Présentation 5 min / discussion 2 min
L'hémi-inversée pour les révisions de prothèse avec perte de substance osseuse glénoidiennePrésentation 5 min / discussion 2 min
Orateur(s) : Arnaud Walch (Lyon)08h00 / 08h07Afficher abstract
Communication orale
Shoulder / Elbow
ABSTRACT N° SOFCOT24-187
L'hémi-inversée pour les révisions de prothèse avec perte de substance osseuse glénoidienne
Arnaud Walch* 1, Bradley T. EDWARDS2, Christopher M. KILIAN3, Pascal BOILEAU4, Gilles WALCH5, George S. ATHWAL6
1Hopital Edouard Herriot, Lyon, France, 2Fondren Orthopedic Group, Texas, 3Orthopaedic Associates of Wisconsin,, Pewaukee, United States, 4Institut de chirurgie réparatrice, Nice, 5Centre orthopédique Santy, Lyon, France, 6Roth|McFarland Hand and Upper Limb Center, London, Canada
Introduction : La perte osseuse glénoïdienne est l'un des principaux défis lors de la révision des prothèses d'épaule. Le concept d'hémi-inversée consiste à implanter l’embase de la glène et la glénosphère pour protéger la reconstruction de la glène afin de permettre sa consolidation et de préserver l'espace articulaire pour une éventuelle implantation ultérieure d'un composant huméral en deux temps. Le but de cette étude était de rapporter les résultats de cette procédure.
Material and methods : Quinze patients, dont huit échecs de prothèse totale de l'épaule anatomique (PTEA), trois échecs de prothèse totale de l'épaule inversée (PTEI), trois échecs d’hémiarthroplastie humérale, et un avec un spacer de ciment en raison d'une septicémie après une PTEA, ont subi une révision vers une hémi-inversée. Après le retrait complet de la prothèse initiale, tous les patients ont bénéficié d'une reconstruction de la glène avec greffe osseuse et de l'implantation d’une embase de prothèse inversée et d'une glénosphère. Dans tous les cas, aucun implant huméral n'a été mis en place. Les patients ont été suivis prospectivement et ont eu des examens cliniques et radiologiques complets pré et postopératoires pendant au moins deux ans après la dernière chirurgie.
Results : Treize implants d'hémi-inversée et greffes osseuses glénoïdiennes ont cicatrisés (86 %) et sont restés radiographiquement stables. Un implant d'hémi-inversée s'est déplacé et est devenu mécaniquement instable, ce qui a été attribué à l'absence de fixation du plot central dans l'os glénoïdien natif. Un patient a développé une infection liée à l'implant et a subi un lavage et un débridement ainsi qu'une révision vers une arthroplastie de résection. Après la guérison radiographique documentée de la reconstruction glénoïdienne d'hémi-inversée, cinq patients ont subi une révision de deuxième étape vers une PTEI avec insertion d'un composant huméral à une médiane de six mois (écart interquartile (IQR), 6 à 8 mois). Dans ce groupe, le suivi médian était de 73 mois (IQR, 45 à 153 mois), le score Constant médian était de 48 (IQR, 41 à 56), l'élévation antérieure active (EAA) médiane était de 135° (IQR, 100 à 150°) et la valeur subjective de l'épaule médiane (SSV) était de 50 % (IQR, 50 à 60 %). Parmi les neuf autres patients d'hémi-inversée restants, le suivi médian était de 38 mois (IQR, 29 à 60 mois), le score Constant médian était de 41 (IQR, 38 à 46), l’EAA médiane était de 100° (IQR, 80 à 100°) et le SSV médian était de 50 % (IQR, 40 à 60 %).
Discussion : L'hémi-inversée peut fonctionner comme la procédure définitive avec des résultats satisfaisants. De plus, l'hémi-inversée peut subir une révision de deuxième étape vers une arthroplastie inversée totale une fois que l'imagerie confirme la stabilité de la greffe osseuse.
Conclusion : L'hémi-inversée est une procédure de révision efficace pour reconstruire la glène avec perte de substance osseuse sévère.
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Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
Relation tridimensionnelle scanner entre la tête de l'humérus et la glène dans les épaules sainesPrésentation 5 min / discussion 2 min
Orateur(s) : Arnaud Walch (Lyon)08h07 / 08h14Afficher abstract
Communication orale
Shoulder / Elbow
ABSTRACT N° SOFCOT24-180
Relation tridimensionnelle scanner entre la tête de l'humérus et la glène dans les épaules saines
Arnaud Walch* 1, Théo Giraudon2, Yannick Morvan2, Maryama Dufrenot2, Stefan Bauer3, Philippe Collotte4, Jean-David Werthel5
1Hopital Edouard Herriot, Lyon, 2Imascap, Plouzané, France, 3Ensemble Hospitalier de la Côte, Morges, Switzerland, 4Centre orthopédiuque Santy, lyon, 5Hopital Ambroise Paré, Paris, France
Introduction : L’anatomie pré-morbide de l'épaule comprend l’offset latéral gléno-huméral, l’offset crânio-caudal et l’offset antéro-postérieur. Ce sont des paramètres clés à prendre en compte lors de la planification pré-opératoire de l'arthroplastie de l'épaule. Les modèles statistiques de forme de l'humérus et de la scapula pré-morbides sont des outils validés pour prédire l'anatomie pré-morbide d'un patient, mais aucun référentiel n'existe pour prédire l'épaule pré-morbide, c'est-à-dire positionner l'humérus pré-morbide par rapport à la scapula pré-morbide. L'objectif de cette étude était de déterminer la position tridimensionnelle de l'humérus par rapport à la scapula dans une épaule saine.
Material and methods : Une base de données multicentrique de scanners a été rétrospectivement examinée pour établir une cohorte de 82 épaules saines lors de l'acquisition du scanner. La version, l'inclinaison de la glène et le diamètre de la tête humérale ont été mesurés automatiquement à l'aide d'un logiciel validé (Blueprint). Trois mesures supplémentaires ont été effectuées : l’offset latéral gléno-huméral global, l’offset crânio-caudal et l’offset antéro-postérieur de l'épaule. Des corrélations de Pearson ont été utilisées pour délimiter les interrelations entre ces mesures au sein d'une cohorte d'entraînement, qui constituait 80 % de la cohorte totale. Ensuite, la validité de ces corrélations a été testée pour prédire l'anatomie articulaire dans une cohorte de test comprenant les 20 % restants de la cohorte. Les performances des corrélations ont ensuite été évaluées à l'aide de l'erreur absolue moyenne (EAM).
Results : Sur les 82 scanners analysés, le centre de la tête humérale était systématiquement au-dessus de l'axe transversal de la scapula (offest crânio-caudal gléno-huméral moyen = -5,2 mm). Une corrélation très forte a été observée entre l’offest latéral gléno-huméral global et le diamètre de la tête humérale (r = 0,95), ainsi qu'une corrélation forte entre l’offest crânio-caudal et l'inclinaison de la glène (r = -0,85), et entre l’offset antéro-postérieur et la version de la glène (r = 0,81). Dans chaque cas, l'EAM était inférieur à l'écart-type de la mesure considérée.
Discussion : Cette étude définit la relation tridimensionnelle de l'humérus et de la scapula dans les épaules saines. Des corrélations fortes ont été trouvées entre l’offset latéral global et le diamètre de la tête humérale, entre l’offset crânio-caudal et l'inclinaison de la glène, et entre l’offset antéro-postérieur et la version de la glène. Ces résultats permettent de prédire avec précision l'anatomie pré-morbide de l'épaule et aideront les chirurgiens à restaurer la relation optimale longueur-tension des tissus mous après une arthroplastie de l'épaule.
Conclusion : Ces résultats permettent de prédire avec précision l'anatomie pré-morbide de l'épaule et aideront les chirurgiens à restaurer la relation optimale longueur-tension des tissus mous après une arthroplastie de l'épaule.
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Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
Intérêt de la chirurgie assistée par ordinateur sur le positionnement de l’implant glénoïdien dans le cadre des prothèses totales d’épaules naviguées ou planifiées.Présentation 5 min / discussion 2 min
Orateur(s) : Yannis Yahiaoui (Montpellier)08h14 / 08h21Afficher abstract
Communication orale
Shoulder / Elbow
ABSTRACT N° SOFCOT24-191
Intérêt de la chirurgie assistée par ordinateur sur le positionnement de l’implant glénoïdien dans le cadre des prothèses totales d’épaules naviguées ou planifiées.
Yannis Yahiaoui* 1, Michel Chammas1, Bertrand Coulet1
1Service de Chirurgie orthopédique du membre supérieur et des nerfs périphériques, Montpellier, France
Introduction : La planification 3D et la navigation peropératoire apportent un bénéfice lors de positionnement de l’implant glénoïdien, dans la chirurgie de prothétique de l’épaule (PTE).
L’objectif de cette étude est d’évaluer l'apport de la navigation peropératoire, comparativement à une planification seule. Notre hypothèse est que l’utilisation de la navigation peropératoire permet de s’approcher du positionnement planifié de l’implant, comparativement à une instrumentation standard.
Material and methods : Cette étude, monocentrique, continue, porte sur 145 épaules (141 patients) opérées entre avril 2018 et mai 2023, d’une PTE (Exactech Equinoxe®), anatomique (47 prothèses) ou inversée (98 prothèses). Tous les patients ont bénéficié d’une planification préopératoire, permettant le recueil des paramètres glénoïdiens natifs, et le recueil post opératoire était évalué selon la même méthode. Les critères de non-inclusion comportaient l’absence de réalisation d’un scanner pré ou postopératoire. 115 PTE (111 patients) ont été incluses, et individualisés en 2 groupes, 79 PTE naviguées et 36 PTE planifiées. La distribution, aléatoire, était réalisée selon la disponibilité du matériel.
Les 2 groupes (68% de femmes, âge moyen 72,7 ans) étaient comparables sur leurs paramètres glénoïdiens. Étaient comparées la version et l’inclinaison moyenne, ainsi que la différence entre la planification et le postopératoire.
Results : En moyenne, la version préopératoire était de -7.7°, la planification visait une version de -2.0° dans le groupe navigué et -1.8° dans le groupe planifié. La version postopératoire était respectivement de -2.7° dans le groupe navigué contre -1.4° dans le groupe planifié.
L’inclinaison préopératoire était de 2.0°, et la planification visait une inclinaison de 2.0° dans le groupe navigué et 1.8° dans le groupe planifié. L’inclinaison post opératoire était respectivement de 4.0° contre 1.1°.
La différence entre la version planifiée et postopératoire était de 3.0° dans le groupe navigué contre 3.5° dans le groupe planifié. Concernant l’inclinaison, elle était de 4.7° contre 5.3°.
Une rétroversion importante native est associée à une augmentation de la rétroversion planifiée et postopératoire, ainsi qu’une différence planification - postopératoire plus importante. La navigation n’est pas associée à une augmentation des implants placée de façon aberrante.
Discussion : Notre étude souligne le bénéfice de la réalisation d’une planification préopératoire.
Dans les déformations importantes, comme sur les positionnements aberrants, la navigation apporte un bénéfice similaire à la planificatio
Conclusion : Notre étude ne retrouve pas de différence significative du positionnement de l'implant glénoïdien lors de l'utilisation de la navigation, comparativement à une planification préopératoire seule. Nous retrouvons toutefois une tendance à l'amélioration de certains paramètres après utilisation de la navigation peropératoire, qu'il conviendra d'étudier par des études propres.
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Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
PSI semble être obligatoire pour un positionnement précis du composant glénoïdien uniquement pour une rétroversion glénoïdienne de plus de 20°.Présentation 5 min / discussion 2 min
Orateur(s) : Ali Asfour (Paris)08h21 / 08h28Afficher abstract
Communication orale
Shoulder / Elbow
ABSTRACT N° SOFCOT24-350
PSI semble être obligatoire pour un positionnement précis du composant glénoïdien uniquement pour une rétroversion glénoïdienne de plus de 20°.
Ali Asfour* 1, Franck Dordain2, Pierre Alban Bouché3, Kinan Freiha1, Mark Mouchantaf4, Victor Meissburger5, Geoffroy Nourissat6
1Orthopedie, Clinique du sport, Paris, 2Orthopedie, Hôpital privé Saint-Martin Caen, Caen, 3Orthopedie, CHU Lariboisiere, Paris, 4Orthopedie, Institut de Chirurgie Réparatrice, Nice, 5Orthopedie, Hopital Saint Antoine, 6Orthopedie, Clinique des Maussins, Paris, France
Introduction : Le positionnement de l'implant glénoïdien dans les arthroplasties de l'épaule influence les résultats cliniques. L'utilisation d'instruments spécifiques au patient (PSI) pour la préparation de la glène devrait permettre une reproduction précise de la planification préopératoire. Cependant, cela nécessite du temps et de l'argent. Nous avons émis l'hypothèse que l'utilisation du PSI est nécessaire dans certains cas et pas dans tous les cas de déformations glénoïdiennes, et nous avons cherché à définir les indications de son utilisation.
Material and methods : Dix-huit planifications en 3D de patients subissant des prothèses d'épaule inversée ont été sélectionnés de manière aléatoire pour l'étude actuelle. Le scanner préopératoire de chaque patient a été utilisé pour créer six modèles scapulaires en 3D. Deux chirurgiens expérimentés ont classé les déformations glénoïdiennes en utilisant les classifications de Walch et Favard. Le positionnement des broches glénoïdiennes a été effectué deux fois à l'aide d'instruments conventionnels et de PSI, d'une manière aléatoire. Une analyse du positionnement des broches de guidage, y compris le point d'entrée, la version et l'inclinaison, a été réalisée pour évaluer la précision et l'exactitude.
Results : Nous avons utilisé 108 modèles imprimés provenant de 7 épaules gauches et 11 épaules droites. Nous avons identifié 7 cas de type A1 (38,9%), 4 de type A2 (22,2%), 3 de type B2 (16,7%), 1 de type B3 (5,6%), 2 de type C (11,1%) et 1 de type D (5,6%). Nous avons classé 8 cas de type E0 (44,4%), 7 de type E1 (38,9%) et 3 de type E3 (16,7%). En termes de sévérité de la version glénoïdienne, notre cohorte comprenait 10 cas légers (<10°) (55,6%), 6 cas modérés (33,3%) (10 à 20°) et 2 cas sévères (11,1%) (>20°).En comparant le PSI avec l'instrumentation standard, des variations significatives ont été observées, notamment au niveau du point d'entrée (3 mm, P=0,0006) et de l'inclinaison (-5,5°, P=0,011). Pour le type B2, l'écart moyen pour le point d'entrée était de 2,5 mm (P<0,01), pour la version de 4,7° (P=0,02) et pour l'inclinaison de 5,9° (P<0,01). Pour le type B3, l'écart moyen pour le point d'entrée était de 2,3 mm (P=0,05), pour la version de -6,9° (P=0,03) et pour l'inclinaison de -7,7° (P<0,01). Le type D présentait un écart moyen pour le point d'entrée de 0,32 mm (P=0,8), pour la version de 13° (P=0,02) et pour l'inclinaison de 7,2° (P<0,01). Les types E1 et E3 ont présenté des écarts notables par rapport au placement planifié, l'inclinaison étant le principal problème. Pour les versions glénoïdiennes sévères, une erreur significative a été observée uniquement dans le placement de la version à -5,2° (P=0,05).
Conclusion : La planification préopératoire en 3D est cruciale pour un positionnement précis de l'implant glénoïdien dans l'arthroplastie totale de l'épaule, notamment dans les types glénoïdiens B2, B3 et D, ainsi que E1 et E2. L'utilisation du PSI est particulièrement bénéfique pour les glènes présentant une rétroversion de plus de 20°, garantissant la réalisation optimale de la planification.
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Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
Classification en 2D de Walch et Favard des déformations glénoïdiennes : pouvons-nous passer à la planification en 3D et à l'évaluation peropératoire ?Présentation 5 min / discussion 2 min
Orateur(s) : Ali Asfour (Paris)08h28 / 08h35Afficher abstract
Communication orale
Shoulder / Elbow
ABSTRACT N° SOFCOT24-574
Classification en 2D de Walch et Favard des déformations glénoïdiennes : pouvons-nous passer à la planification en 3D et à l'évaluation peropératoire ?
Ali Asfour* 1, Franck Dordain2, Mark Mouchantaf3, Kinan Freiha1, Geoffroy Nourissat4, Victor Meissburger5
1Orthopedie, Clinique du sport, Paris, 2Orthopedie, Hôpital Privé Saint Martin, Caen, 3Orthopedie, Institut de Chirurgie Réparatrice, Nice, 4Orthopedie, Clinique des Maussins, 5Orthopedie, Hopital Saint Antoine, Paris, France
Introduction : La classification des déformations glénoïdiennes dans le contexte de l'arthrose de l'épaule est d'une importance capitale pour comprendre la gravité des déformations et guider une planification de reconstruction appropriée. L'objectif de cette étude était d'évaluer et de comparer la précision de la classification des déformations glénoïdiennes selon les classifications de Walch et Favard en utilisant des scans en 2D, des scans en 3D et des modèles scapulaires imprimés en 3D.
Material and methods : Deux chirurgiens experts en épaule ont examiné et classifié 18 glènes chez des patients atteints d'arthrose primaire de l'épaule. Ils ont utilisé des scans en 2D, des scans en 3D et des modèles scapulaires imprimés en 3D pour les catégoriser selon les classifications de Walch et Favard. Les accords inter- et intra-observateurs ont été comparés.
Results : Pour la classification de Favard, les méthodes de scan 3D ont montré une fiabilité intra-observateur allant de faible à modérée (0,06-0,52), tandis que les modèles scapulaires imprimés en 3D ont affiché une fiabilité inter-observateur faible (0,19-0,46). Les deux méthodes ont montré une fiabilité inter-observateur faible (0,09-0,2). Pour la classification de Walch, les méthodes de scan 2D et les modèles scapulaires imprimés en 3D ont présenté des résultats comparables, montrant une fiabilité intra-observateur modérée (0,62-0,73), mais une fiabilité inter-observateur faible (0,32). Le scan 3D a affiché une fiabilité intra-observateur allant de faible à modérée (0,36-0,66), avec une fiabilité inter-observateur également considérée comme faible (0,3). Lors du regroupement des classes de Walch en A, B, C et D, la fiabilité inter- et intra-observateur montre une amélioration significative dans toutes les méthodes. La méthode de scan CT 2D a montré une fiabilité intra-observateur modérée à excellente (0,72-0,9), avec une bonne fiabilité inter-observateur (0,82). Le scan CT 3D a affiché une fiabilité intra-observateur allant de faible à modérée (0,49-0,63), avec une fiabilité inter-observateur également considérée comme faible (0,41). Les méthodes de modèles scapulaires imprimés en 3D ont présenté une bonne fiabilité intra-observateur (0,72-0,83) mais ont démontré une fiabilité inter-observateur modérée (0,59). Une enquête supplémentaire a révélé que le défi résidait principalement dans les glènes de type A, tandis que les types B, C et D ne présentaient pas de telles difficultés.
Conclusion : La méthode optimale pour classer les glènes selon la classification de Walch est à travers les scans CT en 2D, cependant, des défis surgissent au sein des sous-classes où la fiabilité inter- et intra-observateur se révèle notablement faible. En revanche, pour la classification de Favard, le scan 3D et les modèles scapulaires imprimés en 3D manquaient de fiabilité.
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Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
La géométrie de la tête humérale pré morbide est utile pour optimiser positionnement final de l'humérus dans la RSA.Présentation 5 min / discussion 2 min
Orateur(s) : Chrif Kamoun (Paris)08h35 / 08h42Afficher abstract
Communication orale
Shoulder / Elbow
ABSTRACT N° SOFCOT24-550
La géométrie de la tête humérale pré morbide est utile pour optimiser positionnement final de l'humérus dans la RSA.
Geoffroy Nourissat1, Chrif Kamoun* 1, Mark Mouchantaf1, Vincent Martinel2, Victor Housset1, Pierre Alban Bouché3
1Chirurgie de l'epaule, Clinique Maussin-Nollet, Paris, 2Chirurgie de l'epaule, Polyclinique De L'ormeau Site Pyrénées - Elsan, Tarbes, 3Chirurgie orthopédique, Hôpital Lariboisière, Paris, France
Introduction : La planification de la composante glénoïdienne dans l'arthroplastie inversée de l'épaule (RSA) a démontré son bénéfice sur l'amplitude des mouvements de l'épaule et la survie de l'implant..L'objectif de la présente étude était de déterminer s'il existe un positionnement du centre de rotation de la tête humérale pré morbide (H-COR) par rapport au CdR RSA (centre de rotation de la prothèse inversée), qui ait un impact sur les résultats cliniques et de déterminer si cette localisation peut être estimée en fonction du rayon de la tête pré morbide.
Material and methods : Nous avons mené une étude rétrospective multicentrique, incluant 68 Easytech RSA sans tige implantés de 2016 à 2018, pour arthrose primaire ou excentrique. Nous avons analysé les données cliniques et radiologiques disponibles après au moins deux ans de suivi. L'évaluation clinique a porté sur le score constant, le SSV et la progression de l'ASES. Nous avons déterminé le centre théorique (H-CoR) et le rayon (R) de la tête humérale pré morbide à l'aide de la méthode du « cercle le mieux ajusté », ainsi que le centre de rotation du RSA-CoR, ce qui nous a permis de mesurer l'angle de latéralisation (LA) et de calculer l'indice de distalisation (DI). Le vecteur de distalisation (DV) était la distance entre le H-CoR et le RSA-CoR. L'ID était le rapport entre la DV et le rayon du rayon de la tête humérale prémorbide (DI = DV/R). L'angle de latéralisation (LA) était l'angle entre le vecteur de distalisation et la tangente à la plaque de base glénoïdienne. D'autres mesures radiographiques décrites précédemment ont également été effectuées (angle de latéralisation et de distalisation, angle cervico-diaphysaire) pour corréler avec de nouveaux résultats.
Results : Nous n'avons pas trouvé de corrélation significative entre le DI ou le LA, et les scores fonctionnels postopératoires. Cependant, plus l'AI était proche de 1,44 et plus le LA était proche de 54,1°, et meilleurs étaient les résultats postopératoires. Nous n'avons trouvé aucune corrélation statistiquement significative entre l'ID et les scores fonctionnels ou les paramètres radiologiques (angle cervico-diaphysaire, DSA et LSA) (p>0,05). L'AL a été corrélée avec l'angle cervico-diaphysaire (p<0,001), le DSA (p=0,006) et le LSA (p=0,002).
Conclusion : Les paramètres radiologiques évalués dans cette étude apparaissent comme des indicateurs associés au résultat fonctionnel des RSA, faisant du positionnement du H-COR de la tête humérale pré morbide un point de référence à prendre en compte pour la planification.
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Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
10 min par dossier plus 5 min de discussion avec vote de l’assistance
La glène et le traitement conservateur
- 11h00 La glène Walch type B… Dr. Marc-Olivier Gauci
- 11h05… ou scapula Walch type B ? Dr. JD. Werthel
- 11h10 Traitement médical : quels consensus en 2024 ? Pr. J. Beaudreuil
- 11h15 Traitement conservateur chirurgical : quels consensus en 2024 ? Dr. Jérôme Garret
- 11h20 Discussion : 5min
Modérateur(s) : Pierre Desmoineaux (Le Chesnay), Arnaud Walch (Lyon), Orateur(s) : Marc-Olivier Gauci (Nice), Jean-David Werthel (Paris), Johann Beaudreuil (Paris), Jerome Garret (Lyon)11h00 / 11h25
Les hémi-prothèses
- 11h25 Hémi-prothèse en pyrocarbone avec fraisage de la glène (ream & run) Dr. Pascal Boileau
- 11h30 Hémi-prothèse en pyrocarbone sans fraisage de la glène Dr. Arnaud Godenèche
- 11h35 Hémi-prothèse en pyrocarbone ou métal ? Dr. Sébastien Zilber
- 11h40 Discussion : 5min
Modérateur(s) : Jean Kany (Toulouse), Edoardo Giovannetti de Sanctis (Nice), Orateur(s) : Pascal Boileau (Nice), Arnaud Godenèche (Lyon), Sébastien Zilber (Créteil)11h25 / 11h45
Les prothèses totales anatomiques
- 11h45 PTE anatomique : la glène sous toutes les formes Dr. Adrien Jacquot
- 11h50 PTE anatomique : Corriger par le fraisage de la glène Dr. Philippe Valenti
- 11h55 PTE anatomique : Corriger par l’implant Dr. PH. Flurin
- 12h00 PTE anatomique : Mais faut-il corriger ? Dr. Philippe Collin
- 12h05 Discussion : 5min
Modérateur(s) : Philippe Teissier (Saint Jean De Védas), Philippe Clavert (Strasbourg), Orateur(s) : Adrien Jacquot (Essey Lès Nancy), Philippe Valenti (Paris), Pierre-Henri Flurin (Mérignac), Philippe Collin (Paris)11h45 / 12h10
Les prothèses totales inversées
- 12h10 PTE inversée : convergence du dessin des tiges humérales ? Dr. Johannes Barth
- 12h15 PTE inversée : positionnement de l’implant glénoïdien, correction, compensation ou greffe osseuse ? Dr. Julien Berhouet
- 12h20 PTEI : quelle latéralisation et distalisation si la coiffe est continue ? Dr. Maxime Antoni
- 12h25 Discussion : 5min
- 12h30 Take home messages (15min)
Modérateur(s) : Geoffroy Nourissat (Paris), Blandine Marion (Paris), Orateur(s) : Johannes Barth (Echirolles), Julien Berhouet (Tours), Maxime Antoni (Strasbourg)12h10 / 12h45
Session interactive : l'outil Slido sera à votre disposition grâce à un QR code et vous permettra d'exprimer vos opinions en direct et de prendre part au débat
Résultats à moyen terme du système LPS™ pour la résection segmentaire du fémur distal et du tibia proximal, une étude rétrospective multicentrique.
Orateur(s) : Victoria L'Hourre (Brest)08h00 / 08h06Afficher abstract
Communication orale
Tumors
ABSTRACT N° SOFCOT24-1137
Résultats à moyen terme du système LPS™ pour la résection segmentaire du fémur distal et du tibia proximal, une étude rétrospective multicentrique.
Victoria L'Hourre* 1, Vincent Crenn2, Jean-Christophe Lambotte3, Antoine Desseaux1, Thomas Williams1, Mickael Ropars3
1Orthopédie, CHU Cavale Blanche, Brest, 2Orthopédie, CHU Hôtel Dieu, Nantes, 3Orthopédie, CHU Pontchaillou, Rennes, France
Introduction : La reconstruction endoprothétique du genou avec des systèmes modulaires est devenue populaire au fil des ans, dépassant l'arthrodèse primaire ou l'amputation. Malgré les avantages considérables de l’utilisation des mégaprothèses, les complications ne sont pas rares. Bien que le Limb Preservation System™ (LPS™, DePuy Synthes ; Warsaw, USA) s’inscrive comme l’une des mégaprothèses les plus utilisées sur le marché français, il n’existe pour l’instant aucune évaluation de ce système sur le territoire national, et seulement trois au niveau mondial. Nous avons réalisé une étude rétrospective multicentrique ; les taux de survie à moyen terme des implants sont présentés dans le but de répondre à ces questions : 1) Quel est le résultat du système LPS™ au niveau du fémur distal et du tibia proximal ? 2) Quels sont les facteurs associés à une altération de la survie de l'implant ? 3) Quel est le risque cumulé de complications selon Henderson ?
Material and methods : Une étude rétrospective multicentrique sur la période 2016-2023 a été réalisée au sein des CHU de Brest, Nantes et Rennes. Tous les patients ayant bénéficié d’une prothèse LPS™ pour la résection segmentaire du fémur distal et/ou du tibia proximal ont été inclus, toutes indications confondues. Les prothèses de fémur total n'ont pas été incluses. Les complications, reprises chirurgicales et échecs ont été répertoriés. Les complications ont été définies selon la classification de Henderson modifiée en 2014. L'échec a été défini par le remplacement du composant fémoral et/ou tibial, ou l'amputation. Des analyses des risques concurrents ont été appliquées pour estimer la survie des implants.
Results : Quatre-vingt-huit patients ayant reçu le système LPS™ au niveau du fémur distal (n=77), du tibia proximal (n=9) ou bien des deux (n=2) entre janvier 2016 et décembre 2023 pour des causes oncologiques (n=30) ou non oncologiques (n=58) ont été inclus. Le suivi moyen était de 38 mois. Trente et un patients (35,2 %) ont présenté au moins une complication ; les complications de type 4 étaient les plus fréquentes (12,5%), suivies du type 1 (11.4%). 61,3% des complications ont nécessité une reprise chirurgicale. 32.3% des complications ont abouti sur un échec.
Discussion : Malgré des taux non négligeables de complications et d’échecs, les taux retrouvés dans notre cohorte sont plus bas que ceux rapportés dans la littérature pour d'autres systèmes de mégaprothèses comparables. Compte tenu du recul limité de notre étude une sous-estimation de ces taux est possible, cependant nous avons également mis en évidence que les complications de type 1 et 4 apparaissent en moyenne à respectivement 4 et 3 mois post-opératoire. Le seul facteur associé de manière indépendante à un risque plus élevé de complication et d'échec était un remplacement tibial proximal.
Conclusion : Le système LPS™ peut être utilisé pour les reconstructions fémorales distales et tibiales proximales, dans un contexte oncologique comme non oncologique. Il existe un intérêt majeur à poursuivre le suivi de notre cohorte afin d'évaluer les courbes de survie à long terme des implants LPS™.
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Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
Descellement précoce des prothèses inversées modulaires de l’humérus proximal en contexte tumoral
Orateur(s) : Romain LEONARD (Marseille)08h06 / 08h12Afficher abstract
Communication orale
Tumors
ABSTRACT N° SOFCOT24-522
Descellement précoce des prothèses inversées modulaires de l’humérus proximal en contexte tumoral
Romain LEONARD* 1, Jean Camille MATTEI1, Richard Alexandre ROCHWERGER1, Guillaume SOUDE1, Alexandre CERLIER2
1HOPITAL NORD, APHM, 2chirurgie orthopedique, Hôpital européen, MARSEILLE, France
Introduction : L'arthroplastie totale inversée d’épaule est régulièrement proposée dans les reconstructions pour tumeur où le seul moteur conservable est le deltoïde, mais elle est associée à un risque élevé de complications. Si l’utilisation de ces prothèses a permis de réduire le taux de luxation, se posent des interrogations sur les résultats fonctionnel et sur les descellements aseptiques.
Material and methods : Notre étude a été conduite de manière rétrospective de décembre 2020 à décembre 2023, nous avons traité 16 patients pour des tumeurs osseuses de l'humérus proximal avec conservation du deltoïde ayant bénéficié d’une exérèse et reconstruction massive par prothèse modulaire Mutars Implancast. L'âge moyen est de 43 ans. Les complications et la fonction ont été appréciées au dernier recul par un évaluateur externe selon la classification de Henderson. Les taux de descellement ont été évalués selon le radio luminescent score RLLS , les résultats fonctionnels à l'aide du musculoskeletal tumor society score.
Results : avec un recul de 16 mois, nous avons mis en évidence la survenue de descellement aseptique chez 6 des 16 patients, les autres présentant un liseré évolutif. La fonction globale de nos patients apparaît satisfaisante, avec un score MSTS moyen de 70%.
Discussion : Les Contraintes liées à l’étendue de la résection, les modifications des contraintes os implant par rapport à l’alternative de l’allogreffe manchonnée et l’intérêt de l’alternative au ciment la tige non cimentée seront discutées.
Conclusion : Malgré un faible effectif et un suivi à court terme, nos patients présentaient un taux de descellement aseptique préoccupant, malgré des scores fonctionnels satisfaisants
Des études probablement multicentriques incluant un plus grand nombre de patients et un suivi sur du plus long terme sont nécessaires pour confirmer ces résultats
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Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
Comparaison des techniques de reconstruction diaphysaire des membres inférieurs dans les tumeurs malignes de l'enfant : résultats à long terme
Orateur(s) : Lys Budiartha (Paris )08h12 / 08h18Afficher abstract
Communication orale
Tumors
ABSTRACT N° SOFCOT24-626
Comparaison des techniques de reconstruction diaphysaire des membres inférieurs dans les tumeurs malignes de l'enfant : résultats à long terme
Edouard Haumont1, 2, Lys Budiartha* 1, Manon Pigeolet1, 3, Marine De Tienda1, Nathalie Gaspar4, Camille Cordero5, Tristan Langlais6, Pierre Mary6, Franck Fitoussi6, Stéphanie Pannier1, Eric Mascard1
1Orthopédie et traumatologie pédiatrique, Necker - Enfants Malades, Paris, France, 2Chirurgie orthopédique et traumatologie, Université Libre de Bruxelles, Bruxelles, Belgium, 3Department of Global Health and Social Medicine, Harvard Medical School, boston, United States, 4Institut Gustave Roussy, Villejuif, 5Institut Curie, 6Chirurgie orthopédique et traumatologie, Hopital Armand Trousseau, Paris, France
Introduction : Les ostéosarcomes ou sarcomes d'Ewing représentent 90 % des tumeurs osseuses malignes primitives de l'enfant. L'amélioration des résections carcinologiques et des traitements oncologiques poussent les orthopédistes à optimiser les reconstructions des membres. Parmi les reconstructions intercalaires biologiques, 4 techniques sont décrites : fibula vascularisée (FV), allogreffe et fibula vascularisée (AFV), allogreffe seule (A) ou membrane induite (MI).
Material and methods : Cette étude rétrospective multicentrique a répertorié 93 patients (âge moyen 12,3 ans) ayant eu une résection de tumeur diaphysaire maligne primitive entre 1986 et 2017. Tous ont reçu des protocoles de chimiothérapie français ou européens. L'indice de consolidation (HI), le score fonctionnel et les complications ont été étudiés. Le nombre d'interventions a été comparé entre les différentes techniques. Le suivi moyen était de 12 ans (5-25).
Results : Nous avons revu 53 ostéosarcomes, 28 Ewing et 12 autres tumeurs, localisés sur le fémur dans 63 cas et le tibia dans 30 cas. La longueur de résection variait de 18 à 88 % de la longueur osseuse (moyenne 51 %) avec une longueur moyenne de 19 cm (DS : 5,2). Nous avons réalisé 32 FV, 13 AFV, 20 A et 28 MI. Une consolidation per primam a été obtenue chez 57 % (A: 33.3%, MI: 60%, FV: 62.5%, AFV: 71.4%), en moyenne en 9.7 mois (A: 10.5m, MI: 6.9m, FV: 9.7, AFV: 11m). Neuf patients (9,5%) ont nécessité une amputation (7 récidives locales, 1 infection et 1 défaillance mécanique). Tous les autres patients ont consolidé en moyenne en 16 mois. Le nombre moyen d'interventions par patient était de 2 pour AFV, 3 pour FV, 3 pour A et 2 pour MI. Pour les FV, 10 patients ont eu des complications du site donneur (15 %). Dix-huit patients ont présenté une déviation axiale du membre, 28 patients une inégalité de longueur des membres inférieurs de plus de 2 cm, sans différence significative entre les groupes.
Discussion : Aucune étude récente ne propose d’arbre décisionnel permettant de choisir quelle technique est la plus adaptée pour quelle résection. Les résultats fonctionnels sont bons dans tous les groupes (MSTS moyen : 85), la comparaison s'effectue sur le nombre de réinterventions, les complications et la consolidation. Dans les résections fémorales supérieures à 50 % de la longueur osseuse, les AFV donnent de bons résultats. Pour les tibias, FV et MI sont comparables. La MI entraîne moins de ré-opérations et évite les complications du site donneur. Dans les cas de pseudarthrose dans les MI, la greffe inter tibio-fibulaire reste une option de rattrapage. Elle est maintenant proposée conjointement à la MI en primo-indication des larges résections.
Conclusion : Les AFV pour les reconstructions fémorales et les MI pour les reconstructions tibiales semblent les meilleures solutions après résections de tumeurs diaphysaires, tant sur le plan des complications mécaniques que des résultats fonctionnels.
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Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
Traitement conservateur des tumeurs osseuses malignes ou agressives du tibia ou du péroné distal, avec reconstruction par arthrodèse de la cheville chez l'enfant et l'adolescent.
Orateur(s) : Eric Mascard (Paris)08h18 / 08h24Afficher abstract
Communication orale
Tumors
ABSTRACT N° SOFCOT24-1193
Traitement conservateur des tumeurs osseuses malignes ou agressives du tibia ou du péroné distal, avec reconstruction par arthrodèse de la cheville chez l'enfant et l'adolescent.
Eric Mascard* 1, Stéphane Sharicky2, Nathalie Gaspar3, Pablo Berlanga3, Lys Budiartha1, Stephanie Pannier1
1Orthopédie, Hôpital Necker, 2Orthopédie, clinique Jouvenet, Paris, 3Pédiatrie, Institut Gustave Roussy, Villejuif, France
Introduction : Il n'y a pas de consensus sur le traitement des tumeurs malignes du tibia distal. Beaucoup sont favorables à l'amputation en raison des excellents résultats rapportés de l'amputation sous le genou et du taux élevé de contrôle local de la tumeur. Le but de ce travail est de montrer l'intérêt de la technique de la membrane induite dans la traitement conservateur de ces lésions.
Material and methods : Entre 1983 et 2021, 17 enfants et adolescents ont eu un traitement chirurgical conservateur pour une tumeur du tibia distal ou du péroné distal avec extension tibiale. L'âge moyen au moment de l'opération était de 13,1 ans (8-18 ans). Tous les patients ont subi une résection "en bloc" de la tumeur. La reconstruction a été réalisée dans 13 cas, au cours de la même intervention, avec une arthrodèse tibio-talienne et fibula-talus avec des greffes de tibia et d'os iliaque fixées par un clou ou une plaque. Dans 4 cas, la reconstruction initiale a été réalisée avec du ciment + ostéosynthèse et l'arthrodèse a été réalisée secondairement après la fin de la chimiothérapie selon la technique de la membrane induite. L'extrémité distale du péroné a été conservée dans tous les cas sauf 2.
Results : Les résultats ont été évalués rétrospectivement avec un suivi moyen de 11,4 ans (1-27 ans). L'âge moyen était de 25,3 ans (11-40 ans) ; 14 patients étaient en rémission complète et 3 sont décédés. Deux patients ont eu une récidive locale traitée par amputation. Quatre infections étaient guéries au dernier recul. Quatre patients ont eu besoin d'une greffe osseuse supplémentaire en raison d'une non-union. Trois patients ont dû subir une ostéotomie pour réalignement. Toutes les arthrodèses ont consolidé.
Tous les patients pouvaient marcher sans douleur ni boiterie avec un score fonctionnel moyen de 25,9/30 (23-28), soit 86 % selon le score de la Musculoskeletal Tumor Society (MSTS). Un patient présentait une différence de longueur de 2 cm, tous les autres avaient moins de 5 mm.
Discussion : Plusieurs techniques de reconstruction sont disponibles : prothèse de cheville sur mesure, allogreffe ostéo-articulaire ou reconstruction par arthrodèse avec péroné vascularisé, allogreffe ou autogreffe. Toutes les séries cliniques rapportent des taux significatifs d'infections, de nécroses cutanées et de non-union.
Conclusion : Le traitement conservateur est une alternative possible à l'amputation pour la prise en charge des tumeurs malignes du tibia distal. La technique de la membrane induite permet l'évaluation des marges, puis la fin de la chimiothérapie, la radiothérapie post-opératoire (sans irradiation du greffon) avant de procéder à la reconstruction définitive par greffe osseuse. Les résultats de survie et les résultats fonctionnels à moyen et long terme ne sont pas inférieurs à l'amputation, évitant le besoin à vie d'une prothèse externe.
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Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
Résultats à long terme du traitement conservateur 523 cas de sarcomes osseux.
Orateur(s) : Réda Harrar (ALGéRIE)08h24 / 08h30Afficher abstract
Communication orale
Tumors
ABSTRACT N° SOFCOT24-491
Résultats à long terme du traitement conservateur 523 cas de sarcomes osseux.
Réda Harrar* 1, Abdelhalim Ould Rouis1, Kamel Achour1, 1
1Orthopédie oncologique, SACOT, Alger, Algeria
Introduction : La chimiothèrapie néoadjuvante, la spécialisation de plus en plus croissante en oncologie orthopédique et des techniques d'imagerie orthopédique avancées associés à la chirurgie conservatrice des membres devient la norme de traitement dans la prise en charge des sarcomes osseux. L'objectif de cette étude rétrospective et monocentrique est d'évaluer les résultats à long terme du traitement conservateur des sarcomes osseux des membres.
Material and methods : De 2005 à 2015, 556 patients ( 358 hommes, 198 femmes) avec un sarcome osseux des membres avaient bénéficié d'une chimiothèrapie associée à une chirurgie conservatrice dans 523 cas et une amputation d'emblée dans 33 cas. Lâge moyenétait de 25,4 ans ( 07- 84 ans). La localisation la plus fréquente était autour du genou avec 370 cas (66%) avec une prédilection fémorale distale. La taille moyenne de ces sarcomes était de 25,38 cm. La répartition histologique comprend 283 ostéosarcomes, 113 chondrosarcomes, 108 sarcomes d'Ewing, 23 fibrosarcomes, 20 histiocytofibrosarcomes et 9 sarcomes rares. Selon le grade de malignité, 30% des sarcomes étaient classés comme haut grade avec des métastases, 55% de grade intermédiaire et 15% de bas grade.Les procédés chirurgicaux conservateurs étaient réalisés en deux temps : 353 (67,49%) résection-reconstructions selon la technique de Campanacci,102 (19,50%), remplacements prothétiques, 40(7,65%) fibula vascularisées libres, 20 (3,82%) arthrodèses du genou et 8 (1,53%) transports osseux. L’amputation d’emblée était pratiquée chez 33 (5,9%) patients. L'analyse anatomopathologiquede la piéce tumorale avait montré une résection large dans 382 cas (69%), marginale dans 93 cas ( 17%) et contaminée dans 48 cas (8%).
Results : Le recul moyen est de 60,5 mois (12M - 96M). 307 ( 58,7%) patients étaient vivants en rémission et 110 (20%) décédés dont 102 ( 18,34%) suite de la progression métastatique. Une amputation secondaire a été pratiquée chez 11 patients (2,1%) %). La survie globale sans maladie était de 43% à 2 ans et 33% à 3 ans. Les récidives locales étaient survenues dans 106 cas (20%) dont 56 cas (53%) étaient métastatiques. Le taux de survie des patients avec tumeur de haut grade non métastatique était de 59% alors que celui des patients avec tumeur de haut grade métastatique était de 32%. Le taux global de complication était de 32,5%. Le score moyen global MSTS des résultats fonctionnels était de 59%.
Discussion : Nos résultats de la chirurgie conservatrice des membres sont à peu de chose près comparables à ceux de la littérature à condition que les ressources adéquates soient disponibles, une préparation prèopératoire et une expertise opératoire maîtrisée.
Conclusion : La chirurgie conservatrice garde toute sa place dans les sarcomes osseux à la lumière de nos résultats avec un taux de survie globale dans plus de la moitié des cas. Néanmoins, la présence de métastases, les localisations proximales des membres, le volume importante tumoral, l'inefficacité de la chimiothérapie dans les sarcomes d'Ewing et les ostéosarcomes, et l’'insuffisance des marges chirurgicales restent des facteurs de mauvais pronostic.
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Conflits d’intérêts :
R. Harrar Research support/Scientific studies: SACOT , Consultancy, Expert: SACOT, Trainings, Teaching: SACOT , Advertising documents: SACOT , Invitation to national or international congresses: SACOT et SICOT, SOFCOT, Stock shareholder: SACOT, Patent or product inventor: AUCUNE,
A. Ould Rouis Research support/Scientific studies: SACOT, Consultancy, Expert: SACOT, Trainings, Teaching: SACOT, Advertising documents: SACOT, Invitation to national or international congresses: SACOT, SICOT, SOFCOT, Stock shareholder: SACOT, Patent or product inventor: AUCUNE,
K. Achour Research support/Scientific studies: SACOT, Consultancy, Expert: SACOT, Trainings, Teaching: SACOT, Advertising documents: SACOT, Invitation to national or international congresses: SACOT, SICOT, SOFCOT, Stock shareholder: SACOT, Patent or product inventor: AUCUNE
Résultats fonctionnels et complications associés aux cupules à double mobilité cimentées dans un contexte oncologique.
Orateur(s) : Hafize Heutschi-Öztürk (SUISSE)08h30 / 08h36Afficher abstract
Communication orale
Tumors
ABSTRACT N° SOFCOT24-483
Résultats fonctionnels et complications associés aux cupules à double mobilité cimentées dans un contexte oncologique.
Hafize Heutschi-Öztürk* 1, Julien Wegrzyn2, Diane Wernly2, Leïlani Delaune2, Claire-Anne Pilet2, Stéphane Cherix2
1Cabinet, Genève, 2CHUV, Lausanne, Switzerland
Introduction : Les patients atteints d’une pathologie oncologique de la hanche sont connus pour être à haut risque de complications péri- et post-opératoires. Le statut immunitaire et nutritionnel, les défects osseux liés à la tumeur et les altérations de qualité osseuse et tissulaire, liées aux traitements adjuvants, en sont les causes principales. Les cupules à double mobilité ont déjà démontré leur efficacité pour limiter le risque de luxation chez les patients à haut risque. Cependant, il existe peu d’informations concernant la cimentation de ces cupules spécifiquement pour les patients oncologiques. Cette étude évaluait donc les résultats fonctionnels et les complications associés aux cupules à double mobilité cimentées dans un contexte oncologique.
Material and methods : Entre 2014 et 2020, 46 PTH (43 patients, 27 hommes, âge moyen de 64 ans) pour indications oncologiques associées à un cotyle à double mobilité cimenté ont été prospectivement incluses dans notre registre institutionnel et rétrospectivement analysées à leur dernier recul. Les principales indications étaient les métastases fémorales et acétabulaires (43%), les fractures consécutives aux métastases (41%) et les tumeurs primaires (11%). A la chirurgie, le score de Karnofsky moyen était de 68 et 35 patients (76%) avaient reçu une thérapie néoadjuvante dont 13 (28%) avec une radiothérapie ciblée sur la hanche.
Results : L’intervalle moyen entre le diagnostic oncologique et la chirurgie était de 41 mois, avec un suivi moyen de 20 mois. 31 patients (67%) sont décédés à la fin de la collecte des données, avec un temps de survie depuis la chirurgie de 14 mois. Au total, 4 patients (9%) ont présenté une complication comprenant 1 cas de luxation après une chute ayant nécessité une réduction fermée, 1 patient a présenté une récidive locale entraînant une révision complète avec résection complémentaire, 1 patient a subi plusieurs complications : un descellement traumatique nécessitant le remplacement de la cupule, suivi d’un descellement aseptique et 1 patient a présenté une infection. Après la chirurgie, le score de Harris moyen était de 68 avec 20 patients ne rapportant aucune douleur (47%) et 16 patients se déplaçant sans moyens auxiliaires (37 %) et 4 avec une seule canne (9%).
Discussion : Dans notre série, les cupules à double mobilité cimentées ont présenté des taux de complications faibles en particulier en ce qui concerne le risque de luxation ou descellement aseptique. De plus, au dernier recul, le résultat clinique était favorable en termes de soulagement des douleurs et de récupération fonctionnelle d’une marche indépendante.
Conclusion : L’utilisation des cupules à double mobilité cimentée apparait être une option satisfaisante dans les pathologies oncologiques nécessitant une reconstruction prothétique de la hanche. Ces cupules permettent de limiter le risque de luxation et de redonner une autonomie fonctionnelle en assurant une stabilité mécanique à la reconstruction prothétique couvrant l’espérance de vie de ces patients.
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Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
Analyse de la corrélation entre l’IRM préopératoire et l’anatomopathologie définitive des tumeurs osseuses malignes pédiatriques opérées d’une arthrectomie
Orateur(s) : Corentin Petitpas (Vandoeuvre-Lès-Nancy)08h36 / 08h42Afficher abstract
Communication orale
Tumors
ABSTRACT N° SOFCOT24-128
Analyse de la corrélation entre l’IRM préopératoire et l’anatomopathologie définitive des tumeurs osseuses malignes pédiatriques opérées d’une arthrectomie
Corentin Petitpas* 1, Aurélie Grandmougin2, Béatrice Marie3, Philippe Petit2, Sébastien Pesenti4, Pierre Journeau5
1Chirurgie Orthopédique Infantile, Hôpital d'Enfants, Nancy, 2Radiologie pédiatrique, Hôpital La Timone, Marseille, 3Laboratoire d'anatomopathologie, CHRU Nancy, Nancy, 4Chirurgie Orthopédique Infantile, Hôpital La Timone, Marseille, 5Chirurgie Orthopédique Infantile, Hôpital Femme Mère Enfants, Lyon, France
Introduction : L’analyse d’un potentiel envahissement articulaire d’une tumeur osseuse maligne est cruciale et déterminante pour la stratégie chirurgicale. L’imagerie par résonnance magnétique (IRM) reste à ce jour l’examen de référence bien que son interprétation soit parfois laborieuse et délicate du fait de la présence d’un œdème péri-lésionnel rendant floues les limites du processus tumoral. Cette zone d’ombre peut parfois aboutir à des résections extra-articulaires pratiquées sur une articulation intègre comme l’atteste l’examen anatomopathologique de la pièce anatomique. L’objectif de cette étude est d’analyser la concordance ou la discordance de l’envahissement articulaire entre l’IRM préopératoire et les résultats microscopiques de la pièce de résection.
Material and methods : Une étude rétrospective multicentrique incluant 25 patients pédiatriques ayant fait l’objet d’une résection extra-articulaire de l’épaule, de la hanche ou du genou dans le cadre d’une tumeur osseuse maligne suspecte d’envahissement articulaire entre janvier 2004 et juillet 2023 a été menée. L’indication d’une résection extra-articulaire était portée à partir de l’analyse de l’IRM préopératoire. Les signes évocateurs d’un envahissement articulaire étaient entre autres : la présence d’un épanchement articulaire, d’un envahissement capsulo-ligamentaire, d’une effraction du cartilage articulaire et d’une masse tumorale intra-articulaire. Secondairement, l’analyse anatomopathologique confirmait ou non la présence de l’envahissement articulaire et était confrontée aux données iconographiques.
Results : Neuf épaules, 4 hanches et 12 genoux ont fait l’objet d’une résection extra-articulaire dont chacune était carcinologique. L’analyse anatomopathologique confirmait que l’articulation était saine dans 52% des cas (44%, 0% et 50% respectivement pour l’épaule, la hanche et le genou). Les critères iconographiques les plus spécifiques étaient l’effraction corticale intra-capsulaire et la présence d’une masse tumorale intra-articulaire. L’effraction du cartilage articulaire était le signe le plus fréquemment diagnostiqué.
Conclusion : Ces résultats suggèrent que l’IRM préopératoire ne permet pas d’affirmer avec certitude la présence d’un envahissement articulaire d’origine tumorale bien qu’il s’agisse, à ce jour, de l’examen le plus discriminant pour y parvenir. L’effraction corticale intra-capsulaire semble être un signe particulièrement spécifique justifiant une connaissance parfaite de l’anatomie capsulaire des différentes articulations.
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Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
Quel est l’effet de l’apprentissage sur la réalisation d’une arthroplastie massive de fémur proximal ou distal ? Une étude observationnelle, ambidirectionnelle, hors indication oncologique.
Orateur(s) : Corentin Bertout (Nantes)08h42 / 08h48Afficher abstract
Communication orale
Tumors
ABSTRACT N° SOFCOT24-767
Quel est l’effet de l’apprentissage sur la réalisation d’une arthroplastie massive de fémur
proximal ou distal ? Une étude observationnelle, ambidirectionnelle, hors indication oncologique.
Corentin Bertout* 1, Vincent CRENN2, Christophe NICH2, Denis Waast2, François Lataste2
1orthopédie, CHU de Nantes, 2CHU Nantes, Nantes, France
Introduction : Les prothèses massives sont des dispositifs d’arthroplastie initialement développées pour des indication oncologiques.
Elles sont également utilisées en traumatologie et en chirurgie de révision prothétique.
Les suites opératoires de ces arthroplasties ne sont pas dénuées de complications.
Nous avons voulu apporter des données originales sur l’importance de
l’expertise et de l’apprentissage dans la pratique de ces chirurgies.
Material and methods : Nous avons mené une étude rétrospective monocentrique en
Centre Hospitalier Universitaire entre 2005 et 2022 portant sur 93 prothèses massives.
Nous avons établi des courbes d’apprentissages avec une méthode de régression linéaire non paramétrique, sur des données
peropératoires (pertes sanguines totales (PST), volume sanguin
transfusé (VST), durée de chirurgie) définissant un groupe de chirurgiens en phase
d’apprentissage (CPA) et en phase de maîtrise (CPM).
Nous avons comparé les incidences cumulées de réinterventions pour
complication entre les groupes CPA et CPM (méthode
de Fine and Gray et analyse multivariée)
Results : L’analyse par régression linéaire objectivait un effet de l’apprentissage pour les PST avec un seuil à quatre interventions avec un R² à 0,139 (corrélation faible) et p=0,008.
De même, il existait un effet de l’apprentissage pour le VST avec
un seuil à quatre interventions, un R² à 0,079 (corrélation faible) et
p=0,002.
On retrouvait un effet de l’apprentissage pour la
variable durée opératoire avec un seuil à deux interventions avec un
R² à 0,149 (corrélation faible), p=0,032.
Le seuil retenu était k=4 permettant de séparer les groupes CPA et CPM.
Il existait une incidence cumulée de réinterventions pour complication plus élevée en analyse
multivariée dans le groupe CPA (33%;n=14) par
rapport au groupe CPM (22%;n=11), avec un Hazard Ratio à 2,07 (IC 95%[0,94-4,59];p=0,071).
Discussion : Si le seuil d’expérience de quatre interventions est à pondérer en raison d’un possible manque
de puissance statistique et de données manquantes, nous avons néanmoins identifié un effet
de l’apprentissage sur le risque de réintervention pour complication post-opératoire. En effet,
il semble exister une plus forte incidence cumulée de réinterventions dans le groupe des
chirurgiens en phase d’apprentissage par rapport au groupe des chirurgiens en phase de
maîtrise, à partir de la cinquième prothèse massive qu’ils réalisent, à la limite de la
significativité.
Conclusion : Cette étude a permis de décrire une courbe d’apprentissage concernant la
réalisation d’arthroplasties massives de fémur proximaux et distaux en indication non oncologiques.
Ces résultats suggèrent de recommander que la réalisation d’arthroplasties
massives de fémur proximal et distal soient réalisées dans des centre experts à gros volumes
et que les chirurgiens qui réalisent leurs premières interventions soient supervisés en début
d’expérience.
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Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
Thrombose veineuse tumorale dans l'ostéosarcome des membres
Orateur(s) : Eric Mascard (Paris)08h48 / 08h54Afficher abstract
Communication orale
Tumors
ABSTRACT N° SOFCOT24-1195
Thrombose veineuse tumorale dans l'ostéosarcome des membres
Eric Mascard* 1, gilles Missenard2, Nathalie Gaspar3, pablo Berlanga3, elie Fadel4
1Orthopédie, Hôpital Necker, Paris, 2Orthopédie, Hopital Bicêtre, Le Kremlin Bicêtre, 3Pediatrie, Institut Gustave Roussy, Villejuif, 4Chirurgie Thoracique, Hopital Marier Lannelongue, Le Plessis Robinson, France
Introduction : La thrombose veineuse tumorale (TVT) est une complication rare de l'ostéosarcome, principalement décrite dans les tumeurs pelviennes. Ses caractéristiques spécifiques doivent permettre de la diagnostiquer avant l'intervention chirurgicale et de traiter le patient dans un but curatif.
Material and methods : Huit patients âgés de 10 à 22 ans ont été opérés de 1997 à 2023 pour un ostéosarcome dans lequel une thrombose veineuse tumorale a été diagnostiquée. Il s'agissait de 4 tumeurs du fémur proximal, 3 tumeurs du fémur distal et une tumeur de l'humérus proximal. Toutes les tumeurs présentaient des caractéristiques chondroblastiques. Quatre patients ont été traités par anticoagulation pour une embolie dans une branche de l'artère pulmonaire avant l'opération. Ce VTV n'a jamais été diagnostiqué avant l'opération. Cinq patients avaient des métastases pulmonaires conventionnelles.
La thrombose (située dans les veines efférentes autour de la tumeur) a été diagnostiquée lors de la résection primaire de la tumeur dans 6 cas ou lors d'une amputation pour récidive locale dans 2 cas. L'intervention a consisté en une résection en bloc des veines en continuité avec la tumeur. La dissection des veines a été poursuivie jusqu'à l'extrémité proximale du thrombus tumoral, tel qu'évalué par la palpation et la visualisation directe à travers la paroi vasculaire. Dans cinq cas, il a été possible d'obtenir des marges R0 et dans trois cas, des marges R1. Dans 3 des 4 tumeurs du fémur proximal, la veine iliaque externe a été réséquée. Dans le fémur distal, la veine fémorale profonde et/ou la veine fémorale superficielle ont été réséquées avec la tumeur. Dans l'humérus proximal, la veine sous-clavière a été retirée avec la tumeur. Les métastases pulmonaires et l'embolie de l'artère pulmonaire ont été réséquées.
Results : Après 4 mois à 25 ans, 4 patients n'avaient plus de signe de maladie, un patient avait un rhabdosarcome évolutif dans le cadre d'un syndrome de Li Fraumeni et 3 sont décédés. Deux patients chez qui la veine n'avait pas été complètement enlevée avec la tumeur ont eu des récidives locales et sont décédés.
Discussion : La TVV est une complication très rare de l'ostéosarcome, principalement observée dans les tumeurs proximales et chondroblastiques. Elle doit être systématiquement recherchée en cas d'embolie pulmonaire. Dans certains cas, le thrombus calcifié peut être visible à la radiographie simple ou au scanner. Elle doit être suspectée en cas de dilatation veineuse à proximité de la tumeur primitive. Il est impératif de procéder à une résection de la veine envahie en bloc avec la tumeur, seul moyen d'obtenir un traitement curatif.
Conclusion : Il est impératif de procéder à une résection de la veine envahie en bloc avec la tumeur, seul moyen d'obtenir un traitement curatif.
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Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
Difficultés chirurgicales des localisations particulières des sarcomes des tissus mous extra compartimentaux des membres
Orateur(s) : Kamel Achour (ALGéRIE)08h54 / 09h00Afficher abstract
Communication orale
Tumors
ABSTRACT N° SOFCOT24-583
Difficultés chirurgicales des localisations particulières des sarcomes des tissus mous extra compartimentaux des membres
Kamel Achour* 1, abdel halim ould rouis 1, nasreddine rouag1, rachid azoug1, amir serri1, Reda Harrar1
1service chirurgie orthopédique et oncologique, CHU salim zemirli, Alger, Algeria
Introduction : Les sarcomes des tissus mous des membres (STM) sont des tumeurs malignes rares. Au niveau des membres, un espace virtuel entoure les principaux pédicules vasculo-nerveux, ce qu’on appelle l’espace extra compartimental. Les STM peuvent se développer dans ces espaces, ce qui leur confère le nom de sarcome des tissus mous extra compartimentaux et par conséquent ces tumeurs nécessitent une résection chirurgicale plus complexe. L’objectif de notre travail est d’effectuer une étude analytique et de cerner les difficultés chirurgicales de cette localisation anatomique particulière, et d’établir une corrélation entre le type anatomopathologique, les marges d’exérèse chirurgicales de la tumeur et le taux de récidive ou de métastases de ces sarcomes.
Material and methods : C’est une étude rétrospective monocentrique portant sur 50 cas de STM extra compartimentaux des membres colligés entre 2015 et 2023. Les critères d’éligibilité étaient un âge supérieur à 16 ans, avec un diagnostic radio-clinique et histologique d'un sarcome extra compartimental sans diffusion métastatique lors du bilan préopératoire initial. Les items recueillis étaient : épidémiologiques, cliniques, histologiques, Radiologiques, et thérapeutiques. Des analyses univariées puis multivariées ont été réalisées à la recherche de facteurs influençant la survie à 2 ans.
Results : Il s'agit de 50 cas, 28 Hommes et 22 Femmes, l’âge moyen était de 45,5 ans (extrêmes= 16-75 ans), la taille tumorale moyenne était de 14,5 cm (extrêmes=5-25 cm), la tumeur était localisée au membre inferieur dans 44 cas (88%), au membre supérieur dans 06 cas (12%). Le type histologique prédominant était le liposarcome dans 16 cas (32%). Tous nos patients ont bénéficié d’une chirurgie conservatrice avec 05 cas de pontage vasculaire. Le traitement radical après récidive tumorale a concerné 08 cas (05 amputations et 03 désarticulations). La survie globale patients était de 86% à 02 ans. En analyse univariée les facteurs pronostiques étaient la taille de la tumeur (p=0,03) et le stade tumoral (p=0,09). La taille et le stade tumoral sont des facteurs pronostiques influençant la survie des STM.
Discussion : La chirurgie conservatrice des tumeurs extra compartimentales est une option fiable étant donnée les taux de survie et de récidive locale décrits dans notre série contrairement à ce qu’on le croyait jusqu’à pas si longtemps. C’est l’opinion de la majorité des auteurs que les décisions relatives à l’amputation versus chirurgie conservatrice des membres ne devraient pas être faites uniquement sur l’étude de l’imagerie préopératoire, mais plutôt en corrélation peropératoire avec la capacité de résection avec une marge négative validée par une extemporanée.
Conclusion : Les sarcomes des tissus mous extra compartimentaux sont des tumeurs rares, la résection de ces tumeurs avec des marges saines représente un challenge du fait de leurs proximité avec les pédicules. Leur prise en charge nécessite une approche multidisciplinaire dès l’étape initiale du diagnostic, la taille de la masse et le stade tumoral sont des facteurs pronostiques influençant la survie des patients.
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Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
Analyse de l’activité d’une RCP métastases osseuse en milieu universitaire sur 1030 présentations : description et facteurs pronostiques de survie
Orateur(s) : Paul Chanzy ()09h00 / 09h06Afficher abstract
Communication orale
Tumors
ABSTRACT N° SOFCOT24-617
Analyse de l’activité d’une RCP métastases osseuse en milieu universitaire sur 1030 présentations : description et facteurs pronostiques de survie
Paul Chanzy* 1, Laura Marie-Hardy1, Georges El Khoury1, Raphaël Bonaccorsi1, Hugues Pascal-Moussellard1
1Chirurgie orthopédique, Pitie-Salpétrière, PARIS, France
Introduction : Les localisations osseuses sont parmi les localisations métastatiques les plus fréquentes et représentent un enjeu majeur dans la prise en charge oncologique des patients, du fait du risque neurologique, du risque fracturaire et des limitations fonctionnelles douloureuses qui en découlent. Une réunion de concertation pluridisciplinaire (RCP) est requise pour guider au mieux la prise en charge de ce type de lésions. Quels est actuellement le profil de patients traités ? Les décisions de prise en charge ont-elles évoluées ces dernières années du fait de l’amélioration des technologies d’imagerie ?
Material and methods : Il s’agit d’une étude rétrospective sur les patients présentés en RCP de 2020 à 2021 dans un CHU. L’objectif principal était de décrire la cohorte de patients présentés en RCP et les objectifs secondaires étaient d’analyser les décisions thérapeutiques prises (cimentoplastie/radiothérapie/chirurgie) et la survie des patients selon le type de tumeur, la localisation de la métastase osseuse (rachis/bassin/autre) et la nature de la prise en charge proposée.
Results : 1030 présentations (10/semaine) pour 672 patients ont été analysés. Le primitif le plus fréquent était broncho-pulmonaire, suivi par le sein, le myélome, la prostate et la thyroïde. Au moment de la RCP, 87% des patients avaient une lésion rachidienne, 51% au niveau du bassin et 50% sur un autre site osseux. A l’issue de la RCP, une décision de radiothérapie a été posée pour 52% des patients, de cimentoplastie pour 38% et de chirurgie pour 25%. La médiane de survie était de 8,8 mois. Les tumeurs broncho-pulmonaires et de prostate étaient de mauvais pronostic par rapport à la cohorte globale. L’âge et le sexe masculin étaient des facteurs de risque de mauvais pronostic (décès > 1 an), p<0,001. La survie à un an des patients pour lesquels une indication chirurgicale a été retenue (45%) était statistiquement inférieure à celle des patients non opérés (58%), p<0,001. Vingt-quatre pourcents des patients opérés sont décédés avant 3 mois de suivi.
Discussion : Cette étude propose une description d’une activité de RCP osseuse en milieu hospitalo-universitaire et dresse un tableau du volume d’activité, des facteurs pronostiques et des décisions prises avec un recours important à la cimentoplastie, par rapport à des séries plus anciennes. Il apparaît donc primordial au chirurgien orthopédique de s’entourer d’une équipe compétente en radiologie interventionnelle, afin de limiter les indications chirurgicales lorsque cela est possible, en raison du pronostic péjoratif sur la survie chez ces patients.
Conclusion : La présence de métastases osseuses signe un tournant évolutif dans les pathologies oncologiques et les facteurs pronostiques doivent être pris en compte afin d’adapter l’agressivité de la prise en charge.
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Conflits d’intérêts :
P. Chanzy: Pas de conflit déclaré ,
L. Marie-Hardy Invitation to national or international congresses: SFCR,
G. El Khoury: Pas de conflit déclaré ,
R. Bonaccorsi: Pas de conflit déclaré ,
H. Pascal-Moussellard Invitation to national or international congresses: SFCR
Le kyste Hydatique primitif des muscles périphériques.
Orateur(s) : Mohamed Mimeche (ALGéRIE)09h06 / 09h12Afficher abstract
Communication orale
Tumors
ABSTRACT N° SOFCOT24-1147
Le kyste Hydatique primitif des muscles périphériques.
Mohamed Mimeche* 1, yahia yahiaoui1, Chaouki Derdous1, Nacer khernane1
1service d'orthopedie CHU Batna, université Batna2, Batna, Algeria
Introduction : La localisation musculaire du kyste hydatique est rare, même en pays d’endémie. Cette parasitose primitive et isolée pose un problème de diagnostic différentiel avec les tumeurs des parties molles. Le but du travail est d’analyser les aspects topographiques, diagnostiques et thérapeutiques du kyste hydatique primitif des muscles périphériques
Material and methods : Notre série comporte 20 kystes hydatiques isolés des muscles périphériques (2010 – 2022). 13 hommes, 6 femmes et une fille de 10 ans. L’âge moyen : 35 ans. L’origine rurale est notée dans 8 cas. La notion de contact avec les chiens dans 7 cas. L’apparition progressive d’une tuméfaction froide des parties molles évoluant depuis au moyenne 20 mois ; avec conservation de l’état général était le motif principal de consultation. La topographie était : la loge des adducteurs : 3cas, la loge postérieure de la cuisse : 4 cas, la loge antérieure de la cuisse : 3 cas, le muscle psoas : 3 cas, le muscle moyen fessier : 3 cas, le vaste externe : 2 cas, la loge antérieure de l’avant-bras : 1 cas, le mollet : 1 cas.
L’échographie a évoqué le diagnostic. La TDM et l’IRM l’ont confirmé. L’hyper éosinophilie et la sérologie hydatique étaient négatives. La radiographie du thorax et l’échographie abdominopelvienne ne montraient pas de localisation viscérale. Le traitement chirurgical, mené par la voie d’abord la plus directe, a consisté en une perikystectomie totale dans 6 cas, sub totale dans 7 cas et dans 7cas a une évacuation du kyste avec lavage abondant à l’eau oxygéné a cause du volume important et des rapports vasculaires du kyste. Les suites opératoires étaient simples.
Results : Sur le plan macroscopique, l’aspect de l’hydatidose était typique. Le kyste était uni vésiculaire 3 fois et multi vésiculaire 17 fois. La surinfection du kyste est notée dans 2 cas. Le recul moyen est de 20 mois . L'' évolution est favorable avec la guérison totale et une bonne récupération fonctionnelle de tous les patients sauf une seule récidive avec extension vers le sacrum.
Discussion : Le kyste hydatique musculaire est rare. Le muscle constitue un milieu peu propice au développement de la larve hydatique d’une part par la contractilité musculaire et de l’acide lactique d’autre part. Par ailleurs l’hydatidose musculaire est souvent isolée et primitive. Elle touche préférentiellement les muscles proximaux des membres surtout inférieurs ce qui est noté dans notre série : 19 cas sur 20.
La clinique est peu spécifique. L’imagerie permet de confirmer le diagnostic surtout l’IRM. Le traitement reste chirurgical.
Conclusion : L’hydatidose musculaire primitive est rare mais reste bénigne. Le traitement est chirurgical. La prévention est le meilleur traitement.
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Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
Présentation 20 min + discussion 10 min
Fractures extra-articulaire du quart proximal de jambePrésentation 20 min + discussion 10 min
Orateur(s) : Henri Favreau (Strasbourg)08h30 / 09h00
Les limites du traitement orthopédique des fractures acétabulaires
Orateur(s) : Saadedine-Hichem Amouri (ALGéRIE)09h00 / 09h20
Éléments Prédictifs du Syndrome Compartimental dans les Fractures du Plateau Tibial: une Revue Systématique
Orateur(s) : Diane Ghanem (ÉTATS-UNIS)09h36 / 09h42Afficher abstract
Communication orale
Traumatology
ABSTRACT N° SOFCOT24-1114
Éléments Prédictifs du Syndrome Compartimental dans les Fractures du Plateau Tibial: une Revue Systématique
Diane I. Ghanem* 1, Gregory Benes1, Eve Glenn1, Sarah Rapaport1, Babar Shafiq1
1Department of Orthopaedic Surgery, The Johns Hopkins Hospital, Baltimore, United States
Introduction : Acute Compartment Syndrome (ACS) presents a critical risk in patients with tibial plateau fractures, potentially leading to severe complications. It requires prompt diagnosis and appropriate treatment. Despite the profound impact of ACS, there remains a lack of comprehensive analysis regarding its predictors in the context of tibial plateau fractures. This systematic review aims to consolidate existing data to identify the prevalence of ACS in tibial plateau fractures and to ascertain the most reliable clinical and radiographic predictors for its development.
Material and methods : PubMed, Medline OVID, Embase, CINAHL Complete, and Scopus databases were queried in November 2022, in accordance with the Preferred Reporting Items for Systematic Review and Meta-analysis (PRISMA) guidelines. All-language observational studies published in peer-reviewed journals that evaluated the risk factors for the occurrence of ACS in tibial plateau fractures were included, with no restrictions to dates. Data extraction was performed independently by two reviewers using a standardized extraction sheet, and the findings were summarized narratively.
Results : A total of 731 records were retrieved. After careful screening and eligibility assessment, 24 articles were included. Developing ACS following tibial plateau fractures was strongly associated with younger age, male sex, high-energy tibial plateau-shaft combined injuries, and higher AO/OTA classification (41C) and Schatzker grade (IV-VI). Polytraumas and high BMIs were also found to be significant aggravating risk factors for ACS occurrence.
Conclusion : This review highlights the significant yet variable presentation of ACS in tibial plateau fractures and identifies age, gender, BMI, polytrauma, mechanism of injury, and fracture classification as predictors for its occurrence. Orthopaedic surgeons are encouraged to keep a high degree of vigilance for early identification and diagnostic intervention in tibial plateau patients presenting with high-risk factors for ACS occurrence, ultimately improving patient outcomes.
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Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
Comparaison du montage vis plaque dynamique et clou intramédullaire antérograde PFNA dans les fractures pertrochantériennes
Orateur(s) : Hadia Haouari (ALGéRIE)09h42 / 09h48Afficher abstract
Communication orale
Traumatology
ABSTRACT N° SOFCOT24-1288
Comparaison du montage vis plaque dynamique et clou intramédullaire antérograde PFNA dans les fractures pertrochantériennes
Hadia Haouari* 1, Lyes Ait El Hadj1, Abdeslem Benamirouche1, Mustapha Yakoubi1
1EHS Benaknoun, Chirurgie orthopédique, Alger, Algeria
Introduction : Lors des fractures pertrochantériennes du sujet âgé, l'enjeu principal de la chirurgie est d'obtenir une ostéosynthèse solide permettant un appui complet immédiat, sans craindre le démontage du matériel (balayage de la vis cervico-céphalique), qui oblige une reprise chirurgicale lourde chez des patients fragiles. Ce travail vise à comparer l'ostéosynthèse par vis plaque dynamique DHS, et le clou fémoral proximal antérograde PFNA dans les fractures pertrochantériennes du sujet âgé.
Material and methods : C'est une étude rétrospective, randomisée incluant 180 patients hospitalisés en urgence dans notre service pour fracture pertrochantérienne, entre 2016 et juin 2023, dont 90 cas étaient stabilisés par DHS et 90 par PFNA, on a analysé l'état des patients (score ASA), l'étape opératoire (le type d'implant, le temps opératoire), la période postopératoire (la perte sanguine, l'analyse radiologique, la durée d'hospitalisation, les complications postopératoires immédiates), et enfin à distance l'indice fonctionnel de Harris, la date de reprise de la marche et la mortalité.
Results : Groupe PFNA par rapport au groupe DHS: PFNA avait une faible perte sanguine avec un taux faible d'échec de fixation, une durée opératoire moindre, mais a conduit à plus de temps de fluoroscopie.
Le séjour moyen d'hospitalisation était presque identique.
Les complications mécaniques ont impliqué la migration de la vis céphalique à l'extérieur de la tête fémorale pour 5 cas.
La reprise de la marche était de 21 jours en moyenne pour le groupe PFNA, et de 25 jours pour le groupe DHS.
Le score de Harris était presque identique pour les deux groupes.
Discussion : Les données de la littérature font état d'un avantage pour l'enclouage intramédullaire, en particulier l'avantage mécanique pour le traitement des fractures pertrochantériennes chez des sujets tarés fragiles et ostéoporotiques. Nos résultats montrent la supériorité du clou PFNA par rapport à la DHS avec moins de perte sanguine, moins de temps opératoire, un cout moindre.
Conclusion : Le clou PFNA permet l'ostéosynthèse des fracture du massif trochantérien chez les patients fragiles ostéoporotiques avec des résultats meilleurs par rapport à la vis plaque dynamique DHS.
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Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
Traitement orthopédique de courte durée des fractures isolées de la diaphyse ulnaire
Orateur(s) : Abdeslem Benamirouche (ALGéRIE)09h48 / 09h54Afficher abstract
Communication orale
Traumatology
ABSTRACT N° SOFCOT24-1373
Traitement orthopédique de courte durée des fractures isolées de la diaphyse ulnaire
abdeslem Benamirouche* 1, Hadia Haouari1, Lyes ait El Hadj1, Mustapha Yakoubi1
1EHS Benaknoun, Chirurgie orthopédique, alger, Algeria
Introduction : La fracture isolée de l'ulna peu ou pas déplacée résultent le plus souvent d’un traumatisme direct local n'interrompant pas ou peu la membrane interosseuse élément très important à la stabilité de la fracture. Elles peuvent être traitées orthopédiquement par BABP, voire de manière fonctionnelle par écharpe, mais il faut généralement une immobilisation par attelle plus rigide au tout début du traitement pour atténuer les douleurs et éviter les cals hypertrophiques par hypermobilité du foyer de fracture les premiers jours responsables d'une raideur de la pronosupination.
Material and methods : Étude rétrospective entre 2007 et juin 2016 des fractures isolées de l’ulna. Cent soixante-sept cas reçus avec un recul moyen de 56 mois, l’âge moyen était de 35 ans, 45 femmes et 122 hommes. Le côté gauche était retrouvé dans 113 cas, le choc direct était responsable dans 162 cas, l’inférieur représentait 78 cas, le tiers moyen 62 cas et le tiers supérieur 27 cas. Le trait était horizontal ou oblique court dans 163 cas
Results : La consolidation clinique et radiologique ont été obtenues dans tous les cas à 08 semaines en moyenne. Cinq cas de cals hypertrophiques sans retentissement fonctionnel, la mobilité de toutes les articulations était comparable à celle du côté opposé dans la majorité des cas. Nous n’avons pas eu de pseudarthrose, ni de fracture de fatigue, ni de synostose radio ulnaire. La reprise du travail était de 4 semaines en moyenne.
Discussion : La stabilité du foyer de fracture dépend de l’intégrité de la membrane interosseuse. Cette fracture est consécutive à un traumatisme direct et l’énergie de la force s’épuise rapidement dans la zone fracturaire avec une lésion partielle de la membrane interosseuse. Une immobilisation prolongée est source de pseudarthrose et aucune immobilisation est source de cals hypertrophiques, voire une synostose, donc une courte immobilisation va éviter une hypermobilité du foyer de fracture, le temps nécessaire à la formation d'un cal fibreux ne laissant que quelques micromouvements du foyer de fracture très bénéfique au développement du cal osseux périosté.
Conclusion : Nous estimons que c’est un traitement simple, peu coûteux et efficace vu le faible taux de complications et une reprise de travail nettement inférieure au traitement conventionnel.
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Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
Retrograde nailing for distal femur fractures about 100 cases
Orateur(s) : Abdelkader Tounsi (TUNISIE)09h54 / 10h00Afficher abstract
Communication orale
Traumatology
ABSTRACT N° SOFCOT24-1374
Retrograde nailing for distal femur fractures
about 100 cases
zied mansi 1, Abdelkader Tounsi* 1, ines sboui 2, aymen ben mahmoud 1, hedi rbai 1
1orthopedie , hopital ibn jazzar , kairouan , 2chirurgie de la main , institut kassab , tunis , Tunisia
Introduction : Retrograde centromedullary nailing of the femur represents a means of osteosynthesis widely used for fractures of the distal femur. Indeed, its advantages are essentially based on the reduction of the operating time and therefore the reduction of blood loss.
Material and methods : We report a descriptive and analytical retrospective study,
conducted in the orthopedic and traumatological surgery department ,
collecting 100 cases of retrograde nailing of the femur over a period of 10 years
from 1 January , 2011 at 31 December 2020.
Results : The average age of our patients was 56 years old with a female
preponderance. Road accidents were the most frequent etiology (65%). We
adopted for the anatomopathological study, the classification of the SOFCOT
1988 and the classification of the AO considering their simplicity and their
anatomo-therapeutic correlations, thus we noted 27% of cases of type I
fracture, 42% of type II, 11% type III, 14% type IV, 5% type V and 1% type VI,
likewise, 8% type 33-A1, 19% type 33 -A2, 53% type 33 -A3, 14% type 33-C1, 5%
type 33-C2 and 1% type 33-C3.
On the operative level, the average time for intervention was 5.1 days, spinal
anesthesia was performed in 76% of cases.
The transtendinous midline was used in 76% of cases. All nails were inserted
after proper reaming. The mean operative time was 85.4 min. The average
postoperative hospital stay was 3.6 days. All of our patients consolidated within
an average of 4 months. The functional results were good and very good in 90%
and very good in 78% on the anatomical level according to the analysis criteria
of Vidal and Marchand. We noted no death or throbo-embolic complication.
We noted 7 cases of pseudarthrosis (7%) and 12 cases of malunion (12%).
Discussion : The current standard treatment for distal femur fractures involves closed intramedullary nailing with reaming, often using locking techniques. This method offers advantages such as lower infection risk, better bone healing, and extended indications for different fracture types. However, complications related to the osteosynthesis material still occur.Researchers propose using long, solid titanium nails to address these issues, citing benefits like reduced fracture focus and better protection against iterative fractures. Additionally, retrograde femur nailing is advantageous in specific situations, including polytrauma and elderly patients.Overall, retrograde nailing presents a promising alternative with good consolidation rates and low complication rates, but precision is crucial, especially concerning the nail entry point. Despite concerns about knee cartilage disruption, infection risks are low, and knee mobility is minimally affected.
Conclusion :
Retrograde nailing is gaining popularity as a treatment for lower femur fractures in adults. It offers benefits similar to closed intramedullary osteosynthesis, with high consolidation rates and low complication rates. Precise technique and patient suitability are crucial. Despite minimal risks such as knee arthrotomy, infection rates are low, and knee mobility remains largely unaffected
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Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
La prise en charge chirurgicale par combination de techniques des lesions instables du basin
Orateur(s) : Aleksei Grin (FéDéRATION DE RUSSIE)10h00 / 10h06Afficher abstract
Communication orale
Traumatology
ABSTRACT N° SOFCOT24-204
La prise en charge chirurgicale par combination de techniques des lesions instables du basin
Alexej A. Grin* 1
1Institut Fédéral Budgétaire d’Etat « Centre national médical de recherches en orthopédie et traumatologie académicien G.A. Ilizarov , Kurgan, Russia
Introduction : Fractures de l’anneau pelvien retrouvées dans 7-22% des polytraumatisés. La proportion de lésions instables graves fait de 57,5 à 88,6% parmi les traumatismes à haute énergie. Dans 90% des cas il y en a des lésions associées ou multiples. La réparation définitive des lésions n’est réalisée que secondairement, une fois l’état général stabilisé par les procédures visent à sauver la vie. Tout en des lésions de l’anneau pelvien passent au stade anciennes. La réduction ouverte est techniquement difficile, un risque de complications est élevé. Pour réduction atraumatique fermée une fixation externe, qui sera ensuite relayée par celle interne, est la plus prometteuse. L’objectif est de montrer l’efficacité pour lésions instables pelvienne.
Material and methods : Les 118 patients avec lésions pelviennes instables on été opéré avec fixation externe 56,8%(n=67), combination des techniques 25,4%(n=30), ostéosynthèse interne 17,8%(n=21). Le temps opératoire, la perte sanguine peropératoire, la verticalisation des patients, la durée d’aide hospitalière ont été analysé. On évaluait les résultats à long terme selon échelle fonctionnelle Majeed.
Results : La différence de la durée de l'opération et de la perte de sang peropératoire etait statistiquement significative, plus élevée pour ostéosynthèse interne ouverte (p<0,001). Le séjour hospitalier avant verticalisation (p<0,005) pour les bénéficiés d’une combination des techniques de 6,3±2J était nécessaire; fixation externe de 8,1±5,0J; interne 11,47±5,07J. Les résultats éloignés ont révélé, que l’ostéosynthèse externe était moins efficace, l’interne et la combination des techniques étaient comparables.
Discussion : Selon littérature l'ostéosynthèse interne est la plus utilisée pour traitement chirurgical des lésions pelviennes instables. Certains auteurs également préfèrent une fixation externe. Universellement admis que la fixation interne involve des abords chirurgicaux augmentant la perte de sang et le risque de lésions vasculaires et nerveuses. Une reposition ouverte n’est pas envisagée pour des cas anciens. On note que la réduction des fractures par l'ostéosynthèse externe est mini-invasive, mais les fixateurs externs sont encombrants et gènent les patients, aux sorties des éléments de fixation des complications infectieuses surviennent. L'alternative en tant que l’usage des combinations de méthodes est aussi proposée à la littérature. Dans notre travail un fixateur externe, qui est premièrement posé pour reduction à ciel fermé, ultérieurement est remplacé de sa partie arrière par des éléments de fixation internes. Les possibilités de fixation les plus élevées permettent une activation précoce de patients.
Conclusion : L’usage des combinations des méthodes de l'ostéosynthèse est plus efficace, peu traumatique et fiable pour la prise en charge des patients atteints de lésions pelviennes instables.
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Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
Epidémiologie des fractures du squelette appendiculaire des sujets de plus de 80 ans opérées en 2023
Orateur(s) : Guy Piétu (Nantes)10h06 / 10h12Afficher abstract
Communication orale
Traumatology
ABSTRACT N° SOFCOT24-330
Epidémiologie des fractures du squelette appendiculaire des sujets de plus de 80 ans opérées en 2023
Guy Piétu* 1
1orthopédie-traumatologie, CHU nantes, nantes, France
Introduction : Les fractures du fémur proximal sont considérées un problème de santé publique. Cependant elles ne représentent qu'une partie des traumatismes osseux opérés dans cette tranche d'âge. Le but de cette étude était d'avoir une photographie des patients de plus de 80 ans opérés pour fracture du squelette appendiculaire dans un CHU en 2023.
Material and methods : Tous les patients présentés au staff traumatologique en 2023 pour lesquels une indication opératoire pour fracture du squelette appendiculaire était proposée ont été inclus dans ce recensement .
Results : Il s'agissait de 638 fractures chez 616 patients principalement féminins (77,6%) (478/138) d’âge moyen 89,1 ans (maximum 104).
27 patients présentaient une autre fracture concomitante dont 6 « chirurgicales ».
16 patients ont subi une deuxième fracture durant cette année. Il s’agissait de 10 fractures du fémur proximal controlatéral, une fracture sous clou Gamma, une fracture péri-prothétique de hanche, une fracture de jambe, deux fractures de cheville et une fracture d’avant-bras
L’énergie causale était presque exclusivement basse.
17 patients sont décédés avant la prise en charge chirurgicale et une abstention décidée pour raison générale 4 fois.
Les fractures du fémur proximal représentaient 73,5% des cas (214 cervicales vraies - 255 massif trochantérien et trochantéro-diaphysaires). Un matériel controlatéral à la hanche (fixation ou prothèse) était présent 84 fois.
On notait 70 fractures péri-implant (fixation ou prothèse) principalement au fémur (68) dont 8 inter-implant, mais aussi à l’humérus (2).
Les fractures de cheville représentaient 32 cas dont 8 ouvertes.
Les fractures diaphysaires sur os natif n’étaient que 20 (8 fémurs, 9 tibias, 3 humérus).
Discussion : Si les fractures du fémur proximal maintiennent leur prépondérance, les fractures péri et inter prothétiques deviennent une charge de travail importante dont l'impact semble sous-estimé. Les sujets de cette tranche d'âge sont assez fragiles comme le traduit les 2,7% de décès enregistrés en préopératoire. Les mécanismes en cause sont à basse énergie.
Les limites de cet enregistrement sont l'attitude du service à traiter orthopédiquement les fractures du radius distal autant que possible avec une concurrence importante des cliniques sur ce segment. Par ailleurs les fractures de l'olécrâne sont aussi traitées orthopédiquement de manière fréquente. Enfin il existe une tendance au transfert vers le service de patients supposés plus lourds que ce soit sur le plan anesthésique ou chirurgical.
L'avantage est l'enregistrement de tous les patients considérés comme chirurgicaux et l'inclusion des décès pré-opératoires chez les sujets pour lesquels l'indication avait été portée.
Conclusion : Les fractures diaphysaires sur os natif sont très rares derrière les localisations métaphysaires. Le risque de fracture itérative nécessitant une nouvelle chirurgie est loin d’être négligeable.
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Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
Enclouage centromédullaire des fractures supra-malléolaire: quels résultats ?
Orateur(s) : El Hassan Rais (MAROC)10h12 / 10h18Afficher abstract
Communication orale
Traumatology
ABSTRACT N° SOFCOT24-473
Enclouage centromédullaire des fractures supra-malléolaire: quels résultats ?
El Hassan Rais* 1, Mohamed Moussadiq1, Tarik Aalil1, Yassine Fath elkhir1, Mehdi Boumdiane1, Said Aziz1, Mohamed Amine Benhima1, Imad Abkari1
1traumato-orthopédie B , CHU Mohamed VI , Marrakech, Morocco
Introduction : Les fractures supra-malléolaires du tibia intéressent la région épiphyso-métaphysaire distale. Elles sont réputées graves et posent à la fois des problèmes de consolidation, de contention et de stabilité. Nous discutons dans ce travail l'apport de l’enclouage centromédullaire verrouillé dans la prise en charge de ce type de fracture et ses résultats?
Material and methods : Nous présentons notre expérience à travers l’étude de 105 cas de fractures du 1/4 distale de la jambe traitée par enclouage centromédullaire verrouillé sur une période de 07 ans allant du janvier 2015 au décembre 2022. L’âge moyen de nos patients était de 40 ans, avec des extrêmes allant de 20 à 65 ans. Nous avons noté une prédominance masculine avec 82 hommes / 23 femmes (sexe ratio : 4). Les AVP représentaient 95% des étiologies et les autres étiologies retrouvés dans 5% des cas.
Results : Après un recul moyen de 18 mois, nous avons noté, dans 90% des cas un l’alignement satisfaisant (moins de 10 degrés) mais 3 malades avaient présenté un défaut d’axe significatif soit 2 valgus et une rotation externe supérieurs à 10°.
La consolidation a été obtenue dans 95% des cas dans un délai moyen de 16 semaines, avec un cas de retard de consolidation à 4 mois ayant nécessité une dynamisation du clou, un cas de sepsis superficiel et un cas de pseudarthrose septique. 86,66% des patients avaient
retrouvé une fonction satisfaisante de la cheville selon le score d’OLERUD qui était en moyenne de 87,46/100 points.
Discussion : Comparés aux résultats des différentes séries de la littérature, nos résultats sont en général proches de ceux des autres séries de l’enclouage centromédullaire à verrouillage très distale. Ceci nous mène à conclure que l’enclouage centromédullaire verrouillé permet un appui précoce, moins d’infections, et moins de reprises surtout dans cette partie de la jambe qui est mal vascularisée et à peau fragile.
Conclusion : Ces résultats permettent également de conclure au grand intérêt d’élargir les indications classiques de l’enclouage centromédullaire verrouillé dans la prise en charge des fractures supra-malléolaires du tibia à condition d’avoir un montage stable par un double verrouillage distal et une ostéosynthèse primaire des fractures distales du péroné.
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Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
Fracture sur clou gamma standard : entre les défis d’ablation et d’ostéosynthèse.
Orateur(s) : Brahim Demnati (MAROC)10h18 / 10h24Afficher abstract
Communication orale
Traumatology
ABSTRACT N° SOFCOT24-588
Fracture sur clou gamma standard : entre les défis d’ablation et d’ostéosynthèse.
Brahim Demnati* 1, Elmehdi boumediane2, Zakaria Chabihi2, siham Dkhissi3, yassine fathelkhir2, mohamed amine benhima2, Samir ibnmoussa1, mohamed Rafai4, Imad abkari2, Mohamed Rahmi4
1Laboratoire de chimie, biochimie, nutrition et environnement, faculté de Médecine et de Pharmacie, , Université Hassan 2, Casablanca, 2Service de Chirurgie Orthopédique Traumatologie B, CHU Mohammed VI,, CHU Mohamed VI, 3Université Cadi Ayyad, Université Cadi Ayyad,, Marrakech, 4Service de traumatologie-orthopédie pavillon 32. Centre hospitalier universitaire Ibn Rochd. , Université Hassan 2, Casablanca, Morocco
Introduction : Les fractures traitées avec le clou gamma standard sont fréquentes dans la pratique orthopédique. Malgré son utilisation répandue, des cas de fractures sur clou gamma standard peuvent présenter des défis particuliers, nécessitant une prise en charge spécifique. L'objectif de cette étude est d'explorer les aspects liés à l'ablation du clou gamma standard et à l'ostéosynthèse dans de tels cas.
Material and methods : Cette étude a porté sur une population de 23 patients, dont 16 hommes et 7 femmes, sur une période de 5 ans. Les données ont été collectées rétrospectivement pour évaluer les résultats de la prise en charge des fractures sur clou gamma standard.
Results : Un total de 17 cas de rupture d'implant ont été enregistrés et analysés. La classification de fracture prédominante selon BAMBARD–RAMADIER était Type II (13 cas, 76.5%). La qualité de la réduction était bonne dans 14 cas, acceptable dans 3 cas. Le temps moyen jusqu'à la défaillance était de 6, mois (plage, 2,4 à 8,8 mois).
Le mécanisme de blessure le plus courant était une chute d'une hauteur (82.4%, n = 14) et le reste (17.6)%, n = 3) s'est produit sans blessures significatives et a été classé comme fractures de stress. Le site de fracture le plus fréquent était l'extrémité distale du clou (58.8 %, n = 10), tandis que trois patients présentaient une FIP plus proximale le long du clou et quatre patients distaux par rapport au clou.
La modalité de traitement pour la rupture était un clou de révision long dans 13 cas (76.5%). une plaque DHS dans 4 cas (23.5%).
Discussion : Le risque et la gestion des fractures sur clou gamma standard sont complexes et souvent sous-estimés. Ces fractures, parfois ignorées comme des fractures péri prothétiques, nécessitent des protocoles de classification et de traitement spécifiques Les références limitées en la matière soulignent la nécessité de systèmes de classification dédiés.
Conclusion : La Fracture sur clou gamma standard, une complication rare post-enclouage intramédullaire de la fracture trochantérienne, peut nécessiter une intervention de révision, telle que le changement d'enclouage ou l'ostéosynthèse par plaque, en fonction du type de la fracture et de sa consolidation initiale. Cependant, il est essentiel de souligner les défis inhérents à la prise en charge de cette complication.
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Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
Fractures Péri-Implantaires : Comprendre les Enjeux et Optimiser la Prise en Charge.
Orateur(s) : Brahim Demnati (MAROC)10h24 / 10h30Afficher abstract
Communication orale
Traumatology
ABSTRACT N° SOFCOT24-592
Fractures Péri-Implantaires : Comprendre les Enjeux et Optimiser la Prise en Charge.
Brahim Demnati* 1, Elmehdi boumediane2, Zakaria Chabihi2, siham Dkhissi3, yassine fathelkhir2, mohamed amine benhima2, Samir ibnmoussa1, mohamed Rafai4, Imad abkari2, Mohamed Rahmi4
1Laboratoire de chimie, biochimie, nutrition et environnement, faculté de Médecine et de Pharmacie, , Université Hassan 2, Casablanca, 2Service de Chirurgie Orthopédique Traumatologie B, CHU Mohammed VI,, CHU Mohamed VI, 3Université Cadi Ayyad, Université Cadi Ayyad,, Marrakech, 4Service de traumatologie-orthopédie pavillon 32. Centre hospitalier universitaire Ibn Rochd. , Université Hassan 2, Casablanca, Morocco
Introduction :
Les fractures sur matériaux d’ostéosynthèse (FMO) sont des fractures survenant dans les os portant des implants non prothétiques. Elles constituent un sous-ensemble des fractures péri-implantaires (FPI). Initialement étudiée dans les années 1970, la défaillance du matériel d’ostéosynthèse est devenue une préoccupation majeure, attribuant les causes à des erreurs techniques, des défauts de conception, des concentrations de contraintes et des paramètres géométriques. Malgré son importance, la FMO reste peu explorée, présentant des défis sur les plans épidémiologique, étiologique, diagnostique, thérapeutique et pronostique.
Material and methods : Il s'agit d'une étude rétrospective portant sur 136 patients traités pour des fractures sur des dispositifs d'ostéosynthèse dans notre structure. Les patients ont été identifiés à partir des registres de données traumatiques. Les patients âgés de 18 ans et plus, présentant une PIF et ayant bénéficié d'un suivi médical pendant la période définie, ont été inclus. Les patients présentant des fractures pathologiques ou des fractures survenues à la suite d'un polytraumatisme ont été exclus de la cohorte finale.
Results : L'étude portait sur 136 patients, majoritairement masculins (77.9%), avec un âge moyen de 61 ± 16 ans et un indice de masse corporelle (IMC) moyen de 23.2 ± 4.5 kg/m². Plus de la moitié étaient fumeurs (52.2%), et 60.3% avaient au moins une comorbidité, principalement l'hypertension (33.8%), le diabète (20.6%), et la BPCO (13.2%). Les fractures, souvent résultant de traumatismes énergétiques élevés (64.0%), étaient fixées initialement avec des plaques/vis (43.4%) ou des clous intramédullaires (56.6%). Le type de PIF le plus courant était IM 2 (34.6%), et le traitement principal était l'enclouage intramédullaire (80.1%). L'évaluation de la qualité osseuse montrait une majorité de patients avec une ostéoporose modérée selon l'index de Singh. Les performances physiques (SPPB) étaient généralement élevées (47.8% avec une performance élevée). Cependant, l'indépendance dans les activités quotidiennes (score Parker) indiquait un niveau modéré de dépendance
Discussion : .Les Fractures sur matériel d’ostéosynthèse sont une entité sous déclarée, les complications mécaniques des ostéosynthèses ont été largement décrites par Burny ainsi que Comtet et Orengo. Elles dépendent du type de fracture et de son mode de fixation mais aussi des troubles éventuels de la consolidation, facteurs souvent associés dans la genèse d’une défaillance mécanique du matériel d’ostéosynthèse.
De multiples rapports ont suggéré que les fractures sur matériel sont plus fréquentes dans la hanche et le fémur, ce qui est probablement dû à la fragilité de la population âgée touchée par ces fractures.
Conclusion :
Une bonne prévention des défaillances mécaniques par la rigueur du chirurgien dans ses indications et son choix du matériel d’ostéosynthèse reste un élément essentiel.
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Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
Ostéosynthèse par clou rétrograde
Orateur(s) : Guy Piétu (Nantes)11h00 / 11h20
Ostéosynthèse par plaque
Orateur(s) : Brice Rubens Duval (Grenoble)11h20 / 11h40
Ostéosynthèse optimisée
Orateur(s) : Hervé Nieto (Niort)11h40 / 12h00
Prothèse de reconstruction segmentaire
Orateur(s) : Christophe Chantelot (Lille)12h00 / 12h20
Discussion
12h20 / 12h30
Introduction - Particularités du polyéthylène (simple, polymère, réticulation, oxydation)
Orateur(s) : Bertrand Boyer (Saint-Etienne)08h00 / 08h05
Particularité de la PTG (contrainte, roll-back)
Orateur(s) : Cécile Batailler (Lyon)08h05 / 08h10
Analyse du mouvement
Orateur(s) : Remi Philippot (Saint-Etienne)08h10 / 08h17
Explants et autres moyens d’analyse
Orateur(s) : Jean Geringer (Saint-Etienne)08h17 / 08h24
Cahier des charges d’un « bon » polyéthylène pour une PTG
Orateur(s) : Denis Huten (Rennes)08h24 / 08h30
Résultats des PE nouvelles générations (registres, études)
Orateur(s) : Jean Langlois (Lyon)08h30 / 08h37
Perspectives et avancées
Orateur(s) : Orun Muratoglu (ÉTATS-UNIS)08h37 / 08h52
Conclusion
Orateur(s) : Jean Langlois (Lyon), Bertrand Boyer (Saint-Etienne)08h52 / 08h56
Intelligence artificielle et planification 3D automatique dans la Prothèse Totale de Genou
Orateur(s) : Guillaume Demey (Lyon)09h20 / 09h28Afficher abstract
Communication orale
Research / Innovation
ABSTRACT N° SOFCOT24-814
Intelligence artificielle et planification 3D automatique dans la Prothèse Totale de Genou
Guillaume Demey* 1, Stéphane Descamps2, Bertrand Galaud3, Mo Saffarini4, Christophe Alépée5, Matthieu Ehlinger6
1Lyon Ortho Clinic, Lyon, 2CHU, Clermont-Ferrand, 3Polyclinique du Parc, Caen, 4Resurg, 5SERF, Lyon, 6CHU, Strasbourg, France
Introduction : La planification 3D dans la PTG est utile en cas de chirurgie conventionnelle afin d’anticiper la taille et le positionnement des implants. Elle est nécessaire en cas de guides sur mesure ou d'assistance par robotique basée sur une imagerie préopératoire. Le premier temps de la planification est la création d’une reconstruction 3D par segmentation du scanner. Celle-ci est annotée classiquement manuellement. Le but de cette étude est de vérifier le positionnement des repères anatomiques (annotation des points remarquables) par l’IA. Notre hypothèse est que l’IA annote les repères anatomiques aussi bien qu’un être humain entrainé et prédit la taille des implants correctement
Material and methods : Cent scanners ont permis l’entrainement du modèle d’IA (machine/deep learning) en utilisant le réseau neuronal U-Net. L’étude a porté sur 10 nouveaux cas (inference). Dix membres inférieurs avec genoux arthrosiques ont été utilisés. Six observateurs différents (1 ingénieur, 4 chirurgiens séniors et l’IA) ont annoté 34 repères par spécimen (16 sur le fémur, 12 sur le tibia et 6 sur la patella) soit un total de 2040 points. L’analyse statistique a porté sur 10 angles calculés (HKA, HKS, MPTA, mLDFA, JLCA, pente tibiale postérieure, Flexum, anatomical PCA, surgical PCA, bascule rotulienne) et 4 distances (distances antéropostérieures fémorales médiale et latérale, largeur fémorale médio-latérale, distance antéropostérieure tibiale médiale) en calculant le coefficient de corrélation intraclasse (ICC). La prédiction de la taille des implants a été comparée entre les observateurs en utilisant le test Fleiss kapa
Results : L’agrément concernant les angles était excellent (0.75≤ICC≤1.00) pour 3 angles (HKA, JLCA, flexum), bon et acceptable pour 4 angles (0.40≤ICC<0.75) et médiocre (0≤ICC<0.40) pour l’HKS, aPCA et cPCA. L’agrément concernant les distances était excellent (0.75≤ICC≤1.00) pour les 4 distances. L’agrément concernant la prédiction des tailles des implants à la taille exacte était modéré (0.41≤K≤0,60). L’agrément proportionnel entre l’IA et les chirurgiens séniors était de 78% pour l’implant fémoral et 82% pour l’implant tibial si on considère la taille exacte. Lorsque l’on considère la taille +/-1, l’agrément était respectivement 98% et 96%
Discussion : L’agrément entre les observateurs était excellent et bon concernant les angles à l'exception de 3 angles. L’agrément était excellent concernant les distances mesurées. La prédiction de la taille des implants par l’IA à une taille près était identique aux autres observateurs dans 98% et 96% des cas. L’IA bien entrainée permet d’obtenir un résultat au moins comparable à ceux obtenus par les observateurs humains. L'IA représente donc un intérêt dans la réalisation de tâches chronophages et couteuses tout en évitant le risque d’erreur humaine lors de tâches répétitives comme l’annotation d'une reconstruction 3D
Conclusion : Cette étude est la première étude sur l’automatisation de la planification 3D par l’IA dans la PTG et confirme notre hypothèse initiale
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Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
Influence de la position de la patella sur l’équilibrage ligamentaire dans la chirurgie prothétique du genou : Analyse prospective de 99 genoux à l’aide d’un tenseur robotisé.
Orateur(s) : Florian Boureau (Cavaillon)09h28 / 09h36Afficher abstract
Communication orale
Knee
ABSTRACT N° SOFCOT24-1325
Influence de la position de la patella sur l’équilibrage ligamentaire dans la chirurgie prothétique du genou : Analyse prospective de 99 genoux à l’aide d’un tenseur robotisé.
Florian Boureau* 1, Pol Gentilhomme2, Thomas Brosset1, Sophie Putman2
1Clinique Synergia Luberon, Cavaillon, 2CHRU Lille, Lille, France
Introduction : Un des objectifs d’une prothèse totale de genou (PTG) est l’obtention d’un un bon équilibrage des espaces en flexion et en extension. La mesure de ces espaces peut être modifiée par l’appareil extenseur et notamment la position de la patella, connue pour modifier les espaces notamment en flexion. Ainsi nous avons voulu étudier l’influence de la position de la patella sur l’évaluation des espaces et l’équilibrage d’une prothèse totale du genou à l’aide d’un tenseur robotisé permettant une mesure objective des espaces .
Hypothèse : La position de la patella modifie les espaces lors de l’équilibrage ligamentaire.
Material and methods : Entre juin 2023 et février 2024, 99 patients (66 femmes et 33 hommes) d’âge moyen de 71 ans (39 – 88) ont bénéficié d’une arthroplastie totale du genou à l’aide du système OMNIBotics® (Corin, Cirencester) dans deux centres par trois chirurgiens seniors . Après réalisation de la coupe tibiale, la balance ligamentaire initiale était réalisée à l’aide d’un tenseur robotisé (BalanceBotTM) avec la patella luxée et avec la patella en place. Les espaces à 10° et 90° de flexion ainsi que la rotation de l’implant étaient comparés. Toutes les chirurgies étaient réalisées sans garrot par voie parapatellaire médiale (75 cas) ou par voie midvastus (24 cas).
Results : Tous les espaces étaient significativement augmentés lorsque la patella était en place (p>0,001). L’espace médial était augmenté de 0,45 mm ±0,08 [IC95% 0,30 – 0,60] à 10° de flexion et de 1,30 mm ± 0,11 [IC95% 1,08 - 1,52] à 90° de flexion. L’espace latéral était augmenté de 0,71 mm ± 0,11 [IC95% 0,49 – 0,93] à 10° de flexion et de 1,93 mm ± 0,16 [IC95% 1,62 - 2,24] à 90° de flexion. La rotation planifiée était également significativement augmentée lorsque la patella était en place de 0,64° ± 0,11 [IC95% 0,41 – 0,86] (p<0,001).
Discussion : La position de la patella modifie les espaces lors de la mise en place d’une PTG. Nos résultats sont similaires aux résultats retrouvés à l’aide de tenseurs mécaniques ou de capteurs de pression.
Conclusion : Pour ne pas sous-estimer l’espace en flexion ou la rotation externe de l’implant fémoral, il semble recommandé d’évaluer les espaces à l’aide d’un système permettant une mesure avec une réduction de la patella.
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Conflits d’intérêts :
F. Boureau Consultancy, Expert: CORIN, EUROS,
P. Gentilhomme: Pas de conflit déclaré ,
T. Brosset Consultancy, Expert: Corin,
S. Putman Consultancy, Expert: CORIN
Excellents résultats à long terme rapportés par les patients de la technique d'équilibrage du genou avec rotule en place dans l'arthroplastie totale du genou
Orateur(s) : Stefaan Van Onsem (BELGIQUE)09h36 / 09h44Afficher abstract
Communication orale
Knee
ABSTRACT N° SOFCOT24-1059
Excellents résultats à long terme rapportés par les patients de la technique d'équilibrage du genou avec rotule en place dans l'arthroplastie totale du genou
Stefaan Van Onsem* 1, Alex Demurie1, Hans Van den Wyngaert1, Maxime Van de Veegaete2, Cindy Buyle2, Ignace Ghijselings1
1AZ Alma, Eeklo, 2Ghent University, Gand, Belgium
Introduction : L'arthroplastie totale du genou (TKA) représente un traitement rentable qui améliore la fonction et la satisfaction de la majorité des patients atteints d'arthrose du genou au stade terminal. Cependant, les résultats rapportés par les patients sont un facteur déterminant pour la révision des techniques conventionnelles. Par conséquent, cette étude vise à analyser la satisfaction des patients et les résultats fonctionnels en utilisant une méthode différente de TKA avec l'utilisation du Balancier Rotulien en Place (Patella in Place Balancing: PIPB).
Le PIPB est un outil d'équilibrage utilisé pour obtenir une stabilité parfaite en flexion dans l'articulation du genou et pour préserver la tension naturelle sur les ligaments et l'orientation osseuse. Cette technique repose sur l'équilibrage de l'écart du genou en repositionnant la rotule et sur le principe de 'non-libération tissulaire'.
Material and methods : Cette étude analyse les résultats à long terme du PIPB chez 257 patients ayant subi une chirurgie de remplacement du genou entre 2010 et 2016 et les compare aux résultats de la TKA conventionnelle trouvés dans la littérature. Tous les patients ont reçu un implant de type Triathlon (Stryker, Mahwah, NJ). Différents questionnaires, y compris le Forgotten Joint Score (FJS-12), le Knee Society Score (KSS) pour la satisfaction, et le Knee Injury and Osteoarthritis Outcome score. (KOOS), ont été envoyés aux patients. Ces scores ont été comparés en fonction de l'âge, du sexe, de la taille de l'implant de la prothèse et du chirurgien.
Results : Nos résultats montrent un score de satisfaction KSS élevé pour le BRP (33,6/40) par rapport à celui de la TKA conventionnelle (28,5/40). De plus, lorsqu'on leur a posé une question binaire (oui/non) sur leur satisfaction concernant le remplacement de leur genou, 92,5 % des cas ont répondu « oui », contre seulement 80 à 90 % pour les TKA conventionnelles, et ce même après une longue période, puisque le temps moyen de suivi dans notre étude est de 6,7 ans. Les scores moyens de douleur KOOS étaient généralement meilleurs (85,5) par rapport aux techniques conventionnelles (76,9), suggérant que les patients traités avec le PIPB ressentent moins de douleur. Les résultats montrent un score de fonction KOOS significativement meilleur pour les patients masculins (p < 0,05) et pour les patients ayant reçu des implants plus grands (p < 0,05). Cette dernière constatation est également confirmée par une corrélation positive significative (p < 0,05) entre la taille de l'implant et à la fois le sous-score de fonction KOOS (rP : 0,240) et le sous-score de satisfaction KSS (rP : 0,150). Enfin, comme on pouvait s'y attendre, une forte corrélation positive significative (p < 0,01) entre les résultats du FJS-12 et le score de satisfaction KSS a été notée (rP : 0,780), montrant que plus les patients sont inconscients de leur prothèse, plus ils sont satisfaits de l'intervention avec le PIPB
Conclusion : Dans l'ensemble, ces résultats indiquent que le PIPB présente des résultats de satisfaction plus élevés par rapport à la TKA conventionnelle, et ce même à long terme.
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Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
L’instrumentation par distracteur permet d’améliorer la reproductibilité de l’acquisition des laxités lors de l’implantation d’une prothèse totale de genou
Orateur(s) : Gérard Giordano ()09h44 / 09h52Afficher abstract
Communication orale
Knee
ABSTRACT N° SOFCOT24-297
L’instrumentation par distracteur permet d’améliorer la reproductibilité de l’acquisition des laxités lors de l’implantation d’une prothèse totale de genou
Gérard Giordano* 1, François Boux De Casson2, Laurent Angibaud3, Florian Kerveillant2, Léonard Duporte4, Louis Dagneaux4
1Orthopédie, Hôpital Joseph Ducuing, Toulouse, 2R&D, Blue-Ortho, Meylan, France, 3AST, Exactech, Gainesville, United States, 4Orthopédie, Hôpital Lapeyronie, Montpellier, France
Introduction : Lors de l’implantation d’une prothèse totale de genou (PTG), l’évaluation des laxités permet l’équilibrage des implants et la planification des coupes osseuses. Cependant, la reproductibilité et la fiabilité de ces mesures peut dépendre de la méthode d’acquisition et de l’expérience de l’opérateur. L’objectif de cette étude expérimentale était de comparer la reproductibilité des mesures de laxités entre deux méthodes d’acquisition.
Material and methods : Cinq opérateurs (3 chirurgiens seniors et 2 juniors) ont effectué des mesures de laxité lors de l’implantation naviguée d’une PTG postéro-stabilisée. Cette étude expérimentale incluait 8 genoux (4 spécimens cadavériques). Chaque opérateur évaluait la laxité en varus et en valgus, de manière continue tout le long de l’arc de flexion, par une méthode manuelle avant toute coupe osseuse et par une méthode instrumentée avec un distracteur inséré entre la coupe tibiale et le fémur natif, au cours de séries de 6 répétitions par genou. La reproductibilité des mesures était évaluée par des coefficients de corrélation intra-classes (ICC) inter-opérateur et intra-opérateur, selon la méthode utilisée et l’expérience des opérateurs.
Results : La méthode instrumentée présentait un ICC inter-opérateurs significativement plus important que la méthode manuelle en varus (0,92 versus 0,25; p<0,0001) et en valgus (0,87 versus 0,60; p=0,02). En manuel, l’évaluation de la laxité en varus était moins reproductible que celle en valgus (0,25 versus 0,60; p=0,01), alors que la méthode instrumentée ne retrouvait pas de différence (0,92 versus 0,87; p=0,8). Tant en manuel qu'avec le distracteur, les seniors avaient de meilleurs ICC inter-opérateurs que les juniors, sans que cela ne soit significatif (en manuel 0.55 versus 0.39; p=0.1, avec le distracteur 0.92 versus 0.90, p=0.3). L’ICC intra-opérateur était significativement plus élevé avec la méthode instrumentée comparativement à la méthode manuelle pour l’évaluation de la laxité tous tests confondus (0,78 versus 0,51; p<0,0001) ainsi qu'en varus (0,84 versus 0,40; p<0,0001), mais pas en valgus (0,71 versus 0,63; p=0,07).
Discussion : La méthode instrumentée, par la mise en place d’un distracteur intra-articulaire, permettait une meilleure reproductibilité de l’acquisition des laxités, limitant l’influence de l’expérience et la difficulté d'acquisition inhérente au maintien d’une force en varus tout au long de la flexion avec la méthode manuelle. L’application d’une force contrôlée par le distracteur, de même que sa facilité d’utilisation placé en position neutre, peuvent jouer un rôle dans la reproductibilité des acquisitions.
Conclusion : L'utilisation d'un dispositif de distraction couplé à la navigation améliorait expérimentalement la reproductibilité des mesures de laxité du genou par rapport l’acquisition conventionnelle en varus/valgus.
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Conflits d’intérêts :
G. Giordano Research support/Scientific studies: Exactech, Consultancy, Expert: Exactech,
F. Boux De Casson: Pas de conflit déclaré ,
L. Angibaud: Pas de conflit déclaré ,
F. Kerveillant: Pas de conflit déclaré ,
L. Duporte: Pas de conflit déclaré ,
L. Dagneaux: Pas de conflit déclaré
La voie d’abord d’une prothèse totale de genou sur genu valgum n’influence pas la laxité résiduelle après chirurgie robotisée.
Orateur(s) : Emeline Chapron ()09h52 / 10h00Afficher abstract
Communication orale
Knee
ABSTRACT N° SOFCOT24-653
La voie d’abord d’une prothèse totale de genou sur genu valgum n’influence pas la laxité résiduelle après chirurgie robotisée.
Emeline Chapron* 1, Philippe Marchand1, Aymeric Weiss1, Pascal Kouyoumdjian 1, Remy Coulomb1
1Chirurgie orthopédique, CHU Nîmes, Nîmes, France
Introduction : La mise en place d’une prothèse totale de genou (PTG) en cas de valgus préopératoire peut être réalisée par voie antéro-médiale (AM) ou antéro-latérale (AL). L’objectif de cette étude était de comparer en fonction de la voie d’abord AM ou AL, la laxité résiduelle d’une PTG sur un genu valgum ≤ 192°. Les objectifs secondaires étaient de comparer l’alignement radiologique et le centrage patellaire postopératoire.
Material and methods : Il s’agissait d’une étude monocentrique, multi-opérateur, comparative constituée à partir d’une cohorte historico-prospective. Au total, 86 patients présentant un valgus préopératoire avait été opérés d’une PTG robotisée selon un alignement fonctionnel. Pour pouvoir comparer les groupes, seuls 81 valgus ≤ 192° ont été inclus, car aucun patient de la cohorte n’avait été opéré par voie AM au-delà de cette angulation. Deux groupes ont été constitués en fonction de la voie d’abord AM et AL. Pour homogénéiser les groupes, un appariement a été réalisé via un score de propension de 1/1 basé sur l’âge, le sexe, la déformation et l’opérateur. La laxité résiduelle en millimètre était jugée en fin d’intervention avec les implants définitifs, en utilisant la mesure du software Mako Total Knee SmartRoboticsTM selon quatre positions de stress : extension (0-10°) varus et valgus puis flexion (85-95°) varus et valgus. En postopératoire une analyse radiologique de l’alignement coronal de la PTG, de la bascule et du tilt patellaire a été réalisée.
Results : Après appariement, 37 patients étaient inclus dans chaque groupe AL et AM. Les groupes étaient comparables sur l’âge, le sexe, la déformation coronale et le score ASA en revanche l’IMC était statistiquement supérieur dans le groupe AL (29.0 versus 26.6 ; p=0.002). La laxité résiduelle en extension n’était statistiquement pas différente entre les groupes AL vs AM respectivement en médial 1.6 vs 2.1 (p=0.326) et en latéral 1.6 vs 1.6 (p=0.384). L’asymétrie de laxité en extension était inférieure dans le groupe AL versus AM (0.5 versus 0,005 ; p=0.031). En flexion, il n’y avait pas de différence significative concernant la laxité résiduelle en médial (AL 1.5 versus AM 2.4 ; p=0.07) et en latéral (AL 2.9 versus AM 2.9 ; p=0.344).
L’asymétrie de laxité en flexion était plus importante pour la voie AL que pour la voie AM (1.4 versus 0.5 ; p=0.02). Il n’y avait pas de différence concernant l’alignement coronal postopératoire des implants. La bascule rotulienne était plus importante en cas de AM (1.7 ° versus -3.8° ; + en bascule latérale ; p=0.001). La translation rotulienne n’était pas différente entre les groupes.
Conclusion : L'usage d'un alignement fonctionnel ligamentaire lors de la mise en place d'une PTG robotisée peut se faire par voie médiale ou latérale sans incidence sur la laxité résiduelle pour un valgus ≤ 192°. La voie latérale permet cependant une meilleure gestion de la bascule patellaire.
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Conflits d’intérêts :
E. Chapron: Pas de conflit déclaré ,
P. Marchand Consultancy, Expert: Stryker,
A. Weiss: Pas de conflit déclaré ,
P. Kouyoumdjian Consultancy, Expert: Stryker, Lepine,
R. Coulomb: Pas de conflit déclaré
Amélioration des résultats cliniques et de la satisfaction après prothèse totale de genou en cas de déformation valgus : Le rôle des stratégies d'alignement.
Orateur(s) : Cécile Batailler (Lyon)10h00 / 10h08Afficher abstract
Communication orale
Knee
ABSTRACT N° SOFCOT24-576
Amélioration des résultats cliniques et de la satisfaction après prothèse totale de genou en cas de déformation valgus : Le rôle des stratégies d'alignement.
Cécile Batailler* 1, Timothy Lording2, Thibaut Libert1, Elvire Servien1, Sébastien Lustig1
1Hopital Croix rousse, Lyon, France, 2Melbourne Orthopaedic Group, Windsor, Australia
Introduction : L'alignement personnalisé dans la prothèse totale du genou (PTG) a démontré de bons résultats fonctionnels pour les déformations en varus. Cependant, peu d'études traitent explicitement des stratégies d'alignement optimales pour les genoux en valgus. Les objectifs étaient d'évaluer l'impact de l'alignement postopératoire du genou et du degré de correction de l'alignement du genou sur les résultats fonctionnels et la satisfaction d'une population présentant un valgus préopératoire, et d'évaluer les taux de complications et de révisions en fonction de l'alignement postopératoire.
Material and methods : Cette étude rétrospective incluait les PTG primaires postéro-stabilisées avec un angle HKA (Hip Knee Ankle) préopératoire ≥180°, et un suivi d'au moins deux ans. Quatre cent soixante genoux ont été inclus et divisés en trois groupes : alignement neutre préopératoire (180°-183°) (n=162), valgus léger préopératoire (184°-190°) (n=204), et valgus sévère préopératoire (>190°) (n=94). Une technique chirurgicale standardisée a été utilisée pour obtenir un alignement postopératoire neutre. Les radiographies, le Knee Society Scores (KSS), les mobilités, la satisfaction, les complications et les révisions ont été recueillis lors du dernier suivi.
Results : Le suivi moyen était de 74,3 mois ±12,4. Dans le groupe des valgus légers, 10,8 % des patients présentaient un varus postopératoire, 81,4 % un alignement neutre postopératoire et 7,8 % un valgus postopératoire. Dans le groupe des valgus sévères, 4,3 % des patients présentaient un varus postopératoire, 83,0 % un alignement neutre postopératoire et 12,8 % un valgus postopératoire.
Dans le groupe valgus léger préopératoire, les patients ayant bénéficié d'un alignement neutre postopératoire présentaient une satisfaction (p=0,0004) et un score fonctionnel KSS (p=0,031) significativement plus élevés que les patients ayant bénéficié d'un alignement valgus postopératoire.
Dans le groupe valgus sévère préopératoire, les patients ayant bénéficié d'un alignement en valgus postopératoire présentaient une satisfaction significativement plus élevée (p=0,035) et une meilleure amélioration du score KSS du genou (p=0,014) que les patients ayant bénéficié d'un alignement neutre postopératoire.
Les résultats fonctionnels n'étaient pas influencés par le degré de correction de l'HKA.
Il y a eu significativement moins de complications et de révisions dans le groupe valgus léger préopératoire, lorsque les patients avaient un alignement neutre postopératoire comparé à un alignement valgus postopératoire (p=0,022 et p=0,007, respectivement).
Conclusion : Pour les valgus légers préopératoires, un alignement neutre postopératoire permettait d'obtenir de meilleurs résultats fonctionnels et moins de complications que de laisser un valgus résiduel. Pour les valgus sévères préopératoires, la préservation d'un valgus résiduel postopératoire permettait d'obtenir des résultats fonctionnels satisfaisants sans augmenter les complications.
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Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
Analyse clinique et scanographique de l’implantation de PTG avec assistance robotisée selon un alignement personnalisé : respectons nous le phénotype CPAK des patients ?
Orateur(s) : Santiago Claudel (Marseille)10h08 / 10h16Afficher abstract
Communication orale
Knee
ABSTRACT N° SOFCOT24-344
Analyse clinique et scanographique de l’implantation de PTG avec assistance robotisée selon un alignement personnalisé : respectons nous le phénotype CPAK des patients ?
Santiago Claudel* 1, Christophe Jacquet1, Jean Noel Argenson1, Maxime Fabre1, Matthieu Ollivier1
1Orthopédie, APHM, Marseille, France
Introduction : Après implantation d’une PTG, une partie des patients opérés demeurent insatisfaits et l’obtention d’un genou oublié est un objectif encore rarement atteint. L’utilisation d’un alignement personnalisé pourrait être un élément de réponse à ce problème. L’objectif de cette étude est de décrire les résultats cliniques et scanographiques de PTG avec un alignement personnalisé planifié à l’aide de l’outil robotique.
Material and methods : 100 patients consécutifs opérés pour PTG de première intention avec l’outil robotique Rosa ont été inclus prospectivement entre avril 2023 et février 2024. Un alignement personnalisé a été planifié pour chacun des patients et les données suivantes ont été analysées :
- La classification CPAK pré opératoire et post opératoire sur des télémétries en charge
- La balance ligamentaire pré et post opératoire, avec la mesure des espaces fémoro-tibiaux interne et externe en extension et en flexion.
- La corrélation de surface entre le fémur natif arthrosique et le fémur implanté à l’aide d’une numérisation 3D obtenue par scanner.
- La rotation native du fémur distal et celle avec l’implant à l’aide de l’outil scanographique.
Results : Le morphotype CPAK a été reproduit chez 88% des patients. L’objectif d’espaces symétriques en extension est obtenu dans 95% des cas +/- 1mm et l’objectif d’espaces légèrement asymétrique en flexion à 90° avec une ouverture externe plus importante de 1,5mm obtenue dans 91% des cas +/-1mm. La reconstruction 3D scanographique du fémur distal avant et après PTG montre une différence moyenne de 1,5mm plus importante après PTG correspondant à la restauration de l’épaisseur cartilagineuse. La rotation fémorale est respectée dans 82% des cas +/- 1°.
On retrouve une précision moyenne de 1,8° entre l’HKA planifié et l’HKA mesuré en fin d’intervention ainsi qu’une différence moyenne de 2,1° entre l’HKA mesuré en fin d’intervention et ce lui mesuré sur la télémétrie post opératoire en charge.
Discussion : Le compromis entre respect de l’anatomie du patient et la balance ligamentaire semblerait être prometteur dans une lutte acharnée entre alignement cinématique et alignement fonctionnel. L’outil robotique nous permet de mieux chiffrer ce que nous faisons, nous avons donc voulu interpréter ces riches données obtenues.
Conclusion : Les résultats obtenus montrent que l’alignement personnalisé réalisé à l’aide de l’outil robotique permet de conserver le phénotype natif des patients dans une grande majorité des cas tout en obtenant une balance ligamentaire en flexion-extension équilibrée et en respectant la rotation externe fémoral native.
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Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
La prothèse totale de genou avec assistance robotisée a-t-elle un rôle à jouer dans les grandes déformations ? Évaluation de la précision et des résultats fonctionnels
Orateur(s) : Vincent Genestoux ()10h16 / 10h24Afficher abstract
Communication orale
Knee
ABSTRACT N° SOFCOT24-819
La prothèse totale de genou avec assistance robotisée a-t-elle un rôle à jouer dans les grandes déformations ? Évaluation de la précision et des résultats fonctionnels
Pierre-Henri Vermorel1, Enzo Battaglia1, Vincent Genestoux* 1, Bertrand Boyer1, Thomas Neri1, Rémi Philippot1
1Chirurgie orthopédique et Traumatologique, CHU nord, Saint-Etienne, France
Introduction : La prothèse totale de genou (PTG) pour les patients présentant une grande déformation préopératoire (plus de 10° de varus ou de valgus) reste un défi qui conduit à un taux élevé de patients outliers, à des résultats fonctionnels insatisfaisants ou à des descellements prothétiques précoces. La PTG avec assistance robotisée (PTGAR) a montré des améliorations dans la précision du positionnement de l'implant. L'objectif de cette étude était d'évaluer la précision du positionnement de l'implant et les résultats fonctionnels un an d’une PTGAR chez des patients présentant une déformation préopératoire supérieure à 10° dans le plan frontal.
Material and methods : De novembre 2019 à juillet 2022, 74 patients présentant plus de 10° de varus ou de valgus ont été inclus. Chaque patient a bénéficié d'une PTGAR Mako (Triathlon STRYKER® postéro-stabilisé). La différence entre le valgus ou le varus prévu en per-opératoire et le varus ou le valgus mesuré sur les radiographies postopératoires à un an a été évaluée. Les résultats fonctionnels (EVA, amplitude articulaire, KOOS) ont également été évalués.
Results : Pour le varus, la différence moyenne était de 0,54±1,21°. Tous les patients (100%) avaient une différence inférieure à 3°. Pour le valgus, la différence moyenne était de 0,63±1,29°, la plupart des patients (92%) avaient une différence inférieure à 3°. Dans l'ensemble, 98,6 % (n=73) des cas présentaient une différence inférieure à 3°. L'EVA moyenne était de 1,6±1,4 [1;4]. La flexion moyenne était de 132±7,6° [100;145]. Au total, 69 patients (93%) avaient un bon ou un excellent score KOOS (KOOS total >70) un an après l'opération.
Conclusion : La PTGAR offre une grande précision dans le positionnement de l'implant, permettant d'adapter l'alignement désiré sans compromettre la stabilité du genou, et donnant la possibilité d'utiliser des implants non contraints. Les résultats fonctionnels à un an sont encourageants et les patients ont retrouvé une amplitude de mouvement optimale.
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Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
Arthroplastie totale du genou chez les patients atteints de poliomyélite : un suivi au long cours dans un centre de référence français
Orateur(s) : Fabien Cale (Garches)10h24 / 10h32Afficher abstract
Communication orale
Knee
ABSTRACT N° SOFCOT24-692
Arthroplastie totale du genou chez les patients atteints de poliomyélite : un suivi au long cours dans un centre de référence français
Fabien Cale* 1, Grégoire Rougereau1
1Hôpital Raymond Poincaré, Garches, France
Introduction : L'arthroplastie totale du genou chez un patient présentant des séquelles de poliomyélite est un défi chirurgical. Le recurvatum pré opératoire chez des patients totalement déficitaire sur leur quadriceps est particulièrement difficile à gérer. Cependant, plusieurs auteurs ont défendu l’hypothèse selon laquelle la persistance d’une légère hyperextension serait bénéfique chez ces patients. Cette étude visait à : (1) décrire une cohorte de patients ayant subi une arthroplastie totale du genou dans le cadre de séquelles de poliomyélite ; (2) rechercher des facteurs de risque de mauvais résultats fonctionnels.
Material and methods : Tous les patients consécutifs atteint de poliomyélite opérés d'une arthroplastie totale du genou entre janvier 2006 et décembre 2019 ont été inclus. Les résultats cliniques et fonctionnels, les résultats radiographiques et la survenue de complications ont été recueillis.
Results : 22 patients (24 genoux) ont été inclus pour analyse. Il y a eu une amélioration de l'AKSS (26,2+/-12,6 contre 76,7+/-9,3, respectivement ; p<0,0001) ainsi que de l'AKSS fonctionnel (30,3+/-23,5 contre 59,1+/-20,9, respectivement ; p=0,0001). ). Il y avait moins d'épisodes annuels de déverrouillage du genou (11,9 +/- 16,1 contre 5,1 +/- 13,7, respectivement ; p = 0,04). Même si l'arthroplastie totale du genou permettait un léger recurvatum, Il était moins important que le recurvatum préopératoire (respectivement 13,2° vs 8,6° ; p=0,04). Sept complications avec réintervention (29 %) ont été retrouvées.
La présence d'un recurvatum était corrélée à un meilleur AKSS (ρ=0,534, IC95% [0,156 ; 0,7754] ; p=0,008). Le nombre d'épisodes annuels d'instabilité postopératoire du genou était inversement corrélé au recurvatum postopératoire persistant (ρ=-0,407, IC95%[-0,6965;-0,0051] ; p=0,04) mais n'était pas corrélé au type d'implant (ρ=-0,2655, IC95%[-0,6042;0,1544]; p=0,21) ni avec la force musculaire quadricipitale (ρ=0,2075, IC95%[-0,2138;0,5637]; p=0,33).
Conclusion : Le recours à l’arthroplastie totale du genou dans la prise en charge de l’arthrose du genou suite à une poliomyélite est une indication validée. La préservation d'une légère hyperextension en cas de recurvatum préopératoire donne de meilleurs résultats cliniques sans augmenter le risque d'instabilité ligamentaire ou de descellement aseptique précoce.
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Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
Remise des prix
10h32 / 10h40
Session traduite
First battle: Retentive cup and Large Diameter Head versus Dual mobility cups in THA7 minutes each oral presentation
Orateur(s) : Dan Berry (ÉTATS-UNIS), Nicolas Reina (Toulouse)11h00 / 11h14
Second battle: Ceramic-on-Ceramic versus Cross-Linked polyethylene bearings in THA7 minutes each oral presentation
Orateur(s) : Pascal Bizot (Paris), Orun Muratoglu (ÉTATS-UNIS)11h14 / 11h28
Discussion
11h28 / 11h35
Third battle: Acetabular reconstruction by Bone graft and reinforcement ring versus Custom metallic reconstruction in revision THA7 minutes each oral presentation
Orateur(s) : François Bonnomet (Strasbourg), Gijs Van Hellemondt ()11h35 / 11h49
Fourth battle: Cementless modular revision press fit stems versus cementless non modular locked stems in revision THA7 minutes each oral presentation
Orateur(s) : Luigi Zagra (ITALIE), Patrice Mertl (Amiens)11h49 / 12h03
Discussion
12h03 / 12h10
Fifth battle: Revision of infected THA: two-stage procedure versus one-stage7 minutes each oral presentation
Orateur(s) : Carsten Frank Perka (ALLEMAGNE), Simon Marmor (Paris)12h10 / 12h24
Discussion
12h24 / 12h30
Coper ou instable : comment prédire le pronostic d'un patient un an après une entorse latérale de la cheville ? Le score Ankle-GO comme indicateur clé
Orateur(s) : Kinan Freiha (Zahlé)08h00 / 08h10Afficher abstract
Communication orale
Ankle / Foot
ABSTRACT N° SOFCOT24-1027
Coper ou instable : comment prédire le pronostic d'un patient un an après une entorse latérale de la cheville ? Le score Ankle-GO comme indicateur clé
Brice Picot1, François FOURCHET2, Ronny LOPES3, Kinan FREIHA* 4, Gauthier RAULINE4, Alexandre HARDY4
1Université Savoie Mont-Blanc, Chambéry, France, 2Hopital La Tour, Meyrin, Switzerland, 3centre orthopédique santy, Lyon, 4Chirurgie du Sport, Paris, France
Introduction : L'entorse latérale de la cheville (ELC) est la blessure sportive la plus courante, entraînant un taux élevé de récidive et le
développement d'une instabilité chronique de la cheville. A l'inverse un certain nombre de patients récupèrent complétement à la suite de ce traumatisme et sont appelés copers. A ce jour, il n'existe aucun critère prédictif permettant d'identifier ces patients et leurs récupération fonctionnelle à un an. L'objectif de cette étude est d'évaluer la capacité du score Ankle-GO à identifier les patients qui deviendront des copers un an après une ELC.
Material and methods : Deux mois après une ELC, 64 patients ont passé le score Ankle-GO. Un an après la blessure, ils ont été répartis en deux groupes : les copers (i.e, les patients ayant repris le même sport qu'avant la blessure sans perte de fonction et qui n'ont pas subi d'épisode de récidive ou d'instabilité) et les non-copers. Les variables prédictives potentielles associées au statut de coper ont été testées à l'aide du chi² et de tests t entre les deux groupes. L'aire sous la courbe (AUC) caractéristique d'exploitation du récepteur ainsi que le score seuil optimal ont été déterminé afin d'évaluer la valeur prédictive du score Ankle-GO à deux mois pour identifier les patients copers à un an. Une régression logistique multivariée avec odd ratio (OR) et intervalles de confiance (IC) à 95% a été utilisée pour déterminer l'influence des facteurs potentiels pour prédire le statut de coper.
Results : Un an après la blessure, seuls 17 patients (32%) sont devenus copers. Le score Ankle-GO à deux mois était plus élevé chez ces patients (9,9±4,9 points vs 6,9±3,7, p=0,015) et était prédictif du statut de coper à 1 an (AUC=0,70). Les patients ayant un score Ankle-GO supérieur à 11 points ainsi que les hommes étaient plus susceptibles de devenir des copers (OR=12.1 ; 95%CI : 2.5-59, p=0.002 et OR=5.2 ; 95%CI : 1.2-22.4, p=0.026 respectivement).
Discussion : Le score Ankle-GO permet d'identifier les patients qui deviendront des copers dans l'année qui suit. Le sexe doit également être pris en compte lors de l'identification des copieurs.
Conclusion : L'Ankle-GO est le premier score objectif de retour au sport permettant d'aider les cliniciens à identifier les patients qui récupéreront complétement d'une ELC
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Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
Place de l’arthroscopie dans la prise en charge des lésions aiguées de l’articulation tibiofibulaire distale
Orateur(s) : Camille Choufani (Toulon)08h10 / 08h20Afficher abstract
Communication orale
Ankle / Foot
ABSTRACT N° SOFCOT24-119
Place de l’arthroscopie dans la prise en charge des lésions aiguées de l’articulation tibiofibulaire distale
Camille Choufani* 1, Emilie Bilichtin1, Didier Demory2, Bernard De Geofroy3, Robin Rassat1, Olivier Barbier1
1HIA STE Anne, 2RCT, Toulon, 3HIA Laveran, Marseille, France
Introduction : Le diagnostic et le traitement des lésions aigues de l’articulation tibiofibulaire distale (TFI) restent un défi malgré les évolutions récentes et les nombreuses publications. L’arthroscopie s’impose progressivement comme une solution diagnostique et thérapeutique. Au travers de notre série clinique et de la revue de la littérature, il est question d’en définir sa place de manière plus précise.
Material and methods : Tous les patients pris en charge en 2023 dans notre service pour une lésion aigue isolée de la TFI ont été analysés. Nous avons colligé les résultats des examens paracliniques effectués ainsi que les avantages et inconvénients de la réalisation systématique d’une arthroscopie en terme diagnostique et thérapeutique. A ceci nous avons associé une revue exhaustive de la littérature sur PubMed avec comme mots clés « distal tibiofibular », « arthroscopy ». Seuls les articles abordant les lésions aigues isolées de la TFI ont été retenus. Nous avons analysé les avantages et inconvénients évoqués de la réalisation d’une arthroscopie pour le diagnostic et le traitement.
Results : 10 patients ont été pris en charge. Pour 5 patients l’instabilité était douteuse après réalisation d’un bilan paraclinique adapté. Pour 4 de ces 5 patients, une instabilité a été confirmée par l’arthroscopie. Le traitement a consisté à la mise en place d’un double endobouton sous scopie. L’arthroscopie a été utile pour la suture du faisceau antérieur de la TFI pour 3 patients, et a permis de vérifier la réduction d’une instabilité dans le plan coronal en plus du plan sagittal pour 2 patients. Un patient s’est avéré gêné par la présence du matériel nécessitant son retrait à 6mois. Aucune autre complication n’a été détectée. La littérature confirme l’utilité de l’arthroscopie dans le diagnostic de l’instabilité coronal et sagittal de la TFI avec comme seule valeur chiffrée fiable la limite des 3mm de diastasis dans le plan coronal. Son utilisation permettrait de faire le bilan exhaustif des lésions (cartilage, LLI, LLE) et une réparation complète (LTFAI, LTA, débridement ou perforation du cartilage, LLI). Elle permettrait également de contrôler la réduction sagittale et coronale.
Discussion : L’arthroscopie dans les lésions aigues isolées de la TFI semble apporter un avantage diagnostique et thérapeutique . Elle est donc une arme diagnostique venant compléter celles déjà connues (radio, scanner, IRM) en cas d’indisponibilité de celles-ci ou de doute diagnostiques . Elle est plus simple d’accès que les scanners en charge. Elle permet de compléter le traitement avec une suture du LTFAI même si l’avantage n’est pas encore confirmé. Elle permet de mieux contrôler la réduction avec un contrôle coronal mais surtout sagittal qui n’est pas possible sous scopie seule. La qualité et les critères d’évaluation de l’instabilité reste encore à définir ainsi que la qualité du contrôle de la réduction.
Conclusion : L’arthroscopie dans les lésions aigues isolées de la TFI semble apporter un avantage diagnostique (dépistage de lésions instables) et thérapeutique (suture du LTFAI et contrôle de la réduction).
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Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
Évaluation des lésions cartilagineuses observées lors de ligamentoplasties arthroscopiques de cheville : impact de l'atteinte de la syndesmose dans l'instabilité chronique et prévalence des lésions talo-crurales
Orateur(s) : Bérengère-Glianne Sauzéat (Grenoble)08h20 / 08h30Afficher abstract
Communication orale
Ankle / Foot
ABSTRACT N° SOFCOT24-164
Évaluation des lésions cartilagineuses observées lors de ligamentoplasties arthroscopiques de cheville : impact de l'atteinte de la syndesmose dans l'instabilité chronique et prévalence des lésions talo-crurales
Bérengère-Glianne Sauzéat* 1, Nicolas Cellier2, François Molinier3, Brice Rubens Duval4, Pascal Kouyoumdjian2
1Chirurgie Orthopédique, CHU Grenoble, Grenoble, 2Chirurgie Orthopédique, CHU Nîmes, Nîmes, 3Chirurgie Orthopédique, Clinique des Cèdres, CORNEBARRIEU, 4Chirurgie de l'Arthrose et du Sport, CHU Grenoble, ECHIROLLES, France
Introduction : La réparation arthroscopique du ligament talo-fibulaire antérieur (LFTA) est une approche validée pour traiter l'instabilité chronique de la cheville. L'arthroscopie offre une évaluation détaillée des lésions cartilagineuses et un testing dynamique des ligaments. Malgré l'association fréquente des entorses de la syndesmose avec celles du LTFA, leur diagnostic est sous-estimé, bien que l'atteinte de la syndesmose puisse exacerber l'instabilité intra-articulaire et être la cause de douleurs et d’arthrose prématurée. Afin d’étudier l’impact des lésions de la syndesmose sur l’articulation talo-crurale nous avons évalué la prévalence des lésions cartilagineuses entre un groupe présentant une instabilité chronique de cheville associé à une atteinte de la syndesmose comparativement à un groupe sans atteinte de la syndesmose.
Material and methods : Cette étude de cohorte rétrospective multicentrique a inclus 287 patients (299 interventions) opérés d'une ligamentoplastie arthroscopique de la cheville (techniques Boström-Gould ou ligamentoplastie anatomique au gracile) entre 2020 et 2023 dans trois centres différents. Nous avons comparé entre les deux groupes, les taux de lésions cartilagineuses et ligamentaires détectées lors de l'arthroscopie.
Results : Les résultats ont montré un taux de chondropathie dégénérative de 19% dans le groupe avec atteinte de la syndesmose contre 16% dans le groupe témoin. Le taux de lésions ostéochondrales du dôme talien (LODT) était de 8% dans le groupe avec atteinte de la syndesmose contre 6% dans le groupe témoin. Les lésions du ligament collatéral médial étaient présentes chez 5% des sujets atteints d'une lésion de la syndesmose contre 2% dans le groupe témoin. Ces différences n'étaient pas statistiquement significatives.
Discussion : Parmi les points forts de l’étude on souligne le recrutement continu de patients et la taille importante de l'échantillon dans une approche multicentrique avec des chirurgiens experts en arthroscopie de la cheville. Parmi les limites, on peut discuter le caractère rétrospectif de l'étude et l'absence de données cliniques telles que la douleur ou la récupération fonctionnelle post-opératoire. Bien que notre recherche n'ait pas révélé de différences significatives entre les groupes des hypothèses expliquent ces résultats, notamment l’âge jeune de la population étudiée et le temps écoulé entre l'entorse initiale et la chirurgie. Malgré cela, un taux élevé de lésions cartilagineuses et ligamentaires a été observé chez les patients présentant une instabilité chronique de la cheville, faisant valoir l'importance de la réparation de la syndesmose pour améliorer la stabilité articulaire et prévenir la dégénérescence cartilagineuse.
Conclusion : Bien que le taux de chondropathies ne soit pas statistiquement plus élevé chez les patients présentant une atteinte de la syndesmose associée à l'instabilité chronique de la cheville, une prévalence considérable de ces lésions a été observée dans les deux groupes. La technique arthroscopique permet non seulement une évaluation précise de l'articulation, mais également un traitement simultané des lésions identifiées.
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Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
Ankle-GO est un outil efficace pour prédire et discriminer la capacité d'un patient à retourner au sport après une reconstruction des ligaments latérales de la cheville pour une instabilité chronique de la cheville.
Orateur(s) : Kinan Freiha (Zahlé)08h30 / 08h40Afficher abstract
Communication orale
Ankle / Foot
ABSTRACT N° SOFCOT24-995
Ankle-GO est un outil efficace pour prédire et discriminer la capacité d'un patient à retourner au sport après une reconstruction des ligaments latérales de la cheville pour une instabilité chronique de la cheville.
Kinan Freiha* 1, alexandre hardy1, ronny lopes2, brice picot3, gauthier rauline 4, eugenie Valentin1, kylian alvino5, francois fourchet6
1orthopedie, clinique du sport , paris, 2orthopedie, santy Group, lyon, 3kinesitherapie, université Savoie Mont Blanc, savoit mont blanc, 4kinesitherapie, clinique du sport , paris, 5kinesitherapie, nantes atlantiques, nantes, 6kinesitherapie, la tour hospital, geneve, France
Introduction : Evaluer la capacité discriminante et prédictive du score Ankle-GO pour le retour au sport après une reconstruction arthroscopique des ligaments laterale de la cheville chez les patients atteints d'instabilité chronique de la cheville. C'est un score composite récemment développé et validé pour discriminer et prédire le retour au sport chez les patients présentant des entorses latérales de la cheville.
Material and methods : Cette étude de cohorte multicentrique prospective, menée de janvier 2022 à janvier 2023, a évalué les patients présentant une instabilité chronique de la cheville opérés par reconstruction anatomique arthroscopique du ligament latéral de la cheville à l'aide d'un autogreffe ou d'une allogreffe du tendon gracile. Le critère de jugement principal était le taux de retour au sport à 4 mois, et secondaire à 6 mois post-opératoire. La variable évaluée aux deux moments était le score Ankle-GO - un composite de quatre tests fonctionnels et trois questionnaires. L'étude a déterminé la validité discriminante du score Ankle-GO pour le retour au sport au moment respectif (Ankle-GO à 4 mois pour le retour au sport à 4 mois, Ankle-GO à 6 mois pour le retour au sport à 6 mois). La capacité prédictive de l'Ankle-GO à 4 mois pour le retour au sport à 6 mois a également été évaluée.
Results : Cinquante et un patients ont été inclus avec un âge moyen de 32,8 ans, dont 23 (45 %) ont retrouvé le sport à 4 mois et 39 (76,5 %) à 6 mois. Le score moyen Ankle-GO était significativement plus élevé dans le groupe ayant repris le sport que dans le groupe ne l'ayant pas fait (12,0 ± 4,7 vs 8,8 ± 4,7 à 4 mois, respectivement p = 0,003 ; 16,8 ± 3,6 vs 11,3 ± 4,8 à 6 mois, respectivement p = 0,002). La capacité prédictive de l'Ankle-GO à 4 mois pour un retour au sport à 6 mois était bonne avec une aire sous la courbe (AUC) de 0,74 [IC : 0,58 à 0,90], p = 0,005. Le seuil optimal était de 6 (sensibilité = 95 %, spécificité = 50 %).
Conclusion : Ankle-GO est efficace pour discriminer le statut de retour au sport à 4 et 6 mois après une reconstruction des ligaments latérals de la cheville, et pour prédire la capacité de retour au sport à 6 mois après la chirurgie.
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Conflits d’intérêts :
K. Freiha: Pas de conflit déclaré ,
A. hardy Consultancy, Expert: arthrex and depuy,
R. lopes Consultancy, Expert: arthrex,
B. picot: Pas de conflit déclaré ,
G. rauline : Pas de conflit déclaré ,
E. Valentin: Pas de conflit déclaré ,
K. alvino: Pas de conflit déclaré ,
F. fourchet: Pas de conflit déclaré
Arthrodèse tibio-talo-calcanéenne par enclouage centromédullaire rétrograde dans les destructions articulaires septiques de la cheville
Orateur(s) : Joffrey Boucly (Paris)08h40 / 08h50Afficher abstract
Communication orale
Ankle / Foot
ABSTRACT N° SOFCOT24-309
Arthrodèse tibio-talo-calcanéenne par enclouage centromédullaire rétrograde dans les destructions articulaires septiques de la cheville
Joffrey Boucly* 1, Pierre-Alban Bouché1, Maria Dolores BERMUDO GAMBOA1, Christophe Menigaux1, Thomas Bauer1, Charles Pioger 1
1Hôpital Ambroise Paré, Paris, France
Introduction : L’arthrodèse tibio-talo-calcanéenne (ATTC) est fréquemment utilisée, en dernier recours, dans les cas de destruction articulaire sévère aseptique de la cheville. Plusieurs techniques ont été décrites, utilisant exo- ou endo-fixation. En revanche, la littérature est plutôt éparse à propos de l’ATTC dans les cas de destruction articulaire sévère de la cheville par ostéo-arthrite, alors qu’elle constitue une alternative valable à l’amputation transtibiale. En cas d’arthrite septique avec destruction de la cheville, beaucoup d’auteurs sont en faveur d’une arthrodèse par fixateur externe, car il est admis que la présence de matériel interne favoriserait la persistance de l’infection. Le clou centromédullaire rétrograde, de par ses propriétés biomécaniques, assure une compression satisfaisante et confère une stabilité immédiate, permettant une consolidation optimale, particulièrement en cas de qualité osseuse amoindrie. Associé à un débridement extensif et une antibiothérapie adaptée, cette procédure semble être adaptée à l’ATTC en contexte septique. Le but de notre étude était d’évaluer les résultats et les complications après ATTC par clou centromédullaire rétrograde dans les destructions articulaires sévères septiques de la cheville.
Material and methods : Les données clinico-radiologiques de tous les patients opérés d’une ATTC par clou centromédullaire rétrograde après destruction articulaire sévère septique entre Janvier 2015 et Aout 2023, avec un suivi minimum de 1 an, ont été analysées rétrospectivement. Le critère de jugement principal était la guérison de l’infection à 1 an, établie sur l’examen clinique, les résultats biologiques ( protéine C-réactive et leucocytes) et les radiographies. Les autres critères de jugement étaient la consolidation radiographique à 1 an, la fonction du pied, évaluée par le score AOFAS modifié, et la qualité de vie postopératoire, évaluée par le score SF-12. La survenue de complications étaie rapportée à chaque consultation de contrôle.
Results : 26 patients ont été inclus, avec un suivi moyen de 42 mois. Le taux de guérison à 1 an était de 81 %. Le taux de consolidation à 1 an était de 72 % . Le taux global de complication était de 38 %. Le taux de reprise chirurgicale était de 27 %. Les motifs de reprise chirurgicale étaient l’ablation du matériel d’ostéosynthèse chez 5 patients, le changement complet du matériel d’ostéosynthèse chez un patient et une amputation transtibiale chez un patient. Un décès est survenue précocement des suites d’un syndrome de Lyell. Les scores AOFAS modifié et SF-12 moyens postopératoires à 1 an étaient de 53 ± 19 et 36 ± 11 respectivement.
Discussion : Nos résultats sont comparables à ceux retrouvés dans les quelques séries d'arthrodèse de cheville en contexte septique, qui décrivent majoritairement l'utilisation d'une exo-fixation, sans les complications et la mauvaise tolérance liées aux fiches et à la longueur du traitement.
Conclusion : L’ATTC par clou centromédullaire rétrograde est une option valable dans le traitement des destructions articulaires sévères septiques de la cheville.
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Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
Prothèse de la cheville et axes
Orateur(s) : François Bonnel (Montpellier)08h50 / 09h00Afficher abstract
Communication orale
Ankle / Foot
ABSTRACT N° SOFCOT24-542
Prothèse de la cheville et axes
François Bonnel* 1, Eric Toullec2, Michel Maestro3
1orthopédie, clinique , montpellier, 2orthopédie, clinique , floirac, 3orthopédie, clinique , monaco, France
Introduction : La survie à long terme d’une prothèse totale de cheville est limitée en comparaison avec les prothèses de hanche et de genoux. Notre objectif était d’analyser les axes utilisés lors d’une implantation. Le but était de définir les axes réels limitant la survenue de contraintes excessives.
Material and methods : L’analyse était pratiquée sur des cadres tibio-fibulaires de 10 sujets dont 7 normaux et 3 avant implantation de prothèse. Pour chaque dossier il était procédé à une tomodensitométrie en charge simulée pour trois d’entre eux. Après segmentation numérique on évaluait les axes d’inertie en 3D et avec un outil spécifique les angles classiques et les angles non sécants. Il était possible de modifier les zones à mesurer soit tibia proximal et distal, tibia-fibula proximal et distal, tibia proximal et distal, cadre tibio-fibulaire en totalité. Une approche spécifique sur les orientations des surfaces articulaires du tibia proximal et distal complétait l’analyse. Les mesures étaient évaluées dans les trois plans coronal,sagittal,horizontal avec une précision de 2°.
Results : Les données angulaires et biométriques ont mis en évidence une très grande variabilité. Sur un plan général il était recommandé de faire des mesures sur un cadre tibio-fibulaire en totalité . Cette méthodologie était performante pour toutes les mesures et particulièrement les valeurs des angles de torsion.
Discussion : La méthodologie de mesure était essentielle pour une codification angulaire raisonnée avant implantation. Toute analyse segmentaire proximale ou distale est à éviter car à l’origine de valeurs erronées. L’orientation des surfaces articulaires proximales et distale du tibia est un facteur discriminatoire dans la technique d’évaluation.
Conclusion : Notre analyse numérique a mis en évidence toutes les difficultés techniques pour une évaluation des axes tridimensionnels. Les aléas d’évaluation des axes sont un écueil à l’origine des résultats cliniques insuffisants après implantation d’une prothèse totale de cheville
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Conflits d’intérêts :
F. Bonnel: Pas de conflit déclaré ,
E. Toullec Consultancy, Expert: Stryker,Iceram, Trainings, Teaching: Stryker,Iceram,
M. Maestro Consultancy, Expert: Novastep, Trainings, Teaching: Novastep
Dissection virtuelle du complexe articulaire de l’épaule sur table d’anatomie
Orateur(s) : Fabrice Duparc (Rouen)09h00 / 09h30
Les différentes voies d’abord chirurgicales de l’épaule
Orateur(s) : Jean Matsoukis (Le Havre)09h30 / 09h45
L’infiltration graisseuse au niveau des muscles de l’épaule : quelles en sont les conséquences
Orateur(s) : Sébastien Zilber (Créteil)09h45 / 10h00
Les scores fonctionnels de l’épaule : quel score pour quelle pathologie ?
Orateur(s) : Matthieu Lalevee (Rouen)10h00 / 10h15
Biomécanique de l’épaule : vers une approche personnalisée ?
- Modélisation de l’ensemble cage thoracique, colonne et épaule à l’aide du système de radiologie basse dose EOS : caractérisation de la posture
Nicola Hagemeister (Montréal- Canada)- Modélisation musculo-squelettique et éléments finis pour le développement de modèle de compréhension des pathomécanismes de l’épaule
Sonia Duprey (Lyon)- Modélisation musculosquelettique de l’épaule : un premier pas pour mieux comprendre l’impact des variations morphologiques entre individus sur les pathomecanismes de cette articulation
Nicola Hagemeister (Montréal- Canada)
Orateur(s) : Nicola Hagemeister (CANADA), Sonia Duprey (Lyon)10h15 / 11h00
Discussion
11h00 / 11h15
Pause et visite des stands
11h15 / 11h45
L’arthroplastie totale inversée de l’épaule s’est elle imposée ?
Orateur(s) : Xavier Ohl (Reims)11h45 / 12h15
Spécificités de la rééducation dans les arthroplasties totales de l’épaule
Orateur(s) : Lucien Jean-Luc Nephtali (Paris)12h15 / 12h30
Battle : Faut-il opérer les ruptures des muscles de la coiffe des rotateurs ?
Orateur(s) : Jean Matsoukis (Le Havre), Fabien Billuart (Versailles SQY)12h30 / 12h45
Existe-t-il d’autres alternatives dans le contexte de la prise en charge des épaules douloureuses ?
Orateur(s) : Marjorie Salga (Garches ), Cyril Quemeneur (Garches)12h45 / 13h00
Dissection virtuelle du coude sur table d’anatomie
Orateur(s) : Fabrice Duparc (Rouen)14h00 / 14h30
L’imagerie médicale dans les douleurs latérales du coude
Orateur(s) : Paul Michelin (Rouen)14h30 / 15h00
Les différents traitements médicaux et chirurgicaux envisageables en fonction des diagnostiques
Orateur(s) : Philippe Clavert (Strasbourg)15h00 / 15h30
Discussion
15h30 / 15h45
Pause et visite des stands
15h45 / 16h30
Place du travail musculaire dans le traitement des tendinopathies des épicondyliens latéraux
Orateur(s) : Lucas Martinez (Paris)16h30 / 17h00
Place de la physiothérapie dans le traitement des tendinopathies des muscles épicondyliens latéraux
Orateur(s) : Thomas Lathière (Grenoble)17h00 / 17h30
L’arthrose du coude : quelles sont les traitements possibles ?
Orateur(s) : Fabrice Duparc (Rouen)17h30 / 18h00
Discussion
18h00 / 18h15
Évaluation psychosomatique et place de l’hypnothérapie dans le traitement des patients douloureux
Orateur(s) : Kariman Abelin Genevois (Lyon), Emilie Delétré (Paris)08h30 / 09h15
La discopathie lombaire : ALIF versus prothèse
Orateur(s) : Caroline Hirsch (Montpellier)09h15 / 10h00
Place des ostéotomies vertébrales dans les cyphoses thoraciques hautes
Orateur(s) : Malek Ait Ouarab (ALGéRIE)10h00 / 10h15
Chirurgie de reconstruction du rachis
Orateur(s) : Mohamed Kamel Benchenouf (ALGéRIE)10h15 / 10h30
Définition et Littérature
Orateur(s) : Benjamin Bouyer (Bordeaux)11h00 / 11h20
Gestion du SAL et extension du Montage
Orateur(s) : Hugo Darmante (MONACO)11h20 / 11h40
L’endoscopie comme outil alternatif
Orateur(s) : Aymeric Amelot (Tours)11h40 / 12h00
Les clés pour prevenir un Syndrome Adjacent
Orateur(s) : Antoine Gennari (Nice)12h00 / 12h20
Discussion
12h20 / 12h30
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Présentations 25 min - Questions / réponses 5 min
Présentations 25 min - Questions / réponses 5 min
Comment aborder le patient, entendre ses plaintes, interpréter ses « non-dits » et évaluer sa douleur ?
SY. Straga, Paris
Quelle ordonnance antalgique de sortie pour traiter et optimiser la prise en charge de la douleur au domicile ?
E. Viel, Nîmes
Quel suivi et quelle prise en charge multimodale pour éviter la chronicisation de la douleur ?
A. Quesnot, Versailles
Description de l’approche chirurgicale et des résultats cliniques des robots Apollo ™ & OMNIBotics® de la gamme Corin utilisés dans le cadre de l’arthroplastie totale de genou.
Survie des tiges fémorales de 614455 prothèses totales de hanche issue d'une cohorte nationale de 10 ans
Orateur(s) : Louis Dagneaux (Montpellier )14h00 / 14h08Afficher abstract
Communication orale
Hip
ABSTRACT N° SOFCOT24-1201
Survie des tiges fémorales de 614455 prothèses totales de hanche issue d'une cohorte nationale de 10 ans
Louis Dagneaux* 1, Erika Nogue2, Nicolas Malafaye2, Sébastien Lustig3, Nicolas Nagot2, françois Canovas1
1service de chirurgie orthopédique du membre inférieur , 2Département de l'information médicale , CHU Montpellier, Montpellier, 3Département de chirurgie orthopédique, HCL, Lyon, France
Introduction : L'implantation de tiges non cimentées dans les prothèses totales de hanche (PTH) primaires est de plus en plus courante à l'échelle mondiale. Toutefois, la méthode optimale de fixation des tiges fémorales reste un sujet de débat, et les cohortes nationales apportent des informations précieuses sur les facteurs de risque d'échec. Cette étude visait à déterminer la survie des tiges fémorales et les facteurs de risque de révision fémorale dans les PTH contemporaines à l'aide d'une base de données nationale.
Material and methods : Cette étude observationnelle réalisée à l'échelle nationale, incluait tous les patients âgés de 50 ans ou plus ayant nécessité une PTH primaire implantée pour coxarthrose, dans n'importe quel hôpital public ou privé national entre 2013 et 2022. Issues du système national des données de santé, les données démographiques et d'hospitalisation, le choix des implants, la fixation des tiges fémorales et l'identification des réopérations par codage étaient recueillies sur une période de 10 ans. La survie des tiges fémorales était évaluée par le taux de révision fémorale pour cause mécanique, selon Kaplan Meier. L'analyse des facteurs de risque utilisait des rapports de risques ajustés (aHR).
Results : Une cohorte de 614 455 PTH a été analysée, 81% utilisant des tiges non cimentées. L'âge moyen était de 72 ans, 56% de femmes. Le suivi médian était de 5 ans. On notait 36 281 cas (5,9%) de réopérations, avec 13 789 cas identifiés comme révisions fémorales mécaniques de la tige. Parmi les réopérations, les taux de fracture fémorale périprothétique pour les tiges non cimentées et cimentées étaient respectivement de 37% et 26% (p<0,01). Les taux de survie à 10 ans sans révision mécanique des tiges pour les tiges cimentées et non cimentées étaient respectivement de 97,6% et 96,3% (p<0,0001). Les tiges non cimentées avaient un taux plus élevé de révision mécanique que les tiges cimentées (aHR=1,66, p<0,001), après ajustement sur le sexe (femme; aHR=1,18, p<0,001), les patients plus âgés (aHR=1,06 par tranche de 10 ans supplémentaires, p<0,0001) et ceux avec un indice de comorbidité de Charlson plus élevé (aHR=1,05 par unité supplémentaire, p<0,0001).
Discussion : Bien que les PTH primaires pour coxarthrose aient montré une excellente survie à 10 ans, les tiges non cimentées étaient associées à un risque accru de révision mécanique de la tige par rapport aux tiges cimentées. Les femmes, les personnes âgées et celles ayant des indices de comorbidité plus élevés étaient particulièrement à risque de révision fémorale. Les données de survie à court terme des tiges non cimentées retrouvés dans cette étude étaient cohérentes avec celles issues d'autres registres nationaux.
Conclusion : Les tiges fémorales non cimentées étaient associées à un risque de révision fémoral mécanique supérieur à celui des tiges cimentées dans cette étude observationelle nationale, permettant de questionner leur implantation massive notamment chez les patients à risque.
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Conflits d’intérêts :
L. Dagneaux Research support/Scientific studies: Zimmer Biomet Exactech , Consultancy, Expert: Zimmer Biomet , Trainings, Teaching: Zimmer Biomet, Invitation to national or international congresses: Zimmer Biomet ,
E. Nogue: Pas de conflit déclaré ,
N. Malafaye: Pas de conflit déclaré ,
S. Lustig: Pas de conflit déclaré ,
N. Nagot: Pas de conflit déclaré ,
F. Canovas: Pas de conflit déclaré
Apport de guides sur-mesure d’orientation de cupule fémorale dans le resurfaçage de hanche par voie antérieure directe. Etude préliminaire de faisabilité-fiabilité
Orateur(s) : Elhadi Sariali (Paris)14h08 / 14h16Afficher abstract
Communication orale
Research / Innovation
ABSTRACT N° SOFCOT24-358
Apport de guides sur-mesure d’orientation de cupule fémorale dans le resurfaçage de hanche par voie antérieure directe. Etude préliminaire de faisabilité-fiabilité
Elhadi Sariali* 1, Sena Boukhelifa1
1chirurgie ortrhopedique, Hôpitaux Universitaires La Pitié Salpêtrière-Charles Foix, AP-HP, Paris, France
Introduction : Le resurfaçage de hanche (RH) est une alternative à la prothèse totale de hanche (PTH) chez les sujets jeunes à forte activité́ sportive. Cependant, des taux d’échec plus élevés ont été rapportés avec des synovites allergiques et des fractures du col secondaires à un défaut de pose des implants en particulier fémoraux. Ces erreurs de positionnement peuvent être dues à des difficultés techniques d’exposition en particulier en cas de voie antérieure directe réputée difficile. L’objectif de notre étude préliminaire était d’évaluer la faisabilité́ et la fiabilité́ de guides sur mesure de positionnement de la cupule fémorale lors des RH réalisés par voie antérieure directe sur table orthopédique.
Material and methods : Une étude préliminaire de faisabilité́ a inclus 6 patients opèrés en 2023 pour coxarthrose primitive avec RH par voie antérieure directe sur table orthopédique. Tous les patients avaient une planification 3D préopératoire (P3D) basée sur un scanner. L’objectif était d’aligner la cupule fémorale avec l’axe du col fémoral natif. Le diamètre de la cupule fémorale était déterminé́ afin d’éviter tout Notch du col. La cupule acétabulaire était positionnée de manière à restaurer l’antéversion native et à éviter tout risque de débord et de conflit avec le psoas. Des guides de type tripode de positionnement de broche fémorale étaient dessinés afin d’être placés sur le versant médial du col fémoral. Des radiographies de la hanche de face déroulant le col ainsi qu’un profil chirurgical ont été réalisées . Ont été calculés : l’angle cervico-diaphysaire de face (F-NSA) ainsi que l’angle entre la quille de la cupule fémorale et l’axe du col natif de profil (P-NSA). La précision de positionnement de la cupule fémorale était évaluée avec la médiane des différences entre les valeurs planifiées et les valeurs finales de F-NSA et P-NSA.
Results : La cohorte était composée de 6 hommes âgés de 54.5 ans (43-63) avec un BMI de 28.3 kg/m2 (27-29.7), pratiquant un sport régulier dont 2 à un niveau professionnel. Toutes les procédures chirurgicales ont pu être réalisées avec les guides sur mesure et aucun évènement indésirable n’est survenu. Tous les guides étaient stables en peropératoire. Les implants étaient identiques à ceux planifiés sauf dans 1 cas. L’angle NSA final médian était 132° (124°-136°) pour un angle planifié de 135° (126°-138°). La différence médiane entre la valeur finale et la valeur planifiée était -2.5° (-3.7° à 0.5°) de Face et 0° (-3° à +3°) de Profil. Aucun Notch fémoral n’a été noté.
Discussion : L’utilisation de guides sur mesure d’orientation de la cupule fémorale semble être une procédure fiable et précise. La précision élevée obtenue permettrait de diminuer les risques de fracture du col et de nécrose de la tête du à un abord extensif.
Conclusion : Le resurfaçage de hanche par voie antérieure directe avec guide d’orientation fémoral semble être une procédure fiable et précise. Une étude prospective basée sur notre étude préliminaire doit prochainement débuter pour confirmer nos premiers résultats très prometteurs.
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Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
Sécurité et efficacité de la prothèse de hanche en ambulatoire chez les patients obèses
Orateur(s) : Paul Beaulé (CANADA)14h16 / 14h24Afficher abstract
Communication orale
Hip
ABSTRACT N° SOFCOT24-762
Sécurité et efficacité de la prothèse de hanche en ambulatoire chez les patients obèses
Paul Beaulé* 1, Simon Garceau1, Ariane Parisien1, Paul Gauthier1
1Division de Chirurgie Orthopédique, Université d’Ottawa, Ottawa, Canada
Introduction : L’objectif de l’étude est d’évaluer les résultats postopératoires de patients subissant une prothèse totale de hanche(PTH) en ambulatoire avec un indice de masse corporelle (IMC) de plus de 35.
Material and methods : Un groupe de 51 patients ambulatoires avec IMC ≥ 35 kg/m2 [46 % de femmes ; 54 % d'hommes, ASA (moyenne 2,8), âge moyen de 61 ans] a été apparié selon l'âge, le sexe et l’ASA à 51 patients ambulatoires avec IMC < 35 kg/m2 [46 % de femmes ; 54 % d'hommes, ASA (moyenne 2,8), âge moyen de 61 ans]. Par la suite, 47 des patients ambulatoires avec IMC ≥ 35 kg/m2 ont été appariés à 47 patients hospitalisés avec un IMC ≥ 35 kg/m2. Pour chaque cohorte, les complications, les réadmissions de moins de 90 jours postopératoires et les réopérations ont été enregistrées.
Results : Le taux de complications était significativement plus élevé dans la cohorte IMC ≥35 : 15,69 % contre 1,96 % (p=0,039) avec 5 réopérations dans la cohorte IMC≥35 contre 0 dans la cohorte IMC<35 kg/m2 (p= 0,063). Les réadmissions ne différaient pas entre les groupes (p = 0,125). Il n’y avait pas de différence significative dans les résultats postopératoires entre les patients ambulatoires et hospitalisés avec un IMC ≥ 35 kg/m2. Cependant, la plupart des complications nécessitant une intervention chirurgicale/médicale (3b) concernaient la cohorte de patients hospitalisés de plus de 35 ans. La prévalence du diabète et de l'apnée du sommeil était de 21,6 % et 29,4 % pour les patients avec IMC > 35, contre 9,8 % et 11,8 % pour les patients avec IMC < 35, respectivement. Ces comorbidités ne démontraient pas de différence significative entre les groups, avec des valeurs P de 0,146 pour le diabète et de 0,064 pour l'apnée obstructive du sommeil.
Discussion : Les patients avec une obésité sévère ont un taux plus élevé de complications et de réopérations après PTH peu importe s’ils sont faits en ambulatoires ou hospitalisés. L’emphase doit être mise sur l’optimisation pré-opératoire.
Conclusion : Cette série nous démontre que l’IMC ne peut être utilisé comme seule variable pour décider si le patient doit être admis ou non.
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Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
Excellent taux de survie et résultats fonctionnels à 10 ans de la cupule monobloc non cimentée à double mobilité dans l'arthroplastie totale primaire de la hanche : une cohorte de 572 patients.
Orateur(s) : Remi Philippot (Saint-Etienne)14h24 / 14h32Afficher abstract
Communication orale
Hip
ABSTRACT N° SOFCOT24-527
Excellent taux de survie et résultats fonctionnels à 10 ans de la cupule monobloc non cimentée à double mobilité dans l'arthroplastie totale primaire de la hanche : une cohorte de 572 patients.
Remi Philippot* 1, sebastien lustig2, cecile batailler2, michel fessy2, frederic farizon1, emmanuel baulot3
142000, CHU Saint Etienne, Saint Etienne, 269000, CHU LYON, LYON, 321000, CHU Dijon, Dijon, France
Introduction : Les cupules monoblocs à double mobilité (DMC) ont réduit efficacement les luxations des arthroplasties totales de la hanche (PTH). Cependant, leur utilisation en première intention reste controversée, notamment chez les patients jeunes. Il existe des données limitées sur leurs résultats à moyen et long terme. Cette étude a pour objectif de rapporter le taux de survie et les résultats fonctionnels à long terme d’une DMC dernière génération en première intention.
Material and methods : Cette étude rétrospective multicentrique a évalué une cohorte de 614 PTH primaires avec la même DMC monobloc dernière génération non cimentée entre 2007 et 2010. 42 patients ont été perdus de vue, 178 patients sont décédés avec leurs implants d'origine et sans luxation avant dix ans de suivi. L'analyse de survie incluait 572 PTH, tandis que l'analyse clinique portait sur 394 PTH avec un suivi minimal de 10 ans. Le suivi moyen était de 11,1 ans ±1,2 [10-15,3], avec 99 PTH avec un recul minimal de 13 ans. L'âge moyen était de 71,4 ± 11,7 ans [21-108]. L'indice de masse corporelle moyen était de 27,0 kg/m2 ±5,3 [13,8-48,4]. La survie de Kaplan-Meier à dix ans a été calculée sur la base des critères d'évaluation suivants : retrait de la cupule pour une raison quelconque ou retrait de la cupule pour une raison aseptique. Les scores Harris hanche et Oxford ont été collectés au dernier recul.
Results : Le taux de survie sans révision de cupule était de 98,6 % à 10 ans et de 96,2 % à 13 ans. Aucune révision de cupule n’a été rapportée en raison d’un descellement aseptique ou de luxations. Les révisions de cupule concernaient 7 infections (n = 7/572 ; 1,2 %), une fracture acétabulaire (n = 1/572 ; 0,17 %) et un conflit psoas sur malpositionnement (n = 1/572 ; 0,17 %). Seules trois luxations ont été observées, n'ayant pas nécessité de reprise (0,52 %). Le score moyen de Harris de hanche s'est amélioré significativement de 54,1 ± 14,4 à 88,0 ± 14,3 au dernier recul (p<0,0001). Le score moyen de hanche d'Oxford au dernier recul était de 22,5 ± 13,2. Pour les patients de moins de 50 ans au moment de l'intervention, le score moyen de Harris de la hanche a montré une amélioration significative de 53,0 ± 10,2 à 89,7 ± 12,8 au dernier recul (p<0,0001), sans différence significative par rapport aux patients plus âgés (p=0,50). ). Le score moyen de hanche d'Oxford était de 23,9 ± 13,6 au dernier recul, sans différence significative par rapport aux patients plus âgés (p = 0,81). Aucune révision ou complication n’a été rapportée dans la population de patients jeunes à 13 ans de suivi.
Conclusion : La DMC monobloc non cimenté a démontré d'excellents taux de survie sans complications spécifiques au cours d'un suivi minimum de 10 ans. Le taux de luxation était faible et le jeune âge n’était pas identifié comme facteur de risque d’échec. Par conséquent, ce DMC peut être utilisé en toute sécurité, même dans le cadre d’une PTH primaire.
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Conflits d’intérêts :
R. Philippot Consultancy, Expert: SERF, Stryker,
S. lustig Consultancy, Expert: SERF, Stryker,
C. batailler: Pas de conflit déclaré ,
M. fessy Consultancy, Expert: SERF,
F. farizon Consultancy, Expert: SERF,
E. baulot Consultancy, Expert: SERF
Arthroplastie de la hanche dans les fractures du col du fémur : hémiarthroplastie, prothèse totale de hanche à double mobilité ou prothèse totale de hanche conventionnelle ? Analyse comparative de 37 169 arthroplasties de la hanche du Registre National Su
Orateur(s) : Nathan Lacheux (SUISSE)14h32 / 14h40Afficher abstract
Communication orale
Hip
ABSTRACT N° SOFCOT24-506
Arthroplastie de la hanche dans les fractures du col du fémur : hémiarthroplastie, prothèse totale de hanche à double mobilité ou prothèse totale de hanche conventionnelle ? Analyse comparative de 37 169 arthroplasties de la hanche du Registre National Suisse des implants.
Nathan Lacheux* 1, Christian Brand2, Martin Beck2, Maja Kaegi1, Alexander Antoniadis1, Julien Wegrzyn1
1CHUV, Lausanne, 2Implantatregister SIRIS, Berne, Switzerland
Introduction : Lors de l’indication d'une arthroplastie de la hanche pour traiter une fracture du col du fémur chez les patients âgés, le choix optimal entre l'arthroplastie totale de la hanche (PTH) et l'hémiarthroplastie (HA) est encore controversé. En outre, il a été démontré que les cupules à double mobilité (DM) permettent de prévenir l'instabilité qui reste une complication potentielle chez ces patients qui ont été opérés d’une arthroplastie totale de la hanche conventionnelle. Cette étude observationnelle issue du Registre National Suisse des implants (SIRIS)a comparé les résultats et complications de l’HA, de la PTH conventionnelle et de la PTH DM dans la prise en charge des fractures du col fémoral du patient âgé.
Material and methods : Entre 2012 et 2022 en Suisse, 37 169 patients opérés d’une arthroplastie de hanche pour fracture du col du fémur ont été inclus de manière exhaustive et prospective dans le registre national SIRIS. Au total, 22 053 HA, 3 263 PTH DM et 11 853 PTH conventionnelles ont été inclues. Les taux de révision et les taux de survie pour les échecs septiques et aseptiques ont été comparés entre les 3 groupes. Les rapports de risque (HR) pour les révisions ont été utilisés pour comparer les 3 groupes. Des analyses de sous-groupes avec ajustements pour l'âge, le sexe, l'IMC et le score ASA ont été réalisées.
Results : Après 10 ans de suivi, les taux de révision cumulés pour l'HA étaient de 7,8 % [6,4-9,4%], pour la PTH DM de 8,1 % [7,6-10%] et pour la PTH conventionnelle de 8,7 % [7,7-9,9%]. L'HA tendait vers un risque de révision plus faible que la PTH DM et la PTH conventionnelle (HR=0,86 [95%-CI : 0,72-1,02]) sans être cependant significatif. Toutefois, chez les patients âgés de moins de 65 ans, le taux de révision après HA était de 20,7 % [13,5-31,1%] avec 56,1 % des révisions étant des conversions en PTH. En outre, les HA réalisées avec une tige fémorale non cimentée ont montré un taux de révision significativement plus élevé que les HA réalisées avec une tige fémorale cimentée en ce qui concerne le risque de fracture périprothétique fémorale (HR=1,81 [95% CI : 1,39 à 2,38]). De plus, le taux de révision pour cause de luxation était significativement plus élevé pour les HA réalisées par voie postérieure que par voie antérieure (Hueter ou Hardinge) (HR=1,64 [95%-CI : 1,268 - 2,113]).
Discussion : Lorsque l'on considère les options prothétiques pour traiter les fractures du col du fémur chez les patients âgés, aucune différence significative n'a été observée en termes de taux de révision entre l'HA, la PTH DM et la PTH conventionnelle. Cependant, un taux de révision de 20 % à 10 ans de suivi a été observé après HA chez les patients de moins de 65 ans.
Conclusion : Par conséquent, la PTH est recommandée chez les patients plus jeunes et/ou lorsqu’une espérance de vie supérieure à 10 ans est attendu. Il est important, lorsqu’on réalise une HA, d'envisager une tige fémorale cimentée pour limiter le risque de fracture périprothétique fémorale, ainsi que des voies d'abord antérieures pour éviter les risques de luxation.
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Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
Diminution du risque de fracture du grand trochanter avec des tiges raccourcies lors des prothèses totales de la hanche par voie antérieure comparé à des tiges standards
Orateur(s) : François Fauré (Lyon)14h40 / 14h48Afficher abstract
Communication orale
Hip
ABSTRACT N° SOFCOT24-707
Diminution du risque de fracture du grand trochanter avec des tiges raccourcies lors des prothèses totales de la hanche par voie antérieure comparé à des tiges standards
François Fauré* 1, Constant Foissey1, Cécile Batailler1, Elvire Servien1, Sebastien Lustig1
1Hôpital de la Croix Rousse, Lyon, France
Introduction : Les tiges fémorales raccourcies ou courtes ont récemment suscité un intérêt croissant dans les prothèses totales de hanche (PTH), notamment par voie antérieure directe. Néanmoins, leurs complications et leurs avantages sont très variables selon le design des tiges raccourcies ou courtes. L'objectif de cette étude était d'évaluer les complications précoces et le positionnement d’un design de tige fémorale raccourcie à un an de suivi par rapport aux tiges standards.
Material and methods : Cette étude rétrospective monocentrique incluait tous les patients majeurs ayant bénéficié d'une PTH par voie antérieure avec une tige fémorale raccourcie entre janvier 2019 et janvier 2023. 343 patients ont été inclus dans le groupe tiges raccourcies. Un groupe témoin, composé de patients opérés d’une PTH par voie antérieure avec une tige fémorale standard, a été apparié (1 :1) sur l’âge, le sexe et l’indice de masse corporelle (IMC). Les complications fémorales ont été recherchées dans le dossier médicale et sur les radiographies à un an post opératoire par deux observateurs indépendants. Le positionnement de la tige fémorale était mesuré sur une radiographie de face à un an post opératoire. L'alignement coronal de la tige était déterminé en mesurant l'angle formé entre le grand axe de la prothèse et le grand axe du fémur. Un alignement coronal supérieur à 3° était considéré varus.
Results : Le suivi moyen était de 12 mois. L’âge moyen était de 64,1 +/- 11,7 (18-87) ans, l’IMC moyen était de 26,4 kg/m2. Il y avait 161 hommes (46%) et 182 femmes (54%) dans chaque groupe.
Quatre complications fémorales (1,2%) ont été retrouvé dans le groupe tiges raccourcies : deux fractures du grand trochanter (0,58%), une fracture de la diaphyse fémorale (0,29%), et un enfoncement de tige (0,29%). Vingt-deux complications fémorales (6,4%) ont été retrouvés dans le groupe témoin : quinze fractures du grand trochanter (4,3%), trois descellements aseptiques (0,9%), deux fausses routes des tiges fémorales en per opératoire (0,5%), et deux fractures du calcar (0,5%). La différence entre les taux de fractures du grand trochanter entre les groupes tiges raccourcies et tiges standards était statistiquement significative (p = 0,002). Dans le groupe tiges raccourcies, l’alignement de la tige était en position neutre dans 69% des cas, en varus dans 27% des cas et en valgus dans 3% des cas.
Conclusion : Les tiges raccourcies utilisées dans les PTH par voie antérieure entraînaient moins de complications fémorales que les tiges standards, en particulier un taux plus faible de fractures du grand trochanter. Les tiges raccourcies ne présentaient pas de risque surajouté de mal-positionnement comparé aux études antérieures.
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Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
Conduite à tenir chez les patients porteurs d'une ostéopétrose et nécessitant une prothèse totale de hanche
Orateur(s) : Julien Dartus (Lille)14h48 / 14h56Afficher abstract
Communication orale
Hip
ABSTRACT N° SOFCOT24-192
Conduite à tenir chez les patients porteurs d'une ostéopétrose et nécessitant une prothèse totale de hanche
Julien Dartus* 1, 2, Etienne Belzile2, Stéphane Pelet2, Xavier Zwiebel2, Jessica Chouinard2, Société Canadienne d'Arthroplastie CAS2
1Service Orthopédie II, CHU Lille, Lille, France, 2Département Orthopédie-Traumatologie, CHU Québec-Université Laval, Québec, Canada
Introduction : L'ostéopétrose ou maladie d'Albers-Schönberg est une maladie rare caractérisée par une densité accrue de l'os cortical. Les patients porteurs d'une ostéopétrose représentent un véritable défi technique sur le plan chirurgical en raison de la dureté de l'os, de la sclérose osseuse, et paradoxalement de sa fragilité. La réduction du canal médullaire, souvent inexistant, rend difficile la préparation fémorale avec un ancillaire traditionnel. Le but de cette étude était d'évaluer 1) la survie des PTH en fonction du caractère cimenté ou non des pivots fémoraux chez les patients atteints d'ostéopétrose, 2) le taux et la nature des complications après PTH chez ces patients.
Material and methods : Une étude descriptive rétrospective multicentrique canadienne a été menée auprès des centres canadiens traitant des patients atteints d'ostéopétrose. Les patients ayant nécessité une PTH dans le cadre du traitement d'une arthrose primaire/secondaire ou d'une fracture ont été incluses. Les bases de données hospitalières des neuf centres participants ont permis d'identifier les cas entre juillet 1997 et février 2023. Les données démographiques des patients (âge, sexe, indice de masse corporelle, comorbidités médicales, chirurgie antérieure de la hanche, mécanisme de la fracture, indication chirurgicale), les données chirurgicales (fixation de la tige fémorale (cimentée ou sans ciment) et les complications orthopédiques postopératoires ont été recensées. Les examens d'imagerie disponibles lors du dernier suivi ont été analysés afin d'évaluer la probabilité de descellement de l'implant fémoral.
Results : Au total, 22 PTH chez 18 patients ont été incluses, 10 cimentées et 12 sans ciment. L'âge moyen lors de la prothèse était de 45,6 ± 19,1 ans [18 - 76,1 ans], la majorité (70 %) étant des femmes. La durée moyenne du suivi était de 9,1 ± 5,9 ans [1-26]. La survie à 10 ans pour la révision de l'implant fémoral était meilleure pour les tiges sans ciment (89 % contre 71 %, p=0,18) mais non statistiquement significative. Les PTH non cimentées avaient également une meilleure survie à 10 ans pour les réopérations toutes causes confondues (89% vs 52%) (p= 0.03). En peropératoire, 4/22 cas (18,2%) ont subi une fracture de l'acétabulum lors de l'insertion d'une cupule non cimentée, tandis que 3/22 patients (13,6%) ont subi une fracture de la diaphyse fémorale. Les complications orthopédiques postopératoires étaient significativement plus fréquentes avec une tige cimentée (50% vs 8,3%, p=0,04) et ont conduit à 6 réinterventions : cinq concernaient des tiges cimentées et une concernait une tige sans ciment (p= 0,04).
Conclusion : Malgré une faible prévalence, les chirurgiens orthopédistes peuvent rencontrer des patients atteints d'ostéopétrose nécessitant une PTH. Ces patients présentent souvent un état général et une morphologie osseuse normaux, ainsi qu'une durée de vie normale. Dans cette série canadienne, les implants sans ciment étaient susceptibles d'avoir une meilleure survie à 10 ans si l'on considère la révision de la tige fémorale et la réopération toutes causes confondues par rapport aux tiges cimentées.
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Conflits d’intérêts :
J. Dartus Trainings, Teaching: Bourse de Mobilité Sofcot 2020,
E. Belzile Research support/Scientific studies: Editeur associé : Orthopaedics & Traumatology: Surgery & Research, Consultancy, Expert: EB declares having received personal honoraria from Stryker, Johnson&Johnson, Conmed, BodyCad, and Pendopharm. ,
S. Pelet Research support/Scientific studies: Editeur associé : Orthopaedics & Traumatology: Surgery & Research,
X. Zwiebel: Pas de conflit déclaré ,
J. Chouinard: Pas de conflit déclaré ,
S. C. D. CAS: Pas de conflit déclaré
La simulation préopératoire et la technique d'alignement cinématique réduisent le risque de dislocations précoces dans les PTH assistées par robot.
Orateur(s) : Pascal Kouyoumdjian (Nîmes)14h56 / 15h04Afficher abstract
Communication orale
Hip
ABSTRACT N° SOFCOT24-416
La simulation préopératoire et la technique d'alignement cinématique réduisent le risque de dislocations précoces dans les PTH assistées par robot.
Pascal Kouyoumdjian* 1, 2, Omar Fendri1, Rémy Coulomb1
1Orthopédie, Centre Hospitalo-Universitaire de Nîmes, Nîmes, 2LMGC UMR 5508, Laboratoire de Mécanique et Génie Civil, Montpelleir, France
Introduction : Les techniques de chirurgie assistée par ordinateur ont récemment permis de planifier de façon cinématique et personnalisé une prothèse totale de hanche (PTH) en intégrant le complexe lombo-pelvien (CLP) et en modélisant le risque de conflit et de luxation articulaire.
L'objectif de cette étude était de comparer l'incidence des luxations et des complications précoces à un an de suivi en fonction de l'alignement cinématique ou mécanique de l'antéversion combinée.
Material and methods : Il s'agissait d'une étude prospective continue monocentrique incluant 665 patients, opérés pour une THA assistée par robot (Mako Total Hip ; Stryker, États-Unis). Les groupes ont été créés en fonction du logiciel utilisé : groupe V3 (n=407) permettant un alignement mécanique et V4 (n=258) un alignement cinématique. La planification de la tomodensitométrie V3 était statique, tandis que la planification de la tomodensitométrie V4 intégrait le CLP par l'évaluation radiographique de la variation de l'inclinaison du bassin en position assise et debout et la simulation du conflit prothétique. À 1 an, les taux de luxations, de révisions, de mobilisation de la tige et de variation de la lombalgie ont été recueillis.
Results : Le taux de luxations était de 1,98 % (8 cas) dans le groupe V3 contre 0,0 % (0 cas) dans le groupe V4 (p=0,026). Le taux de révision au cours de la première année était de 6,68 % contre 2,76 % pour les groupes V3 et V4, respectivement. Le taux de complications au cours de la première année était de 6,39 % et 3,11 %, respectivement, pour les patients ayant reçu V3 ou V4 (OR = 0,47 ; IC[0,21 ; 1,06] ; p = 0,092). Le taux de révisions avec révision de l'implant au cours de la première année n'était pas significativement différent entre les groupes V3 3,71 % et V4 1,18 % (OR = 0,31 ; IC[0,089 ; 1,08] ; p = 0,083). Il y avait plus de mobilisations postopératoires de la tige dans le groupe V3 : 6,14 % contre 0,78 % dans le groupe V4 (OR = 0,12 ; IC[0,028 ; 0,51] ; p = 0,003). Le taux de décompensations de lombalgie spinale à 1 an était respectivement de 2,21 % et 7,75 % pour les patients des groupes V3 et V4 (OR = 3,72 ; IC[1,66 ; 8,29] ; p = 0,001).
Discussion : La courbe d'apprentissage de la planification 3D explique en partie la différence de mobilisation des tiges entre les deux groupes. Le taux supérieur de décompensation lombalgique retrouvé dans le groupe V4 est expliqué par une évaluation plus focalisée du score EVA dans le groupe 2 sans retrouver d'autres facteurs pertinents quant à cette différence.
Conclusion : L’intégration des paramètres cinématiques du complexe lombo-pelvien apporte à court terme un bénéfice en limitant les complications précoces et notamment le risque de luxation.
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Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
Implants cotyloïdiens 3D sur mesure dans les pertes de substance osseuses majeures : résultats cliniques et radiographiques à 1 an minimum
Orateur(s) : Nicolas Vari ()15h04 / 15h12Afficher abstract
Communication orale
Hip
ABSTRACT N° SOFCOT24-776
Implants cotyloïdiens 3D sur mesure dans les pertes de substance osseuses majeures : résultats cliniques et radiographiques à 1 an minimum
Nicolas Vari* 1, Samy Saoudi1, Louis Courtot1, Nicolas Reina1
1CHU Toulouse, Hopital Pierre Paul Riquet, Toulouse, France
Introduction : L’utilisation d’anneaux de renforts acétabulaires est largement admis pour le traitement de défects osseux mineurs. Peu de solutions existent pour les défects osseux majeurs. Plusieurs séries de cas rapportent l’utilisation d’ implants cotyloïdiens sur mesure, mais il y a peu de données sur l’utilisation de ces implants à grande échelle.
Notre hypothèse est que l’utilisation d’implants cotyloïdiens 3D est fiable, permet d’obtenir de bons résultats cliniques, fonctionnels, et radiographiques.
Material and methods : Il s’agit d’une étude analytique rétrospective, monocentrique, avec recrutement prospectif des patients entre 2016 et 2023. 72 patients ayants bénéficié de la mise en place d’un implant cotyloïdien 3D sur mesure pour perte de substance osseuse majeure (Paprosky 3A, 3B et discontinuité pelvienne) pour une révision uni ou bipolaire ont été inclus. Les indications étaient 62% pour descellement cotyloïdien, 20% pour infection de prothèse, 12% pour chirurgie tumorale et 6% pour autres indications ; 35% d’entre eux présentaient une discontinuité pelvienne
L’analyse a été faite à 1 an minimum après la chirurgie, avec un suivi moyen était de 2,4 ans. Le critère de jugement principal est la restauration du centre de rotation (longueur et offset) en comparaison au côté controlatéral, défini sur une radiographie du bassin de face. Les critères de jugements secondaires sont l’évaluation de la marche en pré et postopératoire, les mobilités articulaires, la douleur, la fonction (Harris Hip Score – HHS et Forgotten Joint Score – FJS), ainsi que la survie des implants.
Results : Au dernier recul, 14 patients (20%) ont nécessité au moins une reprise chirurgicale (12% pour infection de site opératoire, 4% pour luxation, 2% pour rupture de matériel et 2% pour fistule-cutanée).
Les mobilités articulaires postopératoires étaient de 95° de flexion, 19° de rotation interne, 28° de rotation externe et 35° d’abduction et 37 patients (50%) marchaient sans aide ou avec 1 canne en postopératoire contre 21 en préopératoire.
Seulement 4 patients n'avaient pas retrouvé la marche au dernier recul en postopératoire contre 13 en préopératoire.
L’EVA postopératoire moyenne était de 2.5/10, le HHS moyen de 66 et FJS postopératoire moyen était de 44.
L'analyse de la pelvimétrie montre une différence moyenne de longueur était de 0.41 mm en comparaison au côté controlatéral. La différence d’offset moyenne était de -2.48 mm en comparaison au côté controlatéral.
Discussion : Notre hypothèse est confirmée. Le nombre de patients de cette cohorte est important par rapport aux autres séries de la littérature. Nos résultats sont en accord avec les autres séries en terme de survie, de complications, de scores cliniques et fonctionnels. Les principales limites de cette étude sont son caractère rétrospectif, et l’absence de gold standard pour permettre la réalisation d’une étude comparative.
Conclusion : L’utilisation d’implants cotyloïdiens 3D sur mesure permet la restauration du centre de rotation après perte de substance osseuse majeure ce qui permet des résultats fonctionnels satisfaisants dans le contexte de révisions complexes.
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Conflits d’intérêts :
N. Vari: Pas de conflit déclaré ,
S. Saoudi: Pas de conflit déclaré ,
L. Courtot: Pas de conflit déclaré ,
N. Reina Consultancy, Expert: Amplitude, Adler, BBraun, Mathys, Stock shareholder: Digikare
Remise des prix
15h12 / 15h20
La cervicalgie discogénique et ses indications chirurgicales
Orateur(s) : Benjamin Bouyer (Bordeaux)13h30 / 13h50
La myelopathie cervicoarthrosique
Orateur(s) : François Lechanoine (ITALIE)13h50 / 14h10
Outils pour eviter l’hypercyphose
Orateur(s) : Steven Knafo (Paris)14h10 / 14h30
Stratégie de décompression circonférentielle aidée de l’UBE
Orateur(s) : Joseph Cristini (Marseille)14h30 / 14h50
Discussion
14h50 / 15h00
Résultats à 1an de la chirurgie percutanée par ostéotomie de chevron sans fixation pour hallux valgus : corrélations entre résultats radiologiques et satisfaction .
Orateur(s) : Charles Landon (Paris)16h00 / 16h10Afficher abstract
Communication orale
Ankle / Foot
ABSTRACT N° SOFCOT24-1013
Résultats à 1an de la chirurgie percutanée par ostéotomie de chevron sans fixation pour hallux valgus : corrélations entre résultats radiologiques et satisfaction .
Charles Landon* 1, Gregoire Rougereau 1, Sammy Kassab2, Alexandre Hardy 3, Thomas Bauer1
1Hopital Ambroise Paré, 2Hopital La Pitié Salpetriere , 3Clinique du sport , Paris, France
Introduction : L'hallux valgus est une déformation du pied couramment observée, caractérisée par une déviation latérale du gros orteil et souvent associée à des douleurs et à une gêne fonctionnelle. Dans ce cas, cette pathologie nécessite une intervention chirurgicale précise pour rétablir l'alignement et la fonction normale du pied. Historiquement, la correction de l'hallux valgus impliquait des techniques chirurgicales ouvertes, souvent avec des périodes de récupération prolongées et un risque accru de complications. Cependant, avec l'avènement des techniques chirurgicales mini-invasives, la chirurgie percutanée, en particulier l'ostéotomie de Chevron, a émergé comme une méthode prometteuse offrant des avantages significatifs en termes de réduction de la morbidité opératoire et d'amélioration des résultats fonctionnels. L'objectif principal de cette étude était d'évaluer l'efficacité et la sécurité de la chirurgie percutanée de l'hallux valgus avec ostéotomie de Chevron sans fixation en termes d'amélioration des scores cliniques et radiologiques à un an.
Material and methods : Cette étude rétrospective a été menée sur une période d'un an, incluant des patients ayant bénéficié d'une chirurgie percutanée pour l'hallux valgus avec une ostéotomie de Chevron et éventuellement une ostéotomie d'Akin. Les critères d'inclusion étaient tous les patients opérés d'un hallux valgus entre janvier et août 2021. La procédure chirurgicale a été réalisée sous anesthésie locale avec sédation. L'ostéotomie de Chevron percutanée a été réalisée selon une technique standardisée par un opérateur entraîné. Aucun matériel n'a été mis en place. Les résultats cliniques ont été évalués en utilisant des scores de satisfaction (EVA satisfaction de 0 à 10), la mobilité de l'articulation métatarsophalangienne et les scores fonctionnels du pied (AOFAS et SEFAS), ainsi que la présence de métatarsalgie de transfert et d'orteils en griffe. Les évaluations radiologiques, effectuées en pré et postopératoire, ont inclus les angles DMMA, l'angle interphalangien hallux valgus (HVA), l'angle M1-M2 (IMA), et l'angle M1-M5.
Results : 201 patients ont été inclus dans l'étude (soit 300 pieds), avec un suivi minimum de 12 mois. Six patients (soit 8 pieds) ont été perdus de vue (3%). Les résultats cliniques ont montré une amélioration significative de la douleur et de la satisfaction des patients en postopératoire. Sur le plan radiologique, l'angle de l'hallux valgus a été corrigé de manière significative, avec une diminution moyenne de 15 degrés. Aucun cas de non-union ou de déplacement de l'ostéotomie n'a été observé.
Conclusion : La chirurgie percutanée des hallux valgus par ostéotomie de Chevron sans fixation à un an présente de bons résultats tant sur le plan radiologique que clinique. Les patients sont très satisfaits de leur intervention, avec de très bons scores fonctionnels.
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Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
Le traitement chirurgical de l’ hallux valgus chez l’enfant: A propos de 15 cas
Orateur(s) : Tarik Salama (MAROC)16h10 / 16h20Afficher abstract
Communication orale
Ankle / Foot
ABSTRACT N° SOFCOT24-286
Le traitement chirurgical de l’ hallux valgus chez l’enfant: A propos de 15 cas
Tarik Salama* 1, Elmouhtadi Aghoutane1, Amine Khasoui1, Ahmed El mouloua1, Redouane Fizazi1
1Service de traumato-orthopédie pédiatrique, CHU Mohammed VI, faculté de médecine et de pharmacie, université Caddi Ayyad, Marrakech, Morocco
Introduction : L’hallux valgus est une déformation relativement rare chez l’enfant, avec une nette prédominance féminine.
L’étiologie idiopathique est la plus fréquente, parfois il peut être congénital ou secondaire.
Son traitement comporte deux volets : conservateur et chirurgical.
Les objectifs de notre étude sont :
- l’analyse les données cliniques, paracliniques et thérapeutiques
- Et la proposition d’une conduite à tenir devant un hallux valgus de l’enfant après revue de la littérature.
Material and methods : Une étude rétrospective descriptive, d’une série de 12 patients, soit 15 pieds présentant un hallux valgus traité chirurgicalement par ostéotomie diaphysaire type Scarf, durant la période allant de Janvier 2015 à novembre 2023.
En termes d’analyse radiologique préopératoire, nous avons calculé L’angle M1P1, l’angle M1M2 et l’angle DMAA.
Pour l’évaluation des résultats post opératoires, nous avons utilisés le score de KITAOKA, AOFS.
Results : La moyenne d'âge de nos patients au moment de l’intervention était de 13 ans et demi (extrêmes entre 12 et 16 ans), avec 10 filles et 2 garçons.
On notait un cas d’arthrite juvénile idiopathique et un cas de paralysie cérébrale.
Deux patients avaientt un antécédent familial d’hallux valgus de premier degré.
Dans notre étude, tous les patients ont exprimé une gêne significative lors du port de chaussures, associée à une altération esthétique. De plus, 66 % des patients ont rapporté ressentir une douleur liée à la déformation.
En se basant sur Les mesures angulaires, nous avons pu classer les 15 pieds en fonction du degré de gravité de leur déformation :
• 6 pieds ont présenté une déformation majeure.
• 6 pieds ont présenté une déformation modérée.
• 3 pieds ont présenté une déformation mineure.
En ce qui concerne l’analyse des données post-chirurgicales et en utilisant l’évaluation objective de KITAOKA, AOFS ;
• 60% des cas ont obtenu un résultat qualifié d’excellent
• 26.7% des cas ont été classés comme bons
• 6.7% des cas ont obtenu un score moyen
• 6.7% des cas ont été qualifiés de mauvais
Discussion : Le traitement est souvent conservateur (écarteur siliconé, orthèse…), et l’indication chirurgicale reste rare surtout en cas de d’un angle M1-P1 supérieure à 40 degré ou en cas d’échec de traitement médical.
L’âge de l’intervention doit rester exceptionnelle avant l’âge de 10 ans vu les complications fréquentes dans cette tranche d’âge.
Plusieurs ostéotomies du cinquième métatarsien sont proposées dans la littérature et l’ostéotomie de Scarf reste la plus utilisée
Conclusion : L’hallux valgus de l’enfant est une pathologie relativement rare, avec une nette prédominance féminine.
Son traitement chez l’enfant est surtout conservateur, et l’ostéotomie de scarf reste une technique efficace mais qui doit être bien réfléchie indiquée surtout en cas d’échec de traitement orthopédique ou un angle M1-P1 supérieure à 40 degré.
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Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
Etude analytique des complications post opératoire des fractures du pilon tibial selon le type du traitement
Orateur(s) : Marouene Berriri (TUNISIE)16h20 / 16h30Afficher abstract
Communication orale
Ankle / Foot
ABSTRACT N° SOFCOT24-368
Etude analytique des complications post opératoire des fractures du pilon tibial selon le type du traitement
Mokhtar Romdhani1, Marouene Berriri* 1, Aymen Ben fredj1, Islem Chneti1, Anouar Boughattas1, Hedi Rbai1
1service chirurgie orthopédique et traumatologique, Hopital Ibn El Jazar , Kairouan, Tunisia
Introduction : Les fractures du pilon tibial se produisent généralement suite à un traumatisme de haute énergie. Ces fractures sont le plus souvent comminutives associées à des lésions sévères des tissus mous. La prise en charge de ces fractures représente un challenge pour le chirurgien orthopédiste. Une révision de la littérature, nous a montré que la majorité des auteurs exprimait des difficultés lors de la prise de décision thérapeutique et devant la gestion des complications post opératoires.
Material and methods : Notre étude était rétrospective comportant 56 patients traités pour des fractures du pilon tibial colligés durant une période de 6 ans (2016-2021), au service de chirurgie orthopédique et traumatologique. Nous avons analysé les complications post opératoire selon le type du traitement initial (ostéosynthèse interne ou fixation externe) et cliniquement selon le score de l’AOFAS.
Results : L'âge moyen de nos patients était de 39,7 ans. Les complications ont été divisées en 10 complications précoces et 22 tardives. Pour les complications précoces, on a observé 4 cas de complication cutané pour l’ostéosynthèse interne versus 2 cas pour la fixation externe(p=0.015). On a noté 01 cas d’infection précoce sur plaque versus 2 cas sur fiche. Les complications tardives étaient dominées par l’arthrose dans 15 cas, la pseudarthrose dans 3 cas, les cals vicieux dans 2 cas et l’algodystrophie dans 2 cas. L’arthrose était de l’ordre de 26,8% des cas:86% des patients présentant une arthrose ont été traités par fixation externe. La pseudarthrose les cals vicieux et l’algoneurodystrophie ont été observés tous dans le groupe traité par fixation externe. Nous avons traité les cas de pseudarthrose par débridement, curetage chirurgical et la mise en place d’un fixateur Ilizarov.
Discussion : Les complications précoces étaient dominées par les complications cutanées. Ces complications sont expliquées par une fine enveloppe tissulaire et une vascularisation précaire. Calori et al ont conclu que l’ostéosynthèse interne en un seul temps opératoire est la plus pourvoyeuse de ce type de complication. Esposito et al ont déduit que la multiplication des voies d’abord favorisent la nécrose cutanée. Selon Ovaska et al, les principaux facteurs de risque de complications cutanées étaient le temps opératoire prolongé et la mauvaise réduction de la fracture. L’arthrose tibio-talienne est la complication tardive la plus redoutable. D’après une étude comparative entre deux groupes traités par fixateur externe et une ostéosynthèse interne, Forget et al ont conclu que l’évolution vers l’arthrose était plus marquée dans le groupe traité par fixateur externe.
Conclusion : Au terme de cette évaluation et en se référant aux données de la littérature, nous pouvons conclure que le traitement chirurgical par ostéosynthèse interne est une option thérapeutique qui donne les meilleurs résultats anatomiques et fonctionnels et les moindres complications que par rapport au fixateur externe.
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Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
Suivi de 11 ans des fractures trimalléolaires : la fixation de la malléole postérieure n’améliore pas le résultat clinique et radiologique
Orateur(s) : Amal Chidda (SUISSE)16h30 / 16h40Afficher abstract
Communication orale
Ankle / Foot
ABSTRACT N° SOFCOT24-939
Suivi de 11 ans des fractures trimalléolaires : la fixation de la malléole postérieure n’améliore pas le résultat clinique et radiologique
Amal Chidda* 1, Sergio Soares1, Moritz Tannast1, Joseph Schwab1, Angela Seidel1
1Orthopédie et Traumatologie, HFR, Fribourg, Switzerland
Introduction : Le 1er objectif est de comparer le suivi clinique et radiologique au long terme des patients qui ont une fracture trimalléolaire chez ceux qui ont eu une fixation de la malléole postérieure et ceux qui n’en n’ont pas eue. Les objectifs secondaires sont de comparer le taux de complication postopératoire, d’identifier des facteurs de risque indépendants associés à des mauvais résultats clinique et radiologique, et de voir si l’indication de la fixation de la malléole postérieure est corrélée à la taille du fragment.
Material and methods : Il s’agit d’une étude comparative rétrospective monocentrique, nous avons inclus les patients qui ont été opéré pour une fracture trimalléolaire entre 2008 et 2013. Ils ont rempli les questionnaires SF-12 et EFAS au moins 10 ans après l’opération. L’arthrose radiologique a été classifiée selon la classification de Kellgren et Lawrence. Les données démographiques (âge, sexe, IMC, revenu annuel, statut de fumeur, présence de diabète) ont été récoltées. Les complications postopératoires ont été évaluées selon la classification de Sink. La taille du fragment de la malléole postérieure a été mesuré sur les radiographies préopératoires et sur le CT quand disponible et classifié selon la classification de Haraguchi.
Results : • 69 patients consécutifs avec une fracture trimalléolaires ont été inclus. 21 (30.4%) ont eu une fixation de la malléole postérieure par plaque et 48 (69.6%) n’ont pas eu de fixation de la malléole postérieure. 49 patients (71.0%) sont des femmes et 20 (28.9%) sont des hommes. La durée moyenne du suivi est de 11.3 ans. L’âge moyen est de 51.4 ans. 9 patients (13.0%) sont diabétiques et 20 patients (29.4%) sont fumeurs. Il n’y a pas de différence entre les deux groupes sur les mesures de résultats rapportés par les patients (EFAS, EFAS Sports, MCS, PCS) ni sur le degré d’arthrose (p=0.05501). Les patients qui ont eu une fixation de la malléole postérieure ont eu un taux de complication plus important (p<0.01). L’analyse de régression logistique a montré que le diabète était un prédicteur de mauvais résultat pour le PCS (p=0.008) et que la malréduction de la syndesmose était un prédicteur de mauvais résultat pour l’EFAS score (p=0.0310) et l’arthrose (p<0.0001). La taille du fragment de la malléole postérieure est significativement plus grande chez les patients qui ont eu la malléole postérieure fixée et n’est pas corrélée au résultat clinique au long terme. Il n’y a pas de différence significative entre les deux groupes concernant le taux de chirurgie secondaire (p=0.17).
Discussion : La fixation de la malléole postérieure n’améliore pas le résultat clinique ni radiologique au long terme si la cheville est congruente. Elle engendre même plus de complications postopératoires, possiblement dues à la voie postérolatérale.
Conclusion : Pour les fractures trimalléolaires, la nécessité de fixation de la malléole postérieure doit être bien évaluée.
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Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
: traitement du pied bot varus équin congénital après l’âge de la marche par la méthode de Ponseti
Orateur(s) : Ahmed Didaoui (ALGéRIE)16h40 / 16h50Afficher abstract
Communication orale
Ankle / Foot
ABSTRACT N° SOFCOT24-768
Traitement du pied bot varus équin congénital après l’âge de la marche par la méthode de
Ponseti
Ahmed Didaoui* 1
1chirurgie pediatrique, CHU Mustapha, alger, Algeria
Introduction : Nous avons été amener a traiter un groupe d’enfants qui nous ont été adressés pour des pieds bots
varus équin congénital après l’âge de la marche ; les cas dans cet étude ont été traité par la méthode
de Ponseti sur une période de 4 ans (de 2019 à 2023)
Material and methods : Notre série est constituée de 21 patients (30pieds) , 12 garçons et 9 filles dont l’âge moyen était de
42 mois (13 -132 mois), 12 patients ont présenté une forme unilatérale (8G ,4D) alors que 9 patients
ont présenté une forme bilatérale. Tous ces pieds n’ont pas rependu au traitement reçue avant l’âge
de la marche. Le traitement reçu était, méthode fonctionnelle 12 pieds, méthode de Ponseti 11
pieds , 4 pieds n’avaient reçu aucun traitement, 3 pieds avaient été traité mais on n’a pas été capable
de remonter au traitement reçu. Les pieds ont été classé selon la classification de Diméglio grade ll
7pieds (23%), grade lll 19 pieds (63%) et grade lV 5 pieds (16%) pour tous nos patients une
ténotomie du tendon d’achille a été réalisé pour 29 pied, sur 1 pied on a réalisé une plastie en Z, le
nombre moyen de plâtre était de 5 par patient (4-8platres) des attelles de posture type Denis Brown
ou ADM ont été prescrite pour tous nos patients
Results : Les patients qui n’ont pas portes régulièrement les attelles de posture 7 patients (13 pieds = 43%)
ont tous récidivés
Sur les 14 patients (17 pieds =56%) qui ont respectes l’observance des attelles , 3 patients (4 pieds
=13%) ont nécessites une chirurgie complementaire, 11 patients (13 pieds=43%) le résultat était
stable
En fonction de la sévérité du pied bot selon la classification de Dimeglio :
Grade ll 7 pieds (23%) : 2 pieds (6%) ont nécessité une chirurgie complémentaire
Grade lll 19 pieds (63%) : 8 pieds (26%) ont nécessité une chirurgie alors que pour 11pieds (36%) le
résultat est resté stable
Grade lV : 5 pieds (16%) ont tous nécessité un geste chirurgical
Globalement sur 30 pieds traités par la méthode de Ponseti chez nos patients, pour un pied bot varus
congénital après l’âge de la marche, 15 pieds (50%) ont nécessite une chirurgie qu’elle soit pour
récidive ou comme geste complémentaire pour améliorer les résultats alors que les 15 autres pieds
(50%) ont gardé un résultat stable
Discussion : notre étude a pour but de démontrer si la méthode de Ponseti peut être applique chez les enfants porteurs de pied bot varus équin après l'âge de la marche et de montre quelles sont les limites de cette méthode.
même si la littérature n'est pas très riche en publications sur le traitement du pied bot varus équin après l'âge de la marche par la méthode de Ponseti, il semble que les résultats que nous avons obtenue sont en adéquation avec ceux retrouvés
Conclusion : le traitement du pied bot varus équin congénital par la méthode de Pronsti chez l’enfant
après l’âge de la marche est possible à condition de maintenir cette correction par des attelles de
posture, le recours a la chirurgie vient en seconde intention dans le but d’améliorer la correction du
pied ou à la suite d’un l’échec du traitement orthopédique, qui est souvent le cas pour le grade lV
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Conflits d’intérêts :
A. Didaoui Research support/Scientific studies: service de chirurgie pediatrique
Intérêt de l'analyse des paramétrés de marche dans l'évaluation du traitement chirurgical des pieds creux neurologiques
Orateur(s) : Hadjira Houmrani (ALGéRIE)16h50 / 17h00Afficher abstract
Communication orale
Ankle / Foot
ABSTRACT N° SOFCOT24-318
Intérêt de l'analyse des paramétrés de marche dans l'évaluation du traitement chirurgical des pieds creux neurologiques
Hadjira Houmrani* 1, FOUAD BESSAA1, Kadi Djamila2, Youcef Souffi2, Cherifi Hayet2, Said Medjani2, Samia Sahraoui2
1service de chirurgie orthopedique, 2service de chirurgie orthopédique, chu Tizi Ouzou, Alger, Algeria
Introduction : Le pied creux neurologique est une déformation complexe. La cause la plus fréquente est la neuropathie héréditaire sensitivomotrice. Le diagnostic repose sur la douleur, l'instabilité de la cheville et les troubles de la marche. L'objectif de notre étude est de caractériser les paramètres Spatio-temporels de la marche (PST) et de déterminer l'apport de ces PST dans l'évaluation du traitement chirurgical.
Material and methods : De 2017 à 2024, 40 patients (80 pieds) ont été revus, l'âge moyen est 18,35 avec des extrêmes allons de 13 à 25 ans, 22 hommes et 18 femmes. La déformation est bilatérale dans 100 % des cas. La technique chirurgicale est conservatrice avec des gestes complémentaires pour le pied réductible et peu réductible, et radicale par une double arthrodèse pour les pieds rigides.
L'évaluation clinique objective est mesurée par le score AOFAS, radiologique par le calcul des angles et de l'arthrose par les normes de Morrey et Weidman, et enfin instrumentale.
L'évaluation des (PST) s'est faite sur tapis de marche GATRite en pré et post-opératoire grâce à deux caméras hautes définitions intégrées au tapis de marche.
Results : Le recul est de 7 ans, on a eu 3 complications (récidive de la déformation, l'équin de l'arriéré pied). 02 patients ont été repris par une double arthrodèse et le troisième a été toléré.
Les résultats objectifs montrent un score de 90 % qui se confortent aux travaux de Sammarco et al. Et la radio montre une correction de l'angle de Méary Tomeno dans 75 % des cas, qui est ramené à 00° et qui se rapproche des travaux de S.Naudi, O.Jarde.
Dans notre série, tous les PST en préopératoire (vitesse, cadence, longueur du pas, double appui, F A P) sont altérés par rapport aux normes référentielles, avec une différence significative. L'analyse statistique des PST en pré et post-opératoire retrouve une amélioration sans différence significative. On note également une amélioration de l'aspect morphologique de l'empreinte plantaire, avec une bonne répartition des pressions.
Discussion : Le traitement chirurgical vise à rétablir une architecture plantaire offrant une amélioration fonctionnelle.
L'analyse des PST de la marche permet une évaluation objective et reproductible de l'effet du traitement et d'évaluer son retentissement sur la qualité de vie du patient. C'est pour cela que les indications sont en fonction de l'âge, de la gravité de la déformation, du le caractère évolutif ou pas, et de la réductibilité du pied.
Néanmoins, nous n'avons pas retrouvé de séries d'études concernant l'évaluation des techniques chirurgicales du pied creux neurologique confronté aux normes de la marche.
Conclusion : Le pied creux neurologique nécessite une prise en charge multidisciplinaire et précoce pour limiter les conséquences handicapantes. Le traitement chirurgical nécessite des combinaisons chirurgicales du fait de la complexité et de la variabilité des formes anatomo-cliniques.l'évaluation du traitement par l'étude des PST de la marche a permis de montrer le bénéfice de la correction des déformations en rétablissant une empreinte plantaire correcte.
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Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
Présentation 5 min / discussion 2 min
Hémiarthroplastie en Pyrocarbone, avec ou sans alésage glénoïdien, pour le traitement de l’omarthrose chez les patients jeunes et actifs: Résultats avec 2 à 10 ans de reculPrésentation 5 min / discussion 2 min
Orateur(s) : Pascal Boileau (Nice)16h30 / 16h37Afficher abstract
Communication orale
Shoulder / Elbow
ABSTRACT N° SOFCOT24-673
Hémiarthroplastie en Pyrocarbone, avec ou sans alésage glénoïdien, pour le traitement de l’omarthrose chez les patients jeunes et actifs: Résultats avec 2 à 10 ans de recul
Pascal Boileau* 1, Caroline Cointat2, Marc-Olivier Gauci3, Jean-Luc Raynier1, Riccardo Ranieri4
1Chirurgie de l'épaule, ICR, Clinique KANTYS Centre, Grope KANTYS, Nice, 2Chirurgie orthopédique, Polyclinique St Jean, Cagnes-sur-Mer, 3Chirurgie orthopédique, IULS, Hôpital Pasteur 2, Nice, France, 4Sciences Biomédicales, Université Humanitas, Milan, Italy
Introduction : Le pyrocarbone possède des qualités tribologiques et élastiques proches de celles de l'os cortical et il a été récemment proposé comme alternative à la tête métallique dans l'hémiarthroplastie de l'épaule.
L'objectif: rapporter la survie de l’implant et les résultats à moyen et long terme de l'hémiarthroplastie en pyrocarbone (HA-PYC), avec ou sans alésage de la glène, pour le traitement de l’omarthrose (OA) chez des patients jeunes (<65 ans) et actifs.
Material and methods : 83 patients consécutifs (89 épaules), ayant bénéficié d'un HA-PYC pour le traitement d’une OA entre 2014 et 2020, ont été revus et radiographiés avec un recul minimum de 2 ans. L'âge moyen au moment de l'opération était de 56 ±8 ans et 91 % des patients étaient travailleurs manuels ; 33 épaules (37 %) avaient déjà bénéficié d’une chirurgie conservatrice. Dans les glènes avec érosion biconcave (type-B = 57), un fraisage correctif et concentrique a été réalisé. L’objectif principal était l'évaluation de la survie prothétique. Les objectifs secondaires comprenaient l'évaluation de la douleur (VAS), les mobilités, le score de Constant (CS), la valeur subjective de l'épaule (SSV) et l'érosion radiologique de la glène selon la classification de Sperling.
Results : Après un suivi moyen de 5.4 ans (de 2 à 10 ans), le taux de survie prothétique était de 97 % ; 3 patients ont été réopérés (2 ruptures traumatiques du sous-scapulaire, 1 infection). Au dernier recul, 90 % des patients (76/83) avaient repris le travail et 80 % (48/60) le sport. Tous les paramètres cliniques étaient améliorés de manière significative (P < 0.001) : L'EVA est passée de 5,9 ±2,0 à 1,5 ±2,2, le CS de 40 ±15 à 74 ±12, et le SSV de 37 ±15 à 82 ± 13. Au dernier suivi, une aggravation radiologique de l’érosion glénoïdienne a été observée chez 26 patients (29%) mais la sévérité de cette usure (Sperling 3, 4) n'avait pas d'influence sur les scores douleur, fonctionnels et subjectifs. Les épaules ayant bénéficié d'un fraisage glénoïdien avaient des scores de CS et SSV similaires à celles n’ayant pas eu de fraisage (p = 0,95).
Conclusion : L’HA-PYC améliore de manière prolongée (taux de survie prothétique = 97% à 5.4 ans) et significative les patients jeunes et actifs présentant une omarthrose symptomatique. Une aggravation de l’érosion glénoïdienne, observée dans 1/3 des cas, n'a pas d'influence sur les scores douleur et fonctionnels. Le fraisage de la glène, lorsqu’il est pratiqué, n'a pas non plus d'impact sur les résultats cliniques et subjectifs.
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Conflits d’intérêts :
P. Boileau Consultancy, Expert: Smith & Nephew, Tornier-Wright-Stryker, Conmed-Linvatec, Stock shareholder: Imascap, PrecisionOS, Patent or product inventor: Tornier-Wright-Stryker,
C. Cointat: Pas de conflit déclaré ,
M.-O. Gauci Consultancy, Expert: Stryker,
J.-L. Raynier: Pas de conflit déclaré ,
R. Ranieri: Pas de conflit déclaré
BIO-RSA pour le traitement de l’omarthrose avec déficience de la coiffe des rotateurs : Survie et résultats à long terme (minimum 10 ans)Présentation 5 min / discussion 2 min
Orateur(s) : Gregorio Secci (Nice)16h37 / 16h44Afficher abstract
Communication orale
Shoulder / Elbow
ABSTRACT N° SOFCOT24-882
BIO-RSA pour le traitement de l’omarthrose avec déficience de la coiffe des rotateurs : Survie et résultats à long terme (minimum 10 ans)
Gregorio Secci* 1, Mark Mouchantaf1, Manon Biegun1, Philipp Schippers1, Mikael Chelli1, Pascal Boileau1
1Istitut de Chirurgie Réparatrice (ICR) Locomoteur & Sports, Groupe KANTYS, Nice, France
Introduction : La latéralisation osseuse a été proposée pour éviter les problèmes liés à la médialisation de la PTEi (encoche scapulaire inférieure, instabilité prothétique, etc.). L’objectif de l’etude est d’évaluer la survie et les résultats de la BIO-RSA sur une période de suivi d'au moins 10 ans.
Material and methods : Entre 2006 et 2014, 192 patients (196 épaules) ont bénéficé d’une BIO-RSA avec une prothèse de type Grammont pour le traitement de l’omarthrose avec déficience de la coiffe des rotateurs. Dans tous les cas, un greffon d’os autologue a été prélevé sur la tête humérale. Les patients présentant des séquelles de fracture, un antecedent d’èchec d’arthroplastie et d'autres types de greffes (allogreffe, crête iliaque) ont été exclus. Après un minimum de 10 ans, 55 patients sont décédés, 31 ont été perdus de vue, 6 patients atteints de démence n'ont pas pu être évalués, laissant 100 patients (104 épaules) pour une analyse clinique et radiologique. Parmi les 100 patients, 60 patients (63 épaules) ont été évalués par entrevue téléphonique en utilisant le score auto-Constant, et 40 patients ont accepté de revenir pour une analyse clinique et radiologique avec le scanner. La survie de la prothèse a été évaluée dans les 196 épaules en utilisant la méthode de Kaplan-Meier avec la révision comme critère d'évaluation. Le suivi moyen était de 12,7 ans (10 à 18 ans).
Results : Le taux de survie global de la BIO-RSA à 10 ans était de 97% (IC à 95%: 94-99,1%). Une chirurgie de révision a été réalisée dans 2% (4/196) des cas: 3 cas de descellement glénoïdien et 1 fracture périprothétique postopératoire. Les principales complications étaient (sur 196): descellement glénoïdien avec échec du greffon survenu dans 2% (4/196) des cas, fracture de l'acromion/epine scapulaire dans 2%, et fracture périprothétique humérale postopératoire dans 2% des cas. Après une moyenne de 12,7 ans, 94% des patients (98/104) étaient satisfaits ou très satisfaits; le SSV moyenne était de 80%±18 et l’EVA moyen était de 1,3±2 points. Les scores Constant absolus et ajustés moyens étaient respectivement de 72 ±14 points et de 112% ±21. La flexion, la RE1 et la RI1 moyenne étaient respectivement de 150,5±26,4°, 26,9±15° et 6±2,2 points. Le greffon osseux était visible sur le dernier scanner dans 95,1% des cas. L'encoche scapulaire a été visualisée dans 73,2 % des cas (41,4% de stades 1 et 2) et des signes d'ostéolyse humérale proximale ont été signalés dans 41,5% des cas (29% dans les zones 1 et 2).
Discussion : Dans la littérature, des doutes ont été soulevés quant au risque d'ostéolyse du greffon et au risque de défaillance mécanique de l'implant. Dans notre série de cas, la BIO-RSA s'est avéré être une technique sûre avec un taux de survie élevé de l'implant.
Conclusion : Cette étude est la première à rapporter les résultats à long terme de la BIO-RSA. Notre série rapporte des résultats satisfaisant tant en terme de survie de l’implant que sur la plan clinique, radiologique et subjectif.
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Conflits d’intérêts :
G. Secci: Pas de conflit déclaré ,
M. Mouchantaf: Pas de conflit déclaré ,
M. Biegun: Pas de conflit déclaré ,
P. Schippers: Pas de conflit déclaré ,
M. Chelli: Pas de conflit déclaré ,
P. Boileau Consultancy, Expert: Smith and Nephew and Stryker, Trainings, Teaching: Smith and Nephew and Stryker, Invitation to national or international congresses: Smith and Nephew and Stryker
Angled BIO-RSA pour l'omarthrose des épaules avec dysplasie glénoïdienne (type C) : Survie et résultatsPrésentation 5 min / discussion 2 min
Orateur(s) : Mark Mouchantaf (Paris)16h44 / 16h51Afficher abstract
Communication orale
Shoulder / Elbow
ABSTRACT N° SOFCOT24-949
Angled BIO-RSA pour l'omarthrose des épaules avec dysplasie glénoïdienne (type C) : Survie et résultats
Mark Mouchantaf* 1, Manon Biegun1, Mikael Chelli1, Phillip Schippers1, Gregorio Secci1, Pascal Boileau1
1Chirurgie de l'epaule, Institut de Chirurgie Réparatrice, Locomoteur & Sports, Nice, France
Introduction : L'arthroplastie de l'épaule chez les patients présentant une dysplasie glénoïdienne (type C de Walch) présente des difficultés en raison du vault glénoïdienne limitée, de la rétroversion sévère et de la subluxation humérale postérieure. Diverses approches chirurgicales, notamment l'hémiarthroplastie, l'arthroplastie totale anatomique de l'épaule, et la Prothese total inversée de l'épaule (PTEI), ont été explorées dans la littérature avec des résultats variés dans de petites séries de patients.
l'objectif est d'analyser la survie et les résultats de la PTEI chez les patients atteints de dysplasie glénoïdienne, en utilisant un autogreffe angulé (BIO-RSA) pour corriger la rétroversion et l'inclinaison.
Material and methods : Une analyse rétrospective monocentrique sur des patients ayant eu une intervention chirurgicale entre 2012 et 2022 a été réalisée. Tous les patients présentaient une omarthrose avec une rétroversion ≥ 25° et une glénoïde de type C selon la classification de Walch. Le suivi minimal était de 2 ans avec une moyenne de 79 mois (range 24-168). La PTEI a été réalisée en utilisant une greffe osseuse angulée planifiée prélevée sur la tête humérale pour corriger la rétroversion et l'inclinaison sévères. Les données comprenaient la mobilité pré et postopératoire, les scores subjectifs et fonctionnels, ainsi que des évaluations radiologiques et par CT-scan pour évaluer la correction. Les taux de complications et de réinterventions ont été enregistrés.
Results : Trente-six épaules de 29 patients (16 femmes, 19 hommes ; âge moyen 76±9 ans) ont été examinées avec des radiographies et des CT-scans. Tous les patients présentaient un glénoïde de type C selon la classification de Walch, seize présentaient également une déformation dans le plan coronal selon la classification de Favard. La rétroversion s'est significativement améliorée passant de 37° (range 25-53 ; ±8) à 7° (range 0-29 ; ±7), p<0,001, avec une correction moyenne de 30°±10. L'angle de l'épaule inversée s'est amélioré passant de 13° (range -9-35 ; ±11) à 0° (range -20-10 ;±5), p<0,001. Des améliorations significatives ont été observées dans le score Constant-Murley (passant de 40 ±10 à 80 ±12, p<0,001) et le score Subjective Shoulder (passant de 38 ±13 à 91 ±9, p<0,001). L'évaluation par CT-scan a révélé une incorporation de la greffe de 94%. La correction de la rétroversion de > ou < 10° n'a pas affecté de manière significative les scores Constant (p=0,201). Une encoche (Grade 1 à 2) est survenu dans 25% des cas. Les complications comprenaient 1 fracture périprothétique postopératoire, 1 non-union de la grande tubérosité et 1 affaissement de la tige humérale. Aucune réintervention n'a été effectuée.
Conclusion : L'angulation personnalisée BIO-RSA démontre d'excellents résultats cliniques et radiographiques dans les glénoïdes de type C omarthrosique, avec des taux très faibles de lyse de greffe. Une correction complète de la rétroversion n'est pas nécessaire pour obtenir des résultats cliniques et radiographiques favorables.
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Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
Analyse comparative clinique et radiologique de 2 types d’arthroplasties inversées à 145° : Inlay vs OnlayPrésentation 5 min / discussion 2 min
Orateur(s) : Christophe Charousset (Paris)16h51 / 16h58Afficher abstract
Communication orale
Shoulder / Elbow
ABSTRACT N° SOFCOT24-1209
Analyse comparative clinique et radiologique de 2 types d’arthroplasties inversées à 145° : Inlay vs Onlay
Christophe Charousset* 1, Stéphane Audebert2, Yves Lefebvre3, Arnaud Godenèche4, Jérome Garret5, Thierry Joudet6, Jacques Guery7, Johannes Barth8, David Gallinet9, Nicolas Bonnevialle10
1IOAPC, PARIS, 2Clinique du Cambresis, Cambrai, 3Institut de l'épaule de Strasbourg, Strasbourg, 4Centre orthopédique Santy, 5Clinique du Parc, Lyon, 6Clinique de Libourne, Libourne, 7Polyclinique du Val de Loire , Nevers, 8Centre Oteo articulaire des Cèdres, Grenoble, 9Centre épaule main de Besançon, Besançon, 10chirurgie orthopédique, Hopital Purpan, Toulouse, France
Introduction : Les avancées technologiques depuis la prothèse totale d’épaule inversée (PTEI) développée par Grammont opposent deux designs huméraux : Inlay versus Onlay. L’objectif de l’étude est de comparer les résultats cliniques et radiologiques de ces 2 design pour une prothèse avec le même angle cervico diaphysaire (CCD) de 145°.
Material and methods : Il s’agit d’une étude rétrospective multi centrique incluant des patients opérés d’une arthroplastie inversée de première intention et revus avec un recul minimum de 3 ans. Le suivi clinique a été réalisée selon une échelle analogique de la douleur (EVA), les mobilités articulaires actives, le score subjectif fonctionnel (SSV), et le score de Constant. L’évaluation radiologique était basée sur la recherche de remodelage osseux huméral, de fracture d’épine de l’omoplate, et d’encoche scapulaire.
Results : Parmi 251 PTEI réalisées de mars 2019 à avril 2020, 201 ont pu être incluse : 129 Inlays versus 72 Onlays. Les 2 groupes étaient comparables concernant l’âge, l’étiologie, le sexe et le recul clinique. Au recul moyen de 4,7 ans, il n’était pas retrouvé de différence significative sur la douleur (0,67 vs 0,80 p=0.5), le score SSV (83 vs 80,5, p=0.34) et le score de Constant (63,6 vs 63,1, p=0.47). En revanche, la rotation externe en abduction était significativement meilleure pour le groupe des Onlays (53,7 vs 61,3 ; p=0.029). Il n’y avait pas de différence sur le plan radiologique concernant les encoches scapulaires, les fractures de l’épine de l’omoplate, ou le remodelage osseux péri-huméral.
Discussion : Si courbe de survie rapportée par le registre néozélandais en 2024, semble meilleure pour les implants inlay, aucune différence clinique n’a été retrouvée au recul de 5 ans entre les 2 design d’implant. Néanmoins, ce registre n’analyse pas des implants de même angle CCD, ce qui pourrait avoir un impact sur les résultats cliniques. Dans un récente méta-analyse, Jackson et al. ont retrouvé une meilleure rotation externe avec un implant onlay, mais là encore, l’angle CCD n’était pas le même pour les 2 implants.
Conclusion : Cette étude n’a pas démontré de différence clinique et radiologique au recul moyen de 4,7 ans entre un implant inversé inlay et onlay à 145°. En revanche, la rotation externe en abduction semble meilleure avec un implant onlay.
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Conflits d’intérêts :
C. Charousset Consultancy, Expert: Move Up, Patent or product inventor: Shoulder Friends Institute,
S. Audebert Consultancy, Expert: Move Up, Patent or product inventor: Shoulder Friends Institute,
Y. Lefebvre Consultancy, Expert: Move Up, Patent or product inventor: Shoulder Friends Institute,
A. Godenèche Consultancy, Expert: Move Up, Patent or product inventor: Shoulder Friends Institute,
J. Garret Consultancy, Expert: Move UP, Patent or product inventor: Shoulder Friends Institute,
T. Joudet Consultancy, Expert: Move Up, Patent or product inventor: Shoulder Friends Institute,
J. Guery Consultancy, Expert: Move Up, Patent or product inventor: Shoulder Friensd Institute,
J. Barth Consultancy, Expert: Move UP, Patent or product inventor: Shoulder Friends Institute,
D. Gallinet Consultancy, Expert: Move Up, Patent or product inventor: Shoulder Friends Institute,
N. Bonnevialle Consultancy, Expert: Move Up, Patent or product inventor: Shoulder Friends Institute
Conséquence sur la latéralisation et résultats fonctionnels de prothèses d’épaule inversée sans tige : une étude comparative avec une recul minimum de 5 ans.Présentation 5 min / discussion 2 min
Orateur(s) : Alexandre Quemener-Tanguy (Besançon)16h58 / 17h05Afficher abstract
Communication orale
Shoulder / Elbow
ABSTRACT N° SOFCOT24-217
Conséquence sur la latéralisation et résultats fonctionnels de prothèses d’épaule inversée sans tige : une étude comparative avec une recul minimum de 5 ans.
Alexandre Quemener--Tanguy* 1, Axel Koelhy1, Safire Ballet1, Séverin Rochet1, Maxime Antoni2, Geoffroy Nourissat3, 4, François Loisel1, Laurent Obert1
1CHRU Minjoz, Besançon, 2Clinique de l'Orangerie, ELSAN, Strasbourg, 3Clinique Maussins, Nollet, Ramsay santé, 4Clinique Saint jean de Dieu, Paris, France
Introduction : Les prothèses d’épaule anatomiques ont évolué vers des implants huméraux sans tige avec des résultats similaires. Le groupe TESS a montré que la même évolution était possible avec les prothèses inversées. L’intérêt d’une prothèse inversée sans tige est de diminuer le temps opératoire et de simplifier la prise en charge des complications d’une prothèse avec tige. L’objectif de ce travail est de rapporter les résultats fonctionnels et les paramètres de latéralisation de prothèses sans tige en comparaison à des prothèses avec tige avec un recul minimum de 5 ans.
Material and methods : Les auteurs ont évalué rétrospectivement une série consécutive de 45 patients ayant bénéficié d’une arthroplastie inversée d'épaule entre septembre 2014 et octobre 2018 (23 sans tige et 22 avec tige). Tous les patients ont subi des radiographies antéropostérieures et des radiographies de profil (vue en Y) pour une évaluation post opératoire immédiate et lors du suivi final. À un suivi minimal de 5 ans, nous avions évalué les amplitudes articulaires, le score Constant (CSS), le score QuickDASH (QD) et le score American Shoulder et Elbow Surgeons (ASES).
Results : Parmi les 45 patients ayant bénéficié une arthroplastie inversée de l'épaule, 5 patients sont décédés (11%), 2 ont eu une révision en raison d’une infection (4%), et 4 patients ont été perdus de vue (9%). Cela a laissé une cohorte finale de 34 patients (18 sans tige et 16 avec tige). Il existait des différences significatives entre les groupes sans tige et avec tige pour le Lateralisation Shoulder Angle (LSA) (p = 0,021) et pour la latéralisation selon Teissier (p = 0,032) en post opératoire immédiat, ainsi que pour le Distalisation Shoulder Angle (DSA) (p = 0,017) et le score QD (p = 0,41) au dernier recul, tandis que les résultats étaient comparables pour le CSS et le score ASES. Concernant les amplitudes articulaires, il existait une tendance non significative en faveur du groupe sans tige au dernier recul. Enfin, l'arthroplastie inversée sans tige a entraîné moins de complications par rapport à celle avec tige (16% contre 31%).
Discussion : La latéralisation permet de limiter les contraintes sur l’implant glénoidien et de minimiser les encoches scapulaires. L’ancillaire permet une coupe à 145° plus fine que pour les prothèses avec tige ce qui aurait pour conséquence de majorer la tension du deltoïde et donc d’expliquer la tendance aux meilleures amplitudes du groupe sans tige.
Conclusion : L'arthroplastie inversée sans tige présentait des valeurs de latéralisation significativement plus élevée. De plus, au dernier recul, le score QD est significativement plus élevé dans le groupe sans tige pouvant être expliqué par les valeurs de latéralisation. Par ailleurs, il existait moins de complications (16%) par rapport aux prothèses avec tige. Il semblerait que l’implant sans tige soit une bonne alternative, tout en offrant des résultats au moins comparables aux implants avec tige.
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Conflits d’intérêts :
A. Quemener--Tanguy: Pas de conflit déclaré ,
A. Koelhy: Pas de conflit déclaré ,
S. Ballet: Pas de conflit déclaré ,
S. Rochet: Pas de conflit déclaré ,
M. Antoni Consultancy, Expert: Fx Solutions,
G. Nourissat Consultancy, Expert: Fx Solutions, Trainings, Teaching: Fx Solutions,
F. Loisel: Pas de conflit déclaré ,
L. Obert Consultancy, Expert: Fx Solutions, Patent or product inventor: Fx solutuons
Étude par éléments finis de la stratégie de latéralisation de la glénosphère dans les prothèses inversées : impact sur la biomécanique de l’épaule et le stress osseux.Présentation 5 min / discussion 2 min
Orateur(s) : Victor Housset (Paris)17h05 / 17h12Afficher abstract
Communication orale
Research / Innovation
ABSTRACT N° SOFCOT24-488
Étude par éléments finis de la stratégie de latéralisation de la glénosphère dans les prothèses inversées : impact sur la biomécanique de l’épaule et le stress osseux.
Victor Housset* 1, Umasuthan Srikumaran2, Jean-Marie Daudet3, Léo Fradet4, Rohan-Jean Bianco4, Geoffroy Nourissat1
1Clinique de l'Épaule, Clinique des Maussins, Paris, France, 2Johns Hopkins Orthopaedic Surgery, Johns Hopkins Howard County Medical Center, Columbia, United States, 3FX Solutions, Viriat, France, 4Philomec, Montréal, Canada
Introduction : Les résultats cliniques montrent que la latéralisation du centre de rotation des RSA influence la cinématique de l’épaule et la coaptation du deltoïde. L'augmentation de la latéralisation peut être effectuée au niveau de la métaglène, à l'aide d'os ou de métal, ou au niveau de la glénosphère avec un diamètre plus grand et plus sphérique que d'autres conceptions. A ce jour, on ne connait pas l'impact de toutes ces combinaisons sur le stress osseux et l'implant, mais aussi sur la stabilité de l'implant et la cinématique du mouvement global.
Material and methods : L'objectif de l'étude actuelle par éléments finis était d’analyser dans chacune des conditions suivantes : métaglène augmentée ou glénosphère augmentée, avec différents niveaux de latéralisation et 3 diamètres de glénosphère. Nous avons analysé le stress osseux scapulaire et huméral dans chaque condition. Nous avons cherché à évaluer l'impact de ces conditions sur la mobilité et la stabilité de l’implant. En fin, nous évaluons l'impact de cette latéralisation sur l'implant RSA sans tige pour comprendre le risque de migration précoce de l'implant en cas d'augmentation de la latéralisation.
Results : Des latéralisations plus élevées permettaient une meilleure amplitude de mouvement en augmentant géométriquement l'écart entre la tête humérale et l'acromion, mais n'amélioraient pas l'efficacité musculaire dans la génération de l'élévation humérale. Le diamètre de la glénosphère (pour un même centre de rotation) a permis une meilleure stabilité initiale de l'articulation grâce à l'étirement passif des muscles. Les latéralisations de la métaglène et de la glénosphère ont entraîné une contrainte osseuse plus élevée, principalement localisée à la base de l'acromion. La quantité de latéralisation a modifié l'efficacité relative des muscles antagonistes de la coiffe des rotateurs et doit être prise en compte en fonction des faiblesses spécifiques d'un patient. Sous une activation des forces musculaires identiques, des latéralisations plus élevées se traduisent par une position humérale plus médiale à l'angle d'élévation final. Sous l'augmentation linéaire des forces musculaires, la trajectoire humérale n'est pas linéaire, ce qui indique la nécessité d'un contrôle musculaire fin tout au long de l'élévation humérale. Des tendances biomécaniques opposées ont été observées pour l'extension par rapport à l'abduction et à la flexion lors de l'augmentation de la latéralisation. Le mouvement d'extension était le plus susceptible d'entraîner un conflit du col de la scapula, augmentant le risque de knotching et d’instabilité.
Conclusion : L'étude actuelle a démontré que pour une même localisation du CdR, il existe différentes contraintes osseuses qui peuvent notamment affecter le risque de fracture de l’épine de l’omoplate. Elle met en évidence l'importance de l'état musculaire dans le mouvement global et la stabilité de la prothèse inversée. Ce mouvement global va varier pour un même statut musculaire selon le choix de l’implant. Cette variation se fera en sens inverse entre l’extension et la flexion.
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Conflits d’intérêts :
V. Housset Consultancy, Expert: FX Solutions,
U. Srikumaran Consultancy, Expert: FX Solutions,
J.-M. Daudet Research support/Scientific studies: FX Solutions,
L. Fradet: Pas de conflit déclaré ,
R.-J. Bianco: Pas de conflit déclaré ,
G. Nourissat Research support/Scientific studies: FX Solutions, Consultancy, Expert: FX Solutions
Présentation des 4 meilleurs mémoires de DIU
Vote et remise des prix
3min par mémoire
Influence des voies d’abord postérieure et antéro-latérale sur la survenue de paralysie radiale et complications après ostéosynthèse par plaque des fractures diaphysaires de l’humérus
Orateur(s) : Noé Hugonnier (Montpellier)17h20 / 17h23
Au cours d’une butée selon Latarjet, la vancomycine locale réduit-elle la contamination peropératoire par Cutibacterium Acnes ?
Orateur(s) : Hugo Barret (Toulouse)17h23 / 17h26
Analyse de la concordance inter-observateur de la rotation interne coude au corps lors de l’examen clinique de l’épaule
Orateur(s) : Chloe Roy (Tours)17h26 / 17h29
Anatomie descriptive du faisceau claviculaire du muscle grand pectoral : étude anatomique
Orateur(s) : Héléna Guerra Bresson (Paris)17h29 / 17h32
Présentation 20 min / discussion 10 min
Présentation 20 min / discussion 10 min
Introduction : enjeux et objectifs
Orateur(s) : Sybille Facca (Strasbourg)15h15 / 15h20
Anatomie et physiologie de l’IPP
Orateur(s) : Guillaume Bacle (Chambray-Lès-Tours)15h20 / 15h25
Examen clinique, examens paracliniques et classifications des lésions
Orateur(s) : Guillaume Bacle (Chambray-Lès-Tours)15h25 / 15h35
Différentes options de prise en charge thérapeutique en aigu et modalités de rééducation
Orateur(s) : Alexandra Forli (Grenoble)15h35 / 15h45
Prise en charge thérapeutique des séquelles (Hamatum, transfert articulaire, prothèse, arthrodèse …)
Orateur(s) : Alexandra Forli (Grenoble)15h45 / 15h55
Conclusion avec arbre décisionnel et résultats de la littérature
Orateur(s) : Sybille Facca (Strasbourg)15h55 / 16h00
Présentation 6 min / discussion 4 min
L'european board of hand surgery (EBHS), pour qui, pourquoi et comment?Présentation 6 min / discussion 4 min
Orateur(s) : Mahdi Siala (Nice)16h00 / 16h10Afficher abstract
Communication orale
Wrist / Hand
ABSTRACT N° SOFCOT24-1052
L'european board of hand surgery (EBHS), pour qui, pourquoi et comment?
Mahdi Siala* 1
1clinique saint françois, Nice, France
Introduction : La Fédération des sociétés européennes de chirurgie de la main (FESSH) a été créée en 1990 et a lancé peu de temps après un examen commun pour déterminer la norme européenne pour les chirurgiens de la main.
Il a depuis bien évolué et une préparation adéquate est indispensable.
Cette présentation a pour but de présenter et donner les clés pour réussir cet examen européen.
Material and methods : L'examen a eu lieu pour la première fois à Paris en 1996 avec 38 candidats. L'examen a ensuite évolué pour devenir aujourd'hui l'examen du Conseil européen de chirurgie de la main (EBHS) grâce aux efforts combinés de la FESSH et du Comité mixte multidisciplinaire (MJC) sur la chirurgie de la main de l'Union européenne des médecins spécialistes (UEMS)
Results : L'examen se compose de 3 parties qui sont l'écrit, l'examen oral et l'examen pratique.
Diverses méthodes de travail permettent de réviser chacune de ces sections et sont détaillées.
Discussion : L'importance de l'EBHS se fait croissante et il est aujourd'hui indispensable de se mettre au niveau des autres pays européens.
Conclusion : L'EBHS est un challenge intellectuel mais aussi une aventure humaine que nous conseillons fortements aux candidats intéréssés par la chirurgie de la main.
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Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
ChatGPT Obtient le Diplôme Américain de Chirurgie de la MainPrésentation 6 min / discussion 4 min
Orateur(s) : Diane Ghanem (ÉTATS-UNIS)16h10 / 16h20Afficher abstract
Communication orale
Wrist / Hand
ABSTRACT N° SOFCOT24-1108
ChatGPT Obtient le Diplôme Américain de Chirurgie de la Main
Diane I. Ghanem* 1, Joseph Nassar2, Joseph El Bachour2, Tammam Hanna3
1Department of Orthopaedic Surgery, The Johns Hopkins Hospital, Baltimore, United States, 2American University of Beirut, Beyrouth, Lebanon, 3Department of Orthopaedic Surgery, Texas Tech University Health Sciences Center, Texas, United States
Introduction : Artificial Intelligence (AI), and specifically ChatGPT, has shown potential in healthcare, yet its performance in specialized medical examinations such as the Orthopaedic Surgery In-Training Examination and European Board Hand Surgery diploma has been inconsistent. This study aims to evaluate the capability of ChatGPT-4 to pass the American Hand Surgery Certifying Examination.
Material and methods : ChatGPT-4 was tested on the 2019 American Society for Surgery of the Hand (ASSH) Self-Assessment Exam. All 200 questions available online (https://onlinecme.assh.org) were retrieved. All media-containing questions were flagged and carefully reviewed. Eight media-containing questions were excluded as they either relied purely on videos or could not be rationalized from the presented information. Descriptive statistics were used to summarize the performance (% correct) of ChatGPT-4. The ASSH report was used to compare ChatGPT-4’s performance to that of the 322 physicians who completed the 2019 ASSH self-assessment.
Results : ChatGPT-4 answered 192 questions with an overall score of 61.98%. Performance on media-containing questions was 55.56%, while on non-media questions it was 65.83%, with no statistical difference in performance based on media inclusion. Despite scoring below the average physician’s performance, ChatGPT-4 outperformed in the ‘vascular’ section with 81.82%. Its performance was lower in the ‘bone and joint’ (48.54%) and ‘neuromuscular’ (56.25%) sections.
Conclusion : ChatGPT-4 achieved a good overall score of 61.98%. This AI language model demonstrates significant capability in processing and answering specialized medical examination questions, albeit with room for improvement in areas requiring complex clinical judgment and nuanced interpretation. ChatGPT-4’s proficiency is influenced by the structure and language of the examination, with no replacement for the depth of trained medical specialists. This study underscores the supportive role of AI in medical education and clinical decision-making while highlighting the current limitations in nuanced fields such as hand surgery.
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Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
De l'enseignement à la pratique : Evaluation de l'impact d'un diplôme d'échographie chirurgicale du membre supérieur sur la pratique chirurgicalePrésentation 6 min / discussion 4 min
Orateur(s) : Thomas Apard (Versailles)16h20 / 16h30Afficher abstract
Communication orale
Wrist / Hand
ABSTRACT N° SOFCOT24-1431
De l'enseignement à la pratique : Evaluation de l'impact d'un diplôme d'échographie chirurgicale du membre supérieur sur la pratique chirurgicale
Thomas Apard* 1, Jules Descamps2
1Centre d'échochirugie, Versailles, 2Chirurgie Orthopédique, Hôpital Lariboisière, Paris, France
Introduction : Cette étude évalue l'impact d'un diplôme d'échographie du membre supérieur sur les pratiques chirurgicales, en particulier en évaluant comment cette formation spécialisée influence l'adoption et l'application des techniques d'échographie dans les chirurgies du membre supérieur.
Material and methods : Une enquête exhaustive a été menée d'août à novembre 2023, ciblant les personnes ayant suivi le programme de diplôme de chirurgie échographique du membre supérieur entre 2013 et 2023. L'enquête, distribuée en ligne, comprenait 31 questions couvrant les informations démographiques, les antécédents professionnels, les spécificités du programme de diplôme, les motivations pour poursuivre le diplôme, les pratiques post-diplôme, les défis rencontrés et le financement de l'équipement échographique.
Results : Sur les 181 personnes ayant reçu le questionnaire. 94 (52%) ont répondu à l'enquête. Les résultats ont montré une augmentation des interventions guidées par ultrasons de 14,9 % à 47,9 % après le diplôme. Le diplôme a eu une influence significative sur l'utilisation de l'échographie diagnostique, bien qu'elle ne soit pas statistiquement significative (35,3 %-74,5 %).
Conclusion : L'étude démontre l'impact considérable du diplôme de chirurgie échographique du membre supérieur sur les pratiques chirurgicales, notamment en augmentant l'adoption et l'application des techniques échoguidées. Elle souligne l'importance d'une formation spécialisée pour s'adapter aux progrès technologiques et améliorer les soins aux patients, suggérant des orientations pour la formation chirurgicale future et l'intégration de la pratique clinique.
l'intégration de la pratique clinique.
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Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
Conception et évaluation d’un simulateur d’arthroscopie du poignet en impression 3DPrésentation 6 min / discussion 4 min
Orateur(s) : Axel Koehly (Besançon)16h30 / 16h40Afficher abstract
Communication orale
Wrist / Hand
ABSTRACT N° SOFCOT24-458
Conception et évaluation d’un simulateur d’arthroscopie du poignet en impression 3D
Axel L. Koehly* 1, Thomas Fradin1, Ballet Safire1, Alexandre Quemener-Tanguy1, Laurent Obert1, François Loisel1
1Orthopaedic, Traumatology, Plastic, Reconstructive and Hand surgery Unit University of Franche Comte - Medical School & University Hospital Besancon LNIT (UR 4662), Besançon, France
Introduction : L’arthroscopie est devenue un outil diagnostic et thérapeutique incontournable dans la prise en charge des pathologies du poignet. Actuellement il n’existe pas de simulateur spécifique pour s’initier et se perfectionner à l’arthroscopie du poignet. L'objectif de cette étude est de créer et d’évaluer un simulateur d’arthroscopie de poignet.
Material and methods : Un prototype est conçu par impression 3D. Le poignet est maintenu verticalement grâce à un socle s’adaptant aux plans de travail et à la taille de l’utilisateur. Les instruments utilisés comprenaient une caméra et un palpeur. Dans cette étude, 13 internes, 4 docteurs juniors et 5 chirurgiens séniors ont participé au programme de simulation. Les participants ont suivi un programme de simulation comportant une première séance sur poignet cadavérique (C1), suivie de 3 séances sur le simulateur, puis une dernière séance sur poignet cadavérique (C2). L’analyse comprenait l’évaluation des performances par le score ASSET, le temps d’exécution, le nombre de sorties de la caméra, ainsi que le score CAP (compétences en arthroscopie du poignet). Les participants ont fourni une évaluation de la charge de travail à l'aide de l'Index NASA-TLX.
Results : En comparaison avec C1, les résultats de C2 ont révélé dans le groupe des internes une amélioration significative du score CAP, du temps d’exécution, du nombre de sorties de la caméra et du score ASSET. Les docteurs juniors et les séniors ont également enregistré une tendance à l’amélioration de ces scores. Après les séances sur simulateur, seul le score ASSET restait significatif entre les 3 groupes avec une moyenne de 27,1 ± 1,8 dans le groupe des internes, 32,1 ± 1,7 dans le groupe des docteurs juniors et de 35,0 ± 3,7 dans le groupe des séniors. Dans le groupe des internes et des séniors, la charge de travail a été perçue comme moins importante lors de C2 en comparaison avec C1. L'ensemble des participants a témoigné des bénéfices du simulateur pour le développement de leurs compétences en arthroscopie du poignet.
Discussion : Les avancées technologiques ont ouvert de nouvelles opportunités pour résoudre les difficultés d’accès à la formation en arthroscopie.
Les scores CAP et ASSET présentent chacun leurs propres limites et doivent être optimisés pour des critères d'évaluation plus précis.
Le manque de participants parmi les docteurs juniors et seniors ne permet pas de démontrer un bénéfice significatif pour certains critères de jugement. L'objectivité de l'évaluation est également limitée en l'absence de capteurs métriques, et la fiabilité des résultats peut être affectée par les variations d’intervalles de temps entre les sessions.
Plusieurs pistes de développement et d’amélioration du simulateur sont envisagées.
Conclusion : Cette étude présente la création et l'évaluation du premier simulateur en impression 3D spécifique à l’arthroscopie du poignet. Il offre aux internes et aux chirurgiens un environnement d’apprentissage fidèle aux conditions d’intervention. Les atouts pédagogiques et le faible coût de ce simulateur d’arthroscopie du poignet encouragent son utilisation.
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Conflits d’intérêts :
A. Koehly: Pas de conflit déclaré ,
T. Fradin: Pas de conflit déclaré ,
B. Safire: Pas de conflit déclaré ,
A. Quemener-Tanguy: Pas de conflit déclaré ,
L. Obert Consultancy, Expert: FX solutions, Trainings, Teaching: FX solutions, Invitation to national or international congresses: FX solutions, Stock shareholder: Fx Solutions, Zimmer, Medartis, Evolutis, Wright Medical, Patent or product inventor: Fx Solutions,
F. Loisel: Pas de conflit déclaré
La main psychogène à propos de 12 casPrésentation 6 min / discussion 4 min
Orateur(s) : Abdeslem Benamirouche (ALGéRIE)16h40 / 16h50Afficher abstract
Communication orale
Wrist / Hand
ABSTRACT N° SOFCOT24-1146
La main psychogène à propos de 12 cas
Abdeslem Benamirouche* 1, Hadia Haouari1, Mohamed Faouzi Djidi1, Lyes Ait El Hadj1, Mustapha Yakoubi1
1EHS Benaknoun, Chirurgie orthopédique, Alger, Algeria
Introduction : Il est important, que les chirurgiens aient les connaissances nécessaires de cette pathologie mystérieuse et inconnue pour éviter des erreurs et retards diagnostiques, ainsi que des opérations inutiles.
Material and methods : Douze malades reçus en consultation pour des déformations siégeant au niveau de la main entre janvier 2008 et mai 2021, 01 hommes et 10 femme, l’âge moyen était de 32 ans , 04 cas aux antécédents psychiatriques , on retrouve une atteinte en griffe du quatrième et cinquième doigts dans 10 cas, un doigt en extension et un cas poing fermé.
Results : Toutes les contractures ont cédé sous narcose confirmant le diagnostic de contracture psychogène,on a noté deux guérison, récidive de la déformation au réveil des autres malades avec aucune amélioration sur un suivie sur deux à trois consultations . 10 malades ont été adresser en psychiatrie dont huit malades ont été perdus de vue et deux revenant avec un certificat déclarant qu'il n’y pas de maladie psychiatrique.
Discussion : La «Contracture psychogène» se définit par la survenue de contractions musculaires involontaires et prolongées à l’origine de prise de postures anormales sans étiologie organique. Ces Troubles de conversion apparaissent souvent à la suite d’un traumatisme ou d’une intervention chirurgicale, ce qui fait que ces malades ce retrouvent en consultations de chirurgie orthopédique. Dans trois séries de la littérature regroupant vingt-deux cas, plus de la moitié des patients avait des troubles psychiatriques connus (tendance schizoïde ou dépressive) chose qu'on ne retrouve pas dans notre série. L’approche thérapeutique est multidisciplinaire (neurologue, psychiatre, kinésithérapeute…) Il faut commencer à éliminer une étiologie organique notamment d’ordre neurologique. le pronostic d’une contracture psychogène durable et permanente est sombre, malgré une prise en charge pluridisciplinaire. Dès que le diagnostic est posé ou au moins suspecté, il faut tout mettre en œuvre pour prendre en charge ce patient avec beaucoup de précautions en étant très prudent car, prononcer le mot ?psychogène” risque d’être catastrophique. Il faut garder intacte la relation de confiance, facteur essentiel du pronostic.
Conclusion : La contracture psychogène reste une pathologie mystérieuse, mal connue pour beaucoup de chirurgiens et un retard diagnostic en moyenne de deux ans est noté. L’approche thérapeutique est multidisciplinaire (neurologue, psychiatre, kinésithérapeute…) Il faut commencer à éliminer une étiologie organique notamment d’ordre neurologique, malgré ca le pronostic reste réservé.
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Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
Méta analyse en réseau comparant la chirurgie du canal carpien à ciel ouvert, endoscopique et sous contrôle échographiquePrésentation 6 min / discussion 4 min
Orateur(s) : Hadrien Hedouis (Paris)16h50 / 17h00Afficher abstract
Communication orale
Wrist / Hand
ABSTRACT N° SOFCOT24-1175
Méta analyse en réseau comparant la chirurgie du canal carpien à ciel ouvert, endoscopique et sous contrôle échographique
Hadrien Hedouis* 1, Paul Morisseau1, Jawad Rahal1, Pierre-Alban Bouché1, Rémi Nizard1, Jules Descamps1
1Lariboisière, aphp, paris, France
Introduction : Le syndrome du canal carpien est l’un des syndromes neuropathiques périphériques les plus fréquemment rencontrés en chirurgie du membre supérieur. Le traitement chirurgical consiste en la libération du canal carpien (LCC) par la section du rétinaculum des fléchisseurs. Il existe trois principales techniques de libération : à ciel ouvert (OCTR), endoscopique (ECTR) et sous contrôle échographie (UCTR). Aucune étude n’a encore comparé directement ces trois méthodes ensemble. Une méta-analyse en réseau a donc été réalisée pour comparer ces trois techniques de libération du canal carpien.
Material and methods : Une recherche exhaustive a été menée sur PubMed, MEDLINE, Embase et la Cochrane Library jusqu’en janvier 2024. Deux évaluateurs indépendants ont sélectionné les études et extrait les données. La qualité méthodologique et le risque de biais des études éligibles ont été évalués. Les principaux critères d’évaluation étaient la douleur post opératoire à 3 mois et le temps écoulé avant le retour à une activité quotidienne normale.
Results : La recherche a permis d’obtenir 2832 articles, dont 933 doublons; 47 articles ont été inclus, dont ** ECTR et ** UCTR comprenant 3747 LCC. La durée moyenne de suivi était entre 3-6 mois postopératoire. Toutes les techniques ont montré une amélioration significative des scores en postopératoire. Le groupe ECTR et UCTR avaient des scores de douleurs significativement différents, respectivement, -1,82 [IC95 % : 1,74 à 1,90], -1,34 [IC95 % : 0,12 à 3,84] en postopératoire comparé à l’OCTR. Il n’y avait pas de différence à 3 mois concernant la récupération de la force et les paresthésies. L’ECTR et UCTR avaient le plus de probabilité d' obtenir la plus grande satisfaction de la part des patients. Les complications étaient significativement plus élevées pour OCTR
Conclusion : La technique de libération du canal carpien sous contrôle endoscopique ou échographie a rapporté de meilleurs résultats pour la douleur et la satisfaction sans montrer de différences entre elles. Ces résultats suggèrent que l’ECTR et UCTR nécessitent des comparaisons plus précoces, dans le postopératoire immédiat, pour être mieux évalués.
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Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
Douleur et satisfaction des urgences mains opérées sous WALANTPrésentation 6 min / discussion 4 min
Orateur(s) : Stuart Cannell (Paris)17h00 / 17h10Afficher abstract
Communication orale
Wrist / Hand
ABSTRACT N° SOFCOT24-259
Douleur et satisfaction des urgences mains opérées sous WALANT
Stuart Cannell* 1, Romain Allard2, Clement Prenaud2, Benjamin Dufournier2, Benjamin Khatir2, Bihes Karkazan3, Charles Dacheux3, Thomas Gregory4
1Département de chirurgie orthopédique et traumatologique, Hôpital Avicenne, Interne, 2Département de chirurgie orthopédique et traumatologique, Hôpital Avicenne, Chef de clinique assistant, 3Département de chirurgie orthopédique et traumatologique, Hôpital Avicenne, Praticien hospitalier, 4Département de chirurgie orthopédique et traumatologique, Hôpital Avicenne, Chef de service, Bobigny, France
Introduction : L’utilisation de la wide-awake local-anesthesia no-tourniquet (WALANT) en chirurgie de la main est en plein essor. Plusieurs études ont montré que la satisfaction des patients était plus grande qu’avec un bloc axillaire. Toutes ont été faites en chirurgie programmée et son utilisation en chirurgie d’urgence est peu documentée. Sa validation dans ce domaine reste donc à démontrer. Nous proposons ici d’étudier la douleur et la satisfaction des patients opérés de traumatismes de la main sous WALANT.
Material and methods : Il s’agit d’une étude observationnelle prospective réalisée dans un centre « Urgence Main ». Une anesthésie WALANT était réalisée chez les patients avec plaie et/ou fracture de la main selon les principes du Dr LALONDE.
Les patients mineurs, non coopératifs, avec infection de la main, et les réimplantations digitales étaient exclus. La douleur a été évaluée avec une échelle verbale simple pendant l’anesthésie, pendant l’intervention et 72h après la chirurgie. La satisfaction en postopératoire immédiate et à 72h a été évaluée selon une échelle de Likert. L’anxiété préopératoire a été mesurée par le score APAIS. Le temps de réalisation de la WALANT ainsi que le saignement peropératoire ont également été évalués.
Results : Entre le 1e août et le 1e mars 2024, 205 patients ont été inclus. Les plaies représentaient 85% de la cohorte (n=174) et les fractures 15% (n=31). L’âge moyen était de 39 ans ± 16. Le score d’anxiété APAIS était de 11/30 ± 4 et n’était pas corrélé avec la douleur à l’injection. Le temps moyen pour réaliser la WALANT était de 3.4 min ± 1.9. La douleur lors de l’injection était en moyenne de 3.4/10 ± 1.7. La douleur pendant la chirurgie était en moyenne de 1.2/10 ± 1.5. L’hémostase a été réalisée par tamponnement dans 70% des cas (n= 144), n’a pas été nécessaire dans 20% des cas (n=41), et a nécessité un garrot dans 10% des cas (n=21). En postopératoire immédiat, 90% des patients étaient très satisfaits et 10% satisfaits. La douleur à 72h était de 2.4/10 ± 1.3. Trois infections (1.5%) ont été notées au décours de la chirurgie.
Discussion : À notre connaissance, cette étude est la première grande série prospective démontrant une application sûre et satisfaisante de la WALANT en traumatologie de la main.
Conclusion : La WALANT est une anesthésie sûre et rapide, compatible avec l’activité d’urgences main. Elle permet d’opérer sans douleur des plaies et des fractures, simples ou complexes, avec une grande satisfaction des patients.
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Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
Voie d’abord et plaque palmaires pour l’ostéosynthèse des fractures de la base de la première phalange : une solution inexplorée.Présentation 6 min / discussion 4 min
Orateur(s) : Jean-Luc Roux (Montpellier )17h10 / 17h20Afficher abstract
Communication orale
Wrist / Hand
ABSTRACT N° SOFCOT24-539
Voie d’abord et plaque palmaires pour l’ostéosynthèse des fractures de la base de la première phalange : une solution inexplorée.
Jean-Luc Roux* 1, Gero Meyer Zu Reckendorf2, Bouali Amara2, Frédéric Dussere2, Manu Valverde2, Suheyla Barthes2, Jennifer Soret2, Jean-Claude Rouzaud2, Yves Allieu2
1Clinique Saint Roch, Institut Montpelliérain de la Main, 2Clinique Saint Roch, IMM, Montpellier, France
Introduction : Les fractures déplacées de la base de la première phalange (P1) restent un challenge chirurgical délicat. Quel que soit le matériel d’ostéosynthèse choisi (broches, vis, plaques) les voies d’abord utilisées sont soit dorsales, soit latérales. Ces voies d’abord imposent un traumatisme chirurgical à l’appareil extenseur qui, via le système intrinsèque, enveloppe à ce niveau les faces : dorsale et latérales de P1. Pour préserver l’appareil extenseur nous proposons un abord palmaire associé à une ostéosynthèse par plaque antérieure.
Material and methods : Entre septembre 2022 et décembre 2023 nous avons traité 6 fractures déplacées de la base de P1 par cette technique. Il s’agissait de 6 patients (2 femmes et 4 hommes), de 23 à 65 ans. Le doigt concerné était D3 dans 2 cas, D4 dans un cas et D5 dans 3 cas. Nous avons dans ces 6 cas utilisé une voie d’abord palmaire de type Bruner, l’appareil fléchisseur était récliné latéralement après décollement sous capsulo-périosté. L’ostéosynthèse était réalisée par une plaque palmaire en T. L’appareil fléchisseur reprenait sa position après une solide fixation des poulies au périoste. Les patients avaient pour objectif, sous contrôle de l’équipe de kinésithérapie, une mobilisation complète immédiate en syndactylie et posture en extension la nuit. Nous avons revu les patients après un bilan radiographique à 3 semaines, 6 semaines et 12 semaines.
Results : Nous n’avons pas rencontré de difficulté technique majeure même si l’exposition de la base de P1 est plus délicate qu’avec un abord dorsal. La consolidation était acquise à 6 semaines dans tous les cas. A ce délai, la mobilité était complète en flexion, l’extension était complète dans 5 cas, dans 1 cas un déficit de 20° était noté. La récupération fonctionnelle a été plus rapide qu’avec l’ostéosynthèse par voie dorsale que nous utilisions jusque là, nous n’avons pas noté d’adhérence de l’appareil extenseur.
Discussion : L’excellent résultat sur l’extension de l’IPP est probablement obtenu grâce à l’abord palmaire qui épargne l’appareil extenseur de tout traumatisme chirurgical. Lorsqu’on observe une coupe transversale passant par la base de la première phalange on constate que l’appareil extenseur enveloppe P1 sur les ¾ de la circonférence. Seul l’abord palmaire et l’ostéosynthèse palmaire épargnent réellement l’appareil extenseur. L’inconvénient est le décollement de l’appareil fléchisseur et la nécessité de fixer la 2ème poulie.
Conclusion : L’ostéosynthèse des fractures de la base de P1 par un abord et une plaque palmaires offre une nouvelle approche pour ces fractures qui restent un challenge thérapeutique. Les premiers résultats nous confortent dans l’intérêt d’explorer plus largement cet abord palmaire.
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Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
Mycobacterium tuberculosis-induced multiple tenosynovial masses with rice bodies: A case reportPrésentation 6 min / discussion 4 min
Orateur(s) : Abdelkader Tounsi (TUNISIE)17h20 / 17h30Afficher abstract
Communication orale
Wrist / Hand
ABSTRACT N° SOFCOT24-1405
Mycobacterium tuberculosis-induced multiple tenosynovial masses with rice bodies: A case report
zied mansi 1, Abdelkader Tounsi* 1, ines sboui 2, islem chneti 1, hedi rbai 1
1service orthopedie , hopital ibn jazzar , 2chirurgie de la main, institut kassab , kairouan , Tunisia
Introduction : Rice bodies, intra-articular masses resembling rice grains, were first described in 1895 and are often associated with conditions like rheumatoid arthritis (RA), juvenile arthritis, osteoarthritis, and sometimes Mycobacterium tuberculosis (TB) infection. Diagnosis typically relies on MRI due to its ability to differentiate from other pathologies. Delayed management can lead to complications such as neurovascular compression or osteoporosis.
Material and methods : A 46-year-old male dairy farm worker presented with painless soft tissue masses on the left wrist for a year
Results : He had no significant medical history, trauma, or symptoms suggestive of tuberculosis. Physical examination revealed mobile masses with minimal tenderness. Laboratory tests including ESR, CRP, and WBC count were normal. Ultrasonography showed abnormal lymph nodes in the left axilla, and MRI revealed multiple masses with hypo-intense bodies in the flexor and extensor sheaths of the left wrist.
Discussion : This case report describes a 46-year-old male dairy farm worker with painless soft tissue masses on the left wrist, which were ultimately diagnosed as tenosynovitis with rice bodies associated with tuberculosis (TB). Despite the absence of classic TB symptoms, further investigations including imaging and biopsy revealed the presence of TB infection. Surgical excision of the masses followed by anti-TB medication resulted in a successful outcome with no recurrence at one-year follow-up. The case highlights the importance of considering TB as a differential diagnosis in patients presenting with rice bodies, particularly in endemic regions, and underscores the need for multidisciplinary management involving surgery and medical treatment for optimal outcomes
Conclusion : In conclusion, this case report sheds light on the rare occurrence of rice body formation in musculoskeletal tuberculosis (TB). Despite the absence of classic TB symptoms, thorough investigations including imaging and biopsy were crucial in establishing the diagnosis. Surgical excision of the masses followed by anti-TB medication resulted in a successful outcome with no recurrence at one-year follow-up. This highlights the importance of considering TB as a differential diagnosis in patients presenting with rice bodies, particularly in endemic regions. Moreover, multidisciplinary management involving surgery and medical treatment proved essential for optimal outcomes. Continued awareness and vigilance among healthcare professionals are crucial for early detection and effective management of such cases
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Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
Les Chondromes de la main : à propos de 59 patientsPrésentation 6 min / discussion 4 min
Orateur(s) : Ahmed Adel Bezzaouia (TUNISIE)17h30 / 17h40Afficher abstract
Communication orale
Wrist / Hand
ABSTRACT N° SOFCOT24-826
Les Chondromes de la main : à propos de 59 patients
Ahmed Adel Bezzaouia* 1, Mouna Ounaies1, Dhia Bouzrara1, Khairi Saibi1, Sirine Soussi1, Sayed Baccari1
1service de chirurgie réparatrice et esthétique chirurgie plastique, chirurgie de la main, Institut Mohamed Kassab d'orthopédie, Tunis, Tunis, Tunisia
Introduction : Les chondromes sont des tumeurs bénignes à croissance lente du cartilage hyalin. La dégénérescence est possible mais exceptionnelle.
En termes de traitement, les opinions varient, notamment en ce qui concerne la reconstruction osseuse.
Le but de notre étude est de présenter le profil épidémiologique et clinique et d'évaluer les résultats thérapeutiques.
Material and methods : Il s'agit d'une étude rétrospective de 59 cas de chondromes de la main recueillis dans notre service sur une période allant de 1993 à 2022.
Nous avons inclus des patients atteints de chondromes osseux des os tubulaires de la main (phalanges et métacarpiens), qui avaient tous une documentation clinique, radiologique et histologique.
Seuls les patients ayant eu un traitement chirurgical confirmés par un examen histopathologique ont été inclus.
Un score d'évaluation a été établi. La chirurgie a été indiquée dans tous les cas de chondromes solitaires, seules les localisations symptomatiques de formes multiples ayant été opérées.
Results : On a noté une prédominance féminine et l'âge moyen était de 35 ans. Le délai moyen entre la découverte et l'intervention était de 30 mois.
54 patients ont eu une greffe osseuse de la cavité résiduelle par un os spongieux autologue fragmenté.
La présomption diagnostique faite à partir des données cliniques et radiologiques a été exacte chez 57 patients.
Un seul cas de récidive a été noté et aucun cas de dégénérescence maligne n'a été constaté.
Discussion : Les chondromes, qu'ils soient solitaires ou multiples, touchent les deux sexes avec une très légère prédominance masculine. Pour d'autres séries, la prédominance féminine est la règle, et c'est le cas de notre série.
La circonstance de découverte la plus fréquente est la présence d'une tuméfaction, douloureuse ou non.
La prise en charge des chondromes reste un sujet controversé, bien que la majorité des auteurs s'accordent sur une approche interventionnelle. Certains auteurs recommandent l'ablation de la tumeur en cas d'augmentation de la tuméfaction, de réapparition de la douleur ou d'inconfort pour le patient. Selon Takigawa, une guérison spontanée peut survenir après une fracture.
Cependant, en raison du risque accru de fracture pathologique, qui est de 56% pour Maalla et al, 40% pour Bonnevialle, et 32% dans notre série, il est justifié d'adopter une approche chirurgicale pour les enchondromes de la main, même en l'absence de symptômes.
Conclusion : Si les avis restent partagés entre les partisans de l'abstention et ceux de l'intervention, nous insistons sur l'importance de la prise en charge chirurgicale des chondromes, même lorsqu'ils sont asymptomatiques, pour éviter les complications
La technique de résection tumorale associée à une greffe d'os spongieux autologue en cas de cavité résiduelle nous a donné satisfaction. Un suivi étroit et régulier est indispensable.
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L'influence de l'ostéotomie d'accourcissement unicorticale du radius avec variance ulnaire neutre dans la maladie de Kienböck : RésultatsPrésentation 6 min / discussion 4 min
Orateur(s) : Mahdi Rahem (ALGéRIE)17h40 / 17h50Afficher abstract
Communication orale
Wrist / Hand
ABSTRACT N° SOFCOT24-913
L'influence de l'ostéotomie d'accourcissement unicorticale du radius avec variance ulnaire neutre dans la maladie de Kienböck :
Résultats
Mahdi Rahem* 1
1Liberal, SACOT, Alger, Algeria
Introduction : La nécrose avasculaire idiopathique du lunatum décrite par Kienböck en 1910, dont l’histoire naturelle évolue vers un carpe dégénératif.
L'objectif est d’étudier l’influence de l’ostéotomie d’accourcissement unicorticale du radius par rapport à la variance ulnaire neutre sur les résultats cliniques et radiologiques d’une série prospective.
Material and methods : Chez 34 de nos patients porteurs d’un stade II à IIIb de la classification de Lichtman. Entre mars 2014 et juin 2017, 35 poignets (24 hommes et 10 femmes).
L’âge moyen était de 35,02 ans. Les troubles consistent en des douleurs à début insidieux situées à la face dorsale du poignet, une limitation de la mobilité, une diminution de la force de préhension de la main par comparaison avec le côté sain.
Tous les patients ont fait l’objet d’une appréciation clinique pour la douleur, la mobilité et la force de préhension selon le score de DASH.
Et sur le plan radiologique une radiographie du poignet(face et profil),TDM, IRM et scintigraphie osseuse d'évaluation pré et
postopératoire.
Tous nos patients ont bénéficier d’une ostéotomie d’accourcissement unicorticale du radius en zone métaphysaire par voie antérieure de Henry. Au recul moyen de 10 ans.L’accourcissement était de 1 mm.
Results :
Pour la mobilité, nous notons une amélioration avec un angle moyen de mobilité de la flexion-extension du poignet ;.
La force de préhension a été améliorée en moyenne de 25 %. Sur le plan radiologique pas de diminution de la hauteur du carpe mais avec modification du stade de Lichtman pour 15% de nos patients . Pour la plupart de nos patients ont pu reprendre leur activité professionnelle antérieure et nous ne déplorons aucune complication.
Discussion :
Le choix de l’ostéotomie du radius dans les variances ulnaires neutres est discutable, car certains auteurs ont rapidement élargi les indications aux variances ulnaires neutres, avec de bons résultats de LAMAS.
L’objectif de cette technique est d’obtenir la disparition des douleurs, d’améliorer la fonction, de stopper ou de retarder la progression vers une dégradation du carpe et permettre aux patients souvent jeunes de reprendre une activité professionnelle
Conclusion : La technique de l’ostéotomie unicorticale du radius donne de bons résultats dans la maladie de Kienböck. La hauteur de l’accourcissement de l’ostéotomie doit être de 1 mm dans la variance ulnaire neutre.
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Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré