E-Posters
Hip
ABSTRACT N° SOFCOT24-144
Hématome surinfecté de la hanche et la fesse sur lésion de l’artère fessière (pseudo anévrisme) post-injection intra-musculaire. A propos d'un cas.
Sofiane FORTAS* 1, Nazim BENMAYOUF1, Yahia YAHIAOUI1, Nacer KHERNANE1
1CHU, Batna, Algeria
Your abstract : L’abcès de la fesse est une complication fréquente après une injection intramusculaire et elle survient rarement après des semaines en post-injection. Cependant pour notre cas, une discordance radio-clinique et biologique de l’abcès sème une confusion diagnostic.
Et on se retrouve devant une complication exceptionnelle de découverte peropératoire par hémorragie de l'artère fessière supérieure sur probablement rupture d'un pseudo-anévrisme à son niveau. Les pseudo-anévrismes ont été rapportés moins de 150 fois dans la littérature.
Material and methods : Patient de 62 ans, admis pour hématome surinfectée de sa fesse droite survenu 28 jours après une injection intramusculaire de corticoïde. Conscient, état général conservé, fébrile, pale. Une TA à 120/60 mmHg et FC a 95 P/M.
Une tuméfaction mole douloureuse, rouge étendu à sa fesse droite est apparu depuis 10 jours. Infiltration œdémateuse au niveau de sa fesse et de sa hanche droite.
À la palpation un placard marbré d'ecchymoses étendue au niveau de la totalité du membre inférieur.
Les pouls périphériques parallèles et symétriques.
Une anémie à 8 g/dl d’hémoglobine et hyperleucocytose à 13300 éléments.
L’échographie a objectivé avec une double collection hétérogène de la région fessière droite profonde (des hématomes surinfectés). Au doppler : absence d'anomalies vasculaires des membres inférieurs. L’angioscanner non réalisé par manque.
Results : L'exploration chirurgicale a évacués 2 hématomes surinfectés de grande abondance, subitement un saignement très actif de sang rouge, incontrôlable, malgré les multiples tentatives de clampage et d'hémostase. Ce qui nous a fait évoquer une atteinte de l'artère fessière supérieure qui s'est rétracté en haut. Une hémostase temporaire par des tampons et des transfusions.
On a sollicité l’aide de l'équipe de chirurgie générale. Un abord inguinal est réalisé pour la ligature de l'artère hypogastrique droite, ce qui a abouti à une diminution significative du saignement de la région fessière, suivit de la mise en place d'un packing dans l’abord fessier, et la fermeture des 2 abords.
Le patient a été repris 48 h pour l’ablation du packing et le contrôle de l’hémostase.
Une amélioration des marbrures et régression des infiltrats durant les jours suivants.
Discussion : Un pseudoanévrisme par brèche ou amincissement de la paroi artérielle est causé par des traumatismes contondants, pénétrants, ou rarement par des infections et l'athérosclérose. Dans ce cas un traumatisme par une injection intramusculaire qui s'est aggravé reste une étiologie trés pertinente devant la cause infectieuse. La nécessité d'exploration radiologique vasculaire est indispensable pour éviter les surprises peropératoires.
Conclusion : Les pseudoanévrismes sont rares, d’étiologie variable et d’expression clinique différente. Elles peuvent induire la mortalité si elles sont mal diagnostiquées et prise en charge. Il faut toujours veiller à de meilleure exploration vasculaire par les médecins traitants pour une chirurgie plus adapté et prévisible.
Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
E-Posters
Hip
ABSTRACT N° SOFCOT24-151
Une revue systématique des études comparatives entre les tiges recouvertes d’hydroxyapatite (Corail®) avec collerette d’une part, et sans collerette d’autre part, pour l’arthroplastie totale de la hanche de première intention sans ciment. Y a-t-il une différence de survie, des résultats fonctionnels et des signes radiologiques ?
Vasileios Giovanoulis* 1, 2, Eustathios Kenanidis1, Eleftherios Tsiridis1, Florence Aïm2, Simon Marmor2
1Academic Orthopaedic Department, Aristotle University Medical School, General Hospital Papageorgiou, Ring Road Efkarpia, Thessaloniki, Greece, 2 Orthopedic Surgery Department, Groupe Hospitalier Diaconnesses Croix Saint-Simon, Paris, France
Your abstract : Cette revue systématique vise à évaluer de manière critique la littérature des études comparatives examinant les tiges Corail avec et sans collerette en cas de PTH primaire afin de trouver des différences dans les taux de révision, les résultats radiographiques et fonctionnelles, et les complications postopératoires entre ces deux types de la même tige.
Material and methods : Les études éligibles ont été trouvées en effectuant des recherches sur PubMed, Science Direct/Scopus et la base de données Cochrane des revues systématiques depuis la conception jusqu'à mai 2023. Les directives PRISMA ont été suivies. L'enquête comprenait des essais contrôlés randomisés, des séries de cas, des études comparatives, de cohorte et observationnelles qui évaluaient au moins un résultat comparatif ou une complication entre les tiges Corail avec et sans collerette.
Results : Douze études comparatives portant sur 90 626 patients subissant une PTH primaire ont été incluses. Il y avait 40 441 tiges avec collerette et 58 543 tiges sans collerette. Le suivi allait de 12 à 360 mois. Notre étude a démontré qu'il n'y avait pas de différence significative dans le risque relatif de révision de la tige [RR = 0,68 ; Intervalle de Confiance (IC) à 95 %, 0,23, 2,02 ; p = 0,49], le nombre de liseré [RR = 0,3, IC à 95 % 0,06, 2,28 ; p = 0,29] et le risque global de complication (RR = 0,62 ; IC à 95 %, 0,22, 1,76 ; p = 0,37) entre les tiges avec et sans collerette. Les tiges avec collerette ont montré un enfoncement significativement moindre [différence moyenne : 1,01 mm, 95 % -1,77, -0,25 ; p = 0,009] et un risque réduit de fractures périprothétiques [RR = 0,52 ; IC à 95 % 0,29, 0,92 ; p = 0,03].
Conclusion : Les études comparatives entre les groupes de tiges avec et sans collerette ont montré des taux de survie similaires et des taux de complication globaux et des résultats fonctionnels similaires. Les taux de révision similaires entre les groupes rendent l'impact d'un enfoncement plus élevé pour les tiges sans collerette incertain. Le risque plus faible de fractures périprothétiques dans le groupe de tiges avec collerette doit être clarifié davantage, mais pourrait être lié à une stabilité rotationnelle élevée
Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
E-Posters
Knee
ABSTRACT N° SOFCOT24-166
Intérêt de l'Acide Tranexamique dans L'Arthroplastie Totale Primaire du Genou
Bilel Tebib* 1, Ahmed Mohamed Lazar1, Ahlem Belhanafi1, Yacine Naceri1, Rabah Benkhlil1, Aissa Saadou1, Abdelmalek Bouchouicha1, Chahid Safi1
1Orthopedie / HCA, SACOT, Alger, Algeria
Introduction : L'arthroplastie totale du genou (PTG) est une solution efficace pour traiter la gonarthrose au stade terminale, des rapports encourageants concernant ses résultats cliniques à long terme ont été publiés.Environ 24 % des patients subissant une arthroplastie totale élective présentent une anémie préopératoire et, par conséquent, nécessitent une quantité importante de transfusion sanguin, qui est parfois associée à un séjour hospitalier prolongé et à de mauvais résultats cliniques.L'application d'agent antifibrinolytique tell que l'acide tranexamique (TXA) dans les PTG peut diminuer considérablement la perte sanguine totale et le besoin transfusionnel sans augmenter l'incidence de la thrombose veineuse profonde.Par conséquent, nous avons conçu la présente étude pour effectuer une évaluation préliminaire de l'efficacité et de la sécurité du TXA pour les patients ayant subi une PTG primaire.
Material and methods : Notre objectif était de discuter l'efficacité de l'administration d'acide tranexamique (TXA) pour contrôler la perte de sang chez les patients subissant une PTG primaire. Nous avons examiné rétrospectivement les données cliniques concernant une série consécutive de patients atteints d'une PTG unilatérale primaire. Les patients ont été divisés en groupe TXA (ayant reçu du TXA en périopératoire) et groupe témoin (n'ayant pas reçu de TXA). Les mesures des résultats comprenaient le volume de drainage ; taux d'hémoglobine et d'hématocrite enregistrés en préopératoire et au cours des 5 premiers jours postopératoires ; quantité de transfusion sanguine et la présence de la thrombose.
Results : 96 cas ont été inclus dans l’étude. Les données démographiques, l'état de santé général et les conditions préopératoires étaient comparables entre les deux groupes. Cependant, un volume de drainage significativement plus faible (P < 0,001), les pertes sanguines (P < 0,001) et un volume de transfusion sanguine (P = 0,046) ont été notés dans le groupe TXA. Les taux d'hémoglobine et d'hématocrite étaient significativement plus élevés dans le groupe TXA le premier jour postopératoire (P = 0,006), mais globalement, la baisse des taux d'hémoglobine et d'hématocrite au cours des 5 premiers jours postopératoires était similaire entre les groupes (P = 0,763), tout comme l'incidence des TVP (P = 0,794).
Conclusion : Le TXA a un rôle positif pour les patients dans le cadre d'une arthroplastie totale primaire du genou, le TXA diminue les pertes sanguines et le besoin de transfusion sanguine, qui semble principalement efficace le premier jour postopératoire d'une PTG.
Do you have any links of interest related to this presentation? : No
Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
E-Posters
Knee
ABSTRACT N° SOFCOT24-182
Fixation des fragments ostéochondraux instables par des greffons ostéochondraux dans les ostéochondrites du genou. A propos de 24 cas
Ahmed Mohamed Lazar* 1, Bilel Tebib1, Ahlem Belhanafi1, CS A.Med Lazar1, Rym Mammeri Chaal1, Rabah Benkhelil1
1Hôpital Central de l'Armée, Alger, Algeria
Your abstract : Plusieurs traitements ont été proposé dans l'ostéochondrite disséquante à commencer par la séquestrectomie jusqu’à la greffe des chondrocytes en passant par la fixation du fragment ostéochondral et la mosaïcoplastie : Le but de ce travail est d’évaluer les résultats de cette technique et le taux d’intégration des fragments ostéochondraux.
Material and methods : 24 patients présentant des ostéochondrites disséquantes des condyles fémoraux classés stade 2 et 3 de BEDOUELLE qui ont bénéficié d’une fixation du fragment ostéochondral par des greffons ostéocartilagineux de 2,5 cm sur 4,5 mm de diamètre, entre 2009 et 2021. L’âge moyen des patients était de 30 ans (entre 17 et 41 ans).
La surface moyenne des ostéochondrites était de 1,4 cm² avec une minimale de 1 cm² et une maximale de 2,2 cm².
Les patients ont bénéficié d’une fixation du fragment ostéochondral par 1 ou 2 greffons ostéocartilagineux prélevés de la rampe condylienne médiale. 12 patients ont bénéficié, en plus de fixation du fragment ostéochondral de perforations tranchondrales.
Les résultats ont été évalués sur le plan fonctionnel en utilisant les scores d’IKDC subjectif ainsi que le score de Hughston modifié.
Les patients ont tous bénéficiés de radiographies de contrôle, une IRM et ou un arthroscanner, ce qui a permis de les classer selon le score radiologique de Hughston et le score MOCART.
Sur le plan morphologique, on a évalué nos résultats selon l’ICRS après une arthroscopie de contrôle.
Results : Les résultats ont été évalués avec un recul de 47 mois en moyenne On note une amélioration sur le plan fonctionnel avec un IKDC subjectif à 75,56 %. Il y a eu 84% d’excellents et bons résultats pour le score fonctionnel de Hughston.
Sur le plan radiologique, on a eu un bon score de MOCART avec 75 % de bons résultats.
On note qu’il y a eu une amélioration du score ICRS ; on n’a pas eu de complications.
Discussion : Les fixations sont indiquées pour les ostéochondrites disséquantes instables avec un bon os sous chondral sous-jacent.
On a utilisé pour ces fixations des broches, des vis et des vis sans tête. Actuellement certains utilisent des vis et des broches résorbables mais la résorption forme un milieu acide qui souvent ne permet pas l’intégration du fragment ostéochondral.
Donc pour notre série, on a fixé le fragment par des greffons ostéochondraux prélevés au dépend de la rampe condylienne médiale.
Les résultats de ces fixations sont satisfaisants à 4 ans de recul moyen. Avec une une intégration du fragment et une reconstruction de la surface articulaire.
Conclusion : La fixation des ostéochondrites disséquantes par des greffons ostéochondraux est une bonne indication pour les lésions classées stade 2 et 3 de BEDOUELLE.
Cette technique permet une fixation stable avec un apport sanguin à la base du fragment ostéochondral sans utiliser de matériel d’ostéosynthèse.
Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
E-Posters
Hip
ABSTRACT N° SOFCOT24-205
Fractures de hanches periprotetiques type B2 osteoporotiques - révisions fémorales avec tiges Revitan non cimentés, câbles, plaques Dall Milles
Stefan Cristea* 1, 2, Florin Groseanu1, 2, Yanis Hamaz1, Mihai Nicolae Cristea3
1Chirurgie Orthopedique,, Hopital d’Urgences Saint Pantelimon , Bucarest, Roumanie, 2Faculte Medecine, UMF Carol Davila, Bucharest, Romania, 3Saint Joseph Mons Hellora, Orthopedie, Mons, Belgium
Introduction : la synthese par plaque et plusieurs câbles renforce la structure ostéoporotique fémorale, dans les revisions non cimentée de hanches.
Material and methods : Nous avons examiné 245 révisions fémorales consécutives implantées dans notre clinique (2006-2023). Dans cet article, nous ne présentons que des révisions avec le stock osseux ostéoporotique et la fracture fémorale type B2 diaphysaire à l’aide de tige Revitan incurvée - 80 cas. Nous avons utilisé une tige épaisse et courte verrouillée distalement d’au moins 6 cm dans une structure fémorale forte. Dans la dépendance, nous avons utilisé des plaques et des câbles Dall Milles pour obtenir une stabilité primaire. Ces 80 hanches à 2 à 15 ans de suivi (moyenne de 63 mois; intervalle, 24 à 114 mois) ont survécu sans autres révisions. Les indications de révision comprenaient le relâchement aseptique de la tige (60 %), les révisions en deux étapes (13,84 %), le relâchement acétabulaire (12,31 %), les luxations récurrentes (3,08 %), les fractures périprothétiques (10,77 %). Les plaques doubles Dall Milles dans 14 cas, et les plaques simples dans 31 caisses étaient avec 7 trous, en 17 avec 9 trous et en 3 avec 5 trous et nous avons ajouté 3-9 câbles pour obtenir un ensemble solide.
Results : Les patients ont fait l’objet d’un suivi actif à intervalles réguliers pour déterminer l’état de révision et les mesures de résultats, y compris le Merle d’Aubigné , les questionnaires WOMAC et les radiographies . Les radiographies ont été évaluées pour l’affaissement de la tige (mm). Au cours de la période de suivi, 3 hanches se sont disloquées (4,61 %). Chaque événement s’est produit avant six mois après la chirurgie. Un seul de ces cas s’est disloqué deux fois. Une réduction fermée a été effectuée dans tous les cas. Aucun n’a nécessité une chirurgie de reprise par la suite, et ils sont tous restés stables.
Discussion : La tige Revitan fémorale courbée offre une bonne stabilité en utilisant une tige épaisse et courte verrouillée distalement et synthetise par des plaques et des câbles Dall Milles. On choisi la longueure et les nombres des plaques et des câbles, justqu'on obtienne une stabilité primaire.
Conclusion : La tige Revitan fémorale courbée offre une bonne stabilité en utilisant une tige épaisse et courte verrouillée distalement d’au moins 6 cm dans une structure fémorale forte. Malheureusement, ces clous ne peuvent être verrouillés distalement que s’ils mesurent plus de 18 mm. Dans la structure osseuse fragile, la stabilité doit être augmentée avec des plaques et des câbles. Seule la stabilité de rotation pendant l’opération pouvait décider du nombre de câbles et de la longueur des plaques de Dall Milles, ou de la nécessité de plaques supplémentaires.
Do you have any links of interest related to this presentation? : No
Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
E-Posters
Hip
ABSTRACT N° SOFCOT24-215
Ischemic deformity of the femoral head: surgical treatment
Mikail P. Teplenky* 1
1National Ilizarov Medical Research Centre for Traumatology and Ortopaedics, Kurgan, Russia
Introduction : Ischemic deformity of the femoral head entails incongruent articular surfaces and is considered to be the leading cause of progressing arthritis in young people. The possibilities with salvage procedures are rather limited with the patients.
Review short and middle term results of intraarticulare hip reconstruction in adolescents and young adults with ischemic deformity of femoral head.
Material and methods : Treatment outcomes of 25 patients with ischemic deformity of femoral head were analyzed. Mean age at intervention was 17,3 years (13-22). The grade of arthrosis in joints were assessed according to Tonnis: I – 22, II - 3. The congruence of all the hips was evaluated as Coleman grade IV. The mean acetabulum-head index (AHI) was 0.57±0.03. The patients were treated with Ganz head reduction osteotomy (17 joints) and heilectomy (8 joints).
Results : Outcomes were followed from 1,5 to 5 years. Functional outcomes according to d'Aubigne-Postel were: Pain 4,9±0,1 points. ROM – 4,4±0,2 points. Walking ability – 4,6±0,1 points. Joint surface congruence according to Coleman showed: type I - 3, type II - 4, type III - 15, type IV - 3. The mean AHI was 0.9 ± 0.02. The grade of arthrosis progressed one grade in 2 joints. The positive outcomes made up 88%.
Discussion : In conditions of pronounced discongruence of articular surfaces due to deformation of the head, the possibilities of extra-articular centering interventions are limited, and their outcome is unpredictable. Operations aimed at changing the shape of the head can be a supplement or alternative to well-known palliative surgery, such as shelf osteoplasty or Chiari osteotomy
Conclusion : Differentiated application of intraarticular hip reconstruction in young patients with ischemic deformity of the femoral head allows for improved function of the hip joint and delayed total hip replacement.
Do you have any links of interest related to this presentation? : No
Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
E-Posters
Knee
ABSTRACT N° SOFCOT24-230
Fracture unicondylienne du fémur : étude radio-clinique portant sur 26 cas
Fedi Dahech1, Nizar Sahnoun* 1, Cyrine Fourati1, Hassib Keskes1
1Service de Chirurgie Orthopédique et Traumatologique, CHU Habib Bourguiba, Sfax, Tunisia
Your abstract : Les fractures unicondyliennes de l’extrémité distale du fémur sont des lésions rares affectant une articulation portante. Elles présentent parfois des difficultés diagnostiques et peuvent être confondues avec des entorses graves, particulièrement lorsque la fracture est peu déplacée et que le genou est globuleux. Le traitement est le plus souvent chirurgical. La réduction anatomique est nécessaire pour restaurer la surface articulaire et prévenir les complications, principalement la pseudarthrose, les cals vicieux et surtout la raideur articulaire.
Material and methods : Nous avons mené une étude rétrospective portant sur 26 cas de fractures unicondyliennes du fémur Nous avons utilisé la classification de Nordin et exigé un suivi d'au moins un an pour évaluer les résultats. Les critères de Megy ont été utilisés pour étudier les résultats fonctionnels et les complications survenues.
Results : L'âge moyen était de 51 ans, avec des extrêmes de 21 à 81 ans et une prédominance masculine. L'ostéosynthèse a été réalisée par vissage dans tous les cas. La qualité de la réduction était jugée bonne dans 42 %, moyenne dans 46 % et mauvaise dans 3 cas (raideur articulaire). Une récupération d’une marche normale a été observée dans 42 % des cas.
Discussion : En raison de leurs mauvais résultats fonctionnels, le traitement orthopédique doit être réservé aux fractures unicondyliennes non déplacées chez les sujets âgés, ostéoporotiques ou alités. L'utilisation de vis larges est recommandée pour les fractures sagittales et coronales déplacées, tandis que le vissage antéropostérieur de rappel est indiqué pour les fractures de Hoffa.
Conclusion : Une réduction parfaite, une ostéosynthèse solide avec des vis larges et une rééducation précoce permettent d’obtenir de bons résultats dans le traitement des fractures unicondyliennes du fémur.
Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
E-Posters
Hip
ABSTRACT N° SOFCOT24-232
Le verrouillage d’un crochet trochantérien dans la tige de reprise permet l’appui postopératoire après trochantérotomie élargie dans les reprises de prothèses totales de hanche
Philippe Massin* 1, 2
1CMC Ambroise Paré, Neuilly Sur Seine, 2Clinique Saint Louis, Poissy, France
Introduction : Introduction. En chirurgie de révision des prothèses totales de hanche, l’abord de la diaphyse fémorale peut être facilité par la pratique d’un volet trochantero-diaphysaire. Un des clés du succès est une fixation stable. Les crochets trochantero-diaphysaires ont été proposés, nécessitant une fixation par câbles métalliques et vis, mais les suites opératoires comportent une restriction d’appui de 6 semaines à 2 mois.
Nous rapportons ici une expérience où le trochanter a été fixé par un crochet trochantero-diaphysaire verrouillé dans la tige de reprise. L’hypothèse était que ce dispositif permettait la consolidation du grand trochanter tout en autorisant l’appui postopératoire.
Material and methods : Patients et Méthodes. Chez onze patients (7 femmes, 4 hommes) d’âge moyen 77 ans (36-97), la reprise a concerné le seul composant fémoral dans 3 cas : un descellement fémoral unipolaire aseptique avec pseudarthrose d'une ostéotomie métaphysaire, et 2 fractures périprothètiques. Dans 8 cas, les 2 composants ont été changés : 4 révisions cotyloïdiennes sans ciment (2 conversions au couple céramique/céramique et 2 changements de cupules suite à une cassure de bille en céramique), et 4 reconstructions cotyloïdiennes sur croix de Kerboull et cupule à double mobilité. Les tiges ont été reprises par le système modulaire Prius (Evolutis Briennon France). Dans 7 cas, un volet trochantéro-diaphysaire été pratiqué. Dans 3 cas, une longue fenêtre fémorale a été effectuée sans ostéotomie du trochanter mais une fracture peropératoire a nécessité la fixation par crochet. Dans un cas, il s’agissait d’une désostéotomie pseudarthrosée d’une ancienne ostéotomie de varisation. Les crochets de 20 ou 25 mm de longueur, fournis avec le système Prius ont été verrouillés dans la tige. Un viseur vissé sur la partie métaphysaire de la tige permettait de positionner les 2 vis de 4,5 métaphysaires dans la bonne direction. Le reste de la plaque était appliqué sur la diaphyse par des câbles métalliques (cable ready, Zimmer, Warsaw Indiana).
Results : Résultats. Avec 6 mois de recul minimum (6-21) , aucun des grands trochanters ne s’est mobilisé , malgré la reprise d’un appui immédiat total. Les complications étaient: un descellement fémoral aseptique, qui a nécessité une réimplantation d’une tige sans ciment plus courte avec déverrouillage mais conservation du crochet, et deux luxations antérieures précoces sans récidive. Un décès est survenu à 4 mois causé par une pneumopathie d’inhalation.
Discussion : Discussion. Ce dispositif semble de nature à simplifier les suites de ces reprises difficiles chez les patients âgés sans compromettre la consolidation du grand trochanter. Il faut au préalable s’assurer de la parfaite stabilité primaire de la tige avant de verrouiller le crochet. Le crochet doit être de longueur suffisante pour ponter le volet osseux.
Conclusion : Conclusion: Outre une solide fixation, cette technique permet le positionnement anatomique automatique du grand trochanter et apparait compatible avec l’appui complet précoce.
Do you have any links of interest related to this presentation? : No
Conflits d’intérêts :
P. Massin Consultancy, Expert: Veodis, Patent or product inventor: Evolutis
E-Posters
Knee
ABSTRACT N° SOFCOT24-238
Fracture-avulsion de la tubérosité tibiale antérieure chez l'adolescent . A propos de 3 cas .
Sofiane FORTAS* 1, Fadila BENDAOUD1, Nazim BENMAYOUF1, Chaouki DERDOUS1
1CHU, Batna, Algeria
Your abstract : Une lésion rare, décrite la 1ère fois en 1950, apanage de l’adolescent sportif. Représente 0,4 à 11 % de toutes les lésions épiphysaires. La réception d’un saut est la cause plus fréquente. Multi-étiologiques mais sa relation avec la maladie d’Osgood-Schlatter, beaucoup plus fréquente.
Material and methods : 03 Cas. 1er cas : adolescent de 15 ans victime d’accident sportive par flexion brusque du genou avec contraction du quadriceps lors d’atterrissage en saut ; entrainant une avulsion de la TTA associée a une désinsertion distale du tendon patellaire de la TTA type OGDEN 2B avec inversion de TTA. Cette association rend l’entité encore plus grave et plus rare. Bénéficiant de traitement par réduction de la TTA et fixation par monovissage extraconjugale et réinsertion du tendon sur la TTA et fixation par des points trans-osseux multiples. Le montage est protégé par cadrage au fil métallique. Une ablation du cadrage a 60 jours est marqué par la redésinsertion de la TTA obligeant un renforcement du montage et prolongation de son immobilisation a 45 jours suivie de rééducation active.
2eme cas : adolescent de 17 ans suite à un accident sportif par contraction violente du quadriceps avec un pied fixe de son genou droit occasionnant une facture avulsion de la TTA type OGDEN 3B ,bénéficiant de traitement chirurgicale par réduction de la TTA et sa fixation par double vissage épiphysaire et métaphysaire extra conjugale cependant des refonds de la TTA a entrainer des petits diastasis lors du serrage des visses surtout métaphysaire ce qui a motiver une prolongation de l’immobilisation avant d’entamer la rééducation a presque 3 mois. 3eme cas un adolescent de 14 ans lors d’un accident de jeu et une mauvaise réception après un saut entrainant une fracture avulsion de sa TTA type OGDEN 3B. Il a bénéficié de réduction et fixation par triple vissage dont un épiphysaire et les autres métaphysaire, après 60 jours le patient a entamé sa rééducation.
Results : Le 1er cas un retard de consolidation a été constaté à cause de redésinsertion de la TTA secondairement ce qui a prolongé l’immobilisation ainsi que la rééducation, dont une raideur en flexion a nécessité une rééducation plus prolongée. Le 2 et le 3ème cas ont eus des suites rapidement favorables entretenu par une rééducation active et une récupération complète du second et en cours de finalisation du 3ème.
Discussion : Prédominance masculine nette, son traitement chirurgical sans compromettre la croissance future de cette région. Le maintien de la réduction de l’avulsion contre la force de traction constante du quadriceps reste difficile, heureusement que l’âge survient en fin de croissance.
Conclusion : Une lésion assez rare. Un diagnostic précoce et un traitement chirurgical précis ont permis de bons résultats fonctionnels et un retour à la pratique sportive dans les cas simple mais l’association lésionnelle est particulièrement difficile a traité. Le genurecurvatum constitue une des complications envisageables et a évité.
Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
E-Posters
Knee
ABSTRACT N° SOFCOT24-248
Plastie au fascia lata sous arthroscopie dans les reconstructions du ligament croisé antérieur du genou, à propos de 176 cas.
Ahmed Mohamed Lazar* 1, Karim Riad Ami moussa1, Ahlem Belhanafi1, Bilel Tebib1, CS A.Med Lazar1, Rabah Benkhelil1, Rym Mammeri Chaal1
1Hôpital Central de l'Armée, Alger, Algeria
Your abstract : Les reconstructions du ligament croisé antérieur utilisant le fascia lata ont pour la première fois été décrites par Hey-Groves en 1917, quelques modifications techniques ont été apportées par Mac intosh en 1972 et par Jaeger plus récemment. L’outil arthroscopie a contribué à améliorer la technique .
Material and methods : Il s’agit d’une série prospective continue monocentrique mono opérateur de patients opérés selon la technique au fascia lata sous arthroscopie avec prélèvement mini invasif.
Critères d’inclusion : sujets jeunes entre 18 et 36 ans, des sportifs de compétition, chirurgie de première intention, opérés dans des délais de 6 à 24mois ,avec un bilan préopératoire complet : cliniquement ces patients sont positifs ++ au test de Lachman–trillat, un pivot shift positif à deux croix. IRM, laximétrie radiologique.
Critères d’exclusion : nous avons exclu du protocole : les reprises de ligamentoplastie et les lésions multi ligamentaires. Technique chirurgicale : prélèvement de la plastie avec incision de 5cm en regard de l’épicondyle fémoral qui remonte le long de la partie postérieure de la face latérale de la cuisse. La plastie doit mesurer entre 16 et 18cm et avoir une largeur de 2cm en distalité vue l’épaisseur de la partie distale à ce niveau et de 4cm à sa portion proximale plus fine à ce niveau pour augmenter le diamètre du transplant pour la partie intra articulaire.
Results : Notre série comprend 176 patients de sexe masculin des sportifs de compétitions. L’amélioration fonctionnelle de l’ensemble des patients était fortement significative entre le préopératoire et le dernier recul. Le score IKDC concernant la laxité a été classé A dans 82 % et B dans 14 %. L’engouement pour ligament antero latéral LAL ces dernières années et sa reconstruction nous ont poussé à travailler sur cette technique et de la moderniser notamment avec l’outil arthroscopique.
Discussion : Le fascia lata constitue un transplant de très haute résistance mécanique comparable aux autres transplants couramment utilisés, il permet une reconstruction du ligament antéro latéral (ténodése extra articulaire) et du ligament intra articulaire avec préservation de l’appareil extenseur et fléchisseur. Les écueils techniques apportés par Jaeger résident dans le prélèvement et la fermeture après section de la cloison intermusculaire externe et sa translation en dehors ainsi que par l’effet mixte extra articulaire et intra articulaire.
Nos résultats se rapprochent des résultats des séries publiées notamment celles de Jaeger, Burgot, Witvoët, Bahuaud ...
Conclusion : La ligamentoplastie au fascia lata sous arthroscopie présente d'excellents résultats. Les détracteurs rapportent le site de prélèvement avec sa grande cicatrice, mais on note qu'on peut y remédier avec l'astuce de Jaeger et qu'avec le fascia lata on peut reconstruire le Ligament Antéro Latéral.
Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
E-Posters
Knee
ABSTRACT N° SOFCOT24-249
Association de la synovectomie chirurgicale et de la synoviorthèse dans le traitement des synovites villo-nodulaires du genou, à propos de 25 cas
Ahmed Mohamed Lazar* 1, Ahlem Belhanafi1, Bilel Tebib1, Rym Mammeri Chaal1, CS A.Med Lazar1, Rabah Benkhelil1
1Hôpital Central de l'Armée, Alger, Algeria
Your abstract : La synovite villo-nodulaire est une pathologie proliférative de la synoviale, relativement rare, dont les conséquences douloureuses et fonctionnelles peuvent altérer la qualité de vie. Le traitement n'est pas codifié et l'intérêt de la synoviorthèse isotopique reste à préciser.
L'objectif de cette étude est d’analyser les aspects évolutifs de la synovite villo-nodulaire sur une série de 25 cas.
Material and methods : C’est une étude rétrospective sur 25 patients présentant des synovites villo-nodulaires du genou colligées sur 10 ans. L’âge moyen était de 25,6 ans. Le sex-ratio était de 14 femmes pour 11 hommes.
85% des patients ont été orientés par les rhumatologues. Tous ont bénéficié d’une IRM. Ces patients ont été traités par synovectomie chirurgicale suivie dans 65% par une synoviorthèse à l'yttrium 90.
La forme était diffuse dans 84%, et les signes cliniques les plus fréquents étaient la douleur (80%), l'épanchement (79%) et l'hémarthrose (75%).
Des anomalies radiologiques sont retrouvées chez 7 cas. L’IRM a montré des signes caractéristiques des synovites (dépôts d’hémosidérine).
Results : Le recul moyen était de 22 mois. Les patients traités par l’association chirurgie et synoviorthèse n’ont présenté que 6 récidives avec un intervalle de 13
mois. Contrairement aux patients qui ont bénéficié d’un seul traitement.
Discussion : La synovite villo-nodulaire est une pathologie assez grave de par son évolution et sa prise en charge.
En effet, cette prise en charge doit être multidisciplinaire, elle doit être pratiquée par le rhumatologue, le radiologue, le rééducateur et le chirurgien orthopédiste avec chacun son traitement (synoviorthèse, synovectomie).
Conclusion : L’IRM et l’arthroscopie ont amélioré le diagnostic précoce ainsi que la prise en charge des synovites villo-nodulaires, dont la prise en charge doit réunir le rhumatologue et le chirurgien.
Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
E-Posters
Hip
ABSTRACT N° SOFCOT24-265
Infection tuberculeuse périprothétique de la hanche : diagnostic, prise en charge, défis et résultats
Zakaria Chabihi* 1, 2, Tariq Aalil1, Brahim Demnati3, Abdelwahed Soleh1, Yassine Fath El Khir1, El Mehdi Boumediane1, Mohamed Amine Benhima1, Imad Abkari1
1Traumatologie orthopedie B, CHU Mohamed VI, 2Laboratoire de recherche clinique et épidemiologique de la pathologie osteoarticulaire, Université Cadi Ayyad, Marrakech, 3Université Hassan II , Casablanca, Morocco
Introduction : L'infection tuberculeuse sur prothèse de hanche (HPPTI) est une complication rare mais grave de l'arthroplastie de la hanche, qui pose un défi diagnostique et thérapeutique, en particulier dans les régions endémiques. La littérature sur l'HPPTI est rare et se compose principalement de rapports de cas isolés ou de petites séries de cas, sans examen complet du sujet.
Material and methods : Nous avons rapporté une série de cas de 17 patients atteints d'HPPTI, traités dans notre centre entre 2020 et 2023. Nous avons décrit les caractéristiques cliniques, radiologiques, microbiologiques et histologiques, ainsi que les stratégies thérapeutiques et les résultats.
Results : L'étude a inclus 17 patients d'un âge moyen de 54,8 ans (± 12,4), majoritairement de sexe masculin (64,7 %). Des antécédents de tuberculose ont été notés chez 23,5 % des patients, dont 17,6 % présentaient une tuberculose pulmonaire active au moment du diagnostic. Le délai moyen entre l'arthroplastie de la hanche et le diagnostic d'HPPTI était de 18,2 mois (± 14,6). Les manifestations cliniques comprenaient principalement des douleurs (100 %), des serosités (88,2 %) et de la fièvre (70,6 %). Les tests de laboratoire ont indiqué des valeurs élevées de VS, CRP et WBC chez la plupart des patients. Les résultats radiologiques ont montré un descellement de la tige (88,2 %) et une ostéite fémorale irrégulière (70,6 %). Les résultats microbiologiques ont donné des cultures négatives dans 70,6 % des cas. L'examen histologique a confirmé une inflammation granulomateuse chez 17,6 % des patients. Le traitement impliquait un régime antituberculeux standard d'une durée moyenne de 13,2 mois (± 2,4), et l'intervention chirurgicale comprenait le remplacement de la prothèse par un spacer en ciment. Le taux de guérison après traitement était de 88,2 %, avec un score moyen de Harris Hip (HHS) de 82,4 (± 12,6) au dernier suivi, indiquant un résultat majoritairement positif.
Discussion : Notre série de cas, la plus grande rapportée à ce jour, et la première du Maroc et de l’Afrique du Nord. Elle met en évidence les caractéristiques épidmiologiques et note une prédominance masculine et une moyenne d’âge plus jeune que celle des infections articulaires prothétiques typiques. La discussion aborde également la prévalence élevée de la tuberculose dans la région et l’absence d’un protocole de traitement anti-TB, malgré les recommandations de certains auteurs. Les auteurs soulignent la présentation précoce et la détection de la HPPTI dans leur population, ainsi que l’efficacité du traitement médical standard et l’option chirurgicale d’échange en deux étapes, qui a montré un taux de réussite de 88.2%.
Conclusion : À notre connaissance, il s'agit de la première série de cas d'HPPTI du Maroc et d'Afrique du Nord, et la plus grande série de cas de la littérature. Nous soulignons l'importance d'une approche multidisciplinaire et coordonnée, impliquant des chirurgiens orthopédistes, des spécialistes des maladies infectieuses, des microbiologistes, des pathologistes, des radiologues et des physiothérapeutes, pour une prise en charge et des résultats optimaux de l'HPPTI.
Do you have any links of interest related to this presentation? : No
Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
E-Posters
Hip
ABSTRACT N° SOFCOT24-279
Cupule cimentée double mobilité dans les fractures médiales de la hanche
Mariano Pastor Luna* 1, Nicolas Bonin2, Erick Geovanni Tarifa Meriles 3
1Hopital Clinic UBA, Buenos Aires, Argentina, 2lyon-ortho-clinic, lyon-ortho-clinic, Ville lyon, France, 3Service Traumatología clinique, Hospital de Clínicas José de San Martin , Buenos Aires, Argentina
Introduction : Les fractures médiales de la hanche ont une incidence élevée chez les patients âgés, constituant ainsi un chapitre très important dans la pratique de la traumatologie et la rééducation interdisciplinaire précoce d'un patient présentant une fracture de la hanche est d'une importance vitale, puisque la survie diminue dans les 12 premiers mois postopératoires.
L'objectif est de montrer la méthode et les résultats du scellement par cupule à double mobilité chez les patients âgés présentant une fracture de la hanche.
Material and methods : 'alésage du cotyle est réalisé avec des forets progressifs et ascendants. La cupule à implanter aura 2 diamètres plus petits que le dernier foret travaillé, ce qui nous permettra de cimenter avec une épaisseur de 2 à 4 mm.- Obtenant ainsi un manteau de ciment approprié à la biomécanique de l'interface os, ciment, métal, polyéthylène.- Trois trous d'ancrage, supérieur, antérieur et postérieur, de 6 à 8 mm, avec lavage pulsatile la surface est laissée conditionnée pour une bonne interdigitation ciment-os. - le ciment est posé manuellement, technique de cimentation de première génération. La pression exercée lors de la pose doit être suffisante pour assurer une couche de ciment homogène entre 2 et 4mm.- L'évaluation a été réalisée avec des radiographies frontales des deux hanches à un mois, 3 mois, 6 mois et un an ; recherche de zones de radiotransparence et de démarcation dans les zones de Grüen.
Results : Sur les 278 patients opérés, 201 répondaient aux critères d'inclusion, parmi eux 41 ne sont pas entrés dans l'étude pour cause de décès (20 %) et 20 ont été perdus de vue (10 %), laissant 140 patients évalués chez lesquels nous n'avons pas eu de démarcation, de descellement mécanique, ni d'arrachement de ces cupules DM cimentées.-
Discussion : Le patient âgé souffrant de hanches représente un problème de santé dans le monde entier. Dans notre pays, pour les fractures médiales déplacées de la hanche chez le patient âgé, le traitement de choix est une arthroplastie totale de hanche cimentée dans les deux composants. - Dans notre service et constatant les excellents résultats de l'école française avec la cupule double mobilité dès un an En 2018, nous avons développé un produit national avec des caractéristiques similaires pour le ciment.-
Dans notre environnement, le scellement d'une cupule continue d'être une option valable dans la population étudiée en raison de l'altération de la qualité osseuse, et du coût global de l'implant national dans ce type de pathologie.
Conclusion : les résultats obtenus dans notre série nous confortent dans la conclusion que la technique de cimentation manuelle de la cupule continue d'être une option valable chez les patients âgés présentant une fracture de la hanche , qui devrait être dans l'arsenal de tout spécialiste pour sa mise en œuvre.
Do you have any links of interest related to this presentation? : No
Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
E-Posters
Knee
ABSTRACT N° SOFCOT24-312
Thromboprophylaxie et reconstruction chirurgicale du ligament croisé antérieur du genou. A propos d’une étude prospective.
Reida R. Doumi* 1, Mouloud Tair1, Abdelatif Beguiret2, Fatikha Kheira Lahouel3
1Hôpital militaire universitaire spécialisé en chirurgie orthopédique rééducation fonctionnelle et appareillage, 2Hôpital militaire universitaire spécialisé en chirurgie orthopédique rééducation fonctionnelle et appareillage, Alger, 3centre hospitalier universitaire d'oran, Oran, Algeria
Your abstract : La chirurgie de reconstruction du ligament croisé antérieur du genou est la chirurgie ligamentaire la plus réalisée en Algérie. Dans notre pratique quotidienne, on a remarqué que les complications thromboemboliques sont rares. Dans la littérature, la ligamentoplastie du genou est considérée comme une chirurgie orthopédique à risque thromboembolique modérée, la poursuite de la prophylaxie après le dixième jour postopératoire n’étant pas considérée comme nécessaire.
Material and methods : Nous avons colligé 74 patients présentant une rupture du ligament croisé antérieur et opérés par autogreffe libre du tendon rotulien intra-articulaire . Tous les patients ont bénéficié d’un protocole de prise en charge précoce en Médecine Physique et Réadaptation. Ils ont reçu aussi un traitement par héparine de bas poids moléculaire pendant 10 jours. Un suivi clinique régulier a été effectué en consultation. Nous avons fait chez tous les patients, un dépistage clinique des évènements thromboemboliques symptomatiques. L’analyse statistique était faite par le logiciel Statistical Package for Social Sciences version 20.
Results : Aucun cas d’incident thromboembolique clinique symptomatique n'a été retrouvé chez les 74 patients répondant aux critères d’inclusion. Tous les patients étaient de sexe masculin. L’âge moyen au moment de l’intervention chirurgicale était de 29 ans avec un indice de masse corporelle moyen de 24,96 Kg/m2. La notion de tabagisme était retrouvée chez 28.4 % des patients. Le genou droit était le plus touché par l dans 52.7 % des cas et 56,7% des sujets ont été opérés au niveau de leur membre inférieur dominant. La durée moyenne d'hospitalisation dans le service de chirurgie orthopédique était de 05 jours.
Discussion : Dans la littérature l’incidence de survenu d'un incident thromboembolique clinique symptomatique après reconstruction du ligament croisé antérieur du genou est très variable selon les études. Dans notre étude aucun incident thromboembolique clinique symptomatique n’a été signalé malgré la réduction de la durée du traitement par héparine de bas poids moléculaire à 10 jours. Ces résultats nous obligent de revoir nos pratiques concernant la thromboprophylaxie après reconstruction du ligament croisé antérieur et de proposer une réduction de la durée à moins de 10 jours, surtout chez les sujets jeunes sans facteurs de risque.
Conclusion : La reconstruction du ligament croisé antérieur du genou est considérée comme une chirurgie orthopédique à risque thromboembolique modérée. La durée de la thromboprophylaxie en Algérie n’est pas codifiée. La thromboprophylaxie est utilisée systématiquement après cette chirurgie, mais sa durée n’est pas encore bien précise. Ces résultats nous interpellent sur la durée de la prise en charge préventive des accidents thromboemboliques déjà utilisée dans les services de chirurgie orthopédiques après RCLCA, surtout chez les sujets jeunes sans facteurs de risque.
Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
E-Posters
Knee
ABSTRACT N° SOFCOT24-314
Comparaison entre la prothèse unicompartimentale du genou personnalisée et classique : Analyse biomécanique de la marche à différentes vitesses
Haithem M'barki* 1, 2, Étienne L. Belzile3, 4, Katia Turcot1, 2
1Département de kinésiologie, Université Laval, 2Centre interdisciplinaire de recherche en réadaptation et intégration sociale (Cirris), 3Faculté de médecine, Université Laval, 4Hôpital Enfant-Jésus, CHU de Québec-Université Laval, Québec city, Canada
Introduction : Le choix de la taille des compartiments et la pose sont des facteurs cruciaux pour la réussite et la survie des prothèses unicompartimental du genou. Les prothèses unicompartimentales personnalisées (PUCP) à l’anatomie du patient ont montré un meilleur positionnement des compartiments et des résultats cliniques proche du genou sain. Toutefois, aucune étude biomécanique n’a comparé leur différence d’un point de vue fonctionnelle.
Le but de cette étude est de déterminer si la PUCP de Bodycad UKS (BUKS), mène à une amélioration supérieure de la fonction articulaire du genou en comparaison à une prothèse classique (Oxford UKA) lors de la marche à vitesse confortable et rapide.
Material and methods : 19 patients ont participé à cette étude jusqu’à présent. 12 patients opérés avec la prothèse Oxford UKA (OUKA) et 7 patients opérés avec la prothèse BUKS. Les patients ont été invités à marcher dans un couloir de 10m à deux vitesses : confortable et rapide. Un système d’analyse de mouvement (Vicon) et quatre plateformes de force (AMTI) sont utilisés pour quantifier la cinématique et la cinétique du membre inférieur. Les maximums des angles de flexion et d'extension (lors des phases de mise en charge, milieu d'appui et oscillante) ont été calculés, ainsi que les pics des moments au genou dans les plans sagittal et frontal. Le Knee injury and Osteoarthritis Outcome Score (KOOS) a aussi été utilisé afin d’évaluer la fonction du genou opéré. Une analyse de variance à mesure répétées est utilisée pour comparés les variables entres les différentes prothèses et sous les deux conditions de marche.
Results : Les résultats montrent aucun effet de groupe sur les conditions de marche (p=0.75). Sur le plan sagittal, aucun effet de groupe n’est observé sur la flexion maximale du genou à la mise en charge (p=0.13) et la phase oscillante (p=0.35). Un effet de groupe est montré à l’extension maximale au milieu d’appui (p=0.049). Sur le plan frontal, aucune différence n’est observée sur l’angle maximal d’adduction durant la phase d’appui (p=0.79). Pour la cinétique et sur le plan sagittal, un effet de groupe est observé au maximum du moment fléchisseur (p=0.007) ainsi qu’au 2ème pic du moment extenseur (p=0.028). Sur le plan frontal, aucune différence n’est observée (p=0.27). Aucune différence sur le score total du KOOS n’est observée (p=0.68).
Discussion : À un suivi à moyen terme, les PUCP ont démontré des résultats similaires à ceux des prothèses classiques en termes de biomécanique de marche dans les deux conditions, ainsi qu’aux résultats cliniques du KOOS. Cependant, les patients OUKA ont montré une diminution de l’extension du genou à la fin de la phase d'appui par rapport aux patients BUKS, suggérant un mécanisme protecteur développé par les patients OUKA.
Conclusion : Des analyses additionnelles sont nécessaires pour valider ces résultats dans d'autres tâches fonctionnelles plus complexes afin de montrer l’efficacité des PUCP pour la prise en charge des patients.
Do you have any links of interest related to this presentation? : Yes
Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
E-Posters
Knee
ABSTRACT N° SOFCOT24-316
Prise en charge en médecine physique et réadaptation d’une ligamentoplastie du genou type KENNETH JONES : protocole accéléré versus protocole classique.
Reida R. Doumi* 1, 1, Mouloud Tair1, beguiret abdelatif2, Fatikha Kheira Lahouel3
1Hôpital militaire universitaire spécialisé en chirurgie orthopédique rééducation fonctionnelle et appareillage, 2hôpital militaire universitaire spécialisé en chirurgie orthopédique rééducation fonctionnelle et appareillage, alger, 3centre hospitalier universitaire d'oran, Oran, Algeria
Your abstract : La rupture du ligament croisé antérieur entraîne des conséquences neurophysiologiques. L’intervention chirurgicale est préconisée pour rétablir la stabilité. La rééducation peut être longue. Le choix de notre problématique de comparaison (protocole classique versus protocole accéléré) se base sur les nouvelles connaissances en matière de plasticité cérébrale.
Material and methods : Notre étude porte sur une série de 178 patients présentant une laxité antérieure chronique symptomatique opérée par autogreffe libre du tendon rotulien intra-articulaire type KENNETH JONES. La population étudiée est répartie en deux groupes : 104 patients opérés et ayant bénéficié d’un protocole classique de rééducation , 74 patients opérés et bénéficiant d’un protocole accéléré . Les instruments métriques utilisés ont été le système CLAS de la classification ARPEGE, l’échelle de Lysholm. Pour l’analyse statistique, le programme Statistical Package for Social Sciences version 20 a été utilisé.
Results : Résultats fonctionnels à 12 mois selon l’échelle LYSHOLM : différence statistiquement très significative (P < 0,000) entre les patients des deux protocoles ; protocole accéléré, 0% de mauvais résultats fonctionnels, 2,7 % de bons résultats, et 97,3 % de résultats excellents. Le taux de survenu d’une douleur résiduelle chez les patients qui ont bénéficié d’un protocole classique (59,8 %) est significativement (p< 0,000) plus élevée par rapport à celui du protocole accéléré (12,4 %). La raideur de la flexion du genou opéré touche 32,3 % des patients du protocole classique contre 2,7 % des patients soumis au protocole accéléré, avec une différence statistique très significative (p< 0,000). La raideur de l’extension a été notée chez 4,5 % des patients appartenant tous au groupe du protocole classique, avec une différence statistique significative (p < 0,02). L’activité sportive antérieure a été reprise dans 58,1% en cas de protocole accéléré, ce qui est significativement (p <0,000) plus élevée par rapport au protocole classique (32,9 %).
Discussion : Les résultats fonctionnels retrouvés chez les patients du groupe protocole accéléré, selon l’échelle de Lysholm, rejoignent ceux de la littérature. Par contre, les résultats des patients soumis au protocole classique et ceux de la littérature sont largement inférieurs à ceux du groupe soumis au protocole accéléré. Ceci s’explique par l’importance des complications retrouvées chez les patients du protocole classique. Ces complications interviennent directement et indirectement dans les items constituant l’échelle de Lysholm et donc sur les résultats finals
Conclusion : En Médecine Physique et Réadaptation, nous avons opté pour le programme accéléré au stade postopératoire en fonction des résultats favorables par rapport à ceux du protocole classique. La priorité repose sur l’éviction de la mise en place de la plasticité négative ou mal adaptative qui conduit à des stratégies de non-utilisation et de déconditionnement.
Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
E-Posters
Hip
ABSTRACT N° SOFCOT24-320
Y a-t-il une différence du point de vue de l’ostéointégration entre cotyle Press fit vissé et cotyle Press fit seul ?
Ahlem Belhanafi* 1, Billel Tebib1, Adlen Cherfi1, Ahmed Mohamed Lazar1, camélia soltani1
1Hôpital central de l'armée, Alger, Algeria
Your abstract : Notre étude concerne la PTH à couple de frottement CoC, à revêtement complet en HA chez les sujets jeunes, avec pour but de démontrer la nécessité d’une fixation complémentaire par ajout de vis pour un cotyle « press-fit », où la rigidité de ce couple fait craindre une non ostéointégration par excès de contraintes à la jonction os-métal back et un risque de descellement aseptique à la longue.
Material and methods : Etude prospective, comparative, monocentrique, mono operateur, qui concerne 60 patients (31 hommes pour 29 femmes), 21 patients présentent une atteinte bilatérale opérés simultanément, soit 81 hanche au total. Avec un recul de 3 ans. L’évaluation clinique s’est faite selon les scores de PMA et Harris. L’analyse radiologique de l’interface os-métal back de nos deux groupes de cotyles a été effectuée, selon la classification topographique de De Lee et Charnley et les critères de Moore et al pour l ostéointégration qui comprennent cinq signes radiologiques dont la mesure des angles de renforcements supérolatéral et inféromédial (RSL,RIM). Des mesures confirmées par étude scanographique utilisant la technique MAR.
Results : Série homogène, qui inclue 47 hanches gauches et 34 droites, opérées entre 2020 et 2021. Avec un recul de 3ans.La moyenne d’âge est de 41ans (18 à 59 ans). 43 cotyle implantés en pressfit, et 38 en pressfit vissé. Le score de PMA est passé de 8.45 en pré op a 17,44 (14-18) .Le gain moyen du score de Harris est de 56 pts, atteignant un score de 97.18 pts. L’étude radiologique de l’ostéointégration des cotyles, retrouve une meilleure croissance osseuse avec une différence significative en faveur du groupe des cotyles vissés avec des RSL, RIM plus étendus (RSL de 32.29°±5.17(24°,47°) /25.89°±5.60°(16°,38°) dans le Groupe pressfit et RIM de 21.91°±4.48(12°,31°)/ 18.60°±4.52°, (11°, 30°) pour le Groupe Press fit
Discussion : De nombreuses études ont suggéré que le sous-fraisage de l'acétabulum et l'utilisation d’un implant surdimensionné autorise une fixation acétabulaire en press fit, suffisante pour obtenir la stabilité initiale, Cependant en pratique, les chiffres diffèrent, quant au taux d’apposition osseuse (Cook, Collier, Harris) qui reste insuffisant, de plus ,en raison des propriétés viscoélastiques du cotyle il existe une réduction de la qualité du press fit prévu( Hanmann). Le rajout de vis améliore la stabilité locale (Hsu) avec une croissance osseuse autour des vis et des renforcements périphériques plus importants (Pidhorz, notre série).Ce qui permet de retarder les reprise(Naterra)
Conclusion : Sur la base de nos résultats, pour assurer une stabilité et meilleure ostéointégration de la cupule d’un jeune patient actif, nous pensons que l’indication de vissage supplémentaire doit être plus qu’une mesure de protection, mais plutôt effectuée de manière systématique.
Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
E-Posters
Hip
ABSTRACT N° SOFCOT24-353
Fracture-luxation obturatrice de la tête fémorale associée à une fracture du grand trochanter et de la branche ischio-pubienne homolatérale
A propos d’un cas (Revue de la littérature)
Latifa Tehir* 1, 2 and Bensaada.MC, Belaref.S, Naili.R, Afaifia.M, Lahat. T, Trad H.
1Faculté de médecine Badji Mokhtar, 2Centre hospitalo-universitaire Ibn Rochd, Annaba, Algeria
Your abstract : Les luxations traumatiques de la hanche sont le résultat d’un mécanisme traumatique à haute énergie (1,2). Les luxations antérieures de la hanche sont rares 10 à 15%, (2,3).Les associations lésionnelles sont rares; fracture de la tête fémorale (5–8) , fracture du col fémoral (1,9). L’association à une fracture du grand trochanter est rare , peu de publications dans la littérature (10–15).
Nous présentant un cas de luxation obturatrice de la hanche, fracture de la tête fémorale en plus d’une impaction ostéochondrale, fracture du grand trochanter et une fracture de la branche ischio-pubienne homolatérale.
Les auteurs attirent l’attention sur l’association lésionnelle rare d’une telle luxation et les mécanismes impliqués.
Le but : apporter de nouvelles données aux classifications et aux mécanismes de ces lésions rares.
Material and methods : Patiente âgée de 31 ans, victime d’un accident de la route, bilan radio-clinique : luxation antéro-inférieure de la hanche gauche , fracture de la tête fémorale , du grand trochanter et du cadre obturateur homolatérales.
Results : Réduction à foyer fermé, en tenant compte du risque de fracture du col fémoral et ou d’irréductibilité par incarcération du fragment céphalique (16). Ostéosynthèse chirurgicale à J5 d’une fracture détachant un fragment antérieur dépassant le tiers et prenant toute la circonférence de la tête fémorale dans le plan coronal, trans fovéal détachant une partie du ligament rond, fracture du grand trochanter détachant de multiples fragments avec un refond cervico-trochantérien et une fracture de la branche ischio-pubienne homolatérale .
Discussion : Les différentes classifications des luxations antérieures décrivent la position céphalique fémorale ; Epstein et Wiss (5,(19). Delee et al (6) (9). La fracture de la tête fémorale a donné lieu à diverses classifications (Pipkin, Brumback ,Yoon, Lafosse et Chiron). (7,3,10,11,20).
La description du fragment céphalique se fait uniquement dans le plan sagittal ou axial, supra ou infra-foveal.
Dans notre cas la fracture de la tête fémorale s’est faite dans le plan coronal, interessant toute la circonférence de la tête.
L’association à une impaction ostéochondrale est très rare. (24,25).
L’association à une fracture du grand trochanter est rare , peu de publications dans la littérature (10–15),(26,27).
Conclusion : Les fractures luxation traumatiques antérieures sont rares. Chez notre patiente, fracture luxation obturatrice de la tête fémorale détachant un fragment antérieur, prenant toute la circonférence de la tête dans le plan coronal, oblique par rapport au col fémoral et trans-foveal, prenant la moitié de l’insertion du ligament rond. Impaction supéro-externe de la tête fémorale. Fracture du grand trochanter et de la branche ischio-pubienne homolatérale. Aucun cas similaire n’a été décrit dans la littérature.
À notre connaissance, il n’existe pas encore de classification détaillée pour ce type de lésion ainsi que son mécanisme lésionnel.
Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
E-Posters
Knee
ABSTRACT N° SOFCOT24-413
Double ostéotomie d'un cal vicieux du plateau tibial avec grande déformation en recurvatum
Ahmed El Amine Mebarki* 1, abdelbaki meslem2
1chuo, oran, 2privé, mascara, Algeria
Your abstract : La fracture du plateau tibiale concernent le bloc metaphyso-epiphysaire de l’extrémité supérieure du tibia, il s’agit d’une fracture articulaire qui doit être traitée en urgence et dont la réduction ne doit souffrir d’aucune imperfection afin d’éviter des séquelles grave comme le cal vicieux.
Material and methods : a propos d'un patient, victime d’un accident de la voie publique ayant occasionné une fracture complexe du plateau tibial gauche classée schatzker V.
Celle-ci est traitée orthopédiquement par un plâtre cruro-pédieux et le patient décide seul d ôter sans platre à 30 jours
le patient est revu à 06 mois de la fracture, il présente un cal vicieux avec une déformation très importante du genou en recurvatum
on réalise des radiographies standard et un angio-scanner
on réalise un traitement chirurgical par double ostéotomie du cal, par deux voies d'abords médial et latéral et une ostéosynthèse par deux plaque autobloquantes, pas de greffe osseuse associée
Results : nous avons pu obtenir une bonne réduction et reaxation du membre
pas de complication majeurs : vasculaire, nerveuse, cutanée
infection de la voie latéral traitée par antibiotique seulement
mobilités articulaire du genou 0/0/140
appui sans béquille avec consolidation complète à 06 mois
Discussion : le cal vicieux du plateau tibial est une complication grave, il est responsable d'une mauvaise tolérance fonctionnelle.
le choix du traitement est difficile entre traitement palliatif par ostéotomie du cal plus ou moins associée à une ostéotomie intra-articulaire ou un traitement radical par prothèse totale du genou.
plusieurs techniques d'ostéotomies ont été décrites dans la littérature, nous avons choisi de faire une ostéotomie du cal décrite par judet par rapport a la grande déformation
Conclusion : Le traitement orthopédique des fractures bi-tubérositaires du plateau tibial déplacées n’est pas un bon choix thérapeutique, il peut être responsable de cal vicieux avec grande déformation
Le traitement chirurgical dépend de la tolérance fonctionnelle du patient, le choix reste difficile en proposant soit un traitement palliatif par des ostéotomies soit un traitement radical par prothèse total du genou.
Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
E-Posters
Knee
ABSTRACT N° SOFCOT24-428
L’AMI existe-t-il pour un genou arthrosique ? Nécessité d’une classification spécifique à la gonarthrose
Alexandre TRAPE* 1, Henri FAVREAU1, Mekki TAMIR1, François BONNOMET1, Matthieu EHLINGER1, 2
1Service de Chirurgie Orthopédique et de Traumatologie, Hôpital de Hautepierre II, 1 avenue Molière, 67098 Strasbourg cedex, 2Laboratoire ICube, Université de Strasbourg – CNRS, 4 rue de la Manufacture des tabacs, 67000 Strasbourg, France
Introduction : L’AMI a été décrite par B.Sonnery-Cottet pour un genou agressé (traumatisme, chirurgie). 4 stades existent, en relation avec une réaction musculaire secondaire d’origine centrale, induite semble-t-il par la douleur. Le maitre mot rapporté par les patients consultant pour gonarthrose est la douleur. L’objectif de ce travail prospectif observationnel était 1/ d’identifier l’AMI pour cette population arthrosique et 2/ d’adapter au besoin la classification. L’hypothèse était qu’il existe une AMI en présence d’une gonarthrose mais que cette classification doit être adaptée
Material and methods : par un suivi prospectif, les patients vus en consultation pour gonarthrose étaient classés (si bilatéral = 1 fiche par genou). Était relevé : côté, âge, sexe, infiltration dans les 3 derniers mois, amplitudes articulaires, douleur, importance de l’arthrose (globale, isolée), stade de l’arthrose si isolée (Ahlback, Iwano)
Results : 52 patients (35 femmes) pour 61 genoux (9 bilatéraux), pour 34 côtés droits étaient analysés. L’âge moyen était de 68,5 ans, la douleur moyenne de 6,4/10 (médiane 7/10). 17 arthroses globales pour 44 isolées (6 latérales, 32 médiales, 6 fémoro-patellaires). Étaient observés 48 stades AMI 0, 13 AMI 2 dont 8 flessum totalement réductibles ce qui correspond à des AMI 2a, et 5 flessum partiellement réductibles par des exercices de fatigabilité des ischio-jambiers (IJ) réalisés en consultation qui sont inclassables selon la proposition princeps. Le stade 3 n’a pu été identifié car il s’agit d’un flessum nécessitant un geste chirurgical dans la description originelle. Lorsqu’il existait un flessum (AMI 2) l’ascension de la patella était systématiquement présente et 5 fois le VMO était actif (4 des 8 patients AMI 2a, 1 des 5 flessum partiellement réductibles) ce qui diffère de la description princeps
Discussion : Le stade 0 était facilement identifiable. Le stade 2 signe un flessum secondaire à une contracture réflexe des IJ dans la description princeps. Le flessum est beaucoup plus difficile à appréhender ici car il est multifactoriel (raideur, ostéophyte, contracture des IJ). Ici le flessum est totalement réductible 8 fois et partiellement 5 fois. La réduction partielle du flessum n’est pas retenue dans la version originelle. Ainsi nous proposons une nouvelle classification : stade 0 pas de flessum et quadriceps et VMO actifs, stade 1a pas de flessum et réveil du quadriceps et du VMO après exercices, stade 1b pas de flessum et réveil VMO et du quadriceps nécessitant une rééducation, stade 2a flessum complètement réductible, stade 2b flessum partiellement réductible en consultation par des exercices, stade 2c flessum réductible avec de la rééducation (le stade 2 étant avec ou sans VMO actif), stade 3 flessum non réductible
Conclusion : L’hypothèse a été confirmée et une nouvelle classification adaptée à la gonarthrose doit être proposée. Une étude à plus grand échelle est nécessaire pour confirmer ces données préliminaires
Do you have any links of interest related to this presentation? : No
Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
E-Posters
Hip
ABSTRACT N° SOFCOT24-438
Résultats des reprises par tiges longues des fractures péri-prothétiques de hanche .
SAADEDINE H. AMOURI* 1, Mohamed Fouzi DJIDI1, Salim FOURMAS1, Abdelhamid BENDIFALLAH1, Mustapha YAKOUBI1
1ORTHOPEDIE, EHS BENAKNOUN, ALGER, Algeria
Introduction : Les fractures péri-prothétiques de hanche sont de plus en plus fréquentes avec l'augmentation des prothèses de hanche de première intention et l'utilisation de plus en plus fréquentes des tiges non cimentées. Elles confrontent les chirurgiens à de multiples difficultés dont le choix du bon implant de reprise. les tiges longues donnent-elles des résultats satisfaisants ?
Material and methods : Nous avons réalisé une études rétrospective sur 20 fractures péri-prothétiques de hanche reprisent par tige longue de janvier 2018 à juin 2023. Nous avons évalué les suites opératoires immédiates et tardives, la durée de consolidation , le score fonctionnelle HSS et PMA post opératoire et les signes de descellement radiologique à moyen terme.
Results : la moitié des fractures étaient classées B2 , huit patients ont été repris par une tige cimentée et 12 par une tige sans ciment verrouillée. Les suites opératoires ont été marqué par deux sepsis ayant nécessité une révision, et 18 patients ont consolidé dans des délais disparates.
Conclusion : Les tiges longues reste une solution acceptable pour la prise en charge des fractures péri-prothétiques de hanche malgré l'escalade chirurgicale qu'elles engendrent .
Do you have any links of interest related to this presentation? : No
Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
E-Posters
Hip
ABSTRACT N° SOFCOT24-452
L’intérêt de l’arthroplastie totale dans le traitement de la dysplasie de la hanche : à propos de 45 cas
Mohamed Moussadiq* 1, El hassan RAIS1, Abdewahd Soleh1, Mohamed Haddou1, Yassine Fath El Khir1, El mehdi Boumediane1, Said Aziz1, Mohamed Amine Benhima1, Imad Abkari1
1Service de traumatologie orthopédie B HôpitalAR-RAZI, Centre hospitalier universitaire Mohammed VI, Marrakech, Morocco
Introduction : La dysplasie de la hanche est un défaut architectural de l’articulation de la hanche. Elle constitue une étiologie de coxarthrose précoce chez le sujet jeune.
Le but de notre travail est d’étudier l’intérêt de l’arthroplastie totale dans le traitement de la dysplasie de la hanche, ses différentes techniques opératoires et ses complications et d’étudier le profil épidémiologique, clinique, radiologique et évolutif.
Material and methods : Etude rétrospective monocentrique d’une série de 45 cas qui ont bénéficié d’un traitement prothétique pour une dysplasie de la hanche entre 2019 et 2023.
Analyser le profil épidémiologique, clinique, radiologique et évolutif de la dysplasie la hanche et l’intérêt du traitement arthroplastie et de comparer notre étude avec les données de la littérature.
Results : •L'âge de nos patients était de 50 ans avec une prédominance féminine.
•La répartition selon CROWE était : stade 1 : 19 patients - stade2 : 21 patients - stade 4 : 5 patients.
•Tous les patients ont bénéficiée d’une radiographie du bassin face et un scanner du bassin dans le but de la planification pré opératoire .
•La voie d’abord : Voie d’Harding : 25 patients - Voie de Moore : 18 patients - une trochanterotomie chez 2 patients.
•Type de Prothèse : Standard : 10 patients et double mobilité : 35 patients
•Type de fixation : Cimenté : 13 patients - non cimenté : 23 patients - Hybride : 9
•Une butée osseuse : 6 cas.
•Un anneau de soutien : 4 cas
•Une ostéotomie était réalisée chez 4 patients dont 2 était sous trochantérienne de dérotation, une de raccourcissement et l’autre de varisation.
•Tous les patients avaient bénéficié d’une rééducation postopératoire.
•Sur un recul moyen de 18 mois :
-L’évaluation fonctionnelle clinique était estimée par le score de Postel merle d’Aubigné, qui passait de 9 en préopératoire à 14.28 en post opératoire.
-Nous avons noté les complications suivantes : 2 cas de surinfection de la cicatrice opératoire, 2 cas de thrombophlébite et un seul cas de descellement aseptique.
Discussion : La dysplasie de la hanche est un trouble du développement de l’articulation coxofémorale, qui se traduit par des anomalies anatomiques architecturales à l’origine d’une mauvaise répartition des pressions au niveau de la hanche.
L’arthroplastie totale de la hanche chez des patients atteints de Dysplasie présente des défis en matière de reconstruction, consécutifs à un stock osseux acétabulaire déficient à une anatomie fémorale anormale, à une différence de longueur du membre inférieur, à une insuffisance d'abducteurs et à des contractures des tissus mous.
La PTH a montré son intérêt dans la Prise en charge de la dysplasie, en permettant l’amélioration considérable de la qualité de vie de ces patients, malgré les difficultés techniques et les complications que l’on peut rencontrer dans ce type de chirurgie.
Conclusion : La PTH représente un gold Standard dans la prise en charge des hanches dysplasiques, faisant appel à une programmation et une technicité adaptée. Cependant son bénéfice est limité par le taux élevé de révisions surtout chez la population jeune.
Do you have any links of interest related to this presentation? : No
Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
E-Posters
Hip
ABSTRACT N° SOFCOT24-468
The Advantages of Dynamic Hip Screw in Functional Rehabilitation: A Study of 30 Cases
Badreddine Benali* 1, 2 and Remel Soumaya, Triki Walid
1SACOT, 2SAMER, Annaba, Algeria
Your abstract : Elderly individuals are highly susceptible to hip fractures, leading to increased morbidity, mortality, and financial burden. This study investigates the effectiveness of Dynamic Hip Screw (DHS) fixation in trochanteric fractures, emphasizing its role in patient rehabilitation
Material and methods : The Dynamic Hip Screw (DHS) technique is an extramedullary osteosynthesis and fixation method for cervico-trochanteric fractures, pioneered before the Proximal Femur Nail (PFN). Currently, it has regained its position as the leading technique for fixing trochanteric fractures, as confirmed by several studies in this field. In this study, 30 patients with trochanteric fractures were treated using the minimally invasive DHS technique. The advantages of this technique were evaluated using the Harris Hip Score (HHS).
Results : Positive outcomes were observed in 94% of the cases, as assessed by the HARRIS functional score. Two cases experienced screw loosening due to uncontrollable factors
Discussion : Despite the availability of various osteosynthesis materials, DHS remains a standard technique, providing stable fixation, ideal compression for consolidation, and significant rehabilitative benefits, as confirmed by numerous authors. However, successful hip functional recovery depends on factors like bone condition and fracture type
Conclusion : In accordance with other findings, this study further validates the advantages of the DHS method. Surgical records and follow-up data highlighted its efficacy in functional rehabilitation, emphasizing its relevance in contemporary orthopedic surgery practices
Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
E-Posters
Knee
ABSTRACT N° SOFCOT24-471
Gonarthrose et Cellules Souches Mésenchymateuses:une nouvelle dimension pour la qualité de vie des patients
Siham Dkhissi* 1, Brahim Demnati2, Fahd Idarrha3, Fatimaezzahra Marhoum4, Hamza Khattab4, Maryam Hakkour4, Youness Abdelfettah1, 5, Anass Belbachir4, Mohamed Amine Benhima1, 3
1Laboratoire de recherche clinique et épidémiologique de la pathologie ostéoarticulaire, Université Cadi Ayyad, Marrakech, 2Laboratoire de chimie, biochimie, nutrition et environnement et santé, Faculté de Médecine et de Pharmacie, Université Hassan II, Casablanca , 3Service de Chirurgie Orthopédique Traumatologie B, Faculté de Médecine et de Pharmacie,CHU Mohammed VI, 4Centre de médecine Régénérative, CHU Mohamed VI, 5Service de médecine physique et réadaptation fonctionnelle, CHU Mohammed VI, Marrakech, Morocco
Your abstract : La prévalence mondiale de la gonarthrose, affectant 350 millions d'individus, se caractérise par des douleurs persistantes et des limitations fonctionnelles, entraînant une détérioration significative de la qualité de vie. Dans ce contexte, cette introduction explore de manière prospective la convergence prometteuse entre la gonarthrose et les cellules souches mésenchymateuses, ouvrant ainsi la voie à des traitements novateurs visant la réhabilitation de la fonction articulaire et l'amélioration du bien-être des patients.
Material and methods : Dans le cadre de notre essai clinique prospectif, mené auprès de 34 patients souffrant de gonarthrose, notre méthodologie repose sur l'injection de CSM autologues, prélevées tant de la moelle osseuse que du tissu adipeux. L'objectif principal de cette étude est d'analyser les évolutions de la qualité de vie des participants à différents points temporels, soit 1 mois, 3 mois, 6 mois et un an après l'injection. Pour évaluer ces changements, nous utilisons les scores KOOS, WOMAC, SF36 et EVA, des outils standardisés reconnus pour leur précision dans la mesure des aspects fonctionnels, symptomatiques et de la douleur liés à la gonarthrose.
Results : Les résultats préliminaires de notre essai clinique sont porteurs d'encouragements significatifs. Parmi les participants, 22 ont bénéficié d'une injection de concentré d'aspiration de moelle osseuse (BMAC) et 12 d'une injection de tissu adipeux micro-fragmenté et du concentré de moelle osseuse (BMAC+MFAT). Une majorité de patients a enregistré une amélioration significative des scores KOOS, WOMAC et SF36, particulièrement notable au sixième mois. De plus, 92% des participants ont rapporté une réduction de la douleur selon l'échelle visuelle analogique (EVA). Les effets secondaires étaient principalement des douleurs localisées et temporaires au site d'injection, sans aucun cas grave.
Discussion : L'étude confirme l'efficacité des injections de CSM dans le traitement de la gonarthrose, en accord avec la littérature. Des améliorations significatives, notamment au sixième mois selon les scores KOOS, WOMAC et SF36, ainsi qu'une réduction de la douleur évaluée par l'EVA, soulignent un impact positif sur la qualité de vie. Le pic d'amélioration à ce stade suggère un point critique de récupération, indiquant des bénéfices optimaux stabilisés. Cependant, des investigations supplémentaires, incluant des études longitudinales et des analyses biologiques, sont nécessaires pour approfondir la compréhension des mécanismes temporels sous-jacents à ces résultats.
Conclusion : Les cellules souches mésenchymateuses montrent un potentiel prometteur pour améliorer la qualité de vie des patients souffrant de gonarthrose.Les résultats des études expérimentales suggèrent des effets bénéfiques sur les symptômes et la régénération tissulaire,ouvrant la voie à des avancées significatives dans la médecine régénérative pour traiter cette affection de manière plus ciblée et personnalisée.
Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
E-Posters
Knee
ABSTRACT N° SOFCOT24-490
Influence de l’obliquité de l’interligne articulaire post-ostéotomie tibiale proximale sur le pronostic biomécanique et clinique
Charles David* 1, 2, Katia Turcot1, 2, Étienne Belzile3
1Université Laval, 2Cirris, 3Centre Hospitalier de l'Université Laval, Québec, Canada
Your abstract : L’ostéotomie tibiale proximale (High tibial osteotomy, HTO) soulage les patients atteints d’une déformation varum du genou arthrosique en répartissant équitablement les forces compressives au sein du genou. Une correction excessive de l’angle du genou peut entraîner une obliquité de l’interligne articulaire (knee joint line obliquity, KJLO). Une hypothèse proposée dans le contexte est qu’une KJLO supérieure à quatre degrés suite à la procédure entrainerait davantage de complications que lorsqu’elle est inférieure à quatre degrés, mais les études à ce sujet sont insuffisantes et contradictoires. Cette étude rétrospective vise à comparer des patients post-HTO dont la KJLO résultante est inférieure ou supérieure à quatre degrés d’un point de vue biomécanique et clinique.
Material and methods : Quinze participants sains et 15 patients post-HTO seront invités à participer à l’étude. Les participants seront équipés de marqueurs réfléchissants et effectueront des tâches fonctionnelles, soit la montée d’escalier, la marche confortable/rapide, le squat et le lever de chaise. Elles permettront de mesurer leur cinématique (flexion et extension de la hanche, du genou et de la cheville) et cinétique articulaires (par ex. : moment d’adduction du genou, force de réaction au sol). Ces mouvements seront enregistrés par caméras infrarouges et plateformes de force. Les questionnaires du Knee injury and osteoarthritis outcome score (KOOS) et la UCLA activity scale seront administrés pour caractériser la douleur et la fonction. Les radiographies du genou post-opératoires seront évaluées afin de mesurer la KJLO des participants et les séparer entre deux groupes, selon si la KJLO est inférieure ou supérieure à quatre degrés. Les données anthropométriques seront vérifiées pour la normalité par test de Shapiro-Wilk et soumises à un test-t indépendant pour confirmer la comparabilité des échantillons. La détection d’évènements et la normalisation des cycles de marche seront effectuées via les logiciel Motion Monitor et Matlab. Pour les variables cinétiques et cinématiques, une analyse par cartographie statistique paramétrique sera conduite entre les groupes, notamment pour les paramètres de poussée varus, de moment total de support et de moment d’adduction du genou. Les pics de poussée varus et du gait deviation index seront comparés par test-t.
Results : La collecte des données est toujours en cours.
Discussion : Notre hypothèse préliminaire est que les données biomécaniques et cliniques présenteront une différence significative entre les participants sains et opérés, et seront significativement plus favorables pour les patients dont la KJLO est inférieure à quatre degrés.
Conclusion : Ces données visent une optimisation des soins en arthrose médiale du genou en produisant des données probantes sur le paramètre de la KJLO. Elles pourront servir à personnaliser le plan de réadaptation post-opératoire et permettre des choix plus éclairés pour cliniciens et patients.
Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
E-Posters
Genou ligamentaire
ABSTRACT N° SOFCOT24-528
Reconstruction du ligament croisé antérieur aux ischios-jambiers : Résultats fonctionnels et laximétriques d’une technique au demi-tendineux pédiculé comparée à une technique au demi-tendineux pédiculé combinée à une reconstruction du ligament antéro-latéral
Grégoire Vaz* 1, Guillaume André2
1Centre Chirurgical Emile Gallé, Nancy, 2Clinique Claude Bernard, Metz, France
Introduction : Le ligament antéro-latéral (LAL) joue un rôle clé dans la biomécanique du genou et la stabilité rotatoire. Sa reconstruction associée à la reconstruction du ligament croisé antérieur n’est pas systématique. Elle dépend des habitudes du chirurgien et du contexte clinique. Nous avons émis l'hypothèse qu'une reconstruction du LCA au semi-tendineux pédiculé combinée à une plastie de reconstruction du ligament antérolatéral au gracilis (groupe 2 : ST ped + LAL) donne de meilleurs résultats fonctionnels et laximétriques (en translation antérieure et en rotation interne) qu’une reconstruction isolée du LCA (groupe 1 : ST ped isolé).
Material and methods : Il s’agit d’une étude rétrospective monocentrique incluant 89 patients. Les scores fonctionnels pré et post-opératoire (KOOS 12, Lysholm, ACL-RSI, échelle de Tegner) ont été recueillis ainsi qu’une mesure de laximétrie automatisée (Genourob Dyneelax) au dernier recul. Le recul minimum était de 18 mois. Les patients ont été revus entre 18 et 24 mois.
Results : Au dernier recul, les patients du groupe 2 (ST peu + LAL) avaient des scores cliniques et laximétriques statistiquement supérieurs à ceux du groupe 1 (ST peu isolé). Le score ACL-RSI était de 77.93 (± 17.71) pour le groupe 2 (DT ped + AAL DI) contre 62.5 (± 23.04) pour le groupe 1 (DT ped), p = 0,008. Le score sur l’échelle de Tegner était de 6.42 (± 1.8) pour le groupe 2 contre 5.6 (± 2.32) pour le groupe 1, p = 0,032. La différence pré/post opératoire sur l’échelle de Tegner était de -0.0233 (± 1.71) pour le groupe 2 contre -0.417 (± 0.647), pour le groupe 1, p = 0,008. Le KOOS 12 était de 41.33 (± 5.63), pour le groupe 2 contre 39.31 (± 6.75), p = 0,178. La différence entre le pré et le post opératoire était de 19.4 (± 7.87) pour le groupe 2 contre 14.08 (± 10.07) pour le groupe 1, p = 0,005). Le Lysholm était de 89.21 (± 13.47) pour le groupe 2 contre 83.9 (± 13.69) pour le groupe 1, p = 0,048, avec une différence pré post opératoire de 42.67 (± 18.94) pour le groupe 2 contre 33.52 (± 23.83) pour le groupe 1, p = 0,047). La mesure postopératoire de la laxité antérieure, comparativement au genou controlatéral, sur dyneelax était de 0,677 (± 1,59) pour le groupe 2 contre 1,44 (± 2,13) pour le groupe 1, p = 0,02. La mesure postopératoire de la rotation interne, comparativement au genou controlatéral, sur dyneelax, était de -0,671 (± 2,3) pour le groupe 2 contre 1.64 (± 2.98) pour le groupe 1, p < 0,001. Le taux de rupture de plastie du LCA était de 6,98% dans le groupe 1 contre 18,75% dans le groupe 2.
Conclusion : La reconstruction du LCA par prélèvement du semi tendineux pédiculé combinée à une reconstruction du ligament antérolatéral par le gracilis donne de meilleurs résultats qu’une reconstruction isolée du LCA au semi tendineux pédiculé.
Do you have any links of interest related to this presentation? : No
Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
E-Posters
Knee
ABSTRACT N° SOFCOT24-532
L’arthropathie tabétique la mangeuse de l'os silencieuse: à propos de 02 cas
Ahmed El Amine Mebarki* 1, mohammed elambri1
1chuo, oran, Algeria
Your abstract : l'objectif de notre observation est de décrire les caractéristiques épidémiologiques, cliniques, biologiques, radiographiques et thérapeutiques de l'Arthropathie tabétique qui reste des lésions très rares.
Material and methods : A propos de 02 cas atteints d'AT; le diagnostic a été retenu sur des critères cliniques (discordance entre déformations articulaires et l'indolence), radiologiques (lésions destructrices et constructives), biologiques (sérologie syphilitique "+" dans le liquide articulaire, sang et/ou LCR).
Results : Il s’agissait de 02 patients ; un homme et une femme âgés respectivement de 57 ans et 48 ans. Le chancre syphilitique rapporté chez l’homme avec des rapports sexuels non protéger, pas d’autres IST. Les deux patients avaient une tuméfaction articulaire avec déformation indolore qui était le principal mode révélateur de la maladie, arthralgie légère et mécanique, un retard de diagnostic de 25 ans, le genou était le site quasi constant avec atteinte de la cheville en 2ème ordre puis la hanche ; Le TPHA était "+" dans le sang et le liquide synovial des 02 patients, VDRL "+" que dans le sang. Les examens radiologiques ont montré des lésions destructrices et constructives avec la présence de fragments intraosseux et périarticulaires, avec atteinte monoarticulaire ( genou) chez l’homme et atteinte bilatérale symétrique (genou, hanche et cheville) chez la femme, l’homme a reçu la péniG par voie intraveineuse, la femme non diagnostiquée et non traitée avant ; une synovectomie du genou droit a été réalisée chez elle, une biopsie ostéo-articulaire réalisée chez l’homme, pas de notion d’immobilisation dans les 02 cas.
Discussion : l'arthropathie tabétique est une arthropathies neurogène destructrice avec une incidence inconnue en Algérie, se voient dans 5 à 10% des cas de tabès et apparaissent (10-20 ans) après les premiers signes du tabès. Elle est devenue rare grâce à l’efficacité du traitement précoce de la syphilis. Cependant, elle peut constituer le signe révélateur d’un tabès à symptomatologie discrète. L’atteinte est habituellement mono ou polyarticulaire et prédomine aux membres inférieurs (60 à 75%), touchant par ordre décroissant le genou, la cheville, le tarse, la hanche, le rachis dorsolombaire, l’épaule et le coude. Enfin, il existe de rares formes polyarticulaires. Sa pathogénie reste discutée et 02théories sont évoquées :la théorie trophique : perturbation de la trophicité ostéoarticulaire et a théorie mécanique : l’anesthésie articulaire supprime toute protection de l’articulation qui est soumise à des traumatismes répétés
Conclusion : l'arthropathie tabétique, une des complications exceptionnelles de la neurosyphilis, mais reste encore d’actualité du fait de la fréquence de la syphilis. Il faut savoir les évoquer devant toute atteinte articulaire destructrice et indolore. Vu la difficulté de prise en charge de cette forme articulaire, une prévention basée sur la prise en charge de la syphilis à un stade précoce avant la survenue de complications est indispensable.
Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
E-Posters
Knee
ABSTRACT N° SOFCOT24-548
Résultat fonctionnel d’une fracture avulsion de la tubérosité tibiale antérieure traitée chirurgicalement (À propos d’un cas)
Alban Cala* 1, Amine Roujdi1, Hicham Arfaoui1, Mehdi Hanbli1, Othmane Baba1, Yasser Sbihi1, Oussama El Adaoui1, Yassir El Andaloussi1, Ahmed Reda Haddoun1, Driss Bennouna1, Mustapha Fadili1
1Service de traumatologie orthopédie Aile 4 , Casablanca, Morocco
Your abstract : Les fractures avulsions de la tubérosité tibiale antérieure (TTA) sont rares et représentent 3 % de toutes les fractures de l’extrémité proximale du tibia.
La classification d’Ogden identifie six types en fonction du siège du trait de fracture et du déplacement.
L'intérêt est de rapporter le cas d’une fracture avulsion de la TTA traitée chirurgicalement.
Material and methods : Nous rapportons le cas d’un sujet âgé de 18 ans qui s’est présenté à la suite d’un traumatisme fermé du genou gauche causé par un accident de sport et dont l’examen clinique objectivait une impotence fonctionnelle totale du membre inférieur gauche, un œdème de la face antérieure du genou, une douleur exquise de la TTA ainsi qu’un déficit de l’extension active du genou gauche sans ouverture cutanée.
Le bilan radiologique fait d’une radiographie du genou gauche face profil associé à une TDM du genou objective d’une fracture avulsion de la TTA de type IIIA d’Ogden, on notait également une persistance du cartilage de croissance.
Results : Le patient avait bénéficié d’une ostéosynthèse à foyer ouvert par une voie d’abord antérieur du genou. L’exploration chirurgicale a mis en évidence une fracture avulsion de la TTA. Nous avons procédé par un vissage de la TTA par 3 vis spongieuses 4.0 antéro-postérieur parallèles avec rondelles, le tout sous contrôle scopique.
Le résultat fonctionnel était une récupération des amplitudes articulaires et reprise d’une marche indolore avec une force musculaire à 5/5.
Discussion : Le mécanisme de la fracture avulsion de la TTA est une flexion brutale et forcée du genou contre un quadriceps tendu et contracté.
Les arrachements de la tubérosité tibiale nécessitent un traitement chirurgical par ostéosynthèse dans 88% des cas.
La fixation de la fracture peut se faire par vissage ou brochage en fonction de la taille et de la comminution du fragment osseux.
Conclusion : Les fractures de la TTA sont rares et touchent l’adolescent sportif en fin de croissance, lors d’un saut ou d’une prise d’impulsion brutale.
Le traitement chirurgical est systématique pour tous les arrachements déplacés afin de permettre la restauration anatomique et fonctionnelle du genou.
Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
E-Posters
Knee
ABSTRACT N° SOFCOT24-674
Résultats d’une prise en charge en Médecine Physique et Réadaptation des ruptures du LCA opérées.
Rachid Hebhoub* 1, Reida Doumi1
1MPR. Hôpital Militaire Universitaire Spécialisé, Alger, Algeria
Your abstract : La rupture du ligament croisé antérieur post traumatique est une pathologie relativement fréquente. Le traitement est le plus souvent chirurgical associé à une prise en charge en MPR.
Material and methods : Notre expérience se fonde sur l’étude de 178 dossiers, concernant des patients opérés pour une entorse grave du genou pour lesquels nous avons appliqué prospectivement un suivi, une prise en charge en MPR et une évaluation fonctionnelle.
Results : L’âge moyen au moment de la rupture du LCA est de 26,82 ans.
Tous les patients sont de sexe masculin (100 %).
L’indice de masse corporel (IMC) moyen est de 24,96 Kg/m2
La notion de tabagisme a été retrouvée chez 31 % des patients.
Le genou droit est le plus concerné par l’entorse grave du genou dans 59 % des cas.
Tous nos patients présentaient une rupture totale du ligament croise antérieur à l'IRM.
La lésion du ligament collatéral médial a été constatée à l’IRM dans 1,7 % des cas.
Le taux des lésions du ménisque latéral est de 15,2 %.
Le taux des lésions du ménisque médial est de 44,4 %.
Tous les patients ont bénéficié d’une ligamentoplastie type Kenneth Jones.
Une méniscectomie partielle y a été associée dans 23 % des cas.
Les résultats fonctionnels selon l’échelle de LYSHOLM, après au minimum un an de la ligamentoplastie et la prise en charge en MPR étaient : bon à excellent dans 48,9 % des cas, moyen dans 36,5 % et mauvais dans 14,6 % des cas.
L’arrêt complet de l’activité sportive concerne 40 % des patients. 34,2 % des patients ont changé le type de sport pratiqué, pour un sport sollicitant moins leur genou, contre 25,8 % des patients qui ont gardé le sport favori après le traitement.
84,8 % des patients ont repris leur activité professionnelle antérieure. L’aménagement de l’activité professionnelle a concerné 4 % des patients et le reclassement professionnel a été constaté chez 11,2 % des patients.
L’étude analytique entre le résultat fonctionnel et les facteurs suivant : poids, taille, IMC, âge, niveau socio-économique, niveau d’instruction, tabagisme, latéralité, côté opéré, grade scientifique et l’ancienneté du chirurgien ainsi que le type d’anesthésie, a montré que ces facteurs n’ont pas intervenu sur le résultat fonctionnel final dans notre étude.
Discussion : Après la chirurgie, la majorité des patients s’attendent à pouvoir reprendre leur activité sportive habituelle sans aucune restriction. Malheureusement, dans notre série seule 25,8% des patients ont pu reprendre le sport antérieur à 12 mois de recul. Les patients qui obtiennent des scores plus élevés à l’échelle de LYSHOLM ont plus de retrouver leur niveau sportif d’avant la blessure.
Conclusion : Malgré le développement de la chirurgie des ruptures du LCA et des techniques de prise en charge en MPR, les résultats fonctionnels restent inferieurs aux attentes des malades et des médecins et le retour au même niveau d’activité physique et sportive reste un problème pour nos jeunes patients.
Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
E-Posters
Knee
ABSTRACT N° SOFCOT24-681
Ablation arthroscopique d'un ostéome ostéoïde chez une fille de 13 ans: À propos d'un cas
Kamal Doulache* 1, Douadi Alem1, Lakhdar Anis Hassam1, Rachid Azoug1, Kamel Achour1, Mohammed Yacef1, Reda Harrar1
1EHS Salim Zemirli Alger, Alger, Algeria
Your abstract : L'ostéome ostéoïde est une tumeur osseuse bénigne mais douloureuse chez les jeunes. Traditionnellement traité par chirurgie ouverte, l'ablation arthroscopique mini-invasive offre des avantages potentiels. L'objectif de ce travail est de présenter un cas d'ablation arthroscopique réussie chez une patiente de 13 ans, d'évaluer les résultats et de discuter des avantages, de la sécurité et des applications futures de cette approche
Material and methods : Cas clinique d'une fille de 13 ans avec ostéome ostéoïde du genou. Évaluation préopératoire par imagerie. Procédure d'ablation arthroscopique , sous anesthésie locorégionale. Exérèse complète de la lésion à l'aide d'instruments arthroscopiques. Évaluation postopératoire de la résolution des symptômes, récupération fonctionnelle et complications sur un suivi prospectif
Results : Résolution complète de la douleur liée à l'ostéome ostéoïde dans les semaines suivant l'intervention.
Récupération progressive et satisfaisante de l'amplitude articulaire du genou à 3 mois postopératoires.
Reprise des activités quotidiennes normales et de la pratique sportive à 4 mois.
Absence de complications majeures postopératoires (infection, névralgie, raideur).
Contrôles radiologiques ne montrant aucun signe de récidive de la lésion.
Satisfaction élevée de la patiente et de ses parents concernant les résultats fonctionnels.
Discussion : L'approche arthroscopique s'est avérée efficace et sûre, avec des avantages sur la chirurgie ouverte: procédure mini-invasive, récupération accélérée, préservation de la mobilité articulaire et diminution des risques de complications. Cependant, elle requiert une expertise en arthroscopie et imagerie guidée précise. Un suivi prolongé est nécessaire pour détecter les récidives tardives. Cette étude de cas soutient l'utilisation de l'arthroscopie pour l'ostéome ostéoïde pédiatrique, où la préservation articulaire est cruciale. Davantage d'études comparatives aux traitements standards sont requises. L'arthroscopie pourrait également être appliquée à d'autres tumeurs osseuses bénignes accessibles. En résumé, ce cas illustre les bénéfices potentiels de l'arthroscopie pour une prise en charge optimale et préservante de l'ostéome ostéoïde pédiatrique.
Conclusion : L'ablation arthroscopique de l'ostéome ostéoïde est une approche mini-invasive prometteuse, alliant efficacité et préservation articulaire chez l'enfant. Ce cas illustre ses bénéfices: résolution des douleurs, récupération fonctionnelle rapide, sans complication ni récidive. Ces résultats concordent avec les avantages démontrés: taux de guérison élevé, mobilité préservée, hospitalisation réduite. Une expertise spécifique est requise. Cette option pourrait s'appliquer à d'autres tumeurs osseuses bénignes accessibles
Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
E-Posters
Hip
ABSTRACT N° SOFCOT24-682
Rééducation pour optimiser les résultats sous-optimaux après une arthroplastie de la hanche ou du genou : Une revue narrative pour la compréhension actuelle, les questions sans réponse et les orientations futures
Stéphane Poitras* 1, Motahareh Karimijashni1, Paul Beaulé 2
1Université d'Ottawa, 2Hôpital d'Ottawa, Ottawa, Canada
Introduction : Bien que l'arthroplastie de la hanche ou du genou soit généralement une intervention réussie, conduisant à une amélioration des niveaux de douleur et de l'état fonctionnel, il est documenté que 15% à 30% des patients subissant une arthroplastie rapportent peu ou pas d'amélioration. Plusieurs facteurs démographiques et cliniques se sont avérés être des facteurs de risque de moins bons résultats. Cette revue narrative vise à fournir une vue d'ensemble des principaux résultats des concepts dans la gestion des résultats sous-optimaux après une arthroplastie de la hanche ou du genou.
Material and methods : Les articles ont été recherchés dans Medline, Embase et CINAHL jusqu'en novembre 2023, en combinant les termes clés suivants : joint replacement, joint arthroplasty, poor outcomes, factors, predictive factors, prognostic factors, outcome measures, psychometrics properties, patients need, patient priority, functional priority, rehabilitation, physiotherapy. L'inclusion était limitée à l'arthroplastie totale de la hanche et du genou due à l'arthrose. Les essais cliniques, prospectives et rétrospectives, transversales, les commentaires et les revues systématiques ont été retenus. Google Scholar et les articles trouvés dans les références des articles extraits des bases de données ont fait l'objet d'une recherche manuelle.
Results : Il a été suggéré que la réadaptation pré et postopératoire devrait cibler les patients qui ne se rétablissent pas bien et/ou qui risquent de mal se rétablir, au lieu d'une prise en charge globale pour tous. Cependant, il faut d'abord identifier la manière appropriée d'évaluer la récupération après une arthroplastie de la hanche ou du genou. Bien qu'il existe plusieurs outils pour mesurer les résultats de l'arthroplastie de la hanche ou du genou, il n’est pas clair quels sont les instruments et les méthodes les plus appropriés.
Discussion : Le fait de ne pas savoir quels sont les résultats les plus importants pour les patients constitue un obstacle à l'évaluation d'un rétablissement significatif centré sur le patient. Des interventions personnalisées et adaptées gérant les facteurs prédictifs et associés modifiables d'un moins bon rétablissement pourraient être une solution pour optimiser les résultats après une arthroplastie. Cependant, des variations importantes dans les facteurs affectant les résultats ont été identifiées, ce qui rend difficile l'identification des facteurs à prendre en compte. En outre, la manière dont ces facteurs devraient être gérés n'est pas claire.
Conclusion : Malgré les nombreuses interventions de réadaptation disponibles, la manière la plus efficace de fournir une réadaptation aux patients à risque ou qui se rétablissent mal après une arthroplastie n'a pas encore été déterminée. Les lacunes actuelles dans les connaissances concernant les concepts de mesures des résultats centrés sur le patient, la définition d'un mauvais résultat, les facteurs affectant les résultats après une arthroplastie et la gestion de ces facteurs doivent être comblées afin de prendre en charge les patients à risque ou dont la récupération n'est pas optimale.
Do you have any links of interest related to this presentation? : No
Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
E-Posters
Genou ligamentaire
ABSTRACT N° SOFCOT24-683
Évaluation de l’impact des caractéristiques morphométriques de la fracture d’impaction du condyle fémoral sur l'échec de réparation du ligament croisé antérieur : une étude rétrospective
François Vaillancourt* 1, Sonia Bédard2, 3, Yoan Bourgeault-Gagnon1, François Vézina1
1Chirurgie orthopédique, 2École de réadaptation, Université de Sherbrooke, 3Centre de recherche, CIUSSS de l'Estrie-CHUS, Sherbrooke, Canada
Introduction : Lors du mécanisme de pivot provoquant une rupture du ligament croisé antérieur (LCA), une fracture par impact peut survenir dans la région latérale du condyle fémoral médian. Cette lésion, communément appelée Lateral Femoral Notch (LFN), est décrite depuis 1977, mais son influence sur les résultats cliniques, en particulier le risque d'échec de la reconstruction du LCA, demeure peu étudiée. Cette étude visait à vérifier s’il existe un lien entre les lésions LFN et le taux de récidive de rupture ou d’élongation du greffon après reconstruction du LCA. De façon secondaire, la fidélité inter-évaluateurs des mesures radiologiques de morphométrie du LFN (longueur, profondeur, position) a été vérifiées.
Material and methods : Il s'agit d'une étude rétrospective incluant des patients opérés pour une reconstruction du ACL entre 2008 et 2019, avec un suivi minimal de 2 ans. Les données cliniques telles que l'âge, le sexe, la stabilité (Lachman, Pivot), la taille du greffon et les déchirures méniscales associées ont été collectées à partir des dossiers médicaux. Les données radiologiques, comprenant la profondeur, la longueur et la position de la région latérale du fémur (par rapport à la ligne de Blumensaat), ont été collectées à partir des radiographies et des IRM pré-opératoires. Une analyse descriptive et une comparaison des données cliniques et radiologiques ont été réalisées entre 2 groupes de patients : stable et instable (re-rupture confirmée, chirurgie de révision ou Lachman de grade 2, Pivot de grade 2). La fidélité inter-évaluateurs a été analysée entre un orthopédiste expérimenté et un résident d’orthopédie sénior pour valider la méthode de mesure de la morphométrie du LFN.
Results : De 2008 à 2019, 730 patients ont été inclus dans cette étude dont 75 ont été classés avec un genou instable. Un appariement des patients avec genou instable a été réalisé dans un rapport de 3:1 avec des patients ayant un genou stable en fonction du sexe, de l'âge et du diamètre du greffon totalisant 221 stables/ 75 instables.
L'analyse des données radiologiques n'a pas démontré de différences entre les 2 groupes pour la morphométrie du LFN, y compris la profondeur (p = 0,746), la longueur (p = 0,781) et la position (distance par rapport à la ligne de Blumensaat) (p = 0,989).
La fidélité des mesures radiologique à la radiographie et à l’IRM a été confirmée avec une corrélation inter-évaluateurs variant de 0,80 à 0,97, considérée bonne à excellente.
Discussion : Cette étude nous a permis d’observer que le LFN, peu importe sa morphométrie, a peu d’impact sur le taux de récidive d’instabilité après une reconstruction du LCA. Malgré son devis rétrospectif, la pertinence clinique de cette étude revêt son importance, reliée à la rareté d’études antérieures sur le sujet et de sa puissance statistique.
Conclusion : Les caractéristiques morphométriques de la fracture d’impaction du condyle fémoral, engendrée lors du mécanisme de pivot dans les lésions du ligament croisé antérieur, n'ont pas d'incidence sur le taux de récidive de l'instabilité après une reconstruction du LCA.
Do you have any links of interest related to this presentation? : Yes
Conflits d’intérêts :
F. Vaillancourt Research support/Scientific studies: Le service d’orthopédie de Sherbrooke reçoit des subventions non restrictives à la fondation de recherche et enseignement d’orthopédie de Sherbrooke (FREOS) de la part de: DePuy, une société de Johnson & Johnson; Wright Medical Technology, Inc; Zimmer; Medtronic,
S. Bédard Research support/Scientific studies: Le service d’orthopédie de Sherbrooke reçoit des subventions non restrictives à la fondation de recherche et enseignement d’orthopédie de Sherbrooke (FREOS) de la part de: DePuy, une société de Johnson & Johnson; Wright Medical Technology, Inc; Zimmer; Medtronic,
Y. Bourgeault-Gagnon Research support/Scientific studies: Le service d’orthopédie de Sherbrooke reçoit des subventions non restrictives à la fondation de recherche et enseignement d’orthopédie de Sherbrooke (FREOS) de la part de: DePuy, une société de Johnson & Johnson; Wright Medical Technology, Inc; Zimmer; Medtronic,
F. Vézina Research support/Scientific studies: Le service d’orthopédie de Sherbrooke reçoit des subventions non restrictives à la fondation de recherche et enseignement d’orthopédie de Sherbrooke (FREOS) de la part de: DePuy, une société de Johnson & Johnson; Wright Medical Technology, Inc; Zimmer; Medtronic
E-Posters
Hip
ABSTRACT N° SOFCOT24-691
Rupture de l'implant céramique avec déformation du col morse dans une prothèse totale de hanche : à propos d'un cas
Nour Benkharfallah* 1, Hichem Amouri1, Mustupha Yakoubi1
1EHS Benaknoun, Alger, Algeria
Your abstract : Dans la quête du matériau idéal pour les remplacements prothétiques de hanche, le couple de frottement céramique-céramique a pendant un temps représenté une solution de choix, de par ses propriétés tribologiques, sa faible réaction tissulaire, et sa forte résistance à l’usure. Cependant, ses complications redoutables telles que les fractures freinent son utilisation.
Material and methods : Patiente de 33 ans, opérée 10 ans auparavant pour ostéonécrose avasculaire des 02 têtes fémorales par 02 prothèses totales de hanche céramique-céramique. Les suites opératoires immédiates étaient favorables, à part un squeaking bilatéral bien toléré. A 09 ans post-op, suite à un traumatisme minime, la patiente a rapporté un craquement à gauche avec notion d’instabilité de la hanche, boiterie, douleur et augmentation du squeaking. Une TDM est revenue en faveur d’une fracture de la tête en céramique gauche.
Results : La patiente a été reprise. A l’exploration, nous avons objectivé une importante métallose, une fracture de la tête en céramique, une usure de l’insert et une déformation du col morse. Nous avons procédé à l’extraction des débris, à l’ablation difficile de la prothèse et à un remplacement prothétique par une tige et une pièce cotyloïdienne cimentées double mobilité, en optant pour un couple de frottement métal-polyéthylène. Les suites opératoires ont été favorables. L’appui total fut autorisé à 48h, disparition du squeaking à gauche, amplitudes articulaires correctes à 06 mois de recul. Score PMA à 17.
Conclusion : Le couple céramique-céramique offre de nombreux avantages. Cependant, ce couple de frottement n’est pas à l’abri de la fracture. Et toute reprise chirurgicale dans ce cas devient laborieuse. Le squeaking est une complication gênante et fréquente, à ne pas négliger.
Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
E-Posters
Knee
ABSTRACT N° SOFCOT24-696
Enraidissement des articulations adjacentes aux cours des allongements osseux
N.A. Gorodtsov* 1, A.V. Popkov 1, D.A. Popkov1, T.A. Auassa1
1Centre national médical de recherches en orthopédie et traumatologie académicien G.A. Ilizarov, Kurgan, Russia
Introduction : Pour la régénération osseuse réparatrice, la stabilité de l'ostéosynthèse, le traumatisme de l'intervention chirurgicale, l'approvisionnement en sang complet au niveau du segment du membre allongé, le rythme et le taux de distraction optimaux, la fonction du membre pendant l'allongement sont très importants. Les complications et l'ostéosynthèse longue ont été critiqués. La limitation de la liberté des muscles, des fascias et de la peau lors de l'allongement par fixateur externe provoquait un enraidissement articulaire. Cela a été l'une des raisons de l'apparition de distracteurs cinétiques intramédullaires qui ne limitaient pas la fonction articulaire. Le but est d'étudier les complications de l'allongement automatique de membres inférieurs par fixateur externe équipé de distracteurs intramédullaires
Material and methods : L’experience de la clinique est l’allongement automatique des membres inférieurs chez 126 patients: un allongement de la jambe 56, du fémur58, du fémur et de la jambe en même temps 12 patients. L’âge moyen de patients était de 17,2 ans, l'inégalité moyennes de femur était de 2,4 cm, de la jambe de 2,8 cm.
Results : Les enraidissements des articulations adjacentes ont été attribuées à des complications légères disparaissant à la fin de l'allongement sans intervention chirurgicale. Pendant la période de distraction et de fixation, les mouvements dans les articulations adjacentes étaient limités par des éléments du fixateur externe. Ces enraidissements ont disparu dans les 2-3 mois suivant le retrait du fixateur chez 83,3% des patients.
Discussion : Les points de vue sur formation des enraidissements des articulations adjacentes sont associés à des changements dans la capsule du tissu conjonctif du muscle, dont les angles d'intersection des fibres sont réduits au maximum sous l'influence de la tension de traction et étirés à la limite, se déplaçant distalement par rapport aux fibre musculaires. Simultanément, la réduction du périmètre du muscle provoque une compression transversale des fibres musculaires, leur atrophie et des changements destructeurs réactifs.
Conclusion : L'ostéosynthèse par distraction associée des broches centromédullaires revêtus d'hydroxyapatite augmente le volume et la vitesse du flux sanguin au segment du membre soumis à l’allongement. Augmentation du débit sanguin dans le membre allongé, y compris en raison de la néoformation de capillaires vers les fibres musculaires, ce qui peut être considéré comme un phénomène compensatoire: le taux d'allongement automatique jusqu'à 3 mm/jour, ne modifie pas ni la morphologie, ni l’anatomie des muscles allongés. La stimulation de la formation osseuse permet de raccourcir la période de fixation lors de l'allongement à 15 jours/cm.
Do you have any links of interest related to this presentation? : No
Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
E-Posters
Hip
ABSTRACT N° SOFCOT24-708
La luxation postérieure de la hanche dans sa variété ischiatique, à propos d’un cas
Nazim Benmayouf* 1, Toufik Boussaha1, Sofiane Fortas1, yahia Yahiaoui1, Ilias hasrouri1, Hamza Allaoua2, Abdallah Boukhentiche1, Chaouki Derdous1, Nacer Khernane1
1service de chirurgie orthopédique, 2CHU Batna, Batna, Algeria
Your abstract : Les luxations natives de la hanche sont la conséquence d’un traumatisme violent (62-93% lors d’accidents de la circulation). La variété postérieure représente 90 % des luxations. Souvent associée à d’autres lésions qu’il faut rechercher : une fracture acétabulaire dans 70 % des cas (dont 25% sont de parois postérieures), des lésions fémorales et patellaires ainsi que des lésions nerveuses. Les complications tardives restent la nécrose avasculaire de la tête fémorale et la coxarthrose. Peu de luxations dans leur variété ischiatique ont été décrites dans la littérature dont nous rapportons un cas.
Material and methods : Patient de 23 ans, victime d’un accident de la circulation (syndrome du tableau de bord). L’examen clinique objective des douleurs de la hanche gauche, membre raccourci, fixé en flexion, en adduction et en rotation interne et ecchymose à la face antérieure du genou. La radiographie du bassin objective une luxation postérieure de la hanche dans sa variété ischiatique avec la présence d’un fragment osseux sous le bord inférieur de la tête fémorale. Réduction orthopédique douce sous anesthésie générale, 4 heures après la survenue de l'accident. La hanche est stable. L’examen vasculo-nerveux du membre est sans particularité. Une TDM est demandé qui confirme la fracture du bord inférieur du cotyle qui a repris sa place après réduction. Une décharge du membre pendant 45 jours, avec reprise de la marche progressivement.
Results : Revus à 18 mois, absence totale de la douleur, sans limitation de la mobilité articulaire. La radiographie ne retrouve pas de signes de nécrose céphalique.
Discussion : Les luxations postérieures de la hanche surviennent fréquemment lors de collisions automobiles (62-93% des cas). La variété ischiatique survient lors d’un choc direct du genou contre le tableau de bord, la hanche en hyperflexion-adduction-rotation interne. Le diagnostic est radio-clinique et permet de rechercher les lésions associées. La TDM permet une meilleure analyse des lésions osseuses (fracture acétabulaires ou fémorales).
La complication la plus courante est une lésion du nerf sciatique, qui a été rapportée dans environ 20 % des cas, chose que nous n’avons pas retrouvée.
La nécrose de la tête fémorale survient dans 10-15% des cas. Ce risque augment à 50% si la réduction se fait au-delà des 12 heures. Ceci n’a pas été retrouvé chez notre patient qui a été réduit 4 heures après son accident.
Conclusion : Les luxations traumatiques de la hanche surviennent suite à un traumatisme violent dont les accidents de la circulation sont la cause la plus fréquente actuellement. Un diagnostic précis et une prise en charge rapide de moins de 6 heures permettent de prévenir les complications tardives (nécrose céphalique et coxarthrose).
Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
E-Posters
Hip
ABSTRACT N° SOFCOT24-742
Maladie pré-arthritique de la hanche : une pathologie labrale isolée constitue un diagnostique valable
Paul Beaulé* 1, Marc-Antoine Martin Ricard1, Lissa Pacheco-Brousseau1, Koorosh Kashanian1, Stéphane Poitras2, Sasha Carsen1
1Division de Chirurgie Orthopédique, 2Faculté des sciences de la santé, Université d’Ottawa, Ottawa, Canada
Introduction : Les connaissances sur la maladie préarthritique de la hanche ont considérablement évolué, mais il y a encore plusieurs défis qui compliquent la catégorisation du diagnostique ainsi que le choix de traitements. Cette étude vise à comparer les mesures rapportées par les patients (PROM) de quatre conditions différentes dans le cadre d'une chirurgie conservatrice de la hanche.
Material and methods : De 2018 à 2021, 380 patients ont bénéficié d’une chirurgie de préservation de la hanche. 134 hommes (35,3 %) et 246 femmes (64,7 %) ont été inclus dans l’analyse, avec un âge moyen de 33,0 et un IMC (indice de masse corporelle) moyen de 26,4. Au total, 380 patients ont été classés en cinq groupes de pathologies; dysplasie : 82 (21,6 %), conflit fémoro-acétabulaire (FAI) : 173 (45,4 %), déchirure labrale isolée : 103 (27,1 %), échec de préservation de la hanche : 20 (5,3 %) et antécédents de maladie infantile et autre : 2 (0,5 %). Les mesures rapportées par les patients collectés avant l’intervention, 3 mois et 1 an après l’opération inclus l’outil i-Hot-12, PROMIS, et le score numérique de douleur. Un suivi de 94% au 3 mois et 82% à 1 an a été compilé.
Results : L'arthroscopie (75,5 %) était l'intervention la plus courante, suivie de l'ostéotomie péri-acétabulaire (PAO) (22,4 %) et de la dislocation chirurgicale (2,1 %). Les taux de réopération selon les groupes de pathologies étaient respectivement de 18,3 % (15), 5,8 % (10), 4,9 % (5), 30 % (6) et 0 %. De ces 36 réopérations : 14 (39 %) pour des conséquences involontaires de la chirurgie initiale, 10 (28 %) pour une mauvaise correction conduisant à une nouvelle opération, 8 (22 %) pour une progression d’arthrose et 4 (11 %) pour un diagnostic/intervention initial incorrect. Les réopérations les plus fréquentes étaient ablation de matériels 31 % (7 PAO, 3 dislocations chirurgicales et 1 ostéotomie fémorale de dérotation, l'arthroscopie 31 % (11) et l'arthroplastie 28 % (10). Tous les groupes ont présenté des améliorations significatives de leurs échelles de douleur physique et numérique IHOT-12 ainsi que PROMIS, à l'exception de ceux dont la préservation de la hanche a échoué. Le groupe de patients dysplasiques a montré une récupération plus lente.
Discussion : L’ensemble de cette étude démontre une relation claire entre les groupes de pathologies, leurs interventions respectives et les améliorations significatives des PROMs, une pathologie labrale isolée étant donc un diagnostic valide.
Conclusion : Un suivi plus long est nécessaire pour surveiller la survie globale de ces différentes procédures.
Do you have any links of interest related to this presentation? : No
Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
E-Posters
Hip
ABSTRACT N° SOFCOT24-746
Taux de survie élevé et résultats fonctionnels satisfaisants des cupules à double mobilité cimentées dans la chirurgie de révision de la prothèse totale de hanche avec un recul minimum de 5 ans
Mathilde Cochonat* 1, Guillaume Mesnard1, Cecile Batailler1, Elvire Servien1, Sebastien Lustig1
1Croix-Rousse-HCL, Lyon, France
Introduction : L'utilisation des cupules à double mobilité (CDM) est un atout majeur pour éviter les luxations, qui reste l'une des principales complications dans la chirurgie de révision de prothèse totale de hanche (RPTH). Dans les cas de reprise avec perte de substance osseuse acétabulaire, la cimentation d’une CDM dans un anneau de soutien acétabulaire peut être nécessaire. Compte tenu du nombre croissant de PTH réalisées chaque année et de l’augmentation de l’espérance de vie, le nombre de RPTH devraient également augmenter. Cette étude avait pour objectifs d’évaluer la survie des CDM cimentées dans la chirurgie de reprise et leurs résultats à moyen terme.
Material and methods : Cette étude rétrospective monocentrique incluait toutes les CDM cimentées dans un anneau de soutien acétabulaire et implantées durant une RPTH entre 2010 et 2019, avec un suivi minimum de 5 ans. Cinquante-neuf patients ont été inclus. Le score Harris Hip préopératoire (HHS), les indications de RPTH et le type de reconstruction acétabulaire ont été recueillis. L'âge moyen était de 69,8 ±12,8 ans, l’indice de masse corporelle moyen était de 26,1 ± 5,2 kg/m2 et 63,3 % étaient des femmes. Toutes les interventions ont été réalisées par voie postérieure. Un anneau de soutien acétabulaire était nécessaire pour tous les patients. Les complications et les révisions post-opératoires ont été recueillies lors du suivi. L'échec a été défini comme une révision avec changement de l'implant. Lors du dernier suivi, le HHS postopératoire a été recueilli.
Results : Lors du dernier suivi, dix échecs ont été observés (16,9 %) : 6 dus à une infection chronique profonde (10,2 %), 3 à un descellement acétabulaire aseptique (5,1 %) et 1 à une luxation (1,7 %). La survie de l'implant CDM à 5 ans, toutes causes confondues, était de 81,5 % (IC à 95 % : 68,3-89,6). La survie de l'implant CDM à 5 ans pour cause mécanique était de 93,2 % (IC à 95 %, 82,9-97,4 %), et pour cause septique était de 88,1 % (IC à 95 %, 76,7-94,2 %). Le délai moyen avant la reprise était de 9,9 ± 9,3 (1-32) mois. Six complications sans changement d'implant ont été rapportées (10,2 %), dont un hématome (1,7 %), un retrait de vis (1,7 %), trois luxations (5,1 %) et un descellement aseptique sans indication de reprise (1,7 %). Lors du dernier suivi, le HHS moyen était de 82,7 ± 13,6 (37-100).
Conclusion : L'utilisation des CDM cimentées avec anneau de soutien acétabulaire dans les RPTH complexes avec défects osseux est une option intéressante pour obtenir de bons résultats fonctionnels sans risque élevé de luxation ou de défaillance mécanique.
Do you have any links of interest related to this presentation? : Yes
Conflits d’intérêts :
M. Cochonat: Pas de conflit déclaré ,
G. Mesnard: Pas de conflit déclaré ,
C. Batailler: Pas de conflit déclaré ,
E. Servien Consultancy, Expert: Corin ,
S. Lustig Consultancy, Expert: Revenus de Stryker, Smith and Nephew, Consultant pour Heraeus, Depuy Synthes et Serf. Soutien financier à la recherche pour Lepine et Amplitude. Membre du comité éditorial du Journal of Bone and Joint Surgery (Am).
E-Posters
Hip
ABSTRACT N° SOFCOT24-756
L'identification des facteurs pré-opératoires indiquant un séjour hospitalier suite à une prothèse de hanche et genou
Paul Beaulé* 1, Stéphane Poitras1, Koorosh Kashanian1, Antoine Bureau1
1Division de Chirurgie Orthopédique, Université d’Ottawa, Ottawa, Canada
Introduction : Il y a un nombre croissant d'arthroplasties de la hanche et du genou qui sont exécutées sur une base ambulatoire. Un séjour hospitalier non nécessaire est associé à un poids économique accru. L'objectif principal de cette étude est d'identifier des caractéristiques chez les patients qui peuvent prédirent la durée de séjour (DS) à l'hôpital.
Material and methods : Une étude de cohorte rétrospective a été faite; les PTH/PTG réalisées entre le 1er janvier 2019 et le 1er novembre 2021 ont été identifiées. Les données démographiques de chaque patient ont été enregistrées, ainsi que les scores préopératoires tels que l'indice de comorbidité fonctionnelle (FCI), le score d'Oxford et l'échelle de santé mondiale PROMIS. Les patients ont été rassemblés en 3 groupes, selon la durée de leur séjour; 0, 1 et 2+ jours. Les caractéristiques des patients ont été rapportées en utilisant la moyenne et l'écart type pour les variables continues ainsi que la fréquence et les pourcentages pour les variables catégoriques. Le test T et les tests du chi carré ont été utilisés, pour comparer les groupes.
Results : Un total de 1197 hanches et 865 genoux ont été inclus dans l’analyse. Il y avait 954 articulations dans le groupe SDD, 571 dans le groupe d'un jour et 537 dans le groupe de 2 jours et plus. Les patients avec un âge plus jeune, un indice de masse corporelle plus faible, un taux d'hémoglobine plus élevé, un score ASA de 1 ou 2 ainsi que les patients vivant avec un membre de la famille et les patients avec un score FCI inférieur avaient une probabilité plus élevée de recevoir leur congé le jour même. Il n'y avait aucune différence dans les scores d'Oxford et PROMIS entre les patients du groupe SDD et LOS d’un jour. Les facteurs associés à une durée de séjour de 2+ étaient le sexe féminin, un score ASA de 3 ou 4, des scores Oxford et PROMIS inférieurs, ainsi qu'un score FCI plus élevé.
Discussion : Il n'y a pas de différence dans les scores fonctionnels préopératoires entre les patients opérés sur une base ambulatoire et ceux demeurant une journée à l'hôpital. Les facteurs modifiables identifiés pour diminuer la durée de séjour comprennent l'optimisation de l'hémoglobine et le soutien social à domicile.
Conclusion : Les résultats de cette étude aident à filtrer davantage les candidats appropriés pour une sortie le jour même après une arthroplastie totale. De plus, l'anémie préopératoire apparaît clairement comme le risque majeur d'hospitalisation prolongée après une arthroplastie.
Do you have any links of interest related to this presentation? : No
Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
E-Posters
Hip
ABSTRACT N° SOFCOT24-771
Ostéotomie péri acétabulaire en ambulatoire : rêve ou réalité?
Paul Beaulé* 1, Stéphane Poitras1, Ariane Parisien1, Alexandra Marshall1
1Division de Chirurgie Orthopédique, Université d’Ottawa, Ottawa, Canada
Introduction : L'accès rapide aux traitements chirurgicaux pour jeunes patients souffrant de dysplasie de la hanche est essentiel. Cependant le manque de lits et le taux d’occupation >100% dans les hôpitaux publiques est un obstacle. Cette étude évalue la faisabilité de réaliser une ostéotomie péri acétabulaire (PAO) suivi d’un séjour de moins de 24 heures.
Material and methods : 24 patients on reçut une PAO suivi d’un séjour de moins que 24 heures, 18 femmes et 6 hommes [âge moyen de 28,7 ans (17-46) ; IMC moyen 25,15 kg/m2 (18,9-37,1)], a été apparié à un groupe de 24 patients hospitalisés, 18 femmes et 6 hommes [âge moyen de 28,7 ans (17-44) ; IMC moyen 26,37kg/m2 (98,4-34,6)].
Un protocole standardisé de gestion de la douleur a été utilisé pour tous les patients : infiltration locale de ropivacaïne/épinéphrine/kétorolac et kétorolac systémique, 10 mg de dexaméthasone et 1g d'acide tranexamique IV. La gestion de la douleur préopératoire comprenait : du célécoxib et de l'acétaminophène avec l'ajout de Tramadol, de dexaméthasone pendant 3 jours et d'Hydromorphone en postopératoire. Tous les patients ont été évalués par un physiothérapeute.
Results : Groupes ambulatoires, 19 patients ont reçu leur sortie le jour même, 5 patients ont eu un séjour de < 24 heures (séjour moyen de 11,8 heures), un échec de sortie en raison de la douleur et une durée de séjour de 4 jours. La durée de séjour moyenne pour les patients hospitalisés était de 3,13 jours (2-8). Les patients ambulatoires ont eu une perte de sang moyenne de 531 ml (250-900 ml) et une durée moyenne d'intervention de 113 minutes (83 - 158 minutes), versus 698 mL (300-1 500 mL) et 139 minutes (79-260 minutes) pour les patients hospitalisés. À 90 jours, il y a eu une réadmission dans chaque groupe : déhiscence de la plaie nécessitant une irrigation et un débridement en ambulatoire ; un saignement épigastrique inférieur nécessitant une embolisation chez le patient. Dans le groupe ambulatoire, 50% on reçut une procédure complémentaire : arthroscopie (33%), ostéochondroplastie (13%) ; décompression (4%). Dans le groupe de patients hospitalisés, 87,5% ont reçu de la PAO seule et 12,5% ont subi une arthroscopie.
Discussion : Cette étude démontre que les PAO ambulatoires/séjour <24 heures sont sécuritaires et efficaces. Depuis le rajour de la dexamethasone, nous avons complété 25 PAO ambulatoire consécutive sans échec. Une optimisation de la gestion de la douleur ainsi ouvre la porte à une utilisation plus répandue de la PAO ambulatoire.
Conclusion : L'analyse de cette étude a permis d’évaluer la sécurité et l'efficacité de la réalisation d'une ostéotomie péri-acétabulaire en ambulatoire.
Do you have any links of interest related to this presentation? : No
Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
E-Posters
Hip
ABSTRACT N° SOFCOT24-775
Taux de complications entre une fracture précoce du fémur après resurfaçage de la hanche ou après prothèse totale de la hanche
Paul Beaulé* 1, George Grammatopoulos1, paul Kim1
1Division de Chirurgie Orthopédique, Université d’Ottawa, Université d’Ottawa, Canada
Introduction : La fracture périprothétique du col fémoral est une complication du resurfaçage de la hanche (RH) qui nécessite une PTH. De façon similaire une fracture précoce du fémur proximal après PTH nécessite une reprise. L’étude a pour but d’évaluer l'incidence des fractures périprothétiques postopératoires précoces et comparer les résultats de la révision à une cohorte de fractures périprothétiques après PTH.
Material and methods : L’étude rétrospective regroupe 1875 patients ayant subi un resurfaçage entre 2002 et 2021 (N = 1875). Toutes les fractures périprothétiques du col fémoral dans les 90 jours suivant le resurfaçage ont été identifiées. Une série consécutive de 1145 PTH a été examinée pour les fractures périprothétiques du fémur autour d'une tige courte sans ciment. Les fractures intraopératoires et postopératoires du fémur qui n'ont pas subi de chirurgie ultérieure ont été exclues. Les fractures avec implants stables ayant une fixation ont été exclues. Les fractures Vancouver B2 et B3 nécessitant une révision ont été incluses dans la cohorte comparative. Les morbidités associées à une révision chirurgicale précoce ont été considérées.
Results : Parmi les 1875 HRA (90 % d'hommes, âgés de 50,3 ans [19-74]). 9/14 ont eu un diagnostic de fractures périprothétiques du col du fémur et une incidence globale de 0,5 % dans les 90 jours suivant la chirurgie. 39 patients sur 1145 (3,4 %) ont subi une fracture périprothétique du fémur. 9/39 (23 %) répondaient aux critères d’inclusion. Les groupes différaient significativement selon le sexe et l'âge [RH 89 % d'hommes, âge moyen 55,7 contre PTH 22 % d'hommes, âge moyen 72,6 ; p < 0,05]. Les scores ASA préopératoires étaient équivalents entre les groupes (p < 0,05). 2/9 (22 %) et 5/9 (56 %) resurfaçage et la PTH, respectivement, ont nécessité une réopération. Les réopérations comprenaient deux infections dans la cohorte resurfaçage. Dans la cohorte PTH, il y a eu une infection, une instabilité récurrente et un affaissement de la tige.
Discussion : L'incidence de l'échec précoce d'un resurfaçage de la hanche due à des fractures périprothétiques du col fémoral est marginale. La conversion en PTH est une procédure sûre qui peut être réalisée via l'approche chirurgicale initiale avec une morbidité limitée. À l’inverse, l’échec précoce d’une PTH secondaire à une fracture périprothétique du fémur est associé à une morbidité significative.
Conclusion : Cette étude clarifie la différence entre le taux de complications des arthroplasties totales de la hanche et des resurfaçage de la hanche.
Do you have any links of interest related to this presentation? : No
Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
E-Posters
Hip
ABSTRACT N° SOFCOT24-798
Traitement arthroscopique du conflit fémoro-acétabulaire antérieur chez les sportifs
Amine Chabchoub* 1, Mehdi Meddeb1, Med Ali Triki1, Yahia Aissaoui1, Khalil Habboubi1, Mondher Mestiri1
1Service Adultes, Institut Kassab, Mannouba, Tunisia
Your abstract : Le conflit fémoro-acétabulaire antérieur (CFA) est une cause fréquente de douleurs antérieures de la hanche chez les sportifs. Afin de corriger ce conflit, plusieurs approches chirurgicales sont dénombrées, dont l’arthroscopie. Le but de notre travail est de décrire les résultats à court et moyen terme de l’arthroscopie dans le traitement CFA.
Material and methods : Il s’agissait d’une étude rétrospective transversale réalisée entre 2018 et 2022 incluant les patients opérés d'une arthroscopie de la hanche pour CFA soit par effet came ou par effet tenaille permettant d’étudier un total de 9 hanches. Tous les patients ont été explorés sur le plan épidémiologique, clinique et radiologique en préopératoire et au dernier recul. Nous avons évalué les résultats cliniques en utilisant 3 scores fonctionnels et la reprise sportive ainsi que les paramètres radiologiques.
Results : L’âge moyen de la chirurgie était de 26,8 ans. Le recul moyen était de 2,7 ans. Nous avons retrouvé une amélioration significative des scores fonctionnels (score PMA, Oxford-12-score et score de Harris) et un taux de retour au sport au même niveau de 67%. Nous avons rapporté une diminution significative de l’angle alpha de 13,3° mais l’évolution des paramètres coxométriques n’était pas significative. Deux complications ont été rapportées : une atteinte du nerf cutané latéral de la cuisse et une ossification hétérotopique. Nous n’avons rapporté aucune reprise chirurgicale.
Discussion : Le CFA désigne un ensemble d’anomalies morphologiques osseuses de l’articulation de la coxofémorale qui se traduit par un contact anormal durant le mouvement. En cas d’abstention thérapeutique, ces conflits peuvent entrainer des lésions cartilagineuses et labrales et aboutir à une coxarthrose. Un consensus international a d’ailleurs été établi, en 2016, pour mieux appréhender cette pathologie. Le traitement chirurgical conservateur arthroscopique, après échec du traitement médical, est préconisé. Des améliorations significatives cliniques et radiologiques ont été retrouvées par la majorité des auteurs dans la littérature. Cela démontre que le traitement arthroscopique des CFA est une technique efficace dans la prise en charge de cette pathologie surtout chez les sportifs. Les complications retrouvées étaient peu nombreuses et le taux de reprises était relativement bas dans la littérature.
Conclusion : L’arthroscopie de la hanche est une technique efficace dans le traitement des CFA. Les bons résultats clinico-radiologiques et les taux élevés de retour sportifs dépendaient d’une bonne indication en respectant les préalables. L’Imagerie par résonance magnétique et l’arthroscanner ont permis une meilleure planification préopératoire. Le dépistage reste les meilleurs garants d’un bon résultat clinique et prévenir l’évolution arthrosique.
Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
E-Posters
Knee
ABSTRACT N° SOFCOT24-816
Traitement de l’Instabilité rotulienne par la technique MPFL , à propos de 07 cas.
Nadir Mahdi* 1, ibrahim Delloul1, mohamed Boussad1
1sacot, bejaia, Algeria
Your abstract : L’instabilité rotulienne est l’apanage de l’adolescent et l’adulte jeune, avec une prédominance féminine, elle est la conséquence de facteurs multiples d’ordre osseux, capsulo-ligamentaires et musculaires.
Material and methods : Nous rapportons sept cas de patients, cinq femmes et deux hommes ,l’âge moyen est de 26 ans, qui présente une instabilité rotulienne du genou, marquée par la survenue de plusieurs épisodes de luxations, devenues invalidantes et justifiant d’une prise en charge. On a réalisé chez ces patients une plastie MPFL avec le tendon droit interne fixée par une vis d’interférence au niveau du condyle fémoral et suture du tendon sur lui-même après avoir passé le tunnel au niveau de la rotule, suivi d’une immobilisation par attelle en genouillère, puis rééducation fonctionnelle.
Results : Avec un recul de deux ans, les résultats sont satisfaisants avec une rotule stable, disparition des luxations, Sur le plan subjectif, disparition des douleurs et de l’appréhension
Discussion : L’instabilité rotulienne objective est une pathologie peu commune. La TDM permet de préciser différents facteurs nécessaires pour adopter l’indication chirurgical, sachant que l’instabilité rotulienne objective relève d’un acte chirurgical à la carte seul capable de stabiliser la rotule.,la plastie MPFL est une excellente technique qui a donné de bons résultats.
Conclusion : La plastie MPFL est une excellente technique, elle est de plus en plus utilisée dans le traitement de l’instabilité rotulienne.
Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
E-Posters
Hip
ABSTRACT N° SOFCOT24-837
La Luxation obturatrice de la hanche ( a propos de 4 cas )
zied mansi 1, Abdelkader Tounsi* 2, ines sboui3, islem chneti 1, hedi rbai 2
1hopital kairouan - service orthopédie , 2hopital kairouan - service orthopedie , kairouan , 3service de chirurgie de la main et chirurgie reparatrice institut mohamed taieb kassab , tunis, Tunisia
Your abstract :
La luxation antérieure de la hanche, rare mais grave, se produit généralement lors d'accidents à haute énergie. Son traitement privilégié est la réduction non chirurgicale. La principale complication est la nécrose avasculaire de la tête fémorale, avec un risque de coxarthrose ultérieure
Material and methods : 4 cas cliniques avec un recul de 24 mois
Results :
Dans le premier cas, M. BA, âgé de 29 ans, a été hospitalisé après un accident de la route en octobre 2000. Il présentait une luxation obturatrice de la hanche droite associée à une fracture ouverte supracondylienne gauche. Le traitement a consisté en une réduction fermée suivie d'une traction au lit pendant 6 semaines. Après 39 mois, la hanche droite était mobile et normale sur les radiographies
Dans le deuxième cas, M. CA, âgé de 26 ans, a été hospitalisé en février 2004 pour une luxation obturatrice de la hanche droite après un accident de la route. La réduction fermée a été réalisée 24 heures après l'accident, suivie de 10 jours de traction au lit. Après 24 mois, aucune nécrose avasculaire n'a été observée
Dans le troisième cas, M. SA, âgé de 33 ans, a été admis pour des blessures multiples après un accident de la route en septembre 2005. Il présentait une luxation obturatrice de la hanche droite avec un fragment intra-articulaire. La réduction de la hanche a été réalisée, mais le fragment a persisté en raison de contraintes financières et de l'absence d'équipement adéquat. Après 15 mois, des signes précoces de coxarthrose ont été observés
Dans le quatrième cas, M. DS, âgé de 31 ans, a été hospitalisé en septembre 2013 après un accident de la route. Il présentait une luxation obturatrice de la hanche gauche, traitée par réduction fermée et traction au lit. Après 20 mois, aucune nécrose avasculaire n'a été détectée à l'IRM
Discussion :
Les luxations antérieures de la hanche, survenant généralement dans des accidents à haute vélocité, constituent une blessure rare mais grave, représentant 5% à 18% de toutes les luxations de hanche. Elles sont souvent associées à des lésions ostéoarticulaires et des complications neurologiques et abdominales. Le traitement de choix est la réduction fermée sous anesthésie générale, idéalement dans les 6 heures suivant le traumatisme. La stabilité de la hanche après réduction doit être confirmée, et les lésions intra-articulaires doivent être traitées pour éviter la coxarthrose à long terme. Un suivi à long terme est nécessaire pour surveiller la nécrose avasculaire de la tête fémorale et la coxarthrose, principales complications associées
Conclusion : La luxation obturatrice de la hanche est une urgence orthopédique rare, généralement causée par des traumatismes de haute énergie et associée à d'autres lésions traumatiques. Le traitement implique généralement une réduction fermée sous anesthésie générale. Cependant, la complication principale est la nécrose avasculaire de la tête fémorale, nécessitant un suivi attentif à l'aide de scintigraphies osseuses ou d'IRM pour évaluer son évolution
Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
E-Posters
Knee
ABSTRACT N° SOFCOT24-846
Est-ce que la reconstruction du MPFL agit sur la hauteur rotulienne ? A propos de 08 cas et revue de la littérature
Mohammed Barrached* 1, Achraf Tebbaa El Hassali1, Adnane LACHKAR1, Najib ABDELJAOUAD1, Hicham YACOUBI1
1Centre Hospitaliser Universitaire Mohammed VI d'Oujda, Oujda, Morocco
Your abstract : La reconstruction du MPFL pour l'instabilité rotulienne est considérée comme une reconstruction anatomique dont les premiers résultats ont été encourageants. Cependant, son effet sur la hauteur rotulienne n'a pas été étudié. L'objectif de cette étude était d'évaluer les changements radiographiques de la hauteur de la rotule après une reconstruction du MPFL chez de jeunes patients.
Material and methods : Une étude rétrospective de 08 patients traités pour une instabilité rotulienne par reconstruction du MPFL au sein de notre structure 2017 et 2023. Des radiographies standard de profil préopératoires et postopératoires (en flexion d'au moins 30 degrés) ont été mesurées par un examinateur pour 3 indices de hauteur rotulienne : Index de Caton-Dechamps, Index d'Insall-Salvati, et l’angle plateau rotule. Toutes les mesures ont été calculés par le même examinateur.
Results : 08 patients (04 hommes, 04 femmes), un âge moyen de 14,5 ans . Tous nos patients ont été opéré pour une instabilité rotulienne par reconstruction du MPFL avec comme choix de greffon le droit interne. Il y avait une diminution statistiquement significative dans les 3 indices la de hauteur rotulienne mesurés, suggérant une diminution postopératoire de la magnitude de la hauteur rotulienne.
Discussion : L'étude actuelle a montré l'hypothèse que la reconstruction du MPFL était associée à une amélioration de la hauteur patellaire dans le cadre d'une instabilité rotulienne, ce qui signifie que la reconstruction du MPFL peut fonctionner à la fois en restaurant le principal stabilisateur dynamique médial de la rotule et en restaurant la stabilisation statique en dirigeant la rotule médialement et distalement dans le sillon trochléen. Dans l’étude cadavérique réalisée par W. Jeffrey Grantham et Al qui ont montré qu’en cas de rupture du MPFL il y aura un déplacement supérieur significativement important de la rotule. La patella alta en tant que facteur de risque indépendant ou résultat de l'instabilité fémoro-patellaire reste peu clair, Bien que de nombreux auteurs ont rapporté que les patients présentant une instabilité fémoro-patellaire ont un risque plus élevé de rotule haute. ykissas et al. Ont montré une amélioration de la hauteur rotulienne dans les limites de la normale en postopératoire ce qui confirme nos résultats. Dans l’étude de Jarret M. Woodmass et al. qui ont montré que La reconstruction du MPFL réduit de manière prévisible la hauteur patellaire selon 3 mesures radiographiques déjà cités et que les mesures préopératoires de la patella alta peuvent revenir à la normale après la reconstruction du MPFL.
Conclusion : La reconstruction anatomique du MPFL n'est pas strictement médial mais médial et inférieur. Ainsi, une reconstruction du MPFL, en plus de limiter la translation latérale, diminuerait également la hauteur de la rotule.
Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
E-Posters
Knee
ABSTRACT N° SOFCOT24-867
Place de l'Arthroplastie Unicompartimentale du Genou dans l'Ostéonécrose Avasculaire du Genou :
Étude cas-témoins
Bilel Tebib* 1, Ahlem Belhanafi1, Ahmed Mohamed Lazar1, Yacine Naceri1, Rabah Benkhlil1, Aissa Saadou1, Abdelmalek Bouchouicha1, Chahid Safi1
1Orthopédie / HCA, SACOT, Alger, Algeria
Your abstract : Les ostéonécroses primitive (ou spontanées) (ONPG) et secondaires du genou peuvent conduire à une gonarthrose sévère , affectant principalement le compartiment médial, pour laquelle une arthroplastie totale ou unicompartimentale peuvent être envisagées.
Notre objectif était de déterminer si l'ostéonécrose primitive pouvait être traitée efficacement par une arthroplastie unicompartimentale du genou (PUC).
Material and methods : Il s'agit d'une étude cas témoin dans laquelle nous avons examiné les résultats fonctionnels de six patients (4 : hommes et 2 : femmes) qui ont bénéficié d'une PUC à plateau fixe dans notre centre,opérés par le mème chirurgien entre 2018 et 2020. L'indice de masse corporelle moyen des patients était de 28,2 et qui étaient diagnostiqués ONPG par radiographie et confirmé par (IRM). Le suivi moyen était de 47 mois.
Results : Les scores Oxford Knee et HSS suite à une PUC ont démontré des améliorations fonctionnelles significatives, et aucun problème particulier n'a suivi les interventions. Survie sans aucune révision pour tous nos patients au dernier recul.
Discussion : Lors du traitement des patients atteints de ONPG, les chirurgiens orthopédistes ont la PUC comme un outil précieux. Les résultats fonctionnels et une bonne capacité de survie donnent du crédit à cet argument. Bien que des investigations supplémentaires soient nécessaires pour comprendre pleinement la genèse et l'évolution du processus de la maladie, la PUC reste un choix réalisable et plus cinématiquement raisonnable qui peut avoir un taux de réussite plus élevé que les autres options chirurgicales.
Les résultats à long terme de la PUC dans l'ostéonécrose sont comparables à ceux de la PUC dans la gonarthrose.
Conclusion : L'arthroplastie unicompartimentale est une option durable et efficace pour traiter les patients atteints d'ostéonécrose unicompartimentale du genou.
Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
E-Posters
Hip
ABSTRACT N° SOFCOT24-914
Epiphysiloyse femorale superieure apres osteosynthese d'une fracture sous trochanterienne du femur chez l'enfant
Farouk Chatbouri* 1, mohsen chamakh1, aymen ben fredj1, ahmed mahmoudi1, ali hagui1
1faculté de medecine de sousse, sousse, Tunisia
Your abstract : L'épiphysiolyse femorle superieure chez les enfants après osteosynthese d'une fracture sous-trochantérienne est une entité exceptionnelle qui pose d'importants défis thérapeutiques.
Ce type de fracture doit être traité précocement et de manière adéquate pour éviter cette complication inhabituelle.
Material and methods : nous rapportons le cas d'un garçon agé de douze ans operé pour fracture sous trochanterienne du femur gauche par osteosynthese par lame plaque qui a guéri et consolidée au bout de 3 mois sans incident.
6 mois après l'opération, il nous a consulté pour une douleur aiguë à la hanche operée avec une boiterie d'esquive.
L'examen clinique a révélé une impotence fonctionnelle douleureuse de la hanche gauche avec attitude en rotation externe en rotation externe. Les radiographies ont montré une épiphysiolyse femorle superieure .
le patient a subi une intervention chirurgicale où la plaque à lames a été retirée et l'epiphysiolyse a été réduite et fixé avec 2 vis canulées.
Results : a 9 mois post operatoire aucune compliction n' a été noté , le patient marchait correctement avec une mobilité complete et indolore de la hanche
Discussion : Bien que le nombre de cas similaires rapportés dans la littérature soit encore très faible, le lien entre fracture du fémur proximal et l'epiphysiolyse femorale superieure reste vague.
la Pseudarthrose , le retard de consolidation , l'irritation des implants , la nécrose avasculaire de la tete femorale sont parmi les facteurs prédictifs de cette complication
Dans notre cas, nous avons retenu que la mise en charge précoce et l'altération des forces de cisaillement sur la plaque épiphysaire étaient responsables du l'epiphysiolyse femorale superieure apres l'osteosynthese de la fracture sous trochanterienne homolaterale.
Conclusion : l'epiphysiolyse femorale superieure après le traitement d'une fracture sous-trochantérienne du femur chez l'enfant est une complication très rare qui doit être reconnue et traitée rapidement.
Les soins postopératoires et la mise en charge retardée sont importants pour éviter les complications.
Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
E-Posters
Knee
ABSTRACT N° SOFCOT24-916
Résultats d'une prise en charge chirurgicale de la dégénérescence mucoïde du ligament croisé antérieur
Nadir Mahdi* 1, ibrahim Delloul1, mohamed Boussad1
1sacot, bejaia, Algeria
Your abstract : La dégénérescence mucoïde du ligament croisé antérieur (LCA) est une pathologie mal connue. Il s'agit d'une lésion infiltrante qui s'intègre dans le cadre de la pathologie mucoïde de la tente des croisés. Le tableau clinique habituel d'un LCA mucoïde symptomatique est celui d'une douleur postérieure du genou avec limitation de la flexion.
Material and methods : Nous rapportant deux cas de patients l’un âgé de 35 ans et l’autre de 40 ans, présentant une dégénérescence mucoïde du LCA symptomatique, dont la clinique retrouve une douleur postérieure du genou et une limitation de la flexion. L’IRM montre les images de dégénérescence mucoide qui siège a la partie moyenne du LCA. Les deux patients ont été opérés sous arthroscopie ayant bénéficié d’une résection totale du LCA avec ligamentoplastie aux ischio-jambier (DIDT) et un suivi postopératoire comportait une évaluation clinique et un bilan radiographique standard.
Results : Les deux patients ont bénéficiés d’une résection totale du LCA emportant la lésion mucoide et remplacement par une ligamentoplastie aux ischio-jambiers (DIDT) avec fixation par des vis d’interférence, l’exploration arthroscopique n’a pas retrouvé de lésion méniscale et de lésion cartilagineuse.
La douleur postérieure disparaissait pour les deux patients, en moyenne à 4semaines après l'intervention. Le gain de flexion moyen était de 25°. Le test de Lachman ne trouve pas de laxité postopératoire. Actuellement a deux aux de recul en moyenne les patients sont satisfait des résultats.
Discussion : La résection arthroscopique des dégénérescences mucoïdes du LCA entraîne une amélioration rapide de la douleur postérieure, de la limitation de la flexion, la ligamentoplastie aux ischiojambiers peropératoire permet d’éviter la laxité clinique qui peut devenir symptomatique, avec un risque d'instabilité. Les indications de résection du LCA doivent donc être posées avec soin. Le patient jeune et actif devra être prévenu du risque de ligamentoplastie.
Conclusion : Le diagnostic de dégénérescence mucoïde du LCA doit être suspecté devant une douleur postérieure inhabituelle avec limitation de la flexion. L'IRM confirme le diagnostic. La résection arthroscopique des LCA dégénératifs symptomatiques et remplacement par une ligamentoplstie aux ischio-jambiers donnes de bons résultats subjectifs.
Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
E-Posters
Hip
ABSTRACT N° SOFCOT24-943
Résultats des tiges fémorales accourcies cimentées dans les arthroplasties de hanche de première intention
Khalil Fendri* 1, Mohamed Amine selmene2, Mohammed Mallat2, mourad zaraa1, hedi annabi1, sabri mahjoub1
1orthopédie, centre de traumatologie de ben arous, Ben arous , 2orthopédie, centre de traumatologie de ben arous, Ben Arous , Tunisia
Introduction : Le design et la longueur des tiges fémorales connaissent d'énormes progrès au fil des années. La littérature a été riche en ce qui concerne les tiges courtes et standards, contrairement aux tiges accourcies, notamment cimentées, qui font actuellement l'objet de nombreux débats.
Nous avons évalué les résultats cliniques et radiologiques des tiges fémorales accourcies cimentées dans les arthroplasties totales de hanche de première intention.
Material and methods : C’était une étude descriptive rétrospective étendue de 2016 à 2022 portant sur 74 arthroplasties totale de hanche (ATH) avec une tige accourcie cimentée. Nous avons recueilli les données démographiques des patients, les données cliniques préopératoires et postopératoires (EVA,marche, le score PMA (Postel-Merle-d'Aubigné) et le score de hanche de Harris (HHS)) et les données radiographiques postopératoires (qualité de cimentation, évaluation de l'enfoncement de la tige, la position de la tige dans le plan frontal, l’index de remplissage diaphysaire et l’inégalité de longueur des membres inférieurs) et enfin les complications peropératoires et postopératoires. Les résultats ont été évalués à 6 mois postopératoires et au dernier suivi.
Results : L'âge moyen était de 60 ans. La cause traumatique était incriminée dans 31 cas. Le suivi moyen était de 60 mois. Une amélioration significative de tous les scores cliniques a été notée. La qualité de la cimentation a été classée grade A dans 51 cas et B dans 23 cas au dernier suivi, l’enfoncement moyen des tiges était de 0mm à 6 mois et de 2mm au dernier suivi, l’inégalité de longueur moyenne était de 4mm à 6 mois et de 5mm au dernier suivi. Nous n'avons pas noté de complications per-opératoires ou postopératoires. Les patients étaient satisfaits et très satisfaits à 6 mois et au dernier suivi.
Discussion : Notre série constitue, à notre connaissance, la première étude des résultats cliniques et radiologiques des tiges cimentées accourcies dans la littérature. Les résultats à moyen terme (60 mois) sont satisfaisants. Ces tiges offrent, d'une part, les avantages de la cimentation : stabilité primaire, évitant les complications possibles des tiges impactées : collapsus, stress shielding, douleurs de cuisse, et d'autre part, les avantages des tiges accourcies : la facilité de mise en place par voie antérieure et un meilleur remplissage métaphysaire avec un bon alignement axial.
Conclusion : Les tiges accourcies cimentées pourraient être une alternative intéressante pour les patients candidats à l'ATH. Elles combinent les avantages des autres modèles de tiges et évitent leurs inconvénients. Ceci devrait être attesté dans des séries plus importantes avec un suivi plus long.
Do you have any links of interest related to this presentation? : No
Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
E-Posters
Knee
ABSTRACT N° SOFCOT24-953
L’ostéotomie dans les grandes déviations du genou : notre expérience
Mohammed Barrached* 1, Achraf Tebbaa El Hassali1, Adnane LACHKAR1, Najib ABDELJAOUAD1, Hicham YACOUBI1
1Centre Hospitaliser Universitaire Mohammed VI d'Oujda, Oujda, Morocco
Your abstract : L'ostéotomie est considérée comme une technique chirurgicale visant à préserver l'articulation du genou pour traiter les désaxassions dans le plan frontal et/ou sagittal, avec ou sans instabilité associée. c’est une opération pratiquée depuis longtemps, tient encore une place importante malgré les progrès de l’arthroplastie uni-compartimentale et totale du genou.
Material and methods : Il s’agit d’une étude rétrospective porté sur 6 cas d’ostéotomies auteur du genou pour des grandes déviations, réalisées au sein du service de chirurgie orthopédique et traumatologique de notre structure sur une durée de 7 ans s’étalant de 2015 jusqu’à 2023. Les différents patients ont été retrouvés à l’aide du système d’archivage informatisée de notre service. Les malades ont été contactés et convoqués par téléphone. L’exploitation des données s’est basée des observations cliniques englobant toutes les données épidémiologiques, cliniques, radiologique et thérapeutiques ainsi que le suivi post- opératoire
Results : 6 cas ont été notés durant cette période, nous avons noté un âge moyen à 23 ans avec des extrêmes allant de 17 à 32 ans, une prédominance féminine avec sexe ratio de 0,42, La douleur et Le préjudice esthétique étaient le motif de consultation chez tous les patients, 5 cas avaient une atteinte bilatérale, 1 cas avait une atteinte unilatérale du côté droit. La déviation était d’origine tibiale dans 4 cas et mixte dans 2 cas . Tous les patients ont été régulièrement suivis en consultation, le recul moyen était de 26 mois, L’évolution était favorable dans la majorité de nous cas avec aucune complication.
Discussion : Même si les prothèses du genou ont une courbe de survie de 95 % après 10 à 15 ans, leurs performances à l’effort ne sont pas suffisantes pour que l’on propose régulièrement cette solution à des sujets jeunes et actifs, chez lesquels les résultats se sont d’ailleurs dégradés plus rapidement que pour les sujets âgés dans toutes les séries publiées.
Conclusion : Le traitement par ostéotomie s’est imposé depuis plus d’un demi-siècle comme un traitement de choix pour les déviations axiales du genou et il reste actuellement une solution thérapeutique chirurgicale très utilisée dans l’attente du remplacement prothétique.
Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
E-Posters
Knee
ABSTRACT N° SOFCOT24-957
Apport de l'Abord Posteromédial du Genou dans la Prise en Charge des Fractures du Plateau Tibial avec un Fragment Posteromédial
Anis Bouaziz* 1, Med Samih Kacem1, Sami Bahroun1, Alaa Aloui1, wajih oueslati 1, Med Samir Daghfous1
1institut kassab d'orthopédie , manouba, Tunisia
Your abstract : Les fractures du plateau tibial, bien que relativement fréquentes, présentent un défi significatif dans la préservation de la fonction du genou. Le fragment posteromédial est fréquemment associé, retrouvé dans 28 à 70% des fractures bicondyliennes. Malheureusement, il est souvent sous-estimé et mal traité, malgré sa forte incidence. Notre étude se concentre sur l'apport de l'abord posteromédial dans la gestion des fractures du plateau tibial avec un fragment posteromédial.
Material and methods : Douze cas de fractures fermées et non compliquées du plateau tibial avec un fragment Postéromédial ont été analysés par scanner préopératoire. L'âge moyen des patients était de 42.3 ans, avec des mécanismes de survenue variés : 6 accidents de la voie publique, 4 accidents de travail, et 2 accidents domestiques. Tous les cas présentaient une fracture séparation de la colonne posteromédiale, avec 7 cas d'atteinte bitubérositaire et 5 cas d'atteinte de la colonne externe uniquement.
Tous les patients ont subi une ostéosynthèse par double abord, avec une plaque LCP pour la colonne externe. L'abord posteromédial selon Lobbenhofer a été réalisé pour exposer et réduire le fragment posteromédial, avec la possibilité d'une ostéosynthèse de la colonne médiale si nécessaire.
Results : À un an de recul, toutes les fractures ont consolidé en position anatomique. Une infection du site opératoire a été observée chez un patient, traitée avec succès par lavage et antibiothérapie.aucun cas de nécrose cutanée n’était observé . La mobilité articulaire moyenne était de 5° d'extension et 110° de flexion. Les scores fonctionnels Lysholm étaient en moyenne de 87.4.
Discussion : Les fractures du plateau tibial présentent un défi majeur, impactant la fonction future du genou. Les classifications conventionnelles telles que Dupar et Schatzcker ne prennent pas en compte les fractures de la colonne postérieure, souvent négligées mais responsables de réductions imparfaites et de séquelles d'arthrose.
Les abords conventionnels, qu'ils soient externes ou internes, ne permettent pas toujours un accès adéquat au fragment posteromédial. L'abord posteromédial selon Lobbenhofer a montré son efficacité en offrant une meilleure exposition et une réduction anatomique du fragment. De plus, il offre la possibilité d'une ostéosynthèse de la colonne médiale si nécessaire, offrant ainsi une approche plus complète dans la prise en charge de ces fractures complexes du plateau tibial.
Conclusion : l'abord posteromédial émerge comme une stratégie chirurgicale décisive, souvent négligée, mais cruciale dans le traitement des fractures du plateau tibial avec un fragment spécifique, offrant ainsi une voie prometteuse pour une récupération fonctionnelle optimale.
Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
E-Posters
Hip
ABSTRACT N° SOFCOT24-960
Complication vasculaire lors d’une reprise de prothèse totale de hanche : Comment l’éviter ?
Mohamed Habib Sanaa* 1, Ahmed Ben Abid2, Souha Bennour2, Mohamed Seddik Akermi2, Mondher Kooli2, Mohamed Ben Salah2
1Service d'orthopedie, 2Service d'orthopédie, Hôpital Charles Nicolle, tunis, Tunisia
Your abstract : La chirurgie de reprise de prothèse totale de hanche est une chirurgie complexe avec un taux de complications non négligeable.
Parmi ces complications, les lésions vasculaires sont exceptionnelles mais doivent être redoutées car elles engagent à la fois le pronostic vital et le pronostic fonctionnel du membre.Il est donc essentiel de réaliser une évaluation préopératoire minutieuse de l'anatomie vasculaire et de prendre des mesures préventives pour éviter ces complications.
Material and methods : Nous rapportons le cas d’un homme âgé de 48 ans, aux antécédents de prothèse totale de la hanche droite en 2017 et de la hanche gauche en 2018, qui consulte pour des douleurs de la hanche gauche évoluant depuis 1 an d’aggravation progressive avec retentissement sur la vie quotidienne.
Results : L’examen clinique a révélé une marche avec aide, une cicatrice opératoire propre et solide avec une douleur à la mobilisation de la hanche gauche.La Radiographie du bassin a montré un décèlement bipolaire de la prothèse avec présence d'une vis de la pièce cotyloïdienne saillante dans le bassin.Devant ce tableau, une reprise de la prothèse a été décidée.
Dans le cadre de la planification préopératoire, une angioTDM du bassin a été faite montrant la présence d’une vis de la pièce acétabulaire gauche ayant un trajet endopelvien et rasant le bord inferieur de l’artère glutéale supérieure homolatérale sans extravasation de PDC.
Afin d’éviter une complication vasculaire peropératoire, un avis des chirurgiens vasculaires a été demandé.
La décision était de faire une embolisation de l’artère glutéale supérieure gauche.Le patient a eu son embolisation puis il a été opéré sans incidents.
Discussion : Les complications vasculaires lors d’une chirurgie prothétique de la hanche sont rares avec une fréquence moyenne de 0,3 % selon les séries de littératures.
Dans les situations à risque, essentiellement les chirurgies de reprises, l'évaluation paraclinique devrait comprendre, outre la radiographie habituelle, un angioscanner pour définir le rapport anatomique entre les éléments prothétiques et les structures vasculaires. Cette exploration, en collaboration avec des chirurgiens vasculaires, devrait nous permettre d'identifier la conduite à tenir thérapeutique.
De nos jours, L'embolisation préopératoire des vaisseaux représente une avancée significative dans la prévention des complications vasculaires lors de la chirurgie de reprise de prothèse totale de hanche. Son intérêt principal réside dans sa capacité à réduire le risque de complications graves, telles que les hémorragies massives ou les lésions artérielles, en diminuant le flux sanguin dans les vaisseaux adjacents à la zone chirurgicale.
Conclusion : L'embolisation préopératoire des vaisseaux présente un intérêt significatif dans la prévention des complications vasculaires lors de la reprise de prothèse totale de hanche. Cette approche permet de réduire les risques de saignement excessif et de lésions vasculaires, et favoriser une récupération plus rapide des patients.
Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
E-Posters
Hip
ABSTRACT N° SOFCOT24-961
Résultat à long terme des révisions acétabulaires de prothèse totale de hanche par implant monobloc augmenté non cimenté à double mobilité.
Antoine A. Piercecchi* 1, Pierre Martz1
1CHU Dijon, Dijon, France
Introduction : La révision acétabulaire chez les patients avec une perte de substance osseuse est associée à un risque important d’instabilité et de descellement mécanique.
Peu d’études ont rapportées les résultats à long terme des implants monobloc à double mobilité non cimentés chez les patients avec perte de substance osseuse modérée à majeure.
Nous avons émis l’hypothèse que ce type d’implant permettrait de limiter le risque de luxation et favoriser une bonne ostéo-integration sur le long terme malgré le défect osseux acétabulaire.
Material and methods : Il s’agit d’une étude mono-centrique rétrospective dont la période d’inclusion s’étend de 2009 à 2019. Les critères d’inclusions étaient la révision acétabulaire par l’implant monobloc à double mobilité non cimenté COPTOS du laboratoire SERF. Nous avons exclu les patients dont la durée de suivi était inférieure à 5ans. La perte de susbtance osseuse était évaluée par la classification de Paprosky. Le critère de jugement principal était le descellement aseptique acétabulaire. Les critères secondaires étaient le taux de complication (luxation, infection, reintervention) l’évaluation clinique au dernier recul par le score de Harris (HHS) et Postel Merle d’Aubigné (PMA), l’évaluation radiographique (mesure du centre de rotation de la hanche, ossifications hétérotopiques, zone d’ostéolyse).
Results : La population d’étude était composée de 60 patients dont 55% d’hommes (n= 33/60). L’âge moyen est de 77,2 +/- 12,4 ans. Le suvi moyen était de 7,7 ± 3,5 ans. Le suivi à plus de 5ans concerné 80% de la population d’étude (n=48/60).Les indications de révisions comprenaient : 40 descellements aseptiques dont 12 descellements acétabulaires isolés, 11 révisions sur sepsis chronique, 3 pour usures du polyéthylène, 4 fractures acétabulaires et 1 pour instabilité. La perte de susbtance osseuse était évaluée par la classification de Paprosky dont la répartition était 2A= 20% ; 2B= 26,5% ; 2C=36,5% ; 3A=5% ; 3B= 12%. Durant notre étude, il y a eu 47 révisions bipolaires et 13 révisions acétabulaires. Au dernier suivi nous avons observé 9 descellements : 5 acétabulaires et 4 fémoraux. Sur les cinqs descellements intéressant l’acetabulum, 3 ont mené à une nouvelle révision. La médiane de survie de l’implant acétabulaire était de 100% à 5ans et de 95,3% à 10ans (95% CI : 82,4-98,8).Le taux d’instabilité isolée était de 7% (n=4/60) et aucune instabilité chronique n’a été constatée durant l’étude. Les scores de Harris et PMA à 10ans étaient respectivement de 89,9 (95% CI 85,7- 94,1) et de 16,5 (95% CI : 15,7-17,3) au dernier suivi.
Discussion :
Conclusion : L’utilisation d’un implant monobloc augmenté à double mobilité non cimenté dans la révision acétabulaire avec pertes de substance osseuses semble permettre des résultats à long terme satisfaisants avec un faible taux de descellement et d’instabilité.
Do you have any links of interest related to this presentation? : No
Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
E-Posters
Genou ligamentaire
ABSTRACT N° SOFCOT24-1004
Retour au sport après reconstruction du LCA, quel est l’intérêt d’une analyse du mouvement sur tapis instrumenté ?
Rodolphe Testa1, Gregory Morel1, remi Philippot1, Thomas Neri* 1, 2
1service de chirurgie orthopédique , 2LIBM, Saint Etienne, France
Introduction : Après reconstruction du LCA, l’évaluation de l’aptitude du patient à la reprise du sport (RTS) est un critère primordial afin d’éviter la rupture itérative et le risque de blessure du côté controlatéral. L’objectif était de déterminer la place de l’utilisation de l’analyse du mouvement par rapport à des tests classiques de retour au sport à 6 mois post-reconstruction du LCA.
Material and methods : Nous avons inclus tous les patients opérés d’une reconstruction du LCA (n=150, decembre 2022-aout 2023). Dans le cadre d’un suivi de RTS, un protocole d’évaluation à 6 mois a été réalisé et était constitué : d’une analyse des forces à la marche et à la course sur un tapis instrumenté, d’un test de puissance monopodale lors de saut verticaux (CMJ), d’un test sur machine d’isocinétisme, de tests d’évaluation fonctionnels (single hop test, side hope test), de scores fonctionnels (KOOS, IKDC et ACL RSI). Tous les tests étaient effectués en bilatéral et analysés en pourcentage d’écart entre le côté opéré et le côté sain. L’analyse statique recherchait des corrélations entre les éléments mesurés.
Results : Il existait une corrélation entre le CMJ et les scores fonctionnels (R2=0,42) et avec les tests isocinétiques du quadriceps (R2=0,55 à 60°/s, R2=0,63 à 240°/s) et avec le side hope test (R2=0,59). La force verticale maximale était corrélée avec les scores fonctionnels (R2=0,29) et avec les tests isocinétiques du quadriceps (R2=0,46 à 60°/s, R2=0,47 à 240°/s).
Le pic de freinage était faiblement corrélée avec les scores fonctionnels (R2=0,23) et plus fortement corrélé avec les tests isocinétiques du quadriceps (R2=0,5 à 60°/s, R2=0,48 à 240°/s) et des ischiojambiers (R2=0,30 à 60°/s, R2=0,41 à 30°/s en excentrique).
Discussion : Les analyses du mouvement sur tapis instrumenté sont faiblement corrélées aux scores fonctionnels et parfois corrélés à des données de force spécifique d’un mouvement. Ce faible niveau de corrélation montre que les batteries de tests standards sont insuffisants dans l’analyse dans la phase de RTS.
Conclusion : L’utilisation d’une analyse du mouvement sur tapis instrumenté permet d’avoir des données objectives complémentaires aux batteries de test standards dans l’évaluation du RTS après reconstruction du LCA.
Do you have any links of interest related to this presentation? : No
Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
E-Posters
Genou ligamentaire
ABSTRACT N° SOFCOT24-1010
Quels sont les facteurs prédictifs de la survenue d'une arthrogenic muscle inhibition après une reconstruction du LCA?
Gregory Morel1, Rodolphe Testa1, remi Philippot1, alexandre rambaud1, Thomas Neri* 1, 2
1service de chirurgie orthopédique , 2LIBM, Saint Etienne, France
Introduction : L’Arthrogenic Muscle Inhibition (AMI) est une complication fréquemment retrouvée après une reconstruction du LCA (rLCA). Afin de limiter sa survenue, notre objectif était de déterminer les facteurs de risque entrainant AMI après une reconstruction rLCA.
Material and methods : Il s’agissait d’une étude rétrospective sur une série continue de rLCA (du 01-2023 au 11-2023). La présence d’une AMI était recherchée dans les 3 premiers mois postopératoire et classifiée selon la classification de Sonnery-Cottet et al (1). Étaient analysés les facteurs socio-démographiques (âge, IMC, profession, Tegner), les facteurs préopératoires (délais chirurgie, épanchement, flessum), les facteurs peri-opératoires (temps de garrot, lésion méniscale ou cartilagineuse associée, EVA, consommation morphinique), postopératoire (EVA, gonflement, force musculaire quadriceps homo et controlatéral, les scores fonctionnels : IKDC KOOS, GRS, et ACL-RSI, le score composite au Star Excursion Balance Test bilatéral, le score qualitatif à la réalisation du test de 10 squats unipodaux de chaque côté (nombre de valgus dynamiques) et le score qualitatif au Single Hop Test (échelle QASLS). Les facteurs prédictifs ont été déterminés à partir d'analyses de régression univariées et multivariées intégrant tous ces critères.
Results : Les facteurs influençant la survenue d’une AMI étaient : les catégories socio-professionnels supérieures (profession intellectuelle, étudiants niveau supérieur, cadre), le déficit d’extension et l’épanchement pré-opératoire, la score EVA en postopératoire immédiat, la force du quadriceps controlateral à 3 mois. Les autres facteurs n’étaient pas prédictifs de la survenue d’une AMI.
Discussion : Ce phénomène complexe neuro-musculaire a une origine multifactorielle intégrant des paramètres démographiques (haute catégorie socio-professionnelle), pré-opératoire (flessum, épanchement), peri-opératoire (douleur, épanchement) et post-opératoire (force quadricipes coté sain).
Conclusion : L’ensemble de ces facteurs pré, péri et post-opératoire sont à identifier dans la prévention de la survenue d’une AMI après reconstruction du LCA.
Do you have any links of interest related to this presentation? : No
Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
E-Posters
Hip
ABSTRACT N° SOFCOT24-1011
Découverte fortuite d'une ochronose lors d'une arthroplastie totale de hanche
Hamida Bouchachia* 1, Saadedine Hichem Amouri1, Mustapha Yakoubi1
1Ehs benaknoun, Alger, Algeria
Your abstract : L’ochronose est une maladie héréditaire autosomique récessive rare, due a l’absence de l’enzyme acide homogentisique oxydase, entrainant l’accumulation de l’acide homogentisique dans le cartilage et les tissus conjonctifs. Son diagnostic est souvent tardif mais le dépistage doit être fait dès l’apparition des 1ers signes (cutanés et oculaires)
Nous rapportons l’observation d’une patiente de 57ans atteinte d’ochronose (de diagnostic tardif) chez qui nous avons réalisé une arthroplastie totale de la hanche.
Material and methods : Notre patiente se plaignait de douleurs chroniques mécaniques de la hanche rebelles aux antalgiques usuels, une limitation du périmètre de marche et des amplitudes articulaire
Le bilan radiologique a témoigné d’une arthropathie dégénérative, et l’indication opératoire fut posée.
Celle-ci a révélé la présence de pigment noirâtre sur le cartilage et la capsule articulaire, une étude anatomo-pathologique des tissus a été faite revenant en faveur d’une ochronose.
Results : L’appui fut autorisé à j01 POST OP, l’ablation du redon à j 02 et des fils à 15 jours.
les séances de rééducation fonctionnelle ont débuté à21 jours
la marche normale sans tuteur était possible avec un score de PMA de 16 à partir du 03ème mois.
Par ailleurs nous avons adressé la malade en rhumatologie a la recherche d’atteinte d’autres articulation, en cardiologie pour le dépistage d’une éventuelle valvulopathie pourvoyeuse d’une endocardite infectieuse ainsi qu’en ophtalmologie et en dermatologie.
Conclusion : L’ochronose reste une pathologie peu commune mais il est impératif pour le chirurgien orthopédiste de la dépister avant tout geste opératoire car elle nécessite une prise en charge multidisciplinaire.
Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
E-Posters
Knee
ABSTRACT N° SOFCOT24-1055
Arthroplastie totale d’emblée sur genu varum. Pourquoi l’ostéotomie n’a pas été planifiée ? Enquête auprès de 100 femmes
Seif Eddine Mahjoubi* 1, Mehdi Ben Ayed1, Med Ali Khlif1, Maher Barsaoui1, Khaled Zitouna1
1Chirurgie orthopédique et traumatologique, CHU La Rabta, Tunis, Tunisia
Your abstract : L’ostéotomie tibiale de valgisation est une intervention conservatrice qui a montré ses preuves pour l’usure débutante sur déviation d’axe. Malgré sa place de choix, nombre de patients atteignent des stades évolués sans en bénéficier et seule l’arthroplastie devient salvatrice. Le but de ce travail était de relever les causes qui expliqueraient que des patientes avec une arthrose peu évoluée sur un varum n’aient pas eu à temps une ostéotomie.
Material and methods : Nous avons enquêté auprès de 100 femmes atteintes d’une gonarthrose primitive sur un varum et ayant eu une prothèse totale du genou d’emblée.
Results : Notre enquête a révélé que nos patientes avaient des conditions socio-économiques assez favorables puisque 73% d’entre elles étaient citadines, 95% étaient propriétaires de leur logement, 91% habitaient près d’un hôpital. La gêne occasionnée a motivé nos patientes à consulter précocement : 48% ont consulté à moins d’un an de l’apparition des gonalgies et toutes ont été prises en charge avant 5 ans. L’enquête sur le volet thérapeutique a par contre montré que les recommandations sur la prise en charge n’ont que très peu été respectées. Bien que toutes les patientes aient eu une médication, 65 n’ont pas eu de conseil diététique et 60 ont eu une arthroplastie sans aucune rééducation. Sur 100 femmes potentiellement candidates à une ostéotomie, seules 3 ont été informées de cette option. L’examen physique de ces patientes lors de la mise en place de la prothèse reflétait les insuffisances de la prise en charge puisque le périmètre de marche était réduit chez 77 femmes, un flessum été retrouvé chez 27 %. Le varus moyen était de 13,8°.
Discussion : Dans cette étude sur la gonarthrose primitive, l'absence fréquente d'ostéotomie tibiale de valgisation (OTV) préventive chez les patientes a été examinée. Une enquête auprès de 100 femmes ayant subi une arthroplastie totale du genou (PTG) a révélé des défauts dans le cheminement thérapeutique, notamment le manque d'information sur l'OTV et la sous-utilisation de la rééducation. Des recommandations ont été proposées, telles que des formations pour les médecins généralistes, la création d'un suivi régulier du patient et une sensibilisation accrue sur l'OTV comme option thérapeutique précoce.
Conclusion : La gonarthrose est une pathologie dont l’évolution peut être ralentie par une chirurgie conservatrice. En pratique cette prise en charge reste insuffisante et plusieurs lacunes ont été relevées. Un suivi clinique et radiologique organisé et une hiérarchisation des moyens thérapeutiques doivent être institués.
Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
E-Posters
Knee
ABSTRACT N° SOFCOT24-1085
Déformation en tibia valga bilatéral chez une patiente de 22 ans insuffisante rénale chronique hémodialysé
Borchani Nizar* 1, Achraf Abdennadher1, Ghrissi Sirine1, Khalil Amri1
1hôpital militaire de Tunis, Tunis, Tunisia
Your abstract : L'insuffisance rénale chronique entraine des déformation de l'appareil locomoteur chez les jeunes patients probablement due à une combinaison de facteurs, notamment un retard de croissance osseuse, une faiblesse musculaire et une diminution de la densité osseuse.
Parmi ces déformations, le tibia valga. Il est dû à une courbure interne du tibia. Il entraine un préjudice fonctionnel ( gonalgie, instabilité, fatigue musculaire) et esthétique ( genu valgum important)
Quand la déformation est importante, un réalignement chirurgical des membres s'impose. La difficulté réside dans la planification de l'ostéotomie, le choix du matériel d'ostéosynthèse et la nécessité d'une greffe associée.
Material and methods : Il s'agit d'un Case Report, à propos d'une patiente de 24 ans, insuffisante rénale chronique, hémodialysée depuis 06 ans, présentant un genu valgum bilatéral important sur déformation en valgus du tibia en bilatéral, s'accentuant progressivement, et entrainant un préjudice fonctionnel et esthétique, obligeant la patiente à utiliser une canne béquille. L'examen radiologique comprenant un pangonogramme montre un tibia valga bilatéral. Un traitement chirurgical a été envisagé chez ce patient après planification. Une première ostéotomie péronière suivie d'une ostéotomie trapézoïdale de correction tibiale avec fixation par un clou intramédullaire sur mesure a été réalisée bilatéralement dans le même temps opératoire.
Results : La patiente a été suivie de près car elle présentait un retard de consolidation (8 mois). Lors du dernier suivi, la patiente est très satisfaite de son résultat fonctionnel et surtout esthétique. Elle marche sans boiter sans assistance. Elle ne présente plus d'inégalité de longueur de jambe et n'a plus de handicap fonctionnel
Discussion : Le genu valgum est une déformation courante qui peut entraîner des douleurs, des handicaps et des problèmes esthétiques. La correction chirurgicale est une option intéressante pour les patients présentant une déformation sévère qui ne répond pas aux traitements non chirurgicaux.
Dans ce cas, la patiente présentait une grave déformation du genu valgum qui lui causait d'importants problèmes fonctionnels et esthétiques. Elle présentait également un risque élevé d'arthrose du genou.
L'intervention chirurgicale a permis de corriger la déformation et d'améliorer les symptômes de la patiente. Elle a pu reprendre ses activités normales de la vie quotidienne et son travail.
La technique chirurgicale décrite dans ce cas est une approche relativement nouvelle de la correction du genu valgum. Elle présente l'avantage d'être peu invasive et de permettre une mise en charge précoce.
Conclusion : Les déformations osseuses liées à l'insuffisance rénale constituent un handicap majeur dans la vie des patients.
Lorsque ces déformations sont sévères, il ne faut pas hésiter à recourir au traitement chirurgical qui peut redonner la fonction, et améliorer la qualité de vie des patients.
Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
E-Posters
Hip
ABSTRACT N° SOFCOT24-1089
Fractures de l’extrémité supérieure du fémur chez les sujets âgés: études des facteurs prédictifs de la mortalité
El Ayachi Montassar* 1, Chedi Saadi1, Mohamed Chaker1, Khalil Habboubi1, Mondher Mestiri1 and Institut Kassab d'orthopédie - Service Adultes
1Institut Kassab d'orthopédie, Tunis, Tunisia
Your abstract : Les fractures de l'extrémité supérieure du fémur sont de plus en plus fréquentes chez les sujets âgés en raison du vieillissement de la population et de la dégénérescence osseuse.
L'objectif de notre étude est d'identifier les facteurs prédictifs de mortalité par les fractures de l'extrémité supérieure du fémur selon le type de fracture : fracture du col versus fracture du massif trochantérien.
Material and methods : Etude rétrospective et descriptive, des patients pris en charge dans notre service pour une fracture de l’extrémité supérieure du fémur sur une période de deux ans
La mortalité a été recensée à 1mois, entre 1-3mois, entre 3-12mois et après plus qu’une année.
Results : Nous avons inclus 328 sujets âgés de plus de 65 ans. Le taux de mortalité à 1 an était de 23%.
Les facteurs prédictifs de mortalité à 1 an pour la fracture du col de fémur étaient : les antécédents d’autre fracture, le milieu de vie, le score de Parker, le score d’ASA, la classification GARDEN, letype du traitement et l’appui à la sortie.
Les facteurs prédictifs de mortalité à 1 an pour la fracture du massif trochantérien étaient : l’âge, l’antécédent de néoplasie, le score de Parker et d’ASA et la transfusion.
Discussion : Les fractures de l'extrémité supérieure du fémur sont associées à un taux élevé de mortalité à un an pouvant atteindre les 30% %.
Les grandes études épidémiologiques ont montré une diminution relativement peu importante de la mortalité depuis 20 ans malgré une attitude active de prise en charge chirurgicale et médicale de plus en plus précoce. Ces études ont montré que le taux de mortalité pourrait être réduit de moitié en prévenant les comorbidités
Conclusion : La prise en charge médicale des fractures de l’extrémité supérieur du fémur en milieu orthopédique est caractérisée par des taux élevés de mortalité et de morbidité.
L'amélioration de cette prise en charge médicale passe par un meilleur contrôle des facteurs de fragilité avec une approche multidisciplinaire impliquant la participation de tous les intervenants avec une prise charge gériatrique.
Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
E-Posters
Hip
ABSTRACT N° SOFCOT24-307
Collecte des PROMS dans la chirurgie de remplacement articulaire : Application mobile ou site web ?
Julien Lebleu1, Andries Pauwels1, Marianne Sarazin2, Ahmed BAKALI EL KASSIMI2, Pierre-Luc Fresard2, Bertrand Semay* 2
1moveUP, Bruxelles, Belgium, 2Clinique mutualiste Saint Etienne, Saint-Etienne, France
Introduction : La collecte des PROMS (Patient-Reported Outcome Measures) est essentielle pour évaluer l'efficacité des interventions chirurgicales orthopédiques telles que les prothèses totales de genou et de hanche. L'utilisation des applications mobiles offre une nouvelle approche pour recueillir ces données de manière efficace et efficiente. Cette étude vise à comparer l'utilisation des applications mobiles et des sites web pour la collecte des PROMS chez les patients ayant subi une chirurgie de remplacement articulaire.
Material and methods : Un total de 1953 patients ayant subi une prothèse totale de genou (965) ou de hanche (859) dans une clinique ont été inclus dans cette étude rétrospective. Les patients ont été invités à remplir les scores Oxford, KOOS/HOOS, Forgotten Joint Score, Knee Sociery Score, et EQ5D, soit via une application mobile, soit via un site web sécurisé. Les données démographiques ont été collectées et comparées entre les deux groupes. Des statistiques descriptives ont été utilisées pour analyser les caractéristiques des patients et leur préférence pour l'application ou le site web.
Results : Parmi les patients inclus, 381 ont utilisé l'application mobile pour remplir leurs PROMS, tandis que 1572 ont préféré utiliser le site web. L'âge moyen des patients utilisant l'application mobile était de 67 ans (+/-8), tandis que celui des utilisateurs du site web était de 72 ans (+/-9). Aucune différence significative n'a été observée en termes de sexe ou de type de chirurgie entre les deux groupes. Cependant, une différence d'âge statistiquement significative a été observée (p <0,001), avec les patients plus jeunes montrant une préférence pour l'application mobile.
Discussion : Bien que la majorité des patients aient opté pour le site web, les patients plus jeunes ont montré une préférence pour l'application mobile. Ces résultats soulignent l'importance de proposer des options de collecte de données variées pour répondre aux préférences individuelles des patients, ce qui peut améliorer l'adhésion.
Conclusion : Cette étude met en évidence une différence dans la préférence des patients pour la collecte des PROMS via une application mobile ou un site web dans le contexte de la chirurgie de remplacement articulaire
Do you have any links of interest related to this presentation? : Yes
Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
E-Posters
Knee
ABSTRACT N° SOFCOT24-1132
Que reste-il des ostéotomies tibiales dans le traitement de l’arthrose fémoro-tibiale et fémoro-patellaire d’origine mécanique (à propos de 217 ostéotomies tibiale d’addition)
Rabah Atia* 1, 1, Soumaya Remel1, Ilhem Labidi1
1Faculté de Médecine, Université Badji Mokhtar, Annaba, Algeria
Introduction : L’avènement de l’arthroplastie du genou à fait régresser de façon excessive les indications des ostéotomies dans les gonarthroses. L’objective de ce travail est de monter les effets positifs de l’ostéotomie tibiale d’ouverture d’addition sur l'arthrose fémoro-tibiale et patellaire
Material and methods : Etude rétrospective, 217 patients (1996-2020), Age 42-77 ans (46,58%, / 55-65), 163 femmes (ratio 3,97), Morphotype, pangonogramme, calque de l’ostéotomie, Chirurgie sous garrot pneumatique, coussin fesse controlatérale, préparation de la crête controlatérale, chirurgien côté controlatéral, Ostéotomie de bas en haut de dedans en dehors passant au-dessus de la tubérosité tibiale en direction de l’articulation tibio--fibulaire, Contrôle peropératoire souhaité mais pas nécessaire Synthèse plaque spécifique ou agrafe, Contention limitée antidouleur, rééducation du genou au 8e jour et appui progressif à partir du 21e jour, Suivi à court et moyen terme et évaluation à 18 mois
Results : Age moyen 58 ans, sans antécédents 58%, 42% Citadins Motif 100% douleurs et gène à la position assise, 78% Bilatéralité, 95% Genu Varum, 60% genou stable Syndrome rotulien, 76% des cas, signes méniscaux 78% ; Classification d'Ahlback 67% I et II avec 72% d’arthrose fémoro-patellaire. 217 Ostéotomies dont 13 bilatérales en un seul temps opératoire ; 69% des patient sont normo-corrigés, 12% hypercorrigés ; Effet de la translation latérale de la tubérosité tibiale à 100% ;Au dernier contrôle 61% régression de la douleur et 32% ablation du matériel ; 8% de complications, infection, dé bricolage de matériel, et consolidation aléatoire ; 75% de genou mobile et 63% sont normoaxés ; 87% souhaite être opéré de l’autre cote ; Les opérés de deux cotés ont eu du mal à reprendre la marche mais sont très soulagés ; L’aspect radiographique a été amélioré dans 87% dans le type II d'Ahlback, Au quotidien 77,16 % pensaient avoir un meilleur résultat
Discussion : Les échecs sont dus au morphotype tridimensionnel du patient pour une correction dans le plan frontal et une sous-estimation de la lésion initiale ; L’activité physique étant diminué chez certaines patients font qu’elles sont sujette à une insuffisance de préparation et au non-respect des contraintes de la rééducation souvent décalée. Le spectre de la prothèse ne les quitte pas mais les patients préfèrent le geste conservateur ; L’ostéotomie d’ouverture a un avantage sur la fermeture concernant le raccourcissement du membre et les suites opératoires du fait que l’attelle fibulaire ; reste intacte mais 17 % se plaignent du site donneur
Conclusion : L’indication d’une ostéotomie d’addition d'ouverture dans les gonarthroses en genu varum doit être discutée et préférée à la fermeture avant la prothèse
Do you have any links of interest related to this presentation? : No
Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
E-Posters
Hip
ABSTRACT N° SOFCOT24-1153
L’impact de chirurgiens droitiers sur les résultats des arthroplasties totales de hanche
Khalil Fendri* 1, Mohamed Amine selmene1, Mohammed Mallat1, 1, mourad zaraa1, hedi Annabi1, sabri mahjoub1
1orthopédie, centre de traumatologie de Ben Arous, Ben Arous, Tunisia
Introduction : L'appareil locomoteur est réparti de manière symétrique, de sorte que le côté dominant du chirurgien peut avoir un impact sur la qualité de la chirurgie orthopédique et plus précisément dans l'arthroplastie totale de la hanche (ATH).
L'objectif de cette étude était d'examiner si le côté dominant du chirurgien pouvait affecter le résultat clinique et le positionnement de l’implant acétabulaire lors d'une ATH réalisée par des chirurgiens droitiers.
Material and methods : Il s'agissait d'une étude rétrospective comparative monocentrique portant sur des patients opérés par une ATH par trois chirurgiens droitiers entre Janvier 2019 et Décembre 2023. Nous avons réparti nos patients en deux groupes selon le côté opéré : côté droit (DT) et côté gauche (G). Nous avons exclu les causes traumatiques de l’ATH de notre série.
Nous avons comparé le score fonctionnel de Harris à 6 semaines postopératoire, et évalué la longueur des membres inférieurs en postopératoire immédiat. Radiologiquement, nous avons comparé le positionnement de la cupule acétabulaire.
Results : Nous avons recensé 120 patients, 60 dans chaque groupe. Nos deux groupes étaient statistiquement comparables en termes d'âge, de sexe et d'IMC.Les voies d’abord utilisées étaient les voies antérieure (n=82) et postéro-latérale (n=38).
Nous n’avons pas noté de différence sur le plan fonctionnel ni en termes d’inégalité de longueur des membres inférieurs. Le temps opératoire moyen était respectivement de 78,8 min pour l'ATH gauche et de 83,8 min pour l'ATH droite.
L'antéversion moyenne de la cupule était de 20.1° et de 18,6°pour respectivement le groupe G et DT sans différence significative.
L'inclinaison frontale moyenne était de 42° et de 45,5° dans les groupes G et DT respectivement (p = 0,012). La cupule a été positionnée dans la zone de sécurité de Lewinnek dans 85 % et 95% des cas pour l'antéversion et 72 % et 74% des cas pour l'inclinaison pour les groupes G et DT respectivement. Aucun cas de luxation n’a été recensé.
Discussion : L'impact du côté dominant du chirurgien sur la position de l'implant acétabulaire dans l'arthroplastie totale de la hanche (ATH) n'est pas bien étudié. Cette étude a démontré que le côté dominant du chirurgien est probablement un facteur contribuant à l'inclinaison et à l'antéversion de la cupule lors d'une arthroplastie de la hanche. En effet lors d'une ATH droite, le chirurgien se place du côté droit du patient ce qui sera confortable et pratique pour aléser et implanter le composant acétabulaire pour un droitier. Cependant, lors d'une ATH gauche, cette situation se complique. Ce changement de position spatiale des chirurgiens peut entraîner une différence d'orientation de l'implant acétabulaire.
Conclusion : Le côté dominant du chirurgien semble influencer la position de l’implant acétabulaire dans les ATH primaires selon qu’il s’agit d’un côté droit ou gauche. Ce facteur serait sans impact sur le plan fonctionnel.
Do you have any links of interest related to this presentation? : No
Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
E-Posters
Knee
ABSTRACT N° SOFCOT24-1176
Les genoux raides. La mise en place d’une prothèse totale du genou est-elle une bonne décision.
Lyes Ait El Hadj* 1, Hadia Haouari1, Ayoub Touati1, Abdesselam benamirouche1, Mustapha Yakoubi1
1chirurgie orthopedique EHS benaknoun, SAGHA, Alger, Algeria
Introduction : Implanter une prothèse totale sur un genou raide pose des problèmes techniques, variables en fonction du type et du degré de la raideur. Le but de l’arthroplastie est d’obtenir la correction aussi complète que possible du flexum. Le but général est l’obtention d’un genou indolore, stable et mobile, des gestes techniques particuliers, à effectuer dans un certain ordre, peuvent être nécessaires dès que le flexum atteint une dizaine de degrés. Il faut insister sur la difficulté de ces interventions pour lesquelles il faut effectuer des libérations majeures tout en préservant au maximum le capital osseux.
La problématique de ces cas : Est-ce que l’arthroplastie totale permet un gain en mobilité de ces genoux enraidis par l’arthrose, une arthrite inflammatoire, ou une l’hémophilie, ou encore par des séquelles de traumatismes ?
Material and methods : Au cours de ces 10 dernières années dans notre service 32 patients, soit 43 prothèses (28 hommes ,4 femmes) ont bénéficié d’un remplacement prothétique sur genou enraidie voir ankylosé.18 cas d’arthropathies hémophiliques,7 cas d’arthrodèses, 4 enraidissements sur arthrose et 3 cas post arthrite. Tous nos patients avaient un score de Cleveland inferieur a 65 points en pré opératoire et un score IKS inferieur a 50 points.
Types de prothèses posées ;22 prothèses de première intention, 4 prothèses a contraintes type CCk et 16 prothèses a charnière
Results : Un gain de mobilité moyenne d’environ 32 degrés a été obtenu, mais le principal gain était que la mobilité était dans le secteur fonctionnel chez 90% des patients avec réduction nette du flexum. Le résultats sur la douleur chez les hémophiles était spectaculaire avec 14 patients sont très satisfaits, 1 satisfait et un peu satisfait (il attendait plus), ce qui nous donne 90% de satisfaction au dernier recul.
Les complications sont particulièrement élevées, nous avons eu 3 hémarthroses post opératoire survenu toutes entre la 2eme et la 3eme semaine post opératoire probablement suite à la chute d’escarres. Une nécrose cutanée qui a bénéficié d’une nécrectomie et d’un lambeau de couverture. Dans la série charnière 3 complications majeurs a type de sepsis qui ont nécessité 2 re arthrodèses et une amputation.
Discussion : L’arthroplastie totale du genou (PTG) dans les genoux raides pose d’immenses défis techniques, qui incluent la difficulté à obtenir une bonne exposition et à atteindre un bon équilibre ligamentaire. La correction du flexum fait systématiquement partie des objectifs de l’arthroplastie totale de genou, au même titre que le soulagement de la douleur.
Conclusion : L’établissement d’un contrat clair avec le patient privilégiant le soulagement de la douleur sur la récupération de la mobilité apparait moins risqué.
Do you have any links of interest related to this presentation? : No
Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
E-Posters
Hip
ABSTRACT N° SOFCOT24-1182
La Qualité de vie après le traitement chirurgical conservateur de l'ostéonécrose aseptique de la tête fémorale.
El Mehdi Boumediane* 1, yassine fath el khir1, brahim demnati2, amine benhima1, Imad abkari1
1CHU Mohammed VI ,Service de Chirurgie Orthopédique Traumatologie B, Marrakech, 2Université Hassan 2, Laboratoire de chimie, biochimie, nutrition et environnement, faculté de Médecine et de Pharmacie, Casablanca, Morocco
Your abstract : L’ostéonécrose aseptique de la tête fémorale se caractérise par une perturbation de la
perfusion de la tête fémorale provoquée par plusieurs facteurs étiologiques. Il s'agit d'une
maladie insidieuse et progressive qui peut conduire à la détérioration complète de l'articulation
de la hanche et qui survient le plus souvent chez des individus âgés de 30 à 50 ans.
Material and methods : L’objectif du traitement chirurgical conservateur est de préserver l'articulation de la hanche
et d'éviter ou de retarder le recours à la PTH, en particulier chez les sujets jeunes.
Nous avons réalisé une étude rétrospective sur 16 hanches de 10 patients présentant des
ONATF stade I, II et III selon la classification d’Arlet et Ficat et traitées par forage simple ou
amélioré.L’âge moyen était de 34,4 ans. Le sexe féminin était le plus prédominant avec un sex-ratio
de 4. L’ONTF était d’origine idiopathique chez la moitié de nos patients. La douleur moyenne
initiale était de 6.93 sur l’échelle visuelle analogique (EVA). Le périmètre de marche moyen initial était réduit à 440 mètres. Le score de Postel-Merle d’Aubigné (PMA) moyen initial était de 10.3/18. D’après la classification d’Arlet et Ficat, 3 hanches étaient stade I, 4 hanches étaient
stade IIa, 3 hanches étaient stade IIb et 6 hanches stade III.
Le forage simple a été pratiqué pour 6 hanches, le forage avec greffe cortico-spongieuse
pour 6 hanches et le forage avec instillation du PRP pour 4 hanches.
Results : A un recul moyen de 28.4 mois, aucune complication liée au traitement n’est survenue et
la majorité de nos patients ont objectivé une nette diminution de la douleur avec un score moyen de 3.6 sur l’EVA. La majorité des patients ont vu leur périmètre de marche s’améliorer dont deux cas avec un périmètre de marche illimité. Le score de PMA moyen après traitement a été de 13.9/18.
La répartition des hanches selon les stades radiologiques d’Arlet et Ficat au dernier recul
est comme suit : 1 hanche stade I, 5 hanches stade IIa, 2 hanches stade IIb, 3 hanches stade III et 5 hanches stade IV.
La technique du forage a été considérée comme réussie, avec un taux de survie global de
69 %. Le taux survie des hanches selon les stades radiologiques était de 100% pour le stade I,
75% pour le stade IIa, 66% pour le stade IIb et 50 % pour le stade III.
Conclusion : Le forage de décompression est une méthode bonne et sûre qui peut être utilisée aux
stades débutants (Stades I et II d’Arlet et Ficat) où il trouve sa meilleure indication, mais en plus
dans les stades avancés, son efficacité est prouvée dans un but antalgique en attendant le
recours à la PTH.
Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
E-Posters
Genou ligamentaire
ABSTRACT N° SOFCOT24-1205
Résultats cliniques et fonctionnels de la ligamentoplastie du croisé antérieur par le long péronier
Sirine Ghrissi* 1, 1, Nizar Borchani1, Khaled Khelil1, Achraf Abdennadher1, Talel Znagui1
1HMPIT, Tunis, Tunisia
Introduction : De nombreuses techniques de plasties du ligament croisé antérieur (LCA) ont vu le jour depuis la première reconstruction chirurgicale au début du 20eme siècle et ont été depuis, couramment utilisées. Néanmoins, l’autogreffe du tendon long péronier a été peu étudiée et son indication est actuellement un sujet de controverse.
Material and methods : Nous recensons 22 patients ayant un âge moyen de 27ans, pris en charge par un même opérateur pour une rupture du ligament croisé antérieur. Tous les patients ont eu une plastie par autogreffe du tendon long péronier. Les paramètres cliniques d’évaluation étaient la laxité sagittale et la trophicité de la cuisse. Les paramètres d’évaluation fonctionnelle étaient le score de Tegner Lyscholm et IKDC pour le genou, ainsi que le score AOFAS pour la cheville.
Tous nos patients ont été opérés sous arthroscopie, Un premier temps d'exploration était systématique. Le prélèvement du long péronier s’est fait par un mini abord rétro malléolaire au strippeur fermé. L’extrémité distale du long péronier était suturée bout a bout au court péronier avec protection du rétinaculum des extenseurs.
Le recul minimal était de 10 mois.
Results : Deux de nos patients ont été perdus de vue.
Un patient a nécessité un geste de suture méniscale et a été exclus de l’étude.
Au dernier recul 16 patients ont repris les sports de contact. Le score de Tegner Lyscholm était bon à excellent pour 15 patients et le score IKDC était de grade A pour 16 patients.
A l’évaluation clinique tous nos patients avaient un Trillat lachman négatif.
Deux patients avaient une amyotrophie de la cuisse comprise entre 1 et 2 cm.
Le score AOFAS pour évaluer la fonction du site donneur était de 96% en moyenne pour tous nos patients.
Discussion : L’évaluation de la ligamentoplastie par le tendon du long péronier a été peu décrite dans la littérature. Néanmoins nos résultats étaient comparables aux études retrouvées, mettant en évidence les propriétés biomécaniques de ce tendon.
Moins de complications liées au site donneur des autres plasties ont été notées comme l’amyotrophie quadricipitale et les douleurs antérieures du genou.
L’évaluation clinique et fonctionnelle de la cheville était par ailleurs sans anomalie, ceci peut être expliqué par l’action synergique des péroniers et à l’importance du court péronier dans la cinématique de la cheville.
Conclusion : La ligamentoplastie du LCA par autogreffe du long péronier permet de donner d’excellents résultats cliniques et fonctionnels avec moins de complications liées au site de prélèvement.
Do you have any links of interest related to this presentation? : No
Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
E-Posters
Knee
ABSTRACT N° SOFCOT24-1216
Association des lésions du ligament croisé antérieur et des rampes méniscales: sont elles aussi fréquentes?
Youssef Souayah1, Hichem Abid* 1, Ahmed Zendaoui1, Anis Bousrih1, Yassine Belhedi1, Khlil Ezzaouia1
1CHU Mongi Slim, Tunis, Tunisia
Your abstract : Les lésions de la rampe méniscale interne sont définies comme un type particulier de lésion de la corne postérieure du ménisque médial et ses attaches méniscocapsulaires. Associées aux lésions du ligament croisé antérieur (LCA), elles sont de plus en plus décrites dans la littérature.
Nous étudions l’incidence et le type de ces lésions chez les patients opérés pour une rupture du LCA ainsi que les caractéristiques de ces patients et les facteurs associés.
Material and methods : Deux cent quatre-vingt-neuf patients qui ont subi une reconstruction du LCA de janvier 2016 à décembre 2021 ont été étudiés rétrospectivement. Un formulaire préétabli a été rempli pour chaque dossier et nous avons relevé: les caractéristiques épidémiologiques, cliniques dont le pivot shift,radiologiques surtout les signes IRM ainsi que thérapeutiques. Les données arthroscopiques ont été notées et analysées.
Results : Quarante-trois patients présentaient des lésions de rampe avec une incidence de 14,9 %.
Le délai entre le traumatisme et la chirurgie était plus long chez les patients présentant des lésions de rampe. Le pivot shift explosif était associé aux lesions completes des rampes.
Trente-quatre lésions sur quarante-trois ont été réparées et neuf ont été respectées.
Conclusion : Les lésion de la rampe méniscales doivent être recherchées car leur absence à l’IRM n’exclut pas leur présence. Elles ne sont pas visibles par les voies arthroscopiques classiques. Leur réparation influe sur la stabilité du genou.
Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
E-Posters
Knee
ABSTRACT N° SOFCOT24-1253
Luxation de l’appareil extenseur associée à une fracture ostéochondrale coronale de la rotule chez l’adolescent, à propos d’un cas.
Aymeric Deygas* 1, Gratiana Georgescu1, Younes Ouchrif1, Charles Court1
1Service de chirurgie orthopédique et traumatologique, Assistance Publique des Hôpitaux de Paris, GH Université Paris-Saclay, CHU Bicêtre, Le Kremlin-Bicêtre, France
Introduction : L'instabilité rotulienne est une pathologie fréquente chez les adolescents. Une luxation de la rotule s'accompagne souvent de lésions associées, comme une lésion ostéochondrale de la rotule, retrouvée dans près de la moitié des IRM réalisées après une luxation, ainsi qu'une image en miroir sur le condyle fémoral latéral. Une atteinte constante du ligament fémoropatellaire médial (MPFL) est associée. Nous présentons le cas d'un adolescent de 14 ans ayant eu une luxation de la rotule accompagnée d'une fracture ostéochondrale coronale emportant la totalité de la surface cartilagineuse. L'objectif de cette étude est de rapporter une technique de réduction et de fixation par arthrotomie de cette fracture.
Material and methods : Il s'agit d'un patient de 14 ans ayant subi un traumatisme du genou au football. Il présente un antécédent de Syndrome de Kakubi, une malformation congénitale rare, responsable notamment d'hyperlaxité. Le bilan effectué à son admission a révélé une fracture coronale de la rotule avec luxation. Sur le scanner le fragment ostéochondral emportait la totalité du cartilage rotulien, et la TAGT était augmentée à .20 mm. Il s’agissait du premier épisode de luxation. Malgré plusieurs tentatives de réduction par manœuvres externes, le fragment portant le cartilage est resté luxé latéralement. Une réduction par arthrotomie parapatellaire médiale a été réalisée, avec section partielle de l'aileron rotulien latéral. Le fragment a été repositionné et fixé par des sutures transosseuses avec des points dans l'épaisseur de la rotule avec du fil PDS™., noués sur la face antérieure de la rotule. Une plastie du vaste médial par abaissement et suture en paletot a également été effectuée pour réduire le risque de récidive.
Results : La réduction était anatomique et le fragment était stable sans récidive de luxation jusqu'à 120° de flexion testée peropératoire. Le patient a été immobilisé en postopératoire avec une attelle en extension, autorisant l'appui et la mobilisation passive jusqu'à 60° de flexion. Un an après l'intervention, la consolidation était obtenue sans récidive d'instabilité.
Discussion : Il s’agit du second cas de fracture coronale de la rotule rapporté dans la littérature. Le choix d'une suture transosseuse a permis une fixation stable tout en préservant le cartilage central de la rotule ; de plus, il s'agit d'un matériel résorbable. Parmi les autres techniques d'ostéosynthèse discutées, le vissage enfoui par vis canulée à double filetage n'a pas été retenu en raison du risque arthrogène. L'arthrotomie par voie patellaire médiale a été préférée pour permettre une réduction et une exposition adéquates de la rotule. Nous avons opté pour une plastie du vaste médial plutôt qu'une translation de la TTA (cartilages de croissance non fusionnés) ou une reconstruction du MPFL pour stabiliser la rotule.
Conclusion : La suture transosseuse est une option chirurgicale satisfaisante pour les fractures avec luxation coronale de la rotule.
Do you have any links of interest related to this presentation? : No
Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
E-Posters
Hip
ABSTRACT N° SOFCOT24-1297
Chondrosarcome myxoïde de la hanche, de l'arthroplastie totale à l'arthrodèse : à propos d'un cas
Mohamed Ali Triki* 1, amine chabchoub1, ahmed mzid1, mehdi meddeb1, khalil habboubi1, mondher mestiri1
1adulte, institut Med Kassab d'orthopédie, mannouba, Tunisia
Your abstract : Le chondrosarcome est l'une des tumeurs osseuses les plus fréquentes chez les adultes. Cette tumeur peut atteindre une taille importante, surtout pour les patients vivant dans des zones rurales. Les sites les plus fréquents de chondrosarcome sont le bassin, le fémur et le tibia. Après la résection d'une tumeur pelvienne, la reconstruction est extrêmement difficile en raison de la structure complexe de l'os iliaque et de la présence des organes pelviens. On peut faire soit l'arthroplastie totale, soit l'arthrodèse de la hanche.
Material and methods : Il s'agit de présentation d'un cas clinique d'une femme diagnostiquée d'un chondrosarcome myxoide de l'aile iliaque multi-opéré dans notre service de 2019 à 2023. Le but de ce travail est de préciser la complexité de la prise en charge et les différentes modalités thérapeutiques.
Results : Il s'agit d'une femme âgée de 64 ans sans antécédents particuliers qui s'est présentée à la consultation pour des douleurs de la hanche. Les explorations radiologiques confirment la présence d'une tumeur de l'aile iliaque gauche. Le diagnostic d'un chondrosarcome myxoïde de haut grade est retenu à l'histologie. Le staff multidisciplinaire opte pour la chirurgie de résection carcinologique suivie de chimiothérapie. On a fait une résection en bloc de la tumeur et une reconstruction sur prothèse totale de la hanche (PTH) avec greffe du toit par la tête fémorale. L'évolution était marquée par l'apparition d'une infection tardive à Candida compliquant la prise en charge. On a décidé de faire une dépose de la PTH et de la mettre sous antifongique pendant 6 mois. L'infection est jugulée avec une bonne évolution, mais sur le plan fonctionnel, elle reste limitée et s'ajoute aussi une éventualité intra-pelvienne. La patiente a été opérée en collaboration avec les chirurgiens viséralistes. Dans un premier temps antérieur, on a fait une cure de l'hernie et une ablation du reste du matériel et du spacer. Puis, en 2e temps, par un abord postérieur, on a fait une arthrodèse à l'aide d'une plaque LCP en titane pré moulée conçue après planification par reconstruction tridimentionnelle et greffe par péroné et aile iliaque controlatérale. Le montage a été protégé par un Hemi-burmuda pendant les deux premiers mois. Au dernier recul, elle va bien avec une marche autonome et une bonne qualité de l'arthrodèse au scanner.
Conclusion : La prise en charge des tumeurs osseuses est difficile et longue, nécessitant une collaboration multidisciplinaire afin de garantir le meilleur résultat. Les progrès scientifiques et la planification assistée par les ingénieurs nous apportent une aide importante pour améliorer la prise en charge.
Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
E-Posters
Hip
ABSTRACT N° SOFCOT24-1316
Reprise des activités sportives et niveau satisfaction après ostéotomie péri-acétabulaire pour dysplasie de
hanche
Guillaume Soudé* 1, Marie Le Baron1, Jean-Noël Argenson1, Xavier Flecher1
1AP-HM, Marseille, France
Introduction : La dysplasie de hanche est souvent découverte chez des patients jeunes et sportifs. L'une des options
thérapeutiques consiste en une ostéotomie péri-acétabulaire, permettant la réorientation de l’acetabulum. Dans
cette population, le niveau et les facteurs influençant la reprise sportive et le niveau de satisfaction sont peu
détaillés dans la littérature. L'objectif principal de cette étude était d'évaluer le taux de reprise des activités
sportives, les objectifs secondaires de définir les facteurs influençant cette reprise et la satisfaction du patient.
Material and methods : Dans une série rétrospective monocentrique, 46 patients (84% de femmes) âgés de 29,7 ± 9,7 ans (13-52) ont
été suivis avec un recul allant jusqu'à 12 ans après une ostéotomie périacétabulaire (dont 13% avec une chirurgie
antérieure). L'évaluation clinique était réalisée à l'aide de scores fonctionnels (UCLA, mHHS, HOOS) et du type
d’activités sportives pratiquées. L'état symptomatique acceptable (PASS) était défini selon les données de la
littérature. L’analyse radiologique incluait les angles VCE et HTE pré et postopératoire et l'évolution de l'arthrose
selon la classification de Tönnis.
Results : Les score UCLA, mHHS et HOOS sont passés respectivement de 6,7 ± 1.1 à 8.5 ± 1.3, de 55,9 ± 18.4 à 80.9 ±
14,6 et 49.5 ± 18.5 à 80.9 ± 14.6 (p<0,001). 61 % des patients étaient « extrêmement satisfaits », 19 % « très
satisfaits », 6 % « satisfaits » et 6 % « peu satisfaits ». 92% des patients ont pu reprendre une activité sportive :
52% dans une meilleure condition qu'en pré-opératoire, 40% des activités sportives identiques à leur début de
symptômes (fitness, course, escalade, natation, football, danse ski). La reprise des activités sportives était
corrélée à la satisfaction globale de la prise en charge, ainsi qu'à atteindre l'état symptomatique acceptable.
Discussion : Notre étude confirme les excellents résultats de reprise d’activité sportive au-delà de 80%. La reprise du sport est
un facteur influençant la satisfaction du patient . La reprise des activités sportives n'influençait pas la progression
radiologique arthrosique, un angle VCE < 0° en préopératoire semblait être le seul facteur de risque ayant une
influence négative sur la reprise sportive.
Conclusion : L'ostéotomie périacétabulaire est une procédure efficace dans le traitement de la dysplasie de hanche,
permettant une reprise des activités sportives, avec 9 fois sur 10 une amélioration des capacités fonctionnelles.
Do you have any links of interest related to this presentation? : No
Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
E-Posters
Hip
ABSTRACT N° SOFCOT24-1322
Choice of implants in hip replacement
Wiem Guibane* 1, Mariem Gargouri1
1Centre de Traumatologie et Des Grands Brûlés , Ben Arous , Tunisia
Your abstract : During 2021, 140 hip prostheses were placed in the orthopedic and traumatological surgery department of the traumatology center.
Our objective is to assess whether the recommendations of the High Health Security are respected and to analyse their average costs in order to optimize pharmaceutical validation by creating a prescription sheet for orthopedic implants.
Material and methods : Census of the various interventions carried out during the year 2021 by type of act: Total Hip Prostheses (THP); Intermediate Prosthesis (IHP); Repeats (REP); Rebuilds (REB); Analysis of the different friction couples (head/insert): Ceramic/polyethylene (C/PE); Metal/PE (M/PE); C/C. The software used for data collection is ACCESS and for statistical analysis is SPSS.
Results : 140 hip interventions including: 34 HIP; 88 THP; 16 REP; 2 REB
Ages according to the type operations carried out: 25.71% (≤50 years); 12.85% (50-70 years); 61.44% (≥70); with the distribution according to the type of prosthesis: THP (mean age 75 years); PIH (82 years); REP (47 years).
Clinical indications: coxarthrosis 39.23% (THP); Femur fracture 14.28% (HIP, THP); Osteonecrosis 7.14% (THP); Rheumatoid arthritis 10.71% (IHP); Dislocation 17.81% (REP);
Friction couples used: C/PE 3.57%; M/M 13.71%; C/C 82.72% distributed according to CLAS rating: competition (100% C/C), activity (78.7% C/C), leisure (80.8% M/PE), sedentary (100% M/PE)
Breakdown of the average cost according to the allocated budget: 62.85% THP, 24.28% HIP, 8.57% REP, 1.42% REB.
Discussion : The most frequent interventions are IHP and THP.
IHP are placed in very elderly patients in whom osteosynthesis is not possible.
The most costly intervention is THP;
The C/C couple is reserved for people under the age of 50, with a level of activity and a life expectancy.
Results are in accordance with the recommendations of the HAS.
Conclusion : This study allowed us to create a prescription sheet from the analysis of these data indicating: identification of the patient specifying age and activity; clinical indication and type of prosthesis and friction.
This procedure optimises the pharmaceutical validation by directing the clinician towards the right medical and pharmacoeconomic choice of the prosthesis.
Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
E-Posters
Hip
ABSTRACT N° SOFCOT24-1358
L’épiphysiolyse fémorale supérieure de l’adolescent : à propos de 20 cas
Aymen Fekih* 1, Ikram Haddada2, Said Abid1, Hatem Belgacem1, Atef Ltifi1, Bilel Faizi1, Habib Haj Taieb1, Jacem Saadana1, Issam Aloui1, Firas Chaouch1, Abderrazak Abid1
1Service d'orthopédie CHU Fattouma Bourguiba, Monastir, 2Service de médecine physique CHU Tahar Sfar, Mahdia, Tunisia
Your abstract : L’épiphysiolyse fémorale supérieure correspond à un glissement de l’épiphyse par rapport au col fémoral. Le but de ce travail est d’étudier les particularités cliniques et radiologiques de cette pathologie et les différentes modalités de prise en charge ainsi que les résultats à court et à moyen terme.
Material and methods : Il s’agit d’une étude rétrospective s’étendant sur une période de 9 ans portant sur 20 patients présentant une épiphysiolyse fémorale supérieure.
Nous avons adopté deux types de classifications : la classification de Loder basée sur le type de glissement (stable, instable) et la classification de Carlioz basée sur l’importance du glissement en calculant l’angle de glissement formé par l’axe de l’épiphyse fémorale supérieure et l’axe cervical (3 stades).
Nous avons analysé nos résultats cliniquement et radiologiquement avec un recul moyen de 4 ans, en se basant sur la grille en 4 catégories proposées par Schmitt.
Results : L’âge moyen au moment du diagnostic était de 14 ans chez les garçons et 12 ans et 8 mois chez les filles avec une prédominance masculine (85%). La notion de traumatisme minime révélateur et d’obésité ont été fréquemment notées avec un taux respectivement de 55% et de 50 %.
L’épiphysiolyse était stable dans 13 cas (65%) et instable dans 7 cas (35%). Le mode évolutif était aigu 5 fois (25%), chronique 8 fois (40%) et aigu sur un fond chronique 7 fois (35%).
Le déplacement était stade I dans 10 hanches (50%), stade II dans 8 (40%) et stade III dans 2 cas (10%).
Tous les enfants ont eu un traitement médical à base d’antalgiques et d’anti-inflammatoires. Toutes les hanches ont été opérées par un vissage, in situ dans 80% des cas et après réduction dans les autres 20%.
Nos résultats ont été évalués après un recul moyen de 4 ans. L’évolution a été jugée très bonne dans 8 hanches (40%), bonne dans 9 autres (45%), moyenne dans 1 cas (5%) et mauvaise dans 2 cas (10%).
Les complications rencontrées étaient la cassure du matériel d’ostéosynthèse dans un cas
(5%) et l’effraction articulaire dans un autre (5%). L’atteinte du côté controlatéral a compliquée l’évolution de 3 hanches opérées (16%) avec un délai moyen de 1an et 4 mois.
Conclusion : L’épiphysiolyse fémorale supérieure n’est plus une pathologie rare, il faut savoir la rechercher chez un adolescent en surpoids. Elle pose encore de problèmes étiopathogéniques.
Le traitement diffère selon le stade de déplacement épiphysaire. Deux principaux paramètres influencent le pronostic de l’épiphysiolyse fémorale supérieure : le diagnostic précoce et la prise en charge adéquate.
Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
E-Posters
Knee
ABSTRACT N° SOFCOT24-1364
Les lésions méniscales dégénératives : à propos de 15 cas
Aymen Fekih* 1, Ikram Haddada2, Atef Ltifi1, Bilel Faizi1, Habib Haj Taieb1, Said Abid1, Hatem Belgacem1, Jacem Saadana1, Issam Aloui1, Firas Chaouch1, Abderrazak Abid1
1Service d'orthopédie CHU Fattouma Bourguiba, Monastir, 2Service de médecine physique CHU Tahar Sfar, Mahdia, Tunisia
Your abstract : Le concept de lésion méniscale dégénérative (L.M.D) est apparu pour la première fois en 1970 et la reconnaissance de cette lésion a été sujette à controverse.
L’objectif de notre étude est d’étudier et d’analyser les résultats du traitement arthroscopique des L.M.D à court terme et de poser les indications des méniscectomies en cas de L.M.D.
Material and methods : Il s’agit d’une étude rétrospective sur 15 patients présentant une lésion méniscale dégénérative diagnostiquée sur l’IRM et traitée par arthroscopie du genou.
Le traitement chirurgical n’était retenu qu’après échec d’un traitement médico-rééducatif bien conduit.
Les différents types de lésions méniscales ont été répertoriés en fonction des constatations per opératoires, selon la classification de la Société Française d’Arthroscopie.
Les éventuelles lésions cartilagineuses contemporaines des lésions méniscales, constatées lors de l’intervention, ont été classées selon la classification de Béguin et Locker
Results : Notre population est majoritairement masculine avec un âge moyen de 51 ans. Le principal motif de consultation est une gonalgie sans contexte traumatologique connu. Sur le plan clinique, il existe un syndrome méniscal interne dans la majorité des cas avec lésion méniscale sur l’IRM.
L’arthroscopie a confirmé la nature dégénérative de la lésion méniscale et dans deux tiers des cas, on a réalisé une méniscectomie partielle afin de régulariser la lésion.
Au recul moyen de 2 ans, l’évolution était bonne dans 10 cas avec diminution de la douleur et amélioration de la fonction du genou.
Discussion : La lésion méniscale dégénérative (L.M.D) se définit comme une altération dégénérative de la structure méniscale qui entraîne une perte des qualités mécaniques des structures fibro-cartilagineuses du ménisque.
Le diagnostic est orienté par l’examen clinique et confirmé par l’IRM.
Le traitement peut être conservateur ou chirurgical. L’option conservatrice reste quand même la plus utilisée tandis que l’opération est réservée aux patients qui ont des symptômes rebelles au traitement conservateur. La méniscectomie partielle sur L.M.D apparaît comme une solution chirurgicale améliorant initialement la symptomatologie mais ses résultats semblent se dégrader dans le temps et son impact sur le développement de l’arthrose reste incertain.
Conclusion : La L.M.D est reconnue actuellement comme un facteur de risque indépendant dans la survenue d’une arthrose et la méniscectomie a un impact “arthrogène” démontré. Il est donc impératif de bien sélectionner les cas pour lesquels ce geste s’impose sachant que l’abstention chirurgicale et/ou la prise en charge médicale seront toujours de mise dans un premier temps.
Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
E-Posters
Hip
ABSTRACT N° SOFCOT24-1365
Troubles du sommeil chez les sujets âgés opérés pour une fracture de l’extrémité supérieure du fémur.
Aymen Fekih* 1, Ikram Haddada2, Bilel Faizi1, Habib Haj Taieb1, Said Abid1, Hatem Belgacem1, Atef Ltifi1, Jacem Saadana1, Issam Aloui1, Firas Chaouch1, Abderrazak Abid1
1Service d'orthopédie CHU Fattouma Bourguiba, Monastir, 2Service de médecine physique CHU Tahar Sfar, Mahdia, Tunisia
Your abstract : Les troubles du sommeil sont fréquents chez les personnes âgées, ils constituent un enjeu appréciable dans le domaine orthopédique, vue que ces troubles peuvent non seulement augmenter le risque de chutes et d’accidents de la route, mais également diminuer la densité osseuse.
Notre but est d'évaluer la prévalence des troubles de sommeil chez les patients âgés ayant subi une fracture de l’extrémité supérieure du fémur, ainsi que les facteurs de risque associés.
Material and methods : L’étude a regroupé des patients ayant été pris en charge pour une fracture de l’extrémité supérieure du fémur (col de fémur ou massif trochantérien).
Les données ont été recueillies à l'aide d'un questionnaire comprenant des informations concernant les antécédents médicaux, les circonstances du traumatisme, la durée du temps passée au sol, la disponibilité de l'entourage, l'estime de soi et la qualité du sommeil évaluée à l'aide du score PSQI (Pittsburgh Sleep Quality Index).
Results : Notre étude a inclus 40 patients (28 femmes et 12 hommes) âgés de 59 à 94 ans. Pour 78,9 % de ces patients, il s’agit de leur première chute à l'origine de la fracture.
Dans 47,4 % des cas, la glissade était la cause de la chute, tandis que la syncope était la cause dans 5,3 % des cas. Dans 15,8 % des cas, la durée du temps passé au sol était supérieure à une heure. L'entourage était disponible dans 57,9 % des cas. L'estime de soi était très faible dans 37,1 % des cas, faible dans 21,1 % et moyenne dans 21,1 % des cas. 94,7 % des patients ayant une mauvaise qualité du sommeil.
Discussion : Les résultats de notre étude montrent que la plupart des patients ont eu leur première chute à l'origine de la fracture de l’extrémité supérieure du fémur, ce qui suggère que la prévention des chutes est importante pour prévenir ces fractures chez les personnes âgées. De plus, la qualité du sommeil était mauvaise chez la plupart des patients, ce qui est cohérent avec les études antérieures montrant que les fractures de l’extrémité supérieure du fémur sont souvent associées à des troubles de sommeil. Il est important de souligner que la disponibilité de l'entourage a été rapportée dans seulement 57,9 % des cas, ce qui souligne la nécessité d'une évaluation plus approfondie des besoins en matière de soins des personnes âgées après une fracture de l’extrémité supérieure du fémur.
Conclusion : Les troubles de sommeil chez les sujets âgés après une fracture de l’extrémité supérieure du fémur sont courants et peuvent affecter leur qualité de vie. Cette étude montre que la qualité du sommeil était mauvaise chez la plupart des patients, et que la prévention des chutes et l'amélioration de la disponibilité de l'entourage peuvent être importantes pour améliorer la qualité de vie de ces patients.
Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
E-Posters
Knee
ABSTRACT N° SOFCOT24-1388
L’Ochronose endogène : A propos d’un cas
Omar Mokaddem* 1, Mohamed Amine Selmene1, Skander Hamila1, Mourad Zaraa1, Hedi Annabi1, Sabri Mahjoub1
1Chirurgie orthopédique et traumatologique, Centre de traumatologie et des grands brûlés de Ben Arous, BEN AROUS, Tunisia
Your abstract : L'ochronose endogène ou alcaptonurie est une affection bénigne héréditaire autosomique récessive rare. Elle a été décrite pour la première fois en 1908 par Garrot.
Dû à un déficit en acide homogentisique-oxydase, elle est caractérisée par le dépôt de pigment d'ochre, notamment au niveau de la peau, des articulations et des tissus conjonctifs.
Material and methods : Nous rapportons le cas d’un patient âgé de 67 ans, opéré d’une gonarthrose tri-compartimentale gauche par une arthroplastie totale du genou.
Il s’agissait d’un ancien travailleur de mine avec notion d’exposition à plusieurs métaux dont le fluor, le plomb, la silice, l’amiante ... Le patient avait comme antécédents pathologiques, une silicose pulmonaire, une ochronose exogène diagnostiquée en 2004 et des lithiases rénales à répétition avec néphrectomie droite en 2019.
Results : Cliniquement, le patient présentait une coloration bleuâtre au niveau de la face, des sclérotiques, des lobes des oreilles et du nez. Ses plaintes fonctionnelles étaient des lombalgies chroniques de type mécanique avec des gonalgies mixtes prédominantes.
Les radiographies ont montré une gonarthrose tri-compartimentale bilatérale avec un pincement complet des interlignes fémoro-tibiaux.
En per-opératoire nous avons constaté un dépôt noirâtre au niveau du cartilage articulaire, de la synoviale et du tendon patellaire.
L’examen anatomopathologique réalisé sur les coupes osseuses n’a pas montré d’arguments en faveur d’une pathologie particulière.
Le patient a été adressé à la consultation de médecine du travail pour enquête étiologique. L’origine de ces dépôts était l’ochronose endogène éventuellement associée à un syndrome de Caplan-Colinet (silicose fibrogène) et à l’exposition chronique au fluor.
Discussion : L'ochronose endogène est une maladie familiale rare de diagnostic tardif.
Elle se manifeste cliniquement par des dépôts noirs au niveau cutanéomuqueux et par un ensemble de symptômes, notamment articulaires, conduisant à une destruction des grosses articulations.
Pour le cas de notre patient, le diagnostic d’Alcaptonurie a été évoqué devant ses antécédents pathologiques, l’aspect de la face, les arthralgies, les constatations per opératoire des dépôts noirâtres et la notion d’urine noirâtre évoquée en post opératoire.
Néanmoins devant ce tableau clinique et surtout devant les antécédents d’exposition du patient, nous pouvons également évoquer une affection provoquée par l’exposition au fluor ou bien une association à un syndrome de Caplan-colinet.
Conclusion : L’ochronose endogène est une pathologie rare de découverte souvent tardive. En cas d’atteinte articulaire, elle s’accompagne de dépôts noirâtres sur le cartilage articulaire et les tendons qui ne devraient pas faire craindre l’évolution et la réussite de la chirurgie de remplacement prothétique. Sa prise en charge reste avant tout pluridisciplinaire.
Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
E-Posters
Hip
ABSTRACT N° SOFCOT24-1418
Bilateral fibular hemimelia associated with hip dislocation and femoral head necrosis
zied mansi 1, Abdelkader Tounsi* 1, ines sboui 2, hedi rbai 1
1hopital ibn jazzar, kairouan , 2institu kassab , tunis , Tunisia
Your abstract : An 8-year-old girl with fibular hemimelia, who had been limping since birth, was examined clinically and diagnosed with hip dislocation in addition to the fibular condition. X-rays confirmed fibular hemimelia along with femoral head necrosis. Treatment involved femoral head replacement surgery followed by physiotherapy, resulting in a successful outcome
Material and methods : We report the case of an 8-year-old girl issued from a consanguineous marriage; the parents complained of a foot deformity observed since the birth and limping.
Results : Physical examination revealed antalgic limping. The left foot was smaller than the right with the absence of two external toes and equinovalgus ankles. We found also a valgus deformity of the knee and anteroposterior laxity, straight tibias with painful and limited movements of the hip especially internal rotation and abduction, the limbs were equal in length.
Conventional radiographs show bilateral agenesis of the fibula, the absence of two external digital rays of the left foot and dislocation of the right hip complicated with femoral head avascular necrosis
The child was treated with surgical replacement of the femoral head by prosthesis associated with physiotherapy; the follow-up was marked by the acquisition of walking.
Discussion : It is almost always present with other bone abnormalities of the lower limb, suspected in case of gait disorder, and requires a complete clinical and radiological evaluation of the lower limbs with full-length radiography; the upper limbs can be explored when a particular syndrome is evoked , and a hip dislocation can be associated
Conclusion : The case involves an 8-year-old girl born of consanguineous parents presenting with fibular hemimelia, hip dislocation, and femoral head avascular necrosis, resulting in antalgic limping and foot deformity. Diagnosis was confirmed through clinical examination and radiographs. Treatment comprised surgical femoral head replacement and physiotherapy, leading to successful walking acquisition. This case underscores the importance of early detection, comprehensive evaluation, and multidisciplinary management in pediatric orthopedics, particularly for complex musculoskeletal conditions like fibular hemimelia.
Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
E-Posters
Knee
ABSTRACT N° SOFCOT24-825
La prothèse totale de genou avec assistance robotisée répond-elle au défi des déformations en valgus ?
Pierre-Henri Vermorel1, Justine Bidard* 1, Vincent Genestoux1, Bertrand Boyer1, Thomas Neri1, Rémi Philippot1
1Chirurgie Orthopédique et Traumatologique, CHU Nord, Saint-Etienne, France
Introduction : La prothèse totale de genou (PTG) dans le cadre du genou valgum est un défi chirurgical. L’obtention d’un équilibre ligamentaire optimal, d’un alignement des implants neutre ou en valgus modéré sont essentiels, mais les ancillaires conventionnels peuvent conduire à des positionnements erratiques. Les avantages offerts par la PTG avec assistance robotisée (PTGAR) pourraient répondre à ce défi. Les objectifs de notre étude étaient d'évaluer 1.) la précision de la PTGAR pour le positionnement des implants dans le plan frontal pour les genoux valgum, 2.) la fiabilité du positionnement rotatoire de l’implant fémoral, 3.) le taux de chirurgie de révision 4.)les résultats fonctionnels pour cette population.
Material and methods : Cette étude est basée sur une série continue de 454 RATKA. Les implants ont été positionnés selon un alignement spécifique et des inserts postéro-stabilisés ont été utilisés. Les valeurs de valgus, l'amplitude de mouvement, le KOOS et les taux de reprise chirurgicale ont été évalués un an après l'opération. Le positionnement rotatoire du composant fémoral a été analysée en peropératoire.
Results : Le système de navigation MAKO a confirmé un valgus préopératoire chez 34 patients. La valeur moyenne du valgus postopératoire était de -1,5°±1,53 [-5 à 1], 85% des patients avaient un valgus résiduel entre 0 et -3°, 97% des patients avaient une différence <3° entre le valgus planifié et le valgus mesuré à un an postopératoire. La rotation moyenne de la pièce fémorale était de +2,65°±1,87 [0 à 6,8°] de rotation externe liée à l'angle condylien postérieur. Aucune reprise chirurgicale n'a été effectuée. La valeur moyenne du KOOS à un an était de 80,79. Soixante-seize pour cent des patients (n=26) avaient un bon (70-80) ou un excellent (>80) score KOOS. La valeur moyenne de la flexion était de 133°±12 [100 à 140].
Conclusion : Dans le cadre du valgus, la PTGAR améliore la précision du positionnement de l'implant et réduit significativement le risque d’outliers. La PTGAR facilite également le contrôle du positionnement en rotation du composant fémoral. Les résultats fonctionnels et l'amplitude des mouvements à un an sont excellents.
Do you have any links of interest related to this presentation? : No
Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
E-Posters
Knee
ABSTRACT N° SOFCOT24-793
Évaluation de la qualité de vie des patients après pose d’une prothèse totale du genou
El Mehdi Boumediane* 1, brahim Demnati2, yassin Fath elkhir1, mohamed amine benhima1, imad abkari1
1Service de Chirurgie Orthopédique Traumatologie B, CHU Mohammed VI, , Marrakech, 2Laboratoire de chimie, biochimie, nutrition et environnement, faculté de Médecine et de Pharmacie, Université Hassan 2, Casablanca, Morocco
Introduction : Ce travail est une étude rétrospective concernant 250 cas d'arthroplasties totales du genou, réalisées chez 165 patients au sein de notre service de chirurgie orthopédique et traumatologique sur une durée de 10 ans s'étalant de janvier 2006 jusqu'à la fin de décembre 2017. L'objectif de notre travail est de démontrer l'intérêt de l'arthroplastie totale du genou dans l'amélioration de la qualité de vie des patients, notamment à travers le soulagement de la douleur et l'amélioration de la mobilité articulaire.
Material and methods : L'âge moyen de nos patients était de 63.91 ans, la prédominance féminine était marquée avec 72 femmes soit 77 % et 22 hommes soit 23 %. L'indication opératoire était posée devant la douleur invalidante et/ou la limitation articulaire. L'indice algofonctionnel de Lequesne et le score IKS ont été utilisés pour évaluer l'état du genou avant et après l'intervention de chaque patient. La qualité de vie des patients a été évaluée par le score de Parker et l'indice de Jensen. L'acte opératoire a consisté en une arthroplastie totale du genou semi-contrainte dans 96.67% des cas et de type contrainte dans (3.33%). Tous nos patients ont été suivis pendant une durée moyenne de 28 mois.
Results : Les complications postopératoires ayant été objectivées sont : 3 cas de retard de cicatrisation, 2 cas d'infection cutanée superficielle, 2 cas d'hématome, 3 cas de thrombose, 1 cas de désunion cutanée, 2 cas de raideur résiduelle, et 1 cas de descellement. Chez tous ces patients, il a été constaté une amélioration spectaculaire de la douleur, et une augmentation considérable du périmètre de marche, ainsi qu'une amélioration de leurs activités quotidiennes. Les résultats de notre étude rejoignent les données de la littérature, et confirment l'apport bénéfique de la prothèse totale du genou dans l'amélioration de la qualité de vie des patients. La qualité du résultat fonctionnel obtenu dépend de la qualité du geste chirurgical, de l'état articulaire initial et de la bonne adaptation de la rééducation postopératoire.
Conclusion : notre étude met en lumière les bénéfices significatifs de l'arthroplastie totale du genou dans la gestion de la douleur et l'amélioration de la mobilité articulaire chez les patients. Les résultats obtenus soulignent l'importance d'une approche chirurgicale précise et d'une rééducation postopératoire adaptée pour optimiser les résultats fonctionnels et la qualité de vie postopératoire
Do you have any links of interest related to this presentation? : No
Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
E-Posters
Knee
ABSTRACT N° SOFCOT24-1060
L'arthroplastie totale du genou robotisée ne se traduit pas par une durée de séjour plus courte ni par des scores de douleur plus bas dans les premiers jours suivant l'opération.
Stefaan Van Onsem* 1, Alex Demurie1, Hans Van den Wyngaert1, Maxime Van de Veegaete2, Cindy Buyle2, Ignace Ghijselings1
1AZ Alma, Eeklo, 2Ghent University, Gand, Belgium
Introduction : L'arthroplastie totale du genou robotisée prend d'assaut les salles d'opération du monde entier. Une des revendications est qu'elle devrait entraîner une durée de séjour plus courte après la chirurgie et également moins de douleur postopératoire au cours des premiers jours suivant l'intervention chirurgicale. L'intention de cette étude était d'évaluer cette affirmation. L'étude compare une technique de balance de rotule conventionnelle (patella in place balancing technique: PIPB) réalisée par des chirurgiens à haut volume, par rapport aux mêmes chirurgiens utilisant une technique assistée par robot.
Material and methods : Au total, 99 cas de patients subissant une TKA ont été analysés. L'âge moyen au moment de la chirurgie était de 66,7 ans (SD 9,8, plage 45,5-84,9). De tous les cas, 52,5% étaient des femmes et 50,5% concernaient des genoux droits. L'IMC moyen était de 28,9 (SD 5,2, plage 22-56,9). Le chirurgien 1 a opéré 37,4% des patients (n = 37), le chirurgien 2 36,4% (n = 36) et le chirurgien 3 26,3% (n = 26). Tous les cas ont été analysés en deux groupes selon la méthode de chirurgie utilisée : Patella in Place Balancing comparé à RATKA. Les mesures de résultats dans cette partie de l'étude sont les scores VAS les jours 1, 2, 3 et 4 (1 étant le jour de la chirurgie et 4 étant 3 jours après la chirurgie). La durée de la chirurgie ainsi que la durée du séjour à l'hôpital ont également été prises en compte, ainsi que les notes pertinentes des dossiers infirmiers.
Results : La durée moyenne de la chirurgie pour le groupe BRP était de 85,47 minutes (SD 19,2), tandis que pour le groupe RATKA, la durée moyenne était de 97,88 minutes (SD 18,6). Le test t de Student sur échantillons indépendants n'a révélé aucune différence significative entre les deux techniques.
La durée moyenne du séjour à l'hôpital pour le groupe RATKA était de 2,7 jours (SD 1,49), tandis que la moyenne pour le groupe BRP était de 3,0 jours (SD 1,29). Un test U de Mann-Whitney n'a montré aucune différence significative entre les deux groupes (p = 0,123).
Aucune différence statistiquement significative n'a été trouvée en comparant les moyennes des scores VAS du jour 1 au jour 4 entre les deux groupes.
Conclusion : Lors de la comparaison entre la RATKA et la technique BRP, aucune différence dans la durée du séjour ni dans les scores de douleur plus bas n'a été rapportée. Cependant, cela ne signifie pas que le robot ne procure aucun avantage. Les données recueillies pendant la chirurgie peuvent être utilisées pour améliorer le flux de travail et les résultats futurs.
Do you have any links of interest related to this presentation? : No
Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
E-Posters
Knee
ABSTRACT N° SOFCOT24-899
Déterminer la pertinence d'une arthroplastie totale pour l'arthrose de la hanche et du genou : un modèle conceptuel centré sur le patient
Lissa Pacheco-Brousseau1, Stéphane Poitras* 1, Dawn Stacey1
1Université d'Ottawa, Ottawa, Canada
Introduction : L'arthroplastie totale de la hanche et du genou est l'une des nombreuses options thérapeutiques présentant des avantages et des inconvénients que les patients apprécient différemment. Cependant, le processus de détermination de la pertinence de cette chirurgie élective ne tient pas suffisamment compte des préférences des patients. Nous proposons un modèle conceptuel centré sur le patient pour déterminer l'opportunité d'une arthroplastie totale élective pour l'arthrose de la hanche et du genou.
Material and methods : Le modèle conceptuel s'appuie sur une analyse documentaire et une série d'études, dont un examen systématique des instruments de mesure permettant de déterminer la pertinence de l'arthroplastie totale, une étude qualitative visant à comprendre le processus de détermination de la pertinence dans la pratique clinique et une analyse environnementale des ressources en ligne destinées aux patients et aux professionnels de la santé qui participent à la décision, réalisée par le premier auteur. En outre, une analyse documentaire dans sept bases de données électroniques (CINAHL, Medline, Embase, PsycINFO, Pubmed, PEDro, Cochrane Library) à la recherche d'études sur la pertinence de l'arthroplastie totale élective pour l'arthrose primaire de la hanche et du genou. Les articles ont été recherchés jusqu'en février 2024 en utilisant diverses combinaisons de termes clés (par exemple, "osteoarthritis", "appropriateness", "criteria", "indication", "joint replacement", "joint arthroplasty", "osteoarthritis", "decision-making", "guidelines", "shared decision-making", "decision aids", "physiotherapy", "physical therapy"). Aucune limite de temps n'a été appliquée. Les lacunes dans la détermination de l'adéquation de l'arthroplastie totale pour l'arthrose, révélées par l'analyse de la littérature et par la série d'études, ont été synthétisées. Le modèle conceptuel a été élaboré pour combler les lacunes identifiées par le premier auteur et édité par l'équipe de recherche interdisciplinaire.
Results : Les concepts clés sont l'éligibilité à l'arthroplastie totale, la voix du patient et l'état de préparation du patient. Selon le modèle conceptuel proposé, l'adéquation est déterminée à l'aide d'une série d'étapes interdépendantes dans lesquelles l'éligibilité minimale est déterminée, suivie de l'avis du patient indiquant les valeurs des résultats des options et les attentes, et si les préférences pour la chirurgie déterminent l'état de préparation du patient. L'arthrose étant une maladie chronique, ces étapes peuvent être revues au fil du temps avec les patients pour parvenir à une approche plus inclusive de la détermination de l'adéquation.
Conclusion : Un processus décisionnel davantage centré sur le patient peut permettre d'améliorer la qualité des décisions et des résultats de l'arthroplastie totale.
Do you have any links of interest related to this presentation? : No
Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
E-Posters
Hip
ABSTRACT N° SOFCOT24-130
Résultats à 5 ans des ténotomies endoscopiques de l'iliopsoas sur prothèse totale de hanche
Julien Erard* 1, Maria-Roxana Viamont-Guerra1, 2, Sonia Ramos-Pascual3, Mo Saffarini4, Nicolas Bonin1
1Lyon Ortho Clinic, Clinique de la Sauvegarde, Lyon, France, 2Hospital Israelita Albert Einstein, São Paulo, Brazil, 3ReSurg, Nyon, Switzerland, 4ReSurg, Nyon, France
Introduction : L'objectif était d'évaluer les résultats cliniques à moyen terme de patients ayant bénéficié d'une ténotomie endoscopique de l'iliopsoas (TEI) pour tendinopathie de l'iliopsoas après prothèse totale de hanche (PTH), et de les analyser en fonction de l'inclinaison, de l'antéversion et/ou du débord de la cupule acétabulaire.
Material and methods : Nous avons recontacté une série consécutive de patients ayant bénéficié entre 2014 et 2017 d'une TEI pour tendinopathie de l'iliopsoas sur PTH, réalisée entre le petit trochanter et la vallée du psoas. La cohorte initiale comprenait 16 hommes (17 hanches) et 32 femmes (33 hanches), âgés de 60,8±10,5ans. Les indications de TEI sur PTH étaient posées devant des douleurs du pli inguinal lors de la flexion active de hanche après exclusion des autres causes de douleur sur PTH et devant l'absence de rémission de la douleur après 6 mois de traitement conservateur.
L'inclinaison et l'antéversion de la cupule acétabulaire avant la ténotomie ont été mesurées sur les radiographies; le débord axial et sagittal de la cupule acétabulaire ont été mesurés sur les coupes tomodensitométriques passant par le bord antérieur du cotyle. Le score de hanche d'Oxford (OHS), le score de Harris modifié (mHHS) et la douleur inguinale ont été enregistrés avec un recul ≥5 ans.
Results : 5 hanches ont subi une révision bipolaire, 2 ont subi une révision acétabulaire isolée, 1 a subi une ténotomie itérative de l'iliopsoas et 2 ont été perdues de vue. 40 hanches ont été inclues dans l'analyse. L'inclinaison et l'antéversion du cotyle étaient respectivement de 46,2±6,2º et de 14,6±8,4º, tandis que le débord axial et sagittal de la cupule était respectivement de 4,4±4,0mm et de 6,9±4,5mm. A minimum 5 ans de recul, l'OHS s'est amélioré de 23±10 points et le mHHS s'est amélioré de 31±16 points. La douleur post-ténotomie était minime dans 20.0%, légère dans 17.5%, et modérée dans 12.5%. 92.5% des patients étaient satisfaits ou très satisfaits et 70% ne présentaient aucune douleur ou des douleurs minimes. Aucune complication n'a été notée. Les analyses de régression ont montré que l’amélioration du score mHHS diminuait avec l’augmentation du débord sagittal acétabulaire (β=-3,1;95%CI=-4,6- -1,7;p<0,001), mais qu'il n'existait pas d'association entre la position de la cupule et la variation de l'OHS.
Conclusion : La ténotomie endoscopique de l'iliopsoas donne de bons résultats cliniques à moyen terme chez les patients souffrant de tendinopathie de l'iliopsoas sur PTH. L'amélioration du score mHHS diminuait avec l'augmentation du débord sagittal de la cupule acétabulaire.
Do you have any links of interest related to this presentation? : No
Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
E-Posters
Hip
ABSTRACT N° SOFCOT24-992
La prothèse totale de hanche robotisée bilatérale en un temps limite l’inégalité intra-articulaire post-opératoire comparativement au deux temps.
Abdullah Alrubaie* 1, Remy Coulomb1, Pascal Kouyoumdjian 1
1Chirurgie orthopédique, CHU Nîmes, Nîmes, France
Introduction : La prothèse totale de hanche (PTH) bilatérale en un temps offre un confort logistique avec un seul séjour à l'hôpital, une unique anesthésie, période de rééducation, de mobilité réduite. Toutefois peu d’études s’intéressent à son avantage sur la gestion de l'inégalité de longueur intra-articulaire (LIA) entre les deux hanches. L’objectif principal de cette étude était de comparer la LIA post-opératoire entre des PTH robotiques mises en 1 temps versus 2 temps. Les objectifs secondaires étaient de comparer les éléments de morbi-mortalité, de couts et de scores fonctionnels entre les deux groupes.
Material and methods : Il s’agissait d’une étude rétrospective monocentrique, de patients opérés de PTH bilatérales robotisées par voie antérieures en 1 ou 2-temps, par deux opérateurs. Il y avait 20 patients dans le groupe 1-temps (40 PTH) et 40 dans le groupe 2-temps (80 PTH). Un observateur indépendant a mesuré sur les radiographies le delta de LIA controlatéral (entre les deux hanches) en préopératoire, après la première chirurgie (groupe 2-temps) et à 1 an postopératoire de la seconde chirurgie. Les données démographiques, de complications, d’hospitalisation cumulée, de temps de vacation opératoire cumulée, de saignement cumulée, d’irradiation cumulée et de cout pour la société cumulée (GHS) était colligées. Les scores fonctionnels de Harris, Oxford et Forgotten Joint Score (FJS) étaient comparés au recul de 1 an postopératoire.
Results : Les groupes étaient comparables sur le score ASA (p=0.079), l’IMC (p=0.935) et le sexe (p=0.176) mais pas sur l’âge (p=0.002). Le delta LIA controlatéral après la première chirurgie (2-temps) 5.1 mm +/- 3.8 était significativement supérieure à celle après 1-temps, 1.2 mm +/-1.9 (p<0.001). Le delta LIA controlatérale après la deuxième chirurgie en 2-temps, 2.9 mm +/- 4.0 était significativement supérieure à celle après 1-temps, 1.2 mm +/-1.9 (p=0.038). Toute les données cumulées de durée d’hospitalisation (8.1 jours versus 5.6 jours, p=0.006), de perte sanguine cumulée (5.2 versus 3.8 point d’hémoglobine ; p = 0.044), d’irradiation (1679.8 versus 845.5 Gy.cm2 ; p<0.001) et de cout pour la société (10230.9€ versus 5258.4€ ; p<0.001). Il n’y avait pas de différence concernant le temps de vacation opératoire (185.1 minutes versus 201.3 minutes ; p=0.198), le taux de complications per et postopératoires (p=0.107 et p=0.291) et les scores fonctionnels au recul (Harris, p=0.342 ; Oxford, p=0.763 ; FJS, p=0.707).
Conclusion : La PTH bilatérale robotisée en 1-temps est supérieure au 2-temps pour la gestion de l'égalisation des longueurs intra-articulaires des PTH. Cette étude confirme l’intérêt logistique mais aussi financier, pour la société, du 1-temps.
Do you have any links of interest related to this presentation? : Yes
Conflits d’intérêts :
A. Alrubaie: Pas de conflit déclaré ,
R. Coulomb Consultancy, Expert: Stryker,
P. Kouyoumdjian Consultancy, Expert: Stryker, Lepine
E-Posters
Hip
ABSTRACT N° SOFCOT24-404
Impact de l'offset et de la longueur des membres sur les résultats fonctionnels post-PTH - À quel point la reconstruction coronale doit-elle être précise ?
Camille Vorimore* 1, Moritz Innmann2, Sebastian Mavromatis3, Andrew Speirs4, Jeroen Verhaegen5, George Grammatopoulos3
1Orthopédie, La Croix Saint Simon, Paris, France, 2Orthopédie, Heidelberg University, Heidelberg, Germany, 3Orthopédie, Ottawa hospital, 4Carleton University, Ottawa, Canada, 5University Hospital Antwerp, Antwerp, Belgium
Introduction : Une reconstruction précise de la hanche est associée à une meilleur biomécanique après une arthroplastie totale de la hanche (PTH). Cependant, il est inconnu si cela est associé à une amélioration des résultats rapportés par les patients (PRO).
Cette étude visait à : 1) Décrire la capacité de reconstruire la géométrie coronale après une PTH, sans recourir à une technologie avancée ; 2) Évaluer si la restauration de l'offset global (GO) et de la longueur des membres inférieurs (LL) est associée à une amélioration des PRO ; 3) Examiner si l'augmentation de l'offset fémoral (FO) pour compenser la réduction de l'offset acétabulaire (AO) influence les PRO.
Material and methods : Il s'agit d'une étude de cohorte prospective, multicentrique, consécutive, portant sur 500 patients traités par PTH primaire sans robotique ni navigation. Le Oxford Hip Score (OHS) a été obtenu préopératoirement et lors du suivi à 1 an. Les radiographies pelviennes antéropostérieures (AP) en position allongée ont été analysées pour déterminer AO, FO, GO et LL, par rapport au côté controlatéral natif. Des contour graphs pour ΔOHS basées sur ∆LL et ∆GO ont été créées, et ΔOHS a été calculé dans et en dehors de différents intervalles (±2,5, ±5 ou ±10mm).
Results : Les différences de GO et de LL entre les côtés étaient de 0±7 mm et 0±8 mm respectivement. Dans la hanche opérée, le FO a augmenté jusqu'à 3±6 mm (range : -16–27), tandis que l'AO diminuait jusqu'à 2±4 mm (range : -17–10). Le contour graph pour les zones de ±2,5 mm a montré les meilleurs résultats (ΔOHS > 25) avec GO et LL centrés sur 0±2,5 mm (p < 0,01). Cependant, seuls 10% ont atteint une telle reconstruction. Lorsque les différences de GO et de LL étaient dans ±10 mm, ΔOHS était supérieur lorsque AO et FO étaient tous deux dans l'intervalle ±5 mm (24±10 ; range: -5–40) par rapport à lorsque FO était supérieur à 5 mm pour compenser une réduction de AO (22±11 ; range : -10–46 ; p = 0,040).
Discussion : La reconstruction moyenne de GO et de LL était de 0 mm, avec une précision de 7 et 8 mm respectivement, en utilisant des techniques manuelles. Les PRO étaient associés à la reconstruction biomécanique, et la meilleure amélioration clinique peut être attendue lorsque les différences de GO et de LL étaient toutes deux dans 2,5 mm. Le maintien de AO est important, car la compensation par une augmentation de FO est associée à un OHS inférieur
Conclusion : La reconstruction coronale de la biomécanique de la hanche améliore les résultats cliniques.
Do you have any links of interest related to this presentation? : No
Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
E-Posters
Hip
ABSTRACT N° SOFCOT24-337
Impact du Morphotype Rachidien sur la mobilité pelvienne sagittale entre la position debout et la position allongée lors des arthroplasties totales de hanche. Conséquences pour le risque d’instabilité des PTH par voie antérieure.
Elhadi Sariali1, Danilo Casasola* 2, Sena Boukhelifa2
1Chirurgie orthopédique, 1Hôpitaux Universitaires La Pitié Salpêtrière-Charles Foix, 2Chirurgie orthopédique, Hôpitaux Universitaires La Pitié Salpêtrière-Charles Foix, Paris, France
Introduction : Il existe peu d’études dans la littérature analysant la mobilité du bassin entre les positions debout et en décubitus dorsal. Récemment, certains auteurs ont rapporté qu’en préopératoire d’une PTH, lors du passage de la position debout à la position allongée, le bassin s’antéversait de 5° en moyenne sauf dans 4% des cas générant ainsi un risque accru d’instabilité antérieure. Cependant, il n’existe aucune étude analysant l’impact du morphotype rachidien sur cette mobilité. Le but était d’analyser l’influence du morphotype rachidien sur la mobilité debout-couché du bassin en préopératoire des PTH par voie antérieure directe afin d’évaluer les conséquences sur la planification de l’antéversion acétabulaire.
Material and methods : Une étude rétrospective sur données collectées prospectivement a inclus tous les patients opérés de Janvier 2021 à Décembre 2022 avec PTH basée sur une planification 3D scanner et ayant eu un EOS préopératoire en position debout. Les paramètres suivants ont été mesurés : la pente sacrée (PS), l’incidence pelvienne (IP), le tilt pelvien (PT), la lordose Lombaire (LL), et la gite en T9. Ces mesures ont été faites sur l’EOS en position debout et sur la scout-view en position allongée. Le morphotype rachidien des patients a été déterminé selon la classification de Roussouly.
Results : Ont été inclus 97 patients consécutifs (45 femmes/52 hommes) âgés en moyenne de 60 ±13 ans. La pente sacrée (SS) moyenne était significativement augmentée en position allongée (45.5° ± 8°) comparativement à la position debout (41 ± 9°, p=0.0004). SS était significativement augmentée dans 64%, inchangée dans 22% et diminuée dans 13.6% des cas. L’augmentation était significativement corrélée à : une SS préopératoire faible (cc=-0.7), un tilt pelvien élevé, une LL préopératoire faible (-0.24) et au morphotype de Roussouly. Le sous-groupe de patients ayant un morphotype Roussouly IV avait une augmentation de SS significativement plus faible (2.3 ± 6°, 5 ± 5°, p=0.01).
Discussion : Une rétroversion paradoxale du bassin lors du passage en décubitus dorsal était retrouvée dans 13.6% des patients, ce qui génère théoriquement un risque plus élevé d’instabilité antérieure par augmentation de l’antéversion acétabulaire. Cependant, bien que l’effectif de la cohorte soit plus élevé que ceux publiées, il reste relativement faible et ne permet pas de mettre en évidence de facteurs de risque.
Conclusion : La mobilité du bassin lors du passage de la position debout à la position couchée dépend du morphotype rachidien. Les facteurs de risque de faible mobilité sont une pente sacrée élevée et une lordose élevée soulignant l’importance d’analyser l’équilibre rachidien en préopératoire d’une PTH.
Do you have any links of interest related to this presentation? : No
Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
E-Posters
Hip
ABSTRACT N° SOFCOT24-386
Évaluation de l’activité sexuelle avant et après arthroplastie totale de hanche à Dakar
Badara Diop* 1, Amadou Ndiassé Kassé1
1Hopital Idrissa Pouye, dakar, Senegal
Introduction : Les pathologies de la hanche entrainent douleur et raideur qui perturbent l’activité sexuelle des patients et que l’arthroplastie permet, en principe, de corriger. L’activité sexuelle après arthroplastie de hanche reste un sujet tabou en Afrique ou très peu d’études existent. Le but de cette étude est d’évaluer l’activité sexuelle avant et après arthroplastie totale de hanche.
Material and methods : Nous avons mené une étude rétrospective sur une période de cinq ans incluant tous les patients porteurs de PTH, âgés de 18 à 70 ans, ayant une vie sexuelle active et qui ont accepté de répondre au questionnaire. Sur une population de 239 patients opérés d’une ATH, cent patients ont été retenus. En plus des données sociodémographiques et sur l’arthroplastie, l’activité sexuelle avant et après prothèse a été étudiée.
Results : L'âge moyen était de 42,7. Les adultes jeunes et les grands adultes étaient les plus représentés (86 %). Notre population d'étude était caractérisée par une prédominance masculine (56 %). Les mariés étaient les plus représentés (87%).
La coxarthrose était la principale indication de l'arthroplastie totale de hanche avec 88 %. Il s’agissait principalement de prothèses non cimentées (92%).
Avant la pose de la prothèse, les patients qui avaient plus d’un rapport par semaine étaient les plus représentés (61 %) avec des patients qui rencontraient des difficultés sexuelles liées à la raideur et à la douleur articulaire. La position du missionnaire (position n°5) était la plus adoptée (53%).
Le délai moyen de reprise des activités sexuelles était de 5,75 mois. La fréquence de l’activité sexuelle des patients était inchangée après PTH mais la peur de luxation et la faiblesse musculaire du membre inférieur ont conduit à un changement de position observé chez 82 % des patients après l'arthroplastie. La position 8 était la plus utilisée avec 31 %. La satisfaction sexuelle était augmentée chez 49 % des patients.
Discussion : Les patients rencontrent souvent des difficultés avant d'envisager une arthroplastie pour soulager leurs douleurs articulaires.
Selon les études, une amélioration théorique significative est attendue après une arthroplastie, offrant aux patients un soulagement durable.
L'information des patients avant une arthroplastie est cruciale pour qu'ils comprennent les bénéfices, les risques et les attentes liés à la procédure.
Les brochures informatives sont un outil précieux pour aider les patients à comprendre le processus de l'arthroplastie et à prendre des décisions éclairées.
Il est essentiel d'intégrer l'activité sexuelle dans l'évaluation fonctionnelle post-arthroplastie, car cela fait partie intégrante de la qualité de vie des patients et de leur rétablissement global.
Conclusion : La prise compte de l’activité sexuelle dans l’arthroplastie de hanche en Afrique doit être amélioré par un meilleur dialogue malade-chirurgien avant et après la procédure.
Do you have any links of interest related to this presentation? : No
Conflits d’intérêts :
B. Diop Research support/Scientific studies: Hopital Idrissa Pouye,
A. N. Kassé Research support/Scientific studies: Hopital Idrissa Pouye
E-Posters
Hip
ABSTRACT N° SOFCOT24-790
Évaluation de la qualité de vie des patients après une prothèse totale de hanche
El Mehdi Boumediane* 1, Brahim DEMNATI2, Yassine Fath elkhir 1, Mohamed amine benhima1, imad abakri1
1Service de Chirurgie Orthopédique Traumatologie B, CHU Mohammed VI, , CHU MOHAMED 6, Marrakech, 2Laboratoire de chimie, biochimie, nutrition et environnement, faculté de Médecine et de Pharmacie, Université Hassan 2, Casablanca, Morocco
Introduction : Malgré un début difficile dans le monde de la chirurgie orthopédique moderne, l’arthroplastie non cimentée de la hanche a désormais acquis une place très importante dans l’arsenal thérapeutique des pathologies affectant la hanche. Il semble même qu'il y ait eu une tendance universelle vers ce type de fixation dans les pays occidentaux, témoignant de la satisfaction des chirurgiens vis-à-vis de la fixation sans ciment.
Material and methods : Notre travail est une étude rétrospective de 55 patients (69 prothèses) colligés au sein de notre formation (Service de traumatologie orthopédique) durant la période allant du 1er janvier 2013 au 31 décembre 2017. La moyenne d'âge de nos patients au moment de l'intervention était de 46 ans. Les coxopathies d'origine inflammatoire et traumatique représentaient les principales indications de pose de la prothèse.
Toutes les tiges implantées dans notre série étaient non cimentées (100%), avec des tiges de type 1 (droites) dans 84% des cas. Les cupules étaient non cimentées dans 77% des cas (47% impactées, 32% à vis, 17% à double mobilité). Quatre-vingt-neuf pour cent (89%) des couples de frottement utilisés étaient en métal-polyéthylène.
Les patients ont été évalués cliniquement et radiologiquement au dernier recul par le Harris hip score, cotation PMA, SF-36, score ARA, score Engh, et la classification de Brooker.
Results : L'analyse radiologique postopératoire du positionnement des cupules a objectivé un angle d'inclinaison de 45.6°±5°, un angle d'antéversion de 13°±5°. Plus de 80% des cupules avaient un angle d'inclinaison et d'antéversion correct.
L'analyse du positionnement des tiges dans notre série dans le plan frontal a objectivé 81% de tiges axées, 12% varisées et 7% valgisées. L'analyse de l'enfoncement de la tige a objectivé 77% de tiges en place, 13% trop enfoncées et 10% suspendues.
Au dernier recul (25 mois), 97% des tiges étaient ostéointégrées ou suspectées ostéointégrées, avec une ostéointégration excellente ou bonne dans 94% des cas (on a retrouvé un liseré).
Conclusion : Les résultats cliniques et radiologiques des prothèses non cimentées de la hanche sont prometteurs. Malgré un début difficile, cette technique s'est affirmée comme une option thérapeutique satisfaisante pour les pathologies de la hanche, avec des résultats favorables au dernier recul.
Do you have any links of interest related to this presentation? : No
Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
E-Posters
Hip
ABSTRACT N° SOFCOT24-1184
La Qualité de vie après le traitement chirurgical conservateur de l'ostéonécrose aseptique de la tête fémorale.
El Mehdi Boumediane* 1, yassine fath elkhir1, brahim demnati2, amine benhima1, Imad abkari1
1 Service de Chirurgie Orthopédique Traumatologie B, CHU Mohammed VI, Marrakech, 2Laboratoire de chimie, biochimie, nutrition et environnement, faculté de Médecine et de Pharmacie, Université Hassan 2, Casablanca, Morocco
Introduction : L’ostéonécrose aseptique de la tête fémorale se caractérise par une perturbation de la
perfusion de la tête fémorale provoquée par plusieurs facteurs étiologiques. Il s'agit d'une
maladie insidieuse et progressive qui peut conduire à la détérioration complète de l'articulation
de la hanche et qui survient le plus souvent chez des individus âgés de 30 à 50 ans.
Material and methods : L’objectif du traitement chirurgical conservateur est de préserver l'articulation de la hanche
et d'éviter ou de retarder le recours à la PTH, en particulier chez les sujets jeunes.
Nous avons réalisé une étude rétrospective sur 16 hanches de 10 patients présentant des
ONATF stade I, II et III selon la classification d’Arlet et Ficat et traitées par forage simple ou
amélioré.L’âge moyen était de 34,4 ans. Le sexe féminin était le plus prédominant avec un sex-ratio
de 4. L’ONTF était d’origine idiopathique chez la moitié de nos patients. La douleur moyenne
initiale était de 6.93 sur l’échelle visuelle analogique (EVA). Le périmètre de marche moyen initial était réduit à 440 mètres. Le score de Postel-Merle d’Aubigné (PMA) moyen initial était de 10.3/18. D’après la classification d’Arlet et Ficat, 3 hanches étaient stade I, 4 hanches étaient stade IIa, 3 hanches étaient stade IIb et 6 hanches stade III.
Le forage simple a été pratiqué pour 6 hanches, le forage avec greffe cortico-spongieuse
pour 6 hanches et le forage avec instillation du PRP pour 4 hanches.
Results : A un recul moyen de 28.4 mois, aucune complication liée au traitement n’est survenue et
la majorité de nos patients ont objectivé une nette diminution de la douleur avec un score moyen de 3.6 sur l’EVA. La majorité des patients ont vu leur périmètre de marche s’améliorer dont deux cas avec un périmètre de marche illimité. Le score de PMA moyen après traitement a été de 13.9/18.
La répartition des hanches selon les stades radiologiques d’Arlet et Ficat au dernier recul
est comme suit : 1 hanche stade I, 5 hanches stade IIa, 2 hanches stade IIb, 3 hanches stade III et 5 hanches stade IV.
La technique du forage a été considérée comme réussie, avec un taux de survie global de
69 %. Le taux survie des hanches selon les stades radiologiques était de 100% pour le stade I,
75% pour le stade IIa, 66% pour le stade IIb et 50 % pour le stade III.
Conclusion : Le forage de décompression est une méthode bonne et sûre qui peut être utilisée aux
stades débutants (Stades I et II d’Arlet et Ficat) où il trouve sa meilleure indication, mais en plus
dans les stades avancés, son efficacité est prouvée dans un but antalgique en attendant le
recours à la PTH.
Do you have any links of interest related to this presentation? : No
Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
E-Posters
Hip
ABSTRACT N° SOFCOT24-300
Application des techniques neorac et ci-thérapie aux programmes de réadaptation chez patients après une pose d’une prothèse totale de la hanche
Levan Nugzarovich Nachkebiia* 1, Martirosian Artur Averisovich1
1Établissement budgétaire de santé public "Hôpital municipal № 8 de la ville de Sotchi" ministère de la santé du territoire de Krasnodar, Sotchi, Russia
Introduction : Les lésions dégénératives dystrophiques des articulations sont parmi les maladies les plus courantes de la seconde moitié du 20ème début du 21ème siècle. La pathologie est répandue principalement dans la population adulte; les patients plus âgés sont à risque. Les complications après la pandémie de covid19 ont réduit l'âge des personnes souffrant de coxarthrose. Le choix des approches et des méthodes de traitement de ces patients porte caractêre médico-social.
Material and methods : Les résultats de la rééducation chez 126 patients après la pose d'une prothèse totale de la hanche (PTH) ont été étudiés. Chez 67% des patients (n 85 ) âgés de 22 à 73 ans, l'évolution de la période postopératoire tardive et éloignée a été compliquée. Un programme de réadaptation des patients après PTH était basé à l'évaluation de leur état clinique et fonctionnel à l'admission. L’échelle visuelle analogue, des méthodes biomécaniques et physiologiques ont été utilisés. Les mesures de récupération comprenaient la thérapie médicamentause, la kinésithérapie, le massage et la physiothérapie. Récemment, l'activation neuro-musculaire est largement utilisée. Cette technologie offre des possibilités supplémentaires pour renforcer les stabilisateurs dynamiques principaux de l'articulation de la hanche. Avec renforcement des muscles impliqués à la phase d'appui et de transfert, cette technique permet au patient de contrôler la position du bassin et d'effectuer une résistance dosée ou d'initier des mouvements à 3D. En outre, le système de suspension “Redcord” fait la thérapie PNF dans le processus de réadaptation plus facile.
Results : Les 126 patients ont suivi un cours de réadaptation sous notre contrôle, dont les 110 ont amélioré leurs indicateurs : la fonction du membre opéré et l'amplitude des mouvements sont proches des normes physiologiques, les 16 patients après 1-ere étape ne sont pas venus pour réadaptation.
Discussion : L'état psycho-émotionnel du patient est d'une grande importance dans la réadaptation des patients. La tâche principale de résoudre un problème possible est la rupture de l'anneau sensorimoteur. Le moyen idéal est l'application de la thérapie ci, après laquelle les patients augmentent l'utilisation des membres endommagés dans les activités quotidiennes. La durée du programme n'est que de 23 jours, le patient assiste quotidiennement à des cours de développement moteur. Le travail est effectué sur la motricité fine et grande, les exercices continuent à la maison.
Conclusion : Les avantages du traitement combiné avec la thérapie ci et la technique neurac sont: une approche étudiée et très fiable du traitement. L'activité cérébrale est restaurée et il y a une réorganisation de la matière grise dans l'activité motrice primaire, les couches corticales et l'hippocampe.Les patients reviennent plus rapidement à la normale dans la société. Plus tard dans la vie, ils dépensent moins pour les services médicaux
Do you have any links of interest related to this presentation? : No
Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
E-Posters
Hip
ABSTRACT N° SOFCOT24-736
Comparaison des contenus des mesures des résultats fonctionnels après une arthroplastie du genou ou de la hanche à l'aide de la Classification internationale du fonctionnement, du handicap et de la santé (CIF) : Une revue systématique.
Stéphane Poitras* 1, Motahareh Karimijashni1, Paul Beaulé 2
1Université d'Ottawa, 2Hôpital d'Ottawa, Ottawa, Canada
Introduction : Le type de mesure des résultats sélectionné a un impact sur l'évaluation de l'efficacité du traitement, et le fait de ne pas savoir quels sont les résultats les plus importants pour les patients rend difficile l'évaluation d'une amélioration significative de la santé centrée sur le patient. Bien qu'il existe plusieurs PROM pour mesurer les résultats fonctionnels de l'arthroplastie de la hanche ou du genou, on ne sait pas exactement quels PROM sont les plus appropriés. Cette étude systématique a évalué le contenu des mesures de résultats existantes utilisées pour l'arthroplastie du genou et de la hanche chez les adultes souffrant d'arthrose en utilisant la Classification internationale du fonctionnement, du handicap et de la santé (CIF) modifiée pour l'arthrose.
Material and methods : Quatre bases de données ont fait l'objet d'une recherche systématique afin d'identifier les instruments de mesure des résultats utilisés pour évaluer la fonction après une arthroplastie du genou et de la hanche. Au moins deux évaluateurs ont indépendamment vérifié et extrait les données des études incluses. Nous avons ensuite évalué le contenu des PROM éligibles en les reliant à l'ensemble de base modifié de la CIF pour l'arthrose, sur la base des règles de liaison établies par la CIF.
Results : Sur les 421 études incluses dans cette revue, 48 mesures de résultats rapportés par les patients. La composante "activités et participation" de la CIF était la plus fréquente, suivie par les fonctions corporelles. Les catégories les plus fréquentes de la CIF étaient d4104 (se tenir debout), d4509 (marcher, sans précision), d451 (monter et descendre les escaliers), d4701 (utiliser un moyen de transport motorisé privé) et d640 (faire des travaux ménagers). Les facteurs environnementaux ont été peu abordés. Une perspective descriptive a été adoptée dans la plupart des items PROM, souvent en combinaison avec une évaluation de l'intensité.
Conclusion : Bien qu'aucun des PROM ne représente toutes les activités de l'ensemble de base modifié de la CIF pour l'arthrose, ce qui pourrait limiter leur applicabilité clinique, cette étude fournit une analyse du contenu des mesures de résultats pour l'arthroplastie du genou ou de la hanche qui peut aider les cliniciens à sélectionner les PROM sur la base des catégories couvertes liées aux objectifs cliniques poursuivis.
Do you have any links of interest related to this presentation? : No
Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
E-Posters
Hip
ABSTRACT N° SOFCOT24-737
Interventions de réadaptation postopératoire chez les patients risquant d'obtenir de moins bons résultats après une arthroplastie du genou ou de la hanche : Une revue systématique
Stéphane Poitras* 1, Motahareh Karimijashni1, Paul Beaulé 2
1Université d'Ottawa, 2Hôpital d'Ottawa, Ottawa, Canada
Introduction : Bien que l'arthroplastie totale de la hanche ou du genou soit un traitement réussi, des résultats sous-optimaux ont été observés chez 15 à 30 % des patients. L'efficacité de la rééducation postopératoire pour les patients qui risquent d'obtenir de moins bons résultats n'est pas connue. Cette revue systématique a évalué l'efficacité des interventions de rééducation postopératoire pour les patients qui risquent d'obtenir de moins bons résultats après une arthroplastie.
Material and methods : Six bases de données électroniques ont été consultées jusqu'en décembre 2023, et seuls les essais contrôlés randomisés ont été inclus. Deux examinateurs ont procédé à la sélection et à l'extraction des données. La qualité méthodologique des études incluses a été évaluée à l'aide du Cochrane Risk of Bias Tool.
Results : Les 32 études incluses (2 723 patients) ont utilisé divers facteurs associés à de moins bons résultats, notamment la douleur, le déficit d'amplitude de mouvement, la différence de longueur des jambes, la limitation fonctionnelle, les comorbidités multiples, le soutien à domicile insuffisant, un indice de masse corporelle élevé, la catastrophisation de la douleur, la kinésiophobie et l'âge avancé, la majorité d'entre eux ayant été évalués avant l'opération. La plupart des interventions ont débuté dans les deux premières semaines suivant l'opération, et la majorité d'entre elles ont duré moins de six semaines. Des preuves limitées appuient la thérapie cognitivo-comportementale pour la douleur chez les patients souffrant de kinésiophobie, et le conseil pour la qualité de vie à court terme chez les patients plus âgés. Certaines données montrent que le mouvement passif continu pour les patients présentant un déficit de l'amplitude des mouvements ne serait pas bénéfique pour la fonction. L'efficacité des autres interventions de rééducation n'est pas concluante en raison de la grande hétérogénéité des interventions et des mesures de résultats utilisées dans les études, et du risque de biais élevé ou peu clair pour la plupart des éléments dans la majorité des études.
Conclusion : Bien qu'il y ait des preuves limitées pour certaines formes de thérapie sans exercice, il n'y a pas suffisamment de preuves pour évaluer l'efficacité des interventions de réadaptation sur la récupération fonctionnelle postopératoire chez les patients qui risquent d'avoir de moins bons résultats après l'arthroplastie. Des preuves solides sont nécessaires pour informer la pratique clinique future et la recherche sur les interventions personnalisées ciblant les facteurs de mauvais résultats et la normalisation des mesures de résultats.
Do you have any links of interest related to this presentation? : No
Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
E-Posters
Hip
ABSTRACT N° SOFCOT24-897
Abord antérieur versus abord posterolatéral dans l'arthroplastie totale de la hanche
Khalil Fendri* 1, Mohamed Amine Selmene1, Houssem Eddine Kraiem2, malek bachar1, Hedi Annabi1, Wael Chebbi1
1orthopédie, centre de traumatologie de ben arous , Ben Arous, Tunisia, 2orthopédie, centre hospitalier de valence, valence, France
Introduction : L'arthroplastie totale de la hanche (ATH) est une intervention qui a prouvé son efficacité sur le plan fonctionnel à court et à long terme. Plusieurs voies d’abord permettent de réaliser ce type de chirurgie avec des avantages et des inconvénients pour chacune d’elles.
L'objectif de notre étude était de comparer les résultats cliniques et radiologiques des ATH primaires réalisées par voie antérieure et par voie postéro-latérale.
Material and methods : Il s'agissait d'une étude rétrospective comparative à propos de patients opérés d’une ATH de première intention entre Janvier 2016 et Décembre 2020. Nous avons divisé nos patients en deux groupes : patients opérés par voie antérieur (ANT) et par voie postéro-latérale (PL). Nous avons comparés les suites opératoires, les résultats fonctionnels à court et à moyen terme via le score de Postel Merle d'Aubigné (PMA) et le score de Harris, le positionnement radiologique de l'implant ainsi que les complications.
Results : Nous avons recensé 200 patients, 100 pour chaque groupe. Le recul moyen de suivi était de 30 mois. Le groupe ANT était associé à moins de douleur postopératoire précoce, moins de saignement, un temps opératoire plus court,un séjour hospitalier plus court et des scores PMA et Harris meilleurs au recul de 6 semaines. Ces scores étaient similaires à 6 mois et à un an. Radiologiquement, un meilleur positionnement de la cupule cotyloïdienne, un sous dimensionnement de la tige fémorale, plus de fractures iatrogènes peropératoires du fémur proximal, plus de complications cutanées et nerveuses (nerf cutané latéral de la cuisse) ont été notés dans le groupe ANT. Nous n’avons pas noté de différence en termes d’ossifications hétérotopiques, d'infections et de descellement. Par ailleurs, nous avons noté plus de luxations dans le groupe PL.
Discussion : Les résultats cliniques et radiologiques après une ATH dépendent de divers facteurs, notamment l'abord choisie. Les études ont montré que l'abord antérieur est associée à une récupération plus rapide, moins de douleur postopératoire avec une prothèse stable.
L'abord postérieur est associé à une période de récupération plus longue, mais les résultats à long terme peuvent être similaires.
Conclusion : Les données actuelles comparant les résultats d'une ATH primaire par voie antérieur et postérieure ne démontrent pas clairement la supériorité d'une approche. Nous recommandons le choix de l'approche chirurgicale basées sur les caractéristiques du patient et les habitudes et la préférence du chirurgien.
Do you have any links of interest related to this presentation? : No
Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
E-Posters
Hip
ABSTRACT N° SOFCOT24-999
Impact du côté dominant du chirurgien sur l'orientation de la cupule acétabulaire dans l'arthroplastie totale de la hanche
Fandri Khalil* 1, Amine Selmene1, melek Bachar1, mourad zaraa1, hedi annabi1, sabri mahjoub1
1orthopédie, centre de traumatologie de ben arous , Ben arous, Tunisia
Introduction : L'appareil locomoteur est répartie de manière symétrique, de sorte que le côté dominant du chirurgien peut avoir un impact sur la qualité de la chirurgie orthopédique et plus précisément dans l'arthroplastie totale de la hanche (ATH).
L'objectif de cette étude était d'examiner si le côté dominant du chirurgien pouvait affecter le positionnement de la cupule lors d'une ATH réalisée par des chirurgiens droitiers.
Material and methods : il s'agissait d'une étude rétrospective portant sur 120 PTH de première intention répartis en deux groupes : côté gauche versus côté droit réalisées par 3 chirurgiens droitiers, au centre de traumatologie et des grands brulées de ben Arous entre 2018 et 2021.
nous avons comparé la position de la cupule sur la radiographie standard réalisée en postopératoire immédiat par la mesure de l'inclinaison frontale et de l'antéversion et quelle cupule pourrait être la plus adaptée à la zone de sécurité de Lewinneck.
Results : Nos deux groupes étaient statistiquement comparables en termes d'âge, de sexe et d'IMC.
Le temps opératoire moyen était respectivement de 87,8 min pour l'ATH gauche et de 83,8 min pour l'ATH droite.
L'antéversion moyenne était de 20.11° pour l'ATH gauche et de 18,61° pour l'ATH droite, cette différence n'était pas significative ( p < 0.327).
L'inclinaison frontale moyenne était de 42° dans l'ATH gauche et de 45,94° dans l'ATH droite (p = 0,012). Du côté gauche, la cupule a été positionnée dans la zone de sécurité de Lewinnek dans 85 % des cas pour l'antéversion, 72 % pour l'inclinaison et 63 % pour l'antéversion et l'inclinaison.
En revanche, le positionnement de la cupule dans la zone de sécurité de Lewinnek était respectivement de 95% et 73 % pour le côté droit.
Aucun cas de luxation ne s'est produite dans les deux groupes.
Discussion : Nos données démontrent que le côté dominant du chirurgien est probablement un facteur contribuant à l'inclinaison et à l'antéversion de la cupule lors de la réalisation d'une ATH. En effet les paramétrés radiologiques de la pièce condylienne réalisée par la main dominantes sont plus précis.
Conclusion : Le côté dominant du chirurgien a montré une tendance à avoir un impact sur le positionnement de la cupule dans l'ATH. La chirurgie robotique pourrait aider le chirurgien à éliminer l'impact négatif.
Cependant, l'impact du côté dominant du chirurgien sur les résultats cliniques doit encore faire l'objet d'une observation plus approfondie
Do you have any links of interest related to this presentation? : No
Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
E-Posters
Hip
ABSTRACT N° SOFCOT24-1330
Intérêt de l utilisation de la WALANT pour réduire le risque hemmoragique lors de chirurgie de la hanche chez le sujet âgé
Oussama Deham* 1, Kamel Achour1, Samir Tebani1, Nacer Rouag1, Rachid Azoug1, kamal Doulache1, Douadi Alem1, Mohamed Sohaib Mekideche1, Lakhdar Anis Hassam1, Mohammed Yacef1, Reda Harrar1
1EHS Salim Zemirli, Alger, Algeria
Introduction : La chirurgie de la hanche est une intervention complexe souvent associée à des risque hémorragique important et à des temps opératoires prolongés surtout chez les sujets âgés .L'anesthésie locale avec adrénaline ou la technique de WALANT est de plus en plus utilisée pour diverses procédures chirurgicales, a émergé comme une méthode prometteuse pour aborder ces défis. Cette étude prospective vise à évaluer l'intérêt de l'utilisation de la technique WALANT dans la chirurgie de la hanche, en mettant l'accent sur ses avantages hémostatiques et sa capacité à réduire le temps opératoire.
Material and methods : Soixante-dix-huit patients ont été inclus dans cette étude prospective. Tous ont subi une intervention chirurgicale de la hanche sous rachi-anesthésie associée à la technique WALANT. Les données démographiques, les caractéristiques chirurgicales, les résultats hémostatiques et la durée opératoire ont été recueillis et analysés.
Results : Nous avons observé une maîtrise efficace de l'hémostase , avec une réduction significative du saignement per-opératoire. De plus, la durée opératoire moyenne a été réduite de manière significative par rapport aux techniques conventionnelles.Nous n’avons pas mis en évidence de majoration des complications.
Discussion : Les résultats de cette étude suggèrent que l'utilisation de la technique WALANT dans la chirurgie de la hanche offre des avantages significatifs en termes de contrôle hémostatique et de temps opératoire réduit. Cette approche pourrait potentiellement améliorer les résultats chirurgicaux tout en minimisant les complications associées au saignement et a la durée de l intervention .
Conclusion : Cette étude prospective confirme l'intérêt de l'utilisation de la technique WALANT dans la chirurgie de la hanche, offrant à la fois un contrôle hémostatique efficace et une réduction du temps opératoire. Ces résultats incitent à poursuivre la recherche et à envisager cette approche comme une option sûre et efficace pour les interventions chirurgicales de la hanche.
Do you have any links of interest related to this presentation? : No
Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
E-Posters
Pediatrics
ABSTRACT N° SOFCOT24-463
Madelung's deformity: Prophylactic bilateral section of the Vicker's ligament
Ricardo Sousa* 1, Bárbara Costa1, André Guimarães2, José Araújo3, Sofia Dantas4, Armando Campos5, Ângelo Encarnação5
1Orthopaedics, CHUCB, Covilhã, 2CHTMAD, Vila Real, 3ULS Nordeste, Bragança, 4ULS Litoral Alentejano, Santiago do Cacém, 5CHUdSA, Porto, Portugal
Your abstract : Madelung's deformity is predominantly an autosomal dominant disease described as congenital dyschondrosis of the growth cartilage of the distal radius. It leads to partial deficiency of physeal growth, resulting in radial deviation, volar inclination and ulnocarpal impactation. It commonly occurs bilaterally and with a higher incidence in female adolescents, the majority of which being asymptomatic until skeletal maturity. There is a decisive tensional action exerted by the Vickers ligament; a thickened volar fibrous band with insertion in the distal radius, triangular fibrocartilage and semilunar bone. Prophylactic release of the Vickers ligament in children at risk has been described but it is not the usual approach. The aim of the following description is to illustrate a successful case of prophylactic release of the Vicker's ligament.
Material and methods : We bring you un otherwise healthy 7-year-old female patient followed in the outpatient clinic due to positive family history of Madelung’s deformity (mother and sister). The girl presented without any evident clinical symptoms or deformities. Owing to her family’s background, the patient underwent prophylactic bilateral Vickers ligament section and distal radioulnar joint release.
Results : Two months after surgery, she had slight loss of wrist dorsiflexion and, at six months postoperative, full range of painless motion was achieved. The radiographs showed bilateral remodeling of the ulnar aspect of the distal radial epiphysis. The following evolution of radiological angles measured on the right and left, respectively, was observed after a 3-year follow-up period: 23º and 24º of radial inclination, 2º and 0º of volar tilt, preoperatively; 27º and 40º of radial inclination, 2 and 0º of volar tilt. The ulnar variance always remained negative.
Discussion : Vickers and Nielsen proposed the early diagnosis of children with skeletal immaturity and family history of Madelung's disease, arguing that they are candidates for prophylactic release of the Vickers ligament, with the aim of preventing the progression of the deformity. Even though the outcomes obtained in this single clinical case were good, the literature regarding the medium and long-term results of this prophylactic procedure is still scarce.
Conclusion : In conclusion, sectioning of the Vickers ligament is a valid surgical solution for the treatment and prophylaxis of Madelung's deformity in the skeletally immature individuals.
Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
E-Posters
Pediatrics
ABSTRACT N° SOFCOT24-495
Déformation rachidienne secondaire à une résection d’un ostéochondrome costal
Houssem Eddine Chahed* 1, Wajdi Arfa1, Mohamed Amine Ben Amara1, Khaled Anis Kamoun1, Zied Jlailia1, Mourad Jenzri1
1Service d’orthopédie infantile - Institut Kassab d’orthopédie, Ksar Said, Tunisia
Your abstract : Les tumeurs costales primitives sont des tumeurs rares. L’ostéochondrome, représente la tumeur costale bénigne la plus fréquente et touche souvent l’adulte jeune et l’enfant. La résection chirurgicale est le traitement de choix. L’objectif de ce travail était de rapporter les particularités de l’évolution postopératoire d’une résection d’un ostéochondrome costal étendu au rachis dorsal.
Material and methods : Il s’agissait de l’étude d’un cas d’un ostéochondrome costo-vertébral traité chirurgicalement dans notre service d’orthopédie pédiatrique.
Results : Nous rapportons le cas d’une fille âgée de 15 ans, aux antécédents d’ostéochondrome de l’arc postérieur de la dixième cote droite étendu aux côtes adjacentes, au rachis dorsal, et aux foramens intervertébraux droits de T10-T11 et T11-T12. Elle a eu, à travers une thoracotomie droite, une exérèse de la tumeur en réalisant une résection des arcs postérieurs de la neuvième, dixième et onzième côte avec une hémi-laminectomie droite de T10. L’évolution a été marquée par l’installation, en quelques mois, d’une cyphoscoliose thoracique importante avec une gibbosité droite. L’angle de Cobb était à 45° avec une cyphose à 110°. L’enfant a été tractée par halo crânien pendant quinze jours suivie d’une arthrodèse vertébrale postérieure instrumentée T2-L5. En postopératoire, l’angle de Cobb résiduel était à 15° et la cyphose thoracique était à 66°.
Discussion : La laminectomie est responsable chez l’enfant de troubles de croissance du rachis dans plus de 50% des cas. La cyphose est la déformation la plus fréquente. Selon Langenskiold et Michelson, la résection costale associée à une laminectomie peut induire une scoliose comme dans notre cas. Une instrumentation postérieure d’emblée peut être discutée si la chirurgie programmée est à haut risque de déstabilisation rachidienne.
Conclusion : La laminectomie et la résection costale chez l’enfant, peuvent causer une cyphose ou une cyphoscoliose en postopératoire. Cette évolution doit être prise en considération lors de l’élaboration de stratégie thérapeutique, afin de prévenir l’installation de cette déformation par une instrumentation postérieure préventive.
Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
E-Posters
Pediatrics
ABSTRACT N° SOFCOT24-712
Growing rods for early-onset scoliosis in Ehlers-Danlos disease
mohamed nizar aouinti* 1, Ahmed Amine Mohseni1, rim boussetta1, Walid saied1, sami bouchoucha1, Mohamed Nabil Nessib1, mohamed zairi1
1Orthopedie infantile, hopital d'enfants Bechir Hamza, tunis, Tunisia
Introduction : To study the results and complications of Traditional Growing Rods (TGR) for the treatment of Early-Onset Scoliosis (EOS) in patients with Ehlers-Danlos syndrome (EDS).
Material and methods : This is a retrospective study of patients with EDS treated for EOS between 2012 and 2018 by TGR. For each patient, we evaluated the evolution of the Cobb angle of the main coronal curve before the first surgery, postoperatively and at the last follow-up. We also noted every complication.
Results : Four patients have been evaluated. Age at the index surgery ranged from 3- to 6-year-old. All the patients had a Kyphoscoliosis. The preoperative Cobb angle of the main coronal curve ranged from 70° to 104°. Prior to surgery, a progressive correction of the spinal deformity by Halo-gravity traction was performed for all patients. One patient had several complications with a poor result after final fusion. Three patients did not sustain any complication and presented good results. Follow-up ranged from 3 to 8 years. For two of our patients, further lengthening procedures are still needed.
Conclusion : TGR is a good surgical option for the treatment of EOS in EDS. A progressive preoperative correction is recommended. Anchor-related complications must be minimized in these patients with an important kyphosis. Level of evidence Level IV.
Do you have any links of interest related to this presentation? : No
Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
E-Posters
Pediatrics
ABSTRACT N° SOFCOT24-725
La pseudarthrose post-traumatique du col du fémur chez l’enfant : à propos d’un cas
Hamdi Abdelhamid Ziadi* 1, wajdi arfa1, Mohammed Ghammem1, Zied Jlailia1, Khaled Kamoun1, Mourad Jenzri1
1Institut Med Taieb Kassab, Tunis, Tunisia
Your abstract : Les fractures du col du fémur sont rares chez l'enfant et représentent moins de 1 % de toute la traumatologie infantile. La nécrose de la tête fémorale, la coxa vara, le raccourcissement du membre et la pseudarthrose constituent les principales complications. L’objectif de ce travail était de décrire la prise en charge de la pseudarthrose du col du fémur chez l’enfant.
Material and methods : Il s’agissait de l’étude d’un cas de pseudarthrose ayant compliqué une fracture du col du fémur opérée dans notre service d’orthopédie pédiatrique.
Results : Nous rapportons le cas d’un garçon âgé de 13 ans qui a eu une fracture du col du fémur droit classée type 2 de Delbet suite à accident de la voie publique.
La fracture a été réduite sur table de traction et fixée par un vissage percutané à l’aide de 2 vis sous contrôle scopique.
Une interdiction d’appui sur le membre inférieur droit a été indiquée pendant 3 mois.
Après reprise de la marche, l’enfant se plaignait de douleur mécanique d’aggravation progressive au niveau de la hanche opérée. L’examen physique a objectivé une boiterie et une réduction de la mobilité de la hanche droite.
La radiographie standard et la TDM ont confirmé le diagnostic d’une pseudarthrose du col du fémur droit.
Une ablation des vis a été réalisée, suivie d’une ostéotomie inter-trochantérienne de valgisation maintenue par une vis plaque DHS.
A 8 mois de recul, la hanche droite était indolore avec une mobilité complète comparable au coté gauche. La radiographie a montré une consolidation du foyer de pseudarthrose sans signes de nécrose de la tête fémorale.
Discussion : La pseudarthrose complique 6 à 10% des fractures du col du fémur chez l’enfant. C’est une complication grave. Elle est plus fréquente dans le type 2 de la classification de Delbet comme dans notre cas. Les facteurs de risque principaux sont : un défaut de réduction ou d’ostéosynthèse, le retard de la prise en charge, l’orientation verticale du trait de la fracture et le déplacement de la fracture. Son traitement est basé essentiellement sur l’ostéotomie inter trochantérienne de valgisation qui permet de transformer un trait de fracture vertical pseudarthrosé en un trait horizontal. Cette nouvelle situation transforme les forces de cisaillement génératrices de pseudarthrose en forces de compression bénéfiques pour la consolidation.
Conclusion : La pseudarthrose est une complication grave des fractures du col du fémur chez l’enfant. Une réduction anatomique et une synthèse stable permettent de diminuer le risque de sa survenue. Une fois installée, l’ostéotomie inter trochantérienne de valgisation est la meilleure option thérapeutique.
Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
E-Posters
Pediatrics
ABSTRACT N° SOFCOT24-744
Arthrite septique du coude chez l’enfant révélatrice d’une affection hématologique : à propos d’un cas
Hamdi Abdelhamid Ziadi* 1, wajdi arfa1, Mohammed Ghammem1, Zied Jlailia1, khaled kammoun1, Mourad Jenzri1
1Institut Med Taieb Kassab, Tunis, Tunisia
Your abstract : Les infections ostéoarticulaires chez l’enfant constituent un motif d’hospitalisation fréquent. Leur prise en charge doit être rigoureuse non seulement à cause de leur gravité mais aussi car elles peuvent être révélatrice d’autres pathologies sous-jacentes. L’objectif de ce travail était de rapporter le cas d’une arthrite septique révélatrice d’une affection hématologique chez un enfant.
Material and methods : Il s’agissait de l’étude d’un cas d’arthrite septique du coude chez un enfant opérée dans notre service d’orthopédie pédiatrique.
Results : Nous rapportons le cas d’un nourrisson âgé de 16 mois, sans antécédents, présentant depuis 4 jours une tuméfaction fébrile du coude gauche sans notion de traumatisme. L’examen physique a objectivé une fièvre à 39º et une douleur à la mobilisation douce du coude. La palpation des métaphyses était indolore. La radiographie standard était normale. L’échographie a objectivé un épanchement articulaire. La CRP était à 48 mg/l, les GB à 18000 /mm3 et l’hémoglobine à 9g/dl. La ponction articulaire a ramené du pus. Le diagnostic d’une arthrite septique du coude a été retenu. L’enfant a eu une arthrotomie, un lavage et un drainage articulaire. Une antibiothérapie probabiliste à base d’amoxicilline et d’acide clavulanique a été démarrée. L’examen bactériologique a isolé une salmonelle. L’antibiothérapie était adaptée et l’enfant était mis sous sulfaméthoxazole triméthoprine. Étant donnée la forte association entre les hémoglobinopathies et les infections à salmonelle, une électrophorèse d’hémoglobine a été demandée. Une béta thalassémie mineure a été retenue chez l’enfant puis chez sa mère. L’évolution clinique et biologique était favorable sous antibiotique.
Discussion : L’association des affections hématologiques notamment les hémoglobinopathies à des infections ostéoarticulaires est largement rapportée dans la littérature. Les germes les plus incriminés sont les salmonelles. Dans l’arthrite septique, les articulations les plus atteintes sont la hanche, le genou et l’épaule. La particularité de notre cas est la présence de béta thalassémie dans sa forme mineure avec une atteinte du coude qui est une localisation rare. L’évolution post opératoire est habituellement favorable après un traitement chirurgical bien conduit et une antibiothérapie adaptée.
Conclusion : Ce cas clinique montre que l’association entre les hémoglobinopathies et les infections ostéo articulaires doit toujours être recherchée. Une électrophorèse d’hémoglobine doit être pratiquée devant toute infection à salmonelle.
Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
E-Posters
Pediatrics
ABSTRACT N° SOFCOT24-829
Résultats anatomiques et fonctionnels du traitement chirurgical des ostéochondrites primitives de la hanche chez l'enfant
Ahmed Msakni1, Mohamed Nizar Aouinti* 1, Ahmed Amine Mohsni1, Rim Boussetta1, Mohamed Zairi1, Sami Bouchoucha1, Mohamed Nabil Nessib1
1Hôpital d'enfants de Tunis, Tunis, Tunisia
Your abstract : L'ostéochondrite primitive de la hanche est une affection pédiatrique complexe. Son traitement a évolué vers des interventions chirurgicales ciblées pour maintenir une articulation congruente, réduisant le risque d'arthrose. Cette étude évalue l'efficacité des techniques chirurgicales courantes et explore les facteurs de succès ou d'échec. Elle contribue ainsi à optimiser la prise en charge de cette maladie complexe, améliorant la qualité de vie des patients et ouvrant la voie à de futures améliorations cliniques.
Material and methods : Notre étude était rétrospective et longitudinale sur huit ans. Nous avons analysé le traitement chirurgical de l'ostéochondrite primitive de la hanche en se basant sur les résultats anatomiques et fonctionnels.
Results : Nous avons colligé 42 patients et 49 hanches. La prédominance masculine était nette (ratio de 3,28) avec des symptômes se manifestant en moyenne à l'âge de 6,77 ans. Les antécédents étaient marqués par l'hyperactivité (82%) et le tabagisme passif (68%), tandis que tous les patients présentaient boiterie, douleur et limitation de la mobilité avant la chirurgie. L'évaluation radiologique a révélé des variations dans les stades de Catterall, Hering et Stulberg, tout en montrant des améliorations significatives en termes de sphéricité de l'épiphyse fémorale et d'angle de Wiberg après la chirurgie. Comparativement aux ostéotomies du bassin, la varisation a été associée à une réduction significative de la boiterie.
Discussion : Il est crucial de prendre en compte l'individualité de chaque patient pour choisir la meilleure technique chirurgicale. Le diagnostic précoce et une intervention appropriée sont essentiels pour des résultats optimaux à long terme.
Nos résultats fonctionnels ont montré une amélioration significative de la boiterie et de la mobilité articulaire après le traitement chirurgical de l'ostéochondrite primitive de la hanche. De plus, des corrélations significatives ont été observées entre les résultats fonctionnels et les stades radiologiques de Catterall et Herring. Ces résultats soulignent l'importance de l'évaluation clinique et radiologique conjointe dans l'évaluation de l'efficacité du traitement chirurgical. Cependant, il est important de noter que les résultats peuvent varier en fonction de l'âge de début des symptômes, et un début de la symptomatologie à un grand âge est associé à un pronostic moins favorable.
L'évaluation anatomique de nos patients a révélé des améliorations significatives de la couverture externe, de l'angle de Wiberg et du débord externe. Ces résultats sont essentiels pour prévenir la déformation de la tête fémorale et réduire le risque d'arthrose précoce à long terme.
Conclusion : Le choix de la technique chirurgicale dans le traitement de l'ostéochondrite primitive de la hanche est une décision complexe qui dépend de plusieurs facteurs, notamment l'âge du patient, le stade radiologique de la maladie et la sévérité des déformations.
Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
E-Posters
Pediatrics
ABSTRACT N° SOFCOT24-834
Apport de l’IRM dans le stratégie opératoire de la main bote radiale congénital
Amel Dehou-Mahmoudi* 1, nassima AZZOUZ2
1EHS Boukhrofa AEK Canastel , Oran, 2EHS mère-enfant Tlemcen, Tlemcen, Algeria
Your abstract : La main bote radiale est une attitude vicieuse permanente de la main liée à l'hypoplasie ou à l'absence de radius.
Sa prise en charge relève de différentes techniques qui dépendent de l’état anatomiques des muscles.
Material and methods : c’est une étude est prospective comprenant 23 mains botes radiales qui ont été prises en charge à l’EHS Canastel sur une durée de 2014 à 2024.
Il s’agit de 56% de sexe féminin et 44% de sexe masculin
17,4 % rentraient dans le cadre d’un syndrome polymalformatif
L’indication opératoire a été posée chez tous nos patients avec le même abord chirurgical, par contre la décision d’une centralisation ou d’une radialisation a été décidée en fonction de la présence ou non des muscles extenseurs radiaux du carpe.
Le but de cette communication est de voir la fiabilité de l’IRM concernant la présence ou non des muscles radiaux et leur aspect puisque ceci détermine le choix entre radialisation et centralisation.
Le bilan pré opératoire de tous nos patients a été muni d’un examen IRM.
Results : L’IRM a été fiable à 100% concernant la présence ou l’agénésie des muscles radiaux.
Mais, en cas d’hypoplasie importante les reliquats fibreux qui sont très fins surtout quand l’enfant à moins de 12 mois n’ont pas pu être mis en évidence .
Discussion : La fiabilité de l’IRM concernant la présence ou non les structures musculaires à transférer pourrait modifier l’abord, puisque en cas de centralisation qui se fait sans transfert musculaire, un mini abord centré sur l’articulation du poignet est suffisante pour cette indication ; alors qu’en cas de radialisation qui nécessite des des transferts musculaires, un large abord est nécessaire et donc l’incision classique en S italique sera réalisée puisqu’elle permet un bon jour sur les structures anatomiques nécessaires au transferts.
Conclusion : Chez tous nos patients, une concordance radio-clinique versus per opératoire a été constatée,
Cela peut ouvrir à la discussion de la voie d’abord qui pourra être décidée en pré opératoire.
Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
E-Posters
Pediatrics
ABSTRACT N° SOFCOT24-871
DEGA acetabuloplasty in children with cerebral palsy: Percutaneous approach versus conventional approach
Yamina Ouadah Oussadit* 1, 2, Boumediene Aboubekr1, 2, nassima azzouz1, 2, nassima azzouz1, 2, amel dehou mahmoudi3
1Faculté de médecine Dr Benzerdjeb, 2EHS mère enfants de Tlemcen, 3Hopital pédiatrique de Canastel, Tlemcen, Algeria
Your abstract : The impact of neuromuscular damage on the hip joint in cerebral palsy, is frequent, exceeding 70% and can be a source of severe complications ranging from a simple vicious attitude making perineal hygiene care difficult, to subluxation or dislocation source of pain in more than 30% and osteoarthritis. Hip surgery is necessary, even for bedridden spastic children, the goal is to obtain a reduced, painless and stable hip.
We compared the results of the minimally invasive Dega acetabuloplasty versus the classic approach to demonstrate the value or not of this new percutaneous approach described by Canavese in the treatment of subluxations and dislocations of the hip with acetabular dysplasia.
Material and methods : We conducted an open-label clinical trial including 21 children with spastic tetraparesis cerebral palsy, presenting acetabular dysplasia with subluxation or dislocation of the hip treated by classical and percutaneous Dega pelvic osteotomy, associated with varization-shortening-derotation femoral osteotomy. The primary endpoint was measurement of the Reimers index and the secondary endpoints studied were acetabular angle, pain intensity, intraoperative data including level of intraoperative irradiation, blood loss, operating time as well as the length of hospitalization.
Results : A total of 25 hips were operated on (21 patients), 12 hips by percutaneous Dega osteotomy and 13 hips by conventional pelvic osteotomy. The mean age of the patients was 7 years-old, 16 patients were GMF-CS IV level and 5 GMF-CS V patients. The mean operating time was 28 minutes during percutaneous pelvic surgery and 58 minutes lord of the classic first. The percentage of Reimers migration went from 70 ± 28% preoperatively to 13 ± 28% after OPP and from 93 ± 12% to 10.27% after OPC and the acetabular angle went from 37 ± 7 ° to 15 ° after OPP and 45 ± 6 ° at 21 ° after OPC at the last follow-up
Conclusion : The two percutaneous and conventional approaches give similar results with regard to the correction of acetabular dysplasia, on the other hand the minimally invasive pelvic approach has clear advantages: Shortened operating time, less blood loss, duration of shorter hospital stay. The disadvantage of this first method is the higher irradiation for the surgeon
Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
E-Posters
Pediatrics
ABSTRACT N° SOFCOT24-942
Ostéonécrose chez les patients drépanocytaires: analyse multicentrique des facteurs de risque
Clara Van Vyve* 1, Simon Koulischer2
1Université libre de Bruxelles (ULB), 2CHU Saint-Pierre, Bruxelles, Belgium
Your abstract : L'ostéonécrose constitue une complication majeure de la drépanocytose, une des maladies génétiques les plus répandues au monde. La drépanocytose altère le flux sanguin vers les articulations en raison de l'agrégation des globules rouges déformés et favorise le développement de zones nécrotiques. Cette complication peut considérablement affecter la qualité de vie des patients. Notre étude vise à identifier les facteurs de risque associés à cette affection, afin de faciliter le développement de stratégies préventives et thérapeutiques efficaces.
Material and methods : Il s’agit d’une étude de registre basée sur le registre national belge des patients drépanocytaires. Nous avons calculé les Odds Ratio (OR) pour chaque facteur de risque étudié.
Results : Notre cohorte comprend un total de 882 patients, dont 146 sont atteints d’ON (16,5%). Parmi les facteurs de risque analysés, nous retrouvons la survenue de crises vaso-occlusives (CVO) et de syndromes thoraciques aigus (STA). Parmi les 607 patients n’ayant jamais présenté de CVO, 8,5% ont développé une ON, contre 34,1% parmi ceux ayant souffert de CVO (OR=5,5; p<0,0001). Pour le STA, nous retrouvons 14,8% d’ON parmi les 796 patients non atteints contre 32,5% chez les patients ayant présenté un STA (OR=2,77; p<0,0001). Nous avons également étudié le génotype du patient, SS ou SC selon le type de mutation du gène codant pour la ß-globine (OR=1,41 pour les patients SS; p>0,2), ainsi que le sexe du patient (OR=1,33 pour le sexe féminin; p>0,1), mais ces résultats n’ont pas montré d’association statistiquement significative.
Discussion : Nos résultats soulignent l’importance du rapport entre la survenue d’ON et la sévérité de la DC, évaluée par la survenue de CVO et de STA. Cette association souligne le rôle critique des mesures de prévention de ces complications fréquentes, telles que la prévention de la déshydratation, de la désaturation ou de l’acidose. Nos résultats ne suggèrent pas de corrélation entre l’apparition d’ON et le génotype SS de la maladie. En effet, nous savons que les patients SS souffrent d’une forme clinique plus sévère que les patients SC, mais peu d’études expliquent l’impact des variabilités génétiques de la DC sur l’occurrence d’ON. Contrairement aux conclusions de l'étude de Mahadeo et al, qui portait sur une cohorte de 182 patients et indiquait une association significative (p=0,02) entre le sexe masculin et un risque accru d’ON, nos résultats ne suggèrent pas que le sexe masculin est associé à un risque plus élevé.
Conclusion : Dans notre étude incluant 882 patients, des associations entre la survenue de CVO et de STA et l’ON soulignent l'importance de stratégies de prévention et de dépistage de l’ON. Cependant, pas de corrélation significative avec le génotype SS ni avec le sexe féminin n’a été mis en évidence. Ces résultats éclairent la voie vers une prise en charge améliorée des patients drépanocytaires, avec un potentiel d'impact significatif sur leur qualité de vie.
Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
E-Posters
Pediatrics
ABSTRACT N° SOFCOT24-967
Pseudarthrose congénitale du radius traitée par la technique de la membrane induite à propos d’un cas et revue de la littérature
Ahmed Oussama Boushaba* 1, houssem salah eddin bouarrata1, Zakaria Oumlergueb1, ASSIA BENHABILES2, Mahdjoub BOUZITOUNA1
1orthopédie et traumatologie B, 2orthopédie et traumatologie A, centre hospitalo-universitaire constantine, constantine, Algeria
Your abstract : La pseudarthrose congénitale de l’avant-bras représente une entité rare qui est souvent associée à la neurofibromatose de type 1
L’ulna est le plus touché, suivie du Radius et des deux os de l’avant-bras.
Material and methods : Il s’agit d’un enfant âgé de 04 ans qui a présenté une déformation évolutive du membre supérieur droit en main botte radiale sans notion de traumatisme, ni syndrome infectieux la Rx a montré une pseudarthrose atrophique importante du radius , le Dg de pseudarthrose congénitale est ainsi posé .
Results : La PEC était chirurgicale ou en a procédé dans un premier temps à une décortication avec comblement par du ciment suivie d’une greffe ultérieure corticospongieuse selon la technique de la MEMBRANE INDUITE. Suivie dans un 2ème temps d’une ostéotomie ulnaire de raccourcissement. Les résultats ont été très satisfaisants.
Discussion : Le traitement orthopédique par plâtre et les électrostimulations, essayées dans certains cas, ne peuvent aboutir à la Consolidation
Les techniques de greffes conventionnelles de même que la technique de greffe utilisant un lambeau libre de périoste vascularisé enroulé en cylindre et rempli d’os spongieux n’ont pas fait preuve de grande efficacité
La reconstruction par transfert fibulaire vascularisé mène pratiquement toujours à la consolidation, mais reste de pratique très difficile
Conclusion : la technique de la membrane induite est une méthode accessible et donne des résultats satisfaisants
Conflits d’intérêts :
A. O. Boushaba: Pas de conflit déclaré ,
H. S. E. bouarrata: Pas de conflit déclaré ,
Z. Oumlergueb Consultancy, Expert: centre hospitalo-universitaire Constantine, Trainings, Teaching: centre hospitalo-universitaire Constantine,
A. BENHABILES Consultancy, Expert: centre hospitalo-universitaire Constantine, Trainings, Teaching: centre hospitalo-universitaire Constantine,
M. BOUZITOUNA Consultancy, Expert: centre hospitalo-universitaire Constantine, Trainings, Teaching: centre hospitalo-universitaire Constantine
E-Posters
Pediatrics
ABSTRACT N° SOFCOT24-970
Post-burn first web contracture in pediatric patients: How to simplify the surgical procedure to obtain the proper functional result
Doha Laamarti* 1, Meriem Ben Khedher1, Iheb Taieb1, Mariem Chaieb1, Nidhal Mahdhi1
1CHU Sahloul, Sousse, Tunisia
Your abstract : The opposed thumb is one of several particularities that marked the evolution of humans from primates. This concept explains the importance that thumb injuries hold in hand surgery. Post-burn first web-space contracture can significantly reduce the hand’s ability to grasp and the first digit motion which consequently diminish the hand function.
In our study we aim at assessing the results of surgery in post-burn contracture of first web space and propose a therapeutic scaffold.
Material and methods : It consists on a retrospective study about 42 patients and 43 hands treated in the plastic surgery department between 2000 and 2022. Preoperative assessment included the measurements of the first web opening, the function of extrinsic and intrinsic muscles of the thumb. X ray was systematically prescribed for all patients.
Surgical methods included skin grafts, random flaps and pedicled flaps. Associated tendon tenolysis was decided during the procedure. Immobilization was carried by splinting or pinning.
Results : In total 43 retractions were operated. The average age of our patients was 10 (1 to 13 years old). Cutaneous contractures with a range of motion superior to 45° were observed in 37 hands, 8 of them have undergone full thickness skin graft, 13 Z plasties, and 15 trident plasties. The rest of our patients presented severe contractures with tendon entrapment and to whom tenolysis and local flaps were performed. Pinning was indicated in 12 cases. All our patients were attended by a physiotherapist.
Our results were judged excellent in all stage 2 contractures and good to excellent in stage 3 contractures.
Discussion : The study's success in treating post-burn first web space contractures emphasizes the significance of timely intervention and varied surgical approaches. The outcomes, particularly in stage 2 contractures, affirm the effectiveness of local plasties and skin grafts when coupled with diligent postoperative physiotherapy. These findings underscore the importance of a multidisciplinary approach in optimizing functional outcomes for patients with hand contractures.
Conclusion : In this study, we proved that local plasties and skin grafts can have excellent results in advanced first web post-burn contractures as long as the patient is followed regularly by a physiotherapist.
Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
E-Posters
Pediatrics
ABSTRACT N° SOFCOT24-1030
Manifestations orthopédiques de la neurofibromatose de Von Recklinghausen chez l'enfant : A propos d'un cas rare.
Nassima S. Azzouz* 1 on behalf of Dehou-Mahmoudi Faiza Amel, Faiza Amel Dehou-Mahmoudi2
1EHS mère et enfant , Tlemcen, 2EHS Canastel , Oran, Algeria
Your abstract : La neurofibromatose-1 (NF-1) est une maladie neuro-cutanée affectant principalement la peau et le système nerveux. Une atteinte de plusieurs systèmes est possible. Les atteintes orthopédiques chez les patients NF-1 concernent principalement le rachis et le tibia. D'autres localisations exceptionnelles sont possibles. Les manifestations orthopédiques de NF-1 sont un domaine peu étudié et sous-estimé, ce qui souligne l'importance de ce rapport de cas.
Material and methods : Une jeune fille de 14 ans s'est présenté avec un pied déformé en pied convexe par un gonflement indolore du pied droit, qui a été confirmé comme étant une masse dysplasique à la biopsie. L'examen physique a également révélé des macules café au lait et des taches de rousseur au niveau des plis mammaires, conduisant à un diagnostic de NF-1.
Results : Les lésions osseuses chez les patients NF-1 concernent principalement le rachis et le tibia. Des localisations orthopédiques exceptionnelles peuvent s'associer à la NF-1 et peuvent évoluer vers une déformation si une prise en charge précoce n'est pas débutée.
Conclusion : Des recherches plus approfondies sont nécessaires pour avoir une vision plus complète de la NF-1 et de l'orthopédie, afin de diagnostiquer et de gérer ces complications osseuses à un stade précoce
Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
E-Posters
Pediatrics
ABSTRACT N° SOFCOT24-1086
L’évolution des fractures du col du fémur de l’adolescent de plus 12ans se rapproche de celles de l’adulte A propos de 48 cas
Rabah Atia* 1
1Faculté de Médecine, Université Badji Mokhtar, Annaba, Algeria
Introduction : les fractures du col du fémur de l’adolescent (12-16 ans) sont rares et exceptionnelles elles posent les mêmes problèmes que celle de l’adulte
Material and methods : Série homogène même service 48/141patients (1987-2017) Diagnostic posé à la radiographie standard. Classement selon Rigault et Touzet. L'extension continue, expectative du traitement définitif non réalisable en urgence Traitement chirurgical en urgence; Réduction par manœuvres externes douces sous scopie. Ostéosynthèse à foyer fermé mais arthrotomie si nécessaire L'ostéosynthèse par vis et/ou des broches. L'évacuation de l'hématome supposé compressif n'a pas été systématique.
Results : 31,75% des fractures du col de l'enfant. 0,03% de toutes les fractures; 78,70% garçons ; 57,14% à droite ; 56% Chute lieu élevé. 25% accidents voie publique ; 11 % polytraumatisés ; Type 01: 00%, Type 02: 42.85%;. Type 03: 57.14% ; Synhèse à foyer fermé 83% ;arthrotomie nécessaire 14% ; Réduction anatomique 92,55% ; 2 après reprise précoce ; 41 Vissages ; Un sepsis sévère. Recul moyen 5à2m (3 à 18 ans). Évaluation selon Ratliff plus un facteur pronostic et l’inégalité de longueur des membres. 73% de bons résultats
Discussion : Le type un n’a pu être isolé des epiphysiolyses et un cas de complication d’ostéoarthrite de la hanche La réduction doit être le plus possible anatomique, réalisée à foyer fermé autant et particulièrement associée à une évacuation de l'hématome intra capsulaire. L'ostéosynthèse la plus sûre reste le vissage simple sans trop de manipulation (forage excessif du col et lésion du cartilage de conjugaison et du cartilage articulaire). La date du traitement, l'avantage de son urgence reste la facilité de la réduction et l'opportunité de l'évacuation d'un éventuel hématome intra capsulaire. L'hématome compressif reste une utopie, parce que la plupart des fractures déplacées s'accompagne d'une brèche capsulaire et, c'est seulement quand la fracture est peu ou pas déplacée (type 3) que cette théorie se discute. Il semblerait que plus le trait est plus proche de la tête et en cas de déplacement important (tête folle) que le résultat soit plus péjoratif.
Conclusion : Les enfant de plus de douze ans la plupart des filles ont entamés leur puberté et l’anatomie radiologique de l’épiphyse ressemble à celle de l’adulte font de cette catégorie une entité à part
Do you have any links of interest related to this presentation? : No
Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
E-Posters
Pediatrics
ABSTRACT N° SOFCOT24-1088
La chirurgie des fractures du fémur de l’enfant ne doit pas se justifier ni pour le déplacement des fragments ni pour le confort du patient A propos de 487 cas
Rabah Atia* 1, Soumaya Remel1, Ilhem Labidi1, 1
1Faculté de Médecine, Université Badji Mokhtar, Annaba, Algeria
Introduction : Depuis l’avènement de l’embrochage élastique, le traitement orthopédique recule de façon significatif à cause du confort et de la pratique publique-privée
Material and methods : Etude rétrospective, 487 cas (1996-2020); Bilan clinique et radiologique standard, Traitement orthopédique, réduction, ambulatoire ou hospitalisation Traitement chirurgical, ciel fermé ou ouvert, ostéosynthèse broches, plaque, clou Complications, suivi à court terme, consolidation, cals vicieux. Inconvénients et avantages des traitements Analyse à long terme et à la fin de la croissance
Results : âge 1-15 ans (52,23% moins 6 ans), 336 garçons (sexratio 2,24), Côté gauche 53,9% Evacuation médicalisées seulement 4,52%, 30,45 % de citadins ; 6,17% avec antécédents L'accident de la voie publique représente 27,57% ; la chute de sa hauteur lors des jeux 27,16% dont 15,22% de mécanisme direct ; Consultation en urgence à 100 % avec une symptomatologie bruyante Répartition selon les lésions associées Les lésions associées sont retrouvées dans 13,58% (le traumatisme crânien surtout). L’anatomie pathologique retrouve une fracture médio-diaphysaire dans 74,48% à trait transversal (33%) ; Le déplacement est angulaire à 44,03 %. Patients hospitalisés 54 % (2 jours) ; Le traitement orthopédique touche 68,72 % des cas Le traitement chirurgical s’est fait à foyer ouvert à 97,36 avec 56,57% d’embrochage A court terme, 6 sepsis Avec un recul 47,52 mois le plus âgé de nos patient à 19 ans et le plus jeune a 5A2M. 78% des fractures ont très bien évoluées tout âge, tous types et traitements confondus. 15 patient ont un cal vicieux angulaire sans conséquence fonctionnelle actuellement. L’inégalité de longueur n’a jamais dépassé les 15 millimètres sans conséquence. Les cals vicieuses rotatoire concernent les fractures du tiers supérieur Des épiphysiodèses fémorales inférieures provoquées par l’embrochage
Discussion : La chirurgie des fractures du fémur n’est pas justifiée sous le prétexte du confort. Il y a eu des dépassements lors de l’avènement de la plaque vissée et du clou centromédullaire et avec l’avènement de l’ECMES. Le traitement orthopédique trouve sa place pour toute les fractures mais il faut réduire la fracture, surtout la rotation qui peut être difficile dans les fractures du tiers proximal. Pour l’enfant en face d’adolescence et au cas par cas la chirurgie peut être indiquée Pour les enfants de moins de 7 ans le traitement doit être orthopédique Pour les enfants de 7 à 12 ans, une traction bien faite de quelques jours pourrait faciliter un traitement orthopédique. Un plâtre pelvi-pédieux pourrait être confectionné sous anesthésie générale et contrôle scopique
Conclusion : Le traitement des fractures de la diaphyse fémorale de l’enfant est avant tout orthopédique
Do you have any links of interest related to this presentation? : No
Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
E-Posters
Pediatrics
ABSTRACT N° SOFCOT24-1091
L’évacuation en urgence de l’hématome traumatique n’empêche pas les complications dues à la compression supposée dans les fractures du col du fémur de l’enfants de moins de 12 ans A propos de 94 cas
Rabah Atia* 1, Hanène Ayoub1
1Faculté de Médecine, Université Badji Mokhtar, Annaba, Algeria
Introduction : Pertinence de l’urgence du traitement et de l'évacuation de l'hématome intra-articulaire.
Material and methods : Série homogène même service 141 patients; 94 âgés de un à onze (1987-2017). 68,25% des fractures du col de l'enfant. 0,1% de toutes les fractures; 3% des fractures du fémur proximal ; 58,70% garçons ; 57,14% à droite ; 56% Chute lieu élevé. 25% accidents voie publique ; 11 % polytraumatisés. Diagnostic posé à la radiographie standard. Classement selon Rigault et Touzet. L'extension continue, expectative du traitement définitif non réalisable en urgence.Traitement chirurgical en urgence; Réduction par manœuvres externes douces sous scopie. Ostéosynthèse à foyer fermé 83% mais arthrotomie nécessaire dans 14%. L'ostéosynthèse par vis et/ou des broches. L'évacuation de l'hématome supposé compressif n'a pas été systématique. Le traitement par plâtre pelvi-pédieux a été réalisé dans 3 cas (3,19%).
Results : Type 01: 06.30%, âge 14 mois - 12 ans. Type 02: 42.85%, âge moyen 10,92. Type 03: 50.79%, âge moyen 09,75. Très voisin de la littérature. Réduction anatomique: les fractures plâtrées étaient et sont restées anatomiques ; les fractures opérées, 87 cas anatomiques (92,55%) dont 6 après reprise précoce. 4 fractures très déplacées traitées à foyer fermé n'ont pas été réduites. 22 embrochages, 42 visages et 3 associations. Un sepsis sévère. Recul moyen 7A5M (3 à 18 ans). Évaluation selon Ratliff plus un facteur pronostic et l’inégalité de longueur des membres. 63% de bons résultats. Toutes les complications décrites dans la littérature ont été rencontrées sauf deux: la coxa vara isolée et la pseudarthrose.
Discussion : La réduction doit être le plus possible anatomique, réalisée à foyer fermé autant et particulièrement associée à une évacuation de l'hématome intra capsulaire. L'ostéosynthèse la plus sûre reste le vissage simple sans trop de manipulation (forage excessif du col et lésion du cartilage de conjugaison et du cartilage articulaire). La date du traitement, l'avantage de son urgence reste la facilité de la réduction et l'opportunité de l'évacuation d'un éventuel hématome intra capsulaire. L'hématome compressif reste une utopie, parce que la plupart des fractures déplacées s'accompagne d'une brèche capsulaire et, c'est seulement quand la fracture est peu ou pas déplacée que cette théorie se discute. Il semblerait que plus le trait est plus proche de la tête et en cas de déplacement important (tête folle) que le résultat soit plus péjoratif.
Conclusion : Même faite à temps l'arthrotomie pour évacuer un éventuel hématome n’empêche pas les complications car d’autres facteurs aussi grave les uns que les autres y participent
Do you have any links of interest related to this presentation? : No
Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
E-Posters
Pediatrics
ABSTRACT N° SOFCOT24-1151
Neglected Femoral Neck Fracture In Children : Is Free Fibular Graft A Good Therapeutic Option?
Ibrahim Najjar* 1, Amine Sioud1, Issam Khalifa1, Maher Teka1, Hazem Ben Ghozlane1, Faouzi Abid1
1CHU Tahar Sfar, Mahdia, Tunisia
Your abstract : Paediatric femoral neck fractures are rare lesions. Usually, diagnosis is easily made. However, it could be unnoticed. Treatment should be estabished urgently to avoid complications such as avascular necrosis (AVN). Therapeutic options include closed or open reduction through different techniques.
The aim of this study was to highlight the outcome of free fibular graft when treating neglected femoral neck fracture in children
Material and methods : We report the case of an 8-year-old girl with a medical history of epilepsy and autism spectrum disorder who presented at our hospital with closed hip trauma. The child has fallen from a three-meter distance a month ago.
Physical examination excluded any head,thoracic or abdominal injuries. Nevertheless, it revealed a deformity of a swelling lower limb, without any neurological,vascular or cutaneous complications.
X-rays revealed a displaced femoral neck fracture classified Delbet 2.
Results : Based on these findings, the patient was immediatly admitted to our department. She underwent an open reduction through lateral approach. A 70 mm non vascularised fibular graft was harvested and fixed using cannuated screws. Spica cast was held for three motnhs. The child was allowed to full weight bearing four months after surgery, date of consolidation.
At the last follow-up, there was neither a sign of infection nor AVN. However, we noticed a 1 cm length discrepancy which was well tolerated.
Discussion : The two major complications of this neglected fracture are AVN of the femoral head and non-union. The Delbet 2 type is suspected to increase the risk of pseudarthrosis due to retinacular vessels lesions.
Grafting is not always necessary and still controversial, but fibular graft is the most used technique when necassary. It offers not only biological union stimulation,but also mechanical strenth and stability. Valgus osteotomy could be associated to the graft.
Conclusion : Femoral neck fracture in children are uncommun injuries. They usually result from high-energy trauma. Diagnosis is easy most of the time but could be delayed if the fracture is not displaced.
A complete and careful examination of the child is mandatory to detect and treat in time this lesion.
Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
E-Posters
Pediatrics
ABSTRACT N° SOFCOT24-1158
Bénéfice de la Chirurgie dans la luxation congénitale de la hanche (LCH) aprés l’âge de la marche A propos de 439 cas (286 traitement orthopédique et 153 cas traitement chirurgical)
Rabah Atia* 1, Soumaya Remel1, Ilhem Labidi1
1Faculté de Médecine , Université Badji Mokhtar, Annaba, Algeria
Introduction : La découverte d’une luxation congénitale de la hanche (LCH) à l’âge de la marche est un drame sociétaire. L’étude condamne l’échec du dépistage et une chirurgie couteuse aboutissant à une prothèse
Material and methods : Etude de type rétrospectif (1996 à 2020). 439 cas découverts après l’âge de la marche (286 traitement orthopédique et153 traitement chirurgical) comparés à 1087 nouveaux nés pris en charge à la naissance Les données anamnestiques, cliniques et radiologiques Traitement à la naissance par simple langeage en abduction grâce à un molleton arrangé Traitement orthopédique par traction suivi d’un plâtre Chirurgie complète klisix Suivi jusqu’à la reprise de la marche et 5 ans de recul et Coxométrie
Results : Taux élevé en campagne, 50% découverte à la marche 89% filles, 90% unilatérale, 17% consanguinité, 25% premier enfant 100% grossesse suivi, 61% à terme, 64% facteur de risque 60% accouchement eutocique, 8% siège 39% poids de naissance normal 36,11 % découverte entre 2 et 5 ans Chirurgie 2 à 5 ans avec 38,88% à 5 ans Radiologie : HTE 50% 25-50° VCE 72,72ù% inférieur 30° CC’D 59,09% inférieur 130 ° Sphéricité 22,22% bonne Concentricité absente 36,11% Selon Tonnis 24% stade IV Néo cotyle présent 41,66% 41,66% traction avant chirurgie, 13,33% 6 semaines, 16,66% opérés 6-12 mois 25% Klisic avec 6% repris 25% boiterie, 16,66% abduction correcte, 25% rotation interne correct, 16% Inégalité, 8% Ostéochondrite Amélioration nette de la coxométrie 33,33% bons résultats selon Séverin groupe I et II Selon la classification de Severin 33,32% de bons et très bon résultats groupes I et II. 50% bon et très bon résultat traitement orthopédique contre 33,32% chirurgie Traitement à la naissance coxométrie quasi normale. 5e mois hanche réduite ; 0,22% deux nécrose sévères, dysplasie cotyloïdienne corrigée, 0,22% 02 cas mis sous traction 0,34% 03cas dysplasie résiduelle opérée
Discussion : Les études de Seringe, Ghanem et Wicart (Paris), de C. Benez et J. Le Chevallier (Rouen), de Ghandour, Mallem et Petit plaide pour le dépistage et l’échec de la chirurgie au stade invétéré et ce quelques soit la technique Toute les hanches seront prothésées
Conclusion : La maladie luxante motive depuis très longtemps l’un des soucis majeurs de la chirurgie orthopédique Le dépistage néonatal reste à l’heure actuelle la solution idéale pour traiter la maladie luxante. Par conséquent, il est de notre devoir d’instaurer un réseau de dépistage Informer tout le monde et à tous les niveaux
Do you have any links of interest related to this presentation? : No
Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
E-Posters
Pediatrics
ABSTRACT N° SOFCOT24-1162
La Rétronychie : Une Complication Rare de l'Immobilisation Plâtrée chez l'Enfant. A propos d’un cas
Yamina Ouadah Oussadit* 1, 2, Mehdi Driss Oussadit3, nihad Benour2, Manel bouchaour2
1Faculté de médecine Dr Benzerdjeb, 2EHS mère enfants , 3Clinique médico chirurgicale pédiatrique Dr Oussadit, Tlemcen, Algeria
Your abstract : La rétronychie se caractérise par l'incarnation de l'ongle dans le lit unguéal, entraînant diverses complications. Bien que peu fréquente, elle peut survenir comme une complication de l'immobilisation plâtrée. Cette présentation vise à sensibiliser les soignants à cette complication rare et à discuter des mesures préventives.
Material and methods : Il s’agit d’un garçon de 14ans qui se présente pour paronychie sub aigue, prise à tort pour un abcès unguéal, à l’examen le patient présentait une paronychie ainsi qu’une rétronychie des 2éme, 3éme et 4éme rayon de la main gauche. A l’interrogatoire, fracture des deux os de l’avant-bras homolatéral remontant à 10 mois, immobilisé par plâtre brachio-anté brachio palmaire pendant 04 mois.
Results : Le patient a été opéré pour panaris péri unguéal du 3éme et 4éme rayon de la main gauche, sans issu de pus lors de la mise à plat. Devant la persistance de la symptomatologie une concertation avec les dermatologues a conduit au diagnostic de rétronychie. Le patient a été mis sous traitement local à base de corticoïdes, qui a conduit à une récupération totale.
Discussion : Les résultats mettent en évidence une corrélation entre l'immobilisation prolongée et le développement de la rétronychie chez l'enfant. Les facteurs tels que la durée d'immobilisation, l'âge et l'emplacement du plâtre sont susceptibles d'influencer le risque de rétronychie.
Conclusion : La rétronychie demeure une complication rare mais significative de l'immobilisation plâtrée chez l'enfant. Les facteurs tels que la durée d'immobilisation, l'âge et l'emplacement du plâtre sont susceptibles d'influencer le risque de rétronychie. Cette présentation souligne l'importance d'une vigilance accrue, de la prévention et d'une prise en charge appropriée pour réduire les risques liés à cette condition.
Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
E-Posters
Pediatrics
ABSTRACT N° SOFCOT24-1169
La prise en charge du pied bot varus équin idiopathique à la naissance n’a pas beaucoup de concequences fontionnelles et esthétiques sur sa prise en après l’âge de la marche A propos de 1751 cas idiopathiques
Rabah Atia* 1
1Faculté de Médecine, Unversité Badji Mokhtar, Annaba, Algeria
Introduction : Le traitement du pied bot varus équin idiopathique (PBVEI) est long et astreignant pour les patients et leurs parents. Le résultat ne sera connu qu’en fin de croissance et les séquelles à l’âge adulte ne sont pas négligeables. L’unanimité à été faite pour la prise en charge à la naissance mais la méthode a été longtemps discutée
Material and methods : Le bilan est basé sur la réductibilité du pied. Les PBVEI invétérés sont classés en trois groupe selon l’appui : appui partiel antéro-externe ; appui bord externe, et appui dorso-externe. Les PBVEI vus à la naissance ont était classé au début selon la réductibilité résiduelle de l’équin (Inférieur 20°, 20-40° supérieur 40°) Le traitement du PBVEI invétéré a commencé par trois plâtres d’assouplissement suivi d’une libération chirurgicale suivi de plâtre de marche. Le traitement du PBVEI vu à la naissance consiste en plâtres successifs avec une correction progressive. La chirurgie est faite vers le troisième mois pour les ténotomies ou vers le 18eme mois pour la grande libération. Le résultat est apprécié sur le bilan clinique fonctionnel et radiologique ostéo articulaire
Results : Pour le PBVEI invétérés, il est bon dans 68% des cas sans aucune influence par le sexe. Les unilatéraux sont meilleurs et les groupes 01 et 02 sont mieux que le 03. Quatre complications cutanées graves. Les plus de 10 ans sont satisfaits. Pour les PBVEI vus à la naissance 61 % sont corrigés. Pour les PBVEI vus à la naissance, les 2/3 des pieds sont corrigés et les plus difficiles sont nettement améliorés. La chirurgie complémentaire est souvent nécessaire, elle a été rendu facile sur un pied assez bien réduit. Le sexe, la latéralité n’ont pas eu beaucoup d’influence sur le résultat mais plutôt le revenu des parents et la sévérité de la déformation. Les anomalies ostéoarticulaires sont pratiquement identiques même si le pied a et pris en charge très tôt
Discussion : Le plâtre d’assouplissement a réglé le souci majeur de la chirurgie celui de la fermeture cutanée et surtout la nécrose secondaire pour le PBVEI invétéré. La prise en charge à la naissance par les plâtres correcteurs donne un résultat aussi satisfaisant que la méthode fonctionnelle mais les complications dû aux manipulations et le plâtres posent le problème de la prise en charge trop tôt entrainant un écrasement des structures ostéo-cartilagineuses
Conclusion : Il n’est pas nécessaire de se précipiter de prendre en charge dès la naissance le pied bot varus équin congénital
Do you have any links of interest related to this presentation? : No
Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
E-Posters
Pediatrics
ABSTRACT N° SOFCOT24-1250
La ténotomie tripolaire du musculus sternocleidomastoideus (sterno-cléido-mastoïdien) dans le torticolis musculaire congénital assure un résultat sur la fonction, l’esthétique et la croissance harmonieuse à propos de 26 patients
Rabah Atia* 1, 1
1Faculté de Médecine, Université Badji Mokhtar , Annaba, Algeria
Introduction : Le muscle sterno-cléido-mastoïdien augmente légèrement la capacité thoracique d'où son rôle de muscle inspiratoire accessoire en dehors de sa fonction dans ans la mobilité tridimensionnelle du cou . Sa Rétraction unilatérale entraîne une position asymétrique de la tête et du cou par raccourcissement d’un des chefs du muscle dont la pathogénie exacte de la maladie reste inconnue. Elle se fait toujours vers l’aggravation. Aucune guérison n’est possible sans chirurgie. A ne pas confondre avec le torticolis congénital postural qui se corrige par de simples manipulations dès la naissance.
Material and methods : 26 patients (1995-2020), âgés de 2 à 4 ans, Diagnostic clinique, rechercher des associations (LCH) et les complications (rachis) La rétraction, souvent mal vue de face, est visible en corrigeant la posture de la tète L ’obliquité du regard reste un très bon repère avant et après la chirurgie. Anesthésie général, cousin sous les scapulas, repérage du sterno-cléido-mastoïdien au niveau de ses trois insertions qui sont mises sur des pincettes, sections en même temps au bistouri froid, fermeture Mise en place d’une attelle en inclinaison pré préparée. Rééducation douce à 21 jours
Results : Aucune complication et aucune récidive. Aucun problème esthétique ; discrète asymétrie musculaire. Le regard devient horizontal dans les 24 mois. Trois patients âgés de plus de sept et deux en pré adolescence ont gardé un regard oblique.
Discussion : Les ténotomies doivent se faire avant les cinq ans. L’allongement musculaire laisse une cicatrice et ne permet pas au muscle atrophie de prendre du volume aggravant le profil du cou.
Conclusion : La chirurgie précoce et à minima donne un profil presque normal si ce geste est fait avant la cinquième année
Do you have any links of interest related to this presentation? : No
Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
E-Posters
Pediatrics
ABSTRACT N° SOFCOT24-1353
Manifestations ostéoarticulaires révélant un neuroblastome. À-propos de 2 cas.
Anis Lassoued* 1, Wajdi Arfa1, Malek Fakhfakh1, khaled Anis Kamoun1, Zied Jlalia1, Mourad Jenzri1
1Institut Taieb Kassab service d'orthopédie infantile , Mannouba, Tunisia
Your abstract : Le neuroblastome est une tumeur maligne fréquente chez l’enfant. Dans 50 % des cas, la tumeur est disséminée au moment du diagnostic avec des métastases osseuses fréquentes. Ceci explique la fréquence des signes ostéoarticulaires qui peuvent révéler cette tumeur. L’objectif de notre travail était de rappeler les manifestations cliniques du neuroblastome métastasé au niveau de l’os
Material and methods : Nous rapportons les cas de 2 enfants pris en charge dans notre service pour une symptomatologie ostéoarticulaire qui a révélé un neuroblastome
Results : 1er cas : Il s’agissait d’une fille âgée de 4 ans qui a consulté pour une boiterie fébrile. L’examen a objectivé une douleur et une limitation à la mobilisation de la hanche droite. La radiographie du bassin et la biologie étaient normales. L'échographie a révélé un épanchement de la hanche droite. L'IRM a montré deux anomalies de signal en hypo T1 situées au niveau des parois du cotyle droit. Une origine infectieuse ou tumorale primitive a été suspectée. Cependant, on a découvert une exophtalmie et une ecchymose périorbitaire droite. Le scanner cérébral a révélé une lésion lytique sphénoïdale envahissant le muscle oculomoteur externe droit. Une origine métastatique a été suspectée. Le scanner abdominal a mis en évidence une masse rétropéritonéale et la biopsie a confirmé le diagnostic de neuroblastome.
2eme cas : Il s’agissait d’une fille âgée de 3 ans qui a consulté pour une douleur du coude gauche sans traumatisme ni fièvre. L’examen a objectivé une tuméfaction et une impotence du coude gauche et des adénopathies axillaires homolatérales. La radiographie puis le scanner ont révélé une image lytique mal limitée de la palette humérale. La protéine C-réactive était à 30 mg/L. La scintigraphie a montré une hyperfixation. Une origine infectieuse ou tumorale primitive a été suspectée. Une biopsie de la lésion et de l’adénopathie axillaire était pratiquée. L’examen anatomopathologique a retenu le diagnostic d’une métastase de neuroblastome
Discussion : Le neuroblastome est la tumeur solide maligne extracrânienne la plus fréquente chez l’enfant. La symptomatologie est souvent atypique, et varie en fonction de la localisation de la tumeur primaire et des métastases. Les métastases osseuses induisent des douleurs osseuses et une limitation de la mobilité articulaire et par conséquence elles peuvent simuler certaines affections notamment l'ostéomyélite et les tumeurs osseuses primitives. Nous discutons dans ces deux cas le problème diagnostic que nos patients ont été confronté et le fait qu’une simple échographique ou TDM abdominale à la recherche de la tumeur primitive aurait permis de poser le diagnostic
Conclusion : Le neuroblastome peut se révéler par des métastases osseuses. Les orthopédistes doivent évoquer cette éventualité chez des enfants qui présentent des lésions osseuses atypiques présumées tumorales primitives ou infectieuses. L’apport de l’imagerie abdominale est fondamental pour orienter le diagnostic vers le neuroblastome en montrant la tumeur
Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
E-Posters
Pediatrics
ABSTRACT N° SOFCOT24-1389
Un cas pédiatrique exceptionnel d'une triable terrible du coude associée à une avulsion du condyle latéral
Hatim Jabri* 1, Mohammed Tazi Charki1, Hicham Abdellaoui1, Karima Atarraf1, Moulay Abderrahmane Afifi1
1Service de Chirurgie Pédiatrique Orthopédique et Traumatologique, CHU HASSAN 2 , FES, Morocco
Your abstract : La triade terrible du coude est définie comme une luxation du coude associée à une fracture de l'apophyse coronoïde et de la tête radiale.Cette lésion est exceptionnelle chez l’enfant. L'avulsion de l'épicondyle latéral est une particularité du squelette immature.Un scanner post-réduction est nécessaire pour un bilan plus précis. La réduction à foyer ouvert est indiquée en cas d'instabilité en extension. L'objectif est de presenter la prise en charge d'un cas très rare d'une triable terrible du coude associée à une fracture de l'épicondyle latéral.
Material and methods : Un garçon de 14 ans a était admis aux urgences pour un traumatisme du coude droit. L'examen clinique a révélé un coude déformé douloureux avec un examen vasculo nerveux sans anomalies. La radiographie standard a révélé une luxation postéro-interne avec une fracture déplacée de la tête radiale et des fragments osseux dont l'origine était difficile à identifier. Une réduction fermée a était tentée sous sédation,mais le coude était instable en extension. L'arthoscanner a montré une fracture de la tête radiale déplacée avec fracture complexe du processus coronoïde (Type 2 de Morrey et Regan) et une avulsion de l'épicondyle latéral. Après un abord latéral du coude, la tête radiale et l'épicondyle latéral ont été fixés par des broches de Kirchner et le fragment du processus coronoïde a été fixé par une ostéosuture.
Results : Le patient a bénéficié d'une immobilisation pendant 4 semaines. Le patient a gardé une légère limitation de la mobilité ayant bénéficié d'une kinésithérapie. Sur un recul de 1 an le patient était asymptomatique avec mobilité normale du coude.
Discussion : La luxation du coude est rare chez l'enfant avec une incidence de seulement 3à6 % de toutes les atteintes du coude et est associée à des fractures et des avulsions autour du coude dans 64à75 % des cas.La triade terrible du coude est exceptionnelle dans un squelette immature. Peu de cas ont été rapportés dans la littérature. Chez les enfants, cette lésion présente certaines particularités dans son évaluation et sa gestion liées aux propriétés de l'os immature. Dans notre cas, cette atteinte était associée à une avulsion de l'épicondyle latéral.
L'identification des fragments osseux sur une radio standard est difficile ainsi un scanner doit être réalisé après la réduction pour planifier le traitement.
Le but du traitement de cette lésion est de restaurer une stabilité parfaite et une congruence articulaire.Plusieurs voies d’abord sont possibles.
Conclusion : La prise en charge de la triade terrible chez l'enfant est similaire à celle de l'adulte avec quelques particularités liées aux propriétés des os et des ligaments.Après une réduction et un test de stabilité en extension sous anesthésie, un scanner post-réduction est nécessaire.Le traitement non opératoire est autorisé si le coude est stable en extension avec une fracture de la tête radiale non déplacée et une fracture du processus coronoïde de Type 1. Dans le cas contraire, une intervention chirurgicale est indiquée.
Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
E-Posters
Pediatrics
ABSTRACT N° SOFCOT24-688
Reprise de l'activité sportive apres Dunn. Notre exeperience.
mohamed nizar aouinti* 1, Ahmed Amine Mohseni1, rim boussetta1, Walid saied1, sami bouchoucha1, Mohamed Nabil Nessib1, mohamed zairi1
1Orthopedie infantile, hopital d'enfants Bechir Hamza, tunis, Tunisia
Introduction : L’opération de Dunn dans le traitement des épiphysiolyses est une chirurgie difficile réputée avoir des suites post opératoire longues pour éviter le risque de nécrose épiphysaire.
Le but de ce travail est d’étudier la reprise sportive chez ces malades d’apres notre expérience.
Material and methods : Il s’agit d’une étude rétrospective monocentrique incluant 36 malades.
Nous avons analysé nos résultats cliniquement et radiologiquement avec un recul moyen de 36 mois, avec des extrêmes allant de 24 à 56 mois.
L’installation se faisait en décubitus dorsal sur table avec contrôle scopique. La voie d’abord était antérieure. L’ostéotomie sous-capitale était trapézoïdale. La réduction de la tête était contrôlée par scopie, de même que la fixation.
L’évaluation clinique était faite selon le score (PMA) et l’évaluation radiographique était basée sur l’angle de South Wick et l’étude de la viabilité de l’épiphyse.
Pour évaluer le traitement, nous avons adopté la classification de Rey
la reprise de l'appui est variable, selon les operateurs, entre quelques jours et trois mois de décharges prolongées. Le sport quand a lui est interdit pour au moins six mois en dehors de la natation qui pourra être reprise plus vite.
Results : l’âge moyen était de 12,5 (entre 11 et 15 ans) avec une prédominance masculine 25. Elle était dans sa forme stable dans 32cas 88% et instable dans 4cas. Le déplacement était stade II dans 15 cas et en stade III dans 16 cas. Tous les enfants ont eu un traitement médical à base d’antalgiques. Une traction pratiquée en pré op pour toutes les hanches et en post op pour 5 cas . Vint cinq hanches ont été opérées par osteotomie de dunn avec mise en place de deux vis et 11 cas vis + broche . La reprise de l’appui était instauré dans 3mois pour 15 malades(Grade1) et dans 6mois pour 21malades(Grade2). Nous avons trouvé 3 cas de nécroses épiphysaire : 2 dans Grade1 et un cas pour Grade 2. Donc la durée de reprise sportive n’influe pas la probabilité de nécrose épiphysaire après 3mois.
Conclusion : L’opération de Dunn semble une chirurgie assez fiable qui permettras une reprise sportive précoce chez les adolescents à condition d’être sous surveillance médicale.
Do you have any links of interest related to this presentation? : No
Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
E-Posters
Pediatrics
ABSTRACT N° SOFCOT24-117
RESULTAT DE LA CHIRURGIE PALLIATIVE DANS LA PARALYSIE OBSTETRICALE DU PLEXUS BRACHIAL
Ismahal Halima Beressa * 1, Alaa Hamidou1
1Université Médecine Oran 1 , Oran, Algeria
Your abstract : La paralysie obstétricale du plexus brachial (POPB) est le traumatisme obstétrical le plus fréquent durant la période néonatale. Si la réparation nerveuse et admise pour les paralysies totales , l'attitude vis-à-vis des formes incomplètes reste controversée. En effet , le traitement conservateur à lui aussi sa place, il associe la rééducation à la chirurgie palliative .
Objectif: Evaluer les résultats de la chirurgie palliative .
Material and methods : Etude rétrospective sur dossier incluant des enfants pris en charge pour des séquelles de POPB par la chirurgie palliative .
L’étude est clinique, radiologique et électrique dans certains cas.
L’évaluation clinique a été basée sur: la classification des formes anatomo-cliniques selon Narakas, l’évaluation des amplitudes articulaires et le score fonctionnel de Mallet .L’évaluation radiologique est basée sur des radios standards et sur des IRM ou TDM des épaules classées selon le score de Friedman.
Results : Nous avons recensé 40 enfants dont 17 filles et 23 garçons. Il y avait 26 cas de paralysie C5C6 et 14 cas de paralysie C5,C6,C7 .
Nous avons pratiqué 57 actes opératoires. Dans notre étude 86% de cette chirurgie visait l'épaule à savoir (19 libérations postérieures du muscle sous scapulaire ,15 transferts du muscle grand dorsal et 15 ostéotomies de derotation humérale) et 7 % visait le poignet il s’agissait essentiellement de transfert de réanimation de l'extension du poignet.
Discussion : La libération postérieure du muscle sous scapulaire a permis dans tous les cas d'obtenir une rotation externe coude au corps supérieur à 60 degrés. Ce résultat a été maintenue grâce au transfert du muscle grand dorsal pratiqué en second temps.
Le transfert du muscle grand dorsal a donné une amélioration du score de Mallet , ces résultats se sont détériorés pour 4/15 ; ceci serait lié à l’abandon précoce de la rééducation par les parents chez des enfants qui avaient une raideur en rotation interne initiale de l’épaule, ou bien aux déformations initiales de l’articulation gléno-humérale qui étaient déjà très évoluées (Friedman IV). L’ostéotomie de dérotation doit être pratiqué avec prudence car elle ne doit pas faire perdre au malade sa rotation interne nous pensons qu’elle ne doit pas dépasser les 20 degrés et doit être pratiqué en fin de croissance pour éviter les récidives .
Le transfert du fléchisseur ulnaire du carpe (FCU) sur les radiaux a permis obtenir une extension active du poignet et au minimum un effet ténodése .
D'autres interventions ont été pratiquées telles que l'intervention de Steindler (transpositions des epithrochléens ) et l'intervention d'Oberlin ( la neurotisation du nerf musculo-cutané par des fascicules du nerf ulnaire ) mais le nombre restreint de malade ne nous permet pas de tirer des conclusions
Conclusion : Dans notre étude la chirurgie palliative à court et moyen terme a donné de bons résultats et a permis dans tous les cas une amélioration de la fonction du membre.
Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
E-Posters
Pediatrics
ABSTRACT N° SOFCOT24-231
Ostéomyélite aigu chez l’enfant: localisations inhabituelles à propos de deux cas
Fedi Dahech1, Nizar Sahnoun1, Cyrine Fourati* 1, Mohamed Ali Rekik1, Wassim Zribi1, Hassib Keskes1
1Service de Chirurgie Orthopédique et Traumatologique, CHU Habib Bourguiba, Sfax, Tunisia
Your abstract : L’ostéomyélite aiguë hématogène est une pathologie de moins en moins fréquente. Bien que rare, elle peut parfois se manifester à des localisations inhabituelles, ce qui peut compliquer le diagnostic. À travers deux observations médicales, nous tentons de clarifier cette entité rare.
Material and methods : Nous rapportons un premier cas d’un enfant âgé de 14 ans présentant une douleur à l’épaule accompagnée d'une fièvre à 39°C. Les radiographies standards étaient normales, mais les analyses biologiques ont révélé un syndrome inflammatoire. L’enfant a été hospitalisé et des examens complémentaires d’échographie et de tomodensitométrie ont été réalisés, mettant en évidence un abcès sous-périosté de l’acromion.
Le deuxième cas concerne une fille de 12 ans consultant pour douleur et rougeur dorsale de la main évoluant depuis 4 jours après un traumatisme. Les radiographies initiales étaient normales, mais une analyse biologique a montré un syndrome inflammatoire. Un scanner a révélé un abcès sous-périosté au niveau du troisième métacarpien.
Results : Les deux enfants ont été traités par une chirurgie urgente associée à une antibiothérapie par voie générale. L'examen bactériologique a identifié un staphylocoque doré méthi-sensible dans les deux cas. Les suites opératoires ont été marquées par une amélioration clinique et biologique. Lors du dernier suivi, les patients n’ont pas présenté de récidive et ont retrouvé une fonction normale.
Discussion : L’ostéomyélite aiguë hématogène affecte principalement les métaphyses des os longs. Les localisations scapulaires ou métacarpiennes sont exceptionnelles et représentent moins de 5 % des cas d'ostéomyélite. Elles peuvent souvent être confondues avec une arthrite septique. La mobilisation douce est un élément crucial de l'examen et peut parfois permettre de différencier les deux pathologies.
Conclusion : L’ostéomyélite aiguë hématogène doit toujours être envisagée chez les enfants présentant une douleur osseuse associée à de la fièvre. Il s'agit d'une urgence vitale nécessitant un drainage chirurgical associé à une antibiothérapie parentérale.
Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
E-Posters
Pediatrics
ABSTRACT N° SOFCOT24-251
Luxation congénitale de hanche récurrente au traitement chirurgicale traiter par fixateur externe. A propos d'un cas.
Sofiane FORTAS* 1, Fadila BENDAOUD1, Toufik BOUSSAHA1, Nacer KHERNANE1
1CHU, Batna, Algeria
Your abstract : L'échec récurrent du traitement chirurgical de la luxation congénital de hanche constitue un véritable drame. Devant cette situation on se retrouve désarmée et en bord de l'arrêt thérapeutique.
Plusieurs causes peuvent être incriminées notamment mauvaise libération capsulaire et mauvaise ostéotomie fémorale.
Une conduite thérapeutique atypique parfois permettent de palier à cette récurrence.
Material and methods : Une fille née en 2015, sans antécédent particuliers, diagnostiquée de luxation congénital de hanche (LCH) à l'âge de 4 mois bénéficiant d'un traitement orthopédique par coussin d'abduction relié par harnais de Pavlick. La patiente est perdue de vue pendant la suite de son traitement.
Ramener par ses parents à l'âge de 4 ans pour boiterie sur LCH marchante avec la radio un acétabulum très dysplasique, tête déformée, coxa valga en Tonnis 4.
1er traitement : Ténotomie, capsulorraphie, Ostéotomie de Salter et plâtre pelvi-pédieux 45 jours. Résultat : Reluxation après ablation du plâtre.
2ème traitement : par traction axiale collée pendant 20 jours en abduction. Résultat : aucun changement.
3éme traitement : révision de la hanche luxée par nettoyage acétabulaire très encombrés. Saignement diffus en nappe (difficultés opératoires). Remise en tension de la capsule supérieur et libération de sa partie inférieure, révision du ligament transverse. Plâtre pelvi-pédieux.
Résultat : Un vrai drame, toujours luxée et instable.
4éme traitement : reprise orthopédique de la luxation par réduction et plâtre pelvipédieux.
Résultats : reluxation sous plâtre et difficile de confronter la tête fémorale face au cotyle.
Constat : reluxation récurrente ; la hanche est devenue très instable.
Results : 5éme traitement : réduction et stabilisation par fixateur externe type F.E.S.S.A a montage ilio-fémoral sur hanche en abduction et légère rotation interne. Sous contrôle scopique. Durée : 45 jours.
Résultat : hanche réduite et stable, entretenue par attelle d’abduction pendant 45 jours.
Le recul a 20 mois : Clinique : MC KAY Grade 1 (excellent). Radiologique : SEVERIN groupe 2 (bon). Cicatrices chéloïdes iliaque.
Discussion : L’échec thérapeutique récurrent de la luxation congénitale de la hanche, une vraie expérience qui nous a épuisé toutes notre arsenal thérapeutique pour à la fin recourir à la fixation externe comme ultime recours, ce qui a permis aux structures anatomiques de cicatriser et stabiliser la hanche.
Conclusion : Peut-être que nous devrions songer à introduire ce dispositif dans le traitement de la L.C.H ?, à condition d’avoir de bonnes prises iliaques et fémorales des fiches du fixateur.
Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
E-Posters
Pediatrics
ABSTRACT N° SOFCOT24-268
L'IRM de la dysplasie acétabulaire résiduelle chez l’enfant, un double defect osseux et cartilagineux antéropostérieurs. A propos de 21 cas.
Sofiane FORTAS* 1, Fadila BENDAOUD1, Nazim BENMAYOUF1, Nacer KHERNANE1
1CHU, Batna, Algeria
Your abstract : La radiographie ne mesure que des repères osseux, l’acétabulum n’est pas complètement ossifié qu’à maturité. L'imagerie par résonance magnétique (IRM) permet les mesures des structures osseuses et cartilagineuses. Des valeurs normatives des indices IRM ont été établies (Bos et col) pour le diagnostic de la dysplasie de hanche. Notre étude de 21 IRM a permis d'étudier la complexité de la dysplasie acétabulaire résiduelle.
Material and methods : Des rapports de couverture de la tête fémorale cartilagineuse et osseuse par l’acétabulum cartilagineux et osseux dans les plans coronal et sagittal (Domenech.B, Baunin.C). Le plan de coupe est celui passant par le plus grand diamètre de la tête fémorale, en coronal et sagittal.
Plan coronal :
-Indice de couverture osseux coronal (BCAHI). Sa moyenne est 96,4%.
-Indice de couverture cartilagineuse coronal (CCAHI). Sa moyenne est 87%.
Plan sagittal :
-Indice de couverture osseuse sagittale (BSAHI). Sa moyenne est 106,2 % +/- 4,8%.
-Indice de couverture cartilagineuse sagittale (CSAHI). Sa moyenne est 98,3 % +/- 4,1%.
Results : Pour nos résultats 21 IRM :
L’indice de couverture cartilagineuse coronale (C.C.A.H.I) = Sa moyenne de 73 +/-12 %.
L’indice de couverture osseuse coronale (B.C.A.H.I) = Sa moyenne de 60 +/-15 %.
L’indice de couverture cartilagineuse sagittale (C.S.A.H.I) = Sa moyenne de 95 +/- 8 %.
L’indice de couverture osseuse sagittale (B.S.A.H.I) = Sa moyenne de 98 +/-9 %.
La comparaison de tous les indices IRM avec les valeurs de références avait montré des différences significatives de leurs valeurs sur le plan statistique (P =0,000).
Discussion : Plan coronal :
•L’indice C.C.A.H.I : confirme la présence d'une découverture cartilagineuse acétabulaire coronale.
•L’indice B.C.A.H.I : confirme la présence d'une découverture osseuse acétabulaire coronale.
Plan sagittal :
•L’indice C.S.A.H.I : confirme la présence d'une découverture acétabulaire cartilagineuse sagittale.
•L’indice B.S.A.H.I : confirme la présence d'une découverture osseuse acétabulaire sagittale.
En récapitulant ; les hanches de notre série présentaient une dysplasie acétabulaire à double composante cartilagineuse et osseuse (convergente) bien marquée dans les deux plans coronal et sagittal.
Conclusion : La dysplasie de l’acétabulum cartilagineux était la plus touchée dans notre étude, ce qui va rendre la correction spontanée de la dysplasie acétabulaire très insuffisante pendant la croissance.
Ainsi dans notre série, la correction des hanches de dysplasiques résiduelles ne pourrait se faire que par une ostéotomie acétabulaire.
La complexité de la dysplasie acétabulaire résiduelle devrait justifier le recours à des explorations radiologiques spécifiques pour un meilleur bilan lésionnel.
Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
E-Posters
Pediatrics
ABSTRACT N° SOFCOT24-372
Avulsion fracture of the anterior tibial tuberosity in children: A report of 8 cases
Ahmed El Mouloua* 1, Amine ELKHASSOUI 1, Tarik SALAMA1, Elmouhtadi AGHOUTANE1, Redouane ELFEZZAZI1
1Orthopédie et traumatologie pédiatrique, CHU Mohamed VI , Marrakech, Morocco
Introduction : Fractures of the anterior tibial tuberosity are rare in children. They are mostly seen in adolescent aged between 13 and 16 years old. The aim of this study is to better understand the mechanisms of these fractures and to assess the long-term outcomes of different therapeutic options.
Material and methods : This is a retrospective study conducted on 8 children who presented with an avulsion fracture of the anterior tibial tuberosity over a period of 7 years, from 2016 to 2022, at the pediatric orthopedic and trauma departmet. The radiologicaly, to evaluate displacment we used the classification of Watson-Jones modified by Ogden.
Results : The mean age of our patients was 12.6 years. The circumstances of the trauma for all patients were sports-related accidents. The tibial tuberosity fracture was isolated in all patients, it was non-displaced (stage IA) in 3 case treated orthopedically, and displaced in the other 5 cases requiring osteosynthesis: two screws with washer for stage IIB fracture, and a single screw with washer for stage IB fracture. Immobilization was maintained for an average of 6 weeks. The functional outcome was excellent in all our patients afetr minimum of 12 months follow-up.
Conclusion : The circumstances and mechanisms of anterior tibial tuberosity fractures are stereotyped and should guide diagnosis. The functional prognosis of the knee depends mainly on associated injuries.
Do you have any links of interest related to this presentation? : No
Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
E-Posters
Pediatrics
ABSTRACT N° SOFCOT24-396
Expulsion Spontanée d’un séquestre osseux suite à une ostéomyélite de la jonction diaphyso-métaphysaire proximale de l’humérus . Chez un enfant .A propos d’un cas (Revue de la littérature)
Latifa Tehir* 1, 2 on behalf of Bensaada.MC, Ayadi.N, Belaref.S, Maghlout.M, Chitioui. and Bensaada.MC, Ayadi.N, Belaref.S, Maghlout.M, Chitioui R.
1Faculté de médecine Badji Mokhtar, 2Centre hospitalo-universitaire Ibn Rochd, Annaba, Algeria
Your abstract : La plupart des infections post-opératoires chez l’enfant sont causées par une contamination du site chirurgical .
Les broches de Kirchner sont l’implant le plus utilisé en chirurgie traumatologique pédiatrique, et l'inoculation infectieuse, pouvant aller de l'infection superficielle à l'infection ostéo-articulaire profonde , dont la prise en charge est médico-chirurgicale.
Les auteurs rapportent un cas d’expulsion spontanée d’un séquestre osseux suite à un trajet fistuleux d’une ostéomyeilite chronique, secondaire à une chirurgie orthopédique métaphysaire humérale post-traumatique chez un enfant.
Les auteurs attirent l’attention sur l’évolution et le potentiel de guerisson de ces infection redoutables chez l’enfant.
Material and methods : Enfant âgé de 5 ans ayant présenté en 2022, suite à une chute ,une fracture de la jonction métaphyso-diaphysaire proximal de l’humérus. Pris en charge par une réduction et un embrochage percutané .
Results : L’évolution à trois mois s’est faite vers la consolidation et le remodelage osseux, d’où l’ablation du materiel.
A six mois, ostéomyélite chronique, avec formation d’un abcès de Brodie et trajet fistuleux vers le revêtement cutané.
A neuf mois, expulsion spontanée du séquestre osseux à travers le trajet fistuleux.
Actuellement guerisson totale sans sequelles.
Discussion : Très peu d’études ont décrit l’infection musculosquelettique pédiatrique secondaire à la chirurgie ; les taux rapportés des infections consécutives à l’utilisation des broches de Kirschner est très faible, se situe entre 1-2%.
Le matériel d'ostéosynthèse représente un corps étranger où peuvent se développer des foyers d'infection, par inoculation directe, de façon précoce ou à distance, pouvant aller de l'infection superficielle à l'infection ostéoarticulaire. Sans un traitement chirurgical adéquat, qui vise à éxciser le séquestre osseux, et l’ensemble des tissus dévitalisés, l’évolution naturelle est caractérisée par des alternances d’épisodes aigus, puis abcédation et fistulisation; selon l’agressivité du germe et la réaction immunitaire du patient, de longues périodes de suintement chronique et un risque de septicémie dans 1 à 2 % des cas.
Conclusion : L’ostéomyélite chronique pédiatrique nécessite une prise en charge avec combinaison de chirurgie et d’antibiotiques adaptés, mais il ne faut pas sous-estimer la capacité innée du corps à guérir surtout chez l’enfant.
Dans notre cas, guérison spontanée avec expulsion naturelle du séquestre à travers le trajet fistuleux et remodelage osseux sans séquelles.
Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
E-Posters
Pediatrics
ABSTRACT N° SOFCOT24-425
Coude flottant chez l’enfant, quelle stratégie thérapeutique ?
Adem Rassouli* 1, seif eddine amiour1, sami maouche1, Islam Garoui1, mohamed khenfri1, nadjib othmani marabout1, assya benhabiles1
1chu constantine , constantine, Algeria
Your abstract : le coude flottant est l’association d’une fracture de l’humérus et d’une fracture d’un ou des deux os de l’avant-bras homolatéral. Il s’agit d’une association lésionnelle rare qui survient dans un contexte de traumatisme de forte énergie. L’objectif de cette étude vise à évaluer la fonction du membre et la stratégie thérapeutique.
Material and methods : Il s’agit une étude rétrospective, qui a inclus les enfants moins de 16 ans présentant un coude flottant. Le bilan initial : clinique et radiologique. Au recul, l’évaluation clinique a recherché la présence de douleur, cubitus valgus, limitations articulaires et le retentissement sur le poignet. Les résultats ont été évalués selon les critères de Flynn modifiés par Templeton et Graham.
Results : L’étude a concerné 10 dossiers entre 2012-2022. L’âge moyen était de 8 ans. Le mécanisme était indirect, le côté gauche était intéressé dans 2/3 des cas. Les associations lésionnelles étaient diverses, 9 fractures Supra-condyliennes, une fracture du condyle latéral, 3 fractures de l’avant-bras, 7 fractures du ¼ distal du radius. Le traitement était chirurgical dans 90% des cas. La stratégie régulière était de commencer par la lésion de l’humérus distal.7 cas embrochage percutané selon judet pour l’humérus.2 cas de fractures de l’avant-bras stabilisé par ECMES, 5 cas d’embrochage percutané pour le radius distal. Les complications observées: 2 cas de paralysie radial initiale, un cas de syndrome des loges. Le recul moyen a été de 24 mois.
Discussion : Le coude flottant est une lésion étagée du membre supérieur. La stabilisation par embrochage percutané des fractures supra-condyliennes est recommandée par l’ensemble des auteurs, par contre la prise en charge au niveau de l’avant-bras reste controversée, aucun consensus pour la chronologie de la stabilisation des lésions. Le taux de lésions neurologiques aiguës dans ces coudes flottants est presque deux fois supérieur à celui observé chez les patients présentant des fractures supra-condyliennes isolées.
Conclusion : le coude flottant est une lésion rare et grave. La réduction et l’embrochage percutané des deux lésions sont la technique de choix. La stratégie thérapeutique reste discutée en absence d’études à haut niveau de preuve.
Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
E-Posters
Pediatrics
ABSTRACT N° SOFCOT24-431
Voluminous Plexiform Neurofibroma of the Foot in a Newborn - A Case Report
Nacer Khernane* 1, Hemza Amrane1, Ilies Hasrouri1
1CHU, BATNA, Algeria
Your abstract : Neurofibromas are the cardinal dermatological signs of neurofibromatosis type I (NF1) also, they are benign tumours of the nerve sheaths. We report a rare case of a voluminous congenital plexiform neurofibroma (PN) in a 7-month-old infant at his left foot, to whom a surgical resection was performed.
Material and methods : A 7-month-old baby was oriented for a tumour of the left foot for surgical management. The tumour, including both lobes, measures 110 × 70 × 90 mm. We also noted the presence of many café-au-lait macules. The father and the sister also presented café-au-lait macules and several cutaneous neurofibromas. Ultrasound and MRI were performed, the biological tests are very disturbed. Additionally, the diagnosis of bilateral renal nephrocalcinosis was established. However, due to the Covid-19 pandemic, the management was disrupted. The diagnosis of PN is confirmed by anatomopathological study.
Results : After the resection of the tumour, there was a minimal and diffuse bleeding on the dorsal side. The wound healed in 21 days. The mobility of the ankle and toes was normal. The child began to walk at the age of 12 months.
Unfortunately, after the ninth post-operative month, another painless mass of 2 cm appeared under the skin in the same surgical site. We then decided to resect it again, at the age 19-months-old; fortunately, we did not have another relapse.
Discussion : The actual case of PN in neurofibromatosis is exceptional. Before discussing this, we refer to the literature to define the word voluminous. Berlit used the term Giant to refer to neurofibromas weighing 20% or more, of the body weight. From our part, we did not weigh the tumour, but its dimension is important in relation to the infant's body. In both cases, the tumour is uncontrolled and sometimes it is of a rapid growth, and it has harmful effects at the local, regional, and distant levels. This tumour has two particularities: it has never been described in the literature and it is congenital.
About the medical treatment, the United States Food and Drug Administration (FDA) recently approved the MEK inhibitor selumetinib for use in children with PN. As for surgery, it still has a place in the treatment. As for the postoperative haemorrhage, it was reported by the same authors, it did not cause us any problem.
Conclusion : we conclude that the spontaneous evolution of PN is harmful, especially in new-born babies, and that early surgical resection remains the most important option. However, we remain confused about the association of NF1, PN, nephrocalcinosis and phosphocalcic disorder, which remains an area of further research.
Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
E-Posters
Pediatrics
ABSTRACT N° SOFCOT24-451
Le test de concordance de script dans l’évaluation de la compétence clinique en orthopédie pédiatrique
Yamina Ouadah Oussadit* 1, nassima azzouz1, Manel bouchaour2, Boumediene Aboubekr1, Samir Azzouni1
1Faculté de médecine Dr Benzerdjeb, 2EHS mère enfants Tlemcen, Tlemcen, Algeria
Your abstract : Les outils de mesure actuellement appliqués dans l’évaluation sanctionnante des résidents de chirurgie pédiatrique en fin de cursus, semblent imparfaits et insuffisants (Questions ouvertes, cas cliniques), ils ne permettent pas une bonne discrimination en fonction du raisonnement clinique qui est la clé de voute de la compétence professionnelle. L’objectif de ce travail et d’apporter les résultats du TSC appliqué dans l’évaluation formative des résidents de dernière année de chirurgie pédiatrique, aussi de démontrer l’intérêt de sa faisabilité pour l’évaluation formative et sommative de la compétence clinique d’un futur chirurgie pédiatre.
Material and methods : Ainsi 06 résidents de chirurgie pédiatrique ont été soumis à une double évaluation formative (TCS et questions ouvertes). Les 02 épreuves portaient sur les mêmes thématiques. . Le TCS était composé de 40 questions à deux ou 3 hypothèses, soumis à un panel de 10 experts de 03 centres différents, alors que la deuxième épreuve portait sur 15 questions à réponses ouvertes courtes (CROQ).
Results : 100% des résidents ont obtenu une note supérieure à 14/20 à l’épreuve théorique (Questions ouvertes), à l’inverse 50% des résidents ont obtenu la moyenne au TCS.
Discussion : Le TCS évalue non seulement les connaissances théoriques des résidents mais aussi le processus de raisonnement clinique et de mobilisations de ces connaissances. Ainsi il permet de discriminer les apprenants selon leurs compétences cliniques.
Conclusion : Les questions théoriques gardent leurs intérêts en début de cursus alors qu’en fin de cursus il semble important d’évaluer le degré de raisonnement des apprenants, par ailleurs cette double évaluation montre l’intérêt de l’acquisition d’un raisonnement clinique adéquat tout au long du cursus de formations des résidents.
Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
E-Posters
Wrist / Hand
ABSTRACT N° SOFCOT24-185
Modification de la technique de Sauvé-Kapandji avec ténodèse de l'extenseur ulnaire du carpe
Rym Mammeri Épouse Chaal* 1, c s1, ahmed mohamed lazar1
1hopital, alger, Algeria
Your abstract : depuis l'introduction de la technique de Sauvé-kapandji (SK) en 1936 associant une arthrodèse de l'articulation radio ulnaire inferieure à une pseudarthrose intentionnelle de l'extrémité inferieure de l' ulna , de nombreuses modifications ont été créées comme stabilisateurs dynamiques pour résoudre les séquelles douloureuses post opératoires et l'instabilité du moignon ulnaire proximal créées par l'ostéotomie ulnaire distale . parmi ces techniques , la ténodèse de l'extenseur ulnaire du carpe (ECU: extensor carpi ulnaris)est celle adoptée par nos équipes
Material and methods : patient âgé de 30ans ,consultant pour une raideur de la pronosupination de l’avant-bras gauche suite à une intervention chirurgicale (résection de la tête radiale suite à une fracture complexe de cette dernière ) , à l’origine d’une synostose radio-ulnaire supérieure ,visualisée à la radiographie standard
le patient a bénéficié d’un SK associé une ténodèse de l’ECU
le suivi du patient c’est effectué sur 24 mois
Results : on note chez notre patient une amélioration significative de la pronosupination postopératoire ainsi que la flexion ,extension du poignet avec persistance d'une douleur juste à la pression directe du moignon ulnaire
le patient à présenté une perte de la force de préhension , récupérée après des séances de rééducations accrues
les différents bilans radiologiques chronologiques de contrôle ont démontrés un alignement de l'ulna proximal dans un plan coronal et latéral
Discussion : a stabilisation du moignon ulnaire proximal associé à la technique de Sauvé-Kapandji est une intervention utile afin de prévenir une complication de la technique telle créée en 1936 à savoir un moignon ulnaire proximal douloureux et instable
cette stabilisation fait appelle dans notre cas à la ténodèse de l'ECU
Conclusion : la technique de Sauvé-Kapandji est une option de traitement des raideurs de la pronosupination de l'avant bras. les séquelles douloureuses et d'instabilité du moignon ulnaire proximal ont incité à développer une méthode de stabilisation du moignon ulnaire proximal en utilisant entre autre la ténodèse de l'ECU
Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
E-Posters
Wrist / Hand
ABSTRACT N° SOFCOT24-319
Schwannome des Nerfs Périphériques des Membres :
Une étude rétrospective d'une tumeur rare
Bilel Tebib* 1, Ahlem Belhanafi1, Ahmed Mohamed Lazar1, Yacine Naceri1, Rabah Benkhlil1, Aissa Saadou1, Abdelmalek Bouchouicha1, Chahid Safi1
1Orthopédie / HCA, SACOT, Alger, Algeria
Your abstract : Un schwannome ou neurinome est une tumeur bénigne, isolée, non invasive et encapsulée provenant des cellules de Schwann de la gaine nerveuse périphérique. L'incidence d'un schwannome est rare. Les schwannomes n'ont pas de prédilection sexuelle et surviennent généralement chez les patients de la quatrième décade. La transformation maligne est inhabituelle ; cependant, il est important de noter qu’il existe des variantes malignes des schwannomes et qu’elles représentent environ 5 à 10 % de tous les sarcomes des tissus mous.
Bien qu'il s'agit d'une tumeur des nerfs périphériques la plus fréquente, le schwannome est souvent mal diagnostiqué ou méconnu en raison de sa faible incidence, de sa croissance lente et de ses symptômes ambigus.
L’objectif de l’étude est de présenter une série de schwannome des membres supérieurs et inférieurs, dont certains sont extrêmement rares.
Material and methods : Une étude rétrospective monocentrique a été réalisée chez 26 patients, présentant un schwannome périphérique isolé opérés entre 2017 et 2024. L'examen clinique, des explorations électrophysiologiques et d'imagerie ont été réalisés pour poser le diagnostic ; aucune biopsie préalable n’a été réalisée. L'indication chirurgicale a été posé devant des symptômes neurologiques ou des signes déficitaires des membres . Le diagnostic de schwannome a été confirmé dans chaque cas par des études histologiques et immuno-histochimiques.
Results : Une énucléation complète de la tumeur a été réalisée sous microscope ou loupes grossissante pour chaque patient. Après deux ans de recule, il n’y avait aucun signe de récidive. La satisfaction des patients était élevée et chaque patient a bénéficié d'une pleine insertion socioprofessionnelle. Le volume tumoral moyen préopératoire mesuré à l'IRM était de 2,36 cm. Les symptômes préopératoires les plus fréquents étaient des paresthésies (86 %), un pseudo-Tinel (78 %) et des hypoesthésies (29 %). En revanche, les manifestations neurologiques motrices préopératoires étaient exceptionnelles (3 %). Les taux de nouveaux déficits moteurs postopératoires, de paresthésies et de déficits sensitifs étaient nuls.
Discussion : Face à une masse des tissus mous, il faut envisager la possibilité d’une tumeur neurogène. La plupart de ces tumeurs sont bénignes. Les petits schwannomes sont particulièrement rares et, comme elles sont généralement asymptomatiques, un diagnostic tardif se produit souvent. Cependant, un interrogatoire, l'examen clinique et l’imagerie approprié peuvent faciliter le diagnostic.
Conclusion : La résection chirurgicale peut être une procédure sûre pour le traitement du schwannome des nerfs périphériques avec des résultats fonctionnels satisfaisants et un risque acceptable de complication postopératoire.
Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
E-Posters
Wrist / Hand
ABSTRACT N° SOFCOT24-342
Place de la Colle de Fibrine dans la Réparation des Nerfs Périphériques
Étude contrôlée, comparative, et prospective
Bilel Tebib* 1, Ahlem Belhanafi1, Ahmed Mohamed Lazar1, Rym Mammeri2, Yacine Naceri1, Rabah Benkhlil1, Aissa Saadou1, Abdelmalek Bouchouicha1, Chahid Safi1
1Orthopédie / HCA, SACOT, 2SACOT, Orthopédie / HCA, Alger, Algeria
Your abstract : La colle de fibrine gagne en popularité dans le domaine de la chirurgie des nerfs périphériques en remplaçant les sutures microchirurgicales traditionnelles . Elle présente les avantages d’être techniquement simple à utiliser, nécessitant moins de manipulations tissulaires et des temps opératoires plus courts pour la reconstruction nerveuse.
L'objectif de cette étude est de comparer les résultats de l'application de la colle de fibrine dans la réparation des nerfs périphériques avec ceux d'une réparation par suture traditionnelle.
.
Material and methods : Il s'agit d'une étude prospective, comparative et monocentrique, réalisée sur 32 patients, opérés pour section post-traumatique des différents nerfs périphériques au niveau de la main et de l'avant-bras, répartis sur 2 groupes, 1ier groupe de 17 patients (micro suture avec colle de fibrine) (C.F)et un groupe contrôle de 15 patients (micro suture traditionnelle) (S.T), l'âge moyen des patients est de 29 ans, 16 nerfs ulnaires, 12 nerfs médians et 4 lésions combinées (médiane et ulnaire). Tous les patients ont été systématiquement surveillés et ont subi une évaluation clinique, radiologique et électrophysiologique. Le suivi moyen est de 18 mois.
Results : Les deux groupes avaient retrouvé des fonctions motrices et sensitives similaires au suivi final, 75 % des (S.T) et 82 % des réparations par colle de fibrine ont retrouvé une motricité utile (c'est-à-dire grade M3 ou supérieur). Pour la récupération sensitive, 61 % des réparations par sutures traditionnelle et 73 % des (C.F) ont atteint une fonction sensitive grade S3 ou supérieur.Par contre, une différence significative a été noté concernant le Tinnel résiduel au niveau de la réparation nerveuse dont 3 patient du groupe (S.T) ont nécessités une reprise par lambeau musculaire de couverture et aucun patient du groupe (C.F). Aucune différence statistiquement significative n'a été trouvée en ce qui concerne, la force de préhension, les résultats électrophysiologiques ou les complications postopératoires.
Discussion : Cette étude vise à fournir un aperçu de l’utilisation de la colle de fibrine pour la réparation des nerfs périphériques et à comparer ses résultats avec la réparation par suture conventionnelle.
Nos résultats indiquent que la régénération nerveuse peut être similaire dans les réparations par la colle de fibrine,sutures traditionnelles ou par combinaison des deux. Cependant, l’utilisation de colle de fibrine seule entraîne une déhiscence accrue. La combinaison de colle de fibrine avec des sutures de positionnement permet une orientation plus précise des fibres nerveuses et produit une résistance suffisante pour empêcher la déhiscence.
Conclusion : Néanmoins, la colle de fibrine semble être une alternative prometteuse à la microsuture dans les cas de coaptation des nerfs périphériques.
Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
E-Posters
Wrist / Hand
ABSTRACT N° SOFCOT24-376
Kyste anévrismal agressif du métacarpe
Ilies Hasrouri* 1, Hemza Amrane 1, Nouar Boudjouraf1, Nazim Benmayouf1, Hamza Allaoua1, Toufik Boussaha1, Chaouki Derdous 1, Nacer Khernane 1
1CHU Benflis Touhami, BATNA, Algeria
Your abstract : Le Kyste anévrismal est une dystrophie osseuse bénigne. Nous rapportons une localisation rare sur le 1er métacarpien, cette tumeur était volumineuse soufflant presque la totalité de l’os.
Material and methods : Il s’agit d’une femme âgée de 40 ans ; secrétaire ; qui consulte pour une tuméfaction de la main et du pouce apparue suite a un traumatisme banal .Cette tuméfaction est douloureuse même au repos, avec retentissement sur la fonction de préhension.
Bilan Radiographique : On retrouve une tumeur kystique diaphyso-métaphysaire soufflant les corticales et n’épargnant que partiellement les épiphyses du 1er métacarpien. La patiente a été opérée bénéficiant d’une résection de tout le métacarpien avec reconstruction par un greffon iliaque autologue et arthrodèse bipolaire pouce en position physiologique, la fixation était confiée à un faisceau de broches.
Évolution : 12 mois plus tard, On ne note aucune récidive. Le greffon a bien tenu avec fusion aux os du carpe d’un coté et à la première phalange de l’autre ; Le pouce figé en position d’opposition.
Results : Avec un recul de 12 mois, les douleurs ont disparues, l’œdème aussi. La patiente a retrouvé une fonction de préhension acceptable.
Discussion : Le kyste anévrismal a été décrit pour la première fois par JAFFE et LICHTENSTEIN en 1942. C’est une dystrophie osseuse bénigne touchant avec prédilection les os long (50% à 60%). La localisation au niveau de la main est rare (3% à 5%).Le diagnostic de certitude est histologique. A coté du traitement conservateur type curetage comblement, la résection large et totale - dans les formes agressives- reste le seul recours ; mais avec une reconstruction correcte.
Conclusion : Le kyste anévrismal métacarpien, est rare, parfois agressif nécessitant une résection segmentaire et une reconstruction par autogreffe. Dans les localisations métacarpiennes, le pronostic reste bon.
Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
E-Posters
Wrist / Hand
ABSTRACT N° SOFCOT24-469
Le syndrome de Secrétan : Peut-on enfin l’évoquer ?
Achraf Tebbaa El Hassali* 1, Mohammed Barrached1, Adnane Lachkar1, Abdeljaouad Najib1, Hicham Yacoubi1
1Centre Hospitalier Universitaire Mohammed VI d'Oujda, Oujda, Morocco
Your abstract : Le syndrome de Secrétan a été décrit à travers plusieurs cas rapportés de tunneliers suisses qui présentaient des fractures osseuses et des lésions persistantes des mains ne pouvant par être expliquées par les traumatismes minimes subis . Cette description clinique a été élargie par la suite pour inclure d’autres localisations.
Material and methods : L’ensemble des données cliniques , radiologiques et thérapeutiques proviennent du dossier médical du patient , remplis au cours de leur hospitalisation et suivi ambulatoire ultérieur et utilisées dans ce travail après consentement du patient
Results : Nous rapportons le cas d’un syndrome de Secrétan sans facteur déclenchant chez une jeune patiente de 17 ans. Elle consulte en effet pour une tuméfaction unilatérale et douloureuse de la face dorsale de la main gauche, apparue progressivement depuis une vingtaine de jours sans aucune notion de traumatisme ou facteur ne déclenchant ni autres signes associés. L’examen clinique et les explorations paracliniques ont montré des résultats discordants ne pouvant pas expliquer le tableau clinique .L’évolution après la sortie de l’hôpital a été marquée par une résolution spontanée de l’œdème sans aucun traitement au bout de 5 jours prédite par la patiente qui a exigé un geste chirurgical pour mettre fin à sa douleur. Une évaluation psychiatrique et une thérapie cognitive et comportementale fut indiquée et suivie régulièrement par la patiente après l’annonce du diagnostic du Syndrome de Secrétan comme un appel à l’aide au lieu d’une approche agressive et punitive.
Discussion : Le syndrome de Secrétan caractérisé par l’apparition d’un œdème dur et parfois avec cyanose au niveau de la face dorsale d’une ou des deux mains , a été décrit pour la première fois en 1901 par le médecin suisse Henri François Secrétan (1856–1916). L’étiologie exacte de ce syndrome demeure mal connue. Trois formes cliniques existent actuellement: la forme bénigne, la forme hyperplasique et la forme mixte. Une similitude avec les automutilations et le syndrome de Münchhausen est rapportée dans la littérature. Les soignants doivent être attentifs aux symptômes rapportés et doivent proposer une prise en charge spécialisée à chaque fois qu’une origine factice est suspectée.
Conclusion : Le syndrome de Secrétan est une entité clinique rare et sous diagnostiquée. Considéré comme un diagnostic d’élimination la démarche médicale doit être systématique et minutieuse. Aucun traitement spécifique n’est indiqué. La prise en charge doit être pluridisciplinaire et personnalisée.
Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
E-Posters
Wrist / Hand
ABSTRACT N° SOFCOT24-470
La Technique de Lasso Zancolli dans le traitement de la griffe cubitale
Achraf Tebbaa El Hassali* 1, Mohammed Barrached1, Adnane Lachkar1, Abdeljaouad Najib1, Hicham Yacoubi1
1Centre Hospitalier Universitaire Mohammed VI d'Oujda, Oujda, Morocco
Your abstract : La Technique de Lasso Zancolli repose sur un transfert actif cravatant une poulie du canal digital et se réfléchissant en aval de l'axe de flexion métacarpo-phalangien. Sa réalisation suppose un environnement médico-chirurgical permettant une prise en charge du patient dans les phases pré et post-chirurgicales pour des soins de rééducation et d'appareillage qui font partie intégrante du traitement et qui conditionnent en grande partie la qualité du résultat final.
Material and methods : Il s’agit d’une série de cas cliniques de 5 patients pris en charge pour une griffe cubitale et ayant bénéficié de la technique de Lasso Zancolli.
’ensemble des données cliniques , radiologiques et thérapeutiques proviennent des dossiers médicaux des patients , remplis au cours de leur hospitalisation et suivi ambulatoire ultérieur et utilisées dans ce travail après consentement du patient
Results : Nous rapportons le cas de 5 patients dont 3 femmes et deux homme et sans antécédents pathologiques notables. Ils ont été hospitalisé et pris en charge pour une griffe cubitale au sein d'un service de traumatologie orthopédie d'un Centre hospitalier universitaire. Le diagnostic étiologique majoritaire est représenté par les plaies traumatiques. Nos patients ont bénéficié d’un transfert tendineux selon la technique de Lasso Zancolli sans aucune complication post opératoire notable. Nos résultats sont relativement satisfaisants.
Discussion : Plusieurs cas similaires ont été rapporté dans la littérature concernant l’usage de la technique de Lasso Zancolli dans la prise en charge chirurgicale des cas de griffe cubitale post traumatique ou même causée par la lèpre. Cette technique autant que moyens de stabilisation passive est très utilisée mais ses difficultés techniques, responsables parfois d’échecs, sont connues de tous. Certains auteurs proposent mêmes des ajustements techniques visant à faciliter au maximum cette stabilisation articulaire tout en gardant l’efficacité des techniques classiques de Zancolli : il s’agit de « la capsuloplastie Trans osseuse à forage antéropostérieur ».
Conclusion : La chirurgie des griffes cubitales des doigts est en large diffusion. Son indication repose sur une analyse sémiologique précise de l'handicap ainsi que des besoins du patient.
Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
E-Posters
Wrist / Hand
ABSTRACT N° SOFCOT24-499
Etude comparative des résultats cliniques et radiologiques des luxations périlunaires : avec ou sans fracture du scaphoïde
Chaouki DERDOUS* 1, IIies HASROURI1, Nazim BENMAYOUF1, Mohamed MIMECHE1, Sofiane Fortas1, Nacer KHERNANE1
1Orthopédie, traumatologie, CHU Touhami Benflis, Batna, Algeria
Introduction : Ce sont des lésions graves, complexes, rare, passent encore inaperçues.
Notre étude compare les résultats cliniques et radiologiques de deux lésions périlunaires qui associés ou non une fracture du scaphoïde.
L’objectif de cette étude est de faire la différence entre 2 lésions, l’une ligamentaire pure et l’autre osseuse et ligamentaire associées
Material and methods : Notre série se compose 2 types de lésion d’une part : les luxations périlunaires sans fracture du scaphoïde avec 21 cas « dite pure », D’autre part : les luxations périlunaires avec fracture du scaphoïde avec 38 cas.
Notons que les 2 lésions ne comportent pas d’autres fractures des os du carpe.
L’âge moyen des 2 lésions est de 31 ans avec des extrêmes de (17 – 70 ans) dont 85 % ont un âge inférieur à 45 ans. Le sexe masculin prédomine. 42% de nos patients entre dans un cadre de polytraumatisé ou polyfracturés.
La bascule du lunatum a été déterminée selon la classification de Witvoet et Allieu. Les méthodes d’évaluation ont été selon le score de Conney, un bilan radiologique standard et dynamique bilatéral a été demandé.
Results : L’analyse de nos résultats est pragmatique puisqu’elle fait référence à l’état du poignet sain. Nous avons pris uniquement les patients ayant un recul supérieur à 12 mois.
Les luxations périlunaires sans fractures du scaphoïde : le recul moyen est de 59,11 mois. 18 patients ont été revus. On ne note pas d’excellents résultats, la majorité des résultats sont moyens 72,22%. 17 poignets sont douloureux (à des degrés variables, de la simple gène à la douleur intense). La force moyenne est de 77,35% et la mobilité est de 82,94%.
Les luxations périlunaires avec fracture du scaphoïde : 27 cas ont été revus avec un recul de 55,74 mois. 33,33% des résultats sont excellent, 40,7% des poignets ne sont pas douloureux. La force moyenne est de 81,42% et la mobilité est de 84,65%.
Discussion : Notons qu’il existe une différence de 08 à 10% entre les résultats fonctionnels des 02 groupes ; ceux avec fracture du scaphoïde sont meilleurs.
Les 2 lésions présentent une nette différence dans les résultats globaux, Avec absence d’excellents résultats dans les luxations périlunaires sans fracture du scaphoïde, la présence de la douleur est quasi constante dans cette lésion alors qu’elle est absente dans 40,7% dans l’autre lésion. La force et la mobilité sont supérieurs dans la luxation périlunaire avec fracture du scaphoïde.
Plusieurs auteurs incriminent les deux lésions (ligamentaires et/ou osseuses) dans une même série ce qui va biaiser les résultats globaux.
Conclusion : Les luxations périlunaires du carpe restent une pathologie difficile et rare. Chaque type de lésion doit être étudié seul pour avoir des résultats et des indications les plus fiables possibles.
Do you have any links of interest related to this presentation? : No
Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
E-Posters
Wrist / Hand
ABSTRACT N° SOFCOT24-509
Osteome osteoide du capitatum : à propos d’une observation
Rachid Nemmar* 1, Mohamed Derradji1, Ali Mohand Oussaid1
1CHU Mustapha, Alger, Algeria
Your abstract : Rapporter cette localisation rare au niveau du capitatum et decrire notre demarche diagnostique et thérapeutique
Les ostéomes ostéoïdes sont des tumeurs osseuses primitives bénignes fréquentes. Ils représentent 10 à 12 % de l'ensemble des tumeurs osseuses bénignes. La main et le poignet ne sont touchés que dans 6 à 13 % des cas où la lésion tumorale siège d'abord aux phalanges, puis aux métacarpes. La localisation carpienne est exceptionnelle.
Material and methods : Nous rapportons un cas d'ostéome ostéoïde du capitatum chez un patient agé de 30 ans
La symptomatologie clinique est faite de douleurs de la face dorsale du poignet droit à predominance nocturne soulagées par la prise de salycilés evoluant depuis deux ans
Ces douleurs sont associées à une diminution des amplitudes articulaires
La tomodensitometrie est en faveur d’un osteome osteoide avec image de nidus
Le traitement a consisté en un curetage associée a une greffe corticospongieuse iliaque
Results : Nous avons obtenu un bon résultat clinque et fonctionnel avec disparition de la douleur et amelioration des amplitudes articulaires
Sur le plan radiologique , la prise du greffon s’est faite à deux mois et demi
La reprise de travail s’est faite au troisième mois post-opératoire
Discussion : Le carpe est une localisation rare de tumeur osseuse primitive. Il s'agit souvent de lésions bénignes et l'ostéome ostéoïde est la tumeur la plus fréquente .
Le lunatum et le scaphoïde sont le plus souvent atteints , suivi par le capitatum
Le traitement consiste en une exérèse chirurgicale complète de la tumeur associée ou non à une greffe corticospongieuse
L'arthrodèse intracarpienne dans le même temps opératoire est indiquée en cas d'effraction articulaire étendue
Conclusion : L'ostéome ostéoïde du capitatum est rare. La symptomatologie est faite surtout de douleurs de localisation dorsale l'examen le plus spécifique est la tomodensitométrie
Le traitement chirurgical bien conduit permet la guérison en apportant l'indolence
Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
E-Posters
Wrist / Hand
ABSTRACT N° SOFCOT24-513
Les mélanomes unguéaux : à propos de trois cas
Rachid Nemmar* 1, Mehdi Azouaou1, Mohamed Derradji1, Ali Mohand Oussaid1
1CHU Mustapha, Alger, Algeria
Your abstract : Le but de notre travail est d’établir la démarche diagnostique et thérapeutique des mélanomes unguéaux.
Material and methods : Il s'agit d'une etude retrospective concernant trois cas dont deux patients de sexe feminin et un de sexe masculin L'âge moyen des patients est de 50 ans Sur le plan clinique un des patients a presente une bande mélanique au niveau du majeur, le deuxieme patient a présente un mélanome acromique de l'annulaire et le troisieme patient qui a consulté tardivement a présente une pigmentation diffuse du pouce Nos patients ont bénéficié d'une dermoscopie en dérmatologie.
Results : L'étude histologique apres biopsie a objectivé les varietes anatomo-pathologiques suivantes: un mélanome acrolentigineux, un mélanome achromique et un mélanome nodulaire un bilan d'extension per-opératoire a été pratiqué chez nos patients Le traitement chirurgical a été conservateur dans deux cas et radical dans un cas et a consisté en une désarticulation du pouce.
Discussion : Le mélanome est une tumeur maligne à haut potentiel métastatique développée aux dépens des mélanocytes. C'est la principale cause de décès par cancer cutané. Le mélanome unguéal est une forme rare du mélanome malin. Il représente 1,8 à 8,1% des mélanomes cutanés La première étape de la prise en charge des mélanomes unguéaux est diagnostique L'examen clinique doit donc être rigoureux L'étude histologique après biopsie permet de poser le diagnostic de certitude après biopsie de la lésion mélanique La deuxième étape est thérapeutique grâce au traitement chirurgical qui est soit conservateur soit radical.
Conclusion : Le mélanome unguéal est rare et parfois méconnue Le diagnostic doit être précoce pour améliorer son pronostic. La pise en charge doit être est pluridisciplinaire Dans la prise en charge du mélanome unguéal, la chirurgie est une étape essentielle du traitement curatif.
Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
E-Posters
Wrist / Hand
ABSTRACT N° SOFCOT24-535
Etude comparative entre l'embrochage et la plaque vissée dans le traitement de la fracture du radius distal (à propos de 181 cas).
H. Lakdim* 1, O. Fallouli1, M. Cheddadi1, R. Hachimi Alaoui1, M. Bensaka1, H. Abid1, M. Elidrissi1, A. Elibrahimi1, A. Elmrini1
1CHU Hassan II, Fès, Morocco
Your abstract : Les fractures de l’extrémité distale du radius sont des fractures fréquentes qui peuvent mettre en jeu le pronostic fonctionnel du membre supérieur. Elles se voient à tout âge mais sont beaucoup plus fréquentes chez la femme en période post-ménopausique.
Le diagnostic est évident cliniquement, la radiographie permettra de préciser le type de fracture et l’indication thérapeutique. Les séquelles sont relativement fréquentes : cals vicieux en main botte radiale, raideur du poignet, raideur des doigts, etc…
Le but de cette étude est de préciser le profil thérapeutique et évolutif des fractures du radius distal traitées par plaques vissées et celles traitées par embrochage.
Material and methods : Il s’agit d’une étude rétrospective portant sur 181 patients colligés au service de chirurgie traumato-orthopédique sur une période de cinq ans (du Janvier 2016 à Décembre 2021). Les patients étaient opérés et revus en consultation post-opératoire. Chaque patient était évalué par le score de DASH.
Results : L’âge moyen des patients était 51 ans (extrêmes : 17-92 ans) avec prédominance féminine : 94 femmes (52%), 87 hommes (48%), soit un sexe ratio H–F à 0.9.
Les fractures à déplacement postérieur étaient les plus fréquentes (64%).
Nous avons noté : 141 cas de fractures extra-articulaires. 38 cas de fractures articulaires simples. 74% de cas opérés par ostéosynthèse par embrochage, 26% de cas opérés par mise en place de plaque vissée.
Plusieurs complications peuvent survenir en postopératoire en fonction du type d’intervention chirurgical. Chez les patients du groupe A (traité par embrochage), les suites étaient marquées par : cal vicieux (24%), déplacement secondaire (20%), infections (20%), migration des broches (13%), syndrome algodystrophique (15%), rupture tendineuse (8%). Chez les patients du groupe B (traité par plaque vissé) : déplacement secondaire (6%), syndrome algodystrophique (6%), cal vicieux (6%), rupture tendineuse (2%), syndrome de canal carpien (2%).
La moyenne du QuickDash était à 24.4 ; le meilleur résultat est celui de la plaque (score à 22.7). Le score QuickDash de l’embrochage était à 26.1.
Discussion : L’étude de cette série permet d’analyser les résultats et les complications, et de définir les indications de ces techniques opératoires.
L’embrochage était indiqué pour le traitement des fractures extra-articulaires de l’extrémité inferieure du radius à déplacement postérieur type Pouteau-Colles, tandis que l’ostéosynthèse par plaque vissée était privilégiée pour le traitement des fractures à déplacement antérieur.
Conclusion : Le choix entre les deux techniques dépend souvent de nombreux facteurs et chaque technique a ses avantages et inconvénients propres. Une prise en charge adéquate et globale assure un minimum de complications.
Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
E-Posters
Wrist / Hand
ABSTRACT N° SOFCOT24-565
Métastase métacarpienne révélant un cancer du sein masculin : à propos d'un cas
Majd Dellai* 1, Mouna Ounaies1
1Institue Kassab d'orthopédie, Manouba, Tunisia
Your abstract : Les métastases de la main sont rares, la plupart se produisent au niveau des os et dont l'incidence se situe entre 0,1 et 0,3 %. Principalement, les phalanges sont touchées, les métacarpiens sont d'une fréquence secondaire.
Material and methods : Nous présentons le cas d'un homme de 64 ans, ouvrier, tabagique, aux antécédents d’hépatite C chronique , diverticulose colique et œsophagienne , qui a présenté une tuméfaction de la main gauche douloureuse évoluant depuis 5 semaines sans notion de traumatisme ni d’inoculation et rebelle aux antalgiques avec notion d’altération générale et une masse palpable du sein gauche dure, fixe et indolore.
Results : La radiographie de la main gauche a montré une réaction périostée en regard de M3. La TDM TAP a montré une masse du sein gauche associée à des adénomégalies axillaires homolatérales. Le résultat anatomopathologique de la biopsie chirurgicale a évoqué une métastase osseuse d’un carcinome d’origine primitive mammaire.
Le patient a été adressé au service d'oncologie médicale pour prise en charge optimale.
Discussion : Bien que rares, les métastases métacarpiennes du cancer du sein sont d'importance particulière qui mérite une considération attentive. Cette condition atypique, présente des enjeux en termes de diagnostic, de traitement et de perspectives pour les patients.
En général, les métastases osseuses liées au cancer du sein ont tendance à se manifester plus fréquemment au niveau des os longs, de la colonne vertébrale ou des os plats. Toutefois, lorsque ces métastases touchent les os de la main, notamment les métacarpiens, cela peut poser des défis en matière de diagnostic et de traitement.
D'un point de vue diagnostique, l'identification précoce de la métastase métacarpienne revêt une importance cruciale. Bien que des symptômes puissent servir d'indicateurs, la similarité de ces symptômes avec d'autres affections peut compliquer le processus diagnostic. L'utilisation de techniques d'imagerie avancées pourrait s'avérer nécessaire pour une évaluation approfondie.
En ce qui concerne le traitement, la prise en charge des métastases métacarpiennes du cancer du sein requiert une approche multidisciplinaire. Les options thérapeutiques peuvent inclure la chirurgie, la radiothérapie et la chimiothérapie, en fonction de divers facteurs.
Enfin, en ce qui concerne le pronostic, les métastases métacarpiennes sont souvent associées à un pronostic défavorable. La prise en charge de ces cas doit donc intégrer des aspects de soins palliatifs, la gestion de la douleur et un soutien psychologique approprié pour les patients et leurs familles.
Conclusion : Les métastases métacarpiennes du cancer du sein méritent une compréhension et gestion adéquate pour offrir aux patients la meilleure qualité de vie possible et optimiser les résultats cliniques. La recherche continue et la participation à des études cliniques peuvent contribuer à élargir nos connaissances sur cette condition spécifique et à améliorer les options de traitement disponibles.
Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
E-Posters
Wrist / Hand
ABSTRACT N° SOFCOT24-598
la cheiralgie de wartenberg : a propos d’un cas
Nesrine Rehaimia* 1, Lyes Ait el hadj 2, atika mazari3
1eph hammam bouhadjar , ain temouchent, 2Ehs benaknoun, Alger, 3chu blida, blida, Algeria
Your abstract : décrite initialement par ROBERT WARTENBERG en 1932 reste un diagnostic bel et bien méconnu par beaucoup de praticiens
Material and methods : Nous décrivons le cas d'une dame de 28ans qui se présente avec des douleurs intenses diurnes du bord radial de son poignet ; évoluant depuis deux mois ; vue par plusieurs spécialistes (orthopédistes ; neurologues et rhumatologues ) en vain. L'examen clinique retrouve un syndrome de cheiralgie paresthesique traduisant une irritation de la branche sensitive du nerf radial ..le diagnostic est confirmé par EMG ; et le diagnostic étiologique aboutit a une tendinite de dequervain type 2 perçue a l'IRM après deux échographies normales . La patiente est traitée par trois injections de cortisone avec un intervalle de 21 jours et le port d'une orthese de repos
Results : l'evolution est favorable avec disparition totale des symptômes au bout de deux mois
Discussion : l'irritation de la branche sensitive du nerf radiale peut être due a plusieurs causes a savoir la compression externe par position inadéquate lors d'une sieste par exemple ; un bracelet serré ; ou interne par un processus inflammatoire ou tumoral
Conclusion : bien que rare ; la cheiralgie paresthesique est une pathologie des jeunes a ne pas méconnaître car affectant de manière directe l'activité des patients.
Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
E-Posters
Wrist / Hand
ABSTRACT N° SOFCOT24-748
Un grave syndrome de Volkmann après une morsure de serpent impose une décompression chirurgicale antérieure et
postérieure et une reconstruction ultérieure .
(a propos d'un cas)
Djillali Guendouz* 1, meyada kemouche 1, rabeh benkhelil1, ahmed mohamed lazar1
1orthopédie , Alger, Algeria
Your abstract : Le syndrome vipérin d'installation rapide après morsure de serpent ,se traduit
la douleur : atroce , résistante
l’œdème :important avec une propriété extensive.
la nécrose :résultant d’une cascade inflammatoire et au pouvoir fortement hydrolytique des enzymes entraînant la destruction des tissus en contact
La morsure du serpent est pourvoyeuse du syndrome des loges :
- à côté de l’ischémie causée par l’interruption du flux artériel vu l’hyperpression compartimentale
- le venin provoque aussi une ischémie musculaire d’où l’installation très rapide du syndrome des loges au décours de l’envenimation,
Material and methods : Il s'agit d'un sujet âgé de 23 ans , victime d'une morsure de serpent au niveau de la face antérieure de la pulpe l'index droit:
une main très œdématié .
mobilité des doigts très réduite.
fourmillements .
décisions de libérer le canal carpien
04 heure post-op le patient a développé :
une nécrose cutané du doigt .
un œdème avec ecchymose de tout le membre supérieur ,
avec un placard ecchymotique de l'hémithorax homolatéral
vu l'étendu de l'œdème prenant tout le membre et toute la circonférence de la main , pouls non perçu décision de faire une aponévrotomie antérieure et postérieure .
Results : diminution puis disparation progressive de l'œdème avec un défecte cutané mettant le fléchisseur a nu ce dernier trouvé nécrosé
avec perte de la mobilité interphalangienne .
Discussion : le retard de prise en charge des envenimations peuvent être très graves voire mortelles si un traitement adéquat n'est pas institué à temps un traitement symptomatique (correction des troubles hémodynamiques, respiratoires, et hématologiques et un traitement spécifique (sérothérapie)
une atteinte des membres est possible à type de nécrose cutanée, de syndrome de loge et même de fasciite nécrosante nécessitant un diagnostic précoce et une prise en charge adéquate .
Conclusion : Le syndrome clinique post envenimation est très grave , le syndrome de Volkmann est très agressive , l'aponévrotomie doit être faite très tôt et très large ( antérieure et dorsale ) seule garant pour éviter l'amputation du membre , et préserver le pronostic vital
Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
E-Posters
Wrist / Hand
ABSTRACT N° SOFCOT24-758
Chirurgie du canal carpien : impact environnemental de 3 parcours patients différents
Maria Pitard* 1, Olivier Mares1, Ninon Rouvière1, Remi Coulomb1, Pascal Kouyoumdjian 1, Virginie Chasseigne1
1CHU Nimes, Nimes, France
Your abstract : La libération du canal carpien (LCC) dans le cas du syndrome du canal carpien est l'une des interventions chirurgicales les plus fréquentes en France, avec plus de 125 000 chirurgies réalisées en 2018. Bien que fréquente, il existe différentes techniques chirurgicales, générant un nombre variable de déchets. Dans notre établissement de santé (ES), environ 400 patients sont opérés chaque année selon des parcours de soins différents, avec une efficacité clinique équivalente. Les objectifs de cette étude étaient d'évaluer l'empreinte environnementale d'une LCC, depuis la consultation initiale jusqu'aux soins postopératoires, dans un hôpital universitaire, et d'évaluer l'impact économique de la chirurgie.
Material and methods : Une équipe pluridisciplinaire (pharmacien, chirurgien orthopédiste, ingénieur en développement durable) a été constituée. Une analyse du cycle de vie a été réalisée pour chaque parcours de soins à l'aide du logiciel Simapro®. Dix catégories d'impact ont été prises en compte, notamment le réchauffement climatique (kgCO2eq), l'écotoxicité terrestre et aquatique (kg 1,4-DCB). Les trois parcours de soins ambulatoires étudiés étaient les suivants : (1) LCC endoscopique au bloc opératoire (BO) sous anesthésie locorégionale, (2) LCC échoguidée au BO sous Wide Awake Local Anesthesia No Tourniquet (WALANT), (3) LCC échoguidée au bureau des consultations ou office surgery sous WALANT. Quel que soit le parcours de soins, il a été supposé que la distance entre le domicile des patients et l’ES était la même.
Results : Pour (1), l'empreinte carbone pour l'ensemble du parcours de soins était de 75 kgCO2eq, et le coût des consommables était de 197,65€ TTC. Pour (2), l'empreinte carbone pour l'ensemble du parcours de soins était de 45 kgCO2eq, le coût des consommables était de 78,96€ TTC. Pour (3), l'empreinte carbone pour l'ensemble du parcours de soins était de 20 kgCO2eq, le coût des consommables était de 52,24€ TTC. Concernant les autres catégories d'impact étudiées, la tendance était la même : (1) était plus impactant que (2), qui était plus impactant que (3). Les principaux impacts étaient le transport des patients et l'électricité : pour (3) 74% des impacts étaient liés aux transports des patients et 1% étaient liés à l'électricité ; pour (2) 26% des impacts étaient liés aux transports des patients et 54% liés à l'électricité ; pour (1) 40% des impacts étaient liés aux transports des patients et 36% des impacts étaient liés à l'électricité. Les produits de santé représentaient en moyenne 25% de l'impact total pour chaque parcours de soins.
Conclusion : L’office surgery, avec son faible impact, présente les meilleurs résultats environnementaux et économiques et devrait être encouragée. Indépendamment du parcours de soins, le transport des patients était le facteur contribuant le plus aux impacts environnementaux du parcours. Ainsi, une amélioration significative consisterait à favoriser au maximum l'utilisation de la téléconsultation pour les consultations postopératoires.
Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
E-Posters
Wrist / Hand
ABSTRACT N° SOFCOT24-850
Tumeurs glomiques: localisations exceptionnelles au membre supérieur
Ahmed Adel Bezzaouia* 1, Mouna Ounaies1, Khairi Saibi1, Ryma Ghrouda1, Sirine Soussi1, Sayed Baccari1
1Institut Mohamed Kassab d'orthopédie, Tunis, tunis, Tunisia
Your abstract : La tumeur glomique est un néoplasme vasculaire douleureux quasiement bénin développé à partir d’un shunt artério-veineux destiné à la thermorégulation.
Il s’agit de tumeurs rares. La main est atteitne dans 75% des cas. Les localisations extradigitales sont peu nombreuses et sont rapportées sous forme de cas cliniques.
Nous décrivons 8 cas de tumeurs glomiques extradigitales opérés et suivis dans notre service.
Material and methods : Il s’agit d’une étude rétrospective de 8 cas de tumeurs glomiques extradigitales opérés et confirmés par l’examen histologique.
Nous avons exclus toutes les tumeurs glomiques digitales.
Nous avons recueilli les caractéristiques épidémiologiques, siège, délai de consultation et son motif, signes cliniques, les examens complémentaires, le délai opératoire, les résultats et les complications post-opératoires.
Results : Le recul moyen était de 4 ans et 9 mois.
La médiane d’âge était de 42 ans.
On avait 5 cas de tumeurs glomiques de la paume de la main, un cas au niveau de la face antérieure du poignet, un au niveau de l’avant-bras et un au coude.
Le délai moyen des consultations étaient de 56 mois.
La présomption diagnostique a été correcte dans tous les cas avec un aspect encapsulé et un seul cas de tumeur multilobée.
L’examen anapath a confirmé la nature de ces tumeurs glomiques avec absence de signes de malignité dans tous les cas et on avait un seul cas de récidive au dernier recul.
Discussion : La tumeur glomique a été décrite, pour la 1ère fois, par Masson en 1924 qui a clarifié son aspect histologique.
Récemment, Temiz et al en 2016 ont décrit cinq cas extra-digitaux avec un âge moyen de 35 ans. Tous ont été traités chirurgicalement (deux lésions étaient situées dans la région du bras, deux lésions dans la région crurale et une lésion dans la région sternale).
Lorsqu'un patient atteint d'une tumeur glomique présente une histoire claire de nodule ou de gonflement sous-cutané douloureux la nécessité d'une étude par imagerie par résonance magnétique est injustifiée à moins qu'elle ne soit demandée à des fins académiques ou dans les formes récidivantes et multiopérées.
Le traitement de référence est l’exérèse chirurgicale méticuleuse et complète.
Des récidives ont été rapportées concernant les tumeurs glomiques digitales mais le faible nombre de cas de formes extra-digitales ne permet pas de donner pour ceux-ci une estimation du risque. Leur transformation sarcomateuse maligne est exceptionnelle.
Conclusion : Les tumeurs glomiques extra-digitales sont très rares. Le diagnostic doit être évoqué devant un tableau clinique de douleurs paroxystiques quel que soit leur siège, à fortiori s’il existe une zone gâchette, une hyper-sensibilité au froid ou une coloration violacée des téguments en regard. L’échographie et surtout l’IRM sont d’un grand apport. L’étude anatomopathologique confirme le diagnostic et l’exérèse chirurgicale complète permet de retrouver l’indolence.
Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
E-Posters
Wrist / Hand
ABSTRACT N° SOFCOT24-866
Schwannomes bénins du nerf médian au poignet : Série de 3 cas
Kamal Doulache* 1, Douadi Alem1, Lakhdar Anis Hassam1, Nacer Rouag1, Samir Tebani1, Mohammed Yacef1, Reda Harrar1
1EHS Salim Zemirli, Alger, Algeria
Your abstract : Cette étude présente une série de 3 cas de schwannomes bénins du nerf médian au poignet, tumeurs rares pouvant provoquer des symptômes invalidants. Les aspects cliniques, diagnostiques et thérapeutiques, notamment l'exérèse chirurgicale, sont exposés et discutés.
Material and methods : Étude rétrospective descriptive portant sur 3 patients âgés de 25 à 56 ans, admises pour une masse douloureuse au poignet. L'examen clinique recherchait des signes de compression nerveuse. Le bilan préopératoire comprenait une IRM et une échographie du poignet. Une exérèse chirurgicale complète de la tumeur a été réalisée en préservant le nerf médian. L'évaluation postopératoire s'est basée sur la régression des symptômes et l'absence de déficit neurologique résiduel
Results : Les 3 patients se sont présentés avec une masse ferme, mobile et bien limitée au niveau de la loge du nerf médian au poignet, associée à des paresthésies dans les territoires cutanés innervés. L'IRM a mis en évidence des lésions ovalaires bien circonscrites en hyposignal T1 et hypersignal T2, évocatrices de schwannomes. A l'histologie, les tumeurs étaient encapsulées, composées de cellules fusiformes organisées en faisceaux denses entremêlés. Après exérèse chirurgicale complète, les symptômes se sont rapidement amendés. Aucune récidive tumorale ni déficit neurologique persistant n'a été observé avec un recul moyen de 12 mois
Discussion : Les schwannomes du nerf médian au poignet sont rares mais doivent être évoqués devant une masse douloureuse avec troubles sensitivomoteurs. L'IRM est l'examen clé pour le diagnostic différentiel avec d'autres tumeurs des gaines et confirmer l'origine nerveuse. Une exérèse chirurgicale complète et atraumatique est recommandée pour prévenir les récidives et les déficits neurologiques. Dans notre série, les résultats postopératoires sont favorables avec une régression complète des symptômes, concordant avec les données de la littérature. Une surveillance prolongée reste nécessaire compte tenu du risque faible mais existant de transformation maligne
Conclusion : En conclusion, bien que rares, les schwannomes du nerf médian au poignet doivent être évoqués devant des symptômes de compression nerveuse chronique. L'imagerie et l'examen histologique permettent de poser le diagnostic. L'exérèse chirurgicale complète reste le traitement de choix, offrant d'excellents résultats fonctionnels et une faible morbidité si elle est réalisée précocement. Une surveillance prolongée est recommandée pour détecter toute éventuelle récidive ou transformation maligne.
Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
E-Posters
Wrist / Hand
ABSTRACT N° SOFCOT24-920
Les Pseudo Anévrysmes Artériels Du Membre Supérieur : Aspects Cliniques Et Particularités Chirurgicales
Chiraz Mejri* 1, Mouna Ounais1, Hela Bouzouaya1, Khairi Saibi1, sayed Baccari1
1institut Kassab d'othopédie, mannouba, Tunisia
Your abstract : Le pseudo-anévrysme artériel est une pathologie rare au niveau du membre supérieur d’origine essentiellement traumatiques (lésion artérielle) ou dû à des microtraumatismes répétés (syndrome du marteau hypothénar)
Les complications sont à type d’ischémie ou de compression des structures avoisinantes.
Le traitement chirurgical doit être précoce et adapté.
L'objectif de ce travail est de décrire l'aspect clinique et les particularités chirurgicales de cette pathologie.
Material and methods : Notre étude a porté sur neuf cas de faux anévrysmes du membre supérieur.
Il s’agit de six hommes et trois femme, âgés entre 14 et 36 ans, d’étiologie post traumatique avec un délai d’apparition moyen d’un mois et demi. La localisation a concerné l’artère humérale chez une patiente, l’artère radiale pour deux cas et l’artère ulnaire pour le reste avec une compression nerveuse dans cinq cas. Huit patients ont bénéficié d’une exploration préopératoire par écho-doppler.
Le traitement a consisté en une exérèse chirurgicale avec une suture artérielle termino-terminale dans 4 cas, suture de la brèche artérielle dans deux cas, ligature de l’artère radiale pour un cas et interposition d’un greffon veineux pour deux patients
Results : En per-opératoire, la lésion était de couleur veineuse, de forme sphérique et se présentant comme une masse perforée par l'artère.
Au recul moyen de 36 mois on n’a pas noté de récidive, la perméabilité de l’axe vasculaire a été vérifiée par un test d’Allen.
Discussion : Les pseudo-anévrysmes traumatiques sont une rareté en pathologie du membre supérieur.
Les étiologies s’agissent essentiellement d’une rupture partielle de la paroi vasculaire secondaire à une plaie produisant une lésion partielle rendant difficile le processus d'hémostase avec formation d’un hématome en continuité avec la lumière vasculaire.
Cliniquement on retrouve d'une masse souvent pulsatile sur le trajet de l’artère faisant suite à un traumatisme. L'augmentation de volume est constante et s'effectue progressivement pouvant comprimer les structures avoisinantes.
Les faux anévrysmes ont souvent été diagnostiqués à tort comme des abcès, des tumeurs ou des corps étrangers. L’écho-doppler et l'artériographie sont d’un grand apport diagnostic
La chirurgie précoce évite les complications telles que l'embolie distale et les ischémies digitales.
Le traitement chirurgical offre deux possibilités : la ligature et la reconstruction microchirurgicale.
Conclusion : Le faux anévrysme est une pathologie rare, il faut savoir y penser, la diagnostiquer et indiquer un traitement chirurgical précoce pour éviter les complications.
Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
E-Posters
Wrist / Hand
ABSTRACT N° SOFCOT24-936
Maladie De Madelung De L’adulte : A Propos De Deux Cas Révélés Par Une Rupture Tendineuse
Chiraz Mejri* 1, khairi saibi1, Yacine Houas1, mouna ounaies1, Sayed Baccari1
1institut Kassab d'orthopédie, mannouba, Tunisia
Your abstract : Madelung a décrit en 1878 une déformation congénitale rare du poignet de caractère génétique à prédominance féminine et le plus souvent bilatérale comme une « subluxation palmaire, spontanée et progressive, du poignet » pouvant entraîner une instabilité carpienne, une subluxation de la radio-cubitale inférieure, une diminution de la mobilité et des changements dégénératifs précoces voire même une rupture tendineuse.
Material and methods : Nous rapportons deux cas de deux femmes âgées de 46 et 52 ans , suivies pour une mono arthrite du poignet droit . Les deux patientes nous ont été adressées à la suite de la rupture spontanée des tendons extenseurs de l’annulaire et de l’auriculaire de la main droite. La radiographie du poignet montre aussi bien à gauche qu’à droite une accentuation de la pente radiale avec luxation de la radio-cubitale inférieure, évocateur de la maladie de Madelung.
Il leur a été fait une réanimation des extenseurs des 4ème et 5ème doigts par suture de leurs bouts distaux l’extenseur commun du 3ème doigt et une résection de la tête ulnaire selon Darrach. L’évaluation rétrospective des résultats a concerné la douleur, la fonction et les amplitudes articulaires.
Results : A cinq ans de recul moyen, les deux patientes reviennent avec un excellent résultat de la réanimation tendineuse à droite et une amélioration des amplitudes articulaires du poignet avec un gain de 30° en flexion et de 35° en extension. Elles rapportent également une nette diminution de la douleur selon l’échelle EVA.
Une des patientes a présenté une rupture du coté controlatéral des extenseurs des doigts ulnaires
Discussion : la maladie de Madelung est une affection déformante qui touche l'extrémité inférieure du radius et provoque une subluxation palmaire du carpe et saillie dorsale de la tête ulnaire. Elle provoque également des douleurs du poignet et une limitation des amplitudes articulaires, essentiellement l’extension et la supination du poignet . Le diagnostic est clinique et radiologique avec un radius court,, une luxation ou subluxation dorsale de la tête ulnaire et un aspect triangulaire du carpe. La rupture des extenseurs révélant la maladie de Madelung est rare, son mécanisme semble être d’origine mécanique. La tête ulnaire subluxée dorsalement
présente une surface irrégulière et rugueuse avec des spicules d'os qui érodent le plancher des coulisses dorsales
lors des mouvements. Cela entraîne l'effilochage des tendons extenseurs et leur rupture. La suture directe des extenseurs est difficile et la réanimation par transfert est souvent nécessaire.
Conclusion : Comme décrit, la rupture des extenseurs dans le cadre de la maladie de Madelung est d’origine essentiellement mécanique . l’âge et l’activité des patients contribuent à cette lésion. Vu la rareté de cette atteinte, la chirurgie prophylactique ne semble pas avoir de place dans la prise en charge.
Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
E-Posters
Wrist / Hand
ABSTRACT N° SOFCOT24-946
Reconstruction du 4éme métacarpe de la main par autogreffe cartilagineuse
costale dans le cadre d'un traumatisme balistique. A propos d'un cas
Mahdi Rahem* 1
1SACOT, Alger, Algeria
Your abstract : La main balistique résulte de la manipulation d’explosifs instables et d’armes à feu induisant des lésions majeures.
L’objectif de ce travail prospectif est de rapporter les résultats cliniques et radiologiques, et d’analyser les complications d’une fracture
métacarpienne comminutive d’une main balistique reconstruite par une greffe de cartilage costal.
Material and methods : Nous rapportons un cas chez un patient de sexe masculin âgé de 23 ans d’une main balistique droite présentant une fracture comminutive de la 4éme métacarpienne droite.
Nous les avons analysés sur la base des critères subjectifs et objectifs : les critères subjectifs étaient la douleur mesurée sur une échelle visuelle verbale et le score fonctionnel du quick DASH. Les critères objectifs étaient cliniques et radiologiques. L’évaluation clinique est établie selon les critères de la société américaine de la chirurgie de la main par la mesure de la mobilité active totale. Les critères radiologiques étaient évalués sur des radiographies de face, profil et trois quarts.
Après un parage chirurgical, le patient a bénéficié d’une reconstruction articulaire par la mise en place d’un greffon ostéocartilagineux prélevé et sculpté aux dépens de la dixième côte homolatérale
Results :
Au recul de 10 ans, le patient présente un poignet stable, indolore avec des amplitudes articulaires satisfaisantes. Les examens paracliniques montraient un greffon intégré
Discussion : La prise en charge d’une main balistique fait appel à 2 principales techniques : le parage et la reconstruction. Obert rapporte dans sa série 144 patients qui ont bénéficié d’une autogreffe chondrale. Dans notre cas, cela nous a permis d’obtenir une reconstruction anatomique dont nos résultats fonctionnels, évalués par la TAM, étaient meilleurs. La technique de prélèvement incision verticale en
regard de la dixième côte, prélèvement en zone cartilagineuse pure selon l’indication, mais sans interrompre la continuité costale.
Une étude radiologique a été réalisée au recul de 10 ans la reconstruction par greffe chondrocostale a permis d’obtenir des
résultats cliniques satisfaisants . Le site donneur (la dixième côte) a une morbidité faible
Conclusion : L’utilisation de greffons cartilagineux costaux fait actuellement partie de l’arsenal thérapeutique, nous avons étendu son indication à d’autres pertes de substance cartilagineuses plus importantes, comme fracture comminutive de la 4éme métacarpienne d‘origine balistique avec un résultat clinique et radiologique intéressant
Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
E-Posters
Wrist / Hand
ABSTRACT N° SOFCOT24-973
Traitement palliatif par transfert tendineux après paralysie radiale : A propos de 8 cas
Mohammed Barrached* 1, Achraf Tebbaa El Hassali1, Adnane LACHKAR1, Najib ABDELJAOUAD1, Hicham YACOUBI1
1Centre Hospitaliser Universitaire Mohammed VI d'Oujda, Oujda, Morocco
Your abstract : Le nerf radial est un nerf mixte dont l’action motrice est essentielle et prédominante. Sa paralysie est très handicapante sur le plan fonctionnel. Le traitement palliatif peut être discuté d’emblée, si les possibilités de chirurgie nerveuse ne sont pas réalisables, secondairement en cas de lésion prise en charge tardivement, après échec de la chirurgie nerveuse ou après une récupération insuffisante.
Material and methods : une étude rétrospective évaluant les résultats fonctionnels d’une série de 8 patients ayant une paralysie radiale isolée bénéficiant d’une réanimation de l’extension du poignet et des doigts par un transfert tendineux au sein du service d’orthopédie et traumatologie de notre structure entre 2015 et 2023. Le critère d’inclusion était une paralysie du nerf radial traitée par transferts tendineux .
Results : Le recul moyen était de 24 mois . Huit patients ont pu être évalués : 6 avaient une extension axée du poignet, 1 était en inclinaison ulnaire et 1 en inclinaison radiale. Les mobilités du poignet étaient de 54° en extension, 40° en flexion. L’extension des doigts était possible poignet en extension dans 6 cas. L’abduction du pouce était incomplète mais fonctionnelle dans 7 cas et peu fonctionnelle dans 1 cas. La fermeture de la main était toujours complète.
Discussion : La réparation nerveuse initiale ou précoce reste l’attitude initiale à respecter. Ce n’est qu’en cas d’échec que les transferts palliatifs seront indiqués. La plupart des auteurs ont rapporté que le transfert tendineux chez les patients atteints de paralysie du nerf radial peut donner de bons résultats une fois que la réparation nerveuse a échoué. Actuellement, il n'y a pas de consensus sur la meilleure méthode de transfert de tendon chez les patients atteints de paralysie du nerf radial. La gravité des lésions du nerf radial ainsi que l'anatomie et les performances générales d'un patient déterminent souvent la meilleure méthode chirurgicale disponible. Cependant, les chirurgiens utilisent différentes combinaisons de transferts tendineux afin d'atteindre trois objectifs majeurs dans le traitement de la paralysie du nerf radial, notamment la restauration de l'extension des doigts (articulation métacarpo-phalangienne), la restauration de l'extension du pouce et du poignet en cas de paralysie sévère du nerf radial.
Conclusion : Si les règles techniques de réalisation et les consignes de rééducation postopératoires sont respectées, les transferts tendineux pour paralysie radiale donnent régulièrement des résultats très satisfaisants.
Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
E-Posters
Wrist / Hand
ABSTRACT N° SOFCOT24-990
Brûlures de la main : prise en charge en phase aiguë et challenges
Doha Laamarti* 1, Meriem Ben Khedher1, Samar Ben Mrad1, Iheb Taieb1, Mariem Chaieb1, Nidhal Mahdhi1
1CHU Sahloul, Sousse, Tunisia
Your abstract : Les brûlures représentent un problème de santé publique d'une ampleur significative, constituant l'une des formes les plus prévalentes des traumatismes cutanés.
Avec une prévalence notable, les victimes de brûlures subissent des lésions au niveau des mains, entraînant des répercussions socio-économiques et fonctionnelles importantes qui altèrent profondément leur qualité de vie.
L'objectif de cette étude est de partager les enseignements tirés de l'expérience de notre service en matière de prise en charge des brûlures de la main.
Material and methods : Une étude rétrospective a été menée sur les patients présentant des brûlures de la main qui ont été évalués et traités par notre équipe entre les années 2015 et 2024.
Les brûlures prises en compte dans cette étude étaient soit exclusivement localisées aux mains, soit associées à des brûlures sur d'autres parties du corps.
Sur une période de neuf ans, un total de 1465 patients a été traité pour des brûlures des mains, qu'ils aient nécessité une hospitalisation ou qu'ils aient été pris en charge en ambulatoire.
Results : Parmi ces patients, les deux tiers étaient de sexe masculin, avec une proportion significative de 40 % d'enfants parmi eux.
Dans notre contexte tunisien, les brûlures de la main sont principalement attribuables à des causes thermiques, notamment des brûlures par flammes chez les adultes et des brûlures par ébouillantement chez les enfants.
La prise en charge de ces brûlures a principalement suivi des approches conventionnelles, bien que 15,2 % des patients aient été soumis à un débridement enzymatique et que 38,4 % aient nécessité une intervention chirurgicale pour leur traitement.
Discussion : Les brûlures constituent des lésions traumatiques dévastatrices touchant un large éventail de la population. Les brûlures de la main, en particulier, ont un impact significatif sur la qualité de vie des patients. Notre approche au sein du service a été axée sur le respect des délais de cicatrisation habituels, associé à une utilisation appropriée de dispositifs d'appareillage. Les patients nécessitant une intervention chirurgicale ont été majoritairement traités par des excisions suivies de greffes de peau minces respectant les unités plastiques de la main.
Les brûlures de la main engendrent des séquelles fonctionnelles graves qui compromettent l'autonomie des patients, soulignant ainsi l'importance cruciale d'une prise en charge initiale bien orchestrée, alliant approches médicales, chirurgicales et rééducatives.
Conclusion : La gestion des brûlures en phase aiguë est faite à la carte et doit être individualisée en fonction de la nature, de l'étendue des lésions ainsi que de leur profondeur. Dans ce cadre, l'ergothérapie précoce joue un rôle indéniable dans l'amélioration de la fonctionnalité post-brûlure.
Il est impératif de souligner que la prévention demeure la pierre angulaire de la lutte contre les brûlures, représentant la stratégie privilégiée pour réduire l'incidence de ces traumatismes cutanés dévastateurs.
Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
E-Posters
Wrist / Hand
ABSTRACT N° SOFCOT24-1002
Luxation post traumatique du tendon extenseur dans la vallée inter métacarpienne à
propos d’un cas.
Nadia Menasri* 1, Amine benzemrane1, zoheir saidi1
1chu douera, alger, Algeria
Your abstract : La luxation appareil extenseur au dos de l'articulation métacarpo-phalangienne (zone 5 de Verdan)
est fréquemment retrouver dans le cadre de la polyarthrite rhumatoïde plus rarement dans un
contexte traumatique se trouve sous le terme de boxer ‘s Knukle par sa relatif fréquence chez le
boxeur
L’instabilité de l'appareil extenseur résulte en effet de défaut de mécanisme de tension des
bandelettes sagittales cette stabilité dépend de l'étendue de la lésion.
Dans la majorité des cas il s'agit d'un traumatisme fermé du majeur dominant lors d’une flexion
forcée (coup de poigne) une rupture de la bandelette sagittale radial et d'une luxation de l'extenseur
dans la vallée inter-métacarpienne les têtes de métacarpienne ulnaire.
Material and methods : Il s'agit d'une patiente âgée de 38 ans boxeuse victime il y a un mois d'un accident sportif
traumatisme fermé de sa main droite membre dominant une flexion forcée du majeur.
Malade consulte 1mois après le traumatisme pour une douleur lors de la flexion et une instabilité du
tendon extenseur de majeur avec un blocage du tendon.
L’examen clinique attentif permet de visualiser une instabilité du tendon extenseur du 3eme doigt de
sa main droite dans la vallée inter-métacarpiennes ulnaire avec un blocage de ce dernier en
extension
La radio de la main droite ne révèle pas de lésion osseuse.
Une échographie dynamique complete par une IRM chez cette patiente on confirmer le diagnostic de
l'instabilité du tendon extenseur et de la lésion de la bandelette sagittale radiale.
Donc on est devant une patiente âgée de 38 boxeuse qui présente une luxation
avec blocage du tendon extenseur du majeur de sa main droite dominante par rupture de la
bandelette sagittale classé type 3 selon Rayan et Murray.
Results : Malade opérée un abord arciforme de 3 cm au niveau de l'espace inter métacarpien après
individualisation de la lésion de la bandelette sagittale ulnaire on a réalisé une suture par un surjet au
fil 3-0 renforcé par des Points séparés.
Une immobilisation par une attelle à 45 degrés de flexion de la métacarpo-phalangienne garder
pendant 3 semaines.
Après une rééducation fonctionnelle une récupération complète et une stabilité du tendon chez
cette malade.
Discussion : . En dehors de la lésion partielle de la bandelette sagittale qui ne déstabilise pas l'appareil extenseur
le traitement est chirurgical consiste à une suture de la bandelette lésée suivie d'une immobilisation
de 3 semaines permettant une récupération fonctionnelle complète après une rééducation bien
conduite.
malade avait repris son activité spotif avec un recul de .3ans
Conclusion : C’est une pathologie rare touchant surtout le boxeur.
. Peu décrite dans littérature donc le diagnostic fait tardivement.
. Le diagnostic il est essentiellement clinique en cas de doute une échographie peut le confirmer une
radiographie pour éliminer le diagnostic différentiel.
Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
E-Posters
Wrist / Hand
ABSTRACT N° SOFCOT24-1160
L'allongement du radius ou de l'ulna dans les séquelles traumatiques de l’avant-bras préserve la pronosupination
Rabah Atia* 1, Soumaya Remel1, Ilhem Labidi1
1Faculté de Médecine , Université Badji Mokhtar, Annaba, Algeria
Introduction : Les impératifs de la pronosupination (Destot) sont à respecter en traumatologie et en pathologie la longueur des os doit être intacte, la courbure pronatrice du radius intacte, l’absence de décalage d’un des 2 os et un espace interosseux libre et deux articulations radio-ulnaires mobiles
Material and methods : Quatre patients porteurs de dislocation radio ulnaire distale ont bénéficié d allongement du Radius et d une greffe fibulaire libre Cinq patients porteurs de lésions de Monteggia négligées ont bénéficié d un allongement de l ulna et d une greffe fibulaire libre
Results : Le squelette anti brachial est constitué du radius et l’ulna. Les épiphyses donnent les articulations proximale et distale constituant un cadre. La diaphyse radiale double courbure concave en avant et en dedans. La diaphyse ulnaire n’est ni rectiligne, ni fixe lors des mouvements. Les épiphyses radiales très différentes, la proximale, profonde sous les muscles, porte la tête radiale cartilagineuse excluant toute possibilité d’ostéosynthèse . L’épiphyse distale, plus massive et plus superficielle autorise l’implantation de broche. Les épiphyses ulnaires différentes une proximale volumineuse et une distale fine. L’épiphyse proximale porte l’olécrane dans l’axe longitudinal de la diaphyse, prédilection pour la mise en place d’un implant intramédullaire. L’épiphyse distale porte la tête ulnaire, recouverte de cartilage sur faces périphérique et distale Elle devient impliquée dans l’articulation radio-ulnaire distale et l’articulation du poignet. La membrane interosseuse définit la portion réellement diaphysaire de chacun des deux os. Le concept d’axe anti brachial ou d’articulation anti brachiale (forearm axis ou forearm joint des Anglo-Saxons) développé pour mettre en avant l’idée de relation entre anatomie et biomécanique du coude, de l’avant-bras et du poignet, pour en arriver à une notion d’entité et dorsal. L’articulation radio-ulnaire distale est au poignet par de nombreux faisceaux ligamentaires radiocarpiens ventraux et dorsaux. Les muscles contrebalancent les deux pronateurs et les deux supinateurs. En supination, les deux diaphyses sont parallèles délimitant un espace interosseux. En pronation, le radius pré-croisant l’ulna, l’espace s’efface du fait du contact des deux diaphyses. anatomo-fonctionnelle. Le radius et l’ulna sont articulés par leurs extrémités. L’articulation radio-ulnaire proximale est principalement stabilisée par les ligaments annulaire et carré, mais aussi par la capsule articulaire du coude. L’articulation radio-ulnaire distale a pour stabilisateur principal le ligament triangulaire, renforcée par un ligament ventral
Discussion : La mobilité de la pronosupination est assurée par la liberté de la radio-ulnaire proximale et l'intégrité de la radio-ulnaire distale
Conclusion : La réparation des conditions de la prono supination passe par la réparation de la longueur des deux os de l'avant bras et la réparation de articulations radio ulnaires distale et proximale
Do you have any links of interest related to this presentation? : No
Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
E-Posters
Wrist / Hand
ABSTRACT N° SOFCOT24-1167
Particularités et difficultés thérapeutiques des fractures de la main les quatre métacarpiens A propos 11 Dossiers
Rabah Atia* 1, Soumaya Remel1, Ilhem Labidi1
1Faculté de Médecine, Unversité Badji Mokhtar, Annaba, Algeria
Introduction : Les fractures associées des 4 métacarpiens sont des lésions rares , mais graves , résultant souvent d’une traumatisme violent avec un mécanisme d’écrasement engendrant dans la majorité des cas des lésions cutanées aggravant encore le pronostic fonctionnel . Les options thérapeutiques sont multiples : stabilisation par plaque, vissage embrochage, fixateur externe, amputation
Material and methods : 11 cas de fractures des 4 métacarpiens colligés (1996-2020), syndrome d ’écrasement, avec ouverture cutanée dans 7 cas, chirurgie , embrochage, amputation, pince pouce quatre doigts, suivi et surveillance de hospitalisation
Results : Evolution vers la perte de substance cutanée avec nécessité d’une greffe de peau dans un cas et l’amputation de 3 doigts.
Discussion : Syndrome d'écrasement sévère dont le pronostic dépend des lésions des parties molles surtout le résultat dépend de la cause de l'accident et de l'économie du geste la plus possible lors du premier geste en urgence
Conclusion : Les fractures des 4 métacarpiens sont des lésions graves qui posent problème de choix thérapeutique de la meilleure méthode qui permet à la fois la consolidation mais aussi la reprise d’une fonction satisfaisante cet objectif est souvent limité par l’ouverture cutanée et la complexité de la fracture.
Do you have any links of interest related to this presentation? : No
Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
E-Posters
Wrist / Hand
ABSTRACT N° SOFCOT24-1183
Les malformations congénitales de la main : A propos de 74 cas
Samar Ben Mrad* 1, Meriem Ben Khedher1, Doha Laamarti1, Iheb Taieb1, Meryem Chaieb1, Nidhal Mahdhi1
1CHU Sahloul, Sousse, Tunisia
Your abstract : Les malformations congénitales de la main sont des anomalies anatomiques présentes dès la naissance, apparues dès la conception ou peu après, souvent sporadiques et isolées ou intègrent parfois un grand tableau syndromique. Ces malformation évoluent avec la croissance de l’enfant. Leur prise en charge est multidisciplinaire impliquant nombreux spécialistes. Le moment de la cure chirurgicale reste controversé
Material and methods : Nous rapportons une série de 74 malades porteurs d’une malformation congénitale de la main. La série comportait 34 cas de syndactylie qui étaient simples dans les plupart des cas. Le type A était le plus fréquent suivi du type B. On a également opéré deux cas de symbrachydactylie, 20 cas de polydactylie intéressant le 1er rayon (11 cas de Duplication du pouce) et le 5ème rayon (9 cas de Duplication du 5e doigt) et 20 cas de doigts à ressaut.
Results : L’âge moyen au moment de l’intervention était de 6,7 ans, avec légère prédominance féminine. Nous avons relevé un syndrome malformatif généralisé associé (le syndrome d’Apert) chez 2 enfants et une malformation cardiaque chez un enfant porteur de syndactylie du 1 er rayon. Les techniques utilisées pour la cure de syndactylie sont celle du lambeau dorsal en Omega dans 22cas et lambeau de Sterling Bunnel dans 12cas. Les résultats étaient favorables pour 29cas, une récidive partielle a été notée chez cinq patients.Pour la chirurgie des polydactylies, le résultat fonctionnel était bon pour les 20cas opérés.Pour la duplication du pouce, une résection du pouce radiale a été réalisée. Pour le 5e doigt, aucun déficit de flexion n'a été noté.Le résultat esthétique a été jugé satisfaisant dans 16cas et moyen dans 4cas en raison de la clinodactylie du 5e doigt. Le résultat de la chirurgie des pouces à ressaut a été favorable dans les 20cas traités par ténolyse.
Discussion : Les malformations congénitales de la main évoluent avec la croissance de l’enfant. Leur prise en charge nécessite une approche multidisciplinaire. La question du timing optimal pour la chirurgie reste un sujet de débat. Dans notre étude portant sur une série de 74 patients, nous avons opéré différentes malformations, notamment la syndactylie, la symbrachydactylie, la polydactylie et les doigts à ressaut avec des résultats globalement favorables. Cependant, quelques cas de récidive partielle ont été observés. Il est important de noter que le traitement chirurgical des malformations congénitales de la main nécessite une expertise spécialisée en microchirurgie. Le moment optimal pour l'intervention il doit tenir compte de la maturation osseuse afin d’éviter certaines déformations osseuses qui peuvent survenir avec la croissance.
Conclusion : Le traitement chirurgical des malformations congénitales de la main est ultra spécialisé, réalisé par des équipes entraînées à la microchirurgie. L’âge idéal de la correction est encore controversé. Le traitement chirurgical doit donc viser à corriger la malformation sans entrainer de retentissement sur la fonction déjà existante.
Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
E-Posters
Wrist / Hand
ABSTRACT N° SOFCOT24-1186
Post burn wrist contracture: Presentation of one case treated by dorsal ulnar perforator flap
Samar Ben Mrad* 1, Meriem Ben Khedher1, Doha Laamarti1, Iheb Taieb1, Meryem Chaieb1, Nidhal Mahdhi1
1CHU Sahloul, Sousse, Tunisia
Your abstract : Post burn contractures of the hand and wrist are commonly seen worldwide in spite of the great advances in acute burn care. Reconstruction of the burned wrist is both a functional and aesthetic challenge especially for pediatric children.
Material and methods : A 4 year-old boy presented with 72 hours compartment syndrome secondary to a circumferential thermal burn of the forearm. The initial assessment noted an extended edema of the forearm witha fingertip necrosis. A fasciotomy was performed,in order to reduce the tissue damages, followed by hydro surgical debridement and skin grafting. At 2 months delay, the patient developed a wrist contracture associated to second and forth webspace contracture. Questioning revealed the non-appliance to splinting of the patient.
X ray did not reveal articular deformities. The surgical treatment consisted on the contracture release and the coverage by a dorsal ulnar perforator flap. The webspace contractures were released using respectively Ostrowskiand Omega plasties.The donor site was grafted (split skin graft) at 8 days delay. No complications were reported.
Results : A complete wrist extension was obtained immediately after releasing the contracture. Tenolysis was required. No complications were reported.
Discussion : Assessment of any burn contracture involves a detailed history of events and examination, including time since burn injury, the severity of functional limitation, quality of surrounding skin/scar, and involvement of other body parts it is also important to consider post-operative splinting positions after the simultaneous release of contractures and physiotherapy to achieve an ultimate result.
Conclusion : Compartment syndrome secondary to circumferential burns are frequent and impose urgent fasciotomy in order to avoid necrosis and major functional impairments. Splinting and physiotherapy are necessary. Skin contractures must be diagnosed and surgically treated using flaps due to their pliability.
Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
E-Posters
Wrist / Hand
ABSTRACT N° SOFCOT24-1200
Un cas rare d'arthrite septique non traumatique hématogène du poignet
Mohamed Hedi Gharbi* 1, Sami Chebbi1, Hichem Abid1, Mohamed Yassin Belhedi1, Hedi Ezzin1
1Hopital Mongi Slim La Marsa, Tunis, Tunisia
Your abstract : L'arthrite septique de la main et du poignet est relativement rare. L'infection articulaire survient généralement en raison d'une inoculation directe par perforation ou traumatisme ou d'une propagation contiguë à partir des tissus adjacents. L'arthrite non traumatique hématogène primaire du poignet reste une affection rare pouvant entraîner un retard dans le diagnostic et le traitement. Dans ce travail, nous avons cherché à présenter un cas rare d'arthrite septique non traumatique hématogène du poignet.
Material and methods : Notre patiente était une femme de 62 ans sans antécédents médicaux, qui s'est présentée à notre service des urgences pour une douleur aiguë au poignet gauche et un gonflement débutant deux jours auparavant. L'examen physique a révélé une douleur à la mobilisation passive douce et des signes marqués d'inflammation. Elle n'avait pas de fièvre et le reste de l'examen était normal. La patiente a nié tout traumatisme récent. Les analyses de laboratoire de routine ont montré un taux élevé de marqueurs inflammatoires avec un taux de CRP de 173. Une échographie du poignet a révélé une importante épanchement intra-articulaire. Une ponction de l'articulation radio-carpienne avec une aiguille de calibre 18 insérée dans la capsule dorsale du poignet a révélé un liquide articulaire purulent. Une débridement par arthrotomie ouverte a été indiquée en utilisant une approche dorsale standard et des cultures aérobies et anaérobies ont été obtenues. Nous avons utilisé des antibiotiques à large spectre. Les cultures ont révélé Staphylococcus aureus et nos antibiotiques étaient appropriés. Le poignet a été immobilisé pendant une semaine avec une attelle et les antibiotiques ont été utilisés pendant 45 jours.
Results : Post-opératoire, la patiente a signalé la disparition de la douleur avec une plaie chirurgicale propre. Lors du suivi, une gamme complète de mouvements a été retrouvée et aucune infection récurrente n'a été observée.
Discussion : L'arthrite septique hématogène du poignet est une entité rare, surtout chez les patients sans antécédents médicaux. Elle pose un défi diagnostique dans la pratique clinique. La rareté des cas souligne la faible sensibilisation et le potentiel de reconnaissance tardive, rendant impératif d'être vigilant dans l'évaluation des symptômes liés au poignet. La difficulté à diagnostiquer l'arthrite septique hématogène réside dans sa présentation atypique et l'absence de signes cliniques pathognomoniques. Le potentiel de destruction articulaire rapide et d'impotence fonctionnelle nécessite une prise en charge diagnostique et thérapeutique rapide.
Conclusion : L'arthrite septique hématogène du poignet est rare chez les patients sans antécédents médicaux, ce qui complique son diagnostic. La difficulté réside dans sa présentation atypique et l'absence de signes cliniques spécifiques, nécessitant une prise en charge rapide pour éviter la destruction articulaire et l'altération fonctionnelle.
Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
E-Posters
Wrist / Hand
ABSTRACT N° SOFCOT24-1317
Reparation des lesions tendineuses et ligamentaires de la main par l’utilisation de l’extensor indicis comme greffon libre.
Meziani Nassima* 1, aimed chemaa1, Serray Hamdi1, bilel boumaraf1, chahine TOUALBI1
1hopital universitaire, alger, Algeria
Your abstract : La réparation des lésions tendineuses et ligamentaires de la main en utilisant l'extenseur de l'index comme greffon libre présente plusieurs avantages.
L'objectif de notre étude prospective était de vérifier l'efficacité de l'utilisation du tendon de l’extensor indicis comme greffon libre dans les réparations secondaires des lésions tendineuses ou ligamentaires de la main et de juger de la morbidité de son sacrifice.
Material and methods : Les auteurs analysent les résultats d’une série de 28 interventions (2010-2019).
ce sont des réparations de 15 lésions tendineuses (greffe de tendons fléchisseurs de la main) et 13 ligamentoplasties (5 lésions de Steiner et 8 rhizarthroses) par l’utilisation de l’extensor indicis comme greffon libre faute de palmaris longus (absent).
Les résultats post-opératoires: la force et la mobilité de la main, sont évalués lors du suivi.
Results : Les résultats ont été évalué avec un recul moyen de 66 mois (100 -7) sur des critères subjectifs (douleur, force, limitation des activités, sensation de faiblesse de l’extensor indicis, ) et objectifs (amplitudes en flexion-extension et signe des cornes).
Nous n’avons eu à déplorer aucune complication post-opératoire au dernier recul. Aucun patient ne se plaignait de phénomènes douloureux, 13 patients avaient l’impression d’une faiblesse de l’extension de l’index par rapport au côté opposé . La majorité des patients étaient satisfaits.
Discussion : Les réparations secondaires des lésions tendineuses ou ligamentaires de la main obligent l’emploi d’une greffe en utilisant le plus souvent le palmaris longus En cas d' absence les auteurs utilisent le plantaire grêle qui nécessite une autre anesthésie.nous avons évalué le retentissement du sacrifice de l'extensor indicis sur la fonction de la main,
Ce prélèvement ne provoque pas de déficit dans la fonction de l' index , c'est une technique simple, lais il existe une certaine faiblesse de l'extension, la recommandation de cette technique chez les travailleurs manuels de force doit etre prudente
Conclusion : Technique de prélèvement simple, d’un greffon de bonne qualité reste une solution de sauvetage quand tous les autres sites de prélèvement ont été éventuellement épuisés. Le déficit d’extension que provoque semble ne pas être très gênant où souvent cette faiblesse de l’extension de l’index peut être améliorée par la rééducation, mais la prudence est de mise quand le patient est un jeune et travailleur manuel.
Ces avantages en font une option chirurgicale attrayante pour de nombreux patients nécessitant une intervention de réparation de la main.
Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
E-Posters
Wrist / Hand
ABSTRACT N° SOFCOT24-1390
Fracture de fatigue du scaphoïde chez un coiffeur
Sami Chebbi* 1, Lassaad Hassini1, Ibrahim Najjar1, Wajdi Chermiti1, Mourad Mtaoumi1, Karim Bouattour1
1CHU Sahloul, Sousse, Tunisia
Your abstract : Les fractures de fatigue du membre supérieur sont rares et peuvent survenir chez la population militaire ou sportive. L’atteinte du scaphoïde carpien est inhabituelle. En raison de sa rareté, son diagnostic et sa prise en charge optimale n'sont pas encore bien établies.
Material and methods : Nous rapportons le cas d’une fracture de fatigue du scaphoïde carpien droit survenue chez un coiffeur de 35 ans, droitier, exerçant depuis 17 ans, sans antécédents, qui a consulté pour des douleurs du poignet suite à une semaine de travail surchargée.
L'examen initial ne trouvait qu'une simple douleur à la palpation de la tabatière anatomique et la radiographie initiale était normale. Il a été mis sous un traitement symptomatique.
Devant la persistance des douleurs après deux mois, une radiographie de contrôle a objectivé un trait de fracture avec un remaniement osseux au niveau du scaphoïde.
Il a été immobilisé par une manchette plâtrée prenant le pouce pendant de 2 mois.
Results : Au dernier recul, le patient décrit une disparition totale des douleurs et une reprise de son activité professionnelle habituelle.
Discussion : Cette observation présente des particularités par rapport aux cas publiés. En effet, dans notre cas il s'agit d'un adulte de 35 ans alors que l'âge de survenue de cette fracture serait inférieur à 20 ans. De même, la circonstance de survenue, dans le cadre professionnel, est inhabituelle sachant que la population concernée soit celle des gymnastes de compétition.
Par ailleurs, la sollicitation extrême du poignet en hyperextension avec contrainte d'appui ou hyperflexion, retenue comme évènement prédisposant aux fractures de fatigue du scaphoïde n'a pas été retrouvée chez ce patient.
La radiographie conventionnelle est fréquemment normale au début des symptômes. Cette notion, très souvent constatée pour les fractures de fatigue, serait encore plus vraie pour le scaphoïde. L’IRM et la scintigraphie trouvent leur place dans ses cas.
L'image radiologique rapportée est, comme présentée chez notre patient, celle d'une fracture horizontale siégeant au col du scaphoïde. La fracture transversale, située au col du scaphoïde témoigne bien du mécanisme lésionnel, où la sollicitation exercée trouve cette zone de faiblesse osseuse située entre le pôle proximal et la base.
Le traitement des fractures de fatigue du scaphoïde est de principe orthopédique, sachant que la fracture est non déplacée, située au col d'orientation horizontale favorable à la consolidation. Il consiste à immobiliser le poignet dans une résine prenant le pouce durant 6 à 8 semaines. Néanmoins, certains cas ont nécessité le recours à la chirurgie en cas d’absence de consolidation, après 2 mois d'immobilisation.
Conclusion : Les fractures de fatigue du scaphoïde carpien constituent une entité exceptionnelle dans le cadre professionnel. Le meilleur traitement de cette pathologie serait préventif.
Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
E-Posters
Wrist / Hand
ABSTRACT N° SOFCOT24-1404
The management of the locking of a metacarpophalangeal joint : a serie of 22 cases
Ines Sboui* 1, Mouna Ounaeis1, hela Bouzouaya1, khairi Saibi1, Sayed Baccari1
1Institut Med taeib kassab, manouba, Tunisia
Your abstract : The locking of a metacarpophalangeal joint is an uncommon and poorly known condition. The locking is due entrapment of the accessory collateral ligamentto The main differential diagnosis is trigger finger.
Material and methods : We report a serie of 22 cases, treated between 2005 and 2023 at our departement, we studied the age and the sex of the patients, whether the locking was in flexion or extension. All patients had xrays. The surgery was conducted under local anesthesia. It was either an open reduction or a closed reduction. The reoccurence was studied after a minimum of eight moths of follow-up.
Results : 10 patients were female, four patients were male , the main age was 36 year-old, the locking was spontaneous in 17 cases and post-traumatic in 5 cases. The blockage was in flexion in 18 cases and in extension in 4 cases. The x-rays were normal in 15 cases and showed bump of the head of the metacarpal bone in 7 cases . The reduction was spontaneous in one case, through closed reduction in 17 cases and through open reduction in 4 cases. There were no case of recurrence
Conclusion : The managment of the locking of a metacarpophalangeal joint is usually not complicated a better knowledge of the entity allows a better managment of these cases
Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
E-Posters
Spine
ABSTRACT N° SOFCOT24-181
Erector spinae plane bloc pour l'analgésie après chirurgie du rachis
Abed Lynda* 1, Mohamed Amine Benzemrane1, Nabil Kadir1
1chu douera, Alger, Algeria
Your abstract : La chirurgie du rachis majeure est pourvoyeuse de douleurs post-opératoires souvent intenses et justifie une stratégie multimodale. L’Erector Spinae Plane (ESP) block ou bloc des érecteurs du rachis est une nouvelle technique d’analgésie locorégionale qui a été décrite initialement en chirurgie thoracique. Plus récemment cette technique a étendu ses indications pour la gestion de la douleur postopératoire en chirurgie du rachis.
L'objectif de ce travail est d'évaluer l'efficacité et la faisabilité de ce bloc chez les patients au décours d'une chirurgie du rachis.
Material and methods : Tous les patients adultes candidats à une chirurgie du rachis sont inclus. Les interventions sont réalisées sous anesthésie générale.
Après l’installation du patient en décubitus ventral, nous réalisons un ESP bloc échoguidé selon l’étage concerné. A l’aide d’une sonde linéaire haute fréquence, nous repérons les côtes puis on déplace la sonde médialement pour repérer les apophyses transverses recouvertes par les muscles érecteurs du rachis. On injecte à ce niveau sous le fascia thoraco-lombaire 20 ml de Bupivacaine 0,25% de façon parallèle en observant le décollement du muscle témoin de la bonne diffusion de l’AL.
Nos patient reçoivent un régime d’analgésie multimodale en post-opératoire. L'intensité de la douleur est évaluée par l'EVA toutes les les 4h durant 24h.
Results : Au total 10 patients ayant subi différents types de chirurgie du rachis (réglée ou traumatique) ont bénéficié de cette approche.
Les scores de douleur à l’EVA sont satisfaisants, inférieures à 40 mm (moyenne= 35mm). Aucun patient n’a nécessité le recours à un supplément antalgique.
Sommeil préservé la première nuit chez plus de la moitié des patients.
Déambulation à J1 chez la majorité des patients (sauf chez deux patientes dont une en raison d’une brèche dure mérienne)
Aucun incident ou complication liés à la technique anesthésique/analgésique n’a été noté.
Discussion : Le bloc des érecteurs du rachis est une nouvelle technique d’anesthésie locorégionale qui a été décrite en premier lieu pour soulager les douleurs thoraciques neuropathiques chroniques. Plus récemment cette technique a étendu ses indications pour la gestion de la douleur postopératoire notamment dans les suites d'une chirurgie du rachis comme le montre quelques « cases reports »
Sous échoguidage, ce bloc est moins invasif et comporte moins de risque de complications comparé aux blocs proximaux.
Conclusion : L’ESP bloc est une technique récente qui est en cours d’évaluation et devra attendre d’autres études pour être définitivement validée. Cependant son efficacité analgésique en l’intégrant dans un modèle d’analgésie multimodale, sa facilité de réalisation et son innocuité semblent être prometteuses.
Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
E-Posters
Spine
ABSTRACT N° SOFCOT24-282
Évaluation de la stabilisation hybride dans le traitement chirurgical de la pathologie lombaire dégénérative. À propos de 50 cas.
Hichem Chelbi* 1, walid senane1, bachir guerbaai1, amine kerkour1, safi azzouz1
1HMUSCORFA, orthopedie , staoueli, Algeria
Introduction : La fusion d’un ou plusieurs segments intervertébraux lombaires est pourvoyeuse de la dégénérescence du segment adjacent .
La création d'une zone de transition dynamique par un dispositif interépineux (DIE) proximal à la fusion est récemment appliquée pour réduire l'apparition de la dégénérescence. nous rapportons dans cette étude notre expérience avec le DIE implanté au dessus de l’arthrodèse rigide postérieure TLIF dans l’objectif de déterminer son efficacité.
Material and methods : Une étude prospective, monocentrique de 50 patients qui ont bénéficié d’une arthrodèse hybride par une stabilisation dynamique DIE au niveau du segment sus-jacent de l’arthrodèse rigide, l’âge moyen 56 ans, opérés pour pathologie lombaire dégénérative entre juillet 2020 et mars 2023.
L’évaluation de la douleur lombaire et radiculaire selon l’échelle visuelle analogique EVA, et l’incapacité fonctionnelle selon le score d’Oswestry (ODI).
L’évaluation radiologique basée sur l’ EOS, les radiographies dynamiques en flexion extension, et imagerie par résonance magnétique selon Pfirrmann pour étudier le segment stabilisé par le DIE.
Results : La durée moyenne de suivi 13 mois ± 7,6 mois et des extrêmes a permis d’étudier certains paramètres en pré et post-opératoire.
Les résultats cliniques fonctionnels, ont montré la satisfaction des patients par une amélioration significative à l'EVA lombaire et radiculaire, ainsi que le score d’Oswestry (ODI) (p < 0.01).
Les résultats radiologiques objectivent un alignement lombaire bien maintenu dans le plan sagittal avec amélioration de l’angle de cobb sur le plan frontal ; l'amplitude de mouvement global postopératoire au niveau adjacent stabilisé par DIE est de 3° (P < 0,05), la hauteur discale conservée à tous les niveaux (P < 0,05). L’IRM au dernier recul montre la non dégénérescence avec conservation et amélioration du segment vertébrale stabilisé par DIE confirmée par la classification pfirmann (p < 0.02).
Discussion : L'implantation DIE au-dessus d'une stabilisation rigide TLIF à un seul ou plusieurs niveaux pourrait empêcher la perte de la hauteur du disque, assurer une diminution de la mobilité intervertébrale et réduire la progression de la dégénérescence au niveau du segment adjacent. Cliniquement, l’implantation DIE a réduit les douleurs et l'invalidité. Par conséquent, la stabilisation hybride a permis de prévenir et ralentir la progression de la dégénérescence clinique et radiologique du segment adjacent améliorant ainsi la qualité de vie des patients.
Conclusion : La stabilisation hybride nouveau concept dans le traitement chirurgical de la pathologie dégénérative lombaire.
Décomprimer suffisamment par une fixation stable et solide (stabilisation rigide) tout en associant une protection de l’étage adjacent par la stabilisation dynamique.
Décomprimer, stabiliser et protéger le segment adjacent. telle est la devise de la stabilisation hybride.
Do you have any links of interest related to this presentation? : No
Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
E-Posters
Spine
ABSTRACT N° SOFCOT24-341
Hémangiome vertébral : de l’agressivité à l’atypie : à propos d’un cas litigieux et une revue de la littérature.
Nizar Sahnoun* 1, Yosr Hentati2, Boudour Gargouri2, Cyrine Fourati1, Hassib Keskes1, Zaineb Mnif2
1Service de chirurgie orthopédique et traumatologie, CHU Habib Bourguiba , 2Service d’imagerie médicale, CHU Hedi Chaker, Sfax, Tunisia
Your abstract : L'hémangiome osseux est une lésion primitive bénigne de l'os, caractérisée par la néoformation et l'agglomération de vaisseaux sanguins anormaux. L'atteinte des vertèbres et du squelette crânio-facial est la plus fréquente mais, tous les os peuvent être touchés.Des critères d’agressivité peuvent exister à savoir une extension osseuse, extra osseuse voire épidurale. Bien que ces critères soient typiques dans la majorité des cas,des critères d’atypie peuvent prêter à confusion avec d’éventuelles lésions malignes. Le traitement chirurgical est recommandé pour les formes agressives symptomatiques et rapidement progressives et la biopsie osseuse est indiquée dans la moindre atypie.
OBJECTIFS : - Illustrer, au travers d’un cas clinique documenté par scanner et IRM, les critères diagnostiques et les critères d’agressivité des hémangiomes vertébraux. -Connaître les principaux diagnostics différentiels des angiomes aggressifs et les principaux critères distinctifs. -Préciser l’apport de l’imagerie dans le diagnostic des complications éventuelles des angiomes agressifs.
Material and methods : PRESENTATION DU CAS : Nous rapportant à travers ce travail le cas d’une patiente âgée de 60ans, qui consultait pour des lombosciatalgies.
Results : Un scanner lombaire a été réalisé d’où la découverte fortuite d’une lésion lytique somatique de L2 d’allure maligne. Une IRM médullaire a été réalisée concluant à une lésion lytique associée à des signes d’épidurite et à une infiltration des parties molles en rapport avec un angiome agressif. Les principaux diagnostic différentiels discutés à travers ce cas sont le plasmocytome, le myélome, la maladie de Paget dans sa forme angiomateuse et la métatstase osseuse.
Conclusion : Les hémangiomes vertébraux agressifs représentent une entité très rare et exceptionnelle chez le sujet âgé. Ils se manifestent le plus souvent par des signes de compression médullaire d´installation progressive, le risque majeur est sa présentation d´emblée par une paraplégie ou une tétraplégie nécessitant une chirurgie décompressive urgente.
Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
E-Posters
Spine
ABSTRACT N° SOFCOT24-360
Les paramètres pelvi-rachidiens avant et après instrumentation dans le Mal de Pott aigu
Amin Henine* 1, Hayat Cherifi1
1Service C.O.A CHU de Douèra Faculté de Médecine Université de Blida 1 , Alger, Algeria
Your abstract : L'impact de la tuberculose rachidienne sur l'harmonie de la colonne vertébrale est connu avec la possibilité d'une désorganisation de cette architecture qui à la longue est susceptible d'engendrer des complications à type de déformation voire même de paralysie. L'objectif de ce travail est d'analyser le couple spino-pelvien dans le plan sagittal et de démontrer le bienfait d'une fixation chirurgicale réalisée tôt.
Material and methods : Une étude prospective monocentrique de 21 patients, 19 femmes et 2 hommes, avec une moyenne d'âge de 42 ans (extrêmes 19 et 67) et concernant la localisation, nous avons eu 2 cervicales, 8 thoraciques, 7 thoraco-lombaires et 4 lombaires. 10 cas (47,6%) avaient une angulation régionale supérieure ou égale à 30°. 11 cas (52,4%) avaient 2 ou 3 vertèbres détruites. 12cas (57,1%) avaient une atteinte mixte de la colonne antérieure et moyenne. Tous ont été instrumentés. L’évaluation a été effectuée sur des télémétries du rachis entier incluant le crâne et les genoux, de profil et de face. La lordose cervicale (LC), la cyphose thoracique (CT), l'intervalle thoraco-lombaire T10-L2 et la lordose lombaire (LL) ont été évalués. L'incidence pelvienne (IP), la pente sacrée (PS) et la version pelvienne (VP) ont également été calculées.
Results : La valeur moyenne de la LC était de 18,57 ° ± 6,4 (0°- 26 °) en pré et postopératoire. La CT est passée de 44,57 ° ± 11,4 (26 °- 72 °) à 45,09 ° ± 11,5 (26 °- 72 °). La T10 L2 était de 14,5 ° ± 9 (0°- 44 °) au départ puis de 12,6 ° ± 7,8 (0°- 44 °) au final. La LL était de 41,9 ° ± 15,9 (10 °- 66 °) avant chirurgie et de 42,8 °± 15,2 (10 °- 66 °) après. L'IP était de 49,3 °± 9,1 (28 °- 62 °). La PS initiale était de 32,7 ° ± 8,7 (16 °- 50 °) et finale de 35,0 ° ± 8,9 (20 ° - 54 °). La VP était de 17,1 ° ± 6,4 (10 °- 30 °) au début et de 14,4 ° ± 5,8 (6 °- 26 °) à la fin.
Discussion : Une variété en lordose a caractérisé le rachis cervical de nos patients et elle est demeurée constante. Une forte constitution en cyphose du segment dorsal était notée et le rajout supplémentaire d’une déformation assez tassée en avant, sans une instrumentation aurait pu aboutir à un dos encore plus rond. La perturbation de T10 L2 a été partiellement améliorée et on rappelle que sa valeur normale est de 0° à 10°. On a eu peu de variabilité de la LL et la fixation a permis de conserver cette courbure moyennement accentuée. Selon l'IP, on a eu surtout affaire à un bassin modéré. Une certaine amélioration a été constatée concernant la PS et la VP qui normalement varient de façon inverse pour maintenir la constance du pelvis.
Conclusion : La balance sagittale dans la maladie tuberculeuse vertébrale débutante, n'est pas encore trop modifiée et la chirurgie, notamment l’ostéosynthèse aide à son maintien.
Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
E-Posters
Spine
ABSTRACT N° SOFCOT24-361
Stratégie chirurgicale dans la tuberculose vertébrale aigue
Amin Henine* 1, Hayat Cherifi1
1Service C.O.A CHU de Douèra Faculté de Médecine Université de Blida 1, Alger, Algeria
Your abstract : Les lésions sévères observées dans la tuberculose rachidienne lors de sa phase d'installation sont parfois telles qu'elles sont susceptibles d'engendrer d'emblée des complications à type d'instabilité, de déformation et voire même de paralysie. Les conséquences encourues en sont la perte de l’autonomie, le retentissement sur l’harmonie du rachis et la gêne fonctionnelle occasionnée. La difficulté à opérer les lésions séquellaires est un fait indéniable. L'objectif de ce travail est de proposer un plan de traitement chirurgical anticipé simple dès la phase débutante selon le stade de la maladie.
Material and methods : Une étude prospective monocentrique de 21 patients, 19 femmes et 2 hommes. La moyenne d'âge était de 42 ans avec des extrêmes à 19 ans et 67 ans. Concernant la localisation, nous avons eu 2 cervicales, 8 thoraciques, 7 thoraco-lombaires et 4 lombaires. Le tableau clinique était le suivant: 7 cas neurologiques sans cyphose, 9 cas de cyphose dont 7 avec déficit sensitivomoteur, ainsi que 5 cas instables. Tous ont été opérés. L’abord, la décompression, le drainage, la fixation, la greffe et la correction étaient variables en fonction de chaque catégorie.
Results : L’approche a été antérieure dans 2cas (9,5%), postérieure dans 13cas (61,9%) et combinée dans 6 cas (28,6%). Vidange d’abcès et débridement ont été pratiqués dans 10 cas (47,6%). La libération a été utilisée dans 11 cas (52,4%), dont 7 par voie postéro latérale et 4 par voie antérieure . La greffe a été réalisée par voie antérieure dans 2cas (9,5%), par voie postérieure dans 15cas (71,4%) et par voie mixte dans 4cas (19,0%). L’instrumentation a été antérieure dans 2cas (9,5%), postérieure dans 18 cas (85,7%) et double dans 1cas (4,8%). La réduction de la cyphose a été nécessaire dans 9 cas (42,9%). La récupération a été la règle chez tous les neurologiques avec ou sans cyphose.
Discussion : L’abord a été essentiellement postérieur et il a été aussi antérieur voire combiné chez certains neurologiques ainsi que cyphotiques. Le drainage des collections importantes et l’excision des séquestres compressifs ont été nécessaires notamment chez les neurologiques ainsi que les cyphotiques. La décompression a été réalisée dans les cas neurologiques avec ou sans cyphose, ce qui a permis à tous les patients déficitaires de récupérer. La greffe et l’instrumentation étaient fonction de l’approche. La correction a été indispensable chez tous les cyphotiques.
Conclusion : La chirurgie la plus directe, la moins nocive et répétitive doit être privilégiée dan le Mal de Pott inaugural. La démarche thérapeutique chirurgicale doit être adaptée à la forme présentée, selon qu’il s’agit d’un déficit sensitivomoteur avec ou sans cyphose, ou d’un rachis avec risque d’instabilité. Elle repose principalement sur une instrumentation associée à une greffe, surtout postérieure avec en plus une décompression et reconstruction par abord antérieur ou combiné dans certains cas ayant une altération neurologique associée ou non à une déformation cyphotique.
Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
E-Posters
Spine
ABSTRACT N° SOFCOT24-487
La chirurgie peut-elle améliorer les douleurs des patients atteints de scoliose idiopathique de l’adolescent ?
Arthur Poiri* 1, Louise Ponchelet1, Anne-Laure Simon1, Florence Julien Marsollier1, Mikael Finoco1, Brice Ilharreborde1
1Hôpital Universitaire Robert Debré, Paris, France
Your abstract : La fusion postérieure est l’intervention chirurgicale de référence pour corriger la scoliose idiopathique de l’adolescent (SIA) progressive. L'optimisation de la prise en charge péri-opératoire est cruciale pour améliorer les résultats postopératoires et éviter le risque non négligeable de douleurs chroniques signalées après la chirurgie. Les rachialgies préopératoires ont été associées à de moins bons scores fonctionnels chez les adultes, mais l'influence de ce paramètre reste floue chez les patients atteints de SIA. L'objectif de cette étude était d'évaluer l'incidence de la douleur chez les candidats à la chirurgie dans la SIA et de rapporter les résultats postopératoires des patients présentant une douleur significative avant l'intervention.
Material and methods : Tous les patients atteints de SIA ayant subi une chirurgie de correction fusion postérieure entre 2015 et 2022 ont été inclus, avec un suivi minimal d'un an. Les données démographiques, les scores EVA, SRS-22 et SRS-30 ont été analysés. Le groupe douloureux (D) était composé de patients ayant une EVA > 3 en préopératoire, tandis que le groupe sans douleur dorsale (ND) était composé de patients ayant une EVA ≤ 3 en préopératoire. Des mesures radiologiques ont été effectuées avant et après la chirurgie par un observateur indépendant. Les scores et les mesures radiologiques des deux groupes ont été comparés avant et après la chirurgie.
Results : Au total, 319 patients ont été inclus, dont 120 patients dans le groupe D (incidence de la douleur de 37,6%). Aucune différence n'a été trouvée entre les groupes concernant l’angle de Cobb principal préopératoire moyen et les taux de correction (p = 0,39 et p = 0,25, respectivement). L’EVA préopératoire était en moyenne de 5,7 +/- 1,4 dans le groupe D et de 0,4 +/- 0,9 dans le groupe ND (p ≤ 0,01). Aucune corrélation n'a été trouvée entre la douleur et les paramètres démographiques ou radiologiques. Après la chirurgie, l’EVA a été significativement réduite dans le groupe D (p ≤ 0,01) et 68% des patients ont signalé une douleur mineure (EVA ≤ 3) lors du dernier suivi. Les scores totaux moyens SRS se sont améliorés de manière significative après chirurgie chez les patients du groupe D (de 3,48 +/- 0,41 à 3,89 +/- 0,65, p ≤ 0,01). Les scores de satisfaction du SRS étaient significativement plus élevés chez les patients initialement douloureux (de 3,11 +/- 0,66 vs 4,33 +/- 0,78, p ≤ 0,01). L’EVA post opératoire, les scores totaux du SRS et tous les scores des différents domaines après la chirurgie étaient identiques dans les deux groupes D et ND.
Conclusion : La rachialgie est un symptôme fréquent et sous-estimé chez les candidats à la chirurgie de la SIA, sans corrélation avec l'ampleur de la déformation. Elle peut être significativement améliorée après la chirurgie, ainsi que la satisfaction globale, et sa présence ne devrait pas retarder ou contre-indiquer l'intervention. Une approche globale des facteurs psychosociaux associés reste nécessaire chez les patients douloureux.
Conflits d’intérêts :
A. Poiri: Pas de conflit déclaré ,
L. Ponchelet: Pas de conflit déclaré ,
A.-L. Simon: Pas de conflit déclaré ,
F. Julien Marsollier: Pas de conflit déclaré ,
M. Finoco: Pas de conflit déclaré ,
B. Ilharreborde Consultancy, Expert: Implanet, Zimmer Biomet et Medtronic
E-Posters
Spine
ABSTRACT N° SOFCOT24-564
Spondylodiscite non spécifique de localisation lombaire chez un nourrisson
Ilies Hasrouri* 1, Toufik Boussaha1, Hemza Amrane 1, Nouar Boudjouraf1, Nazim Benmayouf1, Chaouki Derdous 1, Hamza Allaoua1, Nacer Khernane 1
1CHU Benflis Touhami, Batna, Algeria
Your abstract : Intérêt de l’imagerie dans le diagnostic des atteintes rachidiennes du nourrisson chez qui le tableau est pauci symptomatique, souvent frustre et le syndrome inflammatoire peu marqué.
Material and methods : Un nourrisson de 21 mois ramené aux urgences pour douleur lombaire et boiterie à la marche avec refus de la position assise. L’interrogatoire et l’examen clinique : une notion de traumatisme remontant à un mois, hyper-lordose lombaire, point gâchette de L2. L3 et L4, évoluant dans un contexte apyrétique
Le bilan biologique retrouve une hyperleucocytose à 16000 elt/mm3, CRP négative ; VS accélérée. La radiographie du rachis dorsolombaire est normale, l’échographie des hanches : sans particularité.
La TDM du rachis dorsolombaire est en faveur d’un remaniement ostéolytique disco vertébral (Spondylodiscite L3_ L4).
Results : La TDM a montré une atteinte discale et vertébrale alors que les clichés standards étaient normaux. Biologie : GB : 16000 elts /dl. VS accélérée, CRP négative
Clinique était spectaculaire ; 21 jours après ; disparition de la douleur et de l’hyper lordose avec reprise de la marche. La TDM après 2 ans devenait sans anomalie.
Discussion : La spondylodiscite d'origine infectieuse chez le nourrisson est en nette augmentation, se transmet par voie hématogène, le staphylococcus aureus est le germe le plus incriminé. L'IRM est l'examen clé montre œdème vertébral de part et d’autre du disque, perte de limite disque vertèbre, et inflammation des parties molles sur tout le pourtour du disque. Le traitement antibiotique donne de meilleurs résultats
Conclusion : La fréquence de la spondylodiscite chez le nourrisson est en augmentation. Le diagnostic est souvent retardé en raison de signes trompeurs. L’IRM est l’examen clé, confirme le diagnostic. La guérison est la règle sous antibiotiques.
Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
E-Posters
Spine
ABSTRACT N° SOFCOT24-659
A propos d’un cas de malformation congénitale de la charnière cervico-occipitale
Oussama Hamdi* 1, Ameni Ammar1, Mohamed Samih Kacem1, Fawez Bousaadoun1, Mahmoud Smida1, Mohamed Samir Daghfous1
1Services des urgences orthopédiques, Institut Mohamed kassab, Tunis, Tunisia
Your abstract : Les malformations de la charnière cervico-occipitale sont des anomalies congénitales qui peuvent avoir un impact négatif important sur la qualité de vie. Cependant, ces malformations peuvent être méconnues ou passées inaperçues par les orthopédistes. Notre but est de mettre le point sur cette pathologie à travers ce cas rapporté.
Material and methods : Nous rapportons le cas d’une jeune fille âgée de 14 ans, qui consulte aux urgences pour un traumatisme fermé du rachis cervical suite à un accident domestique. L’examen à l’urgence note une mobilisation douloureuse du rachis cervical mais qui persiste mobilisable, la palpation des épineuses était indolore. L’examen neurologique ne note pas de déficit sensitivomoteur des deux membres supérieurs. La radiographies du rachis cervical ne montre pas de lésion décelable de fracture ou d’entorses graves mais montre une image suspecte au niveau C1-C2.
Results : Une exploration par TDM a été faite et qui a conclu à une malformation congénitale de la charnière cervico-occipitale faite d’une pseudarthrose de l’odontoïde qui est lui-même fragmenté avec présence d’un troisième fragment osseux en dessous de l’arc antérieur de C1. Il s’y associe une fermeture de l’arc postérieur de C2
Conclusion : Les déformations de la colonne cervicale sont des problèmes complexes à traiter et peuvent avoir un impact négatif important sur la qualité de vie en provoquant des douleurs, une myélopathie, une radiculopathie, des déficits sensorimoteurs, ainsi que l'incapacité de maintenir le regard horizontal dans les cas graves. La compréhension de la biomécanique rachidienne et la connaissance pratique de divers paramètres radiographiques cervicaux sont des éléments essentiels pour l’élaboration d'un plan chirurgical et l’optimisation les résultats cliniques. Il existe de nombreuses options chirurgicales pour la gestion des déformations de la colonne cervicale. Cependant, en choisissant la bonne approche qui garantit que le résultat clinique optimal peut être difficile et souvent controversé.
Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
E-Posters
Spine
ABSTRACT N° SOFCOT24-686
Arthroplastie discale lombaire visco-élastique : résultats cliniques et leurs facteurs explicatifs
Emilie Bertin1, Baptiste Boukebous* 1, 2, Haroun Bouhali1, 2, Mohamed Zoghlami1, Bilal El Hachache1, Marc-Antoine Rousseau1, 2
1chirurgie orthopédique et traumatologique Bichat - Beaujon, Assistance Publique - Hôpitaux de Paris, 2chirurgie orthopédique et traumatologique Bichat - Beaujon, Université Paris Cité, Paris, France
Introduction : La LP-ESP (Spineway, France) est une prothèse discale lombaire monobloc à noyau viscoélastique commercialisée au milieu des années 2000. Bien qu’elle soit utilisée dans le monde entier, ses propriétés mécaniques et ses résultats fonctionnels ont été peu rapportés. Les objectifs de cette étude étaient 1) de fournir une description complète des résultats cliniques et radiologiques postopératoires et 2) de rechercher des facteurs pronostiques potentiels pouvant influencer les résultats cliniques.
Material and methods : Une série consécutive de 21 LP-ESP monosegmentaires a été analysée : 16 L5S1 et 5 L4L5 (suivi moyen 2,7 ans). Les paramètres cliniques (Oswestry) et radiologiques (lordose segmentaire et lombaire et ROM) ont été mesurés en préopératoire et au dernier recul (DR). Le positionnement de l'implant sur la radiographie de profil a été mesuré en pourcentage par rapport à le centre du plateau inférieur (<50 % signifiait un centrage antérieur). Les statistiques analytiques ont été réalisées avec des tests univariés.
Results : L'Oswestry moyen préopératoire était de 51 [41 ; 60] et descendait à 30 [19 ; 41] au DR, p = 0,0008. La diminution moyenne de l’Oswestry était de 38 % [18 ; 59] au DR. La moitié des patients ont diminué l'Oswestry de 38 % et un quart de 67 %. La lordose lombaire moyenne est passée de 53° [49 ; 58] à 56° [52 ; 60], p=0,02. La lordose segmentaire a augmenté de 6° [3,5 ;9], p=0,0001. L’inadéquation moyenne PI/LL est passée de 7° [5 ; 9] à 5° [3 ; 7] au DR, p=0,05. Le ROM lombaire moyen est passé de 30° [30 ; 39] à 33° [25 ; 41], p=0,09. Le ROM segmentaire moyen est passé de 3,4° [2,3 ; 4,4] à 3,8° [2,5 ; 5,1] au DR, p=0,38. La positionnement de profil était de 45 % [43 ; 47] en moyenne. L'âge, le poids, les grades de Pfirrmann et de Modic n'étaient pas associés aux changements d'Oswestry. Les paramètres suivants ont été associés à la diminution du gain d'Oswestry: l'inadéquation PI/LL préopératoire (diminution de -6 % du gain d'Oswestry par degré d'inadéquation [-11 ; -1,5], p=0,02), le gain de ROM segmentaire du préopératoire au DR (- 12 % de diminution du gain d'Oswestry par degré de gain segmentaire de ROM [-20 ; -3,5], p=0,01), et le positionnement antérieur de la prothèse (-5 % de diminution du gain d'Oswestry par pourcent en dessous de 50 % [1,3 ; 9], p=0,02 ).
Discussion : Les résultats descriptifs sont similaires aux autres séries de prothèse lombaires mécaniques et visco-élastiques, avec une amélioration significative dans la majorité des cas. L'analyse des variables explicatives suggèrent que les paramètres patients préopératoires priment, et que les discopathies serrées engendraient des positionnement prophétiques plus antérieurs et moins d'amélioration fonctionnelle.
Conclusion : LP-ESP a entraîné de bons résultats fonctionnels avec une diminution moyenne de l'ODI de 38 % associée à une restauration partielle de l'équilibre sagittal et de la mobilité. Des investigations complémentaires semblent intéressantes pour améliorer les indications, notamment le degré de dégénérescence préopératoire et la raideur discale.
Do you have any links of interest related to this presentation? : Yes
Conflits d’intérêts :
E. Bertin: Pas de conflit déclaré ,
B. Boukebous: Pas de conflit déclaré ,
H. Bouhali: Pas de conflit déclaré ,
M. Zoghlami: Pas de conflit déclaré ,
B. El Hachache: Pas de conflit déclaré ,
M.-A. Rousseau Consultancy, Expert: Spineway / Stryker
E-Posters
Spine
ABSTRACT N° SOFCOT24-698
La classification de Schizas prédit elle les symptômes cliniques de la sténose du rachis lombaire ?
Seif Eddine Mahjoubi* 1, Med Ali Khlif1, Mehdi Ben Ayed1, Maher Barsaoui1, Khaled Zitouna1
1Chirurgie orthopédique et traumatologique, CHU La Rabta, Tunis, Tunisia
Your abstract : L'incidence élevée du canal lombaire étroit (CLE) dégénératif chez les personnes âgées en fait une pathologie courante. La classification de Schizas, basée sur l'observation des radicelles dans le sac dural à l'IRM, offre une évaluation radiologique de la sévérité de la sténose.
Notre objectif était d'analyser la relation entre cette classification et les symptômes cliniques associés à la sténose lombaire dégénérative.
Material and methods : Nous avons examiné les dossiers de 40 patients ayant été traités pour un canal lombaire étroit dégénératif sur une période de 5 ans. Nous avons corrélé la classification de schizas à l’examen neurologique, le périmètre de marche et la sévérité de la douleur.
Results : Nous avons trouvé une association significative entre le déficit moteur et sensitif et la sévérité de la douleur d’une part et la classification de Schizas d’autre part. Cependant, il n’avait pas de corrélation significative entre cette classification et la réduction du périmètre de marche.
Discussion : Plusieurs travaux se sont intéressés à corréler la clinique à des paramètres radiologiques quantitatifs (taille et périmètre du canal lombaire). En revanche, peu d’études ont corrélé les symptômes cliniques aux paramètres qualitatifs morphologiques de la moelle épinière. Les résultats radiologiques seuls sont insuffisants pour définir la gravité de la pathologie et pour justifier le traitement d'une sténose canalaire. Par conséquent, nous recommandons que le choix du traitement (chirurgie ou traitement conservateur) chez les patients souffrant d'un CLE doit être basé essentiellement sur le degré d'atteinte clinique.
Conclusion : En conclusion, bien que notre étude n'ait pas montré de corrélation absolue entre la classification de Schizas et tous les symptômes cliniques de la sténose lombaire dégénérative, certaines associations significatives ont été observées. Ces résultats soulignent l'importance d'une évaluation clinique approfondie dans la prise en charge de cette pathologie, aidant ainsi à orienter le choix du traitement.
Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
E-Posters
Spine
ABSTRACT N° SOFCOT24-720
Quels résultats postopératoires pour les tiges spécifiques-patients ? 155 patients à plus de 2 ans
de recul.
Solène Prost* 1, Sarah Bensarsa1, Sébastien Pesenti1, Patrick Tropiano1, Stéphane Fuentes2, Benjamin Blondel1
1Orthopédie, 2Neurochirurgie, Université Aix-Marseille, Marseille, France
Introduction : Dans les chirurgies de correction de déformations rachidiennes la transposition du planning chirurgical en
réalité postopératoire reste un défi. L’industrie médicale a développée des tiges rachidienne pré cintrées « patientspécifique
» dont les rayons de courbures sont créés en fonction de l’équilibre sagittal planifié pour le patient.
Cette étude compare la planification chirurgicale à l’alignement sagittal du patient en postopératoire et après 2 ans
postopératoire.
Material and methods : Les patients étaient inclus de manière prospective selon 2 critères chirurgicaux : Instrumentation
vertébrale de plus de 5 niveaux et incluant la jonction lombosacrée.
L’évaluation radiologique était réalisée sur des radiographies full spine type EOS en post opératoire immédiat (<3mois) et
au dernier suivi (>2ans) et comparée au planning chirurgical correspondant au cintrage industriel des tiges et aux valeurs
normatives déterminées selon l’âge et l’Incidence Pelvienne du patient.
Results : 155 patients ont été inclus (âge moyen 65.5ans) avec un suivi moyen de 41mois (de 24 à 96mois).
L’incidence pelvienne moyenne était de 52.64° (± 13.1), le nombre moyen de niveaux vertébraux instrumentés était de
11.83 (± 3.32), 35.48% ont eu une ostéotomie transpédiculaire.
En post opératoire immédiat, il existait une différence moyenne de 3,98° entre la Lordose planifiée vs. postop (p=0,18),
de 9,69° (p<0,001) entre le PT planifié vs. postop, de 6,67° (p<0,001) entre la TK planifiée vs. postop et de 37,12mm
entre le SVA planifié vs. postop (p<0,001).
Concernant la lordose lombaire :
- En moyenne, elle passait de 30,28° (ET=18,99) en préopératoire à 51,72° (ET=12,24) en postopératoire.
- La LL planifiée avait tendance à surestimer la LL normative pour l’âge et l’incidence pelvienne du malade (différence moyenne =3,75° (p=0,037).
- Il n’existait pas de différence significative entre la LLplan et la LLpostop (différence moyenne = -3,27° (p=0.176).
- Une perte moyenne de 3,79° de lordose survenait durant le suivi (p=0,049)
- L’analyse en sous-groupe selon l’IP des patients mettait en évidence : une surestimation importante de la lordose
planifiée pour les patients à faible IP (moyenne 9,41° p=0,001) et une perte de lordose lors du suivi plus importante pour
les patients à IP moyenne (moyenne -5,07°, p=0,012).
Discussion : L'utilisation de tiges spécifique-patient pour la correction de grandes déformations de la colonne vertébrale
permettent une bonne transposition du planning. La correction de la lordose nécessite une analyse spécifique pour
améliorer les résultats postopératoires
Conclusion : Des travaux ultérieurs seront indispensables pur confirmer ces résultats à plus large échelle
Do you have any links of interest related to this presentation? : No
Conflits d’intérêts :
S. Prost: Pas de conflit déclaré ,
S. Bensarsa: Pas de conflit déclaré ,
S. Pesenti: Pas de conflit déclaré ,
P. Tropiano: Pas de conflit déclaré ,
S. Fuentes: Pas de conflit déclaré ,
B. Blondel Consultancy, Expert: Medtronic, Stryker, Silony Medical
E-Posters
Spine
ABSTRACT N° SOFCOT24-731
Correlation between Central Sacral vertical Line and clinical outcomes
mohamed nizar aouinti* 1, Ahmed Amine Mohseni1, rim boussetta1, Walid saied1, sami bouchoucha1, Mohamed Nabil Nessib1, mohamed zairi1
1Orthopedie infantile, hopital d'enfants Bechir Hamza, tunis, Tunisia
Introduction : There is a paucity of literature demonstrating a reliable relationship between radiographic coronal malalignment and patient reported outcome scores, potentially due to the inadequacy of CSVL to appropriately represent the coronal alignment.
Material and methods : We reviewed 43 deformity patients from 2015-2018. We derived radiographic metrics describing coronal alignment: the horizontal distance between the C7 plumb line and the CSVL (C7-CSVL). We divided patients into coronally aligned (CA) and malaligned (CM) groups based on CM as C7-CSVL>4cm in 2yr follow up. Logistic regression and Chi-square analyses evaluated the relationship between the postop C7-CSVL with SRS (difference between pre and 2 yr postop) scores.
Results : Of the 43 patients, there were 7 with CM when it was defined as postop C7-CSVL>4cm. There were statically insignificant and minimal differences between the SRS total scores (20.5 vs. 9.7, p=0.03) in the CA and CM group when it was defined based on CSVL.
Discussion : CSVL is a radiographic representation of coronal alignment after spine deformity surgery that directly correlates with SRS scores but statistically non insignificant.
Conclusion : There is a paucity of literature demonstrating a reliable relationship between radiographic coronal malalignment CSVL and clinical SRS score. Our study demonstrated the correlation with increase clinical SRS score but not statistically significant
Do you have any links of interest related to this presentation? : No
Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
E-Posters
Spine
ABSTRACT N° SOFCOT24-783
Traitement chirurgical de l'instabilité C1-C2 dans la polyarthrite rhumatoïde par arthrodèse occipito-cervicale
Amine Chabchoub* 1, Mehdi Meddeb1, Hassan hachicha1, Mohamed Chaker1, Khalil Habboubi1, Mondher Mestiri1
1Service Adultes, Institut Kassab, Mannouba, Tunisia
Your abstract : En raison du retard de diagnostic de la polyarthrite rhumatoïde (PR) dans les pays en voie de développement comme la Tunisie, les patients sont souvent identifiés à des stades avancés de la maladie, ce qui représente un défi pour la prise en charge chirurgicale de leurs déformations. L’atteinte cervicale supérieure représente un tournant majeur dans le pronostic de la maladie des patients atteints de cette affection polyarticulaire. L'objectif du traitement de l'instabilité occipito-cervicale est d’arrêter son évolution afin d’améliorer ou au moins de limiter la détérioration neurologique. De nombreuses méthodes chirurgicales ont été documentées, toutes fondées sur les principes communs de décompression et d'arthrodèse.
L’objectif de notre travail est de rapporter notre expérience dans la prise en charge chirurgicale de patients ayant une instabilité C1-C2 et de leur évolution.
Material and methods : Nous avons mené une étude rétrospective sur 22 patients qui ont eu une intervention chirurgicale pour une instabilité C1-C2 associées à la polyarthrite rhumatoïde. Ces patients ont été traités dans notre institut entre 2005 et 2020. La collecte des données a porté sur les évaluations cliniques et radiologiques réalisées en préopératoire, ainsi que sur les résultats postopératoires, avec une période de suivi minimale de deux ans.
Results : La cohorte de patients était majoritairement féminine, avec un âge moyen de 47,2 ans. Une instabilité antérieure a été observée dans 56 % des cas, une instabilité verticale dans 9 % des cas et une instabilité combinée dans 34 % des cas. Tous les patients ont été opérés par une arthrodèse occipito-cervicale. En préopératoire, 40 % des patients étaient classés Ranawat 1. En postopératoire, la classe 0 prédominait, représentant 47 % des cas. L'amélioration neurologique était évidente chez 52 % des patients, tandis que l'autre moitié présentait un état neurologique inchangé. L'indice de Ranawat radiologique préopératoire moyen de 14,2 mm est passé à 13,1 mm lors du dernier suivi.
Discussion : La récupération neurologique d'au moins un Ranawat a été rapportée dans de nombreuses séries et ce résultat doit être comparé à nos conclusions. Le taux de consolidation radiographique de 85% dans notre série se compare favorablement à ceux rapportés dans la littérature, qui varient de 60% à 100%. L'immobilisation du complexe occipito-atlanto-axial diminue la probabilité d'une translocation verticale. Cette arthrodèse peut également réduire la progression du pannus rétrodendal, diminuant potentiellement le risque de myélopathie compressive.
Conclusion : L'arthrodèse occipito-cervicale offre une bonne stabilité, réduit les cas de pseudarthrose et nécessite des périodes d'immobilisation plus courtes sans morbidité significative. Malgré une rigidité accrue, l'arthrodèse occipito-cervicale apparaît comme une procédure plus adaptée à notre population spécifique de patients.
Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
E-Posters
Spine
ABSTRACT N° SOFCOT24-784
Un malalignement frontal et une déformation axiale du rachis pourraient être liées à une fatigue accrue chez les patients atteints de déformation rachidienne de l'adulte.
Georges El Haddad1, Marc Boutros1, Maria Karam1, Maria Asmar1, Emmanuelle Wakim1, Mohamad Karam1, Abir Massaad1, Elio Mekhael1, Nabil Nassim1, Aren Joe Bizdikian1, Wafa Skalli2, Ismat Ghanem1, Rami Rachkidi1, Ayman Assi* 1, 2
1Faculté de Médecine, Université Saint Joseph de Beyrouth, Beyrouth, Lebanon, 2Institut de Biomécanique Humaine Georges Charpak, Arts et Métiers, Paris, France
Introduction : Adult spinal deformity (ASD) patients present with high disability on health-related quality of life questionnaires (HRQoL). They are also known to fatigue rapidly thus limiting their autonomy when performing daily life activities and increasing their risk of falls. This study aims to investigate the underlying static and dynamic processes leading to increased fatigue in these patients.
Material and methods : 53 primary ASD and 17 controls filled HRQoL questionnaires and underwent biplanar X-rays allowing the calculation of classic spino-pelvic and global alignment parameters. Additionally, 3D Gait analysis (normal gait) was performed at the beginning of a set of functional tests lasting 1 hour, and repeated at the end of the session (fatigue gait). Kinematics of the head (dODHA: dynamic odontoid to hip axis angle), trunk, spinal segments, pelvis and lower limbs were calculated for both gait trials. Patients who presented an increase in forward head inclination with fatigue (> mean+2SD in controls) were grouped as ASD-fatigue, otherwise as ASD-mild.
Results : 13 patients were classified as ASD-fatigue and 40 as ASD-mild (increase in dODHA=3.7 vs 0.9°, p<0.001). On the radiographs, both ASD-fatigue and ASD-mild had comparable age (58±15 years) and radiographic ODHA (2.8 & 2° resp.), PI (51°), PT (22°), PI-LL (7°), SVA (42 & 30mm; all p>0.05). However, ASD-fatigue patients had increased coronal malalignment (C7-CSL=20 vs 10mm, p=0.02) and apical vertebral rotation (AVR: 15 vs 6°, p=0.03) without a significant increase in Cobb angle (23 vs 18°, p=0.30). ASD-fatigue had an increased ODI (43 vs 33, p=0.03).
Conclusion : This pilot study showed that ASD patients with increased fatigue have more severe coronal malalignment and axial spinal deformity, despite having a similar Cobb angle. These subjects also had worse quality of life scores. These findings indicate a necessity to better assess the mechanisms behind coronal malalignment and axial deformity and their roles in inducing fatigue in ASD patients.
Do you have any links of interest related to this presentation? : No
Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
E-Posters
Spine
ABSTRACT N° SOFCOT24-805
Déficit neurologique dû à une hypercyphose dorsale à 10 ans postopératoire : Planification préopératoire et traitement chirurgical : à propos d’un cas.
Amine Chabchoub* 1, Mehdi Meddeb1, Med Ali Triki1, Yahia Aissaoui1, Khalil Habboubi1, Mondher Mestiri1
1Service Adultes, Institut Kassab, Mannouba, Tunisia
Your abstract : La maladie de Gorham est une pathologie rare et incurable qui associe des atteintes pulmonaires et orthopédiques, principalement centrées sur la destruction de l'os vertébral.
Le but de cette étude est de rapporter un cas très rare de déficit neurologique 10 ans post-opératoire chez une patiente opérée pour une destruction osseuse des vertèbres D6-D9 avec une arthrodèse précaire et qui a évolué vers une hypercyphose dorsale.
Material and methods : Une patiente âgée de 23 ans aux antécédents médicaux complexes, en raison de la maladie de Gorham qui a entraîné la destruction des vertèbres D6-D9. À l'âge de 13 ans, elle a été opérée par vertebrectomie et arthrodèse antérieure à l'aide d'un greffon au dépend d'une côte, suivie dans un deuxième temps par une fixation postérieure en cyphose. Les suites postopératoires ont montré l'apparition progressive de déficits neurologiques moteurs et sensoriels qui sont devenue au bout de 9 ans évalués à 0. La radiographie standard a montré une cyphose D4-D11 à 88° avec une instrumentation dorso-lombaire postérieure en place et un greffon antérieur qui semblait fusionné. Une tomodensitométrie de contrôle a confirmé cette hypercyphose, dont le sommet se trouve en regard de l'arthrodèse. L'IRM a montré une souffrance médullaire prononcée principalement à l'apex de la cyphose.
Results : La patiente a eu une désarthrodèse par reprise de l'abord antérieur. Les tiges ont ensuite été cintrées in situ par un abord postérieur, suivi d'une nouvelle arthrodèse antérieure et d'un renforcement par une fixation antérieur. Les déficits neurologiques de la patiente se sont légèrement améliorés en post opératoire, avec une cyphose radiologique post opératoire de D4-D11 à 60°, et une correction de 28°.
Discussion : La prise en charge d’une hypercyphose iatrogène est difficile et complexe, avec un taux élevé de morbidité opératoire. Une attention particulière doit être portée à la prévention de cette déformation par le biais d'une évaluation préopératoire et d'une planification de l’arthrodèse, d'un positionnement chirurgical adapté et d'une instrumentation segmentaire appropriée avec le maintien ou la restauration de la lordose lombaire et de l'alignement sagittal. Une correction par voie postérieure est souhaitable avant de procéder par voie antérieure afin d'éviter que l'arthrodèse n'entraîne une cyphose. Mais cette intervention n’est pas dénuée de complications. La technique exacte de correction chirurgicale dépend de la pathologie du patient et de l'expérience du chirurgien.
Conclusion : Les destructions vertébrales dorsales avec hypercyphose doivent être corrigées par voie postérieure avant de procéder par voie antérieure afin d'éviter que l'arthrodèse n'entraîne une cyphose. L'évaluation et la planification préopératoires sont obligatoires pour la chirurgie de reprise des cas compliqués.
Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
E-Posters
Spine
ABSTRACT N° SOFCOT24-811
Les patients ayant une déformation rachidienne de l'adulte avec une rétroversion pelvienne radiographique élevée et un malalignment rachidien modéré peuvent retrouver une rétroversion pelvienne normale en dynamique
Ayman Assi* 1, 2, Georges El Haddad1, Marc Boutros1, Maria Karam1, Maria Asmar1, Emmanuelle Wakim1, Mohamad Karam1, Abir Massaad1, Elio Mekhael1, Nabil Nassim1, Aren Joe Bizdikian1, Wafa Skalli2, Ismat Ghanem1, Rami Rachkidi1
1Faculté de Médecine, Université Saint Joseph de Beyrouth, Beyrouth, Lebanon, 2Institut de Biomécanique Humaine Georges Charpak, Arts et Métiers, Paris, France
Introduction : Pelvic retroversion (measured through PT) is known to be the primary compensatory mechanism in the presence of spinal deformity in order to maintain the head above the pelvis. Latest work on dynamic evaluation of adult spinal deformity (ASD) subjects has shown that some patients with increased radiographic pelvic tilt restore a normal pelvic retroversion during movement, while other patients keep their pelvic retroversion maintained in dynamic. This study aims to investigate possible determinants behind restoration of normal dynamic pelvic tilt in ASD.
Material and methods : 130 primary ASD and 50 controls underwent biplanar X-rays and filled QOL questionnaires. They all underwent 3D gait analysis with calculation of dynamic pelvic tilt (dPT) and the gait deviation index (GDI), a score calculating the deviation of joint kinematics from normal gait (/100, decreases with disability). Only ASD patients with high radiographic PT (>25°) were selected. Then, ASD patients were grouped according to their dynamic PT: high-dPT if their dPT was > mean dPT+2SD in controls, otherwise as norm-dPT. Spino-pelvic, kinematic parameters and QOL scores were compared between the 2 groups.
Results : 63 ASD were found to have a PT>25° (32±6°): 17 as high-dPT (dPT=2±4°) and 46 as norm-dPT (dPT=-12±7°, p<0.001) with similar PI (57±10°). High-dPT patients had an increased PT on static radiographs (35±9° vs 30±4°) with a decreased lumbar lordosis (L1S1=27±22° vs 43±21°, both p<0.05). High-dPT patients also had an increased global tilt (48±18° vs 38±9°) and PI-LL mismatch (29°±19° vs 17°±13°, both p<0.05) compared to norm-dPT. Both groups had similar dynamic ODHA (9±6°) and step length (0.5±0.1m) during walking. However, high-dPT patients had a decreased GDI (77±10 vs 84±12, p=0.04). Interestingly, both groups had similar ODI (42±20) scores.
Conclusion : This study shows that an increased pelvic retroversion evidenced on static radiographs can be restored in the dynamic state when the spinal deformity is still mild. ASD patients who maintained pelvic retroversion during walking were those with a more severe spinal malalignment (increased global tilt) and an increased radiographic PT with a decreased lumbar lordosis. Thus, they had to keep an increased dynamic pelvic retroversion in order to maintain the head above the pelvis (normal dODHA) during walking.
Do you have any links of interest related to this presentation? : No
Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
E-Posters
Spine
ABSTRACT N° SOFCOT24-921
Etude comparative des traitements : chirurgical et non chirurgical dans les burst-fractures thoraco-lombaires
sans déficit neurologique
Abdelhamid Chehili* 1
1Orthopedie, SACOT, SETIF, Algeria
Introduction : Le traitement des Burst fractures du rachis thoracolombaire est un sujet de controverse entre les partisans du traitement conservateur et ceux du traitement chirurgical , surtout en absence d’un déficit neurologique. L’objectif du travail était de comparer les résultats fonctionnels et radiologiques de ces deux méthodes thérapeutiques.
Material and methods : Il s’agissait d’une étude transversale portant sur 88 malades pris en charge pour Burst fracture entre 2010 et 2018.
On a exclu les fractures avec déficit neurologique. La série comporte 43 cas traités orthopédiquement (groupe A) et 45 traités chirurgicalement (groupe B). L’évaluation s’est basé sur des critères fonctionnels : score de Denis et radiologiques :cyphose vertébrale [CV], sagittal index de Farcy [SIF], cyphose régionale[CR], angulation régionale traumatique [ART], tassement vertébral ou index de Beck, angle de Gardner et taux de compression médullaire.
Results : La moyenne d’âge était de 34 ans avec un sex-ratio de 2,5. La chute d’une hauteur a constitué l’étiologie principale (76 %). Ces fractures siégeaient dans 85,3 % à la jonction thoraco-lombaire.
Le groupe A avait une moyenne de 17.46° de CV et 15.44° d’ART à l’admission. En post-thérapeutique : 12.67° de CV et 9.31° d’ART. Au dernier recul : 16.19° de CV et 16.23° d’ART. Le groupe B avait une moyenne de 17.62° de CV et 19.71° d’ART à l’admission. En post-thérapeutique : 7.6° de CV et 4.33° d’ART. Au dernier recul : 10° de CV et 10.93° d’ART. 37,2% des malades du groupe A avaient une douleur moyenne ou importante (P3 ou P4) contre 20% pour les malades du groupe B.
Discussion : On retrouve une différence statistiquement significative des paramètres radiologiques entre les 2 groupes. On ne trouve pas de différence statistiquement significative dans les résultats fonctionnels des deux groupes. La correction de la cyphose est meilleure dans le groupe chirurgical avec une moyenne de10,40° contre 5,53° dans le groupe orthopédique. Le taux de complications est plus importants dans le groupe chirurgical.
Les paramètres anatomopathologiques et radiologiques sont déterminants pour poser une indication thérapeutique
Conclusion : dans les burst fractures. L’amélioration des connaissances biomécaniques et anatomiques de la Burst fracture ainsi que l’évolution des techniques opératoires améliorent le choix du traitement.
Do you have any links of interest related to this presentation? : No
Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
E-Posters
Spine
ABSTRACT N° SOFCOT24-933
Résultats cliniques et radiologiques du traitement des fractures vertébrales ostéoporotiques par cimentoplastie
Mohamed Habib Sanaa* 1, Ahmed Ben Abid2, Souha Bennour2, Mohamed Seddik Akermi2, Mondher Kooli2, Mohamed Ben Salah2
1Service d'orthopedie, 2Service d'orthopédie, Hôpital Charles Nicolle, tunis, Tunisia
Introduction : Les fractures vertébrales ostéoporotiques sont définies par une diminution de la hauteur du corps vertébrale suite à un traumatisme de faible énergie ou en absence de traumatisme.
Ces fractures figurent parmi les fractures ostéoporotiques les plus fréquentes.
Non ou mal pris en charge, ces fractures représentent un tournant évolutif chez le sujet âgé avec comme résultats une perte de l’autonomie et une altération de la qualité de vie.
Le but de notre étude est d’évaluer les résultats cliniques et radiologiques de la cimentoplastie dans le traitement des fractures vertébrales ostéoporotiques .
Material and methods : Il s’agit d’une étude rétrospective descriptive menée sur une période de 8 ans allant de Janvier 2015 à Janvier 2023 intéressant les malades traités par vertébroplastie et / ou kyphoplastie pour des fractures vertébrales ostéoporotiques.
Results : Notre étude comporte 60 patients.
L’âge moyen était de 67 ans avec une prédominance féminine (Sex ratio =2.6).
La charnière dorsolombaire était la région la plus touchée.
La vertébroplastie était réalisée chez 22 patients et la kyphoplastie chez 38 patients.
Le recul moyen était de 16 mois.
L’évaluation clinique montrait une diminution des douleurs en post opératoire chez 55 patients.
L’amélioration des douleurs sur l’EVA était de 2.36 /10 en post op et de 3.42/10 au dernier recul.
Le score de Denis était inférieur à 3 chez 48 patients au dernier recul.
L’évaluation fonctionnelle au dernier recul retrouvait une incapacité minime à modérée chez 55 patients.
Sur le plan radiologique, la réduction de la cyphose vertébrale et régionale était respectivement de 7.3° et 4.3°.
L’index de Beck était passé de 0.66 à 0.8 en post opératoire.
La diminution de la cyphose vertébrale était plus importante pour le groupe traité par kyphoplastie.
Les complications notées étaient une fuite du ciment chez 10 patients sans conséquences cliniques et une seule infection du site opératoire.
Discussion : La prise en charge des fractures vertébrales ostéoporotiques était depuis longtemps conservatrices reposant sur un traitement médical adéquat associé à une contention externe.
L’avènement des techniques percutanées notamment la vertébroplastie et la kyphoplastie a changé la prise en charge de ce type de fracture.
En effet la cimentoplastie permet une nette amélioration des douleurs, une reprise rapide de l’activité quotidienne ainsi qu’une amélioration de la qualité de vie des malades.
Sur le plan radiologique, cette technique chirurgicale permet une correction de la cyphose vertébrale et une restauration ainsi qu’une conservation de la hauteur vertébrale.
Conclusion : La vertébroplastie ainsi que la kyphoplastie représentent une technique fiable dans le traitement des fractures vertébrales ostéoporotiques par leur effet antalgique rapide, l’amélioration fonctionnelle précoce et la restauration de la statique rachidienne.
Do you have any links of interest related to this presentation? : No
Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
E-Posters
Spine
ABSTRACT N° SOFCOT24-988
Résultats cliniques et radiologiques du traitement chirurgical des spondylodiscites cervicales
Mohamed Habib Sanaa* 1, Ahmed Ben Abid2, Souha Bennour2, Ben Ammou Adnen2, Mondher Kooli2, Mohamed Ben Salah2
1Service d'orthopedie, 2Service d'orthopédie, Hôpital Charles Nicolle, tunis, Tunisia
Introduction : La spondylodiscite cervicale est une pathologie rare contrairement aux localisations habituelles dans les régions lombaires et thoraciques.
Ses éventuelles complications septiques et neurologiques sont graves et font de cette pathologie une maladie potentiellement mortelle dans laquelle un traitement urgent est obligatoire.
Le but de notre étude est d'évaluer les résultats cliniques et radiologiques du traitement chirurgical de la spondylodiscite cervicale.
Material and methods : Il s'agit d'une étude descriptive rétrospective menée sur une période de 3 ans allant de Janvier 2019 à Janvier 2022 intéressant les patients traités chirurgicalement pour spondylodiscite cervicale .
Results : : Notre étude a inclus 18 patients d'un âge moyen de 58 ans. Le suivi moyen était de 1 an. L’étage le plus touché était C6-C7 dans 40 % des cas. Le germe le plus isolé était le staphylocoque doré. Un abcès épidural était présent dans 70 % des cas. 16 patients ont bénéficié d'une corporectomie, débridement et arthrodèse antérieure et 2 patients ont eu une libération d'arthrodèse postérieure.
30 % des patients présentaient des signes neurologiques en préopératoire avec une amélioration des signes neurologiques notée dans 90 % des cas et aucune détérioration neurologique constatée en post opératoire. Le score EVA a diminué de 8/10 en préopératoire à 5/10 en postopératoire immédiat et à 3/10 à 6 mois postopératoires.
Radiologiquement, la fusion osseuse a été réalisée chez tous les patients et l'angle de lordose cervicale au dernier recul a enregistré une amélioration moyenne de 5°.
Discussion : La spondylodiscite cervicale est une maladie rare mais grave en raison des dimensions anatomiques étroites du canal rachidien cervical.
Le traitement chirurgical semble être la meilleure option thérapeutique pour cette pathologie. En effet le traitement opératoire a un intérêt diagnostique en prélevant directement le disque, un intérêt neurologique grâce à la décompression nerveuse, un intérêt septique par débridement ce qui permet d’accélérer la cicatrisation et la fusion osseuse, et un intérêt mécanique en restaurant la statique rachidienne.
De même, le traitement chirurgical permet d’avoir de bons résultats cliniques et radiologiques avec une résolution partielle ou complète des symptômes neurologiques.
Cependant, ce traitement reste une question controversée lorsqu'il s'agit de la pose d'implants en milieu septique. Ce problème est généralement résolu par l'utilisation d'implants en titane et d'un traitement antibiotique de 15 jours en préopératoire.
Conclusion : Le débridement chirurgical radical et la reconstruction stable associées à l'antibiothérapie sont restés une approche fiable pour obtenir une guérison complète de l'inflammation dans la spondylodiscite cervicale.
Do you have any links of interest related to this presentation? : No
Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
E-Posters
Spine
ABSTRACT N° SOFCOT24-1053
Prévention du surhandicap chez les patients traumatisés vertébro-médullaires
Seif Eddine Mahjoubi* 1, Mehdi Ben Ayed1, Med Ali Khlif1, Maher Barsaoui1, Khaled Zitouna1
1Chirurgie orthopédique et traumatologique, CHU La Rabta, Tunis, Tunisia
Your abstract : Les complications liées aux ulcères de décubitus représentent une source de handicap supplémentaire chez les personnes ayant subi un traumatisme vertébro-médullaire. L'objectif de notre étude était d'évaluer la sévérité de ces complications et de souligner l'importance des mesures préventives dès les premières étapes de la prise en charge médicale.
Material and methods : Nous avons réalisé une étude rétrospective portant sur une cohorte de 35 patients ayant subi un traumatisme vertébro-médullaire, sur 5ans. Nous avons analysé les modalités de prise en charge initiale ainsi que les résultats des examens spécialisés effectués à l'admission. Les principales complications évitables ont été étudiées, ainsi que leurs répercussions fonctionnelles spécifiques et les traitements complémentaires nécessaires.
Results : L'étude a montré une moyenne d'âge de 33,6 ans avec une prédominance masculine de 80%. Les complications les plus courantes étaient les infections urinaires (71,1%), les ulcères de décubitus (60%), les limitations articulaires (31,42%), et les infections respiratoires (11,43%). Des associations significatives ont été trouvées entre plusieurs complications et des facteurs tels que le délai de transfert, l'hypoalbuminémie, et la dépendance fonctionnelle. Les mesures thérapeutiques ont été efficaces dans 46,8% des cas d'ulcères de décubitus et dans 50% des cas de limitations articulaires. L'évolution fonctionnelle a été favorable dans 37,1% des cas, stable dans 60%, et défavorable dans 2,9% des cas.
Discussion : Bien que la prise en charge initiale se soit améliorée, les complications liées aux ulcères de décubitus sont devenues une préoccupation majeure, retardant la réhabilitation et limitant les capacités fonctionnelles des patients. Dans cette étude, nous avons examiné les complications chez les patients traumatisés vertébro-médullaires, en mettant en lumière l'importance de la prévention dès les premières étapes de la prise en charge. Les résultats ont montré que les complications, telles que les escarres, les infections urinaires, les raideurs articulaires et les infections respiratoires, étaient fréquentes et nécessitaient des soins coûteux, avec une efficacité thérapeutique variable. Bien que les complications aient eu un impact sur l'évolution fonctionnelle, aucune corrélation directe avec la réintégration socioprofessionnelle n'a été établie en raison des pertes de suivi. En réponse à ces constatations, des recommandations pour la prise en charge initiale ont été proposées, soulignant l'importance de prévenir ces complications pour améliorer le pronostic des patients.
Conclusion : Les complications liées aux ulcères de décubitus ont eu un impact significatif sur l'état de santé et la fonctionnalité des patients, nécessitant des soins spécifiques coûteux, mais avec une efficacité mitigée. Ces résultats soulignent l'importance cruciale de la prévention dès les premières phases de la prise en charge médicale.
Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
E-Posters
Spine
ABSTRACT N° SOFCOT24-1072
Place de la chirurgie dans le traitement du mal de pott
Salim Lemmouchi* 1, hichem fridi2, lyes chaal2, zoubir kara2
1université d'alger faculté de medecine CHU Mustapha Bacha, 2chu mustapha bacha, alger, Algeria
Your abstract : L’objectif de ce travail est d’illustrer les différents aspects épidémiologiques, diagnostiques et thérapeutiques de la localisation vertébrale de la tuberculose ainsi que l’indication chirurgicale dans les formes compliquées
Material and methods : Il s’agit d’une étude rétrospective de 64cas ; étalée sur une période de cinq ans. Le diagnostic de mal de Pott était retenu sur des preuves histologiques, mais aussi sur des arguments cliniques, biologiques et surtout radiologiques (TDM et IRM).
Results : L´âge moyen de nos patients était de 42 ans, avec une prédominance féminine. La durée d´évolution de la maladie était longue (dix mois en moyenne) ; ceci est expliquée par la symptomatologie initiale insidieuse faite de rachialgies (100%) et une admission des patients au stade de complications neurologiques (92 ,18%). La radiographie standard était réalisée chez tous nos patients, et complétée par la TDM dans 100% des cas. L´IRM était demandée chez tous les malades déficitaires .Tous nos patients ont bénéficié d´un traitement anti tuberculeux associé à une immobilisation du foyer pottique. Une décompression par voie antérieure était réalisée chez 33 patients ; la voie posterieur chez 29 patients ; et 2 patients ayant nécessité une biopsie trans pediculaire. Les complications poste opératoire 3 décès et 10 infections.
Discussion : Les douleurs rachidiennes retrouvées dans 90% des cas. Cette douleur s’accompagne dans la majorité des cas d’un syndrome infectieux modéré , altération de l’état général et à un stade évolué de fatigabilité musculaire voir des troubles neurologiques . L’apport de l’imagerie constitue incontestablement l’un des piliers du diagnostic du mal de Pott ; l’Anatomopathologie permet le diagnostic de certitude. En pratique, le diagnostic de certitude est difficile à porter, et le plus souvent retenu sur des arguments radiocliniques et conduit souvent à privilégier les épreuves thérapeutiques. L’attitude vis-à-vis du foyer vertébral continue à être partagée entre le traitement médical exclusif et le traitement médico-chirurgical. La question qui se pose toujours quand faut-il opérer?, quel abord faut-il réaliser ? Les antibacillaires peuvent guérir la tuberculose vertébrale
Conclusion : le mal de Pott touche souvent l’adulte jeune issu d’un milieu défavorisé ; Malheureusement plusieurs malades sont encore vus à un stade avancé de la maladie. L’imagerie moderne (TDM et l’IRM) permet d’orienter le diagnostic, de donner le bilan morphologique et de planifier la stratégie thérapeutique. Le diagnostic de certitude exige la confirmation histologique, mais il peut être retenu sur des éléments cliniques et paracliniques de présomption. Dans les formes simples, un traitement médical seul bien conduit peut guérir le mal de Pott sans séquelle, alors que dans les formes compliquées, l’association d’un traitement médical à une chirurgie précoce surtout par voie antérieure met le patient dans les meilleures conditions pour une récupération neurologique et stabilisation rachidienne rapide.
Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
E-Posters
Spine
ABSTRACT N° SOFCOT24-1117
Echinococcose cervico-dorsolombaire réfractaire et multi-opérée : à propos d'un cas
Mohamed Ali Triki* 1, amine chabchoub1, mehdi meddeb1, helmi hernandez2, khalil habboubi1, mondher mestiri1
1adulte, 2institut Med Kassab d'orthopédie, mannouba, Tunisia
Your abstract : L'hydatidose est une zoonose parasitaire très répandue qui affecte principalement le foie et les poumons des personnes vivant au Moyen-Orient et dans les régions méditerranéennes. Cependant, certaines complications sont très rares et peu rapportées. La localisation osseuse de l'échinococcose est l'une des manifestations cliniques les moins courantes et qui touche la colonne vertébrale dans la moitié des cas. Cette affection est très invalidante, difficile à diagnostiquer et à traiter.
Material and methods : Il s'agit d'un cas de présentation atypique d'échinococcose rachidienne cervico-dorsolombaire diagnostiquée depuis 2013. Le but de ce travail est de préciser la complexité de la prise en charge et les différentes modalités thérapeutiques.
Results : Un homme de 59 ans a développé des douleurs dorsales croissantes et une impotence fonctionnelle des membres inférieurs avec une paraparésie spastique s'aggravant progressivement. L'imagerie par résonance magnétique (IRM) de la colonne vertébrale et la biopsie vertébrale guidée par scanner ont confirmé une échinococcose vertébrale s'étendant de C3 à L2 avec une compression maximale à T11-T12-L1. Une libération postérieure a été réalisée avec une hémi-laminectomie étagée en alternance gauche-droite de C3 à C7, une laminectomie élargie de T1 à L2 et une stabilisation par un montage T7-L3 en deux temps chirurgicaux. À 7 mois post-opératoires, une infection du site opératoire fistulisé nécessitait un drainage chirurgical à plusieurs reprises. Une thoracophrénotomie antérieure a permis de réaliser une corporéctomie T11 et une reconstruction à l'aide d'un greffon osseux. Sans suivi depuis 7 ans, il consulte pour des fistules chroniques réfractaires et l'exposition d'une vis. L'imagerie confirme la continuité et la bonne qualité de l'arthrodèse antérieure. Nous avons décidé de retirer le matériel d'ostéosynthèse infecté. Le patient est en bonne santé, les fistules ont complètement guéri lors du dernier suivi.
Discussion : Il s'agit d'une pathologie rare avec une réparation géographique observée généralement dans les pays méditerranéens et du Moyen-Orient. De ce fait, peu d'études ont traité ce sujet et il n'existe pas de consensus bien établi. L'examen physique, la biologie et les études radiologiques telles que le scanner et l'IRM sont utiles pour le diagnostic. L'échinococcose du rachis entier est très rare et sa prise en charge est difficile. L'objectif de l'intervention chirurgicale est la décompression de la moelle épinière et, si nécessaire, la fixation de la colonne vertébrale pour compenser l'instabilité résultant de l'extraction des kystes. L'infection du kyste en post-opératoire est une complication qui augmente la morbidité, mais en contrepartie diminue l'évolution de la maladie.
Conclusion : L'échinococcose vertébrale est associée à un risque élevé de complications, d'invalidité et de décès, c'est pourquoi un diagnostic précoce et une intervention chirurgicale rapide pour décomprimer la moelle et stabiliser la colonne vertébrale sont essentiels.
Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
E-Posters
Spine
ABSTRACT N° SOFCOT24-1172
La détresse du chirurgien en zone de conflit face aux traumatismes thoraco-lombaires instables oblige une ostéosynthèse rapide et stable assurée par un clou de Steinmann avec fixation lamaire A propos de 1062 patients
Rabah Atia* 1, Soumaya Remel1, Ilhem Labidi1
1Faculté de Médecine, Unversité Badji Mokhtar, Annaba, Algeria
Introduction : La fixation lamaire et / ou pédiculaire est nécessaire pour la solidité de la synthèse dans la chirurgie du rachis thoraco-lombaire instable . La simplification et la rapidité du geste ainsi que la solidité du montage n’ont pas la même assurance pour les multiples montages proposés
Material and methods : Etude prospective et comparé de 809 rachis thoraco-lombaires instables (1995-2020) , dont 764 adultes de 16 à 81 ans opérés. 208 femmes pour 556 hommes Bilan clinique radiologique et neurologique Instabilité (Margel et Al), les troubles neurologiques (ASIA) polytraumatisme Table ordinaire Ostéosynthèse 3 à 5 étages. Deux clous de Steinmann recourbés en L fixées entre eux et en lamaire ( 254cas). Un clou de Steimann en L et une tige de Harrington et (59cas), Deux tiges de Harrington seules, ou fixées entres elles par des fils de Danis, ou fixées par des fils métalliques lamaires., Plaque de Roy Camile, Tiges de Cotrel-Dubousset ; Laminectomie à la demande Pas de greffe Gestes neurochirurgicaux exceptionnels mais le patch graisseux est obligatoire après laminectomie.
Contention plâtrée et déambulation pour tous les patients sans troubles neurologiques et contention souple et rééducation immédiate pour les autres
Results : 14,92% de troubles neurologiques majeurs. 18,06% poly traumatisé; 4,45% plus de 2 vertèbres thoraco-lombaires; 33,50% lésions stables, 66,49% lésions instables; 47,38% rachis thoraciques; 43,95% lombaires (43,95%) Ostéosynthèse par deux clou de Steinmann avec fils lamaires et fils entre elles (33,24%), une tige de Harrington et un clou de Steimann en L (7,72%), deux tiges de Harrington seules (13,43%) ou fixées entre elles par des fils métalliques (15,18 %) ou fixées par des fils lamaires (3,83%), Plaques de Roy Camille fixées entre elles (14,65 %), Cotrel- Dubousset (11,34 %) Les montages sont stables immédiatement.
Recul moyen 21mois (6mois à 11ans)
A court terme, le démontage a été retrouvé dans toutes les variantes sauf la variante "tiges Harrington fixées entre elle et en lamaires". La consolidation est obtenue dans les délais et la récupération des troubles neurologiques n’a pas été perturbée.
A long terme, les déplacements et les démontages n’ont pas progressé. La raideur du rachis lombaire est constamment notée mais elle n ’est pas une source de revendication: elle serait la seule raison de l’ablation du matériel ; Les dorso-lombalgies ont justifient l’ablation de tous les matériels stables ou démontés
Discussion : La chirurgie n'est pas agressive et se fait sans contrôle per opératoire radiologique et sans aggravation des troubles neurologique ni les contrôles per opératoire des potentielle évoquées ; La fixation du matériel aux lames et/ ou aux pédicules est nécessaire pour la stabilisation de la synthèse. La multitude de matériel proposé actuellement répondre à ces 2 critères: fixation lamaires et/ ou pédiculaire et fixation de 2 matériels entre eux.
Conclusion : La détresse des médecins et des chirurgiens dans les zones de conflits ne les empêchent pas de continuer leur travail et d’ utiliser les methodes les plus anciennes utiles et efficaces ;
Do you have any links of interest related to this presentation? : No
Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
E-Posters
Spine
ABSTRACT N° SOFCOT24-1173
La vulnérabilité de rachis cervical arthrosique lors des traumatismes entraine une confusion entre les douleurs habituelles et l’instabilité antérieure ou postérieure à l’accident à propos de 347 patients
Rabah Atia* 1, Soumaya Remel1, Ilhem Labidi1
1Faculté de Médecine, Unversité Badji Mokhtar, Annaba, Algeria
Introduction : Le rachis cervical arthrosique montre sa vulnérabilité lors des traumatismes. La confusion se fait surtout entre les douleurs habituelles et l’instabilité antérieure et postérieure à l’accident.
Material and methods : Sur les 1839 patients traumatisés du rachis cervical (1996-2021), 347 rachis arthrosiques, 318 atteintes C3-C7 et 29 atteintes C1-C2 dont 02,03% associations, 97,8% ont plus de 50ans. ; La radiographie standard reste l’examen de base et surtout les incidences dynamiques; La tomodensitométrie et l’imagerie par résonance magnétique contribuent au diagnostic et à la classification des lésions. ; L’étude de la stabilité reste la base de l’indication chirurgicale.; Le traitement repose sur l’anatomie pathologique, la stabilité et les troubles neurologiques. L’arthrodèse antérieure avec matériel, permet une stabilité optimale et une mobilisation précoce. La voie postérieure n’est indiquée que dans le cadre de l’association lésionnelle . Le suivi est géré au cas par cas. ; Le traitement chirurgical a été la règle pour le rachis supérieur. Il s’agit d’une arthrodèse postérieure simple avec greffe corticospongieuse
Results : Plus de femmes que d’hommes (Ratio 1,3); Les accidents de la circulation sont au premier plan (59,84%). ; La gravite réside dans la neuro agressivité (54,37% avec troubles). 27,63% des lésions de C1C2 sont associées à un rachis inferieur arthrosique; 9,21% de lésions étagées rachis cervical inférieur et supérieur; Pour le rachis cervical inférieur les entorses bénignes (50.06%), les entorses graves (15.89%) et les lésions Tear-drop (20.16%) sont confondues avec les spicules arthrosiques. ; 10.25% des patients décèdent après hospitalisation. ; Un score établi à 100 points sur 80% des revus retrouve une évolution favorable. La raideur représente le principal souci, l’aggravation de l’arthrose et la non reconstitution anatomique. Deux anomalies radiologiques prêtent à confusion en rapports avec l’arthrose les entorses graves en la lésion Tear drop et les entorses bénignes concomitantes aux anomalies dégénératives
Discussion : La difficulté reste l’analyse des lésions arthrosique anciennes et les lésions traumatiques récentes. En l’absence de bilan antérieur il reste difficile de faire la part des lésions antérieurs au traumatisme surtout les conséquences des dégénérescences arthrosiques sur la stabilité. Les fractures des corps vertébraux sont confondues avec les tassement arthrosiques mais la TDM confirme le traumatisme; Les lésions initiales déterminent le pronostic. Les complications thérapeutiques sont exceptionnelles. C’est un domaine en nette amélioration
Conclusion : Devant tout rachis arthrosique il ne suffit pas de s’appliquer à rechercher une éventuelle hernie discale qui est presque toujours présente mais de rechercher une instabilité afin de palier par un geste salvateur en cas de traumatisme aux conséquences graves
Do you have any links of interest related to this presentation? : No
Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
E-Posters
Spine
ABSTRACT N° SOFCOT24-1194
Traitement chirurgical des spondylodiscites tuberculoses multi-étages à propos de 3 cas
Mohamed Ali Triki* 1, hassan hachicha1, mehdi meddeb1, helmi hernandez2, khalil habboubi1, mondher mestiri1
1adulte, 2institut Med Kassab d'orthopédie, mannouba, Tunisia
Your abstract : La tuberculose rachidienne ou bien le mal de Pott est la manifestation extra-pulmonaire la plus fréquente de la tuberculose. Elle se propage par voie hématogène. La localisation en plusieurs étages expose au risque de compression spinale et à d'autres complications, d'où l'intérêt de préciser les modalités de prise en charge.
Material and methods : Une analyse rétrospective de 3 patients traités de manière conservatrice ou chirurgicale entre janvier et décembre 2022. Les détails concernant la présentation clinique (état de santé général, état ambulatoire, comorbidités), l'état neurologique, les complications médicales ou chirurgicales et les mesures des résultats ont été analysés
Results : Dans le premier cas, le mode de révélation a été l'apparition d'une spasticité et d'un syndrome pyramidal bilatéral avec paraplégie incomplète. La chirurgie a été préconisée avec un abord antérieur par thoracotomie. On a réalisé un drainage de l'abcès et une double corporectomie ainsi que d'une greffe de péroné et d'un montage antérieur.
Dans le deuxième cas, le mode de révélation est original et unique : tuméfaction axillaire droite et signes neurologiques à type de radiculalgie au niveau de D2-D3 droite ainsi que des troubles urinaires et érectiles en rapport avec une spondylodiscite bifocale : D2-D3 latérale droite avec un volumineux abcès émanant d'une costo-vertébrale D2-D3 à droite et une deuxième localisation au niveau D10-D11.
Le 3e cas est représenté par une spondylodiscite à plusieurs niveaux : cervicale, dorsale et lombaire. Le rachis cervical est traité orthopédiquement, pour le rachis dorsal, une fixation percutanée a été réalisée et enfin pour le rachis lombaire, une libération de synthèse postérieure L4-L5 a été réalisée.
Discussion : La prise en charge des spondylodiscites tuberculoses est médico-chirurgicale. Les volets thérapeutiques principaux sont l'antibiothérapie ciblée, l'immobilisation du foyer infectieux par la synthèse interne ou bien le corset externe et la chirurgie décompressive si indiquée.
De nombreuses études remettent en question le bénéfice de la chirurgie par rapport aux traitements médicaux anti-tuberculeux.
De façon générale, la chirurgie est indiquée s'il existe un déficit neurologique, un abcès épidural, une instabilité rachidienne ou bien une grande déformation cyphotique.
Conclusion : La spondylodiscite tuberculeuse multiétagée est une maladie rare avec un risque de complications générales et régionales si elle n'est pas traitée correctement. Le traitement antituberculeux associé à une immobilisation interne ou externe sont les piliers de la prise en charge.
Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
E-Posters
Spine
ABSTRACT N° SOFCOT24-1204
Une association rare de deux mécanismes dans les fractures du rachis cervical supérieur
Mohamed Hedi Gharbi* 1, Mohamed Jlidi1, Sami Chebbi1, Walid Bouaicha1
1Hopital Med Taher maamouri , Nabeul, Tunisia
Your abstract : Les fractures du rachis cervical supérieur sont graves a cause des complications neurologiques qui peuvent engager la vie. Les fractures de C2 sont les plus courantes, et ont fait l'objet de plusieurs classifications basées sur le mécanisme de la blessure. Les fractures des pédicules de C2, connues sous le nom de Hangman’s man fracture d'un côté, et les fractures "Tear-drop" de l'autre, décrites précédemment comme 2 entités distinctes. Notre cas combine 2 entités de fracture différentes par la localisation du trait, et par leur mécanisme de fracture. Ces 2 entités se combinent pour créer une fracture inhabituelle
Material and methods : Un homme de 64 ans amené aux urgences suite à une chute de 2m avec reception sur les paumes des mains. L'examen neurologique était normal. le bilan radiologique (Rx et scanner) a montré une fracture des pédicules de C2 associée à une fracture en "Tear-drop" sur la même vertèbre et une fracture bifocale de l'arc postérieur de C1. Les radiographies des poignets ont révélé une fracture bilatérale du radius distal à déplacement postérieur. Compte tenu de la lésion osseuse sans signes neurologiques, un traitement orthopédique par immobilisation avec une minerve à cinq appui pendant 3 mois a été initié et un brochage des poignets.
Results : Par la suite, l'examen neurologique est resté inchangé. Les radiographies dynamiques réalisées au retrait du collier n'ont pas montré d'instabilité. Un scanner du rachis cervical à 4 mois post-traumatique a montré la consolidation de l'arc postérieur de C1, le coin antéro-inférieur de C2 et la non-union des pédicules de C2. Lors du suivi à 12 mois, le patient ne présentait pas de douleurs, et le dynamique du rachis cervical n’a montré aucune instabilité.
Discussion : Notre cas combine deux entités qui étaient décrites séparément avec différents mécanismes. D'une part, une fracture des pédicules de C2, causée par une hyperextension brutale, et d'autre part, une fracture en "Tear-drop" de la même vertèbre, classiquement causée par une compression axiale. Pour le traitement, les paramètres pris en compte : l'âge, l'absence de signes neurologiques, le manque de données cliniques sur l'évolution à long terme de ce type de déformation, l'absence de cyphose locale de C2, le fait que la fracture du coin antéro-inférieur de C1 soit secondaire à une tension soudaine sur le LVCA et l'absence de rétroolisthésis de C2 par rapport à C3. L'inquiétude dans cette condition rare concerne l'implication du disque intervertébral C2-C3 et du ligament vertébral commun postérieur, définissant une instabilité définitive nécessitant un traitement chirurgical. Dans notre cas, l'instabilité est temporaire, d'où le traitement conservateur.
Conclusion : l'association d'un mécanisme d'extension et de compression axiale semble possible créant 2 entités pathologiques sur les mêmes vertèbres qui étaient auparavant considérées comme différentes : une fracture en "Tear-Drop" et une fracture du pédicule de C2. Le choix du traitement dépend de la stabilité de la fracture.
Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
E-Posters
Spine
ABSTRACT N° SOFCOT24-1256
Tear drop inversée de C2
Majdi Ben Romdhane* 1, Majdi sghaier1, mootez bedoui1, Haithem kamoun1, Rafik Elafram1
1Hopital fsi la marsa, Tunis, Tunisia
Your abstract : Les fractures de l'atlas, notamment la fracture "tear drop inversée" de la deuxième vertèbre cervicale (C2), sont des lésions rares mais potentiellement graves. Elles peuvent résulter d'un traumatisme important du rachis cervical, souvent associé à des accidents de la route ou des chutes. Nous rapportons ici le cas d'un patient de 37 ans présentant une fracture "tear drop inversée" de C2.
Material and methods : Un homme de 37 ans a été admis suite à un accident de la route. À l'examen initial, il présentait des cervicalgies et une limitation de la mobilité du cou. Une tomodensitométrie cervicale a révélé une fracture "tear drop inversée" de la deuxième vertèbre cervicale (C2) avec un déplacement antérieur du fragment osseux. L’examen neurologique était sans anomalies, ASIA 100/100. Le patient a eu une arthrodèse c2/c3 par voie antérieure.
Results : Les suites opératoires étaient simples
Discussion : Les fractures "tear drop inversées" de C2 sont des lésions rares et souvent associées à des mécanismes de traumatisme à haute énergie. Elles peuvent entraîner une instabilité significative du rachis cervical, nécessitant une prise en charge rapide et adaptée pour prévenir les complications neurologiques graves. Le diagnostic de ces fractures est généralement réalisé par imagerie TDM, permettant une évaluation précise de la morphologie de la fracture et de son déplacement. Le traitement peut varier en fonction de la sévérité de la fracture et des lésions associées, allant de la gestion conservatrice avec immobilisation cervicale à la chirurgie de stabilisation.
Conclusion : La fracture "tear drop inversée" de C2 est une lésion rare mais potentiellement grave du rachis cervical, nécessitant une évaluation clinique et radiologique approfondie. Cette observation met en évidence l'importance d'une reconnaissance rapide et d'une intervention adéquate pour optimiser les résultats chez les patients présentant ce type de fracture cervicale.
Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
E-Posters
Spine
ABSTRACT N° SOFCOT24-1257
Prise en charge d'une lésion ostéolytique de C2
Majdi Ben Romdhane* 1, Majdi sghaier1, achref tajouri1, haythem kamoun1, rafik elafram1
1Hopital fsi la marsa, Tunis, Tunisia
Your abstract : Les lésions ostéolytiques du rachis cervicale, bien que rares, posent des défis diagnostiques et thérapeutiques importants en raison de leur localisation anatomique critique. Nous rapportons le cas d'une patiente atteinte d'une tumeur ostéolytique de C2. L'objectif est d'analyser la prise en charge multidisciplinaire de cette pathologie rare, en mettant en évidence les défis rencontrés et les résultats cliniques obtenus.
Material and methods : il s’agit d’une patiente âgée de 56 ans, aux antécédents: thyroïdite de Hashimoto et hystérectomie pour fibrome utérin, qui a présenté des cervicalgies sévères atypiques irradiant au membre supérieur gauche. L’examen clinique montre un rachis souple, une douleur à la flexion et l’extension de la nuque et un examen neurologique sans anomalies. Les examens d'imagerie comprenant une IRM et un scanner ont révélé une lésion ostéolytique au niveau de la masse latérale gauche de C2 sans signes d’extension.
Results : La patiente a ensuite été prise en charge de manière multidisciplinaire, incluant des explorations en ORL, radiologie et biologie. Les principaux diagnostics suspectés étaient ; L’hyperparathyroïdie et le Cancer vésiculaire de la thyroïde. Les résultats de labo ont montré une hyperparathyroïdie sans trouble phosphocalciques, et l’échographie cervicale a montré un nodule parathyroïdien. La biopsie scanno-guidée a été discutée au staff oncologie multidisciplinaire et la décision était de temporiser et de faire un contrôle scanographique dans un mois, qui a montré une lésion stable. La patiente est donc programmée pour une intervention chirurgicale ; biopsie+ cimentoplastie.
Discussion : Ce cas souligne l'importance d'une approche systématique dans les investigations initiales impliquant la clinique, l'imagerie avancée et la biologie pour établir un diagnostic étiologique précis des lésions ostéolytiques du rachis cervicale. La collaboration multidisciplinaire entre les différents spécialistes a permis une prise en charge optimale. Actuellement la patiente garde des cervicalgies avec un examen neurologique strictement normal. On prévoit chez elle une biopsie de la lésion pour confirmer le caractère bénin et une cimentoplastie a titre antalgique, tout en espérant une nette amélioration clinique en post-opératoire.
Conclusion : cette étude met en évidence l'efficacité d'une approche multidisciplinaire dans la prise en charge d'une lésion ostéolytique de C2, soulignant l'importance d'une évaluation approfondie pour un diagnostic précis. La collaboration entre différents spécialistes a permis une gestion optimale de la patiente, avec des perspectives positives pour une amélioration clinique post-opératoire.
Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
E-Posters
Spine
ABSTRACT N° SOFCOT24-1340
Équilibre sagittal et résultats fonctionnels après arthrodèse lombaire intersomatique
Anis Bousrih* 1, Hichem Abid1, Ahmed Zendaoui1, Mahdi Bouzidi1, Ramzi Bouzidi1, Mouadh Nefiss1
1CHU Mongi Slim, Tunis, Tunisia
Introduction : Les facteurs de réussite et d’échec de la chirurgie de fusion et de décompression dans la pathologie dégénérative du rachis lombaire restent un sujet de débat, notamment la relation entre les paramètres spino-plviens et les résultats fonctionnels. L’objectif de notre étude était d’analyser les liens qui existent entre les paramètres sagittaux lombo-pelviens et le résultat fonctionnel après arthrodèse lombaire intersomatique.
Material and methods : Il s’agissait d’une étude rétrospective incluant 40 patients opérés d’une pathologie dégénérative du rachis lombaire par arthrodèse intersomatique entre 2015 et 2021. Ont été exclus les patients ayant eu une complication postopératoire et les dossiers incomplets. Les données anamnestiques, cliniques et les paramètres radiologiques lombo-pelviens (Lordose Lombaire, Lordose L4S1, Incidence Pelvienne, Version Pelvienne, Pente Sacrée, Mismatch Incidence Pelvienne-Lordose Lombaire et le L1 Plumbline) ont été collectées. L’évaluation du résultat fonctionnel a été faite au moyen du score ODI (Oswestry Disability Index) et du score COMI (Core Outcome Measures Index) pour T0 (préopératoire), T1 (à 2 mois), T2 (à 1 an) et T3 (au dernier recul).
Results : Dans l’ensemble, l’équilibre spino-pelvien préopératoire de nos patients était conservé. En Postopératoire nous avons observé une correction significative de la version pelvienne, qui est passée de 21,3° à 18° (p=0,014). La différence pour les autres paramètres n’était pas significative.
La moyenne de l’ODI est passé de 61% en préopératoire à 28% au dernier recul. Quant au COMI, il est passé d’une moyenne de 7,9 à 3,3. Les deux scores fonctionnels étaient significativement corrélés aux différents temps.
Le seul paramètre lombo-pelvien qui avait influencé positivement le résultat fonctionnel était la version pelvienne (p=0,003). Le sexe féminin était le seul facteur non radiologique qui avait influencé négativement ce résultat.
La comparaison de l’approche antérieure versus postérieure a objectivé une amélioration clinique considérable dans les 2 groupes. Cependant les
Conclusion : L’efficacité de la chirurgie du rachis lombaire dégénératif passe par une bonne analyse de l’équilibre sagittal en préopératoire. La correction de la version pelvienne est associée à un meilleur résultat fonctionnel.
Do you have any links of interest related to this presentation? : No
Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
E-Posters
Spine
ABSTRACT N° SOFCOT24-1402
Résultat du traitement chirurgical des fractures séparations des massifs articulaires du rachis cervical : a propos de 8 cas
Sami Chebbi* 1, Lassaad Hassini1, Akrem Zaier1, Wajdi Chermiti1, Mourad Mtaoumi1, Karim Bouattour1
1CHU Sahloul, Sousse, Tunisia
Your abstract : La fracture séparation du massif articulaire du rachis cervical inférieur (FSMA) se définit par deux traits de fracture ; l’un passant par le pédicule, l’autre par la lame homo-latérale entraînant ainsi une libération du massif articulaire. La particularité de cette entité réside dans la difficulté diagnostique puisque la rotation vertébrale n’est pas constante.
Le traitement reste controversé entre le traitement orthopédique et la stabilisation chirurgicale.
L’objectif de cette étude est de dégager les éléments cliniques et radiologiques, discuter le mécanisme lésionnel et évaluer les résultats du traitement chirurgical de cette entité rare.
Material and methods : Notre travail est rétrospectif, concernant 8 cas de FSMA, colligés sur une période de 18 ans. Nous avons adopté la classification de Fuentes qui distingue 4 types. Les résultats anatomo-radiologiques ont été évalués selon le score qualitatif de Kempf.
Results : On a noté une prédominance masculine 6 H / 2 F avec un âge moyen de 37ans. L’étiologie principale était les accidents de la voie publique.
04 patients avaient des signes neurologiques : 3 de type radiculaire et un patient avec une atteinte médullaire (syndrome de Brown-Séquard).
Sur le plan radiologique : on a noté 2 cas avec un Signe du massif carré et 3 cas d’horizontalisation du Massif articualire.
Tous les patients ont bénéficié d’un scanner afin de confirmer le diagnostic.
Le traitement chirurgical a intéressé tous les patients et l’arthrodèse antérieure a été toujours utilisée.
Au recul, Les résultats anatomo-radiologiques ont été bons dans 5 cas et moyens dans 3 cas.
La fusion de l’arthrodèse a été obtenue dans tous les cas.
Deux patients ont gardé des douleurs résiduelles.
La récupération était complète, pour les malades qui avaient des signes neurologiques.
Discussion : Les FSMA sont des lésions rares. L’hyperflexion associée à une composante rotatoire est plus fréquemment à l’origine de FSMA.
L’horizontalisation du massif articulaire est le signe le plus fréquemment retrouvé et la confirmation se fait par le scanner.
Les fractures types 1 et 2 peuvent être traitées orthopédiquement tandis que les FSMA de type3 et 4 relèvent d’un traitement chirurgical.
L’arthrodèse antérieure constitue la technique la plus simple à réaliser et permet les meilleurs résultats anatomiques et fonctionnels.
Conclusion : La revue de la littérature montre que cette entité rare pose encore quelques problèmes : mécanisme lésionnel non encore bien élucidé, diagnostic difficile et un traitement controversé.
Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
E-Posters
Spine
ABSTRACT N° SOFCOT24-122
Évolution de l'alignement postural du corps entier en fonction du sexe et de l'âge
Marc Khalifé* 1, Wafa SKALLI2, Ayman ASSI3, Pierre GUIGUI1, Valérie ATTALI2, Remi VALENTIN2, Olivier GILLE4, Virginie LAFAGE5, Han-Jo KIM6, Emmanuelle FERRERO1, Claudio VERGARI2
1Hôpital Européen Georges Pompidou, 2Institut de Biomécanique Humaine Georges Charpak, Paris, France, 3Université Saint-Joseph, Beyrouth, Lebanon, 4CHU Pellegrin, Bordeaux, France, 5Lenox Hill Hospital, 6Hospital for Special Surgery, New York, United States
Introduction : Bien que des différences d'alignement entre les sexes aient été rapportées, la variation de l'alignement 3D
du corps entier avec l'âge et la manière dont elle diffère entre les sexes n'ont pas été étudiées. L'objectif de cette étude
était d'explorer les variations des paramètres d'alignement globaux liées au sexe et leurs modèles d'évolution distincts à
travers les groupes d'âge.
Material and methods : Cette étude rétrospective multicentrique incluait des volontaires sains ayant bénéficié d'une
radiographie bi-plane du corps entier en position debout. Toutes les données radiographiques ont été collectées à partir
de reconstructions 3D : SVA, TPA, angle spino-sacré (SSA), angle sagittal odontoïde-axe de la hanche (ODHA), IP, PS,
angle sacro-fémoral (SFA), angle de flexion du genou (KA), angle de flexion de la cheville (AA) et pelvic shift (PSh). La
lordose lombaire (LL) maximale, distale et proximale, la cyphose thoracique (CT) et la lordose cervicale (LC) ont
également été évaluées, ainsi que les apex lombaire et thoracique et le point d'inflexion thoraco-lombaire. La population
a été divisée en cinq groupes d'âge : Enfants, Adolescents, Jeunes, Âge moyen et Séniors.
Results : Cette étude a inclus 861 sujets (53% de femmes) avec un âge moyen de 34±17 ans. Dans l'ensemble de la
cohorte, l'IP moyenne était de 49,6±11,1, la LLmax moyenne était de -67,2±12,7°, la CT moyenne de 54,5±11,7° et la LC
moyenne de -4,5±11,9°.
Les femmes ont montré une augmentation de l'IP entre les groupes Jeunes et d'Âge moyen (49±11° contre 55±12°,
p<0,001) alors qu'elle est restée stable chez les hommes (51±10° dans les deux âges). La PS et la LLmax augmentaient
avec l'âge chez les femmes alors qu'elles restaient constantes chez les hommes entre les Enfants et le groupe Âge
moyen, puis diminuent significativement pour les deux sexes entre les Âge moyen et les Séniors. En moyenne, l'apex
lombaire, le point d'inflexion et l'apex thoracique étaient situés une vertèbre plus haut chez les femmes (p<0,001). La CT
distale et la LL proximale n'ont montré aucune variation liée à l'âge. Après la maturité squelettique, les hommes avaient
une CT plus importante que les femmes (64±11° contre 60±12° chez les Séniors, p=0.04), avec une lordose cervicale
compensatrice significativement plus importante (-13±10° contre -8±10°, p=0,03). Tous les paramètres globaux de la colonne vertébrale indiquaient un alignement plus antérieur chez les hommes. Les paramètres des membres inférieurs
évoluaient de façon similaire avec l'âge chez les deux sexes, avec une augmentation du SFA et du KA.
Conclusion : L'évolution de l'alignement postural corps entier avec l'âge dépend du sexe, les hommes présentant un
alignement plus antérieur avec l'âge. Le principal facteur de cette divergence semble être l'augmentation de l'IP chez les
femmes entre l'âge Jeune et Moyen, qui pourrait être attribuée à l'accouchement. En conséquence, la PS et la LL
augmentaient, principalement par le segment distal, avant de diminuer à chez les Séniors.
Merci de
Do you have any links of interest related to this presentation? : No
Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
E-Posters
Spine
ABSTRACT N° SOFCOT24-1263
Compressions médullaires lentes d'origine vertébrale dorsolombaire
Salim Lemmouchi* 1, hichem fridi2, lyes chaal2, zoubir kara2
1université d'alger faculté de médecine CHU Mustapha bacha, 2chu mustapha bacha, alger, Algeria
Introduction : Les compressions médullaires lentes constituent une urgence diagnostique et thérapeutique. Le pronostic fonctionnel, la survie et la qualité de vie du patient dépendent essentiellement de la précocité du diagnostic et de la rapidité de la prise en charge. Le but de ce travail est de montrer notre expérience en matière de prise en charge de cette pathologie et de comparer nos résultats à ceux de la littérature.
Material and methods : Notre étude est rétrospective portant sur 36 cas de compression médullaire lente vertébrale dorsolombaire sur une période de 2 ans, s’étendant du 1er janvier 2021 au 31 décembre 2022. Pour cela, une fiche d’exploitation a été établie, visant à préciser les profils épidémiologiques, cliniques, thérapeutiques et évolutifs des malades.
Results : L’âge moyen était de 55 ans. prédominance masculine avec sex-ratio était de(1,5). Le délai moyen entre les premiers signes et la consultation était de 4,5 mois, alors que seulement 19% avaient consulté avant le premier mois. Les douleurs rachidiennes sont révélatrices dans 83% des cas, suivis de Troubles moteurs 22% des cas, les troubles sphinctériens 6% des cas.
L’examen radiologique essentiellement l’IRM réalisée chez 89% des patients. La TDM pratiquée chez 8 cas. L’atteinte intéresse l’étage dorsal dans 21 cas, l’étage lombaire dans 17 cas, et le sacrum dans 4 cas, alors que les formes étagées dans 22 cas. L’étendue de la lésion correspond à la hauteur d’une vertèbre dans 15 cas, de 2 vertèbres dans 14 cas, et plus de 3 vertèbres dans 6 cas.
Le traitement repose sur la chirurgie, l’abord postérieur avec laminectomie est la technique la plus utilisée (97%). La laminectomie avait intéressé 1 étage dans 15 cas, 2 étages dans 15 des cas et 3 étages dans 6 cas. L’abord antérieur a été pratiqué chez un patient présentant un kyste hydatique par lombotomie. 3 patients compliqués d’escarre sacrée .17 cas de mal de pott . 18 cas de métastases . Alors que la rééducation était indiquée chez tous les malades.
Discussion : La compression médullaire lente est une urgence diagnostique et thérapeutique. Le diagnostic doit être rapide, car le traitement est souvent chirurgical.
Une bonne connaissance de l’anatomie rachidienne et neurologique fonctionnelle permet souvent d’orienter les explorations et le diagnostic topographique. L’IRM rachidienne et médullaire est à l’heure actuelle l’examen de référence à réaliser en urgence dans ce Contexte.
Conclusion : La compression médullaire lente nécessite une prise en charge précoce, rapide, adaptée et pluridisciplinaire. Le pronostic fonctionnel, la survie et la qualité de vie des malades dépendent essentiellement de la rapidité du diagnostic et de la prise en charge. Il ne faut pas attendre que le patient développe des troubles neurologiques pour démarrer le traitement. Devant toute suspicion de compression médullaire lente, il faut impérativement et dans le plus bref délai réaliser une IRM médullaire. Les progrès de l’imagerie et des techniques chirurgicales ont nettement amélioré le pronostic de ces patients. Sans oublier la place importante des adjuvants thérapeutiques.
Do you have any links of interest related to this presentation? : No
Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
E-Posters
Spine
ABSTRACT N° SOFCOT24-551
Etude comparative de trois types de cages cervicales : les cages vissées sont-elles le meilleur compromis ?
Léonard S. Chatelain* 1, Flore Devriese2, Pierre Guigui1, Emmanuelle Ferrero1
1Chirurgie Orthopédique, Hôpital Européen Georges Pompidou , 2Chirurgie Orthopédique, Hôpital Lariboisière,, Paris, France
Introduction : Dans le cadre du rachis cervical dégénératif, les cages utilisées seules pour les arthrodèses antérieures se démocratisent. Cependant, la nécessité d'ajouter une plaque pour renforcer la fixation reste débattue, avec de plus des préoccupations concernant les complications associées telles que la dysphagie et le temps opératoire prolongé. L’objectif était donc de comparer les résultats radio-cliniques de trois types de cages cervicales (cages seules, vissées et avec plaque antérieure). L’hypothèse était qu’il n’y avait pas plus de complications post-opératoires avec les cages sans adjonction de plaque.
Material and methods : Dans cette étude rétrospective monocentrique, les patients opérés d’une arthrodèse cervicale antérieure sur un étage ont été inclus. Les critères d’inclusions étaient les pathologies dégénératives (hernie discale, myélopathie) et les spondylodiscites. Les indications traumatologiques et les lésions tumorales n’ont pas été retenues. Les douleurs post-opératoires (cervicalgies, dysphagie à J30) ont été recherchées. Les données chirurgicales (temps opératoire, complications) et les réinterventions pour mobilisation des implants ou pseudarthrose ont été analysées. Sur la radiographie, l’angulation discale, la mobilisation d’implants, l’impaction ou l’apparition d’un liseré ont été recherchés. Un suivi minimum de deux ans était requis.
Results : De janvier 2017 à décembre 2021, 81 patients ont été inclus : cages seules (stand-alone, N=33, 40%), cages vissées (N=28, 35%), ou cages avec plaque (N=20, 25%). Le taux de réintervention était de 3%. A un mois, aucune dysphagie n’a été rapportée. Un patient se plaignant de voix bitonale a été identifié (cage stand-alone). La durée opératoire moyenne était de 70 minutes (SD 20 min.), avec une différence significative entre les trois groupes (p = 0,03), et une durée opératoire significativement plus longue dans le groupe avec plaque (80 min.) par rapport au groupe stand-alone (60 min.). Concernant les complications, un patient a été réopéré à J1 pour repositionnement d’une vis trop longue dans le groupe des cages vissées. Une pseudarthrose symptomatique a été confirmée par scintigraphie dans le groupe des cages stand-alone, et a été réopérée à un an. Sur les radiographies, aucune impaction significative ni mobilisation d’implant n’a été observée dans la cohorte globale à deux ans de recul.
Discussion : Il s’agit d’une des rares études à comparer simultanément dans la même population les trois types de cages. Aucune différence clinique ou radiologique n'a été observée après un suivi moyen de 2 ans. Cependant l'adjonction d'une plaque augmentait significativement la durée opératoire, sans pour autant entrainer plus de dysphagie ou d'atteinte récurrentielle.
Conclusion : L’adjonction d’une plaque ne semble donc pas obligatoire hors contexte traumatique. Les cages en stand-alone n’ont pas montré de mobilisation des implants, mais le seul cas de pseudarthrose était dans ce groupe. Les cages vissées peuvent donc représenter un compromis intéressant entre simplicité d’utilisation et stabilité, sous réserve d’une bonne position des vis.
Do you have any links of interest related to this presentation? : No
Conflits d’intérêts :
L. Chatelain: Pas de conflit déclaré ,
F. Devriese: Pas de conflit déclaré ,
P. Guigui Invitation to national or international congresses: Medtronic, Spineart,
E. Ferrero Consultancy, Expert: Medtronic, Invitation to national or international congresses: Medtronic, Spineart, Implanet
E-Posters
Spine
ABSTRACT N° SOFCOT24-270
Amélioration de la mobilité clinique après chirurgie d’arthrodèse lombaire sur un niveau : série prospective de 116 patients
Guillaume Lonjon* 1, Matthieu Vassal1, Alexandre Dhenin1, Carlos Aleman2, Nicolas Ross1, Jean-Renaud Certhoux1
1Clinique St Jean Sud de France, Montpellier, France, 2Hôpital privé de Cordoba, Cordoba, Argentina
Introduction : La chirurgie d’arthrodèse lombaire empêche toute mobilité sur les niveaux concernés, ce qui inquiète les patients. Cependant, les arthrodèses sont généralement réalisées sur des niveaux pathologiques dont la mobilité est limitée. De plus, la douleur engendrée par la pathologie a tendance à limiter la mobilité lombaire globale. Ainsi, la réalisation d’une arthrodèse ne limiterait pas forcement la mobilité, voire au contraire pourrait en redonner grâce au soulagement engendré.
L’objectif de cette étude est d’analyser la mobilité clinique par la distance doigts-sol (DDS) avant et après chirurgie d’arthrodèse lombaire sur un niveau, quelle que soit la technique ou le niveau.
Material and methods : Tous les patients opérés d’une chirurgie d’arthrodèse lombaire sur un niveau entre le 01/07/2020 et le 01/03/2023 ont été inclus dans cette étude. Pour l’ensemble des patients, en plus des données standards et des informations sur le type de chirurgie, la mobilité en flexion par la distance doigts-sol a été mesurée par un outil informatique lors d’un bilan de kinésithérapie en préopératoire, à 3 mois et à un an.
Results : 116 patients ont été analysés. L’arthrodèse était réalisée par voie antérieure (ALIF) pour 50 patients (43%), par voie postérieure avec cage (TLIF) pour 28 patients (24%), par voie latérale (XLIF) pour 7 patients (6%) et par double abord (COMB) pour 31 patients (27%).
Les patients des 4 groupes étaient différents et souffraient de pathologies différentes (ALIF et LLIF: discopathie, TLIF: Spondylolisthésis dégénératif, COMB: spondylolisthésis par lyse).
Un an après l’arthrodèse, 60 patients (52%) ont gagné en mobilité. Ceux traités par ALIF étaient ceux qui avaient le plus gagné (31 patients avaient un gain, soit 67% des patients opérés, avec un gain moyen de 15,6 cm, p<0,001). Dans les autres groupes le gain n'était pas significatif.
A noter que l’ensemble des patients avaient de bons résultats à un an : sur la satisfaction (87% de patients satisfaits ou très satisfaits), sur la douleur (baisse de l’EVA lombaire de 3,3 points) et sur la fonction (diminution de 30 points du score Oswestry).
Conclusion : Dans le cadre d’une pathologie avérée et en échec du traitement médical, l’arthrodèse lombaire sur un niveau n’entraine pas de diminution de la mobilité lombaire, et semble même l'améliorer de façon significative dans le groupe des arthrodèses par voie antérieure. Les auteurs alertent sur le fait de ne pas comparer les techniques directement, car elles traitent des patients différents avec des pathologies différentes. Cette analyse permet simplement de rassurer les patients sur leur inquiétude de perte de mobilité en cas de chirurgie d’arthrodèse lombaire.
Do you have any links of interest related to this presentation? : No
Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
E-Posters
Spine
ABSTRACT N° SOFCOT24-1051
Evaluation du saignement des scolioses opérés par voie mini-invasive. Etude comparative.
Elie Saliba1, Yan Lefevre* 1, Pierre Barthes2
1Chirurgie pédiatrique, CHU de Bordeaux, Bordeaux, 2Chirurgie orthopédique, CHU de Poitier, Poitier, France
Introduction : La scoliose est une pathologie très fréquente de l’adolescent. Elle est souvent traitée de manière conservatrice avec succès, mais peut nécessiter une intervention chirurgicale. La chirurgie de la colonne vertébrale est actuellement standardisée mais peux comporter certaines complications dont un risque de saignement per et post-opératoire. Différentes stratégies ont été développées pour pallier les pertes sanguines.
L'arthrodèse postérieure mini-invasive (MIS) a été développée au cours des deux dernières décennies et les patients semblaient présenter moins de risque de saignement. Toutes les publications comparant la MIS à l'approche postérieure standard (APS) ont étudié le saignement à l'aide du volume sanguin estimé (EBV). Nous considérons que l'EBV seule n'est pas précise pour évaluer le saignement relié à l’acte chirurgical.
Le but de cette étude était de comparer les saignements chez les patients opérés par MIS à ceux opérés par SPA en utilisant l’Évaluation de la déplétion du volume sanguine, qui prends en compte l’Hb pré-opératoire et post-opératoire ainsi que le volume cellulaire transféré.
Material and methods : Nous avons revu de façon prospective 88 cas de scoliose opérés entre 2017 et 2012 par le même chirurgien. 42 patients ont été opérés par MIS et appariés à 46 patients opérés par SPA.
Nous avons recueilli des données démographiques et radiologiques notamment : âge, sexe, poids, IMC. Nous nous sommes concentrés sur l'évaluation des saignements en récupérant les données de la feuille d'anesthésie sur la perte sanguine per-opératoire, l’hématocrite avant la chirurgie et au jour 1 après la chirurgie, et le volume de transfusion reçu. Nous avons également recueilli la durée de la chirurgie et la période d'hospitalisation.
Results : Le résultat a montré que la déplétion estimée des globules rouges (ERCD) était statistiquement plus faible dans le groupe MIS. Il existait une différence statistique de durée opératoire plus courte en SPA et une durée d'hospitalisation plus longue en SPA.
Discussion : L'étude a validé que le saignement est statistiquement inférieur, ainsi que la durée d'hospitalisation. Le temps opératoire est encore plus élevé. Il est évident dans la littérature que la courbe d'apprentissage est plus longue pour les voies d'abords mini-invasive. ll faudrait voir si avec le temps et en éliminant le temps d'apprentissage, le temps opératoire pourrait diminuer.
Conclusion : L'estimation de la déplétion des globules rouges a conclu que le MIS dans la scoliose est associé à une diminution des saignements per et post-opératoire ainsi qu’un séjour hospitalier plus court malgré le temps opératoire plus long.
Do you have any links of interest related to this presentation? : No
Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
E-Posters
Spine
ABSTRACT N° SOFCOT24-1393
Anterior fusion for fractures of the lower cervical spine ( about 50 cases)
Abdelkader Tounsi* 1, mansi zied 1, hedi rbai 1
1service orthopedie , hopital ibn jazzar, kairouan , Tunisia
Introduction :
The cervical spine is a dynamic osteodiscoligamentous system tasked with protecting nervous innervation to the entire body while also maintaining a range of motion for the head and neck. Cervical spine trauma can lead to serious damage jeopardizing both vital and functional prognosis. These injuries affect mostly young active people making it a major public health problem. treatment of cervical spine traumatism must meet four imperatives: decompress the spinal cord in the shortest time, prevent any aggravation of the initial spinal cord injury, stabilize the spine, restore spinal static. Our study aims to elucidate the therapeutic management of these injuries.
Material and methods : This is a retrospective descriptive study about 50 cases presenting lower cervical spine injurie treated at the department of orthopedic surgery at the university hospital Ibn Jazzar Kairouan from January 2012 to December 2016 with a minimum of six years follow up
Results : . The average age was 34.5 years old, 74% of the patients were aged between 20 and 40 years old, 36% were female and 64% were male. The two most common circumstances were road accidents (58%) and falling from a height (36%), 50%of the patients had a no neurological injuries, 22% of patients had tetraplegia: 6% grade A, 2% grade B, 4% grade C and 10% grade D of the Frankle classification, 20% had brachial diplegia and 20% had brachial monoparesis. All patients had anterior arthrodesis via intersomatic graft taken from the iliac crete in 56% of the cases, Polyetheretherketone (PEEK) cages in 42%, nothing was used in 2% of the cases. The fusion was monosegmental in 78% of the cases, bisegmental in 14% of the cases, trisegmental in 6% of the cases and quadrisegmental in 2% of the cases. For The postoperative follow up, 88%of the patients and no complications, 10% of presented dysphagia, 2% presented a pneumothorax, there was no cases of infection, thrombophlebitis or dysphonia. There was no worsening of the initial neurological state, 58% had a stationary state and 42% presented an improvement.
the average time for the consolidation of the arthrodesis was four months. For the autologous bone graft, we report 100% rate of fusion while 86%rate when using PEEK cages. Appearance of radiological syndrome in 22% cases (18% multi-segmented arthrodesis and 4% unisegmentary arthrodesis). There were no cases of dynamic cervical instability.
Discussion : Interbody arthrodesis is one of the most commonly used techniques for lower cervical spine injuries. Posterior approaches are rarely indicated in recent traumas. The use of intersomatic cages combined with anterior fixation is a simple, reliable technique with low morbidity. Fusion with cages is rapid and of comparable quality to traditional iliac autografts.
Conclusion : A cervical spine injury is a dramatic event for the patient and his family. It can lead to long-term disability. Lesions of the cervical spine should always be suspected.
Do you have any links of interest related to this presentation? : No
Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
E-Posters
Research / Innovation
ABSTRACT N° SOFCOT24-262
La taille du pied comme prédicteur de la taille des clous centromédullaires dans les fractures des os longs : une étude de cohorte
Zakaria Chabihi* 1, 2, Mohamed Haddou1, Brahim Demnati3, Yassine Fath El Khir1, El Mehdi Boumediane1, Mohamed Amine Benhima1, Imad Abkari1
1Traumatologie orthopedie B, CHU Mohamed VI, 2Laboratoire de recherche clinique et épidemiologique de la pathologie osteoarticulaire, Université Cadi Ayyad, Marrakech, 3Université Hassan II , Casablanca, Morocco
Introduction : L'enclouage centromédullaire est crucial dans le traitement des fractures des os longs, mais le choix de la bonne taille de clou est essentiel pour éviter les complications. Les méthodes d'estimation préopératoire varient en termes de précision et de fiabilité. Cette étude visait à étudier la corrélation entre la taille du pied et la taille des clous centromédullaires dans les fractures des os longs, en explorant la taille du pied comme prédicteur de la taille des clous.
Material and methods : Une étude de cohorte comprenant 205 patients présentant des fractures du fémur, du tibia ou de l'humérus nécessitant un enclouage centromédullaire a été menée. La taille du pied a été mesurée à l’aide de l’échelle européenne des pointures. L'analyse de régression linéaire a évalué la taille du pied comme indicateur de la longueur des clous. L'étude a évalué la corrélation, la précision et l'exactitude de ce modèle prédictif.
Results : Dans une cohorte de 205 patients, répartis également par sexe, l'âge moyen était de 43,6 ans (± 15,2). Une corrélation significative a été trouvée entre la taille du pied et les caractéristiques démographiques des patients, les patients plus âgés, de sexe masculin, obèses et diabétiques ayant des pieds plus grands. La majorité des fractures sont survenues au niveau du tibia (42,9 %) et étaient le plus souvent de type B. Les fractures du fémur étaient moins graves que les fractures du tibia et de l'humérus. Les longueurs des clous pour le fémur, le tibia et l'humérus étaient en moyenne de 41,9 cm, 35,9 cm et 22,3 cm, respectivement, avec des coefficients de fiabilité élevés pour les rapports entre la hauteur, la longueur du clou et la taille du pied. L'analyse de régression linéaire a révélé que la taille du pied était un puissant prédicteur de la longueur du clou, en particulier pour le fémur, avec un coefficient de détermination (R²) de 0,98 et une erreur standard d'estimation (SEE) de 0,66 cm. Les longueurs des clous du tibia et de l’humérus ont également montré une corrélation avec la taille du pied, bien qu’avec des marges d’erreur plus grandes. Ces résultats soulignent la valeur prédictive de la taille du pied pour déterminer la longueur appropriée des clous pour les procédures orthopédiques.
Discussion : La taille du pied s’est avérée être un indicateur fiable de la longueur des clous, notamment pour les clous du fémur. Sa simplicité et son accessibilité offrent des avantages par rapport aux méthodes conventionnelles, permettant des estimations rapides et fiables. Cependant, les variations dans les types de chaussures et les déformations du pied peuvent limiter sa précision et son applicabilité.
Conclusion : L'étude souligne que la taille du pied est un prédicteur précieux de la longueur du clou centromédullaire, en particulier pour les clous du fémur, offrant une précision et une exactitude élevées. Bien que sa simplicité en fasse un outil d'estimation préopératoire attrayant, les considérations relatives aux variations individuelles et aux limites potentielles doivent être prises en compte, ce qui le suggère comme méthode prédictive supplémentaire plutôt que unique.
Do you have any links of interest related to this presentation? : No
Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
E-Posters
Research / Innovation
ABSTRACT N° SOFCOT24-293
Where is my dear? Technological innovation to monitor the patient's surgical pathway
Claudio Trotti* 1 and Centro Ortopedico di Quadrante (COQ)_Omegna
1Centro Ortopedico di Quadrante (COQ), Omegna, Italy
Your abstract : The families of patients undergoing surgical intervention need to know how the intervention is going (to manage stress and reduce interruptions of nurses). Our innovation is a customized bracelet (bluetooth technology), allows tracking patient from the ward to the operating theater in real time.
The goals of his project are:
-reduce stress of family members of patients, cause interruptions of nurses and clinicians to have information;
-reduce some errors due to manual data entry (by nurses) in the operating theater;
- recording objective data on intraoperative times.
It will be interesting to propose in the customer relating to the patient and family's experience respect to this innovation.
Material and methods : We tested 20 patients, undergoing hip replacement; each patient wore the bracelet and all the data of his extra and intra-operative path were recorded in real time; a QR code delivered to the care-givers during the patient's hospitalization allows them to follow their loved one's entire journey at any time until they return to the ward; at the same time it automatically sends real-time objective data, allowing specific analysis to the management (% efficiency of the operating theater occupancy, % reduction of nurses interruption); these records data were necessary for the management decision. A satisfaction questionnaire was given to the patients and their relatives.
Results : The satisfaction of the healthcare staff clearly emerged because they were less interrupted by relatives during assistance (was reduced by 50%) and manual data entry has been reduced completely, avoiding errors.
Both relatives and patients showed overall satisfaction with an average rating (at the question of -overall satisfaction with the solution adopted) of "excellent" for 80% of them.
The management recorded all the real times needed to make decisions, in an objective way.
Discussion : This solution may produce economic results because the collection of real-time and reliable data will allow to efficiency the occupancy of operating theater (employment rates) by reducing waste from a lean perspective.
Alongside this more strategic result, we recall the humanisation of care highlighted through greater attention to the patient's relative (reduction of the stress of waiting) and no less important, the 20% reduction in nurses' interruptions to provide information to the relative.
Conclusion : After this first phase, we would like to extend the bracelet tracking solution to the entire surgery, in order to cover at least 90% of patients and acquire increasingly precise data useful for the management of the structure to improve the surgical planning (tailored to the real each surgeon).
This solution appears economical and easy to use, therefore it can be exported to similar organizations.
Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
E-Posters
Research / Innovation
ABSTRACT N° SOFCOT24-442
Détection de fractures osseuses pédiatriques en radiographie conventionnelle: fiabilité et performances d’un logiciel d’intelligence artificielle et d'orthopédistes juniors face à la lecture d'un radiologue pédiatrique.
Mehdi Tajaoui* 1, Simon Koulischer1, Sara Choab1, France Ziereisen1, Michael Vouche1
1CHU Saint Pierre, Bruxelles, Belgium
Your abstract : Les traumatismes orthopédiques sont fréquents aux urgences pédiatriques. L'intelligence artificielle (IA) est utilisée pour évaluer les fractures sur les radiographies. Notre étude vise à évaluer les performances d’un algorithme d’IA et celles d’un orthopédiste junior dans la détection de fractures osseuses. Elle vise également à évaluer l'impact de l’utilisation de l’IA dans la prise en charge de ces patients.
Material and methods : Il s’agit d’une étude rétrospective portant sur 776 patients de moins de 16 ans admis aux urgences dans le cadre d’un traumatisme non vital. La cohorte contrôle se compose de patients admis entre 01/10/2022 et 15/02/2023 (N=365), avant l’implémentation de l’IA. La cohorte IA se compose de patients admis entre 01/10/2023 et 15/02/2024 (N=411), après l’implémentation de l’IA. Les performances diagnostiques du logiciel d'IA et celles des assistants en orthopédie ont été comparées aux diagnostics d'un expert en radiologie pédiatrique (gold standard).
Results : Au sein de la cohorte contrôle on note 85 fractures (23,4%). L’algorithme a prédit 72 fractures sur 85 soit une sensibilité de 85,7 %, une spécificité de 79,7 % et une valeur prédictive négative de 94,5 %. L’assistant en orthopédie a prédit la survenue des fractures avec une sensibilité de 73,7 % et une spécificité de 94,1%. Quinze corrections de diagnostics initiaux (4,1%) ont été réalisées par le radiologue sénior: 11 fractures n’avaient pas été détectées par les assistants et 4 clichés étaient faussement positifs.
Au sein de la cohorte IA, on retrouve 115 fractures (28%). On dénombre 4 corrections de diagnostic (0,97%). Parmi ces corrections, l’algorithme avait identifié 3 fractures (2,6%) non visualisées par le radiologue junior.
Discussion : La sensibilité retrouvée était similaire aux résultats de récentes publications. Dans une étude multicentrique, un algorithme d'IA différent permettait une amélioration de la détection des fractures avec une augmentation de 8,7 % de la sensibilité et de 4,1 % de la spécificité par rapport à l'analyse non assistée.
De récentes études ont montré qu’un logiciel d’IA retrouvait des fractures non diagnostiquées par un radiologue junior et retrouvées par le senior, prouvant la contribution clinique de ces algorithmes ainsi que leur contribution en termes de formation des assistants.
L'algorithme a également montré une supériorité, en termes de sensibilité, par rapport aux orthopédistes juniors, ce qui suggère un réel bénéfice dans l'utilisation quotidienne de l'algorithme par ces assistants.
On dénombre 3 fois moins de corrections faites par le radiologue senior suggérant un impact important dans la prise en charge de ces patients. A ce jour, aucune étude n’a révélé une diminution significative du nombre de corrections grâce à l’utilisation de l’IA.
Conclusion : Notre étude suggère que l’algorithme d’IA utilisé au sein de notre centre a significativement réduit le nombre d’erreurs diagnostiques et améliore la détection de fractures osseuses au sein d’une population pédiatrique.
Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
E-Posters
Research / Innovation
ABSTRACT N° SOFCOT24-472
L’apprentissage de l’arthroscopie: Perception des internes en Traumatologie Orthopédie
Achraf Tebbaa El Hassali* 1, Mohammed Barrached1, Adnane Lachkar1, Abdeljaouad Najib1, Hicham Yacoubi1
1Centre Hospitalier Universitaire Mohammed VI d'Oujda, Oujda, Morocco
Your abstract : L'avènement de l'arthroscopie et le développement rapide de ses techniques a révolutionné la prise en charge des malades en traumatologie orthopédie, en réduisant le séjour hospitalier, le nombre de complications et en améliorant le pronostic des patients. Cependant l'apprentissage de cette technique demeure encore limité et peu abordé, d'où l'intérêt de s'interroger objectivement sur la perception et la satisfaction des résidents vis-à-vis de la qualité de la formation proposée.
Material and methods : Notre étude a concerné 41 internes de divers niveaux de formation en traumatologie orthopédie.
Il s'agit d'une étude transversale à visée descriptive, réalisée au sein d'un service de traumatologie orthopédie d'un centre hospitalier universitaire, Les données concernant leur perception de la qualité de la formation en arthroscopie proposée ont été collectées grâce à un questionnaire préétabli et informatisé grâce à Google forms.
Results : Les internes ont exprimé clairement de grandes lacunes dans leur formation en arthroscopie comparée à la chirurgie conventionnelle, et se sentent incapables de réaliser seuls un tel type de chirurgie. Ceci est dû à certains motifs évoqués : l'accessibilité limitée aux interventions , le nombre réduit d'interventions réalisées particulièrement lors de la pandémie liée au Covid 19 , le nombre modeste de diplômes universitaires d'arthroscopie , ainsi que l'absence de toute technique d'E-Learning ( simulation , réalité virtuelle , Benchtop learning...) .
Discussion : L'insuffisance de formation en arthroscopie semble un fléau mondial puisque prés de 67% des résidents en orthopédie aux états-unis l'ont confirmé, et le même constat a été rapporté dans une étude française récente. Ceci malgré l'accessibilité aux pratiques sur cadavres ou par simulation dans certains centres européens, qui constituent encore un sujet de débat et d'études évaluant leur intérêts.
Conclusion : L'apprentissage de l'arthroscopie nécessite une attention particulière et l'introduction de nouvelles méthodes pédagogiques permettant d'améliorer les compétences des futurs chirurgiens et donc la qualité de la prise en charge des patients.
Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
E-Posters
Research / Innovation
ABSTRACT N° SOFCOT24-595
Maquillage Médical Réaliste : Une Approche Artistique pour la Simulation en Traumatologie Orthopédique
Brahim Demnati* 1, Elmehdi boumediane2, siham dkhissi3, zakaria chabihi2, samir ibn moussa4, mohamed rafai5, imad abkari2, Mohamed rahmi5
1Laboratoire de chimie, biochimie, nutrition et environnement, faculté de Médecine et de Pharmacie, Université Hassan 2, , casablanca, , 2Service de Chirurgie Orthopédique Traumatologie B, CHU Mohammed VI,, 3 3 Université Cadi Ayyad, , Marrakech, 4Laboratoire de chimie, biochimie, nutrition et environnement, faculté de Médecine et de Pharmacie, Université Hassan 2, 5Service de traumatologie-orthopédie pavillon 32. Centre hospitalier universitaire Ibn Rochd. , Casablanca, Morocco
Your abstract : L'étude "L’application pratique du maquillage pour la formation médicale en traumatologie orthopédique" explore de manière novatrice l'utilisation du maquillage d'effets spéciaux comme outil pédagogique dans cette spécialité médicale. Mené en traumatologie orthopédique, ce travail vise à enrichir les méthodes traditionnelles en offrant une simulation réaliste des affections cutanées spécifiques à cette discipline, favorisant ainsi une expérience d'apprentissage immersive pour les professionnels de la santé.
Material and methods : La méthodologie a impliqué la formation de groupes reproduisant fidèlement diverses affections cutanées à l'aide de moulages et de maquillage d'effets spéciaux, conformément à des instructions techniques détaillées. L'évaluation des résultats, centrée sur la qualité des reproductions, a inclus une compétition collaborative soulignant l'aspect réaliste de la simulation médicale. Cette approche met en lumière la praticité du maquillage d'effets spéciaux en tant que compétence accessible après une brève formation, spécifiquement dans le domaine de la traumatologie orthopédique.
Results : Les reproductions obtenues à l'aide du maquillage d'effets spéciaux en traumatologie orthopédique ont démontré une qualité remarquable, mettant en évidence la faisabilité et la précision de cette méthode de simulation médicale. Les différentes affections cutanées reproduites ont été évaluées quant à leur fidélité aux conditions réelles de la traumatologie orthopédique. La compétition collaborative a renforcé l'aspect réaliste de ces simulations, soulignant la valeur ajoutée de cette approche dans le contexte spécifique de cette discipline médicale.
Discussion : L'approche novatrice du maquillage d'effets spéciaux en traumatologie orthopédique enrichit significativement l'apprentissage des professionnels de la santé. En reproduisant fidèlement diverses affections cutanées spécifiques à cette discipline, cette méthode offre une représentation réaliste des conditions cliniques rencontrées en traumatologie orthopédique. La compétition collaborative a favorisé l'échange d'idées et souligné l'importance de cette technique comme moyen interactif d'améliorer les compétences pratiques spécifiques à la traumatologie orthopédique.
Conclusion : En conclusion, l'application pratique du maquillage d'effets spéciaux émerge comme une méthode prometteuse pour la formation médicale en traumatologie orthopédique. Cette approche innovante, réalisée spécifiquement en traumatologie orthopédique, offre une simulation réaliste, accessible après une courte formation, et s'adapte de manière flexible aux besoins spécifiques de cette discipline, enrichissant ainsi l'apprentissage des professionnels de la santé dans ce domaine particulier.
Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
E-Posters
Research / Innovation
ABSTRACT N° SOFCOT24-672
Construction automatique guidée par IA de cohortes de radiologies des membres inférieurs pour la chirurgie orthopédique
Tarik Ait si Selmi * 1, Simona Bottani2, Théo Estienne2, Matthis Maillard 2, Dalale Gueddouri2, Charlotte Pouchy2, Michel Bonnin1
1Centre orthopédique Santy , Lyon , 2Deemea, Paris , France
Introduction : La collecte et la structuration des données d’imagerie, essentielles à leur utilisation dans la recherche biomédicale, sont confrontées à de nombreux freins. L’extraction des images médicales est basée sur les métadonnées qui les contextualisent, or elles sont peu fiables car souvent erronées. Les cliniciens et chercheurs doivent alors réaliser une curation manuelle longue et fastidieuse afin de garantir la pertinence des images sélectionnées. En associant les dernières avancées techniques en intelligence artificielle, nous avons développé un outil capable de collecter et de structurer ces données d’imagerie et surtout d’optimiser leur labellisation et leurs annotations. Les algorithmes de deep learning développés sont en effet capables de qualifier les images dans le PACS en extrayant automatiquement les caractéristiques des images, et ainsi vérifier les métadonnées DICOMS.
Dans ce travail, nous présentons la création automatisée et intelligente de cohortes d’imagerie de radiologies des membres inférieurs pour la chirurgie orthopédique.
Material and methods : Nous avons entraîné plusieurs réseaux de neurones en utilisant la librairie Pytorch pour l’implémentation. Nous avons testé plusieurs architectures et choisi un ResNet50 pré-entraîné. Pour augmenter les performances, nous avons utilisé des fonctions d'augmentation des données (rotation, zoom, changement de contraste, etc..). Enfin chaque base de données a été décomposée en trois parties : jeu d’entraînement (60%), jeu de validation (20%) et jeu de test (20%).
Les cohortes de chirurgie orthopédique ont été extraites d’une base de données de 103.360 radiologies, issues d’un centre orthopédique et suivant la RGPD. 6 professionnels de santé ont labellisé les caractéristiques d’environ 28.000 images : partie du corps présente dans la radio, présence d’une prothèse, qualité de l’image, vue frontale ou latérale, etc.
Results : Chaque modèle a été évalué en calculant la précision, la spécificité, sensibilité et aire sous la courbe ROC (AuROC). Tous les modèles ont obtenu des scores supérieurs à 95%.
A l’aide des modèles algorithmiques entraînés, nous avons créé trois cohortes de radiographies : de genou post-opératoire (12.096 images), de hanches pré et post-opératoire (8.029 images) et de jambes inférieures (3.049 images). Les modèles ont été validés sur un deuxième centre clinique.
Discussion : Ces travaux démontrent pour la première fois l'intérêt d’utiliser l’intelligence artificielle dans le cadre de la collecte et de la structuration
pour la création de bases de données qualifiées et enrichies. Les algorithmes développés ont démontré un très haut niveau de performance sur les différentes tâches réalisées.
Conclusion : Ces travaux ouvrent la voie à une meilleure utilisation des données d’imagerie, autant en recherche clinique que pour la création d’outils innovants d'intelligence artificielle.
Do you have any links of interest related to this presentation? : No
Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
E-Posters
Research / Innovation
ABSTRACT N° SOFCOT24-702
Amélioration des soins post-opératoires de l’hallux valgus :
Faisabilité de l’utilisation d’une orthèse sur-mesure imprimée en 3D
Alexandre Saconney-Pfister* 1, 2, Laura Peurière1, Elisabeth Schauer1, Victor Dubois-Ferrière1, Mathieu Assal1
1Centre ASSAL de médecine et de chirurgie du pied, Genève, Switzerland, 2ZFab, Paris, France
Introduction : La déformation Hallux valgus (HV) est une des pathologies du pied les plus courantes. Maintenir la correction de l’hallux après l'opération est crucial pour faciliter une cicatrisation osseuse et tissulaire adéquate, un impératif rendu encore plus prégnant avec l'émergence de la chirurgie percutanée sans matériel d'ostéosynthèse. Les solutions actuelles reposant sur des espaceurs et des bandages redresseurs, sont souvent laborieuses et ne garantissent pas un maintien durable de la correction de l’hallux. Les orthèses imprimées en 3D ont démontré leur supériorité en termes d’efficacité fonctionnelle et de confort par rapport aux modèles traditionnels dans le traitement de nombreuses pathologies. Cette étude vise à explorer la viabilité et les avantages de l'utilisation d'une orthèse pour l’hallux personnalisée grâce à la technologie d'impression 3D, chez les patients HV après l'opération.
Material and methods : Les patients planifiés pour une chirurgie de l’HV ont été recrutés de manière prospective à partir de novembre 2023. La forme du pied du patient a été numérisée avant l'opération à l'aide d'un scanner optique 3D et une correction spécifique de l’HV a été réalisée. Le modèle 3D du pied corrigé est utilisé pour la conception de l'orthèse. L'orthèse a été imprimée en 3D dans un polyuréthane thermoplastique flexible (TPU). Un questionnaire a été établis pour évaluer l'efficacité clinique (maintien de la correction, durée de port) ainsi que la satisfaction des patients concernant la douleur et le confort. Le questionnaire a été complété par les chirurgiens orthopédistes et les patients participants lors de suivis réguliers jusqu'à cinq semaines après l'opération.
Results : À ce jour, six patients ont été recrutés. Quatre d'entre eux ont complété un suivi de cinq semaines, tandis que deux autres sont actuellement en phase de suivi. Tous les patients ont signalé une grande satisfaction globale. Deux patients ont noté un inconfort dû à des frottements au niveau de l’O2. Le dispositif est resté bien en place durant tout le traitement, y compris lors de la marche. L’hallux est resté stabilisé dans le bon alignement. L'orthèse s’adaptait facilement à l'œdème grâce à la flexibilité du matériau et à la fermeture Velcro. Sa structure en treillis a permis la respiration cutanée. L'orthèse était facile à enlever et à remettre, facilitant les soins de la plaie.
Discussion : À la suite des frottements sur O2, nous avons adapté la conception de cette zone de l’orthèse. Les patients suivants n'ont mentionné aucune gêne. À notre connaissance, il s'agit de la première description de l'utilisation d'une orthèse imprimée en 3D pour les soins postopératoires d’HV. Les résultats préliminaires suggèrent qu'il s'agit d'une option fiable et confortable. Des études supplémentaires sont nécessaires pour généraliser ces résultats à un plus grand nombre de patients et pour observer les effets à long terme.
Conclusion : L’orthèse sur-mesure imprimée en 3D a le potentiel de se démarquer favorablement des méthodes traditionnelles. A long terme, l’utilisation d’une telle orthèse pourrait également résulter en un taux de révision réduit.
Do you have any links of interest related to this presentation? : No
Conflits d’intérêts :
A. Saconney-Pfister Patent or product inventor: Alexandre Saconney-Pfister ,
L. Peurière: Pas de conflit déclaré ,
E. Schauer: Pas de conflit déclaré ,
V. Dubois-Ferrière Patent or product inventor: Centre ASSAL de Médecine et de Chirurgie du Pied,
M. Assal: Pas de conflit déclaré
E-Posters
Research / Innovation
ABSTRACT N° SOFCOT24-996
The use of thyme honey in severe traumatic loss of soft tissue
Fadwa Chichaoui* 1, Tarik Salama1, Amine El Khassoui1, Ahmed Elmouloua1, Elmouhtadi Aghoutane1, Redouane El Fezzazi1
1Service d'orthopédie traumatologie pédiatrique, Hôpital mère enfant, CHU mohamed VI, faculté de medecine et de pharmacie, université Cadi Ayad, Marrakech, Morocco
Introduction : Traumatic loss of soft tissue in the foot and ankle are a significant public health issue in our
region, where motorcycles remain the main means of transportation for many people
The aim of this study was to evaluate the benefits of using honey as a biological
wound dressing for the management of severe skin loss in our department
Material and methods : This is a retrospective study including 32 children who were treated with thyme honey over
a 3-year period in our department ( 2020-2022)
Results : The average age of the patients was 9 years old, with a male predominance of 62.5%.
Traumas were caused by a foot being trapped in a motorcycle wheel in 87.5% of cases.
78% of lesions affected the posterior side of the ankle. The average size of skin loss was 30
cm2 .
All of our patients had musculo-tendinous injuries and underwent surgical exploration with
sutures. Honey was applied directly to the clean wound without antibiotics.
The results showed a faster recovery, a decrease in hospital stay, a reduction in the use of
antibiotics, and a decrease in healthcare costs. no wound infections were reported . The
aesthetic results, as evaluated subjectively by the patients, were always satisfactory.
Discussion : Honey ; has been shown to stimulate the growth of new tissue, including fibroblasts, epithelial cells, and blood vessels
Honey also reduces inflammation and helps to clear away dead tissue, which can prevent infection and promote healing
Several clinical studies have shown that honey can be effective in treating traumatic loss of tissue, including burns, surgical wounds, and pressure ulcers
The results of this review suggest that honey may be a promising treatment option for severe traumatic loss of tissue
Honey has several properties that make it effective for wound healing, including antimicrobial, anti-inflammatory, antioxidant, and immunomodulatory effects
Conclusion : Honey has been used as a traditional wound dressing for centuries and its beneficial properties have been demonstrated by modern medicine, its now considered a standard practice in our department
The results of this review suggest that honey may be a promising treatment option for severe traumatic loss of tissue
Do you have any links of interest related to this presentation? : Yes
Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
E-Posters
Research / Innovation
ABSTRACT N° SOFCOT24-1074
Le déficit de vitamine D chez les enfants sans antécédents a-t-il une influence sur la survenue de fractures de l'avant-bras autant que la turbulence et la violence des traumatismes en rapport avec les activités sportives et de loisirs A propos de 821Cas /1791Fractures diaphysaires)
Rabah Atia* 1
1Faculté de Médecine, Université Badji Mokhtar , Annaba, Algeria
Introduction : La fréquence des fractures de l'avant pour des traumatismes de violence différente chez des enfant d'apparence en bonne santé serait en rapport avec un déficit de vitamine D
Material and methods : 821Fractures avant-bras (2016-2019 1791 Fractures diaphysaires 147 Humérus, 821 Avant bras, 243 Fémurs, 522 Jambes, 58 Métacarpe et métatarse), Age 1à14 ans (moyen 12ans activité sportive au collège obligatoire, 72% citadins, 78 scolarisés très turbulents, chutes banales peu violente fréquente, 77.6 % garçons, 57.3 % social bas , 57.2% sans activité sportive régulière, les enfants ayant une activité sportive régulière se fracturent à 8ans, pics vacances, accident fin de l’école 15-18h, prise en charge urgente, calendrier vaccinal à jour, sans antécédents ni pathologie viscéral, tous radiographie Standard, 55 % prise en charge ambulatoire, 94% traitement orthopédique en première intention, 85 % maintenu traitement définitif, 11% chirurgie liée à la prévention d’une complication ou le type de déplacement
Results : Le taux de vitamine D globale est bas chez 30% des enfants (moyenne de vitamine D à la limite de 30ng/ml pour tous les enfants), tous les taux de vitamine D bas ne sont pas accompagné d’une baisse du taux de calcium ni du phosphore ni de l’albumine qui présentent l’un des signes cliniques de l’insuffisance Vitaminique D, exposition solaire suffisante tout le long de l’année, l’élimination les antécédents personnels nous oriente vers un déficit d’apport alimentaire de vitamine D. Les fractures du radius proximal peu fréquente chirurgie 2é intention Le taux moyen de Vit D est à la limite de 30ng/ml, le niveau socioéconomique des enfants est bon, l’activité sportive régulière, aucune influence du taux bas sur le traitement mais le déplacement, Les fractures communes des 02 os de l’avant sont majoritaires 75% de tous les âges 1-14 ans, Une fracture l’Ulna isolée pour 4 du Radius isolée, les fracturés des 02 os sont d’un niveau socioéconomique bas, sans antécédent, leur activité sportive régulière différente, 80% chute propre hauteur, 26% hospitalisés, 54 % chirurgie due à la réduction insuffisante orthopédique, Les taux de Vitamine D est le plus faible (27,20ng/ml ), âges 4-12 ans, un niveau socioéconomique bas et une activité sportive régulière , les taux bas ont des conséquences osseuses pouvant se manifester par des fractures Les fractures distales des 02 os touchent surtout le quart inférieur à tout âge et le cartilage de croissance, 20% de taux de vitamine inferieur à 30ng/ml, de niveau socioéconomique différent, une activité sportive régulière différente, les circonstances aussi. Pas d’influence sur la décision thérapeutique
Discussion : Une Exposition solaire suffisante, dès taux de Calcium et Phosphore normaux n’éliminent pas une insuffisance en Vitamine D d'où la nécessite du contrôle régulier des taux de vitamine D chez l’enfant afin d’assurer une croissance osseuse correcte et éviter les lésions liées à sa diminution
Conclusion : Pour les mêmes circonstances avec un taux de vitamine D bas, les fractures des 02 os de l’avant bras sont les plus susceptibles d’avoir lieu.
Do you have any links of interest related to this presentation? : No
Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
E-Posters
Research / Innovation
ABSTRACT N° SOFCOT24-1240
Intégration des techniques de maquillqge à effets spéciaux dans les ECOS en traumatologie orthopédie: une approche innovante pour l'enseignement et l'évaluation clinique.
Brahim Demnati* 1, Elmehdi boumediane2, siham dkhissi3, zakaria chabihi4, yassine fath elkhir2, mohamed amine benhima2, samir ibn moussa1, mohamed rafai5, imad abkari2, mohamed rahmi5
1Laboratoire de chimie, biochimie, nutrition et environnement, faculté de Médecine et de Pharmacie, , Université Hassan 2, Casablanca, 2Traumatologie orthopedie B, CHU mohammed VI , 3laboratoire de recherche épidémiologique et clinique de l'appareil osteoarticulaire, 4Traumatologie orthopedie B, Université Cady Ayyad, marrakech, 5Service de traumatologie orthopedie, Pavillon 32, Université Hassan 2, Casablanca, Morocco
Introduction : La traumatologie orthopédie est une spécialité médicale qui requiert non seulement une connaissance approfondie de la part des praticiens mais également une capacité à évaluer et à réagir de manière adéquate face à des cas cliniques variés. Les Examens Cliniques Objectifs et Structurés (ECOS) représentent une méthode d’évaluation formative et sommative essentielle dans la formation médicale. L’intégration de techniques de maquillage à effets spéciaux dans les ECOS peut potentiellement enrichir cette méthode d’évaluation en rendant les scénarios plus réalistes et en améliorant l’engagement des étudiants.
Material and methods : Pour cette étude, nous avons intégré des techniques de maquillage à effets spéciaux dans dix stations ECOS portant sur divers scénarios de traumatologie orthopédie. Des acteurs professionnels ont été formés pour simuler des blessures réalistes. Les étudiants ont été évalués sur leur capacité à diagnostiquer et à traiter ces cas, ainsi que sur leur réaction émotionnelle et leur prise de décision clinique.
Results : Les résultats ont montré une amélioration significative de l’engagement des étudiants et de leur capacité à poser un diagnostic précis. De plus, les étudiants ont rapporté une expérience plus immersive et éducative, ce qui a contribué à une meilleure rétention des connaissances et à une confiance accrue dans leurs compétences cliniques.
Discussion : L’ajout de maquillage à effets spéciaux dans les ECOS a démontré plusieurs avantages pédagogiques. Cependant, il convient de discuter des défis liés à la mise en œuvre de telles techniques, notamment le coût, le temps de préparation supplémentaire et la nécessité de former les acteurs.
Conclusion : L’intégration de techniques de maquillage à effets spéciaux dans les ECOS en traumatologie orthopédie offre une méthode innovante pour améliorer l’enseignement médical. Cette approche augmente non seulement le réalisme des scénarios cliniques mais contribue également à préparer les étudiants à des situations réelles de manière plus efficace. Des recherches supplémentaires sont nécessaires pour évaluer l’impact à long terme de cette méthode sur les compétences cliniques des étudiants.
Do you have any links of interest related to this presentation? : No
Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
E-Posters
Research / Innovation
ABSTRACT N° SOFCOT24-1300
Évaluation des Cellules CD34+ via les Leucocytes de la Moelle Osseuse : Une Corrélation Émergente
Siham Dkhissi* 1, Brahim Demnati2, Fahd Idarrha3, Fatimaezzahra Marhoum4, Hamza Khattab4, Maryam Hakkour4, Youness Abdelfettah1, 5, Anass Belbachir4, Mohamed Amine Benhima1, 3
1Laboratoire de recherche clinique et épidémiologique de la pathologie ostéoarticulaire, Université Cadi Ayyad, Marrakech, 2Laboratoire de chimie, biochimie, nutrition et environnement et santé, Faculté de Médecine et de Pharmacie, Université Hassan II, Casablanca, 3Service de Chirurgie Orthopédique Traumatologie B, Faculté de Médecine et de Pharmacie,CHU Mohammed VI, 4Centre de médecine Régénérative, CHU Mohamed VI, 5Service de médecine physique et réadaptation fonctionnelle, CHU Mohammed VI, Marrakech, Morocco
Your abstract : Dans le domaine de l'orthopédie, les cellules souches offrent un potentiel thérapeutique prometteur pour la régénération tissulaire, notamment dans le traitement des affections articulaires dégénératives. Notre étude se concentre sur l'exploration d'une corrélation entre les leucocytes dérivés de la moelle osseuse et les cellules CD34+, visant à mieux comprendre les mécanismes sous-jacents et à optimiser le dosage des cellules souches en orthopédie.
Material and methods : L'étude menée est un essai clinique prospectif portant sur un échantillon de 12 patients, avec une moyenne d'âge de 53,25 ans. Une prédominance féminine est observée, avec 75% de femmes et 25% d'hommes. Les prélèvements de cellules souches mésenchymateuses ont été réalisés à partir d'un concentré d'aspiration autologue prélevé au niveau de la crête iliaque postéro-supérieure des patients diagnostiqués avec une gonarthrose, excluant ceux ayant des antécédents traumatiques. Tous les prélèvements ont été soumis à un dosage du nombre de leucocytes et des marqueurs CD34+.
Results : Les premiers résultats de notre essai clinique suggèrent fortement l'existence d'une corrélation significative (p<.001) entre le nombre de leucocytes dérivés de la moelle osseuse et les CD34+ chez les patients de notre cohorte.
Discussion : La corrélation significative entre le nombre de leucocytes et les CD34+ dans notre étude confirme les conclusions de Pabinger et al., soutenant ainsi leur proposition. En effet, elle offre une méthode alternative et économique pour estimer le nombre de cellules souches chez les patients (7,4%), en se basant uniquement sur le dosage des leucocytes. Cette approche simplifiée pourrait avoir des implications majeures en réduisant le besoin de dosages coûteux de marqueurs spécifiques tels que CD45, CD105, CD90.
Conclusion : En résumé, nos premiers résultats préliminaires sur un échantillon limité indiquent que la corrélation entre les leucocytes et les CD34+ pourrait être prometteuse pour estimer le nombre de cellules souches dans la gonarthrose. Cependant, il convient de noter que ces résultats sont préliminaires et doivent être interprétés avec prudence et une généralisation des résultats à l'ensemble de la population de l'étude est nécessaire avant de tirer des conclusions définitives.
Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
E-Posters
Research / Innovation
ABSTRACT N° SOFCOT24-1321
Jouer pour apprendre : Utilisation des jeux dans la formation des étudiants en traumatologie orthopédie
Brahim Demnati* 1, el mehdi boumediane2, siham dkhissi3, zakaria chabihi4, samir ibn moussa5, mohamed rafai6, mohamed rahmi6
11 Laboratoire de chimie, biochimie, nutrition et environnement, faculté de Médecine et de Pharmacie, Université Hassan 2, Casablanca, 2service de traumatologie orthopédie B, chu mohammed VI, 3laboratoire de recherche clinique et épidémiologique de la pathologie ostéoarticulaire,, 4service de traumatologie orthopédie B, Université cady ayyad, marrakech, 5 Laboratoire de chimie, biochimie, nutrition et environnement, faculté de Médecine et de Pharmacie, 6service de traumatologie orthopedie, pavillon 32, Université Hassan 2, Casablanca, Morocco
Introduction : La traumatologie orthopédique est un domaine complexe qui nécessite une compréhension approfondie de l’anatomie, des pathologies et des techniques chirurgicales. Cependant, l’enseignement traditionnel peut parfois être monotone et peu engageant pour les étudiants. C’est là que les jeux entrent en jeu.
Notre objectif principal est d’évaluer l’efficacité des jeux dans l’apprentissage des étudiants en traumatologie orthopédique. Pour ce faire, nous avons conçu un programme de formation basé sur des jeux interactifs et collaboratifs.
Material and methods :
A. Sélection des participants : Nous avons recruté un groupe d’étudiants en médecine spécialisés en traumatologie orthopédique.
B. Conception du programme : Nous avons développé des jeux spécifiques liés à des cas cliniques, des procédures chirurgicales et des diagnostics.
C. Mise en œuvre : Les étudiants ont participé à des séances de jeu en groupe, où ils ont résolu des problèmes, pris des décisions cliniques et collaboré avec leurs pairs.
D. Évaluation : Nous avons mesuré les connaissances acquises, la rétention d’informations et la satisfaction des étudiants.
Results : Résultats
Nos résultats préliminaires sont encourageants. Les étudiants ayant participé au programme de formation basé sur les jeux ont montré une amélioration significative de leurs compétences en traumatologie orthopédique. De plus, ils ont exprimé une plus grande motivation et un intérêt accru pour le sujet.
Discussion :
Discussion
Cette approche novatrice pourrait être intégrée dans les programmes d’enseignement médical pour améliorer l’apprentissage des étudiants. Cependant, des études à plus grande échelle sont nécessaires pour confirmer ces résultats et explorer davantage les avantages des jeux dans la formation médicale.
Conclusion : En conclusion, l’utilisation des jeux dans la formation des étudiants en traumatologie orthopédique est prometteuse. Elle offre une alternative dynamique et engageante à l’enseignement traditionnel. Nous espérons que nos travaux encourageront d’autres chercheurs et éducateurs à explorer cette voie passionnante.
Do you have any links of interest related to this presentation? : No
Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
E-Posters
Research / Innovation
ABSTRACT N° SOFCOT24-571
Pourquoi faut-il connaitre le scratch collapse test (SCT) ?
Jean-Luc Roux* 1, Gero Meyer Zu Reckendorf1, Bouali Amara1, Frédéric Dussere1, Manu Valverde1, Suheyla Barthes1, Jennifer Soret1, Yves Allieu1
1Clinique Saint Roch, IMM, Montpellier, France
Introduction : Le Scratch Collapse Test (SCT) a été décrit par Suzan Mackinnon en 2008. Il s’agit d’un test clinique simple ne nécessitant aucun instrument, l’examinateur face au patient. Ce test a pour objectif de dépister les compressions nerveuses périphériques et leur niveau. Nous utilisons ce test depuis 2018 et avons évalué la place qu’il pouvait occuper dans notre arsenal diagnostic.
Material and methods : Entre Janvier 2018 et Décembre 2021 nous avons appliqué ce test à tous les patients suspects de compression nerveuse périphérique. Nous avons ainsi dépisté les compressions des nerfs : médian, ulnaire et radial au coude ou au poignet. Le test a aussi été utilisé pour des compressions nerveuses plus rares : plexus brachial, grand dentelé, musculo-cutané, collatéral du pouce et pour les compressions au membre inférieur : sciatique à la fesse, sciatique poplité externe au col du péroné, la branche sensitive du musculo-cutané et les névromes de Morton. Tous les patients opérés ont bénéficié d’un bilan électromyographique (EMG) avant l’intervention.
Results : Tous les patients qui avaient un SCT positifs n’ont pas été opérés mais tous les patients opérés d’une compression nerveuse périphérique avaient un SCT positif. Il s’agissait de 584 canaux carpiens, 64 nerfs ulnaires au coude, 23 nerfs médians au coude, 14 nerfs interosseux postérieurs, 3 nerfs radiaux au poignet ; pour les autres nerfs le nombre de cas était anecdotique. La précision du niveau de compression était de l’ordre de 2 cm. Le SCT a permis de rectifier de faux négatifs électromyographiques probablement en rapport avec des compressions dynamiques, plus rarement de faux positifs. L’importance de la réponse au SCT semblait proportionnelle à l’importance de la compression. Dans tous les cas sauf un, le SCT était négatif après neurolyse.
Discussion : Le diagnostic des compressions nerveuses périphériques repose sur l’interrogatoire, l’examen clinique, l’EMG, l’échographie voire l’IRM. Dans de nombreux cas le diagnostic clinique est évident. Dans quelques cas un doute persiste devant l’absence de concordance entre clinique et EMG, dans ces cas le SCT a été « le juge de paix » avant chirurgie. Cela a été le cas pour 21 des 23 compressions du nerf médian au coude où l’EMG était négatif. Parmi tous les tests que nous utilisons pour dépister les compressions nerveuses périphériques, le SCT est pour nous le plus sensible. Il faut apprendre à réaliser ce test car les résultats discordants rapportés dans la littérature montrent à notre sens une pratique insuffisante.
Conclusion : Depuis 2018 tous les patients que nous opérons d’une compression nerveuse périphérique ont un SCT positif. Le SCT est d’une grande précision pour déterminer le niveau compression. Le SCT est devenu pour nous le test de référence pour le diagnostic et le suivi des compressions nerveuses périphériques.
Do you have any links of interest related to this presentation? : No
Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
E-Posters
Traumatology
ABSTRACT N° SOFCOT24-161
La prise de la décision sur fixation primaire des lésions instables du bassin sans examen radiographique
Alexej A. Grin* 1
1service d'orthopédie et traumatologie #1, Institut Fédéral Budgétaire d’Etat « Centre national médical de recherches en orthopédie et traumatologie académicien G.A. Ilizarov » Ministère de santé publique de FR, Kurgan, Russia
Introduction : De 54 à 80% des lésions pelviennes graves sont dues à l’accident de la voie publique. Elles sont retrouvées dans 53% des polytraumatisés. Malgré une prise en charge médicale précoce la létalité atteint de 20 à 86%. Les principes de "damage control orthopedics" et de déchocage envisage une fixation primaire des lésions pelviennes. Le temps nécessaire pour décider sur fixation primaire est consacré en partie à l'examen radiologique. La connaissance du mécanisme de développement des lésions du bassin (mécanogenèse) lors d'accidents de la voie publique peut aider à établir le diagnostic correct et fixer le basin sans radiographie.
Objectif du travail est de justifier la prise en charge par fixation primaire des lésions pelviennes instables sans radiographie des os du bassin chez un patient victime d'accidents de la voie publique.
Material and methods : Les résultats du traitement de 702 patients blessés aux accidents de la circulation ont été étudiés. Les fractures de l'anneau pelvien représentaient 61,2% (n=430), l'acétabulum 28,5% (n=200). Des lésions de l'anneau pelvien et de l'acétabulum ont été associées chez 10,3% (n=72) des patients. A l’admission tous les patients ont été cliniquement et radiologiquement examenés. Évaluation était selon classification AO. Le délai nécessaire au diagnostic avant la fixation primaire était d'au moins 2 heures. Par traitement statistique on a identifié des dommages typiques chez participants divers des accidents.
Results : Les patients étaient repartis en 3 groupes: les piétons 325 (46%), les conducteurs 194 (28%), les passagers 183 (26%). Les lésions de l'anneau pelvien B de type «livre ouvert», les fractures de l'acétabulum A2 et B étaient typiques pour conducteurs. Pour passagers, les lésions de l'anneau pelvien "compression latérale" de type B et de type C étaient typiques. Des fractures acétabulaires avaient la nature identique aux celles de conducteurs. Des lésions principales de l'anneau pelvien chez piétons et passagers étaient rotatives instables ou stables de type «compression latérale». Les fractures acétabulaires C et B étaient caractéristiques chez piétons. L’association des lésions au niveau du bassin chez différents participants des accidents de voie publique portaient les mêmes caractéristiques.
Discussion : L'examen radiologique est importante pour diagnostiquer des fractures. Notre étude de la mécanogenèse des lésions pelviennes chez les participants aux accidents roitiers montre des caractéristiques statistiquement significatives (p>0,0001). La comparaison des connaissances de lésions pelviennes typiques et de symptômes cliniques caractéristiques pour participants divers aux accidents roitiers permet de définir un traumatisme pelvien instable avec degré de probabilité élevé.
Conclusion : La possibilité d'établir une blessure pelvienne instable chez les participants aux accidents de la voie publique ne réduira pas seulement le temps nécessaire pour decider la fixation primaire mais permet d’effectuer les manipulations médicales nécessaires.
Do you have any links of interest related to this presentation? : No
Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
E-Posters
Traumatology
ABSTRACT N° SOFCOT24-174
Trans-sacral S1 rescue screw – a case report of hemodynamic and mechanical stabilization and a facilitated reduction of the posterior pelvic ring.
Coraline Zhiti* 1, Kévin Moerenhout1, Daniel Wagner1, 2
1Centre Hospitalier Universitaire Vaudois, 2Université de Lausanne, Lausanne, Switzerland
Your abstract : Combined fractures of the acetabulum and the pelvic ring are rare yet challenging injuries.
They result most often from high-energy accidents; compared with patients who present with isolated pelvic or acetabular injury, they have higher mortality rate (1.5 – 13%), higher injury severity scores and higher transfusion requirements. There is no consensus on treatment-algorithm. We present a case of emergent stabilization.
Material and methods : A 53 year old woman suffer from a mechanical unstable pelvic ring injury, LC3, AO/OTA 61C3 after a suicidal jump from 2 floors: she had bilateral pubic rami fractures, a right sacro iliac dislocation and a left Denis II sacrum fracture associated to a left T-Type acetabular fracture. She responded to resuscitation after receiving 5 packed red blood cells and 3 fresh frozen plasma. An emergent stabilization of the anterior pelvic ring with a supra-acetabular external fixator was performed. To stabilize the posterior pelvic ring we decided to undergo percutaneous trans-sacral S1 screw as a salvage procedure until patient condition was stable enough to perform final fixation of her acetabular and pelvic ring fractures. According to the damage control surgery principles, this temporary salvage stabilization of the posterior pelvic ring allowed a hemodynamic stabilization of the patient combined with a mechanical stabilization to facilitate nursing until definitive fixation.
The patient underwent definitive fixation at day 11 with minimally invasive procedure. To stabilize the posterior pelvic ring we proceeded by percutaneous bilateral 7.3 mm sacro iliac screws to S1 body and totally threated 7.3 mm trans sacral screw. Then we performed minimally invasive open reduction and fixation of the left acetabulum with a 7.3 mm cannulated screw. Finally we fixed the anterior pelvic ring with a partially and a totally threated 7.3 mm screw into the right and left pubic rami respectively.
Results : Unstable pelvic ring injuries are potentially life-threatening and associated with high mortality and complication rates in polytrauma patients. The most common cause of death in patients with pelvic ring injuries is massive bleeding. Early reduction and closing of the posterior pelvic ring is possible with trans-sacral rescue screw. The high deforming force was demonstrated by a bending of the screw within few days.
Once the patient is stable, acetabular fractures and pelvic ring injuries should be assessed individually. Patients with combined injuries may present treatment dilemmas, as acetabular fractures require an anatomic reduction. In the literature, there is no consensus on the choice of treatment.
Conclusion : Combined fractures of the acetabulum and pelvic ring are emergency life- threatening injuries associated with high mortality rate. In the acute phase, the priority is resuscitation and stabilization of the pelvic ring. However, early reduction helps in hemodynamic stabilization and reducing the deforming forces, which may make a later reduction difficult.
Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
E-Posters
Traumatology
ABSTRACT N° SOFCOT24-211
Couverture des pertes de substance du tiers inférieur de la jambe par le lambeau sural à propos de 15 cas cliniques.
Zoubaier Ellouz1, Nizar Sahnoun1, Cyrine Fourati* 1, Mohamed Ali Rekik1, Hassib Keskes1
1Service de chirurgie orthopédique et traumatologie CHU Habib Bourguiba , Sfax, Tunisia
Your abstract : La reconstruction des pertes de substance cutanée du tiers distal de la jambe pose un défi thérapeutique en raison de la pauvreté de la vascularisation cutanée et du faible environnement musculaire dans cette région. Le lambeau neuro-cutané sural à pédicule distal, décrit par Masquelet en 1992, est devenu une option fiable pour cette indication.
Material and methods : Une étude rétrospective a été menée sur 15 patients ayant subi une couverture des pertes de substance cutanée du tiers distal de la jambe par un lambeau neuro-cutané sural sur une période de cinq ans. Les données démographiques, les étiologies des pertes de substance, les caractéristiques des défauts cutanés, les résultats radiologiques, les délais d'intervention et les complications postopératoires ont été évalués.
Results : La série comprenait dix hommes et cinq femmes, avec un âge moyen de 41,6 ans. La majorité des patients présentaient des comorbidités, et les pertes de substance étaient principalement dues à des traumatismes, notamment des fractures ouvertes de la jambe. La superficie moyenne des pertes de substance était de 73 cm². Les radiographies ont montré des fractures comminutives dans dix cas. Le délai entre la lésion initiale et la réalisation du lambeau était court, de 7 à 10 jours. Deux cicatrices rétractiles et trois interventions de dégraissage ont été observées chez certains patients, mais aucun autre problème postopératoire majeur n'a été noté.
Discussion : Le lambeau sural s'est avéré efficace dans la couverture des pertes de substance du tiers distal de la jambe, en particulier dans les cas de fractures ouvertes, où il contribue à la prévention des infections et à la consolidation osseuse. Le délai entre la lésion initiale et la réalisation du lambeau était conforme aux recommandations pour les pertes de substance traumatiques. Comparativement à d'autres options, telles que le lambeau supra-malléolaire externe, le lambeau sural présente des avantages significatifs en termes de fiabilité et de simplicité d'exécution.
Conclusion : Le lambeau neuro-cutané sural demeure une option privilégiée pour la couverture des pertes de substance du tiers distal de la jambe en raison de sa fiabilité, de sa préservation du capital vasculaire et musculaire, ainsi que de sa rapidité d'exécution. Malgré quelques complications possibles, il offre des résultats esthétiques et fonctionnels satisfaisants, et reste une option valable pour les patients présentant des comorbidités ou des antécédents de traumatismes graves de la jambe.
Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
E-Posters
Traumatology
ABSTRACT N° SOFCOT24-263
Une alternative low-cost à la TPN commerciale utilisant l’aspiration murale : une étude pilote
Zakaria Chabihi* 1, 2, Tariq Aalil1, Brahim Demnati3, Houcein Dassouli1, Yassine Fath El Khir1, El Mehdi Boumediane1, Mohamed Amine Benhima1, Imad Abkari1
1Traumatologie orthopedie B, CHU Mohamed VI, 2Laboratoire de recherche clinique et épidemiologique de la pathologie osteoarticulaire, Université Cadi Ayyad, Marrakech, 3Université Hassan II , Casablanca, Morocco
Introduction : La thérapie des plaies par pression négative (TPN) est une méthode établie pour gérer les plaies aiguës et chroniques, favoriser la guérison et réduire les complications. Cependant, les coûts élevés associés aux dispositifs commerciaux de TPN limitent l'accessibilité, en particulier dans les contextes aux ressources limitées. Cette étude pilote explore une alternative peu coûteuse utilisant des matériaux couramment disponibles et compare son efficacité dans la gestion des plaies avec la TPN commerciale.
Material and methods : Une étude observationnelle prospective impliquant 10 patients présentant différents types de plaies adaptés à la TPN a été menée dans un hôpital de soins tertiaires marocain. Une alternative à la TPN d'origine locale a été mise en œuvre en utilisant une aspiration murale, de la gaze, des films de polyuréthane OpsiteTM et des tubulures IV. Les patients ont été suivis pendant 4 semaines et les paramètres de la plaie ont été surveillés lors du changement de pansement. Le coût de la méthode alternative NPWT a été calculé sur la base des prix locaux des matériaux.
Results : La méthode alternative de TPN a maintenu efficacement une pression subatmosphérique contrôlée sur les plaies, favorisant la formation de tissu de granulation et réduisant l'œdème et les bactéries. Parmi les 10 patients recrutés, divers types de plaies ont été observés et les paramètres de cicatrisation ont montré une amélioration substantielle. Notamment, la réduction de la surface de la plaie (WAR) était en moyenne de 78,1 %, la réduction du volume de la plaie (WVR) en moyenne de 85,7 %, le tissu de granulation a augmenté de 32,5 % à 86,7 % et l'exsudat a été réduit de modéré à minime. Les scores de douleur ont également diminué de manière significative. Les événements indésirables étaient mineurs et gérables, avec un coût moyen de 12,4 euros par patient.
Discussion : Cette étude démontre que l'alternative à faible coût de la TPN a obtenu des résultats comparables à la TPN commerciale rapportée dans la littérature tout en utilisant des matériaux facilement accessibles. Il réduit efficacement la taille de la plaie, favorise la cicatrisation des tissus, gère les exsudats et contrôle la douleur. Surtout, il offrait une rentabilité, une accessibilité et une adaptabilité à divers contextes cliniques.
Conclusion : L'alternative peu coûteuse à la TPN commerciale utilisant des matériaux standards a montré des résultats prometteurs dans la gestion des plaies, offrant des résultats similaires à la TPN commerciale à un coût nettement inférieur. Cette alternative présente un potentiel d’application dans des contextes aux ressources limitées où la TPN commerciale est inaccessible ou inabordable. Des études contrôlées randomisées de plus grande envergure avec des périodes de suivi plus longues sont justifiées pour valider ces résultats et comparer cette alternative avec d'autres modalités de soin des plaies.
Do you have any links of interest related to this presentation? : No
Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
E-Posters
Traumatology
ABSTRACT N° SOFCOT24-266
Prise en charge du coude flottant par mécanisme du coup de portière
Zakaria Chabihi* 1, 2, Brahim Demnati3, Tariq Aalil1, Yassine Fath El Khir1, El Mehdi Boumediane1, Mohamed Amine Benhima1, Imad Abkari1
1Traumatologie orthopedie B, CHU Mohamed VI, 2Laboratoire de recherche clinique et épidemiologique de la pathologie osteoarticulaire, Université Cadi Ayyad, Marrakech, 3Université Hassan II , Casablanca, Morocco
Introduction : Les traumatismes du coude flottant, définies comme des fractures simultanées de l'humérus et de l'avant-bras, posent des problèmes en raison de leur extrême rareté et de leur gravité. La gestion implique des évaluations et des interventions complexes, avec des controverses sur le timing et les techniques optimales. Les traumatismes par coup de portière, typiques des pays à faible revenu où les accidents de la route sont nombreux, contribuent à ce type de blessures. L’association lésionnelle est typiquement exceptionnelle, nous visons dans cette étude de rapporter une série de 15 cas, notamment les caractéristiques épidémiologiques, thérapeutiques, les défis et les résultats du traitement.
Material and methods : Une étude rétrospective (janvier 2020 - décembre 2023) impliquant 15 patients présentant des blessures au coude flottant induites par un glissement latéral a été menée. Les données englobaient les données démographiques, les approches chirurgicales, les techniques, les soins postopératoires et les résultats.
Results : L'âge moyen des patients était de 34,7 ans, majoritairement de sexe masculin (80 %). Les lesion les plus fréquentes étaient les fractures de la diaphyse humérale (53,3 %). Le timing chirurgical était en moyenne de 8,3 heures après la blessure, employant des techniques variées (par exemple, clouage, plaques, brochage) avec une durée chirurgicale moyenne de 2,5 heures. Après 18 mois de suivi, les résultats ont révélé des scores de douleur satisfaisants (moyenne : 2,7), une amplitude de mouvement modérée (moyenne : 101,3 degrés) et des scores fonctionnels acceptables (MEPS : 81,7, DASH : 18,3). Les complications (pseudarthrose, cal vicieux, retard de consolidation, défaillance matérielle, ossification, raideur) ont touché 53,3 % des patients, des reprises chirurgicales étant nécessaires dans certains cas. La satisfaction des patients jugée satisfaite ou très satisfaite par 73,3 % des patients.
Discussion : Les traumatismes du coude posent des problèmes dn raison de leur rarté, l'association lesionnelle par méchanisme du coup de portière et d'autant plus exceptionnelle, soulignant l’importance de cette série de cas, la plus grande rapportée à ce jour, et la première du Maroc et de l’Afrique du Nord. L’étude souligne le succès du traitement chirurgical et de la rééducation, mais note ses limites, notamment la petite taille de l’échantillon et le caractère rétrospectif, appelant à des recherches futures plus approfondies.
Conclusion : L’etude s'est concentrée sur 15 cas de traumatismes au coude flottant résultant d'accidents par coup de portière, décrivant les défis et les traitements. Malgré la complexité de la gestion de ces blessures rares, les interventions chirurgicales adaptées aux types de fractures se sont révélées prometteuses. Des complications telles que la pseudarthrose et la raideur ont persisté, mais une intervention chirurgicale et une rééducation opportunes ont conduit à des récupérations satisfaisantes et à une grande satisfaction des patients. Des études plus vastes et plus longues sont nécessaires pour affiner les traitements et obtenir de meilleurs résultats.
Do you have any links of interest related to this presentation? : No
Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
E-Posters
Traumatology
ABSTRACT N° SOFCOT24-305
Traitement des pertes de substances osseuses diaphysaires tibiales par transport osseux segmentaire dans un pays à ressources limités à propos de 6 cas
Alphonse Daudet Batchom* 1, saidou ARABO2, cyprien MBA MBA3, daniel HANDY EONE4
1faculté de medecine et des sciences pharmaceuticales de daoula, universite de douala, douala, 2faculté de medecine de garoua, universite de ngaoundéré, garoua, Cameroon, 3CHU Owendo, LIBREVILLE, Gabon, 4faculté de medecine et des sciences biomédicales de yaoundé, universite de yaoundé, yaoundé, Cameroon
Introduction : Les pertes de substance osseuse (PSO) des membres difficiles à traiter. Surtout dans nos pays caractérisés par le manque des moyens techniques, infrastructurels et surtout financiers. Le but de cet étude est de décrire notre expérience de reconstruction utilisant une fixation externe adaptée et évaluer nos résultats anatomiques et fonctionnels
Material and methods : Il s’agissait d’une étude rétrospective, 6 patients pris en charge entre 2017 et 2022
L’âge moyen était de 30, 5 ans, il y avait 4 hommes et 2 femmes. La lésion initiale était une fracture ouverte. La PSO était due à la résection d’une ostéite. Sa taille moyenne était de 9 cm, 5 fois elle était diaphysaire et 1 fois diaphysometaphysaire distale. Selon la classification de Masquelet, il y avait 3 cas de type 4 et 3 de type 3. Le transport osseux a été indiqué après échec d’une reconstruction par la méthode de Masquelet 1 fois, de Papineau 1 et d’emblée après excision d’une ostéite 4 fois. Chez 5 des 6 patients. Il s’agissait d’un montage externe hybride monoplan constitué de deux fixateurs et disposés comme suit : un implant dynamique associé à un fixateur Hoffmann I pour les patients 1 et 3 et un fixateur standard AO pour le patient 2. La patiente 4 avait bénéficié d’un fixateur externe composé de 3 anneaux semi circulaires. Les patients 5 et 6 ont bénéficié d’un fixateur externe monoplan sur rail. Les résultats radiographiques et fonctionnels avaient été analysés par le score radiographique et le score fonctionnel de Paley et Maar
Results : Notre recul était de 46,5 mois, la durée moyenne du transport était de 3,96 mois. Le délai moyen de l’appui était de 14,6 mois. Il n’y avait aucune fracture du régénérat. Le score fonctionnel de Paley et Maar était excellent 3 fois, bon 2 fois et 1 fois mauvais. L’appui monopodal est possible et sans douleur. Le score osseux de Paley et Maar était excellent 3 fois, bon 1 fois, il et mauvais 1 fois.
Discussion : Les exofixations adaptées de notre pratique présentaient des résultats similaires en termes de délai de consolidation et de durée de fixation externe que ceux des études de transport n’utilisant que le fixateur externe. Cependant par rapport aux séries de transport par fixation externe guidée par un clou, nos résultats étaient comparables en termes de délai de consolidation, mais la durée de fixation externe était logiquement plus longue. Paley et al. avaient décrit un système d’analyse des reconstructions osseuses en fonction de critères osseux et fonctionnels. Les auteurs utilisant le Fixateur Externe d’Illizarov rapportent 65 à 79 % d’excellents résultats osseux et 0 à 63 % d’excellents résultats fonctionnels. Nous retrouvions cette différence dans notre série avec 2 excellents résultats osseux et 3 excellents résultats fonctionnels. Seuls les patients ayant bénéficier d’une fixation externe sur rail plus adapté avaient des résultats fonctionnels et osseux notés excellents.
Conclusion : La reconstruction par transport osseux segmentaire adaptée est une méthode fiable, reproductible et adaptable. Elle donne des résultats satisfaisants dans notre contexte
Do you have any links of interest related to this presentation? : No
Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
E-Posters
Traumatology
ABSTRACT N° SOFCOT24-399
Retour d’expérience d’une Opex au Tchad en 2022
Christophe Obry* 1, Geoffroy Dubois De Montmarin2, Firas Belatra1
1service de chirurgie orthopédique- Département du membre supérieur, Institut Calot-Fondation Hopale, Berck Sur Mer, 2Service de Chirurgie orthopédique, Hôpital d’Instruction des Armées de Brest, Brest, France
Introduction : Une façon originale et intéressante d’exercer la profession de chirurgien orthopédiste et traumatologue est de le faire dans le cadre de la pratique militaire dans un contexte de conflit en Afrique.
Ce travail représente un retour d'expérience d'une mission Opex offrant un regard approfondi sur la pratique de la chirurgie orthopédique dans un contexte spécifique.
Material and methods : Les auteurs relatent le vécu chirurgical de 5 semaines passés au Tchad à N’Jamena dans une Infirmerie - Hôpital d’une grande et vénérable base militaire française dans le cadre de l’opération Barkhane avec une pratique de chirurgie de guerre.
Results : Nous décrivons ici de nombreuses cas de lésions balistiques, ainsi que diverses lésions traumatiques à haute énergie. En outre, nous mettons en lumière notre importante contribution humanitaire à travers l'Aide Médicale à la Population (AMP), axée plus particulièrement sur le traitement des enfants souffrant d’atteintes orthopédiques et de séquelles de traumatismes vues tardivement.
Conclusion : Ce travail souligne les défis spécifiques rencontrés dans la pratique de la chirurgie orthopédique dans un environnement militaire peu familier par rapport à notre pratique habituelle, tout en mettant en lumière l'importance de contribuer à des actions humanitaires dans de telles circonstances complexes.
Do you have any links of interest related to this presentation? : No
Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
E-Posters
Traumatology
ABSTRACT N° SOFCOT24-400
La fracture isolée de l’acromion, une entité rare à ne pas méconnaitre: A propos d’un cas et revue de la littérature.
Mohamed Ali Rekik1, Nizar Sahnoun1, Cyrine Fourati* 1, Khaled Keskes1, Hassib Keskes1
1Service de Chirurgie Orthopédique et Traumatologique, CHU Habib Bourguiba, Sfax, Tunisia
Your abstract : La fracture de l’omoplate est une entité rare. L’acromion est la projection latérale de l’épine scapulaire et la fracture de cette région est une affection qui se produit rarement. Elle représente 8% de toutes les fractures de l’omoplate.
Ainsi le traitement de ce type de fracture peut varier en fonction du bilan lésionnel associé.
Nous rapportons le cas d’une fracture isolé de l’acromion chez un jeune agent de sécurité.
Material and methods : Il s’agissait d’un homme âgé de 38 ans, qui s’est présenté aux urgences pour un traumatisme direct de l’épaule gauche survenues suite à une agression.
A l’examen, on note une impotence fonctionnelle totale du membre supérieur, tuméfaction avec des ecchymoses du moignon de l’épaule et une limitation de la mobilité de l’épaule. La radiographie standard a mis en évidence une fracture déplacée de l’acromion. Le traitement orthopédique par mayo clinic a été préconisé pendant une période de 45 jours.
Results : L’évolution a été marquée par la consolidation de la fracture avec restauration quasi complète de la fonction de l’épaule à un recul de 02 mois.
Discussion : Les fractures de l'omoplate sont peu fréquentes, la fracture d'acromion étant une blessure encore plus rare. Les fractures scapulaires représentent 3-5% de toutes les blessures à l'épaule et 0,4 à 1% de toutes les fractures. Les fractures acromiales ne représentent que 8% de toutes les fractures scapulaires.
Il existe 5 types distincts, classés en trois groupes. Fractures de stress, type I avec un déplacement minimal et des fractures d'avulsion de type IA, qui guérissent rapidement. Les fractures de type IB résultent d'un traumatisme direct, avec un déplacement minimal. Les fractures déplacées de type II qui ne réduisent pas l'espace secondaire sont traitées par une technique non opérationnelle tel quel est le cas de notre patient, le type III avec un déplacement inférieur nécessite un traitement chirurgical.
Cette fracture est généralement causée par un traumatisme direct ou une contraction violente des muscles environnants, et peut être isolée ou peut également apparaître avec des blessures associées à l'épaule.
Conclusion : La fracture isolée de l’acromion est une affection rare qui peut résulter d’un choc direct sur l’épaule et dont le traitement orthopédique reste toujours envisageable quel que soit le type de fracture.
Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
E-Posters
Traumatology
ABSTRACT N° SOFCOT24-479
Le pronostic fonctionnel des fractures comminutives de la rotule après embrochage haubanage : à propos de 80 cas.
Mohamed Moussadiq* 1, Abdewahd Soleh1, El hassan Rais1, Mohamed Haddou1, Yassine Fath El Khir1, El mehdi Boumediane1, Said Aziz1, Mohamed Amine Benhima1, Imad Abkari1
1Centre hospitalier universitaire Mohammed VI, Service de traumatologie orthopédie B Hôpital AR-RAZI, Marrakech, Morocco
Your abstract : Les fractures de la rotule sont des fractures articulaires et graves, mettent en jeu le pronostic fonctionnel du genou.
L’objectif de cette étude était d’analyser l’aspect thérapeutique et évolutif (pronostic) des fractures des fractures comminutives de la rotule et de quantifier l’apport de la prise en charge précoce ainsi que la kinésithérapie dans la prévention de la gonarthrose post traumatique.
Material and methods : Étude rétrospective, monocentrique sur 80 cas opérés pour fracture comminutive de la rotule, sur une durée de 5 ans allant du janvier 2018 au décembre 2022.
Analyse des paramètres épidémiologiques, étiologiques, cliniques, paracliniques, thérapeutiques et évolutifs.
Results : •L’âge moyen était 45 ans, avec une prédominance masculine.
•Les étiologies étaient dominées par les accidents de la voie publique 80 %.
•Le diagnostic positif a été radio clinique, complété́ par la tomodensitométrie dans 20% des cas.
•L’ouverture cutanée était retrouvée chez 29 malades.
•Tous les cas sont des fractures comminutives : Stade 3 selon la classification de Duparc
•Tous nos patients ont été traité chirurgicalement : La technique d’ostéosynthèse utilisée était : l’embrochage haubanage.
•La durée moyenne d’attente de l’ostéosynthèse était de 2 jours avec des extrêmes allant de 1 à 5 jours
•Immobilisation post opératoire était de 15 à 45 jours en fonction de la stabilité du montage.
•La rééducation a été débutée le plus précocement
•L’analyse des résultats fonctionnels était basée sur l’échelle de cotation de BOSMAN :
•Sur un recul moyen de 12 mois nous avons noté́ : 27,3 % d’excellents résultats ; 40,9 % de bons résultats et 31,8 % de mauvais résultats.
• On a noté Les complications suivantes : 3 cas d’infection superficielle, 5 cas de raideur, 7 cas de cals vicieux avec décalage, 3 cas de pseudarthrose et 2 cas d’arthrose.
Discussion : Les fractures comminutives de la rotule sont des lésions articulaires graves mettant en jeu le pronostic fonctionnel du genou et exposant à la gonarthrose posttraumatique.
Le traitement chirurgical adapté pour chaque aspect lésionnel évitera ou au moins retardera l’évolution à long terme vers la gonarthrose post-traumatique pour ces patients souvent jeunes.
La rééducation reste un complément thérapeutique essentiel. Elle doit être précoce et minutieuse pour récupérer le plus vite possible la fonction antérieure du genou.
Les complications redoutables à long terme sont l’arthrose, favorisée par les lésions cartilagineuses, les cals vicieux et les raideurs ; d’où l’intérêt d’une reconstruction articulaire anatomique, stable, rigide et d’une rééducation précoce.
Conclusion : À la lumière de cette étude, il ressort que les fractures comminutives de la rotule résultent des traumatismes violents d’où la complexité des lésions, ce qui explique la difficulté́ de la prise en charge et les résultats obtenus par la plupart des auteurs. Il reste encore des efforts à faire, ainsi que des mesures préventives à instaurer pour réduire le taux de morbidité́ de ces fractures.
Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
E-Posters
Traumatology
ABSTRACT N° SOFCOT24-518
Stabilisation flexible des luxations sterno-claviculaires postérieures aiguës: une série de cas et revue de la littérature
Stephane Pelet* 1, Théo Pelet2, Emanuelle Villemaire-Côté1, Julien Caron1
1Orthopédie, CHU de Québec-HEJ, 2Faculté de Médecine, Université Laval, Québec, Canada
Introduction : Les luxations sterno-claviculaires (SC) postérieures sont rares. La réduction fermée est proposée lors de lésion aiguë, mais est associée à des taux d'échec variant entre 21 et 100%. Nous présentons une petite série de cas traités par une nouvelle technique de stabilisation flexible de la SC afin d'en démontrer la sécurité et l'efficacité.
Material and methods : Revue de 6 cas non-consécutifs opérés par le même chirurgien sénior pour une luxation sterno-claviculaire postérieure aiguë dans un centre tertiaire de traumatologie. La chirurgie a eu lieu dans les 24 heures du traumatisme et consistait en une réduction ouverte et stabilisation par un système flexible de l'articulation sterno-claviculaire. Mobilisation précoce sans protection autorisée dès le lendemain de la chirurgie. Les patients ont été suivis sur une période de 12 mois avec un score de DASH et le Simple Shoulder test (SST) au dernier suivi. Les résultats cliniques et radiologiques sont comparés à 4 cas traités uniquement par réduction fermée, et discutés à la lumière de la littérature disponible.
Results : La cohorte est constituée de 5 hommes et une femme avec un âge moyen de 37.2 ans (18-64). La chirurgie a duré 31.7 min (20-49). Tous les patients présentaient une compression des structures vasculaires médiastinales et deux patients aussi une compression de la trachée. Aucune complication n'est survenue durant la chirurgie ou dans le suivi post-opératoire.
Le score fonctionnel moyen est de 6.2 (0-15) au DASH et 11.8 (11-12) au SST. Un seul patient présente des douleurs résiduelles non limitantes et une légère réduction des amplitudes articulaires. Aucune perte de réduction radiologique.
Parmi les quatre patients traités par réduction fermée seule (caractéristiques démographiques comparables), trois ont présenté une réduction incomplète au dernier suivi et deux patients ont conservé d'importantes limitations fonctionnelles (DASH 18 et 35, SST 10 et 6).
Discussion : La stabilisation flexible des luxations sterno-claviculaires postérieures aigues permet de repositionner anatomiquement la clavicule en respectant la mobilité de l'articulation. Cette série démontre la sécurité de cette technique, ainsi que l'obtention de résultats cliniques rapidement très satisfaisants. Le traitement chirurgical donne de meilleurs résultats que le traitement conservateur, tant décrit dans notre série contrôle que dans la littérature. Ceci s'explique par la présence fréquente d'une déchirure du disque sterno-claviculaire dont les reliquats empêchent une réduction fermée complète, ou imposent une réduction trop sévère pouvant conduire à une instabilité sterno-claviculaire antérieure séquellaire.
La technique proposée peut aussi être appliquée pour des luxations sterno-claviculaires antérieures aigues ou comme adjuvant lors de reconstruction sterno-claviculaire chronique.
Conclusion : La stabilisation flexible des luxations sterno-claviculaires postérieures aigues est une technique simple, sécuritaire et efficace, qui semble initialement donner de meilleurs résultats que la réduction fermée. De plus grosses séries sont requises pour l'affirmer.
Do you have any links of interest related to this presentation? : No
Conflits d’intérêts :
S. Pelet Research support/Scientific studies: IRSC, CRSH, CRSNG, FRQS, MSSSS, Takeda, Consultancy, Expert: Rédacteur associé OTSR,
T. Pelet: Pas de conflit déclaré ,
E. Villemaire-Côté: Pas de conflit déclaré ,
J. Caron: Pas de conflit déclaré
E-Posters
Traumatology
ABSTRACT N° SOFCOT24-530
Les fractures de l’humérus proximal à 3 ou 4 fragments : Quels traitements et quels résultats ? Notre expérience
Mohammed Barrached* 1, Achraf Tebbaa El Hassali1, Adnane LACHKAR1, Najib ABDELJAOUAD1, Hicham YACOUBI1
1Centre Hospitaliser Universitaire Mohammed VI d'Oujda, Oujda, Morocco
Introduction : Le traitement des fractures de l'humérus proximal à 3 ou 4 fragments est bien connu pour être difficile et nécessite une bonne expérience pratique et théorique. Les indications sont difficiles à poser et nécessitent une bonne expérience de ce genre de fractures, car il existe de nombreuses techniques opératoires différentes qui ont chacune des taux de complications élevés. C'est dans ce contexte qu'une revue de la littérature et des dernières techniques nous est apparue intéressante pour cela nous présentons notre expérience dans la prise en charge de ce type de fracture .
Material and methods : Nous présentons notre série de 28 cas de fractures de l’humérus proximal à 3 ou 4 fragments pris en charge dans notre structure sur une période de huit ans entre 2015-2023. Une série consécutive de patients ayant subi un traitement différent . Une rééducation postopératoire immédiate a été instauré chez tous les patients, les résultats fonctionnels a été évalué par le score de Constant.
Results : Le rapport H/F est de 4, l’âge moyen était de 50 ans, le côté gauche a été plus touché. Les accidents de circulation représentent la principale cause de survenue de la fracture. on a utilisé la classification de Neer et de Duparc. Huit patients ont été traitées orthopédiquement, un traitement chirurgical a été indiqué dans 20 cas, La fixation interne par réduction chirurgicale a été la méthode la plus utilisée par rapport une arthroplastie. Concernant l'évaluation fonctionnelle, le score maximum était de 94 points. Au cours de la période de suivi, nous avons noté 1 cas de raideur de l'épaule, 2 cas de douleurs résiduelles, 1 déplacements secondaires, aucune infection post-opératoire et 1 cas d'ostéonécrose de la tête humérale.
Discussion : La prise en charge des fractures de l'humérus proximal à 3 ou 4 fragments est difficile. Les techniques sont nombreuses, mais les indications sont mal codifiées et les résultats hasardeux. La conservation d'une bonne vascularisation de la tête humérale et la réduction et la consolidation des tubérosités sont les éléments pronostiques essentiels. Ils nécessitent une parfaite connaissance de l'anatomie et une bonne compréhension de la fracture au scanner. Dans notre étude, la fixation interne par réduction chirurgicale a dépassé l'arthroplastie comme procédure chirurgicale la plus utilisée durant les 5 dernières années, mais en raison de vieillissement de la population, cela pourrait changer dans les années à venir en faveur de l'arthroplastie inversée pour le traitement des fractures de l'extrémité supérieure de l'humérus non reconstruites chez le sujet âgé.
Conclusion : Les fractures de l'humérus proximal à 3 ou 4 fragments restent donc une prise en charge complexe, il a y un consensus pour dire que les fractures non déplacées doivent être traitée orthopédiquement et que les fractures déplacées avec risque de nécrose de la tête doivent être traitées par prothèse inversée. Entre ces 2 extrêmes, il existe de nombreuses techniques avec des indications très variées selon les centres.
Do you have any links of interest related to this presentation? : No
Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
E-Posters
Traumatology
ABSTRACT N° SOFCOT24-559
Prise en charge chirurgicale d'une fracture sur plaque anatomique verrouillée de l'humérus ( à propos d'un cas )
Alban Cala* 1, Amine Roujdi1, Hicham Arfaoui1, Mehdi Hanbli1, Othmane Baba1, Yasser Sbihi1, Oussama El Adaoui1, Yassir El Andaloussi1, Ahmed Reda Haddoun1, Driss Bennouna1, Mustapha Fadili1
1Service de traumatologie orthopédie Aile 4 , Casablanca, Morocco
Your abstract : Une fracture sur matériel d’ostéosynthèses est une des complications mécaniques qui est les plus rarement rencontrées, et elle est quasiment associée à une déformation permanente ou une rupture du matériel d’ostéosynthèse. A l’heure actuelle, si les problèmes liés à la qualité des matériaux utilisés sont quasiment résolus, il n’en est pas de même des problèmes mécaniques. L’intérêt de notre travail est de rapporter un cas de fracture sur plaque de l’humérus distale.
Material and methods : Nous rapportons le cas d’un sujet âgé de 31 ans, déjà opéré pour une fracture de l’humérus droit en Afrique du Sud traité par une plaque anatomique verrouillée externe de l’humérus distale qui s’est présenté aux urgences dans le cadre d’un traumatisme fermé du bras droit à la suite d’une chute de sa hauteur lors d’une course avec réception sur la main en extension.
L’examen clinique objectivait un patient conscient stable sur le plan hémodynamique et respiratoire dont l’examen de l’appareil locomoteur du membre supérieur droit retrouve une attitude du traumatisé du membre supérieur droit avec impotence fonctionnelle totale, déformation en crosse du bras, douleur à la moindre mobilisation du membre sans déficit vasculo-nerveux en aval notamment le territoire du nerf radial.
Le bilan radiologique objectivait une fracture de la jonction tier supérieur et deux-tiers inférieur de l’humérus droite avec déplacement en chevauchement sur une plaque anatomique verrouillée externe.
Results : Le patient a été admis au service pour une intervention chirurgicale. Le patient a été acheminé au bloc opératoire, en décubitus dorsale sur table ordinaire avec tablette latérale , sous anesthésie générale. Nous avons réalisé une incision selon la voie delto-pectorale avec extension par la voie antéro-externe du bras, après une dissection progression nous avons mis en évidence une fracture sur plaque vissée de l’humérus . Après ablation de la vis proximale , nous avons préparé le foyer de fracture , nous avons maintenu la réduction par davier réalisé un vissage antéro postérieur de compression du fragment distale puis complété par la mise en place d’une plaque DCP étroite à 07 trous dont 06 utilisés.
Discussion : Selon un travail scientifique publié par Lester Chan, une classification de fracture sur matériel d’ostéosynthèse non prothétique a été étudiée. Elle prend en considération : Le type d’ostéosynthèse sur laquelle la fracture est survenue , La position de la fracture par rapport au matériel d’ostéosynthèse et L’état de la fracture initiale. L’humérus est le troisième siège le plus fréquent de fracture sur matériel d’ostésoynthèse retrouvé dans la littérature après le fémur et le tibia.
Conclusion : Les fractures sur matériel d’ostéosynthèse sont des lésions rares polymorphes et graves. L'étiologie de cette pathologie est dominée par les AVP suivi par la chute de hauteur chez les sujets âgés ostéoporotique. Les fractures complexes sont fréquentes et peuvent aggraver le pronostic. Le traitement chirurgical reste le traitement de choix .
Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
E-Posters
Traumatology
ABSTRACT N° SOFCOT24-614
Le coude flottant : à propos de trois cas clinique.
Abdelwahed Soleh* 1, Mohamed Moussadiq1, elmahdi boumediane1, yassine fathelkhir1, said aziz1, mohamed amine benhima1, imad Abkari1
1CHU Med VI, service de chirurgie orthopédique B, marrakech, Morocco
Your abstract : Le coude flottant associe une fracture de l’humérus et une fracture de l’avant-bras homolatérale. Cette fracture étagée du membre supérieur est peu fréquente en traumatologie. Nous rapportons trois cas cliniques observés dans notre service.
Material and methods : Il s’agit de trois jeunes hommes , âgés respectivement de 40, 54 et 42ans, qui ont présenté un traumatisme du membre supérieur gauche, suite à un accident de la circulation pour les deux premiers et à un accident de travail pour le dernier. Dans les trois cas, il s’agissait de traumatismes fermés, non compliquées de troubles vasculonerveux. Radiologiquement, il s’agit d’une fracture médio-diaphysaire de l’humérus et des deux os de l’avant-bras dans tous les cas. Pour le 3e cas, la fracture de l’humérus était très comminutive. Tous les patients ont été opérés dans le cadre de l’urgence, avec ostéosynthèse interne pour toutes les fractures, associée à une immobilisation postopératoire par une attelle en BABP.
Results : Les suites opératoires immédiates étaient simples, sans troubles cutanés, ni déficit neurologique, ni sepsis. L’attelle a été enlevée au bout de 45jours. Pour les deux premiers patients, avec un recul de 25 et 9 mois respectivement, il y’a une bonne évolution clinique, avec récupération complète des mobilités des différentes articulations du membre supérieur. Pour le dernier cas, avec 5 mois de recul, il existe un retard de consolidation du radius, avec consolidation des autres foyers, notamment de l’humérus. Un traitement chirurgical est à envisager pour son radius.
Discussion : Stanitski et Micheli en 1980 ont été les premiers à utiliser le terme de coude flottant (floating elbow). C’est une association rare en traumatologie et survient souvent après un traumatisme à haute énergie. Le diagnostic doit être rapide et précis. Un traitement chirurgical avec ostéosynthèse des fractures, immobilisation et rééducation fonctionnelle, permettra une récupération de la fonction du membre.
Conclusion : Le coude flottant est une variété rare, mais qui peut compromettre le pronostic fonctionnel du membre. Une prise en charge précoce avec un traitement chirurgical adapté avec ostéosynthèse des différentes fractures permettra la récupération fonctionnelle et met à l’abri des complications.
Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
E-Posters
Traumatology
ABSTRACT N° SOFCOT24-657
Luxation de l’articulation de Chopart associée à une fracture du col du talus : à propos d’un cas et revue de la littérature.
Mohamed Moussadiq* 1, El hassan Rais1, Abdewahd Soleh1, Mohamed Haddou1, Yassine Fath El Khir1, El mehdi Boumediane1, Said Aziz1, Mohamed Amine Benhima1, Imad Abkari1
1Centre hospitalier universitaire Mohammed VI, Service de traumatologie orthopédie B Hôpital AR-RAZI, Marrakech, Morocco
Your abstract : La fracture luxation du talus est assez rare, elle représente moins de 0.3 % des fractures, de ce fait, son association à une luxation de l’articulation Chopart est exceptionnelle et atypique.
Nous rapportons une observation exceptionnelle de cette association et on discute le mécanisme lésionnel, le traitement et le pronostic de cette lésion rare.
Material and methods : Nous rapportons le cas clinique d’une patiente de 22 ans, admis aux urgences pour un traumatisme fermé du pied gauche suite à un accident de sport.
Results : L’examen clinique a met en évidence une impotence fonctionnelle, une déformation et une tuméfaction du pied gauche, sans ouverture ni souffrance cutanée, l’examen vasculaire et neurologique d’aval étaient sans anomalie.
Le bilan radiologique de la cheville et du pied gauche a objectivé une luxation sous talienne avec fracture comminutive du col du talus et une luxation de Chopart (calcanéo- cuboïdienne et Talo-naviculaire).
La patiente a été admis au bloc opératoire en urgences, sous rachianesthésie, garrot pneumatique à la racine du membre inférieur Gauche.
Réduction par manœuvre externe de la fracture comminutive du col du talus et de la luxation de l’articulation sous talienne postérieur sous contrôle d’amplificateur de brillance.
Mise en place de deux broches naviculo-taliennes perpendiculaire à l’articulation et d’une broche perpendiculaire au foyer fracturaire comminutive du col du talus sous contrôle scopique.
Le contrôle radiologique post opératoire était satisfaisant, une botte plâtrée a été posé pendant 6 semaines.
Après l’ablation du plâtre et la rééducation fonctionnelle, la patiente a été revu après 5 mois. Les fractures avaient été consolidé et la patiente n’a accusé aucune gêne ni douleur au niveau du pied.
Discussion : Les fractures du talus sont rares et représentent 0.3 % de l’ensemble des fractures, elles sont souvent associées à des fractures malléolaires (26 % des cas), et rarement associées aux luxations des articulations du pied.
Les fractures luxations du pied sont souvent causées par un traumatisme violant, l’étude anatomopathologique montre que ce type de fracture est souvent secondaire à un mécanisme lésionnel indirect et complexe.
La souffrance cutanée, le risque de nécrose, et l’ouverture cutanée secondaire constituent les principaux facteurs pronostiques conditionnant la prise en charge à la phase aigue.
Le traitement a pour but de restaurer l’anatomie et l’intégrité de des articulations du pied en urgence pour éviter la souffrance cutanée et prévenir l’arthrose post traumatique.
Conclusion : L’association d’une fracture luxation du col du talus à une luxation de chopart reste rare et atypique. Une prise en charge rapide, une réduction anatomique, et une ostéosynthèse stable sont les garants d’un bon pronostic fonctionnel.
Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
E-Posters
Traumatology
ABSTRACT N° SOFCOT24-664
Fractures proximales de l’humérus chez les séniores de plus de 70 ans
notre expérience de 2021-2023
LEILA Nebchi* 1
1chirurgie orthopédique SALIM ZEMIRLI alger, faulté de medecine d'ALGER1,, Alger, Algeria
Introduction : L'objectif est de décrire une population âgée présentant des fractures de l’extrémité supérieure de l’humérus sont fréquentes chez les sujets âgés et peuvent être associe les plus souvent à une fracture de l’extrémité supérieure du fémur ou l’évaluation et la prise en charge de ces fractures sont souvent controversées entre traitement orthopédique ou chirurgical. L’objectif de cette étude est de vous exposer nos résultats en fonction du choix thérapeutique de ces fractures dans cette catégorie d’âge.
Material and methods : Étude rétrospective de 125 patients âgés de plus de 70 ans ou plus et présentant des fractures de l’extrémité supérieure de l’humérus traitées dans notre établissement, entre 2021 et 2023 patients. La majorité (85 %) étaient des femmes. L'âge médian était de 75ans. Selon la classification de l'American Society of Anesthesiologists, 30% des patients étaient ASA I,
65 % ASA II et III et 5% ASA IV
la prise en charge des fractures de l’humérus proximal chez les personnes âgées a été réalisée afin de comparer ses deux types de prise en charge thérapeutique orthopédique et chirurgical qu’il soit radical ou conservateur en fonction du type de fracture la problématique réside dans la qualité de l’os puisqu’il s’agit d’une fracture ostéoporotique courante et l’autonomie antérieure
Results : Les fractures les plus fréquentes étaient les fractures du col chirurgical de l’humérus (56%). Un traitement chirurgical a été réalisé dans 35% des cas (ostéosynthèse par plaque et vis et embrochages dans 30 % et 5 % arthroplastie et 65% traite orthopédiquement
Discussion : L’’évaluation à inclue la qualité osseuse du patient, de son indépendance sociale et de ses facteurs de risque chirurgicaux car la plupart des techniques ont des résultats bons qu’elle soit orthopédique comme chez la plupart de nos patients ou chirurgicale. le choix du traitement est en fonction du type anatomopathologique de la fracture de l’ indépendance antérieure du patient et les facteurs de risques chirurgicaux
Conclusion : Le traitement des fractures déplacées doit tenir compte du niveau d’indépendance du patient, de la qualité de l’os et des facteurs de risque chirurgicaux. La fixation par des les broches intramédullaires, les plaques de verrouillage et l’arthroplastie inversée sont toutes des options de traitement acceptables. Le traitement orthopédique par immobilisation suivie d’une rééducation pour les fractures peu ou pas déplacées
Do you have any links of interest related to this presentation? : No
Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
E-Posters
Traumatology
ABSTRACT N° SOFCOT24-685
Traitement per-cutane des fractures diaphysaires de l’humerus e l’adulte par embrochage retrograde par les deux colonnes (a propos de 30 cas).
Mohamed Larbi Nabil Fouzi Kassouri* 1, sonia benmazouz1, hamza merbai1, oussama boucenna1, sofiane feriak2, zakaria oumlergueb1, mahjoub bouzitouna1, fares dib1
1Service orthopédie B, 2Service chirurgie pédiatrique, SACOT, constantine, Algeria
Introduction : Ce travail a pour but l'évaluation d'une série de 30 patients adultes traités par embrochage percutané rétrograde par les deux colonnes depuis 2008.
Material and methods : Il s'agit d'une étude monocentrique rétrospective homogène, portant sur une série de trente (30) patients adulte opérés par le même auteur qui a initié cette technique pour fractures diaphysaire de l’humérus en percutané sous amplificateur de brillance, d’abord introduction de la broche latérale pré-courbée de 2,5 a 3,5 de diamètre au niveau de l’épicondyle latéral après forage de celui-ci par une pointe carré fine et réduction du foyer par manœuvre externe puis forage précautionneux au niveau de l’épicondyle médial afin de cathétériser la colonne médiale, puis le foyer est traversé selon le principe de l’ECMES et les broches sont fichées dans l’idéal en divergence dans la métaphyse proximale.la contention complémentaire s’est faite par une simple écharpe ,la rééducation débute dès la sédation de phénomènes douloureux, elle se résumait dans la plus part des cas à une auto rééducation.
Trente cas forment cette série, 22 hommes pour 08 femmes dont la moyenne d’âge était de 38,4 ans, les deux côtes ont été atteint de la même fréquence au sein desquels on a relevé deux bilatéralités,pour les étiologies on a relevé 12 chutes, 10 accidents de la circulation, 04 accidents de la voie publique et 04 choc direct, dans cette série on a relevé une paralysie radiale (sidération), sur le plan anatomo- pathologique : 07 fractures spiroïdes, 04 obliques, 11 transversales, 06 complexes à troisième fragment et 04 comminutives. Pour le siège de la fracture : 17 fractures localisées au niveau du tiers moyen, 07 au niveau du tiers supérieur et 08 au niveau du tiers inférieur. Le recul moyen est de 09 années.
Results : 28 malades ont été contrôlés, les résultats de cette série ont été globalement satisfaisants, malgré deux retards de consolidation, cinq cals vicieux sans retentissement important sur la fonction et quatre infections des orifices d’introduction des broches dont l’un ayant occasionné une sidération du nerf cubital, aucun cas de pseudarthrose n’a été relevé.
Conclusion : C’est une technique peu couteuse, fiable et reproductible.
Do you have any links of interest related to this presentation? : No
Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
E-Posters
Traumatology
ABSTRACT N° SOFCOT24-727
Luxation traumatique de la hanche chez l’enfant (à propos d’un cas)
Houssam Eddine Kechrid* 1, Randa Naili1, teqwa lehat1
1chu Ibn Rochd Annaba, Annaba, Algeria
Your abstract : La luxation traumatique de hanche chez l’enfant est une pathologie rare,elle représenterait seulement 5 % des luxations de hanche, tout âge confondu. La majorité des séries rapportent des cas des enfants de mois de six ans,au cours de ce travail, nous avons procédé à une étude d’un cas du luxations traumatiques de hanche chez un enfant de plus de six, afin de préciser ses particularités épidémiologiques, thérapeutiques et leur évolution à long terme.
Material and methods : Il s’agit d’un garçans de 10 ans, sans antécédents particuliers, victime d’un accident de la circulation, a L’examen physique on notent : un raccourcissement du membre inférieur droit avec une impotence fonctionnelles totales,la radiographie du bassin en incidence de face avait mis en évidence une luxation postérieure isolée de la hanche gauche sans autres lésions associées. La réduction de la luxation a été réalisée sous anesthésie générale, dans un délai de moins de six heures après le traumatisme, la radiographie de contrôle a montré une hanche bien centrée suivi d’une traction collée dans l’axe avec une durée de 10 jours. une attelle plâtrée a été confectionnée pendant 4 semaines, l’appui au sol a été autorisé. après une durée totale de 6 semaines.
Results : L’enfant a été revu avec un recul de 1 an. La hanche a été jugée
normale.
Discussion : La luxation traumatique de la hanche est le déplacement permanent de la tête fémorale hors du cotyle ,elle peut être isolée ou associée à des lésions acétabulaires et/ou du col fémoral. chez l’enfant, la luxation traumatique isolée de hanche n’est pas exceptionnelle. Vialle en a rapporté 35 cas dont 29 n’étaient pas associés à une fracture du cotyle ou de la tête fémorale,La souplesse des structures péri-articulaires chez l’enfant expliquerait cette absence de fracture, à la différence de ce que l’on retrouve chez l’adulte.
Chez le grand enfant, les luxations elles font suite à un traumatisme violent, les complications sont plus fréquentes ; la plus redoutable est l’ostéonécrose de la tête fémorale . Selon Mehlman et al, cette complication survient chez 12 % des enfants et les signes de nécrose deviennent évidents radiologiquement entre deux et 12 mois, avec une influence statistiquement significative du retard de réduction s’il dépasse six heures après le traumatisme
Conclusion : Les luxations traumatiques de la hanche chez l’enfant diffèrent de celles de l’adulte par leur rareté et leur meilleur pronostic. Toutefois, leurs caractéristiques épidémiologiques et thérapeutiques chez l’enfant de plus de six ans rejoignent celles de l’adulte
Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
E-Posters
Traumatology
ABSTRACT N° SOFCOT24-769
L’ostéosynthèse des fractures de la palette humérale : quels résultats ? A propos de 25 cas
Mohammed Barrached* 1, Achraf Tebbaa El Hassali1, Adnane LACHKAR1, Najib ABDELJAOUAD1, Hicham YACOUBI1
1Centre Hospitaliser Universitaire Mohammed VI d'Oujda, Oujda, Morocco
Introduction : Les fractures de la palette humérale sont définies comme étant toute fracture survenue au-dessous de l’insertion distale du muscle brachial antérieur. Elles représentent 1% de l’ensemble de la pathologie traumatique de l’adulte et un tiers des fractures du coude, elles sont le plus souvent articulaires, leur prise en charge doit répondre au principe des fractures articulaires c'est-à-dire rétablir une interligne articulaire et permettre une mobilisation immédiate, permettant de lutter contre la raideur qui est la complication la plus fréquente et la plus redoutée.
Material and methods : Une étude rétrospective portant sur 25 patients présentant une fracture de la palette humérale traitées au notre structure entre 2015 au 2023. Les critères d’inclusions étaient la survenue d’une fracture de l’extrémité distale de l’humérus, non pathologique, chez des patients de plus de 16 ans. L’objectif de l’étude est d’évaluer et analyser les résultats fonctionnels ainsi que les complications après un traitement chirurgical conservateur chez les patients de plus de 16 ans.
Results : L´âge moyen était de 39 ans, prédominance masculine. Les étiologies sont dominées par les chutes et les accidents de la voie publique. On a utilisé la classification de L’AO où le type C est retrouvé dans 51% des cas. Tous nos patients sont opérés avec réalisation d´une ostéotomie de l´olécrane dans 71% des cas et dans 29% des cas par voie transtricipitale. L´ostéosynthèse par plaque Lecestre associée au vissage ou embrochage est utilisée dans 84% des cas. L´évolution est émaillée de complications observées chez cinq patients dont un cas de sepsis, deux cas de raideur du coude, un cas de cal vicieux articulaire et un cas de pseudarthrose. Nos résultats sont évalués selon la Mayo Elbow Performance Score, ils sont excellents et bons dans 71% des cas, moyens dans 18% des cas et mauvais dans 11% des cas.
Discussion : On constate que dans toutes les séries étudiées les fractures sus et intercondyliennes sont les plus fréquentes des fractures de la palette humérale, suivies par les fractures supracondylienne. nos résultats sont en accord avec ceux décrits par les différentes séries. plusieurs paramètres font que ces fractures posent un réel problème thérapeutique . Si le traitement orthopédique reste parfois de mise pour les fractures non déplacées, ou exceptionnellement, pour les grands fracas, la chirurgie est considérée aujourd’hui comme le traitement privilégié. Elle doit préférer l’ostéosynthèse la plus stable possible, afin d’éviter tout démontage et permettre une mobilisation précoce, seul moyen d’éviter une raideur du coude, complication la plus fréquente. Les ostéosynthèses par broches ou vis isolées ou association des deux ont été progressivement abandonnées du fait de leur précarité et, depuis le consensus de la table ronde de la SOFCOT, les montages par plaques vissées sont reconnus comme étant le traitement de choix.
Conclusion : Les fractures de la palette humérale sont des fractures à pronostic fonctionnel satisfaisant sous réserve d´une restitution anatomique d'une ostéosynthèse solide permettant une rééducation précoce du coude.
Do you have any links of interest related to this presentation? : No
Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
E-Posters
Traumatology
ABSTRACT N° SOFCOT24-777
Peut on enclouer à foyer fermé une jambe sans amplificateur de brillance
Freddy Mertens Bombah* 1, Florent Anicet Lekina2, An Sermon2, 3
1Faculté de Médecine et des Sciences Pharmaceutiques de l'Université de Douala, Douala, Cameroon, 2AO Trauma/AO Alliance, Davos, Switzerland, 3UZ Leuven, Louvain, Belgium
Your abstract : L'Enclouage Centromédullaire verrouillé statique(ECMVS) à foyé fermé sous amplificateur de brillance est le gold standard pour le traitement des fractures diaphysaires fermées de la jambe. Il est encore très difficile de réaliser cette procédure dans les milieux à faible revenu en raison du faible nombre ou de l'absence d'amplificateur de brillance malgré sa nécessité. Le but de cette étude est d’analyser la technique employée et de donner l'évolution à court terme des fractures de jambe traitées par enclouage centromédullaire fermé sans amplificateur de brillance dans une population camerounaise.
Material and methods : Il s'agissait d’une étude prospective incluant des patients adultes traités pour les fractures fermées du tibia sans amplificateur de brillance. Les paramètres recherché :la qualité d’enclouage ; le point d’entrée, l'insertion du clou du fragment proximal au fragment distal, verrouillage distal réussi, consolidation osseuse et le résultat fonctionnel selon les critères de Kalstrom et Olerud.
Results : 22 cas traités dans deux hôpitaux. L'âge moyen des patients était de 34 ans avec une prédominance masculine. Quatre-vingt-dix pour cent des traits de fracture étaient simples ou avec un fragment en coin classés respectivement 42A ou 42B selon la classification AO. La durée moyenne de l'intervention était de 1h26. Les différents aspects évalués étaient : le point d'entrée du clou qui était bon dans 19 cas (86,4 %) ; un bon enfoncement des clous qui a été considéré comme bon dans 15 (68 %) cas ; le verrouillage distal manqué dans 6 (27,3 %) cas. La consolidation osseuse a été obtenue en 4 mois en moyenne dans les 22 cas.
Discussion : Une bonne indication chirurgicale selon l’AO/OTA est primordiale pour réaliser cette technique. Les paramètres analysés ont donnés de bon résultats comparable à la littérature international sauf pour le principal écueil qu’est le verrouillage distal manqué (27,3%). Ce dernier n’a pas eu un impact sur les résultats anatomiques et fonctionnel de nos patients.
Conclusion : L'enclouage fermé du tibia sans guidage par arceau est possible et indiqué dans des cas particuliers.
Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
E-Posters
Traumatology
ABSTRACT N° SOFCOT24-809
Arthroplastie primaire du genou d’emblée avec enclouage pour le traitement d’une fracture supra condylienne
Amine Chabchoub* 1, Mehdi Meddeb1, Med Ali Triki1, Ahmed Mzid1, Khalil Habboubi1, Mondher Mestiri1
1Service Adultes, Institut Kassab, Mannouba, Tunisia
Your abstract : L'utilisation précoce de prothèse totale du genou (PTG) pour traiter les fractures complexes du coude et de l'épaule est en augmentation. Cette approche, est adoptée lorsque la reconstruction osseuse par ostéosynthèse est difficile en raison de la fracture ou d'une arthrose préexistante. Cette même approche peut être appliquée au genou. En effet, l’arthroplastie totale offre la seule option pour rétablir rapidement la fonction de cette articulation. Toutefois, ces fractures complexes sont moins fréquentes au genou, ce qui rend cette intervention rare dans cette articulation.
Nous rapportons le cas d’une patiente aux antécédents de polyarthrite rhumatoïde opérée pour fracture supra condylienne du genou sur genou arthritique par PTG avec un clou rétrograde.
Material and methods : Il s’agit d’une patiente âgée de 66 ans, Parker 6/9, aux antécédents de polyarthrite rhumatoïde, coronarienne, victime d’un traumatisme du genou avec à l’imagerie une fracture supra condylienne du genou avec une arthrite avancée. Un complément par TDM a permis une meilleure analyse de cette fracture et a montré l’absence de trait inter condylien. La mobilité du genou controlatéral était limitée avec un secteur de mobilité de 30/80. La décision était de faire une PTG et un enclouage rétrograde en même temps opératoire.
Results : La patiente a été opérée. Nous avons procédé par un abord para patellaire externe. Nous avons réduit la fracture, procédée aux coupes du genou puis mis les pièces prothétiques définitives et finalement nous avons fait la synthèse de la fracture par un clou rétrograde. A 3 ans post opératoire, la fracture était consolidée. La patiente a repris une marche normale avec une indolence complète et une mobilité de 0/100. La patiente est préparée pour la PTG du côté controlatéral.
Discussion : Les indications d'un remplacement prothétique initial après une fracture du genou sont les fractures articulaires complexes chez les patients âgés présentant une arthrose préexistante, les fractures complexes du plateau tibial chez les patients âgés où la destruction articulaire et métaphysaire rend la fixation interne dangereuse et la destruction complète du fémur distal chez les patients plus jeunes. Malgré l'urgence de la chirurgie, ces patients nécessitent une planification préopératoire stricte, une prise en charge multidisciplinaire des comorbidités et un contrôle de l'anémie, une analyse de l'état cutané et vasculaire et un accès prothèses de reconstruction.
Conclusion : Face à une fracture complexe du genou difficilement reconstructible ou détruit par l’arthrose chez un patient âgé en bon état général, l'arthroplastie est envisagée. Cette intervention exige une planification préopératoire rigoureuse avec une bonne sélection des implants. Toutefois, elle doit être soigneusement sélectionnée et est complémentaire aux ostéosynthèses traditionnelles, restant ainsi une option précieuse dans ces cas complexes.
Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
E-Posters
Traumatology
ABSTRACT N° SOFCOT24-886
Un faux équivalent de Galeazzi chez l’enfant de 16 ans à propos d’un cas
Leila Nebchi* 1, Djallel Fadel2
1faculté de Medecine d'Alger1; Hopital publique salim zemirli, 2Hopital public Salim Zemirli, Alger, Algeria
Your abstract : Nous rapportons le cas d’un faux équivalent de Galeazzi chez l’enfant. Cette lésion est caractérisée par un décollement épiphysaire de l’extrémité distale de l’ulna au lieu de la dislocation radio-ulnaire distale.
Nous rapportons dans cette étude un cas de faux équivalent de Galeazzi chez l’enfant et, à travers une revue de la littérature, nous discutons la physiopathologie, la prise en charge thérapeutique et le pronostic de cette lésion.
Elle a été décrite pour la première fois par Reckling, toutefois, seulement 18 cas ont été décrits jusqu’à 2018.
Material and methods : À l’examen, nous avons noté un poignet gauche tuméfié avec douleur exquise au niveau du ¼distal du radius et à l’extrémité distale de l’ulna.
La radiographie a montré qu’il s’agissait d’une fracture du ¼ inferieure de la diaphyse radiale associée à un décollement épiphysaire type 2 de Salter et Harris de l’extrémité distale de l’ulna . L’examen vasculo-nerveux était sans particularité.
Une tentative de réduction à foyer fermé de cette lésion a été réalisée, mais n’a pas été possible. Une réduction à ciel ouvert a été alors préconisée. Une voie d’abord dorsale centrée sur le cubitus distal a permis l’exploration de la radio-ulnaire distale, et a montré une interposition de tissu périosté au niveau du foyer fracturaire de l’ulna distal, qui empêchait la réduction à foyer fermé.
Results : Cet abord a permis la levée de l’obstacle avec réduction du décollement épiphysaire de l’extrémité distale de l’ulna et sa fixation à l’aide d’un embrochage axial (broche de Kirshner de 12mm), ainsi qu’une réduction de la fracture du radius et sa fixation à l’aide d’une embrochage croisé a foyer fermé. Nous avons complété par une immobilisation à l’aide d’une attelle brachio-antibrachio-palmaire pendant quatre semaines.
Discussion : Le faux équivalent de Galeazzi chez l’enfant est une lésion comportant un décollement épiphysaire de l’extrémité distale de l’ulna sans rupture du système ligamentaire distal stabilisant le radius et l’ulna incluant le complexe fibro-cartilagineux triangulaire, l’articulation radio-ulnaire distale, les ligaments interosseux et le tissu périosté de l’ulna. Le mécanisme de cette lésion est probablement semblable à celui de la fracture de Galeazzi résultant d’une hyperpronation . Pourtant, la physiopathologie de ces lésions est différente.
La plupart des auteurs ont conclue qu’une fracture luxation de Galeazzi nécessite une réduction à ciel ouvert et une fixation du radius par une plaque vissée. Cependant, dans le faux équivalent de Galeazzi, la réduction à ciel ouvert et la fixation du radius par plaque vissée est très peu rapportée dans la littérature
Conclusion : Le décollement épiphysaire distal de l’ulna associé à une fracture diaphysaire radiale n’est pas un équivalent de la fracture luxation de Galeazzi chez l’enfant ; c’est une entité à part. Sa physiopathologie, son traitement et son pronostic sont complètement différents.
Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
E-Posters
Traumatology
ABSTRACT N° SOFCOT24-917
Cure de pseudarthrose de l'olécrane : Une approche inspirée de la technique de Matti Russe
Seif Eddine Mahjoubi* 1, Med Ali Khlif1, Mehdi Ben Ayed1, Maher Barsaoui1, Khaled Zitouna1
1Chirurgie orthopédique et traumatologique, CHU La Rabta, Tunis, Tunisia
Your abstract : La pseudarthrose est une complication rare mais invalidante des ostéotomies de l'olécrane. La difficulté réside dans la consolidation de l'os dans cette zone particulièrement sollicitées par les mouvements. La technique de Matti Russe a fait ses preuves dans la cure de pseudarthrose du scaphoïde. Elle offre une approche intéressante pour résoudre ce défi. Nous avons adapté cette méthode pour la pseudarthrose de l’olécrane.
Material and methods : Nous présentons une technique de cure de pseudarthrose d’une ostéotomie de l’olécrane, inspirée de la méthode de Matti Russe, combinant greffe osseuse et ostéosynthèse, chez une femme âgée de 32 ans. Elle était opérée pour une fracture sus et inter-condylienne du coude droit, nécessitant une ostéotomie de l'olécrane, qui avait été fixé en fin de l'acte par un haubanage.
Results : À trois mois, une consolidation du foyer de pseudarthrose a été confirmée lors du contrôle radiologique. À six mois, une amélioration significative de la mobilité du coude a été observée, permettant à la patiente de reprendre ses activités quotidiennes. Après un an, le matériel d'ostéosynthèse a été retiré avec succès, confirmant une consolidation solide de la pseudarthrose.
Discussion : L'ostéotomie de l'olécrane offre une bonne exposition de la surface articulaire mais présente des complications, dont la pseudarthrose. Notre choix de méthode chirurgicale s'inspire de la technique de Matti Russe, reconnue pour sa consolidation osseuse efficace. Bien que prometteuse, des études supplémentaires sont nécessaires pour confirmer les avantages de cette approche.
Conclusion : Notre technique de cure de la pseudarthrose de l'olécrane, inspirée de la méthode de Matti Russe, offre une option supplémentaire aux chirurgiens orthopédiques. Des études à plus grande échelle seront nécessaires pour confirmer son efficacité.
Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
E-Posters
Traumatology
ABSTRACT N° SOFCOT24-993
Intéret de la technique de Masquelet dans la prise d’une pseudarthrose rebelle de l’humérus
Mohammed Barrached* 1, Achraf Tebbaa El Hassali1, Adnane LACHKAR1, Najib ABDELJAOUAD1, Hicham YACOUBI1
1Centre Hospitaliser Universitaire Mohammed VI d'Oujda, Oujda, Morocco
Your abstract : Les fractures de la diaphyse humérale représentent moins de 2 % des fractures des os longs. Quels que soient les traitements institués, il semble exister un taux quasi incompressible d’évolution vers la pseudarthrose . Le traitement de cette complication est complexe et comporte un taux de complications et d’échecs non négligeables, dont l’objectif de ce travail est de décrire la technique de Masquelet et les résultats thérapeutiques de la prise en charge d’une pseudarthrose rebelle de l’humérus après échec de traitement initiale bien codifié.
Material and methods : Il s’agit d’une étude rétrospective montre l’intérêt de la technique de Masquelet dans la prise d’une pseudarthrose rebelle de l’humérus chez un patient 65 ans , traité au sein de notre structure.
Results : Un patient âgé de 65 ans ,qui présente une fracture fermée de 1/3 moyen de la diaphyse humérale , traitée par ostéosynthèse interne type plaque DCP, l’évolution a été marque par l’installation de pseudarthrose pour laquelle il a eu deux cure de pseudarthrose par une greffe cortico spongieuse . un an après la dernière cure de pseudarthrose , suite un nouveau traumatisme du membre supérieur le patient a été référé au notre structure pour la prise en charge. Le patient a bénéficié une reconstruction par la technique de la membrane induite. Le patient était immobilisé par fixateur jusqu’au 2ème temps opératoire. Les mobilités du coude, du poignet et des doigts étaient laissées libres. L’évolution post opératoire a été favorable avec une bonne consolidation du foyer de pseudarthrose après 6 mois de recul.
Discussion : Au vu de la littérature, le taux de pseudarthrose des fractures de l’humérus varie de 0 à 10 % . Un certain nombre de facteurs sont régulièrement incriminé par leur rôle dans l’évolution vers la pseudarthrose des fractures diaphysaires de l’humérus. Il s’agit de l’obésité, du tabagisme, de l’alcoolisme, et de l’ostéoporose. Pour la localisation des fractures, les différentes publications sont parfois plus contradictoires. Les grands principes thérapeutiques restent identiques mais chaque localisation présente des risques spécifiques. Il n’existe à ce jour pas de consensus définissant le meilleur moyen de traiter une pseudarthrose. Les conduites à tenir peuvent différer en cas de d’infection active ou ancienne, ou encore en fonction de la taille du defect osseux. Malgré l’inconvénient de prise en charge opératoire en 2 temps ; la technique de la membrane induite nous paraît appropriée au traitement des pseudarthroses rebelles de l’humérus
Conclusion : Un traitement précoce des pseudarthroses d’humérus paraît justifié, cela permettrait d’améliorer la prise en charge des patients en limitant les conséquences sociales et économiques de ces traitements. la technique de la membrane induite nous paraît appropriée au traitement des pseudarthroses rebelles de l’humérus; cependant le meilleur traitement des pseudarthroses d’humérus, reste celui de la prise en charge de la fracture initiale.
Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
E-Posters
Traumatology
ABSTRACT N° SOFCOT24-1045
Résultats et évolution du traitement par fixateur externe des fractures du pilon tibial : étude de 35 cas
Seif Eddine Mahjoubi* 1, Med Ali Khlif1, Mehdi Ben Ayed1, Maher Barsaoui1, Khaled Zitouna1
1Chirurgie orthopédique et traumatologique, CHU La Rabta, Tunis, Tunisia
Introduction : Les fractures du pilon tibial sont individualisées par leur grande incidence chez le sujet jeune et par leur gravité qui est due à la forte comminution articulaire. Les objectifs de ce travail étaient d’évaluer le profil épidémiologique des fractures du pilon tibial traitées par fixateur externe ainsi que les résultats fonctionnels et radiologiques enfin d’analyser les complications.
Material and methods : Nous avons rapporté, à travers une étude rétrospective, une série de 35 cas de fractures du pilon tibial traitées par fixateur externe, sur une période de huit ans. Notre critère d’évaluation fonctionnelle était la cotation de Le Chevallier et notre critère d’évaluation radiologique était le score arthrose de Kellgren et Lawrence.
Results : La médiane d’âge était de 38.4 ans ± 14.8 ans. Le sex ratio était de 1.9. Les circonstances étiologiques étaient une chute d’un lieu élevé (71.5%), des accidents de la voie publique (22.8%) et des traumatismes minimes (5.7%). Quatre patients (11.4%) avaient une ouverture cutanée cotée à C1 selon la classification de Tscherne et Goetzen. Nous avons constaté l’association des fractures du péroné dans plus de la moitié des cas. Selon la classification de l’AO, nous avons relevé 14.2% de type B1, 20% B2, 20% C2 et 25.8% C3. Le délai opératoire médian était de 1.8 jour. Une ostéosynthèse à minima a été utilisée dans 76% des cas. Un embrochage de la fibula a été pratiqué chez la moitié des patients. La médiane de la durée d’hospitalisation était de 5 jours. L’ablation du fixateur externe a été effectuée au bout de 11 semaines en moyenne. Nous avons noté 5.7% d’infections superficielles et une seule infection profonde. Nous avons constaté une algodystrophie dans 34% des cas, une arthrose dans 25.7% des cas une instabilité dans 2.8% et une pseudarthose dans 2.8%. Nous avons retrouvé 18 (51.5%) bons résultats fonctionnels, 8 (22.8%) résultats moyens et 9 (25.7%) mauvais résultats. Nous avons relevé 28% de bons résultats radiologiques, 43% de résultats moyens et 26% de mauvais.
Discussion : Les faibles taux d'infections étaient dus à notre technique opératoire avec le fixateur externe, évitant ainsi les dommages cutanés. Cependant, le fixateur externe est associé à un risque accru d'arthrose. Un seul cas de pseudarthrose a été observé dans notre étude, contrairement à d'autres études. Le taux d'instabilité était de 2,8%, conforme à la littérature. Les évaluations subjectives dans la littérature rendent la comparaison des résultats délicate. Le taux de bons résultats était différent selon chaque étude. Dans la littérature, la fracture de la fibula ne semble pas être un facteur prédictif de mauvais pronostic.
Conclusion : Haut du formulaire Une prise en charge précoce est recommandée. L’utilisation du fixateur externe associé à une ostéosynthèse à minima est la seule garante d’un bon résultat fonctionnel et anatomique surtout devant les fractures complètes et fortement comminutives. Un embrochage de la fibula est indiqué devant l’association à une fracture de la fibula.
Do you have any links of interest related to this presentation? : No
Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
E-Posters
Traumatology
ABSTRACT N° SOFCOT24-1075
Une prise en charge chirurgicale ou orthopédique simultanée des fractures bilatérales des membres minimise les séquelles et permet une reprise rapide efficace A propos de 119 patients
Rabah Atia* 1, Soumaya Remel1, Ilhem Labidi1
1Faculté de Médecine, Université Badji Mokhtar , Annaba, Algeria
Introduction : Les fractures bilatérales des membres sont une entité particulaire des Polyfracturés touchant la même anatomie des deux membres pouvant entrainer un handicaps fonctionnel majeur
Material and methods : Etude rétrospective ; 119 patients sur 597 Polyfracturés (1996_2015) 69,74% membre pelvien ; 30,25% membre thoracique Evaluation du contexte général du polytraumatisé Bilan radiographique standard TDM et IRM à la demande Chirurgie de première intention des deux foyers en urgence si autre urgence associée Une seule équipe en cas de chirurgie car champs opératoire restreint : les lésions sont au même niveau Possibilité d’une seule installation mais la position peut obliger un changement d’où la question de changer la table d’instrumentation (pas toujours disponible) Contention complémentaire si nécessaire selon le type de la lésion et de l’ostéosynthèse Levé précoce et mobilisation activo-passive le plus rapidement possible Evaluation précoce, à trois mois et six mois Reprise précoce éventuellement sans hésitation
Results : Age 1jours à 66ans ; 28,12% moins de 16ans ; 56,25% entre 20-50 ans 81,53% Affections isolées Une seule fracture bilatérale de jambe bilatérale 70,58% Atteintes métaphyso-epiphysaires ; 29,41% Diaphyses 31,09% Calcanéum ; 26,05% Diaphyse fémorale ; 22,68% Radius distal Traitement orthopédique pour les 5 enfant de moins de 10ans, les fractures du calcanéum et les luxations et 88,88% des fractures du radius distal Toutes fractures diaphysaires ont bénéficié d’enclouage centromédullaire Les autres lésions ont bénéficié de synthèse au cas par cas mais permettant une mobilisation très précoce Pas de sepsis majeur ayant entrave le résultat a court terme La consolidation a été la règle sauf pour un foyer fémoral 91,35% des patients sont satisfaits
Discussion : L’atteinte des membres inférieurs est plus difficile a prendre en charge Les fractures bilatérales bénéficient d’une attention particulière qui rend le résultat quelque soit la région satisfaisant La prise en charge en urgence est le facteur principal Les lésions associées ont peu d’impact sur la décision thérapeutique et le résultat fonctionnel En cas décision chirurgicale il est toujours préférable de commencer par la lésion la plus simple pour espérer un meilleur résultat immédiat et une meilleure récupération Les atteintes métaphyso-epiphysaires sont théoriquement de pronostic péjoratif mais répondent mieux en cas bilatéralité du fait de la volonté plus accrue des patients à vouloir récupérer Le résultat global n’est pas différent des résultats de chaque lésion prise à part mais il reste meilleur dû probablement à l’attention particulière du chirurgien
Conclusion : Les fractures bilatérales des membres sont une entité rare posant peu de problèmes thérapeutiques
Do you have any links of interest related to this presentation? : No
Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
E-Posters
Traumatology
ABSTRACT N° SOFCOT24-1076
Les lésions anatomo-pathologiques ostéocartilagineuses des fractures bitubérositaires du tibia proximal ne sont pas réparées par la chirurgie entrainant des conséquences sur le résultat fonctionnel A propos de 112 cas
Rabah Atia* 1, Soumaya Remel1, Ilhem Labidi1
1Faculté de Médecine, Université Badji Mokhtar , Annaba, Algeria
Introduction : L’amélioration du diagnostic et de la classification grâce à la TDM et l’IRM a permis au traitement chirurgical un meilleur résultat anatomique sans Toutefois améliorer le pronostic tributaire des lésions ostéocartilagineuses et ligamentaires
Material and methods : Etude rétrospective, 112 patients (1995-2015), 76 Hommes / 36 Femme (ratio 2,2), 53,57% âgés de 40-60 ans (âge moyen 43 ans) ; Diagnostic gros genou douloureux impotence fonctionnelle. Lésions vasculo-nerveux recherchées Diagnostic radiographie standard ; Classification de Duparc et Ficat : 24 type I, 68 types II, 20 type III ; Traitement 8 orthopédique cadre de Böhler, 104 chirurgie sous scopie (88 abords mixtes,16 abords externes) ; Analyse lésionnelle per opératoire et résultat immédiat radiologique et à long terme (recul minimum 3 ans) selon Thomire (SOFCOT 1987) ; Contention plâtrée et anticoagulants
Results : Tous les cas opérés ont bénéficié d’une arthrotomie sous méniscale : 8 réinsertions et 12 cures méniscales. Une suture ligamentaire. Greffe corticospongieuse : 76 cas. Plaque vissée externe seule 12 cas, associée à un vissage interne 64 cas, une plaque interne, 24 cas et broches 16cas Contention post opératoire et rééducation six minimum tous et Sepsis sévères 12 cas. Seules les fractures type I sont réduites de façon anatomique mais globalement les axes sont respectés dans 81%, A long terme la douleur est présente, le périmètre de marche s’est limité à 100% et l’usage d’un tuteur externe 21 % avec des incidents d’instabilité à 12%; La flexion du genou ne dépasse pas les 110° dans 82% et 92% ont changé leurs habitudes quotidiennes L’anatomie radiologique a été perturbée secondairement avec un de bricolage du matériel dans 21%. Le cal vicieux en varum flexum est retrouvé dans 5% et l’instabilité clinique du genou est présente dans 7% ; Le résultat global est bon dans 47% et 87% sont résignés
Discussion : La réduction chirurgicale doit sa difficulté à la communion et l’enfoncement ; La meilleure stratégie est de faire un seul abord et s’aider de la scopie pour réduire le fragment opposé. L’abord interne n’est pas souhaité ainsi que le matériel qui risque de compliquer le problème en cas de sepsis. La greffe est nécessaire car elle empêche la récidive du déplacement secondaire qui entraînera le de bricolage du matériel par l’instabilité osseuse
Conclusion : Les fractures bitubérositaires du tibia proximal nécessitent une prise en charge en urgence pour limiter les complications tardives en rapport avec les lésions initiales L’arthrose à long terme est redoutée à cause des lésions ostéo-cartilagineuses initiales et secondaires aux désaxassions et à l’instabilité.
Do you have any links of interest related to this presentation? : No
Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
E-Posters
Traumatology
ABSTRACT N° SOFCOT24-1079
La nécessité de la compression permanente du foyer des fractures du col du fémur est assumée par la vis plaque DHS créé à l’origine pour les fractures trochantériennes A propos de 560 cas
Rabah Atia* 1, Soumaya Remel1, Ilhem Labidi1
1Faculté de Médecine, Université Badji Mokhtar , Annaba, Algeria
Introduction : La fracture du col du fémur (FCF) de l ’adulte jeune continue pose les problèmes de la consolidation et de la nécrose de la tété fémorale
Material and methods : Etude rétrospective, 560 cas (20,42% sur 2742 FCF 1995-2020), Age moyen 44,5 ans (27-62 ans), 325 femmes / 235 hommes. Traumatismes violents (Accidents de circulation et de la voie publique, Chute de lieux élevés) Clinique de polytraumatisé ou polyfracturé Bilan standard et complémentaire et classification de Delbet, Pauwels, Garden et de Lamare Traitement à l’aveugle par DHS tout en évaluant le pronostic selon le cas Chirurgie DHS sur table ordinaire ou orthopédique avec ou sans scopie avec arthrotomie à la demande Déambulation sans appui de trois à six mois Résultat immédiat concernant la réduction pronostic Résultat à court terme à six mois avant la reprise de la marche définitive Résultat définitif à 18 mois
Results : Sur 2742 FCF (1995-2020) : 20,41% moins de 62 ans, 26,93% ont 63-72 ans, 52,66% plus 72 ans 63,85% fractures trans-cervicales de Delbet, 82,15% de type II et III de Pauwels, 67,87% de type IV de Garden, 81,37% de fracture déplacées de Lamare Un cas bilatéral et 5% cas des lésions osseuses associés Arthrotomie 10,71%, association d’une vis spongieuse 4,46%, Réduction anatomique 74,84% et 12,93 % imperfection de la DHS reprise dans les 24 heures 86,60% de consolidation, 22,32% de nécrose associée à une pseudarthrose dans 7,14% (13,40%) Toute les nécroses et les pseudarthroses sont du type IV de Garden à grand déplacement de Lamare de type II de Delbet et III de Pauwels
Discussion : La nécrose de la tête est-elle due à l ’origine des lésions anatomiques lors du traumatisme ou aux agressions chirurgicales, ou même la compression n’a pu diminuer son incidence La compression du foyer de fracture dans le col du fémur donnerai une meilleure chance de consolidation. Le phénomène de nécrose autour du trait de fracture est supposé régler par cette compression permanente du foyer par la DHS. Le forage chirurgical du col serait aussi une source de complication associée à la communition propre à la fracture. La nécrose de la tête fémorale peut être en rapport avec la violence du traumatisme et des manipulations en pré er per opératoire
Conclusion : La vis plaque DHS a diminué l’incidence de de la pseudarthrose du col du fémur mais le problème de la nécrose de la tête fémorale d ’origine ischémique reste toujours posé
Do you have any links of interest related to this presentation? : No
Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
E-Posters
Traumatology
ABSTRACT N° SOFCOT24-1082
Le traitement fonctionnel des fracturés du col du fémur ou l’ abandon thérapeutique ont ils une influence sur la morbidité des patients non opérés pour des raisons d'anesthésie A propos de 932 cas sur 2742 dossiers
Rabah Atia* 1, Soumaya Remel1, Ilhem Labidi1
1Faculté de Médecine, Université Badji Mokhtar , Annaba, Algeria
Introduction : L’objectif dans le traitement des facturés du col du fémur est la restitution de l'autonomie de la marche le plus rapidement possible primordial. Ces patients posant un problème médical (délai, type d'intervention), un problème de restauration fonctionnelle et de réhabilitation (retour au lieu d'origine et restauration d'une autonomie identique à celle qui existait en préopératoire) et un problème de santé publique du fait du coût médical de leur prise en charge chirurgicale d'une part, et d'autre part en raison de leur devenir fonctionnel à long terme.
Material and methods : Etude rétrospective 932 patients (1995-2020) Évaluation de l’incidence des fractures, de la population la plus concernée et les circonstances, des différents moyens de prise en charge, de leur devenir et le retentissement fonctionnel. Bilan clinique et radiologique ASA Classification Delbet, Pauwels, Garden, Lamare Traitement toujours différé pour cause de bilan et de préparation Traitement chirurgicale Vissage, vis plaque compression, prothèse Traitement fonctionnel mise au fauteuil Retour au domicile et prise en charge familial Suivi à un mois, 3mois, 6 mois et un an
Results : Sur 2742 Patients Age 33% (71-80 ans), 21% (61-70), 18% (81-90) Pas de prédominance de sexe (Sex-Ratio 0.82), ni de côté (47% Droit), 44% citadins, 75% chute banale dans la matinée 100% vue 24heures, 100% décision thérapeutique dans les 24heures 42% sans antécédents, 19% hypertendus, 17% diabétiques, 59% os normal et 63,85 % trans-cervicale de Delbet, 80% type II et III de Pauwels, 81 % type IV Garden, 80% type déplacé de Lamare 33,98% traitement fonctionnel 66,02 % chirurgie 20,42% DHS 27,93% vissage, 15,72% prothèse 3,2 jours hospitalisation (minimum 2 jours) 471 opérés revus à un an, 23,41% pseudarthroses, 30,14% nécrose Dans les registres des décédés de l’état civil de la ville, sur 2742 patients 128 (13,84%) sont décédés dans l’année dont seulement 3 parmi les non opérés
Discussion : 33,98% traitement fonctionnel suite à un risque anesthésique majeur selon l’équipe concernée Les fractures du col fémoral sont lourdes à prendre en charge tant pour le patient que pour le chirurgien. Les patients sont des sujets âgés, fatigués et tarés. Le chirurgien a la lourde tâche de rendre à ces patients leur état pré traumatique en leur offrant le meilleur confort et l'autonomie par une bonne indication du traitement. Malgré le fort taux de complications le type de traitement n'a pas vraiment une incidence sur la morbidité Les complications osseuses ont un rapport avec le type de la fracture Le remplacement prothétique semble le seul garant sur la reprise éventuelle à une année
Conclusion : La fracture du col du fémur a les mêmes conséquences sur les personnes âgées que l'infarctus cardiaque ou l’accident vasculaire
Do you have any links of interest related to this presentation? : No
Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
E-Posters
Traumatology
ABSTRACT N° SOFCOT24-1120
Le pronostic évolutif de la hanche est intimement lié à l’anatomie pathologique selon le déplacement des luxations associées aux fractures de l’acétabulum en dehors des lésions ostéochondrales et des difficultés thérapeutiques à propos de 357 cas
Rabah Atia* 1, Soumaya Remel1, Ilhem Labidi1
1Faculté de Médecne, Université Badji Mokhtar, Annaba, Algeria
Introduction : L’association d’une luxation de la hanche à une fracture de l’acétabulum est repartie en trois types de pronostic différent en dehors des lésions ostéo-cartilagineuses de la tête et du cotyle. L'objectif du travail est de vérifier l'impact du déplacement de la tête par rapport au toit du cotyle et du U radiologique
Material and methods : 357 cas ; bilan radiographique standard, analyse des distances tête-toit et U radiologique-fond du cotyle ; TDM après réduction de la luxation en urgence ; traitement orthopédique ou chirurgie en fonction des lésions osseuses ; traction post opératoire ; impact de la luxation sur la décision thérapeutique ; évaluation des erreurs de jugement ; résultat immédiat selon Matta à court terme, à la reprise de la marche et à 18 mois selon Merle d’Aubigné
Results : Age moyen 29 ans ; 79,72% 20-40 ans, 64,33% droite ; 88,81% accidents de la circulation ; 67,13% assis siège près du chauffeur ; bilan standard 46,65% D-0 normale, 24,92% D-Toit augmentée, 17,08% D-U augmentée, 12,32% D-toit et D-U augmentée ; la TDM visualise les lésions des parois postérieure et antérieure ; 50,34% fracture de la paroi postérieure ; 18,88% fracture de la colonne postérieure dont 13,28% associée à une paroi postérieure ; 6,29 % fracture de la colonne antérieure ; 21,27% fracture complexe du cotyle ; 2,09% fracture de la tête fémorale ; 0,69% fracture per trochantérienne ; 92% Chirurgie ; selon Matta 48,33% réduction non satisfaisante, 29,03% satisfaisante, 22,58% anatomique ; 82% lésions ostéochondrales ; 74% Tassement ostéo-cartilagineux du cotyle ; 100% mise sous traction en hospitalisation de 21jours ; 100% déambulation sans appui 90 jours ; 49% reprise des activités aménagées à 6 mois ; 62% résultat médiocre à une année
Discussion : Ne pas faire de TDM sur hanche luxée. Dans les luxations postérieures, la paroi postérieure conserve des attaches capsulaires et la tête fémorale a rompu avec le ligament rond et on retrouve toujours des lésions ostéocartilagineuses pouvant être incarcérés. Le cotyle présente des lésions en miroir. Un tassement est retrouvé et doit être relever Il faut tout remettre en place, relever les tassements, fixer les foyers fracturaires, décharger la hanche longtemps, mobiliser passivement et activement. L’agression chirurgical reste souvent obligatoire, le montage doit être simple et solide et la mobilisation en décharge. La médiocrité des résultats relève des lésions ostéo-cartilagineuses et du déplacement de la tête associée ou non avec le toit
Conclusion : Le pronostic fonctionnel dépend du type de luxation et des lésions ostéochondrales et vasculaires, la nécrose de la tête en premier
Do you have any links of interest related to this presentation? : No
Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
E-Posters
Traumatology
ABSTRACT N° SOFCOT24-1128
Y’a-t-il encore une place à la résection posttraumatique de l’épiphyse proximale du radius ; Évaluation du Résultats à moyen et à long terme à propos de 73 cas
Rabah Atia* 1, 1, Soumaya Remel1, Ilhem Labidi1
1Faculté de Médecine, Université Badji Mokhtar, Annaba, Algeria
Introduction : Les fractures touchant l’épiphyse proximale du radius chez l’adulte, posent le problème de sa conservation du fait de sa participation dans la flexion- extension du coude et la pronosupination
Material and methods : Etude rétrospective, 73 cas (1995-2015) ; 54 hommes (sex-ratio 2,8), âge moyen 31 ans) ; 49 droits (58 dominant). Classification selon Duparc : Type II b (13 cas), Type III (III a / 2 cas ; III b / 8 cas): Type IV (IV a / 24 cas ; IV b / 8 cas), Type V (18 cas) Tous les patients ont été opérés : 71 abord latéral et 2 de Cadenat. La décision thérapeutique est prise en peropératoire après une tentative de reconstruction et analyse des lésions associées locales et loco-régionales Rééducation après une court immobilisation Évaluation à moyen terme (3 à 6 mois) et à long terme (18 à 24 mois)
Results : Les lésions anatomo-pathologiques sont au-delà de l’aspect radiologique 5 des type II b sont des types III et 1 de type IV, 3 des types III sont des types IV et 2 de type V, 17 des types IV sont des types V Les lésions associées compliquent la reconstruction et participe à la décision 9 arrachement osseux condyliens, 31 luxations du coude, 17 érosions condyliennes en miroir, 2 fractures de l’épiphyse radiale inférieurs, 1 cas syndrome Essex-Lopresti, 17 fractures de l’ulna proximale, La suture du ligament annulaire déchiré est obligatoire, 7 cas, une synthèse de la coronoïde et 2 cas de broche provisoire trans condylo-radiale Contention 21 jours et ablation de la broche et rééducation A 18-24 mois 07 subluxations antérieure du col, 31 subluxation radio-ulnaires inférieures, 29 diminutions préhension, 3 ossifications moignon, 37 ascensions du radius, 3 instabilités en valgus du coude, 11raideurs sévères du coude, 3 résections excessives 92 % des patients sont résignés, mais tous à longs termes se plaignent de leur poignet
Discussion : La résection de la tête radiale redoutées ne se fait qu’âpres tentative de reconstruction La reconstruction prothétique serait une meilleure indication en urgence mais elle a ses propres aléas La fonction n’est perturbée que par la douleur chez les activités sportives ou les fonctions lourdes Le rétablissement de la longueur du radius permet au poignet de garder sa fonction
Conclusion : La reconstruction de l’épiphyse doit rester l’objectif du chirurgien mais l’aspect per opératoire et les aléas de la chirurgie devant des fragments libres poussent en l’absence de prothèse le chirurgien à la résection
Do you have any links of interest related to this presentation? : No
Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
E-Posters
Traumatology
ABSTRACT N° SOFCOT24-1130
Les fractures trochantero- diaphysaires du fémur proximal une entité particulière posant les problèmes thérapeutiques diaphysaires et métaphysaires à propos de 359 cas
Rabah Atia* 1, 1, Soumaya Remel1, Ilhem Labidi1
1Faculté de Médecine, Université Badji Mokhtar, Annaba, Algeria
Introduction : Les fractures du fémur proximal ne posent pas les mêmes difficultés thérapeutiques. Les fractures trochantero-diaphysaire sont souvent complexes, touchant tous les âges, répondent aux problèmes des fracture proximales et diaphysaires.
Material and methods : Etude rétrospective, 359 cas (1996-2020) sur os normal 292 patients ont moins de 50 ans, 312 hommes, 148 traumatismes violents Fractures instables de Bombard et Ramadier et type VII et VIII de Ender Clinique parlante et diagnostic radiologique standard Chirurgie en urgence et ostéosynthèse antibioprophylaxie et anticoagulant avec lever précoce et rééducation immédiate Revue a une année minimum cotation de la hanche reprise des activités et du travail
Results : 71 comminution sous trochantériennes complexes 67 spire descendante sur la diaphyse 127 ascensions du fragment inférieur 36 clou-plaques, 164 lame-plaques 130°, 104 lame-plaques 95°, 5 DHS, 12 clous verrouillés, 27 clou gamma 12 cas mauvaises synthèse 12 sepsis sévères dont une désarticulation et une pseudarthrose 39 cals vicieux et 18 débricolage du matériel A long terme, à 18 mois de recul, 264 bons et très bons résultats et 196 patients ont repris leur activité antérieure Aucune plainte de la cicatrice mais les opérées à ciel fermé sont plus satisfaites
Discussion : Les fractures complexes doivent prisent en précocement et par des mains entraînées c’est ce qui a justifié le résultat Deux problèmes à considérer: la spire descendante sur la diaphyse et l ascension de fragment distal car ile rendent souvent la chirurgie a ciel ferme difficile voir impossible Le type de matériel ne garantit pas un résultat meilleur sauf s’il est bien argumenter et s’il est applique à chaque type de fracture Le foyer fermé donnerait de meilleur résultat si la réduction est anatomique ce qui n’est pas garanti La chirurgie à ciel ouvert classique nécessite une reconstruction au préalable avant la mise en place du matériel Malheureusement on continuera à faire de grands abords pour aboutir à un résultat car la reconstruction de l’anatomie est une garantie de bon résultat La chirurgie n ’est pas aisée mais elle permet un meilleur résultat.
Conclusion : Ce n’est pas un problème de matériel mais de reconstruction de l’anatomie et la chirurgie à ciel ouvert ne le garantit pas
Do you have any links of interest related to this presentation? : No
Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
E-Posters
Traumatology
ABSTRACT N° SOFCOT24-1138
Évaluation de l'information des patients dans le cadre de l'urgence traumatologique périphérique
Mohamed Taher Ghannouchi* 1, Nessrine Ftirich2, Khaireddine Ben Amor2, Mohamed Ali Nbaya2, Ghaith Bouazzi2, Oumaya Mhamdi2, Hassen Ammar1, Hedi Moez Ben Ayed1, Imen Rejab2
1Service de chirurgie orthopédique et traumatologique, Hôpital Universitaire de Gabès, 2Service des urgences, Hôpital Universitaire de Gabès, Gabès, Tunisia
Your abstract : L’intervention chirurgicale urgente en traumatologie périphérique est prépondérante. Indication souvent annoncée aux urgences, le respect de l’obligation déontologique, éthique et légale d’informer ces patients de la nature de l'acte urgent, des lésions motivants ce dernier, de l’opérateur ainsi que des complications possibles ne sont pas toujours observés. Ces derniers disposent donc généralement d’une information restreinte pour apporter un consentement éclairé.
L’objectif de cette étude était de mesurer le niveau d’information des patient opérés en urgence pour traumatisme périphérique et d’évaluer l’influence du cadre d’urgence sur l’information préopératoire et sur le processus décisionnel des patients ainsi que le degré de satisfaction de ces derniers à l’égard de l’information reçue.
Material and methods : Il s'agit d'une étude prospective menée sur une période de 2 mois, incluant tous les patients pris en charge initialement dans nos urgences puis opérés d’un traumatisme périphérique. Chaque participant de l’étude recevait 2 questionnaires : Le 1er avant l’acheminement au bloc opératoire et le 2ème en postopératoire. On a retenu comme critère principal d’évaluation la proportion des patients ayant une compréhension adéquate de la nature de leurs lésions.
Results : Parmi les 45 patients inclus, 37,8% ont compris quelles était la nature de leurs lésions ainsi que l’acte opératoire prévu. Uniquement 4 patients ont retenu au moins la moitié des complications possibles de l’intervention. Seulement 3 patients connaissaient le nom du résident qui a examiné le patient et posé l’indication du traitement chirurgical urgent. Dans 84,4% des cas, le temps écoulé entre l’indication de l'intervention urgente et le recueil du consentement écrit du patient n’a pas dépassé les 15 minutes. 37,8% des patients ont bien lu le texte du consentement avant de signer. 9 patients ont demandé un délai de réflexion. Les patients inclus estimaient avoir été bien informés (6,4/10). 95,6% estimaient que l’information reçue en préopératoire ne modifie pas leur accord de consentir à la prise en charge urgente et 31,1% estimaient que le consentement au traitement chirurgical à notre établissement était plus dicté par le contexte d’urgence que les informations préopératoires donnés. 20% des patients nécessitaient un complément d’information sur la prise en charge et ses suites à la sortie du service.
Discussion : Notre étude met en évidence une lacune dans la communication d’informations auprès des patients opérés en situation d’urgence. Le cadre d’urgence, l’attitude des soignants et le cheminement des soins des patients ne semblent pas adaptés pour réponde à cette exigence d’information.
Conclusion : Il semble donc essentiel d’envisager des ajustements dans la méthodologie de communication et d’investir dans la formation des soignants dans ce sens, favoriser le travail collaboratif entre chirurgiens, urgentistes, anesthésistes et personnels paramédicaux afin de garantir une communication adéquate envers nos patients.
Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
E-Posters
Traumatology
ABSTRACT N° SOFCOT24-1148
Le traitement des fractures du pilon tibial complexes ou ouvertes par fixateur externe .
Mohamed Mimeche* 1, yahia yahiaoui1, Chaouki Derdous1, Nacer khernane1
1service d'orthopedie CHU Batna, université Batna2, Batna, Algeria
Introduction : Les fractures du pilon représentent un challenge pour tout orthopédiste. Le fixateur externe est très utilisé dans le traitement de ces fractures. Nous rapportant les résultats de notre expérience avec une série de fractures complexes ou ouvertes traitées par cette méthode.
Material and methods : 51 fractures du pilon tibial ont été traitées par fixateur externe (2015-2022). L’état cutané : stade1 : 40, stade2 : 10, stade 3 : 1. 22 fractures ouvertes : stade I : 14, stade II : 7, stade IIIA : 1dont 19 de siège antéro-médiale. La majorité des fractures étaient totales et les partielles (2 B13 et une B22) étaient complexes. 85% fractures étaient associées à une fracture de la fibula. La fixation était tibio-pédieuse dans 47 cas, un fixateur articulé de cheville a été utilisé dans 4 cas. Une ostéosynthèse associée dans 26 cas par vissage ou brochage. La fibula a été stabilisée dans 27 cas surtout par plaque. La qualité de réduction : bonne : 19 fractures, moyenne : 21, mauvaise : 11. Pour les complications : 2 nécroses cutanées, une infection superficielle, 5 infections autour des fiches dont 2 sévères imposant l’ablation du fixateur, et 8 infections profondes : une a nécessité l’amputation, 2 ont évolué vers une ostéo-arthrite sévère. 6 pseudarthroses dont 3 septiques. 16 cal vicieux majoritairement en varus.
Results : 38 patients revus (74,5%) avec un recul moyen de 35,5 mois. le délai moyen de consolidation est de 26 semaines. 4 patients sont considérés comme mauvais résultats : une amputation, une arthrodèse et deux fusions septiques tibio-taliennes. Pour les 34 patients restants nous avons utilisé le score de Mazur. Le résultat fonctionnel est excellent chez 10,8% des patients, bon chez 31,57%, moyen chez 36,84%, et mauvais chez 21,05%. Tous les patients présentent une arthrose talo-crurale : 30,2% des chevilles classées stade 1, 53,5% : un stade 2, et 11,6% un stade 3.
Discussion : Pour minimiser le taux de complications liés à l’ostéosynthèse par plaque beaucoup de chirurgiens se sont tournés vers la fixation externe avec une ostéosynthèse à minima. Le fixateur externe pontant la cheville trouve son indication dans les fractures ouvertes et/ou comminutives. La réduction anatomique peut être améliorée par une synthèse à minima complémentaire. Nos résultats s’expliquent par le type de fractures traitées par fixateur : les plus complexes, les fractures ouvertes et les fractures avec le plus mauvais état cutané.
Conclusion : Notre étude permet de confirmer la gravité des fractures du pilon tibial. Leur prise en charge reste difficile. Le fixateur externe reste une méthode importante dans le traitement de ces fractures
Do you have any links of interest related to this presentation? : No
Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
E-Posters
Traumatology
ABSTRACT N° SOFCOT24-1189
Fractures de Monteggia et de Galeazzi ipsilatéral
Lassana Coulibaly* 1, 2, Mamadou Hawa Daffé2, Cheich Oumar Sanogo2, Hanane El Haoury1, Rachid Chafik1, Mohamed Madhar1, Youssef Najeb1
1orthopédie-Traumatologie, Hôpital Ibn Tofail, CHU Mohamed VI, Marrakech, Morocco, 2Orthopédie-Traumatologie, CHU Pr. Bocar Sall, Kati, Mali
Introduction : L’association des lésions de Monteggia et de Galeazzi dans la littérature reste une éventualité extrêmement rare.
Trillat et al. ont évoqué cette association dans leur classification tout en soulignant qu’ils ne l’ont jamais observée.
Il nous a semblé intéressant de rapporter cette observation exceptionnelle.
Material and methods : Mme S. L, âgée de 28 ans, agent de corps droitière, admis aux urgences après un AVP.
L’examen trouve un coude droit œdémateux avec une ouverture punctiforme, une déformation et impotence fonctionnelle du poignet. L’examen neurologique n'était pas réalisable.
La radiographie révélait une fracture comminutive métaphyso-épiphysaire de l’ulna proximal avec luxation antéro-latérale de la tête radiale, associée à une fracture complexe du tiers distale du radius avec luxation radio-ulnaire distale.
Prise en chrage d'urgence au bloc pour une ostéosynthésée par plaque DCP pour le radius et brochage plus deux plaques vissées pour l’ulna proximal. L’olécrane a été renforcée par un haubanage au fil métallique, la fixation par une broche transversale ulno-radiale.
A la fin de la 4ème semaine, la rééducation fonctionnelle débuta après l’ablation de la broche ulno-radial distale.
Results : Les suites ont été marquées par un déficit de la branche postérieure du nerf radial.
Au 3è mois, ce déficit avait complètement disparu ; la flexion-extension du coude et du poignet étaient très réduite en pronation-supination de l’avant-bras.
Au 16è mois, on trouve la consolidation des différents foyers, une limitation de la pronation à 10°, la supination à 50°.
A 6 mois l'ablation de matériel d’ostéosynthèse a été réalisée.
Au 24è mois, la pronation était de 40° et la supination 70°; la flexion-extension du coude et du poignet, ainsi que la force musculaire étaient identiques à celles du côté opposé. La patiente avait changé de poste du travail. La pronation incomplète n’était plus invalidante.
Discussion : Dans la série publiée par Ring et al, les auteurs n’ont trouvé qu’un seul cas d’association de fractures de Monteggia et de Galeazzi.
La plupart des auteurs privilégient le traitement chirurgical. Le restitution de l’anatomie des deux os de l’avant-bras est le seul garant d'une stabilité de l’articulation radio-ulnaire distale.
Mikic’ a proposé de maintenir réduite avec une ou deux broches l’articulation radio-ulnaire distale pendant 4 semaines après ostéosynthèse de la fracture du radius et réduction de la luxation.
Selon Comtet et al, les complications neurologiques, associées à la fracture de Monteggian ne nécessitent pas une exploration chirurgicale que si l’EMG montre une dénervation complète au-delà de la 12è semaine.
Conclusion : Malgré la complexité des lésions ostéo-articulaires de notre observation, a priori de mauvais pronostic, la patiente a obtenu un résultat satisfaisant grâce à une ostéosynthèse exacte et solide de ses deux os de l’avant-bras et à une réduction exacte de sa tête radiale associée à une stabilisation temporaire de sa luxation radio-ulnaire distale.
Do you have any links of interest related to this presentation? : No
Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
E-Posters
Traumatology
ABSTRACT N° SOFCOT24-1208
bicondylar tibial plateau fracture in below-knee amputation: a rare injury case report
Timothée Helmstetter1, Alexandre De Cannière1, Matthieu Jaen1, Edina Vacariu* 1 and oui
1RHNe, Neuchatel , Switzerland
Your abstract : With current prostheses, below-knee amputees have sufficient mobility to perform activities with a risk of trauma and therefore fracture. However, bicondylar fractures of the tibial plateau are rare in this population and we found no recent literature or consensus regarding the management of these fractures. The aim of this study is to report a case with its surgical management, postoperative follow-up and the specificities inherent in transtibial amputees.
Material and methods : A 33-year-old below the knee amputee male who sustained an ipsilateral tibial plateau fracture after an electric scooter accident. The patient underwent open reduction and internal fixation with postero-medial and anterolateral plate using dual incision. We followed the patient for one year with good clinical and functional outcomes.
Results : Radio-clinical follow-up was carried out at 6 weeks and at 3, 6 and 12 months post-operatively. At the 6-week follow-up, the patient was pain-free and the X-ray showed no secondary displacement. Full weight-bearing was authorised from the 3-month post-operatively. At 6-months, consolidation was complete.
At 1-year follow-up, the patient reported difficulty wearing the prosthesis due to pressure points on the lateral tibial condyle. The material on the lateral side was removed and the patient was pain-free at the 6-weeks follow-up after removal.
Our post-operative protocol enabled our patient to regain his pre-fracture knee range of motion and regain his previous level of mobility with an AMPSIMM score of 6.
Conclusion : Bicondylar fractures of the proximal tibia in below-knee amputees are rare injuries with potentially severe consequences. Nevertheless, appropriate surgical management, and multidisciplinary collaboration with physiotherapists and orthopedic technicians, allow the patient to regain mobility and autonomy without compromising prosthesis fitting in the long term.
Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
E-Posters
Traumatology
ABSTRACT N° SOFCOT24-1222
Analyse des complications des fractures de la patella traitées par haubanage à partir de 140 cas
Anis Bouaziz* 1, Sami Bahroun1, Med Samih Kacem1, wajih oueslati 1, Alaa Aloui1, Med Samir Daghfous1
1institut kassab d'orthopédie, Manouba, Tunisia
Your abstract : L’haubanage est le traitement chirurgical privilégié de la fracture de la rotule. Les complications sont dominées par le déplacement secondaire, le déplacement du matériel et la raideur. L’objectif de cette étude est d’étudier les facteurs de risque de survenue de ces complications.
Material and methods : Il s’agit d’une étude rétrospective à partir de 140 cas de fracture de patella opérée par haubanage les facteurs analysés étaient: préopératoires: âge, sexe classification et ouverture cutané. Peropératoires: broches courbées d’un ou des deux côtés , parallélisme Post opératoire: rééducation et appui
Results : Les broches recourbées d’un seul côté ou pas courbés étaient le seul facteur peropératoire corrélé à la survenue d’un déplacement du foyer de fracture (P=0,003) et et du matériel (P=0,001).
On a noté 46 cas de raideur, la rééducation a été débutée après 7 jours dans 43 cas de ces patients raides (P=0,001).
Discussion : Il est recommandé de réaliser deux courbures au niveau des extrémités des broches afin de diminuer le risque de déplacement secondaire. La rééducation doit commencer en post opératoire précoce( avant J7) afin de prévenir la raideur.
Conclusion : Les fractures de la patella sont fréquentes, une technique chirurgicale rigoureuse et une rééducation précoce permettent d’obtenir de bons résultats.
Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
E-Posters
Traumatology
ABSTRACT N° SOFCOT24-1233
Fibula vascularisée homolatérale
Amine Soussou* 1, Hichem Msek 2, Doha Laamarti 3, Ashref Mestiri3, Ayoub Idrissi3, Mohamed Faouzi Hamdi4, Abderrazek Abid5
1Resident , Service de chirurgie orthopédique et traumatologie CHU fattouma Bourguiba Monastir, 2Service de chirurgie orthopédique et traumatologie CHU fattouma Bourguiba Monastir, Assistant hospitalo universitaire, 3Service de chirurgie orthopédique et traumatologie CHU fattouma Bourguiba Monastir, Resident , 4Service de chirurgie orthopédique et traumatologie CHU fattouma Bourguiba Monastir, Professeur, 5Service de chirurgie orthopédique et traumatologie CHU fattouma Bourguiba Monastir, Professeur et chef de service, Monastir, Tunisia
Your abstract : La prise en charge des pertes de substances osseuses tibiaux reste un défi . Cette étude vise à vérifier la viabilité et la fiabilité de l'utilisation d'un péroné vascularisé homolatéral avec une plaque de verrouillage externe dans cette situation difficile.
Material and methods : Un patient âgé de 32 ans qui présentait une perte de substance osseuse a été traité à l'aide de la technique décrite. La longueur de la perte de substance osseuse était de 12 cm. L'évaluation été faite en fonction des résultats cliniques et radiographiques, de l'hypertrophie du greffon fibulaire selon la méthode de DeBoer et Wood et du score fonctionnel SF-36.
Results : La période de suivi moyenne était de 26 mois. Le délai d'union était de 4 mois. Lors du suivi final, le patient avait un greffon complètement unis et marchait sans restriction. L'indice moyen d'hypertrophie du greffon était de 98,2 %. Le score SF-36 était > 75 % . Il n'avait pas d'inégalité de longueur des membres . On a noter une légère déformation en varus .
Discussion : Dans notre cas, l'union osseuse a pu être réalisée et les résultats cliniques étaient satisfaisants. Cela prouve que la technique décrite est un choix alternatif fiable pour traiter les patients présentant une énorme perte de substance osseuse osseux tibial.
Plusieurs études mettent en évidence des facteurs qui augmentent la consolidation , notamment le jeune âge, la charge mécanique et la vascularisation du site du greffon
Conclusion : Le transfert fibulaire vascularisé homolatéral associé à une plaque de verrouillage externe comme technique de fixation offre un traitement simple et confortable , ainsi qu'une charge mécanique et une vascularisation appropriées du site de greffe pour obtenir une hypertrophie de la greffe fibulaire.
Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
E-Posters
Traumatology
ABSTRACT N° SOFCOT24-1275
Efficacité Comparative des Injections Intra-articulaires de BMAC et d'Acide Hyaluronique dans la Gonarthrose : Résultats préliminaires
Siham Dkhissi* 1, Brahim Demnati2, Fahd Idarrha3, Fatimaezzahra Marhoum4, Hamza Khattab4, Maryam Hakkour4, Youness Abdelfettah1, 5, Anass Belbachir4, Mohamed Amine Benhima1, 3
1Laboratoire de recherche clinique et épidémiologique de la pathologie ostéoarticulaire, Université Cadi Ayyad, Marrakech, 2Laboratoire de chimie, biochimie, nutrition et environnement et santé, Faculté de Médecine et de Pharmacie, Université Hassan I, Casablanca , 3Service de Chirurgie Orthopédique Traumatologie B, Faculté de Médecine et de Pharmacie,CHU Mohammed VI, 4Centre de médecine Régénérative, CHU Mohamed VI, 5Service de médecine physique et réadaptation fonctionnelle, CHU Mohammed VI, Marrakech, Morocco
Your abstract : L'évaluation comparative de l'efficacité des injections intra-articulaires de cellules souches dérivées de la moelle osseuse (BMAC) et d'acide hyaluronique (AH) chez les patients souffrant de gonarthrose est essentielle dans la recherche clinique. Cette étude vise à évaluer et à comparer l'amélioration symptomatique et fonctionnelle induite par ces deux interventions, afin d’éclairer les décisions cliniques et d’optimiser la prise en charge des patients atteints de gonarthrose.
Material and methods : Il s’agit d’une étude prospective, monocentrique, portant sur 34 patients souffrant de gonarthrosene. La méthodologie de cette étude repose sur la comparaison des résultats cliniques et fonctionnels six mois après l'injection d'AH par rapport aux BMAC. Les évaluations des patients ont principalement utilisé des scores de résultats rapportés par les patients, notamment l'indice d'arthrose des universités Western Ontario et McMaster (WOMAC), le Knee Injury and Osteoarthritis Outcome Score (KOOS), l'échelle visuelle analogique (EVA) pour la douleur, et le questionnaire SF-36 pour évaluer la qualité de vie physique et mentale des patients.
Results : Les patients ont tous reçu une injection intra-articulaire de cellules souches mésenchymateuses dérivées de la moelle osseuse (BMAC) et d'acide hyaluronique (AH), avec une évaluation clinique et fonctionnelle effectuée six mois après chaque injection. Les analyses ont révélés des améliorations significatives des scores WOMAC (P < .001), de l'échelle visuelle analogique pour la douleur (P < .01), des Scores KOOS (P < .001), ainsi que du questionnaire SF-36 (P < .001) chez les patients traités au BMAC par rapport à ceux ayant reçu de l'AH.
Discussion : Cette étude souligne les avantages significatifs des injections de cellules souches mésenchymateuses dérivées de la moelle osseuse (BMAC) par rapport à l'acide hyaluronique (AH) pour les patients souffrant d'arthrose du genou. Les résultats, étayés par des analyses statistiques montrant des améliorations dans les scores WOMAC, KOOS, SF-36 et EVA, sont cohérents avec les recherches antérieures, telles que celle de Belk et al. Cela renforce l'argument en faveur de l'utilisation du BMAC comme traitement préférable pour la gonarthrose.
Conclusion : cette étude confirme l'efficacité préférentielle du BMAC sur l'AH dans le traitement de la gonarthrose. Ces découvertes ont le potentiel d'influencer les pratiques cliniques en faveur de traitements plus bénéfiques pour améliorer la qualité de vie des patients arthrosiques.
Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
E-Posters
Traumatology
ABSTRACT N° SOFCOT24-1352
Fracture bilatérale et simultanée du scaphoïde carpien traitée chirurgicalement.
Aymen Fekih* 1, Ikram Haddada2, Atef Ltifi1, Bilel Faizi1, Habib Haj Taieb1, Said Abid1, Hatem Belgacem1, Jacem Saadana1, Issam Aloui1, Firas Chaouch1, Abderrazak Abid1
1Service d'orthopédie CHU Fattouma Bourguiba, Monastir, 2Service de médecine physique CHU Tahar Sfar, Mahdia, Tunisia
Your abstract : La fracture du scaphoïde carpien vient en première position dans la traumatologie des os du carpe, cependant elle est rare en cas de fracture bilatérale et simultanée.
Material and methods : Il s’agit d’un patient de 24 ans, droitier qui consultait en urgence pour un traumatisme fermé des deux poignets suite à une chute d’une hauteur. L’examen trouvait une douleur en regard de la tabatière anatomique des 2 côtés avec douleur à la pression du tubercule des 2 scaphoïdes.
La radiographie des deux poignets a objectivé une fracture des deux scaphoïdes type B2 de la classification d’Herbert.
La conduite à tenir était d’opérer le patient avec réalisation d’un vissage percutané bilatéral permettant la fixation des deux fractures.
Results : Au dernier recul, les deux fractures sont consolidées avec une mobilité normale des 2 poignets.
Discussion : Les fractures du scaphoïde carpien représentent 70 à 80 % des traumatismes du carpe. La discrétion des symptômes initiaux et leur résolution rapide font qu’elles sont encore souvent découvertes et traitées avec retard malgré l’amélioration des procédés d’imagerie.
Le mécanisme lésionnel principal est une chute sur la paume de la main poignet en extension. La fracture du scaphoïde survient le plus souvent chez l’homme jeune et actif n’acceptant qu’avec réticence le traitement orthopédique surtout en cas de fracture bilatérale.
Bien que les opinions récentes tendent à favoriser une fixation interne pour fractures bilatérales et simultanées des scaphoïdes afin d'éviter l'immobilisation plâtrée prolongée et une perte d'heures de travail, ils peuvent être traités avec succès par immobilisation plâtrée conservatrice avec un retour relativement tôt à la pleine activité. En cas de fracture déplacée, l’ostéosynthèse est la règle, les modalités variant en fonction du siège de la fracture et des habitudes personnelles.
Il faut aussi savoir rechercher et reconnaître l’existence de lésions cartilagineuses car elles assombrissent le plus souvent la qualité du résultat final.
L’évolution des fractures bilatérales du scaphoïde carpien traitées par vissage est favorable avec consolidation des fractures sans limitation de la mobilité du poignet.
Conclusion : La fracture bilatérale et simultanée des scaphoïdes carpiens est rare, elle impose un traitement convenable permettant la consolidation et le retour rapide du patient à son activité normale.
Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
E-Posters
Traumatology
ABSTRACT N° SOFCOT24-1354
Fracture-énucléation du scaphoïde carpien. A propos d’un cas
Aymen Fekih* 1, Ikram Haddada2, Bilel Faizi1, Habib Haj Taieb1, Said Abid1, Hatem Belgacem1, Atef Ltifi1, Jacem Saadana1, Issam Aloui1, Firas Chaouch1, Abderrazak Abid1
1Service d'orthopédie CHU Fattouma Bourguiba, Monastir, 2Service de médecine physique CHU Tahar Sfar, Mahdia, Tunisia
Your abstract : La fracture du scaphoïde carpien avec énucléation d’un fragment est une lésion très rare en traumatologie du carpe. Elle est dûe le plus souvent à un mécanisme lésionnel de haute énergie.
Material and methods : Il s’agit d’un patient âgé de 38 ans, maçon, droitier qui se présentait aux urgences pour un traumatisme du poignet gauche suite à une chute d’une hauteur de 3 mètres. A l’examen, le poignet était œdématié, figé avec tableau de syndrome du canal carpien aigu. La palpation découvrait une petite masse dure et mobile de la face antérieure du poignet.
La radiographie révélait une fracture corporéale du scaphoïde gauche avec énucléation du fragment proximal. Le patient était opéré par voie palmaire en urgence où l’exploration avait objectivé un hématome péri-neural avec un fragment proximal du scaphoïde libre ayant perdu ses attaches ligamentaires.
La conduite à tenir était de réduire la fracture avec stabilisation par une vis et suture trans osseuse du ligament scapho-lunaire. Les suites opératoires étaient simples avec régression des paresthésies. Une immobilisation par une manchette plâtrée fenêtrée était prescrite pendant 6 semaines suivie de rééducation fonctionnelle du poignet, ayant permis une reprise du travail après 6 mois.
Results : Au recul d’un an, l’évolution est favorable avec un poignet indolore et de mobilité proche de la normale.
Discussion : La fracture du scaphoïde avec énucléation du fragment proximal est rare, voire exceptionnelle. Elle entre dans le cadre des fractures-luxations trans scapho-lunaire du carpe.
Sur le plan thérapeutique, plusieurs techniques peuvent être utilisées tel que le vissage scaphoïdien ou l’embrochage scapho-lunaire. On a opté pour la réduction de la fracture avec stabilisation par une vis et la suture ligamentaire. La littérature a rapporté un cas d’avulsion anté-brachiale du semi-lunaire et du fragment proximal du scaphoïde entrant dans le cadre d’une luxation ouverte trans scapho-retro-lunaire du carpe dont le traitement était une carpectomie proximale et partielle laissant en place le fragment scaphoïdien distal avec un bon résultat anatomique et fonctionnel après un recul de 6 ans.
Sur le plan évolutif, la fracture du scaphoïde avec énucléation du fragment proximal est pourvoyeuse de certaines complications notamment la pseudarthrose, la nécrose ou l’instabilité du carpe.
Conclusion : La fracture du scaphoïde avec énucléation du fragment proximal est une situation rare dans les lésions du carpe. La stabilisation de la fracture par vissage et suture ligamentaire est une alternative intéressante, qui nous a donné dans ce cas un résultat anatomique et fonctionnel satisfaisant.
Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
E-Posters
Traumatology
ABSTRACT N° SOFCOT24-1387
Intérêt de l’autogreffe osseuse avec la technique Reamer Irrigation Aspiration RIA dans le traitement de pseudarthrose de jambe.
Wael Ben Fadhel1, Boubekeur Ould Mohammed* 1, Haitham Rejeb1, Nizar Ahmad1, Christine Tempelaere1
1Service de chirurgie orthopédique et traumatologie, Groupe Hospitalier Nord Essonne, Longjumeau, France
Introduction : La prise en charge des larges pertes de substance osseuse dans le contexte de pseudarthrose reste un véritable défi chirurgical. La technique de la membrane induite selon Masquelet a un intérêt certain dans le traitement des pseudarthroses segmentaires. La modification de cette technique par un apport osseux endomédullaire diaphysaire avec la technique Reamer Irrigation Aspiration (RIA) offre une source alternative d’os spongieux.
Material and methods : La technique a été utilisée chez un patient ayant une pseudarthrose septique de jambe, dans les suites d’une fracture ouverte diaphysaire distale de jambe (Gustillo Anderson IIIa), traitée initialement par enclouage centromédullaire du tibia et brochage du fibula.
Le premier temps chirurgical consistait à l’ablation de matériels d’ostéosynthèse, la résection du foyer de pseudarthrose en zone saine et reprise de l’ostéosynthèse par plaque antérolatérale distale verrouillée du tibia et la mise en place de l’entretoise de ciment à la gentamycine pour combler la perte de substance osseuse.
Le deuxième temps consistait à une prise de greffon cortico-spongieux par alésage aspiratif du fémur homolatérale selon la technique du RIA. Puis, l’ablation de l’entretoise de ciment et mise en place de l’autogreffe osseuse.
Results : Patient de 43 ans opéré pour une pseudarthrose atrophique septique de jambe avec déviation axiale en valgus. Le délai entre les 2 temps était de 3 mois, avec une fenêtre thérapeutique d’antibiotiques de 2 semaines avant le deuxième temps. La perte de substance osseuse est de 50 mm. La greffe osseuse est réalisée à l’aide du système RIA. L’alésage aspiratif de fémur homolatéral a été réalisé jusqu’à un diamètre 14,5mm, sans recours à un enclouage préventif du fémur. L’appui progressif a été autorisé à partir de j45 postopératoire. A 8 mois postopératoire, la consolidation osseuse était complète sans récidive infectieuse. Aucune complication n’a été notée notamment sur le site de prélèvement.
Discussion : La technique RIA présente plusieurs avantages dans la gestion des pertes de substance osseuse segmentaires du fait de sa nature d’autogreffe, le volume important du greffon et sa faible morbidité. Cette technique semble avoir peu de complication à condition de respecter les recommandations de l’alésage. Par ailleurs, le greffon cortico-spongieux ne pourrait pas assurer un rôle mécanique ce qui nécessite le recours à une ostéosynthèse rigide et une reprise progressive de l’appui.
Conclusion : La technique de la membrane induite décrite par Masquelet semble offrir une solution thérapeutique efficace devant une large perte de substance osseuse. La modification de la technique par l’utilisation du système RIA semble conservée sa fiabilité originelle. La technique RIA pourrait être un outil fiable et peu invasif pour la reconstruction osseuse.
Do you have any links of interest related to this presentation? : No
Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
E-Posters
Traumatology
ABSTRACT N° SOFCOT24-1407
Place de la chirurgie conservatrice dans les traumatismes sévères du membre supérieur
Sirine Ghrissi* 1, Nizar Borchani1, Khaled Khelil1, Achraf Abdennadher1, Khalil Amri1, Talel Znagui1
1HMPIT, Tunis, Tunisia
Introduction : les traumatismes sévères du membre supérieur sont des tournants traumatisants dans la vie du patient, La prise en charge est longue et contraignante et peut nécessiter l’intervention des professionnels de la santé mentale. Elle consiste en un défi chirurgical non codifié, dont la principale complication est l’infection et ou la demande du patient peut s’avérer importante dans les modalités du traitement.
Material and methods : Ils s’agit d’une patiente suivie dans notre service depuis 2023 prise en charge initialement pour une fracture ouverte de l’avant bras gauche Gustilo 3b.
Results : Il s’agit d’une femme âgée de 33ans droitière prise en charge pour une fracture ouverte de l’avant bras gauche Gustilo 3b avec perte de substance de 7 cm de la diaphyse radiale et complication vasculo-nerveuse. Elle a été opérée en urgence par un brochage de sauvetage et fixation externe. Un parage chirurgical et une suture de l’artère cubitale ont été réalisés avec bonne vitalité du membre.
Le suivi a nécessité de nombreux temps de détersion et soins locaux opératoires sans complication septique.
A 15jours post traumatique un lambeau pédiculé inguinal de type Mac Gregor prenant toute la face antérieure de l’avant bras a été fait sevré après trois semaines avec bonne prise de la greffe.
Les suites ont été marquées par l’installation d’un syndrome douloureux régional complexe retardant ainsi la planification opératoire de reconstruction. A 3 mois post opératoire, une reconstruction par autogreffe de péroné inerte a été réalisée par abord dorsal de l’avant bras et stabilisé par deux plaques.
Au dernier recul, l’examen clinique avait noté une bonne mobilité du coude, une raideur du poignet avec un membre aligné et stable. Le quick Dash score était de 35%. La consolidation était totale.
Discussion : Certains auteurs défendent le traitement radical. L’amputation permettrait selon certaines études d’obtenir de meilleurs résultats fonctionnels et d’améliorer la qualité de vie. Cependant la réintégration au milieu professionnel et l’acceptation sur le plan psychologique n’étaient pas favorables.
Aucun consensus n’a été clarifié dans la prise en charge des traumatismes graves du membre supérieur. Dans notre cas, Nous avons opté pour un traitement conservateur guidé principalement par la demande de la patiente.
Conclusion : La prise en charge des traumatismes sévères du membres supérieur est longue, difficile et complexe où l’accompagnement psychologique spécialisé est primordial dans la réadaptation du patient. La stratégie conservatrice peut donner des résultats fonctionnels satisfaisant et améliorer la qualité de vie.
Do you have any links of interest related to this presentation? : No
Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
E-Posters
Traumatology
ABSTRACT N° SOFCOT24-1408
Récupération fonctionnelle après rupture du ligament patellaire
Mohammed Djamal Eddine Abbad* 1, Hichem Saadedine AMOURI1, Mustapha YAKOUBI1, Hamida Bouchachia2, Reda Kahala2, Bilal Benzerga2
1EHS Benaknoun, Alger, Algeria, 2orthopedie, EHS Benaknoun, Alger, Algeria
Introduction : La rupture du ligament patellaire est rare mais très invalidante, elle survient généralement chez des sujets jeunes de moins de 40 ans et est de diagnostic aisé essentiellement clinique
Le traitement est toujours chirurgical et doit être le plus solide possible pour permettre une rééducation précoce avec récupération fonctionnelle satisfaisante.
Material and methods : Il s’agit d’une étude rétrospective descriptive sur une période de 6 ans (2018-2023) qui concerne 40 patients de plus de 16 ans qui ont présenté une rupture du ligament patellaire traitée par suture tendineuse ou par réinsertion (à travers des tunnels trans-osseux) associée à un cadrage au fil d’acier
Nous avons étudié les aspects épidémiologiques, cliniques et thérapeutiques de cette pathologie, afin d'établir les facteurs de risque de sa survenue et d’estimer les résultats fonctionnels de notre prise en charge.
Le score de Lysholm et de IKS ont été utilisés afin d’évaluer les résultats.
Results : L’âge moyen de nos patients était de 37 ans avec des extrêmes de 18 a 66 ans, une prédominance masculine était observée à 81 %, 70% de nos patients étaient sportifs, 5% de nos patients était sous corticothérapie , le côté droit est plus touché que le gauche, la majorité des ruptures était des désinsertions rotuliennes, les complications post opératoires retrouvées sont le démontage du matériel , la raideur et les calcifications péri-tendineuses et la rupture secondaire et le résultat fonctionnel selon le score IKS post opératoire avec un recul de 5 ans était en moyenne de 76.
Conclusion : La rupture du ligament patellaire reste une pathologie délicate touchant essentiellement une population jeune et active, et dont le diagnostic ne doit pas être méconnu afin d'éviter les complications des ruptures négligées, nécessitant un traitement chirurgical adéquat et précoce permettant une bonne récupération fonctionnelle, une extension active satisfaisante et une réintégration socio-professionnelle.
Do you have any links of interest related to this presentation? : No
Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
E-Posters
Traumatology
ABSTRACT N° SOFCOT24-799
Fracture du col femoral associee a une fracture du cotyle homolateraltraitee par arthroplastie totale de hanche
El Mehdi Boumediane* 1, yassin Fath elkhir1, brahim Demnati2, mohamed amine benhima1, imad abkari1
1Service de Chirurgie Orthopédique Traumatologie B, CHU Mohammed VI, , Marrakech, 2Laboratoire de chimie, biochimie, nutrition et environnement, faculté de Médecine et de Pharmacie, Université Hassan 2, Casablanca, Morocco
Introduction : L’association d’une fracture du col fémoral et d’une fracture de l’acétabulum sans luxation de hanche, est
une lésion exceptionnelle. Nous rapportons une telle lésion qui a été traitée par une prothèse totale de hanche cimentée.
Material and methods : Mr H.B âgé de 43 ans, a été admis au service de traumatologie orthopédie . Il a été transféré
d’un hôpital régional pour prise en charge de fractures multiples survenues à l’occasion d’un accident de la voie publique.
Les radiographies montraient une fracture du col fémoral
droit Garden IV, associée à une fracture transversale du cotyle avec luxation de la hanche gauche . une traction
suspension a été mise en place pendant 5 jours puis on a réalisé une ostéosynthèse du fracture de cotyle associe a une
arthroplastie totale de hanche cimentée sans difficulté.
Results : Le patient présente avec un recul de 6 mois, un bon résultat fonctionnel.
Discussion : La fracture du col fémoral associée à une fracture du cotyle sans luxation de hanche, est une lésion
exceptionnelle. Seuls quelques cas ont été rapportés dans la littérature. Par contre l’association fracture du col fémoral a
une fracture- luxation de la hanche (fracture de la paroi postérieure), est une lésion peu commune. La luxation est
causée par une force de compression axiale, associée a une adduction. Si les forces longitudinales sont plus importantes
que les forces d’adduction, il se produit alors une fracture de l’acétabulum. Etant
donne que la tête est fixée par le ligament rond et si les forces d’adduction sont importantes, il se produit alors une
fracture du col fémoral. Meller et al pensent qu’il y a un effet de «coup» et de «contre coup» dans la production de la
fracture du col fémoral.
Conclusion : La fracture de la cotyle associée à une fracture du col fémoral homolatéral, est une lésion rarissime. Une
réduction anatomique des deux lésions avec synthèse solide est une attitude logique pour obtenir la consolidation, mais
au prix d’une chirurgie qui n’est pas toujours facile. L’arthroplastie totale de hanche associe a une ostéosynthèse du
cotyle est une option thérapeutique valable dans ce cas . Elle permet
de traiter les deux lésions avec une récupération fonctionnelle immédiate.
Do you have any links of interest related to this presentation? : No
Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
E-Posters
Traumatology
ABSTRACT N° SOFCOT24-802
Écrasement du membres: pris en charge et facteurs pronostiques
El Mehdi Boumediane* 1, yassin Fath elkhir1, brahim Demnati2, mohamed amine benhima1, imad abkari1
1Service de Chirurgie Orthopédique Traumatologie B, CHU Mohammed VI, , Marrakech, 2Laboratoire de chimie, biochimie, nutrition et environnement, faculté de Médecine et de Pharmacie, Université Hassan 2, Casablanca, Morocco
Introduction : Le mécanisme d’écrasement provoque des lésions initiales localisées, mais ayant un
grand effet systémique, nommé syndrome d’écrasement. Celui-ci, une fois installé, engage le pronostic vital.
Material and methods : A travers une étude rétrospective, nous rapportons une série de 24 cas de traumatismes du
membre inférieur par écrasement, colligées au service de traumatologie orthopédie , entre janvier 2016 et décembre
2022. Il s’agit de 9 hommes et 3 femmes, âgés de 19 à 52 ans avec un âge moyen de 33,58 ans. Les accidents de la
voie publique étaient la seule cause représentant 100% des cas
Results : La compression isolée, progressive, et la compression associée à d’autres traumatismes représentaient
respectivement 90% et 10%. La radiographie standard du membre inferieur (incidence : en fonction du point d’impact) et
un bilan biologique (NFS, Ionogramme, Fonction rénale, enzymes musculaires et Gaz du sang) sont réalisés chez tous
les malades permettaient le diagnostic, ils étaient complétés par un ECG (33,3%), une échographie-doppler du membre
inferieur (16,7%), une TDM cérébrale (8,3%), et une échographie abdomino-pleurale FAST (8,3%) pour évaluation de la
gravité et recherche de lésions associées. Le traumatisme était isolé dans 10 cas et associé à un traumatisme crânien
dans un seul cas et à un traumatisme du coude dans un seul cas aussi. La prise en charge dans la phase initiale avait
comme objectif la prévention et le traitement de l’hypovolémie (2 cas =16,7%), l’hyperkaliémie (aucun cas), et de
l’insuffisance rénale (aucun cas), dans la phase secondaire après la mise en condition des malades la prise en charge a
consisté sur le traitement des lésions osseuses (traitement orthopédique dans 100% des cas, par fixateur externe dans
83,3%, par ostéosynthèse interne dans 8,3%, et l’amputation dans 8,3%). Le suivi à long terme et la revue des malades
étaient difficile, seul 6 malades ont pu être évalués
Conclusion : L’évaluation des résultats a objectivée : 10 cas ont gardés une douleur spontanée, 6 cas ont présentés un
état de stress post-traumatique, 4 cas avec marche anormale, et 2 seul cas qui n’a pas pu rejoindre son travail.
Do you have any links of interest related to this presentation? : No
Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
E-Posters
Traumatology
ABSTRACT N° SOFCOT24-1188
Traitement des Fractures Complexes du Plateau Tibial par le Fixateur Externe Ilizarov
El Mehdi Boumediane* 1, yassine fath elkhir1, brahim demnati2, amine benhima1, Imad abkari1
1 Service de Chirurgie Orthopédique Traumatologie B, CHU Mohammed VI, Marrakech, 2Laboratoire de chimie, biochimie, nutrition et environnement, faculté de Médecine et de Pharmacie, Université Hassan 2, Casablanca, Morocco
Introduction : Les fractures du plateau tibial représentent l'une des fractures intra-articulaires les plus fréquentes, souvent provoquées par des forces de compression axiale directe ou des forces coronales indirectes. La gravité de ces fractures et la complexité de leur traitement dépendent de l'intensité du traumatisme infligé au membre. Au fil du temps, diverses approches thérapeutiques ont été employées, englobant à la fois des traitements orthopédiques et chirurgicaux, avec une gamme variée de techniques et de modes de fixation. Des méthodes telles que l'utilisation du fixateur externe Ilizarov ont gagné en popularité parmi les chirurgiens orthopédistes, notamment dans les cas de fractures complexes associées à des lésions cutanées.
Material and methods : L'objectif de cette étude rétrospective portant sur 12 patients était d'évaluer les résultats anatomiques et fonctionnels du traitement chirurgical des fractures complexes du plateau tibial par fixateur externe Ilizarov.
Nous avons examiné 12 patients, principalement victimes (88 %) d'accidents de la voie publique, avec un âge moyen de 36 ans. Tous les patients présentaient des lésions cutanées, classées selon Cauchoix et Duparc : 8 cas de type 2 et 4 cas de type 1. Toutes les fractures étaient de type 6 selon la classification de Schatzker. Une ostéosynthèse percutanée a été réalisée dans 6 cas. L'intervention a été effectuée en moins de 72 heures en moyenne. Seuls 6 patients ont nécessité une fixation fémorale. Les complications ont été évaluées, et les patients ont été soumis aux scores fonctionnels IKS et de Rasmussen.
Results : Nous avons observé 2 cas de surinfection au niveau des fiches du fixateur, traités efficacement par des antibiotiques. Toutes les fractures ont consolidé en moyenne après 16 semaines. Selon les critères radiologiques de Rasmussen, tous les patients ont montré une réduction allant de bonne à excellente. La moyenne de mobilité articulaire était de 110°. Le score moyen IKS était de 80 %, et le score de Rasmussen était bon à excellent dans 78 % des cas. Dans l'ensemble 2 des patients ont présenté une arthrose débutante.
Discussion : Notre série présente un faible taux de complications, tant infectieuses que dégénératives, par rapport à la littérature. Les résultats radiologiques selon les critères de Rasmussen sont comparables à ceux de George K et al. Cependant, le délai de consolidation était plus long que la normale. Bien que la réduction ait été acceptable dans tous les cas, un nombre significatif de patients étaient symptomatiques, ce qui pourrait être attribué à des lésions ligamentaires et méniscales. Comparativement aux résultats de l'ostéosynthèse par plaque ou par fixateur de type Hoffman, la qualité de la réduction et les résultats fonctionnels étaient meilleurs avec moins de complication
Conclusion :
Le traitement des fractures comminutives du plateau tibial par fixateur externe Ilizarov offre une réduction anatomique dans la plupart des cas, permettant un appui précoce et une rééducation immédiate.
Do you have any links of interest related to this presentation? : No
Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
E-Posters
Traumatology
ABSTRACT N° SOFCOT24-585
protocole de prise en charge des fractures de la palette humérale technique et astuces à propos de 27 cas .
Kemouche Meyada* 1, djillali guendouz1, ahmed mohamed lazar1
1chu alger, orthopédie traumatologie, alger, Algeria
Introduction : Les fractures de la palette humérale sont des fractures articulaires enraidissante, athrogènes à long terme le plus souvent complexes, en rapport avec les traumatismes de haute énergie.
Notre travail exige une ostéosynthèse stable solide pour autoriser une rééducation fonctionnelle précoce afin d’évaluer notre protocole thérapeutique.
Material and methods : Il s´agit d´une étude rétrospective 27 patients, pris en charge à notre niveau, sur une période de Cinque ans allant de septembre 2018 à aout 2023. L´âge moyen des patients était de 30 ans (17-43 ans) avec prédominance masculine.
Les étiologies sont dominées par les chutes et les accidents sportifs. Les fractures sont classées selon la classification de L’AO dont 71% c’est de type C1. Tous nos patients sont opérés avec une voie d’abord médiane verticale avec désinsertion en sous periosté du triceps brachiale que on a réinséré avec des points trans-osseux à la fin de l’intervention. L´ostéosynthèse par double plaques premoulé médiale et latérale réalisant un montage en tour Eiffel, avec test de stabilité/ mobilité OK.
Par la suite tous nos patients ont bénéficiés d’un cathé axillaire péri nerveux continue, mobilisation passive puis transférés à J2 dans un service de rééducation fonctionnelle pour complément thérapeutique.
Results : L´évolution est marquée de complications observées chez 05 patients (18 %) dont 01 cas de sepsis, 02 cas de raideur du coude (7%), un cas de cal vicieux articulaire et un cas de pseudarthrose.
Discussion : Nos résultats sont évalués selon la Mayo Elbow Performance Score, ils sont excellents et bons dans 80% des cas, moyens dans 14% des cas et mauvais dans 6% des cas
Les fractures de la palette humérale sont des fractures à pronostic fonctionnel satisfaisant sous réserve d´une restitution anatomique ad-integrum et d´une ostéosynthèse solide permettant une rééducation précoce du coude
Conclusion : le montage en tour Eiffel est un montage stable et solide très efficace pour ostéosynthèser les fractures de la palette humérale , la collaboration précoce de la réa-anesthésie et l’accompagnage de la rééducation dès les premières heures ont démystifié le devenir fonctionnel des fractures articulaires de l'humérus distal.
Do you have any links of interest related to this presentation? : No
Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
E-Posters
Traumatology
ABSTRACT N° SOFCOT24-1005
Première expérience d’utilisation de pansement de pression négative avec instillation dans le traitement des plaies complexes en traumatologie. A propos de 18 cas .
Mazen ALI* 1, hichem ISSAOUI2, fredson RAZANABOLA3
1chirurgie orthopédique et traumatologique , 2CHU Od'rléans, 3CHU d'Orléans, orléans, France
Introduction :
Le traitement des pertes de substance cutanée post-traumatiques des membres est souvent long et source d’interventions répétées.
Le traitement par pression négative TPN avec instillation diffère de la TPN avec irrigation et lavage car la solution instillée est introduite lentement dans la plaie et s'imprègne dans le lit de la plaie pour une durée définie avant d'être retirée en appliquant une pression négative.
L’objectif de ce travail était de rapporter notre première expérience avec l’utilisation de pansement de pression négative avec instillation VAC VERAFLO CLEANSE CHOICE™ dans le traitement des plaies complexes en orthopédie et traumatologie.
Material and methods : Il s’agit d’une série prospective de 18 cas . La moyenne d’âge était de 51 ans. Les localisations principales étaient le membre supérieur dans 5 cas, la le genou dans 3 cas , la jambes dans cas la cheville dans 9 cas, et le pied dans 39 cas. Le tissu osseux était exposé dans 5 cas, et le matériel d’ostéosynthèse dans 2 cas.
Le pansement TPN CleanChoice a été appliqué immédiatement après le débridement chirurgical initial ou l’ostéosynthèse des fractures.
Une pression continue a été administrée à –125 mmHg pendant 3,5 heures avec une instillation de 10 ml de solution saline pendant 10 minutes.
Results : Les évaluations se sont révélées très satisfaisantes et apportent un réel bénéfice pour la cicatrisation, une cicatrisation complète a été obtenue dans tous les cas. Le pansement TPN CleanChoice a été toléré chez tous les patients. la durée moyen de séjour a été 5 jours .La durée moyenne de traitement a été de 18 jours (4-35j), un changement du système TPN tous les 3 jours en moyenne.
Discussion : l'utilisation de de pansement deTPN CleanChoice a considérablement restreint les indications de lambeaux pour assurer La couverture des pertes de substance cutanée des membres.
ce système a permis de réduire l’œdème des plaies, de nettoyer les exsudats en les drainant et de réaliser une détersion efficace. Il favorise le drainage des sérosités , la réduction de la taille de la plaie. et il stimule le tissu de granulation indispensable à la réalisation du geste de couverture.
la TPN avec instillation permet un nettoyage régulier du lit de la plaie, qui est particulièrement efficace sur les plaies infectées, voire sur les plaies à fort risque infectieux, tout en stimulant la génération du tissu de granulation.
Conclusion :
Le pansement TPN CleanChoice avec instillation est une procédure sûre et facile à appliquer dans le traitement de plaies complexes des membres et les PDS cutanées. Cette technique facilite la prise en charge initiale, limite les gestes de couverture cutanée complexe ., et permet de solutionner des situations difficiles à traiter dans le cadre des pertes de substances des membres, Elle ne règle pas l’ensemble des problèmes de couverture des fractures ouvertes mais reste un bon complément aux gestes habituellement entrepris. Le coût et le confort pourront être améliorés par l’utilisation à domicile(HAD) .
Do you have any links of interest related to this presentation? : No
Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
E-Posters
Risk management
ABSTRACT N° SOFCOT24-1022
Traçabilité des dispositifs médicaux implantables orthopédiques : Démarche qualité des soins
Wiem Guibane* 1, Mariem Gargouri1
1Centre de Traumatologie et Des Grands Brûlés , Ben Arous , Tunisia
Your abstract : La mise en œuvre des traçabilités sanitaire, financière et du bon usage des dispositifs médicaux implantables (DMI) constitue un enjeu de sécurité majeur pour les établissements de santé en termes de qualité des soins. Un système de traçabilité fonctionnel et maîtrisé permet de remonter facilement à tout DMI objet de notification de matériovigilance.
L’objectif était donc d’évaluer la qualité du système de traçabilité des DMI au niveau du centre de traumatologie , dans le cadre d’une démarche qualité en santé (Plan-Do-Check-Act);
Material and methods : Il s’agit d’une étude rétrospective sur une période de 1 an d’Octobre 2022 à Septembre 2023.
Recensement des DMI référencés et de leur mode de traçabilité ;
Des audits ont été pilotés par la pharmacie au sein de notre établissement pendant une période de 12 mois.
L’audit a consisté à une évaluation quantitative et qualitative réalisée au moyen des documents dédiés: Le registre de la traçabilité des DMI de la pharmacie, registre du bloc opératoire, ainsi que les dossiers patients.
Les analyses rétrospectives des dossiers patients et des registres des blocs opératoires ont été effectuées par l’équipe de la pharmacie en se basant sur une grille d’évaluation établie à partir des référentiels officiels de la Haute Autorité de santé (HAS).
Les informations collectées ont été complétées par un questionnaire auprès des personnels des blocs.
Results : L’étude a été menée sur 124 dossiers patients ayants reçus des implants orthopédiques ou neurochirurgicaux extraites à partir de notre fichier Excel® Traçabilité des DMI (numéro d’ordre, matricule patient, nom prénom, Type DMI, numéro de lot, Date de péremption).
Evaluation quantitative :
- Le taux de conformité recensé sur la traçabilité des DMI audités a été de 99,5% au niveau de la pharmacie et de 80,8% au niveau du bloc opératoire.
- Seulement 50% des comptes rendu opératoires contiennent des informations complètes: identification médecin, identification du matricule du patient et identification de l’indication et de la date de péremption du DMI.
Evaluation qualitative :
- Absence de procédure rédigée sur la traçabilité des DMI,
- Manque de formation des acteurs,
- Manque de Logiciel développé de traçabilité des DMI.
- Le questionnaire mené auprès des personnels des blocs rapporte qu’aucun service clinique ne remet aux patients un document type de synthèse des éléments de traçabilité sanitaire.
Conclusion : Cet état des lieux ciblé du circuit de DMI a permis de dégager les axes d’amélioration prioritaires:
- Des procédures rédigées, validées et diffusées,
- La mise en place d’un plan de formation du personnel de la pharmacie, du bloc opératoire et des services de soin sur la traçabilité des DMI.
- La sensibilisation des autorités sur l’importance de l’informatisation de la traçabilité par un Logiciel développé et la perte du coût qui en découle.
Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
E-Posters
Risk management
ABSTRACT N° SOFCOT24-1127
Les fractures ostéoporotiques sont une source majeure de morbidité et de mortalité dans la population âgée et constituent un fardeau significatif en matière de santé et d’économie à propos de 542 femmes menopausées
Rabah Atia* 1, 1, Soumaya Remel1, Ilhem Labidi1
1Faculté de Médecine, Université Badji Mokhtar, Annaba, Algeria
Introduction : La gestion des fractures ostéoporotiques très compliquées et difficile doit être prise charge en au cas par cas mais le cote préventif est primordial
Material and methods : Etude transversal a visée descriptive sur deux année (2014- 2015), 542 femmes fracturées; 40,7%-70-79ans ; 52,02% citadines ; 59,51% au foyer ; 59,3% Mariées ; 44,4% Multipares plus 4enfants ; 63% Antécédents médicaux ;76,5% une pathologie ; 58% HTA la moitié diabète ; 96,3% Ménopause effective ; 57,6% Ménopause plus 20ans ; 34,6 % Ménopausée à 49-52ans ; ATCD fracture 50% (3-6ans) ; fracture poignet 37,5 % accident domestique 87,5% bien évolué 100%; Actuellement 75% Chute domestique ; Aucune fracture identique dans la famille 70,4%, la sœur moitié des cas ; 37% Fémur proximal ; Parents vouté 33,3%, 63% Consommation laitage ; 96,3% non tabagique; Activité quotidienne ménage 96,3% et marche 83,3% ; Prise médicamenteuse 55,6% anti HTA 60% ; un seul médicament 66,5% et à titre préventif 74%, calcium 100% Vit D 43%; Douleur à 100%, Impotence à 100% ; Fracture du col du fémur 37%, poignet; 33,3% ; 40,4% maigres ; Traitement orthopédique 59,3% ; traitement médical 100% Antalgique 89% ; antiinflammatoire 70%
Results : Prévalence de l’ostéoporose 66,7% ; 83% à l’âge de 60, à 100% en milieu rural et 89% retraités, 100% célibataire ;50% chez femmes ayant plus de 4 enfants et identique selon la prise de médicaments ou non ; 67% Diabétique et 100% si plus de 2 pathologies, 100% au-delà de 15 ans de ménopause,75% ATCD fracture récente ; 100% le poignet pour la fracture du col et si atteint de la mère ; 67% risque de chute domestique ;100% tabagisme; Prévalence 90%, fracture du col du fémur, 92% si maigre; Age 33% (71-80ans), Sex-Ratio 0.82, 100% vue 24heures, 100% traitement dans les 24heures, 63,85 % trans-cervicale de Delbet, 80% Pauwels II et III, 81 % Garden IV, 80% déplacée de Lamare ; 64 % chirurgie ; 34,90% vissage, 15,72% prothèse 34% traitement ; fonctionnel ; Revus à un an, 23,41% pseudarthroses, 30,14% nécrose ; Registres des décédés de l’état civil de la ville, 13,84% décédées dans l’année
Discussion : L’ostéoporose doit être dépistée et traitée systématiquement ; Tout une hygiène de vie est nécessaire ; réadaptation particulière des personnes âgées; Les complications osseuses ont un rapport avec le type de la fracture
Conclusion : La fracture du col du fémur sur une ostéoporose souffre d’un problème d’indication donc aucune synthèse ne pourrait permettre la reprise des activités antérieures
Do you have any links of interest related to this presentation? : No
Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
E-Posters
Risk management
ABSTRACT N° SOFCOT24-1161
Luxation récidivante de l’épaule bilatérale sur hyperlaxité constitutionnelle
Rabah Atia* 1
1Faculté de Médecine , Université Badji Mokhtar, Annaba, Algeria
Your abstract :
C’est l’histoire dramatique d’un adolescent de 18 ans qui a présenté une luxation banale de l’épaule gauche juin 2001 suite à un traumatisme presque spontané et traité par un bandage type gill christ. Il a été opéré pour luxations récidivantes bilatérales à huit reprises
Material and methods : Le début remonte a avril 2001 ou il consulte pour une luxation de l’épaule gauche suite à un «faux» mouvement
Une réduction a été faite avec un bandage « Dujarier » classique
Depuis les récidives se sont enchaînés et en juin 2001 il a bénéficié d’une butée type Latarget.
Il présente une maladie asthmatique sous traitement et souvent il reçoit des corticoïdes. Tous les bandages sont source d’angoisse.
Au 6eme mois post opératoire cette même épaule gauche se reluxe
Il quitte l’hôpital publique pour se faire réopérer en privé pour LRE gauche opéré par un greffon iliaque
Dans l’évolution c’est l’épaule droite encore vierge qui se luxe et se met à récidiver
Le patient est parti vers un autre hôpital il est opéré pour une LRE droite le 26.03.2002
Ceci n’a pas évité la récidive à droite d’où la reprise après 3mois par un greffon iliaque
Trois mois plu tard l’épaule gauche qui semblait être stabilisée par la butée iliaque s’est luxée
Les récidives s’enchaînent des deux cotés et le patient fait une dépression qu’il traite en psychiatrie et retourne au CHU ou il consulte pratiquement à chaque garde.
Tous les diagnostics sont évoqués: Hyper laxité ligamentaires; Instabilité multidirectionnelles; Antéversion ou rétro pulsion de la glène humérale; .…
Le patient est devenu un véritable paraplégique des membres supérieurs
Il est orienté vers d’autres CHU et personne ne semble vouloir le prendre en charge pour la difficulté thérapeutique ou l’inexpérience.
Ce patient difficile avec une pathologie difficile est hospitalisé et mis sous rééducation fonctionnelle
On décide de faire un dérotation humérale à droite car c’est un droitier le 25.11.2002
Des la sortie du plâtre la luxation il récidive On décide de lui faire une arthrodèse de l’épaule droite car c’est un droitier le 30.08.2003
La stabilisation à droite a permis la reprise de certaines activité et surtout un effet très positif sur le côté psychosomatique
Le patient demande un geste pour l’épaule qui se luxe sans arrêt et que le patient réduit sur place
On décide en accord avec le patient une arthrodèse de l’épaule gauche En per opératoire on change l’indication pour lui faire une dérotation humérale
Ce geste qui a échoué a droite a stabilisé l’épaule gauche
Results : Depuis le patient a repris un travail décent après des études en paramédicales et a fondé une famille.
Il pratique même un sport très à la mode «la musculation»
Discussion : Diagnostic d'exclusion il faut savoir patienter afin d'éviter la spirale
Conclusion : l'hyperlaxité ostéoarticulaire est difficile a évaluer mais doit être évoqué devant toute luxation
Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
E-Posters
Risk management
ABSTRACT N° SOFCOT24-1247
Les pathologies chirurgicales bilatérales de l'appareil locomoteur doivent être prise charge en un seul temps opératoire pour des raisons logistiques, économiques sociales et pronostic fonctionnel Etude de 2178 Dossiers
Rabah Atia* 1, 1, Soumaya Remel1, Ilhem Labidi1
1Faculté de Médecine, Université Badji Mokhtar , Annaba, Algeria
Introduction : En pathologie traumatique il est classique que toutes les lésions multiples soient pris en charge en un seul temps opératoire or en pathologie froide les lésions bilatérales souvent identiques sont pris en charge en deux temps ce qui entraine une angoisse pour les patients et leurs familles et surtout une convalescence trop longue.
Material and methods : Etude rétrospective à travers les différentes publications du service : Gonarthrose: 14 patients, Epiphysiolyse fémorale supérieure: 81 patients ; Polyfracturés: 597 patients, Fractures bilatérales: 119 patients ; Hallux valgus: 74 patients, Pieds bots congénitaux: 1193 patients ; Luxations congénitales de la hanche: 92 patients ; Ostéochondrite primitive de la hanche: 5 patients, main congénitale : 3 patients ; anomalies rotatoires du fémur.
Results : Temps opératoire diminué ; duré d'hospitalisation réduite de moitié à une seule ; une seule anesthésie ; temps opératoire diminué ; consommation de matériel réduite ; traitement médical réduit ; Rééducation en seul temps ; reprise des activités identiques à une seule pathologie ; morbidité limitée ; pas de décès per ou post opératoire ; les pertes sanguines ne sont pas multiplient par deux et si’ la transfusion s’avérait nécessaire elle ne se fera qu’une seule fois ; l’angoisse de la date du deuxième côté a disparu au profit de la sensation de fin de mission ; aucun sepsis majeur n’a entaché l’évolution. La satisfaction du patient souvent inquiet au départ se fait ressentir.
Discussion : Un avantage économique important avec reprise précoce de l'activité professionnelle ou scolaire. Le côté économique et social est appréciable. Cela peut paraître assez lourd mais la symétrie de la lésion permet au chirurgien d’être plus rapide et à l’aise pour le deuxième côté. Le risque opératoire n’est pas plus élevé que pour une seule localisation pathologique La prise en charge médicale et la rééducation été simple moins coûteuse.
Conclusion : Conclusion : Devant des patients inquiets ainsi que leur entourage, il ne faut pas hésiter à proposer de tout faire en une seule hospitalisation dans les pathologies bilatérales, le gain est à tous les niveaux et le risque n'est pas plus élevé.
Do you have any links of interest related to this presentation? : No
Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
E-Posters
Risk management
ABSTRACT N° SOFCOT24-1299
Responsabilité du chirurgien en orthopédie devant une plaie vasculaire des membres A propos de 353 patients
Rabah Atia* 1, Soumaya Remel1, Ilhem Labidi1, Hamza Méssalhi1, Adlene Beylaggoune1
1Université Badji Mokhtar, Annaba, Algeria
Your abstract : la coexistence de lésions osseuses et vasculaires témoigne le plus souvent d’un traumatisme violent générateur de lésions graves, aux lésions locales ostéo articulaires des parties molles, des vaisseaux et des nerfs mettant en jeu le pronostic fonctionnel. Les rapports de la chirurgie vasculaire et de l’orthopédie sont nombreux et étroits. La nécessité d’un chirurgien vasculaire n’est plus à démontrer mais le rôle du chirurgien orthopédiste reste prépondérant.
Material and methods : 353 patients présentant une plaie vasculaire des membres avec ou sans fracture associées (1995 / 2020). 312 hommes pour 43femmes, âge moyen 27 ans (5 à 62ans), 82% sujets sains sans antécédents. 100% présente avec une plaie, 65% à droite, 86% au membre supérieur, 18% atteint associée veineuse, nerveuse et tendineuse, 77,5% due à un objet tranchant, 98% sans atteinte thoraco abdominale, 25% présentent une ischémie totale, 96% ne présente pas de fracture. 4 patient ont eu un écho doppler et 1 angiographie. Traitement : 92% des patients sont opérés le jour même de l’admission, 24% sont des lésions artérielles. 35,5% bénéficient d’une suture, 38 % ligature, 25% réparation de la continuité.
Results : le pouls distal a repris dans 98%, 4cas d’ischémie et 6 cas de sepsis
Discussion : la précocité du diagnostic : tout membre traumatisé doit faire l’objet d’un examen vasculaire rigoureux avec palpation des pouls et l’index de pression systolique. Tout pouls périphérique aboli ou douteux doit être considéré comme la preuve d’une lésion artérielle ; de plus, l’existence d’un pouls distal traduit simplement la conservation ponctuelle de la perméabilité artérielle et non l’absence formelle d’une lésion artérielle qui pourra se démasquer secondairement. Tout traumatisme fermé à grand déplacement comme les fractures luxations du coude et du genou et toute plaie des parties molles siégeant sur le trajet d’un axe vasculaire doivent être particulièrement surveillés avec au moindre doute, la réalisation d’un examen écho doppler. L’artériographie est l'examen clé, elle permet de choisir le bon traitement d'emblée, et les procédés de radiologie interventionnelle viennent de plus en plus souvent simplifier le traitement mais sa disponibilité et sa réalisation pose problème en urgence. La qualité de la chirurgie artérielle et de son recouvrement tissulaire conditionne en effet le résultat la nécessité impérative d'un contrôle artériographie du geste réalisé et d'une surveillance rapprochée
Conclusion : Attendre la venue d’un chirurgien vasculaire est préjudiciable le plus souvent. Le pronostic fonctionnel d’un membre revascularisé est, malgré les séquelles , souvent meilleur que celui d’une amputation
Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
E-Posters
Risk management
ABSTRACT N° SOFCOT24-1420
L'arthroplastie totale de la hanche chez le patient drépanocytaire
Sirine Ghrissi* 1, Nizar Borchani1, Khaled Khelil1, Talel Znagui1
1HMPIT, Tunis, Tunisia
Your abstract : La drépanocytose est une maladie génétique héréditaire à caractère autosomal récessif. L'infarctus osseux dans cette pathologie peut entraîner une ostéonécrose aseptique de la tête fémorale (ONA). La coxarthrose secondaire à l’ONA qui se manifeste par une altération de la qualité de vie peut nécessiter une arthroplastie totale de la hanche à un jeune âge.
Material and methods : Nous rapportons 5 cas de coxarthrose secondaire à une ONA opérés dans notre service par arthroplastie totale de la hanche, deux prothèses totales de la hanche (PTH) cimentées et trois PTH hybrides. Nous avons comparé nos résultats à ceux rapportés dans la littérature.
Notre recul minimum était de 19mois.
Results : Tous nos patients ont été admis trois jours avant l'intervention chirurgicale. La préparation consistait en une hydratation adéquate pour éviter les crises vaso occlusives. Tous nos patients ont reçu une supplémentation en acide folique et en magnésium. Une exsanguino-transfusion a été nécessaire pour 3 patients 48 heures avant l'intervention avec du sang déleucocyté et phénotypé.
En per opératoire, tous nos patients ont été hydratés et réchauffés. Une fracture du fémur avec une tige non cimentée a été notée. Un autre patient a présenté une crise vaso occlusive prise en charge.
Quatre de nos patients sont actuellement satisfaits de leurs résultats et ont repris une activité normale.
Discussion : Aucun consensus codifié n’a été noté dans la littérature quant à la prise en charge globale du drépanocytaire. Le risque de fausses routes et de fractures de la diaphyse fémorale étaient la complication majeur du à l’ostéosclérose.
Conclusion : L'arthroplastie totale de la hanche chez les patients drépanocytaires est un défi chirurgical en raison du risque accru de complications. La planification chirurgicale rigoureuse est donc requise. La préparation dans un environnement multidisciplinaire est nécessaire afin d’éviter les complications générales liées à cette pathologie.
Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
E-Posters
Risk management
ABSTRACT N° SOFCOT24-160
Retour d’expérience d’un pharmacien clinicien en chirurgie orthopédique
Camille Durand* 1, Arezki Oufella1, Abdelkrim Hamouya1, Pauline Chambrin1, Laily Sadozai1, Paolo Palmari1, Bernadette Coret-Houbart1
1Centre Hospitalier Intercommunal Robert Ballanger, Aulnay-sous-bois, France
Your abstract : La pharmacie clinique vise à optimiser l’utilisation des médicaments au travers de plusieurs actions : analyse pharmaceutique des prescriptions, bon usage du médicament, conciliation médicamenteuse, et, depuis l’arrêté du 21/02/23 en application de l’article L.5126-1 du Code de la Santé Publique, renouvellement adaptation des prescriptions. Elle nécessite une approche pluridisciplinaire. Ce travail a pour but de présenter les actions d’un pharmacien clinicien (PC) pour une meilleure prise en charge du patient, dans un service de chirurgie orthopédique.
Material and methods : Il s’agit d’une étude monocentrique descriptive et rétrospective du 01/05/23 au 05/03/24. Le PC réalise une conciliation médicamenteuse sur le logiciel de prescription Pharma pour récupérer les traitements habituels. Cette conciliation se base sur un entretien avec le patient, ses dernières ordonnances et la consultation d’anesthésie. La liste des traitements habituels est ensuite comparée à la prescription hospitalière du chirurgien lors de l’admission. Toute modification est définie comme “divergente”. Depuis le 02/01/24, le PC prescrit les traitements habituels non reconduits et les modifications de prescriptions hospitalières issues de l’analyse pharmaceutique quotidienne. Les prescriptions hospitalières du PC sont suivies dans un tableau Excel renseignant la classe pharmacologique prescrite, la nature de la modification (ajout, arrêt, substitution etc.) et s’il s’agit d’un traitement habituel. Des entretiens pharmaceutiques (EP) pour tout patient rentrant à domicile avec des antibiotiques sont faits et enregistrés dans le dossier informatisé Référence. Un 1er EP a lieu le jour de la sortie où il est remis un triptyque expliquant les modalités de prises et la conduite à tenir en cas d’effets secondaires, d’oubli de prise ou vomissements. Un 2ème EP vérifiant l’observance et la tolérance est réalisé par téléphone à mi-traitement.
Results : Sur les 1 103 traitements habituels des 261 patients conciliés, 225 divergences (20%) sont constatées. 164 d’entre elles (73%) correspondent à une non reprise des traitements habituels, qui ont été prescrits par le PC dans 44% des cas (n=72). 79 prescriptions hospitalières ont été modifiées par le PC à la suite de son analyse pharmaceutique. Les 151 prescriptions du PC concernent majoritairement les analgésiques (n=29, 19%), les antidiabétiques (n=18, 12%) et les antibiotiques (n=15, 10%). Dans 44% des cas il s’agit d’un ajout et dans 22% une substitution. Pour les EP, 9 supports antibiotiques ont été créés, 6 EP ont eu lieu pour des infections d’escarres (n=2), de pieds diabétiques (n=2), de prothèse (n=1) et d’une plaie (n=1). Les patients se sont montrés observants et n’ont pas été réhospitalisés pour leur infection par la suite.
Conclusion : Ce travail illustre les activités du PC dans un service de chirurgie orthopédique, démontrant son rôle dans l’optimisation des prescriptions et la réduction des divergences. L'organisation de la conciliation de sortie est en projet.
Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
E-Posters
Risk management
ABSTRACT N° SOFCOT24-240
Evaluation du risque de fracture chez les patients candidats à une arthroplastie totale du genou ou de la hanche
Abdelatif Beguiret* 1, Reida Doumi1
1hopital militaire spécialisé en chirurgie orthopédique et en rééducation fonctionnelle et appareillage, Alger, Algeria
Your abstract : L’arthrose des membres inférieurs est souvent responsable de douleur chronique et de handicap fonctionnel. Elle peut nécessiter parfois le recours à la chirurgie arthroplastique; cependant cette dernière n’est pas épargnée de complications post opératoires en particulier les fractures péri prothétiques. L’objectif principal de cette étude est d’identifier les patients ostéoporotiques candidats à une arthroplastie totale du genou ou de la hanche qui sont à risque fracturaire global et surtout péri prothétiques élevé.
Material and methods : Etude descriptive, transversale à recrutement prospectif chez des patients atteints de gonarthrose ou de coxarthrose primitive sévère candidats à une arthroplastie. Tous les patients ont bénéficié d’un interrogatoire minutieux avec évaluation du risque fracturaire en réalisant une densitomètre minérale osseuse (DMO) au niveau de la hanche et au niveau du rachis. L’interprétation des résultats a été faite selon la classification de l’OMS, les patients ostéoporotiques présentaient un risque de fracture élèvé.
Results : 300 patients ont été recrutés avec un sexe ratio=0,45, l’âge moyen était de 67,97 ± 6,78 ans et l’IMC moyen était de 30,81±5,37 kg/m2. 26,7% (IC à 95% : 21,7%-32,1%) des patients étaient ostéoporotiques, 43,7% (IC à 95% : 38,0%-49,5%) étaient ostéopéniques et 29,7 (IC à 95% : 24,6%-65,2%) avaient un statut osseux normal.
Discussion : Notre étude a permis d'objectiver une prévalence élevée de l'ostéoporose chez les patients atteints d'arthrose sévère des membres inférieurs; ce résultats corrobore celui de plusieurs études publiées et témoigne que le risque fracturaire est considérable chez ces patients.
Conclusion : La prévalence considérable de l’ostéoporose chez les patients atteints d'arthrose primitive sévère des membres inférieurs révélée par notre étude incite a identifier les patients à risque fracturaire en évaluant systématiquement le statut osseux avant la mise en place de la prothèse.
Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
E-Posters
Risk management
ABSTRACT N° SOFCOT24-245
Statut vitaminique D et risque de fracture chez des patients Algériens atteints de gonarthrose ou de coxarthrose sévère au stade de prothèse ; y-t-il une relation ?
Abdelatif Beguiret* 1, Reida Doumi1
1hôpital militaire spécialisée en chirurgie orthopédique, rééducation fonctionnelle et en appareillage , alger, Algeria
Your abstract : La vitamine D est élément essentiel pour maintenir l'équilibre de la minéralisation osseuse et le remodelage du tissu osseux. Sa carence est même considérée comme un facteur favorisant le développement de l'arthrose. Cette étude a pour but d'analyser l'impact du statut vitaminique D sur le risque de fracture chez les patients atteints de gonarthrose ou de coxarthrose sévère au stade de prothèse totale.
Material and methods : Nous avons mené une étude descriptive, transversale et analytique à recrutement
Prospectif. Etaient inclus dans ce travail les patients atteints d'arthrose sévère du genou ou de la hanche en attente d’une arthroplastie totale. Les patients ont bénéficié d’un interrogatoire minutieux et d’un examen clinique complet. Les taux sériques de 25-hydroxyvitamine D (vitamine D) ont été mesurés sur des échantillons de sérum sanguin prélevés sur les patients lors de leur consultation en utilisant un dosage immunoélectrochimique. Le risque fracturaire chez ces patients a été évalué en réalisant une densitométrie minérale osseuse (DMO) au niveau de la hanche et au niveau du rachis. L’interprétation des résultats a été faite selon la classification de l’OMS.
Results : Sur une période de 2 ans, 300 patients ont été recrutés avec un sexe ratio=0,45,
âge moyen 67,97 ± 6,78 ans et un IMC moyen de 30,81±5,37 kg/m2. Le
taux sérique moyen de la vitamine D était de 21,41±12,31ng/ml, le statut vitaminique D bas était dominant. 26,7% des malades étaient ostéoporotiques et présentaient donc un risque fracturaire élevé. Il n’y avait pas de relation entre le statut vitaminique D et le risque fracturaire chez ces patients (P=0.153)
Discussion : L’absence de lien entre le risque de fracture et l’hypovitaminose D chez les patients atteints d’arthrose sévère au stade de prothèse pourrait être liée aux modifications physiologiques et architecturales du tissu osseux au cours de l’arthrose.
Conclusion : Le statut en vitamine D émerge comme un facteur indépendant du risque de fracture chez les patients atteints d'arthrose sévère du genou ou de la hanche nécessitant une prothèse. Ces résultats suggèrent la présence d'autres variables pouvant influencer ce risque.
Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
E-Posters
Risk management
ABSTRACT N° SOFCOT24-498
Cartographie des risques du circuit des dispositifs médicaux implantables au bloc opératoire : cas de l’orthopédie-traumatologie
Bastoi Ahmed Omar* 1, Dominique Renard1, Stéphanie Wanat1
1Centre Hospitalier Simone Veil, Beauvais, France
Your abstract : Le cadre réglementaire concernant les dispositifs médicaux implantables (DMI) a récemment évolué, avec la parution du nouveau règlement européen sur les DM (UE) 2017/745. Pour répondre à l’arrêté du 8 Septembre 2021 qui impose un management de la qualité du circuit des DMI, notre centre hospitalier a mis en place sa cartographie des risques sur le circuit des DMI en orthopédie-traumatologie.
Material and methods : Un binôme, composé du responsable du système management de la qualité (RSMQ) et de l’interne en pharmacie, a réalisé, avec la contribution active des chirurgiens orthopédiste, d’infirmiers du bloc opératoire, des cadres de santé et d’un logisticien, une analyse des modes de défaillance, de leurs effets et de leurs criticités (AMDEC) sur le secteur de l’orthopédie-traumatologie afin de prioriser les risques et de hiérarchiser les plans d’actions correctifs à mettre en place. Cette AMDEC s’est concentrée sur chaque étape du circuit des DMI, comprenant la demande, la réception, le transport, le stockage, l’utilisation et la traçabilité ainsi que le retour ou élimination.
Results : Au total, ce sont 47 modes de défaillances qui ont été décrits et côtés. A l’issu de cette cotation, 11 risques définis comme modérés ont nécessité l’élaboration de plans d’actions correctifs. Il s’agissait du passage de commande tardif, de la panne informatique, de l’absence de traçabilité sur la journée, de l’absence de check-list matériel à 48h ou de sa mauvaise réalisation, de l’absence du DMI lors de l’intervention, de l’intervention programmée non réalisable par défaut de moyen humain, du prêt inter-établissement sans accord pharmaceutique, de la mauvaise optimisation du tri. Le risque identifié comme le plus critique est l’absence de remise de la carte implant au patient.
Discussion : L’AMDEC est une méthode appropriée aux processus à risques, permettant l’identification qualitative et quantitative des points critiques. Après analyse, c’est le processus d’utilisation et de traçabilité des DMI qui regroupe la majorité des risques identifiés comme modérés. L’absence de remise de la carte implant au patient est un risque critique corrigé par l’édition d’un document adapté issu de l’interopérabilité entre les logiciels et la bonne formation du personnel. Les problèmes de traçabilité et de disponibilité du matériel sont corrigés par un travail sur la check-list matériel regroupant toutes les informations nécessaires au bon déroulement opératoire, et à sa réalisation à 48h avant l’intervention.
Conclusion : Cette cartographie des risques est une première étape dans le système management de la qualité du circuit des DMI. Ce travail a permis l’investissement de tous les acteurs du circuit des DMI. Un suivi des mesures correctrices, via des indicateurs appropriés, et une actualisation de ce travail doivent être réalisés dans le cadre de l’amélioration continue des soins.
Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
E-Posters
Risk management
ABSTRACT N° SOFCOT24-529
La check List en orthopédie n’est pas du temps perdu, c’est plus de sécurité pour le patient et un confort pour le chirurgien.
Foad Lamnaouar* 1, mihai STANCIULESCU2, Faycel Aloui1, Abdel-Massih ABOU CHAAYA1
1CH argenteuil, paris, France, 2orthopedie, CH argenteuil, paris, France
Introduction : La check-list en chirurgie améliore le travail en équipe et la sécurité des patients, elle permet entre autres une prévention et une récupération des événements indésirables associés aux soins. Elle concourt à améliorer la culture de sécurité des professionnels et par là même la qualité de vie au travail.
Material and methods : Nous allons mener une recherche bibliographique dans PubMed / Google Scholar/ Medline et Science Direct.
Mots clés : qui seront déterminés en analysant les concepts clés liés à la thématique de la recherche
Aucune restriction ne sera appliquée par rapport à la date d’apparition ou de langue.
Results : - Faire un descriptif des Never évents en chirurgie orthopédique.
- Particularité de la chirurgie en orthopédie.
- Les difficultés rencontrées pour l’instauration de la check List.
- Les opportunités existantes pour la check list en orthopédie.
- Rapporter les différentes expériences dans ce domaine.
Discussion : Partant du principe : « Adapter la check-list pour mieux l’adopter », Apres l’analyse des données nous aurons comme objectif d’élaborer une check List adapté a la chirurgie orthopédique, penser aux différents moyens pour une implantation réussie dans la pratique quotidienne.
Conclusion : la securité des patients en chirurgie est un probleme de santé publique, le personnel du bloc operatoire doit etre conscient de l'ampleur du probleme et doit contribuer de facon mutuelle a prevenir les erreurs evitables.
Do you have any links of interest related to this presentation? : No
Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
E-Posters
Risk management
ABSTRACT N° SOFCOT24-584
Impact psychologique des fractures péri-implantaires non prothétiques : étude rétrospective de 136 patients
Brahim Demnati* 1, Elmehdi boumediane2, Zakaria Chabihi2, siham Dkhissi3, yassine fathelkhir2, mohamed amine benhima2, Samir ibnmoussa1, mohamed Rafai4, Imad abkari2, Mohamed Rahmi4
1Laboratoire de chimie, biochimie, nutrition et environnement, faculté de Médecine et de Pharmacie, , Université Hassan 2, Casablanca, 2Service de Chirurgie Orthopédique Traumatologie B, CHU Mohammed VI,, CHU Mohamed VI, 3Université Cadi Ayyad, Université Cadi Ayyad,, Marrakech, 4Service de traumatologie-orthopédie pavillon 32. Centre hospitalier universitaire Ibn Rochd. , Université Hassan 2, Casablanca, Morocco
Introduction : Les fractures péri-implantaires non prothétiques (FIPP) sont une complication rare mais sérieuse de la chirurgie orthopédique, ayant un impact potentiel sur le bien-être psychologique et la qualité de vie des patients. Cette étude vise à évaluer l'impact psychologique des FIPP chez 136 patients opérés entre 2019 et 2023, en utilisant des échelles et questionnaires validés.
Material and methods : Les données ont été recueillies auprès de patients ayant subi une intervention pour FIPP, avec une évaluation psychologique à l'aide de divers outils. Des échelles et questionnaires ont été utilisés pour mesurer l'anxiété, la dépression, le stress perçu, le stress post-traumatique, la santé physique et mentale. Des facteurs tels que le nombre d'interventions, le délai depuis le traitement initial, le niveau de douleur postopératoire et les complications postopératoires ont été pris en compte.
Results : Les résultats ont révélé des niveaux plus élevés d'anxiété, de dépression, de stress perçu, de stress post-traumatique, et des niveaux de santé physique et mentale inférieurs chez les patients atteints de FIPP par rapport à la population générale. Des associations significatives ont été observées entre ces résultats psychologiques et des facteurs tels que le nombre d'interventions, le délai par rapport au traitement initial, le niveau de douleur postopératoire et les complications postopératoires.
Discussion : La discussion met en lumière l'impact psychologique significatif des FIPP, soulignant l'importance des facteurs cliniques dans ces résultats. Les stratégies d'adaptation les plus courantes, telles que l'acceptation et le recadrage positif, sont discutées, de même que les moins courantes comme le déni et la consommation de substances.
Conclusion : Cette étude suggère que les patients atteints de FIPP pourraient bénéficier d'interventions psychologiques visant à réduire leur détresse et à améliorer leur qualité de vie. Les résultats soulignent l'importance d'une approche holistique dans la
Do you have any links of interest related to this presentation? : No
Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
E-Posters
Infections
ABSTRACT N° SOFCOT24-1012
Tuberculose à la main : défis et prise en charge
Doha Laamarti* 1, Hela Bouzouaya1 on behalf of Bouzouaya, Riadh Maalla1
1CHU La Rabta, Tunis, Tunisia
Your abstract : La tuberculose, un défi majeur de santé publique dans les pays en développement, présente rarement des atteintes à la main et au poignet (2 à 4%). En raison de l'évolution silencieuse, son diagnostique est souvent retardé. Bien que le traitement médical soit généralement efficace, le résultat fonctionnel dépend du stade évolutif, justifiant parfois une intervention chirurgicale pour le diagnostique et la gestion des séquelles.
Material and methods : Nous exposons le cas d'une patiente de 54 ans, droitière et agricultrice, ayant manifesté une tuméfaction douloureuse à la face palmaire de l'auriculaire droit, évoluant sur une période de 10 mois dans un contexte d'apyrexie. Une investigation exhaustive des démarches diagnostiques et thérapeutiques afférentes à cette observation a été entreprise en vue d'apporter une compréhension approfondie du cas clinique.
L'évaluation de la patiente a inclus une anamnèse détaillée et un examen clinique approfondi. Les procédures diagnostiques ont impliqué des analyses biologiques et des examens d'imagerie médicale. Le protocole thérapeutique a combiné chirurgie et traitement médical, basé sur les résultats anatomopathologiques. Un suivi régulier a été effectué pour évaluer l'évolution clinique.
Results : La réponse au traitement a été évaluée sur deux aspects principaux. Sur le plan infectieux, la chimiothérapie a démontré une réponse favorable, se manifestant par la résolution complète des signes cliniques. Côté orthopédique, l'état fonctionnel de la main a été un indicateur majeur, soulignant l'efficacité globale des interventions entreprises.
Discussion : La tuberculose à la main présente des défis diagnostiques en raison de sa polymorphie clinique. Les localisations digitales peuvent imiter un rhumatisme inflammatoire, avec douleurs et tuméfactions. Les tests biologiques et l'IDR sont évocateurs mais non spécifiques. L'IRM est précieuse pour diagnostiquer les lésions inflammatoires.
La biopsie osseuse demeure le moyen diagnostique le plus fiable, révélant des caractéristiques histologiques spécifiques. Malgré des difficultés à détecter le bacille, le diagnostic précis guide un traitement efficace.
Le traitement médical seul montre une évolution favorable, mais les séquelles fonctionnelles restent fréquentes.
Conclusion : En conclusion, la tuberculose à la main, bien que rare, nécessite une approche diagnostique précise. Malgré les séquelles fonctionnelles possibles, une détection précoce et un traitement approprié sont essentiels pour optimiser les résultats. Une surveillance continue post-traitement est impérative pour évaluer l'évolution et adapter la prise en charge en conséquence.
Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
E-Posters
Infections
ABSTRACT N° SOFCOT24-1061
Les séquelles dans les arthrites de la hanches de l'enfant dépendent de la localisation anatomique du foyer microbien initial et de la precocité de son traitement  propos de 126 cas
Rabah Atia* 1
1Faculté de Médecine, Universté Badji Mokhtar, Annaba, Algeria
Introduction : L’objectif du travail est un essai de classification anatomie pathologique de la lésion initiale expliquant les séquelles et une proposition d’une conduite thérapeutique pour limiter les séquelles.
Material and methods : Etude rétrospective : 1987-2017: 126 patients, 127 hanches 79 garçons et 47 filles 38 hanche droites, 45 gauches et 1 bilatéral 41 cas recensés en été La clinique et la biologie ont conduit à une ponction positive. L’arthrotomie est la règle. La biopsie a confirmé la non spécificité. L’antibiothérapie, le drainage et le plâtre ont suivi. Une radiographie est faite les 15e, 30e, 60e, 90e jour, et à long terme
Results : L’analyse de l’image, l’interligne, le cotyle, le noyau céphalique, le col fémoral, la région trochantero-diaphysaire ont permis les conclusions suivantes : atteinte synoviale pure (37%), atteinte du noyau céphalique (18%), atteinte du col anatomique (22%), atteinte iliaque et cotyle (15%), atteinte trochantero- diaphysaire (07%).
Conséquences de la lésion initiale et Classification
Groupe 1: l’atteinte synoviale entraîne l’atteinte du cartilage articulaire et la chondrolyse.
Groupe 2: l’atteinte du noyau céphalique entraîne la nécrose céphalique et l’ostéochondrite
Groupe 3: l’attente du col entraîne la fragilisation, le cisaillement, le décollement épiphysaire, la fracture, la pseudarthrose, la nécrose secondaire du noyau.
Groupe 4: l’atteinte de l’os iliaque entraîne un cotyle fragilisé, une profusion et une luxation centrale.
Groupe 5: l’atteinte trochantero-diaphysaire entraîne une fragilisation, une fracture pathologique et un télescopage. L’atteinte des centres de croissance entraîne une nécrose massive et des complications communes Le traitement le plus précoce possible peut redonner une hanche normale
Discussion : La propagation du germe se fait par voie sanguine. Le hasard y préside, le germe touche la synoviale ou le réseau metaphyso-épiphysaire. Dans les arthrites pures, le germe est apporté directement à l’articulation : les vaisseaux périostes traversent le manchon capsulaire pour irriguer la synoviale. Dans les ostéo-arthrites le germe se localise dans la zone metaphyso-épiphysaire la propagation rapide se fait la cavité articulaire. L’inoculation et la destruction cartilagineuse de proche en proche sont la conséquence des ferments protéolytiques des germes. Seule la théorie vasculaire explique les deux phénomènes. Il y a des arthrites d’une part et des ostéo-arthrites d’autre part.
Conclusion : Au départ on est en face de la même clinique, la même radiographie et la même biologie. A un stade plus avancé, l’atteinte osseuse est toujours présente. Le retard au diagnostic de la prise en charge est très fréquent malgré la symptomatologie riche et parlante. Les phénomènes mécaniques sont une autre source des complications graves.
Do you have any links of interest related to this presentation? : No
Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
E-Posters
Infections
ABSTRACT N° SOFCOT24-1135
Importance de l’infrastructure dans les infections du site opératoire en Orthopédie Aspects epidemio-cliniques et thérapeutiques à propos de 1251 patient
Rabah Atia* 1, 1
1Faculté de Médecine, Université Badji Mokhtar, Annaba, Algeria
Introduction : La chirurgie orthopédique peut être à l’instar de toutes les chirurgies greffée d’infection du site opératoire (ISO) qui évolue vers l’ostéite en raison de la proximité de la plaie opératoire
Material and methods : Etude transversale prospective en orthopédie incluant tout patient opéré au niveau de deux blocs opératoires et appartenant à la classe 1 ou la classe 2 ou la classe 3 selon Altmeier
Results : 1251 patients. 75% masculin. Age moyen 33 ans. 90% opérés en urgence, 90% ostéosynthèse. 85% index NNIS 0.19% Incidence globale 11% Prédominance masculine, age10-50 ans. 21% révélées pendant l’hospitalisation. 70% index NNIS0, 77% ostéosynthèse Profonde, 63%, 13% osseuse. Le staphylocoque aureus est le germe le plus fréquent. Antibiothérapie reprise chirurgicale, 66% Evolution, ostéite chronique 37% (jambe sur ECM). 18% séquelles, raideur, raccourcissement, amputation aucun décès
Discussion : L’index NNIS et l’âge ne sont pas facteurs de risque, l'ostéosynthèse, l'urgence, le bloc opératoire et la durée opératoire le sont. Mulwijk retrouve une incidence de 2.7% et Thul 12.5% Incidence, groupe des urgences, 2 fois plus élevée ; 7.1% versus15.7% un OR de 2.45 et un intervalle de confiance de 1.41 à 4.28 plaidant en faveur du rôle favorisant les ISO des urgences. 46% opérés le jour même et 90% opérés dans un délai de 48 heures. 78.6%% après la sortie (études : 60- 80%) L’incidence passe de 5.8 à 1 mois à 11% à une année En chirurgie propre (classe1) notre incidence est de 2.1 sous une antibioprophylaxie non conforme, systématiquement sous antibiotiques anti staphylococciques juste après l’intervention maintenue pendant 24 à 48 heures (littérature. Inférieur à 1%). Toutes les ISO ASA1 et 2 (pas un facteur de risque septique) Le taux d’ISO est multiplié par 3 si plus heures opératoires (10% versus 26.7%, p< 0.000). 99% ont un index de risque NNIS0. 69% ayant un index NNIS0 soit une incidence de 9%. Type d’ISO : infections superficielles 37% des cas. 63% profonde, 13% atteinte osseuse . Prédominance des formes aiguës bruyantes. Germes identiques aux études allemande et vietnamienne (même recrutement et durée du suivi). Staphylocoque aureus E. coli, Pseudomonas et KES. Traitement en fonction du micro-organisme le plus suspecté. Plusieurs facteurs favorisent l’évolution vers l’ostéite chronique propre à l'orthopédie
Conclusion : La surveillance des ISO en orthopédie et traumatologie doit obligatoirement se faire à long terme en présence de matériel d’ostéosynthèse (1 année)
Do you have any links of interest related to this presentation? : No
Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
E-Posters
Infections
ABSTRACT N° SOFCOT24-1178
Snake bite poisoning and compartment syndrome
Samar Ben Mrad* 1, Meriem Ben Khedher1, Doha Laamarti1, Zmorda Messioui1, Meryem Chaieb1, Nidhal Mahdhi1
1CHU Sahloul, Sousse, Tunisia
Your abstract : Snake bite poisoning is frequent in our country, and while the treatment of general disorders became standardized, local disorders are still unrecognizable and consequently diagnosed lately. Compartment syndrome in poisonings is particular in both its physiopathology and treatment. The purpose of this series is to report the differences between classical and snake bite compartment syndromes and show the functional results of the surgical treatment.
Material and methods : We present in this study 3 cases of snake bite poisoning compartment syndrome managed in the plastic and reconstructive surgery department.
Results : Our patients were adults. They consulted at 6, 14 and 35 hours respectively. The complaint was mainly local cutaneous disorders and severe pain of the injured limb. The compartment syndrome was diagnosed in two cases. Fasciotomies were indicated in all three cases. Cutaneous and muscle necrosis was constant. Congestion and microthrombosis were extended to the whole limb in two cases. Clinical nerve suffering eased gradually in the following 48 hours but did not achieve full recovery.
Discussion :
After a snake bite, there is increased local vascular permeability, leading to fluid accumulation and increased pressure, which can compromise blood flow and potentially result in ischemic contracture and amputation if left untreated. Local symptoms of snake bites include paresthesia, pain, swelling, redness, bruising, lymphangitis, and bullae. These symptoms can evolve individually without developing compartment syndrome, making diagnosis challenging. Preventive incisions are no longer recommended and have been replaced by intensive supervision, proper cleansing, dressing, and limb elevation. The intensity of swelling must be assessed throughout the limb and differentiated from compartment tension, which is the main sign of compartment syndrome. Paresthesia and muscle paralysis are vague parameters because they can be caused by direct venom toxicity. Congestion and micro-thrombosis are directly implicated in the onset of compartment syndrome due to their interference with swelling resorption
Conclusion : Snake bite compartment syndrome is a particular entity that must be assessed differently from the standard post-traumatic compartment syndrome in order to correctly treat it and avoid the functional and aesthetic sequalae deriving from it.
Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
E-Posters
Infections
ABSTRACT N° SOFCOT24-229
Caractéristiques épidémiologiques et fonctionnelles des phlegmons des gaines fléchisseuses : étude de 13 cas et revue de la littérature.
Fedi Dahech1, Nizar Sahnoun1, Cyrine Fourati* 1, Wassim Zribi1, Zoubaier Ellouz1, Hassib Keskes1
1Service de Chirurgie Orthopédique et Traumatologique, CHU Habib Bourguiba, Sfax, Tunisia
Your abstract : Le phlegmon des gaines fléchisseuses est une infection grave entraînant un handicap fonctionnel de la main. Il s'agit d'une urgence thérapeutique. À partir des observations d'une série de patients opérés dans notre service, nous tentons de décrire les aspects cliniques et épidémiologiques de cette pathologie.
Material and methods : Une étude rétrospective a été menée sur 13 patients : 5 femmes et 8 hommes, d'âge moyen de 36 ans, provenant pour 70 % de milieu rural ; tous étaient droitiers. Le délai moyen de consultation était de 6 jours. 75 % des patients n'avaient reçu aucun traitement préalable. Tous présentaient des symptômes évocateurs d'impotence fonctionnelle, d'œdème et de douleur au niveau de la main. Ils ont été traités par excision portale du tissu infecté et nécrotique, suivie d'une immobilisation et d'une antibiothérapie à l'amoxicilline-clavulanique pendant au moins 2 semaines.
Results : 38 % des patients opérés étaient au stade I avec un synovium satisfaisant, et 62 % au stade II nécessitant une synovectomie complète. 23 % des patients ont nécessité une excision supplémentaire. Après 10 jours, l'un des patients a bénéficié d'une intervention de couverture secondaire. Pour les patients consultant plus de 7 jours après le début des symptômes, 80 % provenaient de milieu rural et tous présentaient un phlegmon au stade II. Les examens bactériologiques ont isolé un Staphylococcus aureus dans 4 cas, la culture étant négative pour les autres. La durée moyenne d'hospitalisation était de 5 à 7 jours. La rééducation a commencé en moyenne après 15 jours, et les activités limitées ont repris à partir du 45e jour après la cicatrisation. Lors du dernier suivi, 83 % des patients présentaient une raideur articulaire des interphalangiennes.
Discussion : Le phlegmon des gaines fléchisseuses peut résulter d'une inoculation directe, d'une diffusion à partir d'un site infectieux voisin ou d'une transmission hématogène. Plusieurs facteurs de risque ont été identifiés, tels que le diabète, l'immunosuppression et le tabagisme. Le résultat fonctionnel est d'autant plus mauvais que le stade initial est avancé, que l'infection est due au streptocoque B-hémolytique et que la prise en charge thérapeutique est retardée.
Conclusion : Le phlegmon des gaines fléchisseuses touche une population jeune et active. Un traitement chirurgical le plus rapidement possible, sans prescription aveugle d'antibiotiques, réduirait la durée d'hospitalisation et de convalescence et minimiserait les séquelles fonctionnelles.
Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
E-Posters
Infections
ABSTRACT N° SOFCOT24-317
Ostéoarthrite tuberculeuse du pied . À propos de six cas
Benattou Belbachir* 1 and SACOT- Algérie
1SACOT, Alger, Algeria
Your abstract : L’ostéo-arthrite tuberculeuse du pied reste une localisation inhabituelle de la tuberculose ostéo-articulaire des membres et pose un problème de retard diagnostique . L’objectif de cette étude prospective est d’analyser les aspects diagnostiques et thérapeutiques à travers d'une série de 6 cas
Material and methods : Il s’agit d’une analyse prospective de six cas cliniques pris en charge 2009 et 2019 pour une ostéo-arthrite tuberculeuse du pied ou de la cheville avec une moyenne d’âge de 32 ans (22 et 54) à prédominance féminine (4/2) avec 4 localisations talo-crurales ,2 tarsiennes, Le retard diagnostique était en moyenne 4mois (11 -02). La notion de contage tuberculeux a été retrouvée chez les 4 patients (tuberculose pulmonaire ; mal de pott, adénite tuberculeuse ..). La lyse osseuse a été le principal aspect radiologique évocateur avec la triade radiologique de Phemister dans les 4 cas. Pauci bacillaire le diagnostic bactériologique était retenu sur une preuve histologique (lésion caséeuse) dans la moitié des cas. Le traitement chirurgical effectué dans un premier temps par biopsie exérèse de la lésion avec « lyophilisation » avec un comblement osseux in situ (2cas) et une arthrodèse était indiquée chez 3 patients dans un deuxième temps opératoire suivie d’une chimiothérapie antituberculeuse avec protocole de neuf mois a été appliqué à nos patients avec une observance de 85%
Results : Au dernier recul de 8 ans (14 -5) sur 4 cas (2perdus de vu) les lésions sont stabilisées avec un score algo-fonctionnel AOFAS moyen de 78,6% (89,2% et 68, %) ; avec deux récidives qui ont révisée par arthrodèse.
Discussion : La tuberculose ostéo-articulaire extra rachidienne est en recrudescence pandémique (immunodépression, brassage des populations) avec retard diagnostique avec tableau clinique atypique subaigu peu évocateur, syndrome infectieux inconstant (réactivation BK) latents. On distingue le plus souvent une ostéo-arthrite qu’une les arthrites pures ou et ostéite fistulisée du pied ; avec un diagnostic tardif pose le problème de prise en charge thérapeutique conservateur, dont l’IRM reste l’examen de choix pour un diagnostic précoce qui repose sur une preuve bactériologique. Le pronostic dépend de la précocité du diagnostic, de la bonne observance thérapeutique et du terrain. La majorité des experts recommandent une durée minimale d'antibiothérapie antituberculeuse de 9 à 12 mois
Conclusion : L’ostéo-arthrite tuberculeuse du pied est une localisation inhabituelle. Ainsi que tout tableau clinique atypique traînant ou toute lésion osseuse suspecte doit faire évoquer le diagnostic . L’examen anatomopathologique est indispensable pour le diagnostic de certitude afin d’éviter tout geste chirurgical agressif intempestif car le traitement est avant tout médical. La sanction est chirurgicale par exérèse –évidement (+ biopsie pour une preuve histologique). La chimiothérapie antituberculeuse selon un protocole rigoureux est une impérative thérapeutique. L’évolution est favorable au détriment parfois d’ankylose articulaire
Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
E-Posters
Infections
ABSTRACT N° SOFCOT24-609
Incisional Negative Pressure Wound Therapy (iNPWT) vs. Standard dressing after total hip arthroplasty revision (rTHA) or total knee arthroplasty revision (rTKA) surgery, a randomized controlled trial (RCT; BERLYTZ Study)
Diane Wernly* 1, Olivier Borens2, Sylvain Steinmetz1
1Orthopédie Traumatologie, CHUV, 2Hirslanden, Lausanne, Switzerland
Introduction : Few studies estimated that each day of persistent wound drainage increases the risk of wound infection after hip or knee arthroplasty revision surgery. The use of iNPWT could reduce wound dehiscence and improve fluid drainage.
This study aims to assess wound healing in patients with primary closed surgical incisions following the iNPWT or standard dry dressings in patients undergoing THA or TKA revision surgery. The primary outcome measure was the absence of oozing by the seventh-day post-operation.
Material and methods : This prospective randomized controlled trial aims to compare the effectiveness of iNPWT with standard dry dressings in patients undergoing rTHA or rTKA. Using block randomization, patients were randomized into iNPWT or standard dressing groups in a 1:1 ratio. Two experimented surgeons performed all revision surgeries. Following surgery, patients in the iNPWT group received an intra-operative application of Prevena® by 3M, maintained sterilely for seven days before being replaced by a dry dressing. Patients in the standard group received a dry sterile dressing. All surgical wounds were evaluated on the seventh-day post-operation, and the dressing stains were examined for drainage.
Results : Between 2020 and 2022, 121 patients underwent an arthroplasty revision surgery, with a mean age of 70 years (+/- 9.9), 52% men. The distribution of arthroplasty revision included 58 rTHA and 63 rTKA. Among them, 61 received standard dry dressings, and 60 received iNPWT. After seven days, iNPWT showed a significant reduction in oozing compared to the dry dressing only (43/59 (72.9%) vs 32/60 (53.3%); p=0.0272). There was no significant difference between the control and iNPWT cohorts regarding blood transfusion, skin complications, postoperative complications, or length of stay. No adverse events were reported in either in each group.
Conclusion : This randomized controlled trial demonstrates that applying iNPWT therapy postoperatively in patients undergoing total hip or total knee arthroplasty revision surgery significantly reduces oozing seven days after the surgery.
Do you have any links of interest related to this presentation? : No
Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
E-Posters
Infections
ABSTRACT N° SOFCOT24-782
A propos d'un cas d'infection fongique post ligamentoplastie du genou
Oussama Hamdi* 1, Ameni Ammar1, Mohamed Samih Kacem1, Fawez Bousaadoun1, Mahmoud Smida1, Mohamed Samir Daghfous1
1Services des urgences orthopédiques, Institut Mohamed kassab, Tunis, Tunisia
Your abstract : L'arthrite septique est une complication rare de la reconstruction arthroscopique du ligament croisé antérieur (LCA). L'origine fongique est exceptionnelle et touche généralement les patients immunodéprimés. Candida Glabrata est exceptionnellement impliquée. A travers un rapport de cas et une revue de la littérature, nous avons tenté d'élucider les facteurs de risque de cette complication, son traitement et les recommandations pratiques pour l'éviter.
Material and methods : Nous rapportons un cas rare d’arthrite septique à Candida Glabrata compliquant une ligamentoplastie arthroscopique du LCA chez un patient immunocompétent.
Results : Le patient a eu un lavage chirurgical, une synovectomie et un traitement antifongique. L'évolution clinique et biologique a été bonne.
Discussion : Les signes cliniques sont similaires à ceux de l'arthrite septique classique, sauf que l'évolution est beaucoup plus lente dans l'arthrite fongique. Cependant, cela peut provoquer de graves lésions ostéocartilagineuses. La ponction articulaire est la clé du diagnostic. Nous recommandons de faire des recherches mycologiques, en plus des recherches bactériologiques, afin de ne pas manquer un germe fongique qui, bien que rare, peut provoquer de graves lésions ostéoarticulaires s'il n'est pas traité suffisamment tôt et de manière adéquate.
Conclusion : Le traitement est médico-chirurgical. Il n'existe pas de consensus sur la prise en charge thérapeutique. Le premier objectif du traitement est de protéger le cartilage articulaire et de préserver le greffon. Le retard du traitement conditionne le pronostic fonctionnel du genou.
Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
E-Posters
Infections
ABSTRACT N° SOFCOT24-854
Masquerade case et si un petit abcès de la cuisse n'était que la pointe de l'iceberg ?
Fatima_Zohra Cherfi* 1 on behalf of Amghar/Ounas/Saidi/Talantikite/Guedjal/Amimeur/Benzemrane and Amghar/Ounas/Saidi/Talantikite/Guedjal/Amimeur/Benzemrane
1CHU douera, Alger , Algeria
Your abstract : Ce cas clinique illustre de manière poignante la possibilité qu'une affection puisse se manifester à travers des symptômes éloignés de sa localisation initiale. Ce qui semble être visiblement un abcès sur la face interne de la cuisse est en fait la manifestation d'une spondylodiscite infectieuse d’étiologie inconnue.
L’objectif de notre étude est de mettre en lumière l’importance d’une bonne démarche diagnostique dans le but d’arriver à une étiologie bien précise afin d'établir un traitement adéquat.
Material and methods : Nous rapportons le cas d'un patient âgé de 32 ans, toxicomane, avec des antécédents d'un épanchement pleural non documenté, suivi pour une hernie discale L4-L5 traitée médicalement, ainsi qu'une hépatite C. Il se présente aux urgences pour un petit abcès de 2 cm à la face interne de la cuisse droite, accompagné d'une altération de l'état général, d'une psoïtis et d'une fièvre. Les bilans biologiques ont révélé un syndrome inflammatoire marqué
Face à l'aggravation des symptômes, à l'augmentation du volume de l'abcès et à l'apparition d'une pyurie franche, mais surtout devant la discordance entre les symptômes observés et le diagnostic présumé, la nécessité d'une approche diagnostique approfondie s'est imposée.
L'IRM a mis en évidence un abcès volumineux s'étendant depuis la région sous-rénale jusqu'au tiers proximal de la face interne de la cuisse droite, secondaire à une spondylodiscite L4-L5.
Le patient a été admis au bloc opératoire en urgence pour un drainage chirurgical et une mise à plat de l'abcès de la cuisse, où une biopsie a été réalisée pour étude anatomopathologique et des prélèvements ont été effectués pour étude cytobactériologique, afin d'établir un schéma thérapeutique adapté.
Results : Cette exploration nous conduit avec assurance vers le diagnostic d'une spondylodiscite infectieuse d'origine énigmatique.
Discussion : Il convient de souligner que l'étape la plus cruciale dans notre approche diagnostique demeure l'identification de l'étiologie sous-jacente, car cela oriente directement le choix du traitement
En premier lieu, nous considérons les germes spécifiques tels que la tuberculose, qui demeure le plus probable en raison des données épidémiologiques du pays, d'une part, et des antécédents d'épanchement pleural, d'autre part. Cette association, conjuguée à la clinique latente,renforce fortement cette hypothèse.
Ensuite,la brucellose constitue également un diagnostic à considérer, étant donné la nature agricole du pays et la présentation clinique
Et en dernier lieu, nous devons également envisager les germes non spécifiques et opportunistes
Conclusion : Le diagnostic de la spondylodiscite lombaire, bien que souvent évident, peut parfois se révéler dans un tableau clinique totalement atypique, tel qu'un abcès de la cuisse, ou une arthrite du grand trochanter. Ces présentations inhabituelles mettent à l'épreuve notre vigilance et notre démarche diagnostique.
Devant la diversité des étiologies possibles, la tuberculose émerge comme le germe le plus fréquemment rencontré.
Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
E-Posters
Theme of the year: Quality of life in the workplace
ABSTRACT N° SOFCOT24-1122
Un nouvel outil de gestion des commandes des dispositifs médicaux d'ostéosynthèse orthopédique
Wiem Guibane* 1, Mariem Gargouri 1
1Centre de Traumatologie et Des Grands Brûlés , Ben Arous , Tunisia
Your abstract : Une bonne gestion des approvisionnements des dispositifs médicaux implantables d’ostéosynthèse ( DMIO) implique d’assurer la sécurité du patient, la qualité du circuit des dispositifs médicaux et une immobilisation financière minimale. Un premier travail d'optimisation a été fait durant l'année 2020, afin de diminuer le nombre de commandes tout en répondant aux exigences sécuritaires et financières.
Notre objectif était de suivre à plus long terme l'impact de la méthode mise en place il y a 3 ans.
Material and methods : Les approvisionnements en dispositifs médicaux implantables d’ostéosynthès de notre établissement sont basés sur la méthode au calendrier : commandes à jours fixes avec quantités variables. Les dispositifs détenues en stock dans le dépôt permanent ont été classées de manière décroissante selon leur consommation en valeur. La méthode ABC a permis de déterminer quatre classes pour définir les délais entre les commandes. Classe A : 80% de la valeur annuelle totale, délais entre commandes : 30 j ; Classe B : 10% suivants, 45j ; Classe C : 5% d'après, 60j Classe D : derniers 5%, 120j. Une première réactualisation du palmarès a été faite au cours de l'été 2023 puis en janvier 2024. Une analyse de l'évolution des différents indicateurs d'activités a été réalisée : nombre de commandes, nombre de lignes et nombre de commandes urgentes.
Results : Lors de la dernière réévaluation, 12% des DMIO ont vu leur délai de commande corrigé. Cependant, la répartition globale des DMIO dans les différentes classes reste similaire à celle de 2021 : Classe A = 5,2%, B = 7%, C = 9,3% et D = 78,5%. Diminution de 24% du nombre de lignes commandes entre 2019 et 2022. Baisse de 46% du nombre de commandes urgentes entre 2019 et 2022. Diminution de 10% du nombre de commandes entre 2019 et 2022.
Conclusion : Cette méthode a permis d'améliorer notre gestion des approvisionnements, de diminuer le nombre de commandes (à rapporter à la baisse de 16% du nombre de références) et ainsi de diminuer l'impact économique du stock. Néanmoins, elle exige une mise à jour régulière des fichiers informatiques avec la révision des délais de commandes et des seuils de sécurité en fonction de la criticité du dispositif (d’urgence Traumatologique, nouvelle technique mise en place, dispositifs onéreux…) tout en appliquant les décisions de référencement prises en Commission du Médicament et des Dispositifs Médicaux Stériles.
Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
E-Posters
Theme of the year: Quality of life in the workplace
ABSTRACT N° SOFCOT24-1215
Lombalgies professionnelles chez le personnel d’orthopédie-traumatologie : Étude descriptive et pronostique
Mohamed Taher Ghannouchi* 1, Mohamed Ali Nbaya2, Jihene Hammadi2, Zeineb Mlik2, Marwa Bouhali3, Ahmed Marouane3, Hassen Ammar1, Hedi Moez Ben Ayed1
1Service de chirurgie orthopédique et traumatologique, Hôpital Universitaire de Gabès, 2Service des urgences, Hôpital Universitaire de Gabès, 3Service d'anesthésie-réanimation, Hôpital Universitaire de Gabès, Gabès, Tunisia
Your abstract : La lombalgie est une atteinte fréquente chez le personnel de santé. Son incidence dépend de plusieurs facteurs environnementaux, socio-économiques et professionnels. Du fait de sa chronicité, leur impact sur la vie professionnelle peut altérer la qualité des soins et le rendement professionnel.
Notre objectif était d’étudier les facteurs dont dépendent les lombalgies chez le personnel de santé et leur impact sur la vie professionnelle au service et au bloc opératoire d’orthopédie-traumatologie.
Material and methods : Il s’agit d’une étude prospective descriptive et pronostique sur les lombalgies chez le personnel exerçant en orthopédie-traumatologie. Les caractéristiques étudiées sont : le sexe, l'âge, l'IMC, les horaires de travail, le secteur d’activité et le délai d’apparition des lombalgies.
Results : 19 agents (2 chirurgiens, 14 cadre paramédical et 3 ouvriers) ont été interrogés dont 11 de sexe masculin et 8 de sexe féminin avec un sexe ratio de 1.3. L’âge moyen était 37 ± 11.83 ans. La moyenne d’IMC était de 26,89 avec un minimum à 20 et un maximum à 36. 12 personnes ayant un IMC supérieur á 25. 31,6% avaient des antécédents médico-chirurgicaux. 68% exerçaient au bloc opératoire d’orthopédie, 26,3% dans le service d’hospitalisation et 5,3% à la consultation externe. Les horaires de travail étaient répartis comme suit : 52,6% travaillaient des journées et des gardes, 15,8% étaient fixes par nuit travaillant pendant 12 heures consécutives et 31,6 travaillaient exclusivement le jour. Le délai d’apparition des lombalgies était corrélé á l’ancienneté au travail. Le délai moyen était de 6 ans avec un délai plus précoce de 4 ans pour le personnel du bloc opératoire. La douleur n’était handicapante chez aucun patient. Elle entrave le travail chez 21.1% des participants, a un impact tolérable chez 68.4% et sans impact chez 10.5%. La majorité des lombalgies étaient des lombosciatiques L5 (52%), suivies des lombocruralgies L4 (21,1%). Une hernie discale a été retenue comme diagnostic étiologique chez 26.3% des participants et une arthrose lombaire chez 15.8% des participants. 68.4% sont sous traitement médicamenteux au long cours. Le nombre de jours de congé de maladie pour ces pathologies était de 3.05 semaines/an avec un minimum de 1 semaine/an et un maximum de 10 semaines/an. La corrélation entre l’augmentation du nombre de jour de congé de maladie et l’affectation au bloc opératoire était significative. La corrélation entre la profession paramédicale et l’augmentation du nombre de jour de congé de maladie était significative.
Conclusion : Le travail au bloc opératoire et la profession paramédicale étaient les facteurs les plus prédictifs d’une apparition précoce de lombalgies chez le personnel d’orthopédie-traumatologie et d’une progression plus sévère plus marquée de la maladie au cours de la carrière professionnelle.
Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
E-Posters
Theme of the year: Quality of life in the workplace
ABSTRACT N° SOFCOT24-142
Nouveau parcours de soins en chirurgie orthopédique:
aménagement des espaces de rééducation
Yves Y. Michaud* 1
1Haut Rhin, Hôpital Schweitzer, Colmar, France
Introduction : L’état d’esprit et la motivation sont essentiels en chirurgie. Nous avons ainsi souhaité aménager les espaces utilisés pour la rééducation des prothèses de hanche et de genou avec des photos de forêts pour transformer la rééducation dans un couloir d’hôpital en une marche en forêt apaisante et relaxante.
Material and methods : Nous avons utilisé des photos grand format pour créer une ambiance immersive. Un éclairage et une ambiance sonore et musicale sont également à l’étude pour compléter le projet. Le couloir est aménagé sur le thème de la forêt et des lacs et l’escalier sur le thème de la montagne. Les équipes de soins ont été associées à chaque étape du projet. Ces Mesures s’inscrivent dans le prolongement des procédures de récupération améliorée et de l'amélioration de qualité de vie au travail (création d’atelier de bien-être au travail, aménagements des horaires de travail: semaine de 4 à 2 jours en alternance…)
Results : Une enquête de satisfaction a montré que le projet est très bien accueilli par les patients et le personnel.
Discussion : Nous espérons ainsi améliorer les conditions de séjour des patients et de travail du personnel en créant un cadre agréable et rassurant. Diminuer le stress et l’anxiété grâce aux propriétés apaisantes de la nature. Améliorer la communication thérapeutique en créant un climat de confiance pour encourager la participation aux soins qui conditionne parfois la récupération presque autant que la technique chirurgicale. Encourager des démarches de préventions et d’hygiène de vie, notamment la marche en forêt. Faciliter l’expression des émotions et du stress en utilisant la dimension artistique des photos pour faire le lien entre les émotions et le langage médical parfois difficile à comprendre. Proposer aux patients et au personnel soignant l’expérience d’un moment de sérénité et inciter à la rêverie, pour accéder à un état de bien être malgré la maladie et les difficultés. Renforcer le sens du travail du personnel en permettant une prise en charge globale du patient. Renforcer la cohésion des équipes car il s’agit de mesures simples qui ont permis de réunir les équipes autour de valeurs communes. Améliorer les conditions de travail du personnel car le bien être du personnel va de pair avec celui des patients. Enfin c’est une occasion de valoriser et faire connaitre le patrimoine naturel de notre région et l’entreprise locale qui a accepté de prendre en charge notre projet.
Conclusion : En tant que médecin, il nous semble essentiel de ne pas limiter la prise en charge de nos patients à la seule réussite de l’intervention, mais d’essayer d’améliorer la qualité de vie dans son ensemble autant pour les patients que le personnel car il n’est pas cohérent de prendre soin des patients sans tenir compte également du personnel.
Do you have any links of interest related to this presentation? : No
Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
E-Posters
Tumors
ABSTRACT N° SOFCOT24-1017
Tumeur de Masson : défis diagnostiques et approches cliniques
Doha Laamarti* 1, Hela Bouzouaya1 on behalf of Bouzouaya, Riadh Maalla1
1CHU La Rabta, Tunis, Tunisia
Your abstract : La tumeur de Masson, ou hyperplasie endothéliale papillaire intravasculaire (IPEH), est une lésion vasculaire bénigne rare pouvant être confondue avec un angiosarcome. Bien que généralement localisée à la main et aux doigts, elle présente une localisation exceptionnelle au membre inférieur.
Ce cas clinique présente une manifestation rare de la tumeur de Masson au membre inférieur, offrant des insights cliniques précieux pour le diagnostic et le traitement, tout en contribuant à l'expansion des connaissances sur cette pathologie.
Material and methods : Nous décrivons le cas d'une patiente de 42 ans, de sexe féminin, présentant une formation angiomateuse de la cuisse droite évoluant depuis une durée de deux ans. La tuméfaction a engendré une gêne fonctionnelle, motivant ainsi la décision consensuelle d'entreprendre une exérèse chirurgicale.
Results : À la suite de l'exérèse chirurgicale, la patiente a manifesté une amélioration substantielle, caractérisée par la résolution de la gêne fonctionnelle initiale. L'examen anatomopathologique a révélé la présence de vaisseaux thrombosés associés à une prolifération endothéliale à cellules dodues, orientant vers un tableau d'hyperplasie endothéliale papillaire intravasculaire. Les suites opératoires se sont déroulées sans complication, marquées par une cicatrisation de qualité, et aucune récidive n'a été observée.
Discussion : D'un point de vue clinique, les lésions d'hyperplasie endothéliale papillaire intravasculaire se caractérisent par des nodules fermes de petite taille, présentant une couleur allant du rouge au bleu.
Bien que ces lésions se développent généralement dans la peau ou les tissus sous-cutanés à la suite d'une thrombose au sein de diverses structures vasculaires, elles peuvent également émerger au sein de lésions vasculaires préexistantes.
Quoique l'IPEH démontre une localisation préférentielle pour le cou et les extrémités, avec une prédilection particulière pour les doigts, l'IPEH peut apparaître n'importe où dans le corps et à tout âge.
En raison de la non-spécificité et de la variabilité des signes cliniques, le diagnostic de l'IPEH se révèle être un défi. L'interrogatoire du patient, l'examen clinique et, si nécessaire, l'échographie concourent à distinguer l'IPEH d'autres types de lésions vasculaires. Malgré que la pathogenèse exacte de l'IPEH demeure inconnue, elle est hypothétiquement envisagée comme étant d'origine post-traumatique.
Conclusion : En conclusion, la présente étude souligne la complexité diagnostique des tumeurs de Masson en raison de leurs manifestations cliniques variées. Bien que la pathogenèse demeure énigmatique, une approche clinique minutieuse reste cruciale pour une prise en charge adéquate.
Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
E-Posters
Tumors
ABSTRACT N° SOFCOT24-1143
Panniculite membrano-kystique post traumatique : A propos d’un cas
Achraf Saoudi* 1, Rafed Laouiti1, Alia Zehani2, Mohamed Ali Sbai3, Riadh Maala1
1Service de Chirurgie Plastique, Reconstructrice et Esthétique, CHU La Rabta, 2Service d’Anatomo-pathologie, CHU La Rabta, 3Service de Chirurgie Orthopédique et de Traumatologie, CHU Mohamed Taieb Maamouri, Tunis, Tunisia
Your abstract : La panniculite (Lipodystrophie) membrano-kystique est une entité rare de définition histologique qui correspond à une altération du tissu adipeux se caractérisant microscopiquement par la présence de fentes kystiques bordées par des membranes hyalines acellulaires éosinophiliques Periodic Acid-Schiff (PAS) positif.
Décrite pour la première fois dans le syndrome de Nasu-Hakola associant démence, leucoencéphalopathie sclérosante et lésions osseuses polykystiques, la panniculite membrano-kystique est ensuite rapportée dans d'autres affections : vasculaires, auto-immunes et plus rarement post-traumatique...
Nous rapportons un cas rare d’une patiente âgée de 19 ans, qui s’est présentée avec une tuméfaction légèrement douloureuse de la face postérieure de la cuisse droite avec notion de traumatisme survenu il y a 1 an.
Une échographie a été pratiquée concluant à un lipome avec signes d’atypies.
Les trouvailles per-opératoires ont trouvé une tumeur non encapsulée, adhérente au plan profond qui fait issir un liquide blanchâtre.
L’examen anatomo-pathologique a conclu à une panniculite membrano-kystique.
Material and methods : .
Results : .
Conclusion : La panniculite membrano-kystique est une forme rare et non spécifique de panniculite qui peut se voir dans plusieurs contextes cliniques, rarement en post-traumatique. Son diagnostic est histologique. Sa physiopathologie reste encore mal-élucidée, l’origine circulatoire reste l’hypothèse la plus défendue.
Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
E-Posters
Tumors
ABSTRACT N° SOFCOT24-1149
Bilateral Elastofibroma Dorsi : A case report and a review of the literature
Naima Baba Ahmed* 1, Moath Al Khawaldeh 1, Omar Farouk Laksari1, Djawad Midas1, Mohamed Medjahed 1
1Chu, Oran, Algeria
Your abstract : L'élastofibrome est une prolifération bénigne rare des tissus mous, avec une localisation typique sous le pôle inférieur de l'omoplate, affectant généralement les femmes âgées.
Son aspect radiologique et sa localisation typique permettent généralement de poser le diagnostic ; une confirmation pathologique est toutefois nécessaire.
Material and methods : Nous rapportons le cas d'une femme de 68 ans. Sans antécédents particuliers. Consultant pour une douleur localisée à la face postérieure de l'épaule droite. L'examen clinique a objectivé des masses bilatérales dans la région infra scapulaire. L'IRM a établit le diagnostic en révélant des tumeurs bilatérales des tissus mous au niveau de la pointe de l'omoplate.
Results : Seule la lésion symptomatique droite a bénéficiée d’une exérèse chirurgicale. L’évolution était marquée par l’apparition des douleurs au niveau de la masse gauche quelques mois après le geste chirurgical d’où l’indication de l’exérèse de cette dernière.
Conclusion : Elastofibrome est une pathologie tumorale bénigne et relativement rare. Dont le diagnostique est habituellement radio-clinique. L'étiologie reste controversée. Nécessitant des études plus en plus approfondies.
Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
E-Posters
Tumors
ABSTRACT N° SOFCOT24-1150
Les tumeurs à cellules géantes de l’os. Localisations rares.
Mohamed Mimeche* 1, yahia yahiaoui1, Chaouki Derdous1, Nacer khernane1
1service d'orthopedie CHU Batna, université Batna2, Batna, Algeria
Introduction : Les tumeurs à cellules géantes(TCG) siègent souvent dans la région métaphyso épiphysaire des os longs, près du genou. Nous rapportant 10 localisations rares de TCG. L’objectif est de préciser leurs caractéristiques et d’évaluer les résultats du traitement.
Material and methods : Notre série comporte 12 TCG (2012 - 2022). Tous les patients étaient des adultes dont 6 femmes. Les localisations : le calcanéus, le talus, l’os naviculaire, la malléole latérale, le tibia distal, le col fémoral, la région trochantérienne, le radius distal : 3 cas, l’extrémité distale de l’humérus : 2 cas. Le traitement : un curetage large et agressif a été réalisé sans comblement dans : le calcanéus, le col fémoral et la région trochantérienne. Une greffe d’os spongieux en un temps pour les TCG du talus, de la malléole latérale, et 2 parmi les TCG du radius distal. Une reconstruction selon la technique de la membrane induite dans les TCG du radius distal et de l’humérus distal et de l’os naviculaire. Une allogreffe avec substitut osseux dans la TCG du tibia distal à cause du volume important.
Results : L’étude anatomopathologique a confirmé le, diagnostic et nos TCG ont été classée selon LICHTENSTEIN : 10 cas grade I, et 2 cas de grade II. Tous les patients ont été revus. La consolidation des cavités tumorales a été obtenue dans un délai de 3 mois. Le recul minimum est d’une année. Il y’a eu 2 récidives : au niveau du col fémoral, et l’os aviculaire avec extension vers les métatarsiens.
Discussion : Les TCG se localisent aux extrémités des os longs (80%) près du genou, loin du coude. Notre série se compose de plusieurs localisations rares des TCG : L’humérus, le radius, la malléole latérale, le col fémoral, le calcanéus et le talus. Leur diagnostic et leur prise en charge n’a pas posé de problèmes particuliers. Le diagnostic a été évoqué à la radiographie standard, complété par la tomodensitométrie. Nous insistons sur le curetage des cavités pour éviter le risque de récidives locales.
Conclusion : Les localisations rares TCG ne sont pas particulières. L'aspect radiologique doit les évoquer. Le diagnostic positif est purement histologique et le traitement est chirurgical: résection-greffe ou résection-comblement en cas de récidive bénigne.
Do you have any links of interest related to this presentation? : No
Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
E-Posters
Tumors
ABSTRACT N° SOFCOT24-1154
Présentation clinico-radiologique atypique d’un sarcome fibromyxoïde de bas grade
Mohammed Mallat1, Mohamed Amine selmene1, Khalil Fendri* 1, mourad zaraa1, hedi Annabi1, sabri mahjoub1
1centre de traumatoogie de ben arous, ben arous, Tunisia
Your abstract : Le sarcome fibromyxoïde de bas grade (SFMBG) ou tumeur d’Evans est une tumeur maligne rare des tissus mous. Il est doté d’un potentiel métastatique à distance et de récidives locales. Une attention particulière doit être attribuée à l’étape diagnostique avant de passer à la chirurgie
Material and methods : Nous rapportons le cas d’une patiente âgée de 17 ans, qui présentait pour tuméfaction de la face latérale de la cuisse droite évoluant depuis 3 mois et augmentant progressivement de taille, sans notion d'altération de l'état général. L’examen a montré l’absence de signes inflammatoires locaux, une tuméfaction de consistance ferme, mobile, légèrement sensible à la palpation et mesurant 4 cm de grand axe.
Results : L’échographie a montré une masse tissulaire de nature non précise. L’IRM a conclu à une masse de 29 mm bien encapsulée sus-aponévrotique de signal central liquidien évoquant une collection d’origine infectieuse.
Une biopsie exérèse a été réalisée. Macroscopiquement, la masse avait un aspect cérébroïde, n’envahissait pas les plans profond et superficiel et facile à réséquer. L’examen anatomopathologique a retenu le diagnostic d'un SFMBG.
Une surveillance périodique sans traitement adjuvant a été proposée à la patiente. Nous n’avons pas noté de plaintes fonctionnelles ni de récidive locale au recul de 24 mois.
Discussion : Le diagnostic de SFMBG dans ce cas n’a pas été évoqué à l’IRM et a été confirmé par l’examen anatomopathologique. L’originalité de cette observation réside dans la discordance clinico-radio-histologique et particulièrement la localisation sus-aponévrotique de la tumeur, dont seuls 2 cas, à notre connaissance, ont été rapportés dans la littérature. Cette tumeur siège en effet habituellement dans les tissus mous profonds des régions proximales des membres ou du tronc. Malgré son évolution lente et son aspect histologique sans atypie, cette tumeur est associée à un haut risque de récidive locale et de métastases à distance d'où l'intérêt d'une surveillance rapprochée et prolongée.
Conclusion : Le SFMBG est une tumeur maligne qui peut avoir une présentation atypique mimant une tumeur bénigne. Sa prise en charge doit répondre aux règles de la chirurgie carcinologique et nécessite une surveillance prolongée.
Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
E-Posters
Tumors
ABSTRACT N° SOFCOT24-1181
Le traitement chirurgical des tumeurs glomiques sous unguéales: L’exérèse complète sans dystrophie unguéale
Samar Ben Mrad* 1, Meriem Ben Khedher1, Doha Laamarti1, Zmorda Messioui1, Meryem Chaieb1, Nidhal Mahdhi1
1CHU Sahloul, Sousse, Tunisia
Your abstract : Les tumeurs glomiques sont des tumeurs bénignes rares, se développant à partir du glomus de Masson. La localisation sous unguéale présente un challenge thérapeutique visant une voie d’abord permettant une exérèse complète sans dystrophie unguéale.
Material and methods : Il s’agit d’une étude retrospective. Nous avons revu une série de 14 patients opérés entre 2000 et 2021 pour tumeurs glomiques de la main
Results : L’âge moyen était de 44 ans avec une nette prédominance féminine. Le diagnostic était clinique et radiologique (Imagerie par résonance magnétique). Deux voies d’abord chirurgicales ont été utilisées :La voie trans-unguéale (Pour cinq patients) et la voie péri-unguéale (Pour neuf patients). Une exerèse-biopsie a systématiquement été réalisée. L’examen anatomopathologique a confirmé le diagnostic de tumeur glomique. Après un recul moyen de 3 ans, aucune récidive ni dystrophie unguéale n’a été notée.
Discussion : L’approche chirurgicale des tumeurs glomiques sous unguéales doit tenir compte de l’anatomie vasculaire de l’appareil unguéal ainsi que de l’intégrité du lit unguéal. La voie trans-unguéale a l’avantage de permettre une exérèse macroscopique complète. Cependant elle expose au risque de séquelles inesthétiques.
Conclusion : Le traitement des tumeurs glomiques obéit aux règles générales de la chirurgie tumorale mais aussi celles de la chirurgie de la main. La prise en charge doit tenir compte du risque de récidive et du pronostic fonctionnel et esthétique. L'imagerie par résonance magnétique à haute résolution permet une étude topographique pouvant influencer le choix de l’approche chirurgicale.
Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
E-Posters
Tumors
ABSTRACT N° SOFCOT24-1187
Approche Conservatrice en un temps dans le Traitement des Chondrosarcomes de Bas Grade des Os Longs
Ahmed Zendeoui* 1, Hichem Abid 1, Mohamed Hedi Ezzine 1, Yassine Belhedi 1, Khelil Ezzaouia 1, Nefiss Mouadh 1
1CHU Mongi Slim - Marsa , Marsa , Tunisia
Your abstract : Les chondrosarcomes de bas grade des os longs représentent une entité rare mais cliniquement significative, caractérisée par une évolution lente et souvent insidieuse. Leur prise en charge thérapeutique constitue un défi en raison de la nécessité de concilier un traitement efficace tout en préservant la fonctionnalité et la qualité de vie du patient. Nous présentons un cas illustrant la complexité de cette pathologie et la pertinence d'une approche thérapeutique conservatrice.
Material and methods : Nous présentons le cas d'un homme agé de 61 ans présentant une gonalgie d'installation progressive évoluant depuis 1 an rebelle au traitement médicale, associée à une tuméfaction de la face antéro-interne du genou ferme et fixe par rapport au plan profond sans retentissement sur la mobilité du genou et de la hanche, les radiographies montrent une image ostéolytique hétérogène métaphysaire tibiale proximale avec des calcifications intralésionnelles, l'IRM a affirmé la nature cartilagineuse de la matrice; le bilan locorégionale est négatif et une biopsie a été faite montrant un aspect de chondrosarcome de bas grade bien différentié, devant ce tableau nous avons choisi une approche conservateur par résection tumorale et reconstruction osseuse et de l'appareil extenseur.
Results : La chirurgie consistait en une résection de la masse tumorale emportant 3/4 du tendon rotulien et de la tubérosité tibiale antérieure ; Par la suite la reconstruction du défect osseux a été fait à l'aide d'une tablette iliaque corticospongieuse, et la restauration du système extenseur par un greffon type DIDT. Les résultats post-opératoires étaient favorables, avec une reprise satisfaisante de la fonction permettant la marche sans stigmates de récidive jusqu'au dernier recul de 3 ans.
Discussion : Le traitement des chondrosarcomes de bas grade des os longs reste un sujet de controverse. Le curetage intra-lésionnel, seul ou associé à des traitements adjuvants locaux, la résection marginale, et la résection en bloc avec reconstruction biologique ou prothétique sont décrits dans la littérature. En effet, une résection large de ces tumeurs tout en conservant la fonction du membre reste un défi. Notre cas illustre une stratégie thérapeutique intéressante ayant démontré des résultats favorables.
Conclusion : Dans ce cas particulier, l'approche conservatrice a démontré son efficacité, offrant des résultats favorables avec une reprise satisfaisante de la fonction locomotrice, sans récidive à long terme. Cette stratégie thérapeutique représente ainsi une alternative prometteuse dans la gestion des chondrosarcomes de bas grade des os longs.
Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
E-Posters
Tumors
ABSTRACT N° SOFCOT24-1217
DERMATOFIBROSARCOME DE DARIER ET FERRAND RÉCIDIVANT DE LA CUISSE : À PROPOS D'UN CAS
Lakhdar Anis Hassam* 1, Mohammed Yacef1, Kamel Achour1, Rachid Azoug1, kamal Doulache1, Douadi Alem1, Samir Tebani1, Nacer Rouag1, Oussam Deham1, Mohamed Sohaib Mekideche1, Reda Harrar1
1EHS Salim Zemirli, Alger, Algeria
Your abstract : Le dermatofibrosarcome de Darier et Ferrand (DFSP) est une tumeur cutanée maligne rare, représentant environ 1% des sarcomes des tissus mous. D'évolution lente mais avec un fort potentiel de récidive locale après exérèse chirurgicale, sa prise en charge reste un défi. Nous rapportons le cas d'une patiente présentant des récidives itératives malgré une chirurgie initiale élargie.
Material and methods : Femme de 46 ans, suivie depuis plus de 15 ans pour un DFSP de la face postérieure de la cuisse initialement traité par exérèse chirurgicale élargie. Deux récidives locales ont été constatées après quelques années, à chaque fois retraitées par reprise chirurgicale élargie. La dernière récidive a été diagnostiquée à 2022, motivant une décision de radiothérapie adjuvante après exérèse.
Results : L'examen anatomopathologique des pièces opératoires a confirmé les récidives de DFSP. Un bilan d'extension réalisé avant radiothérapie était négatif pour une maladie métastatique. La patiente a bénéficié d'une radiothérapie externe sur le lit tumoral à la dose de 60 Gy, bien tolérée. Un suivi par IRM est programmé
Discussion : Le risque de récidive locale du DFSP atteint 60% à 5 ans pour la forme localisée malgré une exérèse chirurgicale initiale complète. Les nouvelles récidives sont difficiles à contrôler par une chirurgie itérative du fait des marges de résection souvent insuffisantes et de l'infiltration locale. Une radiothérapie adjuvante, encore peu étudiée, pourrait permettre un meilleur contrôle locorégional.
Conclusion : Ce cas clinique souligne la difficulté de prise en charge des DFSP récidivants localement au niveau de la cuisse. La radiothérapie constitue une option prometteuse comme traitement adjuvant après exérèse chirurgicale. Un suivi prolongé par IRM reste indispensable pour détecter toute nouvelle récidive locale
Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
E-Posters
Tumors
ABSTRACT N° SOFCOT24-1241
Résection large en bloc d'un chondrosarcome myxoïde extrasquelettique du creux poplité : à propos d’un cas et revue de la littérature
Kamel Achour* 1, abdel halim ould rouis1, douadi alem1, samir tebani1, lakhdar anis hassam1, mohamed yacef1, oussama deham1, kamel doulache1, Reda Harrar1
1CHU Salim Zemirli, Alger, Algeria
Your abstract : Les sarcomes des tissus mous constituent un groupe rare et hétérogène de tumeurs malignes qui représentent moins de 1 % de tous les cancers de l'adulte. Le chondrosarcome myxoïde extrasquelettique est une forme rare de sarcome des tissus mous. Malgré son nom, cette maladie n'est pas associée à une différenciation cartilagineuse et se distingue des autres sarcomes des tissus mous par de multiples translocations chromosomiques bien définies impliquant le gène NR4A3 sur le chromosome 9. Le but de ce rapport est de présenter une pathologie peu commune de par sa localisation inhabituelle et son risque élevé de récidive et de métastases.
Material and methods : Nous rapportant le cas d’un patient âgé de 53 ans qui s'est présenté à notre consultation en janvier 2022 pour une tuméfaction douloureuse du creux poplité gauche évoluant depuis 09 mois. L’IRM révèle un processus néoplasique mesurant 130×95 mm à contours lobulés en hyposignal T1 et hypersignal T2 hétérogène avec érosion des condyles fémoraux et refoulant le pédicule poplité. Le reste du bilan d’extension était négatif. Une biopsie chirurgicale faite ; l’examen histologique et immunohistochimique n’était pas concluant au début et a nécessité une relecture avec un bilan cytogénétique pour conclure au diagnostic de chondrosarcome myxoïde extrasquelettique de grade III FNCLCC. Après concertation en RCP, une résection En Bloc emportant les condyles fémoraux a été pratiqué par voie postérieure. L’étude anapath de la pièce confirme le diagnostic histologique et les limites de résection était saine R0. Selon les dernières recommandations une radiothérapie adjuvante du lit tumoral a été réalisée.
Results : Les IRM de contrôle postopératoires à 6, 12 et 18 mois n’ont montré aucune récidive locale au niveau du creux poplité. Cliniquement le patient est stable et Le bilan d’extension reste négatif au dernier recul à 24 mois.
Discussion : Le chondrosarcome myxoïde extrasquelettique, est un néoplasme mésenchymateux malin rare, de différenciation incertaine, qui représente moins de 3% des sarcomes des tissus mous. Il a une prédilection masculine et se présente généralement dans les tissus mous profonds des extrémités proximales et des ceintures (environ 70 %), la localisation au creux poplité dans notre cas reste relativement rare. Actuellement, le chondrosarcome myxoïde extrasquelettique est traité par une résection large, des études récentes ayant montré l'utilité d'une radiothérapie adjuvante et de nouvelles stratégies chimiothérapeutiques.
Conclusion : Le chondrosarcome myxoïde extrasquelettique est une entité rare distincte sur le plan clinique, histologique, immunohistochimique, cytogénétique et évolutif. La clé diagnostique est morphologique, aidée par l'immunohistochimie et l’étude génétique. C'est une tumeur de diagnostic très difficile et souvent retardé, et malgré son agressivité surtout locale nous pensons que le respect du protocole thérapeutique (résection En Bloc associée à une radiothérapie adjuvante) peut améliorer la survie du patient.
Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
E-Posters
Tumors
ABSTRACT N° SOFCOT24-1254
Compression de la moelle épinière causée par une tumeur brune au niveau de la jonction thoraco-lombaire
Majdi Ben Romdhane* 1, MAJDI SGHAIER1, mootez bedoui1, HAYTHEM KAMOUN1, RAFIK Elafram1
1hopital fsi la marsa, tunis, Tunisia
Your abstract : Les tumeurs brunes sont des lésions bénignes résultant d'une anomalie du métabolisme osseux dans le contexte d'un hyperparathyroïdie primaire ou secondaire à une insuffisance rénale souvent.
L'atteinte de la colonne vertébrale est extrêmement rare, mais peut être mortelle en fonction de l'emplacement de la lésion et nécessite parfois une intervention chirurgicale urgente pour préserver la fonction neurologique et stabiliser la colonne vertébrale.
Material and methods : Nous rapportons le cas d'une patiente de 38 aux antécédents d’HTA et d'hémodialyse pour IRC suite à un choc hémorragique post-accouchement.
Les plaintes essentielles étaient des lombalgies il y a un an et des radiculalgies bilatérales mal systématisées avec une limitation progressive du périmètre de marche (<500m)
L'examen neurologique révélait un déficit moteur évalué à 2/5 au niveau de la racine L2 gauche sans trouble vésico-sphinctérien.
Les examens biologiques ont confirmé une hyperparathyroïdie secondaire.
Le diagnostic de tumeurs brunes est établi sur un ensemble d'arguments cliniques, radiologiques et histologiques.
Vu l'aggravation neurologiques et le risque d'effondrement des vertèbres, le traitement consistait en une décompression chirurgicale avec une hémiearthrectomie de T12 et L1 ainsi qu'une fusion instrumentée avec greffe osseuse de T11 à L1 via l'approche postérieure.
Results : Les suites postopératoires étaient favorables avec une résolution de la douleur aux membres supérieurs bilatéraux avec légère amélioration de la faiblesse musculaire initialement évaluée à 2/5 selon MRC, avec un score de 3/5 pour le psoas gauche. Aucune preuve histologique de malignité n'a été trouvée. Les bisphosphates sous le contrôle d'un endocrinologue ont été administrés.
Discussion : La tumeur brune est une lésion bénigne rare, non néoplasique. Son étiologie est l'hyperparathyroïdie. Elles peuvent être trouvées dans tout le squelette, en particulier sur le pelvis, le sternum, les côtes, le fémur ou la mandibule. Le traitement consiste généralement à une correction des troubles métaboliques et une parathyroïdectomie. Leur localisation dans la colonne vertébrale représente un danger pour l'axe neural en raison de la fragilité osseuse qu'elles génèrent et de la compression médullaire. L'intervention chirurgicale et le traitement agressif de l'hyperparathyroïdie sont nécessaires pour des bons résultats.
Conclusion : La localisation des tumeurs brunes dans la colonne vertébrale et leur potentiel de croissance, peuvent compromettre la fonction nerveuse. Seule la résection tumorale et la reconstruction de la colonne vertébrale avec stabilisation peuvent fournir une solution permanente
Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
E-Posters
Tumors
ABSTRACT N° SOFCOT24-1268
Résultat à moyen terme de traitement médical par dénosumab
Des tumeurs à cellules géantes
Salim Lemmouchi* 1, hichem fridi2, lyes chaal2, zoubir kara2
1Université d'alger faculté de médecine CHU Mustapha bacha, 2chu mustapha bacha, alger, Algeria
Your abstract : Les TCG sont des tumeurs osseuses habituellement bénignes , dont les principales caractéristiques sont l’évolution tout à fait imprévisible et la propension à la récidive .
Le traitement de référence est la chirurgie. Cependant, certaines lésions ne sont pas accessibles à la chirurgie ou le dénosumab a été introduit récemment dans la prise en charge de ces lésions.
Ce travaille illustre la réponse des TCG au traitement médical par denosumab
Material and methods : Il s’agit d’une étude prospective d’une série de 13 cas de TCG traitée par le denosumab . l'indication a été posée en vue de l´impossibilité de réaliser une résection chirurgicale complète, ou la localisation à haute morbidité chirurgicale. Le denosumab a été administré en injection sous-cutanée à la dose de 120 mg les 1er, 8e, 15e et 29e jours puis toutes les 4 semaines. Pour prévenir l'hypocalcémie, une supplémentation quotidienne de 500 mg de calcium et de 400 UI de vitamine D a été administrée. Les malades ont bénéficié d’un suivi rigoureux portant sur l’évolution clinique (effets indésirables, complications, douleur, raideur, volume de la tumeur) et radiologique.
Results : Recul de 6 ans, 13 patients (3homme et 10 femmes) étaient traités par le denosumab ; L’âge moyen était de 29 ans (17 à 47 ans). Les tumeurs siégeaient au niveau, l´extrémité distale du fémur (3 cas), l´extrémité proximale du tibia (3cas) ; au niveau du bassin (2 cas) ; extrémité proximale de l’humérus (2cas) ; rachis (3cas) . la douleur s´est estompée progressivement chez tous nos patients. La taille de la tuméfaction a diminué . Nous avons noté chez tous nos malades une amélioration significative de la mobilité . Radiologiquement on note une ostéocondensation des images ostéolytiques. Un cas d’effet rebond à l’arrêt de traitement après 3 ans. Aucun cas d'ostéonécrose des maxillaires n’a été recensé
Discussion : Sur la base du rôle possible de l’expression du RANKL par les cellules stromales des TCG sur la formation, l’activation et la survenue des cellules ostéoclastes-like responsables de l’ostéolyse dans ces tumeurs, certains auteurs ont proposé l’utilisation d’un anticorps monoclonal humain « DENOSUMAB »qui inhibe spécifiquement le RANKL.
Dans les TCG opérables après traitement par Dénosumab : On peut être tenté de ne pas opérer les bons répondeurs, mais attention à l’effet rebond à l’arrêt du traitement .
Pour les TCG inopérables sous Dénosumab il faut définir la durée : Traitement en continu ; ou bien Espacement des injections avec même dose tous les 2-3 mois ; ou diminution des doses (60 mg)
Conclusion : Le traitement médical par thérapie ciblée anti-ostéoclastique (Denosumab) est toujours en cours d’évaluation, et aura probablement une place importante dans l’arsenal thérapeutique à moyen terme.
Le Denosumab est considéré donc comme une perspective d’avenir, prometteuse pouvant modifier probablement à jamais la prise en charge des TCG. Le risque de récidive étant toujours présent, cette dernière nécessite une surveillance radio-clinique stricte.
Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
E-Posters
Tumors
ABSTRACT N° SOFCOT24-1278
La prise en charge précoce des tumeurs malignes de l’appareil locomoteur reste le seul garant pour aboutir à une guérison avec préservation du membre et de sa fonction à propos de 408 patients
Rabah Atia* 1
1Université Badji Mokhtar, Annaba, Algeria
Your abstract : Les tumeurs bénignes ou malignes de l’appareil locomoteur peuvent compromettre la fonction du membre atteint et perturber la vie du patient
Material and methods : Les auteurs rapportent une série de 408 patients opérés (1995-2020) Les 2/3 des patients sont des citadins, 1/3 ont moins de 20 ans, la 1/2 ont moins de 40 ans. L’homme est plus touché que la femme et le 1/3 sont des enfants. Le symptôme d’appel est la douleur (98%), le siège de prédilection reste le genou (52%). L’étude anatomopathologique a révélé, 47% de malignité, 33% d’ostéosarcome, 14% de sarcome d’Ewing. Le traitement conservateur par résection tumorale a concerné 36% des patients et 8% ont été amputé d’emblé. Le reste a bénéficie de geste palliatif. La chimiothérapie adjuvante et le suivi ont été fait par un centre anti cancer garce au staff multidisciplinaire
Results : La prise en charge des tumeurs de l’appareil locomoteur reste multidisciplinaire car il faut assurer une préparation pré opératoire et une prise en charge post opératoire Cette équipe comportera des chirurgiens en orthopédie et en vasculaires, des anesthésistes réanimateurs habitués à cette pathologie lourde, des anatomopathologistes habitués aux tumeurs osseuses , des oncologues, des radiothérapeutes, des psychologues, des ingénieurs et des techniciens en appareillages, des médecins rééducateurs. Le coût de la prise en charge en santé est considérable et une politique en santé est nécessaire pour assurer le tout dans un centre spécialisé pour cette pathologie
Discussion : La prise en charge des tumeurs de l’appareil locomoteur doit obéir à des règles qui commencent par faire l’objet d’un consensus qui devrait éviter certaines erreurs engageant parfois le pronostic vital et souvent le pronostic fonctionnel. Cette prise en charge est facilitée par l’existence d’une structure multidisciplinaire regroupant orthopédiste, radiologues, oncologues et pathologistes Ceci permet une coordination efficace pour établir la chronologie des examens complémentaires, biopsies et traitements médical et chirurgical
Conclusion : La responsabilité incombe essentiellement au chirurgien qui doit s’entourer d’une équipe et contrôler toute les étapes du traitement et car la chirurgie reste la « pierre angulaire » du traitement du cancer de l’appareil locomoteur. L’objectif est d’assurer la guérison grâce à l’étude des dossiers au sein d’un comité multidisciplinaire pour permettre une bonne qualité de la vie
Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
E-Posters
Tumors
ABSTRACT N° SOFCOT24-1283
Les échecs du traitement conservateur des tumeurs à cellules géantes sont l’apanage d’une analyse insuffisante de l'imagerie et l’absence de concertation A propos de 42 patients
Rabah Atia* 1
1Université Badji Mokhtar, Annaba, Algeria
Your abstract : Les tumeurs à cellules géantes (TCG) sont rares mais continuées à poser des problèmes diagnostiques, thérapeutiques et fonctionnels au niveau de l’appareil locomoteur. le traitement conservateur est le garant d'un bon résultat. La chirurgie en un seul temps repose sur des données de l imagerie et la concertation avec les pathologistes
Material and methods : 42 TCG (1996-2020) 37 genoux et 5 poignets Bilan clinique et radiologie standard TDM et IRM non disponible au début Concertation avec le pathologiste Chirurgie en un seul temps, curetage, extemporané et comblement avec crête iliaque épiphysaire et spongieuse armée Arthrodèse du genou (Juvara) et du poignet après résection complète de l’épiphyse Confirmation anatomie pathologique Rééducation très rapide et reprise des activités Évaluation a 5 ans clinique et imagerie
Results : L’âge des patients varie entre 17 et 42 ans. Il s’agit de femmes à 74 % n’ayant aucune anomalie osseuse (un cas de drépanocytose). Le tibia proximal est touché dans 67% des cas. La prise en charge a eu lieu une année après le premier symptôme. La douleur reste le maître symptôme (un cas de fracture pathologique). L’imagerie a été le maître fondateur de la chirurgie en un seul temps Tous les patients ont été opérés. Le diagnostic a été donné à l’étude extemporanée. Le traitement a été réalisé en un seul temps opératoire. L’opération de Juvara (résection reconstruction arthrodèse du genou) a été réalisée chez 4 patients et une arthrodèse du poignet Aucune complication inhérente à la chirurgie
Discussion : La Cimentoplastie peut être utilisée seule dans les pertes de substance osseuse, mélangée aux antibiotique(gentamycine) dans les TCG. Elle aurait un double effet toxique sur les cellules géantes par la chaleur capable de les brûler mais faut après procéder au comblement cortico-spongieux La greffe osseuse après curetage se heurte toujours à la récidive La difficulté de mettre une synthèse empêche la rééducation et la raideur séquellaire gâche le résultat sur un processus tumoral bénin Le traitement conservateur nécessite au préalable une étude précise des lésions radiographique, une concertation avec le pathologiste, un curetage adéquat sans effraction articulaires et corticale un comblement complet. Une ostéosynthèse est préférable pour permettre une, mobilisation très rapide Il ne faut rien entreprendre sur des images suspectes stables non évolutives
Conclusion : Les échecs sont dus a une décision par excès il faut prendre une décision concertée en un seul temps en étant le plus conservateur possible. La biopsie préalable est à éviter ainsi la Cimentoplastie source d'échec
Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
E-Posters
Tumors
ABSTRACT N° SOFCOT24-1284
Prise en charge des tumeurs de l’appareil locomoteur dans un service d’orthopédie Habitudes et Hiérarchisation des gestes Difficultés et Résultats
Rabah Atia* 1
1Université Badji Mokhtar, Annaba, Algeria
Your abstract : Les tumeurs de l’appareil locomoteur quelles soient bénignes ou malignes peuvent compromettre la fonction du membre atteint et secondairement perturber la vie du patient
Material and methods : Les auteurs rapportent une série de 408 patients pris en charge chirurgicalement entre 1995 et 2020 soit un moyenne de 25 patients par année. Les 2/3 des patients sont des citadins
Results : Le 1/3 des patients ont moins de 20 ans et la 1/ 2 ont moins de 40 ans. L’homme est plus touché que la femme et le 1 / 3 sont des enfants. Le symptôme d’appel est la douleur (98%) et le siège de prédilection reste le genou (52%). L’étude anatomopathologique a révélée 47% de malignité dont 33% d’ostéosarcome et 14% de sarcome d’Ewing. Le traitement conservateur par résection tumorale a concerné 36% des patients et 8% ont été amputé d’emblé. Le reste a bénéficie de geste palliatif. La chimiothérapie adjuvante et le suivi ont été fait par un autre service.
Discussion : La prise en charge des tumeurs de l’appareil locomoteur reste multidisciplinaire car il faut assurer une préparation pré opératoire et une prise en charge post opératoire cette équipe comportera des chirurgiens en orthopédie et en vasculaires, des anesthésistes réanimateurs habitués à cette pathologie lourde, des anatomopathologistes habitués aux tumeurs osseuses , des oncologues, des radiothérapeutes, des psychologues, des ingénieurs et des techniciens en appareillages, des médecins rééducateurs. Le coût de la prise en charge en santé est considérable et une politique en santé est nécessaire pour assurer le tout dans un centre spécialisé pour cette pathologie.
Conclusion : Le coût de la prise en charge en santé est considérable et une politique en santé est nécessaire pour assurer le tout dans un centre spécialisé pour cette pathologie.
Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
E-Posters
Tumors
ABSTRACT N° SOFCOT24-1287
Tumeur à cellules géantes du radius distal cimentoplastie ou greffe cortico- spongieuse
Rabah Atia* 1, Soumaya Remel2, Ilem Labidi2, Hamza Messalhi2
1Université Badji Mokhtar, 2CHU Annaba - Service d'Orthopédie - Hôpital Ibn Rochd , Annaba, Algeria
Your abstract : Les tumeurs à cellules géantes (TCG) sont exceptionnelles au niveau du poignet. la fonction du poignet risque d’être perturbée par l"importance de la destruction osseuse qui rend difficile la reconstruction conservatrice
Material and methods : 5 cas de TCG radius distal Curetage complet de la cavité , suivi d’un comblement par du ciment chirurgical pour 2 cas et greffe corticale et spongieuses pour 3 cas. Aucune synthèse Contention plâtrée suivi pendant une année
Results : Aucune complication inhérente à la chirurgie immobilisation prolongée de plus de 3 mois poignet raide pour les cinq cas force diminuée manque de confiance à la préhension les deux de ciment sont aléatoires mais pas de signe de récidive deux cas de greffes osseuses ont bien évolué sans signe de récidive un cas greffé a récidivé
Discussion : La cimentoplastie peut être utilisée seule dans les pertes de substance osseuse , mélangée aux antibiotique(gentamycine) dans les TCG . Elle aurait un double effet toxique sur les cellules géantes par la chaleur capable de les brûler mais faut après procéder au comblement cortico-spongieux La greffe osseuse après curetage se heurte toujours à la récidive La difficulté de mettre une synthèse empêche la rééducation et la raideur séquellaire gâche le résultat sur le processus tumoral
Conclusion : Quelque soit le site touché les TCG posent le problème de la récidive
Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
E-Posters
Tumors
ABSTRACT N° SOFCOT24-1343
Traitement de l'osteome osteoide par radiodétection per-operatoire.
A propos d'une série de 54 cas
Hassen Larkem* 1, saleh bouyoucef2
1service orthopédie chu Bab el oued , sacot, 2 chu bab el oued service medecine nucleaire, chu, alger, Algeria
Introduction : L'exerese de l'osteome osteoide nécessite un repérage précis. si cela n'est pas fait l'exerese nécessite une resection large en bloc afin d' emporter le nidus , ce qui expose a des sacrifices osseux pouvant engendrer des pertes de substances et fragilité d'un os portant. Dans ce cas une ostéosynthèse de soutien est parfois nécessaire.
Material and methods : Entre 2004 et 2018 nous avons pris en charge 54 patient.
46 hommes et 08 Femmes, tibia 25, femurs 05, col femoral 06, trochanter 03, calcaneus 04, astragale 05, rotule 01, rachis 02, humérus 03
Recule moyen 41 mois. Age moyen 31 ans
La méthode consiste a faire une scintigraphie au 99mTc, corps entier et centrée sur la region tumorale la veille de l'intervention se qui permet une fixation de la lesion. Le nidus fixe a 75 % et le tissu sain a 25%.
Ce contraste est la base du repérage.
On procède dans un premier temps a un centrage cutané de la voie d'abord au bloc opératoire a l'aide d' une sonde reliée a un compteur de radioactivité a affichage numérique, . Une fois le repérage fait une incision en regard de la lesion est faite et le repérage se fait au contacte de l'os. Le comptage se fait en pré compte (1000 coups) et en pré temps (10 sec) donc le résultat est exprimé en coups par second.
Au contacte du nidus les valeurs sont maximales, après resection ces valeurs chutent de 40% a 60% des valeurs de depart.
Results : clinique: disparition de la douleur chez la majorité de nos patients
echec chez 01 patient (Calcaneus) repris par la meme méthode.
radiologique : disparition du nidus
aucun patient n'a bénéficié d'une ostéosynthèse de soutien
Discussion : Autres méthodes existent
Exérèse au trocart scanno guidée.
Destruction du nidus par photo coagulation.
Injection endo lésionnelle d’éthanol.
MAIS
Difficiles à réaliser
lecture anatomopathologique non fiable
Conclusion : Méthode facile peu couteuse et fiable car nous avons 01 seul échec (chirurgien peu expérimenté) qui a été repris par la meme méthode.
Il s'agit aussi d'une technique peu invasive.
Do you have any links of interest related to this presentation? : No
Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
E-Posters
Tumors
ABSTRACT N° SOFCOT24-165
Utilisation de guide de visée sur mesure dans la technique de Harrington modifiée avec mise en place d’une Croix de Kerboull dans le cadre des métastases de l’acétabulum
Louis C. B. Idier* 1, David Biau1, Philippe Anract1, Simon Tournemine1, Tristan Duguay1
1Chirurgie Orthopédique et Traumatologique, Hôpital Cochin APHP, Paris, France
Introduction : La prise en charge des lésions métastatiques de l’acétabulum repose en partie sur une stabilisation chirurgicale de ces lésions. La technique de Harrington est une technique chirurgicale créée en 1981 qui consiste en la mise en place de broches iliaques et d’un comblement de la lésion par du ciment. Cette technique a connu de nombreuses améliorations avec l’adjonction d’une armature type croix de Kerboull et la mise en place de prothèse totale de hanche avec implant à double mobilité. La dernière amélioration de notre centre est la mise en place d’un guide sur mesure 3D aidant à la mise en place des broches.
Material and methods : Nous avons réalisé de Juin 2021 à Décembre 2022 cette technique chirurgicale pour 4 patients. Dans notre série nous avons utilisé des fiches de fixateur externe avec filetage central, une armature type croix de Kerboull, 3 implants double mobilité et un simple mobilité avec polyéthylène hautement réticulé.
Results : Nous avons présenté dans notre série aucune complication infectieuse ni d’instabilité, 1 décès à 1 mois, une reprise chirurgicale pour récidive tumorale.
Conclusion : Nous présentons ici une amélioration de la technique de Harrington modifiée réalisée dans un centre de référence de la chirurgie osseuse tumorale.
Do you have any links of interest related to this presentation? : No
Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
E-Posters
Tumors
ABSTRACT N° SOFCOT24-340
Tumeur brune révélant une hyperparathyroïdie primitive: A propos d’un cas
Nizar Sahnoun1, Cyrine Fourati* 1, Oussema Abdelhedi1, Khaled Keskes1, Hassib Keskes1
1Service de chirurgie Orthopédique et traumatologie, CHU Habib Bourguiba, Sfax, Tunisia
Your abstract : L’hyperparathyroïdie primitive est souvent asymptomatique découverte fortuitement à L’occasion d’un bilan sanguin standard. La Tumeur brune représente une manifestation osseuse rare et exceptionnellement révélatrice de l’hyperparathyroïdie primitive (2 à 3%). A travers l’étude d’un cas clinique, nous essayerons de dégager les caractéristiques de cette pathologie.
Material and methods : Nous rapportons le cas d’une patiente, âgée de 57 ans qui a consulté pour des douleurs osseuses de type mécanique, négligées initialement, au niveau du pied gauche et de la main droite datant de quatre mois.
Le bilan radiologique standard a mis en évidence une image lytique du col du cinquième métatarsien gauche et une image lytique étendu diaphyso-métaphysaire soufflant la corticale du deuxième métacarpien droit.
Une biopsie du deuxième métacarpien a été réalisée mais non-concluante. L’évolution a été marquée par l’extension de la lyse osseuse du deuxième métacarpien droit avec apparition d’une tuméfaction au niveau de la face dorsale de la main.
Results : Une amputation trans-métacarpienne a été réalisée.
L’aspect per opératoire a été en faveur d’une néoformation bien limitée, encapsulée, brunâtre, siège d’important remaniement hémorragique, sans signe de malignité macroscopique, l’examen histologique de la pièce a été en faveur d’une tumeur brune. Le diagnostic d’hyperparathyroïdie a été confirmé par le dosage de la parathormone (PTH) montrant un taux élevé de la PTH associé à une hypercalcémie et une hypophosphorémie.
La scintigraphie à la MIBI et l’échographie cervicale ont montré un volumineux adénome parathyroïdien inférieur droit de 10 × 8 mm. Une para thyroïdectomie inférieure droite a été réalisée avec normalisation secondaire du bilan phosphocalcique.Pendant les trois premières années post-opératoires, on a noté une rémission totale. Au recul de 4 ans, notre patiente consulte pour des douleurs de la hanche droite de type mécaniques. La radiographie standard a mis en évidence des lacunes du col et de la métaphyse fémorale droite.
Le bilan biologique a mis en évidence une récidive de l’hyperparathyroïdie primitive nécessitant un complément de prise en charge chirurgicale : parathyroïdectomie subtotale.
Au recul de cinq ans, on note une disparition des douleurs et stabilisation des images radiologiques sans signes de fragilisation des corticales, sans signes de récidive avec une stabilisation du bilan biologique dans des valeurs normales.
Conclusion : La tumeur brune est une lésion bénigne, qui ne doit pas être méconnu afin d’éviter des démarches diagnostiques ou thérapeutiques inutiles en effet le traitement des lésions osseuses est étiologique et la récidive est exceptionnelle.
Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
E-Posters
Tumors
ABSTRACT N° SOFCOT24-363
Œdèmes unilatéraux d’un membre pelvien révélant un hibernome de la cuisse : à propos d’un cas et revue de la littérature.
Badarou CHAIBOU* 1, Mathieu SAGET2
1Université Dan Diko Dankoulodo de Mardi (UDDM), Hôpital de référence de Maradi , Maradi, Niger, 2Hôpital Saint-Louis de La Rochelle, La Rochelle, France
Your abstract : L’hibernome est une tumeur bénigne rare et peu connue. Le but de ce cas clinique était de rapporter un tableau clinique rare devant un hibernome.
Material and methods : Les auteurs rapportent un cas clinique et une revue de la littérature
Results : A travers cet article, les auteurs rapportent un cas d’hibernome de la cuisse chez un patient de 36 ans, sans antécédents particuliers, qui présentait des œdèmes unilatéraux du membre pelvien gauche. Une imagerie par résonance magnétique (IRM) avait objectivé une masse à la face interne de la cuisse et le diagnostic d’hibernome était posé par l’examen histologique d’une pièce de biopsie. Le patient avant bénéficié d’une exérèse chirurgicale et une rééducation fonctionnelle avec drainage lymphatique. Au dernier recul, le patient ne présentait aucune complication, ni récidive et a repris effectivement ses activités.
Discussion : La localisation de l’hibernome au niveau de la cuisse fait partie des localisations les plus fréquemment rapportées dans la littérature, bien que la tumeur elle-même soit rare. Mais le tableau clinique que présente notre patient fait des oedèmes unilatéraux, en raison de la compression, est exceptionnel.
Conclusion : Ce cas clinique nous montre que devant des œdèmes unilatéraux d’un membre, il peut s’agir d’une tumeur compressive. La prise en charge suit les mêmes principes que toutes autre tumeur.
Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
E-Posters
Tumors
ABSTRACT N° SOFCOT24-370
Le Kyste osseux anévrysmal chez l’enfant : à propos de 22 cas.
Ahmed El Mouloua* 1, Amine ELKHASSOUI 1, Tarik SALAMA1, Elmouhtadi AGHOUTANE1, Redouane ELFEZZAZI1
1Orthopédie et traumatologie pédiatrique, CHU Mohamed VI , Marrakech, Morocco
Introduction : Le kyste osseux anévrismal est une lésion kystique bénigne d’étiologie inconnue. Il est réputé par son caractère potentiellement et localement agressif et il pose un problème de diagnostic et de prise en charge chez l’enfant
Material and methods : Notre étude est rétrospective, descriptive et analytique portant sur 22 cas de kyste osseux anévrismaux pris en charge au service de traumato-orthopédie pédiatrique, durant une période de 16 ans s’étendant de 2005 à 2021
Results : Le sexe ratio dans notre travail est de 1.20 en faveur du sexe masculin; la moyenne d’âge est de 9ans avec des extrêmes allant de 2 à 15 ans. La localisation sur le squelette est principalement représentée par le fémur suivi par la localisation humérale, le tibia et métacarpe. 50% des kystes osseux étudiés sont localisés à la métaphyse. Les circonstances de découverte du kyste osseux anévrismal sont dominées par le traumatisme associé ou non à une fracture osseuse, suivi par la douleur osseuse et la tuméfaction. L’exploration radiologique a été réalisée par des radiographies standard, la tomodensitométrie dans 16 cas et l’imagerie par résonance magnétique dans 2 cas et la scintigraphie osseuse dans un seul cas. Tous les cas de kystes osseux anévrismaux ont été confirmés par biopsie osseuse. La prise en charge thérapeutique a consisté en un curetage du kyste et mise en place à un greffon dont le site de prélèvement est choisi selon la taille de la cavité résiduelle et le matériel d’ostéosynthèse choisi, ce dernier était pratiqué dans 18 cas. Le recul est en moyenne de 19.5 mois ; un seul cas de récidive a été noté dans notre série ; aucune autre complication n ‘est survenue
Conclusion : Le Kyste osseux anévrysmal chez l’enfant pose un problème de diagnostic différentiel avec de lésions tumorales malignes d’où la nécessité d’une biopsie et confirmation anatomopathologique avant d’opter pour une décision thérapeutique.
Do you have any links of interest related to this presentation? : No
Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
E-Posters
Tumors
ABSTRACT N° SOFCOT24-415
Nos indications pour la prothèse massive autour du genou dans la pathologie tumorale
Abdelhalim Ould Rouis* 1, kamel achour1
1orthopedie oncologie, CHU, alger, Algeria
Introduction : la prothèse massive offre au genou un degrés de liberté, après résection reconstruction de l'extrémité distale fémorale ou de l'extrémité proximale tibiale, importante selon l'étendue de la lésion tumorale ou du défect osseux pour une pathologie carcinologique .
Material and methods : Nous avons colligé une série de 40 patients, pour une étude rétrospective monocentrique , homogène et non randomisé, entre 2013 et 2018, qui a pour objectif d’analyser les résultats fonctionnels et analytique de la Prothèse Massive du Genou après résection d’une tumeur osseuse autour du genou, ainsi que la survie et le taux d’échec.
Nous avons évaluer nos patients selon la classification d’ENNEKING, basée sur le grade et l’agressivité de la tumeur.
Quand Les tumeurs osseuses malignes primitives sont d’emblée de haut grade de malignité (85%),
Infection précoce, œdème, nécrose du lambeau, sont due souvent a une immunité médiocre et une perturbation de la coagulation (post chimio)
Results : Type II .ISOLS (5%), Type III .ISOLS ( 2,5%), Type IV .ISOLS (2,5%) et Type V .ISOLS (10%)
Cliniquement, la flexion moyenne était de 77 [53–101] degrés et 4 patients avaient une limitation d’extension active (tous ayant subi une résection extra-articulaire).
Le score moyen MSTS, évalué au dernier recul, était de 82 %
taux de complications globale est de 22,5%
Discussion : Durant notre travail, noua avons été confronté a plusieurs soucis, que nous avons essayer de corrigé, d’etudier ou de résoudre a travers cette étude prospective
Les resections larges posent un probleme mecanique, que le verouillage adopter dans notre service nous a permi parfois de palier a cette complication, et dont nous allons exposer ulterieurement
Le descellement septique a été juguler par d’abord une surveillance strict du patient et la couverture de la prothèse par un lambeau du jumeau médial
Conclusion : Au bout de cinq ans de travail, on peut faire un premier bilan de cette chirurgie prothétique après exérèse de la tumeur maligne, ces résultats sont encourageant sur le plan oncologique et fonctionnel,
L’analyse montre un taux de descellement septique ou aseptique en parfaite concordance avec la littérature, 5% d’infection, 2,5% de récidive locale et 5% de descellement aseptique, le MSTS est très encouragent au taux de 75%.
Nos résultats restent cependant modeste comparés à ceux de la littérature du fait du volume tumoral et la non disponibilité des différents modèles récents des prothèses, cependant la survie globale de l’implant a 5ans est de 67%[49,4 – 84,6] , un taux honorable et encourageant, mais reste beaucoup a faire.
Les infections et le descellement aseptique demeurent les deux principales complications fréquentes, nécessitant d’encourager les coopérations afin de tirer profit d’études cohérentes sur le plan comparatif et statistique pour améliorer les connaissances et l’utilisation appropriée de ces implants, en particulier chez les patients jeunes.
Do you have any links of interest related to this presentation? : No
Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
E-Posters
Tumors
ABSTRACT N° SOFCOT24-441
Traitement chirurgical des métastases osseuses de l'extrémité supérieure du fémur : Évaluation des résultats et indications
Nasreddine Rouag* 1, siham mahchouche 2, kamel achour1, Rachid Azoug1, Douadi Alem1, Kamel Doulache1, Reda Harrar1
1Orthopédie , Hopital Salim Zemirli, 2Orthopédie , C.H.U Douera , Alger , Algeria
Introduction : Les métastases osseuses siégeant au fémur proximal sont une complication redoutable et malheureusement assez fréquente des cancers primitifs notamment ostéoophiles. Elles sont à l'origine de douleur invalidante, et de fracture pathologique causant ainsi une altération de la qualité de vie. Le traitement chirurgical a pour objectif la stabilisation osseuse, un soulagement de la douleur et une amélioration de la qualité de vie. Cette étude a pour objectif l'évaluation de l'efficacité des différentes techniques chirurgicales dans le traitement des métastases osseuses localisées au fémur proximal.
Material and methods : Nous avons colligé 50 patients de 2020 à 2024, qui ont présenté des métastases au fémur proximal, soit en fracture imminente, ou en fracture pathologique. Les techniques qui ont été utilisées sont la résection-reconstruction, l'ostéosynthèse avec adjonction de ciment et l'arthroplastie. Le choix de la technique était tributaire de certains paramètres, parmi lesquels la localisation de la métastase (tête et col, région trochantérienne ou sous-trochantérienne) , ainsi que l'histotype du cancer primitif et l'estimation de l'espérance de vie du patient .
Results : Concernant notre échantillon d'étude incluant 50 patients, La résection-reconstruction a été réalisée chez dix de nos patients soit 20% de l'effectif global ces derniers étaient oligométastatïques (moins de 03 métastases), ou avait une métastase solitaire avec un bon état général et une bonne estimation de survie. Le reste des patients ont bénéficié soit d'une ostéosynthèse avec ciment soit d’une arthroplastie dans le cadre d'une chirurgie palliative. il est à noter que 70% des patients sont encore en vie au dernier recul
Discussion : Les résultats obtenus montrent de façon incontestable l'efficacité du traitement chirurgical dans l'amélioration du pronostic des patients atteints de métastases du fémur proximal. La technique de résection-reconstruction semble offrir les meilleurs résultats, suivie de près par l'arthroplastie, tandis que l'ostéosynthèse est une option souvent réservée aux patients présentant une espérance de vie plus limitée.
Conclusion : Ces conclusions soulignent l'importance d'adapter la technique chirurgicale en fonction du profil du patient et de son espérance de vie. Cette étude met en avant l'importance d'un diagnostic précoce pour un traitement chirurgical optimal. Pour certain auteurs toutes les métastases sont synchrones et c’est notre incapacité à les identifier au stade le plus précoce qui nous laisse penser qu’elles sont métachrones. D'où l'impératif d'améliorer les outils diagnostiques pour détecter les patients au stade oligométastatique plutôt que polymétastatique. Dans cette perspective, le traitement devrait être envisagé dès le stade des métastases solitaires, car la résection-reconstruction offre alors la meilleure chance de guérison.
Do you have any links of interest related to this presentation? : No
Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
E-Posters
Tumors
ABSTRACT N° SOFCOT24-464
Les tumeurs autour de l’épaule
Achraf Tebbaa El Hassali* 1, Mohammed Barrached1, Adnane Lachkar1, Abdeljaouad Najib1, Hicham Yacoubi1
1Centre Hospitaliser Universitaire Mohammed VI d'Oujda, Oujda, Morocco
Your abstract : L’épaule est un siège fréquent de tumeurs malignes et bénignes du membre supérieur. Elles intéressent le plus souvent l’humérus proximal ou la scapula. L’anatomie particulière de la région mets en jeu le pronostic vital du patient et fonctionnel de son membre supérieur. La résection carcinologique prime sur la fonction, elle dicte les possibilités de la chirurgie conservatrice. De nombreuses reconstructions sont possibles et ont pour objectif d’obtenir une mobilité stable sans douleur ni préjudice esthétique considérable.
Material and methods : L’ensemble des données cliniques , radiologiques et évolutives proviennent des dossiers médicaux des patients , remplis au cours de leur hospitalisation et suivi ambulatoire ultérieur.
Il s’agit d’une étude rétrospective à visée descriptive menée au sein d'un service de Traumatologie orthopédie d'un centre hospitalier universitaire sur une durée de 9 ans ( de 2014 à 2023) et incluant 6 cas de patients présentant des tumeurs autour de l’épaule
Results : Nous rapportons une série de six patients présentant des tumeurs variables autour de l’épaule. Les motifs fréquents de consultation de ces patients étaient dominés par la douleur , la tuméfaction et la limitation des mobilités .L’examen clinique et les explorations paraclinique avec analyse histologique ont posé respectivement le diagnostic de deux lymphomes de type B , un chondrocarcinome , un myxome musculaire , un kyste osseux anévrysmal et une localisation secondaire au niveau de l’épaule d’un carcinome mucineux.La prise en charge des patients était variable en fonction du type histologique : remplacement prothétique de l’épaule , scapulectomie
Chimiothérapie , hormonothérapie , radiothérapie
Discussion : La chirurgie conservatrice en cas des tumeurs autour de l’épaule peut être réalisée dans 95% des cas rendant les amputations exceptionnelles mais toujours particulièrement invalidantes, surtout sur un membre dominant.Les options de reconstruction après résection au niveau de l’épaule sont nombreuses mais entraînent toujours des séquelles fonctionnelles du membre opéré. Ces séquelles portent sur la limitation des mobilités actives de l’épaule et la force du membre supérieur. Plus que le choix sur le remplacement osseux (allogreffe ou prothèse), ce sont les possibilités de reconstruction des parties molles qui conditionneront ces séquelles.
Conclusion : Les tumeurs autour de l’épaule constituent une entité carcinologique particulière qui nécessitent une prise en charge spécialisée , pluridisciplinaire et personnalisée.
Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
E-Posters
Tumors
ABSTRACT N° SOFCOT24-568
Lipome intra nerveux du nerf sural
A propos de deux cas
Ilies Hasrouri* 1, Toufik Boussaha1, Hemza Amrane 1, Nouar Boudjouraf1, Nazim Benmayouf1, Chaouki Derdous 1, Nacer Khernane 1
1CHU Benflis Touhami, Batna, Algeria
Your abstract : Les tumeurs des nerfs périphériques sont rares, représentant 1 à 2 % des tumeurs des parties molles. Les lipomes intra nerveux le sont encore plus . La majorité des cas ont été décrits au niveau du nerf médian. Nous rapportant deux cas de lipome intra nerveux du nerf sural.
Material and methods : Il s’agit De 02 patients, âgés respectivement de 58 ans et 48 ans, reçus à la consultation pour une petite masse sous cutanée de la face postéro externe du tiers moyen de la jambe gauche. Elle mesure 1 cm de diamètre, douloureuse, mobile par rapport à la peau. Un pseudo signe de Tinnel, Hyperesthésie dans le territoire du nerf sural. Absence de troubles vasculaires. Pas d’adénopathie inguinale. La mobilité de la cheville est conservée.
À l’IRM: Formation sous cutané postéro interne de la partie moyenne de la jambe gauche, à proximité de la veine saphène interne. Elle est de contours réguliers, bien limitée, se rehaussant après injection, mesurant 19/16/10mm appartenant au nerf sural.
Results : Le premier patient a été entrepris au bloc opératoire sous rachianesthésie, sous garrot pneumatique, en position ventrale.
Voie d’abord directe : incision de la peau et du tissu sous cutanée
Exploration : Masse jaunâtre lipomateuse siégeant sous l’épinevre du nerf sural dissociant quelques faisceaux nerveux.
Résection sous microscope du lipome en conservant la continuité du nerf et des autres faisceaux.
Pour le deuxième patient : dans les mêmes modalités clinique, radiologique et de prise en charge thérapeutique,
L’étude anatomopathologique des deux masses a confirmé le diagnostic de lipome intra nerveux.
Les suites opératoires étaient simples. Absence totale de douleurs ou de paresthésies dans le territoire des nerfs suraux à 12 et 24 mois de recul.
Discussion : lipome intra nerveux des nerfs périphériques sont rare. La majorité des cas sont décrit au niveau du nerf médian. Un cas a été décrit au niveau du nerf sciatique et un autre au niveau du nerf inter osseux. Le traitement est la résection chirurgicale sous microscope.
Conclusion : L’existence du lipome nerveux ailleurs que sur le nerf médian reste rare mais possible. La résection chirurgicale permet la guérison totale mais doit être toujours prudente.
Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
E-Posters
Tumors
ABSTRACT N° SOFCOT24-591
place des solutions thérapeutiques d’attente dans la prise en charge des tumeurs malignes de l’épaule.
Kemouche Meyada* 1, djillali guendouz1, ahmed mohamed lazar1
1chu alger, orthopédie traumatologie, alger, Algeria
Your abstract : la scapula et l’humérus proximal sont les sites les plus touchés par les tumeurs du membre supérieur, et qui pose un problème de résection carcinologique et de reconstruction fonctionnelle d’emblée.
Material and methods : dans notre série il s’agit de 05 cas clinique :
02 chondrosarcomes de l’extrémité supérieure de l’humérus.
01 sarcome d’Ewing de la scapula.
02 ostéosarcomes de l’humérus proximal.
Les cas que nous rapportons sont soumis à la RCP (réunion de concertation pluridisciplinaire) os et parties molle pour discussion thérapeutique.
Le bilan d’extension était négatif
- Les 03 patients (les 02 ostéosarcomes et le sarcome d’Ewing) ont bénéficiés d’un protocole thérapeutique en sandwich.
- Les 02 cas de chondrosarcome ont été traités chirurgicalement.
Tous nos patients ont été opérés en position demi assise dégageant l’hémi thorax antérieure et postérieure.
La reconstruction a fait appel à un clou centromédullaire cimenté dans 4 cas, une scapulectomie avec suspension cleido humerale dans 01 cas.
Results : L’évaluation a été faite en utilisant le score fonctionnel de la Musculoskeletal Tumor Society (MSTS) et des radiographies standards. Le score MSTS moyen a été de 80 % , avec revu de la littérature .
Discussion : les cinq patients sont vivants et indemnes de toute récidive locorégionale ou de métastase. La perte de la mobilité et de la force constitué la complication la plus fréquente avec un coude et la main jugé utile.
Le résultat fonctionnel des résections - reconstructions de l’extrémité supérieure de l’humérus dépend du type de résection osseuse, mais surtout de l’éventuel sacrifice de la coiffe des rotateurs et du muscle deltoïde.
Conclusion : La discussion des cas au RCP est le seul garant de la bonne prise en charge.
La position assise est la meilleure installation du patient pour une chirurgie maitrisé.
Nous pensons que les solutions d’attente en chirurgie tumorale osseuse constituent un moyen de sécurité et de surveillance à moyen terme pour le patient et un temps de planification définitive pour le chirurgien.
Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
E-Posters
Tumors
ABSTRACT N° SOFCOT24-618
La Prolifération OSTEOCHODROMATEUSE PARAOSTEOLE BIZARRE (Lésion de NORA) au niveau de la main
Rami Boumaiza* 1
1Chu, Annaba , Algeria
Your abstract : La lésion décrite par Nora en 1983, dite « Bizarre Par ostéal Osteochondromateuse Prolifération » (BPOP), est une lésion pseudo-tumorale appartenant au groupe des lésions ostéocartilagineuses de surface. Son siège électif est la partie distale des membres (main et pied) le diagnostic est purement clinique est radiographique .L’apport de la tomodensitométrie et l’IRM est parfois nécessaire pour asseoir une attitude chirurgicale. nous rapportons deux cas de localisation de ( BPOP) au niveau de la main de siège phalangien et métacarpien.
Material and methods : • CAS N 1/Patient âge de 42 ans , présentant une tuméfaction apparue il y a deux années de siège dorso palamire au niveau de l’interphalangienne proximal (IPP) du 4°doigt de la main gauche ,dure a la palpation de 1 cm de diamètre, gênante lors de la flexion de IPP, il n’existe pas de lésions cutanées ni troubles vasculo nerveux .Une décision opératoire a été prise après un bilan opératoire, par une voie d’abord dorso palmaire, a l’exploration on trouve une tuméfaction de consistance osseuse implantée sur la base proximale de la phalange proximal refoulant la partie médiale de l’appareil fléchisseur, au ciseau marteau résection de la tuméfaction a sa base, pièce a l’anatomie pathologie
• CAS N° 2
Patient âgé de 36 ANS présentant une tuméfaction du bord ulnaire de la main droite apparue progressivement il y a deux années dure a la palpation de 2 cm de diamètre, dure a la palpation gênante lors des prises pluri digitales , il n’existe pas de lésions cutanées ni troubles vasculo nerveux ,Une décision opératoire a été prise après un bilan opératoire, par une voie d’abord ulnaire, après avoir ménagé la branche sensitive du nerf ulnaire a l’exploration on trouve une tuméfaction de consistance osseuse implantée sur la base distale du 5° métacarpien , au ciseau marteau résection de la tuméfaction a sa base, pièce a l’anatomie pathologie
Results : Après un recul moyen de deux années ,il n’y avait pas de récidive disparition des douleurs et de la gène fonctionnelle
Discussion : La lésion de NORA reste une tumeur bénigne d’allure cartilagineuse, l’apport de l’IRM est parfois nécessaire pour la délimitation des berges de la résection seul garant pour éviter la survenue de récidive.
Conclusion : LA LESION DE NORA EST UNE TUMEUR CARTILAGINEUSE BENIGNE
SON DIAGNOSTIC EST CLINIQUE ET RADIOGRAPHIQUE
LE DIAGNOSTIC DE CERTITUDE EST ANATOMIE PATHOLOGIQUE
Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
E-Posters
Tumors
ABSTRACT N° SOFCOT24-684
Gouty tophus of patella –diagnosis and treatment -
A case report
Abderrezzak Chouiti* 1, jalel REDOUANE1, Rafik SELLAM1, BELHADRI ABDELKADER BRAHIM1, ahmed MEBARKI1, ASSIA SEDKA1, MERIEM TOUAIBIA1, Mohammed Hichem LABASSI1
1la société algérienne de chirurgie orthopédique et traumatologique (SACOT), oran, Algeria
Your abstract : La goutte est une arthropathie cristalline causée par une hyper uricémie chronique entraînant le dépôt de cristaux d'urate monosodique autour des articulations et des tendons l’atteinte inaugurale au genou n’est que de 5 %, alors que l’atteinte des tendons extenseurs du genou est majoritaire, l’implication de la patella est rare et sous estimes. Nous rapportons un cas d’un tophus de la patella chez un jeune patient
Material and methods : Un homme de 25 ans, athlète de compétition. Sans antécédents médicaux et aucun antécédent d'arthropathie ou des facteurs prédisposant à la goutte. L'histoire clinique remontait à 05 mois avant son admission par des douleurs de type inflammatoire avec empâtement du genou gauche et boiterie.un bilan biologique correct et des images radiographiques compléter par une TDM du genou ont montré une image ostéolytique de la partie supéro-externe de la patella. Après une décision à la RCP d’une biopsie chirurgicale le patient a été admis au bloc opératoire ou une biopsie exérèse avec curetage ont été réalisées chez lui l’étude anatomopathologique revenant en faveur d’un tophus goutteux. Le patient été orienté en consultation de rhumatologie pour traitement médical avec colchicine et allopurinol
Results : L'évolution à moyen terme était bonne avec une amélioration de la fonction du genou. Les radiographies du genou ont montré le début d’un comblement progressif du vide osseux créé par le curetage
Discussion : La goutte tophacée de la rotule a été signalée pour la première fois en 1955 par Péloquin. a la suite Greenberg a décrit la première fracture pathologique rapportée de la rotule due à une goutte sous-jacente en 1986. Plus loin Recht et al. ont rapporté sept patients avec tophus goutteux de la rotule et a conclu que les lésions ostéolytiques de la partie supérolatérale de la rotule avec une masse de tissus mous associée doit soulever la possibilité de goutte ce pendent une élévation de l’acide urique sérique confirmera le diagnostic cependant chez notre patient l’acide urique sérique était normal d’où la nécessite de la biopsie vu que cette localisation patellaire est rare et peut être le siège d’autre pathologies tel la tuberculose osseuse et les tumeurs
Conclusion : La goutte de la rotule est rare et peut se faire passer pour une tumeur ou une pseudotumeur et il est important de considérer la goutte dans le diagnostic différentiel. Cependant chez les patients avec des niveaux élevés d’acide urique sérique et une imagerie typique, la biopsie n'est probablement pas nécessaire mais, occasionnellement cependant une uricémie peut être normale dans la goutte active et une preuve cytologique ou histologique sera requise dans de tels cas.
Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
E-Posters
Tumors
ABSTRACT N° SOFCOT24-813
Tumeur à cellules géantes vertébrales : Difficultés diagnostiques et challenges thérapeutiques.
Amine Chabchoub* 1, Mehdi Meddeb1, Med Ali Triki1, Ahmed Mzid1, Hassen Makhlouf1, Mondher Mestiri1
1Service Adultes, Institut Kassab, Mannouba, Tunisia
Your abstract : Les tumeurs à cellules géantes (TCG) de l'os sont des tumeurs relativement rares et qui sont classée comme bénignes. Elles ont pourtant une agressivité locale avec un taux élevé de récidive. Le diagnostic précoce voire initial de métastases pulmonaires semble être rare.
L’objectif de notre travail est de souligner les difficultés thérapeutiques et l’impératif d'éviter une récidive locale ou des métastases à distance.
Material and methods : Nous rapportons une série de 5 patients, traités pour des TCG vertébrales avec différentes présentations cliniques en étayant les diverses stratégies thérapeutiques utilisées. . Ces patients ont été traités dans notre institut entre 2010 et 2022. La collecte des données a porté sur les évaluations cliniques et radiologiques réalisées en préopératoire, ainsi que sur les résultats postopératoires, avec une période de suivi minimale de deux ans.
Results : L’âge moyen était de 42 ans. Il y avait une légère prédominance féminine. Le motif principal de consultation était principalement les douleurs rachidiennes. Nous avons rapporté 3 patients qui avaient initialement un déficit neurologique. Tous les patients ont été explorés par radiographie standard, TDM et IRM. Le diagnostic suspecté initialement était un kyste anévrysmal pour 3 cas. La topographie de la TCG était variable. Trois patients avaient une localisation lombaire, une thoracique et une cervicale. La biopsie a été chirurgicale pour 3 patients et percutanée pour 2. Quatre patients ont eu un traitement chirurgical. Tous les patients opérés ont eu une reprise chirurgicale : 3 récidives et une transformation maligne. L’évolution au dernier recul était favorable pour 3 patients. La patiente ayant eu une transformation maligne est en cours de traitement. Une patiente a eu une métastase pulmonaire et est décédée 4 mois après la reprise.
Discussion : Les TCG de la colonne vertébrale sont estimées à moins de 7% de toutes les TCG osseuses. Le comportement biologique des TCG varie entre métastase latent, patent actif ou encore à des formes localement agressives et parfois à des métastases distantes. L’histopathologie confirme le diagnostic. Le diagnostic différentiel avec un kyste osseux anévrismal est un problème, surtout dans les cas de biopsies à l’aiguille. La résection en bloc n'est possible que si la TCG est limitée à corps vertébral, mais si la tumeur envahit les éléments postérieurs alors la corporectomie ne sera pas suffisante.
Conclusion : La gestion optimale des TCG de l'os réside en une résection complète de la tumeur avec de larges marges si possible. Dans les cas de localisations thoraciques avec une importante extension locale, une résection en bloc semble être très difficile. La chirurgie radicale, dans ces cas, doit être considérée comme le traitement primaire combinée avec des thérapies adjuvantes. Le comportement des lésions pulmonaires est peu imprévisible.
Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
E-Posters
Tumors
ABSTRACT N° SOFCOT24-838
Diagnostic and Therapeutic Management of Pilomatricoma on the Leg: A Rare Case Report and Review of Literature
Mohamed Amine Lamris* 1, Omar Hadad1, Khalid Jabbouri1, Abdessamad Rajaallah1, Mohamed Rahmi1, Mohamed Rafai1
1Service de traumatologie orthopédie pavillon 32 du CHU Ibn Rochd, Casablanca, Morocco
Your abstract : Introduction: Pilomatricoma, primarily known for its prevalence in the head and neck region, represents a unique challenge when presented on the leg due to its rarity and potential for misdiagnosis. This work aims to delineate the diagnostic pathway and therapeutic efficacy for a leg pilomatricoma, contributing to the sparse literature on atypical presentations and management strategies for this benign cutaneous tumor.
Material and methods : Materials and Methods: A single-case study approach was adopted involving a 35-year-old patient presenting with a palpable mass on the right leg. The diagnostic process entailed a detailed clinical examination, radiographic imaging, and histological analysis post-surgical excision. Surgical removal of the tumor under local anesthesia was executed as the treatment modality. The patient was observed for signs of recurrence over an 18-month follow-up period.
Results : Results: The surgical procedure resulted in the extraction of a tumor measuring five centimeters in maximum diameter. Histopathological examination confirmed the diagnosis of pilomatricoma through the identification of basaloid and ghost cells, keratinization, and calcification. No recurrence was noted during the follow-up phase.
Discussion : Discussion: The diagnosis of pilomatricoma on the leg necessitates a thorough and multidisciplinary approach due to its uncommon presentation. This case highlights the importance of considering pilomatricoma in differential diagnoses of leg tumors and underscores the effectiveness of surgical excision in preventing recurrence. Comparatively, this case aligns with existing literature on pilomatricoma, emphasizing the novelty of its location on the leg and the critical role of comprehensive diagnostic and therapeutic strategies in management.
Conclusion :
Conclusion: This case study elucidates the significance of recognizing pilomatricoma beyond its common locations, advocating for a systematic approach in diagnosis and treatment. The successful management of this case through surgical excision without recurrence underscores the importance of awareness and clinical acumen in handling rare presentations of pilomatricoma, contributing to the broader knowledge and management practices of this condition. Future research could explore the genetic and environmental factors contributing to atypical presentations of pilomatricoma, enhancing understanding and guiding clinical practice.
Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
E-Posters
Tumors
ABSTRACT N° SOFCOT24-856
Tumeur à cellules géantes osseuse de la main : A propos d’un cas agressif et récidivant
Hela Bouzouaya* 1, Khairi Saibi1, Chiraz Mejri1, Mouna Ounaies1, Sirine Soussi1, Sayed Baccari1
1Service « Hichem Bahri » de chirurgie réparatrice, plastique, esthétique et de chirurgie de la main ; Institut M.T. Kassab, Tunis, Tunis, Tunisia
Your abstract : La tumeur à cellules géantes osseuse (TCGO) représente environ 15 à 20 % de toutes les tumeurs osseuses bénignes et environ 4 à 5 % de toutes les tumeurs osseuses. Il s’agit d’une tumeur osseuse bénigne, se caractérisant par une nature localement agressive avec une forte tendance à récidiver localement. Son incidence au niveau de la main demeure rare.
Material and methods : Nous rapportons l’observation d’un cas d’une tumeur à cellules géantes de la main agressive et récidivante, avec l’objectif de détailler les difficultés diagnostiques et surtout thérapeutique pouvant se voir face à ces tumeurs.
Il s’agit d’une femme au foyer âgée de 31 ans, présentant une tumeur osseuse ostéolytique au niveau du cinquième métacarpien évoluant depuis un an. Prise en charge initialement en ville. Il lui a été fait une exérèse osseuse du cinquième métacarpien avec mise en place de ciment et une ostéosynthèse par broche. Le diagnostic histologique était une TCGO. Elle nous a été adressée pour une récidive précoce sous forme d’une tumeur des parties molles du bord cubital de la main augmentant progressivement de taille.
Results : La patiente a été reprise pour une exérèse en monobloc avec à l’examen histologique une tumeur à cellules géantes osseuse avec une extension aux tissus mous adjacents et des limites saines. L’évolution s’est faite vers une deuxième récidive flamboyante à un mois post opératoire. Des biopsies multiples ont été réalisées confirmant toujours le diagnostic de TCGO bénigne. Le bilan d’extension a montré des nodules parenchymateux pulmonaires. Après une réunion de concertation pluridisciplinaire , la décision était d’entamer un traitement médical par DENOSUMAB avec une bonne évolution permettant une réponse complète pour les nodules pulmonaires et une nette stabilisation des lésions de la main. La patiente refuse pour le moment toute chirurgie d’exérèse.
Discussion : Décrite pour la première fois en 1818, la tumeur à cellules géantes osseuse est une tumeur bénigne localement agressive avec une incidence élevée de récidive. La localisation au niveau de la main est rare. La forme maligne d’emblée est extrêmement rare mais une malignité secondaire suite à un traitement antérieur pourrait se voir. Chez notre patiente , la hantise était d’éliminer une transformation maligne devant des récidives précoces et importantes. En revanche, les TCG osseuses localisées à la main ont une prédilection pour les métastases pulmonaires. Les alternatives chirurgicales pour un traitement radical peuvent inclure une exérèse étendue, une résection du rayon ou une amputation associée à un traitement médical : le DENOSUMAB qui est un inhibiteur du RANKL sécrétées par les cellules stromales.
Actuellement, il n’existe pas vraiment de consensus thérapeutique bien établi.
Conclusion : Le traitement des tumeurs à cellules géantes impliquant les os de la main a pour but l’exérèse de la tumeur tout en préservant la fonction de la main, en tenant compte de la nature agressive de ces tumeurs et de son haut potentiel de récidive.
Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
E-Posters
Tumors
ABSTRACT N° SOFCOT24-924
Léiomyosarcome osseux primitif,une forme rare: à propos de deux cas
Hassan Hachicha* 1, Meddeb Mehdi1, Amine chabchoub2, Ahmed Mzid1, hassen Makhlouf2, Leila Bouhaja3, Mondher Mestiri1
1SERVICE ADULTES, 2institut Mohamed Kassab d'orthopédie,service adulte, 3institut Mohamed Kassab d'orthopédie,service anatomopathologie, mannouba, Tunisia
Your abstract : Le léiomyosarcome est une tumeur maligne apparaissant entre 50 et 70 ans. Elle prend naissance dans les cellules des muscles lisses. La localisation osseuse est très rare.
Material and methods : Il s’agissait d’une femme de 54 ans, présentant des gonalgies gauches. Une radiographie a objectivé une lacune géographique du 1/3 supérieur du tibia, IC de Lodwick avec réaction périostée. L’IRM a révélé un volumineux processus expansif tissulaire épiphyso- métaphyso-diaphysaire supérieur du tibia. Elle a eu une biopsie concluant à un léiomyosarcome. Le bilan d’extension était négatif. la décision était de faire une chimiothérapie néo-adjuvante. L’IRM après chimiothérapie a objectivé une augmentation de la taille du processus expansif, extension au niveau de l’articulation du genou et envahissement des pédicules et des nerfs.
le deuxiéme cas est un homme de 40 ans qui consultait pour douleurs de la jambe gauche évoluant depuis 1 mois.l'examen clinique ne retrouve qu'une douleur à la palpation de la face antéro externe du tier moyen de la jambe. la radio standard a conclu à une lacune géographique du 1/3 moyen du tibia, IC de Lodwick sans réaction périostée. L’IRM a révélé un volumineux processus expansif tissulaire diaphysaire du tibia . Il a eu une biopsie concluant à un léiomyosarcome suivie d'une exérèse chirurgicale avec enclouage du tibia suivie d'un comblement de la perte de substance osseuse par du ciment
Results : La patiente a eu une amputation mi-cuisse, en zone saine, avec des suites simples et une amélioration considérable de sa qualité de vie après appareillage.
le patient est en période de consolidation avec un suivi régulier à la consultation pour un comblement de la perte de substance osseuse(greffe osseuse).
Discussion : Le terme de léiomyosarcome a été introduit dans la classification histologique par l'OMS en 1993 et défini comme une tumeur maligne à cellules fusiformes. Le premier cas de léiomyosarcome primitif de l’os a été décrit par Evans en 1965. Les os longs sont le siège de prédilection.
L'aspect radiographique est souvent celui d'une lésion agressive. L’IRM n’est pas spécifique, mais indispensable pour établir l'agressivité de la lésion, apprécier l’extension tumorale intra-médullaire, articulaire et dans les tissus mous, et étudier les rapports avec les structures vasculaires et nerveuses avoisinantes. L’examen anatomopathologique permet de suspecter le diagnostic, confirmé par l’immunohistochimie. Le traitement est chirurgical avec résection en zone saine. L’apport de la chimio- et radiothérapie est controversé. L'évolution et le pronostic sont relativement difficiles à établir du fait du nombre réduit de cas décrits dans la littérature. Il s'agit, néanmoins, d'une tumeur hautement maligne.
Conclusion : Le léiomyosarcome osseux doit être suspecté devant une lésion agressive et purement ostéolytique. L’IRM permet le bilan d’extension mais le diagnostic de certitude est basé sur l’examen anatomopathologique. L’exérèse la plus précoce et la plus large possible constitue le traitement.
Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
E-Posters
Tumors
ABSTRACT N° SOFCOT24-987
Rare Case of Chondrosarcoma of the Manubrium Sterni: Management Challenges and Insights (a surgical case report)
Mohammed Bouhouche* 1, Houssam Eddine Rachidi1, Mohamed Amine Lamris1, Abdessamad Rajaallah1, Abderrahim Rafaoui1, Mohamed Rahmi1, Mohamed Rafai1
1CHU Ibn Rochd, Casablanca, Morocco
Your abstract : Chondrosarcoma of the manubrium sterni is an exceedingly rare localization of chondrosarcoma. Its treatment poses a significant therapeutic challenge due to the tumor's proximity to the mediastinal organs and the clavicles. This challenge is magnified when the inner ends need to be resected due to tumor contact with the sternoclavicular joints and, more critically, during the reconstruction of the thoracic wall.
This study underscores the scientific importance of documenting such a case, shedding light on management challenges and therapeutic insights.
Material and methods : We present the case of a 71-year-old female with a 45x42x51 mm chondrosarcoma of the manubrium sterni, extending to both sternoclavicular joints. The approach included en bloc resection of the manubrium sterni, internal ends of both clavicles, and the first two ribs, followed by thoracic reconstruction.
Results : The diagnosis was confirmed cytologically and histologically after an ultrasound-guided biopsy. A surgical strategy involving en bloc resection of the manubrium sterni, the internal ends of both clavicles, and the first two ribs, followed by sternal reconstruction using a synthetic manubrial plate and titanium costal staples without clavicular bridging, was indicated and executed. At 18 months post-surgery, the patient demonstrated favorable clinical and radiological progress, indicating a positive response to the treatment strategy employed.
Discussion : Currently, there are no definitive guidelines for the managing of the chondrosarcoma of the manubrium sterni. It remains a complex procedure with a risk of serious complications, especially if prosthetic material is used. The indication depends mainly on the extent and anatomical location of the defect. This case outlines the surgical considerations and techniques adopted for this complex procedure, emphasizing the operative planning and interdisciplinary collaboration required for a successful outcome.
Conclusion : The reconstruction of the thoracic wall following the resection of a chondrosarcoma of the manubrium sterni using a synthetic plate and titanium costal osteosynthesis implants without bridging of the clavicular stumps remains a reliable and readily available method.
Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
E-Posters
Risk management
ABSTRACT N° SOFCOT24-526
Prévention de la transfusion sanguine au cours des PTG chez les patients avec anémie préopératoire
Herve Hourlier* 1, Guillaume Fricault2, Peter Fennema3
1SERVICE ORTHOPEDIE, POLYCLINIQUE DE LA THIERACHE, Wignehies , 2SERVICE ORTHOPEDIE, CHU de SAINT PIERRE, Saint Pierre, France, 3AMR, Mannehorf, Switzerland
Introduction : La transfusion au cours des arthroplasties totales du genou (PTG) est fréquente chez les patients porteurs d’une anémie préopératoire. Notre étude rétrospective visait à évaluer la perte sanguine et la performance d’un protocole de prévention transfusionnel (PPT) chez des patients opérés d’une PTG et porteurs d’une anémie préopératoire.
Material and methods : À partir d'une base de données collectée prospectivement, toutes les PTG programmées implantées consécutivement de janvier 2013 à décembre 2022 par le même opérateur ont été incluses. Les critères d’exclusion étaient les révisions et l’indisponibilité de résultats de laboratoire. La cohorte a été divisée en deux groupes selon l’hémoglobinémie de base, inférieure à 12 g/dl (groupe A) ou supérieure ou égale de 12 g/dl (groupe témoin).
Le PPT comportait la prescription préopératoire d’époétines (EPO) par le chirurgien chez les patients à risque de transfusion, l’utilisation systématique d’acide tranexamique, une anticoagulation postopératoire et l’utilisation de seuils transfusionnels restrictifs.
La perte sanguine a été estimée à l’aide d’un indice hémorragique (IS-7) calculé en additionnant la chute hémoglobinique mesurée en g/dl, entre le jour de l’admission et le septième jour postopératoire, au nombre de culots transfusés durant cette période. La régression linéaire multiple a été utilisée pour évaluer les différences potentielles de IS-7 entre les deux groupes.
Results : L’étude a porté sur 751 patients opérés d’une PTG unilatérale avec un contrôle hémoglobinique pré et post opératoire . Parmi ceux-ci, 68 (9,1 %) présentaient une hémoglobinémie de base inférieure à 12 g / dl (groupe A). Dans ce groupe, 28 patients (49 %) ont reçu un traitement EPO mais aucun n’a été transfusé. Les valeurs moyennes ajustées de IS-7 étaient de 2,3 (Intervalle de confiance ( IC) à 95 % de 2,0 à 2,6 g/dl pour le groupe A et de 3,0 (IC à 95 % de 2,9 à 3,0) g/dl pour le groupe témoin. La différence de IS -7 (0,6 g/dl, IC à 95 % de 0,3-0,9 g/dl) était statistiquement significative (p < 0,001). Aucune complication majeure thrombo-embolique dans le groupe A versus 3 dans le groupe témoin, (p = 1,00).
Discussion : Au cours des dernières années, la perte sanguine a diminué au cours des PTG en raison de l'utilisation de l'acide tranéxamique, de l'amélioration des dispositifs chirurgicaux, de l'avancement des compétences des chirurgiens et des anesthésistes ;Pour autant le taux de transfusion reste élevé chez les patients anémiques chroniques .Dans cette série les patients anémiques n’ont pas montré de risque accru de saignement ou de complications hémorragiques. Leur perte de sang est réduite et aucun n’a été transfusé en utilisant le PPT.
Conclusion :
Lé PPT comporte la prescription préopératoire d’EPO à faible dose pour les patients ayant une hémoglobinémie basale inférieure à 11 g/dl.
Ce seuil ,le plus bas de la littérature, doit néanmoins être validé dans des cohortes plus importantes.
Do you have any links of interest related to this presentation? : No
Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
E-Posters
Infections
ABSTRACT N° SOFCOT24-788
La fasciite nécrosante des membres : un défi diagnostic et thérapeutique
El Mehdi Boumediane* 1, Yassine Fath elkhir 1, Brahim DEMNATI2, Mohamed amine benhima1, imad abakri1
1Service de Chirurgie Orthopédique Traumatologie B, CHU Mohammed VI, , CHU MOHAMED 6, Marrakech, 2Laboratoire de chimie, biochimie, nutrition et environnement, faculté de Médecine et de Pharmacie, Université Hassan 2, Casablanca, Morocco
Introduction : La fasciite nécrosante des membres est une extrême urgence médico – chirurgicale de pratique orthopédique rare et dont le pronostic semble être lié à plusieurs facteurs cliniques, paracliniques et thérapeutiques.
Material and methods : Ce travail est une étude rétrospective, à la fois analytique et descriptive, étalée sur une période de 5 ans (2015– 2010) et portant sur une série de 18 patients admis pour FN des membres au service de traumatologie – orthopédie . Le recueil des données nécessaires à cette étude a été établi sur une fiche d'exploitation sur Microsoft Excel.
Results : Notre série se caractérise par une moyenne d’âge de 48 ans. Le sexe masculin est prédominant dans 55,3%.
L'antécédent de diabète (33%). L’utilisation des anti– inflammatoires non stéroïdiens (17%). La porte d’entrée est
retrouvée dans 75%. 50% des cas avaient bénéficié d’un diagnostic initial correct. Une légère prédominance d’atteinte du
membre inférieur (58%). Un gros membre inflammatoire hyperalgique avec des signes cutanés associés à des
manifestations systémiques est le tableau clinique typique. La thérapeutique repose essentiellement sur la chirurgie.
L’excision, le débridement et la nécrosectomie ayant été, dans cette étude, les interventions les plus pratiquées. Les
reprises étaient nécessaires dans 25% avec une moyenne de 2 reprises. L'antibiothérapie n'est qu'adjuvante au
traitement principal.
Conclusion : Le pronostic est intimement lié au terrain, la sévérité du tableau clinique initial et surtout à la précocité et la
qualité de la prise en charge diagnostique et thérapeutique qui semble être satisfaisante dans notre série ; expliquant
Do you have any links of interest related to this presentation? : No
Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré