LUNDI 11 NOV.
8H00 à 9H00
9H00 à 10H00
10H00 à 11H00
11H00 à 12H00
12H00 à 13H00
13H00 à 14H00
14H00 à 15H00
15H00 à 16H00
16H00 à 17H00
17H00 à 18H00
18H00 à 19H00
MARDI 12 NOV.
7H00 à 8H00
8H00 à 9H00
9H00 à 10H00
10H00 à 11H00
11H00 à 12H00
12H00 à 13H00
13H00 à 14H00
14H00 à 15H00
15H00 à 16H00
16H00 à 17H00
17H00 à 18H00
18H00 à 19H00
MERCREDI 13 NOV.
8H00 à 9H00
9H00 à 10H00
10H00 à 11H00
11H00 à 12H00
12H00 à 13H00
13H00 à 14H00
14H00 à 15H00
15H00 à 16H00
16H00 à 17H00
17H00 à 18H00
18H00 à 19H00
19H00 à 20H00
20H00 à 21H00
21H00 à 22H00
22H00 à 23H00
23H00 à 24H00
Présentation 5 min / Discussion 2 min
Communication orale
Research / Innovation
ABSTRACT N° SOFCOT24-352
Caractérisation de la jonction ostéochondrale pour le développement de bio-encres dédiées à la reproduction de cette zone d'ancrage dans le traitement des lésions ostéochondrales focales par ingénierie tissulaire
Ghita Sekkat* 1, Christel Henrionnet1, Astrid Pinzano1, Magali Detz1, Pierre Gillet1, 2, Christophe Marquette3, Laurent Galois1, 4, Laurent Grossin1
1UMR7365CNRS-UL IMoPA, Vandoeuvre-Lès-Nancy, 22Laboratoire de Pharmacologie, Toxicologie et Pharmacovigilance, CHRU Nancy, Nancy, 3Plateforme 3D Fab, Université de Lyon, CNRS, INSA, CPE-Lyon, ICBMS, UMR 5246, Villeurbanne, 4Service de Chirurgie Orthopédique, Traumatologique et Arthroscopique, CHRU Nancy, Nancy, France
Introduction : La cicatrisation tissulaire spontanée des lésions ostéochondrales focales ne confère pas au tissu de réparation les mêmes propriétés que le tissu natif, ce qui rend la réparation non durable. L'ingénierie tissulaire vise à réparer ces tissus lésés. L’un des écueils rencontrés est la difficulté de reproduire un implant complet compte tenu de la composition et de l’architecture du tissu ostéochondrale (cartilage non calcifié, cartilage calcifié et os sous-chondral). Les implants nouvellement développés doivent intégrer la complexité de ce tissu ainsi que la zone pivot avec l'os sous-chondral pour favoriser la réussite de la greffe. L’implant multicouche sera obtenu par impression 3D par bio-extrusion. Ce procédé permet d'imprimer l'implant en une seule pièce et d'adapter topographiquement la composition de la bio-encre. Pour mieux préparer la composition des bio-encres, nous avons décidé de caractériser davantage l'organisation et la composition de cette jonction ostéochondrale (JO) provenant de patients ayant subis une arthroplastie du genou.
Material and methods : Des prélèvements ostéochondraux de la rotule, des condyle fémoraux et des plateaux tibiaux ont été collectés et caractérisés, avec une attention particulière à la JO. Le bilan histologique a été comparé au score radiologique de Kellgren-Lawrence (KL) et une analyse des couches formant la JO a été réalisée. Sur la base des analyses histologiques, nous pourrions proposer des bio-encres enrichies en molécules matricielles et/ou en minéraux, ainsi qu'en propriétés biologiques.
Results : Des colorations histologiques ont été réalisées sur dix genoux pour alimenter le score de Mankin modifié (SMm). Les résultats ont indiqué une corrélation positive entre le score de KL et le SMm. L’analyse préliminaire de la caractérisation de la JO n’a montré aucune corrélation apparente entre le SMm et les changements dans la JO. Toutefois, les critères seront affinés pour faciliter l'identification des modifications courantes. Concernant les bio-encres et sur la base de ces observations, nous avons pu développer des bio-encres dédiées à la production de la zone de transition cartilage calcifié/os (ZT), qui peut induire un comportement biochimique spécifique des CSMs qui y sont intégrées. Les échafaudages ont été analysés à l’aide de colorations histologiques/immunohistochimiques (collagène II), des changements significatifs ont été observés dans la biosynthèse matricielle, en fonction des conditions de culture.
Discussion : Le SMm apporte certaines preuves que l'organisation du cartilage et de l'os sous-chondral n'est pas en corrélation directe avec l'évolution pathologique de la JO. Cependant, une corrélation est évidente entre le score de KL et le SMm.
Conclusion : Dans le contexte de la reproduction de la ZT, les résultats indiquent qu'une analyse détaillée de l'JO est nécessaire pour concevoir les bio-encres afin de produire une zone d'ancrage appropriée pour traiter les lésions ostéochondrales focales.
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Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
Communication orale
Knee
ABSTRACT N° SOFCOT24-331
Evaluation de la biodégradabilité et de la biocompatibilité de substituts cartilagineux obtenus par impression 3D après greffe ectopique chez la souris nude
Christel Henrionnet1, Pierre Gillet1, 2, Océane Messaoudi1, Laurent Grossin1, Didier Mainard* 1, 3, Christophe Marquette4, Astrid Pinzano1
1UMR7365CNRS-UL IMoPA, 2Laboratoire de Pharmacologie, Toxicologie et Pharmacovigilance, CHRU Nancy, Vandoeuvre-Lès-Nancy, 3Service de Chirurgie Orthopédique, Traumatologique et Arthroscopique, CHRU Nancy, Nancy, 4Plateforme 3D Fab, Université de Lyon, CNRS, INSA, CPE-Lyon, ICBMS, UMR 5246, Villeurbanne, France
Introduction : L’impression 3D se révèle un outil révolutionnaire pour façonner des greffons cartilagineux à partir des cellules du patient. La faisabilité de production en ingénierie tissulaire de substituts cartilagineux à l’aide de cette technique est très explorée. Cependant avant d’envisager le transfert de la recherche vers l’application clinique, il est essentiel d’évaluer la biocompatibilité, la biodégradabilité, et le devenir du greffon dans des modèles expérimentaux in vivo dédiés. L’objectif de notre travail a été d'étudier la biodégradabilité, la biocompatibilité et le devenir des substituts cartilagineux obtenus par impression 3D par procédé de bio-extrusion après implantation en site ectopique chez la souris nude pendant 1, 2 et 3 mois.
Material and methods : Les substituts cartilagineux ont été conçus à l’aide d’une encre à base d’alginate et de cellules souches mésenchymateuses issues de moelle osseuse de patients arthrosiques et maturés in vitro en normoxie ou en hypoxie à l’aide ou non d’un milieu chondrogénique contenant du TGF-beta1 et de la BMP-2. Après 56 jours de maturation in vitro, une partie des substituts a été fixée pour l’évaluation de la qualité de nos substituts au moment de l’implantation. Les autres substituts ont été implantés en sous-cutanée chez des souris nude pendant 1, 2 et 3 mois. À l’issue de l’expérimentation, les greffons ont été prélevés et des analyses macroscopiques, histologiques et immunohistochimiques ont été réalisées.
Results : Les analyses histologiques et immunohistologiques ont montré que les greffons cultivés en présence de l’association chondroinductrice TGF-β1+BMP-2 in vitro, présentaient une matrice hyaline riche en protéoglycannes et en collagène de type II avant implantation. La synthèse des protéoglycannes et du collagène de type II s’est poursuivie in vivo au sein des greffons et très peu de calcifications apparaissent contrairement aux greffons contrôles (milieu non chondrogénique) qui sont totalement calcifiés. Le score de Bern a mis en évidence que la maturation en condition hypoxique des greffons pendant 56 jours in vitro avant implantation a permis un meilleur maintien de la qualité des greffons in vivo jusqu’à 3 mois.
Discussion : L’absence de différenciation chondrogénique est responsable de la calcification importante des greffons. Il est également montré que l’hypoxie permet d’augmenter la rigidité et les propriétés biomécaniques des substituts in vitro. Cette stabilité observée in vivo pourrait donc être liée à une densité plus importante de nos greffons maturés en hypoxie avant implantation.
Conclusion : L’implantation in vivo en site ectopique chez la souris nude de nos substituts cartilagineux nous a permis de valider la cytocompatibilité, la biocompatibilité et la stabilité des greffons in vivo. Une greffe orthotopique au sein du genou sera ensuite réalisée chez le rat pour évaluer la bio-fonctionnalité et la bio-intégration de ces greffons cartilagineux.
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Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
Communication orale
Genou ligamentaire
ABSTRACT N° SOFCOT24-1251
L'Augmentation de la Procédure Extra-Articulaire Latérale dans la Reconstruction du Ligament Croisé Antérieur chez l'Adolescent Réduit le Risque de Rerupture et Permet d'Atteindre des Échelles d'Activité de Tegner Plus Élevées : Une Étude Comparative Appariée avec un Suivi Minimum de 2 Ans
Mohamad Moussa* 1, 1, Nicolas Lefevre1, Adam Coghlam1, Aymen Zgolli1, Antoinne Gerometta1, Alain Meyer1, Alexandre Hardy1
1Clinique du sport, Paris, France
Introduction : RÉSUMÉ Contexte : Malgré le rôle bien établi des Procédures Extra-Articulaires Latérales (LEAP) dans la réduction des taux d'échec après la Reconstruction du Ligament Croisé Antérieur (ACLR) dans la population adulte, des recherches similaires approfondies pour la population adolescente et pédiatrique font défaut.
Objectif : Examiner l'impact de l'augmentation LEAP sur le taux de rerupture après l'ACLR chez les patients de moins de 18 ans.
Material and methods : Matériel et méthodes : Il s'agissait d'une analyse rétrospective de données prospectivement collectées d'octobre 2012 à juin 2020, impliquant des adolescents de moins de 18 ans subissant une ACLR primaire avec un suivi d'au moins 2 ans. Deux groupes, appariés pour l'âge, le sexe, l'échelle d'activité de Tegner et la présence de lésions méniscales, ont été établis : ACLR seul et ACLR avec augmentation LEAP. Le principal critère de mesure était le taux de rerupture après l'ACLR. Les critères de mesure secondaires étaient le taux de réopération non liée à la rupture du greffon après l'ACLR, les taux de retour au sport (RTS), le timing, et le niveau par rapport au statut pré-lesion, et les scores fonctionnels incluant IKDC, KOOS (douleur, symptômes, vie quotidienne, sport et qualité de vie), l'échelle d'activité de Tegner, ACL-RSI et le score de Lysholm.
Results : Après prise en compte des pertes de suivi, 132 patients ACLR seul et 121 patients ACLR+LEAP ont été analysés à partir des 147 initiaux par groupe. L'âge moyen des patients était de 16,1 ans (ET=1,1 et 1,0 respectivement), avec des démographies et des caractéristiques de blessure similaires dans les deux groupes (p>0,05). Les deux groupes ont également montré des scores fonctionnels préopératoires comparables. Un score ACL-RSI préopératoire significativement plus bas a été observé dans le groupe ACLR seul par rapport au groupe ACLR+LEAP (p=0,0044). La rupture du greffon était significativement moins courante dans le groupe ACLR+LEAP (2,5 %) par rapport au groupe ACLR seul (13,6 %) (p=0,002). La réduction du risque attribuable pour l'ACLR+LEAP était de 11,1 % et le nombre nécessaire à traiter calculé était de 9. L'analyse de Kaplan-Meier a montré une survie sans rerupture significativement meilleure à 5 ans pour le groupe ACLR+LEAP (p=0,001). La régression de Cox a confirmé un risque de rerupture six fois plus élevé dans le groupe ACLR seul (p=0,004). Lors du dernier suivi, malgré des scores IKDC, KOOS, Lysholm et ACL-RSI similaires dans les deux groupes, le groupe ACLR+LEAP avait un score de Tegner significativement plus élevé (7,2 vs. 6,3, p=0,0042). Aucune différence significative n'a été observée dans les taux de RTS ou le niveau sportif par rapport aux états pré-lesion entre les groupes.
Conclusion : L'ACLR avec augmentation LEAP peut réduire de manière significative le risque de rerupture et faciliter des niveaux d'activité postopératoires plus élevés chez les adolescents.
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Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
Communication orale
Genou ligamentaire
ABSTRACT N° SOFCOT24-948
Toutes les atteintes multiligamentaires sont-elles équivalentes en termes de résultat fonctionnel, de retour au sport et de retour au travail ?
Pierre-Henri Vermorel1, Sylvain Grange1, Gillian Lancry1, Gilles Bruyère2, Rémi Philippot1, Thomas Neri* 1
1Chirurgie Orthopédique et Traumatologique, CHU Nord, 2Rééucation, Clos Champirol, Saint-Etienne, France
Introduction : L’objectif de notre étude était de déterminer si certaines atteintes ligamentaires avaient plus d’impact sur les résultats fonctionnels et le retour au sport/travail. Notre hypothèse était que les patients présentant une atteinte intégrant une lésion du LCP avaient un résultat péjoratif.
Material and methods : 71 patients ont été inclus dans une étude prospective continue entre décembre 2020 et janvier 2023. Le pattern lésionnel était confirmé par le testing sous AG et l’IRM 3T. Selon notre hypothèse les patients étaient répartis en deux groupes. Le premier groupe (LCA) correspondait aux patients présentant une atteinte du LCA et d’un plan collatéral sans atteinte postérieure. Le deuxième groupe (LCP) correspondait aux patients présentant une atteinte du LCP associées à toute autre atteinte ligamentaire. A un an de la chirurgie étaient évalués les scores fonctionnels (IKDC, KOOS, Tegner), l’EVA, le retour au sport et au travail dans chacun des groupes.
Results : Le groupe LCA comportait 54 patients (76%) contre 17 pour le groupe LCP (24%). La majorité des patients étaient retournés au travail à un an dans le groupe LCA (89% contre 62% dans le groupe LCP, p<0.05). 68% des patients sont retournés au sport dans le groupe LCA contre 62% dans le groupe LCP. L’EVA moyenne était de 1.3 dans le groupe LCA contre 1.38 dans le groupe LCP (p=0.42), le KOOS moyen était de 72.55 dans le groupe LCA contre 63.85 dans le groupe LCP (p<0.05). L’IKDC moyen était de 71.72 dans le groupe LCA contre 63.89 dans le groupe LCP (p<0.05). Le Tegner moyen était de 4.85 dans le groupe LCA contre 4.23 dans le groupe LCP.
Discussion : Le groupe LCP présente de moins bons résultats fonctionnels, de retour au sport/travail. Nous pouvons peut-être expliquer cette différence si l’on considère que la plupart des lésions sans atteinte du LCP peuvent être considérées comme de simple subluxation du genou. A l’inverse, nous pouvons considérer que l’atteinte du LCP correspond à une luxation vraie pouvant entrainer des lésions associées (méniscale, cartilagineuse, nerveuse ou vasculaire) expliquant ces résultats péjoratifs.
Conclusion : L’atteinte du LCP dans le cadre d’une atteinte multiligamentaire du genou impact négativement les résultats fonctionnels, de retour au sport et de retour au travail.
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Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
Communication orale
Knee
ABSTRACT N° SOFCOT24-1063
Analyse de la distribution du chargement mécanique sur la plaque et la charnière latérale d’une ostéotomie tibiale de valgisation par ouverture lors de l’appui. Étude par éléments finis.
Mekki Tamir* 1, Wiayo Azoti2, 3, Lil Le Crom4, Samuel Berthe4, Henri Favreau1, Matthieu Ollivier5, Nadia Bahlouli4, Matthieu Ehlinger1
1Chirurgie Orthopédique et Traumatologique , CHRU Hautepierre, Strasbourg, 2INSA, INSA Toulouse, 3Federal University Toulouse Midi-Pyrénées, Clément Ader Institute, Toulouse, 4Université de Strasbourg, Laboratoire ICUBE, Strasbourg, 5Département de Chirurgie Orthopédique, Hôpital Sainte-Marguerite, Marseille, France
Introduction : L’ostéotomie tibiale de valgisation (OTV) est indiquée dans la prise en charge d’une arthrose isolée médiale du genou chez un patient jeune présentant une déformation métaphysaire du tibia proximal. Lors d’une OTV par ouverture médiale, le respect de la charnière est fondamental pour la consolidation et la conservation de la correction notamment. L’utilisation d’une plaque verrouillée pour stabiliser une OTV est habituelle, ce qui autorise par ailleurs une remise en charge. L’objectif de ce travail était ainsi de mesurer et de suivre la répartition du chargement mécanique au niveau d’une plaque verrouillée de fixation et de la charnière latérale d’une OTV à l’aide d’un modèle par éléments finis (EF) en simulant l’appui monopodale.
L’hypothèse de travail était que lors de la remise en charge, la plaque et la charnière latérale absorbent des contraintes mais de façon asymétrique, principalement au niveau de la plaque.
Material and methods : Un modèle numérique d’OTV fixée par une plaque verrouillée a été développé sur une géométrie réelle du tibia proximal (logiciels Fusion 360 de Autodesk, HyperWorks de Altair). Dans le cadre de cette simulation numérique par éléments finis de mise en charge, une étude de convergence en maillage a été réalisée pour optimiser la justesse des résultats du modèle numérique. Le critère de jugement principal était la valeur maximale des contraintes dans les zones concernées (contraintes de Von Mises, en MPa) de la plaque et de la charnière latérale.
Results : L’intensité des contraintes maximales dans la plaque est de l’ordre de 20 MPa. L’intensité des contraintes maximales au niveau de la charnière osseuse est quant à elle de l’ordre de 6 MPa. Les résultats obtenus par l’étude de convergence de maillage au niveau de la charnière et de la plaque permettent de définir le modèle le plus adéquat pour de futures études par EF : un maillage de 4 mm sur tous les éléments du modèle à l’exception de la zone de fortes contraintes dans la plaque maillée avec une taille d’éléments de 0.7 mm est retenu. Cette adaptation apporte une meilleure précision à l’étude.
Discussion : Il existe une répartition et une distribution des contraintes à la fois sur la plaque et sur la charnière soulignant ainsi l’importance de la plaque et la nécessité absolue de respecter la charnière. Pour autant, sans surprise, la plaque absorbe le principal contingent des charges, plus de 3 fois plus.
Conclusion : L’hypothèse est confirmée, cependant des études complémentaires seraient nécessaires pour valider ces résultats numériques : une partie expérimentale sur os cadavérique instrumenté mais également des études comparatives des plaques de fixation.
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Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
Communication orale
Knee
ABSTRACT N° SOFCOT24-1099
Analyse de la distribution du chargement mécanique sur la plaque et la charnière latérale d’une ostéotomie tibiale de valgisation en simulant l’appui et la consolidation. Étude par éléments finis.
Mekki Tamir* 1, Wiayo Azoti2, 3, Lil Le Crom4, Samuel Berthe4, Henri Favreau1, Matthieu Ollivier5, Nadia Bahlouli4, Matthieu Ehlinger1
1Chirurgie Orthopédique et Traumatologique , CHRU Hautepierre, Strasbourg, 2INSA, INSA Toulouse, 3Federal University Toulouse Midi-Pyrénées, Clément Ader Institute, Toulouse, 4Université de Strasbourg, Laboratoire ICUBE, Strasbourg, 5Département de Chirurgie Orthopédique, Hôpital Sainte-Marguerite, Marseille, France
Introduction : L’ostéotomie tibiale de valgisation (OTV) est indiquée dans la prise en charge d’une arthrose isolée médiale du genou chez un patient jeune présentant une déformation métaphysaire du tibia proximal. Lors d’une OTV par ouverture médiale, le respect de la charnière est fondamental pour la consolidation, la stabilité du montage et le maintien de la correction. L’utilisation d’une plaque verrouillée pour stabiliser une OTV est habituelle, ce qui autorise par ailleurs une remise en charge. Sur la base d’un modèle par éléments finis (EF) validé simulant l’appui, l’objectif de ce travail était de mesurer et de suivre la répartition du chargement mécanique et des contraintes au niveau de la plaque verrouillée médiale et de la charnière latérale d’une OTV en simulant l’évolution de la consolidation.
L’hypothèse de travail était qu’à partir de 50% de la consolidation, la diminution des contraintes est importante au niveau de la charnière.
Material and methods : Il a été utilisé un modèle numérique validé d’OTV fixée par une plaque verrouillée développée sur une géométrie réelle du tibia proximal (logiciels Fusion 360 de Autodesk, HyperWorks de Altair) après étude de convergence en maillage pour optimiser la justesse des résultats du modèle numérique. La consolidation a été simulée en considérant 25% du remplissage de l’OTV, puis 50, 75 et 100%. Le critère de jugement principal était la valeur maximale des contraintes dans les zones concernées (contraintes de Von Mises, MPa) au niveau de la plaque et de la charnière latérale.
Results : Les contraintes maximales dans la plaque sont en diminution passant de 20,29 MPa sans consolidation à 1,2 MPa en fin de consolidation, soit 94% de baisse. Au niveau de la charnière les contraintes maximales diminuent aussi passant de 5,6MPa à 0,17 MPa soit 97% de baisse. Il en est de même à chaque étape de simulation de la validation. Ceci témoigne du transfert logique des contraintes de la plaque et de la charnière vers la zone de l’OTV qui consolide, confirmant la nécessité de conserver la charnière pour garantir et obtenir la consolidation.
Discussion : Il s’agit de la première étude de ce type. Elle confirme une diminution progressive, au cours de la consolidation, de la répartition / distribution des contraintes sur la plaque et sur la charnière. Ceci souligne l’importance de respecter la charnière, qui joue un rôle important dans la phase de consolidation.
Conclusion : L’objectif de ce travail a été atteint. Cependant des études complémentaires seraient nécessaires pour valider ces résultats numériques : une partie expérimentale sur os cadavérique instrumenté mais également des études comparatives des plaques de fixation et des moyens de comblement.
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Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
Communication orale
Knee
ABSTRACT N° SOFCOT24-220
Modifying one versus multiple gait parameters to reduce the peak knee adduction moment in people with knee osteoarthritis.
Luis Pereira* 1, 2, Baptiste Ulrich1, Jos Runhaar2, Sita Bierma-Zeinstra2, Julien Favre1, 3, Brigitte M Jolles1, 4
1Swiss BioMotion Lab, CHUV, Lausanne, Switzerland, 2Department of General Practice, Erasmus MC University Medical Center, Rotterdam, Netherlands, 3The Sense Innovation and Research Center, Sion, 4Institute of Electrical and Micro Engineering, Ecole Polytechnique Fédérale Lausanne , Lausanne, Switzerland
Introduction : Reducing the peak knee adduction moment(pKAM) improves symptoms and slows the progression of medial knee osteoarthritis(KOA). Retraining gait has been proposed to reduce the pKAM and some studies have supported this approach with promising clinical results. Gait retraining started with a focus on the pKAM, but the importance of reducing the knee adduction moment impulse(iKAM) and the peak knee flexion moment(pKFM) was also highlighted recently. Often, gait retraining consists in modifying a single gait parameter (e.g. foot angle) but it could be valuable to combine modifications in multiple parameters when aiming for specific kinetic changes, as this could increase the percentage of patients able to change their kinetics.
The purpose of this study was to assess the % of patients able to reduce their 1) pKAM, 2) pKAM and iKAM, and 3) pKAM, iKAM and pKFM with single or combined gait modifications.
Material and methods : 17 patients predominantly medial KOA (6 female), mean 53y.o. (16), mean height 173cm (13) and mean BMI 25 Kg/m2 (3) were recruited. A motion capture system and floor-embedded force-plates were used to measure the kinetics. Patients were guided through an augmented-reality system, with instruction footprints displayed on the floor. Each patient performed 81 trials combining 3 different amplitudes of foot progression angle, step width, and stride length. Descriptive statistics was used to report the percentage of patients reducing their 1) pKAM, 2) pKAM and iKAM, and 3) pKAM, iKAM and pKFM, all by at least 5%, when modifying one, two, or three gait parameters.
Results : Most patients were able to find a gait combination reducing the pKAM, pKFM, and the iKAM with two and with three, but not with a one parameter modification. 47% of the patients achieved the targeted combined reduction of at least 5% in pKAM, iKAM, and pKFM with one gait parameter modified, 77% with two parameters modified, and 82% with three parameters modified.
Adding the iKAM and the pKFM as kinetic targets to reductions in pKAM, resulted in an inferior percentage of patients able to reach the goal, both for modifications with one, two and three parameters. Inversely, for the target of a combined effect in pKAM, iKAM and pKFM, adding a second and a third gait parameter modification to walking with single modifications provided relative increases of 64% and 8% on patients reaching the goals.
The percentage of patients reaching the kinetic targets was higher with modifications of more than one parameter, irrespective of the kinetic outcomes. For the objective of reducing pKAM, iKAM and pKFM together, there was a relative increase of 63% when modifying two parameters relative to modifying one parameter, and a relative increase of 8% when modifying three parameters relative to modifying one parameter.
Conclusion : When compared to single-parameter modifications, combining multiple gait parameters was more likely to achieve the targeted kinetic goals in subjects with medial knee OA. The percentage of patients reaching a combined reduction in the pKAM, iKAM and pKFM is lower relative to reaching a pKAM in isolation.
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Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
Communication orale
Knee
ABSTRACT N° SOFCOT24-196
Concordance entre l’angle HKA du planning pré-opératoire et le résultat post-opératoire en utilisant la table de Hernigou dans les ostéotomies de valgisation tibiales par addition médiale
Alicia CHEN* 1, Frédéric DESMOULINS1, André-Pierre UZEL1
1Chirurgie orthopédique et traumatologique, CHU Pointe-à-Pitre, Pointe-à-Pitre, Guadeloupe
Introduction : L’ostéotomie tibiale de valgisation par addition médiale est une chirurgie conservatrice de la gonarthrose unicompartimentale débutante sur genu varum. Des techniques existent en pré et peropératoire pour estimer l’ouverture à apporter afin d’obtenir la correction angulaire souhaitée. La table de Hernigou est une option facile d’utilisation et de faible coût. Les ostéotomies tibiales sont par ailleurs souvent accusées de modifier la pente tibiale postérieure.
Material and methods : 73 ostéotomies pour 66 patients, opérés entre le 1er avril 2014 et le 31 août 2021, ont été évaluées rétrospectivement. L’étude était monocentrique. Le planning opératoire avec la table de Hernigou prenait 3° de valgus comme cible. L’angle HKA était mesuré à 1 mois et la pente tibiale était mesurée à J1.
Results : En post-opératoire, l’angle HKA moyen était de 2,85° de valgus. La moyenne des écarts à l'objectif était de -0,15° (p=0,06), intervalle de confiance à 95 % de ]-0,73 ; 0,42[, écart-type 2,46.
La moyenne des écarts pré et post-opératoire de la pente tibiale était de 0,19°, intervalle de confiance à 95 % ]-0,20 ; 0,59[, écart-type de 1,71 (p=0,3).
Conclusion : La table de Hernigou permettait une correction précise de l’angle HKA chez les patients opérés d’ostéotomie tibiale de valgisation par addition médiale. La pente tibiale n’était pas modifiée en post-opératoire.
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Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
Communication orale
Knee
ABSTRACT N° SOFCOT24-420
Un millimètre égal un degré est une source majeure d'imprécision dans la planification des ostéotomies autour du genou pour les déformations métaphysaires comparée à une planification numérique
Dimitri Charre* 1, Jae-Sung An1, 2, Raghbir Khakha 3, Kristian Kley4, 5, Yavuz Şahbat1, 6, Matthieu Ollivier 1
1Institut du Mouvement et de l'appareil Locomoteur, Marseille, France, 2Tokyo Medical and Dental University, Tokyo, Japan, 3Guys and St. Thomas' Hospitals, 4Harley Street Specialist Hospital, London, United Kingdom, 5Orthopädie Maximilium, Donauwörth, Germany, 6Erzurum Regional Training and Research Hospital, Orthopaedic Surgery and Traumatology, Erzurum, Turkey
Introduction : L’objectif de cette étude est de comparer la précision des ostéotomies autour du genou virtuellement effectuées (ostéotomies d’ouverture et de fermeture) pour corriger l’alignement dans le plan frontal dans le cadre des déformations métaphysaires du fémur distal et du tibia proximal. La comparaison de la planification des ostéotomies a été réalisée entre la planification selon la méthode de Miniaci qui corrige l’alignement au site de la déformation, avec le dogme largement accepté selon lequel un degré de correction équivaut à un millimètre d’ouverture/fermeture au niveau du site de l’ostéotomie.
Material and methods : Cette étude transversale rétrospective a été réalisée entre décembre 2018 et septembre 2022 chez des patients âgés d’au moins 15 ans présentant une déformation métaphysaire au niveau du genou (fémur distal et/ou tibia proximal). La planification des ostéotomies a été réalisée dans deux groupes à l’aide de télémétries des membres inférieurs en position debout dans le plan frontal. La première méthode a utilisé une planification numérique selon la méthode Minaci, considérée comme la technique de référence (méthode 1, gold standard), comparée à la deuxième technique qui considérait la correction souhaitée comme étant d’un millimètre pour chaque degré de correction requis (méthode 2). Dans les deux groupes, le niveau de correction souhaité a été défini par le point de Fujisawa. L’erreur en pourcentage dans la mesure (méthode 1/méthode 2) et la différence en millimètres (méthode 1-méthode 2) entre les deux méthodes ont été analysées.
Results : Cent-sept télémétries des membres inférieurs ont été analysées. Vingt-sept (25,2%) ostéotomies du fémur distal, 54 (50,5%) ostéotomies du tibia proximal et 26 (24,3%) doubles ostéotomies (fémur et tibia) ont été effectuées virtuellement avec un angle HKA (hanche-genou-cheville) moyen de 176,4° ± 6,6. Pour les ostéotomies du fémur distal, l’erreur moyenne en pourcentage entre la méthode 1 et 2 était de 38,9% ± 16,7 dans les ostéotomies d’ouverture et de 22,4% ± 16,8 dans les ostéotomies de fermeture. Dans les ostéotomies du tibia proximal, l’erreur moyenne en pourcentage était de 22,7% ± 15,6 et de 9% ± 10,8 dans les ostéotomies d’ouverture et de fermeture respectivement. Pour les doubles ostéotomies, l’erreur moyenne en pourcentage des corrections basées sur le fémur était de 34,9% ± 19 et de 19,5% ± 21 pour les ostéotomies d’ouverture et de fermeture respectivement, et l’erreur moyenne des corrections basées sur le tibia était de 26,4% ± 12,1 pour les ostéotomies d’ouverture et de 10,8% ± 10 pour les ostéotomies de fermeture.
Conclusion : La planification d’un millimètre par degré de correction souhaitée pour les ostéotomies autour du genou dans les déformations métaphysaires est une source majeure d’erreur en comparaison à la planification numérique utilisant la méthode de Miniaci. Cela a été observé de manière plus marquée avec les ostéotomies du fémur distal et les ostéotomies d’ouverture. La planification numérique reste la norme de référence pour la planification des ostéotomies autour du genou.
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Conflits d’intérêts :
D. Charre: Pas de conflit déclaré ,
J.-S. An: Pas de conflit déclaré ,
R. Khakha : Pas de conflit déclaré ,
K. Kley: Pas de conflit déclaré ,
Y. Şahbat: Pas de conflit déclaré ,
M. Ollivier Consultancy, Expert: Newclip Technics, Stryker
Communication orale
Knee
ABSTRACT N° SOFCOT24-346
Evaluation des différents guides de coupes des ostéotomies tibiales de valgisation : une méta-analyse en réseau
Fanny Delaigue* 1, Hassan Wardani1, Jules Descamps1, Pascal Bizot1, Rémy Nizard1, Pierre-Alban Bouché1
1Chirurgie orthopédique et traumatologique, Hopital Lariboisière, Paris, France
Introduction : Dans le cas de patients jeunes présentant un genu varum, à fort risque de développement d’arthrose, les ostéotomies tibiales de valgisation (OTV) sont une technique chirurgicale de choix afin de retarder cette dernière. Il existe trois techniques permettant de guider la réalisation des coupes tibiales : la méthode conventionnelle, la navigation et les guides de coupe sur mesure (Patient Specific Instrument ou PSI). Nous avons réalisé une méta-analyse en réseau afin de déterminer si une de ces techniques présentait un avantage en termes de précision chirurgicale pour obtenir l’alignement fémoro-tibial désiré, d’amélioration clinique ou de limitation des complications.
Material and methods : Tous les essais contrôlés comparant au minimum deux des techniques chirurgicales ont été recherchés dans les bases de données de Pubmed, Central et Embase. Deux investigateurs indépendants les ont ensuite inclus puis ont extrait leurs données. Les critères de jugement principaux étaient le taux de valeurs aberrantes de l’axe mécanique du membre inférieur (HKA), le Knee Society Score (KSS) entre un et deux ans post-opératoires et le taux global de complications. Les critères de jugement secondaires étaient le taux de valeurs aberrantes de l'axe mécanique du tibia (MPTA) et de la pente tibiale postérieure (PTS), les mobilités articulaires et les résultats des scores cliniques (WOMAC, Lysholm) post-opératoires, ainsi que le taux de complications per et post-opératoires.
Results : Au total, 24 essais ont été inclus, portant sur 1817 patients et 1951 genoux opérés. Les patients inclus avaient en moyenne 53,3 ans et un peu de plus de la moitié d’entre eux étaient des femmes (53,7%). Comparé à la méthode conventionnelle, le taux de valeurs aberrantes de l’HKA pourrait être réduit par l’utilisation de la navigation (95% IC [1.33 ; 3.16]) et par l’utilisation des PSI (95% IC [1.15 ; 42.61]). De la même façon, la navigation réduirait le taux de valeurs aberrantes de la PTS (95% IC [1.93 ; 1.56e+04]). Aucune différence significative n'a été mise en évidence pour le KSS entre un et deux ans post-opératoires, ni pour le taux global de complications, ni pour les autres critères de jugement secondaires.
Discussion : Les résultats de notre méta-analyse en réseau semblent en accord avec la littérature préexistante. Les précédents articles comparaient les guides de coupe deux à deux, mais aucun ne permettait formellement de conclure à la supériorité de l’un d’entre eux pour la pratique des OTV. Et si néanmoins la méthode conventionnelle semblait moins précise dans certaines études, toutes n’obtenaient pas de résultats significatifs.
Conclusion : La chirurgie assistée par ordinateur, navigation comme PSI, permet la réalisation de coupes osseuses de manière plus précise dans les OTV, sans néanmoins d’apports sur la fonctionnalité du genou ni sur le taux de complications. Ces nouvelles technologiques étant coûteuses et nécessitant de nouveaux apprentissages, il revient à chaque chirurgien de décider de leur nécessité en fonction de son expérience et de leur accessibilité.
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Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
Communication orale
Knee
ABSTRACT N° SOFCOT24-537
Résultats des Ostéotomies fémorales distales d’ouverture latérale pour arthrose fémorotibiale externe à 10 ans de suivi minimum : un taux de survie et de satisfaction satisfaisant.
Nicolas Cance* 1, Cécile Batailler1, Tim Lording2, Axel Schmidt1, Elvire Servien1, Sébastien Lustig1
1Chirurgie orthopédique - Hopital de la Croix Rousse, HCL, Lyon, France, 2Melbourne Orthopaedic Group, Monash University, Melbourne, Australia
Introduction : Les principaux objectifs de l’ostéotomie fémorale distale d’ouverture latérale (OFV) dans la correction d’une déformation en valgus, sont la réduction de la douleur et de la progression de l’arthrose. Cette étude avait pour objectifs : 1) de déterminer les complications et taux de survie des OFV à long terme ; 2) d’évaluer les résultats cliniques à long terme ; et 3) d’identifier les facteurs de risque d’échec.
Material and methods : Entre 1991 et 2011, 62 OFV ont été réalisées au sein d’un même service. Les critères d’inclusion comprenaient l’ensemble des OFV isolées réalisées pour une arthrose fémoro-tibiale externe, avec une déformation en valgus, et un suivi minimum de 10 ans. Trente-huit patients ont été inclus, avec un âge moyen de 48 ±9 ans. Tous les patients ont été évalué de manière clinique et radiologique. Les courbes de survie ont été calculées sur la base des critères suivants : révision pour mise en place d’une arthroplastie unicompartimentale ou totale du genou.
Results : Le suivi moyen était de 15,2±4,4 ans [10-29]. L’axe fémoro-tibial mécanique (AFTm) pré-opératoire moyen était de 188,8°±3,2 [184-197], majoritairement lié à une déformation fémorale (angle fémoral distal latéral moyen de 83,2°±2,8). La consolidation osseuse a été acquise dans 89,5% des cas (n=34), après un délai moyen de 6,5 ±6,7 mois. Le taux de complications était de 26% : 5 raideurs, 3 déplacements secondaires, 1 pseudarthrose, 1 thrombose veineuse profonde. Neuf reprises chirurgicales ont été nécessaires (24%). Les taux de survie à 5 et 10 ans étaient respectivement de 92,1% et 78,9%. Le délai moyen entre OFV et prothèse totale du genou (PTG) était de 11,6 ±5,7ans [1-27]. Dix-neuf patients n’avaient pas de PTG au dernier recul (50%). Les scores KSS (Knee society score) ont été significativement améliorés. Le retour au sport a été obtenu dans 92% des cas (n=35), après un délai de 11 ±8 mois. 74% des patients étaient satisfaits ou très satisfaits de l’intervention. 84% sont prêts à subir à nouveau l’intervention. L’âge élevé était un facteur de risque significatif de conversion en PTG (p=0,032).
Conclusion : L’ostéotomie fémorale distale d’ouverture latérale est une procédure efficace pour la prise en charge de la gonarthrose externe chez les patients jeunes avec une déformation en valgus du membre inférieur. Les taux de survie à 5 et 10 ans sont satisfaisants, et la satisfaction patient est élevée.
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Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
Communication orale
Knee
ABSTRACT N° SOFCOT24-235
Index IRM d’engagement patellaire en extension du genou : une nouvelle mesure de la hauteur de la patella
Vincent Chassaing* 1, Marie-Dominique CHANCELIER 2, Jean-Louis BLIN3, Jonathan Curado4, Jean-Marc Zeitoun1
1Chirurgie orthopédique, Hôpital Privé d'Antony, 2Radiologie, Olympe Imagerie, Antony, 3Chirurgie orthopédique, Clinique, Saint Germain en Laye, 4Chirurgie orthopédique, CHU, Rouen, France
Introduction : L'instabilité patellaire est une pathologie multifactorielle. Elle nécessite une évaluation précise de ses facteurs, dont fait partie la patella alta, facteur important. Les index patello-tibiaux de mesure de la hauteur patellaire, comme l'index de Caton-Deschamps, ont l’inconvénient de leur référence au tibia. Les index patello-trochléaires paraissent plus adaptés à une pathologie qui est patello-fémorale. Mais ils ne tiennent pas compte de la flexion du genou, très variable lors des IRM, qui modifie cette hauteur.
L’objectif de cette présentation est la validation d'une nouvelle mesure IRM patello-trochléaire indépendante de la flexion du genou, l'Index d'Engagement Patellaire en Extension (EPE).
Material and methods : Étude rétrospective sur 77 IRM (37 patients instables, 40 témoins). L’index EPE est le ratio entre la longueur de l’engagement de la patella sur la trochlée cartilagineuse et la longueur du cartilage patellaire, sur un genou virtuellement ramené à zéro degrés de flexion. Quatre mesures ont été faites sur des coupes sagittales les plus appropriées : longueur du cartilage patellaire, longueur de sa projection sur la trochlée, rayon de déplacement rotatoire patellaire et flexion du genou sur l’IRM. Elles ont permis le calcul automatique de l’index EPE grâce à une formule mathématique, sur Excel, annulant les conséquences de la flexion du genou de chaque IRM.
Results : L'ICC inter-observateur était excellent (0.79). La moyenne de l'EPE était de 0.22 pour l'ensemble des genoux, indiquant un engagement de 22% de la patella sur la trochlée en extension. L'EPE moyen était plus élevé dans le groupe instable (0.26) que dans le groupe témoin (0.19). La flexion moyenne des genoux sur les IRM était 11°, variable d’une IRM à l’autre (-8° à 25°).
Discussion : L’index EPE est reproductible. C’est un index anatomique, il permet de classer patella alta une patella qui n’atteint pas la trochlée lorsque le genou est en extension. C’est aussi un index fonctionnel, avec une valeur moyenne de 0,19 dans le groupe témoin.
Conclusion : L'Index IRM d'Engagement Patellaire en Extension cherche à améliorer la précision de la mesure de la hauteur patellaire en s’affranchissant des aléas de la flexion du genou, très variable d’une IRM à l’autre. Il peut être utilisé pour guider une éventuelle indication chirurgicale de distalisation patellaire et pour quantifier la correction à apporter.
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Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
Communication orale
Knee
ABSTRACT N° SOFCOT24-118
Intérêt de la planification 3D préopératoire et des guides de coupe spécifiques du patient pour corriger la torsion de la tubérosité tibiale dans le traitement de l’instabilité rotulienne
Camille Choufani* 1, Olivier Barbier1, Bernard De Geofroy2, Emilie Bilichtin1, Paul Tannyeres1, Frederic Khiami3
1HIA STE Anne, Toulon, 2HIA Laveran, Marseille, 3Clinique du Sport, Paris, France
Introduction : Une torsion de la tubérosité tibiale excessive est un facteur de risque d’instabilité patellaire souvent méconnue et non pris en compte dans la correction chirurgicale. Difficilement dépistée et planifiée avec les imageries standards, l’utilisation de la planification 3D et des guides de coupe patient-spécifique (PSI) offrent une nouvelle perspective dans ce but afin d’optimiser la correction anatomique lors du geste chirurgical de translation de la tubérosité tibiale antérieure (TTTA).
Material and methods : Nous rapportons notre série de cas d’utilisation d’un PSI en chirurgie de l’instabilité patellaire pour la réalisation d’une translation de tubérosité tibiale antérieure (TTTA). Tous avaient bénéficié d’un bilan d’imagerie standard complet préopératoire (radiographies, scanner, IRM). Aucune TTT pathologique n’était dépistée par ces examens standards. L’analyse 3D était demandée en systématique dans un second temps. Nous avons analysé le nombre de cas où une TTT pathologique était retrouvée. Nous avons ensuite planifié la correction grâce au guide PSI.
Le guide PSI était utilisé pour aider à la coupe de la TTA et à son repositionnement selon les mesures établies en préopératoires afin de corriger les anomalies anatomiques retrouvées dont les TTT.
Results : 20 dossiers d’instabilité patellaire ont été analysés en planification 3D. 18 ont révélé des anomalies avec une TTT pathologique non dépistée par les autres examens d’imagerie. L’analyse 3D a confirmé des anomalies déjà connues grâce aux examens standards (patella alta, TAGT élevée, dysplasie patellaire ou trochléenne, …). La planification et la fabrication d’un guide PSI pour TTTA ont pris en compte la correction de toutes les anomalies dont la TTT. La TTTA a pu être réalisée avec précision et sans complication pour chaque patient.
Discussion : Dans le cadre de l’instabilité patellaire, certaines anomalies anatomiques restent facilement dépistées par les examens d’imagerie standards (radiographies, scanner, IRM). Au contraire, une TTT pathologique, facteur de risque d’instabilité patellaire largement démontré, nécessite une analyse 3D. L’analyse préopératoire en 3D associé à un guide de coupe PSI permettent de dépister et réaliser la correction de cette anomalie avec précision et sécurité lors d’une TTTA. L’objectif escompté étant de réduire le risque de récidive de luxation patellaire et d’améliorer le résultat fonctionnel en optimisant la correction des anomalies anatomiques significatives.
Conclusion : L’analyse 3D préopératoire et les guides de coupe patient-spécifique (PSI) permettent de diagnostiquer une torsion de la tubérosité tibiale (TTT) excessive et de planifier sa correction dans le cadre d'une instabilité patellaire.
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Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
Communication orale
Knee
ABSTRACT N° SOFCOT24-385
Etude prospective comparative sur la section de l’aileron externe lors de la reconstruction du MPFL
Essai clinique randomisé
François Fauré* 1, Julien Erard1, Cecile Batailler1, Sebastien Lustig1, Elvire Servien1
1Hopital de la Croix Rousse, Lyon, France
Introduction : La reconstruction du ligament fémoro-patellaire médial (MPFL) est devenue le traitement de référence de l’instabilité rotulienne objective (IRO). La section de l’aileron externe (SAE) peut être réalisée en association avec la reconstruction du MPFL, mais l'effet sur les résultats n'est pas clair. L'objectif de cette étude est d'évaluer l'effet de la SAE sur les résultats de la reconstruction du MPFL. L'hypothèse est que la reconstruction isolée du MPFL n'est pas inférieure à la reconstruction du MPFL associé à une SAE en termes de score subjectif IKDC.
Material and methods : Cette étude prospective randomisée incluait des patients âgés de 18 à 45 ans devant bénéficier d’une reconstruction du MPFL sans geste osseux associé (ostéotomie de la tubérosité tibiale ou trochléoplastie). Les patients ont été randomisés entre reconstruction isolée du MPFL (groupe sans SAE) et reconstruction du MPFL associée à une SAE arthroscopique (groupe SAE). Le critère de jugement principal était le score IKDC subjectif et les critères de jugements secondaires étaient le tilt patellaire évalué par tomodensitométrie avec le quadriceps relaché (PTQR) et contracté (PTQC) ainsi que les complications post opératoires.
Results : Sur les 140 patients inclus dans l'étude, 3 ont été exclus pour cause de geste osseux, 4 ont été exclus pour des raisons médicales et 8 (8%) ont été perdus de vue. 125 patients ont été évalués avec un recul minimum de 24 mois et un suivi moyen de 36 mois (24-144). Le score subjectif moyen de l'IKDC était de 78 ± 15 (29-98) dans le groupe SAE et de 81 ± 15 (33-100) dans le groupe sans SAE (p=n.s.). Le PTQR était de 21° ± 9° (4-39) dans le groupe SAE et de 17° ± 7 (2-35) dans le groupe sans SAE (p = 0,04). Le PTQC était de 24° ± 10° (5-45) dans le groupe SAE et de 21° ± 9 (7-43) dans le groupe sans SAE (p=n.s.). Six complications post opératoires (4.8%) ont été rapportées dans l’étude : 3 raideurs dans le groupe SAE, 1 raideur, 1 névrome cicatriciel et 1 désunion de cicatrice dans le groupe sans SAE (p=n.s.).
Conclusion : La reconstruction isolée du MPFL n’apporte pas des résultats fonctionnels inférieurs en comparaison à la réalisation d’un MPFL associé à une SAE chez des patients avec IRO sans indication de geste osseux associé. Il n'y a pas d'indication à réaliser une SAE de manière systématique en association avec une reconstruction du MPFL dans le traitement de l'IRO.
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Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
Communication orale
Knee
ABSTRACT N° SOFCOT24-940
Effet des tractions cutanées du membre inférieur en postopératoire d’un allongement tendineux percutané des muscles fléchisseurs du genou
Sylvain Petit1, Bernard Hollier-Larousse2, Vincent Carpentier1, Mary El Hage* 2, Romain Simon2, Laure Gatin2, Fabien Cale2, Marjorie Salga2, François Genêt2
1Unité Péri opératoire du Handicap (UPOH), hopital raymond Poincaré, 2Unité Péri opératoire du Handicap (UPOH), Hôpital Raymond Poincaré, Garches, France
Introduction : Les patients présentant un handicap neuromoteur sont à risque de troubles neuro-orthopédiques. Les ténotomies percutanées à l’aiguille sont fréquement utilisées comme alternative à une chirugie d’allongement à ciel ouvert pour traiter des déformations d’origine musculaire. Cependant, nous manquons de recommandations concernant la prise en charge post-opératoire de ces patients. Dans notre unité nous réalisons une traction pendant 2 à 4 jours après chirugie. Cette étude vise à décrire l’effet des tractions cutanées sur l’angle poplité, après allongement percutané des muscles fléchisseurs du genou.
Material and methods : Nous avons réalisé une étude de cohorte prospective, monocentrique chez des patients présentant une affection neurologique, opérés d’une chirugie d’allongement percutanée des muscles fléchisseurs du genou dans un contexte de défomation des membres inférieurs. Le critère de jugement principal était la difference de valeur d’angle poplité entre la mise en place et la fin des tractions. Ces valeurs d’angle ont été mesurée par video via Kinovéa. En cas de chirugie bilatérale, la moyenne des differences d’angle poplité a été utilisée.
Results : 20 patients ont été inclus, 70% (14) d’hommes, d’âge moyen de 62 (22) ans. 75% des patients présentaient des troubles cognitifs. Le score de commorbidité de Charlson médian était de 3 [2;3]. La quasi-totalité des patients étaient non marchants. L’angle poplité pré opératoire moyen était de 90°+3° [-1°; +16°]. Avec les tractions l’angle poplité a été significativement augmenté de 10,4° (11.5°) (p=0,002) et le flessum de genou a été significativement diminué de 11,1° (10,2°) (p<0.001). L’importance du flessum de genou post opératoire est corrélé avec la diminution du flessum après traction (Rs=-0,50; p=0,034). 79% des patients n’ont pas eu de dégradation de leur état cutané, 13% ont eu une amelioration et 8% ont eu une degradation de leur état cutané. Le score de la Goal Assessment Scale (GAS) à J30 était entre 0 et+2 pour 51% des patients.
Discussion : Cette étude préliminaire présente des résultats encourageants concernant l’efficacité des tractions cutanées suite à une chirugie d’allongement percutané des fléchisseurs de genou. Il s’agit, à notre connaissance de la première étude investigant l’effet des tractions cutanés dans ce context et la pris en charge post opératoire ce ce type de chirugie. Les tractions ont été bien tolérées sur le plan cutané et douleur. Cependant, l’absence d’un groupe contrôle nous empêche de tirer des conclusions sur l’efficaité des tractions comparativement à d’autres interventions.
Conclusion : La prise en charge post opératoire par des tractions cutanées améliorent l’angle poplité suite à une chirugie d’allongement percutané des fléchisseurs du genou chez des patients non marchants présentant un handicap neurologique. Cette technique est par ailleurs bien tolérée y compris chez des patients fragiles. L'utilisation des tractions pourrait être envisagée dans un but de posture dans différents contextes . De futures études comprenant un groupe contrôle sont nécessaires afin de confirmer ces résultats.
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Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
Présentation 5 min / Discussion 2 min
Communication orale
Traumatology
ABSTRACT N° SOFCOT24-1019
Evaluation clinique et radiologique du muscle moyen fessier après l’enclouage centromédullaire des fractures diaphysaires du fémur
Mohammed Bouhouche* 1, Hamza BAZI1, Jaafar Boutaleb1, Abdessamad Rajaallah1, Abdeljebbar Messoudi1, Mohamed Rahmi1, Mohamed Rafai1
1Service de chirurgie traumatologique et orthopédique le pavillon 32, CHU Ibn Rochd, Casablanca, Morocco
Introduction : L’enclouage centromédullaire antérograde du fémur reste un traitement de choix dans la prise en charge des fractures diaphysaires du fémur. Néanmoins, il n’est pas dépourvu de certaines complications spécifiques liées à la trépanation et à l'introduction du clou, notamment l’atteinte du moyen fessier
L’objectif de notre travail est d’évaluer l’atteinte du muscle moyen fessier après l’enclouage centromédullaire du fémur.
Material and methods : Nous avons étudié rétrospectivement une série de 18 patients présentant des lésions du moyen fessier suite au traitement par enclouage centromédullaire des fractures fermées de la diaphyse fémorale sur une période de 5 ans avec un recul moyen de 27 mois.
Results : L’âge moyen était 31.8 ans, avec une prédominance masculine (94.44%). L’incidence de l’atteinte du moyen fessier était de 1.6% sur un total de 1125 cas d’enclouage du fémur.
En ce qui concerne l’étude clinique, sept cas (38.88%) ont présenté une douleur de la hanche avec boiterie d’esquive, cinq cas (27.77%) ont présenté une limitation des amplitudes articulaires de la hanche. Une diminution de la force du moyen fessier a été observé chez deux patients (11.11%)
La radiographie standard a objectivé des calcifications sur le trajet du muscle moyen fessier, chez 5 patients (27.77%). Le balayage échographique a permis d’identifier: 15 cas (83.33%) d’enthésopathie du moyen fessier au niveau de son insertion trochantérienne, trois cas (16.66%) de bursite, et deux cas (11.11%) d’infiltration graisseuse du corps charnu du moyen fessier.
Discussion : L’atteinte du muscle moyen fessier dans le contexte de l’enclouage centromédullaire du fémur reste une complication rare. Notre analyse a révélé une prévalence notable des ossifications, de l'enthésopathie, de la bursite, et de l'infiltration graisseuse. Ces observations suggèrent que le traumatisme musculaire résultant de l'enclouage peut se manifester de manière variée.
La technique chirurgicale et la position opératoire du patient apparaissent comme des facteurs influençant le risque de ces lésions iatrogènes. Ces éléments renforcent l'importance d'une approche chirurgicale minutieuse pour prévenir les dommages aux tissus musculaires et nerveux environnant.
Conclusion : Cette étude met en lumière les lésions du muscle moyen fessier suite à l'enclouage centromédullaire du fémur. Bien que cette complication reste rare, des modifications échographiques asymptomatiques sont décrites. Il est donc crucial de reconsidérer les pratiques chirurgicales pour minimiser l'impact sur le muscle moyen fessier et les structures adjacentes.
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Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
Communication orale
Traumatology
ABSTRACT N° SOFCOT24-1044
La chirurgie des fractures du fémur proximal en nuit profonde a-t-elle un impact sur la mortalité à 1 an ?
: Évaluation entre 2019 à 2023 de l’adaptation des équipes à l’afflux de patients
Hugo Bédat* 1
1CHU Minjoz, Besancon, France
Introduction : La pandémie du Covid et les fermetures de certains centres ont modifié les habitudes de prise en charge des urgences non vitales en orthopédie et notamment les fractures du fémur proximal. L’objectif de ce travail était d’évaluer le délai opératoire et le moment opératoire (jour nuit) par rapport à la mortalité à un an pendant la période près, per et post Covid pendant huit mois consécutifs (janvier à août) de cinq années consécutives (de 2019 à 2023).
Material and methods : 1100 dossiers ont été analysés ; Seuls les enclouages centro médullaire (massif trochantérien) et les arthroplasties de hanche (fracture du col) ont été inclus ;
Les fractures non opérées et les ostéosynthèses par vissage du col fémoral étaient exclues. Le délai pré opératoire (respect des 48H recommandées, le moment de la journée (après 18h30, après 22h, après 00h) et la mortalité à 1 mois et 1 an respectivement ont été analysés.
Results : Le nombre de fracture du fémur proximal est stable avant et après covid avec 300 fractures sur 8 mois en 2019, 2020, 2022 et 2023. Seuls 55,5% des patients sont opérés dans le délai recommandé de 48h. Il existe une augmentation significative d’année en année du nombre de patient opéré en nuit profonde : 0,77% des fractures en 2019 après minuit contre 15,4 % en 2023. Avant covid, 80% des fractures du fémur proximales étaient opérées en journée, en 2023, 40% des fractures sont opérées sur la garde (après 18h30). Si l’on compare 2019 et 2023, on opère plus en garde pour respecter les recommandations du délai pré opératoire de 48h. La mortalité à 1 an en 2022 (26,7%) est plus élevée qu’en 2019 (21,4%). Dans les fractures opérées après 22h, il y a 2 fois plus de mort à 1 an en 2022 qu’en 2019.
Discussion : La modification des habitudes opératoires de certaines équipes à cause d’évènements (pandémie - fermeture de centres) est un bon signe d’adaptation aux contraintes. Cependant la charge est portée par les patients et les équipes qui décident d’opérer en nuit profonde ; la transformation de cette exception en règle n’est pas un bon signal et doit être connue par les décideurs des instances. (ARS & ORDRE). La méconnaissance du grand public et des autres spécialistes de la mortalité à un an des fractures du fémur proximal et d’une nécessité de chirurgie rapide, la temporalité différente des centres de rééducation en général font que ces fractures voient leur délai préopératoire augmenter. Si l’équipe chirurgicale et anesthésique ne les opère pas en nuit profonde, le délai préopératoire augmentera encore plus ; cela majore la charge mentale et le risque de complications.
Conclusion : Le délai pré opératoire est stable d’année en année en raison d’adaptation des habitudes opératoires et notamment de la chirurgie en nuit profonde.
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Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
Communication orale
Traumatology
ABSTRACT N° SOFCOT24-123
Faut-il utiliser des tiges non cimentées à collerette chez les patients de plus de 75 ans lors d'une hémiarthroplastie de hanche pour les fractures du col du fémur ? Une analyse rétrospective portant sur 102 patients avec un suivi minimum de 12 mois.
Axelle Gazier * 1, Ceyran Hamoudi1, Pierre-Antoine Debordes1, Laurent Mustaki1, Olivier Husmann1, Alexandre Lunebourg1, Jean-François Fischer1
1Orthopédie et traumatologie, EHNV, Yverdon-les-bains, Switzerland
Introduction : L'incidence des fractures du col du fémur chez la personne âgée est en constante augmentation, et cette tendance est associée à une hausse de la mortalité et des coûts de santé. La littérature actuelle préconise l'utilisation d'une tige cimentée lors de l'hémiarthroplastie de hanche pour les fracture du col du fémur survenant chez les patients âgés de plus de 75 ans.
L'objectif de cette étude rétrospective est d'évaluer les résultats des tiges non cimentées à collerette, avec un suivi de 12 mois minimum, au sein de cette population spécifique.
Material and methods : Cette analyse rétrospective a inclus 298 patients consécutifs âgés de 75 ans ou plus qui ont bénéficié d'une hémiarthroplastie à collerette non cimentée (tige Corail®) entre janvier 2006 et décembre 2022 pour traiter une fracture du col du fémur. Les données ont été extraites des dossiers médicaux. Le critère principal était le taux de fractures péri-prothétiques nécessitant une chirurgie de révision. Les variables secondaires comprenaient les complications médicales à 90 jours, les visites aux urgences à 90 jours, les réadmissions non planifiées à 90 jours et le taux de complications postopératoires autres que les fractures péri-prothétiques.
Results : 102 patients (88 % de femmes, âge moyen de 83,5 ± 6,2 ans) ont été inclus dans l'étude, avec un suivi moyen de 39 mois (minimum 1 an, maximum 14 ans). L'analyse du critère principal a révélé un taux de fracture péri-prothétique de 1,9 %. À noter, 6 fractures, classées comme Vancouver Ag non déplacées, traitées de manière conservatrice sans nécessité de chirurgie de révision et qui ont évoluées favorablement. Par ailleurs, il y avait un taux de luxation de 2,9 %, une incidence de cotyloïdite de 1,9 % nécessitant une totalisation, et un taux d'infection de 2,9 %. Le taux de transfusion était de 20 %, et les taux à 90 jours pour les complications médicales, les visites aux urgences et les réadmissions non planifiées étaient respectivement de 12,7 %, 17,6 % et 12,7 %.
Discussion : Dans notre série, l'utilisation d'une tige à collerette non cimentée n'était pas associée à un risque accru de fracture péri-prothétique post-opératoire nécessitant une chirurgie de révision. La plupart des fractures péri-prothétiques ont pu être traitées par un traitement conservateur et avec une évolution favorable. Dans notre expérience, la tige à collerette apporte un bénéfice dans cette population.
Conclusion : L'utilisation d'une tige à collerette non cimentée dans les fracture du col du fémur a montré des résultats favorables au sein d'une population âgée de plus de 75 ans. Il faudrait envisager des études prospectives à l'avenir sur un échantillon de population plus large pour pouvoir évaluer de manière plus précise le bénéfice de la collerette.
Par ailleurs, les résultats des variables secondaires soulignent les défis postopératoires associés aux complications médicales liées aux fractures du col du fémur dans cette population.
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Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
Communication orale
Traumatology
ABSTRACT N° SOFCOT24-126
Taux de révision associée à une l'utilisation d'une tige à collerette non cimentée lors d'une hémiarthroplastie de hanche pour les fractures du col du fémur
Ceyran Hamoudi* 1, Axelle Gazier 1, Pierre-Antoine Debordes1, Laurent Mustaki1, Olivier Husmann1, Alexandre Lunebourg1, Jean-François Fischer1
1Orthopédie et traumatologie, EHNV, Yverdon-les-bains, Switzerland
Introduction : La littérature actuelle recommande l'utilisation d'une tige cimentée lors d'une hémiarthroplastie de hanche dans les fractures du col du fémur. Il est décrit que l'utilisation des tiges non cimentées est associée à un risque accru de révision aseptique, notamment en ce qui concerne les taux fractures péri-prothétiques.
Cette étude rétrospective à pour objectif d'évaluer le taux de révision aseptique lors de l'utilisation d'une tige à collerette non cimentée dans cette indication.
Material and methods : Nous avons réalisé une analyse rétrospective de 580 patients consécutifs ayant bénéficié d'une hémiarthroplastie avec une tige à collerette non cimentée (Corail®) entre janvier 2006 et décembre 2022, pour traiter une fracture déplacée du col fémoral. Les données ont été extraites des dossiers médicaux.
Le critère principal était le taux de révision aseptique, défini comme toute procédure de réintervention aseptique impliquant l'échange de l'implant prothétique primaire. Les variables secondaires comprenaient le taux de mortalité à l'hôpital, le taux de mortalité après la sortie, et la mortalité globale à 1 et 2 ans post-opératoires; le taux de complications médicales à 90 jours ; le taux de visites aux urgences à 90 jours ; et le taux de réadmissions non planifiées à 90 jours.
Le groupe témoin comprenait tous les patients ayant subi une hémi-arthroplastie avec une tige cimentée pendant la même période.
Results : Dans le groupe sans ciment, 352 patients (76 % de femmes, âge médian 85 ± 8,7 ans) ont été inclus. Le critère principal a révélé un taux de révision de 0,8 %. La mortalité à l'hôpital était de 11,3 %, et les taux de mortalité après la sortie à 1 et 2 ans étaient respectivement de 4,2 % et 12,6 %. Les taux à 90 jours pour les complications médicales, les visites aux urgences et les réadmissions non planifiées étaient de 15,3 %, 19,6 % et 14,5 %.
Le groupe cimenté comprenait 75 patients (âge médian 82 ± 8,3 ans) et présentait un taux de révision de 0,9 %. La mortalité à l'hôpital était de 13,3 %, et les taux de mortalité après la sortie à 1 et 2 ans étaient respectivement de 4,6 % et 16,9 %. Les taux à 90 jours pour les complications médicales, les visites aux urgences et les réadmissions non planifiées étaient de 9,3 %, 10,6 % et 10,6 %.
Discussion : La tige à collerette sans ciment a présenté des résultats favorables et n'a pas été associée à une augmentation du taux de révision aseptique. De plus, les taux de mortalité après la sortie d'hospitalisation à 1 et 2 ans post-opératoires étaient comparables entre les deux groupes, suggérant que le choix du type de tige n'a pas eu d'impact significatif sur les résultats de survie à court terme.
Conclusion : Dans notre série, la tige à collerette sans ciment n'était pas associée à un taux accru de révision lors de son utilisation dans les fracture du col du fémur. Cependant, afin de confirmer ces résultats, des études prospectives sur un échantillon de population plus vaste seraient nécessaires, incluant également un groupe témoin plus important.
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Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
Communication orale
Traumatology
ABSTRACT N° SOFCOT24-1271
Les fractures sous- et inter-trochantériennes du fémur proximal : Le choix d’un enclouage court ou long influence-t-il le taux de complications, de déplacement secondaire et de consolidation ? Étude rétrospective à propos de 85 patients.
Fergus Bonnevie* 1, Florence Walin1, Thierry Thirion1
1CHU de Liège, Liège, Belgium
Introduction : La prise en charge chirurgicale de ce type de fractures est soumise à controverses dans la littérature vu le risque élevé de complications avec un taux de reprise de l’ordre de 10 à 20 %. Bien que le traitement de choix soit l’enclouage centro-médullaire, les avis divergent quant au type d’implant à utiliser. Nous souhaitons déterminer le type d’enclouage (court ou long) associé au taux de complications le plus faible (déplacement secondaire, taux de reprises, absence de consolidation et défaut d’alignement).
Material and methods : Entre 2014 et 2021, 181 fractures sous- et inter-trochantériennes ont été opérées au CHU de Liège. Des critères d’exclusions tels que les fractures pathologiques, atypiques, pédiatriques, sur patients paraplégiques ou avec un suivi RX insuffisant ont été appliqués. 85 patients (25 hommes/60 femmes) d’un âge moyen de 72,7 ans (20 à 96) ont été inclus. Ils présentaient des facteurs de comorbidité divers tel que le tabagisme, le diabète, l’insuffisance rénale et des pathologies vasculaires.
Opérés à J0 ou J1 de l’admission, 42,4 % des patients ont bénéficié d’une ostéosynthèse par clou court (CC) et 57,6 % par clou long (CL). En proximal, une ou deux vis cervicales ont été utilisées dans 78 cas (91,8 %) et une lame cervicale chez 7 patients (8,2 %). Le verrouillage distal statique a été réalisé systématiquement.
Tous ont bénéficié d’un suivi clinique et radiologique à 6 semaines, 3, 6 et 12 mois. Les complications postopératoires (déplacement secondaire, reprise chirurgicale, pseudarthrose et défaut d’alignement) ont été collectées. Les résultats ont été rapportés sous forme de rapports de cote et d’IC à 95 % à l’aide du logiciel R Commander.
Results : Le taux de complications global est de 27,8 % dans le groupe CC et de 20,4 % dans le groupe CL sans différence significative (p=0,731). Pris séparément (pour chaque groupe, les taux de déplacement secondaire (p=0,703), de reprise (p=0,181), de pseudarthrose (p=0,463) et de défaut de réduction (p=0,991) ne diffèrent pas de manière significative.
Discussion : Dans notre étude on retrouve un taux élevé de complications en corrélation avec les données de la littérature. Concernant la longueur du clou utilisé (CC ou CL), aucune différence significative n’a pu être retrouvée au sein de notre cohorte. Nous ne privilégions dès lors pas un type d’enclouage et de verrouillage particulier. Néanmoins, il se dégage une tendance en faveur d’un taux de complication global moindre lors de l’utilisation d’un CL (20,4 %) versus un CC (27,8 %). Un déplacement secondaire a été observé chez 16,7 % des patients traités par CC et chez 10,4 % des cas traités par CL.
Conclusion : Bien que aucune différence significative n’ait pu être mise en évidence dans notre cohorte, il pourrait y avoir un avantage à recourir à des CL. En cas de doute, il semble prudent et raisonnable d’opter pour un ce dernier type d’enclouage en particulier dans pour les fractures sous-trochantériennes.
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Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
Communication orale
Traumatology
ABSTRACT N° SOFCOT24-1336
Déplacement secondaire après ostéosynthèse centro-medullaire des fractures per-trochanteriennes: fréquence et facteurs favorisants
Ethan Abittan* 1, bryan carmecy1, claire renard1, thomas thibault1, boubakar coulibaly1, antoine orso1, antoine jaeger1, raji najem1, camille vorimore1, pascal guillon1
1service orthopédie et traumatologie, Montfermeil, France
Introduction : Les déplacements secondaires (DS) sont des complications fréquemment décrites après ostéosynthèse centro-médullaire des fractures per-trochantériennes (FPT). En présence d’un cut-out ou cut through, une reprise chirurgicale s’impose le plus souvent chez des patients fragiles. Lorsqu’il n’y a pas de nouvelle chirurgie, ces DS évoluent vers un cal vicieux dont le retentissement fonctionnel est peu décrit. Le but de cette étude est d’évaluer la fréquence de toutes ces complications mécaniques et d’en rapporter les facteurs favorisants.
Material and methods : Ce travail rétrospectif a revu les dossiers radiologiques à J0 et J45 ou plus des patients de plus de 70 ans, opérés par ECM d’une FPT entre 2019 et 2023.L’âge, le sexe, le type de fracture (classification AO) et la qualité de la réduction selon Baumgartner ont été relevés. L’analyse à chacune de ces dates portait sur la position de l’extrémité de la vis céphalique sur les clichés de face et profil. Pour cela, sur chaque incidence, la tête était divisée en 9 zones définies à partir de l’axe du col et du centre de la tête. Une zone de placement optimal de la vis à J0 a été définie sur chaque cliché. Le critère principal retenu était l’existence d’un changement de zone sur un des deux clichés entre J0 et J45 ,définissant ainsi le déplacement secondaire. L’analyse statistique a recherché des facteurs indépendants influençant le DS.
Results : 102 dossiers ont pu être analysés (80 femmes, âge moyen de 86 ans). On retrouvait 34 fractures stables A1 (33%). La réduction initiale de la fracture était bonne pour 75 patients (74%). Sur les clichés de face et profil, la vis à J0 était optimale dans respectivement 77 et 68% des cas. Un DS a été retrouvé pour 10 patients (9,8%). Une reprise chirurgicale a été nécessaire pour 6 patients (5,8%). Lorsque la réduction initiale était bonne ou moyenne, les taux de DS étaient respectivement de 1,3% et 33%. L’analyse univariée et multivariée montraient que seule la qualité de la réduction initiale influençait le DS.
Conclusion : Nos résultats montrent l’influence de la réduction à J0 sur le risque de DS après ostéosynthèse centro-médullaire des FPT. Les conséquences de ces complications mécaniques peuvent être multiples chez le sujet âgé : risque de reprise chirurgicale, perte d’autonomie liée aux troubles de la marche. Devant une réduction insuffisante à J0, l’opérateur doit donc s’interroger sur les 3 possibilités qui s’offrent à lui : abstention, amélioration de la réduction quelque soit la méthode ou augmentation de la tenue de la vis par cimentage de celle-ci au spongieux.
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Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
Communication orale
Traumatology
ABSTRACT N° SOFCOT24-432
Intérêt de la technique d’échafaudage dans la prise en charge des fractures tassements des plateaux tibiaux : Etude prospective d’une série de 50 cas
Mohamed Moussadiq* 1, Abdelwahd Soleh1, El hassan RAIS1, Mohamed Haddou1, Yassine Fath El Khir1, El mehdi Boumediane1, Said Aziz1, Mohamed Amine Benhima1, Imad Abkari1
1 Service de traumatologie orthopédie B Hôpital AR-RAZI, Centre hospitalier universitaire Mohammed VI, Marrakech, Morocco
Introduction : L’objectif de cette étude est d’analyser l’aspect épidémiologique, clinique, thérapeutique et évolutif Les fractures tassements des plateaux tibiaux et de quantifier l’apport de la technique d’échafaudage comme une nouvelle technique pouvant dispenser de la greffe osseuse et d'améliorer le pronostic.
Material and methods : Etude prospective monocentrique de 50 cas opérés pour une fracture enfoncement du plateau tibial, sur une durée de 5 ans allant du janvier 2019 à décembre 2023.
Décrire une nouvelle technique « Echafaudage » pouvant dispenser de la greffe osseuse en matière des fractures enfoncement des plateaux tibiaux en étudiant l’évolution clinique et radiologique.
Results : •L'âge de nos patients était de 37 ans avec une prédominance masculine.
•Les étiologies étaient dominées par les accidents de la voie public dans 87 %.
•Le diagnostic positif a été radio clinique, complété par la tomodensitométrie dans 70 % des cas.
•L’ostéosynthèse selon notre technique :
-Installation classique et abord de GERNEZ soit interne ou externe ou les deux.
-La réduction était assurée par écartement temporaire du fragment séparé. Le fragment articulaire tassé était ensuite relevé à l’aide d’une spatule ou d’un chasse greffon.
-Le maintien de la surface articulaire relevée est assuré par 2 broches horizontale et sous chondrale. ces 2 broches sont remplacées par 2 vis spongieuse de diamètre 6,5 ou 4 millimètre. Ces 2 vis sont supportées par une plaque dont le bord supérieur est placé juste en dessous et au contact des 2 vis. Ces dernières constituent une sorte d’échafaudage sur lequel s’appuie la surface articulaire relevée. Le vide osseux résiduel ne pose aucun problème de comblement ultérieur puisqu’il est situé en pleine zone spongieuse épiphyso-métaphysaire abondamment vascularisée
•La rééducation : Tous nos patients ont bénéficié d’une rééducation précoce . L’appui partiel était différé au 45 jours, et l’appui total au troisième mois.
•Nos résultats ont été évalués en se basant sur les critères fonctionnels de MERLE D’AUBIGNÉ et MAZAS, sur un recul de 24 mois nous avons noté :
-79,99% de bons et très bons résultats en se basant sur les résultats fonctionnels et 93,33% de bons et de très bons résultats en se basant sur les résultats anatomiques.
Discussion : Les fractures des plateaux tibiaux restent graves par leur caractère articulaire, exposant à la gonarthrose post-traumatique.
Le traitement des fractures tassement des plateaux tibiaux nécessite une restitution intégrale de la surface articulaire avec un comblement des vides et les lacunes métaphysaires résiduels.
Une nouvelles technique d « Échafaudage » est actuellement utilisée qui consiste à la mise de 2 vis au-dessus de la plaque vissée pour maintenir la surface articulaire relevée les lacunes résiduelles vont être combler par la régénération d’os spongieux métaphysaire et permettant d’éviter l’auto ou allo greffe et tous leurs complications.
Conclusion : La technique d’échafaudage reste actuellement la méthode alternative au traitement des fractures tassement des plateaux tibiaux permettant ainsi de surmonter les complications de la greffe osseuse.
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Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
Communication orale
Traumatology
ABSTRACT N° SOFCOT24-533
L'impact d'une fracture instable du bassin traitée chirurgicalement sur le retour aux sports et aux activités rémunératrices
Stephane Pelet1, Juliette Tremblay* 2, Alexis Dufour3, Rami Ayoubi1, Etienne Belzile1
1Orthopédie, CHU de Québec-HEJ, 2Faculté de Médecine, Université Laval, Québec, 3Faculté de Médecine, Université de Sherbrooke, Sherbrooke, Canada
Introduction : Les facteurs associés à un retard ou une incapacité de retrouver une fonction adéquate suite à une fixation chirurgicale des fractures instables du bassin sont encore peu étudiés malgré des effets socio-économiques bien réels. Le but de l’étude est d’évaluer l’impact de ces lésions sur le retour aux activités rémunératrices et sportives.
Material and methods : Tous les patients admis dans un centre tertiaire de traumatologie pour une fracture instable de l’anneau pelvien et/ou du cotyle traitée chirurgicalement entre 2009 et 2022 ont été inclus. Les dossiers médicaux et radiologiques ont été revus rétrospectivement, puis les patients contactés pour un questionnaire final évaluant le retour aux activités rémunératrices (RAT) ainsi que le retour aux sports (RAS). Le niveau sportif a été évalué avec le UCLA Activity Scale. Pour le retour au travail, un questionnaire a récolté les informations nécessaires pour un aperçu global de la situation à l’emploi des patients. Les analyses initiales ont été réalisées selon la capacité de reprendre complètement les activités au niveau antérieur. Des analyses uni- et multivariées ont été conduites pour identifier des facteurs associés à l'échec de la reprise des activités (seuil de signification de 95%).
Results : Parmi les 562 patients éligibles, 102 ont complété le questionnaire final ( 75% hommes, âge moyen 51+/- 16.6 ans). 49 patients encore à l'emploi lors du trauma ont eu un RAT difficile (62.8%) et 43 patients ont eu un RAS difficile (43.0%). 29 patients (35.4%) ne sont jamais retournés au travail et 28 patients (27.5%) n'ont pas repris d'activité sportive. La présence d’autres fractures lors du traumatisme initial (RC=3.64; p=0.01), les TCC concomitants (RC=3.60; p=0.02), les complications respiratoires (RC=7.1; p=0.04) et le nombre de jour entre l’admission et la chirurgie (p=0.03) sont associés significativement à un RAT difficile. La présence d’impaction marginale au cotyle est associée à un RAS difficile (RC=7.0; p = 0.03). L’accident de voiture comme mécanisme lésionnel est associé à la fois au RAT et RAS difficiles (RC=45.0; p = 0.0009, RC=19.8; p = 0.003).
Discussion : La majorité des patients opérés pour une fracture instable du bassin présentent un RAT difficile, voire impossible. Cela est également vrai pour le RAS. Parmi les facteurs identifiés, peu sont modifiables. Un délai chirurgical plus rapide et une meilleure réduction des impactions marginales du cotyle pourraient possiblement influencer positivement le résultat final. Ceci est en complément à d'autres études qui semblaient illustrer les mêmes difficultés, mais en soulignant l'impact négatif des atteintes du tractus uro-génital ou de lésions neurologiques (que nous n'avons pas observé). La lenteur du processus de reprise des activités justifie la mise en place de mesures de réintégration rapides.
Conclusion : Les impacts sur les activités rémunératrices et sportives des patients atteints d’une fracture instables du bassin sont sévères. Des mesures de réintégration réalistes doivent être initiées rapidement, et leur implantation évaluée prospectivement.
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Conflits d’intérêts :
S. Pelet Research support/Scientific studies: IRSC, CRSH, CRSNG, FRQS, MSSS, Takeda, Consultancy, Expert: Rédacteur associé OTSR,
J. Tremblay: Pas de conflit déclaré ,
A. Dufour: Pas de conflit déclaré ,
R. Ayoubi: Pas de conflit déclaré ,
E. Belzile: Pas de conflit déclaré
Communication orale
Traumatology
ABSTRACT N° SOFCOT24-562
L'impact sur la vie sexuelle d'une fracture instable du bassin traitée chirurgicalement
Stephane Pelet1, Juliette Tremblay2, Alexis Dufour* 3, Rami Ayoubi1, Etienne Belzile1
1Orthopédie, CHU de Québec-HEJ, 2Faculté de Médecine, Université Laval, Québec, 3Faculté de Médecine, Université de Sherbrooke, Sherbrooke, Canada
Introduction : L’impact sur la sexualité des fractures de l’anneau pelvien est souvent sous rapporté et peut affecter le bien-être des patients. Bien que la littérature soit en faveur d’un impact sur les fonctions sexuelles dans ce type de fracture, il existe une disparité dans les résultats disponibles. Le but de ce travail est d'évaluer la proportion de patients atteints de dysfonction sexuelle après une fracture du bassin, et de mettre en évidence des facteurs qui y sont associés.
Material and methods : Tous les patients admis dans un centre tertiaire de traumatologie pour une fracture instable de l’anneau pelvien et/ou du cotyle traitée chirurgicalement entre 2009 et 2022 ont été inclus. Les dossiers médicaux et radiologiques ont été revus rétrospectivement, puis les patients contactés pour un questionnaire final évaluant l’Arizona Sexual Experience Scale (ASEX) afin d’évaluer leur fonction sexuelle actuelle. L’ ASEX est un questionnaire autoadministré, validé et reproductible qui peut être utilisé à la fois chez l’homme et la femme. Cette échelle permet de mettre en évidence une dysfonction sexuelle selon des critères préétablis (score ≥19, 1 item >5 ou 3 items >4). Des analyses uni- et multivariées ont été conduites pour identifier des facteurs associés aux dysfonctions sexuelles (seuil de signification de 95%).
Results : Parmi les 562 patients éligibles, 102 ont complété le questionnaire final ( 77% hommes, âge moyen 48 +/- 16.2 ans). 40 patients (39.2%) présentent une dysfonction sexuelle significative. Parmi ceux-ci, 14% doivent prendre une médication de soutien sur une base régulière, 32% ont des douleurs lors des relations sexuelles (classées à 5/10 et plus sur l'EVA pour la moitié). Seuls 22.5% des patients admettent l'absence d'atteinte de leur vie sexuelle en lien avec la fracture.
Un lien significatif a été retrouvé entre la présence de dysfonction sexuelle et l'âge lors du trauma (53.5 vs 45 ans, p=0,01), les fractures de l'anneau pelvien de type C (p=0,02). Une durée de séjour prolongée est aussi liée aux dysfonctions (19 vs 13.7 jours, p=0,04).
Discussion : Les dysfonctions sexuelles sont plus fréquentes que l'ensemble des autres complications orthopédiques fréquemment reportées dans la littérature après une fracture instable du bassin. Un âge plus élevé lors du trauma est associé à la présence de ces troubles, ce qui justifie une discussion ouverte pour tous les patients. Les fractures de type C et la présence de troubles uro-génitaux à l'arrivée ne peuvent être modifiés, mais pris en charge plus rapidement avec le soutien d'équipes multidisciplinaires.
Conclusion : Les dysfonctions sexuelles après fracture instable de l'anneau pelvien sont très fréquentes et ne peuvent être ignorées. Une discussion éclairée avec le patient doit être réalisée au consentement opératoire, et des mesures de soutien doivent être initiées rapidement.
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Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
Communication orale
Traumatology
ABSTRACT N° SOFCOT24-660
Évaluation de l'hémiarthroplastie chez les patients âgés souffrant de fractures du col fémoral : une analyse rétrospective à long terme de 1001 patients dans un centre universitaire.
Filippo Gerber* 1, Sylvain Steinmetz1, Matthaios Papadimitriou Olivgeris2
1OTR , 2MIN, CHUV, Lausanne , Switzerland
Introduction : Les fractures déplacées du col fémoral (FCF) figurent parmi les pathologies chirurgicales les plus courantes rencontrées dans les services orthopédiques contemporains. Une controverse persiste quant au traitement optimal des FCF, avec peu de consensus sur les meilleures pratiques médicales et une faible conformité aux directives existantes, notamment chez les personnes âgées multimorbides à risque de luxation. Notre institution traite les FCF par hémiarthroplastie de la hanche via l'approche postérieure depuis plus d'une décennie.
Material and methods : Une analyse rétrospective des patients admis pour FCF traitées par hémiarthroplastie de la hanche, entre 1er janvier 2008 au 30 juin 2019 a été menée au sein d’un centre universitaire également centre de traumatologie niveau 1. Les objectifs de notre étude étaient de définir le taux de chirurgie de révision à un an post opératoire et les complications liées à la hanche versus non liées à la hanche.
Results : Sur les 1001 patients inclus, 40 patients (4 %) ont subi une chirurgie de révision dans l'année. L'âge moyen était plus bas dans le groupe de révision (p=0,002). Un score ASA élevé n'était pas associé à une chirurgie de révision (p=0,912). L'intervention chirurgicale en moins de 24 heures après le traumatisme (p=0,334), la durée de la chirurgie de plus de 90 minutes (p=0,201), et le moment de l'opération (nuit/jour) n'ont pas influencé le taux de révision (p=0,285). Le delirium postopératoire n'a pas influencé le taux de révision (p=0,432). La survenue d’une luxation a été rapportée chez 30 patients (3 %), et une infection périprothétique a été rapportée chez 16 patients (2 %).
Discussion : Cette étude suggère que l'hémiarthroplastie est un traitement sûr et fiable pour les FCF, offrant des résultats constants. L'approche chirurgicale postérieure, même chez les patients présentant un risque accru de luxation, reste une option viable avec des taux de complications faibles. Le moment de l'opération (nuit/jour) n'affecte pas significativement les taux de révision.
Conclusion : Cette constatation pourrait avoir des implications importantes pour la planification chirurgicale et la distribution des ressources de santé.
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Communication orale
Traumatology
ABSTRACT N° SOFCOT24-979
Analyse du déplacement dans les lésions postérieures de l’anneau pelvien. (Résultats préliminaires)
Rachel Kalka-Debidine* 1, Guillaume Riouallon1
1GHPSJ, Paris, France
Introduction : Sous le terme de fracture du bassin se regroupent plusieurs types de lésions. Des classifications ont été décrites pour les identifier. Lors de l’utilisation des classifications basées sur le type de déplacement il existe des variations inter-observateurs mises en évidence. L’hypothèse d’une composante rotatoire dans le plan sagittal ainsi que d’une composante de translation dans le plan antéro-postérieur ne sont pas prises en compte par les classifications actuelles, ce qui pourrait expliquer cet écart inter-observateur. Notre étude a pour objectif d’analyser les déplacements d’un hémi-bassin par rapport au côté controlatéral sain, dans les lésions postérieures de l’anneau pelvien. Une meilleure connaissance de ce déplacement permettra d’apporter une aide chirurgicale fondamentale à la réduction.
Material and methods : Il s’agit d’une étude non interventionnelle, descriptive, rétrospective et monocentrique. Tous les patients ayant présenté une fracture du bassin comportant une lésion postérieure entre 2015 et 2023 ont été inclus. Les fractures ont été classées à l’aide la classification de Young et Burgess et Tile.
L’analyse du déplacement a été faite de façon comparative par rapport à l’hémi-bassin controlatéral, sur les reconstructions scannographiques 3D, à l’aide du logiciel Meshmixer. Elle a été effectuée en
décomposant le mouvement de réduction en 3 translations et 3 rotations selon 3 plans de l’espace.
Un test de Wilcoxon a été utilisé pour analyser les données de déplacement afin de
déterminer pour chaque groupe si le sens de déplacement était significativement différent d’un groupe contrôle fictif non déplacé.
Results : La série comportait 95 patients (Sex ratio : 2,4 ; âge moyen : 43) et était composée de
41 % de lésions en lateral compression (LC), 46 % en antero-posterior compression (AP) et 13 % en
vertical shear (VS). Dans les lésions en LC, le déplacement était significatif en médial, supérieur et en varus avec des valeurs médianes respectivement de 2 mm [-0.8,7.35] (p=0.06), 4.32mm [1.53,9] (p=0.002) et 1.99°[-1.06,6] (p=0.02). Dans lésions type AP, il était significatif en latéral, antéversion et rotation externe avec des valeurs médianes respectivement de 6.7 mm [0.9,76] (p=0.007), 2.66° [0,4.26] (p=0.008) et 5.29° [2.19,8.28] (p=0.001). Dans les VS, il était significatif en supérieur uniquement avec une valeur de 23.09 mm [-2.59,39.15] (p=0.054).
Conclusion : Les lésions en LC (Tile B2) présentent un déplacement concordant avec leur définition selon la
classification de Y. et B. mais pas selon Tile avec une composante en varus et non en rotation interne. Il existe également une composante en antéversion dans les lésions AP (Tile B1) qui n’est pas prise en compte dans les classifications et qu’il convient de rechercher pour planifier les manœuvres de réduction.
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Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
Communication orale
Traumatology
ABSTRACT N° SOFCOT24-980
Traitement chirurgical des fractures acétabulaires à composante transversale : Résultats et facteurs pronostiques
Youssef Jaballah* 1, Mohamed Amine Selmene1, Omar Mokaddem1, Maamoun Mihoubi1, Mourad Zaraa1, Hedi Annabi1, Sabri Mahjoub1
1Chirurgie orthopédique et traumatologique, Centre de traumatologie et des grands brûlés de Ben Arous, Ben Arous, Tunisia
Introduction : Les fractures acétabulaires à composante transversale (les fractures transversales avec ou sans atteinte de la paroi postérieure et les fractures en « T ») représentent un défi chirurgical majeur en rapport avec l’atteinte des deux colonnes et la difficulté de la réduction de la fracture.
L’objectif principal de notre travail était de décrire les résultats fonctionnels et radiologiques du traitement chirurgical de ces fractures. Le deuxième objectif était de décrire les facteurs influençant ces résultats.
Material and methods : Dans le cadre d’une étude descriptive rétrospective monocentrique étendue sur 8 ans à propos de patients opérés de fractures acétabulaires à composante transversale, nous avons collecté les données périopératoires (délai moyen de la chirurgie, voie d’abord, durée de l’acte opératoire), les résultats cliniques selon la cotation de Postel-Merle-d’Aubigné (PMA) modifiée par Matta, les résultats radiologiques en évaluant les congruences verticales et horizontales et leur évolution en postopératoire ainsi que la qualité de réduction selon Matta et enfin les complications postopératoires immédiates et tardives.
Results : Nous avons recensé 30 patients d’âge moyen de 48 ans. Le délai moyen de la chirurgie était de 10 jours. La voie de Stoppa a été utilisée dans 53% des cas et la voie de Kocher-Langenbeck dans 47% des cas. Le recul moyen de suivi était de 26 mois. Le résultat fonctionnel au dernier recul était bon à excellent dans 63 % des cas et mauvais à moyen dans 37 %.
Radiologiquement, la réduction était anatomique dans 57 % et 23%, imparfaite dans 30 % et 50% et mauvaise dans 13% et 27% des cas respectivement sur les radiographies standards et en tomodensitométrie.
En termes de complications, une infection postopératoire et une parésie du nerf sciatique ont été recensés. La consolidation de la fracture a été obtenue dans 100% des cas, avec 11 cas de coxarthrose post-traumatique et 5 cas d’ossifications périarticulaires.
Le type fracture transversale avec paroi postérieure, un délai de chirurgie supérieur à 14 jours et une mauvaise réduction étaient corrélés à un plus mauvais résultat fonctionnel. Cette dernière était corrélée statistiquement à la survenue de la coxarthrose.
Discussion : Les fractures à composante transversale posent un défi thérapeutique majeur. Les complications liées à la fracture elle-même et à son traitement ne sont pas rares. La réduction anatomique demeure le principal facteur influençant le résultat.
Conclusion : Bien que nos résultats soient satisfaisants, le taux de mauvais résultats demeure significatif. Des études impliquant des cohortes plus larges sont nécessaires afin de standardiser la prise en charge et d'améliorer les résultats de ce type de fracture, tout en réduisant les complications.
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Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
Communication orale
Traumatology
ABSTRACT N° SOFCOT24-903
Should the greater trochanter be fixed in elderly patients with intertrochanteric fractures treated with hip arthroplasty?
Faut-il ostéosynthéser le grand trochanter dans les fractures intertrochantériennes chez les patients âgés traités par prothèse totale de hanche?
Falah Bachour1, Yorgho Maalouf* 2, Wissam Boueri1, Ghassan Maalouf1, Pierre El Sett2, Aren Joe Bizdikian2
1Chirurgie orthopédique, Bellevue Medical Centre, Mansourieh, 2Chirurgie orthopédique, HDF, Beyrouth, Lebanon
Introduction : Intertrochanteric hip fractures (IHF) may be treated with multiple strategies, including synthesis or total hip arthroplasty (THA). In patients treated with arthroplasty, the greater trochanter (GT) has historically been fixed to aid in hip abduction postoperatively. Nevertheless, this is not based on comparative studies but rather rely on older concepts in patients treated with trochanteric osteotomies during THA. In fact, studies have shown that osteosynthesis of the GT would increase surgical time, blood loss, surgical cost, and is considered more invasive. This study aims to compare THA in IHF treated with and without GT fixation.
Material and methods : This is a retrospective study on the medical files of patients who had previously undergone THA for the treatment of IHF between 2012 and 2022. All patients were treated with a revision femoral stem via a posterior approach. Patients with GT synthesis were treated with a hook plate. Patient age, number comorbidities, hospital stay, intraoperative blood loss, surgical time, pre- and postoperative Hemoglobin and hematocrit levels, need for transfusion and number of transfused units, complications, and post-operative patient mobility were extracted from the patient’s in-hospital medical file. Patients were contacted to ascertain post-operative modified Harris Hip Scores (HHS). Patients were classified as osteosynthesis (OS) or no-osteosynthesis (NOS) depending on whether the GT was fixed. Patient parameters were then compared between groups.
Results : 19 subjects were included (5M; age 83±8 years). OS included 10 subjects and NOS N=9. Groups had similar baseline characteristics. No significant differences were found between the OS and NOS groups in HHS (58±13 vs 59±13, respectively; p=0.8), blood loss (475±193mL vs 400±96mL, resp; p=0.3), post-operative hemoglobin (10.2±1.7g/dL vs 9.6±1.3g/dL, resp; p=0.4), time to walk (4±4 vs 2.5±2 days, resp; p=0,3) and transfer to ICU. However, the OS group had longer operating times (127±29 vs 82±16 min, resp; p=0.019) and required more blood units (1.7±0.9 vs 2.9±1.4, resp; p=0.034).
Discussion : The OS group showed similar functional outcomes at final follow-up (HHS score) compared to the NOS group, while they required a higher number of packed red blood cell units and longer surgical times. Furthermore, although Time to walk did not significantly differ between groups, OS patients had a tendency for longer times which may be due to the small sample size. This shows that synthesis of the GT in these patients may not provide functional benefit in these patients, but rather increase risk of complications. Further analysis with larger sample sizes may be warranted for more concrete conclusions.
Conclusion : This study shows that patients with intertrochanteric hip fractures treated with arthroplasty may not require fixation of the greater trochanter at index surgery.
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Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
Communication orale
Traumatology
ABSTRACT N° SOFCOT24-865
Le type de fixation des hémi-arthroplasties de hanche du sujet âgé influence les complications à court et moyen terme après fracture du col du fémur.
Daniel Donici* 1, Remy Coulomb2, Pascal Kouyoumdjian 2
1Service de chirurgie orthopédique, 2Chirurgie orthopédique, CHU Nîmes, Nîmes, France
Introduction : Malgré l’augmentation générale de la mise en place des tiges non cimentée en chirurgie de la hanche, la fixation de la tige dans le contexte des fractures du col fémoral reste toujours débattue. L’objectif de cette étude était de comparer les complications à court et moyen terme de deux séries de patients opérés d’une fracture du col du fémur, par une hémi-arthroplastie (HA) de hanche soit par une tige anatomique non cimentée ou par une tige droite cimentée.
Material and methods : Il s’agissait d’une étude rétrospective comparant deux cohortes historiques et continues, monocentriques et multi-opérateurs. Les patients de plus de 75 ans, opérés d’une fracture cervicale vraie de l’extrémité supérieure du fémur, étaient inclus sur 5 ans. Tous les patients ont été opérés d’une HA avec cupule cervico-céphalique double mobilité (UHL MBA, Lepine). Le premier groupe était constitué de 265 patients porteurs d’une tige anatomique non cimentée à revêtement proximal d’hydroxyapatite (MBA, Lepine). Le deuxième groupe était constitué de 269 patients porteur d’une tige droite quadrangulaire cimentée (Pavi, Lepine). Le suivi minimum était de 2 ans post-opératoire.
Results : Comparativement entre HA non-cimentées et cimentées, il y avait statistiquement plus de luxations dans le groupe HA cimentées (7 versus 18 luxations ; p=0.04). Inversement, il y avait statistiquement plus de risque de fracture dans le groupe non-cimentées (15 versus 4 ; p=0.006). Le taux de décès (153 versus 147; p=0.146) et de perdus de vue (33 versus 31 ; p=0.573) était identique au recul entre les deux groupes. Le taux de sepsis n’était pas différent entre les groupes (six versus huit ; p=0.681).
Discussion : La cimentation d’une tige d’HA semble protectrice de la fracture, ce qui est largement retrouvé dans la littérature. En revanche la rigidification dû à la cimentation augmente le taux de luxation. Dans cette étude la cimentation de la tige n’augmente pas l’incidence de décès à 5 ans. Toutefois la cohorte cimentée est plus récente et contemporaine de la création d’une unité peri-opératoire de gériatrie qui a pu diminuer, parallèlement, la mortalité de ces patients.
Conclusion : Le taux de luxation d’une HA cimentée dans le cadre d’une fracture du col du fémur est plus important. En revanche, le taux de fracture est plus faible comparativement à une tige sans ciment, sans incidence significative sur la mortalité.
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Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
Communication orale
Traumatology
ABSTRACT N° SOFCOT24-612
Résultats fonctionnels du genou flottant à court, à moyen et à long terme : une série de 50 cas.
Abdelwahed Soleh* 1, Mohamed Moussadiq1, elmahdi boumediane1, yassine fathelkhir1, said aziz1, mohamed amine benhima1, imad Abkari1
1CHU Med VI, service de chirurgie orthopédique B, marrakech, Morocco
Introduction : Le genou flottant est une entité traumatologique grave qui résulte souvent à des traumatismes violents notamment les accidents de la voie publique et plus particulièrement ceux des engins à 2 roues,
Une prise en charge adéquate avec une rééducation précoce permettent d’éviter les complications qui peuvent compromettre le pronostic vital et fonctionnel.
L’objectif de notre travail est d’évaluer le pronostic vital et fonctionnel chez les patients traités pour genou flottant à court, à moyen et à long terme.
Material and methods : étude rétrospective, monocentrique sur 50 cas opérés pour genou flottant, sur une durée de 04ans allant du 1er janvier 2020 au 31 décembre 2023.
L’âge moyen de nos patients était de 33,7 ans avec une prédominance masculine.
Les accidents de la voie publique constituaient la première étiologie dans notre série soit 97,5% des cas.
Un traumatisme ouvert chez 5% des cas
Le genou flottant typeI de FRASER était prédominant chez 30 patients.
Le délai moyen d’intervention dans notre série était de 6,9 jours.
L’enclouage centromédullaire a été le moyen le plus utilisé pour l’ostéosynthèse du fémur et du tibia.
Results : Le taux de décès dans notre série était de 10%
La rééducation du genou à était débutée durant l’hospitalisation.
Le recul clinique moyen est de 28 mois et demi.
Nos résultats ont été évalués en se basant sur les critères de KARLSTROM ET OLERUD.
86,11 % d’excellents et bons résultats en se basant sur les résultats fonctionnels
Les résultats étaient majoritairement excellents et bons pour les fractures fermées.
La prédominance des résultats bons et excellents pour le type I de FRASER.
L’évolution à long terme était marquée par la survenue de complications tardives chez 56 % des cas, à leurs têtes la raideur des genoux chez 25 %.
Discussion : Les genoux flottants dans le cadre d’un polytraumatisme sont souvent mortels.
Les résultats fonctionnels sont toujours meilleurs après une prise en charge précoce et par une rééducation adaptée, On souligne aussi en concordance avec les autres séries que les fractures fermées et les fractures type I de Fraser sont de meilleur pronostic.
Les raideurs du genou et la survenue des pseudarthroses est lié chez la plupart des auteurs aux délais de prise en charge et le choix du matériel d’ostéosynthèse.
Conclusion : Il faut minimiser les délais de la prise en charge chirurgicale des genoux flottants et aussi sensibiliser les patients de l’importance de la rééducation postopératoire qui représente un complément thérapeutique crucial.
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Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
Présentation 5 min / Discussion 2 min
Communication orale
Shoulder / Elbow
ABSTRACT N° SOFCOT24-774
Reprise du Sport et de la Compétition chez les Adolescents après Stabilisation de l’épaule par Bankart isolé ou Bankart combinée avec une Butée Coracoïdienne : Etude Comparative
Hugo Barret* 1, Tristan LANGLAIS1, Olivier Rosello2, Pascal BOILEAU3
1CHU, Toulouse, 2Saint Georges, 3ICR, Nice, France
Introduction : La décision entre Bankart et butée coracoïdienne pour le traitement de l'instabilité antérieure récidivante de l'épaule chez les adolescents n'est pas étayée par des preuves scientifiques. L’objectif de cette étude était de comparer la reprise du sport et les résultats cliniques chez les adolescents traités par stabilisation arthoscopique par Bankart isolé ou par Bankart associé à une butée coracoïdienne.
Material and methods : Il s’agit d’une cohorte rétrospective de 60 épaules d’adolescents (âgés de 13 à 18 ans) opérés sous arthroscopie, soit par Bankart isolé (@iB =36), soit par Bankart associé à une butée (@BB, n=24). Les caractéristiques épidémiologiques (âge au premier épisode d'instabilité, âge à la chirurgie, hyperlaxité, sport à risque, et score ISIS (Instability Severity Index Score) étaient identiques entre les 2 groupes. La pratique d’un sport en compétition et les lésions glénoïdiennes était plus importantes dans le groupe @BB alors que le suivi était plus long dans le groupe @iB (7,7 vs. 4,8 ans). Le critère de jugement principal était la reprise du sport et l'échec, défini comme la récidive de l'instabilité (luxation ou subluxation clinique). Le suivi moyen était de 6,2 ans (2 à 16 ans)
Results : Le retour au sport au même niveau était significativement plus élevé après butée arthroscopique associé au Bankart qu'après Bankart isolé (78% vs. 48%, p<0.001). Au dernier suivi, le taux de récidive d’instabilité était plus élevé dans le groupe @iB avec 22% (8/36) que dans le groupe @BB avec 8% (2/24) (p<0,05). Alors que les échecs sont survenus précocement après butée, ils ont continué à se produire après 2 ans de suivi dans 88 % des cas après Bankart isolé. En analyse multivariée, les patients opérés par Bankart isolé, présentant plus de 3 épisodes de luxations préopératoires et une hyperlaxité de l'épaule (Rotation externe > 90°), avaient un taux de récidive d’instabilité de 60% (p <0,005).
Conclusion : Chez ses adolescents traités pour instabilité antérieure récidivantes, le retour au sport au même niveau est plus élevé après butée coracoïdienne avec Bankart qu'après Bankart isolé. En cas de Bankart isolé, l’hyperlaxité (ER >90°) associé à un nombre de luxations >3 sont des facteurs de risque majeurs avec un taux d'échec inacceptable de 60%.
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Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
Communication orale
Shoulder / Elbow
ABSTRACT N° SOFCOT24-1262
Traitement de l’instabilité antérieure chronique d’épaule par Trillat arthroscopique chez le patient sportif à risque : résultats d’une cohorte de 74 patients
Floriane Moore* 1, Ludovic Labattut1, Thomas Chauvet2, Alice Bordet1, Pierre Martz1
1Orthopédie, CHU Dijon, Dijon, 2Orthopédie, Institut Arnault Tzanck, Nice, France
Introduction : L’instabilité chronique antérieure d’épaule touche une population jeune et sportive, avec une demande de récupération fonctionnelle et de retour au sport. La technique de stabilisation dynamique de Trillat arthroscopique donne de très bons résultats sur la stabilisation et la récupération fonctionnelle à deux ans dans la population générale. Nous formulons l’hypothèse qu’il permet également de stabiliser efficacement l’épaule chez les patients sportifs à risque de luxation.
Material and methods : Etude rétrospective multicentrique portant sur les patients sportifs à risque types 2, 3 et 4 de Walch et Duplay traités par Trillat arthroscopique à deux ans de recul, opérés entre janvier 2012 et janvier 2021. Critère de jugement principal : survenue d’une récidive de luxation. Critères de jugement secondaires : récidive de subluxation, résultats fonctionnels, délai et niveau de retour au sport, scores fonctionnels à 2 ans, consolidation et complications.
Results : 74 patients ont été analysés avec un âge moyen de 24,4 ans (15-50). Le niveau sportif était, à risque modéré de luxation, Walch-Duplay 2 pour n=34 (46%), à risque moyen Walch-Duplay 3 pour n=19 (26%) et à risque élevé Walch-Duplay 4 pour n=21 (28%). Récidive luxation chez 3 patients (4%). 100% des patients ont repris le sport, au délai moyen de 4,6 mois, avec n=56 (76%) de reprise au niveau antérieur identique. Le score moyen de Constant est de 94,5 (79-100), de Rowe est de 94,7 (70-100), le score de Walch-Duplay est de 91,4 (70-100) et de SSV est de 90,5 (65-100). L’analyse en sous groupe des sportifs à risque modéré de récidive de luxation (Walch Duplay 2) vs risque moyen et élevé de récidive de luxation (Walch-Duplay 3 et 4) ne retrouve pas de différence statistiquement significative. Un patient présente une pseudarthrose asymptomatique.
Conclusion : Le Trillat arthroscopique offre des résultats très satisfaisants dans le traitement de l’instabilité antérieure chronique d’épaule en traitement de première intention chez les sportifs quelque soit le type de sport pratiqué selon Duplay. Cette technique simple et avec une courbe d’apprentissage rapide permet un retour un sport rapide et au niveau antérieur dans la grande majorité des cas. Après avoir montré son efficacité dans la population générale à deux ans, le Trillat arthroscopique offre une alternative fiable à la procédure de Latarjet chez le patient jeune et sportif.
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Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
Communication orale
Shoulder / Elbow
ABSTRACT N° SOFCOT24-261
Technique du Trillat arthroscopique dans le traitement des instabilités gléno-humérales antérieures chroniques post-traumatiques : résultats à 5 ans minimum de recul
Hélène Henriquet* 1, Ludovic Labattut1, Thomas Chauvet2, Alice Bordet1, Pierre Martz1
1Orthopédie, CHU, Dijon, 2Institut Niçois du Sport et de l'Arthrose, Nice, France
Introduction : Le but de cette étude était d’évaluer les résultats cliniques et radiologiques de la technique du Trillat arthroscopique à 5 ans de recul minimum. Notre hypothèse était que cette technique permet de traiter efficacement l’instabilité gléno-humérale antérieure chronique post-traumatique avec un taux de récidive et de complication, d’arthrose gléno-humérale, et des résultats fonctionnels comparables à ceux des techniques de référence.
Material and methods : Entre avril 2012 et décembre 2018, tous les patients âgés de plus de 16 ans qui ont bénéficié d’une intervention de Trillat arthroscopique pour le traitement d’une instabilité gléno-humérale antérieure chronique post-traumatique, après échec d’un traitement médical et rééducatif bien conduit, avec un suivi de 5 ans minimum étaient inclus. Les critères de non-inclusion étaient l’association avec une instabilité postérieure et/ou inférieure, les instabilités volontaires, les pertes de substance osseuse glénoïdienne supérieures à 20% et les encoches humérales postérieures nécessitant un remplissage. Les patients avaient un suivi avec leur chirurgien en post-opératoire immédiat, à 6 semaines, 3 et 6 mois, 1 an, puis par un observateur indépendant pour une dernière évaluation à 5 ans minimum. Les patients bénéficiaient d’une évaluation clinique pour leurs amplitudes articulaires, fonctionnelle par les scores de Constant, Rowe, Walch-Duplay, SSV et Sane, et radiologique (radiographie de face et profil de Lamy de l’épaule opérée).
Results : Quatre-vingt patients et 84 épaules ont été inclus avec un suivi moyen de 8.4 ans [5,8 ; 11,2]. Le taux de récidive d’instabilité était de 4.8% (4 sur 84). Le taux de reprise chirurgical était de 4.8% (4 sur 84) pour récidive de luxation ou pseudarthrose de la coracoïde, avec réalisation d’une butée de Latarjet. Le score de Constant moyen était de 98,8 [84 ; 100] points, Walch-Duplay 94 [65 ; 100] points, Rowe 94,6 [60 ; 100] points, SSV 92,3% [70 ; 100] et Sane 90,7% [30 ; 100] au dernier recul. La limitation moyenne en rotation externe RE1 était de 8,4° [-25 ; 40] et la limitation moyenne en rotation externe RE2 était de 0,34° [-5 ; 15]. Soixante-sept patients (80%) avaient repris leur activité sportive à un niveau identique. Quatre-vingt patients (95%) étaient satisfaits ou très satisfaits. Le taux d’arthrose gléno-humérale était de 8,3% (7 sur 84) avec 5 patients au stade 1 et 2 patients au stade 2 selon la classification de Samilson et Prieto.
Discussion : La technique du Trillat arthroscopique permet d’obtenir de bons résultats à long terme en traitement de 1ère intention de l’instabilité gléno-humérale antérieure chronique post-traumatique. Le taux d’arthrose est minime et peu avancé. Notre étude confirme les résultats préliminaires obtenus à 2 ans de recul minimum.
Conclusion : L’intervention de Trillat représente une alternative fiable et sûre à la butée de Latarget dans le traitement des instabilités antérieures chronique d’épaule post-traumatique.
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Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
Communication orale
Shoulder / Elbow
ABSTRACT N° SOFCOT24-365
L’hypersélection des patients permet-elle de réduire le risque de récidive d’instabilité après un Bankart arthroscopique isolé ?
Série cas-témoins appariés d’instabilités antérieures à 6 ans et 9 mois de recul.
Clementine Rieussec* 1, Johannes Barth1, Juan Cassinelli 2, Mati Hoffman2, Clément Horteur1
1Chirurgie orthopédique et traumatologique , CHU Grenoble, 2Chirurgie orthopédique et traumatologique , Clinique des Cèdres , Grenoble, France
Introduction : Des études cliniques ont démontré les avantages de la chirurgie de Latarjet par rapport aux réparation arthroscopique isolée de type Bankart notamment sur la réduction des taux de récidive. Cependant, il n'existe pas d'études à long terme des Bankarts arthroscopiques chez des patients sélectionnés sans perte osseuse.
L'objectif de cette étude était de comparer, sur le long terme, les résultats des Bankart arthroscopiques isolés chez des patients sans perte osseuse par rapport aux Latarjet. L'hypothèse était que le Latarjet présenterait des taux de récidive significativement plus faibles.
Material and methods : Les patients ayant subi un Bankart arthroscopique isolés entre janvier 2007 et décembre 2021 ont été appariés selon un rapport de 1:1 à des patients ayant subi un Latarjet dans le cadre d'une instabilité antérieure récurrente de l'épaule au cours de la même période.
Sur le registre initial de 774 patients, cela représentait 45 Bankart et 45 Latarjet. Le suivi postopératoire s'est fait à la fois en consultation et par l'utilisation de la télémédecine. À la fin de la période d'étude (juin 2023), nous avons recueilli le taux de récidives, de complications et de reprises chirurgical. Le taux de retour au sport, le score de Walch et Duplay, l'EVA et la rotation externe ont été recueillis pour tous les patients. Notre principal critère d'évaluation était un nouvel épisode d'instabilité. Nous avons considéré que la récidive était acceptable si elle était inférieure à 5 %.La survie des patients sans récidive a été évaluée à l'aide de l'analyse de type Kaplan-Meier. Et une régression logistique a été réalisée pour prendre en compte les facteur confondants.
Results : Le suivi moyen était de 9 ans et 3 mois. Un nouvel épisode d'instabilité est survenu dans 2% du groupe Latarjet et 20% du groupe Bankart (p-value 0.04). Pour le reste de nos analyses, il n'y a pas de différence significative entre les deux groupes : quelle que soit la technique chirurgicale. Les patients conservent une bonne rotation externe évaluée à 68° dans le groupe Latarjet contre 72° dans le groupe Bankart (p-value 0,325), associée à une faible douleur à 1,2/10 dans le groupe Latarjet contre 1,5/10 dans le groupe Bankart (p-value 0,433). Le score de Walch et Duplay a atteint 79,9 dans le groupe Latarjet contre 78,9 dans le groupe Bankart (p-value 0,496) et 89% des patients du groupe Latarjet ont retrouvé leur niveau sportif antérieur contre seulement 73% des patients du groupe Bankart (p-value 0,104).
Discussion : Le Latarjet permet donc survie à long terme significativement meilleure sans récidive par rapport aux Bankart isolé, malgré une hyperselection des patients. Les Bankarts ont dans notre étude 11 fois plus de risque de présenter un nouvel épisode de reluxation après un suivi moyen de 9 ans et 3 mois.
Conclusion : L’hyper sélection des patients ne permet pas de réduire le taux de récidive après un Bankart arthroscopique isolé sur des groupes de patients comparables sur les autres points que le score ISIS. Se pose alors la question de la pertinence du Bankart arthroscopique isolé.
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Communication orale
Shoulder / Elbow
ABSTRACT N° SOFCOT24-366
Les reprises de butées pour instabilité récurrente donnent-elles de
moins bons résultats fonctionnels qu’un Latarjet en 1er intention.
Une série rétrospective de 692 cas d’instabilité antérieures à 6 ans et demi de recul.
Clementine Rieussec* 1, Johannes Barth1, Juan Cassinelli2, Matias Hoffman2, Clément Horteur1
1Service de chirurgie orthopédique et traumatologique , CHU grenoble, 2Service de chirurgie orthopédique et traumatologique , Clinique des Cèdres, Grenoble, France
Introduction : La butée de Latarjet est la technique de choix des chirurgiens français mais souvent critiquée outre atlantique pour ses taux de complications et de reprises élevées et redoutées. Une majorité de ces reprises sont représentées par une ablation des vis. L’hypothèse est que les reprises pour ablation de vis ne péjorent pas le résultat fonctionnel.
Material and methods : Nous avons analysé les données radio-cliniques d’une série mono-opérateur de 692 épaules prises en charge dans le cadre d’une instabilité antérieure par une technique de Latarjet ouvert entre 2007 et 2021. Nous avons comparé 2 groupes : le groupe A incluant 622 épaules indemnes de complications et le groupe B, 46 épaules reprises pour ablation du matériel. Nous avons exclu les 24 patients qui ont eu d’autres complications (nouvel épisode de luxation, hématome, infection, pseudarthrose, lyse de la butée). Les patients ont en moyenne été suivis à 6 ans et demi de recul. Nous avons choisi comme critère de jugement principal le score fonctionnel de Walch et Duplay. Nos critères de jugement secondaire sont : la rotation externe, la douleur et le retour au sport.
Results : La majorité des reprises chirurgicales sont dues à l’ablation de vis (65%). Nos analyses ont retrouvé que les patients du groupe B conservent des scores fonctionnels comparables aux patients du groupe A notamment pour le score de Walch et Duplay (75 contre 69 p-value 0,065). La rotation externe semble conservée (65° contre 72° p-value 0,074), néanmoins il semble que les patients soient légèrement plus douloureux (EVA = 1,4/10 contre 0,8/10 p-value <0,001) et que ces derniers ont un retour au sport à un plus faible niveau que le niveau antérieur à la chirurgie (p-value<0,001).
Conclusion : La majorité des reprises chirurgicales sont dues à l’ablation de vis et cette dernière ne semble pas péjorer l’évolution fonctionnelle à long terme.
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Communication orale
Shoulder / Elbow
ABSTRACT N° SOFCOT24-384
Peut-on proposer la technique de Latarjet pour le traitement de l’instabilité antérieure récurrente de l’épaule chez les adolescents ?
Johannes Barth* 1, 2, Esteban Lobos Centeno1, Juan Cassinelli1, Matias Hoffman1, Clémentine Rieussec2, Clément Horteur2
1Orthopédie , clinique des Cèdres, 2Orthopédie , CHU Grenoble, Grenoble, France
Introduction : L’instabilité antérieure récurrente de l’épaule chez l’adolescent est une situation difficile à gérer lorsqu’il faut faire un choix d’une technique chirurgicale. Les procédures anatomiques telles que la réparation arthroscopique de Bankart sont considérées comme la référence chez ces jeunes patients pour préserver l’intégrité des articulations. Cependant, l'incidence de re-luxation après réparation arthroscopique de Bankart varie entre 20 % et 50 % chez les jeunes patients de moins de 18 ans. Le but de cette étude est de connaître les résultats du Latarjet ouvert classique chez les patients adolescents, avec un suivi à long terme.
Material and methods : Nous avons analysé les données cliniques sur un registre mono-centrique mono-opérateur de patients opérés entre janvier 2007 et décembre 2021 pour une instabilité antérieure récurrente de l'épaule. Les patients exclus de l'étude étaient les patients âgés de plus de 18 ans, les patients ayant subi d'autres types de chirurgie pour instabilité et ceux ayant déjà subi une chirurgie de l'épaule. Sur 143 patients de <18 ans opérés pour une instabilité récidivante, 125 ont eu un Latarjet ouvert, 2 un Latarjet arthroscopique, et 16 une réparation de Bankart arthroscopique. Nous avons cherché à suivre la survenue de récidives, de complications ou de réopérations. Le taux de retour au sport, le score de Walch et Duplay, le score EVA et la satisfaction ont été collectés pour tous les patients. Nous avons considéré que la récidive était acceptable à moins de 5 %.
Results : Le suivi moyen était de 6 ans et 5 mois. Un nouvel épisode d'instabilité est survenu dans 4%. Le score fonctionnel de Walch et Duplay était de 69 ± 36 (0,0 à 100,0), le SSV était de 88 ± 12 (30,0 – 100,0), le SANE était de 91 ± 14 (40,0 – 100,0) et l'EVA était de 0,6 ± 1,3 (plage 0,0). – 7.0). Le taux de reprise du sport était de 65 %, le taux de satisfaction de 95 % et la chirurgie de révision survenait dans 0,6 %.
Discussion : La technique de Latarjet présente d'excellents résultats chez les patients adolescents, similaires à ceux des adultes.
Conclusion : Il n’y a aucune raison de ne pas proposer une technique de Latarjet chez les adolescents.
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Conflits d’intérêts :
J. Barth Consultancy, Expert: Arthrex, SBM, Move Up, Trainings, Teaching: Arthrex, Advertising documents: Arthrex SBM, Patent or product inventor: SBM et Move Up,
E. Lobos Centeno: Pas de conflit déclaré ,
J. Cassinelli: Pas de conflit déclaré ,
M. Hoffman: Pas de conflit déclaré ,
C. Rieussec: Pas de conflit déclaré ,
C. Horteur: Pas de conflit déclaré
Communication orale
Shoulder / Elbow
ABSTRACT N° SOFCOT24-969
Les relations entre les patients et les chirurgiens ainsi qu'entre les patients et les physiothérapeutes sont associées à un taux plus élevé de retour au sport au même niveau pré-lésionnel suite à une opération de Latarjet
Kinan Freiha* 1, alexandre hardy1, ali asfour1, Mohamad Mohamad1, yoan bohu1, eugenie Valentin1, olivier grimaud1
1orthopedie, clinique du sport, paris, France
Introduction : Le score de qualité de la relation patient-chirurgien (QPASREL) est un questionnaire composé de 11 items, développé et validé pour évaluer la relation entre les praticiens et les patients sur la récupération et le retour au travail après une chirurgie.
l'objectif de cette etude est d'évaluer l'association entre la relation patient-chirurgien (PSR) et la relation patient-physiothérapeute (PPR), telle que mesurée par le score QPASREL, avec le retour au sport (RTS) du patient après une operation de Latrajet pour une instabilité anterieure.
Material and methods : Cette cohorte prospective ciblait les patients suite à une operation de Latarjet pour une instabilité anterieure dans un centre de référence spécialisé en chirurgie sportive entre janvier 2021 et mai 2023. L'étude excluait les chirurgies de révision, les Bankart les épaules arthrosiques et les patients sédentaires. Les patients étaient regroupés en fonction de leur retour au sport (RTS) au niveau pré-lésionnel 6 mois après l'opération (groupe RTS ou non-RTS). Le critère de jugement principal était le taux de RTS à 6 mois post-opératoire. Les variables dépendantes principales étaient la qualité de la relation patient-chirurgien (PSR) et patient-physiothérapeute (PPR) mesurée par les scores QPASREL à intervalles de 4 mois. Les résultats secondaires comprenaient une analyse des scores QPASREL à la lumière d'un score subjectif validé : le score SI-RSI, en termes de corrélation et de capacité discriminative. Ceci a été collecté à intervalles de 6 mois.
Results : L'étude a inclus 113 patients. Les patients du groupe RTS présentaient un score QPASREL moyen plus élevé pour la PPR par rapport aux patients non-RTS (p<0,01), ainsi qu'un score QPASREL moyen plus élevé pour la PSR que les patients non-RTS (p<0,01). L'analyse multivariée a montré que chaque augmentation du scores QPASREL de la PPR et de la PSR entraînait une augmentation des chances de RTS. Il existe une corrélation faible mais positive entre QPASREL et SI-RSI.
Conclusion : La qualité de la PPR et de la PSR, telle que mesurée par les scores QPASREL, démontre une association significative avec le taux de RTS § mois suite à un Latarjet. Il existe une corrélation faible mais positive entre QPASREL et SI-RSI.
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Conflits d’intérêts :
K. Freiha: Pas de conflit déclaré ,
A. hardy Consultancy, Expert: arthrex and depuy,
A. asfour: Pas de conflit déclaré ,
M. Mohamad: Pas de conflit déclaré ,
Y. bohu: Pas de conflit déclaré ,
E. Valentin: Pas de conflit déclaré ,
O. grimaud: Pas de conflit déclaré
Communication orale
Shoulder / Elbow
ABSTRACT N° SOFCOT24-1041
Le sexe a-t-il un impact dans l'instabilité antérieure chronique de l'épaule?
Résultats d’une étude prospective multicentrique
Dominique Rouleau1, Marie-Lyne Nault2, Michael Guidea3, Jonah Hébert-Davies4, Mathilde Hupin2, Emilie Sandman1, Claire Bastard* 5
1Chirurgie orthopédique, CIUSSS Nord de l'ile de Montréal, 2Chirurgie orthopédique, CHU Sainte-Justine, 3Faculté de médecine, Université de Montréal, Montréal, Canada, 4Chirurgie orthopédique, Harborview Medical Center, Seattle, United States, 5Chirurgie orthopédique, Hopital Saint-Antoine, Paris, France
Introduction : Le sexe masculin est présenté comme un facteur de risque d'échec de la stabilisation de l'épaule dans plusieurs études, mais celles-ci excluent souvent les femmes. Avant d'appliquer les conclusions de ces études au traitement des femmes, nous voulions mieux comprendre le rôle du sexe dans l'instabilité antérieure chronique de l'épaule (RASI) et comparer les hommes et les femmes dans le cadre d'une étude de cohorte prospective.
Material and methods : Une étude de cohorte multicentrique prospective a débuté en 2009 pour suivre tous les cas chirurgicaux de RASI pendant au moins un an. Les scores ISIS ont été utilisés pour déterminer la procédure chirurgicale. Les défauts osseux de la glène et de la tête humérale ont été mesurés à l'aide de tomodensitométries en 3D selon la méthode validée de l’horloge. Les scores WOSI et Quick-DASH ont été mesurés en préopératoire et lors des suivis pour évaluer la fonction. Le taux de récidive et les complications ont été notés ainsi que les données démographiques.
Results : Au total, 389 patients étaient éligibles et parmi eux 301 (77 %) étaient de sexe masculin et 88 (23 %) féminin. Aucun patient n'a répondu "autre" à la question concernant le sexe. Des différences significatives ont été observées entre les deux groupes : les femmes étaient plus âgées (p=0,006), avaient un IMC plus bas (p=0,005), des scores d'hyperlaxité de Beighton plus élevés (p<0,001), des scores ISIS plus bas, un taux de tabagisme plus bas, un taux de sports de contact plus bas, et des lésions de Hill-Sachs plus petites. La fonction était moins bonne chez les femmes (QDASH 37 vs 29, p=0.005) mais les scores WOSI étaient équivalents (1225 vs 1169, p=0.351). Les patientes présentaient également une douleur plus importante au moment de la consultation (p=0,017). Au total, 281 patients de la cohorte ont été opérés. Les femmes ont plus souvent subi une chirurgie de Bankart par arthroscopie, tandis que les hommes ont été plus nombreux à subir une intervention ouverte de type Latarjet. Les données de suivi à un an étaient disponibles pour 177 patients et les patients de sexe féminin avaient toujours une fonction inférieure selon le Quick-DASH (20 contre 14, p=0,039). Après un suivi plus long (3 ans), la récidive était de 13 %, sans différence entre les hommes et les femmes.
Discussion : Les patientes dans notre cohorte d'instabilité de l'épaule étaient différentes des patients à la présentation. En général, leur pronostic était meilleur lors de l'évaluation initiale, à l'exception d'une hyperlaxité plus élevée et d'une douleur plus importante. Elles ont eu une chirurgie de Bankart sous arthroscopie moins invasive plus souvent, mais des taux de récidive similaires aux hommes.
Conclusion : Un suivi plus long est nécessaire pour évaluer plus précisément l'impact du sexe et pour adapter le choix de l'intervention chirurgicale.
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Conflits d’intérêts :
D. Rouleau Consultancy, Expert: Bioventus, Stryker et Wright Medical,
M.-L. Nault: Pas de conflit déclaré ,
M. Guidea: Pas de conflit déclaré ,
J. Hébert-Davies: Pas de conflit déclaré ,
M. Hupin: Pas de conflit déclaré ,
E. Sandman Consultancy, Expert: Smith & Nephew ,
C. Bastard: Pas de conflit déclaré
Communication orale
Shoulder / Elbow
ABSTRACT N° SOFCOT24-1049
Comparaison entre le Bankart, le Bankart-remplissage et le Latarjet :
Résultats d’une étude de cohorte prospective, multicentrique et consécutive
Dominique Rouleau1, Jonah Hébert-Davies2, Michael Guidea3, Marie-Lyne Nault4, Mathilde Hupin4, Emilie Sandman1, Claire Bastard* 5
1Chirurgie orthopédique , CIUSSS Nord de l'ile de Montréal, Montréal, Canada, 2Chirurgie orthopédique, Harborview Medical Center, Seattle, United States, 3Faculté de médecine, Université de Montréal, 4Chirurgie orthopédique, CHU Sainte-Justine, Montréal, Canada, 5Chirurgie orthopédique, Hopital Saint-Antoine, Paris, France
Introduction : Nous avons comparé la qualité de vie, la fonction et la récurrence chez des patients avec instabilité antérieure récurrente de l'épaule (RASI) ayant subi une intervention ouverte de Latarjet (L), une intervention de Bankart sous arthroscopie (B) et une intervention de Bankart avec remplissage (BR).
Material and methods : Une étude de cohorte multicentrique prospective a débuté en 2009 pour suivre tous les cas chirurgicaux de RASI pendant au moins un an. Les scores ISIS ont été utilisés pour stratifier les patients et déterminer la procédure chirurgicale. Les défauts osseux de la glène et de la tête humérale ont été mesurés sur la tomodensitométrie en 3D avec la méthode de l’horloge. Les scores WOSI et Quick-DASH pré et postopératoires ont été utilisés pour évaluer la fonction. Le taux de récurrence et les complications ont été notés pour la subluxation et la luxation. Les courbes de Kaplan-Meyer ont été utilisées pour comparer la survie sans récidive pour chaque chirurgie.
Results : Au total, 396 cas ont été identifiés et 224 patients ont été inclus. L'âge moyen était de 29 ans et la majorité des patients étaient des hommes (73%). Les interventions primaires étaient réparties ainsi: B= 77 (34 %), BR=34 (15 %), L= 61 (27 %), et autres procédures (O)=47 (21 %). Le suivi moyen pour chaque sous-groupe était : B=3,7, L= 3,3 et BR=5 ans (p=0,02). Il y avait plus de patients de sexe masculin dans le groupe Latarjet (p=0,004). Le nombre de luxations préopératoires était également différent (B=8, BR=13, L=24, O=16 - scores ISIS moyens : B=2, L=5 et BR=3 (p<0,001)). La perte osseuse était également différente selon la méthode de l'horloge en degrés (Glénoïde : B=40, BR=50, L=83, O=40 ; p=0,003. Humérus : B=54, BR=62, L=70, O=49 ; p=0,009). Les lésions de Hill-Sachs off-track étaient plus fréquentes dans le groupe BR avec 63% (L=53%, B=34%) (p=0,08). Après un an de suivi, il n'y avait pas de différence significative dans les taux de complications, le retour au sport ou la satisfaction des patients. Cependant, le score WOSI était meilleur pour B (437) que pour BR (740) et L (658). Au dernier suivi, le taux de récurrence était de 7% pour L, suivi de 18% pour B, 26% pour BR et 15% pour O. (p=0.06). Le WOSI et la fonction (QDASH) n'étaient pas significativement différents à 3 ans.
Discussion : Les patients L montraient des différences significatives avec les autres : plus jeunes, scores ISIS plus élevés, perte osseuse glénoïdienne plus importante, plus de luxations antérieures et plus d'hommes. La récidive était moins élevée sans beaucoup plus de complications. Les patients BR et B avaient des résultats similaires, mais les deux groupes n'étaient pas comparables en termes de scores ISIS, de lésions de Bankart, Hill-Sachs et de suivi.
Conclusion : Cette large cohorte a montré de bons résultats à moyen terme pour toutes les procédures, favorisant Latarjet pour la récidive avec des résultats fonctionnels équivalents. Des études à plus long terme sont nécessaires.
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Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
Communication orale
Shoulder / Elbow
ABSTRACT N° SOFCOT24-1050
Est-ce que l’obésité augmente le risque dans la chirurgie de l’instabilité de l’épaule?
Une étude prospective sur 227 cas de luxation récidivante de l’épaule
Claire Bastard* 1, Emilie Sandman2, Alexis Rousseau-Saine3, Marie-Lyne Nault4, Vincent Roy5, Dominique Rouleau2
1Chirurgie orthopédique, Hopital Saint-Antoine, Paris, France, 2Chirurgie orthopédique, CIUSSS Nord de l'ile de Montréal, 3Université de Montréal, 4Chirurgie orthopédique, CHU Sainte-Justine, Montréal, 5Université d'Ottawa, Ottawa, Canada
Introduction : La prise en charge chirurgicale de l'instabilité récurrente de l'épaule demeure indiquée, mais le choix de la procédure chirurgicale est toujours débattu. Cette étude voulait déterminer si l'indice de masse corporelle (IMC) joue un rôle dans la morbidité globale après une chirurgie de l'instabilité de l'épaule et si certaines techniques chirurgicales pour traiter l'instabilité de l'épaule sont influencées par l'IMC.
Material and methods : Une base de données prospective, multicentrique a été créée pour suivre l'évolution clinique des patients opérés pour instabilité de l'épaule selon un algorithme basé sur le score ISIS. Les trois principales techniques chirurgicales utilisées et incluses dans l'étude sont: Bankart par arthroscopie (AB), Bankart par arthroscopie avec remplissage (ABR) et chirurgie de Latarjet à ciel ouvert (OL). Les données de base des patients (démographiques, force, laxité et résultats fonctionnels (Disability of the Arm, Shoulder, and Hand [QuickDASH] ; Western Ontario Shoulder Instability Index [WOSI] ; et QuickDASH Pain subscore)) ont été récoltées au premier et au dernier suivi. Les résultats fonctionnels, les complications et les résultats postopératoires des trois groupes chirurgicaux ont été comparés, puis subdivisés en fonction de l’IMC. Les radiographies de suivi, pour tous les patients ayant subi une chirurgie de Latarjet, ont été analysées pour contrôler la position du greffon et les complications.
Results : Un total de 227 patients (164 hommes, 63 femmes) ont été inclus dans l'étude avec un suivi d'au moins 1 an (3,3 ans AB, 4,5 ans ABR, et 3,0 ans OL). Au départ, les patients avec obésité (37(17%)) avaient des scores QuickDASH Pain subscore (2.9±1.0, p value <0.05) et QuickDASH (46.8±21.6, p value <0.001) significativement plus bas que tous les autres groupes d'IMC. Tous les groupes d'IMC se sont améliorés après l'opération et tous avaient des scores QuickDASH (p = 0,22) et WOSI (p = 0,69) similaires lors du dernier suivi. Les taux de complications chez les patients obèses étaient significativement plus élevés pour les ABR que les AB (valeur p= 0,042), de même que les taux de réopération chez les patients avec obésité après Latarjet (N=62/44,4 %) par rapport aux patients avec obésité et ABR (9,5 %, valeur p 0,049).
Discussion : Alors que les patients obèses présentaient des scores fonctionnels de base significativement plus mauvais, il n'y avait pas de différence dans les scores fonctionnels enregistrés au dernier suivi entre les groupes d'IMC. Les résultats défavorables augmentent chez les patients opérés pour instabilité de l'épaule dont l'IMC est significativement plus élevé.
Conclusion : Nous recommandons aux chirurgiens de tenir compte de l'IMC dans leurs consultations préopératoires.
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Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
Communication orale
Shoulder / Elbow
ABSTRACT N° SOFCOT24-563
Évaluation de la préparation coracoïdienne et glénoïdienne par fraise rotative irriguée dans la technique de Latarjet
Sébastien El Saïr* 1
1Isere, Centre Ostéo-Articulaire Fleming, Bourgoin-Jallieu, France
Introduction : La stabilisation de l’épaule par transfert de la coracoïde ou intervention dite de Latarjet a démontré́ son efficacité́ dans la stabilisation des luxations chroniques antéro-inferieures de l’épaule. Plusieurs études ont démontré son efficacité, défini ses indications, précisé ses complications et ses limites, avec de nombreuses variations publiées. Nous savons que l'obtention de deux surfaces planes est un critère important de fusion. Notre étude évalue l'utilisation d'une fraise motorisée irriguée afin d'améliorer la préparation des surfaces osseuses coracoïdienne et glénoïdienne, ainsi que le taux de fusion des butées.
Material and methods : Les patients sont opérés en mini open à l’aide d'un ancillaire dédié dans un seul centre par un seul opérateur. La préparation de la face inférieure de la coracoïde et de la partie antérieure de la glène est faite à l'aide d'une fraise ronde réutilisable motorisée de 4mm.
La décortication est accompagnée d’une irrigation par seringue continue. La butée est fixée à l’aide de deux vis titane canulées à filetage court 4,5. Un scanner ou un profil axillaire de glene analysé par deux observateurs à trois mois détermine la consolidation osseuse ou non.
Results : De janvier 2019 à novembre 2023 , 70 épaules ont été incluses pour 67 patients opérés.
Dans 59% des cas il s'agissait de l'épaule dominante. On note un moyenne d'âge de 26 ans, répartie selon 21% de fille et 79% de garçon. 28% des patients été exposés de manière régulière à une intoxication tabagique. aucun d’entres eux n’avaient entrepris une démarche de sevrage tabagique . 38 % des patients pratiquaient une activité sportive en club. 54 % étaient travailleurs manuel ou de force. Dans l’ensemble des cas la butée a été ostéosynthèsé par deux vis. L'analyse de l'ensemble des coupes dans les 3 plans du scanner ou le clichés axillaire par deux observateurs a conclu à une consolidation complète des butées dans les 70 cas
Elles étaient toutes positionnée en sous équatoriale, l'une d'entre elle, débordante a fait l'objet d'un remodelage arthroscopique avec ablation de vis. On rapporte une récidive à 14 mois sur lyse de la butée chez un patient hyperlaxe.
Au dernier recul on ne rapporte pas d’infection du site opératoire, de trouble neurologique, d’hématome ou de syndrome douloureux régional complexe. Nous avons dû retirer les vis chez 9 patients soit 12,8 %.
Discussion : La pseudarthrose ou non consolidation de butée, certes souvent asymptomatique représente 1,5% à 9% des cas selon les séries. Elle est le plus souvent le fait d'une mauvaise préparation des surfaces, parfois d'une compression insuffisante par vissage mono corticale au lieu de bicorticale voir l'utilisation que d'une seule vis.
Conclusion : Notre proposition technique permet d'améliorer facilement et de manière reproductible le taux de fusion de butée coracoïdienne en respectant les princeps de nos maitres. Cette amélioration réside ici dans la qualité de préparation des deux surfaces de contact osseuse.
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Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
Communication orale
Shoulder / Elbow
ABSTRACT N° SOFCOT24-661
L’opération de Latarjet sous arthroscopie avec Hill-Sachs Remplissage est une solution efficace pour traiter les pertes osseuses gléno-humérales bipolaires importantes
Pascal Boileau* 1, Riccardo Ranieri2, Vincent Lavoué1, David Saliken3
1Chirurgie de l'épaule, ICR, Clinique KANTYS Centre, Groupe KANTYS, Nice, France, 2Sciences Biomédicales, Université Humanitas, Milan, Italy, 3Upper Extremity Reconstruction and Trauma Surgery, University of British Columbia, Victoria, Canada
Introduction : L'objectif est de rapporter les résultats cliniques et radiologiques d'une série de patients consécutifs traités par Latarjet arthroscopique combiné à un Hill-Sachs Remplissage de (HSR) pour des lésions gléno-humérales significatives.
Material and methods : Étude prospective monocentrique incluant 39 patients (âge moyen 28 ±7 ans) opérés entre 2014-2019 et revus avec un suivi minimum de 2 ans (moyenne 40 ± 13 mois). Les indications étaient une perte osseuse glénoïdienne >15% (moyenne 23,9% ±7,5%) et une lésion de HS large et profonde (Calandra 3). Quatre patients (10%) avaient déjà été opérés (3 Bankart isolés et 1 Bankart + HSR) et cinq (13%) étaient épileptiques. Les principaux critères d'évaluation comprenaient la stabilité et la fonction de l'épaule (scores de Walch-Duplay et Rowe), et la valeur subjective de l'épaule (SSV). Les mesures des résultats secondaires comprenaient l'évaluation radiographique et tomodensitométrique de la position et de la consolidation de la butée coracoïdienne et de l'arthrose glénohumérale à l'aide de lors du dernier suivi.
Results : Trois patients (8%) ont présenté une récidive de l'instabilité (1 crise d'épilepsie, 1 chute avec le bras en hyperextension et 1 ostéolyse de la butée). Deux patients ont été réopérés pour instabilité récurrente avec une autogreffe de clavicule distale par arthroscopie. Il n'y a pas eu d'infections, de complications neurologiques ou de défaillances matérielles. Le score de Walch-Duplay était de 90% (IC 95% 76,8-93,2) et le score de Rowe de 95% (IC 95% 77,2-92,2). La SSV était en moyenne de 96% pour la vie quotidienne et 90% pour la pratique sportive. La rotation externe moyenne était de 60˚ (IC 95% 59-70) avec une perte médiane de 10° (IC 95% 3-17) par rapport au côté controlatéral. Parmi les patients pratiquant un sport en préopératoire, 28 patients (85%) ont pu reprendre ce sport. Le greffon osseux coracoïde était tangent à la surface glénoïde dans 96% des cas et sous l'équateur dans 89%. Le greffon n’était pas consolidé dans 11 % des cas et s'est fracturé dans 5 % (les 2 récidives, après traumatisme et après crise d'épilepsie). Sept patients (18%) présentaient des signes radiographiques d'arthrose Samilson grade 1 au dernier suivi (13% en préopératoire).
Conclusion : L’opération de Latarjet sous arthroscopie avec HSR est une solution efficace pour traiter les pertes osseuses glénohumérales bipolaires importantes. La procédure combinée mérite d'être envisagée chez les patients à haut risque comprenant une perte osseuse combinée, une instabilité antérieure récurrente après l'échec de procédures de stabilisation antérieures et/ou une crise d'épilepsie.
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Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
Communication orale
Shoulder / Elbow
ABSTRACT N° SOFCOT24-1252
Analyse isocinétique de la force et de l'équilibre pour prédire le retour au sport après une procédure de Latarjet : Une étude prospective.
Mohamad Moussa* 1, Badr Elhariri2, Nicolas Lefevre1, Olivier Grimaud1, Yoan Bohu1, Zeinab Khalaf1, Alain Meyer1, Jean-David Werthel3, Antoinne Gerometta1, Alexandre Hardy1
1Clinique du sport, 2LEKIPE, 3Hopital Ambroise Paré, Paris, France
Introduction : Contexte : Le couple isocinétique des rotateurs internes (RI) et externes (RE) de l'épaule peut être considéré comme des indicateurs potentiels de la stabilité dynamique de l'articulation gléno-humérale.
Hypothèse/objectif : Évaluer l'efficacité des tests isocinétiques à 4 mois pour prédire le statut de retour au sport (RTS) à 6 mois après une chirurgie de Latarjet, explorer ses corrélations avec les paramètres de test, et identifier les seuils optimaux pour assurer un RTS en toute sécurité.
Material and methods : L'étude a évalué les athlètes ayant subi une procédure de stabilisation de Latarjet de janvier 2022 à juin 2023. Le principal résultat était le RTS à 6 mois après l'opération. Les principaux prédicteurs testés étaient l'analyse des tests isocinétiques à 4 mois postopératoires. Les résultats secondaires comprenaient le test de performance du Test de Stabilité de la Chaîne Cinétique Fermée Modifié pour le Membre Supérieur (mCKUEST) et plusieurs mesures de résultats rapportés par les patients, y compris le score de Walch-Duplay, le score de l'Indice d'Instabilité de l'Épaule de Western Ontario (WOSI) et les scores SIRSI (Shoulder Instability-Return to Sports after Injury). Pour évaluer les prédicteurs, les patients ont été binarisés : ceux ayant un retour à n'importe quel niveau de sport, par rapport à ceux qui n'ont pas repris le sport. La corrélation entre les résultats des tests isocinétiques et d'autres scores a également été analysée.
Results : Soixante-et-onze patients (âge moyen 27,43, écart-type=9,0) ont été inclus dans l'étude. Les participants ont été répartis en 23,61 % n'ont pas repris le sport, 38,89 % ont repris le sport à un niveau inférieur, et 37,5 % sont revenus au même niveau. Des disparités significatives de force rotationnelle ont été notées ; les patients n'ayant pas repris le sport à 6 mois ont démontré une force inférieure à toutes les vitesses concentriques de RE, en RI concentrique à 240°/s et en RI excentrique (p<0,05). Des tendances similaires sont apparues pour tous les PROMs étudiés et le mCKCUEST modifié (p<0,05). La courbe ROC a souligné l'importance des tests isocinétiques de RE concentriques à 240°/s (AUC=0,759, p=0,001) et de RI à 30°/s (AUC=0,76, p=0,001) dans la prédiction de RTS. De plus, la force de RE était modérément corrélée avec le score de Walch-Duplay à travers les vitesses testées (r=0,26 à 0,34, p<0,05). Les scores WOSI étaient faiblement liés aux tests de RE à 240°/s et 30°/s, et LSI à 60°/s et 30°/s (r=0,24 à 0,25, p<0,05).
Conclusion : Le test isocinétique peut servir de prédicteur indépendant d'un RTS réussi après une chirurgie de Latarjet, avec les tests de RE et RI concentriques à 240°/s et excentriques à 30°/s montrant la plus grande précision. La récupération de la force est associée à de meilleurs scores Walch-Duplay et WOSI.
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Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
Communication orale
Shoulder / Elbow
ABSTRACT N° SOFCOT24-1038
La fixation arthroscopique par endobouton permet la consolidation des butées iliaques
Philippe Teissier* 1, Jacques Teissier1, Yannick Cloquell1
1Orthosud, Montpellier, France
Introduction : Le gold standard pour la stabilisation antérieure est la butée coracoïdienne selon Latarjet. Néanmoins, des échecs surviennent. Une reprise par butée iliaque ou claviculaire peut être proposée. Notre objectif était d’évaluer les résultats de butées iliaque ou claviculaire, fixées sous arthroscopie par un seul endobouton, après échec de butée coracoïdienne.
Material and methods : Depuis 2019, 26 cas ont été inclus dans une étude prospective continue : 24 étaient initialement fixées par vis, 2 par endobouton ; 16 étaient débricolées et 10 étaient lysées. La reprise a constitué en 23 butées iliaques et 3 butées claviculaires, fixées par endobouton sous arthroscopie, selon une technique guidée. A 1 an de recul, ont été évalués le score de Rowe, le score de Walch Duplay. L’étude radiologique a consisté en une analyse scanographique, à 3 semaines postopératoires pour évaluer le positionnement de la butée, à 3 mois +/- 6 mois postopératoires pour sa consolidation.
Results : Tous les patients inclus ont pu être suivis jusqu’au recul des 1 ans. Tous les patients étaient satisfaits ou très satisfaits. Tous avaient pu reprendre une activité sportive. Six conservaient une appréhension. Au recul, aucune récidive de luxation n’a été notée. Le score de Rowe était de 94 points (80-100) et le score de Walch Duplay était de 93 points (74-100). Sur le scanner la butée était flush dans 96% des cas, débordante dans 4% (1 cas). 85% des butées étaient solides à 3 mois postopératoires, 100% à 6 mois postopératoires.
Discussion : Les résultats des techniques de butées iliaque et claviculaire ont été rapportés, surtout en butée de 1ère intention. Les taux de consolidation sont supérieurs à 95% quel que soit le mode de fixation, et les résultats fonctionnels seraient équivalents au Latarjet. Néanmoins peu de séries rapportent les résultats dans le cadre de chirurgies de révisions.
Conclusion : Notre étude confirme que les butées iliaque ou claviculaire sont efficaces en reprises, après échec d’une butée coracoïdienne. La solution arthroscopique a pour avantage d’épargner le sous-scapulaire et d’associer une réparation de Bankart. Les guides permettent une reproductibilité de positionnement. La fixation par un seul endobouton permet d’obtenir la consolidation de ces butées.
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Conflits d’intérêts :
P. Teissier: Pas de conflit déclaré ,
J. Teissier Research support/Scientific studies: orthosud research,
Y. Cloquell Research support/Scientific studies: Orthosud Research
Communication orale
Shoulder / Elbow
ABSTRACT N° SOFCOT24-1039
Comparaison des résultats radiographiques d'une ligamentoplastie autogreffe versus allogreffe dans les DAC chroniques
Philippe Teissier* 1, Jacques Teissier1, Yannick Cloquell1
1Orthosud, Montpellier, France
Introduction : La prise en charge des DAC au stade chronique nécessite une réduction AC et une ligamentoplastie. Nous avions rapporté les résultats d’une ligamentoplastie mixte AC et CC au droit interne autologue. Les allogreffes se sont diffusées en France. L’objet de cette étude était de comparer les résultats radiographiques des ligamentoplasties autologue versus allogreffe.
Material and methods : Deux groupes ont été formés rétrospectivement, respectivement des 20 derniers cas du centre avec autogreffe au droit interne, et les 17 réalisées avec allogreffes, de nature variable. Le transplant mesurait minimum 6 mm en diamètre et 220 mm en longueur. Nous avons comparé rétrospectivement les résultats radiographiques au recul de 0-6-12-24 semaines post-opératoires. Étaient évaluées la distance coraco-claviculaire et la distance acromio claviculaire.
Results : La réduction en post opératoire immédiat était comparable dans les 2 groupes auto et allogreffe : anatomique dans 30% des cas, sur-corrigée dans 70%. Il n’y avait aucune perte de réduction à 6 semaines postopératoires. A 12 semaines la perte de réduction était de 1,8 mm (0-11) dans le groupe autogreffe, versus 2,2 mm (0-23) dans le groupe allogreffe. A 24 semaines, une perte de réduction était de 3,2 mm (0-13) dans le groupe autogreffe, versus 6 mm dans (0-25) le groupe allogreffe. La différence de 2,8 mm était significative (p<0,05).
Discussion : Dans les DAC chroniques, il existe de nombreuses techniques de réparation. Le symposium de la SFA recommendait une ligamentoplastie biologique associée à la réduction anatomique de l'articulation. Les résultats de ces ligamentoplasties ont été rapportés après utilisation du ligament acromio-claviculaire dans le cadre de réparations non anatomiques, aux ischio-jambiers autologues dans le cas de réparation anatomiques. Néanmoins il existe une morbidité liée au prélèvement dans cette population de jeune sportif. Une alternative est possible pour éviter cette morbidité grâce aux allogreffes qui se diffusent actuellement. Les inconvénients sont les impacts écologique et économique.
Conclusion : Il s’agit d’une étude préliminaire mais il semblerait que la ligamentoplastie par allogreffe entraine une distension supérieure en comparaison avec une autogreffe au droit interne. Une 2ème étude est en cours pour évaluer le retentissement esthétique et fonctionnel de ces pertes de réduction.
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Conflits d’intérêts :
P. Teissier: Pas de conflit déclaré ,
J. Teissier Research support/Scientific studies: orthosud research,
Y. Cloquell Research support/Scientific studies: Orthosud Research
Communication orale
Risk management
ABSTRACT N° SOFCOT24-534
Prothèse d’épaule sans ciment : l’expérience du chirurgien modifie-t-elle la pratique en ce qui concerne la taille des implants huméraux et ses conséquences sur le stress-shielding huméral ?
Lyliane Ly* 1, Stanilas Gunst1, Jerome Vogels1, Philippe Collotte 1, Laurent Nove-Josserand1
1Centre Orthopédique Santy, Ramsay Générale de Santé, Jean Mermoz Private Hospital,, Lyon, France
Introduction : L’implant huméral sans ciment favorise la conservation du stock osseux huméral et facilite les reprises chirurgicales. Cependant, il s’accompagne d’un stress-shielding huméral, favorisé par un taux de remplissage élevé et un mauvais alignement frontal.
Le but de notre étude était de quantifier la taille des implants huméraux sans ciment utilisée, ainsi que le stress-shielding associé, d’une même prothèse posée à 5 ans d’écart pour omarthrose avec un recul moyen de 2 ans.
L’hypothèse principale était que l’utilisation d’un implant moins remplissant n’augmentait pas le risque de descellement huméral, ni de mauvais alignement. L’hypothèse secondaire était que l’utilisation d’un implant moins remplissant permettait de réduire le stress-shielding.
Material and methods : Il s’agit d’une étude longitudinale rétrospective monocentrique comparant 2 groupes de patients opérés d’une PTE (anatomique ou inversée) pour omarthrose à 5 ans d’intervalle. Les patients étaient opérés en 2013 – 2014 pour le groupe 1, en 2019 pour le groupe 2. L’implant huméral sans ciment était disponible en 5 tailles. L’analyse radiographique était réalisée en post-opératoire immédiat et à 2 ans de recul moyen. L’alignement frontal et le taux de remplissage étaient mesurés. Le stress-shielding était analysé en métaphyse médiale et latérale (MMT, LMT), et sur la corticale médiale (MCN) selon Peduzzi. L’évaluation clinique était basée sur le score de Constant et le score SSV à 2 ans.
Results : Le groupe 1 comportait 59 patients avec un recul moyen de 27±11 mois et le groupe 2, 47 patients avec un recul moyen de 29±15 mois. Les deux plus petites tailles ont été utilisées dans 51% des cas dans le groupe 1 contre 96% des cas dans le groupe 2. Le remplissage huméral était diminué dans le groupe 2 (p<10-4) alors que l’alignement était amélioré dans ce groupe 2 (2,2° vs 2,7°, p=0,03).
Pour les prothèses anatomiques, le stress-shielding prédominait en médial et variait peu dans les 2 groupes. Pour les prothèses inversées, le stress-shielding prédominait en latéral (LMT) et diminuait significativement en fréquence et en sévérité dans le groupe 2. Les patients du groupe 2 présentaient un meilleur score de Constant (73 vs 57, p=0,008).
Discussion : La diminution significative de la taille de l’implant huméral n’a pas impacté la tenue de la prothèse et n’a pas modifié son alignement. Mais la diminution de la taille de l’implant, à alignement comparable, n’a pas permis de faire disparaitre le stress-shielding latéral, même s’il est moins fréquent et moins sévère pour les PTE inversées. L’absence d’amélioration significative du stress-shielding médial pour les prothèses anatomiques peut faire discuter un mécanisme différent.
Conclusion : Avec les PTE sans ciment, il n’apparait pas nécessaire de chercher le remplissage huméral maximal car cela n’améliore pas l’alignement de l’implant mais augmente la fréquence et la sévérité du stress-shielding en particulier pour les prothèses inversées.
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Conflits d’intérêts :
L. Ly: Pas de conflit déclaré ,
S. Gunst Consultancy, Expert: 3S ortho,
J. Vogels Consultancy, Expert: 3S ortho,
P. Collotte Consultancy, Expert: 3S ortho,
L. Nove-Josserand Consultancy, Expert: 3S ortho
Présentation 5 min / Discussion 2 min
Communication orale
Hip
ABSTRACT N° SOFCOT24-115
Traitement Chirurgical des Lésions d'Avulsion des Ischio-Jambiers Proximaux : Meilleurs Résultats Fonctionnels à Long Terme par Rapport au Traitement Conservateur. Une Étude Comparative Appariée avec un Suivi Moyen de Plus de 4 Ans à Partir de la Cohorte PHAS.
Nicolas Lefevre1, Mohamad Moussa* 1, Laila Elotmani1, Alain Meyer1, Olivier Grimaud1, Yoan Bohu1, Alexandre Hardy1
1Clinique du sport, Paris, France
Introduction : Résumé Contexte : Les résultats chirurgicaux pour les Lésions d'Avulsion des Ischio-Jambiers Proximaux (PHAI) sont bien documentés, mais les analyses comparatives avec les approches non chirurgicales restent rares.
Hypothèse/Objectif : Cette étude vise à comparer les résultats fonctionnels entre les interventions chirurgicales et non chirurgicales pour les PHAI.
Conception de l'étude : Cas-Témoins ; Niveau de preuve, 3.
Material and methods : Méthode : Cette étude comparative, menée dans un centre de chirurgie sportive entre janvier 2012 et juillet 2021, s'est concentrée sur les patients avec une PHAI primaire. L'étude était une analyse rétrospective de données prospectivement collectées. La sélection des groupes impliquait l'utilisation du score de propension pour comparer un groupe de patients traités chirurgicalement à un autre groupe de patients ayant refusé la chirurgie. Le principal critère d'évaluation était mesuré à l'aide du Score d'Avulsion des Ischio-Jambiers de Parisien (PHAS). Les critères secondaires incluaient l’Échelle d'Activité de Tegner (TAS), les scores de l’Échelle de l'Université de Californie, Los Angeles (UCLA), le taux et la qualité du Retour au Sport (RTS), et la satisfaction des patients.
Results : Résultats : L'étude a inclus 32 patients (55,8±8,4 ans) dans le groupe de traitement conservateur et 95 dans le groupe de traitement chirurgical (53,4±7,7 ans, p>0,05). Lors du dernier suivi (56,5 ±28,2 et 50,7±33,1 mois respectivement), le score PHAS était significativement plus élevé dans le groupe chirurgical (86,3±13,7) par rapport au groupe non chirurgical (69,8±15,1 ; p<0,0001). Des scores d'activité plus élevés ont également été observés dans le groupe chirurgical pour TAS et UCLA (p=0,0224 et p=0,0026, respectivement). Un pourcentage plus élevé du groupe chirurgical (68,4 %) est retourné au sport par rapport au groupe non chirurgical (46,9 %; p=0,0354), avec une plus grande proportion dans le groupe chirurgical retournant au même niveau ou à un niveau supérieur (67,7 % vs. 26,7 %; p=0,0069). De plus, un niveau de satisfaction plus élevé a été rapporté par les patients dans le groupe chirurgical (89,5 %) par opposition au groupe non chirurgical (25 %; p<0,0001). Les rapports de cotes indiquaient que les patients du groupe chirurgical étaient significativement plus susceptibles d'atteindre ou de dépasser les scores médians pour PHAS (RC : 6,79, p<0,001), TAS (RC : 2,29, p=0,045), et UCLA (RC : 3,63, p=0,003), ainsi que de RTS à n'importe quel niveau (RC : 2,46, p=0,031) ou au niveau de pré-lesion ou plus élevé (RC : 6,04, p<0,001).
Conclusion : Conclusion : Cette étude démontre que le traitement chirurgical des PHAI améliore significativement les scores fonctionnels à long terme, incluant PHAS, TAS, UCLA, la satisfaction, et le RTS, lors d'un suivi moyen de plus de 4 ans par rapport au traitement non chirurgical.
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Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
Communication orale
Hip
ABSTRACT N° SOFCOT24-141
Facteurs affectant la survie d’une arthroscopie de hanche pour conflit femoro-acetabulaire au recul moyen de 12 ans.
Gabriel Champagne* 1, Julien Dartus2, 3, Stéphane Pelet2, 4, Bogdan A. Matache5, Étienne L. Belzile2, 4
1Faculté de médecine, Université Laval, 2Département de chirurgie, division de chirurgie orthopédique, CHU de Québec-Université Laval, Québec, Canada, 3Université de Lille, Lille, France, 4Département de chirurgie, Université Laval, Québec, 5Division de chirurgie orthopédique, Hôpital d'Ottawa, Ottawa, Canada
Introduction : Le traitement du conflit fémoro-acétabulaire (CFA) par approche arthroscopique connaît une demande croissante depuis son développement au début des années 2000. Malgré le developpement de cette technique, peu de données concernant l'évolution à long terme des patients en bénéficiant existent. L'objectif de cette étude est donc de définir le pronostic de ces patients au recul moyen de 12 ans et de déterminer les facteurs de risque d'échec arthroscopique du CFA.
Material and methods : Le «Non-Arthritic Hip Score» (NAHS-fr) ainsi qu’une évaluation radiologique ont été complétés aussi bien en préopératoire que lors des suivis cliniques ou téléphoniques. Les patients ont été séparés en deux groupes selon le succès ou l'échec à l'arthroscopie. Le groupe succès était composé des patients dont le résultat du NAHS-fr au dernier suivi était supérieur au seuil d'état symptomatique acceptable pour le patient (PASS) établi à 81,9. À l'inverse, les patients ayant eu recours à une seconde intervention chirurgicale et/ou ayant eu un résultat inférieur au PASS ont été assignés au groupe échec. Ces groupes ont été comparés à la recherche de différences préopératoires au niveau des facteurs démographiques, pathologiques et chirurgicaux.
Results : Quatre-vingt-quinze hanches chez 75 patients ont été incluses alors que 23 ont été perdues au suivi (80,5% de suivi). Au suivi moyen de 12,1 ans [9,2 – 16,0]; 9 hanches ayant beneficié d’une arthroscopie pour CFA ont eu recours à une prothèse totale de hanche (9,5%), 5 ont eu une révision d’arthroscopie (5,3%), 29 n’ont pas atteint le seuil PASS au NAHS-fr (30,5%), alors que 52 l’ont atteint (54,7%). Le résultat moyen au NAHS-fr était de 82,4 au dernier suivi par rapport à 66,9 en préopératoire (différence moyenne; 15,5; P < 0,001). Un indice de masse corporelle (IMC) inférieur (moyenne; 23,0 vs 24,9; P = 0,030), un âge moins avancé (moyenne; 27,2 vs 30,0; P = 0,035) et une épaisseur d’interligne articulaire latéral augmentée (moyenne; 4,4 vs 3,9; P = 0,019) étaient associés à une bonne survie de l’arthroscopie. Une progression de l’arthrose a été observée dans 69,2% du groupe échec et dans 34,8% du groupe succès (P = 0,082). Une ossification labrale a été identifiée dans 78,3% de la cohorte et la taille de sa projection latérale était associée de manière statistiquement significative avec l’échec (P = 0,015).
Conclusion : Au recul moyen de 12 ans, la correction arthroscopique du conflit fémoro-acétabulaire a procuré une amélioration clinique significative avec seulement 9,5% de conversion en prothèse totale de hanche. Un IMC augmenté, un âge supérieur et une épaisseur d’interligne articulaire latéral diminuée ont été identifiés comme facteur de pronostic inférieur. Les changements dégénératifs au dernier suivi étaient hautement prévalents et ont démontré une association avec l’échec clinique.
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Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
Communication orale
Hip
ABSTRACT N° SOFCOT24-951
Facteurs de risque de re-rupture d'une réparation d'une avulsion proximale des ischiojambiers. Quel est le moment optimal pour la chirurgie
Kinan Freiha* 1, nicolas Lefèvre1, Mohamad Moussa1, eugenie Valentin1, yoann Bohu1, alain meyer1, Alexandre Hardy1
1orthopedie, clinique du sport, paris, France
Introduction : Malgré la prévalence des blessures par avulsion proximale des ischio-jambiers (PHAI), la compréhension des facteurs de risque de re-rupture et l'influence de la chronicité de la blessure sur ces taux demeure limitée. Cette étude vise à investiguer le taux de re-rupture après la réparation de PHAI et à identifier ses facteurs de risque associés ainsi que le moment optimal pour la chirurgie primaire.
Material and methods : Il s'agit d'une analyse rétrospective de données collectées de manière prospective de 2002 à 2022 dans le cadre de l'étude de cohorte prospective française sur la réparation des ischio-jambiers (PHAS), ciblant les patients traités chirurgicalement pour une PHAI.
La principale mesure de résultat de cette étude était la re-rupture de la réparation de la PHAI. Les mesures de résultat secondaires comprenaient l'évaluation des facteurs de risque potentiels de re-rupture ainsi que l'investigation du taux d'incidence de re-rupture pour 100 personnes-années en fonction de différentes définitions de délai entre la blessure et la chirurgie.
Results : Cette étude a analysé 740 patients, avec un âge moyen de 45,9 ans (±13,6), suivis en moyenne pendant 4,9 ans (±3,9). Le taux de re-rupture était de 4,59 % (34/740). La plupart des re-ruptures (75 %) se sont produites dans les six premiers mois après la chirurgie (médiane = 88,5 jours, IQR [39,5 - 182]), et 74 % étaient atraumatiques. L'analyse univariée a identifié les facteurs de risque potentiels suivants : un délai initial de chirurgie plus long (HR=1,03 [IC à 95 % : 1,01, 1,04], p=0,04), et des ruptures initiales complètes (HR=4,47, [IC à 95 % : 1,07-18,7], p=0,04). L'analyse de la courbe ROC a trouvé que le seuil optimal de délai entre la blessure et la chirurgie prédisant la re-rupture était de 32 jours (AUC=0,62, [IC à 95 % : 0,53–0,71]). L'indice de Youden relatif a été calculé à 0,24, correspondant à une sensibilité de 65 % et une spécificité de 59 %. Dépasser ce seuil a montré le HR le plus élevé (2,56), le CI le plus étroit [1,27; 5,17]), et le taux de re-rupture le plus élevé (1,42 pour 100 personnes-années) (p=0,01). Dans l'analyse multivariée, un délai entre la blessure et la chirurgie de plus de 32 jours (HR=2,5, [IC à 95 % : 1,24; 5,06], p=0,01), et des ruptures initiales complètes (HR=4,33, [IC à 95 % : 1,04; 18,08], p=0,04) sont apparus comme des facteurs de risque significatifs pour la re-rupture.
Conclusion : Notre étude a révélé un risque de re-rupture de 4,59 % suite à la réparation de PHAI. La plupart des re-ruptures (75 %) se sont produites dans les six premiers mois après la chirurgie. Les facteurs de risque de re-rupture incluent la chronicité et la blessure initiale complète. Le seuil optimal de chronicité des lésions de PHAI, basé sur le taux de re-rupture, est marqué par un délai entre la blessure et la chirurgie de plus de 32 jours.
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Conflits d’intérêts :
K. Freiha: Pas de conflit déclaré ,
N. Lefèvre Consultancy, Expert: websurvey,
M. Moussa: Pas de conflit déclaré ,
E. Valentin: Pas de conflit déclaré ,
Y. Bohu: Pas de conflit déclaré ,
A. meyer: Pas de conflit déclaré ,
A. Hardy Consultancy, Expert: Consultant for Arthrex and Depuy
Communication orale
Hip
ABSTRACT N° SOFCOT24-779
Est-ce que l’arthroscopie au moment de l'ostéotomie péri acétabulaire donne de meilleurs résultats cliniques? Étude randomisée multi-centrique.
Paul Beaulé* 1, Jeroen Verhaegen1, Ira Zaltz2, Michael Stover3, Ernest Sink4, Étienne Belzile5, John Clohisy6, Kevin Smit7, Sasha Carsen7, Geoffrey Wilkin1, Stéphane Poitras8
1Division de Chirurgie Orthopédique, Université d’Ottawa, Ottawa, Canada, 2William Beaumont Hospital, Royal Oak, 3Northwestern Medecine, Chicago, 4Hospital for Special Surgery, New York, United States, 5CHU de Quebec - Université Laval, Quebec, 6Washington University in St.Louis, St Louis, 7Children's Hospital of Eastern Ontario, 8Faculté des science de la santé, Université d’Ottawa, Ottawa, Canada
Introduction : Les patients atteints de dysplasie acétabulaire présentent généralement une pathologie labrale à l'imagerie par résonance magnétique (IRM). Le but de cette étude est d’évaluer si les patients subissant une arthroscopie de la hanche au moment de la PAO ont de meilleurs résultats cliniques comparativement à ceux qui ne reçoivent que la PAO, et aussi de déterminer si la présence d’une pathologie labrale à l'IRM influence les résultats postopératoires.
Material and methods : Un essai prospectif randomisé a été mené pour comparer 97 patients atteints de dysplasie de la hanche traités par PAO isolée [âge moyen de 27 ans (16-44)] à 91 patients traités par PAO avec arthroscopie de la hanche [âge moyen de 27 ans (16-49)]. Les procédures opératoires comprenaient la réparation labrale, le débridement de reconstruction, la chondroplasie fémorale et l'acétabuloplastie. L’IRM préopératoire a été évaluée pour détecter la présence d’une pathologie labrale/cartilagineuse. Les résultats cliniques ont été évalués à l’aide du Hip Outcome Tool-33 (iHOT-33).
Results : Au suivi moyen de 2.3 ans, tous les patients ont démontré des améliorations significatives dans leur score fonctionnel, sans différence significative entre les 2 groupes de l’étude. Le score iHOT-33 préopératoire était de 31,2 (SD 16,0) contre 36,4 (SD 15,9) et de 72,4 (SD 23,4) contre 73,7 (SD 22,6) 12 mois après l'opération. 4 patients du groupe PAO sans arthroscopie ont nécessité une arthroscopie plus tard pour résoudre les symptômes persistants et 1 patient du groupe PAO plus arthroscopie a nécessité une arthroscopie supplémentaire. Soixante-huit patients (73%) ont reçu un diagnostic préopératoire de déchirure labrale à l'IRM. Parmi ceux-ci, 71% ont reçu un traitement du labrum. Tandis que 44% des patients qui n’avaient pas de déchirure labrale à l’IRM ont subi un traitement labral donnant une sensibilité de 81% et une spécificité de 59% pour le diagnostic d'une pathologie labrale. Il n'y avait aucune différence dans l'iHOT-33 postopératoire [75,4 ± 23,2 vs 72,5 ± 21,7 ; p=0,413] entre les patients avec et sans pathologie labrale sur IRM.
Discussion : À court terme, l’arthroscopie et le traitement des déchirures labrales au moment de la PAO n’améliorent pas les résultats cliniques avec l’IRM ayant valeur limitée dans le traitement des patients présentant une dysplasie symptomatique.
Conclusion : L’ostéotomie péri-acétabulaire demeure l’opération de choix pour les patients souffrant de douleurs à la hanche dû à la dysplasie.
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Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
Communication orale
Hip
ABSTRACT N° SOFCOT24-511
Ostéotomie péri-acétabulaire avec planification 3D et guides de repositionnement sur mesure
Technique chirurgicale et résultats préliminaires à 3 mois.
Pierre Laboudie* 1, Michel Rahme2, Frédéric Laude3
1Clinique du sport Bordeaux-Mérignac, Mérignac, 2ICOSS, Strasbourg, 3Clinique du sport Paris, Paris, France
Introduction : L’ostéotomie péri-acétabulaire (OPA) est la technique de référence pour le traitement chirurgical de la dysplasie acétabulaire symptomatique. Il s’agit d’une chirurgie complexe dont la plus grande difficulté réside dans le repositionnement optimal du fragment acétabulaire après les coupes faites. Nous rapportons ici la technique opératoire et les résultats préliminaires à 3 mois minimum après OPA avec planification 3D et utilisation de guides de correction sur mesure.
Material and methods : Il s’agit d’une étude rétrospective, bi-centrique, bi-opérateur. Pour chaque patient, un scanner en coupes fines allant des crêtes iliaques jusqu’aux condyles fémoraux était réalisé. Une planification en 3 dimensions était ensuite réalisée (Planification MyPAO - Medacta®, Castel San Pietro, Switzerland).
La voie d’abord utilisé était une incision antérieure unique sous la crête iliaque, avec un chirurgien pratiquant une incision verticale et un chirurgien pratiquant une incision horizontale dite « Bikini ». Après abord endopelvien, un guide initial était fixé sur l’aile iliaque de part et d’autre de la coupe supra-acétabulaire planifiée par 4 vis de 5mm. Les coupes étaient réalisées ensuite à main levée selon les habitudes de l’opérateur. Puis le fragment acétabulaire était mobilisé à l’aide des 2 guides positionnés sur les fragments fixes et mobiles par des vis de 5mm.Ces vis étant insérées dans les trous réalisés au préalable puis connectés par un connecteur sur mesure réalisé par impression 3D selon la planification. 3 à 4 vis de 5mm étaient ensuite mise en place de la crête vers l’acétabulum pour fixation définitive.
Results : 11 patients ont été inclus avec un recul moyen de 6 mois (3–16). L’âge moyen était de 25.7 ans (19–41) et l'IMC (Indice de Masse Corporelle) moyen de 23.6 (21.3 – 26), il y avait 9 femmes (82%) et 2 hommes (18%). 10 patients (91%) ont été opérés pour dysplasie acétabulaire globale et une patiente (9%) pour rétroversion acétabulaire. La durée opératoire moyenne était de 114 minutes (92–139). Le saignement moyen était de 783mL (650–1000). Aucune complication per ou post-opératoire n’a été rapportée. L’angle VCE moyen est passé de 21.3° (10-30) à 33° (30-37) (p<0.001). L’angle HTE est passé de 12° (0-17) à 1.5°(0-7) ) (p<0.001). Il n’a pas été noté de difficulté à l’utilisation des guides de repositionnement. 2 patients ont été réopérés, un pour ablation des vis et un pour saillie osseuse sur le fragment mobile.
Conclusion : Il s'agit de la première étude décrivant la technique et les résultats de guides de repositionnement sur mesure pour OPA. L’utilisation de ces guides apparait comme une technique fiable et sans complications surajoutées. Ces guides peuvent être utiles afin de permettre une correction optimale du fragment, sans augmenter la durée opératoire, le saignement, ou les complications.
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Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
Communication orale
Hip
ABSTRACT N° SOFCOT24-221
La mobilité de hanche est une condition nécessaire aux cinématiques lombopelviennes défavorable avant PTH.
Thomas Aubert* 1, Aurélien Hallé1, Philippe Gérard1, Guillaume Riouallon2, Guillaume Auberger1, Luc Lhotellier1
1Chirurgie Orthopédique, Groupe Hospitalier Diaconesses Croix Saint Simon, 2Chirurgie Orthopédique, Groupe Hospitalier Paris Saint Joseph, Paris, France
Introduction : Une mobilité lombopelvienne défavorable avant prothèse totale de hanche (PTH), définit par une mobilité de plus de 20° du tilt pelvienne (∆TP) d'une position debout à une position assise fléchie, a été montrée comme présentant un risque élevé de luxation. L'hypermobilité de la hanche analysée avec l'angle pelvien fémoral (∆PFA) en position assise relâchée présente un risque élevé de conflit prothétique mais cette position semble surestimer la présence d'un rachis raide. Cependant, la corrélation entre la mobilité de la hanche d'une position debout à une position assise fléchie et son implication dans la mobilité lombopelvienne défavorable n'a pas été décrite.
Material and methods : Analyse rétrospective d'une série consecutive de 337 patients traités par une PTH de première intention dans le même centre (age moyen de 64ans, 201 femmes et 136 hommes) avec radiographie latérale en position debout et en position assise fléchie et mesure du ∆TP, ∆PFA et paramètres lombopelviens. Les objectifs étaient d'établir un seuil de ∆PFA associé à un ∆TP≥20° en utilisant la méthode de Youden et analyser son influence en conjonction avec les facteurs de risque lombopelviens sur la survenue d'une mobilité lombopelvienne défavorable.
Results : L'aire sous la courbe était de 0,904 (IC95% : [0,864 ; 0,945]) pour ∆PFA de prédire un ∆TP≥20° ; il a été prédit par ∆PFA≥95° avec une sensibilité de 91,7% et une spécificité de 74,4% au seuil optimal de Youden. Les taux de ∆PFA≥95° étaient de 95% (57/60) et de 27,8% (77/200) chez les patients avec ∆TP≥20° et ∆TP<20°, respectivement (OR = 49,35 ; IC [15,01 ; 162,28] ; p<0,001). Un tilt pelvien postérieur excessif en position debout ( TP≤-10°), a montré un taux de ∆TP≥20° allant de 40% dans la population d'étude à 70% chez ceux présentant un ∆PFA≥95° (p<0,001), de 22% à 44% chez ceux présentant un PI-LL≥10° (p<0 ,001), et de 43% à 60% (p=0,42) chez les patients avec une flexion lombaire de moins de 20°.
Discussion : L'utilisation de l'indice Youden a permis la sélection d'une valeur de seuil optimale pour ∆PFA à 95° en ce qui concerne la mobilité lombopelvienne anormale. Bien que certains paramètres aient été identifiés comme des facteurs de risque pour une mobilité lombopelvienne défavorable, l'association avec l'analyse du PFA démontre une sensibilité accrue. Cependant, la différence n'était pas statistiquement significative lors de l'analyse de la flexion lombaire ≤ 20° en raison du petit nombre de patients (7). Si une augmentation de la flexion de la hanche peut être un mécanisme compensatoire pour un déséquilibre sagittal ou une raideur lombaire (« hip users »), la raideur de la hanche due à l'arthrose semble limiter ce mécanisme, et la flexion de la hanche devient une condition nécessaire pour une mobilité pelvienne défavorable.
Conclusion : Une analyse préopératoire des patients avec une hanche raide associée à des facteurs de risque lombopelviens (déséquilibre sagittal, bascule postérieure du bassin debout, rachis raide) pourrait identifier les patients à risque de mobilité lombopelvienne défavorable après restauration de la flexion fémorale par PTH.
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Conflits d’intérêts :
T. Aubert Consultancy, Expert: Corin, Depuy, Amplitude et ATF, Trainings, Teaching: Corin, Depuy,
A. Hallé: Pas de conflit déclaré ,
P. Gérard: Pas de conflit déclaré ,
G. Riouallon Consultancy, Expert: EUROS, Medtronic,
G. Auberger: Pas de conflit déclaré ,
L. Lhotellier Consultancy, Expert: Amplitude, ATF, Patent or product inventor: Amplitude
Communication orale
Hip
ABSTRACT N° SOFCOT24-145
Modification des mobilités lombopelviennes à 3 mois après PTH par voie antérieure.
Thomas Aubert* 1, Aurélien Hallé1, Camille Vorimore1, Luc Lhotellier1
1Chirurgie Orthopédique, Groupe hospitalier Diaconesses Croix Saint Simon, Paris, France
Introduction : La cinématique lombopelvienne, traduite par le changement de tilt pelvien (∆TP) d'une position debout à une position assise fléchie, a été associée au risque de conflit prothétique et de luxation. Certaines études ont suggéré des changements de mobilité après prothèse totale de hanche (PTH), mais aucune dans les trois premiers mois suivant une PTH par voie antérieure. Notre hypothèse était que des changements de mobilité lombopelvienne se produisent dans les 3 premiers mois avec une augmentation de la mobilité de la hanche entrainant une augmentation des anomalies de la cinématique lombopelvienne.
Material and methods : Il s'agit d'une analyse rétrospective d'une série consécutive de 109 patients traités par PTH de première intention par voie antérieure par un unique chirurgien sénior. Les radiographies latérales prises en position debout et assise fléchie avant et trois mois après l'intervention ont été examinées pour analyser le ∆TP, l'angle pelvi-fémoral (PFA), la lordose lombaire (LL) et la mobilité lombopelvienne anormale (∆TP≥20°). Les objectifs secondaires incluaient l'examen de la relation entre les changements de flexion lombaire et de flexion de hanche puis l'analyse des paramètres préopératoires lombopelviens impliqués dans les changements de mobilité pelvienne postopératoire.
Results : Entre les deux périodes d'analyse, le ∆TP a augmenté en moyenne de 9,53° (-34,4/50,3°), le ∆PFA a augmenté de 7,68° (-74/49°), et la flexion lombaire (∆LL) a diminué de 4,26° (-20,8/26°). Le taux de ∆TP≥20° était de 22,9% avant l'opération et de 47,7% après l'opération (OR = 8,98 ; IC [2,82 ; 28,56] ; p<0,001). Une corrélation positive forte a été trouvée entre les changements de ∆TP et ∆PFA (ρ=0,76 ; r2=0,574 ; p<0,001) et pas de corrélation entre les changements de ∆TP et ∆LL (ρ=-0,019 ; r2=0,005 ; p=0,842). Dans l'analyse multivariée, les prédicteurs indépendants du changement de ∆TP étaient l'indice de masse corporelle (IMC, β=-0,59, [-1,15 ; -0,03], p=0,0386), ∆PFA (β=-0,46, [-0,59 ; -0,34], p <0,001), et ∆LL (β=-0,36, [-0,53 ; -0,19], p<0,001). Aucune luxation n’a été observé.
Discussion : Cette analyse a révélé un changement statistiquement significatif de presque tous les paramètres lombopelviens à 3 mois postopératoires semblables aux résultats obtenus à un an par une approche antérolatérale. L'analyse des changements de mobilité pelvienne corrélée aux changements de flexion lombaire n'a pas révélé d'association statistiquement significative, tandis que l'augmentation de la flexion fémorale était statistiquement associée à une augmentation de la rotation antérieure du bassin.
Conclusion : Les mobilités lombopelviennes change tôt, dans les 3 mois, après une PTH par voie antérieure. Les patients avec une raideur lombaire préopératoire associée avec une hanche raide et un plus faible IMC devraient alerter les chirurgiens sur le risque d'aggravation des anomalies de la cinématique lombopelvienne en postopératoire.
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Conflits d’intérêts :
T. Aubert Consultancy, Expert: Corin, Depuy, Amplitude et ATF, Trainings, Teaching: Corin, Depuy,
A. Hallé: Pas de conflit déclaré ,
C. Vorimore: Pas de conflit déclaré ,
L. Lhotellier Consultancy, Expert: Amplitude, ATF, Patent or product inventor: Amplitude
Communication orale
Hip
ABSTRACT N° SOFCOT24-383
Un meilleur taux de survie à 7 ans après une arthroplastie totale de la hanche sans ciment avec une tige anatomique par rapport à une tige quadrangulaire droite. A propose d’une cohorte prospective de 873 patients à 7 ans de recul
Elhadi Sariali* 1
1Chirurgie orthopédique, Hôpitaux Universitaires La Pitié Salpêtrière-Charles Foix, AP-HP, Paris, France
Introduction : Certains auteurs ont montré que l'utilisation d'une tige anatomique incluant une double courbure sagittale et une hélitorsion restaurait plus précisément l'antéversion fémorale. Cependant, il n'y a aucune étude comparant les résultats de survie à moyen terme entre ce type de tige et une tige droite doublement conique qui reste le design le plus utilisé au monde. Le but de notre étude était de comparer le taux d’échec à moyen terme entre ces deux types de concepts. Notre hypothèse était qu'une tige anatomique s'adaptant au fémur proximal et restaurant plus précisément l'antéversion fémorale permettrait un meilleur remodelage osseux et donc un meilleur taux de survie à moyen et long terme.
Material and methods : Une étude comparative sur données collectées prospectivement a inclus 756 patients (370 femmes/ 386 hommes) correspondant à 893 Hanches consécutives, âgés en moyenne de 62 ±15 ans (16-94), opérés par voie antérieure directe entre janvier 2005 et janvier 2022, ont été évalués avec un suivi moyen de 7 ans ± 3 ans (2-19). Une tige anatomique sans ciment à fixation courte comprenant une antétorsion moyenne de 15 ° de la tige et une rétroversion de 5° du col par rapport à la tige a été utilisée dans 498 cas, une tige droite générique quadrangulaire doublement conique dans 252 cas et une tige anatomique sur-mesure dans 143 cas. Le dessin de la tige anatomique était basé sur des données de 600 CT de hanches. Tous les patients avaient une planification 3D préopératoire pour simuler l’implantation des implants. En cas d’impossibilité de reconstruction précise de l’anatomie 3D jugée sur le P3D, une tige anatomique sur-mesure était dessinée sur TDM avec adaptation à l’intra-canalaire et correction des troubles de torsion. Le taux de survie était estimé selon la méthode Kaplan Meier pour décrire le délai jusqu'à la révision de la tige pour raison mécanique. Les Hazard Ratio ajustés (HRa) du modèle de Cox multivarié (ajusté sur le sexe, l’âge, le BMI et le stade ASA) ont été estimés pour évaluer le risque de survenu d’échec d’implant selon le type de tige.
Results : Le taux de survie à 7 ans dans le groupe tige droite était de 95.8% (CI : 95% ; 93 – 98.5), contrairement au groupe tige anatomique (99% CI : 95% ; 98.1 - 99.9) et au groupe sur-mesure (100%). Les prothèses avec une tige droite ont un taux de révision plus élevé que les PTH avec une tige anatomique (HRa = 4.13; IC 95 %, 1.78 - 9.57; p = 0.03).
Discussion : Une tige anatomique s’adaptant aux courbures fémorales proximales 3D permettent un meilleur taux de survie à 7 ans de recul en particulier chez les patients avec de fortes courbures fémorales et des offsets élevés. Les tiges sur-mesure permettent d’éviter les fractures précoces ou secondaires.
Conclusion : L'utilisation d'une tige anatomique avec un design combinant une double courbure sagittale et une hélitorsion de 15° par rapport au corps de la tige tige permet simultanément une meilleure reconstruction de l’anatomie de hanche et un taux d’échec plus faible qu’une tige droite.
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Conflits d’intérêts :
E. Sariali Invitation to national or international congresses: Symbios SA
Communication orale
Hip
ABSTRACT N° SOFCOT24-219
Intérêt des fémoroclasies dans les reprises de tiges fémorales sans ciment.
Thomas Aubert* 1, Florian Kruse1, Aurélien Hallé1, Luc Lhotellier1, Simon Marmor1, Wilfrid Graff1
1Chirurgie Orthopédique, Groupe Hospitalier Diaconesses Croix Saint Simon, Paris, France
Introduction : Avec le vieillissement de la population, le nombre de prothèses totales de hanches augmente, entraînant une augmentation du nombre des révisions. L’extraction des tiges sans ciment peut être difficile, nécessitant parfois le recours à une fémorotomie. Des techniques de fémoroclasie postérieure ont été décrites, mais aucune étude n'a évalué leur efficacité et leur morbidité. L'objectif de cette étude était d'évaluer l’efficacité de ces techniques ainsi que les complications per et postopératoires, comparées aux extractions endomédullaires et aux fémorotomies classiques.
Material and methods : Analyse d'une série consécutive de 224 patients opérés de mai 2013 à janvier 2023, avec réimplantation de tige sans ciment. L'âge moyen était de 66 ans, et l'IMC moyen de 27,3 kg/m2. Réalisée par voie d’abord postéro-latérale, l’extraction de la tige fémorale suivait la même séquence : tentative première d'extraction endomédullaire, puis en cas d'échec, fémoroclasie "suspendue" diaphysaire vertical unicorticale à la scie, suivant la limite postérieure du muscle vaste latéral sans extension métaphysaire puis travail au ciseau du trait et osteosynthèse par un ou deux cerclages. Si échec, extension du trait en métaphysaire, puis si nécessaire, fémoroclasie étendue par extension latéro-distale sur la hauteur de la tige avec incurvation terminale antérieure, ostéosynthèse par 3 cerclages. Si échec, fémorotomie classique. Ont été analysés le taux de fracture peropératoire, le type de tige réimplantées (standard ou de révision) et le taux d'enfoncement de tige et de fracture postopératoires.
Results : 15,6% (35 patients) ont nécessité une ouverture du fémur, dont 80% par fémoroclasie (60% fémoroclasies "suspendues" et 20% fémoroclasies "étendue") et 20% de femorotomie classiques. 83,6% (189 patients) ont eu une extraction endomédullaire. Le taux de fracture peropératoire était de 16,9% (32) pour le groupe endomédullaire, 0% pour le groupe fémoroclasie et 14,3% (1) pour le groupe fémorotomie (p=0,032). Le recours à une tige de révision était de 94,9%, 82,1%, 58,6% et 28.6%(p<0,001), respectivement pour les groupes endomédullaire, fémoroclasie, fracture peropératoire et fémorotomie. En postopératoire, le taux d'enfoncement de tige était de 7,5%, 0% et 28,6% (p=0,042), et le taux de fracture de 4,3%, 3,6% et 0% (p>0,999) respectivement pour les groupes endomédullaire, fémoroclasie et fémorotomie.
Discussion : Deux séries de fémoroclasies analysant 15 et 10 patients, sans comparaison avec les autres techniques, ont présentés de très bons résultats fonctionnels. La décision de réalisation d'une ouverture fémorale pour éviter une fracture est délicate et nécessite une analyse préopératoire rigoureuse des risques d'une extraction difficile.
Conclusion : Les fémoroclasies sont des techniques fiables lorsque nécessaires, avec une diminution du risque de fracture et du recours à une tige de révision. Elles semblent associées à un risque comparable d'enfoncement de tige et de fracture postopératoires.
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Conflits d’intérêts :
T. Aubert Consultancy, Expert: Corin, Depuy, ATF, Amplitude, Trainings, Teaching: Corin, Depuy,
F. Kruse: Pas de conflit déclaré ,
A. Hallé: Pas de conflit déclaré ,
L. Lhotellier Consultancy, Expert: Amplitude, ATF, Patent or product inventor: Amplitude,
S. Marmor Consultancy, Expert: Depuy, Amplitude, ATF, Patent or product inventor: Amplitude,
W. Graff Consultancy, Expert: Amplitude, In2Bones, ATF, Patent or product inventor: In2Bones, Amplitude
Communication orale
Hip
ABSTRACT N° SOFCOT24-1391
L’association ostéosynthèse + arthroplastie totale de hanche pour fractures récentes du cotyle chez les plus de 60 ans permet une restauration de l’offset fémoral
Victor Germon* 1, Marie LE BARON1
1APHM, marseille, France
Introduction : La prise en charge d’une fracture complexe du cotyle chez le sujet de plus de 60 ans reste débattue. Les séries étudiant l’arthroplastie totale de hanche sur fractures récentes du cotyle chez les plus de 60 ans retrouvent des résultats cliniques satisfaisants et de faibles taux de complication. Il a été mis en évidence, dans les PTH pour coxarthrose, qu’un défaut de restauration de l’offset est une cause de boiterie, de diminution des amplitudes articulaires, favoriserait un effet came et serait responsable d’insatisfaction des patients. De plus, une réduction de plus de 15% de l’off set induirait des troubles de la marche. Notre hypothèse est que l’association ostéosynthèse + Arthroplastie totale de hanche pour fractures récentes du cotyle chez les plus de 60 ans permet une restauration de l’offset fémoral et l’offset global.
Material and methods : Une étude rétrospective monocentrique continue a été conduite de janvier 2015 à septembre 2022. Les critères d’inclusion étaient : les patients de plus de 60 ans avec fracture déplacée du cotyle, traités chirurgicalement avec une ostéosynthèse et arthroplastie totale de hanche avec cotyle double mobilité de reprise, par voie de Kocher-Langenbeck, en un temps opératoire, avec un suivi minimum d’un an. Quarante-cinq patients (45 fractures) avec un âge moyen de 71 ± 7,9 ans (60 à 88 ans) ont été inclus (75,5% d’homme). La fracture bi-colonne est celle qui prédomine (46,6%). Les complications post-opératoires telles que les luxations, les infections profondes, les ILMI, les descellements, les fractures péri-prothétiques et les paralysies sciatiques ont été analysées. Le score de Harris ainsi que le degré de reprise des activités antérieures ont été recueillis durant le suivi. Sur les radios de suivi, il a été recherché des signes de consolidation fracturaire, la présence de liserés péri-prothétiques sur le versant acétabulaire et fémoral, l’intégration de la greffe lorsque celle-ci a été utilisée, la présence d’une ILMI, le développement d’ossification hétérotopique ainsi que la mesure des offset fémoraux, acétabulaires et globaux du coté opéré et du coté contro latéral.
Results : En moyenne l’offset global a été réduit de 2,4mm (-17,4 à 6,4mm), l’offset fémoral réduit de 1,9mm (-20 à 11,5mm) et l’offset acétabulaire réduit de 0,7mm (-6,7 a 7mm), par rapport au côté opposé. En prenant une valeur seuil de variation de 15%, la conservation de l’off set est retrouvée chez 58,3% des patients pour l’offset fémoral, 83,3% pour l’offset acétabulaire et 95,8% pour l’offset global. Les résultats fonctionnels ont retrouvé un score de Harris à 88 ± 6,6 (69- 99), avec une reprise des activités antérieures pour 84% des patients. Le suivi radiologique n’a montré aucun signe de descellement tant sur le versant acétabulaire que fémoral au dernier recul.
Conclusion : Notre étude a montré que l’association ostéosynthèse + arthroplastie totale de hanche pour fracture récente du cotyle chez les plus de 60 ans, permettait de restaurer l’offset global chez 95,8% des patients.
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Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
Communication orale
Hip
ABSTRACT N° SOFCOT24-1413
Arthroplasties de hanche et de genou en ambulatoire
Le point après 3 ans de pratique en hôpital public
Pascal Bizot* 1, Pierre Alban Bouché2, remy nizard3, Christophe Rabuel4
1Hôpital Laribosière, 2Hôpital lariboisière, 3Lariboisière, 4Service d’Anesthésie-Réanimation et de Chirurgie Ambulatoire, Hôpital Lariboisière, Paris, France
Introduction : Certains actes de chirurgie orthopédique sont réalisés en ambulatoire depuis longtemps (canal carpien, méniscectomie...), d’autres plus lourds (arthroplasties) seulement depuis peu. Le but de l’ étude est de rapporter l’efficience de cette pratique pour les arthroplasties de hanche et de genou, introduite dans hôpital public depuis 2021.
Material and methods : La méthodologie de la chirurgie ambulatoire comprenait (1) En préopératoire : consultation d’anesthésie (éligibilité des patients, type d’anesthésie, consignes péri-opératoires (jeûne, traitements, antalgiques, taux d’hémoglobine) et consultation avec l’infirmière de coordination (prise en charge et suivi) (2) Jour de l’intervention : analgésie pré-emptive avant chirurgie, administration d’acide tranexamique, PENG bloc échoguidé (hanche), infiltration péri-articulaire (ropivacaine adrénalinée) (3) En post-opératoire : cathéter au canal des adducteurs 48h (genou), poursuite des antalgiques.
Les critères de sortie comportent le contrôle de la douleur, l’absence de complications immédiates et la capacité à monter et descendre les escaliers avec 2 cannes. Le suivi à domicile est réalisé par une infirmière de ville et l’infirmière de coordination de l’hôpital, avec mesure de l’hémoglobine à J1.
Results : Entre janvier 2021 et mars 2024, 293 arthroplasties ont été réalisées en ambulatoire, incluant 142 arthroplasties du genou (93 PTG, 49 PUC) et 151 PTH, soit 14% et 17,4% du total des arthroplasties de genou et de hanche réalisées sur la même période. Le taux d’échec ambulatoire était de 10.6% pour les genoux (10 PTG, 5 PUC) et 18.5% pour les hanches (n=28). Les causes d’échec étaient : (1) Malaise au lever (3 genoux, 6 hanches) ; (2) Bloc moteur (3 genoux, 6 hanches) ; (3) Douleur (3 genoux, 4 hanches) ; (4) Problème organisationnel (2 genoux, 4 hanches) ; (5) Non-respect des règles de jeune (1 genou, 2 hanches) ; (6) Saignement (1 genou) ; (7) Refus de sortir (1 genou) ; (8) Complication médicale (1 hanche). Parmi les patients en échec d'ambulatoire, 11 patients « genou » (73%) et 20 patients « hanche » (71.5%) sont sortis le lendemain.
Discussion : Le taux d'échec d’ambulatoire restait faible dans cette série initiale, reflétant la courbe d'apprentissage pour créer le chemin clinique du patient ambulatoire prothétique, et déterminer les étapes de prise en charge du patient, de la consultation avec le chirurgien jusqu'au suivi à domicile. Il était plus élevé pour les hanches que pour les genoux (18.5% versus 10.6%), mais les cause principales étaient similaires (malaise au lever, douleur, bloc moteur). Il n'y a aucune complication grave, ni différence dans la prise en charge entre les arthroplasties de hanche et de genou.
Conclusion : Sous réserve d’une sélection des patients, il est possible de réaliser des arthroplasties de hanche et genou en ambulatoire en hôpital public, avec une qualité de résultat, un indice de satisfaction des patients et un taux de complication similaires à ceux obtenus en hospitalisation conventionnelle. Cette prise en charge ambulatoire est l'aboutissement de la démarche de réhabilitation améliorée après chirurgie (RAAC).
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Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
Communication orale
Hip
ABSTRACT N° SOFCOT24-705
Quelles sont les activités fonctionnelles les plus importantes pour les patients après une arthroplastie de la hanche ou du genou due à l'arthrose : une enquête transversale
Stéphane Poitras* 1, Motahareh Karimijashni1, Paul Beaulé 2
1Université d'Ottawa, 2Hôpital d'Ottawa, Ottawa, Canada
Introduction : L'arthroplastie de la hanche ou du genou est une procédure efficace pour le traitement de l'arthrose au stade terminal. Toutefois, des données indiquent que 10 à 30 % des patients déclarent un résultat sous-optimal après l'opération. Savoir ce qui compte le plus pour les patients peut aider les cliniciens à planifier des soins de santé plus adaptés aux besoins des patients. Si les attentes et les objectifs des patients avant une arthroplastie de la hanche ou du genou ont fait l'objet d'études approfondies, on connaît encore mal les activités fonctionnelles auxquelles les patients accordent la priorité après l'opération. Cette étude visait à explorer les priorités fonctionnelles selon le point de vue des patients après une arthroplastie de la hanche ou du genou.
Material and methods : Une enquête transversale a été menée. Des patients ayant subi une arthroplastie de la hanche ou du genou pour cause d'arthrose ont été recrutés à l'Hôpital d'Ottawa, à Ottawa, au Canada. Un questionnaire a d'abord été élaboré sur la base des composantes d'activité et de participation de la Classification internationale du fonctionnement, du handicap et de la santé (CIF) pour l'arthrose. Les patients ont été invités à évaluer les activités fonctionnelles en fonction de leur importance et de leurs difficultés à les réaliser. Les patients ont été recrutés 1, 6, 13 et 26 semaines après la chirurgie pour refléter l'ensemble de la récupération. Afin de déterminer les priorités fonctionnelles, un seuil de 75% des participants évaluant l'activité comme importante et un minimum de 10% ayant des difficultés à les réaliser a été pris en compte.
Results : 605 patients (âge moyen = 66,8 ans , 51,9% de femmes), dont 329 ayant subi une arthroplastie de la hanche et 276 une arthroplastie du genou , ont participé à l'étude. Les patients ont identifié 22 activités fonctionnelles importantes entraînant des difficulté, dont rouler sur soi-même, s'accroupir, se lever d'une chaise, tenir une position debout, se pencher en avant ou sur le côté, soulever un objet léger du sol, porter dans les mains, porter dans les bras, marcher sur de courtes distances, marcher sur différentes surfaces, marcher autour d'obstacles, monter et descendre des escaliers, monter un trottoir ou une marche, monter et descendre d'une voiture, conduire un véhicule, laver les parties inférieures du corps, laver tout le corps, mettre des chaussures, enlever des chaussures, faire le ménage, et socialiser.
Conclusion : Cette étude a permis d'élaborer une liste des priorités fonctionnelles des patients après une arthroplastie de la hanche ou du genou. Ces résultats aident les cliniciens à évaluer correctement les résultats après une arthroplastie de la hanche ou du genou en tenant compte du point de vue des patients et en se concentrant sur les aspects qui sont importants pour eux. En comprenant ce qui compte le plus pour les patients, les cliniciens peuvent hiérarchiser les interventions en fonction des besoins des patients , dans le but d'améliorer les résultats pour les patients qui subissent une arthroplastie de la hanche ou du genou.
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Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
Communication orale
Hip
ABSTRACT N° SOFCOT24-133
Création d’un score prédictif d’excellents résultats d’une prothèse totale de hanche.
Remy Coulomb* 1, Sarah Pradel2, Pascal Kouyoumdjian 1
1Chirurgie orthopédique, 2Service de chirurgie orthopédique, CHU Nîmes, Nîmes, France
Introduction : Malgré une satisfaction globale excellente, les patients opérés d’une prothèse totale de hanche (PTH) n’ont pas toujours le résultat attendu et ce malgré l’optimisation du positionnement des implants apportée par la chirurgie assistée par ordinateur. Ce travail avait pour but de calculer un score prédictif préopératoire d’excellents résultats d’une PTH.
Material and methods : Il s’agissait d’une série prospective continue de 481 patients opérés d’une PTH robotisée MAKO® entre décembre 2018 et décembre 2021. A 1 an, nous avons recensé : l’échelle numérique de la douleur, les scores de Harris, d’Oxford et de Hanche Oubliée. Ces 4 scores ayant des pertinences cliniques différentes, un score multi-dimensionnel (SMD) sur 100 points a été créé par la moyenne des 4. A partir de 361 patients ayant un score SMD au recul, une régression linéaire multivariée a été réalisée pour connaître les facteurs pronostiques d’un score SMD > 80 (excellent résultat). Les odds-ratios significatifs obtenus du score de Tonnis, de la profession, du type de rachis, de l'âge ≥55 ans, du sexe et du tabagisme ont permis de pondérer un score prédictif d’excellent résultat. Le score prédictif était compris entre 20 et 100 points, avec 20 comme score minimal et 100 maximal.
Results : Avec un cut-off de SMD > 80, 42% de la population étaient au-dessus et avait un excellent résultat à 1 an. Le score prédictif a été calculé sur 356 patients car 5 patients ont été exclus à cause de reprise chirurgicale avec révision partielle ou totale d'implant. Le score prédictif moyen était de 76.7 [31 ; 100]. Le score prédictif d’excellents résultats d’une PTH (SMD >80), avait une aire sous la courbe à 0.849 (95% CI: [0.808 ; 0.889]). Un score prédictif de 80 avait une sensibilité de 59%, une spécificité de 90%, une valeur prédictive positive de 90% et une valeur prédictive négative de 58% d’avoir un SMD > 80. Le rapport de vraisemblance négatif était de 0.45, soit faible. Le rapport de vraisemblance positif était de 5.9, désignant un apport diagnostic fort.
Discussion : Différents algorithmes statistiques ou de machine learning ont permis de prédire le résultats fonctionnels des PTH. En revanche, le score prédictif présenté dans cette étude est une méthode simple permettant un usage en pratique quotidienne.
Conclusion : Le score prédictif proposé dans cette étude est un outil pratique permettant d'informer les patients quant aux attentes à avoir, du futur résultat d’une PTH. Son utilisation en pratique quotidienne permettrait d’optimiser le moment de la chirurgie.
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Conflits d’intérêts :
R. Coulomb Consultancy, Expert: Stryker,
S. Pradel: Pas de conflit déclaré ,
P. Kouyoumdjian Consultancy, Expert: Stryker, Lepine
Communication orale
Hip
ABSTRACT N° SOFCOT24-226
La pratique d’activité physique dans l’enfance influence-t-elle le caractère précoce d’une coxarthrose ?
Philippe-Alexandre Faure* 1, Charlotte Bergeot2, Julien Girard1, Valerie Wieczorek2, André Thevenon2
1Orthopédie C, 2Medecine du Sport, CHU Lille, Lille, France
Introduction : La coxarthrose primitive ne touche pas que le sujet âgé mais aussi des patients jeunes, posant le problème de la survie des prothèses. La
physiopathologie et les facteurs de risque de la coxarthrose précoce ne sont pas bien connus, mais la pratique sportive semble influencer son évolution au vu de la prévalence de la coxarthrose chez les athlètes. Néanmoins, il reste à préciser les pratiques sportives
les plus à risque de précipiter l’évolution de cette pathologie
Material and methods : Un questionnaire explorant les activités sportives a été distribué auprès de patients primo-consultants pour coxarthrose entre le 01/06/2022 et 01/06/2023 afin de détailler et comparer les pratiques sportives entre ceux présentant une coxarthrose précoce (avant 50 ans) et ceux présentant une coxarthrose non-précoce. Une attention particulière est portée aux activités faites dans l’enfance en comparant la quantité d'activités sportives réalisés a l'enfance (0-13 ans), l'adolescence (13-15 ans pour les femmes et 13-19 ans pour les hommes) et a l'age adulte (jusqu’à 30 ans, puis de 30-50 ans). Les types de sports étaient regroupés selon la classification de Clifford et Mallon. Les patients ayant une coxarthrose secondaire, mineurs ou ne pouvant pas remplir un questionnaire ont été exclus.
Results : 101 patients ont été inclus, 49 coxarthroses précoces et 51 coxarthroses non-précoces. Il y avait significativement plus de patients ayant
pratiqué un sport à impact élevé avant la fin de leur croissance dans le groupe coxarthrose précoce (81,6 % vs 48,1%, p<0.001). Parmi tous les patients ayant pratiqué un sport à impact élevé, ceux ayant fait significativement le plus d’heures de pratique se trouvaient dans le groupe arthrosique précoce avec une médiane de 387h (Q1=154,8 ;Q3=967,5) contre 258h (Q1=123,6 ; Q3=409,6) pour le groupe non précoce. Les patients ayant pratiqué un sport à impact élevé pendant leur croissance présentent un risque relatif rapproché multiplié par 3,76 de développer précocement une coxarthrose comparativement aux patients n’ayant jamais fait de sport d’impact élevé sur cette période de vie. La pratique de 1375h de sport à impact élevé sur la période de croissance pourrait suffire à conduire à ce risque
Conclusion : La pratique de sport à impact élevé lors de la croissance majore le risque de coxarthrose précoce. Les sports à impact faible ou modéré semblent ne pas majorer ce risque. Les résultats ne peuvent être généralisés à la population générale. Ces observations restent à confirmer par des études de plus grande ampleur.
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Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
Communication orale
Hip
ABSTRACT N° SOFCOT24-761
Un conflit postérieur de hanche pourrait entraîner un risque plus élevé d'arthrose chez les patients ayant une déformation rachidienne de l'adulte avec une rétroversion pelvienne élevée
Elena Jaber1, Rami Rachkidi1, Abir Massaad1, Ali Rteil1, Elma Ayoub1, Maria Saadé1, Celine Chaaya1, Elio Mekhael1, Nabil Nassim1, Rami Rehayem1, Mohamad Karam1, Virginie Lafage2, Ismat Ghanem1, Wafa Skalli3, Ayman Assi* 1, 3
1Faculté de Médecine, Université Saint Joseph de Beyrouth, Beyrouth, Lebanon, 2Lenox Hill Hospital, New York, United States, 3Institut de Biomécanique Humaine Georges Charpak, Arts et Métiers, Paris, France
Introduction : Pelvic retroversion is a primary compensatory mechanism in patients with adult spinal deformity (ASD). These patients are known to have a higher risk of developing hip osteoarthritis (HOA), probably due to alterations in acetabular orientation. This study aims to investigate possible alterations in acetabular orientation in ASD patients with increased PT.
Material and methods : 121 ASD patients and 32 controls underwent biplanar X-rays in standing position with 3D calculation of spinopelvic and acetabular parameters: tilt, anteversion, abduction, anterior coverage and posterior coverage. Hip osteoarthritis (HOA) grade was determined according to Kellgren and Lawrence. PT adjusted to PI was calculated in the control group (adj.PT=0.37*PI-7°) then patients with high adjusted PT (>2SD in controls) were grouped as ASD-HighPT, otherwise as ASD-NormPT. Spinopelvic and acetabular parameters were compared between groups.
Results : 42 patients were categorized as ASD-HighPT and 79 as ASD-NormPT (PT= 31 vs 13°, p<0.001). ASD-HighPT had a decreased lumbar lordosis (L1S1=33 vs 63°) and a decompensated sagittal alignment (SVA=75 vs 10mm, both p<0.001). ASD-HighPT showed an increased acetabular tilt (38 vs 25°), anteversion (27 vs 19°), abduction (61 vs 56°), posterior coverage (103 vs 97°), and decreased anterior coverage (50 vs 56°), compared to ASD-NormPT (all p<0.001). ASD-HighPT had an increased grade of HOA (1.6 vs 1, p=0.003). ASD-NormPT had normative acetabular orientation. PT was positively correlated to acetabular tilt (r=0.74), anteversion (r=0.68), abduction (r=0.64), posterior coverage (r=0.57), and negatively correlated to anterior coverage (r=-0.47, all p<0.05).
Conclusion : ASD patients with increased pelvic retroversion are subject to increase their acetabular tilt, anteversion, and abduction leading to an increased posterior coverage and a decreased anterior coverage. These alterations, characteristic of a posterior pincer type of femoro-acetabular impingement, may contribute to the heightened risk of HOA development in ASD patients.
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Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
Présentation 5 min / Discussion 2 min
Communication orale
Ankle / Foot
ABSTRACT N° SOFCOT24-840
Un outil révolutionnaire dans l'évaluation de l'hypermobilité du premier rayon du pied : une étude de fiabilité
Filippo Pierobon* 1, Quentin Praz2, Spyridon Schoinas2, Elisabeth Schauer1, Laura Peuriere1, Victor Dubois-Ferrière1, Mathieu Assal1
1Centre Assal de Médecine et Chirurgie du Pied, 2HEPIA, Genève, Switzerland
Introduction : L'instabilité du premier rayon est connue pour être à l'origine de la physiopathologie de plusieurs problèmes de l'avant-pied. Alors que le diagnostic est crucial pour déterminer la stratégie thérapeutique, il ne se base qu’empiriquement sur l'expérience et la sensibilité manuelle du chirurgien. Ceci est dû à l'absence d'un instrument pratique et fiable pour quantifier l'hypermobilité du premier rayon. Nous présentons un nouvel outil électromécanique mesurant la mobilité dorsale relative du premier rayon (FRRM) par rapport à celle des rayons latéraux, en simulant les forces de réaction au sol pendant la marche. Le but de l'étude est d'évaluer la fiabilité intra- et inter-examinateurs des mesures obtenues avec cet appareil.
Material and methods : Deux examinateurs ont évalué 30 pieds de 15 volontaires (en bonne santé et sans antécédents de pathologie du pied et de la cheville). Cet appareil applique une force standardisée, contrôlée électroniquement et précise sous la tête du premier métatarsien (M1) ainsi que sous les têtes des métatarsiens latéraux (M2 à M5). L'appareil est équipé d'un support au talon réglable en fonction de la taille du pied du patient. Un réglage automatisé des deux pistons supportant M1 et de M2 à M5 dans le plan transversal est effectué par deux capteurs optiques. La mobilité dorsale relative entre ces deux appuis est ensuite mesurée en fonction de la force appliquée, allant de 0 à 100N. 15 mesures ont été effectuées sur chaque pied (3 séries de 5 essais) afin d'évaluer la fiabilité inter- et intra-observateur. À cette fin, le coefficient de corrélation interclasse (ICC), l'erreur standard (SEM) et l'analyse graphique de Bland et Altman (B&A) ont été calculés.
Results : D'excellentes valeurs ICC (≥0,93) ont été obtenues avec le nouveau dispositif pour la fiabilité inter-examinateurs (ICC = 0,96, IC95 [0,93-0,98]) et intra-examinateurs (ICC= 0,97, IC95 [0,94-0,99]) lors du calcul du FRRM. Les valeurs FRRM moyennes sont de 6.67±2,93 (mm). Une erreur standard (SEM) de 0.198 mm a été calculée. L'analyse B&A a montré un biais entre les examinateurs de -0,074 (mm) allant de -2.20 à 2.04 (mm).
Discussion : La fiabilité inter- et intra- examinateurs de notre dispositif est excellente. Une étude comparative avec la méthode empirique d’évaluation manuelle pourra confirmer la nécessité cruciale d’un dispositif de mesure objectif et précis dans le diagnostic de l’hypermobilité du premier rayon.
Conclusion : Cette étude démontre la capacité de ce nouveau dispositif à mesurer de manière fiable la mobilité dorsale relative du premier rayon (hypermobilité). Cet outil permettra à l’avenir de mieux caractériser cette hypermobilité dans la population et d’assurer un diagnostic robuste pour déterminer la stratégie thérapeutique la plus adéquate.
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Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
Communication orale
Ankle / Foot
ABSTRACT N° SOFCOT24-1026
Un faible score Ankle-GO lors de la reprise du sport après une entorse latérale de cheville multiplie par 9 le risque de récidive : une étude prospective sur deux ans.
Brice Picot1, Alexandre HARDY2, François FOURCHET3, Ronny LOPES4, Kinan FREIHA* 2, Gauthier RAULINE2
1Université Savoie Mont-Blanc, Chambéry, 2Chirurgie du Sport, Paris, France, 3Hopital La Tour, Meyrin, Switzerland, 4centre orthopédique santy, Lyon, France
Introduction : L'entorse latérale de la cheville (ELC) est la blessure sportive la plus courante, entraînant un taux élevé de récidive et le développement d'une instabilité chronique de la cheville. L'une des explications possibles est l'absence de critères objectifs de retour au sport. L'objectif de cette étude était d'évaluer l’intérêt d'un nouveau score fonctionnel pour identifier les patients à risque de récidive dans les deux ans suivant le traumatisme.
Material and methods : Le score Ankle-GO a été utilisé chez 64 patients sportifs deux mois après une ELC. Ce score composite comprend 2 questionnaires auto-rapportés et 4 tests fonctionnels, pour un score maximum de 25 points. Le taux de récidive a été récolté de manière prospective 2 ans après l'inclusion. Les variables prédictives potentielles de la récidive ont été testées à l'aide du test du chi² et du test t pour échantillons indépendants. L'aire sous la courbe (AUC) des caractéristiques d'exploitation du récepteur ainsi que la valeur seuil optimale ont été déterminées afin d'évaluer la valeur prédictive du score Ankle-GO pour identifier un risque de récidives. Une régression logistique multivariée a ensuite été utilisée pour déterminer l'influence des potentiels facteurs de risque de récidive.
Results : Cinquante-quatre (85%) patients ont été inclus (23 hommes et 31 femmes, 34,7±13 ans) dont 18 (33,3%) ont subi une récidive. Le score Ankle-GO à deux mois était plus bas chez les patients avec une réicidive (5.4±2.8 points vs 9.1±4.5, p=0.002) et permettait de prédire le risque de récidive (AUC=0.75). Les patients ayant moins de 8 points présentaient un risque significativement plus élevé de se reblesser (OR=8,6 ; 95%CI : 2-37,2, p=0,001). Les femmes ont également tendance à présenter un risque plus élevé de nouvelle blessure (OR=3,8 ; 95%CI : 0,9-15,5, p=0,065).
Discussion : Les patients dont présentant un Ankle-GO score faible deux mois après une ELC ont un risque neuf fois plus élevé de récidive dans les deux ans qui suivent. Le sexe semble également influencer le risque de récidive.
Conclusion : Le score Ankle-GO est un nouveau critère objectif de retour au sport après ELC.
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Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
Communication orale
Ankle / Foot
ABSTRACT N° SOFCOT24-1318
L'utilisation de la tomodensitométrie pour décrire la poulie rétro-talienne et l'anatomie du Flexor Hallucis Longus (FHL)
Barbara Piclet-Legre1, Tristan Fauchille2, Alexandre Rudel3, Nicolas Bronsard2, Jean-François Gonzalez2, Matthieu Ollivier4, Lolita Micicoi* 2
1Centre du pied, Marseille, 2CHU pasteur 2, 3iULS , Nice, 4CHU Marseille, Marseille, France
Introduction : Le Flexor Hallucis Longus (FHL) est un muscle sujet à de multiples conflits, souvent causés par l'inflammation du tendon au niveau de la poulie rétro-talienne. Les contraintes exercées sur le FHL sont responsables d'une pathologie appelée "Hallux Limitus fonctionnel". L'objectif de cette étude scanographique est de décrire les résultats morphologiques et anatomiques concernant la poulie rétro-talienne, pouvant expliquer l'impaction entre le FHL et l'arrière-pied.
Material and methods : Il s'agit d'une étude rétrospective réalisée dans un centre unique, avec 350 patients inclus. L'angle entre la poulie du tendon du FHL et le sustentaculum tali a été mesuré en profil et de face ; l'angle entre les deux parties de la poulie rétro-talienne a été mesuré ; la superficie de la poulie rétro-talienne, des tubercules postéro-latéral et postéro-médial a été recueillie ; les distances distales et proximales entre les tubercules postérieurs ont été mesurées.
Results : L'angle entre la poulie du tendon du Flexor Hallucis Longus (FHL) et le sustentaculum tali était de 165,1° (124-170) degrés sur les coupes sagitales et 162,73° (113,3-178) degrés sur les coupes coronales. On retrouve deux parties anatomiques distinctes de la poulie rétro italienne. L'angle entre les deux parties de la poulie rétro-talienne était de 135° (95,6-171,1) degrés et 160,4° (plage, 119-175) degrés, respectivement en sagittale et frontal.
La surface de la poulie rétro-talienne était de 18,7mm2, la surface des tubercules postéro-latéral et postéro-médial était respectivement de 24,8mm2 et 10,9 mm2. La distance proximale entre les tubercules postérieurs des os taliens était de 10 cm et la distance distale était de 10cm.
Discussion : Cette étude met en évidence une grande variabilité dans les paramètres angulaires et biomécaniques du passage du Flexor Hallucis Longus (FHL). Contrairement à d'autres études, celle-ci se focalise sur les sources potentielles de conflit du tendon FHL, mettant en avant la courbure du tendon entre la poulie rétro-talienne et le sustentaculum tali comme possible source de tension. Les résultats montrent également que des facteurs tels que la petite surface de la gouttière rétro-talienne ou la protrusion excessive des tubercules postéro-latéral et postéro-médial pourraient contribuer au conflit du FHL. Cette étude, bien que descriptive, souligne l'intérêt d'une étude prospective pour mieux comprendre les déficiences du FHL. L'utilisation d'un scanner chargé comme le cone beam permettrait une analyse plus précise des structures anatomiques, se rapprochant du modèle biomécanique du pied et de la cheville.
Conclusion : Nous avons trouvé plusieurs paramètres qui pourraient être impliqués dans l'impaction du FHL. Les dimensions des éléments anatomiques adjacents sont significatives. La modélisation biométrique serait intéressante pour mieux comprendre les contraintes.
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Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
Communication orale
Ankle / Foot
ABSTRACT N° SOFCOT24-143
Transfert endoscopique du long fléchisseur de l’hallux avec double fixation : résultats de 39 patients à un recul moyen de 29 mois (6-46)
Pierre Jean Fauquette* 1, Thomas Amouyel1, Alexis Thiounn2
159, CHU , LILLE, 259, Institut Main Pied Plastique Articulation Chirurgie Traumatologie (IMPPACT), LILLE SUD - LESQUIN, France
Introduction : Le transfert endoscopique du Long Fléchisseur de l’Hallux (FHL) est devenue courant dans le traitement des ruptures chroniques du tendon calcanéen principalement. L’objectif de l’étude est de déterminer les résultats d’une méthode originale de transfert avec fixation par vis de ténodèse trans-calcanéenne associée à une suture du tendon sur lui-même.
Material and methods : Les patients opérés entre janvier 2019 et décembre 2022 ont été revus au plus grand recul de la chirurgie. Tous les patients ont été opérés par le même opérateur selon la même technique de transfert du FHL sous endoscopie fixé dans un tunnel horizontal par une vis d’interférence puis suturé à lui-même. Les scores EFAS et VISA ont été utilisés.
Results : Trente-neuf patients ont été revus à 29 mois de recul moyen (6-46). La population était majoritairement masculine (29/10) et l’âge moyen au moment de l’intervention était de 54,9 ans (16-76). La série comportait 7 cas de ruptures itératives (18 %), 25 cas de ruptures chroniques (64 %) et 7 cas de tendinopathies chroniques (18%). Au plus grand recul, l’EVA moyenne passait de 7,2 en pré-opératoire à 0,9 (p<0,001), le score EFAS passait de 9 en pré-opératoire à 32,2 (p<0,001). Trois reprises chirurgicales ont eu lieu, toutes sur sepsis (7,7 %). Deux algoneurodystrophies (5,1 %) ont été retrouvées et 3 patients rapportaient des dysesthésies plantaires invalidantes (7,7 %). Aucune rupture tendineuse secondaire n’a été à déplorer. Le taux de reprise professionnelle chez les actifs était de 91,7 %, avec un délai médian de 3 mois. Le taux de reprise du sport était de 74 % chez les patients sportifs avec un score VISA post-opératoire moyen à 68,6/100. Un patient se déclarait déçu du résultat de la chirurgie.
Conclusion : Le transfert du FHL sous endoscopie avec double fixation semble être une technique sûre et fiable, permettant aux patients un retour rapide aux activités ainsi qu’un retour aux activités sportives dans la plupart des cas.
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Conflits d’intérêts :
P. J. Fauquette: Pas de conflit déclaré ,
T. Amouyel: Pas de conflit déclaré ,
A. Thiounn Consultancy, Expert: Arthrex
Communication orale
Ankle / Foot
ABSTRACT N° SOFCOT24-1165
Arthrodèse tibio-talienne et/ou sous-talienne sous arthroscopie pour arthrose post-traumatique de cheville chez 15 patients polytraumatisés
Bruno Da Silva Dias* 1, Haroun BOUHALI2, Thomas KRAUSSE1, Patrick BOYER2, Marc-Antoine ROUSSEAU1
1Hopital Beaujon, 2Hopital Bichat, Paris, France
Introduction : Les fractures de cheville et de l’arrière-pied sont une part importante des fractures lors d’accident à haute cinétique. Il s’agit souvent de fractures complexes, comminutives et souvent ouvertes avec prise en charge en plusieurs temps (fixateur externe, couverture cutanée) et qui laissent des séquelles à type d’arthrose post-traumatique dont la prise en charge est controversé.
L’objectif de cette étude est de décrire les résultats des arthrodèses à distance de ces fractures complexes, réalisées sous arthroscopie, notamment afin de préserver les gestes cutanées précédemment réalisées ou limiter le risque infectieux.
Material and methods : Une étude rétrospective monocentrique a été menée sur des patients ayant eu une arthrose post-traumatique de la cheville et ayant été opéré d’une arthrodèse tibio-talienne et/ou sous-talienne.
L’intervention était réalisée sous arthroscopie. Le mode de fixation différait selon le siège de la lésion.
Un recul minimum de 1 an était nécessaire.
Au dernier recul, nous avons calculé le score AOFAS, un bilan radiologique et une TDM ont été réalisé.
Results : 15 patients ont été analysés. L’âge moyen à la chirurgie était de 52ans.Le recul moyen était de 21mois. La lésion initiale était une fracture bi-malléolaire avec lésion de la syndesmose dans 47% des cas. 40% étaient des fractures ouvertes.
Une arthrodèse était nécessaire, en moyenne, 4 ans après le traumatisme initial.
9 patients avaient une arthrose tibio-talienne isolée, 2 sous-talienne et 4 une arthrose des 2 articulations.
Au dernier recul,Le score AOFAS moyen était de 58/86 (27 ;73) avec 73% de patients satisfaits ou très satisfaits. La consolidation tibio-talienne a été obtenu dans 55% et la sous-talienne dans 100% des cas.
4 complications cliniques ont été relevées (une infection, une algodystrophie et 2 déficit sensitif avec douleurs neuropathiques). Aucune complication cutanée.
Conclusion : Les arthrodèses pour arthrose post-traumatique, notamment chez les patients polytraumatisés, donnent des résultats fonctionnels moyens avec un haut risque de pseudarthrodèse avec cependant un haut taux de satisfaction et un faible risque de complications malgré ce terrain à risque.
Une amélioration de la stratégie opératoire est nécessaire afin d’améliorer les résultats et le taux d’arthrodèse
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Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
Communication orale
Ankle / Foot
ABSTRACT N° SOFCOT24-170
Analyse biomécanique de la marche avant-après arthroplastie totale de cheville d'étiologie post-fracture versus
instabilité chronique
Arnaud Delafontaine* 1, Alexandre Naaim2, Thibaut Leemrijse3, Laurence Cheze2, Raphael Dumas4, Bernard Devos Bevernage3, Jean-Luc Besse2, Ivan Birch5, Paul-Andre Deleu3
1Département de chirurgie orthopédique, Université Libre de Bruxelles , Bruxelles, Belgium, 2Université de Lyon 1, Lyon, France, 3Foot and Ankle Institute, Woluwe-Saint-Lambert,, Bruxelles, Belgium, 4Université Gustave Eiffel, Lyon, France, 5Sheffield Teaching Hospitals NHS Foundation Trust, Sheffield, shefield, United Kingdom
Introduction : Aucune étude n'a directement comparé l'amélioration biomécanique de la cheville pendant la marche après une arthroplastie totale de la cheville en fonction de l'origine de l'arthrose. Étant donné que la nature du traumatisme est différente entre les patients souffrant d'arthrose de la cheville post-fracture et ceux post-entorse, nous pourrions émettre l'hypothèse que ces deux sous-types d'arthrose de la cheville post-traumatique bénéficient différemment de l'arthroplastie totale de la cheville en termes de biomécanique de la cheville pendant la marche.
Material and methods : Cette étude comparative rétrospective a analysé si les patients souffrant d'arthrose de cheville post-fracture et post-entorse présentaient une amélioration plus importante de la biomécanique de cheville avant l'opération versus à 1 an post-opératoire.
Quinze patients souffrant d'arthrose terminale post-fracture de la cheville et quinze patients souffrant d'arthrose terminale post-entorse de cheville, tous programmés pour une arthroplastie totale de cheville afin de soulager la douleur, ont été recrutés et appariés par leurs données démographiques et spatio-temporelles de marche. Tous les patients ont effectué une analyse 3D de la marche avant et après l'intervention chirurgicale. Un modèle cinématique et cinétique de pied multisegmentaire a été utilisé pour quantifier la cinématique et cinétique des articulations inter-segments.
Results : Le groupe de patients avec arthrose de cheville post-entorse présentait une augmentation significativement plus importante de la génération de puissance (p < 0.05) et du travail mécanique positif de l'articulation de cheville (p < 0.01) après arthroplastie totale par rapport au groupe avec arthrose de cheville post-fracture. De plus, il existait une tendance à l'augmentation du moment de flexion plantaire maximale et du travail mécanique négatif de la cheville pour le groupe d'arthrose de la cheville post-entorse par rapport au groupe d'arthrose de la cheville post-fracture.
Discussion : Nos résultats semblent corroborer les données de la littérature selon lesquelles 219 patients atteints d'arthrose post-fracture présentaient des déficiences fonctionnelles plus importantes, dues à la modification de propriétés des tissus mous consécutive : aux interventions chirurgicales par ostéosynthèse, à la présence de contracture d'unités musculo-tendineuses après cicatrisation des tendons dans leurs gaines ou encore lié à un phénomène de fibrose musculaire.
Conclusion : Cette étude semble confirmer que les patients souffrant d'arthrose de la cheville post-fracture présenteraient des améliorations biomécaniques moindres au niveau de la puissance articulaire et du travail articulaire de la cheville pendant la marche après une arthroplastie totale de la cheville par rapport aux patients souffrant d'arthrose de la cheville post-entorse.
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Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
Communication orale
Ankle / Foot
ABSTRACT N° SOFCOT24-496
Evaluation des différentes techniques chirurgicales d’arthrodèse de cheville: une méta-analyse en réseau.
Charles Falkenrodt* 1, Thomas Gnaho1, Jules Descamps1, Pascal Bizot1, Rémy Nizard1, Pierre-Alban Bouché1
1Chirurgie orthopédique et traumatologique, CHU Lariboisière, Paris, France
Introduction : Depuis la première arthrodèse tibiotalienne décrite en 1879, plus de quarante techniques d’arthrodèse ont vu le jour, variant tant par leur voie d’abord que par le mode de fixation qu’elles utilisent. A ce jour, aucune preuve formelle de la supériorité d’une technique en matière de résultat radiologique, fonctionnel ou de taux de complications n’est établie. Nous avons conduit une revue systématique de la littérature et une méta-analyse en réseau afin de comparer l’efficacité et le taux de complications des différentes techniques par enclouage rétrograde, fixateur externe, à ciel ouvert (par vissage ou plaque) et par technique arthroscopique.
Material and methods : Après interrogation des bases de données Medline, EMBASE, CENTRAL, des principales revues de chirurgie orthopédique traitant de cheville et de pied (JBJS, Bone Joint Journal, Clinical Orthopaedics and Related Research, Foot and Ankle International) et révision des programmes de congrès internationaux de Janvier 2010 à Février 2022 (SOFCOT et American Academy of Orthopaedic Surgeons), nous avons sélectionnés toutes les études comparant au moins deux des traitements d’intérêt.
Nous avons recueilli les données de 21 études pour un total de 683 chevilles, et comparé les taux de fusion articulaire, les délais avant fusion, les temps opératoires et les complications post-opératoires.
Results : Aucune différence n’a été mise en évidence entre les techniques d’arthrodèse sur le taux de fusion articulaire. Le temps de fusion articulaire est plus court dans la technique par arthroscopie comparée à la technique à ciel ouvert (-6,38 [-12,32 à -0,88]). Le temps opératoire est plus long dans la technique à ciel ouvert que dans l’enclouage centromédullaire (-32,97[-67,51 à -0,48]) ou que pour les techniques utilisant un fixateur externe (-33,6 4[-68,17 à -1,19]). Enfin, l’arthroscopie présente moins de complications que la chirurgie à ciel ouvert (0,30[0,08 à 0,83]).
Discussion : Ces résultats sont à nuancer devant l’hétérogénéité des différentes études intégrées, et dans la sélection des patients éligibles aux différents traitements. En effet, l’arthroscopie n’est classiquement retenue que pour des patients avec des déformations faibles et un état général plus conservé.
Conclusion : La méta-analyse suggère des taux de fusion équivalents quelle que soit la technique utilisée, avec cependant un délai plus court de l’arthroscopie par rapport à la technique à ciel ouvert. L’arthroscopie serait la technique la moins pourvoyeuse de complication.
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Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
Communication orale
Ankle / Foot
ABSTRACT N° SOFCOT24-622
Talectomie et arthrodèses tibio-calcanéo-naviculaire et calcanéo-cuboïdienne dans les déformations extrêmes de l’arrière-pied de l’adulte
Bernard Hollier-Larousse* 1, Fabien Calé1, Thomas Bauer1
1Hôpital Raymond Poincaré, Garches, France
Introduction : La déformation chronique et fixée du pied en inversion complète constitue la forme la plus extrême du pied bot varus équin. Le retentissement fonctionnel pour les patients déambulant dans cette situation est majeur. La talectomie, déjà décrite chez l’enfant, semble être une solution viable pour corriger ce type de déformation sans tension excessive sur les tissus mous, grâce au raccourcissement osseux qu’elle entraîne. L’objectif de notre étude est d’évaluer les résultats cliniques et radiologiques de l’arthrodèse tibio-calcanéenne après talectomie dans le pied fixé en inversion complète de l’adulte.hue
Material and methods : 13 patients (17 pieds) opérés entre Janvier 2010 et Décembre 2020 d’une talectomie avec ténotomies percutanées et arthrodèse tibio-calcanéenne, tibio-naviculaire et calcanéo-cuboïdienne par vis et agrafes de Blount ont été inclus dans cette étude rétrospective. Les résultats cliniques postopératoires étaient évalués à 1 an par l’aspect du pied, plantigrade ou non, par la capacité et l’appareillage à la marche et par un score subjectif de satisfaction. Les résultats radiologiques étaient évalués par la mesure radiographique de l’équin (angle tibio-calcanéen et angle tibio-plantaire) et du varus de l’arrière-pied en pré- et postopératoire, ainsi que par le taux de fusion à 1 an.
Results : Tous les patients avaient un pied plantigrade clinique. L’appareillage postopératoire pour la marche était allégé ou inexistant chez tous les patients. Le taux de fusion à 1 an était de 94 %. On retrouvait une amélioration significative du varus (de 40 ° à 4 °, p = 0.037), de l’angle tibio-calcanéen (de 117.5 ° à 67 °, p =0.003) et de l’angle tibio-plantaire (de 62 ° à 3 °, p = 0.008). Le taux de complication était de 59 % et le taux de reprise chirurgicale de 35 %, majoritairement pour problème cicatriciel, sans conséquence fonctionnelle à 1 an. Aucune amputation n’a été nécessaire
Discussion : Notre technique d’ostéosynthèse par vis et agrafes de Blount uniquement permet d’obtenir un taux de fusion correct, en évitant tous les désagréments liés à l’utilisation d’une exo-fixation. Notre taux global de complications, plus élevé que dans d’autres séries, est lié majoritairement à des incidents cicatriciels et témoigne selon nous d’une tension importante sur les tissus mous lors de la réduction de la déformation malgré l’espace libéré par la talectomie. Ces complications cutanées aiguës n’ont d’ailleurs aucun retentissement à long terme dans notre série.
Conclusion : L’arthrodèse tibio-calcanéenne, tibio-naviculaire et calcanéo-cuboïdienne par vis et agrafes de Blount après talectomie et ténotomies percutanées est une technique efficace dans le traitement des déformations chroniques et fixées du pied en inversion complète
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Communication orale
Ankle / Foot
ABSTRACT N° SOFCOT24-822
Résultats des clous transplantaires dans les arthrodèses tibio-talo-calcanéennes primaires et secondaires
Thomas Guiraud* 1, Julie Mathieu1, Louis Dagneaux1
1Département de Chirurgie Orthopédique et Traumatologie, chirurgie du membre inférieur. , CHU Montpellier , Montpellier , France
Introduction : Historiquement considérée comme une procédure de sauvetage pour les pathologies dégénératives complexes de la cheville et de l’arrière-pied, l’arthrodèse tibio-talo-calcanéenne (ATTC) a vu ses indications s’élargir grâce à l’apparition des clous rétrogrades de dernière génération. Nous avons émis l’hypothèse que les patients opérés d’une ATTC par clou présentaient un taux de satisfaction important avec des résultats radiographiques satisfaisants malgré un nombre de complication élevé et des résultats fonctionnels limités. Le but de cette étude était de déterminer les facteurs influençant le taux de fusion, de réopérations et les résultats fonctionnels après ATTC par clou transplantaire.
Material and methods : Cette étude portait sur une cohorte rétrospective de 46 chevilles opérées d’une ATTC par clou transplantaire dans notre centre de 2014 à 2022 dont 31 cas pour arthrodèse primaire, et 15 cas pour arthrodèse secondaire. Les critères d’exclusion comprenaient un suivi clinique et radiographique post-opératoire inférieur à 6 mois, l’absence d’abord chirurgical et d’avivement de l’articulations talo-crurale et la réalisation d’une arthrodèse dans un contexte de métastase tumorale locale. L’âge moyen était de 57 ans avec une majorité de femme (52%). L’analyse principale portait sur le taux de fusion (talo-crurale et sous-talienne (ST) postérieure), le taux de réopérations et le nombre de complications postopératoires. L’évaluation fonctionnelle utilisait le score AOFAS cheville-arrière-pied, le score de qualité de vie SF-36 et le taux de satisfaction.
Results : Le recul moyen était de 40 mois. Au dernier recul, deux patients étaient perdus de vue. Le taux de fusion de l’articulation talo-crurale et ST postérieure était de 96% et de 63%, respectivement. La dépendance à l’alcool tendait à augmenter le taux de pseudarthrodèses. Le taux de réopérations, toutes causes confondues, était de 28% (13 cas), majoritairement réalisées pour ablation partielle de matériel (5 cas). La principale complication était la pseudarthrodèse ST (17 cas), elle augmentait le risque de réopération par 6. Concernant l’évaluation fonctionnelle, le score AOFAS post-opératoire moyen était de 53 points (±16), le score SF-36 de 51% (±22) et le taux de satisfaction de 88%. Les arthrodèses secondaires présentaient des résultats similaires à ceux des arthrodèses primaires.
Discussion : L’ATTC par clou transplantaire associe de bons résultats radiographiques à un taux de satisfaction élevé, la majorité des réopérations étant réalisées pour des complications mineures. La fusion de l’articulation ST postérieure permettait de limiter le taux de réopérations à moyen terme ce qui n’a pas été retrouvé dans la littérature.
Conclusion : L’ATTC par clou transplantaire est une technique efficace dans les indications primaires et secondaires.
Niveau de preuve : IV
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Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
Communication orale
Ankle / Foot
ABSTRACT N° SOFCOT24-482
Cartographie des fractures du naviculaires et intérêt clinique
Quentin DA CUNHA* 1, Clément MARC1, Vincent STEIGER1, Louis RONY1, Guillaume DAVID1
1Chirurgie osseuse, CHU d'Angers, Angers, France
Introduction : Les fractures de l’os naviculaire sont des fractures rares (5% des fractures du pied) et représentent un challenge chirurgical. L’objectif de cette étude est de caractériser les fractures de l’os naviculaire (localisation et fréquence des lignes de fractures) en utilisant une méthode de reconstruction 3D.
L’hypothèse était que la cartographie des fractures de l’os naviculaire permettrait de caractériser des fragments constants permettant d’améliorer la prise en charge chirurgicale de ces fractures.
Material and methods : Il s’agit d’une étude monocentrique (trauma center), rétrospective et descriptive. Les images tomodensitométriques de 44 fractures du naviculaire ont été importées dans un logiciel de traitement d’image tridimensionnel (3D) et classée selon la classification de Sangeorzan. Les images 3D reconstruites ont été utilisées pour évaluer les critères suivants : i) description des principales lignes de fracture avec présence ou non d’une impaction. Un système de quadrant à 360° est employé pour localiser la zone d’impaction ; ii) identification d'un fragment plantaire "constant" ; iii) mise en relation des entités avec le mécanisme et proposition d’une approche chirurgicale par entité.
Results : Le type 1 (8 fractures, 18%) correspond à une fracture du corps naviculaire, avec un trait unique transversal, sans comminution ni impaction marginale. Le type 2 (9 fractures, 21%) correspond à un trait de fracture principal vertical séparant un fragment médian, associé à une impaction dans 43% des cas (6 fractures), situé dans les quadrants latéraux (40% supéro-latéral, 60% inféro-latéral). Le type 3 (27 fractures, 61%) correspond à des traits de fracture complexes, avec une comminution présente dans 96% des cas (25 fractures) et une impaction dans 81% des cas (21 fractures), situé dans les quadrants inféro-latéraux et supéro-médiaux (62% inféro-latéral, 23% supéro-médial). Le "fragment constant" plantaire est retrouvé dans 65% des fractures (56% des types 2 et 73% des types 3) et joue un rôle important dans la prise en charge chirurgicale.
Conclusion : La cartographie des fractures du naviculaire permet une meilleure compréhension de leurs présentation clinique, de la biomécanique de leurs étiologies et de leur gestion chirurgicale en identifiant un « fragment constant » plantaire.
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Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
Communication orale
Ankle / Foot
ABSTRACT N° SOFCOT24-752
Etude comparative du taux de consolidation après ostéosynthèse de malléole externe chez les patients avec appui immédiat autorisé comparé à ceux ayant une interdiction d’appui.
Theo Verdier* 1, Pascal Maman1, Richard Volpi1, Xavier Flecher1, Marie Le Baron1
1Service du Pr. Flecher, APHM, Marseille, France
Introduction : La fracture isolée de malléole externe est une pathologie fréquente en traumatologie. Elle touche préférentiellement une population jeune et active. Le traitement de ces fractures déplacées est quasiment exclusivement chirurgical. Plusieurs types d’ostéosynthèse se discutent, notamment par plaque verrouillée ou non verrouillée. Actuellement le traitement de référence post-opératoire est une interdiction d’appui pour une durée minimale de 6 semaines, avec immobilisation de la cheville ou entretien des amplitudes articulaires. Notre étude compare les résultats des patients opérés d’une fracture déplacée de malléole externe avec ostéosynthèse par plaque verrouillée selon la reprise d’appui total immédiat (A) ou différée (B).
L’objectif principal de cet étude est de comparer les taux et délais de consolidation après ostéosynthèse par plaque avec appui total autorisé d’emblée en comparaison à une interdiction d’appui.
L'objectif secondaire est d’étudier les complications.
Material and methods : Etude rétrospective monocentrique comparative incluant des patients ayant bénéficié d’une ostéosynthèse de malléole externe par plaque entre janvier 2015 et novembre 2022.
Les données péri-opératoires recueillies permettent d’analyser le temps de consolidation, celui de retour à la vie active ainsi que les taux de complications (désunion, infection, syndrome douloureux régional complexe).
219 patients ont pu être inclus dans cette étude, 170 dans le groupe « appui total immédiat » et 49 dans le groupe « sans appui » avec un suivi moyen de 11,8 +/- 12 (0,6 - 77,7) mois .
Results : L’analyse des données démographiques ne retrouvaient pas de différence significative entre les deux groupes. Aucune différence significative a été observé entre les groupes en terme de taux de consolidation que ce soit à 6 semaines (47 patients soit 42,7% pour le groupe A et 15 patients soit 42,86% pour le groupe B), 6 semaines à 3 mois (102 patients soit 92,73% pour le A et 34 soit 97,14% pour le B) et après trois mois (109 soit 99,09% pour le A et 35 soit 100 % pour le B).
On ne retrouvait pas non plus d’augmentation du risque d’infection dans le groupe appui immédiat (10 patients soit 6.99%) en comparaison au groupe sans appui (3 patients soit 7.5%), ni pour ce qui est de l’algodystrophie 3 patients pour le groupe A (2.1%) et aucun pour le groupe B.
Conclusion : L’autorisation à un appui total immédiat après ostéosynthèse de malléole externe permet une consolidation aussi rapide qu’en l’interdisant et n’entraîne pas d’augmentation du risque de d’infections ou d’algodystrophie.
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Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
Communication orale
Ankle / Foot
ABSTRACT N° SOFCOT24-757
Les effets biomécaniques de l’alignement de l’arrière-pied sur les fractures malléolaires type supination rotation externe : un modèle cadavérique humain
Amal Chidda* 1, Virgniez Perez1, Fabian Krause2, Ivan Zderic3, Boyko Gueorguiev3, Karl-Andre Lalonde4, Brad Meulenkamp4, Angela Seidel1
1Orthopédie et Traumatologie, HFR, Fribourg, 2Orthopédie et Traumatologie, Inselspital, Bern, 3AO Research Institute, Davos, Switzerland, 4Civic Hospital, Ottawa, Ottawa, Canada
Introduction : La distribution de la pression dans la cheville est influencée par de nombreux facteurs, dont l’alignement de l’arrière-pied. L’objectif de cette étude est d’évaluer l’impact de l’axe de l’arrière-pied sur la pression de contact dans la cheville dans les fractures de cheville type supination rotation externe (SER) selon Lauge-Hansen.
Material and methods : Des fractures de cheville type SER ont été générées sur 10 cadavres humains, en produisant les étapes progressives des lésions : étape 0 : sans fracture, étape 1 : fracture SER et ligament deltoïde intact, étape 2 : rupture du ligament deltoïde superficiel, étape 3 : rupture du ligament deltoïde profond. A chaque étape, l’alignement en varus et valgus ont été simulé via une ostéotomie du calcanéum. Chaque membre était chargé dans l’axe après les ostéotomies d’une charge statique de 350N. Le centre de force (COF), la surface de contact (CA) et la pression de contact maximale (PP) ont été mesuré sous la charge. Des radiographies de la mortaise de cheville ont été prises pour analyser le medial clear space (MCS) et le talar tilt (TT).
Results : Le COF (5,3mm; p = 0.030) et la CA (188,4mm2; p=0.015) ont significativement change à l’étape 3 dans l’alignement en valgus compare aux paramètres de base. Ces changements n’ont pas été observes dans l’arrière-pied en varus (COF: 2,3mm, p=0.059; CA: 121mm^2, p=0.133). La PP n’a pas change significativement en varus ni en valgus (varus: p=0.132, valgus p =0.464).
Le MCS a montré un élargissement significative à l’étape 3 comparé à l’étape 0 (0,9mm; p = 0.020) en varus et en valgus. Le talar tilt a augmenté significativement à l’étape 3 en valgus (2,8°; p=0.020) compare à l’étape 0.
Discussion : Les fractures type SER IV avec un axe de l’arrière-pied en valgus ont montré des changements significatifs dans la distribution de la pression et des paramètres radiologiques comparé aux fractures type SER IV avec un arrière-pied en varus.
Conclusion : Les résultats de cette étude suggèrent que l’axe de l’arrière-pied en varus est plus stable que l’axe de l’arrière-pied en valgus lors des fractures de la cheville type SER. Ainsi, les patients avec un axe de l’arrière-pied en varus qui présentent une fracture de la cheville type SER pourraient bénéficier d’un traitement conservateur, même en cas de rupture complète du ligament deltoïde
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Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
Communication orale
Ankle / Foot
ABSTRACT N° SOFCOT24-950
Eye-tracking : comparaison des comportements visuels entre les orthopédistes et les pédiatres lors de l’identification de fractures pédiatriques de la cheville et du pied
Amal Chidda* 1, Samy Rima2, Moritz Tannast1, Ines Raabe1, Angela Seidel1
1Orthopédie et Traumatologie, HFR, 2Université de Fribourg, Fribourg, Switzerland
Introduction : L’analyse des radiographies pédiatriques est souvent un challenge en raison des plaques de croissances et des centres d’ossification.
L’objectif de cette étude est de comparer les comportements visuels des orthopédistes et des pédiatres lors de l’interprétation des radiographies pédiatriques du pied et de la cheville ainsi que leur taux de diagnostic correct. Nous avons également évalué le taux de diagnostic correct de l’intelligence artificielle.
Material and methods : Les participants ont dû analyser 23 radiographies pédiatriques du pied et de la cheville et ont dû déterminer s’il y avait une fracture. Les radiographies ont été sélectionnées de patients qui ont consulté aux urgences. Il y avait 10 RX normales et 10 avec fracture du pied ou de la cheville. Leur comportement visuel a été analysé avec un appareil d’eye-tracking Eyelink 1000 Plus et les données ont été collecté sur EventIDE (Okazolab). Nous avons analysé les amplitudes de saccades, la durée de fixation des saccades et le nombre de saccades par seconde. Nous avons évalué le taux de diagnostic correct via la sensibilité et la spécificité. Le programme d’intelligence artificielle est Gleamer.
Results : Il y a eu 25 participants (17 médecins en formation en orthopédie et 8 en pédiatrie). Les orthopédistes ont une amplitude de saccades moyenne de 3.88 et une durée de fixation de saccades moyenne de 32.9ms. Les pédiatres ont une une amplitude de saccades moyenne de 3.14 et une durée de fixation de saccades moyenne de 28.6ms. La différence entre les deux groupes est significative (p< 0.0001). Les orthopédistes ont un nombre de 3.07 fixations par seconde alors que les pédiatres 2.38 fixations par seconde.
Le taux de diagnostic correct moyen des orthopédistes est de 76.4% avec une sensibilité de 76.5% et une spécificité de 76.3%. Le taux de diagnostic correct moyen des pédiatres est de 72.9% avec une sensibilité de 72.1% et une spécificité de 73.8%. L’intelligence artificielle a une sensibilité de 92% et une spécifité de 80%, avec une moyenne de 87%.
Discussion : Les orthopédistes ont une amplitude de saccade supérieure à celle des pédiatres. Ils ont également une durée de fixation plus élevée et ont un nombre de fixation par seconde plus important. En moyenne, leur taux de diagnostic correct est supérieur à celui des pédiatres.
On observe que l'intelligence artificielle n'a pas un taux de diagnostic correct de 100%.
Conclusion : En moyenne, des saccades de plus grandes amplitudes sont associées à un taux de diagnostic correct plus élevé.
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Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
Communication orale
Ankle / Foot
ABSTRACT N° SOFCOT24-578
Relationship of the deep peroneal nerve with the ankle joint and its relationship with the anterior approach to the tibiotarsal joint in cadaveric study
Nuno Telo Ramos* 1, André Rodrigues Pinho1, 2, Belmiro Alves3, Miguel Relvas Silva1, João Duarte Silva1, António Nogueira Sousa1, Hélio Alves2, Dulce Madeira2, Pedro Pereira2
1Ortopedia e Traumatologia, Centro Hospitalar e Universitário de São João, 2Departamento de Anatomia, Faculdade de Medicina da Universidade do Porto, Porto, 3Ortopedia e Traumatologia, Centro Hospitalar de Vila Nova de Gaia / Espinho, Vila Nova de Gaia, Portugal
Introduction : The deep peroneal nerve is a branch of the common peroneal nerve and constitutes the nerve with sensory-motor function of the anterior compartment of the leg and the muscles of the dorsum of the foot. Its relatively subcutaneous position places it at particular risk of primary or iatrogenic injury and it can be injured even through the skin incision.
The anterior ankle approach is a surgical approach potentially indicated for performing open reduction and internal fixation of distal tibial fractures, ankle arthrodesis, total ankle arthroplasty, removal of loose bodies or treatment of ankle joint infections. This approach puts the vascular-nervous bundle at risk. Injuries to the nerve may result in sensory deficit or symptomatic neuroma.
The objective of our work was to evaluate the relative position of the deep peroneal nerve and its proximity relationships when performing the anterior approach to the ankle.
Material and methods : 21 lower limbs from cadavers, preserved using the Thie’s method, were dissected in the anatomy department. We present a homogeneous gender and laterality distribution. An anterior approach to the ankle was used. All distances to nearby nerve structures of interest were measured by two investigators.
Results : The deep peroneal nerve, in the middle third of the leg, was consistently found between the tibialis anterior and the extensor hallucis longus tendon, entering this interval on average, 49mm proximal to the ankle mortise. The nerve assumes a relative anteromedial position in 38% of cases, anterolateral in 43% and anterior in 19% in relation to the anterior tibial artery.
Regarding its division into medial and lateral terminal branches, this was on average 3mm distal to the mortise of the ankle, however with a standard deviation of 9.3mm accounting for 3 feet with bifurcation proximal to the mortise and 4 where occurred precisely in the ankle mortise.
In all cases, the medial terminal branch coursed deep to extensor digitorum brevis tendon, on average, 15mm distal to its division into medial branch, assuming in its course, a flattened appearance. In 53% of cases, this branch assumed a medial position in relation to the dorsal artery of the foot.
Discussion : The anatomical structures in the foot can be difficult to identify. This is particularly true in trauma when extensive swelling, bruising, and deformity may obscure the normal anatomy. Similarly, in the elective setting, arthritis may distort the anatomy with osteophytes, cysts, and joint subluxation. Knowledge of the neurovascular structures location relative to the tendons may therefore help reduce iatrogenic injury. Whilst the medial branch of the nerve is a purely sensory nerve, injury may be complicated by the development of a neuroma. The incidence of neuroma formation has been reported at 6–8% in cases of midfoot arthrodesis surgery after traumatic injury.
Conclusion : We present an anatomical study that describes the relationships of the deep peroneal nerve with the aim of helping surgeons to minimize iatrogenic injuries when performing anterior approaches to the ankle and dorsal approaches to the foot.
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Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
Communication orale
Ankle / Foot
ABSTRACT N° SOFCOT24-392
Résultats à long terme des ostéotomies de médialisation calcanéennes dans la prise en charge du pied plat valgus
Julien Farge* 1
1Orthopédie 1, CHU de Lille, lille, France
Introduction : Nous rapportons les résultats cliniques et radiographiques à long terme d’une série de patients opérés d’une ostéotomie de médialisation calcanéenne avec ou sans transfert du long fléchisseur des orteils (intervention de Myerson) dans la prise en charge chirurgicale du pied plat valgus de l’adulte.
Material and methods : Il s’agit d’une étude rétrospective, monocentrique comportant 38 cas. Le recul moyen est de 7 ans. Tous les patients étaient éligibles à une intervention de Myerson. Elle était réalisée après échec de traitement médical bien conduit. L’évaluation repose sur l’examen clinique post opératoire et l’analyse de paramètres radiographiques pré et post opératoires. Les scores fonctionnels AOFAS et EFAS ont été recueillis en pré et post opératoire.
Results : Il existe une amélioration des scores cliniques durable dans le temps. Le score AOFAS variait de 46.68 en pré opératoire à 83.66 en post opératoire (p< 0.001). Le score EFAS variait de 11.2 en pré opératoire à 20.08 au dernier recul (p<0.001).
Il existe une amélioration significative des paramètres radiographiques étudiés : valgus calcanéen, angle talus – M1 de profil, angle de Djian. Aucune différence significative n’a été retrouvée entre les mesures au dernier recul post opératoire et celles effectuées lors de la consultation de recueil.
Aucune reprise chirurgicale n’a été nécessaire à ce jour pour une dégradation secondaire du pied.
Discussion : Nous avons mis en évidence une amélioration significative et durable des scores fonctionnels qui apparaissent satisfaisants au recul moyen de 7 ans. La correction des paramètres radiographiques évalués est également significative et pérenne dans le temps.
Ces résultats sont concordants avec les séries déja publiées dans la littérature internationale.
Il conviendrait de poursuivre ce travail par l'étude des structures médiales ligamentaires impliqués dans le pied plat valgus, et évaluer l'intérêt du transfert tendineux associées à l'ostéotomie vs ostéotomie isolée.
Conclusion : Nous confirmons l’efficacité de l’intervention de Myerson pour la correction à long terme des pieds plats valgus souples. Les résultats cliniques sont satisfaisants à long terme. Les corrections structurales de l’arche médiale sont durables dans le temps
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Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
Communication orale
Research / Innovation
ABSTRACT N° SOFCOT24-1109
ChatGPT-4 Connaît son A B C D E Mais Ne Peut Pas Citer ses Références
Diane I. Ghanem* 1, Alexander Zhu2, Whitney Kagabo1, Greg Osgood1, Babar Shafiq1
1Department of Orthopaedic Surgery, The Johns Hopkins Hospital, 2The Johns Hopkins University, Baltimore, United States
Introduction : The artificial intelligence (AI) language model ChatGPT has shown potential as a reliable and accessible educational resource in orthopaedic surgery. Yet, the accuracy of the references behind the provided information remains elusive, which poses a concern for maintaining the integrity of medical content. This study aims to examine the accuracy of the references provided by ChatGPT-4 concerning the Airway, Breathing, Circulation, Disability, Exposure (ABCDE) approach in orthopaedic trauma surgery.
Material and methods : Two independent reviewers critically assessed the 30 ChatGPT-4 generated references supporting the well-established ABCDE approach to trauma protocol, grading them as 0 (non-existent), 1 (inaccurate), or 2 (accurate). All discrepancies between the ChatGPT-4 and PubMed references were carefully reviewed and bolded. Cohen’s Kappa coefficient was used to examine the agreement of the accuracy scores of the ChatGPT-4 generated references between reviewers. Descriptive statistics were used to summarize the mean reference accuracy scores. To compare the variance of the means across the five categories, a one-way analysis of variance (ANOVA) was used.
Results : ChatGPT-4 had an average reference accuracy score of 66.7%. Of the 30 references, only 43.3% were accurate and deemed 'True', while 56.7% were categorized as 'False' (43.3% inaccurate and 13.3% non-existent). The accuracy was consistent across the five trauma protocol categories, with no significant statistical difference (p=0.437).
Conclusion : With 57% of references being inaccurate or non-existent, ChatGPT-4 has fallen short in providing reliable and reproducible references – a concerning finding for the safety of using ChatGPT-4 for professional medical decision-making without thorough verification. Only if used cautiously, with cross-referencing, can this language model act as an adjunct learning tool that can enhance comprehensiveness as well as knowledge rehearsal and manipulation.
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Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
Communication orale
Research / Innovation
ABSTRACT N° SOFCOT24-449
Revues systématiques de la littérature : les grands modèles de langage, comme ChatGPT ou Bard, sont-ils fiables ?
Mikaël Chelli* 1, Jules Descamps2, Caroline Ruetsch3
1ICR Nice, Nice, 2Hôpital Lariboisière, Paris, 3Université Côte d’Azur, INSERM, C3M, Nice, France
Introduction : Les grands modèles de langage (GML) ont suscité à la fois de l'intérêt et des préoccupations dans la communauté académique. Ils offrent un potentiel d'automatisation de la recherche documentaire et de la synthèse de la littérature pour les revues systématiques, mais des préoccupations concernant leur fiabilité et la tendance à générer du contenu non étayé (« halluciné ») persistent. L'objectif était d'évaluer les performances des grands modèles de langage comme ChatGPT et Bard pour produire des références dans le contexte de l'écriture scientifique.
Material and methods : Les performances de ChatGPT 3.5, ChatGPT 4 et Bard ont été évaluées dans leur capacité à répliquer des résultats de revues systématiques publiées dans des revues à comité de lecture. Utilisant des revues systématiques portant sur la pathologie de la coiffe des rotateurs de l'épaule, ces GML ont été testés en fournissant les mêmes critères d'inclusion et en comparant les résultats avec les références des revues systématiques originales. Quatre métriques de performance ont été analysées : le rappel, la précision, le score F1 et le taux d'hallucination. Les articles étaient considérés comme « hallucinés » si deux des informations suivantes étaient erronées : le titre, le premier auteur, ou l'année de publication.
Results : Onze revues systématiques dans quatre domaines ont donné lieu à 33 requêtes de GML (3 GML x 11 revues systématiques), avec 471 références analysées. Les taux de précision pour GPT-3.5, GPT-4 et Bard étaient respectivement de 9,4 %, 13,4 % et 0 % (P<.001). Les taux de rappel étaient de 11,9 % pour GPT-3.5 et de 14,7 % pour GPT-4, Bard n'ayant pas réussi à récupérer d'articles pertinents (P<.001). Les taux d'hallucinations s'élevaient à 39,6 % pour GPT-3,5, 28,6 % pour GPT-4 et 91,4 % pour Bard (P<,001). Une analyse plus approfondie des articles non hallucinés récupérés par les modèles GPT a révélé des différences significatives dans l'identification de divers critères, tels que les études randomisées, les critères de participation et les critères d'intervention. L'étude a également noté les biais géographiques et de libre accès dans les articles récupérés par les LLM.
Discussion : La fréquence élevée d'hallucinations chez les LLM met en évidence la nécessité d'affiner leur formation et leur fonctionnalité avant de les utiliser en toute confiance à des fins académiques rigoureuses.
Conclusion : Compte tenu de leur rendement actuel, il n'est pas recommandé que les LLM soient déployés comme outil principal ou exclusif pour la réalisation de revues systématiques de la littérature. Toutes les références générées par de tels modèles méritent une validation approfondie par les chercheurs.
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Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
Communication orale
Research / Innovation
ABSTRACT N° SOFCOT24-1270
BAM : Une évaluation des modèles d’intelligence artificielle pour extraire et stucturer les données de la littérature médicale.
Jules Descamps* 1, 2, Guillaume Draznieks 3, 4, Greg Batby3, Pascal Bizot1, Rémy Nizard1, Pierre-Alban Bouché1, 2, Matthieu Resche-Rigon2
1Chirurgie orthopédique, Hôpital Lariboisière, 2INSERM U1153, Statistic and Epidemiologic Research Center Sorbonne Paris Cité (CRESS), ECSTRRA Team, , Université Paris-Cité, 3DeepDocs SAS, Paris, 4Ecole Polytechnique, Palaiseau, France
Introduction : Le développement des modèles d’intelligence artificielle (IA) de traitement du langage naturel (NLP) est en croissance, ces modèles de langages (LLM) permettent des tâches d’extraction et de structuration des données de la littérature médicale.
Notre objectif est d’évaluer les performances des modèles LLM disponibles et donc de constituer un benchmark (Benchmark Article Mining) pour rendre compte de la fiabilité de l’utilisation de ces outils.
Material and methods : Nous avons collecté 40 articles publiés dans le journal de la Cochrane « Cochrane Database Syst Rev » et nous avons extrait cinq articles parmi les articles inclus. Notre corpus d’évaluation étaient équilibré en termes de thématiques. Dans les articles de la Cochrane nous disposons des données PICO pour les articles, par exemple : année de publication, type d'étude, mono/multicentrique, nombre de participants (recrutés/randomisés/évalués), pays, âge moyen, taux hommes-femmes, critères d'inclusion, critères d'exclusion, intervention, contrôle, durée du suivi, sources de financement, conflits d'intérêt.
Nous avons utilisé les principaux LLM (ChatGPT, Gemini, Claude, Mistral AI) en utilisant des chaînes de requêtes pour effectuer l’extraction automatisée et comparer avec l’extraction Cochrane constituant le gold standard. Les performances du modèle ont été évaluées pour mesurer l’accuracy (exactitude), la sensibilité (recall), la spécificité, la valeur prédictive positive/precision (VPP), la valeur prédictive négative (VPN) et F1-scores des variables extraites.
Results : BAM a démontré une évaluation possible des extractions de données textuelles des LLM par rapport au gold standard. Chaque critère avait une évaluation propre pour une meilleur appréciation de la fiabilité d’utilisation. Les critères comme l’année, caractère mono/multicentrique, le pays, l’âge moyen, la durée de suivi sont ceux qui performent le plus avec une accuracy > 0,95, precision > 0.98 et un F1-score > 0,96. Parmi les critères évalués, les critères d’exclusion et les conflits d’intérêt ont montré les performances les moins élevées, avec une précision > 0,67, une accuracy > 0,78, et un F1-score > 0,65.
Conclusion : Notre étude montre l'efficacité de BAM dans l'évaluation des LLM pour l'extraction de données médicales. Les performances de ces LLM utilisant des algorithmes de chaînes de requêtes sont déjà de haut niveau suggérant que leur utilisation pourrait accélérer et améliorer l'extraction de données médicales de manière pratique. Néanmoins, une vigilance s'impose concernant l'extraction de données n'ayant pas encore atteint les standards de performance attendus.
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Conflits d’intérêts :
J. Descamps Stock shareholder: DeepDocs SAS,
G. Draznieks Stock shareholder: DeepDocs SAS,
G. Batby Stock shareholder: DeepDocs SAS,
P. Bizot: Pas de conflit déclaré ,
R. Nizard: Pas de conflit déclaré ,
P.-A. Bouché: Pas de conflit déclaré ,
M. Resche-Rigon: Pas de conflit déclaré
Communication orale
Research / Innovation
ABSTRACT N° SOFCOT24-1113
Utilisation de ChatGPT en Traumatologie Orthopédique Pour Optimiser la Lisibilité du Matériel Éducatif Destiné aux Patients
Oscar Covarrubias1, Diane I. Ghanem* 1, Christopher Murdock1, Chris Domes2, Babar Shafiq1
1Department of Orthopaedic Surgery, The Johns Hopkins Hospital, Baltimore, 2Department of Orthopedics and Rehabilitation, University of Wisconsin School of Medicine and Public Health, Wisconsin, United States
Introduction : ChatGPT is an advanced language artificial intelligence (AI) tool designed to understand and generate human-like text. The aim of this study is to assess the ability of ChatGPT to re-write orthopaedic trauma patient education materials at the recommended 6th-grade level.
Material and methods : Two independent reviewers accessed ChatGPT (chat.openai.com) and gave identical instructions to simplify the readability of the provided text to a 6th-grade level. All trauma-related articles by the Orthopaedic Trauma Association (OTA) and American Academy of Orthopaedic Surgeons (AAOS) were sequentially provided. The academic grade level of each article was determined using the Flesh-Kincaid Grade Level (FKGL) and Flesch Reading Ease (FRE). Paired t-tests and Wilcoxon-rank Sum tests were used to compare the FKGL and FRE between the ChatGPT revised and original articles. The titles and content of the ChatGPT revised OTA articles were assessed by two orthopaedic trauma surgeons and categorized as “accurate”, “refinable”, or “insufficient” based on the preservation of information from the original articles.
Results : ChatGPT significantly reduced the FKGL and increased the FRE scores of the OTA (FKGL: 8.2 ± 1.1 to 5.7 ± 0.5; FRE: 65.5 ± 6.6 to 76.4 ± 5.7, p<0.001) and AAOS (FKGL: 8.9 ± 0.8 to 5.8 ± 0.8; FRE: 56.7 ± 5.9 to 76 ± 5.5, p < 0.001) articles. ICC demonstrated poor reliability for FKGL (OTA 0.24; AAOS 0.45) and moderate reliability for FRE (OTA 0.61; AAOS 0.73). Sixteen (39 percent) of the titles for the ChatGPT revised OTA articles required revisions due to lack of clarity. Twenty-nine (70.7 percent) of the ChatGPT revised articles were accurate without modifications. The remaining twelve (29.3 percent) articles required revisions to ensure that essential information was preserved. Three (7.3 percent) of the articles required only minor modifications while 9 (22 percent) articles required substantial edits.
Conclusion : Our study is the first to provide data regarding the use of AI for optimization of the readability of orthopaedic trauma patient education materials. AI rewrote articles at an average 5th-grade reading level. By providing a novel, simple and efficient solution using the language AI model ChatGPT, this study bridges the ubiquitous literacy-readability gap across orthopaedic patient education materials, which are often too complex for patients to understand. This novel, simple, and efficient tool can be used to assist all professionals in the field of orthopaedic surgery, including the AAOS and the OTA, to tailor patient education materials at the recommended 6th-grade level, thus enhancing patient comprehension and improving patient outcomes.
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Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
Communication orale
Research / Innovation
ABSTRACT N° SOFCOT24-839
Interprétation automatisée et standardisée des radiographies guidée par IA pour le suivi des arthroplasties des membres inférieurs
Michel Bonnin* 1, Théo Estienne2, Simona Bottani2, Dalale Gueddouri2, Charlotte Pouchy2, Tarik Ait si Selmi 1
1Centre orthopédique Santy , Lyon , 2Deemea, Paris , France
Introduction : Le suivi postopératoire des prothèses des membres inférieurs est couramment réalisé par l'analyse régulière et minutieuse de radiographies pour évaluer à la fois les caractéristiques de la prothèse implantée et l'alignement du membre. Cependant, cette tâche est chronophage et reste un défi pour les médecins non spécialisés et juniors. Cette étude présente une approche novatrice utilisant une suite d'algorithmes d'apprentissage profond pour l'interprétation automatisée des radiographies des membres inférieurs pré et post-arthroplastie. Cette approche vise à standardiser et améliorer le suivi des arthroplasties, le rendant plus accessible à un large éventail de cliniciens.
Material and methods : Nous avons constitué une base de données rétrospective de 103 360 radiographies appartenant à 19 560 patients adultes. Pour assurer son intégrité, nous avons développé un processus de contrôle qualité et avons entraîné une suite algorithmique pour chacune de ces étapes : vérification de la partie du corps, de la vue, de la présence de la prothèse et de la qualité de l'image. Nous avons ainsi obtenu trois bases de données structurées de 12 095 X-rays du genou, 6 178 de la hanche et 6 845 pangonogrammes. Pour mesurer le positionnement de la prothèse de hanche et/ou de genou, l'alignement des membres inférieurs et détecter les anomalies dans le complexe os-ciment-prothèse pour le genou, des réseaux neuronaux spécifiques ont été entraînés à l'aide d'annotations réalisées par des experts médicaux.Enfin, nous avons comparé nos algorithmes aux performances moyennes d'un groupe de chirurgiens.
Results : Les algorithmes ont obtenu une valeur moyenne de l'aire sous la courbe(AUC) de 0,98 pour les tâches d'assurance qualité et de caractéristiques d'image. Pour les radiographies de genou, nous avons atteint une erreur moyenne pour les angles prédits de 1,71°(SD 1,53°), similaire à l'erreur moyenne des chirurgiens de 1,69°(SD 1,49°). La différence moyenne entre eux était de 1,69°(SD 1,49°). Concernant les radiographies de la hanche et les pangonogrammes, l’erreur moyenne est respectivement de 4,09°(SD 3,21°) et de 2,59°(SD 3,94°). Les anomalies d'interface ont été détectées avec une valeur AUC de 0,93 et 0,94 respectivement pour les incidences frontales et latérales. Notre algorithme a atteint une précision et une sensibilité de 0,87 et 0,78, surpassant les scores moyens des chirurgiens de 0,78 et 0,62. La concordance inter-annotateurs était de 0,66 (kappa de Fleiss).
Discussion : Nos algorithmes ont démontré des performances équivalentes à celles de chirurgiens expérimentés, les positionnant comme un outil précieux pour assister les chirurgiens. Ils ont la capacité d'automatiser et de standardiser le processus d'interprétation des radiographies, améliorant et accélérant ainsi l'efficacité et la reproductibilité des évaluations médicales.
Conclusion : Cette étude met en lumière le potentiel considérable des algorithmes d'IA dans l'interprétation des radiographies en orthopédie tout en soulignant la pertinence clinique de l’utilisation d’un tel outil pour améliorer le suivi des patients et accélérer les études cliniques.
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Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
Communication orale
Research / Innovation
ABSTRACT N° SOFCOT24-1112
L'Éducation des Patients sur l'Ostéoporose et la Santé Osseuse: "ChatGPT" Peut-il Fournir un Contenu de Haute Qualité?
Diane I. Ghanem* 1, Henry Shu1, Victoria Bergstein1, Majd Marrache1, Andra Love1, Alice Hughes1, Rachel Sotsky1, Babar Shafiq1
1Department of Orthopaedic Surgery, The Johns Hopkins Hospital, Baltimore, United States
Introduction : The rise of artificial intelligence (AI) models like ChatGPT offers potential for varied applications, including patient education in healthcare. With gaps in osteoporosis and bone health knowledge and adherence to prevention and treatment, this study aims to evaluate the accuracy of ChatGPT in delivering evidence-based information related to osteoporosis.
Material and methods : Twenty of the most common frequently asked questions (FAQs) related to osteoporosis were subcategorized into diagnosis, diagnostic method, risk factors, and treatment and prevention. These FAQs were sourced online and inputted into ChatGPT-3.5. Three orthopaedic surgeons and one advanced practice provider who routinely treat patients with fragility fractures independently reviewed the ChatGPT-generated answers, grading them on a scale from 0 (harmful) to 4 (excellent). Mean response accuracy scores were calculated. To compare the variance of the means across the four categories, a one-way analysis of variance (ANOVA) was used.
Results : ChatGPT displayed an overall mean accuracy score of 90%, as graded by the expert reviewers. Specifically, 2 responses (10%) were graded as “excellent”, 9 (45%) scored 3.75, 4 (20%) scored 3.5, and 5 (25%) scored 3.25. No answers were deemed inaccurate or harmful. No significant difference was observed in the means of responses across the defined categories.
Conclusion : ChatGPT-3.5 showcased a high degree of accuracy in addressing osteoporosis-related questions, aligning closely with expert opinions and current literature, with structured and inclusive answers. However, while AI models can enhance patient information accessibility, they should be used as an adjunct rather than a substitute for human expertise and clinical judgment.
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Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
Communication orale
Research / Innovation
ABSTRACT N° SOFCOT24-1016
Comparaison des performances des internes français de chirurgie orthopédique et de l’intelligence artificielle Chat-GPT-4 aux examens du diplôme d’études spécialisées de chirurgie orthopédique et traumatologique
Nabih Maraqa* 1, Ramy Samargandi1, Antoine Poichotte2, Julien Berhouet1, Rayane Benhenneda1
1Chirurgie Orthopédique et Traumatologique, CHRU, Tours, 2Chirurgie Orthopédique et Traumatologique, Centre Hospitalier Loire-Vendée-Océan, Challans, France
Introduction : ChatGPT-4 constitue une interface avancée d’intelligence artificielle, révolutionnaire par sa facilité d’accès et sa capacité à répondre à des questions complexes. L’usage de cette technologie dans le milieu médical pourrait s’avérer pertinent dans de nombreux domaines, tout particulièrement le diagnostic et l’aide à la décision. ChatGPT-4 possède une logique interne de raisonnement qui lui permet d’analyser des données, de traiter un problème en recherchant les informations intéressantes qui s’y rapportent, et de proposer une réponse élaborée. Les limites et les biais de ChatGPT-4 sont cependant bien présents, notamment au niveau de l’analyse d’images complexes, comme les radiographies traumatiques. Ains, tester les performances de ChatGPT-4 dans le cadre des questions posées pour l’examen du diplôme d’études spécialisées (DES) des internes de chirurgie orthopédique et traumatologique relève d’un défi intéressant. ChatGPT-4 obtiendrait-t-il autant de bonnes réponses que la moyenne des internes passant le DES?
Material and methods : Nous comparons les réponses de ChatGPT-4 avec celles des internes à l’épreuve du DES, sur la banque de questions des 5 dernières années. Notre analyse principale vise à déterminer si les réponses de ChatGPT-4 sont meilleures, équivalentes, ou moins bonnes que celles des internes (comparaison du nombre de bonnes réponses par rapport à la grille de correction officielle). L’analyse secondaire s’attache à distinguer les facteurs confondants qui représenteraient les questions les plus difficiles à résoudre pour l’intelligence artificielle, avec une analyse en sous-groupes, notamment sur la présence d’une image à interpréter, ou encore avec la catégorisation des questions selon leur thème.
Results : Il apparaît que ChatGPT-4 présente moins de bonnes réponses que les internes (61% de réussite pour ChatGPT-4 contre environ 75% pour les internes sur les 5 dernières années). L’analyse secondaire en sous-groupe met clairement en évidence un défaut de performance de ChatGPT-4 dans l’analyse graphique des images (taux de réussite descendant à 49% sur les questions avec photos).
Discussion : Le taux de réussite de ChatGPT-4 est moins bon que la moyenne des internes. L’analyse en sous-groupe met en évidence la présence de biais significatifs dans les questions posées, notamment celles présentant des images, ce qui suggère un défaut de performance de ChatGPT-4 dans l'interprétation graphique. D’autres biais, plus ou moins faciles à explorer, expliqueraient probablement les autres points de faiblesse de l’intelligence artificielle.
Conclusion : Les performances de ChatGPT-4 sont inférieures à celles des internes aux questions du DES, mais s’en rapprochent, avec un taux de réussite honorable (61%).
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Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
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Communication orale
Pediatrics
ABSTRACT N° SOFCOT24-892
Analyse critique tridimensionnelle des ostéotomies fémorales dans les séquelles d’épiphysiolyses fémorales proximales à grand déplacement
Samuel Georges* 1, Philippe Berton2, Nejib Khouri1
1Orthopédie pédiatrique et traumatologie , Hôpital Necker enfants malades, 23D side , Paris, France
Introduction : Les cals vicieux séquelles d'épiphysiolyse fémorale proximale à grand déplacement nécessitent une correction chirurgicale en raison de la survenue d'un conflit fémoro-acétabulaire majeur limitant la mobilité et potentiellement arthrogène. L'ostéotomie fémorale proximale reportée à distance du déplacement diminuerait ces conséquences en réalisant principalement une flexion diaphysaire associé à des mouvements variables d'abduction et de rotation interne. Ces résultats étudiés traditionnellement en imagerie standard justifient une analyse critique tridimensionnelle et une planification 3D de la correction par conception assistée par ordinateur.
Material and methods : Sur le scanner 3D modélisé sont appréciés l'inclinaison fémorale et l'antétorsion. Pour cette dernière plusieurs axes sont définis notamment dans la zone proximale du fémur. Leur déviation angulaire dans le plan transverse est calculée par rapport aux condyles fémoraux : axe selon une coupe axiale conventionnelle transverse, ou selon une coupe oblique et selon le col proximal attenant à l'épiphyse. Un nouvel axe est envisagé, il raccorde le centre de la tête fémorale, à un second point situé de ce même centre, dans un plan défini par trois points dans la zone de raccordement avec le col.
Une ostéotomie sous trochantérienne est alors modélisée et des mouvements successifs sont donnés aux fragments distaux pour se rapprocher de la correction souhaitée.
Le fémur corrigé est ensuite mobilisé à la recherche d’un éventuel conflit fémoro-acetabulaire.
Un guide patient spécifique est alors fabriqué et servira à la correction tridimensionnelle peropératoire.
Results : Les variations angulaires dans le plan transverse sont importantes selon l'axe transverse choisi. De 10° de rétroversion sur les coupes conventionnelles à 70° de rétroversion selon le nouvel axe.
La correction de la rétroversion la plus efficace est la mise en rotation interne importante du fragment distal et à un moindre degré sa flexion. Une flexion trop importante rend le foyer instable.
Discussion : La quantification de la déviation transverse du fémur proximal doit tenir compte de la forme du col à convexité antérieure en raison du cal formé entre l'épiphyse basculée et le col primitif là où se situe le déplacement maximum. Ainsi considérer l'épiphyse par rapport à la région trochantérienne ou basicervicale ne traduit pas l'importance du déplacement.
Contrairement aux assomptions basées sur l'imagerie standard la flexion excessive dans l'ostéotomie n’est pas plus efficace que la correction par rotation dans le plan transverse.
Conclusion : Dans cette étude préliminaire, la planification préopératoire par analyse 3d est influencée par les critères d’évaluation, en particulier dans le plan traverse.
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Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
Communication orale
Pediatrics
ABSTRACT N° SOFCOT24-747
Risk factors for poor outcome following L3 liv selection in
adolescent idiopathic scoliosis (ais)
mohamed nizar aouinti* 1, Ahmed Amine Mohseni1, ahmed msakni1, Walid saied1, sami bouchoucha1, Mohamed Nabil Nessib1, mohamed zairi1
1Orthopedie infantile, hopital d'enfants Bechir Hamza, tunis, Tunisia
Introduction : Fusion to an L3 LIV is common, though the rate of failure and its risk factors have not been described. Our aim was to identify a cohort of patients with poor outcomes and determine factors that make an L3 LIV high-risk.
Material and methods : In this analysis of prospectively-collected multicenter data of AIS patients who underwent Posterior spinal fusion to an L3 LIV, we identified patients with a “poor outcome”: required reoperation at 5 years follow-up. Radiographs were reviewed to identify those patients whose poor result could be specifically attributed to an L3 LIV: adding on phenomenon, L4 rotation and coronal malalignment. Patients without a poor outcome at 5 years served as controls. Pre-operative patient and radiographic factors were compared between cases and controls to identify risk factors for poor outcome.
Results : Of 187 patients (81% females; 14.7+/-2.1 years at surgery who underwent PSF to L3 with 5 years of follow-up, 11 (5,8%) were judged to have a poor outcome (7 OOB, 4 revisions) attributable to selecting L3 as the LIV. There were statistically significant differences on univariate analysis between cases and controls with respect to several pre-operative factors, including BMI (26.3 in cases vs. 21,1 in controls; p=0.01), lumbar curve 56 vs. 42 deg.
Conclusion : There are several pre-operative predictors of poor outcome following fusion to L3 such as high lumbar curve.
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Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
Communication orale
Pediatrics
ABSTRACT N° SOFCOT24-273
Retour sur 22 ans d'expérience dans la chirurgie précoce du torticolis congénital
Thomas Sarradin* 1, Guillaume Captier1, Marion Delpont1, Mamadou M Barry1
1Chirurgie plastique et orthopedique pédiatrique, CHU Lapeyronie, Montpellier, France
Introduction : Le torticolis musculaire est la troisième cause de déformation orthopédique congénitale après les déformations de la hanche et du pied ; la physiothérapie en est le traitement de choix. Dans les cas d'échec, une chirurgie doit être effectuée avec ténotomie du sternocléidomastoïdien. Le but de cette étude était de rapporter les résultats chirurgicaux de la ténotomie du muscle sternocléidomastoïdien dans le torticolis musculaire congénital. Notre hypothèse est qu'une intervention chirurgicale précoce, avant 18 mois, donne les meilleurs résultats.
Material and methods : : Une étude descriptive rétrospective a été réalisée. Elle comprenait des patients opérés d'un torticolis musculaire congénital résistant à la physiothérapie de 2000 à 2022 dans un seul centre. Les résultats cliniques (excellents, bons ou mauvais) ont été étudiés dans trois groupes selon l’âge d’intervention : avant 18 mois, entre 18 mois et 3 ans, et au-delà de 4 ans. Les résultats de la chirurgie par ténotomie du muscle sternocléidomastoïdien ont été évalués après 3 mois de kinésithérapie, l'utilisation d'une minerve et un suivi d'au moins 12 mois post-opératoire.
Results : Au cours de la période, 96 torticolis musculaires congénitaux ont été traités chirurgicalement, 75 dossiers répondaient aux critères d'inclusion. Tous les patients ont bénéficié d'une physiothérapie initiale d'une durée moyenne de 16,9 mois. Les résultats excellents et bons étaient meilleurs dans le groupe le plus jeune, sans récidive. Le groupe avec le moins bon résultat clinique était le groupe intermédiaire, âgé de 18 mois à 3 ans. Seules deux complications mineures, des infections localisées du site opératoire, sont survenues.
Conclusion : La ténotomie du muscle sternocléidomastoïdien dans le torticolis musculaire congénital après échec de la kinésithérapie est une chirurgie sûre avec un taux de complication faible et mineur. L'indication d'une ténotomie du muscle SCM doit être posée pour tout torticolis musculaire congénital résistant à la kinésithérapie dès l'âge de 9 mois, en vue de réaliser une ténotomie bipolaire à partir de 12 mois et avant 18 mois. Si le torticolis est négligé par les parents, il semble plus judicieux de suspendre la kinésithérapie et de reporter l'indication au-delà de l'âge de 4 ans pour obtenir de meilleurs résultats.
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Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
Communication orale
Pediatrics
ABSTRACT N° SOFCOT24-421
L’IRM dynamique améliore l’évaluation de l’instabilité méniscale associée aux ménisques latéraux discoïdes chez l’enfant
Nicolas Cance1, Aymeric Rouchaud2, Antoine Josse3, Jeanne Commeureuc* 3, Michael James Dan1, Franck Chotel3
1Chirurgie orthopédique - Clinique de la Sauvegarde, Lyon Ortho Clinic, 2Radiologie Pédiatrique, 3Chirurgie orthopédique pédiatrique, HCL, Lyon, France
Introduction : La symptomatologie la plus courante en cas de ménisque latéral discoïde de l’enfant est la découverte d’un genou à ressaut ou « snapping knee ». Le clock en extension suivit d’un pop en flexion perçu par le clinicien, traduisent le déplacement méniscal autorisé par une désinsertion méniscocapsulaire périphérique. L’imagerie IRM standard est source de 40% de faux négatifs à détecter cette instabilité. L’hypothèse est qu’un protocole IRM dit dynamique puisse réduire le taux de faux négatif.
Material and methods : Huit patients, avec 8 genoux à ressaut sont inclus dans cette étude prospective préliminaire. En plus d’une imagerie IRM standard, des séquences T2-FatSat sagittale et coronale, acquises « après clock » suivies de séquences « après pop » ont été réalisées sur un genou en position classique standard demi-fléchi pendant les acquisitions.
Les données d’imagerie étaient complétées par la descriptions arthroscopiques des lésions périphériques des MLD selon la classification de Ahn et de Watanabe.
Results : L’IRM standard retrouvait 50% de faux négatif à détecter l’instabilité méniscale. L’IRM dynamique a permis de préciser l’instabilité méniscale et sa direction pour l’ensemble des 8 enfants évalués ; ces données étaient parfaitement corrélées aux constations arthroscopiques. L’ensemble des résultats retrouvent donc une sensibilité, une spécificité, une VPP et une VPN de 100% pour la détection des instabilités méniscales.
Conclusion : Cette série préliminaire bien que courte, permet d’appréhender l’ensemble des types de déplacements et des lésions associées au ménisque discoïde de l’enfant. L’analyse détaillée de cas a montré le fort bénéfice d’un tel protocole pour la planification du geste chirurgical de suture, associé à la saucérisation du ménisque discoïde. La faisabilité est bonne et la méthode relativement simple sans nécessité de matériel spécifique et sans coût supplémentaire par rapport à l’IRM Standard.
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Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
Communication orale
Pediatrics
ABSTRACT N° SOFCOT24-1226
Maladie de Blount : à propos d'une série de cas traités par fixateur externe hexapodal
Fanny Delaigue* 1, Christina Bobbio1, Marine De Tienda1, Stéphanie Pannier1, Zagorka Péjin1
1Chirurgie orthopédique, Hôpital Necker Enfants Malades, Paris, France
Introduction : La maladie de Blount est un trouble de croissance de la physe médiale proximale du tibia, conduisant à une déformation en varus, une inégalité de longueur et une endorotation. L’objectif était d’évaluer à long terme les résultats des traitements progressifs par fixateur externe multiplans dans les déformations très sévères.
Material and methods : Quinze patients et 19 membres opérés de déformations tridimensionnelles avec retentissement fonctionnel ont été inclus dans une étude rétrospective monocentrique. Les axes anatomique du membre (HKA) et mécanique du tibia (MTPA) étaient mesurés en pré opératoire, post opératoire et au dernier recul sur des radiographies en charge. La technique comportait une ostéotomie de relèvement du plateau tibial avec interposition d’un greffon fibulaire. Une seconde ostéotomie métaphysaire tibiale synthésée par un fixateur externe hexapodal permettait un allongement, une valgisation dérotation et un contrôle de la pente tibiale.
Results : L’âge moyen était de 11,7 ans [min-max : 9-15] et la durée moyenne de traitement était de 6,5 mois [min-max : 4-10]. Le recul moyen était de 55,2 mois. Dans 77,8% des cas, il s’agissait d’une récidive après une ou plusieurs ostéotomies. En fin de traitement, le HKA était en moyenne amélioré de 30,7° (préopératoire 146,8° versus dernier recul 177,5°). Le valgus tibial pur était amélioré de 37,3° (54,6° versus 91,9°). Au dernier recul le MTPA moyen était inchangé. Les mobilités articulaires étaient comparables en début et fin de traitement. Le taux moyen de complications était de 26,3% comprenant 2 pseudarthroses (10,5%) et 3 récidives ayant nécessité une réintervention en cours de croissance (15,8%). Aucune infection profonde ou trouble neurologique transitoire ou encore syndrome de loges n’a été relevé dans notre cohorte. Un seul membre parmi les 5 opérés en première intention s’est compliqué d’une récidive.
Discussion : Une correction extemporanée permet difficilement de corriger complètement les déformations dans les 3 plans, en particulier en raison de la laxité ligamentaire comme le montre la discordance entre la correction du varus tibial supérieure à la correction de l’axe global du membre. La sous correction est un facteur déterminant dans le risque de récidive ce qui peut en expliquer le faible taux dans cette technique. L'ostéotomie de relèvement du plateau tibial interne permet de corriger la déformation au niveau du centre de rotation de l'angulation, intra-articulaire et postéro-interne, ce que ne permet pas l'ostéotomie métaphysaire. Enfin il s’agit le plus souvent d’une indication de reprise sur des membres déjà opérés présentant d’une part des cals vicieux et d’autre part un risque accru de complications.
Conclusion : La correction progressive des déformations majeures tridimensionnelles dans la maladie de Blount associée à un relèvement du plateau tibial interne et autogreffe présente de bons résultats avec un taux modéré de complications. Elle peut être proposée en première intention ou en reprise. L’optimisation de la correction est un facteur déterminant dans la prévention de la récidive qui est l’enjeu de cette pathologie.
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Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
Communication orale
Pediatrics
ABSTRACT N° SOFCOT24-406
Déformations tibiales secondaires après ablation d’un fixateur externe d’allongement chez l’enfant
Camille Girardin* 1, Sébastien Pesenti1, Santiago Claudel2, Corentin Petitpas1, Jean Marc Guillaume1, Franck Launay1
1Orthopédie Pédiatrique, Timone, Marseille, 2Orthopédie Pédiatrique, Timone, Marseille`, France
Introduction : Les troubles d'axe des membres inférieurs chez l'enfant sont un motif fréquent de consultation. Au tibia, lorsqu'ils sont trop importants ou associés à une inégalité de longueur significative des membres inférieurs, ils peuvent nécessiter une correction chirurgicale par allongement progressif et correction de l'axe. Cependant, très peu de données existent sur la pérennité de la correction à long terme et nous avons observé dans notre expérience une valgisation progressive après ablation du fixateur externe. Notre objectif était d'évaluer l'évolution de l'axe après allongement tibial par fixateur externe hexapodal dans une population pédiatrique.
Material and methods : Il s'agit d'une étude retrospective monocentrique. De 2009 à 2021, tous les patients de moins de 18 ans opérés d’un allongement tibial par fixateur externe hexapodal et ayant un recul d'au moins 1 an après la fin du programme ont été inclus. L’évaluation radiographique a été réalisée à partir des téléradiographies en charge de face et des radiographies de jambe de profil en préopératoire, immédiatement après l’ablation du fixateur externe (AMO), 6 mois après AMO et à au recul minimum de 1 an. Les paramètres mesurés étaient le Medial Proximal Tibia Angle (mMPTA), le Center Of Rotation of Angulation (CORA) et le Posterior Proximal Tibia Angle (PPTA).
Results : 98 patients ont étaient inclus (10 ans). Il y avait 50 patients dont l’étiologie était une hémimélie fibulaire latérale et 48 patients avec une autre étiologie. On retrouvait une diminution significative du PPTA entre l’AMO et le recul de 6 mois (82° vs 80°, p=0,012), ainsi qu’une déviation du CORA en valgus (0,5° vs -1°, p=0,020). 36 patients ont présenté une déviation vers le valgus de plus de 3° entre l’AMO et le dernier recul. Ces patients étaient significativement plus jeunes au moment de l’allongement (8,8 vs 10,7 ans, p=0,017) avec un index de consolidation plus court (37,8 vs 49,0 j/cm, p=0.003). Il existait une corrélation significative entre la modification du CORA après AMO et l’index de consolidation (R=0,2551, p=0,021) et l’IMC (R= -0,6019, p=0,003). Un indice de consolidation en-dessous de 40j/cm était un facteur de risque de valgisation après ablation du fixateur externe (OR=2,3 [1,1 ; 5,3],p=0,049).
Conclusion : Il s'agit de la première étude à évaluer spécifiquement les déformations frontales post ablation du FE dans le cadre d’allongement tibiaux chez les enfants. Notre étude a montré qu'il existait une déformation en valgus progressive après ablation du fixateur externe dans certains cas. Les facteurs de risque principaux étaient un indice de consolidation trop court (<40 j/cm), l'IMC et le jeune âge.
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Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
Communication orale
Pediatrics
ABSTRACT N° SOFCOT24-453
Quel traitement chirurgical pour les fractures du col fémoral chez les enfants atteints d'ostéogenèse imparfaite ?
Anne-Marie Schofield* 1, Samuel George1, Lys Budiartha1, Georges Finidori1, Stéphanie Pannier1, Zagorka Pejin1
1Chirurgie orthopédique, Hôpital Necker Enfants malades, Paris, France
Introduction : L'ostéogénèse imparfaite (OI) est une maladie rare du métabolisme du collagène causant un risque accru de fracture spontanée ou à la suite d’un traumatisme mineur. Les fractures du col fémoral sont difficiles à diagnostiquer et à traiter du fait de déformations associées et la présence fréquente de matériel d’ostéosynthèse souvent centro-médullaire. L’objectif du traitement chirurgical est de corriger la déformation en coxa vara. Elle est connue d’avoir un effet délétère sur la croissance et augmente les charges mécaniques sur la hanche. Notre objectif est de décrire la technique chirurgicale et les suites de ces fractures dans une des plus grandes cohortes de patients atteints de OI.
Material and methods : Nous avons revu de façon rétrospective les dossiers médicaux des patients suivis et traités dans notre établissement atteints de fracture du col fémoral et d’OI. Nous avons référencé leurs antécédents médicaux, le traitement retenu et les suites puis inclus seulement les patients opérés. Nous avons également revu les radiographies réalisées avant la fracture afin de déterminer et de quantifier la protrusion acétabulaire (PA) selon les critères de Van de Velde.
Results : Nous avons trouvé huit patients atteints d'OI et opérés d'une fracture du col fémoral avec un recul de six mois minimums. Selon la classification de Sillence, six enfants avaient une OI de stade III et deux une OI de stade IV. Sept enfants avaient une PA. Trois enfants ont eu une ostéotomie sous-trochantérienne de médialisation, un enfant a eu une réduction et vissage percutanée avec une seule vis et quatre enfants ont eu une réduction à ciel ouvert avec une ostéosynthèse par plaque de valgisation. Tous les patients ont eu une fixation de l’épiphyse fémorale. Quatre enfants ont eu des suites simples avec un retour à l'autonomie antérieure. La consolidation a été acquise chez tous les patients dans un délai moyen de 8 mois (valeur minimale 6-maximale 12 mois). Une fille a été reprise avec auto-greffe du péroné à deux mois pour complication mécanique du matériel. Un enfant a montré des signes d'ostéonécrose après quinze mois de suivi. Il a été réopéré pour une ostéotomie de Chiari aux suites simples. Il n'y a eu aucune complication infectieuse ou vasculo-nerveuse.
Discussion : La fixation épiphysaire, l’ostéotomie en valgus et la médialisation du col du fémur, si nécessaire, assurent une bonne stabilité mécanique de la hanche en prévenant la déformation en varus et la refracture, et en préservant une bonne longueur stable du col du fémur. Notre technique a un intérêt dans le traitement des fractures du col fémoral chez les enfants avec OI tout en réduisant le coxa vara congénital ou acquis qui pourrait altérer le bon développement de l’acétabulum et la fonction de la hanche.
Conclusion : Notre technique chirurgicale pour traiter les fractures du col fémoral chez des enfants atteints d’OI semble appropriée avec une bonne consolidation osseuse, et de bons résultats radiologiques et cliniques.
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Conflits d’intérêts :
A.-M. Schofield: Pas de conflit déclaré ,
S. George: Pas de conflit déclaré ,
L. Budiartha: Pas de conflit déclaré ,
G. Finidori Consultancy, Expert: Orthofix,
S. Pannier: Pas de conflit déclaré ,
Z. Pejin Consultancy, Expert: Orthofix, Newclip
Communication orale
Pediatrics
ABSTRACT N° SOFCOT24-1123
La chirurgie des fractures du quart inferieur du radius de l’enfant semble céder le pas au traitement orthopédique qui donne de très bons résultats A propos de 1266 cas
Rabah Atia* 1
1Faculté de Médecine, Université Badji Mokhtar, Annaba, Algeria
Introduction : : Les fractures déplacées du quart distal du radius de l’enfant posent un problème de choix thérapeutique, orthopédique par défaut ou chirurgical par excès.
Material and methods : Il s’agit d’une étude rétrospective portant sur 491 enfants âgés de 01 à 15 ans (1987 / 2007). Tous les types de déplacement ont été détaillés les fractures complètes. L’imagerie standard pose le diagnostic, évalue la réduction, apprécie le déplacement résiduel et secondaire. Le traitement orthopédique consiste en une réduction et une contention par un plâtre brachio antébrachio-palmaire. Les patients sont évalués après 24 mois et réparties en trois groupes selon l’âge (Moins de sept ans, huit à onze ans et plus de douze).
Results : Age moyen, 10 ans (57% de 10 à 15 ans). 89%, garçons (sexe ratio de 7,81). 53% côté droit (bilatéralité deux cas). Le déplacement initial du fragment distal est en arrière dans 95%, une translation médiale du fragment proximal et un déplacement complet dans 47% Le traitement orthopédique a été préconisé dans 96 %. La consolidation est rapide. Le déplacement résiduel est retrouvé dans 67%, et le déplacement secondaire dans 91%. 6.4% seulement ont bénéficiés d’une reprise (angulation supérieure à 30°). Les résultats appréciés avec un recul moyen de 05 ans ont été marqués par une correction totale chez 65% des patients et partielle dans 34%. La fonction de l’avant-bras du coude et du poignet n’est pas perturbée pour une angulation résiduelle inférieure à 20˚
Discussion : La fracture ne pose pas de problème de consolidation. Le risque de fracture itérative existe. La croissance du radius se fait à 80% à partir du cartilage distal et le défaut résiduel devient rapidement diaphysaire. L’âge décisif ou la croissance se fait sentir est 13 ans, le défaut reste au quart inférieur. Un angle de déplacement dit d’équilibre en externe de 0 à 15 ° ; en arrière de 0 à 15° pour les fractures réduites anatomiquement et de 15 à 30° dans les fractures avec déplacement résiduel. A partir de plus douze ans la réduction la plus anatomique possible est nécessaire d’où la fixation chirurgicale est souhaitée.
Conclusion : La chirurgie ne se justifie pas pour les enfants de moins de 12 ans. La déformation se corrige totalement ou partiellement car elle devient diaphysaire.
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Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
Communication orale
Pediatrics
ABSTRACT N° SOFCOT24-202
Influence du niveau socio-économique et des disparités géographiques dans la prise en charge des scolioses idiopathiques chirurgicales de l’adolescent : une cohorte rétrospective multicentrique dans le nord de la France
Nathan Dolet* 1, Benoit KIPPER1, Damien FRON2, Eric NECTOUX2, Richard GOURON3, francois deroussen3, isabelle bernardini4, francois luc4, mathilde payen4, Joel lechevallier4, Corinne bronfen1, julien rod1, Antoine LAQUIEVRE1
1chirurgie infantile, CHU, CAEN, 2chirurgie infantile, CHU, lille, 3chirurgie infantile, CHU, amiens, 4chirurgie infantile, CHU, Rouen, France
Introduction : Actuellement il n’y a pas d’évaluation disponible sur l’effet des inégalités sociales et géographiques dans la prise en charge de la scoliose idiopathique de l’adolescent en Europe. L’objectif de cette étude était d’évaluer l’impact des facteurs socio-économiques sur la prise en charge chirurgicale de la scoliose dans le système de santé français
Material and methods : Il s’agit d’une étude rétrospective multicentrique. Cette étude a analysé 883 patients qui ont subi une intervention chirurgicale pour scoliose idiopathique de l’adolescent entre janvier 2009 et 2019. Les paramètres analysés ont été l’angle de Cobb à l’adressage, l’observance du traitement initial, l’angle de Cobb à l’indication de la chirurgie, le temps de chirurgie, la correction postopératoire et les complications. Un modèle de régression linéaire multiple et une régression logistique multiple ont été réalisés pour analyser les principaux résultats en fonction de l’EDI (Européen Deprivation Index) et du Scall index.
Results : Nous avons constaté que la déprivation avait un impact significatif sur l’angle de Cobb à l’adressage (OR=1,03 [1,01-1,04]) et sur la correction postopératoire (OR=0,997 [0,995-0,999]). Aux autres stades de la prise en charge de la scoliose et pour l’éloignement géographique les résultats de l’analyse statistique n’étaient pas significatifs.
Discussion : L’impact socio-économique en France semble moins marqué que dans d’autre pays comme les États-Unis ou la Chine et n’a, à notre connaissance, pas été évalué dans d’autre pays européens.
L’un des points forts de notre étude a été l’utilisation de l’EDI, qui est basée sur des facteurs individuels et contextuels. Le biais écologique induit par cette approximation est considéré comme limité avec la taille de notre cohorte. De plus, cet indice a été validé pour être reproductible dans toute l’Europe et peut être utilisé en rétrospectif.
Le champ d’application de notre étude ne concernait que les scolioses chirurgicales. Par conséquent, les patients qui ont été traités avec succès par un traitement orthopédique n’ont pas été inclus dans notre étude. Cette population représente une grande partie de la pathologie, ce qui aurait pu réduire l’influence des déterminants socio-économiques. Néanmoins, la population qui nécessite une intervention chirurgicale est celle qui présente le plus grand impact sur la vie.
Conclusion : Nous avons révélé que la déprivation sociale a une influence modérée sur la prise en charge de la scoliose idiopathique chirurgicale de l’adolescent dans le système de santé français surtout une fois que le patient est entré dans le système de soins.
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Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
Communication orale
Pediatrics
ABSTRACT N° SOFCOT24-541
Résultats de la correction chirurgicale de la dysplasie acétabulaire résiduelle par ostéotomie de Dega modifiée chez l'enfant. A propos de 38 cas.
Sofiane Fortas* 1, Toufik BOUSSAHA1, Fadila BENDAOUD2, Nacer KHERNANE1, Chaouki DERDOUS1
1Orthopédie, 2Pédiatrie, CHU, Batna, Algeria
Introduction : La dysplasie acétabulaire résiduelle demeure une entité méconnue et mal évaluée. Elle ne s’exprime qu'au début de l'adolescence et à l'âge adulte par des douleurs invalidantes et une coxarthrose précoce. Sa correction chirurgicale précoce prévient la survenue de ces complications.
L’acétabuloplastie de Dega modifiée est une ostéotomie transiliaque supra-acétabulaire semi-circulaire. De plus en plus utilisée pour ses résultats satisfaisants démontrés, ainsi qu’au potentiel possible d’adaptation de sa correction peropératoire offert selon les besoins des chirurgiens expérimentés.
Material and methods : Notre étude épidémiologique descriptive prospective longitudinale a concerné 38 hanches dysplasiques résiduelles pédiatriques traitées par l’acétabuloplastie de Dega modifiée.
Les données cliniques et radiographiques coxométriques (VCE / HTE / ACD / Sharp / Reimer) pré et postopératoires au dernier recul ont été analysées à court et moyen terme pour déterminer les résultats du traitement.
Results : La moyenne d’âge des patients de notre série est de 4,5 ans. Recul moyen de 30 mois. Sexe ratio 14%.
Plus de 97 % des cas étaient classés "excellente (68,4%) et bien (28,9%)" selon la classification de Mackay.
La coxométrie : Angle H.T.E est passé de 34° à 18°. Angle V.C. E est passé 11° à 29°. Angle de Sharp est passé de 54° à 45°. Angle cervico-diaphysaire ACD est passé 145° à 143°. L'Indice de Reimer est passé de 35 % à 12°.
86,8 % des cas appartenaient à la classe (1 et 2A) de la classification de Severin.
Discussion : Les résultats d'autres auteurs pour la technique de Dega (Mladenov, Grudziak, Rampal) étaient semblables à notre série et elle épargne à la hanche une découverture acétabulaire postérieure à l’inverse d’autres ostéotomies (Pemberton et Salter).
Peu de complications ont étaient constaté comme l'affaissement du greffon ou son expulsion. La fracture de la tablette iliaque médiale sans retentissement néfaste.
Conclusion : La dysplasie acétabulaire résiduelle pose des questions complexes pour sa définition et son traitement. Son retentissement est émaillé par une coxarthrose dégénérative.
Sa correction chirurgicale par l’acétabuloplastie de Dega modifiée est stable, autobloquante et sans matériel d’ostéosynthèse permet de restaurer une biomécanique articulaire correcte.
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Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
Communication orale
Pediatrics
ABSTRACT N° SOFCOT24-974
Précision et fiabilité des guides d’instrumentation patient-spécifique pour les ostéotomies du membre inférieur chez l’enfant.
Virginie Nguyen-Khac* 1, 2, Anne-Laure Simon2, Brice Ilharreborde2, Laurent Gajny3, Franck Fitoussi1, Alexandra Alves1, Raphael Vialle1, Elie Saghbini1, Manon Bachy1
1Chirurgie orthopédie pédiatrique, Hôpital Trousseau, 2Chirurgie orthopédie pédiatrique, Hôpital Robert Debré, 3Ecole Nationale Supérieure des Arts et Métiers, Paris, France
Introduction : Durant la dernière décennie, l’utilisation de guide d’instrumentation spécifique au patient (PSI) pour améliorer la précision chirurgicale a augmenté de manière exponentielle. En orthopédie pédiatrique, son utilisation est plus récente que chez l’adulte, et elle est marquée par certaines spécificités comme le large spectre d’indications et de pathologies différentes ainsi que par des considérations anatomiques, notamment la nécessité d’épargne épiphysaire. Le but de cette étude était d’évaluer la précision et la fiabilité des PSI dans les ostéotomies du membre inférieur chez l’enfant avec pour hypothèse que la PSI est une technique fiable permettant une correction précise pour les ostéotomies complexes du membre inférieur.
Material and methods : Dans cette étude rétrospective, toutes les ostéotomies du membre inférieur assistées par PSI dans deux centres pédiatriques depuis 2021 ont été revues. Les données démographiques, cliniques au dernier recul et les complications ont été rapportées. Les PSI étaient obtenus à partir d’acquisition scanographique bilatérale et étaient fabriqués par la même compagnie. Une reconstruction 3D basée sur une stéréoradiographie bi-planaire (EOS) post-opératoire était réalisée dans tous les cas et comparée à la planification scanographique pré-opératoire. Pour chaque ostéotomie, les mesures 3D de la correction principale dans les trois plans ont été analysées. La précision post-opératoire de la correction était définie par la différence entre la planification pré-opératoire et la correction post-opératoire obtenue (angle Δ). Une différence de ± 3° (sur et sous-correction, respectivement) était la limite pour évaluer de la fiabilité entre la planification initiale et finale des PSI.
Results : Dix-huit patients (11 garçons/7 filles) ont été inclus, représentant 21 ostéotomies avec PSI : 5 (24%) et 6 (29%) au fémur proximal et distal respectivement, et 9 (43%) et 1 (4%) au tibia proximal et distal, respectivement. L’âge moyen opératoire était de 14.6 ±3.4 ans. Le suivi moyen était de 10 ±5 mois. Une complications péri-opératoires (5%) et trois post-opératoires (14%) ont été rapportées. Deux patients (10%) présentaient des douleurs au dernier suivi. Il y avait une différence moyenne de 11°entre la planification pré-opératoire et la correction obtenue finale (p=0.06), avec une tendance à la sous-correction. L’angle Δ était augmenté quand la correction planifiée était >15° (p=0.03). Il n’y avait pas de différence selon le site de l’ostéotomie (p=0.24).
Discussion : L’utilisation des PSI pour les ostéotomies du membre inférieur chez l’enfant semble entraîner une sous-correction comparée à la planification. Les déformations des membres plus sévères chez les enfants et nécessitant de plus grandes corrections par rapport aux adultes peuvent être une explication.
Conclusion : Si ces résultats doivent être confirmés par une plus grande série et surtout par des investigations incluant des mesures 3D post-opératoires, il semble qu’ils doivent être pris en considération quand des PSI sont utilisés pour des ostéotomies du membre inférieur chez l’enfant.
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Pediatrics
ABSTRACT N° SOFCOT24-1244
L’opération de Woodward dans la surélévation congénitale de la scapula reste le seul moyen thérapeutique donnant un aspect esthétique appréciable et fonctionnel normal A propos de 16 patients
Rabah Atia* 1, Soumaya Remel1, Soumaya Remel1, Ilhem Labidi1, Ilhem Labidi1
1Faculté de Médecine, Université Badji Mokhtar , Annaba, Algeria
Introduction : Dyskinésie scapulaire et atteinte neuromusculaire La scapula alata ou surélévation congénitale de l’omoplate se définit selon Petit et Bedouelle comme une position anormale de l’omoplate, dont la position habituelle en position debout et membres supérieurs ballants est située entre la 2e côte et le 7e espace intercostal, l’angle supéro-interne étant en regard de l’épineuse de D1 et l’angle inférieur en regard de la 8e ou de la 9e côte.
Material and methods : 11 filles (1987-2017), 10 cas à gauche, Aucune découverte avant l’âge de la marche. Aucune autre anomalie constatée Selon Rigault, 6 cas 2e degré et 3 cas degré 3 avec aucune anomalie associée (os Omo vertébral) Anesthésie générale, décubitus ventrale, membre thoracique dans le champs opératoire, Incision médiane postérieure de C4 à D10, abaissement de l ’omoplate et de ses muscles après désinsertion de leurs attaches sur le rachis, suture en paletot en aval et fixation longitudinale aux épineuses. Immobilisation post opératoire de 21 jours
Results : Aucune complication post opératoire ; Chéloïde de la cicatrice qui s’estompe après 18 mois ; Récupération de la mobilité du membre supérieure ad integrum ; Aspect asymétrique des deux mamelons persistant Le sommet inférieur de la scapula reste un peu saillant et l’aspect globale reste perturbé ; Les épaules sont équilibrées et l’abaissement de la scapula se stabilise à 5 ans ; A la demande des parents trois patientes ont bénéficié d’une plastie cutanée avant la puberté.
Discussion : 2 sœurs et 2 jumelles pourraient expliquer l’hérédité L’abaissement de la scapula à la manière de Woodward ne peut se faire que très tôt. Négligée l’abaissement ne pourra se faire qu’au dépend d’un geste plus invasif avec le risque de trouble neurologique et/ ou vasculaire. Un cas a été pris en charge à l’âge de 20 ans a nécessité une désinsertion de la scapula de presque toutes ses attaches avec ostéotomie de la clavicule. L’échographie anténatal ne pourra pas détecter cette anomalie.
Conclusion : : L’opération de Woodward dans la surélévation congénitale de la scapula reste la seule alternative et ne pourra se faire qu’à partir de l’âge de 30 mois
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Pediatrics
ABSTRACT N° SOFCOT24-480
Pied bot varus équin congénital. À la naissance, l’avant-pied est-il en supination par rapport à l’arrière-pied ? Le cavus médial est-il une des déformations princeps? Conséquences thérapeutiques.
Philippe Wicart* 1, Alice Del Sal1, Raphael Seringe1
1Orthopédie et Traumatologie, Hôpital Necker Enfants Malades, Paris, France
Introduction : Selon Ponseti, l’avant-pied est en pronation créant un cavus médial avec un sillon médio-plantaire. L’hypothèse est que l’avant-pied n’est pas en pronation mais a contrario en supination par rapport à l’arrière-pied. L’objectif secondaire est de démontrer la brièveté du tendon du tibial antérieur.
Material and methods : Vingt PBVE idiopathiques chez des nouveau-nés ont été examinés avant toute correction par 2 observateurs avec évaluation de 20 paramètres.Deux d’entre eux ne sont pas directement mesurables: le cavus médial et la supination de l’avant-pied par rapport à l’arrière-pied. Ont été étudiés les 5 paramètres suivants : la supination du calcanéum par rapport à la jambe (varus du talon),la supination de l’avant-pied par rapport à la jambe, le cavus latéral, l’adduction de l’avant-pied par rapport à la jambe, l’orientation du premier métatarsien (M1) par rapport à l’horizontale.Les deux premiers paramètres, par soustraction, permettent le calcul de l’orientation en pro-supination de l’avant-pied/arrière-pied. On peut ainsi en déduire l’existence d’un cavus médial si l’avant-pied est en pronation et inversement.
Results : La supination du calcanéum était de 51° (35 à 70). La supination de l’avant-pied par rapport à la jambe était de 85° (65 à 100), d’où une supination, constante, de l’avant-pied par rapport à l’arrière-pied de 34° (25 à 50). Par conséquent, il n’y avait pas de cavus médial. En revanche, il existait un cavus latéral, constant, de 23° (5 à 40). L’adduction de l’avant-pied par rapport à la jambe était de 83° (50 à 110). L’orientation de M1 par rapport à l’horizontale était de +2° (-30 à +30), d’autant plus ascendante que l’adduction et la supination étaient élevées. Il y avait une corrélation positive modérée entre adduction avant-pied par rapport à la jambe et orientation de M1; entre supination du calcaneum par rapport à la jambe et orientation de M1.
Discussion : L’hypothèse est confirmée. Contrairement aux constatations de Ponseti, l’avant-pied était toujours en supination par rapport à l’arrière-pied, donc sans cavus médial. Le sillon observé ne correspond pas à un cavus médial mais à l’adduction de l’avant-pied par rapport à la jambe. Il est donc logique de ne pas augmenter la supination de l’avant-pied, lors de la phase initiale du traitement. L’horizontalité quasi-constante de M1 associée à l’adduction/supination de l’avant-pied porte l’insertion distale du tendon tibial antérieur en dedans et en haut, d’où la brièveté de ce dernier.
Conclusion : Cela explique les défauts résiduels (adduction, supination, défaut d’appui antéro-médial, dorsal bunion) et l’intérêt d’étirer le muscle lors du traitement orthopédique (plâtre ou méthode fonctionnelle) ou de réaliser un allongement chirurgical.
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Communication orale
Pediatrics
ABSTRACT N° SOFCOT24-296
Les pieds bots diagnostiqués en anténatal sont-ils différents de ceux qui ne le sont pas?
Clément Brugidou* 1, Emilie André1, Fédérico Solla1, Mourad Ghouilem1, Virginie Rampal1
1Orthopédie Pédiatrique, CHU Nice, Nice, France
Introduction : Le diagnostic anténatal (DAN) du pied bot varus équin est réalisé lors de l’échographie du 2e trimestre, période de bonne échogénicité du fœtus. Ensuite, les familles sont adressées à un centre de référence afin que les modalités thérapeutiques leurs soient exposées.
L’objectif principal de cette étude est de mettre en évidence une différence de sévérité entre les PBVE ayant bénéficié d’un DAN et ceux n’en n’ayant pas bénéficié. L’objectif secondaire est de rechercher une différence de pronostic entre ces deux groupes.
Material and methods : Il s’agit d’une étude rétrospective monocentrique, dans laquelle nous avons inclus tous les PBVE idiopathiques pris en charge au sein de notre centre entre 2011 et 2022, et pour lesquels le score de Dimeglio initial était renseigné. Notre objectif principal était de comparer les PBVE diagnostiqués en anténatal et ceux ne l’étant pas (DAN vs 0 DAN) sur le plan du grade de Diméglio à M0 et M3 ; l’objectif secondaire, de comparer le taux de chirurgie après 1 an, correspondant à un échec du traitement orthopédique.
Results : Ont été inclus 153 patients, soit 210 PBVE, dont 71% de garçons. Le DAN a été fait pour 53% des patients soit 120 PBVE.
Parmi eux, 61% étaient bilatéraux contre 41% dans le groupe 0 DAN (p=0,01). Aucune différence significative n’a été mise en évidence concernant le score de Dimeglio à M0 (13.6 pour le DAN, 12,7 dans le 0DAN (p=0,03)), ou à M3(5,9 dans le DAN, 6,2 dans le 0 DAN, p=0,44). L’analyse du score de Dimeglio par sous-groupes a mis en évidence un équin un plus important dans le DAN que dans le 0DAN (3.3 vs 3, p=0.01). Le taux de chirurgie après l’âge de 1 an était comparable dans les 2 groupes (19.7 vs 16.4%, p=0.73).
Discussion : Les PBVE vus en échographie sont plus fréquemment bilatéraux, en accord avec la littérature. Il n’y a pas de différence entre les 2 groupes de pieds hormis une tendance à un équin de l’arrière-pied moins prononcé dans les PBVE sans DAN. Néanmoins, malgré l’absence de différence de sévérité entre les 2 groupes, la performance du DAN dans notre série est moins bonne que dans la littérature (75 % de DAN rapportés).
Le pronostic des PBVE apparait identique entre les 2 groupes d’enfants pris en charge précocement dans un centre de référence. Nos résultats peuvent être utilisés comme outil de réassurance parentale pour des parents n’ayant pas pu se préparer et se renseigner sur cette pathologie du fait d’une absence de DAN.
Conclusion : La performance insuffisante du DAN dans notre série, ainsi que la différence au niveau de l’équin des PBVE non vus à l’échographie, nous pousse à nous questionner sur les moyens à mettre en œuvre pour améliorer le DAN de cette pathologie, des études ayant montré l’importance d’une prise en charge dans un centre de référence. Une recherche plus approfondie sur les raisons de ce manque de visibilité de l’équin à l’échographie paraît essentielle pour améliorer le DAN de cette pathologie et donc sa prise en charge précoce et adaptée.
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Communication orale
Pediatrics
ABSTRACT N° SOFCOT24-633
Fractures du talus pédiatrique : recul à long et très long terme – série historique
Edouard Haumont1, 2, Manon Pigeolet1, 3, Stéphanie Pannier1, Alina Badina* 4
1Orthopédie et traumatologie pédiatrique, Necker - Enfants Malades, Paris, France, 2Chirurgie orthopédique et traumatologie, Université Libre de Bruxelles, Bruxelles, Belgium, 3Department of Global Health and Social Medicine, Harvard Medical School, boston, United States, 4Orthopédie et traumatologie pédiatrique, Hopital Necker Enfants-Malades, Paris, France
Introduction : Les fractures du talus sont rares, encore plus chez les enfants. Elles sont fréquemment provoquées par un traumatisme majeur et associées à d’autres lésions, notamment de la cheville. Leur prise en charge est souvent orthopédique sauf en cas de déplacement important. La complication majeure est la nécrose avasculaire (AVN). Nous proposons ici une étude rétrospective monocentrique entre 1980 et 2022 d'un centre de polytraumatologie pédiatrique couvrant un bassin de 10 millions d’habitants.
Material and methods : Nous avons réalisé une revue rétrospective de patients de moins de 15 ans, présentant des physes ouvertes avec une fracture du talus confirmée par radiographie ou scanner. 44 fractures chez 42 patients ont été enregistrées. Après l’exclusion des fractures chondrales, 31 fractures ont été retenues pour analyse. Nous avons noté les données cliniques, radiologiques et fonctionnelles (American Orthopaedic Foot and Ankle Society score - AOFAS score). Le suivi moyen était de 14 ans (1-20 ans). Les données sont analysées par des statistiques descriptives. Les données ont été ajustées pour prendre en considération des données non-indépendantes à cause de multiples fractures chez le même patient.
Results : Onze fractures concernaient le col du talus et 22 le corps. Le traitement a été chirurgical pour 14 des fractures (45 %) (7 vissages, 3 embrochages, 2 une ostéosynthèse mixte, une exérèse de séquestre osseux et un fixateur externe). Nous notons cinq complications postopératoires précoces (infection, nécrose cutanée, extériorisation de broches). Dix-sept patients (55%) ont eu des complications tardives : ostéonécrose avasculaire partielle ou totale (13 cas), pseudarthrose (3 cas), cal vicieux (1 cas) . La moyenne du score AOFAS était de 70. Trois ont été réopérés à distance : 2 pour arthrodèse tibio-talienne et un pour ostéotomie de réalignement. Les fractures non déplacées (Hawkin’s I, Sneppen III et Sneppen IV) ont toutes été traitées orthopédiquement et les fractures très déplacées (Sneppen V) ont été traitées chirurgicalement. Les fractures de talus sont plus souvent causées par des traumatismes à haute énergie chez les jeunes enfants. Les fractures de talus à basse énergie se présentent très rarement chez les garçons.
Discussion : Les fractures du talus sont rarement des traumatismes isolés (51,4% associés à une fracture de cheville) de par leur mécanisme. Nous voyons que c’est le premier facteur associé à une évolution vers une AVN. Dans notre série, le bas âge n’est pas lié à un moindre risque d’AVN ou pseudarthrose, ce qui semble s’opposer au principe de résilience talienne évoqué dans la littérature.
Conclusion : Les fractures du talus déplacées sont rares chez l’enfant mais sont de très mauvais pronostic pour la vascularisation du talus, avec parfois des conséquences fonctionnelles à l’âge adulte. Le jeune âge ne nous dispense pas d’une prise en charge chirurgicale des fractures déplacées. Les défenestrations involontaires et les AVP restent une cause assez importante d’une fracture de talus chez le jeune enfant.
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Conflits d’intérêts :
E. Haumont: Pas de conflit déclaré ,
M. Pigeolet: Pas de conflit déclaré ,
S. Pannier: Pas de conflit déclaré ,
A. Badina Consultancy, Expert: Newclip
Communication orale
Pediatrics
ABSTRACT N° SOFCOT24-845
Traumatismes aux rayons des roues de motocyclettes chez l’enfant : spectre lésionnel, retentissement et prévention.
Mohamed Ghammem* 1, Wajdi Arfa1, Hamdi Ziadi1, Zied Jlalia1, Khaled Kamoun1, Mourad Jenzri1
1Service d'orthopédie pédiatrique, Institut Kassab d'orthopédie, Manouba, Tunisia
Introduction : Les traumatismes aux rayons des roues de motocyclettes (secondaire à l’incarcération du pied dans les rayons des roues) sont devenus fréquents dans les pays émergents. L’enfant est la première victime de ces accidents. Les objectifs de notre étude étaient de décrire les lésions occasionnées par ces traumatismes chez l’enfant, d’évaluer leur retentissement et de proposer un moyen de prévention.
Material and methods : Nous avons réalisé une étude rétrospective incluant les enfants admis dans notre service d’orthopédie pédiatrique suite à des traumatismes aux rayons des roues de motocyclettes entre 2018 et 2022. Nous avons colligé les données suivantes : l’âge, le sexe, le segment atteint, la nature des lésions et leurs caractéristiques, la stratégie thérapeutique, les séquelles, et le retentissement psychosocial.
Results : Notre étude a inclus 28 enfants. L’âge moyen était de 7 ans ± 2,8. Le sexe ratio était de 3. Tous les enfants étaient des passagers arrière d’une motocyclette conduite par un adulte. Les segments les plus atteints étaient le pied dans 64% des cas, et la cheville dans 42% des cas. Au moins une plaie était présente dans 93 % des cas dont 35 % étaient associées à une perte de substance (PDS) cutanée. L'association à une fracture était observée dans 50% des cas dont 86 % étaient ouvertes. Le calcanéum était atteint chez 5 enfants dont 4 avaient une PDS osseuse associée à une section du tendon calcanéen. Une amputation phalangienne traumatique était retrouvée chez 3 enfants. Une chirurgie de débridement et de réparation était réalisée dans 75% des cas, dont 25% ont nécessité le recours à un fixateur externe et 7% ont eu un lambeau de couverture. La durée moyenne de séjour hospitalier était de 16,6 jours avec un absentéisme scolaire moyen de 25,9 jours. Des séquelles esthétiques ont persisté chez 12 enfants.
Discussion : Notre étude a mis en évidence que les traumatismes aux rayons des roues de motocyclettes chez l’enfant peuvent induire des lésions graves comme les PDS cutanées et osseuses, les amputations phalangiennes et les sections tendineuses. Le pied est le segment le plus souvent atteint. Ces lésions ont un retentissement physique, psychique et social sur l’enfant suite aux hospitalisons prolongées et aux séquelles qu’elle engendre. La gravité de ces lésions et le caractère évitable des circonstances traumatiques ont incité notre équipe à réaliser un spot de sensibilisation animé diffusé au grand public et destiné aux motocyclistes. Ce spot visait à les éduquer sur l'importance de suivre les règles de sécurité lors du transport des enfants à moto.
Conclusion : Les traumatismes aux rayons des roues de motocyclettes chez les enfants engendrent de graves lésions notamment au niveau du pied. L'enfant peut garder des séquelles à long terme. Ces traumatismes peuvent être évitable par le respect des règles de sécurité d'où l'importance de la sensibilisation.
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Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
Parrainé par Medartis
Présentations 25 min - Questions / réponses 5 min
Présentations 25 min - Questions / réponses 5 min
présentation 8 min + 2 min discussion
présentation 6 min + 2 min discussion
présentation 8 min + 2 min discussion
présentation 6 min + 2 min discussion
présentation 10 min + 4 min discussion
Communications 3 min + discussions 6 min
Agitation sagittale
14h45 / 14h54
Prise en charge initiale d’une fracture ouverte : les mêmes règles pour tous
Orateur(s) : Charlotte Duclos (Paris)14h54 / 15h03Charlotte DUCLOS (Paris FRANCE)
Plâtré, emballé, infecté
Orateur(s) : Laureen Coing-Boyat (Caen)15h03 / 15h12Laureen COING-BOYAT (Caen FRANCE)
Plaie endo-pelvienne de la veine iliaque lors d’une réduction chirurgicale par ostéotomie antérieure du col fémoral lors d’une EFS à grand déplacement
Orateur(s) : Charline Munoz-Garcia (Rennes)15h12 / 15h21Charline MUNOZ-GARCIA (Rennes FRANCE)
Ce n’était pas l’objectif des broches trochantéro-iliaques
Orateur(s) : Joanna Sabbagh (LIBAN), Ismat Ghanem (LIBAN)15h21 / 15h30Joanna SABBAGH ( LIBAN), Ismat GHANEM (Beyrouth LIBAN)
Ostéomyélite
Orateur(s) : Vincenzo De Rosa (SUISSE)15h30 / 15h39Vincenzo DE ROSA (Bellinzona SUISSE)
Faut-il sauver le soldat L3-L4 ?
Orateur(s) : Sebastien Pesenti (Marseille)15h39 / 15h48Sebastien PESENTI (Marseille FRANCE)
La triade du coude chez l’enfant : une lésion rare, mal diagnostiquée
Orateur(s) : Lys Budiartha (Paris ), Samuel Georges (Paris), Stéphanie Pannier (Paris), Tristan Langlais (Toulouse), Alina Badina (Paris), Eléonore Mirici-Cappa (Paris)15h48 / 15h57Lys BUDIARTHA (Paris FRANCE), Samuel GEORGES (Paris FRANCE), Stéphanie PANNIER (Paris FRANCE), Tristan LANGLAIS (Toulouse FRANCE), Alina BADINA (Paris FRANCE), Eléonore MIRICI-CAPPA (Paris FRANCE)
Présentation 5 min / Discussion 2 min
Communication orale
Research / Innovation
ABSTRACT N° SOFCOT24-1198
Simulation numérique et technologie GPS permettent d’apprécier la restitution morphologique de la trochlée fémorale lors de l’implantation d’une PTG
Louis Dagneaux * 1, Léonard Duporté1, Faustine Nogaret1, Prudhvi Chinimilli2, Scott Gulbransen2, Gérard Giordano3, Laurent Angibaud2
1Service de chirurgie orthopédique du membre inférieur , CHU Montpellier, Montpellier, France, 2Exactech , Gainesville, United States, 3Hôpital Joseph Ducuing, Toulouse, France
Introduction : Les différentes techniques d’alignement d’une prothèse totale de genou (PTG) peuvent induire des modifications morphologiques de la trochlée fémorale par rapport à l’anatomie constitutionnelle. Une technologie d’acquisition peropératoire couplée à une simulation numérique permettrait d’optimiser la restitution de paramètres trochléens constitutionnels. L’objectif de cette étude expérimentale était de quantifier les différences morphologiques et de positionnement entre la trochlée native et prothétique, selon le positionnement de l’implant fémoral.
Material and methods : Cette étude incluait 4 membre inférieurs, permettant l’implantation d’une PTG postéro-stabilisée moderne avec assistance GPS et tenseur instrumental. La morphologie surfacique de la trochlée fémorale et prothétique après implantation par alignement fonctionnel était extraite par contourage puis comparée après reconstruction 3D. La restitution morphologique était appréciée pour chaque genou en termes d’orientation et d’offset antérieur de la trochlée fémorale. Une analyse de sensibilité par simulation numérique permettait de faire varier l’épaisseur de coupe fémorale distale (±4mm), de la flexion (±4°), de l’inclinaison frontale (±4°), de la latéralisation (±4mm) et de la rotation fémorale (±4°) à partir de la position initiale de l'implant fémoral, et d’évaluer individuellement l’influence de chaque paramètre sur la restitution morphologique de la trochlée fémorale, défini par le coefficient d’impact (ou Sensitivity factor, SV).
Results : Après implantation fonctionnelle, on retrouvait une diminution moyenne de 3,7 ±1,6 mm de l’offset antérieur trochléen, ainsi qu’une latéralisation de la trochlée fémorale allant jusqu’à 3 mm par rapport à la trochlée native. L’étude numérique de sensibilité retrouvait une influence prédominante de la flexion fémorale (SV moyen= 0,61 ±0,03) et de l’épaisseur de coupe fémorale distale (0,5 ±0,05) sur la restitution de l’offset antérieur fémoral; ainsi qu'une influence de la latéralisation de l'implant fémoral (0,9 ±0,02) et de l’inclinaison frontale (0,24 ±0,07) sur la latéralisation de la trochlée prothétique comparativement à la trochlée fémorale. L’impact de chaque paramètre lié au positionnement fémoral était cohérent entre les pièces anatomiques (variabilité SV moyenne ≤0,11).
Discussion : Toute technique d’alignement prothétique peut influencer la capacité de la PTG à modifier ou restituer l’anatomie de la trochlée fémorale, selon le dessin de l’implant fémoral et son positionnement. La simulation numérique issue d’acquisition GPS permettrait ainsi de monitorer la modification de l’offset antérieur lors de l’intervention. Cette application pourrait permettre la prévention de certains troubles fémoropatellaires liés à l’orientation de la trochlée fémorale.
Conclusion : Simulation numérique et acquisitions peropératoires par GPS ont permis de suivre et simuler expérimentalement les modifications morphologiques de la trochlée fémorale liées au positionnement fémoral.
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Conflits d’intérêts :
L. Dagneaux Research support/Scientific studies: Exactech, Zimmer Biomet , Consultancy, Expert: Zimmer Biomet , Trainings, Teaching: Zimmer Biomet , Invitation to national or international congresses: Zimmer Biomet ,
L. Duporté: Pas de conflit déclaré ,
F. Nogaret: Pas de conflit déclaré ,
P. Chinimilli: Pas de conflit déclaré ,
S. Gulbransen: Pas de conflit déclaré ,
G. Giordano: Pas de conflit déclaré ,
L. Angibaud: Pas de conflit déclaré
Communication orale
Knee
ABSTRACT N° SOFCOT24-714
Efficacité du bloc au canal des adducteurs associé à l’infiltration capsulaire postérieure sur la douleur et la reprise de la marche après arthroplastie totale du genou: analyse comparative aux blocs fémoral et sciatique
Grégoire MICICOI* 1, Lyna TAMINE1, Nicolas FAURE1, Siam KNECHT2, Pierre TRAN1, Jean-Christophe ORBAN3, Nicolas BRONSARD1, Jean-François GONZALEZ1
1Service d'Orthopédie, Institut Universitaire Locomoteur et du Sport (IULS), Hôpital Pasteur 2, CHU de Nice, Nice, 2Aix-Marseille Université, CNRS, EFS, ADES, Marseille, 3Département d’anesthésie réanimation et médecine péri-opératoire, Hôpital privé Cannes Oxford, Cannes, France
Introduction : L’analgésie péri-opératoire après arthroplastie totale de genou (ATG) permet de diminuer la consommation de morphiniques et permettre un retour rapide à la la fonction du membre inférieur. L’objectif principal de cette étude était de comparer la douleur et la consommation morphinique entre les patients ayant eu un bloc au canal des adducteur et de la capsule postérieure avec ceux ayant eu un bloc continu du nerf fémoral associé à un bloc sciatique poplité. Les objectifs secondaires étaient d’analyser le délai de récupération de la marche précoce, les durées de séjours hospitaliers et les complications liées aux blocs entre les deux groupes après ATG.
Material and methods : Cette étude rétrospective monocentrique incluait 774 arthroplasties totales de genou (ATG) opérées entre janvier 2020 et mars 2023. Deux prises en charge de bloc locorégionaux ont été évaluées ; les patients ayant eu un bloc continu du nerf fémoral avec bloc du sciatique en dose unique (Groupe BCNF + BS) opérés avant mars 2022 et ceux ayant eu un bloc au canal des adducteurs en dose unique associée à une infiltration articulaire postérieure (Groupe BCA + IP) opérés après mars 2022. Un patient du groupe BCA + IP était apparié à deux patient du groupe BCNF + BS selon le sexe, l’âge et l’IMC. Au total, 725 arthroplasties totales du genou ont été inclues dans l’analyse finale ; 500 pour le groupe BCNF + BS et 225 pour le groupe BCA + IP. La population d’étude était constituée de 471 femmes (64,9 %) avec un âge moyen de 72,2 ± 8,2 ans et un IMC moyen de 28,2 ± 4,6.
Results : Les patients du groupe BCNF + BS avaient moins de douleurs au score de l’EVA (Δ = 0,5, p < 0,001) et moins de patients requéraient une titration morphinique (13,8 % contre 6,8 %, p = 0,02) dans les 8 premières heures de l’intervention sans différence à 24 heures, 48 heures et 72 heures. Les doses moyennes de morphiniques administrées étaient similaires entre les groupes.
La reprise de la marche était significativement plus longue dans le groupe BCNF + BS (Δ = 0,6 jours, p = 0,003) et les durées d’hospitalisation étaient similaires entre les groupes.
Conclusion : La réalisation d’un bloc au canal des adducteurs associé à une infiltration de la capsule postérieure ne permet pas de réduire les douleurs postopératoires comparativement au bloc fémoral et du sciatique poplité dans les conditions de cette étude. La consommation d’opioïdes semble similaire entre les groupes avec un plus grand nombre de patient requérant des morphiniques dans les huit premières heures pour le groupe BCA + IP. Ces résultats sont balancés par une reprise de la marche plus rapide et dans un plus grand nombre de cas au premier jour postopératoire pour les patient du groupe BCA + IP.
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Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
Communication orale
Knee
ABSTRACT N° SOFCOT24-256
La différence minimale cliniquement importante (DMCI) peut-elle être identifiée sur un échantillon français d’arthroplasties totales de genou ?
Tom Roussel* 1, 2, Julien Dartus2, 3, Gilles Pasquier2, 3, Alain Duhamel4, 5, Cristian Preda6, 7, Henri Migaud2, 8, Sophie Putman3, 4
1Service d'orthopédie, CHU, 2Université, 3Service d'orthopédie D, 4Département de biostatiques, CHU, 5METRICS : évaluation des technologies de santé et des pratiques médicales, 6Laboratoire de mathématiques Paul Painlevé, Université, 7Departement de biostatiques, Hopital catholique, 8Service d'orthopédie C, CHU, Lille, France
Introduction : Pour évaluer l’effet d’une intervention chirurgicale sur un patient, il est classique d’utiliser des scores cliniques avant et après le geste, mais il est de plus en plus fréquent et recommandé de pondérer les résultats de ces scores avec la notion de MCID ( Minimal Clinically Important Difference ).
Cette MCID doit être déterminée en utilisant soit la méthode de distribution des données basée sur la variation des scores, soit la méthode des ancres qui utilise une question extérieure pour catégoriser les résultats. Les MCID sont variables d’une population à l’autre et à notre connaissance, il n’y a pas eu en France d’investigation sur des arthroplasties totales de genou (PTG). Ainsi nous avons mené une étude prospective sur une population de PTG afin de : 1) Définir la MCID en France sur une population de PTG pour le score d’Oxford, de KOOS et ses dérivés, 2) Déterminer si la MCID sur ces scores en France est comparable aux résultats de la littérature.
Material and methods : Il s’agit d’une étude prospective observationnelle pour laquelle 218 patients (85 hommes, 133 femmes) d’âge moyen 72 ans ayant bénéficié d’une PTG primaire sur 300 initialement inclus ont répondu, avant et après chirurgie, aux questions des scores de Oxford-12, KOOS et Forgotten Joint Score (FJS) . La MCID a été calculée par la méthode de la distribution ainsi que par la méthode des ancres (“amélioration 1 à 5” et “amélioration oui ou non").
Results : Au recul moyen de 24 mois , le score Oxford-12 passait de 16 ± 8 [0-41] à 34 ± 11 [6-48] (p<0,001), toutes les composantes du score de KOOS étaient améliorées et le FJS au recul était de 47± 32 [0-100].
Pour l’ancre “amélioration 1 à 5”, on retrouvait 14 patients non améliorés, 23 patients à l’état identique et 179 patients améliorés par la chirurgie. Pour l’ancre “êtes-vous amélioré oui/non”, on retrouvait 8 patients non améliorés, 22 patients à l’état identique et 187 patients améliorés par la chirurgie.
La MCID moyenne pour toutes les méthode était de 10 [7-13] pour l’Oxford-12, de 12 [12-12] pour le KOOS Symptôme, 14 [12-17] pour le KOOS douleur, 12 [11-14] pour le KOOS fonction, 14 [12-16] pour le KOOS Sport, 15 [15-16] pour le KOOS QOL, 11 [10-12] pour le KOOS 12, 15 [12-18] pour le KOOS 12 Douleur, 12 [12-13] pour le KOOS 12 Fonction, 15 [15-15] pour le KOOS 12 QOL, 14 [13-14] pour le KOOS PS et 14 [13-16] pour le KOOS JR.
Discussion : Les résultats obtenus dans notre série ont montré une amélioration globale post arthroplastie de genou de l’ensemble des scores cliniques évalués et ont permis de déterminer les valeurs de la MCID de ces scores sur un échantillon Français. Cette étude nous a également permis de montrer que la MCID de ces scores sur une population française d’arthroplasties totales de genou reste assez proche de celles d’autres populations rapportées dans la littérature.
Conclusion : La MCID pour les scores Oxford-12, KOOS et ses dérivés sur une population française est comparable à celle observée dans d’autres population dans la littérature.
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Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
Communication orale
Knee
ABSTRACT N° SOFCOT24-1225
Conséquences d'une augmentation de l'espace en extension sur la laxité résiduelle (PTG)
Franck LACAZE* 1, Joel ROUVIERE2
1ORTHOSUD, 2Stryker, Montpellier, France
Introduction : La gonarthrose évoluée est responsable d’une limitation des amplitudes de mobilité. Le flexum perturbe le schéma de marche et majore la symptomatologie fémoro-patellaire. Un des objectifs de l’arthroplastie est de restaurer l’extension de genou. La rééducation pré-opératoire, l’exérèse des ostéophytes postérieurs, la libération capsulaire postérieure et l’augmentation de l’espace en extension sont les armes habituelles du praticien. Quel est précisément le retentissement de cette asymétrie des espaces en flexion et extension sur la laxité résiduelle post opératoire.
Nous faisons l’hypothèse qu’une augmentation mesurée de la différence des espaces en extension et flexion (≤2,5 mm) est responsable d’une faible majoration de la laxité résiduelle.
Material and methods : La série comportait 49 PTG successives réalisées au sein d’un seul centre par le même opérateur. L’arthroplastie était réalisée à l’aide d’une assistance robotisée de type MAKO/Stryker, selon un alignement cinématique inversé (iKA). L’implant conservait le LCP (CR), la fixation était non cimentée. Les patients présentant un antécédent chirurgical modifiant l’alignement du membre n’ont pas été inclus dans la série.
Les espaces en extension et en flexion étaient constitués par ajustement du positionnement des implants selon l’importance du flexum et l’équilibration de la balance ligamentaire. Aucune libération des parties molles n'a été réalisée dans cette série. Les laxités résiduelles ont été mesurées après mise en place de l’implant définitif à 0°, 45° et 90° en médial et latéral au cours de manœuvres de varus et valgus forcé.
Results : Flexum initial 5,0 ± 4,9 (-4, 14)
Flexum final 0,2 ± 1,3 (-2, 2)
Différence espaces médial en extension et en flexion (∆Ext-Flex Med) 0.08 ± 0.9 (-1, 2,5)
Différence espaces latéral en extension et en flexion (∆Ext-Flex Lat) 0.05 ± 0.9 (-1,5, 2,5)
Laxité résiduelle à 0° compartiment médial 2,6 ± 1,1 (1, 5), si ∆Ext-Flex>0 (3,0 ± 1,1) p<0,05
Laxité résiduelle à 0° compartiment latéral 3,3 ± 1,2 (1, 5), si ∆Ext-Flex>0 (3,7 ± 1,2) p<0,05
Laxité résiduelle à 45° compartiment médial 1,4 ± 0,8 (0,5, 3,5), si ∆Ext-Flex>0 (1,7 ± 0,9) p<0,05
Laxité résiduelle à 45° compartiment latéral 2,0 ± 0,9 (0,5, 4,5), si ∆Ext-Flex>0 (2,2 ± 0,8) p<0,05
Laxité résiduelle à 90° compartiment médial 1,5 ± 0,7 (0,5, 4), si ∆Ext-Flex>0 (1,7 ± 0,8) p>0,05
Laxité résiduelle à 90° compartiment latéral 1,8 ± 0,7 (0,5, 3,5), si ∆Ext-Flex>0 (1,8 ± 0,8) p>0,05
Discussion : La différence de laxité résiduelle à 0° et 45° est significative si l'espaces en extension était supérieur à l'espace en flexion. Toutefois, cette différence est inférieure à 1 mm.
Pas de différence significative de la laxité résiduelle à 90°.
On retiendra la correction potentielle d'un flexum de 4° par millimètre complémentaire d'espace en extension.
Conclusion : L'hypothèse initiale est vérifiée : L'augmentation mesurée (≤2,5 mm) de l'espace en extension est responsable d'une faible laxité résiduelle à 0°, 45° et 90° (<1 mm).
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Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
Communication orale
Knee
ABSTRACT N° SOFCOT24-474
Evaluation des objectifs de laxité ligamentaire sur l’arc de flexion complet lors de la mise d’une prothèse totale de genou avec coupe tibiale première.
Omar Naji* 1, Gérard Giordano2, Jean Marc Puch3, Olivier Barbier4, Prudhvi chinimilli5, Laurent Angibaud6
1Service de chirurgie orthopédique, Clinique VIA DOMITIA, Lunel, 2Service de chirurgie orthopédique, Hopital Joseph Ducuing, Toulouse, 3Service de chirurgie orthopédique, Clinique Saint Georges, Nice, 4Service de chirurgie orthopédique, Hopital des armées, Toulon, France, 5ingénierie, Exactech, San Francisco, 6recherche et ingénierie, Exactech, Gainesville, United States
Introduction : Les techniques d'alignement pour la mise en place des prothèses totales du genou (PTG) continuent d'évoluer. Les techniques d’alignement modernes telles que l’alignement fonctionnel offrent des recommandations claires pour les paramètres de coupe osseuse, mais la définition des laxités ligamentaires reste encore floue. Dans le cadre d’une technique avec coupe tibiale première, les écarts articulaires acquis entre la coupe tibiale et le fémur natif qui sont utilisés pour la planification fémorale peuvent dépendre de l’orientation frontale de la coupe tibiale. A cet égard, l'objectif de cette étude fut d'évaluer les signatures de laxité établies par les chirurgiens lors de la définition de la planification des coupes fémorales en fonction de la coupe tibiale.
Material and methods : Une revue rétrospective d’une base de données techniques regroupant 1119 PTG mises en place par 9 chirurgiens, à l'aide d'un système CAS, a été effectué. La technique chirurgicale offrait la possibilité de planifier les coupes fémorales en termes d’alignement, de taille, mais aussi de la balance ligamentaire. Pour chaque PTG, les laxités planifiées ont été référencées par rapport à la laxité médiale prévue à 10° de flexion selon deux scenarios de coupe tibiale : la coupe tibiale enregistrée lors de la chirurgie (Groupe A) et une coupe simulée perpendiculaire à l’axe mécanique (Groupe B). Pour chaque scenario, les laxités relatives planifiées ont été calculées sur l’arc de flexion. L'ANOVA bidirectionnelle a été utilisée pour comparer l'effet du chirurgien sur la définition de la laxité. Si l’effet était significatif, des comparaisons multiples de type Tukey ont été utilisées pour comparer la différence de laxité par paire entre les chirurgiens.
Results : La définition des laxités planifiées était significativement différente entre les 9 chirurgiens. Le pourcentage de paires significatives était plus important pour le groupe B (33 sur 36, soit 91.7%) que pour le groupe A (24 sur 36, soit 66.7%), ce qui établit que la définition des laxités lors de la planification fémorale dépend du chirurgien quel que soit le choix de la coupe tibiale. L’impact de la coupe tibiale sur les laxités ne fut significatif que pour un seul des chirurgiens, celui qui optait pour une obliquité de la coupe tibiale.
Discussion : Il existe une large variabilité en termes de définition des laxités, entre les chirurgiens qui optent pour des écarts rectangulaires, ceux qui préfèrent des écarts trapézoïdaux, ou des écarts plus importants en flexion qu’en extension. Quelle que soit la référence tibiale, il fut constaté que la définition des laxités pour la planification des coupes fémorales était spécifique à chaque chirurgien. Il faut noter que la plupart des chirurgiens de cette étude ont tendance à préférer une coupe tibiale référencée sur l’axe mécanique ce qui atténue l’écart entre les deux groupes.
Conclusion : L'étude met en évidence qu'il existe une opportunité pour définir des laxités adaptées au patient alors que la personnalisation de l’arthroplastie du genou progresse.
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Conflits d’intérêts :
O. Naji Consultancy, Expert: Exactech,
G. Giordano Consultancy, Expert: Exactech,
J. M. Puch: Pas de conflit déclaré ,
O. Barbier: Pas de conflit déclaré ,
P. chinimilli Research support/Scientific studies: Exactech,
L. Angibaud Patent or product inventor: Exactech
Communication orale
Knee
ABSTRACT N° SOFCOT24-807
La hauteur patellaire n’est pas affectée après prothèse totale de genou robotisée.
Jean-baptiste Vincent* 1, Philippe Marchand1, Aymeric Weiss1, Remy Coulomb1, Pascal Kouyoumdjian 1
1Chirurgie orthopédique, CHU Nîmes, Nîmes, France
Introduction : La modification de la hauteur patellaire est un paramètre influençant négativement les résultats cliniques d’une prothèse totale de genou (PTG) notamment en cas d’abaissement. L’objectif principal de cette étude était d’évaluer la hauteur patellaire (HP) après PTG robotisée. Les objectifs secondaires étaient de connaître l’influence de la technique d’alignement ainsi que la modification de la hauteur de l’interligne articulaire sur la HP.
Material and methods : Il s’agissait d’une étude rétrospective, monocentrique, multi-opérateurs, portant sur 248 PTG. Tous les patients avaient reçu une PTG triathlon avec resurfaçage systématique patellaire via le système robotisé Makoplasty SmartRoboticsTM (Stryker).
Après application des critères d’exclusion, 220 patients ont été retenus pour l’analyse avec une prédominance féminine (sexe ratio : 1.5) et d’âge moyen 70.2 ans. Sur le contrôle radiographique à un an, un observateur indépendant a mesuré l’index modifié de Caton-Deschamps (mCD), de Blackburn and Peel (BP) et la hauteur de l’interligne articulaire (HIA). La technique d’alignement a évolué de mécanique ajusté vers un alignement fonctionnel permettant une analyse en sous-groupe. Un appariement a été réalisé avec un score de propensité de 1/1 basé sur le sexe, l’âge, la taille, le poids, la déformation coronale le mCD, BP et HIA préopératoire.
Results : Le mCD moyen était diminué de 0.05 (1.21 préopératoire versus 1.16 postopératoire ; p<0,001). Selon le delta mCD pré et postopératoire, il y avait 16 % de patella abaissées, 47 % non modifiées et 37 % élevées. La BP moyen était diminué de 0.04 en postopératoire (0.79 versus 0.74, P p<0.001). Selon le delta BP, il y avait 18 % de patella abaissées, 39 % non modifiées et 43 % élevées.
Aucune corrélation n’était retrouvée entre la HIA et le delta mCD (p=0.609). Une corrélation faible été retrouvée entre la HIA et le delta BP (p=0.037).
L’analyse en sous-groupe comparait 112 patients dans chaque groupe d’alignement mécanique ou fonctionnel. Le delta de hauteur patellaire n’était pas significativement différent entre les groupes (delta mCD, p=0.357 ; delta BP, p=0.141). La variation de HIA n’était pas différente entre les groupes (p=0.463).
Discussion : Prudhon et al. retrouvait un abaissement patellaire dans plus de 80 % des cas de PTG mise en place par technique conventionnelle. La robotique permet de diminuer ces phénomènes.
Conclusion : L’usage de la robotique dans la PTG limite le risque d’abaissement patellaire sans l’annuler. Il n’y a aucune influence de la technique d’alignement, ni de la hauteur de l’interligne articulaire.
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Conflits d’intérêts :
J.-B. Vincent: Pas de conflit déclaré ,
P. Marchand Consultancy, Expert: Stryker,
A. Weiss: Pas de conflit déclaré ,
R. Coulomb Consultancy, Expert: Stryker,
P. Kouyoumdjian Consultancy, Expert: Stryker, Lepine
Communication orale
Knee
ABSTRACT N° SOFCOT24-324
Courbe d’apprentissage des PTG assistées par bras robotisé (ROSA) au sein d’une équipe chirurgicale : étude prospective de 100 cas.
Julien Druel* 1, 2, Maxime Fabre-Aubrespy1, 2, Matthieu Ollivier1, 2, Jean-Noël Argenson1, 2, Christophe Jacquet1, 2
1IML, 2APHM, Marseille, France
Introduction : Au cours de la dernière décennie, l'assistance robotisée a été mise en avant pour améliorer la précision de l'alignement des PTG. L'objectif de cette étude était de déterminer la courbe d'apprentissage des PTG mises en place à l'aide du système robotisé ROSA selon un alignement personnalisé, en analysant le temps opératoire, la précision de l'alignement, la capacité à restaurer le phénotype CPAK, l'équilibrage ligamentaire postopératoire et le taux de complications.
Material and methods : 100 patients consécutifs opérés pour PTG de première intention avec l'outil robotique Rosa ont été inclus prospectivement entre avril 2023 et février 2024. Un alignement personnalisé a été planifié pour chacun des patients et les patients ont été opérés par deux chirurgiens expérimentés en arthroplastie du genou mais sans aucune expérience en robotique.
Les données suivantes ont été analysées :
- la classification CPAK préopératoire et postopératoire sur des télémétries en charge
- la balance ligamentaire pré et postopératoire, avec la mesure des espaces fémoro-tibiaux interne et externe en extension et en flexion.
- La précision de l'alignement frontale postopératoire (ΔHKA), différence entre la correction ciblée préopératoire et la correction postopératoire finale.
Les complications ont été relevées pour chaque patient. Des analyses de sommation cumulative (CUSUM) ont été utilisées pour évaluer les courbes d'apprentissage.
Results : L'utilisation des PTG assistées par bras robotisé a été associée à une courbe d'apprentissage de 26 cas pour optimiser le temps opératoire (durée opératoire moyenne 55 min ± 8,8). L'expérience cumulée du robot n'a pas affecté :
- La précision de l'alignement frontale postopératoire (ΔHKA = 1,0° ± 1,0°).
- La capacité à restaurer le phénotype CPAK (88 %).
- La capacité à obtenir des espaces équilibrés en extension (94 % à +/- 1 mm) et flexion (91 % à +/-1 mm).
Il n'y avait pas de corrélation statistique entre le nombre d'interventions réalisées et le taux de complication.
Discussion :
Conclusion : L'utilisation de l'outil robotique Rosa dans les PTG avec alignement personnalisé nécessite une courte courbe d'apprentissage pour optimiser le temps opératoire. De plus, cette phase d'apprentissage n'altère pas la précision de la correction postopératoire, la restauration du phénotype CPAK, l'équilibrage ligamentaire et le taux de complications.
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Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
Communication orale
Knee
ABSTRACT N° SOFCOT24-649
Schémas de marche similaires entre les implants de substitution du ligament croisé antérieur (CS) et les implants postérostabilisés (PS) dans les prothèses totales de genou de première intention.
Clément Favroul* 1, Cécile Batailler1, Alexandre Naaim2, Constant Foissey1, Moussa Kafelov1, Laurence Chèze2, Elvire Servien1, Sébastien Lustig1
1Service de chirurgie orthopédique, Hôpital de la Croix Rousse, 2Laboratoire de biomécanique, Lyon, France
Introduction : Les chirurgiens cherchent à obtenir une cinématique de la marche naturelle dans le cadre des prothèses totales de genou (PTG). Les implants à substitution du ligament croisé antérieur (CS) pourraient restaurer la cinématique du genou de manière plus efficace que les PTG postérostabilisées (PS). Cette étude visait à comparer les schémas de marche chez des patients ayant reçu une PTG avec des implants CS ou PS à 6 mois post opératoire.
Material and methods : Dans cette étude prospective cas-témoins, 38 PTG de première intention sans laxité coronale ont été inclues : 19 PTG CS avec section du LCP et 19 PTG PS. Une analyse de la marche a été réalisée sur un tapis de marche 6 mois après l'opération pour chaque patient à l'aide d'un dispositif d'évaluation du genou (KneeKG®). Les caractéristiques de la marche comprenaient une analyse dans trois dimensions de l'espace (flexion-extension, abduction-adduction, rotation interne-externe, translation antéro-postérieure). Les résultats cliniques (KSS et FJS) ont été comparés entre les deux groupes 6 mois après l'opération.
Results : L'analyse de la marche n'a révélé aucune différence significative entre les implants CS et les implants PS. L'amplitudes de la translation antéro-postérieure ainsi que sa valeur maximale étaient similaires dans les deux groupes. Les amplitudes de rotation interne/externe étaient similaires entre les implants CS et PS. Il n'y avait pas de différence significative entre les deux types d'implants en ce qui concerne la flexion maximale du genou et le varus maximal lors de la phase de chargement. Le score KSS était plus élevé à 6 mois dans le groupe CS que dans le groupe PS (92.1 ± 5.6 vs 84.8 ± 8.9 (p<0.01)).
Discussion : Les PTG avec substitution du ligament croisé antérieur (CS) n'ont pas montré de différence de schémas de marche avec les PTG avec postérostabilisation (PS). La littérature retrouve une augmentation de la translation tibiale antérieure ainsi qu'une diminution du rollback fémoral avec les implants CS en lien avec leur design. Le sacrifice du LCP avec ces implants CS pouvait faire craindre un schéma de marche altéré. Cette étude n'a cependant pas retrouvé de répercussions biomécaniques lors de la comparaison des schémas de marche entre ces implants.
Conclusion : Les PTG avec substitution du ligament croisé antérieur (CS) et les PTG avec postérostabilisation (PS) présentaient des schémas de marche similaires 6 mois après la chirurgie. Les prothèses de type CS constituent une option intéressante dans le cadre des PTG de première intention, permettant la restauration de la cinématique du genou.
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Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
Communication orale
Knee
ABSTRACT N° SOFCOT24-417
Survivorship and complications of cementless compared to cemented posterior-stabilized total knee arthroplasties: A systematic review and meta-analysis
Esfandiar Chahidi* 1, Sagi Martinov2, Filip Simion2, Camille Mercier1, Liam Sabot1, Théfylaktos Kyriakydis3, Antoine Callewier2, Jacques Hernigou2
1Chirurgie orthopédique, Université Libre de Bruxelles, Bruxelles, 2Chirurgie orthopédique, CH EpiCURA, Baudour, Belgium, 3Chirurgie orthopédique, General Hospital, Thessaloniki, Hellas, Greece
Introduction : Controversy exists on the best fixation for total knee arthroplasty (TKA). Non-cemented fixation has been theorized to improve patient outcomes and longevity of implantation but no study has focused on comparison between cemented or cementless posterior-stabilized implants despite being the most commonly or second most frequently utilized implant in most total knee replacement registries.
Material and methods : Inclusion criteria with observational and interventional papers, and review articles that focused on patients with cementless and cemented PS TKAs were used to analyze outcomes such as implant survivorship, complication, or revision rates. Using a combination of keywords, a systematic search was performed on Medline (PubMed), Embase, and Cochrane Library for Meta- Analysis.
Results : When using the specified criteria, only 8 studies were selected for full-text analysis and meta-analysis after eliminating screening duplicates, titles, and abstracts without full-text access. These eight studies contain 1652 patients, 693 in the non-cemented Group, and 959 in the cemented total knee prosthesis Group. The meta-analysis revealed the advantage of cementless fixation over cemented fixation in implant survivorship, with 0.6% and 2.6% of aseptic loosening in each Group. The cumulative survival at 12 years was 97.4% for the cementless Group and 89.2% for the cemented Group. The subgroup with a stem showed a positive outcome for cementless fixation over cemented fixation regarding implant survivorship. No differences between the cemented and cementless TKAs were observed in patient-reported outcomes, revision rates, or radiolucent line development.
Discussion : Given the rising interest in non-cemented implants, our study is the first to present a specific comparative analysis of cemented and non-cemented posterior-stabilized implants. While numerous comparative studies or meta-analyses exist for cruciate retaining (CR) implants, none have focused on posterior-stabilized implants despite being the most commonly or second most frequently utilized implant in most total knee replacement registries. The posterior stabilized configuration replaces the excised posterior cruciate ligament (PCL) with a cam mechanism. This design holds the potential for heightened stability when contrasted with PCL-retaining implants. Although widely favored, there are reservations surrounding the interaction between the cam and tibial plate, as it might transmit additional stresses through the polyethylene component. This situation prompts the query of whether the stability offered by cementless fixation is sufficiently robust to endure the supplementary stresses generated by the posterior stabilized layout.
Conclusion : We observed comparable rates for cemented and cementless posterior-stabilized TKAs over a medium-term follow-up period.
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Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
Communication orale
Knee
ABSTRACT N° SOFCOT24-1315
Une malposition rotatoire tibiale influence le risque de descellement aseptique des PTG de première intention.
Charles GAYON* 1, Charles GROB1, Philippe BOISRENOULT1, Charles De PONTHAUD2, Azeddine DJEBARA1, Nicolas PUJOL1
1Orthopédie, CH Versailles, Le Chesnay, 2HeKA, INRIA , Paris, France
Introduction : Le taux de reprise pour descellement mécanique des arthroplasties totales du genou (PTG) représente environ 2% des complications. Les facteurs favorisants sont nombreux. Une malposition rotatoire du composant tibial pourrait favoriser cette complication mais cela n’a pas été évalué sur de larges séries comparatives. Le but de cette étude était d’évaluer l’impact de la position rotatoire initiale de l’embase tibiale sur le risque de descellement mécanique, et de préciser si d’éventuels facteurs secondaires pouvaient augmenter le risque (Densité minérale osseuse (DMO) tibiale pré-opératoire, qualité du scellement tibial).
L’hypothèse principale était que la malposition rotatoire tibiale influence le risque de descellement aseptique des PTG de première intention.
Material and methods : Il s’agit d’une étude rétrospective, comparative, monocentrique de 120 genoux opérés entre 2005 et 2022 pour une prothèse totale de genou. Il ne s’agissait que de prothèse de première intention, postérostabilisées , de type Nexgen (Zimmer), en utilisant la Navigation (Navitrack). Les descellements tibiaux aseptiques ont été appariés à un échantillon témoin de prothèses totales Nexgen sans descellement. La durée moyenne de suivi des patients était de 62,9 (± 37,9) mois dans le groupe des cas et de 40,2 (±31,1) mois dans le groupe des témoins. Le descellement survenait en moyenne après 28,8 (± 20,8) mois. La rotation de l’embase tibiale était mesurée sur le TDM réalisé à 3 mois post opératoire. Le calcul de la DMO était mesurée sur le TDM de planification pré opératoire en un point reproductible. L’analyse du scellement était réalisée sur les dernières radiographies de suivi des patients. Nous avons réalisé des analyses statistiques uni et multivariées. Dans les analyses univariées, les variables quantitatives ont été comparés en utilisant le test U de Mann-Whitney ou le test T de student et les variables qualitatives en utilisant le test du Chi carré ou du test de Fisher. Pour les analyses multivariées une régression logistique a été réalisé.
Results : Au total, 120 PTG ont été incluses dont 29 PTG avec un descellement tibial aseptique et 91 PTG sans descellement. En analyse multivariée, il existait une association significative entre le descellement et la rotation de l’implant tibial [7,9° (±6,3) vs 8,8° (±8,3), p=0,035], la mesure de la DMO pré opératoire [47,9 (±39,5) vs 66,0 (±55,53), p=0,048], la qualité de la cimentation de l’embase tibiale [6,4 (±2,5) vs 7,65 (±1,75), p=0,034] et l’âge plus jeune [71,3 (±6,9) vs 73,7 (±7,4) ans, p=0,03]. L’alignement préopératoire, la taille de l’implant tibial ou le coté opéré n’influençaient pas le risque de descellement. 33% des PTG non descellées avaient une mini-quille tibiale (30mm) contre 0% des PTG descellées (p<0,001).
Conclusion : La rotation post opératoire de l’embase tibiale, la DMO pré opératoire tibiale et la qualité de la cimentation de l’embase tibiale sont associées au risque de descellement aseptique tibial à court ou moyen terme.
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Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
Communication orale
Knee
ABSTRACT N° SOFCOT24-1206
Étude prospective évaluant les résultats cliniques à un an de deux types d'ancillaires : un ancillaire à usage unique et un ancillaire classique pour l’arthroplastie totale de genou
Léa Joly* 1, Francois Roubineau1, Victor Housset1, Jordan Sitbon1, Charles Payan1, Sébastien Zilber1, Arnaud Dubory1, Charles-Henri Flouzat Lachaniette1
1Hôpital Henri Mondor AP‐HP, Paris, France
Introduction : L’arthroplastie totale de genou est une intervention fréquente et son incidence ne cesse d’augmenter. Des innovations techniques s’imposent afin d’améliorer l’efficacité des blocs opératoires pour répondre au mieux à cette demande croissante. L’utilisation d’ancillaires à usage unique se développe pour permettre une mobilisation immédiate du matériel et donner l’accès à une arthroplastie au plus grand nombre de patients. Les ancillaires à usage unique ont été évalués sur le plan économique, radiologique, logistique et économique, cependant les données concernant leur intérêt sur le plan clinique manquent. L’objectif principal de l’étude est d’évaluer l'efficacité clinique de deux types d'ancillaires : un ancillaire à usage unique et un ancillaire classique en métal.
Material and methods : Les patients sont inclus lors des consultations préopératoires. Les 50 premiers patients sont assignés au groupe ancillaire jetable, les 50 suivants sont assignés au groupe ancillaire classique. Les patients sont suivis pendant 1 an et évalués cliniquement, radiographiquement et fonctionnellement. Le critère de jugement principal est l’évaluation de l’équivalence du Knee Society Score (KSS) fonction à 1 an à l’aide du test d’équivalence statistique de Schuirmann. Les critères secondaires sont l’évaluation fonctionnelle, le bon positionnement des implants, les amplitudes articulaires et le taux de complications.
Results : Un total de 100 patients ont été opérés, 50 en utilisant une instrumentation métallique et 50 en utilisant une instrumentation jetable. Le score KSS function préopératoire ne diffère pas entre les deux groupes (P=0.001 IC90%[-4.537;5.097]) et à un an de suivi (P=0.004 IC90%[-11.34;0.35]). Dans le groupe ancillaire jetable un patient a présenté un liseré radiographique probable de l’implant tibial. Dans le groupe ancillaire classique, quatre patients ont présenté des liserés radiographiques. Un des patients du second groupe a présenté une luxation de rotule. L’angle HKA moyen mesuré à 1 an est de 177,9 dans le premier groupe et de 177,8 dans le second. Les angles alpha et bêta moyen mesurés à 1 an sont respectivement 89,5 et 88,8 dans le premier groupe et de 89,6 et 88,8 dans le second.
Discussion : Les ancillaires à usage unique permettent d’optimiser et de simplifier les procédures et présentent donc des avantages prometteurs. Cependant leur utilisation en orthopédie est encore peu répandue. La reprise chirurgicale représente une crainte majeure pour le chirurgien et le patient. Les complications survenues dans notre série sont rares et un suivi prolongé au-delà d'un an reste à poursuivre.
Conclusion : Nous avons observé une équivalence de score KSS entre le groupe ancillaire jetable et le groupe ancillaire classique après un an de suivi post opératoire. Les ancillaires à usage unique semblent une alternative à considérer sur le plan clinique pour s'affranchir de multiples étapes de stérilisations.
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Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
Communication orale
Knee
ABSTRACT N° SOFCOT24-646
Faut-il encore drainer les arthroplasties totales du genou ?
Résultats d’une étude prospective randomisée de 485 patients.
Marc MAGNIER* 1, Luc LHOTELLIER1, Simon Marmor1, Younes Kerroumi1, Antoine Mouton1, Guillaume Auberger1, Thomas Auber1, Vincent Le Strat1, Wilfrid Graff1, Sabeha Kacimi2
1Orthopédie , 2Anesthésie, Diaconesses Croix Saint Simon, Paris , France
Introduction : Les arthroplasties totales de genou (ATG) peuvent entraîner des complications hémorragiques comme un hématome postopératoire et/ou une déglobulisation. Le drainage du site opératoire, supposée limiter ces événements, est une habitude historique qui dépend des chirurgiens et des centres sans que son intérêt soit parfaitement démontré. L' objectif principal de cette étude était de comparer les pertes
sanguines péri-opératoires (PSP) entre deux groupes de patients, avec ou sans drainage. L'objectif secondaire était d’évaluer les complications postopératoires nécessitant une reprise chirurgicale.
Material and methods : Il s’agit d’une étude prospective, randomisée et mono-centrique. 485 patients hospitalisés pour ATG de 1ère intention ont été randomisés en deux groupes : 252 avec drain et 233 sans drain. En cas de drainage, celui-ci était non aspiratif pendant 6h puis remis sous vide jusqu’au lendemain matin de l’intervention, jour de son retrait. L’hématocrite a été mesuré à J-1 et J5 postopératoire. La formule de Mercurialli a été utilisée pour évaluer les PSP. Les patients ont été revus à 3 mois avec recueil des complications, le cas échéant.
Results : 329 (68%) femmes et 156 (32%) hommes avec un âge médian de 74 ans [70-80] et un IMC de 27 kg/m² [24-30] ont été inclus. 107 (22%) avaient un ASA >2, 45 (9%) étaient sous anticoagulants, 89 (18%) sous antiagrégants plaquettaire en préopératoire et 2 (0.5%) patients présentaient des troubles de l’hémostase. 155 (32%) ont eu une optimisation de leur réserve sanguine. L’hémoglobine préopératoire était de 14 g/dl [13-15]. Les deux groupes de l’étude étaient comparables à l’inclusion. Les PSP étaient significativement plus élevées dans le groupe avec drain (365 ml [266-530]) versus sans drain (342 ml [241-443]) p=0,036. Aucune différence n’a été observée concernant le taux de complications postopératoires (6 (2%) avec drain versus 3 (1%) sans drain, p=0,507). Le taux de transfusion (0.6%), le niveau de douleur pendant l’hospitalisation et l’amplitude articulaire du genou à 3 mois étaient comparables.
Conclusion : Il s’agit de la plus importante étude prospective randomisée en nombre de patients inclus rapportée. Elle confirme les données de la littérature sur l’absence d’intérêt du drainage après ATG de première intention. Notre étude comparant l’absence de drainage à un drainage de courte durée montre de surcroit une perte sanguine péri-opératoire plus élevée en présence d’un drainage. La prise d’anticoagulants ou d’antiagrégants plaquettaires en préopératoire n’est pas un argument pour inciter au drainage postopératoire.
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Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
Communication orale
Knee
ABSTRACT N° SOFCOT24-178
Les raideurs du genou après arthroplastie totale.
Étude rétrospective sur 5 ans d’activité de mobilisations sous anesthésie générale
Roger Erivan* 1, claude alain roullet1, guillaume villatte1, stéphane descamps1, stéphane boisgard1
1orthopédie, chu clermont ferrand, clermont ferrand, France
Introduction : La prothèse totale du genou (PTG) est une chirurgie efficace mais peut se compliquer d’un enraidissement dans les premières semaines post-opératoires. Entre 1 et 16% des prothèses de genou s’enraidissent selon la littérature. Cela représente une cause importante de morbidité. Il n’existe aucun consensus concernant sa définition mais différents facteurs favorisants sont identifiés en pré, per ou post opératoires et conduisent à enraidir un genou prothèsé. Plusieurs stratégies thérapeutiques sont disponibles après l’installation de cette raideur. Cette étude se consacre uniquement aux mobilisations sous anesthésie générale.
Nous avons voulu évaluer l’incidence et les résultats des mobilisations sous anesthésie générale dans notre centre et comparer nos résultats à une base de données d’autres centres. Notre hypothèse était une amélioration objective d’au moins 30° de l’arc de mobilité avec une satisfaction subjective de plus de 70% lors du suivi à 5 ans.
Material and methods : Cette étude était observationnelle, rétrospective et mono-centrique dans le cadre de ce travail. La période observée va du 01/01/2015 au 31/12/2019 avec une revue en consultation courant 2023. Cent soixante-dix-neuf dossiers ont été analysés. Nous avons exclu tous les genoux natifs et ceux présentant un descellement mécanique ou septique. L’ensemble des révisions s’est faite en consultation. Une mesure des amplitudes du genou concerné avec goniomètre et réponse à 3 questionnaires fonctionnels étaient demandés au patient.
Results : Au total 30 PTG ont bénéficié d’une mobilisation sous anesthésie générale durant la période. L'arc de mobilité moyen s'est amélioré de 60,43° à 91,2° lors du suivi. L'amélioration moyenne de l’arc de mobilité au suivi était de 30,77° (p<0,001). Plus de 73% des patients sont satisfaits de la prise en charge.
Discussion : Notre hypothèse est validée avec un résultat comparable à la littérature. Il existe cependant des différences avec les autres centres. Le gain d’arc de mobilité au suivi est sensiblement comparable, tout comme le résultat subjectif au suivi à 5 ans. Dans des études futures, prospectives, il faudra définir un protocole de rééducation universel pour lutter contre l’arthrogenic muscle inhibition. Décrit récemment, ce processus neurologique engendre une inhibition motrice du vaste médial oblique. Tout défaut de repérage en pré-opératoire peut entrainer un risque important de raideur post-opératoire.
Conclusion : Cette étude réaffirme que de très bons résultats sont obtenus avec la mobilisation sous anesthésie générale lors du traitement de la raideur après PTG. Il existe une meilleure amplitude de mouvement avec un gain moyen de 30,77° d’arc de mobilité et une satisfaction globale de plus de 73%. La mobilisation sous anesthésie générale constitue une excellente option thérapeutique de première intention, mais doit être réalisée précocement.
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Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
Session interactive : l'outil Slido sera à votre disposition grâce à un QR code et vous permettra d'exprimer vos opinions en direct et de prendre part au débat
Analyse interactive de dossier d'événements indésirables provenant de la base de données Orthorisq anonymisés. Il s'agira de sujets récurrents, erreur de site, travail en équipe, situation tunnélisante, parcours patient avec des dossiers de chirurgie réglée, de traumatologie mais également de pédiatrie.
Cette session sera validante comme RMM pour le programme d'accréditation et de certification sous réserve d'y avoir assisté dans sa totalité.
Présentation 5 min / Discussion 2 min
Communication orale
Traumatology
ABSTRACT N° SOFCOT24-800
Fracture des plateaux tibiaux : quelle prise en charge
El Mehdi Boumediane* 1, brahim Demnati2, yassin Fath elkhir1, mohamed amine benhima1, imad abkari1
1Service de Chirurgie Orthopédique Traumatologie B, CHU Mohammed VI, , Marrakech, 2Laboratoire de chimie, biochimie, nutrition et environnement, faculté de Médecine et de Pharmacie, Université Hassan 2, Casablanca, Morocco
Introduction : Les fractures des plateaux tibiaux sont des fractures articulaires qui exposent à la gonarthrose post-traumatique. Le but de notre travail est d’analyser l’aspect thérapeutique et évolutif (pronostic) des fractures des plateaux tibiaux Schatzker V et VI, colligées au sein de notre service et de les comparer à ceux de la littérature.
Material and methods : Il s’agissait d’une étude rétrospective, descriptive et analytique, étalée sur une période de 6 ans
allant du 1er janvier 2015 au 31 décembre 2020 au sein de notre service. Nous avons inclus dans la série tous les
patients hospitalisés pour une fracture du plateau tibial classée Schatzker V et VI durant la période d’étude, soit 62 cas.
Le dossier médical, la fiche de traitement et le registre d’hospitalisation ont constitué la base de saisie des données
épidémiologiques, cliniques, thérapeutiques et évolutives
Results : Nombre total des patients : 62 cas. L’âge moyen était de 45.27 ans. Le sexe ratio était de 5.8. Les
étiologies étaient dominées par les accidents de la voie publique 79 % des cas. La compression latérale était le
mécanisme dominant 48.4 c/o des cas. Le diagnostic positif a été radio clinique, complété par la tomodensitometrie dans
12.1% des cas. les fractures Schatzker VI étaient prédominantes 43.5 % des cas. Tous nos patient ont étaient traité
chirurgicalement. La voie d’abord de Gernez externe était la plus utilisée dans 59.3 % des cas. Le matériel
d’ostéosynthèse utilisé variait d’une plaque vissée, d’un vissage simple ou d’une association entre les deux. Fractures
des plateaux tibiaux Schatzker V et VI. Dans notre série, nous avons noté 42 % de bons et très bons résultats en se
basant sur les résultats fonctionnels et 46.7 % de bons et de très bons résultats en se basant sur les résultats
anatomiques selon les critères de MERLE D’AUBIGNE et MAZAS. Parmi les complications, on a noté 2 cas de
suppuration superficielle soit 3.2 %. 2 cas de thrombophlébites soit 3.2 %, 8 cas de raideur articulaire, soit 12.9 %. 6
cas d’arthrose post-traumatique, soit 9.67 %. 4 cas de cal vicieux, soit 6.45 %. 3 cas de défaut d’axe, soit 4.83 %. 2 cas
de pseudarthrose, soit 3.2 % 1 cas, d’algodystrophie, soit 1.6 %
Conclusion : À la lumière de cette étude, il ressort que les fractures du plateau tibial Schatzker V et VI résultent souvent
des traumatismes violents d’où la complexité des lésions, ce qui explique la difficulté de la prise en charge et les résultats
obtenues par la plupart des auteurs Il reste encore des efforts à faire, ainsi que des mesures préventives à instaurer pour
réduire le taux de morbidité de ces fractures.
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Communication orale
Traumatology
ABSTRACT N° SOFCOT24-1338
L’association autogreffe et baguette tibiale pour la reconstruction des pertes de substances des os longs : résultats sur 7 cas
Gratiana Georgescu* 1, Younes Ouchrif1, Charles Court1
1Chirurgie orthopédique et traumatologique, CHU Bicetre, Paris, France
Introduction : Les pertes de substances (PDS) des os longs posent des difficultés chirurgicales de reconstruction. Le but de cette étude était d’analyser les résultats cliniques et radiologiques de la reconstruction par baguette tibiale associée à une autogreffe des PDS des os longs et la morbidité de la zone donneuse chez 7 patients.
Material and methods : Il s’agit d’une étude rétrospective de 4 cas de reconstruction post traumatique et 3 cas post résection tumorale sur une période de 6 ans, entre 2018 et 2024. Il y avait 5 hommes et 2 femmes, de 27,8 (21-38 ans) d’âge moyen. La localisation de la PDS était : 3 fois sur le fémur, 1 fois sur la tibia, 2 fois sur l’avant bras et 1 fois sur l’humérus. La PDS était en moyenne de 12,7 (7-18 cm.) La technique de Masquelet a été utilisée pour 3 cas post traumatiques, et dans 1 cas une greffe sans Masquelet a été réalisée . La baguette tibiale a été associée dans tous les cas post-traumatiques à une greffe de crête iliaque. Concernant la zone donneuse 1 cas a été protégé par enclouage, 4 cas par plaque et 2 cas par immobilisation sans appui autorisé.
Results : Les résultats postopératoires a 2 ans étaient favorables, avec une récupération complète de la marche, sans canne, la flexion du genou était de 110°. Tous les patients étaient consolidés, sans déformation ni raccourcissement du membre. Concernant les patients post-résection tumorale, bonne consolidation de la zone donneuse et receveuse, avec de bonnes mobilités du coude et du poignet. Aucune fracture du tibia n ‘a été notée. Il n’y apas eu d’infection du site donneur.
Discussion : Dans la littérature la technique utilisant une baguette tibiale est souvent privilégiée, car techniquement plus simple que les reconstructions par autogreffes vascularisées. Le choix du mode d'ostéosynthèse de la zone donneuse reste controversé.
Conclusion : L’utilisation de baguette tibiale combinée à une autogreffe dans la reconstruction des PDS osseuse des os longs est une technique simple, fiable avec peu de morbidité donnant des résultats cliniques et radiologiques satisfaisants. Elle fait partie de l’arsenal thérapeutique des reconstructions des PDS.
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Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
Communication orale
Traumatology
ABSTRACT N° SOFCOT24-1395
Plaques versus clous intramédullaires pour le traitement des fractures de l'humérus proximal : étude comparative
Majdi Ben Romdhane* 1, MAJDI SGHAIER1, akrem zaafouri1, HAYTHEM KAMOUN1, RAFIK Elafram1, rafik elafram1
1hopital fsi la marsa, tunis, Tunisia
Introduction : Les fractures de l'humérus proximal sont des lésions courantes dont l'incidence est en constante augmentation. Bien que diverses options thérapeutiques aient été décrites, la prise en charge de ces fractures reste difficile en raison de l'absence de consensus. Le but de notre étude était de comparer les résultats fonctionnels et radiologiques des plaques (PL) et des clous intramédullaires (IM) afin de suggérer des lignes directrices pour le traitement.
Le but de notre travail était d'étudier les résultats fonctionnels et radiologiques des arthroplasties totales inversées de l'épaule après fractures complexes de l'extrémité supérieure de l'humérus, et de comparer nos résultats à ceux rapportés dans la littérature.
Material and methods :
Une étude rétrospective et comparative a été menée sur 50 cas de fractures de l'humérus proximal (IM=31, PL=19) survenues entre janvier 2012 et décembre 2016. Les fractures ont été classées selon la classification NEER. Des évaluations radiologiques ont été réalisées immédiatement après la chirurgie, au début de la période postopératoire et lors du dernier suivi. Les scores de Constant absolus et relatifs ont été utilisés pour évaluer la fonction de l'épaule au dernier recul. La durée minimale de suivi était de 9 mois.
Results : L'âge moyen était de 51,9 ans dans le groupe IM et de 50,7 ans dans le groupe LP. Le temps opératoire moyen était significativement plus élevé dans le groupe LP. Aucune différence statistiquement significative n'a pu être trouvée entre les deux groupes concernant la qualité de la synthèse, la qualité de la réduction anatomique et le temps moyen de l'union. Nous avons observé une tendance à une meilleure fonction de l'épaule, à de meilleurs résultats anatomiques et à un taux de complications plus faible dans le groupe IM pour les fractures de l'humérus proximal en deux parties, sans atteindre la signification statistique. L'enclouage intramédullaire et la fixation par plaque ont donné des résultats radiologiques et fonctionnels similaires chez les patients présentant des fractures à trois fragments. La majorité des patients présentant des fractures à quatre fragments ont été traités par fixation par plaque et ont obtenu des résultats satisfaisants.
Discussion : cf conclusion
Conclusion : L'enclouage intramédullaire est la meilleure indication pour les fractures de l'humérus proximal en deux parties. Nos résultats suggèrent que les deux techniques peuvent être utiles pour la fixation interne des fractures à trois fragments. Pour les fractures à quatre fragments et les fractures luxées, l'ostéosynthèse par plaque par l'approche deltoïde-pectorale représente la méthode de choix.
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Communication orale
Traumatology
ABSTRACT N° SOFCOT24-519
Arthrodèse scapulohumérale en 2 temps par fibula non vascularisée dans les séquelles de traumatismes balistiques de l’épaule à grande perte de substance humérale
Ammar Ghabi1, Christophe Andro2, Laurent Mathieu3, Philippe Candoni1, Camille Choufani4, Bernard de Geofroy* 1
1Orthopédie, HIA Laveran, Marseille, 2Orthopédie, HIA Clermont Tonnerre, Brest, 3Orthopédie, HIA Percy, Paris, 4Orthopédie, HIA Sainte Anne, Toulon, France
Introduction : L’arthrodèse scapulohumérale est généralement décrite en chirurgie tumorale, échecs de prothèse d’épaule ou chirurgie du plexus brachial mais très peu dans les contextes de traumatologie de guerre de l’épaule. Les séquelles de traumatismes balistiques de l’épaule sont très délabrantes empêchant parfois toute reconstruction par prothèse. Le risque septique étant majoré en chirurgie de guerre, notre objectif était de décrire une technique et les résultats de l’arthrodèse scapulohumérale en 2 temps de Masquelet par fibula non vascularisée, notre hypothèse était que cette technique permettait une consolidation et des résultats fonctionnels satisfaisants à moindre complication.
Material and methods : 2 patients présentaient une séquelle de traumatismes balistiques de l’humérus proximal avec conservation de la glène, perte de substance osseuse de > 10 cm sur humérus proximal, destruction de la coiffe des rotateurs et du deltoïde.
Ils ont bénéficié d’une arthrodèse scapulohumérale fixée par plaque en 2 temps avec greffe par fibula non vascularisée.
Les deux temps de Masquelet ont été espacé de 8 semaines.
Results : L’âge moyen était de 41 (30-52) ans, la taille de la perte de substance humérale moyenne était de 10 (9-11) cm, le délai moyen entre traumatisme et premier temps de Masquelet pour arthrodèse était de 8 (4-10) mois. Ils ont bénéficié de 10 (4-16) chirurgies de parage en moyenne avant la reconstruction. Le recul moyen était de 9 (6-12) mois.
Les 2 patients présentaient une atteinte de la coiffe des rotateurs et de l’innervation du deltoïde par atteinte du nerf axillaire.
Le score de constant moyen est passé de 13.5 à 47, l’EAA de 5° à 85, l’ABD de 0° à 42.5°, la RE de -30° à 15°, le RI de GT à fesse. Aucun complication (pseudarthrose, infections) n’a été rapporté.
Discussion : Il s’agit de la série dans la littérature rapportant les plus grandes pertes de substance osseuse sur séquelle de traumatisme balistique de humérus proximal. Le peu de série sur la reconstruction des séquelles de traumatisme balistique rapportent de mauvais résultats sur la consolidation lors d’arthrodèse en 1 temps par allogreffe, et un taux élevé d’infection dans les arthroplasties. L’arthrodèse réalisées dans les indications plus « classiques » permet de redonner des mobilités satisfaisantes, et sa réalisation en 2 temps selon Masquelet, augmente les chances de consolidation dans les grandes pertes de substance osseuse et minimise les risques infectieux. Un cas d’arthrodèse en 2 temps a été décrite avec de bons résultats mais dans le cas d’une perte de substance < 5 cm. Les limites restent le faible nombre de patient.
Conclusion : L’arthrodèse scalupohumérale en 2 temps par fibula non vascularisée dans les séquelles de traumatismes balistiques avec grande perte de substance osseuse et atteinte de la coiffe des rotateurs et du deltoïde est une solution de reconstruction qui semble apporter la même fiabilité que celle des reconstructions des os longs du membre inférieur dans ces contextes à haut risque septique sans nécessité d’une compétence microchirurgicale peropératoire.
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Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
Communication orale
Traumatology
ABSTRACT N° SOFCOT24-868
Caractéristiques des blessures dues aux accidents de trottinette électrique : une série de 65 patients
Vital Mathieu* 1, Julia Richard1, Hugo Kremer1, Didier Mainard1
1COTA, hôpital central, Nancy, France
Introduction : Les trottinettes électriques (TE) connaissent depuis quelques années une utilisation exponentielle. Ce phénomène s’est accentué notamment en France à partir de juin 2018 avec la location de TE en libre-service. Parallèlement, l’accidentologie due à ce nouveau mode de transport est devenu un problème de santé publique multi-factoriel. Nous avons ainsi étudié sur une période 3 mois les accidents de TE survenant dans une ville française pour comprendre leurs caractéristiques épidémiologiques.
Material and methods : Il s’agit d’une étude de cohorte rétrospective, observationnelle et monocentrique de tous les patients victimes d’un accident de TE accueillis soit en filière de traumatologie soit au service d’accueil des urgences d’un hôpital universitaire entre le 1er avril 2022 et le 30 juin 2022. Les caractéristiques démographiques du patient, le port du casque, la consommation d’alcool, le type et la localisation de la blessure ont été étudiés.
Results : Soixante-cinq patients ont été victimes d’un accident de TE sur la période d’étude. La plupart des patients étaient des hommes (70.8%). L’âge moyen était de 32.5 ans (17-56). Sept patients (10.8%) portait un casque. Aucun patient ne portait d’autres accessoires de protection.
Six patients (9.2%) avaient consommés de l’alcool. Il s’agissait d’un accident du travail dans 32.3 % des cas. Les accidents survenaient essentiellement le matin (32%) et en début de soirée/nuit (48%).
Les accidents se produisaient majoritairement sur la chaussée (89.1%). Tous les patients étaient propriétaires de la TE. Seuls quatorze patients (21.5%) ont eu une collision avec un véhicule. Deux piétons ont été renversés. La vitesse au moment de l’accident était > 20 km/h dans 26.2% des cas.
Le membre supérieur était touché dans 55.4% des cas et dans 35.4% des cas, le membre inférieur. Quatorze patients (21.5%) ont eu un traumatisme crânien dont 4 avec perte de connaissance (aucun casque).
Vingt-sept fractures (41.5%) dont une ouverte ont été recensées. La fracture la plus fréquente était celle la tête radiale (8 patients ; 12.3%). Six patients (9.2%) ont été hospitalisés, 3 patients (4.6%) ont été opérés.
Discussion : Près de 170 articles référencés s’intéressent aux accidents de TE. Nos résultats concordent avec la plupart d’entre eux. La TE présente un taux de blessure par million de trajet plus élevé que la voiture, le vélo ou la moto. Les accidents de TE engendrent des blessures graves nécessitant plus souvent la réanimation que les accidents de vélo.
Conclusion : Les accidents de TE entrainent de plus en plus de lésions traumatiques. Des mesures comme le casque obligatoire en ville, l’interdiction de circuler la nuit, de consommer l’alcool permettraient grandement de diminuer l’accidentologie due aux TE.
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Communication orale
Traumatology
ABSTRACT N° SOFCOT24-932
Résultats fonctionnels du traitement chirurgical des fractures comminutives de la rotule
Seif Eddine Mahjoubi* 1, Med Ali Khlif1, Mehdi Ben Ayed1, Maher Barsaoui1, Khaled Zitouna1
1Chirurgie orthopédique et traumatologique, CHU La Rabta, Tunis, Tunisia
Introduction : Les fractures comminutives de la patella sont des fractures articulaires interrompant souvent l'appareil extenseur du genou. En l'absence de chirurgie, elles compromettent l'avenir socio-professionnel du blessé. L’objectif de notre étude était de décrire les résultats anatomiques et fonctionnels du traitement chirurgical de ces fractures.
Material and methods : Il s’agissait d’une étude rétrospective transversale menée sur 60 patients présentant des fractures comminutives de la patella traitées chirurgicalement au service d’orthopédie de l’hôpital La Rabta entre l’an 2003 et 2022. Ont été évaluées la consolidation, la hauteur patellaire et l’arthrose fémoropatellaire. Le résultat fonctionnel a été évalué selon les critères du groupe GUEPAR.
Results : L’âge moyen était de 48 ans. La majorité étaient des hommes (71,7%). Plus de la moitié (51%) étaient de type IIA dans la classification de Bostman. Toutes les fractures ont consolidé à un délai moyen de 45 jours. Le cal vicieux a été observé dans 25% des cas. L’arthrose fémoropatellaire complication la plus fréquente (57%) était liée au cal vicieux (p=0,049). Une patella basse notée chez 4 patients était liée à la patellectomie (p=0,015). Cinq patients avaient une raideur articulaire liée à l’arthrose (p=0,048) et à l’infection (p=0,032). Plus de 86% des patients avaient un bon à très bon résultat fonctionnel. La mauvaise tolérance du matériel d’ostéosynthèse était notée chez 25% des patients. L’infection (p=0,006), l’absence de rééducation (p=0,035) et l’arthrose (p=0,048) étaient des facteurs de mauvais résultat fonctionnel, parmi eux seule l’infection était vérifiée en analyse multivariée.
Discussion : Le délai moyen de consolidation était de 45,6 jours, sans facteur clairement incriminé dans son allongement ou raccourcissement. Aucun cas de pseudarthrose n'a été observé, mais le cal vicieux était présent dans 25% des cas, un taux relativement élevé par rapport à d'autres études. La hauteur patellaire a été évaluée chez certains patients, montrant une incidence de patella basse chez 10,5% d'entre eux. Le taux d'arthrose fémoropatellaire était de 51,7%, plus élevé que dans d'autres études, probablement en raison de la nature comminutive des fractures. Les résultats fonctionnels étaient acceptables dans 86,6% des cas, avec une association entre la rééducation et de meilleurs résultats. Les complications infectieuses et l'arthrose fémoropatellaire étaient associées à des résultats fonctionnels moins satisfaisants, tandis que ni le cal vicieux ni les ossifications péri tendineuses ne semblaient influencer les résultats finaux. L'haubanage était associé à un risque accru de mal tolérance au matériel d'ostéosynthèse, probablement en raison d'irritations des tissus mous.
Conclusion : Le traitement chirurgical des fractures comminutives de la patella donne de bons résultats fonctionnels, malgré un taux de complications important notamment l’arthrose fémoropatellaire. Une patellecomie doit être évitée au maximum pour éviter une patella basse.
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Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
Communication orale
Traumatology
ABSTRACT N° SOFCOT24-637
Résultats cliniques et radiologiques de différents protocoles de mise en charge après réduction ouverte et ostéosynthèse de fractures acétabulaires chez les patients âgés.
Nathan Lacheux* 1, Xavier Lannes1, Kevin Moerenhout1, Sylvain Steinmetz1
1CHUV, Lausanne, Switzerland
Introduction : L’incidence des fractures acétabulaires chez les patients âgés de plus de 60 ans est en constante augmentation. Les protocoles de mise en charge postopératoire, tels que la décharge, la mise en charge partielle ou la mise en charge complète, sont couramment choisis après les fractures acétabulaires par réduction ouverte et ostéosynthèse (ROOS). La décharge et la charge partielle peuvent augmenter les complications post-opératoires telles que la thrombose veineuse ou les infections, et sont difficiles à respecter par les patients âgés. Cette étude vise à comparer les résultats chez les patients âgés ayant bénéficiés d’une ROOS de fracture acétabulaire basées sur trois protocoles distincts de mise en charge postopératoire immédiate.
Material and methods : 59 patients, âgés de 60 ans et plus, ayant subi un traitement chirurgical par ROOS pour des fractures acétabulaires, ont fait l'objet d'une analyse rétrospective. Les patients ont été répartis en trois groupes en fonction de leur protocole de mise en charge postopératoire : groupe charge complète (N=12 ; 20,4%), groupe décharge (N=11 ; 18,6%) et groupe charge partielle (N=36 ; 61%). Les caractéristiques des patients, les résultats cliniques et les complications ont été évalués à l'aide des dossiers médicaux. Les résultats radiologiques ont été évalués à partir des scanners préopératoires et postopératoires, ainsi que des radiographies postopératoires obtenues au cours du suivi.
Results : L'âge moyen de la cohorte était de 81 ans (intervalle : 60-95), avec 47 hommes (70,1%). L'indice de comorbidité de Charlson (CCI) et le score ASA étaient significativement plus élevés dans le groupe charge complète. Les fractures classifiées selon Letournel, ont été identifiées dans 91,7 % (N=11), 54,5 % (N=5) et 77,8 % (N=28) pour les groupes charge complète, charge partielle et décharge, respectivement. Aucune différence significative n'a été observée en terme de complications médicales postopératoires (42%, 45% et 46%, respectivement; p=0.978). Cependant, les complications postopératoires sévères étaient légèrement plus élevées dans le groupe charge partielle (14% ; N=5) que dans les groupes charge complète et décharge (8% et 9%, respectivement). Aucun déplacement secondaire n'a été observé au cours des évaluations de suivi dans le groupe charge complète. Des arthroplasties secondaires de la hanche, dues à une arthrose secondaire symptomatique, ont été réalisées dans 8,1 % des cas dans le groupe charge complète, dans 41,6 % des cas dans le groupe décharge et dans 13,9 % des cas dans le groupe charge partielle.
Discussion : Aucune différence significative n'a été observée en terme de complications médicales postopératoires. Aucun déplacement secondaire n'a été observé au cours des évaluations de suivi dans le groupe charge complète.
Conclusion : Ces résultats suggèrent que la mise en œuvre d'un protocole de mise en charge complète postopératoire immédiat peut fournir des résultats favorables en terme de taux de complications médicales et de risque d'arthroplastie secondaire sur arthrose posttraumatique par rapport à une mise en charge partielle chez les patients âgés.
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Communication orale
Traumatology
ABSTRACT N° SOFCOT24-690
La place du vissage dans le traitement assisté de l’arthroscopie des fractures uni-tubérositaires de l’extrémité supérieure du tibia
Nazim Benmayouf* 1, Sofiane Fortas1, Toufik Boussaha1, yahia Yahiaoui1, Abdallah Boukhentiche1, Ilias hasrouri1, Chaouki Derdous1, Nacer Khernane1
1service de chirurgie orthopédique, CHU Batna, Batna, Algeria
Introduction : Les fractures des plateaux tibiaux de l'adulte sont des fractures articulaires du tibia proximal. Elles sont graves en raison de leur complexité, à l’origine de difficultés diagnostiques et thérapeutiques. Notre étude prospective est de déterminer la place du vissage lors la prise en charge assistée de l’arthroscopie des fractures uni-tubérositaires de l'extrémité supérieure du tibia
Material and methods : Étude prospective qui a porté sur 51 patients, âgés de 20 à 65 ans, présentant des fractures uni-tubérositaires de l’extrémité proximale du tibia. Le bilan radiologique a précisé les type Ana-Path selon Schatzker et nous a permis de mesurer l’enfoncement spongieux initial. Tous les patients ont bénéficié d’un traitement chirurgical a foyer fermé assisté de l’arthroscopie. L’exploration arthroscopique a précisé et a classé les lésions chondrales, méniscales et ligamentaires. Associée au contrôle radioscopique, elle a permis le contrôle de la réduction. La stabilisation a fait appel au vissage, associé ou non au brochage sans comblement du tassement osseux.
Results : tous les patients ont été revus avec recul moyen de 21,37 mois. L’évaluation clinique a fait appel à la cotation clinique de Rasmussen : excellents et bons résultats, avec une moyenne de 28,41. L'IKS clinique : supérieur à 90 chez 92,2% des patients (moyenne de 94,67). Les patients opérés avant l’âge de 60 ans présentent de meilleurs résultats cliniques. Score de Lysholm : 47 patients (92,2 %) excellents, 4 (7,8%) moyen. Avec une moyenne de 91,43±8,14. La cotation radiologique de Rasmussen : 16,2 ± 1,66, avec un enfoncement résiduel moyen de 2,63mm [0-3,04]. Score de Tegner : moyenne 4,65.
Discussion : Le recours à l’arthroscopie pour le traitement de ces fractures nous a permis de faire un diagnostic précis des lésions intra-articulaires et de les traiter. Les bon et excellents résultats obtenus sont retrouvés par Schatzker, Denny, Koval et Patil qui ont établi la fiabilité du vissage dans les fractures de type séparation simple ce que confirme notre étude. Pour les fractures séparation-enfoncement, Boisrenoult n'a pas retrouvé de supériorité de la synthèse par plaque par rapport aux vis sur un modèle cadavérique. Ceci s’explique du fait de l’intégrité du hauban capsulo-ligamentaire qui participe à la stabilité de ces lésions après vissage. Pour les fractures classées type 4 de Schatzker : le vissage simple présente une stabilité inférieure à celle de l'ostéosynthèse par plaque ce qui est confirmé par Cift.
Conclusion : L’arthroscopie trouve son intérêt dans l’exploration articulaire et assiste la réduction de la fracture, l’ostéosynthèse légère (par vis) suffit à la stabilisation et conduit à de bon et d’excellents résultats pour le traitement des fractures du plateau tibial de types I à IV de Schatzker chez la majorité des patients après un délai de 2 à 5 années, évitant ainsi le recours aux plaques. Avec durée d’hospitalisation raccourcie, la morbidité se trouve diminuée ce qui permet une consolidation et une récupération fonctionnelle dans les meilleurs délais.
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Communication orale
Traumatology
ABSTRACT N° SOFCOT24-1259
Cartographies des fractures de l’acetabulum et identification d’un fragment constant utile pour la voie d’abord antérieure intra-pelvienne.
Guillaume David* 1, Rémi Di Francia2, Joshua A Parry3, Cyril Mauffrey3
1Orthopédie , CHU Angers, Angers, 2Orthopédie, CHU de Brest, Brest, France, 3Orthopedic Surgery, Denver Health, Denver, United States
Introduction : La voie d’abord intra pelvienne de type Stoppa modifiée est couramment utilisée pour la prise en charge des fractures de l’acetabulum. Cette étude a pour objectif l’identification d’un fragment constant (CF), toujours rattaché au squelette axial, pour chaque type de fractures acétabulaire (selon Letournel) à partir d’un travail de cartographie basé sur une nouvelle classification anatomique de l’os coxal utile pour la voie d’abord intra pelvienne.
Material and methods : Il s’agit d’une étude rétrospective, monocentrique, d’un centre de traumatologie de niveau 1. Nous avons inclus 111 fractures consécutives de l’acetabulum, traitées chirurgicalement par une voie d’abord antérieure intra pelvienne. A partir des scanners pré opératoires, en se basant sur une méthode précédemment décrite, nous avons pour chaque fractures réalisé une cartographie du CF à l'aide d'un nouveau système de zonage anatomique endopelvien.
Results : L'âge moyen des patients était de 47 ans (min 12 ; max 88), avec une prédominance masculine (78 %, n = 87).
Les fractures ont été regroupées en 3 catégories en fonction de la taille du CF et de sa localisation d'avant en arrière. Le groupe 1 comprenait les fractures de la Colonne Antérieure et possédait le plus grand CF. Dans ce groupe Le CF épargnait presque toujours la zone 4. Le groupe 2 comprenait les fractures transversales, les fractures en T et les fractures en T avec paroi postérieure. Dans ce groupe le CF était de taille intermédiaire et épargnait souvent la zone 4. Le groupe 3 comprenait les fractures de colonne antérieure plus hémi transversales postérieures et les fractures des deux colonnes. Dans ce groupe le CF était le plus petit de toutes les catégories et épargnait rarement la zone 4.
Conclusion : Notre analyse suggère la présence d’un fragment constant de taille reproductible en fonction des différents types de fractures acétabulaires. Ces résultats peuvent être utile pour la planification d’une chirurgie de l’acétabulum, avec la création d’une « feuille de route endopelvienne » pour l'approche intra pelvienne basée sur les types de fractures, guidant le placement des daviers et poussoirs, les vecteurs de réduction et du positionnement du matériel.
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Communication orale
Traumatology
ABSTRACT N° SOFCOT24-808
Peut-on prélever l’os spongieux dans l’os pseudarthrosé par Reamer/Irrigator/Aspirator pour cure de pseudarthrose de fémur et tibia avec enclouage centromédullaire ? Résultats et complications
Codrin Popa* 1, Xavier Flecher1, Richard Volpi1, Pascal Maman1, Marie Lebaron1
1APHM, Marseille, France
Introduction : La prise en charge d’une pseudarthrose de fémur ou tibia est un procédé long et complexe qui nécessite la réalisation d’une ostéosynthèse stable associée à un apport osseux.
Le Reamer/Irrigator/Aspirator (RIA) est un système relativement récent, permettant un prélèvement d’os spongieux endomédullaire aux dépends du fémur ou du tibia, et qui a fait la preuve de son efficacité dans la littérature en comparaison avec le gold standard, le prélèvement de crête iliaque antérieure, montrant que la quantité d’os prélevé est suffisante avec une morbidité moindre. Telle que décrit dans la technique opératoire, le prélèvement se fait sur un site sain, donc autre que l’os pseudarthrosé.
Dans notre étude, nous utilisons le RIA sur l’os pseudarthrosé, permettant dans le même geste la réalisation du prélèvement d’os spongieux à greffer et l’alésage préalable à la mise en place du clou centromédullaire. Notre hypothèse est que cette technique permet d’obtenir la consolidation osseuse avec un taux et des délais similaires, sans complications surajoutées.
Material and methods : Une étude rétrospective monocentrique a été réalisée, incluant tous les patients opérés entre janvier 2015 et février 2023 et ayant bénéficié d’une cure de pseudarthrose (septique ou aseptique) du fémur ou du tibia, avec utilisation du système RIA.
Le critère de jugement principal a été défini comme étant le succès de la cure de pseudarthrose, avec consolidation clinique et radiologique de l’os atteint, sans nécessité d’une nouvelle intervention sur le foyer. Ont, entre-autres, été également analysés le délai de consolidation, si la quantité de greffe fut suffisante ou non, la survenue de complications, la nécessité de ré intervention, la reprise d’appui, la reprise du travail et la reprise du sport.
Results : 160 patients ont été inclus, avec un âge moyen de 41±18 [16-91] ans et une durée de suivi moyenne de 24,2 ± 12,5 [6-92] mois. La consolidation a été acquise pour 88,1 % des patients (141/160), avec un délai moyen de 7,5 ±3,5 [3-18] mois.
La quantité de greffe obtenue par RIA fût suffisante dans 78,1 % des cas (126/160). Cinq patients (3,1%) ont nécessité un lavage pour infection de site opératoire précoce, tous ayant par la suite consolidé. En moyenne, les patients retrouvaient un appui complet à 2,7 ±1,5 [0-6] mois.
Conclusion : L’utilisation du RIA pour prise d’os spongieux directement sur l’os pseudarthrosé permet d’obtenir la consolidation osseuse avec des taux et délais similaires à ceux retrouvés dans la littérature avec utilisation de la technique conventionnelle, sans complications surajoutées. De plus, cette technique permet de réaliser l’alésage avant mise en place d’un clou centromédullaire par le même geste.
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Communication orale
Traumatology
ABSTRACT N° SOFCOT24-888
Résultats et complications de l’allongement du fémur ou du tibia par clou centromédullaire pour inégalité de longueur chez l’adulte : à propos de 17 cas
Paul Sempere* 1, Maxime Fabre1, Pascal Maman1, Marie Le Baron1, Xavier Flecher1
1AP-HM, Marseille, France
Introduction : L’inégalité de longueur des membres inférieurs nécessitant une correction chirurgicale, bien qu’assez largement étudiée chez l’enfant, reste une pathologie rare chez l’adulte. Une des causes est la séquelle post-traumatique.
L’objectif de cette étude est d’étudier les résultats (allongement réalisé, consolidation) et les complications de l’allongement du fémur ou du tibia pour inégalité de longueur post traumatique.
Material and methods : L’ensemble des patients majeurs ayant été opérés pour un allongement tibial ou fémoral dans 2 centres par des chirurgiens seniors entre janvier 2014 et février 2023 avec un recul minimum de 1 an ont été analysés.
Dix-sept patients ont pu être inclus de façon rétrospective. La moyenne d’âge de la population étudiée est de 40,6 ans ±16,6 (20-71 ans).
Seize allongements fémoraux et 2 tibiaux ont été effectués. La vitesse de l’allongement était comprise entre 0,5 et 1mm/jour. L’étiologie d’inégalité de longueur est post traumatique. Les patients ayant bénéficié d’un allongement par fixation externe sont exclus de cette étude.
Les critères étudiés étaient l’inégalité de longueur pré et postopératoire, les sites d’allongement, l'utilisation de greffe osseuse , le taux et les délais de consolidation, les troubles d’axe préopératoire (cal vicieux) et la correction réalisée, les réinterventions planifiées ou non. Les complications (problème de cicatrisation, faillite du matériel, infection, troubles neurologiques post opératoires), les mobilités articulaires à 1 an ont été analysés.
Results : L'allongement moyen prévu était de 39 mm ±18,4 (20-80), tandis que l'allongement moyen réalisé était de 33 mm ±16,1 (20-80). Le taux moyen de consolidation était de 93% et le délai moyen de consolidation était de 272 ±139 jours (120-480). Sur l'ensemble des patients, 6 complications (35,3%) ont été observées, dont 5 (29,4%) ayant nécessité une réintervention : un cas de pseudarthrose, 2 reculs de vis, un changement de clou et une fracture diaphysaire fémorale controlatérale post RIA ont été observés. Il n’a pas été retrouvé de lésion neurologique post allongement dans la série.
Douze cals vicieux ont été retrouvés, 11 au fémur et 1 au tibia. Le varus fémoral moyen préopératoire était de 9,8°±6,0 (1-20) et 7,0°±6,9 (1-20) en post opératoire, le valgus fémoral était de 4,1°±3,4 (1-12) en préopératoire puis de 1,9°±1,8 (1-6) en post opératoire. Le varus tibial moyen préopératoire était de 5,5°±4,5 (1-10) puis de 3°±2 (1-5) en post opératoire. La flexion moyenne de genou était de 0 – 0 – 108,8°±17,8 (60-130) en préopératoire puis de 0 – 0 – 96,7°±20 (45-120) en post opératoire soit une différence 12,1° et un flessum de 10° a été observé chez un patient.
Conclusion : Cette étude suggère que l’allongement du fémur ou tibia par clou centromédullaire permet une compensation de l’inégalité de longueur post-traumatique chez l’adulte avec des taux et délais de consolidation satisfaisants mais au prix d’un taux élevé de complications nécessitant une reprise chirurgicale.
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Communication orale
Traumatology
ABSTRACT N° SOFCOT24-972
Ll'ostéosynthèse des fracture du plateau tibial postéro-médiale par Voie d’abord postérieure directe en décubitus ventral .
Mazen ALI* 1, raji NAJEM2, hichem ISSAOUI2, Fredson RAZANABOLA2
1service de chirurgie orthopédique et traumatologique , 2CHU Od'rléans, orléans, France
Introduction : Les fractures des plateaux tibiaux représentent 1% de toutes les fractures. Leur prise en charge demeure difficile. Il s'agit de fractures articulaires, nécessitant une réduction la plus anatomique possible, une ostéosynthèse stable .
la fréquence des fractures à trait frontal du plateau tibial touchant surtout le compartiment postéro-médial a été révélée par les études tomodensitométriques. En réponse, les principes d’ostéosynthèse ont évolué avec la description de nouvelles voies d’abords pour exposer et réduire efficacement ces fragments postéromédiaux.
Le but de notre étude est d'évaluer les résultats clinque et radiologiques de fractures des plateaux tibiaux postérieurs traitées par ostéosynthèse par voie d’abord postérieur en décubitus ventral .
Material and methods : Entre 2020 et 2022 dix patients de 31 ans en présentant une fracture du plateau tibial postérieur déplacée ont été traité dans notre structure , Le bilan préopératoire inclut radiographie du genou avec une TDM en 2D et 3D été réalisée chez tous les patients .
L'acte opératoire s'est déroule sous anesthésie générale, décubitus ventrale , voie d’abord postérieure de LOBENHOFFER ,nous avons réduit et fixé la fracture au moyen de plaque LCP 4,5 postérieur . Une orthèse de genou été de mise à but antalgique et protectrice pendant 3 semaines avec béquillage et interdiction de l'appui pour une durée de douze semaines,La rééducation a été commence le lendemain de l'intervention . La durée d'hospitalisation été d'une moyenne de 4 jours.
Results : Tous nos patients ont été revu régulièrement. Le recul moyen de notre série été de 16 mois (10 et 24 mois). Le score moyen de Lysholm était de 95 (75-100).
Toutes les fractures ont consolidées en 6 mois sans déplacement secondaire . Aucune complication majeur n'a été noté à part un cas d'infection superficielle du site opératoire, traitée par des antibiotiques oraux. Un patient a présenté une déhiscence partielle superficielle en postopératoire , traitée par des soins locaux .
Discussion : Le fragment postéro-médial à trait frontal est fréquent dans les fractures complexes et passe souvent inaperçu en l’absence de scanner.
ce type de fracture ne peut parfois pas être traité de manière optimale par les approches conventionnelles antérieures, médiales en décubitus dorsal,de nouvelles voies d’abord ont été décrites pour répondre à ce besoin. La voie d’abord postérieur a beaucoup évolué depuis celle décrite par Luo. Elle permet une réduction articulaire satisfaisante et une compression du fragment postéro-médial.
Conclusion :
L'ostéosynthèse par une plaque postérieur via la voie d’abord postérieure directe en décubitus ventral est le traitement de choix pour la fracture du plateau tibial postérieur.
La voie d’abord postéro- médiale présente peu de risques et fait partie de l'arsenal thérapeutique la planification et traitement des fractures complexes du plateau tibial.
Elle permets d’obtenir une réduction la plus anatomique possible, avec ostéosynthèse stable permettant de débuter précocement la rééducation afin d'obtenir les meilleurs résultats fonctionnels,
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Communication orale
Traumatology
ABSTRACT N° SOFCOT24-909
Résultats préliminaires de l'utilisation d'un cadre de réduction pelvien pour le traitement des fractures de l’anneau pelvien.
Guillaume David* 1, Clément Marc1, Vincent Steiger1, Rémi Di Francia2, Louis Rony1
1CHU, Angers, 2CHU, Brest, France
Introduction : Des techniques chirurgicales mini-invasives ont été récemment développées pour le traitement des ruptures de l’anneau pelvien réduisant le taux de complications par rapport aux techniques à ciel ouvert. L’obtention et le maintien de la réduction durant l’ostéosynthèse reste le challenge des prises en charges mini-invasives. Le but de ce travail était de décrire une technique de réduction utilisant fixateur externe comme cadre de réduction pelvien. L’hypothèse étant que cette technique permettait l’obtention et un maintien de la réduction pendant l’ostéosynthèse percutanée.
Material and methods : Cette étude prospective a inclus les patients présentant une fracture de l'anneau pelvien entre novembre 2022 et novembre 2023. Le bilan d'imagerie standard à l'arrivée et en post-opératoire comprenait des radiographies (Face, Inlet, Outlet) et un scanner avec reconstruction 3D. Toutes les fractures ont été classées selon Young et al. Le cadre de réduction pelvien a été réalisé avec un fixateur externe (Hoffmann 2, Stryker, Kalamazoo, Michigan, Etats-Unis). Des broches de 6 mm ont été placées dans le corridor supra-acétabuilaire et le toit acétabulaire de chaque côté. Une fois la réduction satisfaisante jugée par un sénior, une ostéosynthèse percutanée a été réalisée. Les données de la population ont été étudiées et la qualité de la réduction évaluée selon le score de Tornetta et Matta avec une analyse réalisée par 3 observateurs indépendants. Les complications ont été relevées.
Results : Nous avons inclus 10 fractures de l'anneau pelvien : 1 compression antéro-postérieure de type 2 (APC3), 6 compressions latérales de type 3 (LC3) et 3 de type cisaillement vertical (VS), il y avait 3 femmes et 6 hommes. L'indice de masse corporelle (IMC) moyen était de 27 kg/m2. Le temps moyen d’intervention était de 114 minutes, le temps moyen de fluoroscopie était de 8 minutes. Nous avons obtenu huit réductions excellentes et deux réductions bonnes. Aucune complication n’a été relevée.
Conclusion : Le traitement chirurgical des fractures de l’anneau pelvien est difficile, les techniques percutanées initialement réservées aux fractures non déplacées diminuent le taux de complications. L'utilisation d'un cadre de réduction pelvien permet donc l’obtention et maintien de la réduction durant l’ostéosynthèse percutanée sans complications. Une nouvelle analyse prospective avec un plus grand nombre de patients ainsi qu’un recul à long terme permettrait de valider cette technique.
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Session interactive : l'outil Slido sera à votre disposition grâce à un QR code et vous permettra d'exprimer vos opinions en direct et de prendre part au débat
Présentation 5 min / Discussion 2 min
Communication orale
Infections
ABSTRACT N° SOFCOT24-275
La méthode Ilizarov pour traitement des patients attaints des infections de prothèses articulaires du genou et de la hanche
A.S. Тriapichnicov* 1, A.M. Ermakov2, A.N. Koyushkov2, N.I. Rozhkov2
1Service d’orthopédie et traumatologie № 7, 2Clinique d'ostéologie purulente, Centre national médical de recherches en orthopédie et traumatologie académicien G.A. Ilizarov, Kurgan, Russia
Introduction : Les infections de prothèses articulaires (IPA) sont parmi les complications graves après la pose chirurgicale de prothèse de grandes articulations. La prise en charge des IOA associées aux implants récidivantes, même dans des centres spécialisés, ne permet pas toujours de sauvegarder la prothèse. Dans les cas les plus graves, on enlève l’implant pour stopper l’infection et sauver le membre. Le but de travail est d’évaluer l'efficacité de l'arthroplastie de résection et d'arthrodèse par méthode Ilizarov chez les atteints des IPA après PTH et PTG.
Material and methods : Une étude rétrospective monocentrique de traitement des IPA des grandes articulations chez 112 patients qui ont été traités de 2010 à 2022. Chez 63 patients atteints des IPA du genou, après plusieurs tentatives infructueuses pour contrôler l'infection, une arthrodèse a été réalisée. Pour l’infection persistante et intraitable chez 49 patients une arthroplastie de resection a été réalisée. L'âge moyen des patients était de 56,87±11,1 (Me 56; de 22 à 80 ans).
Results : Un examen microbiologique dans tous les cas a été réalisé. La microflore isolée à Gram positif prédominait : 67 % pour les infections de l'articulation du genou et 55 % pour les infections de la hanche. Une infection polymicrobienne chez 25 % des patients atteints d’IPA du genou et 28 % de la hanche a été révélée. Une flore Gram-négative isolée dans 8% et 17% des cas respectivement chez les patients atteints d'IPA du genou et de la hanche a été détectée. Après arthrodèse de l'articulation du genou selon Ilizarov, l'efficacité du traitement était de 73 %, dans 27 % des cas il y avait une récidive de l'infection. Chez les patients profitant de l’arthroplastie de résection par appareil Ilizarov, l'efficacité du traitement était de 87 % et le taux de récidive de l'infection était de 13 %.
Discussion : Selon des données récentes des auteurs, le contrôle de l'infection sur une période de suivi de 3,7 à 7,1 ans après le retrait de l’implant de la hanche infectée et arthroplastie de résection pour 80 à 100 % des cas a été obtenu. Nos résultats sont comparables, de plus, notre période d'observation est plus longue, elle est de10,2 ans.
Dans des études similaires présentées à la littérature internationale, le nombre d'observations après arthrodèse de l'articulation du genou varie de 17 à 55 cas. Certains auteurs utilisent des fixateurs externes, tandis que d’autres préfèrent l’ostéosynthèse centromédullaire bloquante. Notre expérience est représentée par une cohorte assez importante de 63 cas.
Conclusion : La méthode Ilizarov permet d'arrêter l'infection, limiter le risque d'échec et d'amputation dans les cas où les autres stratégie médico-chirurgicales de prise en charge d'IPA n'étaient pas efficaces. La fixation externe exclue l’aggravation fonctionnelle, permet de restaurer l’appuis au membre inférieur et de contrôler l'infection par arthroplastie de résection de la hanche dans 87 % et par arthrodèse du genou dans 73 % des cas.
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Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
Communication orale
Infections
ABSTRACT N° SOFCOT24-1034
Diagnosis And Management Of Sternoclavicular Joint Infection - Retrospective Study Of Our Experience In A Tertiary Hospital
Pedro Mendes Santos* 1, Ana Rita Senra1, Maria João Almeida1, Bernardo Nunes1, Bruno Couto2, Carlos Pinto2, João Torres1, Manuel Gutierres1, António Sousa1
1Ortopedia e Traumatologia, 2Cirurgia Cardiotorácica, Centro Hospitalar Universitário de São João, Porto, Portugal
Introduction :
The purpose of our study was to describe our experience in 10 patients with SC joint septic arthritis who were treated in our Institution since the implementation of a multidisciplinary protocol. We describe our Center diagnostic and treatment protocol, surgical management, complications and postoperative shoulder function.
Septic arthritis of the SCJ is a rare condition and the real incidence is unknown. There is a general lack of knowledge due to the rarity of this condition. Current diagnosis and treatment flowchart is based on expert opinion and small case series.
Due to a particular anatomy, SC joint arthritis can easily invade the adjacent structures, therefore the treatment is difficult and must be considered both the eradication of the infection and shoulder girdle function.
There are several treatment options ranging from medical treatment only, simple incision and drainage and SC joint resection with or without muscular flap. Optimal treatment is yet to be determined.
Material and methods : We retrospectively reviewed 10 patients who were managed surgically between 2021 and 2024.
The functional outcome was evaluated using the ASES and Quick-Dash score.
Results : The average patient age was 65,9 years, the average symptom duration before surgery was 50 days and the average follow-up period was 22,1 months. Diagnosis was based on clinical history, physical examination, laboratory studies and radiologic imaging. Localized swelling was the most common symptom (70%), followed by pain (50%) and fever in 3 patients. One patient had an unusual clinical manifestation with chest pain and fever.
Staphylococcal aureus were isolated in 80% of tissue specimens.
Six patients had concomitant osteomyelitis of the medial clavicle, three patients had mediastinitis and two had osteomyelitis of the first two ribs.
Two patients (20%) underwent a simple debridement and drainage, eight patients underwent an extended intervention with partial resection of the sternoclavicular joint and two of those patients also underwent partial resection of the 1st and 2nd rib.
There was one recorrence (10%), one death during the hospital stay and the other eight infections resolved with no complications. ASES and Quick DASH mean score at the last follow up was 58 (range 27-88) and 42,1% respectively.
Conclusion : SC joint infection is a rare pathology and it’s management is still controversial. Although resection arthroplasty seems to result in infection resolution in most patients, it’s also associated with mild functional impairment. Defined protocols for diagnosis and treatment may help with early diagnosis and identifying patients which will benefit from clavicle resection or just joint lavage.
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Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
Communication orale
Infections
ABSTRACT N° SOFCOT24-1324
Prélèvements bactériologiques positifs inattendus : infection et échec mécanique d’une cohorte prospective de 50 cas de reprise de prothèse de hanche au recul minimal de 4 ans.
Guillaume Auberger* 1, 2, Pierre-Alban Bouché3, Thomas Aubert1, 2, Luc Lhotellier1, 2, Valérie Zeller2, Simon Marmor1, 2
1Orthopédie, 2Centre référence des infections ostéoarticulaires complexes, Groupe Hospitalier Diaconesses Croix Saint Simon, 3Orthopédie, Hôpital Lariboisière, Paris, France
Introduction : Le nombre de reprises de prothèse de hanche est en constante augmentation. 20 à 25% le sont pour infection de prothèse de hanche (IPH). Tsukayama a décrit plusieurs tableaux cliniques des IPH, dont les prélèvements peropératoires positifs « inattendus », chez un patient n’ayant pas de signes cliniques, radiologiques, ni peropératoires d’IPH. La prise en charge de ces patients n’est pas bien codifiée. Dans notre centre ces patients ne sont pas réopérés, mais reçoivent une antibiothérapie prolongée d’au moins 4 semaines, si au moins 3 prélèvements per opératoires ont été réalisés et au moins 2 positifs au même germe. Les données de la littérature à ce sujet sont discordantes, certains travaux montrant un taux d’échec important avec cette stratégie.
Cette étude rétrospective était destinée à : 1) évaluer taux d’infection (rechute et nouvelle infection) et de complications mécaniques dans cette situation. 2) identifier les facteurs de risques de reprise chirurgicale.
Material and methods : Il s’agit d’une étude de cohorte prospective monocentrique menée de 01/03/2003 au 01/05/2020. Le critère de jugement principal était la survenue d’une rechute de l’IPH et le critère de jugement secondaire était la reprise toutes causes confondues. Cinquante patients, avec en moyenne 2,4 interventions préalables, ont été inclus. Quarante et un ont eu une ponction préopératoire, considérée comme stérile. L'âge moyen des patients était de 64,75 ans (30,62 ; 88) Vingt-quatre patients ont eu un changement unipolaire (48%). Les causes de reprises étaient un descellement dans 80% des cas (40/50).
Results : La durée médiane de l’antibiothérapie était de 5 semaines. Après un suivi médian de 98 mois [50- 120], une seule rechute a été observée. Treize patients (26%) ont eu des reprises pour d’autres causes (2 nouvelles infections, 11 causes mécaniques).
Discussion : Notre stratégie, sous couvert d'une recherche active préopératoire (ponction, anamnèse, analyse radiographique), est sûre.
Bien que les protocoles d'antibiothérapie aient varié dans le temps, le faible taux d'échec septique (nouvelle infection et rechute) est rassurant. Si certains privilégient une simple surveillance de ces prélèvements positifs inattendus, ce travail semble être un prérequis nécessaire à un travail prospectif sur l'utilité de traiter ces patients.
Conclusion : L’antibiothérapie seule lors des prélèvements positifs inattendus pour reprise de prothèse de hanche supposée aseptique est un traitement sûr et efficace. La physiopathologie de ces situations reste mal connue, et ce travail semble être un prérequis intéressant avant d’envisager un travail prospectif randomisé sur l’intérêt ou non d’un traitement antibiotique, parfois retardé.
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Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
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Infections
ABSTRACT N° SOFCOT24-423
Echelle visuelle septique: évaluation d'un nouveau score pronostic dans les récurrences septiques dans les révisions prothétiques en un temps.
Dimitri Charre* 1, Faten El Sayed 2, Grégoire Rougereau2, Marie Vigan2, Benoit Villain3, Thomas Bauer2, Jean David WERTHEL2
1Institut du Mouvement et de l'appareil Locomoteur, Marseille, 2Hôpital Ambroise Paré, Boulogne-Billancourt, 3Hôpital Antoine-Béclère, Clamart, France
Introduction : L'objectif principal était d'évaluer l'intérêt pronostique d'une stadification macroscopique peropératoire de l'inoculum bactérien au début et à la fin d'une reprise chirurgicale pour infection (Visual Septic Scale) sur le risque de récidive infectieuse à 6 mois postopératoires. Les objectifs secondaires étaient d'évaluer la corrélation entre le score VSS et le caractère polymicrobien des prélèvements et d'évaluer le temps de croissance des prélèvements peropératoires, le nombre de prélèvements positifs et d'examens directs positifs. La concordance entre le VSS évalué par un chirurgien senior et par l'interne a également été évaluée afin de déterminer la reproductibilité de ce score.
Material and methods : Cette étude prospective de cohorte pronostique a été réalisée de juin 2020 à mai 2022 sur l'ensemble des reprises chirurgicales prothétiques septiques réalisées dans le service. L'évaluation macroscopique peropératoire est une évaluation subjective quantifiée de 0 à 10 réalisée par 2 chirurgiens en aveugle l'un par rapport à l'autre, évaluant l'aspect septique du site opératoire en début (pré VSS) et en fin d'intervention (post VSS). Un score pré VVS de 0 reflète un site chirurgical macroscopiquement stérile et un score de 10 reflète un site chirurgical macroscopiquement entièrement infecté avant toute procédure de nettoyage chirurgical. La même stadification a été réalisé en fin d'intervention en ce qui concerne la satisfaction du chirurgien sur la propreté du site chirurgical juste avant la fermeture : un score de 0 reflète un aspect peropératoire totalement infecté et un score de 10 reflète un site chirurgical macroscopiquement stérile lorsque le chirurgien est ainsi totalement satisfait de son intervention.
Results : Cent deux reprises chirurgicales septiques ont été analysées. La CRP préopératoire moyenne était de 90,3 mg/l ±104,3 et 36 (35,3 %) patients présentaient une fistule. Le nombre moyen d'échantillons positifs était de 3,8 ±1,9. Vingt patients (19,68 %) ont présenté une récidive infectieuse à 6 mois. Il y avait une association significative entre le risque de récidive infectieuse à 6 mois et le pré et post VSS: le pré VSS moyen était de 8,5 ±1,7 pour les patients avec récidive septique et de 6,8 ±2. 3 pour ceux sans récidive septique (OR= 1.6 [CI95% ; 1.2-2.2]) ; le post VSS moyen était de 7.0 ±2.4 pour les patients avec récidive septique et de 8.4 ±1.1 pour les patients sans récidive septique à 6 mois (OR= 0.6 [CI95% ; 0.4-0.8]). Le caractère polymicrobien n'était pas significativement associé à l’échelle visuelle septique: la pré VSS moyenne était de 6,9 ±2,3 dans le groupe non polymicrobien et de 7,8 ±2,1 dans le groupe polymicrobien (OR= 0,8 [IC95% ; 0,6-1,1]). Le diagramme de Bland-Altman a montré une différence minime entre les seniors et les internes.
Conclusion : L'échelle visuelle septique est un nouveau score subjectif qui montre que l'aspect macroscopique lors d'une reprise chirurgicale est un élément pronostique du risque de récidive. Cela pourrait conduire à des changements dans la gestion du traitement en cas de scores pré VSS élevés et post VSS faibles.
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Conflits d’intérêts :
D. Charre: Pas de conflit déclaré ,
F. El Sayed : Pas de conflit déclaré ,
G. Rougereau: Pas de conflit déclaré ,
M. Vigan: Pas de conflit déclaré ,
B. Villain: Pas de conflit déclaré ,
T. Bauer: Pas de conflit déclaré ,
J. D. WERTHEL Consultancy, Expert: Stryker
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Infections
ABSTRACT N° SOFCOT24-1218
Analyse des facteurs de risques de réopération pour cause aseptique après arthrite septique sur genou natif traité par débridement-synovectomie arthroscopique.
Louis C. B. Idier* 1, Emma Abecidan1, Alexandre Hardy1, Christophe Menigaux1, Thomas Bauer1, Charles Pioger1
1Chirurgie Orthopédique et Traumatologique, Hôpital Ambroise Paré APHP, Boulogne Billancourt, France
Introduction : L’arthrite septique sur genou natif est une pathologie grave pouvant engager le pronostic fonctionnel et parfois vital. Le traitement de référence de l’arthrite septique d’un genou natif demeure le geste de débridement-synovectomie arthroscopique associée à une antibiothérapie secondairement adaptée aux germes. Il existe peu de données dans la littérature évaluant le risque de réopérations pour cause aseptique et les résultats fonctionnels de ces patients à court et moyen terme. L’objectif de cette étude est de déterminer les facteurs de risque de réopération des arthrites septiques sur genou natif opérés et guéries par débridement synovectomie arthroscopique.
Material and methods : Une étude rétrospective monocentrique a été conduite. Les patients ayant bénéficié d’une synovectomie arthroscopique dans un contexte d’arthrite septique sur genou natif entre Mars 2013 et Mai 2022 (recul minimum de 12 mois) ont été inclus. Un total de 94 patients était éligible à l’inclusion durant cette période. Les critères d’exclusion comprenaient : âge <18 ans, synovectomie par arthrotomie. Un geste d’arthrolyse arthroscopique ou à ciel ouvert, une amputation transfémorale, une arthrodèse, ou une mobilisation sous anesthésie générale étaient considérés comme une réopération.
Results : Un total de 76 patients a rempli les critères d’inclusion et étaient éligibles à l’analyse. La cohorte était divisée en 3 groupes : postopératoires (ligamentoplastie du croisé antérieur, post-traumatologie) (n= 48, 63,2%), hématogènes (n= 21, 27,6%) et iatrogènes (après ponction ou infiltration) (n= 7, 9,2%). Le recul moyen était de 44,1 mois. Le stade Gächter moyen était de 2,3. Plus de 1 patient sur 3 (38,2%) ayant eu une arthrite septique de genou natif ont subi une réopération. La survenue d’une arthrite septique post-opératoire, une infection à flore plurimicrobienne ainsi que la nécessité de synovectomies arthroscopiques itératives étaient significativement associées à une réopération.
Discussion : Le principal résultat de l’étude est que le taux de réopération à un recul moyen de 44.1 mois suivant une arthrite septique sur genou natif est élevé (n = 29, 38,2%). Les facteurs de risque de réopération étaient le caractère postopératoire de l’arthrite septique, le nombre de synovectomies arthroscopique lors de traitement initial et une infection plurimicrobienne.
Conclusion : Au-delà de la guérison de l’arthrite, une nouvelle chirurgie est nécessaire dans plus d’un tiers des cas, avec des conséquences parfois lourdes sur le plan fonctionnel. Il est donc indispensable de suivre régulièrement les patients ayant présenté une arthrite septique sur genou natif.
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Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
Communication orale
Infections
ABSTRACT N° SOFCOT24-338
Résection-arthroplastie de hanche : un traitement toujours intéressant pour les infections ostéo-articulaires complexes sur prothèse ?
Lou Macaux* 1, 2, Benjamin Levavasseur1, Younes Kerroumi1, Thomas Aubert1, 3, Maiwenn Prunel1, Beate Heym1, 2, Simon Marmor1, 3, Valérie Zeller1
1Centre de Référence des Infections Ostéo-Articulaires Complexes, 2Laboratoire des Centres de Santé et Hôpitaux Île-de-France, 3Service de Chirurgie Osseuse et Traumatologique, Groupe Hospitalier Diaconesses Croix Saint-Simon, Paris, France
Introduction : La gestion des infections de prothèse totale de hanche (IPTH) complexes et récurrentes reste aujourd’hui un défi pour lesquelles la résection-arthroplastie est une stratégie de sauvetage de dernier recours. L’objectif principal de cette étude était d’évaluer le contrôle de l’infection et le résultat fonctionnel à moyen terme des IPTH traitées par résection.
Material and methods : Cette étude de cohorte prospective a été menée dans un centre de référence des infections ostéo-articulaires complexes et a inclus toutes les IPTH traitées par résection de hanche de 2004 à 2019. Les patients ont été suivis pendant au moins 2 ans et les évènements suivant ont été recueillis : réinfection, incluant la rechute ou une nouvelle infection, les décès liés à l’IPTH et le statut fonctionnel de la hanche. Celui-ci a été évalué avec le score modifié de Merle d’Aubigné-Postel (mMAP). Le critère principal était la survie sans évènement à 2 ans. Les critères secondaires étaient les taux de survie sans évènement à 4 et à 6 ans et le statut fonctionnel de la hanche à 2 ans.
Results : Nous avons inclus 30 patients d’âge médian de 65 ans dont 39 % de femmes. La durée médiane de l’évolution de l’IPTH était de 15 mois, IQR [4-39], et les patients avaient bénéficié en médiane de 5 interventions chirurgicales avant la résection. La survie sans évènement à 2 ans était de 88,6% [88.0-89.2]. Après un suivi médian de 70 mois, nous avons observé : 1 rechute, 4 nouvelles infections, 7 révisions pour des motifs mécaniques aseptiques et 1 décès lié à l’IPTH. Le score mMAP était significativement meilleur 2 ans après la résection qu’avant celle-ci, respectivement 12 [9–13] et 7 [4–10], p=0.006. Cette amélioration était essentiellement due à la diminution de la douleur.
Discussion : Ces résultats montrent que les IPTH complexes peuvent être traitée efficacement par résection et sont en accord avec la littérature scientifique. La force principale de cette étude est son caractère prospectif et l’utilisation d’un score fonctionnel validé avant et après la résection. La relative petite taille de l’effectif qui peut être un frein à sa généralisation est directement liée au fait que les résections de hanches sont des chirurgies rares bien que l’étude ait été menée dans un centre de référence.
Conclusion : La résection-arthroplastie de hanche permet de contrôler l’infection et la douleur sans impact négatif sur la fonction de l’articulation. C’est donc une stratégie de dernière intention intéressante chez les patients atteints d’IPTH très complexe ou récurrente, après échec de plusieurs interventions chirurgicales.
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Infections
ABSTRACT N° SOFCOT24-1024
Les révisions de prothèses totales du genou en un ou deux temps sont une stratégie efficace pour traiter l'infection chronique périprothétique du genou. A propos de 218 RPTG septiques avec un suivi minimum de 24 mois.
Jean Baltzer* 1, Cécile Batailler1, Tomas PINEDA1, Tristan FERRY1, Elvire SERVIEN1, Sébastien LUSTIG1
169004, Hôpital de la Croix Rousse, LYON, France
Introduction : La révision de PTG pour infection chronique est une intervention complexe qui s'accompagne d'une morbidité et d'une mortalité importantes. Les objectifs de cette étude étaient :1) d'évaluer la prise en charge de l'infection périprothétique après PTG dans un centre de référence pour les infections osseuses et articulaires, 2) d'établir le taux d'échecs septiques et mécaniques après RPTG septiques et 3) de trouver de potentiels facteurs prédictifs d'échec.
Material and methods : Cette étude rétrospective monocentrique a inclus toutes les reprises de PTG bipolaires pour infection chronique opérées entre janvier 2010 et septembre 2021, avec un suivi d'au moins 2 ans. Au total, 218 RPTG ont été incluses, avec 182 changements en deux temps (83,5%) et 36 changements en un temps (16,5%).
Les patients ont été classés en 5 groupes : échec mécanique, échec septique, infection contrôlée, guérison de l'infection et guérison complète.
Results : Le suivi moyen était de 56,9 ± 30,8 mois (24,0-159,0). 110 patients avaient déjà subi une intervention sur le genou index pour infection sur prothèse (50,5 %). Les patients bénéficiant d'une stratégie en deux temps étaient plus à même d’avoir déjà eu un changement de PTG toutes causes confondues que ceux bénéficiant d'une stratégie en un temps (p<0,001).
Au dernier suivi, 135 patients (61,9 %) ont été classés comme " guérison complète ", 147 (67,4 %) comme " infection guérie ", 41 (18,8 %) comme " infection contrôlée ", 30 comme " échec septique " (13,8 %) et 12 comme " échec mécanique " (5,5 %). Vingt-sept patients (14,8 %) ont présenté un échec septique et onze (6,1 %) un échec mécanique dans le groupe de changement en deux temps, contre 3 (8,3 %) et 1 (2 ,8 %), respectivement, dans le groupe de changement en un temps. Il n'y avait pas de différence statistique significative entre les 2 groupes (p=0,36).
En analyse multivariée, la réalisation d'un lambeau (OR=0,28, [0,11 ; 0,69], p= 0,01), un antécédent de RPTG en 1 ou 2 temps pour infection chronique (OR=0,48, [0,24 ; 0,96], p= 0,04) et un score ASA > 2 (OR=0,51, [0,28 ; 0,91], p= 0,02) étaient associés à des taux plus faibles de guérison complète.
Conclusion : Le changement bipolaire en un ou deux temps était une stratégie efficace pour le traitement des infections chroniques du genou. Une mauvaise couverture cutanée, un mauvais état général du patient et des antécédents de RPTG pour infection étaient des facteurs prédictifs d'échec.
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Infections
ABSTRACT N° SOFCOT24-603
Comparison of Incisional Negative Pressure Wound Therapy (iNPWT) with standard dressing following lower extremity amputation: a randomized controlled trial (The BERLYTZ Study)
Diane Wernly* 1, Olivier Borens2, Sylvain Steinmetz1
1Orthopédie Traumatologie, CHUV, 2Hirslanden, Lausanne, Switzerland
Introduction : Using iNPWT could potentially decrease surgical site infections by reducing wound dehiscence, improving fluid drainage, and protecting against microorganisms from entering the wound from the environment.
This study aims to assess wound healing in patients with primary closed surgical incisions following high-risk procedures (such as major limb amputations) compared to those using conventional postoperative wound dressings.
The primary outcome measure was the absence of oozing by the seventh-day post-operation.
Material and methods : This prospective randomized controlled trial aims to compare the effectiveness of iNPWT with standard dry dressings in patients undergoing lower-limb amputation (including trans-femoral, trans-tibial, or trans-metatarsal procedures). Two experimented surgeons performed all amputations according to established procedures. Following the amputation, patients in the iNPWT group received an intra-operative application of Prevena® by 3M, maintained sterilely for seven days before being replaced by a dry dressing. Patients in the standard group received a dry sterile dressing. All surgical wounds were evaluated on the seventh-day post-operation, and the dressing stains were examined for drainage.
Results : Between 2020 and 2022, a total of 66 patients underwent lower-limb amputation, with a mean age of 71 years (+/- 11.8), of whom 81.8% were men. The distribution of amputation included 24 trans-metatarsal, 19 trans-tibial (Burgess), and 23 trans-femoral (Gritti-Stockes) procedures. Among them, 35 received standard dry dressings, while 31 were treated with iNPWT.
After the seventh day, the iNPWT group exhibited a significant reduction in oozing compared to those treated with dry dressing only (27 out of 31 vs. 18 out of 35; p=0.0019). Furthermore, iPNWT demonstrated even greater efficacy in the trans-tibial Burgess group (8 out of 8 vs. 6 out of 11, p=0.0445). No adverse events were reported in either in each group.
Conclusion : This randomized controlled trial demonstrates that applying iNPWT therapy postoperatively in patients undergoing major lower limb amputations significantly reduces oozing after seven days post-operation. Moreover, it appears to be even more effective in patients undergoing the trans-tibial Burgess procedure.
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Infections
ABSTRACT N° SOFCOT24-778
Traitement des infections chroniques et prothétiques de l'épaule : L’arthroplastie sphérique d'interposition en Pyrocarbone (ASIP) peut-elle être utilisée comme spacer fonctionnel sans augmenter le risque d’infection ?
Hugo Barret* 1, pascal boileau2
1CHU, Toulouse, 2ICR, Nice, France
Introduction : L’implantation d’un "spacer en ciment" constitue habituellement le premier temps du traitement chirurgical d’une prothèse infectée ou d’une arthrite septique chronique. Le pyrocarbone présente des propriétés anti-infectieuses intéressantes puisque sa surface lisse empêche l'adhésion bactérienne. Ce matériau a été proposé au niveau de l’épaule sous forme d’hémiarthroplastie ou de prothèse sphérique d’interposition. L’objectif était de répondre à la question : l’arthroplastie sphérique d’interposition en pyrocarbone (ASIP) peut-elle être utilisée comme spacer fonctionnel provisoire ou définitif dans le traitement des infections chroniques et prothétiques de l'épaule ?
Material and methods : Il s’agit d’une cohorte de 15 patients (âge moyen : 52 ±19 ans) souffrant d'une infection chronique de l'épaule après échec de chirurgie traités par ASIP avec ablation du matériel et/ou des implants précédents et débridement articulaire avec prélèvements bactériologiques. En postopératoire, une antibiothérapie adaptée aux germes retrouvés a été mise en place. Dans 7 cas, l'infection articulaire est survenue après échec d’hémi-arthroplastie (n=2), de prothèse inversée (n=2), d’hémi-Reverse (n=2) et de resurfaçage (n=1). Dans 8 cas, l'infection était secondaire à un échec de traitement de fracture (n= 4), d’instabilité (n=2) et de réparation de la coiffe (n=2). Avant le traitement par ASIP, les patients avaient présenté en moyenne 3 échecs chirurgicaux préalables. Les 15 patients ont été suivis cliniquement avec des radios et un bilan biologique pendant au minimum 2 ans ; le recul moyen était de 55 ±18 mois.
Results : L’ASIP a été implantée de manière temporaire dans 3 cas et définitive dans 12 cas. Au dernier suivi, aucun patient n'avait présenté de récidive d’infection. Dans le groupe ASIP définitive, le score de Constant ajusté est passé de 33% ±20 en préopératoire à 65% ±28 au dernier suivi et le SSV de 22% ±19 à 63% ±23 (P < 0,001). La mobilité active a été significativement améliorée : l'élévation antérieure a augmenté de 27° ±19 à 113° ±30, la rotation externe de 7° ±21 à 25° ±25 et la rotation interne de 3 ±2 à 5 ±2 points (P <0.001). Sur les radiographies finales, l’érosion osseuse était très modérée avec une densification humérale autour de l'implant visible dans 58 % des cas (7/12).
Conclusion : L’ASIP peut être utilisée comme "spacer" fonctionnel, temporaire ou définitif, pour le traitement des infections prothétiques et chroniques de l'épaule. Outre l’absence d’adhérence des germes à sa surface, ce nouveau type d’arthroplastie en pyrocarbone présente plusieurs avantages par rapport à un "spacer" en ciment : (1) son module d’élasticité, proche de l’os, évite l’érosion osseuse de la glène ; (2) sa sphéricité ne nécessite pas d’ancrage osseux huméral ou glénoïdien (ce qui est intéressant en cas de destruction osseuse sévère) ; (3) L’ASIP peut être utilisée comme arthroplastie définitive avec un résultat fonctionnel acceptable, ce qui est intéressant chez les patient âgés et fragiles pour lesquels une chirurgie en deux temps pourrait être risquée.
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Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
Session interactive : l'outil Slido sera à votre disposition grâce à un QR code et vous permettra d'exprimer vos opinions en direct et de prendre part au débat
Mises en situation pratiques.
Représentant des assurances : Nicolas Chanzy
Représentant des associations de malades : Mme Claude Rambaud
Chirurgien Libéral : Olivier May
Représentant anesthésiste : Henry Cuche
Directeur d’établissement : Fabrice Hardouin
Cadre de soin : Marie Jeanne Wallart
Représentant du CJO : Renaud Siboni
Représentant Orthorisq : France Welby
REMERCIEMENTS
Lionel Athlani, Hugo Barret, Nicolas Bonnevialle, Camille Bouteille, Marion Burnier, Julien Chamoux, Yoann Dalmas, Marc-Olivier Gauci, Mathieu Girard, Arnaud Godenèche, Guillaume Herzberg, Laurent Hubert, Thomas Josselin, Mathilde Léon, Lisa Peduzzi, Quentin Séguret, Zoe Schott, Francois Sirveaux, Arnaud Walch
Fracture de l’acromion et de l’épine
- Epidémiologie
- Classification
- Analyse Biomécanique
- Facteurs associés et facteurs prédictifs cliniques
- Traitement (non opératoire - chirurgical - abord)
- Technique opératoire
- Résultats cliniques et radiologiques
- La série du symposium
- 1 cas clinique démonstratif
Orateur(s) : Solenn Mazo (Nice), Pierre-Sylvain Marcheix (Limoges)16h05 / 16h17
Fracture de la glène
- Epidémiologie
- Classification
- Facteurs associés et facteurs prédictifs cliniques
- Traitement ( non opératoire - chirurgical - abord )
- Technique opératoire
- Résultats cliniques et radiologiques
- La série du symposium
- 1 cas clinique démonstratif
Orateur(s) : Philippe Clavert (Strasbourg)16h17 / 16h25
Fracture au niveau huméral sur tige standard anatomique ou inversée
- Epidémiologie
- Classification
- Facteurs associés et facteurs prédictifs cliniques
- Traitement (non opératoire - chirurgical - abord)
- Technique opératoire : verrouillage ablation tige cerclage sarcophage
- Résultats cliniques et radiologiques
- La série du symposium
- 1 cas clinique démonstratif
Orateur(s) : Édouard Bahu (), Joseph Jacquet (Nancy), Romain Lancigu (Angers)16h25 / 16h55
Les prothèses sans tige et les tiges courtes
- Epidémiologie
- Classification
- Facteurs associés et facteurs prédictifs cliniques
- Traitement (non opératoire - chirurgical - abord)
- Technique opératoire
- Résultats cliniques et radiologiques
- La série du symposium
- 1 cas clinique démonstratif
Orateur(s) : Stanislas Gunst (Lyon)16h55 / 17h03
Présentation 5 min / Discussion 2 min
Communication orale
Spine
ABSTRACT N° SOFCOT24-120
Redéfinir l'alignement physiologique corps entier en fonction de l'incidence pelvienne : Valeurs
normatives et modèles de prédiction.
Marc Khalifé* 1, Wafa SKALLI2, Claudio VERGARI2, Pierre GUIGUI1, Valérie ATTALI2, Remi VALENTIN2, Olivier GILLE3, Virginie LAFAGE4, Han-Jo KIM5, Ayman ASSI6, Emmanuelle FERRERO1
1Hôpital Européen Georges Pompidou, 2Institut de Biomécanique Humaine Georges Charpak, Paris, 3CHU Pellegrin, Bordeaux, France, 4Lenox Hill Hospital, 5Hospital for Special Surgery, New York, United States, 6Université Saint-Joseph, Beyrouth, Lebanon
Introduction : Plusieurs paramètres sont utilisés dans l'évaluation de l'alignement du corps entier sans tenir compte de
l'incidence pelvienne et de l'âge du patient. Cette étude visait à fournir des valeurs normatives et des formules de
prédiction pour les paramètres couramment utilisés dans l'analyse de l'alignement du corps entier en fonction de
l'incidence pelvienne (IP) et de l'âge.
Material and methods : Cette étude a porté sur des volontaires sains ayant bénéficié d'une radiographie bi-plane du corps
entier en position debout. Toutes les données radiographiques ont été collectées à partir de reconstructions 3D : sagittal
vertical axis (SVA), T1 pelvic angle (TPA), angle spino-sacré (SSA), inclinaison spino-pelvienne T1 (T1SPi), Odontoïd-hip
axis (ODHA), paramètres pelviens (IP, version pelvienne (VP) et pente sacrée), angle sacro-fémoral (SFA), angle de
flexion du genou (KFA), angle de flexion de la cheville (AFA), pelvic shift (PSh), lordose lombaire maximale (LLmax),
lordoses lombaires segmentaires, cyphose thoracique et lordose cervicale. La population a été divisée en cinq groupes
en fonction de l'IP.
Results : 790 sujets ont été inclus. L'âge moyen était de 33±17,7 ans (intervalle : 4-90). L'IP moyenne de la cohorte
était de 48±9,8° (intervalle: 21-87). LLmax, VP, SFA, SSA et TPA étaient corrélés avec l'IP et l'âge. L'ODHA et les autres
paramètres des membres inférieurs n'étaient pas associés à l'IP. La lordose cervicale et la cyphose thoracique ont perdu
leur relation significative avec l'IP après prise en compte de l'âge. Toutes les valeurs normatives des groupes d'IP sont
fournies, avec des formules prédictives (Figure):
VP=-13+0,4*IP+0,1*Age (R2: 0,46, erreur std: 5,2°),
TPA=-17+0,4*IP+0,1*Age (R2: 0,45, erreur std: 5,1°),
SSA=110+0,6*IP- 0,2*Age (R2: 0,45, erreur std: 6,4°),
LLmax=-32-0,65*IP+0,15*Age (R2: 0,34, erreur std: 8,8°), et
SFA=173+0,4*IP+0,1*Age (R2: 0,40, erreur std: 6,3°).
Conclusion : Le SSA, la VP, le TPA et le SFA doivent être évalués en fonction de l'IP et de l'âge du patient. Cette étude
fournit des valeurs normatives pour chaque groupe d'IP et des formules prédictives tenant compte de l'âge et de l'IP. Ces
valeurs sont pertinentes dans le cadre des déformations de la colonne vertébrale, mais aussi pour le traitement des
pathologies dégénératives avec des fusions courtes et des fractures lombaires. L'IP ne peut pas être utilisée pour définir
les courbures thoraciques et cervicales.
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Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
Communication orale
Spine
ABSTRACT N° SOFCOT24-753
Le score fonctionnel de marche GFS : un score objectif pour évaluer les limites fonctionnelles dans le cas de la déformation rachidienne de l'adulte
Rami Rehayem1, Abir Massaad1, Rami Rachkidi1, Elio Mekhael1, Nabil Nassim1, Ali Rteil1, Elma Ayoub1, Maria Saadé1, Elena Jaber1, Celine Chaaya1, Wafa Skalli2, Renaud Lafage3, Virginie Lafage3, Ismat Ghanem1, Ayman Assi* 1, 2
1Faculté de Médecine, Université Saint Joseph de Beyrouth, Beyrouth, Lebanon, 2Institut de Biomécanique Humaine Georges Charpak, Arts et Métiers, Paris, France, 3Lenox Hill Hospital, New York, United States
Introduction : Functional evaluation of disability in ASD, through quantitative 3D Gait Analysis (3DGA), is getting a growing importance. However, its interpretation can be challenging due to the extensive number of calculated kinematic parameters. This study aims to develop a gait functional score (GFS), based on key kinematic parameters, to objectively evaluate functional disability in ASD.
Material and methods : 110 primary ASD and 47 controls completed the ODI questionnaire and underwent bi-planar X-rays for calculating classic spino-pelvic and global alignment parameters. They also underwent 3DGA to measure kinematic parameters of the head (odontoid to hip axis angle: ODHA), thorax, spine, pelvis, and lower limbs, as well as walking speed and step length normalized to the subject’s height. The most relevant kinematic parameters were identified through principal component analysis, then scored based on their offsets from the norm: “0” if within mean±1SD corridor, “1” if between 1 and 2SD corridor, and “2” if outside mean±2SD corridor. The gait functional score (GFS) was then calculated by adding the sub-scores of these parameters. Correlations between GFS, ODI, and radiographic parameters were analyzed.
Results : The most relevant parameters were kinematic ODHA (k-ODHA), pelvic tilt (k-PT), and step length. The GFS scored from 0 to 6, increasing with functional disability, with a triplet of sub-scores displayed in Figure 1. All ASD patients with a GFS of 5 or 6 had severe disability (ODI>40). Significant correlations were found between GFS, radiographic parameters, and ODI (SVA: ρ=0.62, PT: ρ=0.46, ODI: ρ=0.56; all p<0.001).
Conclusion : This study showed that the severity of functional impairment in ASD can be estimated by calculating a global functional score, the GFS. ASD with severe functional impairment tended to walk while projecting their trunk and head forward (↑ k-ODHA), retroverting their pelvis (↑ k-PT), and reducing their step length. The GFS, with its 3 sub-scores, is an objective and simple tool to quantify functional disability in ASD while informing on major kinematic limitations. Future work will focus on changes in GFS after surgery.
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Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
Communication orale
Spine
ABSTRACT N° SOFCOT24-121
Analyse de l'alignement postural du corps entier par barycentremétrie.
Marc Khalifé* 1, Claudio VERGARI2, Ayman ASSI3, Pierre GUIGUI1, Valérie ATTALI2, Remi VALENTIN2, Saman VAFADAR2, Emmanuelle FERRERO1, Wafa SKALLI2
1Hôpital Européen Georges Pompidou, 2Institut de Biomécanique Humaine Georges Charpak, Paris, France, 3Université Saint-Joseph, Beyrouth, Lebanon
Introduction : Cette étude visait à déterminer les relations entre les localisations des centres de masse (COM) et les
paramètres radiographiques d'alignement postural global chez des sujets sains. Le deuxième objectif était de déterminer
l'impact de l'augmentation de la distance entre l'enveloppe antérieure du corps et la colonne vertébrale au niveau de
l'apex lombaire ("effet gros ventre") sur l'alignement spinopelvien.
Material and methods : Cette étude rétrospective multicentrique a porté sur des volontaires sains ayant bénéficié d'une
radiographie bi-plane du corps entier avec reconstruction de l'enveloppe corporelle, ce qui a permis d'estimer
l'emplacement des COM de chaque segment du corps grâce à des estimations antérieures de la densité corporelle. Les
paramètres suivants ont été analysés : lordose lombaire (LL), cyphose thoracique (CT), lordose cervicale (LC), version
pelvienne (VP), angle sacro-fémoral (SFA), angle de flexion du genou (KA) et ODHA. Les COM suivants ont été localisés
dans le plan sagittal : corps entier (COMc), au point d'inflexion thoraco-lombaire (COMi) et du corps au-dessus de l'apex
de la CT (COMt). La reconstruction de l'enveloppe corporelle a également fourni la distance entre la peau antérieure et le
centre du corps vertébral de l'apex de la LL ("distance-L").
Results : Cette étude a inclus 157 volontaires, avec un âge moyen de 37±21,3 ans. L'analyse multivariée a confirmé
que l'augmentation de la LL était associée à une translation postérieure du COMt (p=0,002), et l'augmentation de la CT à
une translation postérieure du COMi (p<0,001). Les mécanismes compensatoires tels que l'augmentation de la VP, du
SFA et du KA ont été associés à un COM corps entier plus postérieur (tous p<0,001). Le COMc était fortement corrélé à
l'ODHA (r=0,8, p<0,001). "L'effet gros ventre" a révélé que l'augmentation de la distance-L était associée à un ODHA
plus important (r=0,4) et à un COMc plus antérieur (r=0,3), entraînant une augmentation compensatrice de la VP (r=0,5,
p<0,001), du SFA et de la lordose cervicale (r=0,3, p<0,001).
Conclusion : La barycentremétrie a montré qu'une plus grande LL était associée à une translation postérieure du COM
de la partie supérieure du corps, ce qui pourrait expliquer les faillites proximales en cas de mauvaise distribution de la LL
après la chirurgie de déformation rachidienne. Les patients présentant une distance-L plus importante présentaient un
alignement altéré, ce qui indique que la morphologie du corps doit être prise en compte lors de la planification de la
chirurgie de déformation.
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Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
Communication orale
Spine
ABSTRACT N° SOFCOT24-543
Développement d'un simulateur en réalité virtuelle des visées pédiculaires pour la chirurgie de scoliose : Étude de faisabilité et perspectives
Léonard S. Chatelain* 1, Gabriel Chatelain2, Pierre Guigui1, Emmanuelle Ferrero1
1Chirurgie Orthopédique, Hôpital Européen Georges Pompidou , Paris, France, 2Biophysics, University of California, Los Angeles, United States
Introduction : Les visées pédiculaires en chirurgie de la déformation restent risquées, en raison de la modification des repères anatomiques. Des simulateurs immersifs en réalité virtuelle (Virtual Reality, VR) ont été développés. Cependant ils restent rares et le plus souvent financés par l’industrie. Ils ne peuvent pas être téléchargés directement, et sont accessibles uniquement lors d’ateliers. Du matériel supplémentaire comme des caméras ou stylets haptiques sont également souvent requis. L'entraînement à domicile par l’interne est donc pour l’instant impossible. L’objectif était donc de développer un simulateur VR pour les visées pédiculaires sur une scoliose. Le simulateur serait gratuit et téléchargeable directement sur un casque VR. Une preuve de faisabilité a été réalisée avec des chirurgiens du rachis.
Material and methods : Le développement a été réalisée grâce aux logiciels Blender (Blender Foundation, Pays-Bas) et Unreal Engine (Epic Games, USA). Un casque Quest 3 (Meta, USA) a été utilisé. L’utilisateur est immergé dans un bloc opératoire virtuel. Une colonne scoliotique obtenue à partir d’un scanner est disposée dans une boîte. Une enveloppe musculaire reproduit un abord postérieur. A l’aide d’un tournevis, des vis pédiculaires peuvent être mises en place. Deux boutons permettent de faire disparaître les muscles ou de rendre le rachis transparent pour évaluer la position des vis. Le simulateur a été testé par des chirurgiens du rachis. Un questionnaire évaluait la sensation d’immersion, le réalisme anatomique, la facilité de prise en main, l’intérêt pédagogique et la survenue d’un cybermalaise (sensation nauséeuse à l’utilisation du casque VR). Leur expérience antérieure avec la VR a été analysée. Enfin, des commentaires libres ont été recueillis.
Results : Sept chirurgiens ont accepté de tester le simulateur : un PU-PH, quatre chefs de cliniques et deux internes. La sensation d’immersion, le réalisme anatomique et l’intérêt pédagogique ont été jugés favorablement par l’ensemble des utilisateurs (100%). Trois chirurgiens avaient eu une seule expérience avec la VR auparavant (43%). Deux d’entre eux ont évoqué des difficultés techniques d’utilisation du simulateur (29%). Aucun cybermalaise n’a été rapporté. Les principales remarques concernaient l’utilisation du tournevis et le manque de retour haptique.
Discussion : A notre connaissance, il s’agit du premier simulateur VR d’instrumentation de scoliose développé en accès libre et gratuit, sans financement par l'industrie. L’étude de faisabilité a montré des résultats très favorables. Ce simulateur nécessite uniquement un casque de réalité virtuelle, sans matériel supplémentaire. Il peut être téléchargé gratuitement et installé directement sur le casque.
Conclusion : Il s'agit d'un premier pas vers l’accès à une simulation à domicile pour les internes. Avec la baisse récente du prix des casques de réalité virtuelle, on peut espérer que ce type de simulation gratuite se démocratise. Plusieurs améliorations sont envisagées, notamment la possibilité de faire varier le type de scoliose, et de pouvoir s'entraîner à la correction de la déformation.
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Conflits d’intérêts :
L. Chatelain: Pas de conflit déclaré ,
G. Chatelain: Pas de conflit déclaré ,
P. Guigui Invitation to national or international congresses: Medtronic, Spineart,
E. Ferrero Consultancy, Expert: Medtronic, Invitation to national or international congresses: Medtronic, Spineart, Implanet
Communication orale
Spine
ABSTRACT N° SOFCOT24-791
L'angle sagittal global et la gîte en T9 semblent être les paramètres d'alignement global les plus pertinents sur le plan clinique et fonctionnel pour évaluer les patients ayant une déformation rachidienne de l'adulte.
Nabil Nassim1, Elio Mekhael1, Rami Rachkidi1, Abir Massaad1, Mohamad Karam1, Rami Rehayem1, Ali Rteil1, Elma Ayoub1, Maria Saadé1, Celine Chaaya1, Elena Jaber1, Wafa Skalli2, Virginie Lafage3, Ismat Ghanem1, Ayman Assi* 1, 2
1Faculté de Médecine, Université Saint Joseph de Beyrouth, Beyrouth, Lebanon, 2Institut de Biomécanique Humaine Georges Charpak, Arts et Métiers, Paris, France, 3Lenox Hill Hospital, New York, United States
Introduction : Analysis of global malalignment on full-body radiographs and its restoration through surgery is key to improving patient’s quality of life. The plethora of global alignment parameters and the growing emphasis on functional analysis in ASD population add complexity to this task. This study focuses on determining which global alignment parameters are both clinically and functionally significant.
Material and methods : 124 primary ASD patients and 47 controls underwent full body biplanar X-rays to assess various global alignment parameters: odontoid to hip axis center angle (OD-HA), global sagittal angle (GSA: angle between C7-knee center-sacral plate), global tilt (GT), sagittal vertical axis (SVA), center of auditory meatus to hip axis distance (CAM-HA), spino-sacral angle (SSA), T9 tilt (angle between T9-hip axis center and the vertical) & T1 tilt. All subjects filled QOL questionnaires: ODI, SF-36, VAS for pain, and BDI (Beck’s Depression Inventory). 3D gait analysis was performed to calculate kinematics of the head, trunk, pelvis and lower limbs as well as spatiotemporal parameters. A machine learning model, based on random forests, predicted gait parameters and QOL scores from global alignment parameters.
Results : T9 tilt emerged as the best predictor of Beck Depression’s Index (31%), hip flexion/extension (36%), dynamic pelvic retroversion (35%), and time of double support during walking (39%). It was followed by GSA which predicted the most ODI (26%), thorax flexion (33%), and cadence during walking (36%). The third parameter was GT, predicting between 15 and 25% of gait parameters (cadence and thorax flexion resp.). Surprisingly, SVA kinematic parameters to a lesser extent (up to 10%).
Conclusion : Among all global alignment parameters, GSA, evaluating both trunk shift and knee flexion, and T9 tilt, evaluating the shift of the trunk’s center of mass, were the best predictors of quality of life and gait kinematics. Therefore, we recommend using GSA and T9 tilt in clinical practice when evaluating ASD because they represent the most both quality of life and functional limitations of ASD patients.
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Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
Communication orale
Spine
ABSTRACT N° SOFCOT24-271
Résultats fonctionnels suite à une chirurgie de hernie discale lombaire par techniques conventionnelles et endoscopiques : étude multicentrique comparative sur 1055 patients
Guillaume Lonjon1, Alexis Perez2, Yann Sabah3, Nicolas Pellet4, Alexandre Dhenin1, François-Xavier Ferracci5, Jonathan Lebhar* 6, Alexandre Delmotte7, Rémi Gauthé8, Matthieu Campana9, Soufiane Ghailane9, Jean-Etienne Castelain9, Martin Dupuy2, Matthieu Vassal1, Alexis Perrin10, Nicolas Lonjon11, Joseph Cristini5, Paulo Marinho7, Vianney Gilard8, Vincent Challier9, Thomas Chevillotte12, Pierre Hannequin8, Antoine Gennari13, Raphaël Pietton14, Jérôme Delambre15, Steffen Queinnec15, Gilles Guerin6, Jean Meyblum16, Alice Darnis12
1Clinique St Jean Sud de France, Montpellier, 2Clinique de l'Union, Toulouse, 3Clinique Cannes Oxford, Cannes, 4Clinique du Dos, Bordeaux, 5Hôpital privé Clairval, Marseille, 6ILO Rachis, Rennes, 7Centre du rachis de la Sauvegarde, Lyon, 8Clinique St Hilaire, Rouen, 9Hôpital privé du dos Francheville, Périgueux, 10Hôpital privé Le Bois, Lille, 11CHU de Montpellier, Montpellier, 12Institut de la colonne vertébrale, Lyon, 13CHU de Nice, Nice, 14Hôpital Jacques Cartier, Massy, 15Institut du rachis Paris, Paris, 16Hôpital privé d'Eure et Loire, Chartres, France
Introduction : L’endoscopie rachidienne dans le cadre d’une chirurgie de cure de hernie discale lombaire (HDL) semblerait donner un meilleur confort précoce pour le patient. Cependant peu d’études ont montré un intérêt à large échelle sur des résultats fonctionnels à moyen terme (3 mois post-opératoire).
L’objectif de cette étude était de comparer les résultats fonctionnels (douleurs lombaires (EVA-L) et radiculaires (EVA-R), score Oswestry (ODI)) et le taux de complication à moyen terme des chirurgies de cure de HDL réalisées, soit par technique conventionnelle dite « Open » (tube ou écarteur autosatique), ou par technique endoscopique (mono ou bi-portale).
Material and methods : Tous les patients opérés d’une HDL en 2023, par 30 chirurgiens répartis sur 17 centres ont été inclus. Les chirurgiens pratiquant la technique « Open » (n=18), avaient une expérience moyenne de 9 ans, contre 2 ans pour les chirurgiens du groupe « Endoscopie » (n=12).
Results : 1055 patients ont été analysés (âge moyen : 48 ans, 48% de femmes, scores préopératoires moyens : ODI 47%, EVA-L 6 et EVA-R 7,2). Le nombre de patient dans le groupe « Open » était de 688 patients (471 par écarteur auto-statique et 226 par écarteur tubulaire) contre 367 dans le groupe « Endoscopie » (68 par endoscopie monoportale et 299 par endoscopie biportale). Les deux groupes étaient comparables en préopératoire.
En per-opératoire, la durée est plus importante dans le groupe endoscopique ( 53min vs 41 min ; p<0,001).
A moyen terme, il n’y a pas de différence entre les 2 groupes sur l’amélioration : du score ODI (-30 Open vs -29 Endo ; p=0,69), de l'EVA-L (-3,6 Open vs -3,5 Endo ; p= 0,09) et EVA-R (-5,1 Open vs - 5,3 Endo ; p=0,39). Aucune des 4 techniques (écarteur auto-statique, écarteur tubulaire, endoscopie monoportale, biportale) n’a montré de supériorité par rapport aux autres techniques.
Il n’a pas été retrouvé de différence significative pour les complications per-opératoires avec notamment 3,4% de brèche pour le groupe « Open » vs 1,9% pour le groupe « Endoscopie » (p=0,2). Le nombre d’infection du site opératoire (ISO) est nul dans le groupe « Endoscopie », et de 1,9% dans le groupe « Open » (p=0,011). A noter quand-même une ISO pour un patient qui a eu une conversion peropératoire de l’endoscopie vers la technique « open ».
Il n’y avait pas de différence en terme de reprises sur les 3 mois quel que soit le motif (2,7% vs 3,6% ; p=0,47). Pour cette dernière analyse, les conversions de l’endoscopie vers la technique « open » étaient considérées comme des reprises.
Conclusion : Cette étude ne montre pas de différence sur les résultats fonctionnels à moyen terme. Les techniques endoscopiques semblent durer plus longtemps mais réduire le taux d’ISO. Aux vues des différences d’expérience entre les 2 groupes de chirurgiens, l’endoscopie permet de rapidement avoir des résultats fonctionnels similaires aux techniques conventionnelles.
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Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
Communication orale
Spine
ABSTRACT N° SOFCOT24-154
Impact d’un deuxième avis via une plateforme spécialisée sur la prise en charge thérapeutique des pathologies lombaires
Jérôme Allain1, Catherine Franc* 2, Pauline D'Orgeval2, Stéphane Billon3
1institut du rachis, 2deuxième avis, 3Université Paris-Dauphine, Paris, paris, France
Introduction : Il est de plus en plus fréquent (et parfaitement compréhensible) qu’un patient prenne un second avis après une proposition thérapeutique, en particulier chirurgicale, pour une pathologie rachidienne. Nous étudié l’impact de ce 2ème avis, pris via une plateforme spécialisée dans cette démarche, sur la décision thérapeutique finale.
Material and methods : Entre 2019 et 2021, 309 deuxièmes avis ont été pris sur la plateforme deuxiemeavis.fr pour une pathologie lombaire dégénérative (hernies, discopathies, sténoses). Les médecins référents sollicités ont étudié le handicap des patients à partir de questionnaires personnalisés et de leurs examens complémentaires. Nous avons analysé le taux de concordance entre les deux avis. Les patients ont été interrogés sur leur degré de satisfaction. Les coûts de prise en charge ont été étudiés selon un principe de minimisation des coûts : l’ensemble des coûts médicaux ont été pris en compte sur la base des protocoles de traitements, ainsi que les coûts de prévoyance, relatifs aux arrêts de travail. Le coût moyen du bras convergent a été considéré comme coût de référence. Nous avons ensuite comparé celui de la prise en charge préconisé par le deuxième avis à ce coût de référence. Les éventuels surcoûts ou économies générés ont été évalués par avis, convergent ou divergent et pour les seuls avis divergents. Ceux de l’assurance maladie obligatoire (AMO) ont été distingués de ceux de l’assurance maladie complémentaire (AMC).
Results : 69% des avis (212 avis) étaient convergents pour 31% (97 avis) divergents, principalement sur les stratégies thérapeutiques, retrouvées pour l’essentiel au sein des recommandations de bonnes pratiques HAS : contre-indication ou recommandation d’une chirurgie, proposition d'infiltrations, d'une prise en charge de la douleur, d'une rééducation ou orientation vers un autre spécialiste (rhumatologue, chirurgien). Certaines divergences concernait le diagnostic ou les examens réalisés.
95% des patients se déclaraient très satisfaits (78%) ou satisfaits (17%) de leur démarche pour 4% de moyennement satisfaits et 1% non satisfaits. Le coût moyen de la prise en charge préconisée des avis convergents était de 5122 €. En cas de 2ème avis divergent, l’économie, était en moyenne de 1751 € par dossier (AMO : 1025 € et AMC : 726 €). Sur les 309 dossiers, les économies s’élèvent à 550 € par avis (AMO : 322 € et AMC : 228 €).
Discussion : cf. conclusion
Conclusion : Le recours au service d’un 2ème avis via une plateforme dédiée permet de solliciter l’avis d’un médecin référent en pathologie lombaire, sans but d'interférer directement dans la prise en charge du consultant. Il est aujourd’hui sans frais pour les patients car intégralement pris en charge par les mutuelles. Dans plus de deux tiers des cas, il permet de conforter le patient dans la thérapeutique initialement proposée en confirmant le 1er avis. Dans les cas divergents, le médecin référent propose généralement un traitement moins invasif aboutissant à une réelle économie de santé, évaluée à 1751 € par cas.
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Conflits d’intérêts :
J. Allain Consultancy, Expert: deuxièmeavis,
C. Franc Stock shareholder: deuxiemeavis,
P. D'Orgeval Stock shareholder: deuxièmeavis,
S. Billon Consultancy, Expert: deuxiemeavis
Communication orale
Spine
ABSTRACT N° SOFCOT24-440
ALIF L5-S1 standalone pour discopathie dégénérative mono-niveau : paramètres de l’implant influençant les résultats radiologiques
Pierre Barthes* 1, Richard Lacroix1, Pierre Pries1, Cecile Swennen1, Simon Teyssedou1, Abdollah Yassine Moufid1, Clément Giraud2, Tanguy Vendeuvre1
1Orthopédie-Colonne vertébrale, 2Dactim-MIS, Labcom I3M, CHU de Poitiers, Poitiers, France
Introduction : Les discopathies dégénératives lombaires L5-S1 sont une pathologie fréquente (67% des hommes et 71% des femmes) et peuvent être responsables de lombalgies chroniques et parfois de radiculalgies. Les objectifs d’une arthrodèse intersomatique par voie antérieure sont notamment la restauration d’une lordose lombaire segmentaire et globale, de l’équilibre sagittal et la décompression. Notre hypothèse principale est que l’ALIF L5-S1 standalone permet une correction de la lordose caudale L4-S1 proche de la valeur théorique définie par l’incidence pelvienne, et que la hauteur antérieure de l’implant est le paramètre principal influençant les résultats.
Material and methods : Étude observationnelle rétrospective radiologique (EOS) monocentrique.
Inclusion de 69 patients majeurs opérés d’un ALIF L5-S1 standalone entre le 1er janvier 2017 et le 1er janvier 2023 pour discopathie dégénérative mono-niveau sans déformation ou instrumentation préexistante, à l’aide des codages CCAM.
Results : Nous avons retrouvé une augmentation significative (p<0,05) de la lordose L1-S1 de 4,67°, de L4-S1 de 7,1°, de L5-S1 de 9°, de la hauteur foraminale de 3,25mm et du LDI de 8%. Il n’a pas été retrouvé de différence entre la lordose L4-S1 postopératoire et la cible théorique (-0,7° ± 6,6°, p=0,738), sur-correction en L5-S1 (p<0,05) et sous-correction en L1-S1 (p<0,05) . La hauteur antérieure de l’implant est corrélée à la correction de lordose L4-S1 (IC [0.028 ; 0.470] p=0.0290), de LDI, et à la hauteur foraminale postopératoire. L’enfoncement de la cage et sa profondeur sont corrélés à la correction de hauteur foraminale.
Discussion : Notre étude s’est portée uniquement sur les arthrodèses intersomatiques lombaires par abord antérieur standalone pour discopathie dégénérative mono-niveau à la charnière lombo-sacrée qui est le niveau présentant le plus de lordose et permettant d’amorcer une lordose lombaire globale harmonieuse. Notre objectif est de permettre de guider le choix des paramètres implants influençant les résultats radiologiques dans cette indication.
Conclusion : L’ALIF L5-S1 standalone permet une restauration de l’équilibre sagittal en redonnant de la lordose caudale, globale ainsi que segmentaire, et permet de réaliser une décompression indirecte foraminale.
Les paramètres principaux influençant les résultats sont la hauteur antérieure, suivi de l’enfoncement et de la profondeur de la cage, sans lien retrouvé avec la lordose de l’implant.
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Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
Communication orale
Spine
ABSTRACT N° SOFCOT24-347
Détermination des facteurs de risque de complications neurologiques et de déformation de la colonne vertébrale chez les patients atteints de spondylodiscite infectieuse
Jean-Baptiste Odent* 1, Thomas Volpé2, Emmanuelle Ferrero1, Pierre Guigui1, Michaël Thy2, Marc Khalife1
1Département de chirurgie orthopédique, Hôpital Européen Georges Pompidou, 2Département des maladies infectieuses et tropicales, Hôpital Bichat-Claude Bernard, Paris, France
Introduction : La spondylodiscite infectieuse, affection rare mais en incidence croissante, nécessite dans 8 % des cas une intervention chirurgicale. Les déficits neurologiques ou les déformations vertébrales (présents chez respectivement 9% et 44% des patients) entraînent une altération significative de la qualité de vie et justifient d’instaurer des mesures préventives adéquates. L'objectif principal de cette étude était d'évaluer les facteurs de risque de complications neurologiques ou déformatives liées à la spondylodiscite.
Material and methods : Une étude rétrospective multicentrique a été menée sur des patients atteints de spondylodiscite infectieuse thoracique ou lombaire, en excluant les atteintes tuberculeuses. Les données cliniques et démographiques ont été recueillies (âge, sexe, IMC, score de Charlson, déficit neurologique), ainsi que les caractéristiques spécifiques à la spondylodiscite : localisation, durée d'évolution avant traitement, données microbiologiques et de l'antibiothérapie. L’analyse radiologique a permis d’évaluer l'ostéolyse (atteinte du mur antérieur, du plateau et du corps des vertèbres adjacentes à la spondylodiscite), la cyphose régionale, la qualité des muscles paravertébraux (selon Goutallier), ainsi que la présence d'un abcès paraspinal ou d'une épidurite. L’indication chirurgicale a été prise de manière collaborative en réunion d’équipe pluridisciplinaire.
Results : De 2013 à 2023, cette étude a inclus 148 patients dont 68 patients opérés et 80 patients traités médicalement. Les patients avec déficit neurologique présentaient le plus souvent une infection à Staphylococcus aureus (62.1% contre 33.0%, p=0,02), un IMC plus élevé (29.0 ± 6.8 versus 25.9 ± 5.7 kg.m-2, p=0,03), une trophicité musculaire plus faible (majorité de grades 3-4 de Goutallier, p=0,03 - Figure) ainsi qu’un taux d’épidurite plus élevé (97% contre 54%, p<0,001). Les patients avec une cyphose régionale (ARK) importante (≥ 10°) présentaient une durée d'évolution des symptômes avant diagnostic plus longue (1,3 mois en moyenne contre 0,9 mois, p=0,02), une importante ostéolyse associée la présence de BGN (25% contre 12%, p<0,001). L'ostéolyse des corps vertébraux des vertèbres supérieures et inférieures était significativement associée à une augmentation de l'ARK (p<0.001). Une antibiothérapie appropriée était cruciale pour diminuer ces risques neurologiques et déformatifs (p<0,05).
Conclusion : Cette étude a identifié plusieurs facteurs de risque liés au développement de déficits neurologiques (Staphylococcus aureus, mauvaise qualité musculaire, IMC important, antibiothérapie inadéquate, épidurite) et de déformation cyphotique (BGN, antibiothérapie inadéquate, durée prolongée des symptômes, épidurite et ostéolyse). La cyphose régionale était plus importante en cas d’extension verticale de l'ostéolyse des corps vertébraux. Ces résultats offrent des perspectives intéressantes pour l'adaptation du traitement et de l'information communiquée aux patients à risques, et pour l'amélioration du suivi clinique et radiologique.
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Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
Communication orale
Spine
ABSTRACT N° SOFCOT24-194
Evaluation du taux de pseudarthrodèse chez 102 patients opérés d'une arthrodèse lombaire par voie antérieure avec utilisation de peptide P-15 sans prise de crête iliaque à 2 ans de recul
Hadrien GIORGI* 1, Benjamin Blondel2, Patrick Tropiano2, Solène Prost2, Aymeric Faure1
1Institut Méditerranéen du Dos, 2CHU La Timone, Marseille, France
Introduction : L’utilisation d’un greffon de crête iliaque est considérée comme étant le gold standard dans les arthrodèses lombaires par voie antérieures (ALIF). Cependant la prise de greffe est source de douleurs postopératoires et de potentielles complications. L'objectif de cette étude est d'évaluer le taux de pseudarthroses survenu à 2 ans postopératoire chez des patients opérés d'une ALIF avec utilisation de peptide P-15 sans greffe autologue.
Material and methods : Il s’agit d’une étude rétrospective monocentrique, incluant les patients pris en charge pour une ALIF entre Janvier 2020 et Janvier 2022, en utilisant la combinaison d’une matrice osseuse anorganique (ABM) et du peptide P-15, comme alternative au greffon autologue. L'évaluation de la fusion inter somatique était réalisée sur scanner à 1 an postopératoire selon le score de Lenke (Grade 1 à 4); en cas d'absence de consolidation à 1 an, un scanner était réalisé à 2 ans de suivi. Les critères cliniques (ODI, SF- 12, VAS) étaient recueillis en préopératoire puis à 1 an et à 2 ans; le taux de ré-intervention était également recueilli sur toute la durée du suivi.
Les analyses statistiques étaient réalisées sur l’ensemble de la série puis une analyse en fonction du résultat du statut de consolidation du patient était réalisée avec un seuil de significativité fixé à 5% (i.e. p<0.05), afin de rechercher des facteurs de risque de pseudarthrose et de mauvais résultat clinique.
Results : Sur 102 patients inclus, 87 patients (âge moyen 52,86 (44-62), BMI moyen 25,0 (22,4-27,1), ratio H/F 0,58) ont pu être analysés à 2 ans de recul (15 perdus de vue), représentant 124 disques lombaires analysés. Le taux de pseudarthrose à 2 ans postopératoire tous niveaux confondus était de 4,03% (n=5).
Il n’existait pas de corrélation statistiquement significative entre la survenue d’une pseudarthrose et le nombre de niveaux
opérés, le tabagisme, le sexe, le BMI, l’âge ou la présence d’un antécédent de chirurgie rachidienne.
Sur l’ensemble de la série, le taux de reprise chirurgical était de 12,8% (n=11) (impaction, hématome…) et le taux de
reprise pour pseudarthrose était de 4,6% (n=4).
A 2 ans de recul, dans la série globale, l’ensemble des critères cliniques étaient significativement améliorés comparativement au préopératoire ; il n’existait pas différence significatif en terme de résultats cliniques entre le groupe de patients fusionnés et le groupe de patients non fusionnés.
Conclusion : L’utilisation de la combinaison d’ABM et P-15 pour une arthrodèse lombaire par voie antérieure semble être une alternative fiable au greffon autologue. Le taux de pseudarthrose semble inférieur à ceux décrits dans la littérature pour les techniques avec prise de greffe iliaque, avec des résultats cliniques satisfaisants et maintenus à 2 ans postopératoires. Il ne semble pas exister de complication spécifique à l'utilisation du peptide P-15 dans les ALIF.
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Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
Communication orale
Spine
ABSTRACT N° SOFCOT24-500
Comparative analysis of characteristics and clinical outcomes of discectomy without fusion between upper and lower lumbar disc herniations: a Canadian Spine Outcomes Research Network (CSORN) study
Alexandre Chênevert* 1, Sonia Bédard2, Greg McIntosh3, Jérome Couture4, 5, Julien Goulet4, 5, Bernard LaRue4, 5, CSORN Investigators3
1Programme de résidence en chirurgie orthopédique de l'université de Sherbrooke, 2Centre de recherche du CHUS, CIUSSS de l'Estrie-CHUS, Sherbrooke, 3Canadian Spine Outcomes and Research Network, Markdale, 4Département de Chirurgie, CIUSSS de l'Estrie-CHUS, 5Département de Chirurgie, division orthopédique, Faculté de Médecine et des Sciences de la Santé de l'université de Sherbrooke, Sherbrooke, Canada
Introduction : Les hernies discales lombaires hautes (HDLH) sont rares, et la compréhension de leur évolution postopératoire par rapport aux hernies discales lombaires basses (HDLB) est limitée. L'objectif de cette étude est de comparer les caractéristiques initiales et l'évolution postopératoire des hernies discales lombaires hautes versus basses.
Material and methods : Il s'agit d'une revue rétrospective de données collectées de manière prospective auprès de patients inscrits dans le registre national du Canadian Spine Outcomes and Research Network (CSORN) entre janvier 2015 et novembre 2022. Tous les cas ont subi une discoïdectomie d'un seul niveau sans fusion pour HDLH (L1-L2, L2-L3 et L3-L4) ou HDLB (L4-L5 et L5-S1). Un appariement par score de propension a été utilisé pour créer deux groupes de taille égale et de facteurs démographiques similaires (HDLH n=62, HDLB n=59). Les mesures des résultats déclarés par les patients (MRDP) tels que la douleur (dos/jambe), l'invalidité (ODI), la qualité de vie (SF12, EQ5D), ainsi que les événements indésirables péri-opératoires entre les groupes, ont été analysés au suivi à un an.
Results : Sur les 1214 patients inclus, 92 (7,6 %) présentaient une HDLH. Le groupe HDLH comptait plus d'hommes (66,1 % vs 48,3 %, p<0,010), était plus âgé (âge moyen 60,2 vs 44,1, p<0,001), avait un IMC plus élevé (29,5 vs 27,9, p<0,032) et moins de personnes ayant fait des études supérieures au lycée (53,3 % vs 70,6 %, p<0,008). Les déficits moteurs/sensoriels étaient plus fréquents dans le groupe ULDH (61,8 % vs 33,3 %, p<0,043). Aucune différence statistiquement significative n'a été observée dans la durée des symptômes avant l'opération entre les groupes.
Au suivi post-opératoire à un an, tous les MRDP ont été significativement amélioré au sein de chaque groupe par rapport à leur statut pré-opératoire (p<0,001), mais il n'y avait pas de différences significatives dans l'ampleur de l'amélioration en comparant le groupe HDLH et HDLB. Aucune différence n'a été observée pour les pertes sanguines, le temps opératoire, la durée d'hospitalisation et les événements indésirables péri-opératoires.
Conclusion : Selon les données recueillies auprès de la cohorte du CSORN, les patients affligés d'une hernie discale lombaire haute (HDLH) se distinguaient par quatre caractéristiques démographiques différentes par rapport aux cas de hernies discales lombaires basses (HDLB) et présentaient une prévalence accrue de déficits neurologiques. L'analyse révèle qu'une discoïdectomie simple pour une HDLH confère des avantages significatifs en termes d'amélioration de la douleur et de la qualité de vie, tout en réduisant l'incapacité. Ces avantages sont similaires à ceux observés chez les individus du groupe HDLB.
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Conflits d’intérêts :
A. Chênevert Research support/Scientific studies: Le service d’orthopédie de Sherbrooke reçoit des subventions non restrictives à la fondation de recherche et enseignement d’orthopédie de Sherbrooke (FREOS) de la part de: DePuy, une société de Johnson & Johnson; Wright Medical Technology, Inc; Zimmer; Medtronic,
S. Bédard Research support/Scientific studies: Le service d’orthopédie de Sherbrooke reçoit des subventions non restrictives à la fondation de recherche et enseignement d’orthopédie de Sherbrooke (FREOS) de la part de: DePuy, une société de Johnson & Johnson; Wright Medical Technology, Inc; Zimmer; Medtronic,
G. McIntosh: Pas de conflit déclaré ,
J. Couture Research support/Scientific studies: Le service d’orthopédie de Sherbrooke reçoit des subventions non restrictives à la fondation de recherche et enseignement d’orthopédie de Sherbrooke (FREOS) de la part de: DePuy, une société de Johnson & Johnson; Wright Medical Technology, Inc; Zimmer; Medtronic,
J. Goulet Research support/Scientific studies: Le service d’orthopédie de Sherbrooke reçoit des subventions non restrictives à la fondation de recherche et enseignement d’orthopédie de Sherbrooke (FREOS) de la part de: DePuy, une société de Johnson & Johnson; Wright Medical Technology, Inc; Zimmer; Medtronic,
B. LaRue Research support/Scientific studies: Le service d’orthopédie de Sherbrooke reçoit des subventions non restrictives à la fondation de recherche et enseignement d’orthopédie de Sherbrooke (FREOS) de la part de: DePuy, une société de Johnson & Johnson; Wright Medical Technology, Inc; Zimmer; Medtronic,
C. Investigators Research support/Scientific studies: The Canadian Spine Research & Education Fund (CSREF) is funding the Canadian Spine Outcomees and Research Network (CSORN) through donations from : DePuy Synthes Canada, Medtronic of Canada Ltd, Stryker Canada (for full list : https://spinecanada.ca/our-donors/)
Communication orale
Spine
ABSTRACT N° SOFCOT24-911
Consommation de sérum physiologique en endoscopie rachidienne. Et au milieu coule une rivière…
Martin Dupuy* 1, Alexandre Dhenin2, Gilles Guérin3, Jonathan Lebhar3, Guillaume Lonjon2, Nicolas Pellet4, Yann Sabah5, Alexandre Simonin6, Cécile Spirito2, Marc Szadkowski7, François-Xavier Ferracci8, Joseph Cristini8, François Lechanoine9, Matthieu Vassal2
1Clinique de l'Union, Service de Neurochirurgie, Toulouse, 2Clinique St Jean Sud de France, OrthoSUD, Montpellier, 3ILO Rachis, Rennes, 4Clinique du Dos, Bordeaux, 5Clinique Cannes Oxford, Cannes, France, 6Hopital de Sion, Service de Neurochirurgie, Sion, Switzerland, 7Santy, Lyon, 8Hopital Privé Clairval, Marseille, France, 99Maria Cecilia Hospital, Cotignola, Italy
Introduction : L’endoscopie est désormais proposée en pratique courante pour la chirurgie de la hernie discale lombaire. Une de ses particularités est l’utilisation en continu d’une irrigation de sérum physiologique. Cette dernière améliore le dispositif de vision et diminue significativement le taux d’infection.
L’objectif de cette étude pilote était d’évaluer la consommation de sérum physiologique liée à la pratique de l’endoscopie comparativement aux techniques standards «open».
Material and methods : Les données de patients opérés pour une hernie discale lombaire en 2023 par 13 chirurgiens répartis sur 9 centres en France, en Suisse et en Italie ont été inclues.
La consommation moyenne de sérum physiologique a été évaluée pour les techniques «open» et endoscopiques uniportale (interlamaire et transforaminale) et biportale. Le temps moyen opératoire, l’IMC moyen, l’irrigation (arthropompe vs gravité) et le devenir des déchets directement imputables à l’irrigation ont également été étudiés.
Results : 661 procédures ont été analysées.
La consommation en «open» (n=133) était de 0,115l pour une durée de 54 min et un IMC de 26,6. Dans le groupe endoscopie (n= 528), la consommation était de 8,83l, pour une durée de 57,42 min et un IMC de 25,4.
La consommation en uniportal (n=211) était de 4,3l vs 11,18l pour l’endoscopie biportale (n=346) en 54 min vs 60 min.
En uniportal, la voie interlamaire (n=141) consommait 4,37l vs 4,15l en transforaminale (n=40) pour des durées de 51 min vs 64 min.
L’utilisation d’une arthropompe (pression moyenne 35) s’associait à une consommation de 5,53l en uniportal (n=116) et de 10,78l en biportal (n=321). L’irrigation par gravité était associée à une consommation de 2,13l en uniportal (n=65) et 24,16l en biportal (n=25).
Le sérum physiologique récupéré dans le bocal d’aspiration était considéré comme un DASRI.
L’endoscopie s’associe à une augmentation significative (x 76) de la consommation de sérum comparée aux procédures «open». La technique endoscopique (uni vs biportale) et le mode d’irrigation (arthropompe vs gravité) influencent la consommation de sérum.
Conclusion : Comme toute nouvelle procédure, l’endoscopie rachidienne modifie nos pratiques. Il apparait une surconsommation de sérum physiologique, 37 fois le volume « classique » en uniportal et jusqu’à 97 fois en biportal. La conséquence directe est celle d’une majoration significative de la production de DASRI, très énergivore. Ainsi l’empreinte carbone de l’incinération du sérum consommé par chirurgie passe de 0,1 Kg d’équivalent C02,eqCO2, en «open» à 8,4 kg eqC02 en endoscopie (4,1 kg en uniportal, 10,2kg en biportal).
En privilégiant la gravité simple, il est possible de diviser par 2,5 cette empreinte pour l’endoscopie uniportale.
De nouvelles études sont nécessaires afin de pouvoir retraiter le sérum physiologique consommé et éviter son élimination par la filière DASRI.
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Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
Communication orale
Spine
ABSTRACT N° SOFCOT24-195
Excellent ou mauvais résultats en chirurgie rachidienne : existe-t-il des facteurs prédictifs ?
Aymeric Faure* 1, Benjamin Blondel2, Solène Prost2, Patrick Tropiano2, Henri D'Astorg3, Marc Szadkowski3, Hadrien Giorgi1
1Institut Méditerranéen du Dos, 2CHU La Timone, Marseille, 3Centre Orthopédique Santy, Lyon, France
Introduction : En France, en 2024, 2/3 des chirurgiens utilisent des PROMS pour évaluer leurs résultats postopératoires. La satisfaction du patient est un critère objectif de succès d’une chirurgie rachidienne. L’objectif de ce travail était donc de rechercher s’il existe des facteurs prédictifs d’un résultat post opératoire évalué comme « Excellent » ou « Mauvais » par le patient.
Material and methods : Tous patients ayant bénéficié d’une chirurgie rachidienne, hors urgence, du 01/01/2020 au 31/05/2023 et ayant répondu au questionnaire de satisfaction a été analysé. Les patients jugeant leur résultat « Excellent» (groupe A) et ceux jugeant leur résultat «Mauvais » ou « Pire » (groupe B) ont été inclus.
La collecte de données était effectuée de manière automatisée par l’envoi dématérialisé de questionnaires.
Conformément à la RGPD, le patient était informé de son droit à s’opposer à l’utilisation de ses données de santé en contactant le délégué à la protection des données (DPO) de l’institut.
Nous avons recherché au sein de chaque groupe l’existence de corrélation avec les facteurs démographiques, socioprofessionnels, le type de chirurgie réalisée, la survenue d’une complication et enfin les scores fonctionnels et d’autoévaluation de la douleur préopératoire. Les tests de Fisher et de Wilcoxon ont été utilisés.
Results : 1041 patients ont été analysés. 615 avaient rempli le questionnaire de satisfaction post-opératoire. 209 patients ont été inclus : 167 dans le groupe A et 42 dans le groupe B. Les 406 patients ayant jugé le résultat « BON » ou « PASSABLE » n’ont pas été analysé.
Les patients du groupe B présentaient des caractéristiques significativement différentes de ceux du groupe A sur les paramètres suivants : le taux de fumeurs étaient plus nombreux (12% vs. 4%, p=0.05), la survenue d’une brèche durale était plus élevée (9.5%, vs. 2.4%, p=0,03) et un ODI préopératoire plus bas (18 vs. 46).
Les variations d’EVA-L, EVA-R et d’ODI nécessaires pour obtenir un excellent résultat étaient respectivement de 74, 72 et 80 %.
Les réponses aux questions 1, 6 et 8 du questionnaire d’Oswestry (intensité de la douleur, se tenir debout, vie sexuelle) et la question 7c du SF-12 étaient significativement corrélée à la satisfaction du patient.
Conclusion : La collecte automatisée de données permet d’identifier des facteurs prédictifs du résultat post opératoires d’une chirurgie rachidienne.
Le tabagisme actif et la survenue d’une brèche durale sont associés à une augmentation du risque de survenue d’un
mauvais résultat.
Un état triste, l’intensité globale et le retentissement de la douleur préopératoire dans le maintien de la station debout et dans la vie sexuelle du patient sont prédictifs de la survenue d’un excellent ou d’un mauvais résultat post opératoire.
Ces résultats nécessitent cependant d’être validés à plus grande échelle par la mise en commun de données accessibles
en open source.
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Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
Session interactive : l'outil Slido sera à votre disposition grâce à un QR code et vous permettra d'exprimer vos opinions en direct et de prendre part au débat
* Infirmières de pratique avancée et IBODE : B. Llagonne
* Aurons-nous encore des chirurgiens orthopédiques bien formés en France ? : J-Ch. Le Huec
* OrthoRisq : renouvellement du bureau en 2024 : F. Loubignac et Ch. Avérous
* Questions apportées par les membres
* Bilan financier et rapport du Secrétaire Général : Ch. Avèrous
* Renouvellement du Bureau du SNCO : F. Loubignac
Aventure d’un chirurgien navigateur : des 40èmes rugissants au bloc opératoire
François Gouin, conférencier d'honneur
Présentation de la Nation invitée
Prof Ahmed Zemmouri (Président de la SACOT)
Remise des médailles des membres d'honneurs
Remise des prix
Salons Regency C+9 - Hotel Hyatt
Équipe « un jour vieux »
Équipe « toujours jeunes »
Présentation 5 min / discussion 2 min
L'hémi-inversée pour les révisions de prothèse avec perte de substance osseuse glénoidiennePrésentation 5 min / discussion 2 min
Orateur(s) : Arnaud Walch (Lyon)08h00 / 08h07Arnaud WALCH (Lyon FRANCE)Afficher abstract
Communication orale
Shoulder / Elbow
ABSTRACT N° SOFCOT24-187
L'hémi-inversée pour les révisions de prothèse avec perte de substance osseuse glénoidienne
Arnaud Walch* 1, Bradley T. EDWARDS2, Christopher M. KILIAN3, Pascal BOILEAU4, Gilles WALCH5, George S. ATHWAL6
1Hopital Edouard Herriot, Lyon, France, 2Fondren Orthopedic Group, Texas, 3Orthopaedic Associates of Wisconsin,, Pewaukee, United States, 4Institut de chirurgie réparatrice, Nice, 5Centre orthopédique Santy, Lyon, France, 6Roth|McFarland Hand and Upper Limb Center, London, Canada
Introduction : La perte osseuse glénoïdienne est l'un des principaux défis lors de la révision des prothèses d'épaule. Le concept d'hémi-inversée consiste à implanter l’embase de la glène et la glénosphère pour protéger la reconstruction de la glène afin de permettre sa consolidation et de préserver l'espace articulaire pour une éventuelle implantation ultérieure d'un composant huméral en deux temps. Le but de cette étude était de rapporter les résultats de cette procédure.
Material and methods : Quinze patients, dont huit échecs de prothèse totale de l'épaule anatomique (PTEA), trois échecs de prothèse totale de l'épaule inversée (PTEI), trois échecs d’hémiarthroplastie humérale, et un avec un spacer de ciment en raison d'une septicémie après une PTEA, ont subi une révision vers une hémi-inversée. Après le retrait complet de la prothèse initiale, tous les patients ont bénéficié d'une reconstruction de la glène avec greffe osseuse et de l'implantation d’une embase de prothèse inversée et d'une glénosphère. Dans tous les cas, aucun implant huméral n'a été mis en place. Les patients ont été suivis prospectivement et ont eu des examens cliniques et radiologiques complets pré et postopératoires pendant au moins deux ans après la dernière chirurgie.
Results : Treize implants d'hémi-inversée et greffes osseuses glénoïdiennes ont cicatrisés (86 %) et sont restés radiographiquement stables. Un implant d'hémi-inversée s'est déplacé et est devenu mécaniquement instable, ce qui a été attribué à l'absence de fixation du plot central dans l'os glénoïdien natif. Un patient a développé une infection liée à l'implant et a subi un lavage et un débridement ainsi qu'une révision vers une arthroplastie de résection. Après la guérison radiographique documentée de la reconstruction glénoïdienne d'hémi-inversée, cinq patients ont subi une révision de deuxième étape vers une PTEI avec insertion d'un composant huméral à une médiane de six mois (écart interquartile (IQR), 6 à 8 mois). Dans ce groupe, le suivi médian était de 73 mois (IQR, 45 à 153 mois), le score Constant médian était de 48 (IQR, 41 à 56), l'élévation antérieure active (EAA) médiane était de 135° (IQR, 100 à 150°) et la valeur subjective de l'épaule médiane (SSV) était de 50 % (IQR, 50 à 60 %). Parmi les neuf autres patients d'hémi-inversée restants, le suivi médian était de 38 mois (IQR, 29 à 60 mois), le score Constant médian était de 41 (IQR, 38 à 46), l’EAA médiane était de 100° (IQR, 80 à 100°) et le SSV médian était de 50 % (IQR, 40 à 60 %).
Discussion : L'hémi-inversée peut fonctionner comme la procédure définitive avec des résultats satisfaisants. De plus, l'hémi-inversée peut subir une révision de deuxième étape vers une arthroplastie inversée totale une fois que l'imagerie confirme la stabilité de la greffe osseuse.
Conclusion : L'hémi-inversée est une procédure de révision efficace pour reconstruire la glène avec perte de substance osseuse sévère.
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Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
Relation tridimensionnelle scanner entre la tête de l'humérus et la glène dans les épaules sainesPrésentation 5 min / discussion 2 min
Orateur(s) : Arnaud Walch (Lyon)08h07 / 08h14Arnaud WALCH (Lyon FRANCE)Afficher abstract
Communication orale
Shoulder / Elbow
ABSTRACT N° SOFCOT24-180
Relation tridimensionnelle scanner entre la tête de l'humérus et la glène dans les épaules saines
Arnaud Walch* 1, Théo Giraudon2, Yannick Morvan2, Maryama Dufrenot2, Stefan Bauer3, Philippe Collotte4, Jean-David Werthel5
1Hopital Edouard Herriot, Lyon, 2Imascap, Plouzané, France, 3Ensemble Hospitalier de la Côte, Morges, Switzerland, 4Centre orthopédiuque Santy, lyon, 5Hopital Ambroise Paré, Paris, France
Introduction : L’anatomie pré-morbide de l'épaule comprend l’offset latéral gléno-huméral, l’offset crânio-caudal et l’offset antéro-postérieur. Ce sont des paramètres clés à prendre en compte lors de la planification pré-opératoire de l'arthroplastie de l'épaule. Les modèles statistiques de forme de l'humérus et de la scapula pré-morbides sont des outils validés pour prédire l'anatomie pré-morbide d'un patient, mais aucun référentiel n'existe pour prédire l'épaule pré-morbide, c'est-à-dire positionner l'humérus pré-morbide par rapport à la scapula pré-morbide. L'objectif de cette étude était de déterminer la position tridimensionnelle de l'humérus par rapport à la scapula dans une épaule saine.
Material and methods : Une base de données multicentrique de scanners a été rétrospectivement examinée pour établir une cohorte de 82 épaules saines lors de l'acquisition du scanner. La version, l'inclinaison de la glène et le diamètre de la tête humérale ont été mesurés automatiquement à l'aide d'un logiciel validé (Blueprint). Trois mesures supplémentaires ont été effectuées : l’offset latéral gléno-huméral global, l’offset crânio-caudal et l’offset antéro-postérieur de l'épaule. Des corrélations de Pearson ont été utilisées pour délimiter les interrelations entre ces mesures au sein d'une cohorte d'entraînement, qui constituait 80 % de la cohorte totale. Ensuite, la validité de ces corrélations a été testée pour prédire l'anatomie articulaire dans une cohorte de test comprenant les 20 % restants de la cohorte. Les performances des corrélations ont ensuite été évaluées à l'aide de l'erreur absolue moyenne (EAM).
Results : Sur les 82 scanners analysés, le centre de la tête humérale était systématiquement au-dessus de l'axe transversal de la scapula (offest crânio-caudal gléno-huméral moyen = -5,2 mm). Une corrélation très forte a été observée entre l’offest latéral gléno-huméral global et le diamètre de la tête humérale (r = 0,95), ainsi qu'une corrélation forte entre l’offest crânio-caudal et l'inclinaison de la glène (r = -0,85), et entre l’offset antéro-postérieur et la version de la glène (r = 0,81). Dans chaque cas, l'EAM était inférieur à l'écart-type de la mesure considérée.
Discussion : Cette étude définit la relation tridimensionnelle de l'humérus et de la scapula dans les épaules saines. Des corrélations fortes ont été trouvées entre l’offset latéral global et le diamètre de la tête humérale, entre l’offset crânio-caudal et l'inclinaison de la glène, et entre l’offset antéro-postérieur et la version de la glène. Ces résultats permettent de prédire avec précision l'anatomie pré-morbide de l'épaule et aideront les chirurgiens à restaurer la relation optimale longueur-tension des tissus mous après une arthroplastie de l'épaule.
Conclusion : Ces résultats permettent de prédire avec précision l'anatomie pré-morbide de l'épaule et aideront les chirurgiens à restaurer la relation optimale longueur-tension des tissus mous après une arthroplastie de l'épaule.
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Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
Intérêt de la chirurgie assistée par ordinateur sur le positionnement de l’implant glénoïdien dans le cadre des prothèses totales d’épaules naviguées ou planifiées.Présentation 5 min / discussion 2 min
Orateur(s) : Yannis Yahiaoui (Montpellier)08h14 / 08h21Yannis YAHIAOUI (Montpellier FRANCE)Afficher abstract
Communication orale
Shoulder / Elbow
ABSTRACT N° SOFCOT24-191
Intérêt de la chirurgie assistée par ordinateur sur le positionnement de l’implant glénoïdien dans le cadre des prothèses totales d’épaules naviguées ou planifiées.
Yannis Yahiaoui* 1, Michel Chammas1, Bertrand Coulet1
1Service de Chirurgie orthopédique du membre supérieur et des nerfs périphériques, Montpellier, France
Introduction : La planification 3D et la navigation peropératoire apportent un bénéfice lors de positionnement de l’implant glénoïdien, dans la chirurgie de prothétique de l’épaule (PTE).
L’objectif de cette étude est d’évaluer l'apport de la navigation peropératoire, comparativement à une planification seule. Notre hypothèse est que l’utilisation de la navigation peropératoire permet de s’approcher du positionnement planifié de l’implant, comparativement à une instrumentation standard.
Material and methods : Cette étude, monocentrique, continue, porte sur 145 épaules (141 patients) opérées entre avril 2018 et mai 2023, d’une PTE (Exactech Equinoxe®), anatomique (47 prothèses) ou inversée (98 prothèses). Tous les patients ont bénéficié d’une planification préopératoire, permettant le recueil des paramètres glénoïdiens natifs, et le recueil post opératoire était évalué selon la même méthode. Les critères de non-inclusion comportaient l’absence de réalisation d’un scanner pré ou postopératoire. 115 PTE (111 patients) ont été incluses, et individualisés en 2 groupes, 79 PTE naviguées et 36 PTE planifiées. La distribution, aléatoire, était réalisée selon la disponibilité du matériel.
Les 2 groupes (68% de femmes, âge moyen 72,7 ans) étaient comparables sur leurs paramètres glénoïdiens. Étaient comparées la version et l’inclinaison moyenne, ainsi que la différence entre la planification et le postopératoire.
Results : En moyenne, la version préopératoire était de -7.7°, la planification visait une version de -2.0° dans le groupe navigué et -1.8° dans le groupe planifié. La version postopératoire était respectivement de -2.7° dans le groupe navigué contre -1.4° dans le groupe planifié.
L’inclinaison préopératoire était de 2.0°, et la planification visait une inclinaison de 2.0° dans le groupe navigué et 1.8° dans le groupe planifié. L’inclinaison post opératoire était respectivement de 4.0° contre 1.1°.
La différence entre la version planifiée et postopératoire était de 3.0° dans le groupe navigué contre 3.5° dans le groupe planifié. Concernant l’inclinaison, elle était de 4.7° contre 5.3°.
Une rétroversion importante native est associée à une augmentation de la rétroversion planifiée et postopératoire, ainsi qu’une différence planification - postopératoire plus importante. La navigation n’est pas associée à une augmentation des implants placée de façon aberrante.
Discussion : Notre étude souligne le bénéfice de la réalisation d’une planification préopératoire.
Dans les déformations importantes, comme sur les positionnements aberrants, la navigation apporte un bénéfice similaire à la planificatio
Conclusion : Notre étude ne retrouve pas de différence significative du positionnement de l'implant glénoïdien lors de l'utilisation de la navigation, comparativement à une planification préopératoire seule. Nous retrouvons toutefois une tendance à l'amélioration de certains paramètres après utilisation de la navigation peropératoire, qu'il conviendra d'étudier par des études propres.
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Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
PSI semble être obligatoire pour un positionnement précis du composant glénoïdien uniquement pour une rétroversion glénoïdienne de plus de 20°.Présentation 5 min / discussion 2 min
Orateur(s) : Ali Asfour (Paris)08h21 / 08h28Ali ASFOUR (Paris FRANCE)Afficher abstract
Communication orale
Shoulder / Elbow
ABSTRACT N° SOFCOT24-350
PSI semble être obligatoire pour un positionnement précis du composant glénoïdien uniquement pour une rétroversion glénoïdienne de plus de 20°.
Ali Asfour* 1, Franck Dordain2, Pierre Alban Bouché3, Kinan Freiha1, Mark Mouchantaf4, Victor Meissburger5, Geoffroy Nourissat6
1Orthopedie, Clinique du sport, Paris, 2Orthopedie, Hôpital privé Saint-Martin Caen, Caen, 3Orthopedie, CHU Lariboisiere, Paris, 4Orthopedie, Institut de Chirurgie Réparatrice, Nice, 5Orthopedie, Hopital Saint Antoine, 6Orthopedie, Clinique des Maussins, Paris, France
Introduction : Le positionnement de l'implant glénoïdien dans les arthroplasties de l'épaule influence les résultats cliniques. L'utilisation d'instruments spécifiques au patient (PSI) pour la préparation de la glène devrait permettre une reproduction précise de la planification préopératoire. Cependant, cela nécessite du temps et de l'argent. Nous avons émis l'hypothèse que l'utilisation du PSI est nécessaire dans certains cas et pas dans tous les cas de déformations glénoïdiennes, et nous avons cherché à définir les indications de son utilisation.
Material and methods : Dix-huit planifications en 3D de patients subissant des prothèses d'épaule inversée ont été sélectionnés de manière aléatoire pour l'étude actuelle. Le scanner préopératoire de chaque patient a été utilisé pour créer six modèles scapulaires en 3D. Deux chirurgiens expérimentés ont classé les déformations glénoïdiennes en utilisant les classifications de Walch et Favard. Le positionnement des broches glénoïdiennes a été effectué deux fois à l'aide d'instruments conventionnels et de PSI, d'une manière aléatoire. Une analyse du positionnement des broches de guidage, y compris le point d'entrée, la version et l'inclinaison, a été réalisée pour évaluer la précision et l'exactitude.
Results : Nous avons utilisé 108 modèles imprimés provenant de 7 épaules gauches et 11 épaules droites. Nous avons identifié 7 cas de type A1 (38,9%), 4 de type A2 (22,2%), 3 de type B2 (16,7%), 1 de type B3 (5,6%), 2 de type C (11,1%) et 1 de type D (5,6%). Nous avons classé 8 cas de type E0 (44,4%), 7 de type E1 (38,9%) et 3 de type E3 (16,7%). En termes de sévérité de la version glénoïdienne, notre cohorte comprenait 10 cas légers (<10°) (55,6%), 6 cas modérés (33,3%) (10 à 20°) et 2 cas sévères (11,1%) (>20°).En comparant le PSI avec l'instrumentation standard, des variations significatives ont été observées, notamment au niveau du point d'entrée (3 mm, P=0,0006) et de l'inclinaison (-5,5°, P=0,011). Pour le type B2, l'écart moyen pour le point d'entrée était de 2,5 mm (P<0,01), pour la version de 4,7° (P=0,02) et pour l'inclinaison de 5,9° (P<0,01). Pour le type B3, l'écart moyen pour le point d'entrée était de 2,3 mm (P=0,05), pour la version de -6,9° (P=0,03) et pour l'inclinaison de -7,7° (P<0,01). Le type D présentait un écart moyen pour le point d'entrée de 0,32 mm (P=0,8), pour la version de 13° (P=0,02) et pour l'inclinaison de 7,2° (P<0,01). Les types E1 et E3 ont présenté des écarts notables par rapport au placement planifié, l'inclinaison étant le principal problème. Pour les versions glénoïdiennes sévères, une erreur significative a été observée uniquement dans le placement de la version à -5,2° (P=0,05).
Conclusion : La planification préopératoire en 3D est cruciale pour un positionnement précis de l'implant glénoïdien dans l'arthroplastie totale de l'épaule, notamment dans les types glénoïdiens B2, B3 et D, ainsi que E1 et E2. L'utilisation du PSI est particulièrement bénéfique pour les glènes présentant une rétroversion de plus de 20°, garantissant la réalisation optimale de la planification.
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Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
Classification en 2D de Walch et Favard des déformations glénoïdiennes : pouvons-nous passer à la planification en 3D et à l'évaluation peropératoire ?Présentation 5 min / discussion 2 min
Orateur(s) : Ali Asfour (Paris)08h28 / 08h35Ali ASFOUR (Paris FRANCE)Afficher abstract
Communication orale
Shoulder / Elbow
ABSTRACT N° SOFCOT24-574
Classification en 2D de Walch et Favard des déformations glénoïdiennes : pouvons-nous passer à la planification en 3D et à l'évaluation peropératoire ?
Ali Asfour* 1, Franck Dordain2, Mark Mouchantaf3, Kinan Freiha1, Geoffroy Nourissat4, Victor Meissburger5
1Orthopedie, Clinique du sport, Paris, 2Orthopedie, Hôpital Privé Saint Martin, Caen, 3Orthopedie, Institut de Chirurgie Réparatrice, Nice, 4Orthopedie, Clinique des Maussins, 5Orthopedie, Hopital Saint Antoine, Paris, France
Introduction : La classification des déformations glénoïdiennes dans le contexte de l'arthrose de l'épaule est d'une importance capitale pour comprendre la gravité des déformations et guider une planification de reconstruction appropriée. L'objectif de cette étude était d'évaluer et de comparer la précision de la classification des déformations glénoïdiennes selon les classifications de Walch et Favard en utilisant des scans en 2D, des scans en 3D et des modèles scapulaires imprimés en 3D.
Material and methods : Deux chirurgiens experts en épaule ont examiné et classifié 18 glènes chez des patients atteints d'arthrose primaire de l'épaule. Ils ont utilisé des scans en 2D, des scans en 3D et des modèles scapulaires imprimés en 3D pour les catégoriser selon les classifications de Walch et Favard. Les accords inter- et intra-observateurs ont été comparés.
Results : Pour la classification de Favard, les méthodes de scan 3D ont montré une fiabilité intra-observateur allant de faible à modérée (0,06-0,52), tandis que les modèles scapulaires imprimés en 3D ont affiché une fiabilité inter-observateur faible (0,19-0,46). Les deux méthodes ont montré une fiabilité inter-observateur faible (0,09-0,2). Pour la classification de Walch, les méthodes de scan 2D et les modèles scapulaires imprimés en 3D ont présenté des résultats comparables, montrant une fiabilité intra-observateur modérée (0,62-0,73), mais une fiabilité inter-observateur faible (0,32). Le scan 3D a affiché une fiabilité intra-observateur allant de faible à modérée (0,36-0,66), avec une fiabilité inter-observateur également considérée comme faible (0,3). Lors du regroupement des classes de Walch en A, B, C et D, la fiabilité inter- et intra-observateur montre une amélioration significative dans toutes les méthodes. La méthode de scan CT 2D a montré une fiabilité intra-observateur modérée à excellente (0,72-0,9), avec une bonne fiabilité inter-observateur (0,82). Le scan CT 3D a affiché une fiabilité intra-observateur allant de faible à modérée (0,49-0,63), avec une fiabilité inter-observateur également considérée comme faible (0,41). Les méthodes de modèles scapulaires imprimés en 3D ont présenté une bonne fiabilité intra-observateur (0,72-0,83) mais ont démontré une fiabilité inter-observateur modérée (0,59). Une enquête supplémentaire a révélé que le défi résidait principalement dans les glènes de type A, tandis que les types B, C et D ne présentaient pas de telles difficultés.
Conclusion : La méthode optimale pour classer les glènes selon la classification de Walch est à travers les scans CT en 2D, cependant, des défis surgissent au sein des sous-classes où la fiabilité inter- et intra-observateur se révèle notablement faible. En revanche, pour la classification de Favard, le scan 3D et les modèles scapulaires imprimés en 3D manquaient de fiabilité.
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Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
La géométrie de la tête humérale pré morbide est utile pour optimiser positionnement final de l'humérus dans la RSA.Présentation 5 min / discussion 2 min
Orateur(s) : Chrif Kamoun (Paris)08h35 / 08h42Chrif KAMOUN (Paris FRANCE)Afficher abstract
Communication orale
Shoulder / Elbow
ABSTRACT N° SOFCOT24-550
La géométrie de la tête humérale pré morbide est utile pour optimiser positionnement final de l'humérus dans la RSA.
Geoffroy Nourissat1, Chrif Kamoun* 1, Mark Mouchantaf1, Vincent Martinel2, Victor Housset1, Pierre Alban Bouché3
1Chirurgie de l'epaule, Clinique Maussin-Nollet, Paris, 2Chirurgie de l'epaule, Polyclinique De L'ormeau Site Pyrénées - Elsan, Tarbes, 3Chirurgie orthopédique, Hôpital Lariboisière, Paris, France
Introduction : La planification de la composante glénoïdienne dans l'arthroplastie inversée de l'épaule (RSA) a démontré son bénéfice sur l'amplitude des mouvements de l'épaule et la survie de l'implant..L'objectif de la présente étude était de déterminer s'il existe un positionnement du centre de rotation de la tête humérale pré morbide (H-COR) par rapport au CdR RSA (centre de rotation de la prothèse inversée), qui ait un impact sur les résultats cliniques et de déterminer si cette localisation peut être estimée en fonction du rayon de la tête pré morbide.
Material and methods : Nous avons mené une étude rétrospective multicentrique, incluant 68 Easytech RSA sans tige implantés de 2016 à 2018, pour arthrose primaire ou excentrique. Nous avons analysé les données cliniques et radiologiques disponibles après au moins deux ans de suivi. L'évaluation clinique a porté sur le score constant, le SSV et la progression de l'ASES. Nous avons déterminé le centre théorique (H-CoR) et le rayon (R) de la tête humérale pré morbide à l'aide de la méthode du « cercle le mieux ajusté », ainsi que le centre de rotation du RSA-CoR, ce qui nous a permis de mesurer l'angle de latéralisation (LA) et de calculer l'indice de distalisation (DI). Le vecteur de distalisation (DV) était la distance entre le H-CoR et le RSA-CoR. L'ID était le rapport entre la DV et le rayon du rayon de la tête humérale prémorbide (DI = DV/R). L'angle de latéralisation (LA) était l'angle entre le vecteur de distalisation et la tangente à la plaque de base glénoïdienne. D'autres mesures radiographiques décrites précédemment ont également été effectuées (angle de latéralisation et de distalisation, angle cervico-diaphysaire) pour corréler avec de nouveaux résultats.
Results : Nous n'avons pas trouvé de corrélation significative entre le DI ou le LA, et les scores fonctionnels postopératoires. Cependant, plus l'AI était proche de 1,44 et plus le LA était proche de 54,1°, et meilleurs étaient les résultats postopératoires. Nous n'avons trouvé aucune corrélation statistiquement significative entre l'ID et les scores fonctionnels ou les paramètres radiologiques (angle cervico-diaphysaire, DSA et LSA) (p>0,05). L'AL a été corrélée avec l'angle cervico-diaphysaire (p<0,001), le DSA (p=0,006) et le LSA (p=0,002).
Conclusion : Les paramètres radiologiques évalués dans cette étude apparaissent comme des indicateurs associés au résultat fonctionnel des RSA, faisant du positionnement du H-COR de la tête humérale pré morbide un point de référence à prendre en compte pour la planification.
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Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
10 min par dossier plus 5 min de discussion avec vote de l’assistance
La glène et le traitement conservateur
- 11h00 La glène Walch type B… Dr. Marc-Olivier Gauci
- 11h05… ou scapula Walch type B ? Dr. JD. Werthel
- 11h10 Traitement médical : quels consensus en 2024 ? Pr. J. Beaudreuil
- 11h15 Traitement conservateur chirurgical : quels consensus en 2024 ? Dr. Jérôme Garret
- 11h20 Discussion : 5min
Modérateur(s) : Pierre Desmoineaux (Le Chesnay), Arnaud Walch (Lyon), Orateur(s) : Marc-Olivier Gauci (Nice), Jean-David Werthel (Paris), Johann Beaudreuil (Paris), Jerome Garret (Lyon)11h00 / 11h25
Les hémi-prothèses
- 11h25 Hémi-prothèse en pyrocarbone avec fraisage de la glène (ream & run) Dr. Pascal Boileau
- 11h30 Hémi-prothèse en pyrocarbone sans fraisage de la glène Dr. Arnaud Godenèche
- 11h35 Hémi-prothèse en pyrocarbone ou métal ? Dr. Sébastien Zilber
- 11h40 Discussion : 5min
Modérateur(s) : Jean Kany (Toulouse), Edoardo Giovannetti de Sanctis (Nice), Orateur(s) : Pascal Boileau (Nice), Arnaud Godenèche (Lyon), Sébastien Zilber (Créteil)11h25 / 11h45
Les prothèses totales anatomiques
- 11h45 PTE anatomique : la glène sous toutes les formes Dr. Adrien Jacquot
- 11h50 PTE anatomique : Corriger par le fraisage de la glène Dr. Philippe Valenti
- 11h55 PTE anatomique : Corriger par l’implant Dr. PH. Flurin
- 12h00 PTE anatomique : Mais faut-il corriger ? Dr. Philippe Collin
- 12h05 Discussion : 5min
Modérateur(s) : Philippe Teissier (Saint Jean De Védas), Philippe Clavert (Strasbourg), Orateur(s) : Adrien Jacquot (Essey Lès Nancy), Philippe Valenti (Paris), Pierre-Henri Flurin (Mérignac), Philippe Collin (Paris)11h45 / 12h10
Les prothèses totales inversées
- 12h10 PTE inversée : convergence du dessin des tiges humérales ? Dr. Johannes Barth
- 12h15 PTE inversée : positionnement de l’implant glénoïdien, correction, compensation ou greffe osseuse ? Dr. Julien Berhouet
- 12h20 PTEI : quelle latéralisation et distalisation si la coiffe est continue ? Dr. Maxime Antoni
- 12h25 Discussion : 5min
- 12h30 Take home messages (15min)
Modérateur(s) : Geoffroy Nourissat (Paris), Blandine Marion (Paris), Orateur(s) : Johannes Barth (Echirolles), Julien Berhouet (Tours), Maxime Antoni (Strasbourg)12h10 / 12h45
Coper ou instable : comment prédire le pronostic d'un patient un an après une entorse latérale de la cheville ? Le score Ankle-GO comme indicateur clé
Orateur(s) : Kinan Freiha (Zahlé)08h00 / 08h10Kinan FREIHA (Zahlé FRANCE)Afficher abstract
Communication orale
Ankle / Foot
ABSTRACT N° SOFCOT24-1027
Coper ou instable : comment prédire le pronostic d'un patient un an après une entorse latérale de la cheville ? Le score Ankle-GO comme indicateur clé
Brice Picot1, François FOURCHET2, Ronny LOPES3, Kinan FREIHA* 4, Gauthier RAULINE4, Alexandre HARDY4
1Université Savoie Mont-Blanc, Chambéry, France, 2Hopital La Tour, Meyrin, Switzerland, 3centre orthopédique santy, Lyon, 4Chirurgie du Sport, Paris, France
Introduction : L'entorse latérale de la cheville (ELC) est la blessure sportive la plus courante, entraînant un taux élevé de récidive et le
développement d'une instabilité chronique de la cheville. A l'inverse un certain nombre de patients récupèrent complétement à la suite de ce traumatisme et sont appelés copers. A ce jour, il n'existe aucun critère prédictif permettant d'identifier ces patients et leurs récupération fonctionnelle à un an. L'objectif de cette étude est d'évaluer la capacité du score Ankle-GO à identifier les patients qui deviendront des copers un an après une ELC.
Material and methods : Deux mois après une ELC, 64 patients ont passé le score Ankle-GO. Un an après la blessure, ils ont été répartis en deux groupes : les copers (i.e, les patients ayant repris le même sport qu'avant la blessure sans perte de fonction et qui n'ont pas subi d'épisode de récidive ou d'instabilité) et les non-copers. Les variables prédictives potentielles associées au statut de coper ont été testées à l'aide du chi² et de tests t entre les deux groupes. L'aire sous la courbe (AUC) caractéristique d'exploitation du récepteur ainsi que le score seuil optimal ont été déterminé afin d'évaluer la valeur prédictive du score Ankle-GO à deux mois pour identifier les patients copers à un an. Une régression logistique multivariée avec odd ratio (OR) et intervalles de confiance (IC) à 95% a été utilisée pour déterminer l'influence des facteurs potentiels pour prédire le statut de coper.
Results : Un an après la blessure, seuls 17 patients (32%) sont devenus copers. Le score Ankle-GO à deux mois était plus élevé chez ces patients (9,9±4,9 points vs 6,9±3,7, p=0,015) et était prédictif du statut de coper à 1 an (AUC=0,70). Les patients ayant un score Ankle-GO supérieur à 11 points ainsi que les hommes étaient plus susceptibles de devenir des copers (OR=12.1 ; 95%CI : 2.5-59, p=0.002 et OR=5.2 ; 95%CI : 1.2-22.4, p=0.026 respectivement).
Discussion : Le score Ankle-GO permet d'identifier les patients qui deviendront des copers dans l'année qui suit. Le sexe doit également être pris en compte lors de l'identification des copieurs.
Conclusion : L'Ankle-GO est le premier score objectif de retour au sport permettant d'aider les cliniciens à identifier les patients qui récupéreront complétement d'une ELC
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Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
Place de l’arthroscopie dans la prise en charge des lésions aiguées de l’articulation tibiofibulaire distale
Orateur(s) : Camille Choufani (Toulon)08h10 / 08h20Camille CHOUFANI (Toulon FRANCE)Afficher abstract
Communication orale
Ankle / Foot
ABSTRACT N° SOFCOT24-119
Place de l’arthroscopie dans la prise en charge des lésions aiguées de l’articulation tibiofibulaire distale
Camille Choufani* 1, Emilie Bilichtin1, Didier Demory2, Bernard De Geofroy3, Robin Rassat1, Olivier Barbier1
1HIA STE Anne, 2RCT, Toulon, 3HIA Laveran, Marseille, France
Introduction : Le diagnostic et le traitement des lésions aigues de l’articulation tibiofibulaire distale (TFI) restent un défi malgré les évolutions récentes et les nombreuses publications. L’arthroscopie s’impose progressivement comme une solution diagnostique et thérapeutique. Au travers de notre série clinique et de la revue de la littérature, il est question d’en définir sa place de manière plus précise.
Material and methods : Tous les patients pris en charge en 2023 dans notre service pour une lésion aigue isolée de la TFI ont été analysés. Nous avons colligé les résultats des examens paracliniques effectués ainsi que les avantages et inconvénients de la réalisation systématique d’une arthroscopie en terme diagnostique et thérapeutique. A ceci nous avons associé une revue exhaustive de la littérature sur PubMed avec comme mots clés « distal tibiofibular », « arthroscopy ». Seuls les articles abordant les lésions aigues isolées de la TFI ont été retenus. Nous avons analysé les avantages et inconvénients évoqués de la réalisation d’une arthroscopie pour le diagnostic et le traitement.
Results : 10 patients ont été pris en charge. Pour 5 patients l’instabilité était douteuse après réalisation d’un bilan paraclinique adapté. Pour 4 de ces 5 patients, une instabilité a été confirmée par l’arthroscopie. Le traitement a consisté à la mise en place d’un double endobouton sous scopie. L’arthroscopie a été utile pour la suture du faisceau antérieur de la TFI pour 3 patients, et a permis de vérifier la réduction d’une instabilité dans le plan coronal en plus du plan sagittal pour 2 patients. Un patient s’est avéré gêné par la présence du matériel nécessitant son retrait à 6mois. Aucune autre complication n’a été détectée. La littérature confirme l’utilité de l’arthroscopie dans le diagnostic de l’instabilité coronal et sagittal de la TFI avec comme seule valeur chiffrée fiable la limite des 3mm de diastasis dans le plan coronal. Son utilisation permettrait de faire le bilan exhaustif des lésions (cartilage, LLI, LLE) et une réparation complète (LTFAI, LTA, débridement ou perforation du cartilage, LLI). Elle permettrait également de contrôler la réduction sagittale et coronale.
Discussion : L’arthroscopie dans les lésions aigues isolées de la TFI semble apporter un avantage diagnostique et thérapeutique . Elle est donc une arme diagnostique venant compléter celles déjà connues (radio, scanner, IRM) en cas d’indisponibilité de celles-ci ou de doute diagnostiques . Elle est plus simple d’accès que les scanners en charge. Elle permet de compléter le traitement avec une suture du LTFAI même si l’avantage n’est pas encore confirmé. Elle permet de mieux contrôler la réduction avec un contrôle coronal mais surtout sagittal qui n’est pas possible sous scopie seule. La qualité et les critères d’évaluation de l’instabilité reste encore à définir ainsi que la qualité du contrôle de la réduction.
Conclusion : L’arthroscopie dans les lésions aigues isolées de la TFI semble apporter un avantage diagnostique (dépistage de lésions instables) et thérapeutique (suture du LTFAI et contrôle de la réduction).
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Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
Évaluation des lésions cartilagineuses observées lors de ligamentoplasties arthroscopiques de cheville : impact de l'atteinte de la syndesmose dans l'instabilité chronique et prévalence des lésions talo-crurales
Orateur(s) : Bérengère-Glianne Sauzéat (Grenoble)08h20 / 08h30Bérengère-Glianne SAUZÉAT (Grenoble FRANCE)Afficher abstract
Communication orale
Ankle / Foot
ABSTRACT N° SOFCOT24-164
Évaluation des lésions cartilagineuses observées lors de ligamentoplasties arthroscopiques de cheville : impact de l'atteinte de la syndesmose dans l'instabilité chronique et prévalence des lésions talo-crurales
Bérengère-Glianne Sauzéat* 1, Nicolas Cellier2, François Molinier3, Brice Rubens Duval4, Pascal Kouyoumdjian2
1Chirurgie Orthopédique, CHU Grenoble, Grenoble, 2Chirurgie Orthopédique, CHU Nîmes, Nîmes, 3Chirurgie Orthopédique, Clinique des Cèdres, CORNEBARRIEU, 4Chirurgie de l'Arthrose et du Sport, CHU Grenoble, ECHIROLLES, France
Introduction : La réparation arthroscopique du ligament talo-fibulaire antérieur (LFTA) est une approche validée pour traiter l'instabilité chronique de la cheville. L'arthroscopie offre une évaluation détaillée des lésions cartilagineuses et un testing dynamique des ligaments. Malgré l'association fréquente des entorses de la syndesmose avec celles du LTFA, leur diagnostic est sous-estimé, bien que l'atteinte de la syndesmose puisse exacerber l'instabilité intra-articulaire et être la cause de douleurs et d’arthrose prématurée. Afin d’étudier l’impact des lésions de la syndesmose sur l’articulation talo-crurale nous avons évalué la prévalence des lésions cartilagineuses entre un groupe présentant une instabilité chronique de cheville associé à une atteinte de la syndesmose comparativement à un groupe sans atteinte de la syndesmose.
Material and methods : Cette étude de cohorte rétrospective multicentrique a inclus 287 patients (299 interventions) opérés d'une ligamentoplastie arthroscopique de la cheville (techniques Boström-Gould ou ligamentoplastie anatomique au gracile) entre 2020 et 2023 dans trois centres différents. Nous avons comparé entre les deux groupes, les taux de lésions cartilagineuses et ligamentaires détectées lors de l'arthroscopie.
Results : Les résultats ont montré un taux de chondropathie dégénérative de 19% dans le groupe avec atteinte de la syndesmose contre 16% dans le groupe témoin. Le taux de lésions ostéochondrales du dôme talien (LODT) était de 8% dans le groupe avec atteinte de la syndesmose contre 6% dans le groupe témoin. Les lésions du ligament collatéral médial étaient présentes chez 5% des sujets atteints d'une lésion de la syndesmose contre 2% dans le groupe témoin. Ces différences n'étaient pas statistiquement significatives.
Discussion : Parmi les points forts de l’étude on souligne le recrutement continu de patients et la taille importante de l'échantillon dans une approche multicentrique avec des chirurgiens experts en arthroscopie de la cheville. Parmi les limites, on peut discuter le caractère rétrospectif de l'étude et l'absence de données cliniques telles que la douleur ou la récupération fonctionnelle post-opératoire. Bien que notre recherche n'ait pas révélé de différences significatives entre les groupes des hypothèses expliquent ces résultats, notamment l’âge jeune de la population étudiée et le temps écoulé entre l'entorse initiale et la chirurgie. Malgré cela, un taux élevé de lésions cartilagineuses et ligamentaires a été observé chez les patients présentant une instabilité chronique de la cheville, faisant valoir l'importance de la réparation de la syndesmose pour améliorer la stabilité articulaire et prévenir la dégénérescence cartilagineuse.
Conclusion : Bien que le taux de chondropathies ne soit pas statistiquement plus élevé chez les patients présentant une atteinte de la syndesmose associée à l'instabilité chronique de la cheville, une prévalence considérable de ces lésions a été observée dans les deux groupes. La technique arthroscopique permet non seulement une évaluation précise de l'articulation, mais également un traitement simultané des lésions identifiées.
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Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
Ankle-GO est un outil efficace pour prédire et discriminer la capacité d'un patient à retourner au sport après une reconstruction des ligaments latérales de la cheville pour une instabilité chronique de la cheville.
Orateur(s) : Kinan Freiha (Zahlé)08h30 / 08h40Kinan FREIHA (Zahlé FRANCE)Afficher abstract
Communication orale
Ankle / Foot
ABSTRACT N° SOFCOT24-995
Ankle-GO est un outil efficace pour prédire et discriminer la capacité d'un patient à retourner au sport après une reconstruction des ligaments latérales de la cheville pour une instabilité chronique de la cheville.
Kinan Freiha* 1, alexandre hardy1, ronny lopes2, brice picot3, gauthier rauline 4, eugenie Valentin1, kylian alvino5, francois fourchet6
1orthopedie, clinique du sport , paris, 2orthopedie, santy Group, lyon, 3kinesitherapie, université Savoie Mont Blanc, savoit mont blanc, 4kinesitherapie, clinique du sport , paris, 5kinesitherapie, nantes atlantiques, nantes, 6kinesitherapie, la tour hospital, geneve, France
Introduction : Evaluer la capacité discriminante et prédictive du score Ankle-GO pour le retour au sport après une reconstruction arthroscopique des ligaments laterale de la cheville chez les patients atteints d'instabilité chronique de la cheville. C'est un score composite récemment développé et validé pour discriminer et prédire le retour au sport chez les patients présentant des entorses latérales de la cheville.
Material and methods : Cette étude de cohorte multicentrique prospective, menée de janvier 2022 à janvier 2023, a évalué les patients présentant une instabilité chronique de la cheville opérés par reconstruction anatomique arthroscopique du ligament latéral de la cheville à l'aide d'un autogreffe ou d'une allogreffe du tendon gracile. Le critère de jugement principal était le taux de retour au sport à 4 mois, et secondaire à 6 mois post-opératoire. La variable évaluée aux deux moments était le score Ankle-GO - un composite de quatre tests fonctionnels et trois questionnaires. L'étude a déterminé la validité discriminante du score Ankle-GO pour le retour au sport au moment respectif (Ankle-GO à 4 mois pour le retour au sport à 4 mois, Ankle-GO à 6 mois pour le retour au sport à 6 mois). La capacité prédictive de l'Ankle-GO à 4 mois pour le retour au sport à 6 mois a également été évaluée.
Results : Cinquante et un patients ont été inclus avec un âge moyen de 32,8 ans, dont 23 (45 %) ont retrouvé le sport à 4 mois et 39 (76,5 %) à 6 mois. Le score moyen Ankle-GO était significativement plus élevé dans le groupe ayant repris le sport que dans le groupe ne l'ayant pas fait (12,0 ± 4,7 vs 8,8 ± 4,7 à 4 mois, respectivement p = 0,003 ; 16,8 ± 3,6 vs 11,3 ± 4,8 à 6 mois, respectivement p = 0,002). La capacité prédictive de l'Ankle-GO à 4 mois pour un retour au sport à 6 mois était bonne avec une aire sous la courbe (AUC) de 0,74 [IC : 0,58 à 0,90], p = 0,005. Le seuil optimal était de 6 (sensibilité = 95 %, spécificité = 50 %).
Conclusion : Ankle-GO est efficace pour discriminer le statut de retour au sport à 4 et 6 mois après une reconstruction des ligaments latérals de la cheville, et pour prédire la capacité de retour au sport à 6 mois après la chirurgie.
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Conflits d’intérêts :
K. Freiha: Pas de conflit déclaré ,
A. hardy Consultancy, Expert: arthrex and depuy,
R. lopes Consultancy, Expert: arthrex,
B. picot: Pas de conflit déclaré ,
G. rauline : Pas de conflit déclaré ,
E. Valentin: Pas de conflit déclaré ,
K. alvino: Pas de conflit déclaré ,
F. fourchet: Pas de conflit déclaré
Arthrodèse tibio-talo-calcanéenne par enclouage centromédullaire rétrograde dans les destructions articulaires septiques de la cheville
Orateur(s) : Joffrey Boucly (Paris)08h40 / 08h50Joffrey BOUCLY (Paris FRANCE)Afficher abstract
Communication orale
Ankle / Foot
ABSTRACT N° SOFCOT24-309
Arthrodèse tibio-talo-calcanéenne par enclouage centromédullaire rétrograde dans les destructions articulaires septiques de la cheville
Joffrey Boucly* 1, Pierre-Alban Bouché1, Maria Dolores BERMUDO GAMBOA1, Christophe Menigaux1, Thomas Bauer1, Charles Pioger 1
1Hôpital Ambroise Paré, Paris, France
Introduction : L’arthrodèse tibio-talo-calcanéenne (ATTC) est fréquemment utilisée, en dernier recours, dans les cas de destruction articulaire sévère aseptique de la cheville. Plusieurs techniques ont été décrites, utilisant exo- ou endo-fixation. En revanche, la littérature est plutôt éparse à propos de l’ATTC dans les cas de destruction articulaire sévère de la cheville par ostéo-arthrite, alors qu’elle constitue une alternative valable à l’amputation transtibiale. En cas d’arthrite septique avec destruction de la cheville, beaucoup d’auteurs sont en faveur d’une arthrodèse par fixateur externe, car il est admis que la présence de matériel interne favoriserait la persistance de l’infection. Le clou centromédullaire rétrograde, de par ses propriétés biomécaniques, assure une compression satisfaisante et confère une stabilité immédiate, permettant une consolidation optimale, particulièrement en cas de qualité osseuse amoindrie. Associé à un débridement extensif et une antibiothérapie adaptée, cette procédure semble être adaptée à l’ATTC en contexte septique. Le but de notre étude était d’évaluer les résultats et les complications après ATTC par clou centromédullaire rétrograde dans les destructions articulaires sévères septiques de la cheville.
Material and methods : Les données clinico-radiologiques de tous les patients opérés d’une ATTC par clou centromédullaire rétrograde après destruction articulaire sévère septique entre Janvier 2015 et Aout 2023, avec un suivi minimum de 1 an, ont été analysées rétrospectivement. Le critère de jugement principal était la guérison de l’infection à 1 an, établie sur l’examen clinique, les résultats biologiques ( protéine C-réactive et leucocytes) et les radiographies. Les autres critères de jugement étaient la consolidation radiographique à 1 an, la fonction du pied, évaluée par le score AOFAS modifié, et la qualité de vie postopératoire, évaluée par le score SF-12. La survenue de complications étaie rapportée à chaque consultation de contrôle.
Results : 26 patients ont été inclus, avec un suivi moyen de 42 mois. Le taux de guérison à 1 an était de 81 %. Le taux de consolidation à 1 an était de 72 % . Le taux global de complication était de 38 %. Le taux de reprise chirurgicale était de 27 %. Les motifs de reprise chirurgicale étaient l’ablation du matériel d’ostéosynthèse chez 5 patients, le changement complet du matériel d’ostéosynthèse chez un patient et une amputation transtibiale chez un patient. Un décès est survenue précocement des suites d’un syndrome de Lyell. Les scores AOFAS modifié et SF-12 moyens postopératoires à 1 an étaient de 53 ± 19 et 36 ± 11 respectivement.
Discussion : Nos résultats sont comparables à ceux retrouvés dans les quelques séries d'arthrodèse de cheville en contexte septique, qui décrivent majoritairement l'utilisation d'une exo-fixation, sans les complications et la mauvaise tolérance liées aux fiches et à la longueur du traitement.
Conclusion : L’ATTC par clou centromédullaire rétrograde est une option valable dans le traitement des destructions articulaires sévères septiques de la cheville.
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Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
Prothèse de la cheville et axes
Orateur(s) : François Bonnel (Montpellier)08h50 / 09h00François BONNEL (Montpellier FRANCE)Afficher abstract
Communication orale
Ankle / Foot
ABSTRACT N° SOFCOT24-542
Prothèse de la cheville et axes
François Bonnel* 1, Eric Toullec2, Michel Maestro3
1orthopédie, clinique , montpellier, 2orthopédie, clinique , floirac, 3orthopédie, clinique , monaco, France
Introduction : La survie à long terme d’une prothèse totale de cheville est limitée en comparaison avec les prothèses de hanche et de genoux. Notre objectif était d’analyser les axes utilisés lors d’une implantation. Le but était de définir les axes réels limitant la survenue de contraintes excessives.
Material and methods : L’analyse était pratiquée sur des cadres tibio-fibulaires de 10 sujets dont 7 normaux et 3 avant implantation de prothèse. Pour chaque dossier il était procédé à une tomodensitométrie en charge simulée pour trois d’entre eux. Après segmentation numérique on évaluait les axes d’inertie en 3D et avec un outil spécifique les angles classiques et les angles non sécants. Il était possible de modifier les zones à mesurer soit tibia proximal et distal, tibia-fibula proximal et distal, tibia proximal et distal, cadre tibio-fibulaire en totalité. Une approche spécifique sur les orientations des surfaces articulaires du tibia proximal et distal complétait l’analyse. Les mesures étaient évaluées dans les trois plans coronal,sagittal,horizontal avec une précision de 2°.
Results : Les données angulaires et biométriques ont mis en évidence une très grande variabilité. Sur un plan général il était recommandé de faire des mesures sur un cadre tibio-fibulaire en totalité . Cette méthodologie était performante pour toutes les mesures et particulièrement les valeurs des angles de torsion.
Discussion : La méthodologie de mesure était essentielle pour une codification angulaire raisonnée avant implantation. Toute analyse segmentaire proximale ou distale est à éviter car à l’origine de valeurs erronées. L’orientation des surfaces articulaires proximales et distale du tibia est un facteur discriminatoire dans la technique d’évaluation.
Conclusion : Notre analyse numérique a mis en évidence toutes les difficultés techniques pour une évaluation des axes tridimensionnels. Les aléas d’évaluation des axes sont un écueil à l’origine des résultats cliniques insuffisants après implantation d’une prothèse totale de cheville
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Conflits d’intérêts :
F. Bonnel: Pas de conflit déclaré ,
E. Toullec Consultancy, Expert: Stryker,Iceram, Trainings, Teaching: Stryker,Iceram,
M. Maestro Consultancy, Expert: Novastep, Trainings, Teaching: Novastep
Introduction - Particularités du polyéthylène (simple, polymère, réticulation, oxydation)
Orateur(s) : Bertrand Boyer (Saint-Etienne)08h00 / 08h05Bertrand BOYER (Saint-Etienne FRANCE)
Particularité de la PTG (contrainte, roll-back)
Orateur(s) : Cécile Batailler (Lyon)08h05 / 08h10Cécile BATAILLER (Lyon FRANCE)
Analyse du mouvement
Orateur(s) : Remi Philippot (Saint-Etienne)08h10 / 08h17Remi PHILIPPOT (Saint-Etienne FRANCE)
Explants et autres moyens d’analyse
Orateur(s) : Jean Geringer (Saint-Etienne)08h17 / 08h24Jean GERINGER (Saint-Etienne FRANCE)
Cahier des charges d’un « bon » polyéthylène pour une PTG
Orateur(s) : Denis Huten (Rennes)08h24 / 08h30Denis HUTEN (Rennes FRANCE)
Résultats des PE nouvelles générations (registres, études)
Orateur(s) : Jean Langlois (Lyon)08h30 / 08h37Jean LANGLOIS (Lyon FRANCE)
Perspectives et avancées
Orateur(s) : Orun Muratoglu (ÉTATS-UNIS)08h37 / 08h52Orun MURATOGLU (Boston ÉTATS-UNIS)
Conclusion
Orateur(s) : Jean Langlois (Lyon), Bertrand Boyer (Saint-Etienne)08h52 / 08h56Jean LANGLOIS (Lyon FRANCE), Bertrand BOYER (Saint-Etienne FRANCE)
Intelligence artificielle et planification 3D automatique dans la Prothèse Totale de Genou
Orateur(s) : Guillaume Demey (Lyon)09h20 / 09h28Guillaume DEMEY (Lyon FRANCE)Afficher abstract
Communication orale
Research / Innovation
ABSTRACT N° SOFCOT24-814
Intelligence artificielle et planification 3D automatique dans la Prothèse Totale de Genou
Guillaume Demey* 1, Stéphane Descamps2, Bertrand Galaud3, Mo Saffarini4, Christophe Alépée5, Matthieu Ehlinger6
1Lyon Ortho Clinic, Lyon, 2CHU, Clermont-Ferrand, 3Polyclinique du Parc, Caen, 4Resurg, 5SERF, Lyon, 6CHU, Strasbourg, France
Introduction : La planification 3D dans la PTG est utile en cas de chirurgie conventionnelle afin d’anticiper la taille et le positionnement des implants. Elle est nécessaire en cas de guides sur mesure ou d'assistance par robotique basée sur une imagerie préopératoire. Le premier temps de la planification est la création d’une reconstruction 3D par segmentation du scanner. Celle-ci est annotée classiquement manuellement. Le but de cette étude est de vérifier le positionnement des repères anatomiques (annotation des points remarquables) par l’IA. Notre hypothèse est que l’IA annote les repères anatomiques aussi bien qu’un être humain entrainé et prédit la taille des implants correctement
Material and methods : Cent scanners ont permis l’entrainement du modèle d’IA (machine/deep learning) en utilisant le réseau neuronal U-Net. L’étude a porté sur 10 nouveaux cas (inference). Dix membres inférieurs avec genoux arthrosiques ont été utilisés. Six observateurs différents (1 ingénieur, 4 chirurgiens séniors et l’IA) ont annoté 34 repères par spécimen (16 sur le fémur, 12 sur le tibia et 6 sur la patella) soit un total de 2040 points. L’analyse statistique a porté sur 10 angles calculés (HKA, HKS, MPTA, mLDFA, JLCA, pente tibiale postérieure, Flexum, anatomical PCA, surgical PCA, bascule rotulienne) et 4 distances (distances antéropostérieures fémorales médiale et latérale, largeur fémorale médio-latérale, distance antéropostérieure tibiale médiale) en calculant le coefficient de corrélation intraclasse (ICC). La prédiction de la taille des implants a été comparée entre les observateurs en utilisant le test Fleiss kapa
Results : L’agrément concernant les angles était excellent (0.75≤ICC≤1.00) pour 3 angles (HKA, JLCA, flexum), bon et acceptable pour 4 angles (0.40≤ICC<0.75) et médiocre (0≤ICC<0.40) pour l’HKS, aPCA et cPCA. L’agrément concernant les distances était excellent (0.75≤ICC≤1.00) pour les 4 distances. L’agrément concernant la prédiction des tailles des implants à la taille exacte était modéré (0.41≤K≤0,60). L’agrément proportionnel entre l’IA et les chirurgiens séniors était de 78% pour l’implant fémoral et 82% pour l’implant tibial si on considère la taille exacte. Lorsque l’on considère la taille +/-1, l’agrément était respectivement 98% et 96%
Discussion : L’agrément entre les observateurs était excellent et bon concernant les angles à l'exception de 3 angles. L’agrément était excellent concernant les distances mesurées. La prédiction de la taille des implants par l’IA à une taille près était identique aux autres observateurs dans 98% et 96% des cas. L’IA bien entrainée permet d’obtenir un résultat au moins comparable à ceux obtenus par les observateurs humains. L'IA représente donc un intérêt dans la réalisation de tâches chronophages et couteuses tout en évitant le risque d’erreur humaine lors de tâches répétitives comme l’annotation d'une reconstruction 3D
Conclusion : Cette étude est la première étude sur l’automatisation de la planification 3D par l’IA dans la PTG et confirme notre hypothèse initiale
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Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
Influence de la position de la patella sur l’équilibrage ligamentaire dans la chirurgie prothétique du genou : Analyse prospective de 99 genoux à l’aide d’un tenseur robotisé.
Orateur(s) : Florian Boureau (Cavaillon)09h28 / 09h36Florian BOUREAU (Cavaillon FRANCE)Afficher abstract
Communication orale
Knee
ABSTRACT N° SOFCOT24-1325
Influence de la position de la patella sur l’équilibrage ligamentaire dans la chirurgie prothétique du genou : Analyse prospective de 99 genoux à l’aide d’un tenseur robotisé.
Florian Boureau* 1, Pol Gentilhomme2, Thomas Brosset1, Sophie Putman2
1Clinique Synergia Luberon, Cavaillon, 2CHRU Lille, Lille, France
Introduction : Un des objectifs d’une prothèse totale de genou (PTG) est l’obtention d’un un bon équilibrage des espaces en flexion et en extension. La mesure de ces espaces peut être modifiée par l’appareil extenseur et notamment la position de la patella, connue pour modifier les espaces notamment en flexion. Ainsi nous avons voulu étudier l’influence de la position de la patella sur l’évaluation des espaces et l’équilibrage d’une prothèse totale du genou à l’aide d’un tenseur robotisé permettant une mesure objective des espaces .
Hypothèse : La position de la patella modifie les espaces lors de l’équilibrage ligamentaire.
Material and methods : Entre juin 2023 et février 2024, 99 patients (66 femmes et 33 hommes) d’âge moyen de 71 ans (39 – 88) ont bénéficié d’une arthroplastie totale du genou à l’aide du système OMNIBotics® (Corin, Cirencester) dans deux centres par trois chirurgiens seniors . Après réalisation de la coupe tibiale, la balance ligamentaire initiale était réalisée à l’aide d’un tenseur robotisé (BalanceBotTM) avec la patella luxée et avec la patella en place. Les espaces à 10° et 90° de flexion ainsi que la rotation de l’implant étaient comparés. Toutes les chirurgies étaient réalisées sans garrot par voie parapatellaire médiale (75 cas) ou par voie midvastus (24 cas).
Results : Tous les espaces étaient significativement augmentés lorsque la patella était en place (p>0,001). L’espace médial était augmenté de 0,45 mm ±0,08 [IC95% 0,30 – 0,60] à 10° de flexion et de 1,30 mm ± 0,11 [IC95% 1,08 - 1,52] à 90° de flexion. L’espace latéral était augmenté de 0,71 mm ± 0,11 [IC95% 0,49 – 0,93] à 10° de flexion et de 1,93 mm ± 0,16 [IC95% 1,62 - 2,24] à 90° de flexion. La rotation planifiée était également significativement augmentée lorsque la patella était en place de 0,64° ± 0,11 [IC95% 0,41 – 0,86] (p<0,001).
Discussion : La position de la patella modifie les espaces lors de la mise en place d’une PTG. Nos résultats sont similaires aux résultats retrouvés à l’aide de tenseurs mécaniques ou de capteurs de pression.
Conclusion : Pour ne pas sous-estimer l’espace en flexion ou la rotation externe de l’implant fémoral, il semble recommandé d’évaluer les espaces à l’aide d’un système permettant une mesure avec une réduction de la patella.
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Conflits d’intérêts :
F. Boureau Consultancy, Expert: CORIN, EUROS,
P. Gentilhomme: Pas de conflit déclaré ,
T. Brosset Consultancy, Expert: Corin,
S. Putman Consultancy, Expert: CORIN
Excellents résultats à long terme rapportés par les patients de la technique d'équilibrage du genou avec rotule en place dans l'arthroplastie totale du genou
Orateur(s) : Stefaan Van Onsem (BELGIQUE)09h36 / 09h44Stefaan VAN ONSEM (Eeklo / Gand BELGIQUE)Afficher abstract
Communication orale
Knee
ABSTRACT N° SOFCOT24-1059
Excellents résultats à long terme rapportés par les patients de la technique d'équilibrage du genou avec rotule en place dans l'arthroplastie totale du genou
Stefaan Van Onsem* 1, Alex Demurie1, Hans Van den Wyngaert1, Maxime Van de Veegaete2, Cindy Buyle2, Ignace Ghijselings1
1AZ Alma, Eeklo, 2Ghent University, Gand, Belgium
Introduction : L'arthroplastie totale du genou (TKA) représente un traitement rentable qui améliore la fonction et la satisfaction de la majorité des patients atteints d'arthrose du genou au stade terminal. Cependant, les résultats rapportés par les patients sont un facteur déterminant pour la révision des techniques conventionnelles. Par conséquent, cette étude vise à analyser la satisfaction des patients et les résultats fonctionnels en utilisant une méthode différente de TKA avec l'utilisation du Balancier Rotulien en Place (Patella in Place Balancing: PIPB).
Le PIPB est un outil d'équilibrage utilisé pour obtenir une stabilité parfaite en flexion dans l'articulation du genou et pour préserver la tension naturelle sur les ligaments et l'orientation osseuse. Cette technique repose sur l'équilibrage de l'écart du genou en repositionnant la rotule et sur le principe de 'non-libération tissulaire'.
Material and methods : Cette étude analyse les résultats à long terme du PIPB chez 257 patients ayant subi une chirurgie de remplacement du genou entre 2010 et 2016 et les compare aux résultats de la TKA conventionnelle trouvés dans la littérature. Tous les patients ont reçu un implant de type Triathlon (Stryker, Mahwah, NJ). Différents questionnaires, y compris le Forgotten Joint Score (FJS-12), le Knee Society Score (KSS) pour la satisfaction, et le Knee Injury and Osteoarthritis Outcome score. (KOOS), ont été envoyés aux patients. Ces scores ont été comparés en fonction de l'âge, du sexe, de la taille de l'implant de la prothèse et du chirurgien.
Results : Nos résultats montrent un score de satisfaction KSS élevé pour le BRP (33,6/40) par rapport à celui de la TKA conventionnelle (28,5/40). De plus, lorsqu'on leur a posé une question binaire (oui/non) sur leur satisfaction concernant le remplacement de leur genou, 92,5 % des cas ont répondu « oui », contre seulement 80 à 90 % pour les TKA conventionnelles, et ce même après une longue période, puisque le temps moyen de suivi dans notre étude est de 6,7 ans. Les scores moyens de douleur KOOS étaient généralement meilleurs (85,5) par rapport aux techniques conventionnelles (76,9), suggérant que les patients traités avec le PIPB ressentent moins de douleur. Les résultats montrent un score de fonction KOOS significativement meilleur pour les patients masculins (p < 0,05) et pour les patients ayant reçu des implants plus grands (p < 0,05). Cette dernière constatation est également confirmée par une corrélation positive significative (p < 0,05) entre la taille de l'implant et à la fois le sous-score de fonction KOOS (rP : 0,240) et le sous-score de satisfaction KSS (rP : 0,150). Enfin, comme on pouvait s'y attendre, une forte corrélation positive significative (p < 0,01) entre les résultats du FJS-12 et le score de satisfaction KSS a été notée (rP : 0,780), montrant que plus les patients sont inconscients de leur prothèse, plus ils sont satisfaits de l'intervention avec le PIPB
Conclusion : Dans l'ensemble, ces résultats indiquent que le PIPB présente des résultats de satisfaction plus élevés par rapport à la TKA conventionnelle, et ce même à long terme.
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Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
L’instrumentation par distracteur permet d’améliorer la reproductibilité de l’acquisition des laxités lors de l’implantation d’une prothèse totale de genou
Orateur(s) : Gérard Giordano ()09h44 / 09h52Gérard GIORDANOAfficher abstract
Communication orale
Knee
ABSTRACT N° SOFCOT24-297
L’instrumentation par distracteur permet d’améliorer la reproductibilité de l’acquisition des laxités lors de l’implantation d’une prothèse totale de genou
Gérard Giordano* 1, François Boux De Casson2, Laurent Angibaud3, Florian Kerveillant2, Léonard Duporte4, Louis Dagneaux4
1Orthopédie, Hôpital Joseph Ducuing, Toulouse, 2R&D, Blue-Ortho, Meylan, France, 3AST, Exactech, Gainesville, United States, 4Orthopédie, Hôpital Lapeyronie, Montpellier, France
Introduction : Lors de l’implantation d’une prothèse totale de genou (PTG), l’évaluation des laxités permet l’équilibrage des implants et la planification des coupes osseuses. Cependant, la reproductibilité et la fiabilité de ces mesures peut dépendre de la méthode d’acquisition et de l’expérience de l’opérateur. L’objectif de cette étude expérimentale était de comparer la reproductibilité des mesures de laxités entre deux méthodes d’acquisition.
Material and methods : Cinq opérateurs (3 chirurgiens seniors et 2 juniors) ont effectué des mesures de laxité lors de l’implantation naviguée d’une PTG postéro-stabilisée. Cette étude expérimentale incluait 8 genoux (4 spécimens cadavériques). Chaque opérateur évaluait la laxité en varus et en valgus, de manière continue tout le long de l’arc de flexion, par une méthode manuelle avant toute coupe osseuse et par une méthode instrumentée avec un distracteur inséré entre la coupe tibiale et le fémur natif, au cours de séries de 6 répétitions par genou. La reproductibilité des mesures était évaluée par des coefficients de corrélation intra-classes (ICC) inter-opérateur et intra-opérateur, selon la méthode utilisée et l’expérience des opérateurs.
Results : La méthode instrumentée présentait un ICC inter-opérateurs significativement plus important que la méthode manuelle en varus (0,92 versus 0,25; p<0,0001) et en valgus (0,87 versus 0,60; p=0,02). En manuel, l’évaluation de la laxité en varus était moins reproductible que celle en valgus (0,25 versus 0,60; p=0,01), alors que la méthode instrumentée ne retrouvait pas de différence (0,92 versus 0,87; p=0,8). Tant en manuel qu'avec le distracteur, les seniors avaient de meilleurs ICC inter-opérateurs que les juniors, sans que cela ne soit significatif (en manuel 0.55 versus 0.39; p=0.1, avec le distracteur 0.92 versus 0.90, p=0.3). L’ICC intra-opérateur était significativement plus élevé avec la méthode instrumentée comparativement à la méthode manuelle pour l’évaluation de la laxité tous tests confondus (0,78 versus 0,51; p<0,0001) ainsi qu'en varus (0,84 versus 0,40; p<0,0001), mais pas en valgus (0,71 versus 0,63; p=0,07).
Discussion : La méthode instrumentée, par la mise en place d’un distracteur intra-articulaire, permettait une meilleure reproductibilité de l’acquisition des laxités, limitant l’influence de l’expérience et la difficulté d'acquisition inhérente au maintien d’une force en varus tout au long de la flexion avec la méthode manuelle. L’application d’une force contrôlée par le distracteur, de même que sa facilité d’utilisation placé en position neutre, peuvent jouer un rôle dans la reproductibilité des acquisitions.
Conclusion : L'utilisation d'un dispositif de distraction couplé à la navigation améliorait expérimentalement la reproductibilité des mesures de laxité du genou par rapport l’acquisition conventionnelle en varus/valgus.
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Conflits d’intérêts :
G. Giordano Research support/Scientific studies: Exactech, Consultancy, Expert: Exactech,
F. Boux De Casson: Pas de conflit déclaré ,
L. Angibaud: Pas de conflit déclaré ,
F. Kerveillant: Pas de conflit déclaré ,
L. Duporte: Pas de conflit déclaré ,
L. Dagneaux: Pas de conflit déclaré
La voie d’abord d’une prothèse totale de genou sur genu valgum n’influence pas la laxité résiduelle après chirurgie robotisée.
Orateur(s) : Emeline Chapron ()09h52 / 10h00Emeline CHAPRONAfficher abstract
Communication orale
Knee
ABSTRACT N° SOFCOT24-653
La voie d’abord d’une prothèse totale de genou sur genu valgum n’influence pas la laxité résiduelle après chirurgie robotisée.
Emeline Chapron* 1, Philippe Marchand1, Aymeric Weiss1, Pascal Kouyoumdjian 1, Remy Coulomb1
1Chirurgie orthopédique, CHU Nîmes, Nîmes, France
Introduction : La mise en place d’une prothèse totale de genou (PTG) en cas de valgus préopératoire peut être réalisée par voie antéro-médiale (AM) ou antéro-latérale (AL). L’objectif de cette étude était de comparer en fonction de la voie d’abord AM ou AL, la laxité résiduelle d’une PTG sur un genu valgum ≤ 192°. Les objectifs secondaires étaient de comparer l’alignement radiologique et le centrage patellaire postopératoire.
Material and methods : Il s’agissait d’une étude monocentrique, multi-opérateur, comparative constituée à partir d’une cohorte historico-prospective. Au total, 86 patients présentant un valgus préopératoire avait été opérés d’une PTG robotisée selon un alignement fonctionnel. Pour pouvoir comparer les groupes, seuls 81 valgus ≤ 192° ont été inclus, car aucun patient de la cohorte n’avait été opéré par voie AM au-delà de cette angulation. Deux groupes ont été constitués en fonction de la voie d’abord AM et AL. Pour homogénéiser les groupes, un appariement a été réalisé via un score de propension de 1/1 basé sur l’âge, le sexe, la déformation et l’opérateur. La laxité résiduelle en millimètre était jugée en fin d’intervention avec les implants définitifs, en utilisant la mesure du software Mako Total Knee SmartRoboticsTM selon quatre positions de stress : extension (0-10°) varus et valgus puis flexion (85-95°) varus et valgus. En postopératoire une analyse radiologique de l’alignement coronal de la PTG, de la bascule et du tilt patellaire a été réalisée.
Results : Après appariement, 37 patients étaient inclus dans chaque groupe AL et AM. Les groupes étaient comparables sur l’âge, le sexe, la déformation coronale et le score ASA en revanche l’IMC était statistiquement supérieur dans le groupe AL (29.0 versus 26.6 ; p=0.002). La laxité résiduelle en extension n’était statistiquement pas différente entre les groupes AL vs AM respectivement en médial 1.6 vs 2.1 (p=0.326) et en latéral 1.6 vs 1.6 (p=0.384). L’asymétrie de laxité en extension était inférieure dans le groupe AL versus AM (0.5 versus 0,005 ; p=0.031). En flexion, il n’y avait pas de différence significative concernant la laxité résiduelle en médial (AL 1.5 versus AM 2.4 ; p=0.07) et en latéral (AL 2.9 versus AM 2.9 ; p=0.344).
L’asymétrie de laxité en flexion était plus importante pour la voie AL que pour la voie AM (1.4 versus 0.5 ; p=0.02). Il n’y avait pas de différence concernant l’alignement coronal postopératoire des implants. La bascule rotulienne était plus importante en cas de AM (1.7 ° versus -3.8° ; + en bascule latérale ; p=0.001). La translation rotulienne n’était pas différente entre les groupes.
Conclusion : L'usage d'un alignement fonctionnel ligamentaire lors de la mise en place d'une PTG robotisée peut se faire par voie médiale ou latérale sans incidence sur la laxité résiduelle pour un valgus ≤ 192°. La voie latérale permet cependant une meilleure gestion de la bascule patellaire.
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Conflits d’intérêts :
E. Chapron: Pas de conflit déclaré ,
P. Marchand Consultancy, Expert: Stryker,
A. Weiss: Pas de conflit déclaré ,
P. Kouyoumdjian Consultancy, Expert: Stryker, Lepine,
R. Coulomb: Pas de conflit déclaré
Amélioration des résultats cliniques et de la satisfaction après prothèse totale de genou en cas de déformation valgus : Le rôle des stratégies d'alignement.
Orateur(s) : Cécile Batailler (Lyon)10h00 / 10h08Cécile BATAILLER (Lyon FRANCE)Afficher abstract
Communication orale
Knee
ABSTRACT N° SOFCOT24-576
Amélioration des résultats cliniques et de la satisfaction après prothèse totale de genou en cas de déformation valgus : Le rôle des stratégies d'alignement.
Cécile Batailler* 1, Timothy Lording2, Thibaut Libert1, Elvire Servien1, Sébastien Lustig1
1Hopital Croix rousse, Lyon, France, 2Melbourne Orthopaedic Group, Windsor, Australia
Introduction : L'alignement personnalisé dans la prothèse totale du genou (PTG) a démontré de bons résultats fonctionnels pour les déformations en varus. Cependant, peu d'études traitent explicitement des stratégies d'alignement optimales pour les genoux en valgus. Les objectifs étaient d'évaluer l'impact de l'alignement postopératoire du genou et du degré de correction de l'alignement du genou sur les résultats fonctionnels et la satisfaction d'une population présentant un valgus préopératoire, et d'évaluer les taux de complications et de révisions en fonction de l'alignement postopératoire.
Material and methods : Cette étude rétrospective incluait les PTG primaires postéro-stabilisées avec un angle HKA (Hip Knee Ankle) préopératoire ≥180°, et un suivi d'au moins deux ans. Quatre cent soixante genoux ont été inclus et divisés en trois groupes : alignement neutre préopératoire (180°-183°) (n=162), valgus léger préopératoire (184°-190°) (n=204), et valgus sévère préopératoire (>190°) (n=94). Une technique chirurgicale standardisée a été utilisée pour obtenir un alignement postopératoire neutre. Les radiographies, le Knee Society Scores (KSS), les mobilités, la satisfaction, les complications et les révisions ont été recueillis lors du dernier suivi.
Results : Le suivi moyen était de 74,3 mois ±12,4. Dans le groupe des valgus légers, 10,8 % des patients présentaient un varus postopératoire, 81,4 % un alignement neutre postopératoire et 7,8 % un valgus postopératoire. Dans le groupe des valgus sévères, 4,3 % des patients présentaient un varus postopératoire, 83,0 % un alignement neutre postopératoire et 12,8 % un valgus postopératoire.
Dans le groupe valgus léger préopératoire, les patients ayant bénéficié d'un alignement neutre postopératoire présentaient une satisfaction (p=0,0004) et un score fonctionnel KSS (p=0,031) significativement plus élevés que les patients ayant bénéficié d'un alignement valgus postopératoire.
Dans le groupe valgus sévère préopératoire, les patients ayant bénéficié d'un alignement en valgus postopératoire présentaient une satisfaction significativement plus élevée (p=0,035) et une meilleure amélioration du score KSS du genou (p=0,014) que les patients ayant bénéficié d'un alignement neutre postopératoire.
Les résultats fonctionnels n'étaient pas influencés par le degré de correction de l'HKA.
Il y a eu significativement moins de complications et de révisions dans le groupe valgus léger préopératoire, lorsque les patients avaient un alignement neutre postopératoire comparé à un alignement valgus postopératoire (p=0,022 et p=0,007, respectivement).
Conclusion : Pour les valgus légers préopératoires, un alignement neutre postopératoire permettait d'obtenir de meilleurs résultats fonctionnels et moins de complications que de laisser un valgus résiduel. Pour les valgus sévères préopératoires, la préservation d'un valgus résiduel postopératoire permettait d'obtenir des résultats fonctionnels satisfaisants sans augmenter les complications.
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Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
Analyse clinique et scanographique de l’implantation de PTG avec assistance robotisée selon un alignement personnalisé : respectons nous le phénotype CPAK des patients ?
Orateur(s) : Santiago Claudel (Marseille)10h08 / 10h16Santiago CLAUDEL (Marseille FRANCE)Afficher abstract
Communication orale
Knee
ABSTRACT N° SOFCOT24-344
Analyse clinique et scanographique de l’implantation de PTG avec assistance robotisée selon un alignement personnalisé : respectons nous le phénotype CPAK des patients ?
Santiago Claudel* 1, Christophe Jacquet1, Jean Noel Argenson1, Maxime Fabre1, Matthieu Ollivier1
1Orthopédie, APHM, Marseille, France
Introduction : Après implantation d’une PTG, une partie des patients opérés demeurent insatisfaits et l’obtention d’un genou oublié est un objectif encore rarement atteint. L’utilisation d’un alignement personnalisé pourrait être un élément de réponse à ce problème. L’objectif de cette étude est de décrire les résultats cliniques et scanographiques de PTG avec un alignement personnalisé planifié à l’aide de l’outil robotique.
Material and methods : 100 patients consécutifs opérés pour PTG de première intention avec l’outil robotique Rosa ont été inclus prospectivement entre avril 2023 et février 2024. Un alignement personnalisé a été planifié pour chacun des patients et les données suivantes ont été analysées :
- La classification CPAK pré opératoire et post opératoire sur des télémétries en charge
- La balance ligamentaire pré et post opératoire, avec la mesure des espaces fémoro-tibiaux interne et externe en extension et en flexion.
- La corrélation de surface entre le fémur natif arthrosique et le fémur implanté à l’aide d’une numérisation 3D obtenue par scanner.
- La rotation native du fémur distal et celle avec l’implant à l’aide de l’outil scanographique.
Results : Le morphotype CPAK a été reproduit chez 88% des patients. L’objectif d’espaces symétriques en extension est obtenu dans 95% des cas +/- 1mm et l’objectif d’espaces légèrement asymétrique en flexion à 90° avec une ouverture externe plus importante de 1,5mm obtenue dans 91% des cas +/-1mm. La reconstruction 3D scanographique du fémur distal avant et après PTG montre une différence moyenne de 1,5mm plus importante après PTG correspondant à la restauration de l’épaisseur cartilagineuse. La rotation fémorale est respectée dans 82% des cas +/- 1°.
On retrouve une précision moyenne de 1,8° entre l’HKA planifié et l’HKA mesuré en fin d’intervention ainsi qu’une différence moyenne de 2,1° entre l’HKA mesuré en fin d’intervention et ce lui mesuré sur la télémétrie post opératoire en charge.
Discussion : Le compromis entre respect de l’anatomie du patient et la balance ligamentaire semblerait être prometteur dans une lutte acharnée entre alignement cinématique et alignement fonctionnel. L’outil robotique nous permet de mieux chiffrer ce que nous faisons, nous avons donc voulu interpréter ces riches données obtenues.
Conclusion : Les résultats obtenus montrent que l’alignement personnalisé réalisé à l’aide de l’outil robotique permet de conserver le phénotype natif des patients dans une grande majorité des cas tout en obtenant une balance ligamentaire en flexion-extension équilibrée et en respectant la rotation externe fémoral native.
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Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
La prothèse totale de genou avec assistance robotisée a-t-elle un rôle à jouer dans les grandes déformations ? Évaluation de la précision et des résultats fonctionnels
Orateur(s) : Vincent Genestoux ()10h16 / 10h24Vincent GENESTOUX (Saint-Etienne )Afficher abstract
Communication orale
Knee
ABSTRACT N° SOFCOT24-819
La prothèse totale de genou avec assistance robotisée a-t-elle un rôle à jouer dans les grandes déformations ? Évaluation de la précision et des résultats fonctionnels
Pierre-Henri Vermorel1, Enzo Battaglia1, Vincent Genestoux* 1, Bertrand Boyer1, Thomas Neri1, Rémi Philippot1
1Chirurgie orthopédique et Traumatologique, CHU nord, Saint-Etienne, France
Introduction : La prothèse totale de genou (PTG) pour les patients présentant une grande déformation préopératoire (plus de 10° de varus ou de valgus) reste un défi qui conduit à un taux élevé de patients outliers, à des résultats fonctionnels insatisfaisants ou à des descellements prothétiques précoces. La PTG avec assistance robotisée (PTGAR) a montré des améliorations dans la précision du positionnement de l'implant. L'objectif de cette étude était d'évaluer la précision du positionnement de l'implant et les résultats fonctionnels un an d’une PTGAR chez des patients présentant une déformation préopératoire supérieure à 10° dans le plan frontal.
Material and methods : De novembre 2019 à juillet 2022, 74 patients présentant plus de 10° de varus ou de valgus ont été inclus. Chaque patient a bénéficié d'une PTGAR Mako (Triathlon STRYKER® postéro-stabilisé). La différence entre le valgus ou le varus prévu en per-opératoire et le varus ou le valgus mesuré sur les radiographies postopératoires à un an a été évaluée. Les résultats fonctionnels (EVA, amplitude articulaire, KOOS) ont également été évalués.
Results : Pour le varus, la différence moyenne était de 0,54±1,21°. Tous les patients (100%) avaient une différence inférieure à 3°. Pour le valgus, la différence moyenne était de 0,63±1,29°, la plupart des patients (92%) avaient une différence inférieure à 3°. Dans l'ensemble, 98,6 % (n=73) des cas présentaient une différence inférieure à 3°. L'EVA moyenne était de 1,6±1,4 [1;4]. La flexion moyenne était de 132±7,6° [100;145]. Au total, 69 patients (93%) avaient un bon ou un excellent score KOOS (KOOS total >70) un an après l'opération.
Conclusion : La PTGAR offre une grande précision dans le positionnement de l'implant, permettant d'adapter l'alignement désiré sans compromettre la stabilité du genou, et donnant la possibilité d'utiliser des implants non contraints. Les résultats fonctionnels à un an sont encourageants et les patients ont retrouvé une amplitude de mouvement optimale.
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Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
Arthroplastie totale du genou chez les patients atteints de poliomyélite : un suivi au long cours dans un centre de référence français
Orateur(s) : Fabien Cale (Garches)10h24 / 10h32Fabien CALE (Garches FRANCE)Afficher abstract
Communication orale
Knee
ABSTRACT N° SOFCOT24-692
Arthroplastie totale du genou chez les patients atteints de poliomyélite : un suivi au long cours dans un centre de référence français
Fabien Cale* 1, Grégoire Rougereau1
1Hôpital Raymond Poincaré, Garches, France
Introduction : L'arthroplastie totale du genou chez un patient présentant des séquelles de poliomyélite est un défi chirurgical. Le recurvatum pré opératoire chez des patients totalement déficitaire sur leur quadriceps est particulièrement difficile à gérer. Cependant, plusieurs auteurs ont défendu l’hypothèse selon laquelle la persistance d’une légère hyperextension serait bénéfique chez ces patients. Cette étude visait à : (1) décrire une cohorte de patients ayant subi une arthroplastie totale du genou dans le cadre de séquelles de poliomyélite ; (2) rechercher des facteurs de risque de mauvais résultats fonctionnels.
Material and methods : Tous les patients consécutifs atteint de poliomyélite opérés d'une arthroplastie totale du genou entre janvier 2006 et décembre 2019 ont été inclus. Les résultats cliniques et fonctionnels, les résultats radiographiques et la survenue de complications ont été recueillis.
Results : 22 patients (24 genoux) ont été inclus pour analyse. Il y a eu une amélioration de l'AKSS (26,2+/-12,6 contre 76,7+/-9,3, respectivement ; p<0,0001) ainsi que de l'AKSS fonctionnel (30,3+/-23,5 contre 59,1+/-20,9, respectivement ; p=0,0001). ). Il y avait moins d'épisodes annuels de déverrouillage du genou (11,9 +/- 16,1 contre 5,1 +/- 13,7, respectivement ; p = 0,04). Même si l'arthroplastie totale du genou permettait un léger recurvatum, Il était moins important que le recurvatum préopératoire (respectivement 13,2° vs 8,6° ; p=0,04). Sept complications avec réintervention (29 %) ont été retrouvées.
La présence d'un recurvatum était corrélée à un meilleur AKSS (ρ=0,534, IC95% [0,156 ; 0,7754] ; p=0,008). Le nombre d'épisodes annuels d'instabilité postopératoire du genou était inversement corrélé au recurvatum postopératoire persistant (ρ=-0,407, IC95%[-0,6965;-0,0051] ; p=0,04) mais n'était pas corrélé au type d'implant (ρ=-0,2655, IC95%[-0,6042;0,1544]; p=0,21) ni avec la force musculaire quadricipitale (ρ=0,2075, IC95%[-0,2138;0,5637]; p=0,33).
Conclusion : Le recours à l’arthroplastie totale du genou dans la prise en charge de l’arthrose du genou suite à une poliomyélite est une indication validée. La préservation d'une légère hyperextension en cas de recurvatum préopératoire donne de meilleurs résultats cliniques sans augmenter le risque d'instabilité ligamentaire ou de descellement aseptique précoce.
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Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
Remise des prix
10h32 / 10h40
Session traduite
First battle: Retentive cup and Large Diameter Head versus Dual mobility cups in THA7 minutes each oral presentation
Orateur(s) : Dan Berry (ÉTATS-UNIS), Nicolas Reina (Toulouse)11h00 / 11h14Dan BERRY (Rochester ÉTATS-UNIS), Nicolas REINA (Toulouse FRANCE)
Second battle: Ceramic-on-Ceramic versus Cross-Linked polyethylene bearings in THA7 minutes each oral presentation
Orateur(s) : Pascal Bizot (Paris), Orun Muratoglu (ÉTATS-UNIS)11h14 / 11h28Pascal BIZOT (Paris FRANCE), Orun MURATOGLU (Boston ÉTATS-UNIS)
Discussion
11h28 / 11h35
Third battle: Acetabular reconstruction by Bone graft and reinforcement ring versus Custom metallic reconstruction in revision THA7 minutes each oral presentation
Orateur(s) : François Bonnomet (Strasbourg), Gijs Van Hellemondt ()11h35 / 11h49François BONNOMET (Strasbourg FRANCE), Gijs VAN HELLEMONDT
Fourth battle: Cementless modular revision press fit stems versus cementless non modular locked stems in revision THA7 minutes each oral presentation
Orateur(s) : Luigi Zagra (ITALIE), Patrice Mertl (Amiens)11h49 / 12h03Luigi ZAGRA ( ITALIE), Patrice MERTL (Amiens FRANCE)
Discussion
12h03 / 12h10
Fifth battle: Revision of infected THA: two-stage procedure versus one-stage7 minutes each oral presentation
Orateur(s) : Carsten Frank Perka (ALLEMAGNE), Simon Marmor (Paris)12h10 / 12h24Carsten Frank PERKA ( ALLEMAGNE), Simon MARMOR (Paris FRANCE)
Discussion
12h24 / 12h30
Présentation 20 min + discussion 10 min
Fractures extra-articulaire du quart proximal de jambePrésentation 20 min + discussion 10 min
Orateur(s) : Henri Favreau (Strasbourg)08h30 / 09h00
Les limites du traitement orthopédique des fractures acétabulaires
Orateur(s) : Saadedine-Hichem Amouri (ALGéRIE)09h00 / 09h20
Éléments Prédictifs du Syndrome Compartimental dans les Fractures du Plateau Tibial: une Revue Systématique
Orateur(s) : Diane Ghanem (ÉTATS-UNIS)09h36 / 09h42Diane GHANEM (Baltimore ÉTATS-UNIS)Afficher abstract
Communication orale
Traumatology
ABSTRACT N° SOFCOT24-1114
Éléments Prédictifs du Syndrome Compartimental dans les Fractures du Plateau Tibial: une Revue Systématique
Diane I. Ghanem* 1, Gregory Benes1, Eve Glenn1, Sarah Rapaport1, Babar Shafiq1
1Department of Orthopaedic Surgery, The Johns Hopkins Hospital, Baltimore, United States
Introduction : Acute Compartment Syndrome (ACS) presents a critical risk in patients with tibial plateau fractures, potentially leading to severe complications. It requires prompt diagnosis and appropriate treatment. Despite the profound impact of ACS, there remains a lack of comprehensive analysis regarding its predictors in the context of tibial plateau fractures. This systematic review aims to consolidate existing data to identify the prevalence of ACS in tibial plateau fractures and to ascertain the most reliable clinical and radiographic predictors for its development.
Material and methods : PubMed, Medline OVID, Embase, CINAHL Complete, and Scopus databases were queried in November 2022, in accordance with the Preferred Reporting Items for Systematic Review and Meta-analysis (PRISMA) guidelines. All-language observational studies published in peer-reviewed journals that evaluated the risk factors for the occurrence of ACS in tibial plateau fractures were included, with no restrictions to dates. Data extraction was performed independently by two reviewers using a standardized extraction sheet, and the findings were summarized narratively.
Results : A total of 731 records were retrieved. After careful screening and eligibility assessment, 24 articles were included. Developing ACS following tibial plateau fractures was strongly associated with younger age, male sex, high-energy tibial plateau-shaft combined injuries, and higher AO/OTA classification (41C) and Schatzker grade (IV-VI). Polytraumas and high BMIs were also found to be significant aggravating risk factors for ACS occurrence.
Conclusion : This review highlights the significant yet variable presentation of ACS in tibial plateau fractures and identifies age, gender, BMI, polytrauma, mechanism of injury, and fracture classification as predictors for its occurrence. Orthopaedic surgeons are encouraged to keep a high degree of vigilance for early identification and diagnostic intervention in tibial plateau patients presenting with high-risk factors for ACS occurrence, ultimately improving patient outcomes.
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Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
Comparaison du montage vis plaque dynamique et clou intramédullaire antérograde PFNA dans les fractures pertrochantériennes
Orateur(s) : Hadia Haouari (ALGéRIE)09h42 / 09h48Hadia HAOUARI (Alger ALGéRIE)Afficher abstract
Communication orale
Traumatology
ABSTRACT N° SOFCOT24-1288
Comparaison du montage vis plaque dynamique et clou intramédullaire antérograde PFNA dans les fractures pertrochantériennes
Hadia Haouari* 1, Lyes Ait El Hadj1, Abdeslem Benamirouche1, Mustapha Yakoubi1
1EHS Benaknoun, Chirurgie orthopédique, Alger, Algeria
Introduction : Lors des fractures pertrochantériennes du sujet âgé, l'enjeu principal de la chirurgie est d'obtenir une ostéosynthèse solide permettant un appui complet immédiat, sans craindre le démontage du matériel (balayage de la vis cervico-céphalique), qui oblige une reprise chirurgicale lourde chez des patients fragiles. Ce travail vise à comparer l'ostéosynthèse par vis plaque dynamique DHS, et le clou fémoral proximal antérograde PFNA dans les fractures pertrochantériennes du sujet âgé.
Material and methods : C'est une étude rétrospective, randomisée incluant 180 patients hospitalisés en urgence dans notre service pour fracture pertrochantérienne, entre 2016 et juin 2023, dont 90 cas étaient stabilisés par DHS et 90 par PFNA, on a analysé l'état des patients (score ASA), l'étape opératoire (le type d'implant, le temps opératoire), la période postopératoire (la perte sanguine, l'analyse radiologique, la durée d'hospitalisation, les complications postopératoires immédiates), et enfin à distance l'indice fonctionnel de Harris, la date de reprise de la marche et la mortalité.
Results : Groupe PFNA par rapport au groupe DHS: PFNA avait une faible perte sanguine avec un taux faible d'échec de fixation, une durée opératoire moindre, mais a conduit à plus de temps de fluoroscopie.
Le séjour moyen d'hospitalisation était presque identique.
Les complications mécaniques ont impliqué la migration de la vis céphalique à l'extérieur de la tête fémorale pour 5 cas.
La reprise de la marche était de 21 jours en moyenne pour le groupe PFNA, et de 25 jours pour le groupe DHS.
Le score de Harris était presque identique pour les deux groupes.
Discussion : Les données de la littérature font état d'un avantage pour l'enclouage intramédullaire, en particulier l'avantage mécanique pour le traitement des fractures pertrochantériennes chez des sujets tarés fragiles et ostéoporotiques. Nos résultats montrent la supériorité du clou PFNA par rapport à la DHS avec moins de perte sanguine, moins de temps opératoire, un cout moindre.
Conclusion : Le clou PFNA permet l'ostéosynthèse des fracture du massif trochantérien chez les patients fragiles ostéoporotiques avec des résultats meilleurs par rapport à la vis plaque dynamique DHS.
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Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
Traitement orthopédique de courte durée des fractures isolées de la diaphyse ulnaire
Orateur(s) : Abdeslem Benamirouche (ALGéRIE)09h48 / 09h54Abdeslem BENAMIROUCHE (Alger ALGéRIE)Afficher abstract
Communication orale
Traumatology
ABSTRACT N° SOFCOT24-1373
Traitement orthopédique de courte durée des fractures isolées de la diaphyse ulnaire
abdeslem Benamirouche* 1, Hadia Haouari1, Lyes ait El Hadj1, Mustapha Yakoubi1
1EHS Benaknoun, Chirurgie orthopédique, alger, Algeria
Introduction : La fracture isolée de l'ulna peu ou pas déplacée résultent le plus souvent d’un traumatisme direct local n'interrompant pas ou peu la membrane interosseuse élément très important à la stabilité de la fracture. Elles peuvent être traitées orthopédiquement par BABP, voire de manière fonctionnelle par écharpe, mais il faut généralement une immobilisation par attelle plus rigide au tout début du traitement pour atténuer les douleurs et éviter les cals hypertrophiques par hypermobilité du foyer de fracture les premiers jours responsables d'une raideur de la pronosupination.
Material and methods : Étude rétrospective entre 2007 et juin 2016 des fractures isolées de l’ulna. Cent soixante-sept cas reçus avec un recul moyen de 56 mois, l’âge moyen était de 35 ans, 45 femmes et 122 hommes. Le côté gauche était retrouvé dans 113 cas, le choc direct était responsable dans 162 cas, l’inférieur représentait 78 cas, le tiers moyen 62 cas et le tiers supérieur 27 cas. Le trait était horizontal ou oblique court dans 163 cas
Results : La consolidation clinique et radiologique ont été obtenues dans tous les cas à 08 semaines en moyenne. Cinq cas de cals hypertrophiques sans retentissement fonctionnel, la mobilité de toutes les articulations était comparable à celle du côté opposé dans la majorité des cas. Nous n’avons pas eu de pseudarthrose, ni de fracture de fatigue, ni de synostose radio ulnaire. La reprise du travail était de 4 semaines en moyenne.
Discussion : La stabilité du foyer de fracture dépend de l’intégrité de la membrane interosseuse. Cette fracture est consécutive à un traumatisme direct et l’énergie de la force s’épuise rapidement dans la zone fracturaire avec une lésion partielle de la membrane interosseuse. Une immobilisation prolongée est source de pseudarthrose et aucune immobilisation est source de cals hypertrophiques, voire une synostose, donc une courte immobilisation va éviter une hypermobilité du foyer de fracture, le temps nécessaire à la formation d'un cal fibreux ne laissant que quelques micromouvements du foyer de fracture très bénéfique au développement du cal osseux périosté.
Conclusion : Nous estimons que c’est un traitement simple, peu coûteux et efficace vu le faible taux de complications et une reprise de travail nettement inférieure au traitement conventionnel.
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Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
Retrograde nailing for distal femur fractures about 100 cases
Orateur(s) : Abdelkader Tounsi (TUNISIE)09h54 / 10h00Abdelkader TOUNSI (Sousse TUNISIE)Afficher abstract
Communication orale
Traumatology
ABSTRACT N° SOFCOT24-1374
Retrograde nailing for distal femur fractures
about 100 cases
zied mansi 1, Abdelkader Tounsi* 1, ines sboui 2, aymen ben mahmoud 1, hedi rbai 1
1orthopedie , hopital ibn jazzar , kairouan , 2chirurgie de la main , institut kassab , tunis , Tunisia
Introduction : Retrograde centromedullary nailing of the femur represents a means of osteosynthesis widely used for fractures of the distal femur. Indeed, its advantages are essentially based on the reduction of the operating time and therefore the reduction of blood loss.
Material and methods : We report a descriptive and analytical retrospective study,
conducted in the orthopedic and traumatological surgery department ,
collecting 100 cases of retrograde nailing of the femur over a period of 10 years
from 1 January , 2011 at 31 December 2020.
Results : The average age of our patients was 56 years old with a female
preponderance. Road accidents were the most frequent etiology (65%). We
adopted for the anatomopathological study, the classification of the SOFCOT
1988 and the classification of the AO considering their simplicity and their
anatomo-therapeutic correlations, thus we noted 27% of cases of type I
fracture, 42% of type II, 11% type III, 14% type IV, 5% type V and 1% type VI,
likewise, 8% type 33-A1, 19% type 33 -A2, 53% type 33 -A3, 14% type 33-C1, 5%
type 33-C2 and 1% type 33-C3.
On the operative level, the average time for intervention was 5.1 days, spinal
anesthesia was performed in 76% of cases.
The transtendinous midline was used in 76% of cases. All nails were inserted
after proper reaming. The mean operative time was 85.4 min. The average
postoperative hospital stay was 3.6 days. All of our patients consolidated within
an average of 4 months. The functional results were good and very good in 90%
and very good in 78% on the anatomical level according to the analysis criteria
of Vidal and Marchand. We noted no death or throbo-embolic complication.
We noted 7 cases of pseudarthrosis (7%) and 12 cases of malunion (12%).
Discussion : The current standard treatment for distal femur fractures involves closed intramedullary nailing with reaming, often using locking techniques. This method offers advantages such as lower infection risk, better bone healing, and extended indications for different fracture types. However, complications related to the osteosynthesis material still occur.Researchers propose using long, solid titanium nails to address these issues, citing benefits like reduced fracture focus and better protection against iterative fractures. Additionally, retrograde femur nailing is advantageous in specific situations, including polytrauma and elderly patients.Overall, retrograde nailing presents a promising alternative with good consolidation rates and low complication rates, but precision is crucial, especially concerning the nail entry point. Despite concerns about knee cartilage disruption, infection risks are low, and knee mobility is minimally affected.
Conclusion :
Retrograde nailing is gaining popularity as a treatment for lower femur fractures in adults. It offers benefits similar to closed intramedullary osteosynthesis, with high consolidation rates and low complication rates. Precise technique and patient suitability are crucial. Despite minimal risks such as knee arthrotomy, infection rates are low, and knee mobility remains largely unaffected
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Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
La prise en charge chirurgicale par combination de techniques des lesions instables du basin
Orateur(s) : Aleksei Grin (FéDéRATION DE RUSSIE)10h00 / 10h06Aleksei GRIN (Kurgan FéDéRATION DE RUSSIE)Afficher abstract
Communication orale
Traumatology
ABSTRACT N° SOFCOT24-204
La prise en charge chirurgicale par combination de techniques des lesions instables du basin
Alexej A. Grin* 1
1Institut Fédéral Budgétaire d’Etat « Centre national médical de recherches en orthopédie et traumatologie académicien G.A. Ilizarov , Kurgan, Russia
Introduction : Fractures de l’anneau pelvien retrouvées dans 7-22% des polytraumatisés. La proportion de lésions instables graves fait de 57,5 à 88,6% parmi les traumatismes à haute énergie. Dans 90% des cas il y en a des lésions associées ou multiples. La réparation définitive des lésions n’est réalisée que secondairement, une fois l’état général stabilisé par les procédures visent à sauver la vie. Tout en des lésions de l’anneau pelvien passent au stade anciennes. La réduction ouverte est techniquement difficile, un risque de complications est élevé. Pour réduction atraumatique fermée une fixation externe, qui sera ensuite relayée par celle interne, est la plus prometteuse. L’objectif est de montrer l’efficacité pour lésions instables pelvienne.
Material and methods : Les 118 patients avec lésions pelviennes instables on été opéré avec fixation externe 56,8%(n=67), combination des techniques 25,4%(n=30), ostéosynthèse interne 17,8%(n=21). Le temps opératoire, la perte sanguine peropératoire, la verticalisation des patients, la durée d’aide hospitalière ont été analysé. On évaluait les résultats à long terme selon échelle fonctionnelle Majeed.
Results : La différence de la durée de l'opération et de la perte de sang peropératoire etait statistiquement significative, plus élevée pour ostéosynthèse interne ouverte (p<0,001). Le séjour hospitalier avant verticalisation (p<0,005) pour les bénéficiés d’une combination des techniques de 6,3±2J était nécessaire; fixation externe de 8,1±5,0J; interne 11,47±5,07J. Les résultats éloignés ont révélé, que l’ostéosynthèse externe était moins efficace, l’interne et la combination des techniques étaient comparables.
Discussion : Selon littérature l'ostéosynthèse interne est la plus utilisée pour traitement chirurgical des lésions pelviennes instables. Certains auteurs également préfèrent une fixation externe. Universellement admis que la fixation interne involve des abords chirurgicaux augmentant la perte de sang et le risque de lésions vasculaires et nerveuses. Une reposition ouverte n’est pas envisagée pour des cas anciens. On note que la réduction des fractures par l'ostéosynthèse externe est mini-invasive, mais les fixateurs externs sont encombrants et gènent les patients, aux sorties des éléments de fixation des complications infectieuses surviennent. L'alternative en tant que l’usage des combinations de méthodes est aussi proposée à la littérature. Dans notre travail un fixateur externe, qui est premièrement posé pour reduction à ciel fermé, ultérieurement est remplacé de sa partie arrière par des éléments de fixation internes. Les possibilités de fixation les plus élevées permettent une activation précoce de patients.
Conclusion : L’usage des combinations des méthodes de l'ostéosynthèse est plus efficace, peu traumatique et fiable pour la prise en charge des patients atteints de lésions pelviennes instables.
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Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
Epidémiologie des fractures du squelette appendiculaire des sujets de plus de 80 ans opérées en 2023
Orateur(s) : Guy Piétu (Nantes)10h06 / 10h12Guy PIÉTU (Nantes FRANCE)Afficher abstract
Communication orale
Traumatology
ABSTRACT N° SOFCOT24-330
Epidémiologie des fractures du squelette appendiculaire des sujets de plus de 80 ans opérées en 2023
Guy Piétu* 1
1orthopédie-traumatologie, CHU nantes, nantes, France
Introduction : Les fractures du fémur proximal sont considérées un problème de santé publique. Cependant elles ne représentent qu'une partie des traumatismes osseux opérés dans cette tranche d'âge. Le but de cette étude était d'avoir une photographie des patients de plus de 80 ans opérés pour fracture du squelette appendiculaire dans un CHU en 2023.
Material and methods : Tous les patients présentés au staff traumatologique en 2023 pour lesquels une indication opératoire pour fracture du squelette appendiculaire était proposée ont été inclus dans ce recensement .
Results : Il s'agissait de 638 fractures chez 616 patients principalement féminins (77,6%) (478/138) d’âge moyen 89,1 ans (maximum 104).
27 patients présentaient une autre fracture concomitante dont 6 « chirurgicales ».
16 patients ont subi une deuxième fracture durant cette année. Il s’agissait de 10 fractures du fémur proximal controlatéral, une fracture sous clou Gamma, une fracture péri-prothétique de hanche, une fracture de jambe, deux fractures de cheville et une fracture d’avant-bras
L’énergie causale était presque exclusivement basse.
17 patients sont décédés avant la prise en charge chirurgicale et une abstention décidée pour raison générale 4 fois.
Les fractures du fémur proximal représentaient 73,5% des cas (214 cervicales vraies - 255 massif trochantérien et trochantéro-diaphysaires). Un matériel controlatéral à la hanche (fixation ou prothèse) était présent 84 fois.
On notait 70 fractures péri-implant (fixation ou prothèse) principalement au fémur (68) dont 8 inter-implant, mais aussi à l’humérus (2).
Les fractures de cheville représentaient 32 cas dont 8 ouvertes.
Les fractures diaphysaires sur os natif n’étaient que 20 (8 fémurs, 9 tibias, 3 humérus).
Discussion : Si les fractures du fémur proximal maintiennent leur prépondérance, les fractures péri et inter prothétiques deviennent une charge de travail importante dont l'impact semble sous-estimé. Les sujets de cette tranche d'âge sont assez fragiles comme le traduit les 2,7% de décès enregistrés en préopératoire. Les mécanismes en cause sont à basse énergie.
Les limites de cet enregistrement sont l'attitude du service à traiter orthopédiquement les fractures du radius distal autant que possible avec une concurrence importante des cliniques sur ce segment. Par ailleurs les fractures de l'olécrâne sont aussi traitées orthopédiquement de manière fréquente. Enfin il existe une tendance au transfert vers le service de patients supposés plus lourds que ce soit sur le plan anesthésique ou chirurgical.
L'avantage est l'enregistrement de tous les patients considérés comme chirurgicaux et l'inclusion des décès pré-opératoires chez les sujets pour lesquels l'indication avait été portée.
Conclusion : Les fractures diaphysaires sur os natif sont très rares derrière les localisations métaphysaires. Le risque de fracture itérative nécessitant une nouvelle chirurgie est loin d’être négligeable.
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Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
Enclouage centromédullaire des fractures supra-malléolaire: quels résultats ?
Orateur(s) : El Hassan Rais (MAROC)10h12 / 10h18El Hassan RAIS (Marrakech MAROC)Afficher abstract
Communication orale
Traumatology
ABSTRACT N° SOFCOT24-473
Enclouage centromédullaire des fractures supra-malléolaire: quels résultats ?
El Hassan Rais* 1, Mohamed Moussadiq1, Tarik Aalil1, Yassine Fath elkhir1, Mehdi Boumdiane1, Said Aziz1, Mohamed Amine Benhima1, Imad Abkari1
1traumato-orthopédie B , CHU Mohamed VI , Marrakech, Morocco
Introduction : Les fractures supra-malléolaires du tibia intéressent la région épiphyso-métaphysaire distale. Elles sont réputées graves et posent à la fois des problèmes de consolidation, de contention et de stabilité. Nous discutons dans ce travail l'apport de l’enclouage centromédullaire verrouillé dans la prise en charge de ce type de fracture et ses résultats?
Material and methods : Nous présentons notre expérience à travers l’étude de 105 cas de fractures du 1/4 distale de la jambe traitée par enclouage centromédullaire verrouillé sur une période de 07 ans allant du janvier 2015 au décembre 2022. L’âge moyen de nos patients était de 40 ans, avec des extrêmes allant de 20 à 65 ans. Nous avons noté une prédominance masculine avec 82 hommes / 23 femmes (sexe ratio : 4). Les AVP représentaient 95% des étiologies et les autres étiologies retrouvés dans 5% des cas.
Results : Après un recul moyen de 18 mois, nous avons noté, dans 90% des cas un l’alignement satisfaisant (moins de 10 degrés) mais 3 malades avaient présenté un défaut d’axe significatif soit 2 valgus et une rotation externe supérieurs à 10°.
La consolidation a été obtenue dans 95% des cas dans un délai moyen de 16 semaines, avec un cas de retard de consolidation à 4 mois ayant nécessité une dynamisation du clou, un cas de sepsis superficiel et un cas de pseudarthrose septique. 86,66% des patients avaient
retrouvé une fonction satisfaisante de la cheville selon le score d’OLERUD qui était en moyenne de 87,46/100 points.
Discussion : Comparés aux résultats des différentes séries de la littérature, nos résultats sont en général proches de ceux des autres séries de l’enclouage centromédullaire à verrouillage très distale. Ceci nous mène à conclure que l’enclouage centromédullaire verrouillé permet un appui précoce, moins d’infections, et moins de reprises surtout dans cette partie de la jambe qui est mal vascularisée et à peau fragile.
Conclusion : Ces résultats permettent également de conclure au grand intérêt d’élargir les indications classiques de l’enclouage centromédullaire verrouillé dans la prise en charge des fractures supra-malléolaires du tibia à condition d’avoir un montage stable par un double verrouillage distal et une ostéosynthèse primaire des fractures distales du péroné.
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Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
Fracture sur clou gamma standard : entre les défis d’ablation et d’ostéosynthèse.
Orateur(s) : Brahim Demnati (MAROC)10h18 / 10h24Brahim DEMNATI (Casablanca MAROC)Afficher abstract
Communication orale
Traumatology
ABSTRACT N° SOFCOT24-588
Fracture sur clou gamma standard : entre les défis d’ablation et d’ostéosynthèse.
Brahim Demnati* 1, Elmehdi boumediane2, Zakaria Chabihi2, siham Dkhissi3, yassine fathelkhir2, mohamed amine benhima2, Samir ibnmoussa1, mohamed Rafai4, Imad abkari2, Mohamed Rahmi4
1Laboratoire de chimie, biochimie, nutrition et environnement, faculté de Médecine et de Pharmacie, , Université Hassan 2, Casablanca, 2Service de Chirurgie Orthopédique Traumatologie B, CHU Mohammed VI,, CHU Mohamed VI, 3Université Cadi Ayyad, Université Cadi Ayyad,, Marrakech, 4Service de traumatologie-orthopédie pavillon 32. Centre hospitalier universitaire Ibn Rochd. , Université Hassan 2, Casablanca, Morocco
Introduction : Les fractures traitées avec le clou gamma standard sont fréquentes dans la pratique orthopédique. Malgré son utilisation répandue, des cas de fractures sur clou gamma standard peuvent présenter des défis particuliers, nécessitant une prise en charge spécifique. L'objectif de cette étude est d'explorer les aspects liés à l'ablation du clou gamma standard et à l'ostéosynthèse dans de tels cas.
Material and methods : Cette étude a porté sur une population de 23 patients, dont 16 hommes et 7 femmes, sur une période de 5 ans. Les données ont été collectées rétrospectivement pour évaluer les résultats de la prise en charge des fractures sur clou gamma standard.
Results : Un total de 17 cas de rupture d'implant ont été enregistrés et analysés. La classification de fracture prédominante selon BAMBARD–RAMADIER était Type II (13 cas, 76.5%). La qualité de la réduction était bonne dans 14 cas, acceptable dans 3 cas. Le temps moyen jusqu'à la défaillance était de 6, mois (plage, 2,4 à 8,8 mois).
Le mécanisme de blessure le plus courant était une chute d'une hauteur (82.4%, n = 14) et le reste (17.6)%, n = 3) s'est produit sans blessures significatives et a été classé comme fractures de stress. Le site de fracture le plus fréquent était l'extrémité distale du clou (58.8 %, n = 10), tandis que trois patients présentaient une FIP plus proximale le long du clou et quatre patients distaux par rapport au clou.
La modalité de traitement pour la rupture était un clou de révision long dans 13 cas (76.5%). une plaque DHS dans 4 cas (23.5%).
Discussion : Le risque et la gestion des fractures sur clou gamma standard sont complexes et souvent sous-estimés. Ces fractures, parfois ignorées comme des fractures péri prothétiques, nécessitent des protocoles de classification et de traitement spécifiques Les références limitées en la matière soulignent la nécessité de systèmes de classification dédiés.
Conclusion : La Fracture sur clou gamma standard, une complication rare post-enclouage intramédullaire de la fracture trochantérienne, peut nécessiter une intervention de révision, telle que le changement d'enclouage ou l'ostéosynthèse par plaque, en fonction du type de la fracture et de sa consolidation initiale. Cependant, il est essentiel de souligner les défis inhérents à la prise en charge de cette complication.
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Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
Fractures Péri-Implantaires : Comprendre les Enjeux et Optimiser la Prise en Charge.
Orateur(s) : Brahim Demnati (MAROC)10h24 / 10h30Brahim DEMNATI (Casablanca MAROC)Afficher abstract
Communication orale
Traumatology
ABSTRACT N° SOFCOT24-592
Fractures Péri-Implantaires : Comprendre les Enjeux et Optimiser la Prise en Charge.
Brahim Demnati* 1, Elmehdi boumediane2, Zakaria Chabihi2, siham Dkhissi3, yassine fathelkhir2, mohamed amine benhima2, Samir ibnmoussa1, mohamed Rafai4, Imad abkari2, Mohamed Rahmi4
1Laboratoire de chimie, biochimie, nutrition et environnement, faculté de Médecine et de Pharmacie, , Université Hassan 2, Casablanca, 2Service de Chirurgie Orthopédique Traumatologie B, CHU Mohammed VI,, CHU Mohamed VI, 3Université Cadi Ayyad, Université Cadi Ayyad,, Marrakech, 4Service de traumatologie-orthopédie pavillon 32. Centre hospitalier universitaire Ibn Rochd. , Université Hassan 2, Casablanca, Morocco
Introduction :
Les fractures sur matériaux d’ostéosynthèse (FMO) sont des fractures survenant dans les os portant des implants non prothétiques. Elles constituent un sous-ensemble des fractures péri-implantaires (FPI). Initialement étudiée dans les années 1970, la défaillance du matériel d’ostéosynthèse est devenue une préoccupation majeure, attribuant les causes à des erreurs techniques, des défauts de conception, des concentrations de contraintes et des paramètres géométriques. Malgré son importance, la FMO reste peu explorée, présentant des défis sur les plans épidémiologique, étiologique, diagnostique, thérapeutique et pronostique.
Material and methods : Il s'agit d'une étude rétrospective portant sur 136 patients traités pour des fractures sur des dispositifs d'ostéosynthèse dans notre structure. Les patients ont été identifiés à partir des registres de données traumatiques. Les patients âgés de 18 ans et plus, présentant une PIF et ayant bénéficié d'un suivi médical pendant la période définie, ont été inclus. Les patients présentant des fractures pathologiques ou des fractures survenues à la suite d'un polytraumatisme ont été exclus de la cohorte finale.
Results : L'étude portait sur 136 patients, majoritairement masculins (77.9%), avec un âge moyen de 61 ± 16 ans et un indice de masse corporelle (IMC) moyen de 23.2 ± 4.5 kg/m². Plus de la moitié étaient fumeurs (52.2%), et 60.3% avaient au moins une comorbidité, principalement l'hypertension (33.8%), le diabète (20.6%), et la BPCO (13.2%). Les fractures, souvent résultant de traumatismes énergétiques élevés (64.0%), étaient fixées initialement avec des plaques/vis (43.4%) ou des clous intramédullaires (56.6%). Le type de PIF le plus courant était IM 2 (34.6%), et le traitement principal était l'enclouage intramédullaire (80.1%). L'évaluation de la qualité osseuse montrait une majorité de patients avec une ostéoporose modérée selon l'index de Singh. Les performances physiques (SPPB) étaient généralement élevées (47.8% avec une performance élevée). Cependant, l'indépendance dans les activités quotidiennes (score Parker) indiquait un niveau modéré de dépendance
Discussion : .Les Fractures sur matériel d’ostéosynthèse sont une entité sous déclarée, les complications mécaniques des ostéosynthèses ont été largement décrites par Burny ainsi que Comtet et Orengo. Elles dépendent du type de fracture et de son mode de fixation mais aussi des troubles éventuels de la consolidation, facteurs souvent associés dans la genèse d’une défaillance mécanique du matériel d’ostéosynthèse.
De multiples rapports ont suggéré que les fractures sur matériel sont plus fréquentes dans la hanche et le fémur, ce qui est probablement dû à la fragilité de la population âgée touchée par ces fractures.
Conclusion :
Une bonne prévention des défaillances mécaniques par la rigueur du chirurgien dans ses indications et son choix du matériel d’ostéosynthèse reste un élément essentiel.
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Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
Ostéosynthèse par clou rétrograde
Orateur(s) : Guy Piétu (Nantes)11h00 / 11h20
Ostéosynthèse par plaque
Orateur(s) : Brice Rubens Duval (Grenoble)11h20 / 11h40
Ostéosynthèse optimisée
Orateur(s) : Hervé Nieto (Niort)11h40 / 12h00
Prothèse de reconstruction segmentaire
Orateur(s) : Christophe Chantelot (Lille)12h00 / 12h20
Discussion
12h20 / 12h30
Résultats à moyen terme du système LPS™ pour la résection segmentaire du fémur distal et du tibia proximal, une étude rétrospective multicentrique.
Orateur(s) : Victoria L'Hourre (Brest)08h00 / 08h06Victoria L'HOURRE (Brest FRANCE)Afficher abstract
Communication orale
Tumors
ABSTRACT N° SOFCOT24-1137
Résultats à moyen terme du système LPS™ pour la résection segmentaire du fémur distal et du tibia proximal, une étude rétrospective multicentrique.
Victoria L'Hourre* 1, Vincent Crenn2, Jean-Christophe Lambotte3, Antoine Desseaux1, Thomas Williams1, Mickael Ropars3
1Orthopédie, CHU Cavale Blanche, Brest, 2Orthopédie, CHU Hôtel Dieu, Nantes, 3Orthopédie, CHU Pontchaillou, Rennes, France
Introduction : La reconstruction endoprothétique du genou avec des systèmes modulaires est devenue populaire au fil des ans, dépassant l'arthrodèse primaire ou l'amputation. Malgré les avantages considérables de l’utilisation des mégaprothèses, les complications ne sont pas rares. Bien que le Limb Preservation System™ (LPS™, DePuy Synthes ; Warsaw, USA) s’inscrive comme l’une des mégaprothèses les plus utilisées sur le marché français, il n’existe pour l’instant aucune évaluation de ce système sur le territoire national, et seulement trois au niveau mondial. Nous avons réalisé une étude rétrospective multicentrique ; les taux de survie à moyen terme des implants sont présentés dans le but de répondre à ces questions : 1) Quel est le résultat du système LPS™ au niveau du fémur distal et du tibia proximal ? 2) Quels sont les facteurs associés à une altération de la survie de l'implant ? 3) Quel est le risque cumulé de complications selon Henderson ?
Material and methods : Une étude rétrospective multicentrique sur la période 2016-2023 a été réalisée au sein des CHU de Brest, Nantes et Rennes. Tous les patients ayant bénéficié d’une prothèse LPS™ pour la résection segmentaire du fémur distal et/ou du tibia proximal ont été inclus, toutes indications confondues. Les prothèses de fémur total n'ont pas été incluses. Les complications, reprises chirurgicales et échecs ont été répertoriés. Les complications ont été définies selon la classification de Henderson modifiée en 2014. L'échec a été défini par le remplacement du composant fémoral et/ou tibial, ou l'amputation. Des analyses des risques concurrents ont été appliquées pour estimer la survie des implants.
Results : Quatre-vingt-huit patients ayant reçu le système LPS™ au niveau du fémur distal (n=77), du tibia proximal (n=9) ou bien des deux (n=2) entre janvier 2016 et décembre 2023 pour des causes oncologiques (n=30) ou non oncologiques (n=58) ont été inclus. Le suivi moyen était de 38 mois. Trente et un patients (35,2 %) ont présenté au moins une complication ; les complications de type 4 étaient les plus fréquentes (12,5%), suivies du type 1 (11.4%). 61,3% des complications ont nécessité une reprise chirurgicale. 32.3% des complications ont abouti sur un échec.
Discussion : Malgré des taux non négligeables de complications et d’échecs, les taux retrouvés dans notre cohorte sont plus bas que ceux rapportés dans la littérature pour d'autres systèmes de mégaprothèses comparables. Compte tenu du recul limité de notre étude une sous-estimation de ces taux est possible, cependant nous avons également mis en évidence que les complications de type 1 et 4 apparaissent en moyenne à respectivement 4 et 3 mois post-opératoire. Le seul facteur associé de manière indépendante à un risque plus élevé de complication et d'échec était un remplacement tibial proximal.
Conclusion : Le système LPS™ peut être utilisé pour les reconstructions fémorales distales et tibiales proximales, dans un contexte oncologique comme non oncologique. Il existe un intérêt majeur à poursuivre le suivi de notre cohorte afin d'évaluer les courbes de survie à long terme des implants LPS™.
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Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
Descellement précoce des prothèses inversées modulaires de l’humérus proximal en contexte tumoral
Orateur(s) : Romain LEONARD (Marseille)08h06 / 08h12Romain LEONARD (Marseille FRANCE)Afficher abstract
Communication orale
Tumors
ABSTRACT N° SOFCOT24-522
Descellement précoce des prothèses inversées modulaires de l’humérus proximal en contexte tumoral
Romain LEONARD* 1, Jean Camille MATTEI1, Richard Alexandre ROCHWERGER1, Guillaume SOUDE1, Alexandre CERLIER2
1HOPITAL NORD, APHM, 2chirurgie orthopedique, Hôpital européen, MARSEILLE, France
Introduction : L'arthroplastie totale inversée d’épaule est régulièrement proposée dans les reconstructions pour tumeur où le seul moteur conservable est le deltoïde, mais elle est associée à un risque élevé de complications. Si l’utilisation de ces prothèses a permis de réduire le taux de luxation, se posent des interrogations sur les résultats fonctionnel et sur les descellements aseptiques.
Material and methods : Notre étude a été conduite de manière rétrospective de décembre 2020 à décembre 2023, nous avons traité 16 patients pour des tumeurs osseuses de l'humérus proximal avec conservation du deltoïde ayant bénéficié d’une exérèse et reconstruction massive par prothèse modulaire Mutars Implancast. L'âge moyen est de 43 ans. Les complications et la fonction ont été appréciées au dernier recul par un évaluateur externe selon la classification de Henderson. Les taux de descellement ont été évalués selon le radio luminescent score RLLS , les résultats fonctionnels à l'aide du musculoskeletal tumor society score.
Results : avec un recul de 16 mois, nous avons mis en évidence la survenue de descellement aseptique chez 6 des 16 patients, les autres présentant un liseré évolutif. La fonction globale de nos patients apparaît satisfaisante, avec un score MSTS moyen de 70%.
Discussion : Les Contraintes liées à l’étendue de la résection, les modifications des contraintes os implant par rapport à l’alternative de l’allogreffe manchonnée et l’intérêt de l’alternative au ciment la tige non cimentée seront discutées.
Conclusion : Malgré un faible effectif et un suivi à court terme, nos patients présentaient un taux de descellement aseptique préoccupant, malgré des scores fonctionnels satisfaisants
Des études probablement multicentriques incluant un plus grand nombre de patients et un suivi sur du plus long terme sont nécessaires pour confirmer ces résultats
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Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
Comparaison des techniques de reconstruction diaphysaire des membres inférieurs dans les tumeurs malignes de l'enfant : résultats à long terme
Orateur(s) : Lys Budiartha (Paris )08h12 / 08h18Lys BUDIARTHA (Paris FRANCE)Afficher abstract
Communication orale
Tumors
ABSTRACT N° SOFCOT24-626
Comparaison des techniques de reconstruction diaphysaire des membres inférieurs dans les tumeurs malignes de l'enfant : résultats à long terme
Edouard Haumont1, 2, Lys Budiartha* 1, Manon Pigeolet1, 3, Marine De Tienda1, Nathalie Gaspar4, Camille Cordero5, Tristan Langlais6, Pierre Mary6, Franck Fitoussi6, Stéphanie Pannier1, Eric Mascard1
1Orthopédie et traumatologie pédiatrique, Necker - Enfants Malades, Paris, France, 2Chirurgie orthopédique et traumatologie, Université Libre de Bruxelles, Bruxelles, Belgium, 3Department of Global Health and Social Medicine, Harvard Medical School, boston, United States, 4Institut Gustave Roussy, Villejuif, 5Institut Curie, 6Chirurgie orthopédique et traumatologie, Hopital Armand Trousseau, Paris, France
Introduction : Les ostéosarcomes ou sarcomes d'Ewing représentent 90 % des tumeurs osseuses malignes primitives de l'enfant. L'amélioration des résections carcinologiques et des traitements oncologiques poussent les orthopédistes à optimiser les reconstructions des membres. Parmi les reconstructions intercalaires biologiques, 4 techniques sont décrites : fibula vascularisée (FV), allogreffe et fibula vascularisée (AFV), allogreffe seule (A) ou membrane induite (MI).
Material and methods : Cette étude rétrospective multicentrique a répertorié 93 patients (âge moyen 12,3 ans) ayant eu une résection de tumeur diaphysaire maligne primitive entre 1986 et 2017. Tous ont reçu des protocoles de chimiothérapie français ou européens. L'indice de consolidation (HI), le score fonctionnel et les complications ont été étudiés. Le nombre d'interventions a été comparé entre les différentes techniques. Le suivi moyen était de 12 ans (5-25).
Results : Nous avons revu 53 ostéosarcomes, 28 Ewing et 12 autres tumeurs, localisés sur le fémur dans 63 cas et le tibia dans 30 cas. La longueur de résection variait de 18 à 88 % de la longueur osseuse (moyenne 51 %) avec une longueur moyenne de 19 cm (DS : 5,2). Nous avons réalisé 32 FV, 13 AFV, 20 A et 28 MI. Une consolidation per primam a été obtenue chez 57 % (A: 33.3%, MI: 60%, FV: 62.5%, AFV: 71.4%), en moyenne en 9.7 mois (A: 10.5m, MI: 6.9m, FV: 9.7, AFV: 11m). Neuf patients (9,5%) ont nécessité une amputation (7 récidives locales, 1 infection et 1 défaillance mécanique). Tous les autres patients ont consolidé en moyenne en 16 mois. Le nombre moyen d'interventions par patient était de 2 pour AFV, 3 pour FV, 3 pour A et 2 pour MI. Pour les FV, 10 patients ont eu des complications du site donneur (15 %). Dix-huit patients ont présenté une déviation axiale du membre, 28 patients une inégalité de longueur des membres inférieurs de plus de 2 cm, sans différence significative entre les groupes.
Discussion : Aucune étude récente ne propose d’arbre décisionnel permettant de choisir quelle technique est la plus adaptée pour quelle résection. Les résultats fonctionnels sont bons dans tous les groupes (MSTS moyen : 85), la comparaison s'effectue sur le nombre de réinterventions, les complications et la consolidation. Dans les résections fémorales supérieures à 50 % de la longueur osseuse, les AFV donnent de bons résultats. Pour les tibias, FV et MI sont comparables. La MI entraîne moins de ré-opérations et évite les complications du site donneur. Dans les cas de pseudarthrose dans les MI, la greffe inter tibio-fibulaire reste une option de rattrapage. Elle est maintenant proposée conjointement à la MI en primo-indication des larges résections.
Conclusion : Les AFV pour les reconstructions fémorales et les MI pour les reconstructions tibiales semblent les meilleures solutions après résections de tumeurs diaphysaires, tant sur le plan des complications mécaniques que des résultats fonctionnels.
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Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
Traitement conservateur des tumeurs osseuses malignes ou agressives du tibia ou du péroné distal, avec reconstruction par arthrodèse de la cheville chez l'enfant et l'adolescent.
Orateur(s) : Eric Mascard (Paris)08h18 / 08h24Eric MASCARD (Paris FRANCE)Afficher abstract
Communication orale
Tumors
ABSTRACT N° SOFCOT24-1193
Traitement conservateur des tumeurs osseuses malignes ou agressives du tibia ou du péroné distal, avec reconstruction par arthrodèse de la cheville chez l'enfant et l'adolescent.
Eric Mascard* 1, Stéphane Sharicky2, Nathalie Gaspar3, Pablo Berlanga3, Lys Budiartha1, Stephanie Pannier1
1Orthopédie, Hôpital Necker, 2Orthopédie, clinique Jouvenet, Paris, 3Pédiatrie, Institut Gustave Roussy, Villejuif, France
Introduction : Il n'y a pas de consensus sur le traitement des tumeurs malignes du tibia distal. Beaucoup sont favorables à l'amputation en raison des excellents résultats rapportés de l'amputation sous le genou et du taux élevé de contrôle local de la tumeur. Le but de ce travail est de montrer l'intérêt de la technique de la membrane induite dans la traitement conservateur de ces lésions.
Material and methods : Entre 1983 et 2021, 17 enfants et adolescents ont eu un traitement chirurgical conservateur pour une tumeur du tibia distal ou du péroné distal avec extension tibiale. L'âge moyen au moment de l'opération était de 13,1 ans (8-18 ans). Tous les patients ont subi une résection "en bloc" de la tumeur. La reconstruction a été réalisée dans 13 cas, au cours de la même intervention, avec une arthrodèse tibio-talienne et fibula-talus avec des greffes de tibia et d'os iliaque fixées par un clou ou une plaque. Dans 4 cas, la reconstruction initiale a été réalisée avec du ciment + ostéosynthèse et l'arthrodèse a été réalisée secondairement après la fin de la chimiothérapie selon la technique de la membrane induite. L'extrémité distale du péroné a été conservée dans tous les cas sauf 2.
Results : Les résultats ont été évalués rétrospectivement avec un suivi moyen de 11,4 ans (1-27 ans). L'âge moyen était de 25,3 ans (11-40 ans) ; 14 patients étaient en rémission complète et 3 sont décédés. Deux patients ont eu une récidive locale traitée par amputation. Quatre infections étaient guéries au dernier recul. Quatre patients ont eu besoin d'une greffe osseuse supplémentaire en raison d'une non-union. Trois patients ont dû subir une ostéotomie pour réalignement. Toutes les arthrodèses ont consolidé.
Tous les patients pouvaient marcher sans douleur ni boiterie avec un score fonctionnel moyen de 25,9/30 (23-28), soit 86 % selon le score de la Musculoskeletal Tumor Society (MSTS). Un patient présentait une différence de longueur de 2 cm, tous les autres avaient moins de 5 mm.
Discussion : Plusieurs techniques de reconstruction sont disponibles : prothèse de cheville sur mesure, allogreffe ostéo-articulaire ou reconstruction par arthrodèse avec péroné vascularisé, allogreffe ou autogreffe. Toutes les séries cliniques rapportent des taux significatifs d'infections, de nécroses cutanées et de non-union.
Conclusion : Le traitement conservateur est une alternative possible à l'amputation pour la prise en charge des tumeurs malignes du tibia distal. La technique de la membrane induite permet l'évaluation des marges, puis la fin de la chimiothérapie, la radiothérapie post-opératoire (sans irradiation du greffon) avant de procéder à la reconstruction définitive par greffe osseuse. Les résultats de survie et les résultats fonctionnels à moyen et long terme ne sont pas inférieurs à l'amputation, évitant le besoin à vie d'une prothèse externe.
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Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
Résultats à long terme du traitement conservateur 523 cas de sarcomes osseux.
Orateur(s) : Réda Harrar (ALGéRIE)08h24 / 08h30Réda HARRAR (Alger ALGéRIE)Afficher abstract
Communication orale
Tumors
ABSTRACT N° SOFCOT24-491
Résultats à long terme du traitement conservateur 523 cas de sarcomes osseux.
Réda Harrar* 1, Abdelhalim Ould Rouis1, Kamel Achour1, 1
1Orthopédie oncologique, SACOT, Alger, Algeria
Introduction : La chimiothèrapie néoadjuvante, la spécialisation de plus en plus croissante en oncologie orthopédique et des techniques d'imagerie orthopédique avancées associés à la chirurgie conservatrice des membres devient la norme de traitement dans la prise en charge des sarcomes osseux. L'objectif de cette étude rétrospective et monocentrique est d'évaluer les résultats à long terme du traitement conservateur des sarcomes osseux des membres.
Material and methods : De 2005 à 2015, 556 patients ( 358 hommes, 198 femmes) avec un sarcome osseux des membres avaient bénéficié d'une chimiothèrapie associée à une chirurgie conservatrice dans 523 cas et une amputation d'emblée dans 33 cas. Lâge moyenétait de 25,4 ans ( 07- 84 ans). La localisation la plus fréquente était autour du genou avec 370 cas (66%) avec une prédilection fémorale distale. La taille moyenne de ces sarcomes était de 25,38 cm. La répartition histologique comprend 283 ostéosarcomes, 113 chondrosarcomes, 108 sarcomes d'Ewing, 23 fibrosarcomes, 20 histiocytofibrosarcomes et 9 sarcomes rares. Selon le grade de malignité, 30% des sarcomes étaient classés comme haut grade avec des métastases, 55% de grade intermédiaire et 15% de bas grade.Les procédés chirurgicaux conservateurs étaient réalisés en deux temps : 353 (67,49%) résection-reconstructions selon la technique de Campanacci,102 (19,50%), remplacements prothétiques, 40(7,65%) fibula vascularisées libres, 20 (3,82%) arthrodèses du genou et 8 (1,53%) transports osseux. L’amputation d’emblée était pratiquée chez 33 (5,9%) patients. L'analyse anatomopathologiquede la piéce tumorale avait montré une résection large dans 382 cas (69%), marginale dans 93 cas ( 17%) et contaminée dans 48 cas (8%).
Results : Le recul moyen est de 60,5 mois (12M - 96M). 307 ( 58,7%) patients étaient vivants en rémission et 110 (20%) décédés dont 102 ( 18,34%) suite de la progression métastatique. Une amputation secondaire a été pratiquée chez 11 patients (2,1%) %). La survie globale sans maladie était de 43% à 2 ans et 33% à 3 ans. Les récidives locales étaient survenues dans 106 cas (20%) dont 56 cas (53%) étaient métastatiques. Le taux de survie des patients avec tumeur de haut grade non métastatique était de 59% alors que celui des patients avec tumeur de haut grade métastatique était de 32%. Le taux global de complication était de 32,5%. Le score moyen global MSTS des résultats fonctionnels était de 59%.
Discussion : Nos résultats de la chirurgie conservatrice des membres sont à peu de chose près comparables à ceux de la littérature à condition que les ressources adéquates soient disponibles, une préparation prèopératoire et une expertise opératoire maîtrisée.
Conclusion : La chirurgie conservatrice garde toute sa place dans les sarcomes osseux à la lumière de nos résultats avec un taux de survie globale dans plus de la moitié des cas. Néanmoins, la présence de métastases, les localisations proximales des membres, le volume importante tumoral, l'inefficacité de la chimiothérapie dans les sarcomes d'Ewing et les ostéosarcomes, et l’'insuffisance des marges chirurgicales restent des facteurs de mauvais pronostic.
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Conflits d’intérêts :
R. Harrar Research support/Scientific studies: SACOT , Consultancy, Expert: SACOT, Trainings, Teaching: SACOT , Advertising documents: SACOT , Invitation to national or international congresses: SACOT et SICOT, SOFCOT, Stock shareholder: SACOT, Patent or product inventor: AUCUNE,
A. Ould Rouis Research support/Scientific studies: SACOT, Consultancy, Expert: SACOT, Trainings, Teaching: SACOT, Advertising documents: SACOT, Invitation to national or international congresses: SACOT, SICOT, SOFCOT, Stock shareholder: SACOT, Patent or product inventor: AUCUNE,
K. Achour Research support/Scientific studies: SACOT, Consultancy, Expert: SACOT, Trainings, Teaching: SACOT, Advertising documents: SACOT, Invitation to national or international congresses: SACOT, SICOT, SOFCOT, Stock shareholder: SACOT, Patent or product inventor: AUCUNE
Résultats fonctionnels et complications associés aux cupules à double mobilité cimentées dans un contexte oncologique.
Orateur(s) : Hafize Heutschi-Öztürk (SUISSE)08h30 / 08h36Hafize HEUTSCHI-ÖZTÜRK (Genève SUISSE)Afficher abstract
Communication orale
Tumors
ABSTRACT N° SOFCOT24-483
Résultats fonctionnels et complications associés aux cupules à double mobilité cimentées dans un contexte oncologique.
Hafize Heutschi-Öztürk* 1, Julien Wegrzyn2, Diane Wernly2, Leïlani Delaune2, Claire-Anne Pilet2, Stéphane Cherix2
1Cabinet, Genève, 2CHUV, Lausanne, Switzerland
Introduction : Les patients atteints d’une pathologie oncologique de la hanche sont connus pour être à haut risque de complications péri- et post-opératoires. Le statut immunitaire et nutritionnel, les défects osseux liés à la tumeur et les altérations de qualité osseuse et tissulaire, liées aux traitements adjuvants, en sont les causes principales. Les cupules à double mobilité ont déjà démontré leur efficacité pour limiter le risque de luxation chez les patients à haut risque. Cependant, il existe peu d’informations concernant la cimentation de ces cupules spécifiquement pour les patients oncologiques. Cette étude évaluait donc les résultats fonctionnels et les complications associés aux cupules à double mobilité cimentées dans un contexte oncologique.
Material and methods : Entre 2014 et 2020, 46 PTH (43 patients, 27 hommes, âge moyen de 64 ans) pour indications oncologiques associées à un cotyle à double mobilité cimenté ont été prospectivement incluses dans notre registre institutionnel et rétrospectivement analysées à leur dernier recul. Les principales indications étaient les métastases fémorales et acétabulaires (43%), les fractures consécutives aux métastases (41%) et les tumeurs primaires (11%). A la chirurgie, le score de Karnofsky moyen était de 68 et 35 patients (76%) avaient reçu une thérapie néoadjuvante dont 13 (28%) avec une radiothérapie ciblée sur la hanche.
Results : L’intervalle moyen entre le diagnostic oncologique et la chirurgie était de 41 mois, avec un suivi moyen de 20 mois. 31 patients (67%) sont décédés à la fin de la collecte des données, avec un temps de survie depuis la chirurgie de 14 mois. Au total, 4 patients (9%) ont présenté une complication comprenant 1 cas de luxation après une chute ayant nécessité une réduction fermée, 1 patient a présenté une récidive locale entraînant une révision complète avec résection complémentaire, 1 patient a subi plusieurs complications : un descellement traumatique nécessitant le remplacement de la cupule, suivi d’un descellement aseptique et 1 patient a présenté une infection. Après la chirurgie, le score de Harris moyen était de 68 avec 20 patients ne rapportant aucune douleur (47%) et 16 patients se déplaçant sans moyens auxiliaires (37 %) et 4 avec une seule canne (9%).
Discussion : Dans notre série, les cupules à double mobilité cimentées ont présenté des taux de complications faibles en particulier en ce qui concerne le risque de luxation ou descellement aseptique. De plus, au dernier recul, le résultat clinique était favorable en termes de soulagement des douleurs et de récupération fonctionnelle d’une marche indépendante.
Conclusion : L’utilisation des cupules à double mobilité cimentée apparait être une option satisfaisante dans les pathologies oncologiques nécessitant une reconstruction prothétique de la hanche. Ces cupules permettent de limiter le risque de luxation et de redonner une autonomie fonctionnelle en assurant une stabilité mécanique à la reconstruction prothétique couvrant l’espérance de vie de ces patients.
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Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
Analyse de la corrélation entre l’IRM préopératoire et l’anatomopathologie définitive des tumeurs osseuses malignes pédiatriques opérées d’une arthrectomie
Orateur(s) : Corentin Petitpas (Vandoeuvre-Lès-Nancy)08h36 / 08h42Corentin PETITPAS (Vandoeuvre-Lès-Nancy FRANCE)Afficher abstract
Communication orale
Tumors
ABSTRACT N° SOFCOT24-128
Analyse de la corrélation entre l’IRM préopératoire et l’anatomopathologie définitive des tumeurs osseuses malignes pédiatriques opérées d’une arthrectomie
Corentin Petitpas* 1, Aurélie Grandmougin2, Béatrice Marie3, Philippe Petit2, Sébastien Pesenti4, Pierre Journeau5
1Chirurgie Orthopédique Infantile, Hôpital d'Enfants, Nancy, 2Radiologie pédiatrique, Hôpital La Timone, Marseille, 3Laboratoire d'anatomopathologie, CHRU Nancy, Nancy, 4Chirurgie Orthopédique Infantile, Hôpital La Timone, Marseille, 5Chirurgie Orthopédique Infantile, Hôpital Femme Mère Enfants, Lyon, France
Introduction : L’analyse d’un potentiel envahissement articulaire d’une tumeur osseuse maligne est cruciale et déterminante pour la stratégie chirurgicale. L’imagerie par résonnance magnétique (IRM) reste à ce jour l’examen de référence bien que son interprétation soit parfois laborieuse et délicate du fait de la présence d’un œdème péri-lésionnel rendant floues les limites du processus tumoral. Cette zone d’ombre peut parfois aboutir à des résections extra-articulaires pratiquées sur une articulation intègre comme l’atteste l’examen anatomopathologique de la pièce anatomique. L’objectif de cette étude est d’analyser la concordance ou la discordance de l’envahissement articulaire entre l’IRM préopératoire et les résultats microscopiques de la pièce de résection.
Material and methods : Une étude rétrospective multicentrique incluant 25 patients pédiatriques ayant fait l’objet d’une résection extra-articulaire de l’épaule, de la hanche ou du genou dans le cadre d’une tumeur osseuse maligne suspecte d’envahissement articulaire entre janvier 2004 et juillet 2023 a été menée. L’indication d’une résection extra-articulaire était portée à partir de l’analyse de l’IRM préopératoire. Les signes évocateurs d’un envahissement articulaire étaient entre autres : la présence d’un épanchement articulaire, d’un envahissement capsulo-ligamentaire, d’une effraction du cartilage articulaire et d’une masse tumorale intra-articulaire. Secondairement, l’analyse anatomopathologique confirmait ou non la présence de l’envahissement articulaire et était confrontée aux données iconographiques.
Results : Neuf épaules, 4 hanches et 12 genoux ont fait l’objet d’une résection extra-articulaire dont chacune était carcinologique. L’analyse anatomopathologique confirmait que l’articulation était saine dans 52% des cas (44%, 0% et 50% respectivement pour l’épaule, la hanche et le genou). Les critères iconographiques les plus spécifiques étaient l’effraction corticale intra-capsulaire et la présence d’une masse tumorale intra-articulaire. L’effraction du cartilage articulaire était le signe le plus fréquemment diagnostiqué.
Conclusion : Ces résultats suggèrent que l’IRM préopératoire ne permet pas d’affirmer avec certitude la présence d’un envahissement articulaire d’origine tumorale bien qu’il s’agisse, à ce jour, de l’examen le plus discriminant pour y parvenir. L’effraction corticale intra-capsulaire semble être un signe particulièrement spécifique justifiant une connaissance parfaite de l’anatomie capsulaire des différentes articulations.
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Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
Quel est l’effet de l’apprentissage sur la réalisation d’une arthroplastie massive de fémur proximal ou distal ? Une étude observationnelle, ambidirectionnelle, hors indication oncologique.
Orateur(s) : Corentin Bertout (Nantes)08h42 / 08h48Corentin BERTOUT (Nantes FRANCE)Afficher abstract
Communication orale
Tumors
ABSTRACT N° SOFCOT24-767
Quel est l’effet de l’apprentissage sur la réalisation d’une arthroplastie massive de fémur
proximal ou distal ? Une étude observationnelle, ambidirectionnelle, hors indication oncologique.
Corentin Bertout* 1, Vincent CRENN2, Christophe NICH2, Denis Waast2, François Lataste2
1orthopédie, CHU de Nantes, 2CHU Nantes, Nantes, France
Introduction : Les prothèses massives sont des dispositifs d’arthroplastie initialement développées pour des indication oncologiques.
Elles sont également utilisées en traumatologie et en chirurgie de révision prothétique.
Les suites opératoires de ces arthroplasties ne sont pas dénuées de complications.
Nous avons voulu apporter des données originales sur l’importance de
l’expertise et de l’apprentissage dans la pratique de ces chirurgies.
Material and methods : Nous avons mené une étude rétrospective monocentrique en
Centre Hospitalier Universitaire entre 2005 et 2022 portant sur 93 prothèses massives.
Nous avons établi des courbes d’apprentissages avec une méthode de régression linéaire non paramétrique, sur des données
peropératoires (pertes sanguines totales (PST), volume sanguin
transfusé (VST), durée de chirurgie) définissant un groupe de chirurgiens en phase
d’apprentissage (CPA) et en phase de maîtrise (CPM).
Nous avons comparé les incidences cumulées de réinterventions pour
complication entre les groupes CPA et CPM (méthode
de Fine and Gray et analyse multivariée)
Results : L’analyse par régression linéaire objectivait un effet de l’apprentissage pour les PST avec un seuil à quatre interventions avec un R² à 0,139 (corrélation faible) et p=0,008.
De même, il existait un effet de l’apprentissage pour le VST avec
un seuil à quatre interventions, un R² à 0,079 (corrélation faible) et
p=0,002.
On retrouvait un effet de l’apprentissage pour la
variable durée opératoire avec un seuil à deux interventions avec un
R² à 0,149 (corrélation faible), p=0,032.
Le seuil retenu était k=4 permettant de séparer les groupes CPA et CPM.
Il existait une incidence cumulée de réinterventions pour complication plus élevée en analyse
multivariée dans le groupe CPA (33%;n=14) par
rapport au groupe CPM (22%;n=11), avec un Hazard Ratio à 2,07 (IC 95%[0,94-4,59];p=0,071).
Discussion : Si le seuil d’expérience de quatre interventions est à pondérer en raison d’un possible manque
de puissance statistique et de données manquantes, nous avons néanmoins identifié un effet
de l’apprentissage sur le risque de réintervention pour complication post-opératoire. En effet,
il semble exister une plus forte incidence cumulée de réinterventions dans le groupe des
chirurgiens en phase d’apprentissage par rapport au groupe des chirurgiens en phase de
maîtrise, à partir de la cinquième prothèse massive qu’ils réalisent, à la limite de la
significativité.
Conclusion : Cette étude a permis de décrire une courbe d’apprentissage concernant la
réalisation d’arthroplasties massives de fémur proximaux et distaux en indication non oncologiques.
Ces résultats suggèrent de recommander que la réalisation d’arthroplasties
massives de fémur proximal et distal soient réalisées dans des centre experts à gros volumes
et que les chirurgiens qui réalisent leurs premières interventions soient supervisés en début
d’expérience.
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Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
Thrombose veineuse tumorale dans l'ostéosarcome des membres
Orateur(s) : Eric Mascard (Paris)08h48 / 08h54Eric MASCARD (Paris FRANCE)Afficher abstract
Communication orale
Tumors
ABSTRACT N° SOFCOT24-1195
Thrombose veineuse tumorale dans l'ostéosarcome des membres
Eric Mascard* 1, gilles Missenard2, Nathalie Gaspar3, pablo Berlanga3, elie Fadel4
1Orthopédie, Hôpital Necker, Paris, 2Orthopédie, Hopital Bicêtre, Le Kremlin Bicêtre, 3Pediatrie, Institut Gustave Roussy, Villejuif, 4Chirurgie Thoracique, Hopital Marier Lannelongue, Le Plessis Robinson, France
Introduction : La thrombose veineuse tumorale (TVT) est une complication rare de l'ostéosarcome, principalement décrite dans les tumeurs pelviennes. Ses caractéristiques spécifiques doivent permettre de la diagnostiquer avant l'intervention chirurgicale et de traiter le patient dans un but curatif.
Material and methods : Huit patients âgés de 10 à 22 ans ont été opérés de 1997 à 2023 pour un ostéosarcome dans lequel une thrombose veineuse tumorale a été diagnostiquée. Il s'agissait de 4 tumeurs du fémur proximal, 3 tumeurs du fémur distal et une tumeur de l'humérus proximal. Toutes les tumeurs présentaient des caractéristiques chondroblastiques. Quatre patients ont été traités par anticoagulation pour une embolie dans une branche de l'artère pulmonaire avant l'opération. Ce VTV n'a jamais été diagnostiqué avant l'opération. Cinq patients avaient des métastases pulmonaires conventionnelles.
La thrombose (située dans les veines efférentes autour de la tumeur) a été diagnostiquée lors de la résection primaire de la tumeur dans 6 cas ou lors d'une amputation pour récidive locale dans 2 cas. L'intervention a consisté en une résection en bloc des veines en continuité avec la tumeur. La dissection des veines a été poursuivie jusqu'à l'extrémité proximale du thrombus tumoral, tel qu'évalué par la palpation et la visualisation directe à travers la paroi vasculaire. Dans cinq cas, il a été possible d'obtenir des marges R0 et dans trois cas, des marges R1. Dans 3 des 4 tumeurs du fémur proximal, la veine iliaque externe a été réséquée. Dans le fémur distal, la veine fémorale profonde et/ou la veine fémorale superficielle ont été réséquées avec la tumeur. Dans l'humérus proximal, la veine sous-clavière a été retirée avec la tumeur. Les métastases pulmonaires et l'embolie de l'artère pulmonaire ont été réséquées.
Results : Après 4 mois à 25 ans, 4 patients n'avaient plus de signe de maladie, un patient avait un rhabdosarcome évolutif dans le cadre d'un syndrome de Li Fraumeni et 3 sont décédés. Deux patients chez qui la veine n'avait pas été complètement enlevée avec la tumeur ont eu des récidives locales et sont décédés.
Discussion : La TVV est une complication très rare de l'ostéosarcome, principalement observée dans les tumeurs proximales et chondroblastiques. Elle doit être systématiquement recherchée en cas d'embolie pulmonaire. Dans certains cas, le thrombus calcifié peut être visible à la radiographie simple ou au scanner. Elle doit être suspectée en cas de dilatation veineuse à proximité de la tumeur primitive. Il est impératif de procéder à une résection de la veine envahie en bloc avec la tumeur, seul moyen d'obtenir un traitement curatif.
Conclusion : Il est impératif de procéder à une résection de la veine envahie en bloc avec la tumeur, seul moyen d'obtenir un traitement curatif.
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Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
Difficultés chirurgicales des localisations particulières des sarcomes des tissus mous extra compartimentaux des membres
Orateur(s) : Kamel Achour (ALGéRIE)08h54 / 09h00Kamel ACHOUR (Alger ALGéRIE)Afficher abstract
Communication orale
Tumors
ABSTRACT N° SOFCOT24-583
Difficultés chirurgicales des localisations particulières des sarcomes des tissus mous extra compartimentaux des membres
Kamel Achour* 1, abdel halim ould rouis 1, nasreddine rouag1, rachid azoug1, amir serri1, Reda Harrar1
1service chirurgie orthopédique et oncologique, CHU salim zemirli, Alger, Algeria
Introduction : Les sarcomes des tissus mous des membres (STM) sont des tumeurs malignes rares. Au niveau des membres, un espace virtuel entoure les principaux pédicules vasculo-nerveux, ce qu’on appelle l’espace extra compartimental. Les STM peuvent se développer dans ces espaces, ce qui leur confère le nom de sarcome des tissus mous extra compartimentaux et par conséquent ces tumeurs nécessitent une résection chirurgicale plus complexe. L’objectif de notre travail est d’effectuer une étude analytique et de cerner les difficultés chirurgicales de cette localisation anatomique particulière, et d’établir une corrélation entre le type anatomopathologique, les marges d’exérèse chirurgicales de la tumeur et le taux de récidive ou de métastases de ces sarcomes.
Material and methods : C’est une étude rétrospective monocentrique portant sur 50 cas de STM extra compartimentaux des membres colligés entre 2015 et 2023. Les critères d’éligibilité étaient un âge supérieur à 16 ans, avec un diagnostic radio-clinique et histologique d'un sarcome extra compartimental sans diffusion métastatique lors du bilan préopératoire initial. Les items recueillis étaient : épidémiologiques, cliniques, histologiques, Radiologiques, et thérapeutiques. Des analyses univariées puis multivariées ont été réalisées à la recherche de facteurs influençant la survie à 2 ans.
Results : Il s'agit de 50 cas, 28 Hommes et 22 Femmes, l’âge moyen était de 45,5 ans (extrêmes= 16-75 ans), la taille tumorale moyenne était de 14,5 cm (extrêmes=5-25 cm), la tumeur était localisée au membre inferieur dans 44 cas (88%), au membre supérieur dans 06 cas (12%). Le type histologique prédominant était le liposarcome dans 16 cas (32%). Tous nos patients ont bénéficié d’une chirurgie conservatrice avec 05 cas de pontage vasculaire. Le traitement radical après récidive tumorale a concerné 08 cas (05 amputations et 03 désarticulations). La survie globale patients était de 86% à 02 ans. En analyse univariée les facteurs pronostiques étaient la taille de la tumeur (p=0,03) et le stade tumoral (p=0,09). La taille et le stade tumoral sont des facteurs pronostiques influençant la survie des STM.
Discussion : La chirurgie conservatrice des tumeurs extra compartimentales est une option fiable étant donnée les taux de survie et de récidive locale décrits dans notre série contrairement à ce qu’on le croyait jusqu’à pas si longtemps. C’est l’opinion de la majorité des auteurs que les décisions relatives à l’amputation versus chirurgie conservatrice des membres ne devraient pas être faites uniquement sur l’étude de l’imagerie préopératoire, mais plutôt en corrélation peropératoire avec la capacité de résection avec une marge négative validée par une extemporanée.
Conclusion : Les sarcomes des tissus mous extra compartimentaux sont des tumeurs rares, la résection de ces tumeurs avec des marges saines représente un challenge du fait de leurs proximité avec les pédicules. Leur prise en charge nécessite une approche multidisciplinaire dès l’étape initiale du diagnostic, la taille de la masse et le stade tumoral sont des facteurs pronostiques influençant la survie des patients.
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Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
Analyse de l’activité d’une RCP métastases osseuse en milieu universitaire sur 1030 présentations : description et facteurs pronostiques de survie
Orateur(s) : Paul Chanzy ()09h00 / 09h06Paul CHANZYAfficher abstract
Communication orale
Tumors
ABSTRACT N° SOFCOT24-617
Analyse de l’activité d’une RCP métastases osseuse en milieu universitaire sur 1030 présentations : description et facteurs pronostiques de survie
Paul Chanzy* 1, Laura Marie-Hardy1, Georges El Khoury1, Raphaël Bonaccorsi1, Hugues Pascal-Moussellard1
1Chirurgie orthopédique, Pitie-Salpétrière, PARIS, France
Introduction : Les localisations osseuses sont parmi les localisations métastatiques les plus fréquentes et représentent un enjeu majeur dans la prise en charge oncologique des patients, du fait du risque neurologique, du risque fracturaire et des limitations fonctionnelles douloureuses qui en découlent. Une réunion de concertation pluridisciplinaire (RCP) est requise pour guider au mieux la prise en charge de ce type de lésions. Quels est actuellement le profil de patients traités ? Les décisions de prise en charge ont-elles évoluées ces dernières années du fait de l’amélioration des technologies d’imagerie ?
Material and methods : Il s’agit d’une étude rétrospective sur les patients présentés en RCP de 2020 à 2021 dans un CHU. L’objectif principal était de décrire la cohorte de patients présentés en RCP et les objectifs secondaires étaient d’analyser les décisions thérapeutiques prises (cimentoplastie/radiothérapie/chirurgie) et la survie des patients selon le type de tumeur, la localisation de la métastase osseuse (rachis/bassin/autre) et la nature de la prise en charge proposée.
Results : 1030 présentations (10/semaine) pour 672 patients ont été analysés. Le primitif le plus fréquent était broncho-pulmonaire, suivi par le sein, le myélome, la prostate et la thyroïde. Au moment de la RCP, 87% des patients avaient une lésion rachidienne, 51% au niveau du bassin et 50% sur un autre site osseux. A l’issue de la RCP, une décision de radiothérapie a été posée pour 52% des patients, de cimentoplastie pour 38% et de chirurgie pour 25%. La médiane de survie était de 8,8 mois. Les tumeurs broncho-pulmonaires et de prostate étaient de mauvais pronostic par rapport à la cohorte globale. L’âge et le sexe masculin étaient des facteurs de risque de mauvais pronostic (décès > 1 an), p<0,001. La survie à un an des patients pour lesquels une indication chirurgicale a été retenue (45%) était statistiquement inférieure à celle des patients non opérés (58%), p<0,001. Vingt-quatre pourcents des patients opérés sont décédés avant 3 mois de suivi.
Discussion : Cette étude propose une description d’une activité de RCP osseuse en milieu hospitalo-universitaire et dresse un tableau du volume d’activité, des facteurs pronostiques et des décisions prises avec un recours important à la cimentoplastie, par rapport à des séries plus anciennes. Il apparaît donc primordial au chirurgien orthopédique de s’entourer d’une équipe compétente en radiologie interventionnelle, afin de limiter les indications chirurgicales lorsque cela est possible, en raison du pronostic péjoratif sur la survie chez ces patients.
Conclusion : La présence de métastases osseuses signe un tournant évolutif dans les pathologies oncologiques et les facteurs pronostiques doivent être pris en compte afin d’adapter l’agressivité de la prise en charge.
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Conflits d’intérêts :
P. Chanzy: Pas de conflit déclaré ,
L. Marie-Hardy Invitation to national or international congresses: SFCR,
G. El Khoury: Pas de conflit déclaré ,
R. Bonaccorsi: Pas de conflit déclaré ,
H. Pascal-Moussellard Invitation to national or international congresses: SFCR
Le kyste Hydatique primitif des muscles périphériques.
Orateur(s) : Mohamed Mimeche (ALGéRIE)09h06 / 09h12Mohamed MIMECHE (Batna ALGéRIE)Afficher abstract
Communication orale
Tumors
ABSTRACT N° SOFCOT24-1147
Le kyste Hydatique primitif des muscles périphériques.
Mohamed Mimeche* 1, yahia yahiaoui1, Chaouki Derdous1, Nacer khernane1
1service d'orthopedie CHU Batna, université Batna2, Batna, Algeria
Introduction : La localisation musculaire du kyste hydatique est rare, même en pays d’endémie. Cette parasitose primitive et isolée pose un problème de diagnostic différentiel avec les tumeurs des parties molles. Le but du travail est d’analyser les aspects topographiques, diagnostiques et thérapeutiques du kyste hydatique primitif des muscles périphériques
Material and methods : Notre série comporte 20 kystes hydatiques isolés des muscles périphériques (2010 – 2022). 13 hommes, 6 femmes et une fille de 10 ans. L’âge moyen : 35 ans. L’origine rurale est notée dans 8 cas. La notion de contact avec les chiens dans 7 cas. L’apparition progressive d’une tuméfaction froide des parties molles évoluant depuis au moyenne 20 mois ; avec conservation de l’état général était le motif principal de consultation. La topographie était : la loge des adducteurs : 3cas, la loge postérieure de la cuisse : 4 cas, la loge antérieure de la cuisse : 3 cas, le muscle psoas : 3 cas, le muscle moyen fessier : 3 cas, le vaste externe : 2 cas, la loge antérieure de l’avant-bras : 1 cas, le mollet : 1 cas.
L’échographie a évoqué le diagnostic. La TDM et l’IRM l’ont confirmé. L’hyper éosinophilie et la sérologie hydatique étaient négatives. La radiographie du thorax et l’échographie abdominopelvienne ne montraient pas de localisation viscérale. Le traitement chirurgical, mené par la voie d’abord la plus directe, a consisté en une perikystectomie totale dans 6 cas, sub totale dans 7 cas et dans 7cas a une évacuation du kyste avec lavage abondant à l’eau oxygéné a cause du volume important et des rapports vasculaires du kyste. Les suites opératoires étaient simples.
Results : Sur le plan macroscopique, l’aspect de l’hydatidose était typique. Le kyste était uni vésiculaire 3 fois et multi vésiculaire 17 fois. La surinfection du kyste est notée dans 2 cas. Le recul moyen est de 20 mois . L'' évolution est favorable avec la guérison totale et une bonne récupération fonctionnelle de tous les patients sauf une seule récidive avec extension vers le sacrum.
Discussion : Le kyste hydatique musculaire est rare. Le muscle constitue un milieu peu propice au développement de la larve hydatique d’une part par la contractilité musculaire et de l’acide lactique d’autre part. Par ailleurs l’hydatidose musculaire est souvent isolée et primitive. Elle touche préférentiellement les muscles proximaux des membres surtout inférieurs ce qui est noté dans notre série : 19 cas sur 20.
La clinique est peu spécifique. L’imagerie permet de confirmer le diagnostic surtout l’IRM. Le traitement reste chirurgical.
Conclusion : L’hydatidose musculaire primitive est rare mais reste bénigne. Le traitement est chirurgical. La prévention est le meilleur traitement.
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Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
Session interactive : l'outil Slido sera à votre disposition grâce à un QR code et vous permettra d'exprimer vos opinions en direct et de prendre part au débat
Évaluation psychosomatique et place de l’hypnothérapie dans le traitement des patients douloureux
Orateur(s) : Kariman Abelin Genevois (Lyon), Emilie Delétré (Paris)08h30 / 09h15Kariman ABELIN GENEVOIS (Lyon FRANCE), Emilie DELÉTRÉ (Paris FRANCE)
La discopathie lombaire : ALIF versus prothèse
Orateur(s) : Caroline Hirsch (Montpellier)09h15 / 10h00Caroline HIRSCH (Montpellier FRANCE)
Place des ostéotomies vertébrales dans les cyphoses thoraciques hautes
Orateur(s) : Malek Ait Ouarab (ALGéRIE)10h00 / 10h15
Chirurgie de reconstruction du rachis
Orateur(s) : Mohamed Kamel Benchenouf (ALGéRIE)10h15 / 10h30
Définition et Littérature
Orateur(s) : Benjamin Bouyer (Bordeaux)11h00 / 11h20Benjamin BOUYER (Bordeaux FRANCE)
Gestion du SAL et extension du Montage
Orateur(s) : Hugo Darmante (MONACO)11h20 / 11h40Hugo DARMANTE (Monaco MONACO)
L’endoscopie comme outil alternatif
Orateur(s) : Aymeric Amelot (Tours)11h40 / 12h00Aymeric AMELOT (Tours FRANCE)
Les clés pour prevenir un Syndrome Adjacent
Orateur(s) : Antoine Gennari (Nice)12h00 / 12h20Antoine GENNARI (Nice FRANCE)
Discussion
12h20 / 12h30
Dissection virtuelle du complexe articulaire de l’épaule sur table d’anatomie
Orateur(s) : Fabrice Duparc (Rouen)09h00 / 09h30
Les différentes voies d’abord chirurgicales de l’épaule
Orateur(s) : Jean Matsoukis (Le Havre)09h30 / 09h45
L’infiltration graisseuse au niveau des muscles de l’épaule : quelles en sont les conséquences
Orateur(s) : Sébastien Zilber (Créteil)09h45 / 10h00
Les scores fonctionnels de l’épaule : quel score pour quelle pathologie ?
Orateur(s) : Matthieu Lalevee (Rouen)10h00 / 10h15
Biomécanique de l’épaule : vers une approche personnalisée ?
- Modélisation de l’ensemble cage thoracique, colonne et épaule à l’aide du système de radiologie basse dose EOS : caractérisation de la posture
Nicola Hagemeister (Montréal- Canada)- Modélisation musculo-squelettique et éléments finis pour le développement de modèle de compréhension des pathomécanismes de l’épaule
Sonia Duprey (Lyon)- Modélisation musculosquelettique de l’épaule : un premier pas pour mieux comprendre l’impact des variations morphologiques entre individus sur les pathomecanismes de cette articulation
Nicola Hagemeister (Montréal- Canada)
Orateur(s) : Nicola Hagemeister (CANADA), Sonia Duprey (Lyon)10h15 / 11h00
Discussion
11h00 / 11h15
Pause et visite des stands
11h15 / 11h45
L’arthroplastie totale inversée de l’épaule s’est elle imposée ?
Orateur(s) : Xavier Ohl (Reims)11h45 / 12h15
Spécificités de la rééducation dans les arthroplasties totales de l’épaule
Orateur(s) : Lucien Jean-Luc Nephtali (Paris)12h15 / 12h30
Battle : Faut-il opérer les ruptures des muscles de la coiffe des rotateurs ?
Orateur(s) : Jean Matsoukis (Le Havre), Fabien Billuart (Versailles SQY)12h30 / 12h45
Existe-t-il d’autres alternatives dans le contexte de la prise en charge des épaules douloureuses ?
Orateur(s) : Marjorie Salga (Garches ), Cyril Quemeneur (Garches)12h45 / 13h00
Dissection virtuelle du coude sur table d’anatomie
Orateur(s) : Fabrice Duparc (Rouen)14h00 / 14h30
L’imagerie médicale dans les douleurs latérales du coude
Orateur(s) : Paul Michelin (Rouen)14h30 / 15h00
Les différents traitements médicaux et chirurgicaux envisageables en fonction des diagnostiques
Orateur(s) : Philippe Clavert (Strasbourg)15h00 / 15h30
Discussion
15h30 / 15h45
Pause et visite des stands
15h45 / 16h30
Place du travail musculaire dans le traitement des tendinopathies des épicondyliens latéraux
Orateur(s) : Lucas Martinez (Paris)16h30 / 17h00
Place de la physiothérapie dans le traitement des tendinopathies des muscles épicondyliens latéraux
Orateur(s) : Thomas Lathière (Grenoble)17h00 / 17h30
L’arthrose du coude : quelles sont les traitements possibles ?
Orateur(s) : Fabrice Duparc (Rouen)17h30 / 18h00
Discussion
18h00 / 18h15
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Présentations 25 min - Questions / réponses 5 min
Présentations 25 min - Questions / réponses 5 min
Comment aborder le patient, entendre ses plaintes, interpréter ses « non-dits » et évaluer sa douleur ?
SY. Straga, Paris
Quelle ordonnance antalgique de sortie pour traiter et optimiser la prise en charge de la douleur au domicile ?
E. Viel, Nîmes
Quel suivi et quelle prise en charge multimodale pour éviter la chronicisation de la douleur ?
A. Quesnot, Versailles
Description de l’approche chirurgicale et des résultats cliniques des robots Apollo ™ & OMNIBotics® de la gamme Corin utilisés dans le cadre de l’arthroplastie totale de genou.
La cervicalgie discogénique et ses indications chirurgicales
Orateur(s) : Benjamin Bouyer (Bordeaux)13h30 / 13h50Benjamin BOUYER (Bordeaux FRANCE)
La myelopathie cervicoarthrosique
Orateur(s) : François Lechanoine (ITALIE)13h50 / 14h10François LECHANOINE (Ravenna ITALIE)
Outils pour eviter l’hypercyphose
Orateur(s) : Steven Knafo (Paris)14h10 / 14h30Steven KNAFO (Paris FRANCE)
Stratégie de décompression circonférentielle aidée de l’UBE
Orateur(s) : Joseph Cristini (Marseille)14h30 / 14h50Joseph CRISTINI (Marseille FRANCE)
Discussion
14h50 / 15h00
Survie des tiges fémorales de 614455 prothèses totales de hanche issue d'une cohorte nationale de 10 ans
Orateur(s) : Louis Dagneaux (Montpellier )14h00 / 14h08Louis DAGNEAUX (Montpellier FRANCE)Afficher abstract
Communication orale
Hip
ABSTRACT N° SOFCOT24-1201
Survie des tiges fémorales de 614455 prothèses totales de hanche issue d'une cohorte nationale de 10 ans
Louis Dagneaux* 1, Erika Nogue2, Nicolas Malafaye2, Sébastien Lustig3, Nicolas Nagot2, françois Canovas1
1service de chirurgie orthopédique du membre inférieur , 2Département de l'information médicale , CHU Montpellier, Montpellier, 3Département de chirurgie orthopédique, HCL, Lyon, France
Introduction : L'implantation de tiges non cimentées dans les prothèses totales de hanche (PTH) primaires est de plus en plus courante à l'échelle mondiale. Toutefois, la méthode optimale de fixation des tiges fémorales reste un sujet de débat, et les cohortes nationales apportent des informations précieuses sur les facteurs de risque d'échec. Cette étude visait à déterminer la survie des tiges fémorales et les facteurs de risque de révision fémorale dans les PTH contemporaines à l'aide d'une base de données nationale.
Material and methods : Cette étude observationnelle réalisée à l'échelle nationale, incluait tous les patients âgés de 50 ans ou plus ayant nécessité une PTH primaire implantée pour coxarthrose, dans n'importe quel hôpital public ou privé national entre 2013 et 2022. Issues du système national des données de santé, les données démographiques et d'hospitalisation, le choix des implants, la fixation des tiges fémorales et l'identification des réopérations par codage étaient recueillies sur une période de 10 ans. La survie des tiges fémorales était évaluée par le taux de révision fémorale pour cause mécanique, selon Kaplan Meier. L'analyse des facteurs de risque utilisait des rapports de risques ajustés (aHR).
Results : Une cohorte de 614 455 PTH a été analysée, 81% utilisant des tiges non cimentées. L'âge moyen était de 72 ans, 56% de femmes. Le suivi médian était de 5 ans. On notait 36 281 cas (5,9%) de réopérations, avec 13 789 cas identifiés comme révisions fémorales mécaniques de la tige. Parmi les réopérations, les taux de fracture fémorale périprothétique pour les tiges non cimentées et cimentées étaient respectivement de 37% et 26% (p<0,01). Les taux de survie à 10 ans sans révision mécanique des tiges pour les tiges cimentées et non cimentées étaient respectivement de 97,6% et 96,3% (p<0,0001). Les tiges non cimentées avaient un taux plus élevé de révision mécanique que les tiges cimentées (aHR=1,66, p<0,001), après ajustement sur le sexe (femme; aHR=1,18, p<0,001), les patients plus âgés (aHR=1,06 par tranche de 10 ans supplémentaires, p<0,0001) et ceux avec un indice de comorbidité de Charlson plus élevé (aHR=1,05 par unité supplémentaire, p<0,0001).
Discussion : Bien que les PTH primaires pour coxarthrose aient montré une excellente survie à 10 ans, les tiges non cimentées étaient associées à un risque accru de révision mécanique de la tige par rapport aux tiges cimentées. Les femmes, les personnes âgées et celles ayant des indices de comorbidité plus élevés étaient particulièrement à risque de révision fémorale. Les données de survie à court terme des tiges non cimentées retrouvés dans cette étude étaient cohérentes avec celles issues d'autres registres nationaux.
Conclusion : Les tiges fémorales non cimentées étaient associées à un risque de révision fémoral mécanique supérieur à celui des tiges cimentées dans cette étude observationelle nationale, permettant de questionner leur implantation massive notamment chez les patients à risque.
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Conflits d’intérêts :
L. Dagneaux Research support/Scientific studies: Zimmer Biomet Exactech , Consultancy, Expert: Zimmer Biomet , Trainings, Teaching: Zimmer Biomet, Invitation to national or international congresses: Zimmer Biomet ,
E. Nogue: Pas de conflit déclaré ,
N. Malafaye: Pas de conflit déclaré ,
S. Lustig: Pas de conflit déclaré ,
N. Nagot: Pas de conflit déclaré ,
F. Canovas: Pas de conflit déclaré
Apport de guides sur-mesure d’orientation de cupule fémorale dans le resurfaçage de hanche par voie antérieure directe. Etude préliminaire de faisabilité-fiabilité
Orateur(s) : Elhadi Sariali (Paris)14h08 / 14h16Elhadi SARIALI (Paris FRANCE)Afficher abstract
Communication orale
Research / Innovation
ABSTRACT N° SOFCOT24-358
Apport de guides sur-mesure d’orientation de cupule fémorale dans le resurfaçage de hanche par voie antérieure directe. Etude préliminaire de faisabilité-fiabilité
Elhadi Sariali* 1, Sena Boukhelifa1
1chirurgie ortrhopedique, Hôpitaux Universitaires La Pitié Salpêtrière-Charles Foix, AP-HP, Paris, France
Introduction : Le resurfaçage de hanche (RH) est une alternative à la prothèse totale de hanche (PTH) chez les sujets jeunes à forte activité́ sportive. Cependant, des taux d’échec plus élevés ont été rapportés avec des synovites allergiques et des fractures du col secondaires à un défaut de pose des implants en particulier fémoraux. Ces erreurs de positionnement peuvent être dues à des difficultés techniques d’exposition en particulier en cas de voie antérieure directe réputée difficile. L’objectif de notre étude préliminaire était d’évaluer la faisabilité́ et la fiabilité́ de guides sur mesure de positionnement de la cupule fémorale lors des RH réalisés par voie antérieure directe sur table orthopédique.
Material and methods : Une étude préliminaire de faisabilité́ a inclus 6 patients opèrés en 2023 pour coxarthrose primitive avec RH par voie antérieure directe sur table orthopédique. Tous les patients avaient une planification 3D préopératoire (P3D) basée sur un scanner. L’objectif était d’aligner la cupule fémorale avec l’axe du col fémoral natif. Le diamètre de la cupule fémorale était déterminé́ afin d’éviter tout Notch du col. La cupule acétabulaire était positionnée de manière à restaurer l’antéversion native et à éviter tout risque de débord et de conflit avec le psoas. Des guides de type tripode de positionnement de broche fémorale étaient dessinés afin d’être placés sur le versant médial du col fémoral. Des radiographies de la hanche de face déroulant le col ainsi qu’un profil chirurgical ont été réalisées . Ont été calculés : l’angle cervico-diaphysaire de face (F-NSA) ainsi que l’angle entre la quille de la cupule fémorale et l’axe du col natif de profil (P-NSA). La précision de positionnement de la cupule fémorale était évaluée avec la médiane des différences entre les valeurs planifiées et les valeurs finales de F-NSA et P-NSA.
Results : La cohorte était composée de 6 hommes âgés de 54.5 ans (43-63) avec un BMI de 28.3 kg/m2 (27-29.7), pratiquant un sport régulier dont 2 à un niveau professionnel. Toutes les procédures chirurgicales ont pu être réalisées avec les guides sur mesure et aucun évènement indésirable n’est survenu. Tous les guides étaient stables en peropératoire. Les implants étaient identiques à ceux planifiés sauf dans 1 cas. L’angle NSA final médian était 132° (124°-136°) pour un angle planifié de 135° (126°-138°). La différence médiane entre la valeur finale et la valeur planifiée était -2.5° (-3.7° à 0.5°) de Face et 0° (-3° à +3°) de Profil. Aucun Notch fémoral n’a été noté.
Discussion : L’utilisation de guides sur mesure d’orientation de la cupule fémorale semble être une procédure fiable et précise. La précision élevée obtenue permettrait de diminuer les risques de fracture du col et de nécrose de la tête du à un abord extensif.
Conclusion : Le resurfaçage de hanche par voie antérieure directe avec guide d’orientation fémoral semble être une procédure fiable et précise. Une étude prospective basée sur notre étude préliminaire doit prochainement débuter pour confirmer nos premiers résultats très prometteurs.
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Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
Sécurité et efficacité de la prothèse de hanche en ambulatoire chez les patients obèses
Orateur(s) : Paul Beaulé (CANADA)14h16 / 14h24Paul BEAULÉ (Ottawa CANADA)Afficher abstract
Communication orale
Hip
ABSTRACT N° SOFCOT24-762
Sécurité et efficacité de la prothèse de hanche en ambulatoire chez les patients obèses
Paul Beaulé* 1, Simon Garceau1, Ariane Parisien1, Paul Gauthier1
1Division de Chirurgie Orthopédique, Université d’Ottawa, Ottawa, Canada
Introduction : L’objectif de l’étude est d’évaluer les résultats postopératoires de patients subissant une prothèse totale de hanche(PTH) en ambulatoire avec un indice de masse corporelle (IMC) de plus de 35.
Material and methods : Un groupe de 51 patients ambulatoires avec IMC ≥ 35 kg/m2 [46 % de femmes ; 54 % d'hommes, ASA (moyenne 2,8), âge moyen de 61 ans] a été apparié selon l'âge, le sexe et l’ASA à 51 patients ambulatoires avec IMC < 35 kg/m2 [46 % de femmes ; 54 % d'hommes, ASA (moyenne 2,8), âge moyen de 61 ans]. Par la suite, 47 des patients ambulatoires avec IMC ≥ 35 kg/m2 ont été appariés à 47 patients hospitalisés avec un IMC ≥ 35 kg/m2. Pour chaque cohorte, les complications, les réadmissions de moins de 90 jours postopératoires et les réopérations ont été enregistrées.
Results : Le taux de complications était significativement plus élevé dans la cohorte IMC ≥35 : 15,69 % contre 1,96 % (p=0,039) avec 5 réopérations dans la cohorte IMC≥35 contre 0 dans la cohorte IMC<35 kg/m2 (p= 0,063). Les réadmissions ne différaient pas entre les groupes (p = 0,125). Il n’y avait pas de différence significative dans les résultats postopératoires entre les patients ambulatoires et hospitalisés avec un IMC ≥ 35 kg/m2. Cependant, la plupart des complications nécessitant une intervention chirurgicale/médicale (3b) concernaient la cohorte de patients hospitalisés de plus de 35 ans. La prévalence du diabète et de l'apnée du sommeil était de 21,6 % et 29,4 % pour les patients avec IMC > 35, contre 9,8 % et 11,8 % pour les patients avec IMC < 35, respectivement. Ces comorbidités ne démontraient pas de différence significative entre les groups, avec des valeurs P de 0,146 pour le diabète et de 0,064 pour l'apnée obstructive du sommeil.
Discussion : Les patients avec une obésité sévère ont un taux plus élevé de complications et de réopérations après PTH peu importe s’ils sont faits en ambulatoires ou hospitalisés. L’emphase doit être mise sur l’optimisation pré-opératoire.
Conclusion : Cette série nous démontre que l’IMC ne peut être utilisé comme seule variable pour décider si le patient doit être admis ou non.
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Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
Excellent taux de survie et résultats fonctionnels à 10 ans de la cupule monobloc non cimentée à double mobilité dans l'arthroplastie totale primaire de la hanche : une cohorte de 572 patients.
Orateur(s) : Remi Philippot (Saint-Etienne)14h24 / 14h32Remi PHILIPPOT (Saint-Etienne FRANCE)Afficher abstract
Communication orale
Hip
ABSTRACT N° SOFCOT24-527
Excellent taux de survie et résultats fonctionnels à 10 ans de la cupule monobloc non cimentée à double mobilité dans l'arthroplastie totale primaire de la hanche : une cohorte de 572 patients.
Remi Philippot* 1, sebastien lustig2, cecile batailler2, michel fessy2, frederic farizon1, emmanuel baulot3
142000, CHU Saint Etienne, Saint Etienne, 269000, CHU LYON, LYON, 321000, CHU Dijon, Dijon, France
Introduction : Les cupules monoblocs à double mobilité (DMC) ont réduit efficacement les luxations des arthroplasties totales de la hanche (PTH). Cependant, leur utilisation en première intention reste controversée, notamment chez les patients jeunes. Il existe des données limitées sur leurs résultats à moyen et long terme. Cette étude a pour objectif de rapporter le taux de survie et les résultats fonctionnels à long terme d’une DMC dernière génération en première intention.
Material and methods : Cette étude rétrospective multicentrique a évalué une cohorte de 614 PTH primaires avec la même DMC monobloc dernière génération non cimentée entre 2007 et 2010. 42 patients ont été perdus de vue, 178 patients sont décédés avec leurs implants d'origine et sans luxation avant dix ans de suivi. L'analyse de survie incluait 572 PTH, tandis que l'analyse clinique portait sur 394 PTH avec un suivi minimal de 10 ans. Le suivi moyen était de 11,1 ans ±1,2 [10-15,3], avec 99 PTH avec un recul minimal de 13 ans. L'âge moyen était de 71,4 ± 11,7 ans [21-108]. L'indice de masse corporelle moyen était de 27,0 kg/m2 ±5,3 [13,8-48,4]. La survie de Kaplan-Meier à dix ans a été calculée sur la base des critères d'évaluation suivants : retrait de la cupule pour une raison quelconque ou retrait de la cupule pour une raison aseptique. Les scores Harris hanche et Oxford ont été collectés au dernier recul.
Results : Le taux de survie sans révision de cupule était de 98,6 % à 10 ans et de 96,2 % à 13 ans. Aucune révision de cupule n’a été rapportée en raison d’un descellement aseptique ou de luxations. Les révisions de cupule concernaient 7 infections (n = 7/572 ; 1,2 %), une fracture acétabulaire (n = 1/572 ; 0,17 %) et un conflit psoas sur malpositionnement (n = 1/572 ; 0,17 %). Seules trois luxations ont été observées, n'ayant pas nécessité de reprise (0,52 %). Le score moyen de Harris de hanche s'est amélioré significativement de 54,1 ± 14,4 à 88,0 ± 14,3 au dernier recul (p<0,0001). Le score moyen de hanche d'Oxford au dernier recul était de 22,5 ± 13,2. Pour les patients de moins de 50 ans au moment de l'intervention, le score moyen de Harris de la hanche a montré une amélioration significative de 53,0 ± 10,2 à 89,7 ± 12,8 au dernier recul (p<0,0001), sans différence significative par rapport aux patients plus âgés (p=0,50). ). Le score moyen de hanche d'Oxford était de 23,9 ± 13,6 au dernier recul, sans différence significative par rapport aux patients plus âgés (p = 0,81). Aucune révision ou complication n’a été rapportée dans la population de patients jeunes à 13 ans de suivi.
Conclusion : La DMC monobloc non cimenté a démontré d'excellents taux de survie sans complications spécifiques au cours d'un suivi minimum de 10 ans. Le taux de luxation était faible et le jeune âge n’était pas identifié comme facteur de risque d’échec. Par conséquent, ce DMC peut être utilisé en toute sécurité, même dans le cadre d’une PTH primaire.
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Conflits d’intérêts :
R. Philippot Consultancy, Expert: SERF, Stryker,
S. lustig Consultancy, Expert: SERF, Stryker,
C. batailler: Pas de conflit déclaré ,
M. fessy Consultancy, Expert: SERF,
F. farizon Consultancy, Expert: SERF,
E. baulot Consultancy, Expert: SERF
Arthroplastie de la hanche dans les fractures du col du fémur : hémiarthroplastie, prothèse totale de hanche à double mobilité ou prothèse totale de hanche conventionnelle ? Analyse comparative de 37 169 arthroplasties de la hanche du Registre National Su
Orateur(s) : Nathan Lacheux (SUISSE)14h32 / 14h40Nathan LACHEUX (Lausanne SUISSE)Afficher abstract
Communication orale
Hip
ABSTRACT N° SOFCOT24-506
Arthroplastie de la hanche dans les fractures du col du fémur : hémiarthroplastie, prothèse totale de hanche à double mobilité ou prothèse totale de hanche conventionnelle ? Analyse comparative de 37 169 arthroplasties de la hanche du Registre National Suisse des implants.
Nathan Lacheux* 1, Christian Brand2, Martin Beck2, Maja Kaegi1, Alexander Antoniadis1, Julien Wegrzyn1
1CHUV, Lausanne, 2Implantatregister SIRIS, Berne, Switzerland
Introduction : Lors de l’indication d'une arthroplastie de la hanche pour traiter une fracture du col du fémur chez les patients âgés, le choix optimal entre l'arthroplastie totale de la hanche (PTH) et l'hémiarthroplastie (HA) est encore controversé. En outre, il a été démontré que les cupules à double mobilité (DM) permettent de prévenir l'instabilité qui reste une complication potentielle chez ces patients qui ont été opérés d’une arthroplastie totale de la hanche conventionnelle. Cette étude observationnelle issue du Registre National Suisse des implants (SIRIS)a comparé les résultats et complications de l’HA, de la PTH conventionnelle et de la PTH DM dans la prise en charge des fractures du col fémoral du patient âgé.
Material and methods : Entre 2012 et 2022 en Suisse, 37 169 patients opérés d’une arthroplastie de hanche pour fracture du col du fémur ont été inclus de manière exhaustive et prospective dans le registre national SIRIS. Au total, 22 053 HA, 3 263 PTH DM et 11 853 PTH conventionnelles ont été inclues. Les taux de révision et les taux de survie pour les échecs septiques et aseptiques ont été comparés entre les 3 groupes. Les rapports de risque (HR) pour les révisions ont été utilisés pour comparer les 3 groupes. Des analyses de sous-groupes avec ajustements pour l'âge, le sexe, l'IMC et le score ASA ont été réalisées.
Results : Après 10 ans de suivi, les taux de révision cumulés pour l'HA étaient de 7,8 % [6,4-9,4%], pour la PTH DM de 8,1 % [7,6-10%] et pour la PTH conventionnelle de 8,7 % [7,7-9,9%]. L'HA tendait vers un risque de révision plus faible que la PTH DM et la PTH conventionnelle (HR=0,86 [95%-CI : 0,72-1,02]) sans être cependant significatif. Toutefois, chez les patients âgés de moins de 65 ans, le taux de révision après HA était de 20,7 % [13,5-31,1%] avec 56,1 % des révisions étant des conversions en PTH. En outre, les HA réalisées avec une tige fémorale non cimentée ont montré un taux de révision significativement plus élevé que les HA réalisées avec une tige fémorale cimentée en ce qui concerne le risque de fracture périprothétique fémorale (HR=1,81 [95% CI : 1,39 à 2,38]). De plus, le taux de révision pour cause de luxation était significativement plus élevé pour les HA réalisées par voie postérieure que par voie antérieure (Hueter ou Hardinge) (HR=1,64 [95%-CI : 1,268 - 2,113]).
Discussion : Lorsque l'on considère les options prothétiques pour traiter les fractures du col du fémur chez les patients âgés, aucune différence significative n'a été observée en termes de taux de révision entre l'HA, la PTH DM et la PTH conventionnelle. Cependant, un taux de révision de 20 % à 10 ans de suivi a été observé après HA chez les patients de moins de 65 ans.
Conclusion : Par conséquent, la PTH est recommandée chez les patients plus jeunes et/ou lorsqu’une espérance de vie supérieure à 10 ans est attendu. Il est important, lorsqu’on réalise une HA, d'envisager une tige fémorale cimentée pour limiter le risque de fracture périprothétique fémorale, ainsi que des voies d'abord antérieures pour éviter les risques de luxation.
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Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
Diminution du risque de fracture du grand trochanter avec des tiges raccourcies lors des prothèses totales de la hanche par voie antérieure comparé à des tiges standards
Orateur(s) : François Fauré (Lyon)14h40 / 14h48François FAURÉ (Lyon FRANCE)Afficher abstract
Communication orale
Hip
ABSTRACT N° SOFCOT24-707
Diminution du risque de fracture du grand trochanter avec des tiges raccourcies lors des prothèses totales de la hanche par voie antérieure comparé à des tiges standards
François Fauré* 1, Constant Foissey1, Cécile Batailler1, Elvire Servien1, Sebastien Lustig1
1Hôpital de la Croix Rousse, Lyon, France
Introduction : Les tiges fémorales raccourcies ou courtes ont récemment suscité un intérêt croissant dans les prothèses totales de hanche (PTH), notamment par voie antérieure directe. Néanmoins, leurs complications et leurs avantages sont très variables selon le design des tiges raccourcies ou courtes. L'objectif de cette étude était d'évaluer les complications précoces et le positionnement d’un design de tige fémorale raccourcie à un an de suivi par rapport aux tiges standards.
Material and methods : Cette étude rétrospective monocentrique incluait tous les patients majeurs ayant bénéficié d'une PTH par voie antérieure avec une tige fémorale raccourcie entre janvier 2019 et janvier 2023. 343 patients ont été inclus dans le groupe tiges raccourcies. Un groupe témoin, composé de patients opérés d’une PTH par voie antérieure avec une tige fémorale standard, a été apparié (1 :1) sur l’âge, le sexe et l’indice de masse corporelle (IMC). Les complications fémorales ont été recherchées dans le dossier médicale et sur les radiographies à un an post opératoire par deux observateurs indépendants. Le positionnement de la tige fémorale était mesuré sur une radiographie de face à un an post opératoire. L'alignement coronal de la tige était déterminé en mesurant l'angle formé entre le grand axe de la prothèse et le grand axe du fémur. Un alignement coronal supérieur à 3° était considéré varus.
Results : Le suivi moyen était de 12 mois. L’âge moyen était de 64,1 +/- 11,7 (18-87) ans, l’IMC moyen était de 26,4 kg/m2. Il y avait 161 hommes (46%) et 182 femmes (54%) dans chaque groupe.
Quatre complications fémorales (1,2%) ont été retrouvé dans le groupe tiges raccourcies : deux fractures du grand trochanter (0,58%), une fracture de la diaphyse fémorale (0,29%), et un enfoncement de tige (0,29%). Vingt-deux complications fémorales (6,4%) ont été retrouvés dans le groupe témoin : quinze fractures du grand trochanter (4,3%), trois descellements aseptiques (0,9%), deux fausses routes des tiges fémorales en per opératoire (0,5%), et deux fractures du calcar (0,5%). La différence entre les taux de fractures du grand trochanter entre les groupes tiges raccourcies et tiges standards était statistiquement significative (p = 0,002). Dans le groupe tiges raccourcies, l’alignement de la tige était en position neutre dans 69% des cas, en varus dans 27% des cas et en valgus dans 3% des cas.
Conclusion : Les tiges raccourcies utilisées dans les PTH par voie antérieure entraînaient moins de complications fémorales que les tiges standards, en particulier un taux plus faible de fractures du grand trochanter. Les tiges raccourcies ne présentaient pas de risque surajouté de mal-positionnement comparé aux études antérieures.
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Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
Conduite à tenir chez les patients porteurs d'une ostéopétrose et nécessitant une prothèse totale de hanche
Orateur(s) : Julien Dartus (Lille)14h48 / 14h56Julien DARTUS (Lille FRANCE)Afficher abstract
Communication orale
Hip
ABSTRACT N° SOFCOT24-192
Conduite à tenir chez les patients porteurs d'une ostéopétrose et nécessitant une prothèse totale de hanche
Julien Dartus* 1, 2, Etienne Belzile2, Stéphane Pelet2, Xavier Zwiebel2, Jessica Chouinard2, Société Canadienne d'Arthroplastie CAS2
1Service Orthopédie II, CHU Lille, Lille, France, 2Département Orthopédie-Traumatologie, CHU Québec-Université Laval, Québec, Canada
Introduction : L'ostéopétrose ou maladie d'Albers-Schönberg est une maladie rare caractérisée par une densité accrue de l'os cortical. Les patients porteurs d'une ostéopétrose représentent un véritable défi technique sur le plan chirurgical en raison de la dureté de l'os, de la sclérose osseuse, et paradoxalement de sa fragilité. La réduction du canal médullaire, souvent inexistant, rend difficile la préparation fémorale avec un ancillaire traditionnel. Le but de cette étude était d'évaluer 1) la survie des PTH en fonction du caractère cimenté ou non des pivots fémoraux chez les patients atteints d'ostéopétrose, 2) le taux et la nature des complications après PTH chez ces patients.
Material and methods : Une étude descriptive rétrospective multicentrique canadienne a été menée auprès des centres canadiens traitant des patients atteints d'ostéopétrose. Les patients ayant nécessité une PTH dans le cadre du traitement d'une arthrose primaire/secondaire ou d'une fracture ont été incluses. Les bases de données hospitalières des neuf centres participants ont permis d'identifier les cas entre juillet 1997 et février 2023. Les données démographiques des patients (âge, sexe, indice de masse corporelle, comorbidités médicales, chirurgie antérieure de la hanche, mécanisme de la fracture, indication chirurgicale), les données chirurgicales (fixation de la tige fémorale (cimentée ou sans ciment) et les complications orthopédiques postopératoires ont été recensées. Les examens d'imagerie disponibles lors du dernier suivi ont été analysés afin d'évaluer la probabilité de descellement de l'implant fémoral.
Results : Au total, 22 PTH chez 18 patients ont été incluses, 10 cimentées et 12 sans ciment. L'âge moyen lors de la prothèse était de 45,6 ± 19,1 ans [18 - 76,1 ans], la majorité (70 %) étant des femmes. La durée moyenne du suivi était de 9,1 ± 5,9 ans [1-26]. La survie à 10 ans pour la révision de l'implant fémoral était meilleure pour les tiges sans ciment (89 % contre 71 %, p=0,18) mais non statistiquement significative. Les PTH non cimentées avaient également une meilleure survie à 10 ans pour les réopérations toutes causes confondues (89% vs 52%) (p= 0.03). En peropératoire, 4/22 cas (18,2%) ont subi une fracture de l'acétabulum lors de l'insertion d'une cupule non cimentée, tandis que 3/22 patients (13,6%) ont subi une fracture de la diaphyse fémorale. Les complications orthopédiques postopératoires étaient significativement plus fréquentes avec une tige cimentée (50% vs 8,3%, p=0,04) et ont conduit à 6 réinterventions : cinq concernaient des tiges cimentées et une concernait une tige sans ciment (p= 0,04).
Conclusion : Malgré une faible prévalence, les chirurgiens orthopédistes peuvent rencontrer des patients atteints d'ostéopétrose nécessitant une PTH. Ces patients présentent souvent un état général et une morphologie osseuse normaux, ainsi qu'une durée de vie normale. Dans cette série canadienne, les implants sans ciment étaient susceptibles d'avoir une meilleure survie à 10 ans si l'on considère la révision de la tige fémorale et la réopération toutes causes confondues par rapport aux tiges cimentées.
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Conflits d’intérêts :
J. Dartus Trainings, Teaching: Bourse de Mobilité Sofcot 2020,
E. Belzile Research support/Scientific studies: Editeur associé : Orthopaedics & Traumatology: Surgery & Research, Consultancy, Expert: EB declares having received personal honoraria from Stryker, Johnson&Johnson, Conmed, BodyCad, and Pendopharm. ,
S. Pelet Research support/Scientific studies: Editeur associé : Orthopaedics & Traumatology: Surgery & Research,
X. Zwiebel: Pas de conflit déclaré ,
J. Chouinard: Pas de conflit déclaré ,
S. C. D. CAS: Pas de conflit déclaré
La simulation préopératoire et la technique d'alignement cinématique réduisent le risque de dislocations précoces dans les PTH assistées par robot.
Orateur(s) : Pascal Kouyoumdjian (Nîmes)14h56 / 15h04Pascal KOUYOUMDJIAN (Nîmes FRANCE)Afficher abstract
Communication orale
Hip
ABSTRACT N° SOFCOT24-416
La simulation préopératoire et la technique d'alignement cinématique réduisent le risque de dislocations précoces dans les PTH assistées par robot.
Pascal Kouyoumdjian* 1, 2, Omar Fendri1, Rémy Coulomb1
1Orthopédie, Centre Hospitalo-Universitaire de Nîmes, Nîmes, 2LMGC UMR 5508, Laboratoire de Mécanique et Génie Civil, Montpelleir, France
Introduction : Les techniques de chirurgie assistée par ordinateur ont récemment permis de planifier de façon cinématique et personnalisé une prothèse totale de hanche (PTH) en intégrant le complexe lombo-pelvien (CLP) et en modélisant le risque de conflit et de luxation articulaire.
L'objectif de cette étude était de comparer l'incidence des luxations et des complications précoces à un an de suivi en fonction de l'alignement cinématique ou mécanique de l'antéversion combinée.
Material and methods : Il s'agissait d'une étude prospective continue monocentrique incluant 665 patients, opérés pour une THA assistée par robot (Mako Total Hip ; Stryker, États-Unis). Les groupes ont été créés en fonction du logiciel utilisé : groupe V3 (n=407) permettant un alignement mécanique et V4 (n=258) un alignement cinématique. La planification de la tomodensitométrie V3 était statique, tandis que la planification de la tomodensitométrie V4 intégrait le CLP par l'évaluation radiographique de la variation de l'inclinaison du bassin en position assise et debout et la simulation du conflit prothétique. À 1 an, les taux de luxations, de révisions, de mobilisation de la tige et de variation de la lombalgie ont été recueillis.
Results : Le taux de luxations était de 1,98 % (8 cas) dans le groupe V3 contre 0,0 % (0 cas) dans le groupe V4 (p=0,026). Le taux de révision au cours de la première année était de 6,68 % contre 2,76 % pour les groupes V3 et V4, respectivement. Le taux de complications au cours de la première année était de 6,39 % et 3,11 %, respectivement, pour les patients ayant reçu V3 ou V4 (OR = 0,47 ; IC[0,21 ; 1,06] ; p = 0,092). Le taux de révisions avec révision de l'implant au cours de la première année n'était pas significativement différent entre les groupes V3 3,71 % et V4 1,18 % (OR = 0,31 ; IC[0,089 ; 1,08] ; p = 0,083). Il y avait plus de mobilisations postopératoires de la tige dans le groupe V3 : 6,14 % contre 0,78 % dans le groupe V4 (OR = 0,12 ; IC[0,028 ; 0,51] ; p = 0,003). Le taux de décompensations de lombalgie spinale à 1 an était respectivement de 2,21 % et 7,75 % pour les patients des groupes V3 et V4 (OR = 3,72 ; IC[1,66 ; 8,29] ; p = 0,001).
Discussion : La courbe d'apprentissage de la planification 3D explique en partie la différence de mobilisation des tiges entre les deux groupes. Le taux supérieur de décompensation lombalgique retrouvé dans le groupe V4 est expliqué par une évaluation plus focalisée du score EVA dans le groupe 2 sans retrouver d'autres facteurs pertinents quant à cette différence.
Conclusion : L’intégration des paramètres cinématiques du complexe lombo-pelvien apporte à court terme un bénéfice en limitant les complications précoces et notamment le risque de luxation.
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Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
Implants cotyloïdiens 3D sur mesure dans les pertes de substance osseuses majeures : résultats cliniques et radiographiques à 1 an minimum
Orateur(s) : Nicolas Vari ()15h04 / 15h12Nicolas VARIAfficher abstract
Communication orale
Hip
ABSTRACT N° SOFCOT24-776
Implants cotyloïdiens 3D sur mesure dans les pertes de substance osseuses majeures : résultats cliniques et radiographiques à 1 an minimum
Nicolas Vari* 1, Samy Saoudi1, Louis Courtot1, Nicolas Reina1
1CHU Toulouse, Hopital Pierre Paul Riquet, Toulouse, France
Introduction : L’utilisation d’anneaux de renforts acétabulaires est largement admis pour le traitement de défects osseux mineurs. Peu de solutions existent pour les défects osseux majeurs. Plusieurs séries de cas rapportent l’utilisation d’ implants cotyloïdiens sur mesure, mais il y a peu de données sur l’utilisation de ces implants à grande échelle.
Notre hypothèse est que l’utilisation d’implants cotyloïdiens 3D est fiable, permet d’obtenir de bons résultats cliniques, fonctionnels, et radiographiques.
Material and methods : Il s’agit d’une étude analytique rétrospective, monocentrique, avec recrutement prospectif des patients entre 2016 et 2023. 72 patients ayants bénéficié de la mise en place d’un implant cotyloïdien 3D sur mesure pour perte de substance osseuse majeure (Paprosky 3A, 3B et discontinuité pelvienne) pour une révision uni ou bipolaire ont été inclus. Les indications étaient 62% pour descellement cotyloïdien, 20% pour infection de prothèse, 12% pour chirurgie tumorale et 6% pour autres indications ; 35% d’entre eux présentaient une discontinuité pelvienne
L’analyse a été faite à 1 an minimum après la chirurgie, avec un suivi moyen était de 2,4 ans. Le critère de jugement principal est la restauration du centre de rotation (longueur et offset) en comparaison au côté controlatéral, défini sur une radiographie du bassin de face. Les critères de jugements secondaires sont l’évaluation de la marche en pré et postopératoire, les mobilités articulaires, la douleur, la fonction (Harris Hip Score – HHS et Forgotten Joint Score – FJS), ainsi que la survie des implants.
Results : Au dernier recul, 14 patients (20%) ont nécessité au moins une reprise chirurgicale (12% pour infection de site opératoire, 4% pour luxation, 2% pour rupture de matériel et 2% pour fistule-cutanée).
Les mobilités articulaires postopératoires étaient de 95° de flexion, 19° de rotation interne, 28° de rotation externe et 35° d’abduction et 37 patients (50%) marchaient sans aide ou avec 1 canne en postopératoire contre 21 en préopératoire.
Seulement 4 patients n'avaient pas retrouvé la marche au dernier recul en postopératoire contre 13 en préopératoire.
L’EVA postopératoire moyenne était de 2.5/10, le HHS moyen de 66 et FJS postopératoire moyen était de 44.
L'analyse de la pelvimétrie montre une différence moyenne de longueur était de 0.41 mm en comparaison au côté controlatéral. La différence d’offset moyenne était de -2.48 mm en comparaison au côté controlatéral.
Discussion : Notre hypothèse est confirmée. Le nombre de patients de cette cohorte est important par rapport aux autres séries de la littérature. Nos résultats sont en accord avec les autres séries en terme de survie, de complications, de scores cliniques et fonctionnels. Les principales limites de cette étude sont son caractère rétrospectif, et l’absence de gold standard pour permettre la réalisation d’une étude comparative.
Conclusion : L’utilisation d’implants cotyloïdiens 3D sur mesure permet la restauration du centre de rotation après perte de substance osseuse majeure ce qui permet des résultats fonctionnels satisfaisants dans le contexte de révisions complexes.
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Conflits d’intérêts :
N. Vari: Pas de conflit déclaré ,
S. Saoudi: Pas de conflit déclaré ,
L. Courtot: Pas de conflit déclaré ,
N. Reina Consultancy, Expert: Amplitude, Adler, BBraun, Mathys, Stock shareholder: Digikare
Remise des prix
15h12 / 15h20
Présentation 5 min / discussion 2 min
Hémiarthroplastie en Pyrocarbone, avec ou sans alésage glénoïdien, pour le traitement de l’omarthrose chez les patients jeunes et actifs: Résultats avec 2 à 10 ans de reculPrésentation 5 min / discussion 2 min
Orateur(s) : Pascal Boileau (Nice)16h30 / 16h37Pascal BOILEAU (Nice FRANCE)Afficher abstract
Communication orale
Shoulder / Elbow
ABSTRACT N° SOFCOT24-673
Hémiarthroplastie en Pyrocarbone, avec ou sans alésage glénoïdien, pour le traitement de l’omarthrose chez les patients jeunes et actifs: Résultats avec 2 à 10 ans de recul
Pascal Boileau* 1, Caroline Cointat2, Marc-Olivier Gauci3, Jean-Luc Raynier1, Riccardo Ranieri4
1Chirurgie de l'épaule, ICR, Clinique KANTYS Centre, Grope KANTYS, Nice, 2Chirurgie orthopédique, Polyclinique St Jean, Cagnes-sur-Mer, 3Chirurgie orthopédique, IULS, Hôpital Pasteur 2, Nice, France, 4Sciences Biomédicales, Université Humanitas, Milan, Italy
Introduction : Le pyrocarbone possède des qualités tribologiques et élastiques proches de celles de l'os cortical et il a été récemment proposé comme alternative à la tête métallique dans l'hémiarthroplastie de l'épaule.
L'objectif: rapporter la survie de l’implant et les résultats à moyen et long terme de l'hémiarthroplastie en pyrocarbone (HA-PYC), avec ou sans alésage de la glène, pour le traitement de l’omarthrose (OA) chez des patients jeunes (<65 ans) et actifs.
Material and methods : 83 patients consécutifs (89 épaules), ayant bénéficié d'un HA-PYC pour le traitement d’une OA entre 2014 et 2020, ont été revus et radiographiés avec un recul minimum de 2 ans. L'âge moyen au moment de l'opération était de 56 ±8 ans et 91 % des patients étaient travailleurs manuels ; 33 épaules (37 %) avaient déjà bénéficié d’une chirurgie conservatrice. Dans les glènes avec érosion biconcave (type-B = 57), un fraisage correctif et concentrique a été réalisé. L’objectif principal était l'évaluation de la survie prothétique. Les objectifs secondaires comprenaient l'évaluation de la douleur (VAS), les mobilités, le score de Constant (CS), la valeur subjective de l'épaule (SSV) et l'érosion radiologique de la glène selon la classification de Sperling.
Results : Après un suivi moyen de 5.4 ans (de 2 à 10 ans), le taux de survie prothétique était de 97 % ; 3 patients ont été réopérés (2 ruptures traumatiques du sous-scapulaire, 1 infection). Au dernier recul, 90 % des patients (76/83) avaient repris le travail et 80 % (48/60) le sport. Tous les paramètres cliniques étaient améliorés de manière significative (P < 0.001) : L'EVA est passée de 5,9 ±2,0 à 1,5 ±2,2, le CS de 40 ±15 à 74 ±12, et le SSV de 37 ±15 à 82 ± 13. Au dernier suivi, une aggravation radiologique de l’érosion glénoïdienne a été observée chez 26 patients (29%) mais la sévérité de cette usure (Sperling 3, 4) n'avait pas d'influence sur les scores douleur, fonctionnels et subjectifs. Les épaules ayant bénéficié d'un fraisage glénoïdien avaient des scores de CS et SSV similaires à celles n’ayant pas eu de fraisage (p = 0,95).
Conclusion : L’HA-PYC améliore de manière prolongée (taux de survie prothétique = 97% à 5.4 ans) et significative les patients jeunes et actifs présentant une omarthrose symptomatique. Une aggravation de l’érosion glénoïdienne, observée dans 1/3 des cas, n'a pas d'influence sur les scores douleur et fonctionnels. Le fraisage de la glène, lorsqu’il est pratiqué, n'a pas non plus d'impact sur les résultats cliniques et subjectifs.
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Conflits d’intérêts :
P. Boileau Consultancy, Expert: Smith & Nephew, Tornier-Wright-Stryker, Conmed-Linvatec, Stock shareholder: Imascap, PrecisionOS, Patent or product inventor: Tornier-Wright-Stryker,
C. Cointat: Pas de conflit déclaré ,
M.-O. Gauci Consultancy, Expert: Stryker,
J.-L. Raynier: Pas de conflit déclaré ,
R. Ranieri: Pas de conflit déclaré
BIO-RSA pour le traitement de l’omarthrose avec déficience de la coiffe des rotateurs : Survie et résultats à long terme (minimum 10 ans)Présentation 5 min / discussion 2 min
Orateur(s) : Gregorio Secci (Nice)16h37 / 16h44Gregorio SECCI (Nice FRANCE)Afficher abstract
Communication orale
Shoulder / Elbow
ABSTRACT N° SOFCOT24-882
BIO-RSA pour le traitement de l’omarthrose avec déficience de la coiffe des rotateurs : Survie et résultats à long terme (minimum 10 ans)
Gregorio Secci* 1, Mark Mouchantaf1, Manon Biegun1, Philipp Schippers1, Mikael Chelli1, Pascal Boileau1
1Istitut de Chirurgie Réparatrice (ICR) Locomoteur & Sports, Groupe KANTYS, Nice, France
Introduction : La latéralisation osseuse a été proposée pour éviter les problèmes liés à la médialisation de la PTEi (encoche scapulaire inférieure, instabilité prothétique, etc.). L’objectif de l’etude est d’évaluer la survie et les résultats de la BIO-RSA sur une période de suivi d'au moins 10 ans.
Material and methods : Entre 2006 et 2014, 192 patients (196 épaules) ont bénéficé d’une BIO-RSA avec une prothèse de type Grammont pour le traitement de l’omarthrose avec déficience de la coiffe des rotateurs. Dans tous les cas, un greffon d’os autologue a été prélevé sur la tête humérale. Les patients présentant des séquelles de fracture, un antecedent d’èchec d’arthroplastie et d'autres types de greffes (allogreffe, crête iliaque) ont été exclus. Après un minimum de 10 ans, 55 patients sont décédés, 31 ont été perdus de vue, 6 patients atteints de démence n'ont pas pu être évalués, laissant 100 patients (104 épaules) pour une analyse clinique et radiologique. Parmi les 100 patients, 60 patients (63 épaules) ont été évalués par entrevue téléphonique en utilisant le score auto-Constant, et 40 patients ont accepté de revenir pour une analyse clinique et radiologique avec le scanner. La survie de la prothèse a été évaluée dans les 196 épaules en utilisant la méthode de Kaplan-Meier avec la révision comme critère d'évaluation. Le suivi moyen était de 12,7 ans (10 à 18 ans).
Results : Le taux de survie global de la BIO-RSA à 10 ans était de 97% (IC à 95%: 94-99,1%). Une chirurgie de révision a été réalisée dans 2% (4/196) des cas: 3 cas de descellement glénoïdien et 1 fracture périprothétique postopératoire. Les principales complications étaient (sur 196): descellement glénoïdien avec échec du greffon survenu dans 2% (4/196) des cas, fracture de l'acromion/epine scapulaire dans 2%, et fracture périprothétique humérale postopératoire dans 2% des cas. Après une moyenne de 12,7 ans, 94% des patients (98/104) étaient satisfaits ou très satisfaits; le SSV moyenne était de 80%±18 et l’EVA moyen était de 1,3±2 points. Les scores Constant absolus et ajustés moyens étaient respectivement de 72 ±14 points et de 112% ±21. La flexion, la RE1 et la RI1 moyenne étaient respectivement de 150,5±26,4°, 26,9±15° et 6±2,2 points. Le greffon osseux était visible sur le dernier scanner dans 95,1% des cas. L'encoche scapulaire a été visualisée dans 73,2 % des cas (41,4% de stades 1 et 2) et des signes d'ostéolyse humérale proximale ont été signalés dans 41,5% des cas (29% dans les zones 1 et 2).
Discussion : Dans la littérature, des doutes ont été soulevés quant au risque d'ostéolyse du greffon et au risque de défaillance mécanique de l'implant. Dans notre série de cas, la BIO-RSA s'est avéré être une technique sûre avec un taux de survie élevé de l'implant.
Conclusion : Cette étude est la première à rapporter les résultats à long terme de la BIO-RSA. Notre série rapporte des résultats satisfaisant tant en terme de survie de l’implant que sur la plan clinique, radiologique et subjectif.
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Conflits d’intérêts :
G. Secci: Pas de conflit déclaré ,
M. Mouchantaf: Pas de conflit déclaré ,
M. Biegun: Pas de conflit déclaré ,
P. Schippers: Pas de conflit déclaré ,
M. Chelli: Pas de conflit déclaré ,
P. Boileau Consultancy, Expert: Smith and Nephew and Stryker, Trainings, Teaching: Smith and Nephew and Stryker, Invitation to national or international congresses: Smith and Nephew and Stryker
Angled BIO-RSA pour l'omarthrose des épaules avec dysplasie glénoïdienne (type C) : Survie et résultatsPrésentation 5 min / discussion 2 min
Orateur(s) : Mark Mouchantaf (Paris)16h44 / 16h51Mark MOUCHANTAF (Paris FRANCE)Afficher abstract
Communication orale
Shoulder / Elbow
ABSTRACT N° SOFCOT24-949
Angled BIO-RSA pour l'omarthrose des épaules avec dysplasie glénoïdienne (type C) : Survie et résultats
Mark Mouchantaf* 1, Manon Biegun1, Mikael Chelli1, Phillip Schippers1, Gregorio Secci1, Pascal Boileau1
1Chirurgie de l'epaule, Institut de Chirurgie Réparatrice, Locomoteur & Sports, Nice, France
Introduction : L'arthroplastie de l'épaule chez les patients présentant une dysplasie glénoïdienne (type C de Walch) présente des difficultés en raison du vault glénoïdienne limitée, de la rétroversion sévère et de la subluxation humérale postérieure. Diverses approches chirurgicales, notamment l'hémiarthroplastie, l'arthroplastie totale anatomique de l'épaule, et la Prothese total inversée de l'épaule (PTEI), ont été explorées dans la littérature avec des résultats variés dans de petites séries de patients.
l'objectif est d'analyser la survie et les résultats de la PTEI chez les patients atteints de dysplasie glénoïdienne, en utilisant un autogreffe angulé (BIO-RSA) pour corriger la rétroversion et l'inclinaison.
Material and methods : Une analyse rétrospective monocentrique sur des patients ayant eu une intervention chirurgicale entre 2012 et 2022 a été réalisée. Tous les patients présentaient une omarthrose avec une rétroversion ≥ 25° et une glénoïde de type C selon la classification de Walch. Le suivi minimal était de 2 ans avec une moyenne de 79 mois (range 24-168). La PTEI a été réalisée en utilisant une greffe osseuse angulée planifiée prélevée sur la tête humérale pour corriger la rétroversion et l'inclinaison sévères. Les données comprenaient la mobilité pré et postopératoire, les scores subjectifs et fonctionnels, ainsi que des évaluations radiologiques et par CT-scan pour évaluer la correction. Les taux de complications et de réinterventions ont été enregistrés.
Results : Trente-six épaules de 29 patients (16 femmes, 19 hommes ; âge moyen 76±9 ans) ont été examinées avec des radiographies et des CT-scans. Tous les patients présentaient un glénoïde de type C selon la classification de Walch, seize présentaient également une déformation dans le plan coronal selon la classification de Favard. La rétroversion s'est significativement améliorée passant de 37° (range 25-53 ; ±8) à 7° (range 0-29 ; ±7), p<0,001, avec une correction moyenne de 30°±10. L'angle de l'épaule inversée s'est amélioré passant de 13° (range -9-35 ; ±11) à 0° (range -20-10 ;±5), p<0,001. Des améliorations significatives ont été observées dans le score Constant-Murley (passant de 40 ±10 à 80 ±12, p<0,001) et le score Subjective Shoulder (passant de 38 ±13 à 91 ±9, p<0,001). L'évaluation par CT-scan a révélé une incorporation de la greffe de 94%. La correction de la rétroversion de > ou < 10° n'a pas affecté de manière significative les scores Constant (p=0,201). Une encoche (Grade 1 à 2) est survenu dans 25% des cas. Les complications comprenaient 1 fracture périprothétique postopératoire, 1 non-union de la grande tubérosité et 1 affaissement de la tige humérale. Aucune réintervention n'a été effectuée.
Conclusion : L'angulation personnalisée BIO-RSA démontre d'excellents résultats cliniques et radiographiques dans les glénoïdes de type C omarthrosique, avec des taux très faibles de lyse de greffe. Une correction complète de la rétroversion n'est pas nécessaire pour obtenir des résultats cliniques et radiographiques favorables.
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Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
Analyse comparative clinique et radiologique de 2 types d’arthroplasties inversées à 145° : Inlay vs OnlayPrésentation 5 min / discussion 2 min
Orateur(s) : Christophe Charousset (Paris)16h51 / 16h58Christophe CHAROUSSET (Paris FRANCE)Afficher abstract
Communication orale
Shoulder / Elbow
ABSTRACT N° SOFCOT24-1209
Analyse comparative clinique et radiologique de 2 types d’arthroplasties inversées à 145° : Inlay vs Onlay
Christophe Charousset* 1, Stéphane Audebert2, Yves Lefebvre3, Arnaud Godenèche4, Jérome Garret5, Thierry Joudet6, Jacques Guery7, Johannes Barth8, David Gallinet9, Nicolas Bonnevialle10
1IOAPC, PARIS, 2Clinique du Cambresis, Cambrai, 3Institut de l'épaule de Strasbourg, Strasbourg, 4Centre orthopédique Santy, 5Clinique du Parc, Lyon, 6Clinique de Libourne, Libourne, 7Polyclinique du Val de Loire , Nevers, 8Centre Oteo articulaire des Cèdres, Grenoble, 9Centre épaule main de Besançon, Besançon, 10chirurgie orthopédique, Hopital Purpan, Toulouse, France
Introduction : Les avancées technologiques depuis la prothèse totale d’épaule inversée (PTEI) développée par Grammont opposent deux designs huméraux : Inlay versus Onlay. L’objectif de l’étude est de comparer les résultats cliniques et radiologiques de ces 2 design pour une prothèse avec le même angle cervico diaphysaire (CCD) de 145°.
Material and methods : Il s’agit d’une étude rétrospective multi centrique incluant des patients opérés d’une arthroplastie inversée de première intention et revus avec un recul minimum de 3 ans. Le suivi clinique a été réalisée selon une échelle analogique de la douleur (EVA), les mobilités articulaires actives, le score subjectif fonctionnel (SSV), et le score de Constant. L’évaluation radiologique était basée sur la recherche de remodelage osseux huméral, de fracture d’épine de l’omoplate, et d’encoche scapulaire.
Results : Parmi 251 PTEI réalisées de mars 2019 à avril 2020, 201 ont pu être incluse : 129 Inlays versus 72 Onlays. Les 2 groupes étaient comparables concernant l’âge, l’étiologie, le sexe et le recul clinique. Au recul moyen de 4,7 ans, il n’était pas retrouvé de différence significative sur la douleur (0,67 vs 0,80 p=0.5), le score SSV (83 vs 80,5, p=0.34) et le score de Constant (63,6 vs 63,1, p=0.47). En revanche, la rotation externe en abduction était significativement meilleure pour le groupe des Onlays (53,7 vs 61,3 ; p=0.029). Il n’y avait pas de différence sur le plan radiologique concernant les encoches scapulaires, les fractures de l’épine de l’omoplate, ou le remodelage osseux péri-huméral.
Discussion : Si courbe de survie rapportée par le registre néozélandais en 2024, semble meilleure pour les implants inlay, aucune différence clinique n’a été retrouvée au recul de 5 ans entre les 2 design d’implant. Néanmoins, ce registre n’analyse pas des implants de même angle CCD, ce qui pourrait avoir un impact sur les résultats cliniques. Dans un récente méta-analyse, Jackson et al. ont retrouvé une meilleure rotation externe avec un implant onlay, mais là encore, l’angle CCD n’était pas le même pour les 2 implants.
Conclusion : Cette étude n’a pas démontré de différence clinique et radiologique au recul moyen de 4,7 ans entre un implant inversé inlay et onlay à 145°. En revanche, la rotation externe en abduction semble meilleure avec un implant onlay.
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Conflits d’intérêts :
C. Charousset Consultancy, Expert: Move Up, Patent or product inventor: Shoulder Friends Institute,
S. Audebert Consultancy, Expert: Move Up, Patent or product inventor: Shoulder Friends Institute,
Y. Lefebvre Consultancy, Expert: Move Up, Patent or product inventor: Shoulder Friends Institute,
A. Godenèche Consultancy, Expert: Move Up, Patent or product inventor: Shoulder Friends Institute,
J. Garret Consultancy, Expert: Move UP, Patent or product inventor: Shoulder Friends Institute,
T. Joudet Consultancy, Expert: Move Up, Patent or product inventor: Shoulder Friends Institute,
J. Guery Consultancy, Expert: Move Up, Patent or product inventor: Shoulder Friensd Institute,
J. Barth Consultancy, Expert: Move UP, Patent or product inventor: Shoulder Friends Institute,
D. Gallinet Consultancy, Expert: Move Up, Patent or product inventor: Shoulder Friends Institute,
N. Bonnevialle Consultancy, Expert: Move Up, Patent or product inventor: Shoulder Friends Institute
Conséquence sur la latéralisation et résultats fonctionnels de prothèses d’épaule inversée sans tige : une étude comparative avec une recul minimum de 5 ans.Présentation 5 min / discussion 2 min
Orateur(s) : Alexandre Quemener-Tanguy (Besançon)16h58 / 17h05Alexandre QUEMENER-TANGUY (Besançon FRANCE)Afficher abstract
Communication orale
Shoulder / Elbow
ABSTRACT N° SOFCOT24-217
Conséquence sur la latéralisation et résultats fonctionnels de prothèses d’épaule inversée sans tige : une étude comparative avec une recul minimum de 5 ans.
Alexandre Quemener--Tanguy* 1, Axel Koelhy1, Safire Ballet1, Séverin Rochet1, Maxime Antoni2, Geoffroy Nourissat3, 4, François Loisel1, Laurent Obert1
1CHRU Minjoz, Besançon, 2Clinique de l'Orangerie, ELSAN, Strasbourg, 3Clinique Maussins, Nollet, Ramsay santé, 4Clinique Saint jean de Dieu, Paris, France
Introduction : Les prothèses d’épaule anatomiques ont évolué vers des implants huméraux sans tige avec des résultats similaires. Le groupe TESS a montré que la même évolution était possible avec les prothèses inversées. L’intérêt d’une prothèse inversée sans tige est de diminuer le temps opératoire et de simplifier la prise en charge des complications d’une prothèse avec tige. L’objectif de ce travail est de rapporter les résultats fonctionnels et les paramètres de latéralisation de prothèses sans tige en comparaison à des prothèses avec tige avec un recul minimum de 5 ans.
Material and methods : Les auteurs ont évalué rétrospectivement une série consécutive de 45 patients ayant bénéficié d’une arthroplastie inversée d'épaule entre septembre 2014 et octobre 2018 (23 sans tige et 22 avec tige). Tous les patients ont subi des radiographies antéropostérieures et des radiographies de profil (vue en Y) pour une évaluation post opératoire immédiate et lors du suivi final. À un suivi minimal de 5 ans, nous avions évalué les amplitudes articulaires, le score Constant (CSS), le score QuickDASH (QD) et le score American Shoulder et Elbow Surgeons (ASES).
Results : Parmi les 45 patients ayant bénéficié une arthroplastie inversée de l'épaule, 5 patients sont décédés (11%), 2 ont eu une révision en raison d’une infection (4%), et 4 patients ont été perdus de vue (9%). Cela a laissé une cohorte finale de 34 patients (18 sans tige et 16 avec tige). Il existait des différences significatives entre les groupes sans tige et avec tige pour le Lateralisation Shoulder Angle (LSA) (p = 0,021) et pour la latéralisation selon Teissier (p = 0,032) en post opératoire immédiat, ainsi que pour le Distalisation Shoulder Angle (DSA) (p = 0,017) et le score QD (p = 0,41) au dernier recul, tandis que les résultats étaient comparables pour le CSS et le score ASES. Concernant les amplitudes articulaires, il existait une tendance non significative en faveur du groupe sans tige au dernier recul. Enfin, l'arthroplastie inversée sans tige a entraîné moins de complications par rapport à celle avec tige (16% contre 31%).
Discussion : La latéralisation permet de limiter les contraintes sur l’implant glénoidien et de minimiser les encoches scapulaires. L’ancillaire permet une coupe à 145° plus fine que pour les prothèses avec tige ce qui aurait pour conséquence de majorer la tension du deltoïde et donc d’expliquer la tendance aux meilleures amplitudes du groupe sans tige.
Conclusion : L'arthroplastie inversée sans tige présentait des valeurs de latéralisation significativement plus élevée. De plus, au dernier recul, le score QD est significativement plus élevé dans le groupe sans tige pouvant être expliqué par les valeurs de latéralisation. Par ailleurs, il existait moins de complications (16%) par rapport aux prothèses avec tige. Il semblerait que l’implant sans tige soit une bonne alternative, tout en offrant des résultats au moins comparables aux implants avec tige.
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Conflits d’intérêts :
A. Quemener--Tanguy: Pas de conflit déclaré ,
A. Koelhy: Pas de conflit déclaré ,
S. Ballet: Pas de conflit déclaré ,
S. Rochet: Pas de conflit déclaré ,
M. Antoni Consultancy, Expert: Fx Solutions,
G. Nourissat Consultancy, Expert: Fx Solutions, Trainings, Teaching: Fx Solutions,
F. Loisel: Pas de conflit déclaré ,
L. Obert Consultancy, Expert: Fx Solutions, Patent or product inventor: Fx solutuons
Étude par éléments finis de la stratégie de latéralisation de la glénosphère dans les prothèses inversées : impact sur la biomécanique de l’épaule et le stress osseux.Présentation 5 min / discussion 2 min
Orateur(s) : Victor Housset (Paris)17h05 / 17h12Victor HOUSSET (Paris FRANCE)Afficher abstract
Communication orale
Research / Innovation
ABSTRACT N° SOFCOT24-488
Étude par éléments finis de la stratégie de latéralisation de la glénosphère dans les prothèses inversées : impact sur la biomécanique de l’épaule et le stress osseux.
Victor Housset* 1, Umasuthan Srikumaran2, Jean-Marie Daudet3, Léo Fradet4, Rohan-Jean Bianco4, Geoffroy Nourissat1
1Clinique de l'Épaule, Clinique des Maussins, Paris, France, 2Johns Hopkins Orthopaedic Surgery, Johns Hopkins Howard County Medical Center, Columbia, United States, 3FX Solutions, Viriat, France, 4Philomec, Montréal, Canada
Introduction : Les résultats cliniques montrent que la latéralisation du centre de rotation des RSA influence la cinématique de l’épaule et la coaptation du deltoïde. L'augmentation de la latéralisation peut être effectuée au niveau de la métaglène, à l'aide d'os ou de métal, ou au niveau de la glénosphère avec un diamètre plus grand et plus sphérique que d'autres conceptions. A ce jour, on ne connait pas l'impact de toutes ces combinaisons sur le stress osseux et l'implant, mais aussi sur la stabilité de l'implant et la cinématique du mouvement global.
Material and methods : L'objectif de l'étude actuelle par éléments finis était d’analyser dans chacune des conditions suivantes : métaglène augmentée ou glénosphère augmentée, avec différents niveaux de latéralisation et 3 diamètres de glénosphère. Nous avons analysé le stress osseux scapulaire et huméral dans chaque condition. Nous avons cherché à évaluer l'impact de ces conditions sur la mobilité et la stabilité de l’implant. En fin, nous évaluons l'impact de cette latéralisation sur l'implant RSA sans tige pour comprendre le risque de migration précoce de l'implant en cas d'augmentation de la latéralisation.
Results : Des latéralisations plus élevées permettaient une meilleure amplitude de mouvement en augmentant géométriquement l'écart entre la tête humérale et l'acromion, mais n'amélioraient pas l'efficacité musculaire dans la génération de l'élévation humérale. Le diamètre de la glénosphère (pour un même centre de rotation) a permis une meilleure stabilité initiale de l'articulation grâce à l'étirement passif des muscles. Les latéralisations de la métaglène et de la glénosphère ont entraîné une contrainte osseuse plus élevée, principalement localisée à la base de l'acromion. La quantité de latéralisation a modifié l'efficacité relative des muscles antagonistes de la coiffe des rotateurs et doit être prise en compte en fonction des faiblesses spécifiques d'un patient. Sous une activation des forces musculaires identiques, des latéralisations plus élevées se traduisent par une position humérale plus médiale à l'angle d'élévation final. Sous l'augmentation linéaire des forces musculaires, la trajectoire humérale n'est pas linéaire, ce qui indique la nécessité d'un contrôle musculaire fin tout au long de l'élévation humérale. Des tendances biomécaniques opposées ont été observées pour l'extension par rapport à l'abduction et à la flexion lors de l'augmentation de la latéralisation. Le mouvement d'extension était le plus susceptible d'entraîner un conflit du col de la scapula, augmentant le risque de knotching et d’instabilité.
Conclusion : L'étude actuelle a démontré que pour une même localisation du CdR, il existe différentes contraintes osseuses qui peuvent notamment affecter le risque de fracture de l’épine de l’omoplate. Elle met en évidence l'importance de l'état musculaire dans le mouvement global et la stabilité de la prothèse inversée. Ce mouvement global va varier pour un même statut musculaire selon le choix de l’implant. Cette variation se fera en sens inverse entre l’extension et la flexion.
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Conflits d’intérêts :
V. Housset Consultancy, Expert: FX Solutions,
U. Srikumaran Consultancy, Expert: FX Solutions,
J.-M. Daudet Research support/Scientific studies: FX Solutions,
L. Fradet: Pas de conflit déclaré ,
R.-J. Bianco: Pas de conflit déclaré ,
G. Nourissat Research support/Scientific studies: FX Solutions, Consultancy, Expert: FX Solutions
Présentation des 4 meilleurs mémoires de DIU
Vote et remise des prix
3min par mémoire
Influence des voies d’abord postérieure et antéro-latérale sur la survenue de paralysie radiale et complications après ostéosynthèse par plaque des fractures diaphysaires de l’humérus
Orateur(s) : Noé Hugonnier (Montpellier)17h20 / 17h23Noé HUGONNIER (Montpellier FRANCE)
Au cours d’une butée selon Latarjet, la vancomycine locale réduit-elle la contamination peropératoire par Cutibacterium Acnes ?
Orateur(s) : Hugo Barret (Toulouse)17h23 / 17h26Hugo BARRET (Toulouse FRANCE)
Analyse de la concordance inter-observateur de la rotation interne coude au corps lors de l’examen clinique de l’épaule
Orateur(s) : Chloe Roy (Tours)17h26 / 17h29Chloe ROY (Tours FRANCE)
Anatomie descriptive du faisceau claviculaire du muscle grand pectoral : étude anatomique
Orateur(s) : Héléna Guerra Bresson (Paris)17h29 / 17h32Héléna GUERRA BRESSON (Paris FRANCE)
Résultats à 1an de la chirurgie percutanée par ostéotomie de chevron sans fixation pour hallux valgus : corrélations entre résultats radiologiques et satisfaction .
Orateur(s) : Charles Landon (Paris)16h00 / 16h10Charles LANDON (Paris FRANCE)Afficher abstract
Communication orale
Ankle / Foot
ABSTRACT N° SOFCOT24-1013
Résultats à 1an de la chirurgie percutanée par ostéotomie de chevron sans fixation pour hallux valgus : corrélations entre résultats radiologiques et satisfaction .
Charles Landon* 1, Gregoire Rougereau 1, Sammy Kassab2, Alexandre Hardy 3, Thomas Bauer1
1Hopital Ambroise Paré, 2Hopital La Pitié Salpetriere , 3Clinique du sport , Paris, France
Introduction : L'hallux valgus est une déformation du pied couramment observée, caractérisée par une déviation latérale du gros orteil et souvent associée à des douleurs et à une gêne fonctionnelle. Dans ce cas, cette pathologie nécessite une intervention chirurgicale précise pour rétablir l'alignement et la fonction normale du pied. Historiquement, la correction de l'hallux valgus impliquait des techniques chirurgicales ouvertes, souvent avec des périodes de récupération prolongées et un risque accru de complications. Cependant, avec l'avènement des techniques chirurgicales mini-invasives, la chirurgie percutanée, en particulier l'ostéotomie de Chevron, a émergé comme une méthode prometteuse offrant des avantages significatifs en termes de réduction de la morbidité opératoire et d'amélioration des résultats fonctionnels. L'objectif principal de cette étude était d'évaluer l'efficacité et la sécurité de la chirurgie percutanée de l'hallux valgus avec ostéotomie de Chevron sans fixation en termes d'amélioration des scores cliniques et radiologiques à un an.
Material and methods : Cette étude rétrospective a été menée sur une période d'un an, incluant des patients ayant bénéficié d'une chirurgie percutanée pour l'hallux valgus avec une ostéotomie de Chevron et éventuellement une ostéotomie d'Akin. Les critères d'inclusion étaient tous les patients opérés d'un hallux valgus entre janvier et août 2021. La procédure chirurgicale a été réalisée sous anesthésie locale avec sédation. L'ostéotomie de Chevron percutanée a été réalisée selon une technique standardisée par un opérateur entraîné. Aucun matériel n'a été mis en place. Les résultats cliniques ont été évalués en utilisant des scores de satisfaction (EVA satisfaction de 0 à 10), la mobilité de l'articulation métatarsophalangienne et les scores fonctionnels du pied (AOFAS et SEFAS), ainsi que la présence de métatarsalgie de transfert et d'orteils en griffe. Les évaluations radiologiques, effectuées en pré et postopératoire, ont inclus les angles DMMA, l'angle interphalangien hallux valgus (HVA), l'angle M1-M2 (IMA), et l'angle M1-M5.
Results : 201 patients ont été inclus dans l'étude (soit 300 pieds), avec un suivi minimum de 12 mois. Six patients (soit 8 pieds) ont été perdus de vue (3%). Les résultats cliniques ont montré une amélioration significative de la douleur et de la satisfaction des patients en postopératoire. Sur le plan radiologique, l'angle de l'hallux valgus a été corrigé de manière significative, avec une diminution moyenne de 15 degrés. Aucun cas de non-union ou de déplacement de l'ostéotomie n'a été observé.
Conclusion : La chirurgie percutanée des hallux valgus par ostéotomie de Chevron sans fixation à un an présente de bons résultats tant sur le plan radiologique que clinique. Les patients sont très satisfaits de leur intervention, avec de très bons scores fonctionnels.
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Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
Le traitement chirurgical de l’ hallux valgus chez l’enfant: A propos de 15 cas
Orateur(s) : Tarik Salama (MAROC)16h10 / 16h20Tarik SALAMA (Marrakech MAROC)Afficher abstract
Communication orale
Ankle / Foot
ABSTRACT N° SOFCOT24-286
Le traitement chirurgical de l’ hallux valgus chez l’enfant: A propos de 15 cas
Tarik Salama* 1, Elmouhtadi Aghoutane1, Amine Khasoui1, Ahmed El mouloua1, Redouane Fizazi1
1Service de traumato-orthopédie pédiatrique, CHU Mohammed VI, faculté de médecine et de pharmacie, université Caddi Ayyad, Marrakech, Morocco
Introduction : L’hallux valgus est une déformation relativement rare chez l’enfant, avec une nette prédominance féminine.
L’étiologie idiopathique est la plus fréquente, parfois il peut être congénital ou secondaire.
Son traitement comporte deux volets : conservateur et chirurgical.
Les objectifs de notre étude sont :
- l’analyse les données cliniques, paracliniques et thérapeutiques
- Et la proposition d’une conduite à tenir devant un hallux valgus de l’enfant après revue de la littérature.
Material and methods : Une étude rétrospective descriptive, d’une série de 12 patients, soit 15 pieds présentant un hallux valgus traité chirurgicalement par ostéotomie diaphysaire type Scarf, durant la période allant de Janvier 2015 à novembre 2023.
En termes d’analyse radiologique préopératoire, nous avons calculé L’angle M1P1, l’angle M1M2 et l’angle DMAA.
Pour l’évaluation des résultats post opératoires, nous avons utilisés le score de KITAOKA, AOFS.
Results : La moyenne d'âge de nos patients au moment de l’intervention était de 13 ans et demi (extrêmes entre 12 et 16 ans), avec 10 filles et 2 garçons.
On notait un cas d’arthrite juvénile idiopathique et un cas de paralysie cérébrale.
Deux patients avaientt un antécédent familial d’hallux valgus de premier degré.
Dans notre étude, tous les patients ont exprimé une gêne significative lors du port de chaussures, associée à une altération esthétique. De plus, 66 % des patients ont rapporté ressentir une douleur liée à la déformation.
En se basant sur Les mesures angulaires, nous avons pu classer les 15 pieds en fonction du degré de gravité de leur déformation :
• 6 pieds ont présenté une déformation majeure.
• 6 pieds ont présenté une déformation modérée.
• 3 pieds ont présenté une déformation mineure.
En ce qui concerne l’analyse des données post-chirurgicales et en utilisant l’évaluation objective de KITAOKA, AOFS ;
• 60% des cas ont obtenu un résultat qualifié d’excellent
• 26.7% des cas ont été classés comme bons
• 6.7% des cas ont obtenu un score moyen
• 6.7% des cas ont été qualifiés de mauvais
Discussion : Le traitement est souvent conservateur (écarteur siliconé, orthèse…), et l’indication chirurgicale reste rare surtout en cas de d’un angle M1-P1 supérieure à 40 degré ou en cas d’échec de traitement médical.
L’âge de l’intervention doit rester exceptionnelle avant l’âge de 10 ans vu les complications fréquentes dans cette tranche d’âge.
Plusieurs ostéotomies du cinquième métatarsien sont proposées dans la littérature et l’ostéotomie de Scarf reste la plus utilisée
Conclusion : L’hallux valgus de l’enfant est une pathologie relativement rare, avec une nette prédominance féminine.
Son traitement chez l’enfant est surtout conservateur, et l’ostéotomie de scarf reste une technique efficace mais qui doit être bien réfléchie indiquée surtout en cas d’échec de traitement orthopédique ou un angle M1-P1 supérieure à 40 degré.
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Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
Etude analytique des complications post opératoire des fractures du pilon tibial selon le type du traitement
Orateur(s) : Marouene Berriri (TUNISIE)16h20 / 16h30Marouene BERRIRI (Sousse TUNISIE)Afficher abstract
Communication orale
Ankle / Foot
ABSTRACT N° SOFCOT24-368
Etude analytique des complications post opératoire des fractures du pilon tibial selon le type du traitement
Mokhtar Romdhani1, Marouene Berriri* 1, Aymen Ben fredj1, Islem Chneti1, Anouar Boughattas1, Hedi Rbai1
1service chirurgie orthopédique et traumatologique, Hopital Ibn El Jazar , Kairouan, Tunisia
Introduction : Les fractures du pilon tibial se produisent généralement suite à un traumatisme de haute énergie. Ces fractures sont le plus souvent comminutives associées à des lésions sévères des tissus mous. La prise en charge de ces fractures représente un challenge pour le chirurgien orthopédiste. Une révision de la littérature, nous a montré que la majorité des auteurs exprimait des difficultés lors de la prise de décision thérapeutique et devant la gestion des complications post opératoires.
Material and methods : Notre étude était rétrospective comportant 56 patients traités pour des fractures du pilon tibial colligés durant une période de 6 ans (2016-2021), au service de chirurgie orthopédique et traumatologique. Nous avons analysé les complications post opératoire selon le type du traitement initial (ostéosynthèse interne ou fixation externe) et cliniquement selon le score de l’AOFAS.
Results : L'âge moyen de nos patients était de 39,7 ans. Les complications ont été divisées en 10 complications précoces et 22 tardives. Pour les complications précoces, on a observé 4 cas de complication cutané pour l’ostéosynthèse interne versus 2 cas pour la fixation externe(p=0.015). On a noté 01 cas d’infection précoce sur plaque versus 2 cas sur fiche. Les complications tardives étaient dominées par l’arthrose dans 15 cas, la pseudarthrose dans 3 cas, les cals vicieux dans 2 cas et l’algodystrophie dans 2 cas. L’arthrose était de l’ordre de 26,8% des cas:86% des patients présentant une arthrose ont été traités par fixation externe. La pseudarthrose les cals vicieux et l’algoneurodystrophie ont été observés tous dans le groupe traité par fixation externe. Nous avons traité les cas de pseudarthrose par débridement, curetage chirurgical et la mise en place d’un fixateur Ilizarov.
Discussion : Les complications précoces étaient dominées par les complications cutanées. Ces complications sont expliquées par une fine enveloppe tissulaire et une vascularisation précaire. Calori et al ont conclu que l’ostéosynthèse interne en un seul temps opératoire est la plus pourvoyeuse de ce type de complication. Esposito et al ont déduit que la multiplication des voies d’abord favorisent la nécrose cutanée. Selon Ovaska et al, les principaux facteurs de risque de complications cutanées étaient le temps opératoire prolongé et la mauvaise réduction de la fracture. L’arthrose tibio-talienne est la complication tardive la plus redoutable. D’après une étude comparative entre deux groupes traités par fixateur externe et une ostéosynthèse interne, Forget et al ont conclu que l’évolution vers l’arthrose était plus marquée dans le groupe traité par fixateur externe.
Conclusion : Au terme de cette évaluation et en se référant aux données de la littérature, nous pouvons conclure que le traitement chirurgical par ostéosynthèse interne est une option thérapeutique qui donne les meilleurs résultats anatomiques et fonctionnels et les moindres complications que par rapport au fixateur externe.
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Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
Suivi de 11 ans des fractures trimalléolaires : la fixation de la malléole postérieure n’améliore pas le résultat clinique et radiologique
Orateur(s) : Amal Chidda (SUISSE)16h30 / 16h40Amal CHIDDA (Fribourg SUISSE)Afficher abstract
Communication orale
Ankle / Foot
ABSTRACT N° SOFCOT24-939
Suivi de 11 ans des fractures trimalléolaires : la fixation de la malléole postérieure n’améliore pas le résultat clinique et radiologique
Amal Chidda* 1, Sergio Soares1, Moritz Tannast1, Joseph Schwab1, Angela Seidel1
1Orthopédie et Traumatologie, HFR, Fribourg, Switzerland
Introduction : Le 1er objectif est de comparer le suivi clinique et radiologique au long terme des patients qui ont une fracture trimalléolaire chez ceux qui ont eu une fixation de la malléole postérieure et ceux qui n’en n’ont pas eue. Les objectifs secondaires sont de comparer le taux de complication postopératoire, d’identifier des facteurs de risque indépendants associés à des mauvais résultats clinique et radiologique, et de voir si l’indication de la fixation de la malléole postérieure est corrélée à la taille du fragment.
Material and methods : Il s’agit d’une étude comparative rétrospective monocentrique, nous avons inclus les patients qui ont été opéré pour une fracture trimalléolaire entre 2008 et 2013. Ils ont rempli les questionnaires SF-12 et EFAS au moins 10 ans après l’opération. L’arthrose radiologique a été classifiée selon la classification de Kellgren et Lawrence. Les données démographiques (âge, sexe, IMC, revenu annuel, statut de fumeur, présence de diabète) ont été récoltées. Les complications postopératoires ont été évaluées selon la classification de Sink. La taille du fragment de la malléole postérieure a été mesuré sur les radiographies préopératoires et sur le CT quand disponible et classifié selon la classification de Haraguchi.
Results : • 69 patients consécutifs avec une fracture trimalléolaires ont été inclus. 21 (30.4%) ont eu une fixation de la malléole postérieure par plaque et 48 (69.6%) n’ont pas eu de fixation de la malléole postérieure. 49 patients (71.0%) sont des femmes et 20 (28.9%) sont des hommes. La durée moyenne du suivi est de 11.3 ans. L’âge moyen est de 51.4 ans. 9 patients (13.0%) sont diabétiques et 20 patients (29.4%) sont fumeurs. Il n’y a pas de différence entre les deux groupes sur les mesures de résultats rapportés par les patients (EFAS, EFAS Sports, MCS, PCS) ni sur le degré d’arthrose (p=0.05501). Les patients qui ont eu une fixation de la malléole postérieure ont eu un taux de complication plus important (p<0.01). L’analyse de régression logistique a montré que le diabète était un prédicteur de mauvais résultat pour le PCS (p=0.008) et que la malréduction de la syndesmose était un prédicteur de mauvais résultat pour l’EFAS score (p=0.0310) et l’arthrose (p<0.0001). La taille du fragment de la malléole postérieure est significativement plus grande chez les patients qui ont eu la malléole postérieure fixée et n’est pas corrélée au résultat clinique au long terme. Il n’y a pas de différence significative entre les deux groupes concernant le taux de chirurgie secondaire (p=0.17).
Discussion : La fixation de la malléole postérieure n’améliore pas le résultat clinique ni radiologique au long terme si la cheville est congruente. Elle engendre même plus de complications postopératoires, possiblement dues à la voie postérolatérale.
Conclusion : Pour les fractures trimalléolaires, la nécessité de fixation de la malléole postérieure doit être bien évaluée.
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Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
: traitement du pied bot varus équin congénital après l’âge de la marche par la méthode de Ponseti
Orateur(s) : Ahmed Didaoui (ALGéRIE)16h40 / 16h50Ahmed DIDAOUI (Alger ALGéRIE)Afficher abstract
Communication orale
Ankle / Foot
ABSTRACT N° SOFCOT24-768
Traitement du pied bot varus équin congénital après l’âge de la marche par la méthode de
Ponseti
Ahmed Didaoui* 1
1chirurgie pediatrique, CHU Mustapha, alger, Algeria
Introduction : Nous avons été amener a traiter un groupe d’enfants qui nous ont été adressés pour des pieds bots
varus équin congénital après l’âge de la marche ; les cas dans cet étude ont été traité par la méthode
de Ponseti sur une période de 4 ans (de 2019 à 2023)
Material and methods : Notre série est constituée de 21 patients (30pieds) , 12 garçons et 9 filles dont l’âge moyen était de
42 mois (13 -132 mois), 12 patients ont présenté une forme unilatérale (8G ,4D) alors que 9 patients
ont présenté une forme bilatérale. Tous ces pieds n’ont pas rependu au traitement reçue avant l’âge
de la marche. Le traitement reçu était, méthode fonctionnelle 12 pieds, méthode de Ponseti 11
pieds , 4 pieds n’avaient reçu aucun traitement, 3 pieds avaient été traité mais on n’a pas été capable
de remonter au traitement reçu. Les pieds ont été classé selon la classification de Diméglio grade ll
7pieds (23%), grade lll 19 pieds (63%) et grade lV 5 pieds (16%) pour tous nos patients une
ténotomie du tendon d’achille a été réalisé pour 29 pied, sur 1 pied on a réalisé une plastie en Z, le
nombre moyen de plâtre était de 5 par patient (4-8platres) des attelles de posture type Denis Brown
ou ADM ont été prescrite pour tous nos patients
Results : Les patients qui n’ont pas portes régulièrement les attelles de posture 7 patients (13 pieds = 43%)
ont tous récidivés
Sur les 14 patients (17 pieds =56%) qui ont respectes l’observance des attelles , 3 patients (4 pieds
=13%) ont nécessites une chirurgie complementaire, 11 patients (13 pieds=43%) le résultat était
stable
En fonction de la sévérité du pied bot selon la classification de Dimeglio :
Grade ll 7 pieds (23%) : 2 pieds (6%) ont nécessité une chirurgie complémentaire
Grade lll 19 pieds (63%) : 8 pieds (26%) ont nécessité une chirurgie alors que pour 11pieds (36%) le
résultat est resté stable
Grade lV : 5 pieds (16%) ont tous nécessité un geste chirurgical
Globalement sur 30 pieds traités par la méthode de Ponseti chez nos patients, pour un pied bot varus
congénital après l’âge de la marche, 15 pieds (50%) ont nécessite une chirurgie qu’elle soit pour
récidive ou comme geste complémentaire pour améliorer les résultats alors que les 15 autres pieds
(50%) ont gardé un résultat stable
Discussion : notre étude a pour but de démontrer si la méthode de Ponseti peut être applique chez les enfants porteurs de pied bot varus équin après l'âge de la marche et de montre quelles sont les limites de cette méthode.
même si la littérature n'est pas très riche en publications sur le traitement du pied bot varus équin après l'âge de la marche par la méthode de Ponseti, il semble que les résultats que nous avons obtenue sont en adéquation avec ceux retrouvés
Conclusion : le traitement du pied bot varus équin congénital par la méthode de Pronsti chez l’enfant
après l’âge de la marche est possible à condition de maintenir cette correction par des attelles de
posture, le recours a la chirurgie vient en seconde intention dans le but d’améliorer la correction du
pied ou à la suite d’un l’échec du traitement orthopédique, qui est souvent le cas pour le grade lV
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Conflits d’intérêts :
A. Didaoui Research support/Scientific studies: service de chirurgie pediatrique
Intérêt de l'analyse des paramétrés de marche dans l'évaluation du traitement chirurgical des pieds creux neurologiques
Orateur(s) : Hadjira Houmrani (ALGéRIE)16h50 / 17h00Hadjira HOUMRANI (Alger ALGéRIE)Afficher abstract
Communication orale
Ankle / Foot
ABSTRACT N° SOFCOT24-318
Intérêt de l'analyse des paramétrés de marche dans l'évaluation du traitement chirurgical des pieds creux neurologiques
Hadjira Houmrani* 1, FOUAD BESSAA1, Kadi Djamila2, Youcef Souffi2, Cherifi Hayet2, Said Medjani2, Samia Sahraoui2
1service de chirurgie orthopedique, 2service de chirurgie orthopédique, chu Tizi Ouzou, Alger, Algeria
Introduction : Le pied creux neurologique est une déformation complexe. La cause la plus fréquente est la neuropathie héréditaire sensitivomotrice. Le diagnostic repose sur la douleur, l'instabilité de la cheville et les troubles de la marche. L'objectif de notre étude est de caractériser les paramètres Spatio-temporels de la marche (PST) et de déterminer l'apport de ces PST dans l'évaluation du traitement chirurgical.
Material and methods : De 2017 à 2024, 40 patients (80 pieds) ont été revus, l'âge moyen est 18,35 avec des extrêmes allons de 13 à 25 ans, 22 hommes et 18 femmes. La déformation est bilatérale dans 100 % des cas. La technique chirurgicale est conservatrice avec des gestes complémentaires pour le pied réductible et peu réductible, et radicale par une double arthrodèse pour les pieds rigides.
L'évaluation clinique objective est mesurée par le score AOFAS, radiologique par le calcul des angles et de l'arthrose par les normes de Morrey et Weidman, et enfin instrumentale.
L'évaluation des (PST) s'est faite sur tapis de marche GATRite en pré et post-opératoire grâce à deux caméras hautes définitions intégrées au tapis de marche.
Results : Le recul est de 7 ans, on a eu 3 complications (récidive de la déformation, l'équin de l'arriéré pied). 02 patients ont été repris par une double arthrodèse et le troisième a été toléré.
Les résultats objectifs montrent un score de 90 % qui se confortent aux travaux de Sammarco et al. Et la radio montre une correction de l'angle de Méary Tomeno dans 75 % des cas, qui est ramené à 00° et qui se rapproche des travaux de S.Naudi, O.Jarde.
Dans notre série, tous les PST en préopératoire (vitesse, cadence, longueur du pas, double appui, F A P) sont altérés par rapport aux normes référentielles, avec une différence significative. L'analyse statistique des PST en pré et post-opératoire retrouve une amélioration sans différence significative. On note également une amélioration de l'aspect morphologique de l'empreinte plantaire, avec une bonne répartition des pressions.
Discussion : Le traitement chirurgical vise à rétablir une architecture plantaire offrant une amélioration fonctionnelle.
L'analyse des PST de la marche permet une évaluation objective et reproductible de l'effet du traitement et d'évaluer son retentissement sur la qualité de vie du patient. C'est pour cela que les indications sont en fonction de l'âge, de la gravité de la déformation, du le caractère évolutif ou pas, et de la réductibilité du pied.
Néanmoins, nous n'avons pas retrouvé de séries d'études concernant l'évaluation des techniques chirurgicales du pied creux neurologique confronté aux normes de la marche.
Conclusion : Le pied creux neurologique nécessite une prise en charge multidisciplinaire et précoce pour limiter les conséquences handicapantes. Le traitement chirurgical nécessite des combinaisons chirurgicales du fait de la complexité et de la variabilité des formes anatomo-cliniques.l'évaluation du traitement par l'étude des PST de la marche a permis de montrer le bénéfice de la correction des déformations en rétablissant une empreinte plantaire correcte.
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Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
Présentation 20 min / discussion 10 min
Présentation 20 min / discussion 10 min
Introduction : enjeux et objectifs
Orateur(s) : Sybille Facca (Strasbourg)15h15 / 15h20Sybille FACCA (Strasbourg FRANCE)
Anatomie et physiologie de l’IPP
Orateur(s) : Guillaume Bacle (Chambray-Lès-Tours)15h20 / 15h25Guillaume BACLE (Chambray-Lès-Tours FRANCE)
Examen clinique, examens paracliniques et classifications des lésions
Orateur(s) : Guillaume Bacle (Chambray-Lès-Tours)15h25 / 15h35Guillaume BACLE (Chambray-Lès-Tours FRANCE)
Différentes options de prise en charge thérapeutique en aigu et modalités de rééducation
Orateur(s) : Alexandra Forli (Grenoble)15h35 / 15h45Alexandra FORLI (Grenoble FRANCE)
Prise en charge thérapeutique des séquelles (Hamatum, transfert articulaire, prothèse, arthrodèse …)
Orateur(s) : Alexandra Forli (Grenoble)15h45 / 15h55Alexandra FORLI (Grenoble FRANCE)
Conclusion avec arbre décisionnel et résultats de la littérature
Orateur(s) : Sybille Facca (Strasbourg)15h55 / 16h00Sybille FACCA (Strasbourg FRANCE)
Présentation 6 min / discussion 4 min
L'european board of hand surgery (EBHS), pour qui, pourquoi et comment?Présentation 6 min / discussion 4 min
Orateur(s) : Mahdi Siala (Nice)16h00 / 16h10Mahdi SIALA (Nice FRANCE)Afficher abstract
Communication orale
Wrist / Hand
ABSTRACT N° SOFCOT24-1052
L'european board of hand surgery (EBHS), pour qui, pourquoi et comment?
Mahdi Siala* 1
1clinique saint françois, Nice, France
Introduction : La Fédération des sociétés européennes de chirurgie de la main (FESSH) a été créée en 1990 et a lancé peu de temps après un examen commun pour déterminer la norme européenne pour les chirurgiens de la main.
Il a depuis bien évolué et une préparation adéquate est indispensable.
Cette présentation a pour but de présenter et donner les clés pour réussir cet examen européen.
Material and methods : L'examen a eu lieu pour la première fois à Paris en 1996 avec 38 candidats. L'examen a ensuite évolué pour devenir aujourd'hui l'examen du Conseil européen de chirurgie de la main (EBHS) grâce aux efforts combinés de la FESSH et du Comité mixte multidisciplinaire (MJC) sur la chirurgie de la main de l'Union européenne des médecins spécialistes (UEMS)
Results : L'examen se compose de 3 parties qui sont l'écrit, l'examen oral et l'examen pratique.
Diverses méthodes de travail permettent de réviser chacune de ces sections et sont détaillées.
Discussion : L'importance de l'EBHS se fait croissante et il est aujourd'hui indispensable de se mettre au niveau des autres pays européens.
Conclusion : L'EBHS est un challenge intellectuel mais aussi une aventure humaine que nous conseillons fortements aux candidats intéréssés par la chirurgie de la main.
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Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
ChatGPT Obtient le Diplôme Américain de Chirurgie de la MainPrésentation 6 min / discussion 4 min
Orateur(s) : Diane Ghanem (ÉTATS-UNIS)16h10 / 16h20Diane GHANEM (Baltimore ÉTATS-UNIS)Afficher abstract
Communication orale
Wrist / Hand
ABSTRACT N° SOFCOT24-1108
ChatGPT Obtient le Diplôme Américain de Chirurgie de la Main
Diane I. Ghanem* 1, Joseph Nassar2, Joseph El Bachour2, Tammam Hanna3
1Department of Orthopaedic Surgery, The Johns Hopkins Hospital, Baltimore, United States, 2American University of Beirut, Beyrouth, Lebanon, 3Department of Orthopaedic Surgery, Texas Tech University Health Sciences Center, Texas, United States
Introduction : Artificial Intelligence (AI), and specifically ChatGPT, has shown potential in healthcare, yet its performance in specialized medical examinations such as the Orthopaedic Surgery In-Training Examination and European Board Hand Surgery diploma has been inconsistent. This study aims to evaluate the capability of ChatGPT-4 to pass the American Hand Surgery Certifying Examination.
Material and methods : ChatGPT-4 was tested on the 2019 American Society for Surgery of the Hand (ASSH) Self-Assessment Exam. All 200 questions available online (https://onlinecme.assh.org) were retrieved. All media-containing questions were flagged and carefully reviewed. Eight media-containing questions were excluded as they either relied purely on videos or could not be rationalized from the presented information. Descriptive statistics were used to summarize the performance (% correct) of ChatGPT-4. The ASSH report was used to compare ChatGPT-4’s performance to that of the 322 physicians who completed the 2019 ASSH self-assessment.
Results : ChatGPT-4 answered 192 questions with an overall score of 61.98%. Performance on media-containing questions was 55.56%, while on non-media questions it was 65.83%, with no statistical difference in performance based on media inclusion. Despite scoring below the average physician’s performance, ChatGPT-4 outperformed in the ‘vascular’ section with 81.82%. Its performance was lower in the ‘bone and joint’ (48.54%) and ‘neuromuscular’ (56.25%) sections.
Conclusion : ChatGPT-4 achieved a good overall score of 61.98%. This AI language model demonstrates significant capability in processing and answering specialized medical examination questions, albeit with room for improvement in areas requiring complex clinical judgment and nuanced interpretation. ChatGPT-4’s proficiency is influenced by the structure and language of the examination, with no replacement for the depth of trained medical specialists. This study underscores the supportive role of AI in medical education and clinical decision-making while highlighting the current limitations in nuanced fields such as hand surgery.
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Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
De l'enseignement à la pratique : Evaluation de l'impact d'un diplôme d'échographie chirurgicale du membre supérieur sur la pratique chirurgicalePrésentation 6 min / discussion 4 min
Orateur(s) : Thomas Apard (Versailles)16h20 / 16h30Thomas APARD (Versailles FRANCE)Afficher abstract
Communication orale
Wrist / Hand
ABSTRACT N° SOFCOT24-1431
De l'enseignement à la pratique : Evaluation de l'impact d'un diplôme d'échographie chirurgicale du membre supérieur sur la pratique chirurgicale
Thomas Apard* 1, Jules Descamps2
1Centre d'échochirugie, Versailles, 2Chirurgie Orthopédique, Hôpital Lariboisière, Paris, France
Introduction : Cette étude évalue l'impact d'un diplôme d'échographie du membre supérieur sur les pratiques chirurgicales, en particulier en évaluant comment cette formation spécialisée influence l'adoption et l'application des techniques d'échographie dans les chirurgies du membre supérieur.
Material and methods : Une enquête exhaustive a été menée d'août à novembre 2023, ciblant les personnes ayant suivi le programme de diplôme de chirurgie échographique du membre supérieur entre 2013 et 2023. L'enquête, distribuée en ligne, comprenait 31 questions couvrant les informations démographiques, les antécédents professionnels, les spécificités du programme de diplôme, les motivations pour poursuivre le diplôme, les pratiques post-diplôme, les défis rencontrés et le financement de l'équipement échographique.
Results : Sur les 181 personnes ayant reçu le questionnaire. 94 (52%) ont répondu à l'enquête. Les résultats ont montré une augmentation des interventions guidées par ultrasons de 14,9 % à 47,9 % après le diplôme. Le diplôme a eu une influence significative sur l'utilisation de l'échographie diagnostique, bien qu'elle ne soit pas statistiquement significative (35,3 %-74,5 %).
Conclusion : L'étude démontre l'impact considérable du diplôme de chirurgie échographique du membre supérieur sur les pratiques chirurgicales, notamment en augmentant l'adoption et l'application des techniques échoguidées. Elle souligne l'importance d'une formation spécialisée pour s'adapter aux progrès technologiques et améliorer les soins aux patients, suggérant des orientations pour la formation chirurgicale future et l'intégration de la pratique clinique.
l'intégration de la pratique clinique.
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Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
Conception et évaluation d’un simulateur d’arthroscopie du poignet en impression 3DPrésentation 6 min / discussion 4 min
Orateur(s) : Axel Koehly (Besançon)16h30 / 16h40Axel KOEHLY (Besançon FRANCE)Afficher abstract
Communication orale
Wrist / Hand
ABSTRACT N° SOFCOT24-458
Conception et évaluation d’un simulateur d’arthroscopie du poignet en impression 3D
Axel L. Koehly* 1, Thomas Fradin1, Ballet Safire1, Alexandre Quemener-Tanguy1, Laurent Obert1, François Loisel1
1Orthopaedic, Traumatology, Plastic, Reconstructive and Hand surgery Unit University of Franche Comte - Medical School & University Hospital Besancon LNIT (UR 4662), Besançon, France
Introduction : L’arthroscopie est devenue un outil diagnostic et thérapeutique incontournable dans la prise en charge des pathologies du poignet. Actuellement il n’existe pas de simulateur spécifique pour s’initier et se perfectionner à l’arthroscopie du poignet. L'objectif de cette étude est de créer et d’évaluer un simulateur d’arthroscopie de poignet.
Material and methods : Un prototype est conçu par impression 3D. Le poignet est maintenu verticalement grâce à un socle s’adaptant aux plans de travail et à la taille de l’utilisateur. Les instruments utilisés comprenaient une caméra et un palpeur. Dans cette étude, 13 internes, 4 docteurs juniors et 5 chirurgiens séniors ont participé au programme de simulation. Les participants ont suivi un programme de simulation comportant une première séance sur poignet cadavérique (C1), suivie de 3 séances sur le simulateur, puis une dernière séance sur poignet cadavérique (C2). L’analyse comprenait l’évaluation des performances par le score ASSET, le temps d’exécution, le nombre de sorties de la caméra, ainsi que le score CAP (compétences en arthroscopie du poignet). Les participants ont fourni une évaluation de la charge de travail à l'aide de l'Index NASA-TLX.
Results : En comparaison avec C1, les résultats de C2 ont révélé dans le groupe des internes une amélioration significative du score CAP, du temps d’exécution, du nombre de sorties de la caméra et du score ASSET. Les docteurs juniors et les séniors ont également enregistré une tendance à l’amélioration de ces scores. Après les séances sur simulateur, seul le score ASSET restait significatif entre les 3 groupes avec une moyenne de 27,1 ± 1,8 dans le groupe des internes, 32,1 ± 1,7 dans le groupe des docteurs juniors et de 35,0 ± 3,7 dans le groupe des séniors. Dans le groupe des internes et des séniors, la charge de travail a été perçue comme moins importante lors de C2 en comparaison avec C1. L'ensemble des participants a témoigné des bénéfices du simulateur pour le développement de leurs compétences en arthroscopie du poignet.
Discussion : Les avancées technologiques ont ouvert de nouvelles opportunités pour résoudre les difficultés d’accès à la formation en arthroscopie.
Les scores CAP et ASSET présentent chacun leurs propres limites et doivent être optimisés pour des critères d'évaluation plus précis.
Le manque de participants parmi les docteurs juniors et seniors ne permet pas de démontrer un bénéfice significatif pour certains critères de jugement. L'objectivité de l'évaluation est également limitée en l'absence de capteurs métriques, et la fiabilité des résultats peut être affectée par les variations d’intervalles de temps entre les sessions.
Plusieurs pistes de développement et d’amélioration du simulateur sont envisagées.
Conclusion : Cette étude présente la création et l'évaluation du premier simulateur en impression 3D spécifique à l’arthroscopie du poignet. Il offre aux internes et aux chirurgiens un environnement d’apprentissage fidèle aux conditions d’intervention. Les atouts pédagogiques et le faible coût de ce simulateur d’arthroscopie du poignet encouragent son utilisation.
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Conflits d’intérêts :
A. Koehly: Pas de conflit déclaré ,
T. Fradin: Pas de conflit déclaré ,
B. Safire: Pas de conflit déclaré ,
A. Quemener-Tanguy: Pas de conflit déclaré ,
L. Obert Consultancy, Expert: FX solutions, Trainings, Teaching: FX solutions, Invitation to national or international congresses: FX solutions, Stock shareholder: Fx Solutions, Zimmer, Medartis, Evolutis, Wright Medical, Patent or product inventor: Fx Solutions,
F. Loisel: Pas de conflit déclaré
La main psychogène à propos de 12 casPrésentation 6 min / discussion 4 min
Orateur(s) : Abdeslem Benamirouche (ALGéRIE)16h40 / 16h50Abdeslem BENAMIROUCHE (Alger ALGéRIE)Afficher abstract
Communication orale
Wrist / Hand
ABSTRACT N° SOFCOT24-1146
La main psychogène à propos de 12 cas
Abdeslem Benamirouche* 1, Hadia Haouari1, Mohamed Faouzi Djidi1, Lyes Ait El Hadj1, Mustapha Yakoubi1
1EHS Benaknoun, Chirurgie orthopédique, Alger, Algeria
Introduction : Il est important, que les chirurgiens aient les connaissances nécessaires de cette pathologie mystérieuse et inconnue pour éviter des erreurs et retards diagnostiques, ainsi que des opérations inutiles.
Material and methods : Douze malades reçus en consultation pour des déformations siégeant au niveau de la main entre janvier 2008 et mai 2021, 01 hommes et 10 femme, l’âge moyen était de 32 ans , 04 cas aux antécédents psychiatriques , on retrouve une atteinte en griffe du quatrième et cinquième doigts dans 10 cas, un doigt en extension et un cas poing fermé.
Results : Toutes les contractures ont cédé sous narcose confirmant le diagnostic de contracture psychogène,on a noté deux guérison, récidive de la déformation au réveil des autres malades avec aucune amélioration sur un suivie sur deux à trois consultations . 10 malades ont été adresser en psychiatrie dont huit malades ont été perdus de vue et deux revenant avec un certificat déclarant qu'il n’y pas de maladie psychiatrique.
Discussion : La «Contracture psychogène» se définit par la survenue de contractions musculaires involontaires et prolongées à l’origine de prise de postures anormales sans étiologie organique. Ces Troubles de conversion apparaissent souvent à la suite d’un traumatisme ou d’une intervention chirurgicale, ce qui fait que ces malades ce retrouvent en consultations de chirurgie orthopédique. Dans trois séries de la littérature regroupant vingt-deux cas, plus de la moitié des patients avait des troubles psychiatriques connus (tendance schizoïde ou dépressive) chose qu'on ne retrouve pas dans notre série. L’approche thérapeutique est multidisciplinaire (neurologue, psychiatre, kinésithérapeute…) Il faut commencer à éliminer une étiologie organique notamment d’ordre neurologique. le pronostic d’une contracture psychogène durable et permanente est sombre, malgré une prise en charge pluridisciplinaire. Dès que le diagnostic est posé ou au moins suspecté, il faut tout mettre en œuvre pour prendre en charge ce patient avec beaucoup de précautions en étant très prudent car, prononcer le mot ?psychogène” risque d’être catastrophique. Il faut garder intacte la relation de confiance, facteur essentiel du pronostic.
Conclusion : La contracture psychogène reste une pathologie mystérieuse, mal connue pour beaucoup de chirurgiens et un retard diagnostic en moyenne de deux ans est noté. L’approche thérapeutique est multidisciplinaire (neurologue, psychiatre, kinésithérapeute…) Il faut commencer à éliminer une étiologie organique notamment d’ordre neurologique, malgré ca le pronostic reste réservé.
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Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
Méta analyse en réseau comparant la chirurgie du canal carpien à ciel ouvert, endoscopique et sous contrôle échographiquePrésentation 6 min / discussion 4 min
Orateur(s) : Hadrien Hedouis (Paris)16h50 / 17h00Hadrien HEDOUIS (Paris FRANCE)Afficher abstract
Communication orale
Wrist / Hand
ABSTRACT N° SOFCOT24-1175
Méta analyse en réseau comparant la chirurgie du canal carpien à ciel ouvert, endoscopique et sous contrôle échographique
Hadrien Hedouis* 1, Paul Morisseau1, Jawad Rahal1, Pierre-Alban Bouché1, Rémi Nizard1, Jules Descamps1
1Lariboisière, aphp, paris, France
Introduction : Le syndrome du canal carpien est l’un des syndromes neuropathiques périphériques les plus fréquemment rencontrés en chirurgie du membre supérieur. Le traitement chirurgical consiste en la libération du canal carpien (LCC) par la section du rétinaculum des fléchisseurs. Il existe trois principales techniques de libération : à ciel ouvert (OCTR), endoscopique (ECTR) et sous contrôle échographie (UCTR). Aucune étude n’a encore comparé directement ces trois méthodes ensemble. Une méta-analyse en réseau a donc été réalisée pour comparer ces trois techniques de libération du canal carpien.
Material and methods : Une recherche exhaustive a été menée sur PubMed, MEDLINE, Embase et la Cochrane Library jusqu’en janvier 2024. Deux évaluateurs indépendants ont sélectionné les études et extrait les données. La qualité méthodologique et le risque de biais des études éligibles ont été évalués. Les principaux critères d’évaluation étaient la douleur post opératoire à 3 mois et le temps écoulé avant le retour à une activité quotidienne normale.
Results : La recherche a permis d’obtenir 2832 articles, dont 933 doublons; 47 articles ont été inclus, dont ** ECTR et ** UCTR comprenant 3747 LCC. La durée moyenne de suivi était entre 3-6 mois postopératoire. Toutes les techniques ont montré une amélioration significative des scores en postopératoire. Le groupe ECTR et UCTR avaient des scores de douleurs significativement différents, respectivement, -1,82 [IC95 % : 1,74 à 1,90], -1,34 [IC95 % : 0,12 à 3,84] en postopératoire comparé à l’OCTR. Il n’y avait pas de différence à 3 mois concernant la récupération de la force et les paresthésies. L’ECTR et UCTR avaient le plus de probabilité d' obtenir la plus grande satisfaction de la part des patients. Les complications étaient significativement plus élevées pour OCTR
Conclusion : La technique de libération du canal carpien sous contrôle endoscopique ou échographie a rapporté de meilleurs résultats pour la douleur et la satisfaction sans montrer de différences entre elles. Ces résultats suggèrent que l’ECTR et UCTR nécessitent des comparaisons plus précoces, dans le postopératoire immédiat, pour être mieux évalués.
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Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
Douleur et satisfaction des urgences mains opérées sous WALANTPrésentation 6 min / discussion 4 min
Orateur(s) : Stuart Cannell (Paris)17h00 / 17h10Stuart CANNELL (Paris FRANCE)Afficher abstract
Communication orale
Wrist / Hand
ABSTRACT N° SOFCOT24-259
Douleur et satisfaction des urgences mains opérées sous WALANT
Stuart Cannell* 1, Romain Allard2, Clement Prenaud2, Benjamin Dufournier2, Benjamin Khatir2, Bihes Karkazan3, Charles Dacheux3, Thomas Gregory4
1Département de chirurgie orthopédique et traumatologique, Hôpital Avicenne, Interne, 2Département de chirurgie orthopédique et traumatologique, Hôpital Avicenne, Chef de clinique assistant, 3Département de chirurgie orthopédique et traumatologique, Hôpital Avicenne, Praticien hospitalier, 4Département de chirurgie orthopédique et traumatologique, Hôpital Avicenne, Chef de service, Bobigny, France
Introduction : L’utilisation de la wide-awake local-anesthesia no-tourniquet (WALANT) en chirurgie de la main est en plein essor. Plusieurs études ont montré que la satisfaction des patients était plus grande qu’avec un bloc axillaire. Toutes ont été faites en chirurgie programmée et son utilisation en chirurgie d’urgence est peu documentée. Sa validation dans ce domaine reste donc à démontrer. Nous proposons ici d’étudier la douleur et la satisfaction des patients opérés de traumatismes de la main sous WALANT.
Material and methods : Il s’agit d’une étude observationnelle prospective réalisée dans un centre « Urgence Main ». Une anesthésie WALANT était réalisée chez les patients avec plaie et/ou fracture de la main selon les principes du Dr LALONDE.
Les patients mineurs, non coopératifs, avec infection de la main, et les réimplantations digitales étaient exclus. La douleur a été évaluée avec une échelle verbale simple pendant l’anesthésie, pendant l’intervention et 72h après la chirurgie. La satisfaction en postopératoire immédiate et à 72h a été évaluée selon une échelle de Likert. L’anxiété préopératoire a été mesurée par le score APAIS. Le temps de réalisation de la WALANT ainsi que le saignement peropératoire ont également été évalués.
Results : Entre le 1e août et le 1e mars 2024, 205 patients ont été inclus. Les plaies représentaient 85% de la cohorte (n=174) et les fractures 15% (n=31). L’âge moyen était de 39 ans ± 16. Le score d’anxiété APAIS était de 11/30 ± 4 et n’était pas corrélé avec la douleur à l’injection. Le temps moyen pour réaliser la WALANT était de 3.4 min ± 1.9. La douleur lors de l’injection était en moyenne de 3.4/10 ± 1.7. La douleur pendant la chirurgie était en moyenne de 1.2/10 ± 1.5. L’hémostase a été réalisée par tamponnement dans 70% des cas (n= 144), n’a pas été nécessaire dans 20% des cas (n=41), et a nécessité un garrot dans 10% des cas (n=21). En postopératoire immédiat, 90% des patients étaient très satisfaits et 10% satisfaits. La douleur à 72h était de 2.4/10 ± 1.3. Trois infections (1.5%) ont été notées au décours de la chirurgie.
Discussion : À notre connaissance, cette étude est la première grande série prospective démontrant une application sûre et satisfaisante de la WALANT en traumatologie de la main.
Conclusion : La WALANT est une anesthésie sûre et rapide, compatible avec l’activité d’urgences main. Elle permet d’opérer sans douleur des plaies et des fractures, simples ou complexes, avec une grande satisfaction des patients.
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Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
Voie d’abord et plaque palmaires pour l’ostéosynthèse des fractures de la base de la première phalange : une solution inexplorée.Présentation 6 min / discussion 4 min
Orateur(s) : Jean-Luc Roux (Montpellier )17h10 / 17h20Jean-Luc ROUX (Montpellier FRANCE)Afficher abstract
Communication orale
Wrist / Hand
ABSTRACT N° SOFCOT24-539
Voie d’abord et plaque palmaires pour l’ostéosynthèse des fractures de la base de la première phalange : une solution inexplorée.
Jean-Luc Roux* 1, Gero Meyer Zu Reckendorf2, Bouali Amara2, Frédéric Dussere2, Manu Valverde2, Suheyla Barthes2, Jennifer Soret2, Jean-Claude Rouzaud2, Yves Allieu2
1Clinique Saint Roch, Institut Montpelliérain de la Main, 2Clinique Saint Roch, IMM, Montpellier, France
Introduction : Les fractures déplacées de la base de la première phalange (P1) restent un challenge chirurgical délicat. Quel que soit le matériel d’ostéosynthèse choisi (broches, vis, plaques) les voies d’abord utilisées sont soit dorsales, soit latérales. Ces voies d’abord imposent un traumatisme chirurgical à l’appareil extenseur qui, via le système intrinsèque, enveloppe à ce niveau les faces : dorsale et latérales de P1. Pour préserver l’appareil extenseur nous proposons un abord palmaire associé à une ostéosynthèse par plaque antérieure.
Material and methods : Entre septembre 2022 et décembre 2023 nous avons traité 6 fractures déplacées de la base de P1 par cette technique. Il s’agissait de 6 patients (2 femmes et 4 hommes), de 23 à 65 ans. Le doigt concerné était D3 dans 2 cas, D4 dans un cas et D5 dans 3 cas. Nous avons dans ces 6 cas utilisé une voie d’abord palmaire de type Bruner, l’appareil fléchisseur était récliné latéralement après décollement sous capsulo-périosté. L’ostéosynthèse était réalisée par une plaque palmaire en T. L’appareil fléchisseur reprenait sa position après une solide fixation des poulies au périoste. Les patients avaient pour objectif, sous contrôle de l’équipe de kinésithérapie, une mobilisation complète immédiate en syndactylie et posture en extension la nuit. Nous avons revu les patients après un bilan radiographique à 3 semaines, 6 semaines et 12 semaines.
Results : Nous n’avons pas rencontré de difficulté technique majeure même si l’exposition de la base de P1 est plus délicate qu’avec un abord dorsal. La consolidation était acquise à 6 semaines dans tous les cas. A ce délai, la mobilité était complète en flexion, l’extension était complète dans 5 cas, dans 1 cas un déficit de 20° était noté. La récupération fonctionnelle a été plus rapide qu’avec l’ostéosynthèse par voie dorsale que nous utilisions jusque là, nous n’avons pas noté d’adhérence de l’appareil extenseur.
Discussion : L’excellent résultat sur l’extension de l’IPP est probablement obtenu grâce à l’abord palmaire qui épargne l’appareil extenseur de tout traumatisme chirurgical. Lorsqu’on observe une coupe transversale passant par la base de la première phalange on constate que l’appareil extenseur enveloppe P1 sur les ¾ de la circonférence. Seul l’abord palmaire et l’ostéosynthèse palmaire épargnent réellement l’appareil extenseur. L’inconvénient est le décollement de l’appareil fléchisseur et la nécessité de fixer la 2ème poulie.
Conclusion : L’ostéosynthèse des fractures de la base de P1 par un abord et une plaque palmaires offre une nouvelle approche pour ces fractures qui restent un challenge thérapeutique. Les premiers résultats nous confortent dans l’intérêt d’explorer plus largement cet abord palmaire.
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Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
Mycobacterium tuberculosis-induced multiple tenosynovial masses with rice bodies: A case reportPrésentation 6 min / discussion 4 min
Orateur(s) : Abdelkader Tounsi (TUNISIE)17h20 / 17h30Abdelkader TOUNSI (Sousse TUNISIE)Afficher abstract
Communication orale
Wrist / Hand
ABSTRACT N° SOFCOT24-1405
Mycobacterium tuberculosis-induced multiple tenosynovial masses with rice bodies: A case report
zied mansi 1, Abdelkader Tounsi* 1, ines sboui 2, islem chneti 1, hedi rbai 1
1service orthopedie , hopital ibn jazzar , 2chirurgie de la main, institut kassab , kairouan , Tunisia
Introduction : Rice bodies, intra-articular masses resembling rice grains, were first described in 1895 and are often associated with conditions like rheumatoid arthritis (RA), juvenile arthritis, osteoarthritis, and sometimes Mycobacterium tuberculosis (TB) infection. Diagnosis typically relies on MRI due to its ability to differentiate from other pathologies. Delayed management can lead to complications such as neurovascular compression or osteoporosis.
Material and methods : A 46-year-old male dairy farm worker presented with painless soft tissue masses on the left wrist for a year
Results : He had no significant medical history, trauma, or symptoms suggestive of tuberculosis. Physical examination revealed mobile masses with minimal tenderness. Laboratory tests including ESR, CRP, and WBC count were normal. Ultrasonography showed abnormal lymph nodes in the left axilla, and MRI revealed multiple masses with hypo-intense bodies in the flexor and extensor sheaths of the left wrist.
Discussion : This case report describes a 46-year-old male dairy farm worker with painless soft tissue masses on the left wrist, which were ultimately diagnosed as tenosynovitis with rice bodies associated with tuberculosis (TB). Despite the absence of classic TB symptoms, further investigations including imaging and biopsy revealed the presence of TB infection. Surgical excision of the masses followed by anti-TB medication resulted in a successful outcome with no recurrence at one-year follow-up. The case highlights the importance of considering TB as a differential diagnosis in patients presenting with rice bodies, particularly in endemic regions, and underscores the need for multidisciplinary management involving surgery and medical treatment for optimal outcomes
Conclusion : In conclusion, this case report sheds light on the rare occurrence of rice body formation in musculoskeletal tuberculosis (TB). Despite the absence of classic TB symptoms, thorough investigations including imaging and biopsy were crucial in establishing the diagnosis. Surgical excision of the masses followed by anti-TB medication resulted in a successful outcome with no recurrence at one-year follow-up. This highlights the importance of considering TB as a differential diagnosis in patients presenting with rice bodies, particularly in endemic regions. Moreover, multidisciplinary management involving surgery and medical treatment proved essential for optimal outcomes. Continued awareness and vigilance among healthcare professionals are crucial for early detection and effective management of such cases
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Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
Les Chondromes de la main : à propos de 59 patientsPrésentation 6 min / discussion 4 min
Orateur(s) : Ahmed Adel Bezzaouia (TUNISIE)17h30 / 17h40Ahmed Adel BEZZAOUIA (Wedhref, Gabès TUNISIE)Afficher abstract
Communication orale
Wrist / Hand
ABSTRACT N° SOFCOT24-826
Les Chondromes de la main : à propos de 59 patients
Ahmed Adel Bezzaouia* 1, Mouna Ounaies1, Dhia Bouzrara1, Khairi Saibi1, Sirine Soussi1, Sayed Baccari1
1service de chirurgie réparatrice et esthétique chirurgie plastique, chirurgie de la main, Institut Mohamed Kassab d'orthopédie, Tunis, Tunis, Tunisia
Introduction : Les chondromes sont des tumeurs bénignes à croissance lente du cartilage hyalin. La dégénérescence est possible mais exceptionnelle.
En termes de traitement, les opinions varient, notamment en ce qui concerne la reconstruction osseuse.
Le but de notre étude est de présenter le profil épidémiologique et clinique et d'évaluer les résultats thérapeutiques.
Material and methods : Il s'agit d'une étude rétrospective de 59 cas de chondromes de la main recueillis dans notre service sur une période allant de 1993 à 2022.
Nous avons inclus des patients atteints de chondromes osseux des os tubulaires de la main (phalanges et métacarpiens), qui avaient tous une documentation clinique, radiologique et histologique.
Seuls les patients ayant eu un traitement chirurgical confirmés par un examen histopathologique ont été inclus.
Un score d'évaluation a été établi. La chirurgie a été indiquée dans tous les cas de chondromes solitaires, seules les localisations symptomatiques de formes multiples ayant été opérées.
Results : On a noté une prédominance féminine et l'âge moyen était de 35 ans. Le délai moyen entre la découverte et l'intervention était de 30 mois.
54 patients ont eu une greffe osseuse de la cavité résiduelle par un os spongieux autologue fragmenté.
La présomption diagnostique faite à partir des données cliniques et radiologiques a été exacte chez 57 patients.
Un seul cas de récidive a été noté et aucun cas de dégénérescence maligne n'a été constaté.
Discussion : Les chondromes, qu'ils soient solitaires ou multiples, touchent les deux sexes avec une très légère prédominance masculine. Pour d'autres séries, la prédominance féminine est la règle, et c'est le cas de notre série.
La circonstance de découverte la plus fréquente est la présence d'une tuméfaction, douloureuse ou non.
La prise en charge des chondromes reste un sujet controversé, bien que la majorité des auteurs s'accordent sur une approche interventionnelle. Certains auteurs recommandent l'ablation de la tumeur en cas d'augmentation de la tuméfaction, de réapparition de la douleur ou d'inconfort pour le patient. Selon Takigawa, une guérison spontanée peut survenir après une fracture.
Cependant, en raison du risque accru de fracture pathologique, qui est de 56% pour Maalla et al, 40% pour Bonnevialle, et 32% dans notre série, il est justifié d'adopter une approche chirurgicale pour les enchondromes de la main, même en l'absence de symptômes.
Conclusion : Si les avis restent partagés entre les partisans de l'abstention et ceux de l'intervention, nous insistons sur l'importance de la prise en charge chirurgicale des chondromes, même lorsqu'ils sont asymptomatiques, pour éviter les complications
La technique de résection tumorale associée à une greffe d'os spongieux autologue en cas de cavité résiduelle nous a donné satisfaction. Un suivi étroit et régulier est indispensable.
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Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
L'influence de l'ostéotomie d'accourcissement unicorticale du radius avec variance ulnaire neutre dans la maladie de Kienböck : RésultatsPrésentation 6 min / discussion 4 min
Orateur(s) : Mahdi Rahem (ALGéRIE)17h40 / 17h50Mahdi RAHEM (Alger ALGéRIE)Afficher abstract
Communication orale
Wrist / Hand
ABSTRACT N° SOFCOT24-913
L'influence de l'ostéotomie d'accourcissement unicorticale du radius avec variance ulnaire neutre dans la maladie de Kienböck :
Résultats
Mahdi Rahem* 1
1Liberal, SACOT, Alger, Algeria
Introduction : La nécrose avasculaire idiopathique du lunatum décrite par Kienböck en 1910, dont l’histoire naturelle évolue vers un carpe dégénératif.
L'objectif est d’étudier l’influence de l’ostéotomie d’accourcissement unicorticale du radius par rapport à la variance ulnaire neutre sur les résultats cliniques et radiologiques d’une série prospective.
Material and methods : Chez 34 de nos patients porteurs d’un stade II à IIIb de la classification de Lichtman. Entre mars 2014 et juin 2017, 35 poignets (24 hommes et 10 femmes).
L’âge moyen était de 35,02 ans. Les troubles consistent en des douleurs à début insidieux situées à la face dorsale du poignet, une limitation de la mobilité, une diminution de la force de préhension de la main par comparaison avec le côté sain.
Tous les patients ont fait l’objet d’une appréciation clinique pour la douleur, la mobilité et la force de préhension selon le score de DASH.
Et sur le plan radiologique une radiographie du poignet(face et profil),TDM, IRM et scintigraphie osseuse d'évaluation pré et
postopératoire.
Tous nos patients ont bénéficier d’une ostéotomie d’accourcissement unicorticale du radius en zone métaphysaire par voie antérieure de Henry. Au recul moyen de 10 ans.L’accourcissement était de 1 mm.
Results :
Pour la mobilité, nous notons une amélioration avec un angle moyen de mobilité de la flexion-extension du poignet ;.
La force de préhension a été améliorée en moyenne de 25 %. Sur le plan radiologique pas de diminution de la hauteur du carpe mais avec modification du stade de Lichtman pour 15% de nos patients . Pour la plupart de nos patients ont pu reprendre leur activité professionnelle antérieure et nous ne déplorons aucune complication.
Discussion :
Le choix de l’ostéotomie du radius dans les variances ulnaires neutres est discutable, car certains auteurs ont rapidement élargi les indications aux variances ulnaires neutres, avec de bons résultats de LAMAS.
L’objectif de cette technique est d’obtenir la disparition des douleurs, d’améliorer la fonction, de stopper ou de retarder la progression vers une dégradation du carpe et permettre aux patients souvent jeunes de reprendre une activité professionnelle
Conclusion : La technique de l’ostéotomie unicorticale du radius donne de bons résultats dans la maladie de Kienböck. La hauteur de l’accourcissement de l’ostéotomie doit être de 1 mm dans la variance ulnaire neutre.
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Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
Session interactive : l'outil Slido sera à votre disposition grâce à un QR code et vous permettra d'exprimer vos opinions en direct et de prendre part au débat
Présentation 5 min / Discussion 2 min
Communication orale
Shoulder / Elbow
ABSTRACT N° SOFCOT24-818
Résultats de la prothèse d’épaule chez les patientes ayant subi un curage axillaire pour un cancer du sein. Etude rétrospective comparative
Philippe Collin* 1, 2, Wasim Mshiel3, Donald Tedah4
1Clinique Victor Hugo, 2Hopital Américain de Paris, Paris, France, 3Galilee Medical Center, Nahariya, Israel, 4Centre Hospitalier Privé, Rennes, France
Introduction : De nombreuses patientes ayant subi un curage axillaire (CA) pour un cancer du sein sont hésitantes quant aux résultats de la prothèse d’épaule sur le même coté. En effet, après une tumorectomie associée à un curage axillaire, ces patientes ont très souvent des effets secondaires tels que le lymphœdème. Il existe peu d’études sur la corrélation entre cet antécédent clinique et la prothèse d’épaule. L'objectif de cette étude est d'évaluer si un précédent cancer du sein traité par curage axillaire influence négativement les résultats d’une prothèse d’épaule du coté opéré. La présence de lymphœdème postopératoire était également évaluée.
Material and methods : Une étude rétrospective comparative monocentrique a été menée sur deux groupes de patientes opérées pour une prothèse d’épaule. Le groupe 1 était constitué de 18 patientes avec un antécédent de cancer du sein traité par un CA avant l’intervention de l’épaule, les 18 patientes du groupe 2 n’avaient pas d’antécédent de cancer du sein. Toutes les patientes ont été opérées entre 2009 et 2023. Les interventions ont été réalisées par le même chirurgien. La même technique chirurgicale a été utilisée dans tous les cas. La consultation des dossiers cliniques et l’analyse des radiographies d’épaule préopératoires avec la présence des clips métalliques permettaient de confirmer le CA. Les résultats cliniques étaient évalués avec le score de Constant-Murley (CMS), le score SSV (Subjective Shoulder value). La présence de lymphœdème postopératoire était recherchée en contactant les patientes du groupe 1 par téléphone.
Results : L'âge moyen au moment de la prothèse d’épaule était de 75,5 ans pour le groupe 1 et 75,7 ans dans le groupe 2. La période moyenne de suivi était de 6 mois. Le CMS moyen du groupe 1 avant la chirurgie était de 41,4 contre 71,6 au dernier recul. Le SSV moyen avant la chirurgie était de 35,1, contre 78,7 au dernier recul. Le CMS moyen pour le groupe 2 avant la chirurgie était de 43,5 et de 70,8 au dernier recul. Le SSV moyen préopératoire était de 42,2 et contre 79,1 au dernier suivi. Aucune différence significative n’a été relevée en comparant les résultats cliniques des groupes. Seule une patiente a développé un lymphœdème postopératoire qui s’est amélioré avec une immobilisation prolongée.
Discussion : Cette étude a démontré que la prothèse d’épaule chez des patientes avec un antécédent de curage axillaire pour un cancer du sein donne des résultats cliniques comparables à ceux des patientes sans antécédents. En outre la crainte de l’apparition d’un lymphœdème postopératoire ne devrait pas être une limite à l’indication de cette chirurgie car ce dernier semble être une complication plutôt rare.
Conclusion : Un précédent cancer du sein traité par curage axillaire ne semble pas avoir d’influence sur les résultats cliniques de la prothèse d’épaule. Le lymphœdème postopératoire est une complication rare.
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Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
Communication orale
Shoulder / Elbow
ABSTRACT N° SOFCOT24-1035
L’arthrodèse gléno-humérale dans les lésions du plexus brachial : une chirurgie à ciel ouvert ou sous arthroscopie ?
Une étude comparative rétrospective.
Marie Fernandez* 1, Arthur Dellestable1
1Service de chirurgie orthopédique, CHU de Brest, Brest, France
Introduction : Les indications d’arthrodèse gléno-humérale sont les lésions graves du plexus brachial supra-claviculaire. C’est une chirurgie exigeante avec de nombreuses complications.
Pour diminuer la morbidité quelques rares techniques arthroscopiques ont été développées. Nous avons comparé l’arthrodèse de l’épaule par arthroscopie avec l’arthrodèse à ciel ouvert. Notre hypothèse est que les résultats de l'arthrodèse arthroscopique seraient au moins aussi bons qu’à ciel ouvert en termes de force et de mobilités et meilleurs sur le plan des complications.
Material and methods : Seize patients ont bénéficié d’une arthrodèse sur séquelles d’une lésion complète du plexus brachial entre 2008 et 2022. Les interventions ont eu lieu dans notre hôpital universitaire, par des chirurgiens expérimentés. Six patients ont bénéficié d’une arthrodèse à ciel ouvert et 10 sous arthroscopie.
Les données ont été recueillies rétrospectivement. Une évaluation clinique a été réalisée avant l'opération et chaque mois jusqu'à la fusion osseuse. L'examen clinique comprenait la mesure des amplitudes en flexion, abduction et rotation. La force a été évaluée.
Les critères de jugement secondaires comprenaient l’évaluation de la douleur, la durée opératoire, les scores American Shoulder and Elbow Surgeons index, Disabilities of the Arm, Shoulder and Hand score et le Simple Shoulder Test. Les radiographies ont été analysées à chaque consultation jusqu’à l’acquisition de la fusion osseuse.
Results : Les patients avaient en moyenne 28 ans. La durée du suivi moyen après l’arthrodèse était de 49,38 mois. Il n’y avait pas de différence statistiquement significative entre les deux groupes sur les données préopératoires. La très grande majorité des lésions du plexus brachial était due à un accident de la route. Les patients ont eu leur arthrodèse en moyenne 29 mois après l’accident.
Nous retrouvons une différence statistiquement significative (p = 0,034) pour le taux de complications post-opératoires en faveur du groupe sous arthroscopie. Il n’y avait pas de différence significative sur les résultats en termes de mobilité ou de force. Il n'y a pas eu de différences significatives concernant les niveaux de douleur et les différents scores en pré comme en post-opératoire.
Discussion : Les résultats de l'arthrodèse arthroscopique de l'épaule sont au moins aussi bons qu’à ciel ouvert en termes de force et mobilités et meilleurs sur le plan des complications. Les complications les plus fréquentes sont la pseudarthrodèse, les fractures de l’humérus, l’infection et la douleur.
L’arthrodèse sous arthroscopie est une excellente technique à condition d’utiliser deux vis parallèles pour avoir une bonne compression, diminuant le risque de pseudarthrodèse.
Conclusion : L’arthrodèse de l’épaule sous arthroscopie a l’avantage d’avoir des taux de complications moindres que celle à ciel ouvert, notamment concernant la pseudarthrodèse.
Il serait intéressant de réaliser une étude multicentrique, prospective, afin de confirmer nos résultats.
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Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
Communication orale
Shoulder / Elbow
ABSTRACT N° SOFCOT24-1028
Reconstruction par prothèse inversée après tumeurs d'humérus proximal : le manchon de ciment est il une option ?
Lisa Peduzzi* 1, Clément FERRI1, Olivier ROCHE1, Laurent GALOIS1, Andréa FERNANDEZ1, Francois SIRVEAUX1
1CCEG, CHRU de NANCY, NANCY, France
Introduction : L'humérus proximal est un site fréquent pour les tumeurs osseuses primitives et secondaires. La reconstruction par prothèse totale inversée de l'épaule (PTEI) après résection représente un défi chirurgical et présente un risque élevé de complications.
Material and methods : Nous avons mené une étude rétrospective afin d'analyser les résultats de deux types de reconstruction : PTEI manchonnée dans une allogreffe et PTEI avec manchon de ciment. Nous avons étudié les caractéristiques démographiques, les complications, les réinterventions, les décès, et les résultats cliniques à plus de 2 ans.
Results : Nous avons inclus 32 patients, avec un âge moyen de 46 ans. Quatorze d'entre eux (44%) étaient métastatiques au moment du diagnostic. Dix-huit ont eu une reconstruction par PTEI avec manchon de ciment, et 14 une PTEI avec allogreffe. Les décès, complications, ré-interventions et révisions ont été analysés chez les 32 patients. La hauteur moyenne de résection humérale était de 11 cm. Douze patients (37,5%) sont décédés à en moyenne 1,8 an après la chirurgie. Ni avoir des marges envahies (p=0,21), ni avoir une fracture pathologique au moment de l'intervention chirurgicale (p=0,88), ni la présence de métastases au moment du diagnostic (p=0,07) n'était associé à un risque accru de décès. Le taux de complication était de 50% (majoritairement liées à l'instabilité 25%), le taux de ré-intervention était de 16% et le taux de révision était de 16%. Aucune différence n'a été observée dans les taux de complication, de ré-intervention et de révision entre le groupe PTEI avec allogreffe et le groupe avec manchon cimenté. Vingt-et-un patients étaient disponibles pour une analyse clinique avec un suivi de plus de 2 ans (moyenne de 46 mois). Il n'y avait aucune différence statistique dans le score constant total entre le groupe avec manchon cimenté (moyenne de 54 points) et le groupe PTEI avec allogreffe (moyenne de 59 points), p=0,75. Il n'y avait pas de différence pour l'élévation antérieure active au dernier recul entre les deux groupes (99,3° pour le groupe avec manchon cimenté versus 117° pour le groupe PTEI avec allogreffe, p=0,45).
Discussion : Les reconstructions par PTEI et allogreffe sont un challenge chirurgical. Il s'agit d'interventions lourdes, complexes, chez des patients fragiles. Leur taux de complication mécaniques est élevé ( instabilité, pseudarthrose d'allogreffe, lyse d'allogreffe et descellement). En cas chirurgie proposée à visée palliative, chez des patients ne pouvant supporter un temps chirurgical lourd, ou en cas ou une chirurgie rapide est nécessaire pour des raisons carcinologique et ou une allogreffe n'est pas disponible, une reconstruction temporaire par manchon de ciment peut être proposée. Il peut s'agir d'une reconstruction temporaire avant reprise pour PTEI avec allogreffe, ou définitive.
Conclusion : Lamise en place d'une PTEI semble être une option appropriée pour reconstruction après la résection de l'humérus proximal. Le manchon de ciment semble offrir des résultats acceptables, sans augmentation du risque de complications ou de chirurgies ultérieures.
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Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
Communication orale
Shoulder / Elbow
ABSTRACT N° SOFCOT24-1375
Evaluation de l’incidence d’un geste d’humérotomie dans une série de 59 reprises de prothèse d’épaule.
Grégoire Ciais* 1, Ludovic Glanz1
1Clinique Jouvenet, Paris, France
Introduction : Le nombre de patient opérés d’une prothèse d’épaule anatomique ou inversée est en constante augmentation depuis ces dernières décennies. Les indications de reprise de prothèse d’épaule augmentent en conséquence, avec souvent la nécessité de changement bipolaire même en l’absence de descellement du composant huméral. Un geste d’ouverture huméral entraîne souvent un allongement significatif du temps opératoire, à l’origine d’une morbidité supérieure.
Nous avons voulu analyser la fréquence d’un tel geste huméral, de corticotomie ou d’humérotomie, pour permettre l’extraction de l’implant huméral.
Nous avons étudié le taux de corticotomies humérales ou humérotomie lors des révisions de prothèses d’épaules, ainsi que les spécificités pouvant amener à la réalisation de ce geste, notamment concernant la présence d’une tige cimentée ou non et le design de la tige.
Material and methods : Nous avons revu tous les dossiers de patients opérés dans notre établissement par un seul opérateur d’une reprise de prothèse d’épaule entre janvier 2010 et Décembre 2023. Etaient exclus les patients opérés d’une reprise unipolaire glénoidienne ou d’un descellement huméral. Une analyse des dossiers était réalisée, basée sur l’analyse du compte rendu opératoire et des radiographies. Etaient analysés : l’indication de la reprise, la nécessité ou non d’extraire la tige, la nécessité de réaliser un geste d’ouverture humérale pour extraire la tige, le fait qu’elle soit cimentée ou non, le type d’implant huméral.
Results : 59 dossiers de reprises de prothèses d’épaules ont été retenus. Ils concernent au minimum la révision du composant huméral chez 51 patients, 42 femmes et 9 hommes, avec un âge moyen de 75 ans ( 54-91 ans).
Dans 48 cas, soit 81 %, un changement de la tige a été nécessaire, alors que dans 11 cas un changement de l’insert a été suffisant.
Ces résultats concernent 17 prothèses anatomiques et 31 prothèses inversées.
Dans 18 cas, soit 37.5% des cas d’extractions de tige, un geste d’ouverture humérale fût réalisée. 2 cas seulement ont nécessité un tel geste uniquement pour le retrait du ciment.
Parmi celles-ci, 5 patients, soit 8.5% des reprises ou 10,4% des extractions, ont nécessité un geste osseux d’ouverture diaphysaire pour un implant non-cimenté et 13 cas, soit 22% des reprises ou 27% des tiges extraites pour un implant cimenté.
Discussion :
Conclusion :
L’analyse de nos résultat met en évidence la fréquence importante du changement de tige humérale (81%) lors des reprises de prothèse d’épaule. Ce geste nécessitait dans 37.5 % des cas une humérotomie, dans un rapport de 2.6 entre les tiges cimentées et non-cimentée.
Notre série est trop petite pour que nous puissions mettre en évidence un lien certain entre la nécessité de réaliser une humérotomie et le design de l’implant.
Il serait intéressant de comparer notre série à celle de reprise de prothèses à « tige courte » ou désignées « sans tige » afin d’évaluer le bénéfice de ces implants de nouvelle génération lors des reprises et leur impact sur les taux d’ouverture osseuse humérale.
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Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
Communication orale
Shoulder / Elbow
ABSTRACT N° SOFCOT24-1437
Changement en 1 temps dans les infections de prothèse totale d'épaule
Bernard Hollier-Larousse* 1, Alexandre Hardy1, Faten El Sayed2, 3, Anne-Laure Roux2, Christophe Ménigaux1, Thomas Bauer1, Jean-David Werthel1
1Service d’orthopédie traumatologique, APHP CHU Ambroise Paré, Boulogne-Billancourt, 2Inserm, Infection et Inflammation, Université Paris-Saclay, UVSQ, Montigny-Le-Bretonneux, 3Hôpital Ambroise Paré, Microbiology Department, APHP, GHU Paris Saclay, Boulogne Billancourt, France
Introduction : A l’instar de la prise en charge des infections prothétiques du membre inférieur, le changement prothétique en 1 temps dans les infections de prothèse totale d’épaule est une option qui est mise en avant dans les publications scientifiques depuis le début des années 2010. Toutefois, il n’existe que peu d’études permettant de valider cette prise en charge et de déterminer son champ d’application par rapport au traitement en 2 temps.
Hypothèse : Le changement de PTE en 1 temps pour infection est un traitement fiable permettant un bon contrôle de l’infection et des résultats fonctionnels satisfaisants.
Material and methods : Notre série rétrospective monocentrique de 34 patients consécutifs opérés entre 2014 et 2020 d’un changement prothétique en 1 temps a été évaluée à au moins 2 ans de suivi. L’ensemble des patients inclus ont été opérés sur cette période d’une reprise de prothèse d’épaule avec confirmation diagnostic d’infection par l’analyse des prélèvements opératoires. Étaient exclus les patients n’ayant pas bénéficié d’un changement bipolaire. L’ensemble des patients a été revu en consultation à au moins 2 ans de l’intervention. La récidive infectieuse suspectée cliniquement devait être confirmée par un prélèvement péri prothétique sous contrôle radiographique. Les résultats cliniques fonctionnels ainsi que les complications mécaniques ont également été rapportés.
Results : Le recul moyen était de 40,4 mois (24-102 ± 21,6). Trois patients sur 34 ont présenté une récidive infectieuse (8,8%). Le score de Constant Murley moyen au dernier recul était de 49 (42 - 57±21,83). Cinq patients ont présenté une complication mécanique (14,7%). Quatre d’entre eux, 11,8%, ont nécessité au moins une reprise chirurgicale.
Conclusion : Le changement en 1 temps appliqué aux infections des prothèses totales d’épaules permet d’obtenir des résultats fonctionnels satisfaisants avec un faible taux de récidive septique à court terme.
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Communication orale
Shoulder / Elbow
ABSTRACT N° SOFCOT24-430
La migration des implants sans tige dans les prothèses totales d'épaules inversées n’est pas liée à l’ostéoporose.
Victor Meissburger* 1, Geoffroy Nourissat1
1Clinique Maussins Nollet, Paris, France
Introduction : Le choix d'une prothèse totale de l'épaule inversée (PTEI) sans tige permet de réduire le temps opératoire et de limiter les saignements. Les résultats fonctionnels à long terme sont comparables à ceux des prothèses standard et garantiraient un stock osseux suffisant en cas de révision. L'enjeu principal dans le choix de ce type d'implants est la stabilité de la fixation précoce et le risque de migration, dont les raisons sont encore floues.
Nous avons réalisé une étude radiologique rétrospective de la relation entre la migration des implants et certains critères.
L'objectif principal était de corréler la densité osseuse et la migration de l'implant huméral. Les objectifs secondaires étaient de corréler la migration précoce de l'implant huméral au positionnement ou à la dimension de l'implant sur la coupe osseuse, ainsi qu'à d'autres données épidémiologiques.
Material and methods : Nous avons effectué une analyse radiologique et de données cliniques issues d'une cohorte dont les données ont déjà été publiées dans JSES 2023. Nous avons analysé la qualité osseuse par une méthode validée précédemment qui corrèle la densité osseuse proximale avec la mesure des corticales observées sur les radiographies postopératoires (indice AVG CBT). Nous avons recherché également une corrélation entre la position de la corolle et du polyéthylène, l'inclinaison inférieure de la glène, la taille de la prothèse et son risque de déplacement précoce.
Results : Les densités osseuses moyennes (SD) étaient respectivement de 6,5 (1,5) et 6,5 (1,3) chez les 9 patients présentant un déplacement huméral à 24 mois et chez les 59 patients sans déplacement. Cette différence n'était pas significative (p = 0,8351).
Il n'y avait pas de différence statistiquement significative (p = 0,7073) dans la proportion d'ostéoporose probable (TCC moyenne < 6 mm) entre les 9 patients présentant un déplacement huméral à 24 mois (2 (22,2 %)) et les 59 patients sans déplacement (21 (35,6 %)). Les facteurs associés au déplacement huméral à 24 mois étaient : IMC (p = 0,0131), angle cervicodiaphysaire < 140° (p = 0,0039) et latéralisation ou médialisation du PE (p = 0,0217). L'IMC moyen (ET) était plus élevé chez les patients sans déplacement : 27,9 (4,8) contre 24,2 (3,1). La latéralisation du PE était plus fréquente chez les patients présentant un déplacement huméral : 9 (100,0 %) contre 35 (59,3 %) chez les patients sans. Le sexe, l'âge, l'étiologie, une lésion de la coiffe des rotateurs, le rapport diamètre de la corolle/diamètre coupe, la latéralisation de l’embase et une protrusion inférieure de la glénosphère n'étaient pas significativement associés au déplacement huméral à 24 mois.
Conclusion : Cette étude démontre que l'évaluation radiologique de la qualité osseuse et la présence d'ostéoporose ne permettent pas de prédire le déplacement précoce des implants PTEI sans tige. Même si ce déplacement n'a pas d'impact sur les bons résultats cliniques, certains facteurs cliniques ou la configuration de l'implant semblent être corrélés à un déplacement précoce de l'implant huméral, sans que cela ait conduit au retrait de l'implant.
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Communication orale
Shoulder / Elbow
ABSTRACT N° SOFCOT24-1439
Planification préopératoire de l’allongement du deltoïde moyen après prothèse inversée
Axel Clément* 1, Julien Ogor1, Yannick Morvan1, Julien Berhouet2, Marc-Olivier Gauci3, Jean-David Werthel4
1Imascap, Plouzane, 2CHU Tours, Service Orthopédie, Tours, 3Service Orthopédie CHU Nice, Nice, 4Service Orthopédie Hopital Ambroise Pare, Boulogne-Billancourt, France
Introduction : Le positionnement idéal des prothèses inversées reste un problème non résolu. Dans le but d'identifier ce positionnement idéal, des logiciels de planification préopératoire ont été développés. Ces logiciels permettent notamment d'optimiser les paramètres de planification spécifiques à l'humérus et à la glène, tels que la taille de l'implant, sa position, le stock osseux et les mobilités sans conflit. Cependant, la planification de la tension idéale des parties molles reste non résolue. Nous émettons l'hypothèse que la tension musculaire idéale pourrait être obtenue en évaluant quantitativement l'élongation musculaire, c'est-à-dire en mesurant les différences de longueur musculaire avant et après l'opération. Comme la prothèse inversée repose surtout sur la fonction du deltoïde, nous avons choisi de nous concentrer sur l'allongement du deltoïde moyen. Cette étude vise à évaluer la précision de la prédiction du rapport d'élongation du deltoïde moyen en comparant le rapport d'élongation prédit par un logiciel de planification préopératoire avec le rapport d'élongation musculaire réel mesuré sur les scanners pré et postopératoires.
Material and methods : Une base de données de 10 sujets a été constituée. Chaque sujet avec 1) un scanner pré- et post-opératoire, et 2) les informations de planification correspondantes, c'est-à-dire la taille et la position de l'implant. Pour tous les sujets et tous les scanners, le deltoïde moyen était toujours entièrement visible. Pour prédire la longueur prévue du deltoïde moyen, nous avons développé un algorithme de planification préopératoire qui simule la trajectoire de la ligne médiane du muscle lorsqu'elle s'enroule autour des os et des implants prévus. La longueur réelle du muscle a ensuite été mesurée en annotant manuellement la ligne centrale du muscle sur les scanners pré et postopératoires correspondants (pour lesquelles le planning préopératoire a été appliqué). La précision de la prédiction a finalement été déterminée en calculant la différence entre deux ratios : 1) le rapport entre les longueurs prédites natives et les longueurs prédites planifiées et 2) entre les longueurs natives et post-opératoires du deltoïde moyen.
Results : La différence moyenne des ratios (tels que définis précédemment) n'était que de 4,27 % ± 2,67 %, les ratios les plus faibles et les plus élevés étant respectivement de 0,95 % et 8 %.
Discussion :
Conclusion : Cette étude suggère que le rapport d'élongation planifié du deltoïde moyen peut être utilisé pour évaluer de manière fiable le rapport d'élongation réel. Cela pourrait contribuer à maximiser l'amplitude active du mouvement et à réduire le risque d'instabilité en aidant à rétablir des relations optimales entre la longueur et la tension des muscles après prothèse inversée.
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Communication orale
Shoulder / Elbow
ABSTRACT N° SOFCOT24-1327
Devenir à long terme des patients opérés d’une butée postérieure sous arthroscopie par ancre-sutures dans l’instabilité chronique postérieure de l’épaule : Résultats à 10 ans minimum
Renaud Bricard* 1, Jean-François Gonzalez1, Pascal Boileau1, Marc-Olivier Gauci1
1Chirurgie orthopédique et traumatologique CHU Nice, Chirurgie de l'épaule, Nice, France
Introduction : L’instabilité postérieure chronique de l’épaule est une pathologie rare avec des présentations cliniques multiples. L'objectif de cette étude était d'analyser les résultats cliniques et radiologiques à plus de 10 ans de recul des butées osseuses postérieures par greffon iliaque pour le traitement arthroscopique de l'instabilité postérieure récurrente de l'épaule.
Material and methods : Nous avons réalisé une étude rétrospective monocentrique avec une période d’inclusion allant de 2009 à 2014. Nous avons inclus tous les patients ayant bénéficié d’une butée postérieure avec greffon iliaque sous arthroscopie et stabilisation par ancres sutures. Les indications étaient les luxations postérieures vraie récidivantes et des subluxations postérieures dynamiques involontaires reproductibles ou non. Les résultats cliniques des 17 patients inclus étaient analysés à 129±42 mois postopératoires avec les score de Constant, de Walch-Duplay, la satisfaction et la valeur subjective de l’épaule pré- et postopératoires. Une radiographie permettait une analyse au dernier recul, ainsi qu’un scanner post-opératoire.
Results : Les scanners postopératoires montraient 2 butées débordantes et 3 affleurantes sans signe de lyse osseuse. Deux patients ont nécessité une réintervention pour un complément Bankart postérieur à 14 et 22 mois. Ces deux patients restaient inclus dans l’analyse finale. Deux autres patients ont développé une omarthrose de l’épaule et étaient exclus de l’analyse finale. L’un d’eux présentait une omarthrose débutante avant la chirurgie. Sur les 15 patients analysés, 82% des patients étaient satisfaits ou très satisfaits de la chirurgie, avec en moyenne un score de Constant de 88±11 , un Walch-Duplay de 80±9 et un SSV de 81±14 .
Discussion : Il s'agit d'une des premières études qui s'intéresse au devenir à long terme des patients opérés d'une butée postérieure d'épaule sous arthroscopie et stabilisation par ancres sutures. Bien que le nombre de patients de la série soit faible, le recul de 10 ans minimum apporte des données intéressantes sur les résultats cliniques ainsi que la survenue de complications à long terme.
Conclusion : Les butées postérieures sous arthroscopie avec fixation par ancre-sutures sont une technique fiable de stabilisation postérieure de l’épaule à long terme avec des résultats cliniques objectifs et subjectifs satisfaisants. La présence d’une omarthrose débutante augmenterait le risque de reprise par prothèse.
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Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
Communication orale
Shoulder / Elbow
ABSTRACT N° SOFCOT24-1331
Résultats à long terme de la butée osseuse postérieure sous arthroscopie utilisant une fixation par ancres et sutures
Manon BIEGUN* 1, Mark MOUCHANTAF1, Gregorio SECCI1, Philipp SCHIPPERS1, Mikael CHELLI1, Pascal BOILEAU1
1Chirurgie orthopédique, ICR, NICE, France
Introduction : Il n’y a pas de consensus concernant le traitement chirurgical de l’instabilité postérieure. Peu d’études évaluent les résultats à long terme de la butée postérieure sous arthroscopie. L’objectif de notre étude est l’évaluation clinique et radiologique à long terme de la butée postérieure arthroscopique utilisant des ancres et sutures pour la fixation.
Material and methods : Étude rétrospective monocentrique menée sur des patients traités par butée postérieure de crête iliaque pour une instabilité postérieure de l'épaule entre 2009 et 2019. Les patients ont été évalués au dernier recul en utilisant les scores de Constant-Murley, Rowe le Walch-Duplay, la Valeur Subjective de l'Épaule, l’Échelle Visuelle Analogique et la satisfaction. Des radiographies et des scanners ont été réalisés. Les complications, les ré-opérations et le taux de survie ont été recensés. Le suivi moyen était de 10 ans (de 4 à 16 ans).
Results : 32 patients (9 femmes, 23 hommes) d’âge moyen 37 ± 11 ans ont été inclus. Il y avait 34 épaules : 23 ont été examinées et évaluées radiologiquement ; 6 patients ont été recontactés par téléphone. Au recul moyen de 10 ans, le taux de survie de l'opération était de 86 % (3 ré-opérations). Des améliorations significatives ont été observées concernant le score de Constant-Murley (de 71 ±18 à 88 ±11 ; p = 0,002), le score de Rowe (de 26 ±20 à 75 ±28 ; p <0,001), le score de Walch-Duplay (de 34 ±17 à 72 ±27 ; p <0,001), la Valeur Subjective de l'Épaule (de 59% ±20 à 63%±26 ; p 0,03), et l’Échelle Visuelle Analogique (de 6 ±3 à 2 ±3 ; p = 0,01). Il n’y a pas de différence dans l'amplitude de mouvement pré- et postopératoire. La persistance d’une appréhension postérieure était présente dans 6 cas (37 %). Cinq patients ont développé une omarthrose postopératoire (24 %) et 3 patients ont vu une progression de leur omarthrose pré-existante. Une ostéolyse partielle ou complète du greffon a été répertorié dans 50 % des cas. Un retour au sport a été observé chez 81 %. Quatre-vingt-un pourcents des patients étaient satisfaits ou très satisfaits.
Conclusion : La butée postérieure de crête iliaque, fixée par ancres et sutures, est une intervention efficace pour le traitement de l’instabilité postérieure de l'épaule avec un taux de retour au sport acceptable. Peu de patients ont été ré-opérés et le taux de satisfaction des patients est élevé. Cependant, le développement d’omarthrose à long terme est préoccupant.
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Conflits d’intérêts :
M. BIEGUN: Pas de conflit déclaré ,
M. MOUCHANTAF: Pas de conflit déclaré ,
G. SECCI: Pas de conflit déclaré ,
P. SCHIPPERS: Pas de conflit déclaré ,
M. CHELLI: Pas de conflit déclaré ,
P. BOILEAU Consultancy, Expert: TORNIER, STRYKER, IMASCAP
Communication orale
Shoulder / Elbow
ABSTRACT N° SOFCOT24-1311
Épaule douloureuse et instable postérieure : Un stade précoce de subluxation postérieure
statique ?
Une description clinique et morphométrique avec analyse des résultats arthroscopiques à
deux ans minimum.
Julien CHAMOUX* 1, Caroline COINTAT2, Pascal BOILEAU3, Jean-François GONZALEZ1, Marc-Olivier GAUCI1
1Service d'Orthopédie, Institut Universitaire Locomoteur et du Sport (IULS), Hôpital Pasteur 2, CHU de Nice, Nice, 2Polyclinique Saint Jean, Cagnes sur Mer, 3Institut de Chirurgie Réparatrice Locomoteur et Sports, Groupe Kantys, Nice, France
Introduction : Les épaules douloureuses instables (EDI) postérieures font partie du large spectre des instabilités postérieures. L'objectif de notre étude était de préciser le contexte clinique et radiologique des patients souffrant d’EDI postérieure et d'analyser les résultats cliniques après Bankart arthroscopique.
Notre hypothèse était que l’EDI postérieure était une forme précoce de subluxation postérieure statique et que les symptômes pouvaient être améliorés par chirurgie capsulo-labrale postérieure arthroscopique.
Material and methods : Étude rétrospective monocentrique menée entre janvier 2013 et janvier 2021. Vingt-huit patients souffrant de douleurs isolées d’épaule sans antécédent de traumatisme (ou passé inaperçu) ni d’évènement d’instabilité (luxation ou subluxation) ont été inclus. Les tests d'instabilité postérieure étaient douloureux et une lésion de Bankart postéro-inférieure était présente sur l’arthroscanner. Nous avons mesuré la subluxation humérale postérieure (seuil pathologique fixé à 55%) et la rétroversion glénoïdienne sur l’arthroscanner reformaté. Le recul minimum était de deux ans.
Results : La réparation arthroscopique (Bankart postérieur) a significativement diminué la douleur des patients de 7/10 à 2/10 en postopératoire (p<0,001) sans diminuer les amplitudes articulaires. Plus de deux tiers des patients ont repris le sport, dont 79 % au niveau antérieur. 75% ont repris le travail et 64% au même poste. Dans l'ensemble, 88 % des patients étaient satisfaits des résultats de l'opération. La subluxation postérieure moyenne a été mesurée à 60±3% et la rétroversion glénoïdienne à 9±2°. Quatre-vingt pour cent des patients avaient une subluxation humérale postérieure supérieure au seuil fixé.
Conclusion : Les patients souffrant d’EDI postérieure ont été significativement améliorés sur la douleur et la qualité de vie après la chirurgie. L’analyse morphométrique retrouve une subluxation postérieure de la tête humérale quasi systématique, sans érosion de glène mais une avec rétroversion de glène augmentée. Ceci peut suggérer que l’EDI postérieure pourrait représenter un stade précoce de subluxation postérieure statique.
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Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
Communication orale
Shoulder / Elbow
ABSTRACT N° SOFCOT24-489
Différences entre épaules normales et épaules douloureuses instables postérieures : étude morphométrique par segmentation arthro-scannographique
Bernard de Geofroy* 1, 2, Julien Chamoux1, Maryama Dufrenot1, Marc-Olivier Gauci1
1IULS, URC2A, NICE, 2Orthopédie, HIA Laveran, Marseille, France
Introduction : L’épaule douloureuse instable postérieure (EDI-P) est une entité clinique qui a récemment fait son apparition dans le spectre des instabilités postérieures d’épaule. L’absence de cause traumatique aux EDI-P amène à se poser la question de l’origine morphologique de l’épaule dans des lésions du bourrelet glénoïdien postérieur, caractéristique radiologique de l’EDI-P. L’objectif de cette étude est de comparer sur les critères morphométriques les épaules normales (EN) et les épaules pathologiques. Notre hypothèse était que les EDI-P présentaient une morphométrie scapulohumérale spécifique qui les prédisposaient à cette pathologie par rapport aux épaules normales
Material and methods : Nous avons segmenté manuellement 20 arthroscanners de patients atteints d’EDI-P pour les comparer à 39 scanners d’épaules normales en appariant les deux séries sur l’âge et le sexe. La reconstruction 3D a permis d’analyser automatiquement à l’aide du logiciel Glenosys (IMASCAP) les caractéristiques morphométriques de la scapula et de l’humérus. La rétroversion, l’inclinaison, la subluxation humérale étaient mesurées automatiquement. Nous avons mesuré de façon manuelle le tilt et la couverture acromial dans les 3 plans de l’espace. Les corrélations entre les différentes mesures étaient également recherchées
Results : Le rayon de sphère glénoïdien, l’orientation glénoïdienne n'étaient pas significativement différentes. On retrouve une différence significative sur la subluxation humérale postérieure (EN : 54.8+- 7.3 % vs EDI-P : 62.1+- 9.4 % ; p<0.01), sur la rétroversion glénoïdienne (EN : 4.9 +-3.4 ° vs EDI-P : 7.7+- 4.1 ° ; p=0.035). La couverture acromiale postérieure était inférieure de 5° par rapport aux EN (EN : 66.3+- 9.7 ° vs EDI-P : 60.4+- 6.7 ° ; p=0.049). Les autres mesurent ne présentaient pas de différence significative entre les deux groupes. Nous retrouvions une corrélation forte entre le tilt sagittal acromial et la couverture postérieure (r=-0.8 ; p<0 .001)
Discussion : La morphologie acromiale des épaules avec EDI-P semble moins protectrice avec une couverture postérieure diminuée qui pourrait être un facteur de risque de subluxation et de lésion labrale postérieure. Ce facteur morphologique avait précédemment été retrouvé dans les omarthroses excentrées (Walch B), la question de l’EDI-P comme forme précoce de subluxation humérale statique postérieure peut donc se poser. La principale limite de notre étude est liée à un faible nombre de patients analysé, sa force est liée à une segmentation manuelle des arthroscanners pour les épaules pathologiques
Conclusion : Les EDI-P se caractérisent par une subluxation postérieure statique accrue et une morphologie acromiale avec couverture acromiale moindre comparativement aux épaules normales
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Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
Communication orale
Shoulder / Elbow
ABSTRACT N° SOFCOT24-1003
La morphologie acromiale sagittale joue-t-elle un rôle dans la subluxation postérieure de la tête humérale dans l'arthrose glénohumérale primaire ?
Philipp Schippers* 1, Mark Mouchantaf2, Manon Biegun2, Gregorio Secci2, Victoria Buschmann1, Mikaël Chelli2, Pascal Boileau2
1Departement de Chirurgie Orthopédique et Traumatologie, Université Johannes Gutenberg Mainz, Mayence, Germany, 2Chirurgie de l'epaule, Institut de Chirurgie Réparatrice, Locomoteur & Sports, Nice, France
Introduction : Un acromion incliné en bas a montré un facteur protecteur contre l'instabilité postérieure dans plusieurs études. Certaines études suggèrent que la morphologie acromiale sagittale affecte également la subluxation de la tête humérale dans l'arthrose primaire. Ici, nous cherchons à étudier l'impact de la morphologie acromiale sagittale sur la subluxation postérieure de la tête humérale dans l'arthrose glénohumérale primaire en phase terminale.
Material and methods : Les scanners de 138 patients, prévus pour une prothèse d'épaule due à une arthrose glénohumérale primaire, ont été transformés en modèles 3D en utilisant Blueprint® (Stryker®). Blueprint® calcule automatiquement la rétroversion glénoïdienne et la subluxation postérieure de la tête humérale. Une vue latérale standardisée des scapulas 3D a été utilisée pour déterminer les paramètres de mesure acromiale sagittale comme décrit par Meyer & Gerber : Anterior Acromial Coverage (AAC), Posterior Acromial Coverage (PAC), Posterior Acromial Tilt (PIT), Posterior Acromial Height (PAH). Les mesures ont été effectuées de manière aveugle et à deux reprises par deux chirurgiens différents en utilisant l'outil en ligne Tyche®. Les corrélations intra-classes (ICC) et les coefficients de corrélation de Spearman (r) ont été calculés.
Results : Toutes les mesures angulaires, sauf PAH (ICC = 0.53 – 0.65), ont montré une fiabilité inter- et intra-observateur bonne à excellente (ICC = 0.75 – 0.93). Il y avait une forte corrélation positive (r = 0.89, p<0.001) entre la rétroversion glénoïdienne et la subluxation postérieure de la tête humérale. Les mesures acromiales sagittales (AAC, PAC, PIT, PAH) et la subluxation postérieure de la tête humérale ont montré seulement une faible corrélation (r = 0.14 – 0.26, p<0.05).
Conclusion : Dans l'arthrose glénohumérale primaire, la rétroversion glénoïdienne corrèle fortement avec la subluxation postérieure de la tête humérale. En contraste, la morphologie acromiale sagittale ne semble pas affecter la subluxation de la tête humérale.
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Conflits d’intérêts :
P. Schippers: Pas de conflit déclaré ,
M. Mouchantaf: Pas de conflit déclaré ,
M. Biegun: Pas de conflit déclaré ,
G. Secci: Pas de conflit déclaré ,
V. Buschmann: Pas de conflit déclaré ,
M. Chelli: Pas de conflit déclaré ,
P. Boileau Consultancy, Expert: Stryker, Smith&Nephew, Trainings, Teaching: Stryker, Smith&Nephew
Communication orale
Shoulder / Elbow
ABSTRACT N° SOFCOT24-1438
Analyse morphologique de l'acromion postérieur dans une cohorte de 754 scapulas saines
Jean-David Werthel* 1, Arnaud Walch2, Yannick Morvan3, Julien Ogor3
1Hopital Ambroise Pare, Boulogne-Billancourt, 2Hôpital Edouard Herriot, Lyon, 3Imascap, Plouzane, France
Introduction : En 2019, Meyer et al. ont montré que la morphologie de l'acromion postérieur était significativement associée à l'instabilité postérieure dynamique et statique. De nouvelles mesures radiographiques tridimensionnelles ont été introduites pour évaluer la morphologie de l'acromion postérieur.
L'objectif de notre étude était d'analyser ces mesures dans une large population d'épaules saines et de les comparer aux mesures obtenues dans des groupes d'épaules présentant une instabilité postérieure, afin de déterminer laquelle de ces mesures était la plus corrélée à l'instabilité postérieure.
Material and methods : Nous avons revu une base de données multinationale de scanners d'épaules saines obtenus chez des patients de plus de 18 ans sans pathologie ni lésion de l'épaule. Les mesures suivantes ont été effectuées : version, inclinaison, inclinaison acromiale sagittale et axiale, couverture acromiale postérieure et hauteur acromiale postérieure. Elles ont été comparées à celles de patients présentant une instabilité postérieure statique décrite précédemment par Beeler et al. afin de déterminer le pourcentage de patients de notre cohorte de patients sains qui présenteraient des mesures similaires à celles rapportées dans les groupes pathologiques.
Results : 754 scapulas saines ont été incluses (âge moyen 56,7±20,2). La version glénoïdienne moyenne était de -4,5°±4,4, l'inclinaison de 79,4°±4,3, l'inclinaison acromiale axiale de 31,6°±8, l'inclinaison acromiale sagittale de 57,4°±7,3°, la couverture acromiale postérieure de 64. 8°±6.8 et la hauteur acromiale postérieure était de 15.9mm±4 contre-10.6°±5.4, 83.3°±5.7, 32.2°±9.5, 63.0°±8.5°, 54.6°±6.7 et 21.3mm±4. 2 respectivement chez les patients présentant une subluxation postérieure statique dans l'étude de Beeler et al. Le pourcentage de patients de la cohorte saine ayant des valeurs inférieures à celles rapportées pour les patients présentant une instabilité postérieure statique était de 45,5 % pour l'inclinaison acromiale axiale, 22,2 % pour l'inclinaison acromiale sagittale, 6,6 % pour la couverture acromiale postérieure et 9,4 % pour la hauteur acromiale postérieure. De plus, bien qu'aucune différence statistique n'ait été observée entre les patients de moins et de plus de 60 ans dans la cohorte des épaules saines, le pourcentage de patients sous la valeur moyenne de la couverture acromiale postérieure chez les patients présentant une instabilité postérieure statique était de 8,5 % chez les patients de moins de 60 ans contre 4,6 % chez les patients de plus de 60 ans.
Conclusion : Cette étude suggère que la mesure la plus prédictive de l'instabilité statique postérieure est la couverture acromiale postérieure. Cela signifie que la forme de l'acromion mesurée par son angle est probablement moins pertinente que la couverture réelle de l'acromion postérieur et la hauteur sous l'acromion postérieur.
En outre, le fait que le pourcentage de patients présentant un acromion postérieur pathologique soit divisé par deux entre les patients sains de moins de 60 ans et ceux de plus de 60 ans suggère que les jeunes patients présentant de faibles valeurs de couverture de l'acromion postérieur ne restent pas dans la cohorte de patients sains.
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Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
Session interactive : l'outil Slido sera à votre disposition grâce à un QR code et vous permettra d'exprimer vos opinions en direct et de prendre part au débat
Le principe de complication
Orateur(s) : Pascal Gleyze (Colmar)08h00 / 08h15
« Head, Hand and Heart », le trépied d’une chirurgie réussie
Orateur(s) : Pierre-Olivier Pinelli (Marseille)08h15 / 08h30
À qui profite la gestion des risques ?
Orateur(s) : Pierre Devallet (La Salvetat-Belmontet)08h30 / 08h45
Débat avec la salle
08h45 / 09h00
Atteinte des objectifs thérapeutiques et prévention des insatisfactions - Une expérience clinique
Orateur(s) : Cédric Blouin (Paris)09h00 / 09h20
Insatisfaction d’un client, ou échec thérapeutique, en chirurgie fonctionnelle ?
Orateur(s) : Pierre Devallet (La Salvetat-Belmontet)09h20 / 09h40
Vidéos de mise en situation et débat avec la salleVidéo 30 min + Discussions 20 min
Orateur(s) : Frédéric Dubrana (Brest), Alain Charles Masquelet (Paris)09h40 / 10h30
Présentation 5 min / Discussion 2 min
Communication orale
Wrist / Hand
ABSTRACT N° SOFCOT24-1048
Comparaisons des complications des prothèses trapézométacarpiennes et des trapézectomies dans la rhizarthrose : une revue systématique
Benoît Latelise* 1, Estelle Ben Brahim1, Laure Prasil1, Morgan Freslon2
1CHU, 2Polyclinique, Poitiers, France
Introduction : La rhizarthrose est une pathologie fréquente, touchant principalement le sujet âgé. Le traitement chirurgical historique en est la trapézectomie totale. Depuis l'avènement des prothèses trapézométacarpiennes, plusieurs études ont montré la non infériorité de l’arthroplastie sur des critères cliniques avec une épargne osseuse plus importante. Néanmoins, aucune des deux n'a fait preuve de sa supériorité.
Material and methods : Nous avons donc relevé les complications spécifiques à chaque technique en analysant leurs natures et leurs prévalences par une revue systématique de la littérature afin de pouvoir les comparer sur ces nouveaux critères.
Results : Sur 320 articles revus, 74 ont été inclus parmi lesquels 38 concernaient la trapézectomie contre 36 pour les prothèses incluant au total 4865 patients. Pour les trapeziectomies, nous avons pu trouver que 6,13% d'entre elles présentaient des complications sévères (notamment le collapsus du pouce et l’hyperextension de la MCP), 3,31% des complications modérées et 1,90% des complications mineures entraînant 2,0% de reprise. Concernant les prothèses, 23,88% présentaient des complications sévères (notamment le descellement, la luxation et l’usure), 5,06% des complications modérées et 1,36% des complications mineures responsable de 12,8% de reprise. Nous avons en plus analysé à part les implants plus récents et avons trouvé une baisse de la prévalence des complications sévères (16,56%) et du nombre de reprises (4,3%).
Discussion : Nous apportons une nouvelle approche en examinant les complications à long terme de ces chirurgies. Pour les complications majeures, les prothèses sont plus à risque que les trapézectomies, bien que les dernières générations aient considérablement réduit ce taux. Pour les trapézectomies, l'affaissement du pouce et l'hyperextension de l'articulation MCP sont les deux principales complications, alors que le descellement, la luxation et les ossifications périprothétiques sont les principales complications des prothèses.
En ce qui concerne l'hétérogénéité des études incluses, nous retenons comme cause principale l'utilisation de techniques différentes pour les trapézectomies, et la mise en place d'implants de différentes générations pour les prothèses.
La complexité des chirurgies de révision est importante. Dans le cas de la chirurgie prothétique, le changement unipolaire semble simple pour des implanteurs expérimentés. La trapézectomie secondaire reste une solution qui présente les mêmes résultats que lorsqu’elle est réalisée en primaire. Il y a moins de possibilités de révision des échecs de trapézectomie qui présentent un taux d'échec de 50%.
Conclusion : Le choix de la technique chirurgicale utilisée pour traiter la rhizarthrose doit être multifactoriel. Cependant, la trapézectomie semble entraîner autant de de complications sévères que les dernières générations de prothèse, et restent plus compliquées à prendre en charge. L'implantation d'une prothèse reste une option appropriée pour traiter la rhizarthrose, permettant une épargne osseuse pour faciliter la chirurgie de révision.
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Communication orale
Wrist / Hand
ABSTRACT N° SOFCOT24-1383
Libération percutanée du canal carpien guidée sous échographie : Une courbe d'apprentissage pour évaluer les résultats
Jules Descamps* 1, Thomas Gnaho1, Jawad Rahal1, Pascal Bizot1, Pierre-Alban Bouché1, Rémy Nizard1, Thomas Apard2
1Chirurgie orthopédique, Hôpital Lariboisière, Paris, 2Centre d'échochirurgie, Versailles, France
Introduction : Le syndrome du canal carpien (SCC), est une pathologie qui touche environ 5% de la population. Elle nécessite souvent une intervention chirurgicale en cas d’échec du traitement médical. L'émergence de l’échochirurgie du canal carpien, une technique peu invasive, souligne la nécessité d'évaluer son efficacité et la courbe d'apprentissage pour les chirurgiens.
Material and methods : Dans cette étude prospective monocentrique, 70 patients diagnostiqués avec le SCC ont été opéré du canal carpien sous contrôle échographique avec anesthésie WALANT (wide awake local anesthesia no tourniquet) entre mai et décembre 2023. En utilisant la méthode du Learning Curve Cumulative Summation (LC-CUSUM), nous avons cherché à évaluer la courbe d'apprentissage pour cette technique. Les principaux résultats évalués comprenaient la libération complète du ligament, la disparition des paresthésies dans les cinq jours suivant l'opération, et la durée du geste chirurgicale.
Results : Nos résultats préliminaires montrent que le chirurgien a eu 8 opérations avec des valeurs aberrantes à propos de la durée opératoire dans ses 25 premiers cas et 4 valeurs aberrantes dans les 25 derniers cas. Le test LC-CUSUM a signalé la compétence en chirurgie écho-guidée du canal carpien après 18 opérations. Cette compétence a réussi à être maintenu lors des interventions suivantes. Toutes les opérations ont donné des résultats satisfaisants, avec une disparition de la paresthésie dans les cinq jours suivant l'opération.
Discussion : Ces résultats mettent en évidence une courbe d'apprentissage relativement rapide pour cette technique de chirurgie écho-guidée du canal carpien. Cependant, la facilité d'utilisation et la connaissance des structures pendant la procédure guidée par échographie restent une question.
Conclusion : Cette étude démontre l'efficacité de la technique de chirurgie écho-guidée du canal carpien et la courbe d'apprentissage pour un chirurgien novice dans cette procédure. Cette évaluation pourrait offrir des informations précieuses pour améliorer la formation chirurgicale, conduisant potentiellement à une amélioration des résultats pour les patients dans la gestion du SCC.
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Communication orale
Wrist / Hand
ABSTRACT N° SOFCOT24-1243
L'embrochage percutané dans la pseudarthrose récente ou le retard de consolidation est une alternance thérapeutique fiable permettant une consolidations de la fracture du scaphoïde carpien à propos de 79 cas)
Rabah Atia* 1, 2, Soumaya Remel2, Ilhem Labidi2
1Université Badji Mokhtar, Annaba, Algeria, 2Faculté de Médecine, Université Badji Mokhtar, Annaba, Algeria
Introduction : Le retard de consolidation ou la pseudarthrose reste la complication majeur des fracture du scaphoïde carpien Plusieurs méthodes thérapeutiques ont été utilisées en apport avec le type anatomo-pathologique de la pseudarthrose et son environnement osseux et articulaire (nécrose osseuse et arthrose radio –carpienne et intra-carpienne
Material and methods : 79 cas de pseudarthroses récentes du scaphoïde carpien, stades I et IIa d’Alnot sans modification de la forme, ni de la hauteur, sans instabilité, sans nécrose du fragment proximal, embrochage percutané, 03 broches (1996/ 2020). Epidémiologie : sexe, âge (03 classes), manuel et non manuel, coté dominant. Traumatisme initial : mécanisme, type d’accident, diagnostic, traitement. La pseudarthrose : délai, circonstance, révélation, motif. Pinch test, test pression tabatière anatomique et tubercule scaphoïdien, mobilité et force comparée. Siège Schernberg, stade Alnot, DISI, vitalité fragment proximal, hauteur carpe Youm et Mac Murtry, arthrose. Traitement : anesthésie, repérage deux aiguilles, première broche introduite au marteau sous scopie corrigeant diastasis interfragmentaire, deux autres broches, gant plâtré (45 jours). Appréciation : difficultés, complications, migration broche, ablation matériel, rééducation. Revue : Recul (05 classes), douleur, pinch test, la mobilité, force, consolidation, DISI, nécrose, arthrose. Reprise du travail et reclassement. Grille du Mayo Wrist Score
Results : 100 % hommes ; 85% moins 35 ans, moyen 27 ± 7 ans (18 / 48ans) ; 70% manuels ; 100% côté dominant; 59% droit, 41 % côté gauche) ; Circonstances : 45% activités sportives, 33% accidents du travail ; 89 % mécanisme initial indirect, 67% fracture passée inaperçue ; 67% traitement insuffisant (immobilisation 90jours). La pseudarthrose : Moyenne 9,8 mois / Ecart type = 5,3 mois (41%, 6 à 11 mois), 55 ,6% douleurs, 89% Pinch-test positif, 41% type III Schernberg, 67% type IIa Alnot. Difficultés en peropératoire : 16 torsions de broche et 3 visée difficiles, complication postopératoire 7% expulsion des broches, 7% migrations, ablation de matériel 100% (8 ± 4 mois) Rééducation fonctionnelle : 71% programmée Indolence 48%, Pinch-test positif 22%, mobilité ___, score du GRIP à 100% 11.11%, consolidation 85%, DISI 7,18° 11,2%, Mac Murtry moyenne 0,53 (diminution 14,8%, nécrose un cas, reprise de travail 100% (6,4 mois / Ecart type = 3,9 mois), 85% poste initial, satisfaction dans 81.8%, Grille Mayo Wrist : excellent 40.7%, bon 37% moyen, 14.8%, mauvais 7.4%
Discussion : Les avantages de cette technique, éviter les lésions ligamentaires carpiennes et limiter l’aggravation des lésions vasculaires, facilité d’exécution ne nécessite pas une longue courbe d’apprentissage, peu couteuse, préserve le stock osseux, peut être pratiquée en ambulatoire
Conclusion : L'indication reste précise stades I et IIa d’Alnot sans modification de la forme, ni de la hauteur, sans instabilité, sans nécrose du fragment
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Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
Communication orale
Wrist / Hand
ABSTRACT N° SOFCOT24-675
Traitement des pseudarthroses du scaphoïde carpien par greffe sous arthroscopie : comment optimiser la technique chirurgicale ?
Alexandre Quemener--Tanguy* 1, Safire Ballet1, Axel Koelhy1, Jean-Baptiste De Villeneuve Bargemon2, Michel Levadoux3
1CHRU Minjoz, Besançon, 2AP-HM, Marseille, 3Hôpital Privé Toulon Hyères - Saint Roch, Toulon, France
Introduction : La pseudarthrose du scaphoïde constitue un défi car sans traitement elle évoluera vers l’arthrose. L’équipe hongkongaise de PC Ho a décrit en 2011 une technique d’autogreffe spongieuse sous arthroscopie. Il existe plusieurs méthodes arthroscopiques pour le traitement des pseudarthroses du scaphoïde mais peu d’entre elles montrent clairement une supériorité à l’autre. Dans ce travail nous comparons deux séquences de prises en charge arthroscopiques des pseudarthroses du scaphoïde pour optimiser au mieux la technique opératoire et améliorer les taux de consolidations.
Material and methods : Etude rétrospective, monocentrique de 42 patients séparés en deux groupes ayant bénéficiés de deux techniques arthroscopiques différentes pour le traitement de leur pseudarthrose du scaphoïde, entre décembre 2011 et octobre 2023. Notre hypothèse était qu’une séquence opératoire avec curage du foyer sans matériel puis greffe spongieuse et enfin ostéosynthèse par broches (groupe 2) présenterait un meilleur taux de consolidation que la technique de mise en place des broches puis nettoyage et greffe du foyer de pseudarthrose avec broches en place (groupe1). Notre critère de jugement principal était le taux de consolidation osseuse qui était contrôlée par un scanner à 3 mois. Une évaluation fonctionnelle était réalisée avec mesure de la douleur, des amplitudes articulaires et de la force de poigne au dernier recul.
Results : Dans le groupe 2, le taux de consolidation était de 96 % contre 59 % dans le groupe 1. Le délai de consolidation était aussi significativement en faveur du groupe 2 avec un délai de 3,1 mois contre 4,7 mois pour le groupe 1.
Discussion : Nos résultats sur le taux de consolidation osseuse sont en accord avec la littérature dans le groupe 2. Nous pouvons citer dernièrement le symposium de la Société Française d’Arthroscopie de 2023 sur la prise en charge de la pseudarthrose du scaphoïde sous arthroscopie qui rapporte un taux de consolidation de 93,5 % à 3,4 mois. Dans le groupe 1, nous pensions que le taux d’échec était dû au comblement de l’espace interosseux par les broches plutôt que par la greffe et qu’ainsi, la présence de ces broches avant l’avivement du foyer de pseudarthrose et le positionnement de la greffe compromettait probablement la consolidation osseuse.
Conclusion : Un débridement du foyer de pseudarthrose ainsi que le positionnement de la greffe sans broche rendrait cette technique arthroscopique plus efficace. En effet, cela permettait, dans notre série, de majorer le taux de consolidation à 96 % à 3,1 mois.
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Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
Communication orale
Wrist / Hand
ABSTRACT N° SOFCOT24-977
Étude comparative des techniques chirurgicales mini-invasives avec et sans conservation du carré pronateur dans les fractures de l'extrémité distale du radius traités par plaque
Omar Fadili* 1, Khalid El Khaymy1, Yasser Sbihi1, Oussama El Adaoui1, Yassir El Andaloussi1, Ahmed Reda Haddoun1, Driss Bennouna1, Mustapha Fadili1
1Département de Traumatologie-Orthopédie, Ibn Rochd University Hospital, casablanca, Morocco
Introduction : Les techniques mini-invasives sont de plus en plus utilisées en chirurgie pour réduire les incisions cutanées tout en préservant les structures anatomiques essentielles telles que le carré pronateur. Cette étude prospective et comparative vise à évaluer les résultats fonctionnels et esthétiques de la technique mini-invasive avec conservation du carré pronateur (Groupe A) par rapport à une approche sans conservation du carré pronateur (Groupe B) dans notre contexte clinique.
Material and methods : L'étude a inclus un total de 126 patients présentant des fractures articulaires de l'extrémité distale du radius, répartis de manière aléatoire en deux groupes : Groupe A et Groupe B. Le Groupe A a été soumis à une technique chirurgicale mini-invasive avec conservation du muscle carré pronateur, tandis que le Groupe B a subi une approche chirurgicale sans conservation de cette structure anatomique. Les caractéristiques démographiques, les types de fracture, et les résultats fonctionnels et esthétiques ont été évalués. Des tests statistiques tels que le test t de Student et le test de Wilcoxon ont été utilisés pour comparer les données entre les groupes, avec une valeur de p significative définie à 0,05.
Results : Les résultats ont montré que le groupe A, bénéficiant de la technique mini-invasive avec conservation du carré pronateur, a présenté des résultats significativement meilleurs sur le plan fonctionnel par rapport au groupe B. Plus précisément, le score moyen de récupération fonctionnelle était de 96 dans le groupe A contre 71 dans le groupe B (p < 0,05). De plus, l'amélioration esthétique a été évaluée et a révélé une satisfaction subjective plus élevée chez les patients du groupe A (p < 0,05). Les complications postopératoires étaient également significativement réduites dans le groupe A par rapport au groupe B, avec une diminution de l'incidence de complications telles que l'infection et la perte de mobilité articulaire.
Discussion : La préservation du carré pronateur dans la technique mini-invasive semble jouer un rôle crucial dans l'amélioration des résultats fonctionnels postopératoires. La conservation de cette structure permet de maintenir la pronation et la stabilisation de l'articulation radio-ulnaire distale, ce qui peut conduire à une récupération plus rapide et à de meilleurs résultats fonctionnels pour les patients. Les résultats statistiques renforcent ces observations, en démontrant une différence significative entre les deux groupes.
Conclusion : Cette étude souligne l'importance de la technique mini-invasive avec conservation du carré pronateur dans le traitement des fractures de l'articulation radio-ulnaire distale. Les résultats fonctionnels et esthétiques significativement meilleurs observés dans le groupe A indiquent que cette approche peut offrir des avantages importants pour les patients. En conclusion, l'utilisation de cette technique devrait être encouragée pour améliorer les résultats chirurgicaux dans notre contexte clinique, tout en prenant en compte les données statistiques significatives qui appuient son efficacité.
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Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
Communication orale
Wrist / Hand
ABSTRACT N° SOFCOT24-689
Essai thérapeutique randomisé comparant la procédure WALANT (Wide Awake Local Anesthesia with No Tourniquet) aux autres procédures anesthésiques dans la chirurgie du canal carpien en ambulatoire.
Flore-Anne Lecoq* 1, Ludovic Ardouin1, Mustapha Belaidi2, Xavier Tilly2, Philippe Bellemère1, Marc Leroy1
1Institut de la main Nantes Atlantique, 2Anesthésie Réanimation Santé Atlantique, Saint Herblain, France
Introduction : La chirurgie du canal carpien se fait en pratique courante sous anesthésie loco-régionale (ALR) tronculaire ou axillaire. Une technique alternative appelée WALANT (Wide Awake Local Anesthesia with No Tourniquet) existe désormais, sans utilisation de garrot pneumatique et sans sédation, permettant une récupération plus rapide de l’usage de sa main après l’anesthésie. L’objectif principal était de montrer que la douleur per-opératoire était comparable avec ces trois techniques.
Material and methods : Il s’agit d’une étude de non-infériorité, monocentrique, randomisée, contrôlée (3 groupes) et stratifiée sur l’IMC. 144 patients ont été inclus dans l’étude : 45 dans le groupe WALANT, 50 dans le groupe ALR axillaire et 48 dans le groupe ALR tronculaire. L’âge moyen était de 49.4 ± 10.6 ans, plutôt des femmes (66%), ayant un IMC de 27.33 ± 4.92. Les groupes étaient comparables après randomisation sur les critères démographiques et la gravité de la pathologie. La douleur était évaluée en per-opératoire sur une échelle de 0 à 10. La satisfaction du patient, du chirurgien et de l’anesthésiste était notée du début de l’anesthésie jusqu’à J+1. Les échecs de procédures (sédation, nécessité de gonfler le garrot pour le groupe WALANT) et le taux de rappel en salle de l’anesthésiste ont été analysés. Le patient était ensuite suivi à 1 mois, 3 mois et 6 mois post-opératoire.
Results : La différence observée de douleur per-opératoire du patient au niveau du site opératoire entre la procédure WALANT et l’ALR axillaire était de 0.2 ± 2.0 et entre la procédure WALANT et l’ALR tronculaire était de 0.9 ± 2.4 sur 10. La non-infériorité avec une marge de 1 de la procédure WALANT versus ALR axillaire ainsi que la supériorité de la procédure WALANT versus ALR tronculaire (p < 0.0001) ont été démontrées. Ce résultat n’est pas influencé par les potentiels facteurs confondants suivants : douleur globale à l’inclusion, IMC et signes de gravité clinique et électromyographique du canal carpien. L’anesthésiste a été significativement moins souvent rappelé en salle d’intervention dans la procédure WALANT (p = 0.03) et les anesthésistes recommandent principalement la procédure WALANT dans 97.7% des cas (p = 0.03). L’amélioration clinique était similaire dans les 3 groupes en post-opératoire.
Discussion : Cette étude a confirmé la non-infériorité de la procédure WALANT par rapport aux deux autres procédures anesthésiques. Les chirurgiens restent satisfaits ou très satisfaits de cette procédure malgré la possibilité d'une gêne liée au saignement per-opératoire. Les anesthésistes sont également très satisfaits notamment car ils sont moins rappelés en salle dans cette procédure.
Conclusion : La procédure WALANT a une efficacité comparable à l’ALR axillaire et supérieure à l’ALR tronculaire sur la douleur per-opératoire dans la chirurgie du canal carpien. Elle permet d’éviter l’utilisation d’un garrot pneumatique pendant la chirurgie et la sensation de « bras mort », qui sont souvent mal tolérées par le patient.
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Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
Communication orale
Wrist / Hand
ABSTRACT N° SOFCOT24-460
Analyse cinématique et biomécanique de la main et du poignet par modélisation personnalisée. Effet de lésions et d’instrumentations
François Loisel* 1, Thomas Fradin1, Laurent Gajny2, Laurent Obert1, Sébastien Laporte2, Wafa Skalli2
1CHU. J. Minjoz, Service de chirurgie Orthopédique Traumatologique Plastique et Reconstructrice, SOS main, Besançon, 2Institut de Biomécanique Humaine Georges Charpak, ENSAM, Paris, France
Introduction : La fonction du poignet est garantie par une congruence articulaire optimale et une connexion osseuse assurées par un système ligamentaire organisé. Tout traumatisme engendrant une perte de cette cohésion osseuse risque de produire des mouvements pathologiques au sein de ces articulations et une altération progressive de la fonction. Aujourd’hui le diagnostic des lésions ligamentaires est un challenge et les méthodes peu invasives fiables sont peu nombreuses.
L’objectif de ce travail était d’évaluer la méthode de conception d’un modèle personnalisé de la main et du poignet en vue d’améliorer le diagnostic de pathologies ligamentaires infra radiologiques et le suivi prospectif de patients à distance d’un geste de réparation chirurgical.
Material and methods : Une méthode de modélisation des os de la main et du poignet de manière personnalisée à partir de radiographies biplanes a été comparée à la méthode de référence scannographique sur six sujets asymptomatiques, en modélisant les 29 os de la main et du poignet à trois reprises par deux opérateurs différents (ISO 5725).
Un protocole a été proposé pour créer un corridor de normalité de variations de distances de barycentres osseux entre les positions « neutres » et « poing fermé » de 30 poignets de volontaires asymptomatiques.
Une évaluation a ensuite été menée en pratique clinique pour détecter des lésions ligamentaires infra radiologiques et permettre de mesurer à moyen terme les effets d’un geste de réinsertion ligamentaire. Les variations de distances de barycentres osseux scapholunaire de douze patients suspects de lésions ligamentaires ont été comparés aux données du corridor de normalité en pré et post opératoire.
Results : Les résultats ont montré une justesse de la forme des os d’intérêts (scaphoïde et lunatum) infracentimétriques et une justesse des barycentres en dessous de 2mm.
Les corridors de normalité ont permis de mettre en évidence des différences entre les sujets masculins et féminins pour les distances scapholunaires variant de 0,06 mm et 0,48 mm respectivement.
L'utilisation de la méthode pour l'évaluation de la pratique clinique a mis en évidence une normalisation des écarts osseux chez la moitié des patients atteints formellement de lésions ligamentaires.
Conclusion : Cette méthode de modélisation de la main et du poignet est fiable et reproductible, extrapolable à l’échelle de patients.
Le corridor de normalité retrouve des variations de distances entre les barycentres osseux inférieures à la précision de la méthode.
La variabilité des lésions ligamentaires en pratique clinique, le contexte de lésions infra radiologique rend difficile l'extrapolation de la méthode en routine actuellement. Toutefois, cette méthode originale souligne l'importance de la mesure objective de la cinématique normale et pathologique du poignet. Une cohorte d’étude plus importante est nécessaire afin d'évaluer d’autres paramètres cinématiques plus complexes, améliorer sa précision et son automatisation.
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Conflits d’intérêts :
F. Loisel Consultancy, Expert: Médartis, Trainings, Teaching: Evolutis, Arthrex,
T. Fradin: Pas de conflit déclaré ,
L. Gajny: Pas de conflit déclaré ,
L. Obert Consultancy, Expert: FX solution, Evolutis, Kerimedical, Branchet,
S. Laporte: Pas de conflit déclaré ,
W. Skalli: Pas de conflit déclaré
Communication orale
Wrist / Hand
ABSTRACT N° SOFCOT24-1337
Réparer le nerf suprascapulaire par greffe ou neurotisation dans les paralysies néonatales du plexus brachial C5 C6 C7 ? Résultats d'une série de 33 patients avec un recul moyen de 10,5 ans.
Arthémon Heitz* 1, Commeureuc jeanne1, Jean-Francois Bodin1, Thibault Druel1, Victor Rutka1, Laurent Mathieu1, Aram Gazarian1, Arnaud Walch1
1Hospices Civils de Lyon, LYON, France
Introduction : Les paralysies néonatales du plexus brachial peuvent entrainer une atteinte de la fonction du nerf suprascapulaire (SSC) et nécessiter une prise en charge chirurgicale. Il existe principalement deux techniques chirurgicales pour réanimer la rotation externe de l’épaule : la greffe plexuo-plexuelle et la neurotisation du nerf SSC par le nerf spinal accessoire (SpA). Nous avons comparé les résultats des deux techniques sur une série de patient au recul moyen de 10,5 ans.
Material and methods : Une étude monocentrique rétrospective d’une série de 33 patients ayant été opérés d’une réparation du nerf SSC pour une paralysie néonatale du plexus brachial C5 C6 (+/- C7) entre 1998 et 2020 a été réalisée. Parmi les 33 patients, 19 ont bénéficié d’une neurotisation à partir du nerf SpA et 14 d’une greffe plexuo-plexuelle. Le recul moyen était de 9,7 ans dans le groupe neurotisation et de 12,7 ans dans le groupe greffe. Le critère de jugement principal était l’amplitude en rotation externe coude au corps (RE1) active au dernier suivi.
Results : Au dernier suivi, la RE1 active moyenne était de 12° (Intervalle de Confiance à 95% [-9 ; 32]) dans le groupe neurotisation et de 0° (IC95 [-23 ; 23]) dans le groupe greffe (p= 0,4). Le score AMS en RE1 était de 3 (Ecart Interquertile [2 ; 5]) dans le groupe neurotisation et de 2 (EI [0 ; 3]) dans le groupe greffe (p= 0,3). Les autres données du score AMS pour l’épaule et le score de Mallet étaient similaires dans les deux groupes. 5 patients sur 19 dans le groupe neurotisation et 5 sur 14 dans le groupe greffe ont eu recours à des chirurgies secondaires (p= 0,8). 2 patients ayant bénéficié d’une libération arthroscopique de l’épaule ont récupérer une rotation externe active après cette chirurgie.
Discussion : Dans notre série, la réparation du nerf suprascapulaire par neurotisation et par greffe donne des résultats similaires. On obtient une RE1 active dans 70% des cas. 63% des patients obtiennent cette RE1 active par la réparation nerveuse seule, et les 7% restants par la libération de l’épaule, permettant l’expression des effets de la réparation nerveuse.
Plusieurs pistes peuvent être évoquées pour améliorer le résultat de ces chirurgies : L
la voie d’abord postérieure dans la neurotisation, l’utilisation de l’électrophysiologie per-opératoire ou l'utilisation des analyses anatomopathologiques extemporanées.
Conclusion : Le chirurgien se trouve donc libre d’utiliser l’une ou l’autre des méthodes, en sachant que 30% des patients ne récupèreront pas de rotation externe active. Ce taux d’échec important nous fait réfléchir à l’amélioration de nos techniques
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Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
Verrouillage distal rapide et précis des clous centromédullaires verouillés à l’aide de la vision par ordinateur et à un dispositif imprimé en 3D
Orateur(s) : Zakaria Chabihi (MAROC)08h30 / 08h37Zakaria CHABIHI (Marrakech MAROC)Afficher abstract
Communication orale
Research / Innovation
ABSTRACT N° SOFCOT24-258
Verrouillage distal rapide et précis des clous centromédullaires verouillés à l’aide de la vision par ordinateur et à un dispositif imprimé en 3D
Zakaria Chabihi* 1, 2, Nouidi Nizar1, Abdelwahed Soleh1, Brahim Demnati3, Mohamed Amine Benhima1, Imad Abkari1
1Traumatologie orthopedie B, CHU Mohamed VI, 2Laboratoire de recherche clinique et épidemiologique de la pathologie osteoarticulaire, Université Cadi Ayyad, Marrakech, 3Université Hassan II , Casablanca, Morocco
Introduction : Les clous intramédullaires verrouillés sont fréquemment utilisés pour le traitement des fractures des os longs, offrant une fixation stable et permettant une mobilisation précoce des patients. Toutefois, le verrouillage distal représente un défi majeur de cette technique, étant souvent chronophage, techniquement exigeant et associé à une forte exposition aux radiations. Dans cet article, nous introduisons un dispositif imprimé en 3D et un logiciel innovants utilisant la vision par ordinateur.
Material and methods : Le dispositif est constitué d'une pince ancillaire universelle, d'un bras télescopique, d'une pince viseur et d'une croix radio-opaque. Le logiciel utilise une photo de la caméra de l'intensificateur de brillance et ajuste les déformations géométriques de projection. Le logiciel utilise des algorithmes de vision par ordinateur et de calcul vectoriel pour localiser le centre du trou distal. L'appareil et le logiciel ont été conçus, fabriqués et testés à l'aide de CAO 3D, FEM, DRR et d'os fantômes.
Results : Le dispositif présente une grande rigidité, avec un déplacement maximal en dessous des limites acceptables de 1 mm et 50 MPa respectivement, selon l'analyse FEM. Les composants du dispositif ont montré une déformation thermique négligeable, indiquant une résistance à la stérilisation et le maintien de leur précision. La validation K-folds DRR a révélé une précision moyenne du logiciel de 98,7% et une précision de 99,2%. Les tests de performance ont confirmé la faisabilité pratique, avec un temps moyen de montage au perçage de 1 minute , un temps d'ajustement de 2 minutes , et un taux de réussite de 100%. Enfin, l'exposition moyenne aux radiations pour le processus de verrouillage distal était de 0,4 mSv et 5,4 secondes , ce qui indique une réduction significative de l'exposition aux radiations pour le chirurgien et le patient.
Discussion : Notre appareil et notre logiciel présentent plusieurs avantages par rapport aux autres méthodes de verrouillage distal, tels que la simplicité, l'universalité, la précision, la rapidité et la sécurité. Notre appareil et notre logiciel peuvent être comparés à d’autres méthodes de verrouillage distal sur la base de ces critères. Notre appareil et nos logiciels présentent certaines limites et défis qui devront être résolus à l'avenir, tels que la validation clinique et l'approbation réglementaire.
Conclusion : Le dispositif a montré des résultats prometteurs en termes de faible coût, de réutilisabilité, de faible exposition aux rayonnements, de haute précision, de verrouillage distal rapide, de rigidité élevée et d'adaptabilité. Le dispositif présente plusieurs avantages par rapport aux autres techniques de verrouillage distal, telles que la technique à main levée, les dispositifs de visée mécanique, les systèmes de navigation électromagnétique et les systèmes assistés par ordinateur. Nous pensons que notre appareil et notre logiciel ont le potentiel de révolutionner la technique de verrouillage distal et d'améliorer les résultats et la qualité de vie des patients souffrant de fractures des os longs.
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Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
Analyse de la restitution des paramètres anatomiques dans les arthroplasties totales de hanche de première intention: comparaison de l'implantation avec ou sans navigation.
Orateur(s) : Jeanne-Agathe M Luesa (Pau)08h38 / 08h45Jeanne-Agathe M LUESA (Pau FRANCE)Afficher abstract
Communication orale
Hip
ABSTRACT N° SOFCOT24-1155
Analyse de la restitution des paramètres anatomiques dans les arthroplasties totales de hanche de première intention: comparaison de l'implantation avec ou sans navigation.
Jeanne-Agathe Mujadi Luesa* 1, 2, Clément Ribes2, Thibault Masquefa2
1Faculté de Médecine et Pharmacie Victor Babes , Timisoara, Romania, 2Chirurgie Orthopédique et Traumatologie, Centre Hospitalier François Mitterrand, Pau, France
Introduction : La restauration des paramètres anatomiques lors de l'implantation d'une prothèse totale de hanche (PTH) est une condition prégnante afin d'en garantir son succès. Il incombe au chirurgien orthopédiste de rétablir la fonctionnalité et la biomécanique de cette articulation pathologique. L'objectif de cette étude est de montrer que l'utilisation de la navigation sans image assistée par ordinateur lors de l'implantation de PTH de première intention est supérieur à la méthode conventionnelle.
Material and methods : Nous avons mené une étude de comparaison monocentrique à recueil de données rétrospectif. L’analyse des clichés de radiographies standardisés de patients ayant bénéficiés d’une prothèse de hanche de première intention. Pour être éligibles les patients ne devaient pas posséder de PTH controlatérale. L'étiologie post-traumatique ou dysplasique de la hanche pathologique était un critère d'exclusion. Des clichés radiographiques de bassin de face en charge comportant un dispositif de calibration à double marquage KingMark ont été réalisées de façon systématique en pré et post opératoire. Le logiciel TraumaCad a été utilisé comme outil de planification et de mesure. La navigation sans image assistée par ordinateur par le logiciel Brainlab Hip a été utilisé pour l'ensemble des prothèses naviguées (PTHn). Les patients ont été opérés par deux chirurgiens différents. L’un réalisant 100% de ses interventions en utilisant le système de navigation Brainlab Hip. L’autre réalisant ses prothèses totales de hanche de manière conventionnelle (PTHc). Le matériel utilisé ne variant pas d’un chirurgien à l’autre avec utilisation de tiges standards ou latéralisées Corail-like. Le choix du couple de frottement céramique/céramique et l’utilisation d’une cupule double mobilité pour les plus de 80 ans était commun. Aucune luxation post opératoire n’a été relevée. Aucune fracture per opératoire n'a été signalé.
Results : L'ensemble les patients étaient comparable selon l'âge,le sexe, le score ASA et leur IMC. Nous avons retrouvé 66 femmes (55,93%) et 52 hommes(44,06%). Dans 84,15% des cas l'offset était reproduis ou augmenté. Nous retrouvions respectivement 3 groupes avec des valeurs d'offset comprises entre 0 et 5mm (47,62% de PTHn et 52,38% PTHc). Un deuxième groupe entre 6 et 10 mm (58,57%) Enfin un troisième groupe dont l'offset était strictement supérieur à 10mm(20,24%). En terme de longueur des PTHn entre 0-5mm(76,3%), entre 6 et 10mm (15,78%) et au-delà de 10 mm (7,89%).La majorité des membres opérés ont en moyenne été rallongé de 4,68mm pour les PTHn et 6,80mm pour les PTHc. La durée opératoire des interventions utilisant le système de navigation était de 12,50 minutes plus longue.
Conclusion : En effet la navigation est un outil moderne qui, permet au chirurgien d'apprécier la conformation anatomique du patient. Elle a démontré être plus fiable quand à la mesure de la différence de longueur résiduel du membre opéré. Cependant, en ce qui concerne la restauration de l'offset, elle n'est pas plus précise.
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Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
L'ostéotomie de varisation et émondage du col du fémur dans la maladie des exostoses multiples avec guide de coupe personnalisé
Orateur(s) : Clara Croppi (Paris)08h46 / 08h53Clara CROPPI (Paris FRANCE)Afficher abstract
Communication orale
Pediatrics
ABSTRACT N° SOFCOT24-836
L'ostéotomie de varisation et émondage du col du fémur dans la maladie des exostoses multiples avec guide de coupe personnalisé
Clara Croppi* 1, 2, Samuel George2, Andrei Corbu2, Georges Finidori2, Alina Badina2, Stéphanie Pannier2, 3, Zagorka Pejin2
1UVSQ, Montigny le Bretonneux, 2Necker, 3Université Paris Cité, Paris, France
Introduction : La maladie des exostoses multiples (MEM) est une affection génétique caractérisée par la croissance anormale de tumeurs ostéocartilagineuses le long des os. Leur développement sur le col du fémur peut entraîner une coxa valga et une subluxation de la hanche. L'ostéotomie de varisation associée à l’émondage du col est une chirurgie complexe qui vise à corriger les défauts anatomiques et prévenir la récidive. A ces fins, nous avons développé un guide de coupe personnalisé, par reconstruction tridimensionnel après TDM, permettant en théorie d’obtenir un résultat d’ostéotomie plus précis et un meilleur positionnement pour l’émondage des exostoses.
Cette étude présente l’approche utilisant ce guide de coupe personnalisé dans la réalisation de cette intervention, avec pour objectif d'améliorer les pratiques chirurgicales et les résultats chez ces patients.
Material and methods : Dans une série monocentrique rétrospective de 6 enfants (8 hanches), atteints de MEM, opérés de 2014 à 2024, nous avons étudié l'efficacité de l'utilisation d'un guide de coupe personnalisé dans l'ostéotomie de varisation et l’émondage du col. 4 hanches ont été opérés avec guide de coupe, les autres sans. Les paramètres évalués comprenaient les angles radiologiques CCD et VCE , le score fonctionnel PMA, les temps opératoires et l'exposition radiologique.
Results : Dans le groupe avec guide, les angles pré-opératoires moyens étaient de 163,25° (± 10,31) pour CCD et de 20,25° (± 4,5) pour VCE, avec un score PMA moyen de 14. Après l'intervention, les résultats étaient de 133,25° (± 2,36) pour CCD et de 29° (± 4,08) pour VCE, avec un score PMA moyen de 18. Le temps opératoire était de 207 minutes (± 53) avec une exposition radiologique de 116,75 mGy.cm2. (± 42,87).
Dans le groupe sans guide, les angles pré-opératoires moyens étaient de 165° (± 10) pour CCD et de 16° (± 2) pour VCE, avec un score PMA moyen de 16. Après l'intervention, les résultats étaient de 128° (± 6,68) pour CCD et de 28° (± 3,56) pour VCE, avec un score PMA moyen de 17. Le temps opératoire était de 171 minutes (± 10,3) avec une exposition radiologique de 210,5 mGy.cm2 (± 15,4).
Discussion : La planification 3D associée à l'utilisation d'un guide de coupe personnalisé a permis de mieux analyser les déformations et la localisation des exostoses de l’extrémité proximale du fémur, permettant un émondage et une correction plus précise des angles de la hanche avec une meilleure récupération fonctionnelle. Une réduction significative de l'exposition aux rayonnements a été observée avec le guide, malgré des temps opératoires plus longs – qui peuvent cependant être attribués au temps d’apprentissage d’une technique nouvelle.
Conclusion : L'utilisation d'un guide de coupe personnalisé représente une avancée dans le traitement chirurgical de la MEM. Malgré des temps opératoires plus longs, les bénéfices en termes de correction anatomique et de réduction de l'exposition aux rayonnements sont significatifs. La poursuite de l’étude est nécessaire pour évaluer ses avantages à long terme
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Conflits d’intérêts :
C. Croppi: Pas de conflit déclaré ,
S. George: Pas de conflit déclaré ,
A. Corbu: Pas de conflit déclaré ,
G. Finidori Consultancy, Expert: Orthofix,
A. Badina Consultancy, Expert: Laboratoire NewClip technics,
S. Pannier: Pas de conflit déclaré ,
Z. Pejin Consultancy, Expert: Laboratoire NewClip technics, Orthofix
Etude des guides de coupe sur mesure dans les résections des tumeurs osseuses primitives de bassin
Orateur(s) : Henri Fragnaud (Nantes)08h54 / 09h01Henri FRAGNAUD (Nantes FRANCE)Afficher abstract
Communication orale
Tumors
ABSTRACT N° SOFCOT24-750
Etude des guides de coupe sur mesure dans les résections des tumeurs osseuses primitives de bassin
Henri Fragnaud* 1, Vincent Crenn1, Vincent Biscaccianti2, Jean Yves Hascoet2, Luciano Vidal2, Antoine Hamel1
1CHU, 2Ecole Centrale, Nantes, France
Introduction : Contexte : Les guides de coupe personnalisés sont des aides techniques qui rendent la résection des tumeurs osseuses pelviennes primaires plus sûre et plus fiable. Bien que l'efficacité de ces dispositifs semble largement acceptée, leur conception et leur design restent variés. Deux conceptions principales ont été rapportées : les guides de coupe personnalisés de type bloc, plus lourds, et les guides de coupe personnalisés de type patch, plus légers. Comme il s'agit d'outils récents, il faut davantage de preuves concernant l'impact de la conception sur leur précision et leur ergonomie. Une évaluation de leurs performances respectives semble donc justifiée.
Material and methods : Méthodes : Nous avons mené une étude expérimentale sur cinq échantillons anatomiques frais du corps entier (trois femmes et deux hommes d'un âge moyen de 79 ans et d'un poids moyen de 66 kg) en simulant six tumeurs virtuelles dans trois zones selon la classification d'Enneking (zones I : aile iliaque, II : zone péri-acétabulaire, et I et IV : zone de l'articulation sacro-iliaque). Nous avons comparé l'impact de la conception du guide de coupe personnalisé sur les performances en termes de précision de la marge de résection par analyse tomodensitométrique (écart par rapport à la marge prévue au point le plus proche et écart maximal par rapport à la marge prévue) et de score ergonomique peropératoire dans des conditions simulant celles d'une résection oncologique d'une tumeur osseuse (avec une plage de 0 à 100, 100 étant le meilleur score).
Results : Résultats : Les guides de coupe personnalisés par patch sont légèrement plus performants que les guides de coupe personnalisés par bloc en ce qui concerne l'écart par rapport à la marge prévue au point le plus proche, avec des valeurs médianes de 1 mm contre 2 mm (différence des médianes de 1 mm ; p = 0,02) et un écart maximal par rapport à la marge prévue de 3 contre 4 mm (différence des médianes de 1 mm ; p = 0,002). En outre, la conception du patch a été perçue comme légèrement plus ergonomique que celle du bloc, avec un score médian de 92 % contre 84 % pour la conception du bloc (différence de médianes de 8 % ; p = 0,03).
Discussion : Pertinence clinique : Le guide de coupe personnalisé de type patch avec des points de contact plus fins avec l'os dans des zones spécifiques et moins de dissection des tissus mous pourrait offrir un avantage par rapport à un modèle de bloc plus grand pour obtenir des marges osseuses oncologiques négatives, mais il n'aborde pas les questions des marges des tissus mous.
Conclusion : Conclusion : Nous avons observé une équivalence des performances en termes de précision et d'ergonomie, avec de légers avantages pour les guides de coupe personnalisés par patch, en particulier dans les zones complexes (zones I et IV). En raison d'une petite cohorte dans une étude sur cadavres, ces résultats doivent être reproduits de manière indépendante.
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Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
Performances d’un système d’assistance robotisée sur l’incidence d’outliers et sur la récupération fonctionnelle à 12 mois : A propos d’une cohorte prospective de 500 arthroplasties totales de genou réalisées avec assistance du système MAKO®
Orateur(s) : Bryan Bertot (Saint-Etienne)09h02 / 09h09Bryan BERTOT (Saint-Etienne FRANCE)Afficher abstract
Communication orale
Knee
ABSTRACT N° SOFCOT24-654
Performances d’un système d’assistance robotisée sur l’incidence d’outliers et sur la récupération fonctionnelle à 12 mois :
A propos d’une cohorte prospective de 500 arthroplasties totales de genou réalisées avec assistance du système MAKO®
Bryan Bertot* 1, Vincent Genestoux1, Thomas Neri2, Frédéric Farizon1, Rémi Philippot1
1CHU Saint Etienne, 2LIBM, Saint Etienne, France
Introduction : L’essor des techniques robot-assistées couplées à la méthode d'alignement cinématique inversé en implantologie du genou autorise une meilleure gestion peropératoire de l’alignement du membre inférieur, notamment au niveau de l’angle Hip-Knee-Ankle (HKA). Cette fonctionnalité permet de limiter la survenue post-opératoire d’axes HKA aberrants qui sont associés à des complications mécaniques et fonctionnelles.
Cette étude vise à déterminer le taux d’incidence des valeurs aberrantes ou outliers de l’axe HKA à 12 mois post-opératoire pour des patients ayant bénéficié d’une Prothèse Totale de Genou - Robot Assistée (PTG-RA). Nous cherchons secondairement à évaluer les scores fonctionnels à 12 mois, les amplitudes articulaires, la déviation d’axe HKA post-opératoire et le taux de complications dans notre population d’étude.
Material and methods : Nous avons conduit une étude de cohorte prospective s'appliquant aux PTG-RA réalisées dans notre centre sur la période d’inclusion de 2020 à 2022. La technique d’arthroplastie analysée était assistée par le Robot Stryker MAKO® couplée à l'alignement cinématique inversé. Les patients ont bénéficié d’un suivi clinique sur une durée de 12 mois permettant le recueil des données radiologiques, cliniques et fonctionnelles d’intérêt. Une valeur aberrante d’angle HKA ou outlier est définie comme une déviation à 12 mois strictement supérieure à 3° de l’angle, en varus ou en valgus, comparativement à l’angle souhaité et obtenu en postopératoire immédiat mesuré avec le Robot Stryker MAKO®.
Results : La cohorte recrutée regroupe 500 arthroplasties dont 487 ont pu fournir une analyse complète des données. Le taux d’outliers obtenu par technique PTG-RA était de 2.05% à 12 mois. Il existe une différence moyenne entre l’HKA-J0 et l’HKA-M12 de 1.3° ± 1.2. Les scores fonctionnels à 12 mois KSS-2011 et KOOS obtenus sont respectivement de 214 (SD ± 31) et 82 (SD ± 14). Les amplitudes articulaires en flexion à 12 mois sont en moyenne de 127° (SD ± 11°). L'analyse des critères de sécurité retrouve 1.2% de sepsis, 2.3% de raideur articulaire nécessitant une manœuvre sous anesthésie générale.
Discussion : Cette large étude de cohorte met en évidence une faible proportion d’outliers à 12 mois postopératoire avec un taux d’incidence à 2.05%. Les scores fonctionnels et les amplitudes postopératoires démontrent une bonne récupération de la fonctionnalité du membre opéré. La comparaison avec la littérature abondante concernant la PTG conventionnelle (PTG-C) laisse supposer une supériorité de la technique robot-assistée associée à l’alignement cinématique inversé dans les aspects étudiés. Une étude ultérieure comparative et de suivi prolongé est nécessaire afin de conclure formellement dans ce sens.
Conclusion : Notre étude met en évidence un taux d'outliers de l'angle HKA à 2.05% pour une technique combinant une assistance robotisée par Stryker MAKO et l'alignement cinématique inversé. En comparaison avec la littérature, ce taux semble inférieur que celui relevé pour les PTG conventionnelles.
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Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
Améliorer la précision dans l'arthroplastie totale du genou : Une nouvelle classification pour évaluer la précision des coupes osseuses lors des prothèses de genou assistées par robot basé sur l’imagerie par rapport aux techniques conventionnelles
Orateur(s) : Cécile Batailler (Lyon)09h10 / 09h17Cécile BATAILLER (Lyon FRANCE)Afficher abstract
Communication orale
Knee
ABSTRACT N° SOFCOT24-586
Améliorer la précision dans l'arthroplastie totale du genou : Une nouvelle classification pour évaluer la précision des coupes osseuses lors des prothèses de genou assistées par robot basé sur l’imagerie par rapport aux techniques conventionnelles
Cécile Batailler* 1, Elvire Servien1, Sébastien Lustig1
1Hopital Croix Rousse, Lyon, France
Introduction : La prothèse totale du genou (PTG) assistée par un bras robotisé a permis d'améliorer la précision de la résection osseuse et de l'alignement final du genou. Néanmoins, la précision des coupes osseuses n'a été évaluée que sur soft bone ou cadavres. Cette étude visait 1) à décrire et à valider un nouveau système de classification des surfaces osseuses après coupe osseuse pendant la PTG, et 2) à comparer la qualité des surfaces de résection entre la PTG assistée par robot et la PTG conventionnelle.
Material and methods : Cette étude de cohorte prospective et comparative a inclus 60 PTG primaires consécutives pour arthrose primaire au stade terminal entre novembre 2021 et juin 2022. Les critères d'exclusion étaient un antécédent d'ostéotomie ou de fracture fémorale ou tibiale. Trente PTG ont été réalisées à l'aide d'un système robotisé assisté par imagerie. Le groupe contrôle comprenait 30 PTG conventionnelles. Des photographies peropératoires standardisées (trois sans l'implant et trois avec l'implant) ont été prises après la résection osseuse fémorale et tibiale afin d'évaluer la qualité des coupes osseuses et la congruence entre os/implant. La classification proposée permettait de calculer un score (sur 100) basé sur la qualité des coupes osseuses et la congruence entre l'implant et l’os. Six observateurs ont examiné en aveugle et individuellement les photographies à deux reprises et ont attribué un score à chaque patient. Les fiabilités inter- et intra-observateur ont été évaluées.
Results : Les données démographiques étaient similaires dans les deux groupes. Dans le groupe robotique, l'âge moyen était de 73,1 ans ±7,1, l'indice de masse corporelle moyen était de 29,1 kg/m2 ±4,2, l'alignement préopératoire moyen du genou était de 173,3° ±4,5°.
La classification a montré des corrélations intra-observateur et inter-observateur très bons à excellents (de 0,74 à 0,96). La classification moyenne était de 94,4 ±5,0 [81;100] dans le groupe robotique et de 77,6 ±10,9 [63;97] dans le groupe conventionnel (p<0,0001). La qualité de la coupe était de 48,4 ±2,4 dans le groupe robotique et de 39,1 ±3,5 dans le groupe conventionnel (p<0,001). La partie congruence était de 46,0 ±3,8 dans le groupe robotique et de 30,3 ±4,2 dans le groupe conventionnel (p<0,0001).
Conclusion : Cette nouvelle classification sur la qualité de la résection osseuse avait une fiabilité intra-observateur et inter-observateur très bonne à excellente. L’assistance robotique basée sur l’imagerie pour la PTG primaire permettait d’obtenir des coupes osseuses plus précises et un meilleur contact os-implant par rapport à la technique conventionnelle.
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Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
Etude du rôle du LCP sur la variation des espaces ligamentaire du genou à l’aide d’un système de balance ligamentaire robotisé chez des patients opérés d’une prothèse totale de genou.
Orateur(s) : Nathan Alloun (Lille)09h18 / 09h25Nathan ALLOUN (Lille FRANCE)Afficher abstract
Communication orale
Knee
ABSTRACT N° SOFCOT24-255
Etude du rôle du LCP sur la variation des espaces ligamentaire du genou à l’aide d’un système de balance ligamentaire robotisé chez des patients opérés d’une prothèse totale de genou.
Nathan Alloun* 1, Sophie Putman1, Florian Boureau2, Julien Dartus1, Thomas Brosset2
1Orthopédie D, CHU Lille, Lille, 2Orthopédie, Alpilles, Lubéron, France
Introduction : Le rôle du LCP est en partie connu, notamment comme frein à la translation postérieure du tibia. Cependant son action sur les espaces en flexion et extension est moins bien définie. Les études menées jusqu’à présent retrouvent des résultats divergents et ne proposent pas une analysée chiffrée et standardisée. L’assistance robotique OMNIbotics et le tenseur ligamentaire Balance Boat permettent d’évaluer de manière précise la variation des espaces après réalisation de la coupe tibiale . L’objectif principal de cette étude était de définir l’impact de la section ou de la conservation du LCP sur les espaces lors de la mise place d’une PTG.
Material and methods : 45 Patients (20 hommes, 25 femmes) d’un âge moyen de 69,91, sans antécedent ligamentaire ou chirurgical sur le genou ont bénéficié de cette évaluation au cours de la réalisation d’une PTG de première intention posterostabilisé. Ont été comparé les compartiments interne et externe en flexion et en extension, avant et après section du LCP.
Results : En extension, sur le compartiment interne, le gain moyen après section du LCP était de 0 ± 0,494 [0 ; 2] en medial, et de 0 ± 0,664 [0 ; 3] en latéral. En flexion, le gain moyen après section du LCP était de 1 ± 0,957 [0 ; 3] en médial, alors qu’en latéral il était de 2 ± 1,821 [0 ; 8]. Seulement 4 de nos 45 patients (8,88%) présentaient une ouverture interne et externe à environ 30° de flexion après section du LCP.
Discussion : Nos données confirment que la section du LCP déséquilibre principalement en flexion. Ces données sont à prendre en compte par le chirurgien en per opératoire afin d’anticiper la gestion des espaces du genou au cours de la réalisation d’une PTG.
Conclusion : Cette étude nous a permis d’évaluer de manière précise et chiffrée la variation des espaces grâce à l’assistance robotique. L’ouverture étant plus importante sur le compartiment interne en flexion, alors qu’en extension, l’ouverture était proche de 0.
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Conflits d’intérêts :
N. Alloun: Pas de conflit déclaré ,
S. Putman Consultancy, Expert: Corin,
F. Boureau Consultancy, Expert: Corin,
J. Dartus: Pas de conflit déclaré ,
T. Brosset Consultancy, Expert: Corin
Équilibre ligamentaire dans la PTG réalisée selon le principe de positionnement fonctionnel avec assistance robotique basée sur l’imagerie: évaluation objective à l’aide de capteurs de pression peropératoire
Orateur(s) : Sébastien Lustig (Lyon)09h26 / 09h33Sébastien LUSTIG (Lyon FRANCE)Afficher abstract
Communication orale
Knee
ABSTRACT N° SOFCOT24-131
Équilibre ligamentaire dans la PTG réalisée selon le principe de positionnement fonctionnel avec assistance robotique basée sur l’imagerie: évaluation objective à l’aide de capteurs de pression peropératoire
Julien Erard1, Cécile Batailler1, Elvire Servien1, Sébastien Lustig* 1
1Hôpital de la Croix Rousse, Lyon, France
Introduction : L’alignement fonctionnel (FA) pour les prothèses totales de genou (PTG) est une évolution de l'alignement cinématique, basé sur la planification scanographique pré-opératoire, grâce aux progrès technologiques. L’objectif de cette étude était d’évaluer l'équilibrage ligamentaire des PTG robot-assistées réalisées en FA en extension, en midflexion et en flexion par l’utilisation peropératoire d’un capteur de pression. Notre hypothèse était que les PTG robot-assistées réalisées en FA auraient un bon équilibre ligamentaire tout au long de l'arc de flexion du genou.
Material and methods : Cette étude prospective monocentrique incluait 47 patients consécutifs ayant bénéficié d'une PTG robot-assistée réalisée en FA. Après réalisation des coupes osseuses assistée par robot, les composants d'essai étaient mis en place et l'équilibrage ligamentaire était évalué à l'aide d’un capteur de pression à 10°, 45° et 90° de flexion du genou. Un genou équilibré en médio-latéral était défini par une différence de pression inter-compartimentale (ICPD) ≤15 lbf et une pression des compartiments médial et latéral ≤60 lbf.
L'âge moyen était de 71,6 ans ±6,7, l'IMC moyen était de 29,0 kg/m2 ±4,9 et l'HKA préopératoire moyen était de 174° ±5° [159;183].
Results : L'alignement postopératoire moyen du genou (angle HKA) était de 177,0° ± 2,2° [172 ; 181].
93,6 % des PTG étaient équilibrées (n=44) à 10° et 90° de flexion du genou contre 76,6 % (n=36) à 45° de flexion du genou (p=0,014). Les valeurs médianes de l’ICPD à 10°, 45° et 90° de flexion du genou étaient respectivement de 7.0 (IQR 9), 11.0 (IQR 9.5) and 8.0 (IQR 9.0). Les analyses par paires montraient des différences significatives entre l’ICPD à 45° et l’ICPD à 10° (p = 0,003) et entre l’ICPD à 90° et l’ICPD à 45° (p = 0,007).
Conclusion : L’alignement fonctionnel pour les PTG robot-assistées permet de restaurer un genou équilibré à 10° et 90° de flexion. Néanmoins, l'assistance robotique est moins efficace pour restaurer une PTG équilibrée en midflexion.
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Conflits d’intérêts :
J. Erard: Pas de conflit déclaré ,
C. Batailler: Pas de conflit déclaré ,
E. Servien: Pas de conflit déclaré ,
S. Lustig Research support/Scientific studies: Stryker, Lepine, Amplitude, Consultancy, Expert: Stryker, Smith and Nephew
Réduction des raideurs précoces avec l’utilisation d’une technique robotisée lors de la mise en place d’une prothèse totale de genou : étude comparative de deux séries prospectives avec et sans utilisation d’un système robotisé.
Orateur(s) : Enzo Battaglia ()09h34 / 09h41Enzo BATTAGLIAAfficher abstract
Communication orale
Knee
ABSTRACT N° SOFCOT24-547
Réduction des raideurs précoces avec l’utilisation d’une technique robotisée lors de la mise en place d’une prothèse totale de genou : étude comparative de deux séries prospectives avec et sans utilisation d’un système robotisé.
Enzo Battaglia* 1, Bryan Bertot1, Vincent Genestoux 1, Thomas Neri1, Frederic Farizon1, Remi Philippot1
1Orthopédie , CHU nord, Saint étienne, France
Introduction : L’arthroplastie de genou assistée par robot apporte une précision lors de la pose des implants et dans la gestion de l’équilibrage ligamentaire. Ainsi, de nombreuses études montrent des bénéfices significatifs à court terme pour les patients. Notre travail a pour objectif de comparer les techniques conventionnelles et robotisées dans la chirurgie prothétique du genou en utilisant comme critère objectif la raideur post opératoire précoce nécessitant une mobilisation sous anesthésie générale (MAG).
Material and methods : Notre étude compare deux cohortes prospectives réalisées dans notre établissement de novembre 2019 à août 2023.
La première cohorte regroupe 174 patients qui ont bénéficié d’une prothèse totale de genou par technique conventionnelle.
La seconde cohorte compte 494 patients qui ont bénéficié d’une prothèse totale du genou avec assistance robotique.
Notre critère de jugement principal est la nécessité d’une mobilisation à 45 jours sous anesthésie générale, intervention pratiquée lorsque le patient présente à ce délai de suivi une raideur avec une flexion du genou inférieure à 90°.
Pour chaque patient, l’âge, le poids, la déformation mécanique et la réalisation d’un resurfaçage patellaire ont été enregistrés.
Results : Dans le groupe prothèse de genou par technique conventionnelle nous retrouvons un taux de MAG de 4,60% contre 1,82% chez les patients opérés avec assistance robotique, différence significative (p=0,046 < 0,5).
De plus, les patients ayant bénéficiés d’une MAG sont significativement plus jeunes que ceux n’ayant pas eu besoin de ce geste : 64,8±10,2 ans vs 70,6±8,2 ans (p = 0,004). Il n’y a pas de corrélation significative entre le fait d’avoir une MAG et d’avoir eu un resurfaçage patellaire : 17,65% des patients ayant eu une MAG ont une prothèse patellaire contre 24,12% (p =0,537) pour ceux n’ayant pas eu besoin de ce geste.
Discussion : Notre hypothèse est donc confirmée, les patients opérés d’une prothèse totale de genou avec assistance robotisée ont significativement moins de MAG à 45 jours. L’utilisation d’un alignement cinématique permettant une meilleure course rotulienne, la précision du système de navigation permettant un équilibrage ligamentaire de l’extension vers la flexion plus fluide et la diminution de l’inflammation des tissus périarticulaires par l’absence de décollements extensifs expliquent certainement nos résultats.
Conclusion : Notre étude, se basant sur une critère objectif postopératoire à court terme confirme l'utilité de la robotisation dans la chirurgie prothétique du genou, celle-ci entraînant moins de raideurs post opératoires à court terme.
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Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
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Parrainé par Orthofix, Depuy synthes, FH Ortho
Présentations 25 min - Questions / réponses 5 min
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Communication orale
Knee
ABSTRACT N° SOFCOT24-665
Prothèse totale de genou personnalisée pour arthroplastie totale en première intention. Y-a-t-il une courbe d’apprentissage ? Résultats préliminaires d'une étude rétrospective observationnelle monocentrique de 52 cas et revue de la littérature.
Fredson Razanabola* 1, Hichem ISSAOUI1, Mazen ALI1
1CHU Orléans, Service de Chirurgie Orthopédique et Traumatologique, ORLEANS, France
Introduction : La Prothèse totale de genou (PTG) utilisant des implants conventionnels, représente la référence chirurgicale dans la gonarthrose. Les résultats sont statistiquement bons, mais 30% de patients restent insatisfaits. La personnalisation des implants est l'une des solutions pertinentes. La prothèse ORIGIN de la Société Symbios* propose des implants personnalisés, bénéficiant de l’Intelligence artificielle (IA) pour leur conception. Le but de notre étude était de vérifier l’hypothèse que ces prothèses personnalisées posées par des chirurgiens non concepteurs, donnaient des résultats aussi bons que ceux de la prothèse conventionnelle, sans une longue courbe d’apprentissage. Notre Critère de jugement principal (CJP) était l’évaluation des scores objectifs radio-cliniques post-opératoires. Les critères de jugement secondaires (CJS) étaient les scores PROMS subjectifs, rapportés par les patients.
Material and methods : Il s’agissait d’une série retrospective de 52 patients, opérés d'une gonarthrose primaire. L’âge moyen était de 69 ans . La procédure de planification pré-opératoire comportait des radiographies, un Pangonogramme, et un protocole scanner spécifique, permettant la reconstruction 3D du genou, pour la conception personnalisée des guides de coupes et des implants de type postéro-stabilisés. Les patients étaient revus à 1, 3 et 12 mois post-opératoire, avec des mesures cliniques, radiographiques, dont un pangonogramme au 3è mois, et un questionnaire PROMS incluant 5 scores fonctionnels : le nouveau score de l'IKS, le KOOS, le score d’Oxford, le score fémoro-patellaire de Lille, et le FJS-12.
Results : Le recul moyen de la série était de 12 mois . 48 patients avaient un axe HKA et une pente tibiale conforment à la planification pré-opératoire. Parmi les complications, 2 cas d'algodystrophie, 2 cas de phlébite ; aucune infection , ni reprise chirurgicale.
Discussion : Tous les patients avaient un axe HKA et une pente tibiale post-opératoire conforment à la planification personnalisée pré-opératoire. La littérature nous rapporte des résultats comparables pour les autres procédés assistés par IA, mais avec des implants non personnalisés. Tous nos patients ont pu remplir un questionnaire PROMS complet au 3e mois. post-opératoire Il n’a pas été rapporté dans la littérature une étude PROMS comportant ces 5 scores à la fois. Nos résultats de satisfaction subjectifs de patients sont comparables à ceux qui sont rapportés. Les points forts de notre étude sont l'absence de travail similaire rapporté par des chirurgiens non concepteurs. La combinaisons des 5 scores fonctionnels, dont l’évaluation fémoro-patelaire rend notre étude complète. Les limites sont la rétrospectivité et le faible effectif. Il s’agit de résultat préliminaire. Une étude prospective randomisée pourraient être envisagée.
Conclusion : La PTG personnalisée est fiable, avec une prise en main relativement simple. Les résultats objectifs atteignent ceux de la planification. Les résultats subjectifs des patients sont au moins aussi bons que ceux des prothèses conventionnelle. Notre hypothèse de travail est vérifiée.
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Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
Communication orale
Knee
ABSTRACT N° SOFCOT24-580
Positionnement fonctionnel avec assistance robotique basée sur l’imagerie versus alignement cinématique restreint dans la prothése totale du genou : Analyse comparative à un an de suivi.
Cécile Batailler* 1, Moussa KAFELOV1, Elvire Servien1, Sébastien Lustig1
1Hopital Croix Rousse, Lyon, France
Introduction : Peu d'études comparatives ont évalué le concept actuel d'alignement individualisé pour la prothèse totale du genou (PTG) et leurs résultats à moyen terme. Cette étude avait pour objectif d’évaluer les résultats fonctionnels à un an d'une PTG primaire réalisée avec une technique de positionnement fonctionnel avec assistance robotique basée sur l’imagerie, par rapport à une PTG réalisée avec une technique conventionnelle d'alignement cinématique restreint.
Material and methods : Cette étude comparative rétrospective a porté sur 100 PTG primaires réalisées selon les principes du positionnement fonctionnel avec assistance robotique basée sur l’imagerie. Un groupe témoin comprenait 100 PTG primaires avec le même implant postéro-stabilisé que le groupe robotisé, mais réalisées avec une instrumentation manuelle et une technique d'alignement cinématique restreint. Dans le groupe robotisé, l'âge moyen était de 69,2 ans ±7,9 ; l'indice de masse corporelle moyen était de 29,7 kg/m2 ± 4,6. Les caractéristiques démographiques étaient similaires dans les deux groupes. Le score de Kujala, le Forgotten Joint Score (FJS), le Knee society score (KSS) (genou et fonction) ont été recueillis 12 mois après l'opération.
Results : Le FJS était significativement plus élevé dans le groupe robotisé (76,3 ±23 contre 68,6 ±27 dans le groupe conventionnel ; p=0,026). Après un an de suivi, il n'y avait pas de différence significative entre les deux groupes en ce qui concerne les scores KSS genou, KSS fonction et le score Kujala. Le score KSS genou moyen était de 90,8±11,4 dans le groupe robotique contre 89,4±9,6 dans le groupe conventionnel (p=0,082). Le score KSS fonction moyen était de 91,4±12,3 versus 91,3±12,6, respectivement (p=0,778).
Conclusion : Les principes de positionnement fonctionnel utilisant une assistance robotique basée sur l’imagerie ont permis d'obtenir un Forgotten Joint Score plus élevé un an après la PTG comparé à l'alignement cinématique restreint utilisant l'instrumentation conventionnelle.
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Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
Communication orale
Knee
ABSTRACT N° SOFCOT24-724
Intérêt de la navigation avec des lunettes de réalité virtuelle et le système Knee+ version 1.3
Pascal Cariven1, Yoann DALMAS1, 2, Corinne SOUYRIS3, GEIGER Marie* 1, 2, victor MAS1, 2
1Chirurgie Orthopédique, CH ALBI, ALBI, 2Chirurgie Orthopédique, CHU TOULOUSE, TOULOUSE, 3recherche Clinique, CH ALBI, ALBI, France
Introduction : L’auteur a utilisé le système Pixee 1.3 pour naviguée la pose d'une PTG avec une lunette de réalité virtuelle avec une caméra intégrée dans la lunette et des capteurs fixés au niveau du site opératoire
Le but de l’étude est de montrer que l’utilisation du système Pixee 1.3 permet un alignement mécanique au moins équivalent à l’alignement obtenu par l’utilisation d’une visée centro-médullaire classique et que la durée de l’acte chirurgical était peu modifie.
Material and methods : Il s’agit d’une étude observationnelle. La série est réalisé par le même opérateur senior de 67 patients dont 17 opérés avec une instrumentation classique avec une visée centro-médullaire et 50 opérés avec le système knee+. La période d’inclusion de l’étude s’étend du 15 avril 2022 au 30 avril 2023.
Les 2 groupes différaient sur au niveau de l’IMC avec un IMC plus important dans le groupe conventionnel. Le ratio Homme/ Femme et l’âge moyen au moment de l’intervention étaient comparables.
Avant l’intervention était recueilli le score d’oxford, la capacité du patient à marcher avec ou sans aide technique, à monter ou descendre les escaliers, les caractéristiques de la douleur et les amplitudes articulaire du genou opéré.
Il était aussi réalisé un pangonnogramme permettant de mesurer la déviation initiale selon l’angle HKA mécanique.
Au décours de l’intervention était relevé la durée opératoire, les valeurs de navigation attendues avant la réalisation des coupes et les valeurs de navigation obtenues après la réalisation des coupes
A la visite de 3 mois post chirurgie, il était recherché d’éventuelles complications, les items fonctionnels et le score d’oxford étaient complétés et un pangonogramme était réalisé afin de mesurer la déviation post chirurgicale.
Results : Sur le plan de l’alignement dans le groupe chirurgie conventionnelle la déviation post chirurgicale moyenne est de 2,34° p et dans le groupe knee+ la déviation résiduelle est de 1,4°
Au niveau du temps opératoire la durée de chirurgie est dans le groupe chirurgie conventionnelle de 60, 41 minutes et dans le groupe Knee+ la durée de chirurgie est de 60,56 minutes
Discussion : La différence d’alignement observée au profit du système Knee+ peut s’expliquer d’une part par une différence de taille des 2 groupes observés et par le fait que les patients dans le groupe chirurgie conventionnelle ont un IMC plus important que dans le groupe Knee+, ce qui peut diminuer la précisons de prise des repères anatomique.
En ce qui concerne la durée de l’acte chirurgical, l’expérience de l’auteur permet d’amoindrir le temps d’acquisition des différents repères. L’IMC plus important dans le groupe chirurgie conventionnelle peut aussi majorer la durée opératoire par rapport au groupe Knee+.
Conclusion : En conclusion, l’utilisation du système de navigation Pixee knee+ version 1.3 permet d’obtenir un angle HKA dont la limite de ce qui est obtenu avec l’utilisation d’une instrumentation conventionnelle et n’allonge pas de façon importante le temps opératoire pour un opérateur expérimenté.
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Conflits d’intérêts :
P. Cariven Consultancy, Expert: ANAP, PIXEE, Trainings, Teaching: MICROPORT, SANOFI,
Y. DALMAS: Pas de conflit déclaré ,
C. SOUYRIS: Pas de conflit déclaré ,
G. Marie: Pas de conflit déclaré ,
V. MAS: Pas de conflit déclaré
Communication orale
Research / Innovation
ABSTRACT N° SOFCOT24-729
Logiciel de planification 3d et technologie perfect match pour la reproduction fidèle au bloc opératoire de la planification en réalité mixte , une solution 100% algérienne .
Hamza Loucif* 1
1Chirurgie orthopédique , Clinique el hilal , Alger, Algeria
Introduction : La planification 3D et l’utilisation d'un casque de réalité augmentée ou de réalité mixte sont de plus en plus utilisées dans la pose de prothèse totales d'épaules .
Ces outils modernes permettent l'apport d'une plus grande précision chirurgicale et de reproduire le plus fidèlement possible la planification 3d faite au préalable le jour de la chirurgie sur le patient.
Material and methods : Nous avons développé un logiciel de planification 3D très simple a utiliser, qui permet une planification 3d d'une prothèse totale inversée de l'épaule , avec planification a partir des données tomodensitométrique du patient et génération automatique des meshs 3d .
Reproduction de la meilleure mobilité osseuse du patient possible avec la prothèse et finalement visualisation de la planification et du range of motion en réalité virtuelle .
La technologie perfect match permet la parfaite superposition de la planification préopératoire en peropératoire sur le patient en guidant le chirurgien de façon simple et reproductible .
La solution perfect match peux être utilisé au bloc avec plusieurs type de casque ; en réalité augmentée sur hololens , ou en réalité mixte sur le casque quest 3 pro avec technologie passthrow de dernière génération , au choix et selon les préférences du chirurgien
la planification 3d est fonctionnelle sur PC et MAC et sur Android et iOS avec interface user Friendly pour une planification rapide ,facile et fiable .
Results : Au bloc opératoire la solution perfect match permet une superposition parfaite du squelette virtuel sur le squelette réel du patient , en quelques étapes rapide , après une incision et exposition de la glène , des points repère facile a reproduire sur le malade sont préalablement planifier sur la glène virtuelle , ces mêmes points sont reproduits sur la glène réel par le chirurgien et une superposition parfaite est alors visionnée par le chirurgien avec positionnement exacte de la broche centrale de la glène ainsi que des vis de fixation de la glène prothétique selon la planification préalable .
Discussion : La solution perfect match permet de mettre la broche centrale de la glène de façon précise et répétitif et de faciliter la pose d'une prothèse inversé de l'épaule , en chirurgie classique cette étape reste la plus difficile et repose uniquement sur le jugement du chirurgien, notre solution permet de réduire voir d'éliminer la marge d'erreur et de respecter de façon quasi identique la planification 3d réalisé au préalable par le chirurgien
Conclusion : La solution perfect match est une solution de planification et de navigation peropératoire 100% algérienne , développer par un chirurgien orthopédiste et un ingénieur informaticien tout deux algériens .
Cette solution est fiable reproductible , user Friendly avec interface graphique simple , utilisable sur la plus part des supports existant .
La solution perfect match est actuellement utilisé pour guider la chirurgie prothetique de l'épaule , facilement transposable a la chirurgie prothetique du genou et la hanche .
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Conflits d’intérêts :
H. Loucif Patent or product inventor: Euros
Communication orale
Risk management
ABSTRACT N° SOFCOT24-501
Le guidage par réalité augmentée permet de niveler la précision du positionnement de la broche de préparation glénoïdienne d’une prothèse d’épaule entre des chirurgiens expérimenté et débutant
Chloe Imbert1, Julien Berhouet* 1
1Chirurgie orthopédique, CHU Trousseau, Tours, France
Introduction : Plusieurs études ont déjà rapporté le potentiel de la réalité augmentée pour améliorer la précision pour le positionnement de la broche de préparation glénoïdienne dans le cadre de l’arthroplastie d’épaule. Ces études enrôlaient néanmoins à chaque fois des opérateurs déjà expérimentés pour la chirurgie de l’épaule. Un autre intérêt de l’assistance chirurgicale par réalité augmentée serait d’aider des chirurgiens juniors, d’expérience moindre voire débutante, à gagner en précision lors de leurs interventions prothétiques. L’objectif de cette étude est donc d’évaluer et de comparer la précision de positionnement de la broche de préparation glénoïdienne entre un chirurgien sénior et un chirurgien junior utilisant chacun une navigation par réalité augmentée. L’hypothèse de cette étude était que la réalité augmentée permettait de niveler le niveau de précision chirurgicale entre des opérateurs d’expérience différente.
Material and methods : Un chirurgien sénior expérimenté de l’épaule et un chirurgien junior débutant avaient chacun pour objectif de positionner une broche de préparation glénoïdienne sur 30 spécimens de scapulae, en utilisant une solution de guidage par réalité augmentée (Blue Mixed Reality Guidance, Stryker). Chaque spécimen imprimé 3D ne comprenait que la glène et la coracoïde. La répartition des spécimens de glènes selon leur usure en fonction de la classification de Walch était la suivante : 10 type A, 10 type B et 10 type C. Le positionnement de la broche pour chaque spécimen avait fait l’objet en amont d’une planification 3D (Blueprint Planning, Stryker), qu’il fallait donc reproduire par chaque opérateur en utilisant le guidage par réalité augmentée. La précision de positionnement du point d’entrée (en mm) et d’orientation (en degrés) de la broche glénoïdienne à l’issue des chirurgies a été évaluée par la réalisation d’un scanner post opératoire et comparée au positionnement planifié, pour chaque opérateur, et entre les 2 opérateurs.
Results : Les données sont en cours de traitement. Elles seront disponibles et discutés pour la présentation orale de la Sofcot, en cas d’acceptation de la communication.
Conclusion : Selon les données en cours de traitement.
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Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
Communication orale
Research / Innovation
ABSTRACT N° SOFCOT24-477
Apport de la segmentation sémantique en chirurgie de la main : reconnaissance des structures anatomiques et lésions de la main par l’intelligence artificielle
Marie Marant* 1, Thomas Gregory1, Younes Bennani2
1chirurgie orthopédique, Hopital Avicenne, Bobigny, 2La Maison des Sciences Numérique, Aubervilliers, France
Introduction : La vision par ordinateur est un domaine de recherche en plein essor en médecine et en chirurgie. La segmentation sémantique, en assignant à chaque pixel une catégorie, permet de reconnaitre un objet et ses contours au sein d’une image. Elle se développe de plus en plus en imagerie médicale et en chirurgie digestive pour assister les praticiens quant au diagnostic, à la prise en charge ou encore à l’évaluation pronostic des patients . Or, bien que les possibilités d’applications soient grandes, la segmentation sémantique en chirurgie de la main est pour le moment peu étudiée, les structures anatomiques de la main étant fines et complexes. Le but de ce travail est donc d’étudier la capacité de l’intelligence artificielle à reconnaitre par la segmentation sémantique les différentes structures anatomiques et lésions de la main.
Material and methods : Il s’agit d’une étude de faisabilité. La base de données est constituée de 710 photographies de mains dont 87 photographies de plaies de patients au bloc opératoire et 623 photographies de sujets cadavériques après dissection . La labélisation a été réalisée manuellement avec le logiciel LabelMe® et de l’augmentation de données a été réalisée pour obtenir une base de 71000 images. L’algorithme de segmentation utilisait un modèle DeeplabV3+ avec un encodeur ResNet50. 80% des images ont servi à l’entrainement du modèle et 20% à la validation. L’efficience du modèle a été évaluée par le coefficient de Dice (Dice-score, DS), variant de 0 à 1.
Results : Après entrainement, lors de la validation, les tendons (DS=0,837), muscles (DS=0,796), artères (DS=0,735) et nerfs (DS=0,696) étaient bien identifiés. De même que la graisse (DS=0,709), les canaux digitaux (DS=0,803), l’aponévrose palmaire (DS=0,801) et rétinaculum (DS=0,721). Parmi les lésions, les lésions tendineuses étaient les mieux reconnues (DS=0,665). Les autres structures étaient reconnues avec moins de précisions, en dehors des lésions veineuses qui n’étaient pas reconnues.
Discussion : La détection des structures anatomiques de la main, et à un moindre degré des lésions a été possible avec précision grâce à notre algorithme. Il n’existe aucun travail publié sur le sujet, contrairement à la chirurgie digestive où cette technologie est étudiée notamment pour la reconnaissance des structures anatomiques en coelioscopie. De même, la finesse de la reconnaissance de l’algorithme sur un nombre de structures différentes important en médecine est inédite : les travaux existants portent le plus souvent sur des organes entiers ou des régions anatomiques. Enfin, il n’existe pas de base de données d’images chirurgicale de main contrairement à l'ophtalmologie, la chirurgie digestive ou la gynécologie.
Conclusion : Ce travail a permis la création d’une base de données importante d’images de mains segmentées. Il montre aussi des résultats encourageants quant à la segmentation des lésions et structures anatomiques de la main. L’enrichissement des bases de données d’images chirurgicales et le développement d’algorithmes permettront d’améliorer les performances de cette technologie afin de l’intégrer en chirurgie de la main.
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Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
Communication orale
Research / Innovation
ABSTRACT N° SOFCOT24-704
Approche du pré-entrainement vision-langage pour les radiographies osseuses associées à des rapports médicaux en français
Alexandre Englebert* 1, 2, Olivier Cornu1, Christophe De Vleeschouwer2
1Chirurgie orthopédique, Cliniques Universitaires Saint Luc, Bruxelles, 2Information and Communication Technologies, Electronics and Applied Mathematics, UCLouvain, Louvain-la-Neuve, Belgium
Introduction : Les progrès de l'intelligence artificielle ont révolutionné de nombreux domaines, y compris l'imagerie médicale. Les méthodes d'entrainement auto-supervisées récentes permettent d'exploiter la masse importante de données non annotées pour construire des représentations de données adaptées aux tâches d’intérêt, et d’obtenir de bonnes performances sur une tâche cible avec un nombre réduit d'annotations. Parmi ces méthodes auto-supervisées, le pré-alignement des espaces de représentations associées aux modalités vision et langage s’avère prometteuse pour capitaliser conjointement sur les rapports cliniques et images médicales associées, les deux modalités s’enrichissant mutuellement. À ce jour, ces méthodes n’ont été validées, de par les données disponibles, qu’à des radiographies thoraciques complétées par des rapports anglophones. Pour combler cette lacune, ce travail propose d'explorer le pré-entraînement vision-langage sur des radiographies osseuses associées des rapports francophones.
Material and methods : Ce travail utilise une méthode de pré-entrainement vision-langage à bi-encodeur qui aligne la représentation des rapports de radiologie avec la représentation des images associées, sans annotation supplémentaire. Nous avons utilisé pour cela 219675 rapports radiologiques en français associés à 789397 radiographies ostéoarticulaires de 75600 patients vu dans un service de chirurgie orthopédique universitaire entre 2002 et 2021 inclus. Les représentations en résultant ont été évaluées sur différentes applications ostéoarticulaires, telles que la détection de fracture, la quantification d'arthrose, ou l’estimation d’âge osseux sur poignets pédiatriques, en comparaison avec des modèles n'ayant pas bénéficié de ce pré-entrainement. Ces évaluations ont été réalisées avec un réentrainement complet (à la fois les composantes pré-entrainées et celles spécifiques à la tâche sont ajustées), partiel (via une projection linéaire de la sortie d’un modèle pré-entrainé figé), voir sans réentrainement ("zero-shot") par rapport à la tâche cible, et ce sur des proportions variant entre 1 et 100 % des données d’entrainement normalement utilisées dans les différentes bases de données.
Results : Le pré-entrainement améliore grandement les performances de modèles sur plusieurs tâches. Typiquement, les performances obtenues en entrainant une couche linéaire unique sur les modèles produits dépassent les performances des modèles initialisés depuis ImageNet et complètement ré-entrainés avec dix fois plus d’annotations.
Discussion : Ce travail est une démonstration de la faisabilité et du bénéfice d’un pré-entraînement vision-langage sur radiographies osseuses avec des rapports français à l'échelle d'une seule institution universitaire.
Conclusion : Ce type d’approche, en diminuant la nécessité d’annotation de données d’entrainement, peut ouvrir la voie à un développement plus rapide de modèles d’intelligence artificielle plus performants en radiologie osseuse et en chirurgie orthopédique, et ce sur de multiples tâches.
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Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
Communication orale
Genou ligamentaire
ABSTRACT N° SOFCOT24-419
L’IA améliore-t-elle les performances de la détection par IRM des lésions ménisco-ligamentaires du genou par le praticien ?
Julien Behr* 1, Christophe Nich1, Nicolas Pujol2, Guillaume Herpe3, Gaspard D'Assignies3, Catalin Zavastin4, Charles Grob5
1Chirurgie Orthopédique Adulte, CHU Nantes, Nantes, 2Chirurgie Orthopédique Adulte, CH Versailles, Le Chesnay, 3INCEPTO Medical, Paris, 4Radiologie , CH Versailles, 5Chirurgie Orthopédique Adulte, CH Versailles`, Le Chesnay, France
Introduction : Les algorithmes générés par l’intelligence artificielle (IA) et entraînés sur des images IRM annotées permettent d’améliorer la sensibilité et la spécificité du diagnostic des lésions méniscales et du LCA par le radiologue.
Nos objectifs étaient de comparer les performances de détection des lésions ménisco-ligamentaires du genou confirmées en arthroscopie par un praticien (chirurgien orthopédiste ou radiologue) à partir d’une IRM avec/sans l’aide d’un algorithme d’IA.
Material and methods : Au total, 186 IRM de genoux ont été analysées. Les images provenaient de 88 patients (âge moyen 26 ans, extrêmes 16-54 ans), opérés d’une lésion ménisco-ligamentaire et d’une base d’images IRM annotées de 98 patients avec un genou sain.
L’analyse a été réalisée par deux orthopédistes (interne, CCA) et un radiologue spécialisé en imagerie ostéo-articulaire. Les images ont été annotées en aveugle par les praticiens et par l’algorithme d’IA (Keros v1.4.0®, Incepto, Paris). La procédure a été répétée 3 semaines plus tard par les praticiens, en ayant connaissance de l’annotation par l’algorithme.
Les performances de l’algorithme ont été évaluées par l’aire sous la courbe (AUC). Les performances (sensibilité et spécificité du diagnostic de lésions ménisco-ligamentaires) des praticiens ont été comparées avec/sans l’aide de l’IA (Chi deux).
Results : Les valeurs d’AUC pour l’IA (seule) pour la détection de lésion du ménisque médial, du ménisque latéral et du LCA étaient de 0,96 (IC à 95 % 0,93, 0,99) et de 0,91 (IC à 95 % 0,85, 0,96), et de 0,99 (IC à 95 % 0,98, 0,997), respectivement.
La sensibilité moyenne des trois lecteurs pour la détection de lésion du ménisque médial passait de 0,83 (IC à 95% 0,77- 0,89) à 0,91 (IC à 95% 0,86- 0,95) (p=0,04) sans perte de spécificité entre la lecture seule et la lecture aidée par l’IA
La sensibilité et la spécificité pour la détection de lésion du ménisque latéral n’était pas modifiée entre la lecture seule et la lecture aidée par l’IA.
La spécificité pour la détection de lésion du LCA passait de 0,51(IC à 95% 0,45- 0,67) à 0,70 (IC à 95% 0,65- 0,76) (p=0,01) sans perte de sensibilité de 0,93(IC à 95% 0,90- 0,96) à 0,96 (IC à 95% 0,93- 0,98) (p=0,13) entre la lecture seule et la lecture aidée par l’IA
Conclusion : Cette étude confirme les performances de l’IA dans la détection et la caractérisation des lésions ménisco-ligamentaires du genou. L’IA a permis d’améliorer significativement la performance de détection des lésions méniscales médiales, et des lésions du LCA sur l’IRM. Cet outil doit être progressivement intégré dans la pratique quotidienne et évalué sur de grandes cohortes.
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Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
Communication orale
Research / Innovation
ABSTRACT N° SOFCOT24-642
Prédiction de la Douleur après prothèse du Genou: Un Aperçu de l'IA pour gérer les attentes des patients
Julien Lebleu1, Andries Pauwels1, Eduardo Vannini1, Pierre-Antoine Absil2, Philippe Anract* 3, Anissa Belbachir4
1moveUP, Bruxelles, 2Université catholique de Louvain, Louvain-la-Neuve, Belgium, 3Service de chirurgie orthopédique, 4Service d’Anesthésie, Réanimation et Médecine Périopératoire, Hopital Cochin, Paris, France
Introduction : L'incidence de la douleur chronique postopératoire après une prothèse totale du genou (PTG) est d'environ 20 %. L’identification précoce et la prédiction de la douleur chronique chez les patients après une PTG peuvent avoir un impact significatif sur les stratégies de traitement et améliorer la satisfaction des patients. Cependant, prédire la douleur chronique représente un défi en raison de la multifactorialité des facteurs prédictifs, de la variabilité individuelle et du manque de données standardisées et de suivi à long terme. L’intelligence artificielle (IA) offre une solution potentiellement efficace grâce à sa capacité à traiter de grandes quantités de données et à développer des modèles personnalisés. Cette étude présente un modèle innovant d’IA qui prédit les niveaux de douleur et l'évolution de la douleur après une PTG, offrant ainsi aux praticiens des informations pour des soins personnalisés aux patients.
Material and methods : L'intensité de la douleur a été mesurée à l'aide d'une échelle analogique visuelle sur une application mobile, chez 1650 patients ayant bénéficié d'une PTG, une semaine avant la chirurgie et jusqu'à 12 semaines après la chirurgie. Un ensemble de données d'entraînement a d'abord été utilisé pour identifier les modèles dans les données qui pourraient mieux approximer les trajectoires de douleur. Des intervalles de confiance ont été calculés pour déterminer l'exactitude des prédictions.
Results : La précision du modèle a été évaluée en examinant dans quelle mesure les prédictions correspondaient aux valeurs réelles de la douleur, avec un focus sur les prédictions qui se situaient dans les 10 % des vraies valeurs. Deux semaines après l'intervention chirurgicale, le modèle parvient à prédire avec une précision de 67% la douleur ressentie à six semaines. À quatre semaines postopératoires, cette précision de prédiction atteint 84% pour la douleur ressentie à six semaines, et 69% pour celle à douze semaines.
Discussion : Plus le modèle connait le patient sur une longue période de données, plus la précision augmente. La prédiction pourrait aider à gérer les attentes du patient, en lui envoyant des messages personnalisés, et en lui fournissant des conseils et des attentes réalistes. Mais il pourrait également alerter le prestataire de soins si le patient s'écarte de la normale. Les prédictions du modèle développé peut faciliter la télésurveillance efficace, permettant le suivi à distance des patients avec une moins bonne prédiction d'évolution. L’intégration de cette technologie dans la pratique clinique peut améliorer les résultats cliniques et la satisfaction des patients.
Conclusion : Le modèle d’IA a montré des résultats prometteurs dans la prédiction de l'évolution de la douleur.De future études intégrant les facteurs de risques dans un modèle d’IA doivent être réalisés pour prédire la douleur postopératoire à partir du temps préopératoire, ou opératoire aigu afin de pouvoir mieux adapter les stratégies de prise en charge de la douleur
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Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
Présentation 5 min / Discussion 2 min
Communication orale
Shoulder / Elbow
ABSTRACT N° SOFCOT24-1036
Accuracy Of Preoperative Magnetic Resonance Imaging For The Diagnosis Of Subscapularis Tendon Tear: A Retrospective Study Of 200 Shoulders
Pedro Mendes Santos* 1, João Quelhas1, José Machado1, Patricia Martins1, Ricardo Vila Real1, José Costa1, Leonor Rocha1, Tiago Lino1
1Ortopedia e Traumatologia, Unidade Local de Saúde de Matosinhos, Hospital Pedro Hispano, Matosinhos, Portugal
Introduction : The objective of the study was to assess the accuracy of MRI compared to arthroscopy in diagnosing subscapularis tears. The secondary objective was to identify factors associated with the presence of subscapularis tears.
The subscapularis tendon has historically been overlooked in the literature, despite its demonstrated biomechanical significance in various clinical studies. Only 1% of cuff tears are isolated subscapularis tears; however, they are present in over 50% of supraspinatus tears. The accuracy of MRI diagnosis is lower for subscapularis tendon tears compared to cuff tears overall. Accurate diagnosis is essential as it impacts prognosis and surgical planning.
Material and methods : Patients who underwent arthroscopy for rotator cuff repair between January 2020 and March 2023 by two shoulder surgeons, who had previously undergone MRI, were retrospectively evaluated. The MRI reports by radiologists and the surgeon's MRI analysis during the consultation were analyzed and compared with the need for repair during arthroscopy. Examinations reported by a musculoskeletal specialist radiologist were also identified.
Results : 200 patients undergoing arthroscopy were included in the study.
The sensitivity of subscapularis tendon tear diagnosis by the radiologist's report, surgeon's assessment, and musculoskeletal specialist radiologist were 39.20%, 57.30%, and 51.1%, respectively. Specificity was 87.70%, 86.0%, and 87.2%, respectively. The positive predictive value was 88.90%, 91.10%, and 90.4% for the radiologist's report, surgeon's assessment, and musculoskeletal specialist radiologist, respectively. The negative predictive value was 36.50%, 44.50%, and 43.0%.
A total of 143 patients required arthroscopic repair of the subscapularis tendon, of which only 56 were diagnosed by the radiologist and 82 by the surgeon.
Age, gender, laterality, time between MRI and arthroscopy, and the presence of supraspinatus and infraspinatus tears did not reveal statistically significant differences between the groups and the need for arthroscopic repair of the subscapularis.
Discussion : In the literature, there is a wide variability in sensitivity (25-80%) and specificity (91-100%) of MRI in diagnosing subscapularis tears. Specificity was higher than sensitivity in diagnosing subscapularis tendon tears, which is consistent with the majority of studies.
Our study has several limitations. Arthroscopic analysis was performed without a 70-degree arthroscope and retrospectively with consultation of the surgical report. MRI was conducted at different institutions, with different protocols and MRI units. Lastly, the long period between the MRI and arthroscopy dates may introduce bias. A prolonged duration increases the likelihood of structural changes in the subscapularis tendon between MRI and arthroscopy.
Conclusion : This study has practical implications for both radiologists and orthopedic surgeons.
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Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
Communication orale
Shoulder / Elbow
ABSTRACT N° SOFCOT24-129
Résultats à 10 ans minimum du transfert de Latissimus Dorsi pour rupture irréparable postéro-supérieure de la coiffe des rotateurs
Jean Kany1, Quentin Duerincks1, Luis Alfredo Miranda1, Alexandre Madoki* 1
1Union, Saint Jean, France
Introduction : Le transfert de Latissimus Dorsi (LD) est comme option pour les ruptures massives postéro-supérieures irréparables de la coiffe. Le but était d'évaluer les résultats à 10 ans de recul minimum.
Material and methods : C’est une série continue et homogène de 147 épaules opérées par un seul chirurgien. La chirurgie a été « ouverte » dans la première période (11 cas), suivie d'une technique arthroscopique assistée (136). 26 transferts ont été fixé à l’aide d’une vis d’interférence, 121 à l’aide d’un endo-bouton. Les critères d'inclusion étaient les ruptures postéro-supérieures irréparables primitives ou itératives, Hamada << 3, Goutallier >> 3 et suivi minimum de 10 ans. Les critères d'exclusion étaient la pseudo paralysie, Hamada > 3 ou moins de 10 ans de suivi.
61 cas ont été revus en consultation, 61 cas ont été interrogés par téléphone ou en visioconférence. 24 cas ont été perdus de vue (16%). 1 patient est décédé après 9 ans. Sur les 122 cas revus, 18 (14%) ont été réopérés par PTI et 5 (4%) ont refusé cette opération.
Nous avons analysé le score de Constant, SSV, Hamada et la distance sous acromiale en préop et à la revue. Les scores ASES, ADLER, SST, VAS et de satisfaction ont été analysé à la revue. Deux études électromyographique et ciné-radiographique ont été réalisées à 12 mois.
Results : 62 hommes, 60 femmes, âge moyen au moment de la chirurgie de 61 ans (38-72). 5 % fumeurs, 88 côtés droits, 89 étaient manuel, et 33 maladies professionnelles. Le traitement médical a duré en moyenne de 38 mois avant la chirurgie. 65 épaules étaient « vierges », 58 avaient été opérées au moins une fois avant le transfert (rupture itérative). Il y avait 16 épaules de type C, 94 de type D et 13 de type E de Collin. Le recul moyen était de 147 mois (120-235).
Sur les 99 cas analysés, le score absolu de Constant est passé de 35 à 68/100. Le SSV a évolué de 23 à 70/100. Au dernier recul, le score ADLER était de 26/30, ASES 80/100, SST 7,5/12 et EVA 2/10. 4/5 clairons se sont négativés. La flexion active moyenne a augmenté de 155° à 166°, l'abduction de 69° à 136° et la RE1 de 22° à 37°. La force moyenne en abduction est passée de 1 à 2,5 kg (p < 0,001 pour tous les nombres).
Le stade de Hamada est passé en moyenne de 2,1 à 2,7, la distance sous-acromiale moyenne de 6 à 4 mm.
63 cas ont été évalués par EMG avec 41 transferts actifs et réponse normale, 20 actifs mais faibles et deux inactifs. 48 transferts ont été évalués par fluoroscopie dynamique avec 39 normaux, 3 faibles et 6 échecs.
Nous avons 15 complications immédiates (six hématomes, 2 fistules, 4 fractures du trochiter, 2 migrations d’endo-boutons et 1 paralysie de la branche axillaire antérieure).
Discussion : Le LD est fiable après un minimum de 10 ans de recul dans 84% des cas avec 6 scores cliniques significativement améliorés. Il peut freiner l’ascension de la tête humérale. Hamada 3 ne constitue pas une contre-indication. Le taux d'échec est de 20% conduisant à une PTI.
Conclusion : Le LD est une option fiable à 10 ans.
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Communication orale
Shoulder / Elbow
ABSTRACT N° SOFCOT24-1400
Analyse comparative de la reconstruction de la capsule supérieure au long biceps associée à une réparation partielle et de la ténotomie/ténodèse dans les ruptures massives irréparables des tendons la coiffe des rotateurs
Emilie Mathieu* 1, Hugo Barret2, Yoann Dalmas2, Mathieu Girard2, Pierre Mansat2, Nicolas Bonnevialle2
1orthopédie, 2CHU, Toulouse, France
Introduction : La prise en charge chirurgicale des ruptures massives et irréparables des tendons de la coiffe des rotateurs reste controversée. En cas d’épaule fonctionnelle mais douloureuse, la réparation partielle des tendons associée à la reconstruction de la capsule supérieure avec le long biceps (RCSLB) est une option proposée chez des patients jeunes. L’objectif de cette étude était de comparer les résultats cliniques et radiologiques à moyen terme de cette procédure en à une ténotomie/ténodèse (ToLB) isolée de la longue portion du biceps.
Material and methods : Il s’agit d’une étude rétrospective monocentrique comparative, incluant des patients présentant une rupture irréparable de la coiffe postéro-supérieure , et revus avec un recul minimal de 24 mois. L’analyse clinique préopératoire, à 1.5 mois, 3 mois, 6 mois et au dernier recul portait sur la mesure des mobilités actives, l’échelle visuelle analogique (EVA), le Subjective Shoulder Value (SSV) et le score de Constant (Cst). L’évaluation radiologique préopératoire et postopératoire mesurait l’espace sous-acromial sur radiographie de face en rotation neutre. L’intégrité tendineuse par une échographie réalisée à 6 mois post-opératoire (classification de Sugaya) pour les RCSLB.
Results : Au recul moyen de 28 mois ± 12, 37 patients (âge moyen de 65.9 ± 8.7 ans) ont été inclus : 19 RCSLB et 18 TolB. Ces deux groupes étaient comparables sur l’âge, les lésions de coiffe, les données cliniques et radiologiques en pré opératoires.
Au recul, les mobilités actives étaient supérieures dans le groupe RCSLB : élévation antérieure était de 156,9 vs 136,7° (p =0,012), rotation externe de 51 vs 41° (p=0,04), rotation interne de 9 vs 8 points (p=0,034). L’EVA était inférieure dans le groupe RCSLB (0,7 vs 3,9 points ; p < 0,001). Le Cst et SSV étaient supérieur dans le groupe RCSLB avec respectivement 71 vs 57 points (p = 0,001) et 85,6 vs 62,5% (p < 0,001). La force en abduction était meilleure da ns le groupe RCSLB (9,5 vs 3,61 kg ; p < 0,001). Aucun patient n’a présenté de complication post-opératoire ou n’a justifié de ré-intervention dans le groupe RCSLB. Dans le groupe ToLB, 2 patients ont nécessité la mise en place d’une prothèse totale inversée d’épaule.
L’espace sous- acromial était stable (10,1 à 9,8 mm, p=0,2) dans le groupe RCSLB mais diminuait dans le groupe ToLB (9,8 vs 7,4 mm ; p=0.05) au recul.
Dans le groupe RCSLB l’échographie post-opératoire identifiait 73% de cicatrisation Sugaya II, 5% de Sugaya I, 10% de Sugaya III.
Conclusion : L’utilisation du long biceps comme renfort non anatomique d’une réparation partielle des tendons de la coiffe des rotateurs, semble être une option fiable en cas d’épaule fonctionnelle et douloureuse et être supérieure à la ténotomie/ténodèse de la longue portion du biceps à moyen terme. Sa supériorité clinique et son bénéfice sur la stabilité statique frontale de la tête humérale restent à démontrer à long terme.
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Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
Communication orale
Shoulder / Elbow
ABSTRACT N° SOFCOT24-628
Neurotisation du nerf axillaire par une branche motrice du triceps brachii : résultats cliniques à long terme
Safire Ballet1, Thomas Jalaguier2, Arthémon Heitz* 3, Thibault Druel3, Laurent Mathieu3, Aram Gazarian3
1Chirurgie de la Main, CHU Jean Minjoz, Besançon, 2Chirurgie de la Main, Clinique du Val d'Ouest, Ecully, 3Chirurgie de la Main, Hôpital Edouard Herriot, Lyon, France
Introduction : La neurotisation du nerf axillaire par une branche motrice du triceps brachii est apparue dans l’arsenal thérapeutique des paralysies du deltoïde, la littérature rapporte des résultats à court terme satisfaisants. Qu’en-est-il des résultats à long terme ?
Material and methods : 20 patients d’âge médian de 31,4 ans (20-70) ont été inclus dans une étude rétrospective mono-opérateur. Un bilan clinique a été réalisé avec mesure de la force motrice du deltoïde (classification de la BMRC et peson dynamométrique) ainsi que des amplitudes de l’épaule avec une comparaison entre le pré et post opératoire. Le recul médian était de 5,5 ans.
Results : Le délai pré opératoire était de 7,5 mois, 85% des patients ont récupéré une fonction deltoïdienne d’au minimum 3/5. Aucun déficit du site donneur n’a été mis en évidence.
Les résultats cliniques étaient similaires selon que la branche du chef long ou que la branche latérale du triceps brachii aient été utilisées comme donneurs.
Discussion : Les résultats sont comparables avec les données de la littérature concernant l’utilisation d’une branche motrice du triceps brachii. Les résultats semblent meilleurs que lorsqu’un autre nerf donneur est utilisé. Enfin, l’utilisation d’une greffe nerveuse est une alternative chirurgicale possible mais qui est plus morbide, principalement en raison de la prise de greffe à distance.
Conclusion : La neurotisation d’une banche motrice du triceps brachii sur le nerf axillaire est une technique de choix pour la réanimation du deltoïde avec des résultats à long terme.
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Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
Communication orale
Research / Innovation
ABSTRACT N° SOFCOT24-218
Étude biomécanique comparative de la survenue de fractures péri-prothétiques sur tiges prothétiques humérales inversées-fractures cimentées versus verrouillées par vis
Yoann Dalmas* 1, Sophie Palierne2, Pierre Mansat1, Nicolas Bonnevialle1
1service de chirurgie orthopédique , CHU de Toulouse, 2école nationale vétérinaire Toulouse, toulouse, France
Introduction : Avec le vieillissement de la population et le nombre croissant de prothèses totales d'épaules inversées fractures implantées, l’incidence des fractures péri prothétique a augmenté de 133% entre 2013 et 2019. Il s‘agit de la 2ème complication la plus fréquente avec prothèse totale inversée représentant 20% des complications. Ces fractures nécessitent dans plus de 70% des cas une chirurgie de révision qui s’avère à haut risque de complication. Le but de cette étude était de comparer le type de fracture péri prothétique selon le type de fixation des tiges humérales des prothèses d’épaule inversées fractures cimentées ou verrouillées par vis.
Material and methods : Il s’agissait d’une étude biomécanique réalisé sur 6 paires d’humérus humains. Afin d’éviter tout biais dû à la qualité osseuse intrinsèque, un humérus de chaque donneur était affecté au groupe cimenté (PC) et l’autre humérus au groupe verrouillé par vis (PV). Un test de compression dans une presse mécanique était réalisé jusqu'à la rupture afin de modéliser dans la vie réelle, une chute mécanique d’un patient porteur de prothèse sur son coude mettant la prothèse d’épaule en compression axiale. Des radiographies de Face et de profil étaient réalisées avant et après la mise en compression. Les fractures péri prothétiques étaient catégorisées selon la classification de Wright & Cofield. L’enfoncement prothétique et la prise en charge théorique étaient également évaluées.
Results : Dans le groupe vissée (PV) on retrouvait une fracture de type A dans 5 des 6 cas avec 1 descellement et une absence de fracture dans 1 cas alors que dans le groupe cimenté (PC) on retrouvait une fracture de Type C dans 6 cas/6 (p=0,002). L’enfoncement des tiges était respectivement de 1,53±1,1mm (PV) et 0,0±0,0 (PC) (p=0,007). La prise en charge aurait été orthopédique dans 5 cas sur 6 et chirurgicale dans 1 cas sur 6 dans le groupe vissé alors qu’elle aurait été chirurgicale dans 6 cas/6 du groupe cimenté (p=0,007).
Conclusion : La topographie des fractures péri prothétiques induites par la mise en compression sont différentes, avec des fractures de type A non déplacées pour les tiges vissées et des fractures de type C déplacées pour les tiges cimentées. Les tiges humérales inversées fracture vissées pourraient induire moins de reprise chirurgicale pour fracture péri prothétique.
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Conflits d’intérêts :
Y. Dalmas: Pas de conflit déclaré ,
S. Palierne: Pas de conflit déclaré ,
P. Mansat Consultancy, Expert: zimmer,
N. Bonnevialle Consultancy, Expert: move up, SBM
Communication orale
Shoulder / Elbow
ABSTRACT N° SOFCOT24-153
Facteurs de risques associés à des difficultés d’extraction de la tige humérale lors des changements de prothèses d’épaule
Maxime ANTONI1, Nabile HIMER* 2, Philippe CLAVERT2
1Centre Orthopédique de l'Orangerie, 2Service de Chirurgie du Membre Supérieur, CHU, Strasbourg, France
Introduction : L’objectif principal de cette étude était d’identifier les facteurs de risques associés à des difficultés d’extraction de la tige humérale lors des changements de prothèses d’épaule (difficultés définies par la survenue d’une fracture humérale iatrogène per-opératoire ou la nécessité de réaliser une humérotomie).
Les objectifs secondaires étaient d’analyser les conséquences et la prise en charge de ces fractures iatrogènes et humérotomies.
Material and methods : Il s’agit d’une étude rétrospective moncentrique incluant une série continue de patients opérés d’un changement de prothèse d’épaule, entre 2003 et 2020. Les patients dont l’étiologie de la révision était une fracture péri-prothétique ont été exclus. Au final, 127 patient d’âge moyen 68 ans ont été inclus sur l’analyse statistique.
Le critère principal de jugement était la survenue d’une fracture humérale iatrogène per-opératoire au moment de l’extraction de la tige humérale ou la nécessité de réaliser une humérotomie pour extraire la tige.
Les facteurs de risque potentiels analysés étaient les facteurs liés aux patients, l’étiologie de la prothèse de 1ère intention, les caractéristiques de la prothèse enlevée, le délai entre prothèse de 1ère intention et reprise et l’étiologie de la reprise.
La prise en charge de ces fracture humérale iatrogène per-opératoire et humérotomies a été analysée.
Les facteurs de risque potentiels ont été évalués en analyse multivariée avec un modèle de régression logarithmique. Le seuil de signification statistique a été fixé à 0,05.
Results : Une humérotomie a été nécessaire pour extraire la tige humérale dans 7,9% (10/127) des cas, et une fracture humérale iatrogène s'est produite au moment de l'extraction de la tige humérale dans 24,4% (31/127) des cas.
En analyse multivariée, les facteurs associés à des difficultés d'extraction de la tige humérale étaient : l'infection chronique comme étiologie de la révision (p=0,001), une tige longue (p=0,04), une tige cimentée (p=0,01). L'âge et le sexe du patient n'étaient pas des facteurs associés.
Lors de la révision, une tige plus courte a été implantée dans 1,6% (2/127) des cas, une tige de taille similaire dans 45,7% (58/127), et une tige plus longue dans 52,8% (67/127). L'utilisation d'une tige plus longue pour la révision était significativement associée à la survenue d'une fracture iatrogène ou à la réalisation d'une humérotomie.
Conclusion : Des difficultés d'extraction de la tige humérale ont été retrouvées dans 32,3% des cas de notre série. Les facteurs associés à des difficultés d'extractions étaient une infection chronique comme étiologie de la révision, une tige longue et une tige cimentée.
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Conflits d’intérêts :
M. ANTONI Research support/Scientific studies: FX Solutions, Consultancy, Expert: FX Solutions, Pixee Medical, Trainings, Teaching: FX Solutions, Invitation to national or international congresses: FX Solutions, Conmed, Patent or product inventor: FX Solutions,
N. HIMER: Pas de conflit déclaré ,
P. CLAVERT Consultancy, Expert: Stryker, Trainings, Teaching: Stryker, Invitation to national or international congresses: Stryker, Conmed, Patent or product inventor: Stryker
Communication orale
Shoulder / Elbow
ABSTRACT N° SOFCOT24-1312
Prothèse Inversée et instabilité : analyse rétrospective de 31 cas
Philippe Valenti* 1, Jean-Gabriel Delvaque1, Efi KAZUM1
1Institut de l'Epaule , Clinique Bizet, Paris , France
Introduction : L’instabilité survient dans 1 à 5% des prothèses inversées, plus fréquemment dans les révisons prothétiques. La difficulté de prise en charge rend l’avenir fonctionnel de l’épaule incertain. Les objectifs de cette étude étaient de rapporter à partir d’une revue rétrospective de 31 cas d’instabilité après prothèse inversée, les étiologies, les traitements effectués et le résultat final.
Material and methods : Il s’agit d’une analyse rétrospective de 31 patients (âge moyen 69 ans ; 42-85) présentant une instabilité après implantation d’une prothèse inversée entre 2004 et 2019 avec un recul moyen de 47.71 mois (12-158). 14 patients avaient déjà été opérés et la rupture massive de coiffe était l’étiologie dans 13 cas. Des radiographies standards étaient systématiques avec un cliché controlatéral pour la mesure de la longueur de l’humérus controlatéral quand l’étiologie n’était pas évidente. Le bilan clinique post opératoire évaluait la mobilité, la douleur (EVA), la fonction de l’épaule (SSV), le score de Constant Murley et le nombre de récidive.
Results : Les étiologies étaient parfois multiples et par ordre décroissant : Défaut de tension parties molles (18 cas); conflit mécanique (5) ; démontage de l’implant (5) : malposition de l’implant (3) . La réduction orthopédique a été un succès dans seulement deux cas sur 8. Une révision prothétique dans 29 cas ; révision complète avec greffe osseuse (6),reposition tige humérale plus haute (6), Insert en polyéthylène plus épais (5), tige plus haute et insert plus épais (2). Glénosphere plus grosse (5) ; glenosphere plus grosse et insert plus épais (5). 6 patients ont été réopérés deux fois ou plus (20%). Au dernier recul, 31 prothèses étaient stables avec des valeurs moyennes de douleur à 0.96; de fonction à 55.62% ; Score de Constant absolu à 50 ; Constant pondéré à 71.3% ; SST 8/12. La mobilité moyenne active était pour l’élévation antérieure de 109°; rotation externe coude au corps à 20.6°; rotation externe en abduction à 32.5°; abduction 99.5°; rotation interne 4.4 (score Constant).
Discussion : La stratégie thérapeutique et les différentes techniques de reprise chirurgicale seront discutées en fonction de l’étiologie de l’instabilité prothétique.
Conclusion : Hormis les étiologies évidentes (démontage prothétique), la recherche étiologique est toujours difficile et nécessite une radiographie controlatérale et un scanner. La stabilisation de l’implant justifie une restauration de la longueur de l’humérus et une latéralisation de l’implant afin de remettre en tension les parties molles.
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Conflits d’intérêts :
P. Valenti Consultancy, Expert: FH, VIMS,
J.-G. Delvaque: Pas de conflit déclaré ,
E. KAZUM: Pas de conflit déclaré
Communication orale
Shoulder / Elbow
ABSTRACT N° SOFCOT24-304
Prothèses totales inversées d’épaule sur fracture céphalotubérositaire : la réinsertion des tubérosités a-t-elle un impact à plus de 5 ans ? A propos de 62 cas
Noémie Allio* 1
1Orthopédie membre supérieur, CHU Lille, Lille, France
Introduction : Les fractures de l’humérus proximal sont la 3e localisation fracturaire chez le sujet âgé. La prothèse totale d’épaule inversée est le traitement de référence des fractures Neer 3 ou 4 après 65 ans. La réinsertion des tubérosités améliore significativement le résultat fonctionnel de l’épaule. Notre objectif était d’analyser l’impact de la réinsertion des tubérosités lors de ma mise en place d’une PTEi à plus de 5 ans, sur la qualité de vie des patients et sur la pérennité de résultat fonctionnel.
Material and methods : Soixante-deux patients ont été inclus à plus de 5 ans de leur arthroplastie. Les échelles de Katz et de Lawton, le score de Constant, le score de DASH, et la SSV, ont été recueillis lors de la dernière consultation de suivi. Une radiographie de l’épaule a été réalisée au dernier recul afin d’analyser la position ou la résorption des tubérosités, et les signes de descellement prothétique.
Results : La durée moyenne de suivi était de 6,69 ans. L’âge moyen était 79,42 ans au dernier recul. Aucun patient n’a été ré opéré pour descellement prothétique.
Les tubérosités ont été réinsérées chez 35 patients (56,5%) et étaient consolidées chez 22 (35,5%). Il n’y avait pas de différence statistiquement significative sur les échelles de Katz (p = 0,60) et de Lawton (p = 0,49), ni sur les scores de DASH (p = 0,45) ou sur le SSV (p = 0,49). Le score de Constant était significativement meilleur dans le groupe des tubérosités réinsérées (p = 0,01), comme l’élévation antérieure active (p = 0,02), l’abduction (p = 0,04), la rotation externe bras en abduction (p = 0,02) et la rotation interne (p = 0,01). Nous n’avons pas retrouvé de différence quant à la la rotation externe coude au corps (p = 0,14), la douleur (p = 0,24), et la force en abduction (p = 0,16).
Discussion : Plusieurs études suggèrent une amélioration fonctionnelle lorsque les tubérosités sont cicatrisées. Nos résultats sont similaires aux études de Ohl, Boileau, Barros et Jain.
Nous n’avons pas retrouvé de différence significative sur les scores de DASH et sur la SSV. Ohl et al montraient une amélioration significative de la SSV à un recul de 2 ans. Gallinet et al ont retrouvé une absence de différence du score de DASH. Reuther et al. ne retrouvaient pas de différence significative sur le résultat fonctionnel à plus de 2 ans.
Nous n’avons pas retrouvé de différence significative sur les échelles de Katz et de Lawton. L'arthroplastie d'épaule sur fracture permet de restituer une autonomie tout à fait acceptable compte tenu de l’âge moyen.
Les forces de notre étude sont la durée de suivi et le fait que chaque patient ai été opéré par la même techniques. Les limites sont les caractères rétrospectif et monocentrique, un taux de décès important, l'hétérogénéité des opérateurs.
Conclusion : La réinsertion des tubérosités améliore la fonction de l’épaule et garde un bénéfice fonctionnel même après plus de 5 ans d’évolution. Il n’y avait toutefois pas d’impact significatif sur les échelles d’évaluation gériatriques ni sur les scores cliniques subjectifs.
Les patients retrouvaient une autonomie satisfaisante pour une population orthogériatrique.
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Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
Communication orale
Shoulder / Elbow
ABSTRACT N° SOFCOT24-264
Réduction ouverte et arthrorise pour les luxations négligées du coude
Zakaria Chabihi* 1, 2, Brahim Demnati3, Mustapha Naour1, Yassine Fath El Khir1, El Mehdi Boumediane1, Mohamed Amine Benhima1, Imad Abkari1
1Traumatologie orthopedie B, CHU Mohamed VI, 2Laboratoire de recherche clinique et épidemiologique de la pathologie osteoarticulaire, Université Cadi Ayyad, Marrakech, 3Université Hassan II , Casablanca, Morocco
Introduction : La luxation du coude, résultant souvent d'un traumatisme à haute énergie, présente un défi lorsqu'elle est négligée, ayant un impact sur la stabilité et la fonction des articulations. Il existe diverses interventions chirurgicales, la réduction ouverte et l'arthrorise étant considérées comme efficaces dans un nombre limité des rapports de cas. Cette étude visait à évaluer les résultats de 22 patients présentant une luxation négligée du coude traités par cette méthode.
Material and methods : Une étude rétrospective de patients traités entre janvier 2020 et décembre 2023 a été menée. Les données démographiques, les données de luxation, les résultats cliniques et radiologiques, les mesures pré/postopératoires et les détails du traitement ont été enregistrés. Les interventions chirurgicales impliquaient une réduction ouverte, une résection de la tête radiale, une ténoplastie du triceps et une arthrorise à l'aide de broches de Kirschner.
Results : L’étude a impliqué 22 patients souffrant de luxation négligée du coude, principalement des hommes, avec un âge moyen de 34 ans et un indice de masse corporelle de 24 kg/m². Le traumatisme à haute énergie était la cause la plus commune, et le coude droit était le plus fréquemment affecté. La durée moyenne de négligence était de 18 mois. La luxation postérolatérale étant la plus commune. La perte osseuse et l’arthrose étaient présentes dans près de la moitié des cas. Le traitement chirurgical a impliqué une réduction ouverte et une arthrodesis provisoire, avec une approche dorsale étant la plus commune. Lors d’un suivi moyen de 18 mois, les résultats étaient modérés à bons, avec des articulations stables chez 93,3 % des patients. Le score moyen de douleur était de 2,7 et l’amplitude moyenne de mouvement (ROM) était de 101,3 degrés. Le score moyen de performance du coude de Mayo (MEPS) était de 81,7 et le score de l’incapacité de l’Arm, Shoulder and Hand (DASH) était de 18,3. Des complications sont survenues chez 53,3 % des patients. La satisfaction des patients était élevée, avec 73,3 % rapportant être satisfaits ou très satisfaits.
Discussion : Il s’agit de la plus grande série de cas rapportée dans la littérature à ce jour. Les résultats ont montré que malgré une durée de négligence variant de 6 à 48 mois, la technique chirurgicale employée a permis une amélioration significative de l’amplitude de mouvement et des scores fonctionnels. La stabilité du coude a été obtenue dans tous les cas, sans récidive de luxation ou subluxation, et la satisfaction des patients était élevée.
Conclusion : Les luxations négligées du coude, traitées par réduction ouverte et arthrorise, ont démontré des résultats modérés à bons en termes de stabilité, de taux d'infection, de complications et de satisfaction des patients. Des facteurs tels que la durée de la négligence, l’énergie du traumatisme et les fractures associées ont influencé de manière significative les résultats. Le ROM et la fonction postopératoires se sont améliorées de manière constante, ce qui justifie des recherches supplémentaires pour comparer cette méthode avec d'autres.
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Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
Communication orale
Shoulder / Elbow
ABSTRACT N° SOFCOT24-560
Étude prospective randomisée comparant la dénervation à la désinsertion des épicondyliens chez les patients ayant eu un échec au traitement conservateur de l’épicondylite latérale
Émile Loiselle* 1, Pierre-Marc April2, Sonia Bédard3, 4, Frédéric Balg4, 5, Nicolas Patenaude5
1médecine, Université de Sherbrooke, Sherbrooke, 2Chirurgie orthopédique, CISSS des Laurentides, Saint-Eustache, 3École de réadaptation, Université de Sherbrooke, 4Centre de recherche, CIUSSS de l'Estrie-CHUS, 5Chirurgie orthopédique, Université de Sherbrooke, Sherbrooke, Canada
Introduction : Le traitement chirurgical est indiqué chez les patients atteints d’épicondylite latérale réfractaire au traitement conservateur. Parmi les options se retrouvent la désinsertion des épicondyliens et la dénervation consistant à réséquer la branche postérieure du nerf cutané postérieur de l’avant-bras. À ce jour, aucune étude randomisée contrôlée n’a été recensée dans la littérature. L’objectif de notre étude était d’évaluer la différence du niveau de douleur et de fonction en postopératoire de ces techniques.
Material and methods : Étude prospective randomisée contrôlée incluant des chirurgies de dénervations et des désinsertions. Pour être inclus, les patients devaient avoir un échec de 6 mois au traitement conservateur et une diminution de 4 points sur l’échelle visuelle analogue après un xylo test visant la branche nerveuse d’intérêt. Les patients ayant un xylo test négatif ont été gardés dans l’étude dans un groupe non randomisé recevant une désinsertion. Des variables d’intérêts de douleur maximale et au repos, de force de préhension et de niveau de fonction ont été mesurés via des outils validés (Échelle visuelle analogue (EVA), dynamomètre de Jammar, le Quick Disability of Arm, Shoulder and Hand (Q-DASH), le Patient Related Elbow Evaluation (PREE) et un questionnaire verbal avant la chirurgie puis à 6 semaines, 3 mois, 6 mois et 12 mois post-opératoire.
Results : Entre 2015 et 2023, 71 patients ont été recrutés totalisant 77 coudes (12 dénervations, 13 désinsertions et 52 désinsertions non randomisées). Une interaction significative du temps sur toutes les variables indépendamment des groupes a été démontrée (p < 0,001). Aucune différence statistiquement significative n'a été observée entre les groupes pour la douleur maximale (p= 0,82), la douleur au repos (p= 0,81), le Q-DASH (p= 0,85), le PREE (p= 0,42), la force de préhension à 0° (p= 0,68) et 90° (p= 0,58) et la proportion d’arrêts de travail (p= 0,49). Le temps opératoire de la (21,1 minutes) est 5,1 minutes plus court que celui de la dénervation (26,2 minutes) (p= 0,02).
Discussion : Malgré l’absence de différence significative entre les groupes pour la douleur, le niveau de fonction et la force de préhension, les deux techniques offrent une diminution importante de la douleur à 12 mois postopératoires. De plus, le temps opératoire de la désinsertion est significativement plus court de 5,1 minutes par rapport à celui de la dénervation ce qui représente 19,5% du temps opératoire.
Conclusion : Les données préliminaires de cette étude démontrent qu’il n’y aurait pas de différence de résultat entre la dénervation et la désinsertion pour les variables de douleur, du niveau de fonction et de la force de préhension en postopératoire. Toutefois, ces techniques demeurent des options intéressantes à proposer aux patients réfractaires au traitement conservateur. Une étude avec des échantillons plus importants serait pertinente afin de confirmer les résultats obtenus.
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Conflits d’intérêts :
É. Loiselle: Pas de conflit déclaré ,
P.-M. April: Pas de conflit déclaré ,
S. Bédard Research support/Scientific studies: Le service d’orthopédie de Sherbrooke reçoit des subventions non restrictives à la fondation de recherche et enseignement d’orthopédie de Sherbrooke (FREOS) de la part de: DePuy, une société de Johnson & Johnson; Wright Medical Technology, Inc; Zimmer; Medtronic,
F. Balg Research support/Scientific studies: Le service d’orthopédie de Sherbrooke reçoit des subventions non restrictives à la fondation de recherche et enseignement d’orthopédie de Sherbrooke (FREOS) de la part de: DePuy, une société de Johnson & Johnson; Wright Medical Technology, Inc; Zimmer; Medtronic,
N. Patenaude Research support/Scientific studies: Le service d’orthopédie de Sherbrooke reçoit des subventions non restrictives à la fondation de recherche et enseignement d’orthopédie de Sherbrooke (FREOS) de la part de: DePuy, une société de Johnson & Johnson; Wright Medical Technology, Inc; Zimmer; Medtronic
Communication orale
Shoulder / Elbow
ABSTRACT N° SOFCOT24-1227
Résultats et évaluation des facteurs pronostics après première révision de PTC: une étude rétrospective monocentrique
Yanis Kermad* 1, Pierre-Emmanuel Chammas1, Bertrand Coulet1
1Service de chirurgie de la main, du membre supérieur et des nerfs périphériques, CHU Montpellier, Montpellier, France
Introduction : La prothèse totale de coude (PTC) est le traitement historique de l’arthrite rhumatoïde du coude. Le progrès des techniques et du matériel ont permis d’étendre les indications aux arthroses post-traumatiques et fractures comminutives du sujet âgé. La survie de ces implants reste modeste avec au mieux un taux de révision d’environ 20% à 10 ans pour les étiologies non inflammatoires et de 30% pour les étiologies rhumatismales selon les registres. La chirurgie de révision des prothèses totales de coude (rPTC), est difficile et marquée par des taux de complications et de révisions ultérieures importants. L’objectif de cette étude était d’évaluer rétrospectivement les résultats et la survie après première révision de PTC et d’en évaluer les facteurs pronostics.
Material and methods : Cette étude rétrospective monocentrique de cohorte a inclus les patients opérés entre 1998 et 2023 d’une première révision de PTC avec suivi post-opératoire de 1an minimum. Le critère de jugement principal était le délai avant révision. Les données suivantes étaient également recueillies : âge à la primo-implantation, primo-implantation en centre-expert, sexe, tabac, traitement immunosuppresseur, score ASA, nombre de révisions, étiologie de la reprise, technique utilisée.
Results : Au total 31 patients avec une moyenne d’âge de 57 ans à la primo-implantation (25-79) et un minimum de 1an de suivi ont été inclus. Il y avait 20 femmes pour 11 hommes, l’IMC moyen était 27,5kg/m2. Le nombre de reprises moyen était de 2,2 (2 – 9). Les étiologies de primo-implantation étaient l’arthrite rhumatoïde (55%), post-traumatique (38%), l’arthrose primaire (3%), arthrose secondaire (3%). Le délai moyen avant 1ère révision était de 77,7 mois contre 33 mois pour la 2ème révision et 27,5 mois pour la 3ème. Les causes de 1ère révision étaient un descellement aseptique dans 50% des cas (ulnaire 36%, huméral 14%), sepsis (28%), fracture péri-prothétique (11%), usure du polyéthylène (7%), luxation (4%). Les techniques de révision étaient : lavage avec changement de pièces mobiles (28%), reprise unipolaire ulnaire (12%), humérale (32%) et bipolaire (28%). Une allogreffe segmentaire a été utilisé dans 1 cas (4%) lors de la 1ère révision contre 4 cas (22%) pour la 2ème révision et 4 cas (40%) pour la 3ème révision
Discussion : Les taux de complications que nous retrouvons sont comparables avec la littérature. Les attitudes selon le type d’indication de reprise seront présentées lors de la communication orale.
Conclusion : Les taux de complications et de survie des PTC restent modestes comparé aux autres types d’arthroplastie. La chirurgie de rPTC est elle-même encore plus à risque de complications.
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Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
Communication orale
Shoulder / Elbow
ABSTRACT N° SOFCOT24-1232
Luxation chronique de coude: résultats à court terme de la triple ligamentoplastie
Pierre Laumonerie* 1, Vincent Martinel2, Meagan Tibbo3, Pierre Mansat4, Gregoire Ciais5
1orthopedie, CHU Pellegrin, Bordeaux, 2orthopedie, Plyclinique de l'Ormeau, Tarbes, France, 3orthopédie, Mayo clinic, Rochester, United States, 4Orthopedie, Pierre Paul Riquet, Toulouse, 5orthopedie, Clinique Jouvenet, Paris, France
Introduction : La luxation chronique du coude (LCC) est une lésion grave et rare. Il s'agit d'un défi chirurgical pour les chirurgiens du coude en raison des objectifs apparemment contradictoires entre l'obtention d'une stabilité articulaire et d'amplitudes de mouvements fonctionnelles du coude. Nous avons proposé une procédure chirurgicale incluant une arthrolyse et une triple ligamentoplastie (ligament collatéral ulnaire latéral, ligament collatéral médial (faisceaux antérieur, et postérieur) du coude.
Le but de la présente étude était de rapporter les résultats à court terme du traitement des LCC par arthrolyse-TL .
Material and methods : Il s'agit d'une étude rétrospective multicentrique incluant 12 patients avec une LCC traitée par arthrolyse -TL entre 2019 et 2024. La durée médiane de suivi était de 1.18 ans (IQR 0.87-1.37). Le Mayo Elbow Performance score (MEPS), l’échelle visuelle analogique, les amplitudes articulaires, la stabilité , et l 'arthrose (Classification Broberg Morrey) du coude ont été mesurés.
Results : La durée médiane des LCC était de 0.5 ans (IQR 0.25–0.67 ans). La médiane des arcs d'extension-flexion et prono-supination étaient de respectivement 140.10 degrés (IQR 102.21 - 150.00) et 166.01 degrés (IQR 140.93 - 170.00). Le MEPS médian était de 90 points (IQR 75.01 - 100.00) et le score EVA médian étaient de 0.91 (IQR 0 - 1.65). Une instabilité persistante du coude en valgus (n=2; 17%) et/ ou varus (n=1; 8%) a été identifiée chez 2 (17%) patients. Sept (58%) patients présentaient une arthrose du coude (stade I (n=3; 25%) et stade III (n=4; 33%). Aucune récidive de luxation du coude, ni re-intervention n'ont été rapportés.
Conclusion : L'arthrolyse-TL du coude est une option viable pour le traitement des LCC. Notre procédure chirurgicale permet une récupération précoce des amplitudes articulaires et de la stabilité articulaire du coude satisfaisante.
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Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
Communication orale
Shoulder / Elbow
ABSTRACT N° SOFCOT24-1285
Fracture de tête radiale Mason III isolée : Prothèse de tête radiale ou ostéosynthèse - Résultats cliniques et radiologiques entre 5 et 14 ans de recul
Lyliane Ly* 1, Thibault Druel1, Arnaud Walch1, Aram Gazarian1
1Chirurgie du membre supérieur, Hopital Edouard Herriot, Lyon, France
Introduction : Le traitement des fractures comminutives de la tête radiale Mason III est controversé. L’objectif de ce travail était de comparer les résultats cliniques, fonctionnels et radiologiques à 5 ans de recul minimum des prothèses de tête radiale (PTR) et de l’ostéosynthèse dans les fractures isolées de la tête radiale Mason III.
Material and methods : Nous avons mené une étude rétrospective monocentrique entre janvier 2008 à décembre 2017 portant sur les fractures fermées de tête radiale opérées dans le service. Dix-neuf patients étaient inclus dans le groupe PTR et 35 patients dans le groupe ostéosynthèse. La moyenne d’âge des patients était de 51 ans dans le groupe PTR contre 41 ans dans le groupe ostéosynthèse (p=0,02). Une évaluation clinique (douleurs, mobilités, force, stabilité, complications), fonctionnelle (Mayo Elbow Performance Score, Subjective Elbow Value, Lyon Elbow Score, QuickDASH et Oxford Elbow Score) et radiologique était réalisée dans les 2 groupes.
Results : Le délai de suivi moyen était de 8 ans (5 – 14) sans différence significative entre les deux groupes (p>0,05). Cliniquement, aucune différence significative n’a été retrouvée entre les deux groupes ni pour les scores fonctionnels, excepté une pronation meilleure dans le groupe PTR (76,7° contre 71,3° ; p= 0,04). Il existait un pourcentage plus élevé mais non significatif d’algoneurodystrophie dans le groupe PTR (26,3% contre 8,6% ; p= 0,15). Il y a eu deux résections secondaires de tête radiale ou d’implants dans chacun des groupes (p= 0,56). Sur le plan radiologique, nous avons noté un surdimensionnement des implants dans 21% des cas et un allongement trop important dans 42% des cas. Il y avait significativement moins d’ossification hétérotopique dans le groupe PTR (15,8% contre 42,8% ; p= 0,03). L’ostéolyse péri-prothétique était retrouvée dans 63% des cas, prédominant sous la cupule radiale. L’érosion du capitulum était retrouvée dans 63% dans le groupe PTR contre 25,7% dans le groupe ostéosynthèse (p< 0,05).
Discussion : Les résultats cliniques et fonctionnels à 8 ans de recul moyen de l’arthroplastie de la tête radiale étaient comparables à ceux de l’ostéosynthèse dans les fractures de tête radiale Mason III isolées. Le descellement aseptique était la principale raison d'échec de l'arthroplastie, et le cal vicieux dans le groupe ostéosynthèse. Les résultats fonctionnels des échecs d'ostéosynthèse étaient relativement pauvres (SEV 40, arc F/E 97°, arc P/S 120°, récupération force 20% par rapport au côté controlatéral).
Conclusion : Nous recommandons la mise en place d’une PTR si la réduction articulaire ou la stabilité du montage de l’ostéosynthèse ne sont pas satisfaisants, ou devant l’impossibilité de réaliser une ostéosynthèse dans la zone de sécurité, si celle-ci est réalisée par plaque.
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Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
Communication orale
Shoulder / Elbow
ABSTRACT N° SOFCOT24-201
Reconstruction de la tête radiale par greffe du condyle latéral : technique chirurgicale et premiers résultats cliniques
Emmanuel Beaudouin* 1, anne vidil2
1Savoie, Centre Hospitalier Métropole de Savoie, CHAMBERY, 2Var, Clinique du cap d'or, la seyne sur mer, France
Introduction : Dans les fractures non réparables de la tête radiale (Mason 2 ou 3), la mise en place d’une prothèse de tête radiale reste l’indication communément admise.
Cependant, chez les patients les plus jeunes et actifs, ou dans l'urgence, compte-tenu des difficultés actuelles pour obtenir un implant de tête radiale, la reconstruction par une greffe de condyle latéral peut être une alternative entre ostéosynthèse et prothèse. En effet, des études ont montré que la tête radiale et le condyle latéral ont un diamètre identique et que ce prélèvement n’altère pas la biomécanique articulaire.
Material and methods : La technique chirurgicale utilise une voie d’abord latérale, identique à celle préconisée pour une ostéosynthèse de la tête radiale. La longueur de la corde de la perte de substance est mesurée et reportée sur la face latérale du condyle. Une tranche sagittale de condyle latéral est prélevée à la scie oscillante et placée en lieu est place de la perte de substance. La face latérale du condyle devient alors la face supérieure de la greffe de tête radiale. La fixation est réalisée par vissage simple ou plaque console, en respectant la zone de sécurité. Une greffe spongieuse complémentaire peut-être prélevée au niveau du condyle, en cas de fracture impaction.
Results : Trois patients présentant une terrible triade avec fracture comminutive Mason 2 de la tête radiale ont bénéficié de cette technique : l'étude radiologique à plus de 6 mois de recul a montré une consolidation de la greffe, la restauration de la console latérale et de la circonférence de la tête radiale en TDM, ainsi que l'épaisseur du cartilage en IRM.
Conclusion : Cette courte expérience clinique permet de proposer cette nouvelle technique en cas de fracture non réparable de la tête radiale, avec une perte de substance de 20 à 40%.
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Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
Communication orale
Shoulder / Elbow
ABSTRACT N° SOFCOT24-116
Création d’un modèle anatomique reproductible de terrible triade du coude in vitro
Antoine Baltassat* 1, Florent Baldairon1, Samuel Berthe2, Nadia Bahlouli2, Philippe Clavert1
1Epaule/Coude, CHU Strasbourg, 2Biomécanique, Laboratoire ICube, Strasbourg, France
Introduction : La terrible triade du coude (TTC) est une luxation complexe du coude associant une fracture de la tête radiale (TR) et du processus coronoïde (PC). Il n’existe pas de modèle anatomique reproductible de celle-ci et sa physiopathologie reste imprécise. L’objectif principal était de créer et valider un modèle cadavérique de TTC. Les objectifs secondaires étaient de mesurer et comparer les charges à la rupture et la rotation relative de l’avant-bras par rapport à l’humérus avant la luxation lors d’une TTC.
Material and methods : Il s’agissait d’une étude expérimentale et comparative portant sur cinq cadavres humains frais d’âge moyen 87,4 ans (± 8,6) permettant de tester 10 membres supérieurs appairés sur leur latéralité. Après une dissection respectant le plan ligamentaire médial et latéral, la membrane interosseuse et la capsule articulaire, les coudes étaient positionnés de manière reproductible en pronation maximale avec une flexion de 15° pour induire une compression axiale lors d’un protocole rapide (vitesse de 100 mm/minute) ou lent (vitesse de 10 mm/minute) par randomisation, permettant de mesurer les charges à la rupture et la rotation relative de l’avant-bras par rapport à l’humérus avant la luxation.
Results : Le protocole rapide a reproduit quatre TTC postéro-latérale et une dans un sens divergent antéro-postérieur. Le protocole lent a reproduit cinq TTC postéro-latérale. Nous retrouvions une charge à la rupture moyenne du LCL de 3 126 ± 1 066 N, de la TR de 3 026 ± 1 308 N et du PC de 2 613 ± 1 120 N. La comparaison, pour les corps 1 à 4, des charges à la rupture moyennes (comprenant toutes les structures lésées sur un même coude) entre les coudes des protocoles rapides retrouvait une p-value de 0,033 et celle des écarts de charges à la rupture de chacune des structures lésées (LCL, TR et PC) entre les protocoles lent et rapide d’un même corps retrouvait une moyenne de -4%. La rotation relative de l’avant-bras par rapport à l’humérus moyenne avant la luxation était de 1,6° (±1,2) et se faisait toujours dans le sens externe.
Conclusion : Sur la base des résultats de cette étude, nous pouvons affirmer avoir créé et validé un modèle cadavérique de TTC en imposant une compression axiale sur un coude fléchi de 15° en pronation maximale à une vitesse de 100 et 10 mm/minute. De plus, nous retrouvions une charge à la rupture moyenne du LCL de 3 126 ± 1 066 N, de la TR de 3 026 ± 1 308 N et du PC de 2 613 ± 1 120 N avec une rotation externe de l’avant-bras par rapport à l’humérus moyenne avant la luxation de 1,6° (± 1,2).
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Conflits d’intérêts :
A. Baltassat: Pas de conflit déclaré ,
F. Baldairon: Pas de conflit déclaré ,
S. Berthe: Pas de conflit déclaré ,
N. Bahlouli: Pas de conflit déclaré ,
P. Clavert Consultancy, Expert: Tornier/Stryker, Patent or product inventor: Tornier/Stryker
Présentation 5 min / Discussion 2 min
Communication orale
Pediatrics
ABSTRACT N° SOFCOT24-801
L’allongement osseux dans les inégalités d'origine congénitale : étude des facteurs épidémiologiques, étiologiques et techniques
Mohamed Amine Ben Amara* 1, wajdi arfa1, Houssem Eddine Chahed1, Seifeddine YOUNES1, khaled Kamoun1, Mourad Jenzri1
1orthopédie pédiatrique, Institut Mohamed-Kassab d'orthopédie, tunis, Tunisia
Introduction : Les inégalités de longueurs des membres inferieures (ILMI) d’origine congénitale entrainent un raccourcissement souvent important en fin de croissance. L’allongement osseux progressif constitue un atout dans l’approche thérapeutique. L’objectif de notre travail était d’étudier l’impact des facteurs épidémiologiques, étiologiques et techniques sur le résultat final de l'allongement.
Material and methods : Nous avons réalisé une étude rétrospective, portant sur les malades suivis pour une ILMI congénitale et traités par allongement progressif dans notre service d’orthopédie pédiatrique sur une période de 25 ans. Les données épidémiologiques, cliniques, radiologiques et le procédé d’allongement ont été recueillis. Des corrélations entre l’index de guérison (IG), défini par le nombre de jours nécessaire pour obtenir la guérison totale de 1 cm d’os allongé, et les différents paramètres sus cités étaient recherché.
Results : Notre étude a inclus 21 enfants et un nombre total de 25 allongements. Le sexe ratio était de 1,3. L’âge moyen était de 11,5 ans. Le fémur court congénital était la première étiologie retrouvée dans 48% des cas. L’inégalité moyenne était de 7cm. Le siège du raccourcissement était le fémur dans 10 cas, le tibia dans 7 cas et l’association des deux dans 4 cas. L’Orthofix était le fixateur le plus utilisé (17 cas) suivi par l’Ilizarov (8 cas). La vitesse moyenne de distraction était de 0,7mm/j. L’allongement moyen était de 5,5cm avec un IG moyen de 60,5 jours/cm.
Nous avons noté une corrélation significative et positive entre l’IG et l’âge (P=0.007).
En moyenne une complication par allongement était notée. Les complications articulaires représentaient 40% de l’ensemble des complications. Une luxation du genou est survenue dans 4 cas et une luxation de hanche dans un cas.
Discussion : L’inégalité de longueur des membres inférieurs d’origine congénitale est souvent responsable d’un handicap fonctionnel et esthétique important. La fréquence des malformations orthopédiques associées rend la prise en charge plus difficile. La vitesse de distraction est un paramètre modifiable en fonction de la tolérance du malade et de la qualité du régénérât. La vitesse moyenne de notre série était de 0.7mm/j. Pour Aronson il ne faut pas dépasser 1mm par jour. Nous avons noté une corrélation statistiquement significative entre l’âge et l’index de guérison (p=0,007). En effet plus le patient est jeune mieux serait l’index de guérison. Devant l’importance des complication articulaires (5 luxations dans notre série), la correction des dysplasies et des déformation éventuelles avant de commencer l’allongement pourrait se discuter pour prévenir les complications articulaires.
Conclusion : Les ILMI d’origine congénitale représentent une pathologie difficile qui se heurte à des difficultés thérapeutiques majeures avec un risque important de complication. L’allongement osseux bien conduit reste une option thérapeutique séduisante avec un taux de satisfaction élevé.
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Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
Communication orale
Pediatrics
ABSTRACT N° SOFCOT24-1106
Analyse et prise en charge des plaies par rayons de vélo chez l’enfant de 2021 à 2023
Pauline Savidan* 1, Gaetan Barra1, Elie Saliba1, Yan Lefèvre1, Abdelfetah Lalioui1
1Chirurgie orthopédique pédiatrique, CHU, Bordeaux, France
Introduction : Introduction : Les préoccupations écologiques poussent les métropoles, telles Bordeaux, à inciter leurs habitants à utiliser le vélo comme moyen de transport. Mais en parallèle de l’augmentation des déplacements familiaux en vélo, nous constatons ces dernières années, une franche augmentation des plaies par rayons de vélo chez l’enfant passager, ce pourquoi nous avons étudié leur incidence, leurs mécanismes lésionnels, leurs moyens de prise en charge ainsi que leurs conséquences, en vue de communiquer dans un but de prévention.
Material and methods : Matériels et méthodes : Une étude rétrospective monocentrique a inclus tous les enfants de moins de 15 ans pris en charge au CHU de Bordeaux pour plaie du talon par rayon de vélo entre le 1er janvier 2021 et le 31 décembre 2023. Outre l’analyse épidémiologique nous avons étudié la prise en charge initiale et leur évolution à court et moyen terme.
Results : Résultats : 122 enfants âgés de moins de 16 ans (60 garçons, 62 filles) ont été inclus avec un âge moyen de 5,5 ans. Au cours de l’année 2023 le nombre de plaies a doublé comparativement aux deux années précédentes. 15 cas présentaient une fracture associée. 23 enfants ont nécessité une prise en charge chirurgicale dont 7 avec la mise en place d’un pansement aspiratif de type TPN (durée moyenne de 19,8 jours). 2 cas présentaient une interruption de continuité du tendon achilléen. 3 cas ont nécessité une greffe de peau mince avec la mise en place d’un derme artificiel dans 1 cas. Tous les autres ont été pris en charge par cicatrisation dirigée. La durée moyenne de cicatrisation était de 29,1 jours et le nombre moyen de consultations de 4,9.
Conclusion : Conclusion : le nombre de plaies par rayon de vélo a doublé au cours de la dernière année avec certaines lésions graves. Il convient de ne pas les négliger et d’adapter les protocoles de soins pour favoriser une cicatrisation rapide et limiter les séquelles. Une campagne de prévention s’impose pour faire connaitre ces accidents et les mesures de sécurité préventives, face à ce moyen de transport en constante augmentation.
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Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
Communication orale
Pediatrics
ABSTRACT N° SOFCOT24-343
La place de la triple ostéotomie pelvienne dans la maladie de Legg-Calvé-Perthes, à propos de 45 cas.
Toufik Boussaha* 1, Sofiane Fortas1, Hamza Allaoua1, Hemza Amrane1, ilies Hasrouri1, Yahia Yahiaoui1, Nazim Benmayouf1, Chaouki Derdous1, Nacer Khernane1
1CHU Batna, Sacot, Batna, Algeria
Introduction : La maladie de Legg-Calvé-Perthes, est une nécrose ischémique de la chondroépiphyse fémorale supérieure. Elle représente chez l’enfant l’équivalent de la nécrose idiopathique de la tête fémorale de l’adulte.
L'objectif de ce travail est de présenter les résultats cliniques et radiographiques de la triple ostéotomie pelvienne dans le traitement de la maladie de Legg-Calvé-Perthes.
Material and methods : Nous avons mené une étude prospective incluant 45 patients atteints de la maladie de Legg-Calvé-Perthes, traités par triple ostéotomie pelvienne. Nous avons colligé les données démographiques, cliniques, radiologiques, thérapeutique et évolutives.
Results : L’âge moyen au début de la maladie était de 7,10 ± 1,19 ans et celui au moment de la chirurgie était de 8,31 ± 1,21 ans, avec une nette prédominance masculine (sex-ratio : 4). Le délai moyen entre la chirurgie et le début de la maladie était de 14,58 ± 0,29 mois. La hanche gauche était la plus touchée (53,3%), l’atteinte bilatérale était de 8,9 %, cependant un seul côté était opéré. Les signes cliniques sont dominés par : la douleur (modérée 80% des cas), la boiterie (modérée 68,9 % des cas), la moyenne du raccourcissement du membre inférieur était de 12,13 ± 6,87 mm, une diminution de la mobilité de la hanche dans tous secteurs a était notée, avec une moyenne du HHS de 74,64 ± 4,79. Après explorations radiologiques (RX, IRM) : 93,3 % des enfants étaient opérés au stade de fragmentation, Catterall III et IV dans 48,9 % des cas pour chaque grade, tous les enfants avaient une subluxation latérale de la tête fémorale (100% des cas), selon Herring 64,4% des patients appartenaient aux groupes B/C et C, la moyenne du VCE était de 18,80 ± 0,29°, celle du AHI 71,04 ± 0,32 %, du QE 51,67 ± 0,88 %, du CAHI 67,73 ± 3,50 %.
Discussion : Après la chirurgie (délai moyen de suivi de 3,8 ± 0,05 ans), il y avait une amélioration statistiquement très significative de toutes les variables cliniques et radiologiques (p<0,0001). Nous avons constaté qu’il n’y avait aucune influence du degré de containement préopératoire (VCE/AHI/CAHI) sur la congruence finale évaluée selon Sponseller-Stulberg (P non significatif >0,05) ; alors qu’il y avait une corrélation statistiquement très significative entre la classification de Catterall préopératoire et la classification de Sponseller-Stulberg (p<0,0001) ; de même qu’entre la classification de Herring préopératoire et la classification de Sponseller-Stulberg (p<0,0001). Sur cette base on peut considérer que la chirurgie a contribué aux bons résultats. L’évaluation des résultats selon Stulberg retrouvait 66,7% groupe II et 33,3% groupe III. Des résultats similaires ont été rapportés par : Zoran Vukasinovic (2009), Régis Pailhé (2015) et Matthew Stepanovich (2015).
Conclusion : La triple ostéotomie pelvienne de réorientation nous parait une solution logique, elle protège la tête fémorale dans les moments de fragilité de celle-ci et elle met la hanche dans des conditions biomécaniques proches de la normale pour éviter ou retarder l’installation de la coxarthrose.
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Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
Communication orale
Knee
ABSTRACT N° SOFCOT24-287
Le traitement du genu recurvatum congénital : A propos de 14 cas
Tarik Salama* 1, Elmouhtadi Aghoutane1, Amine Khasoui1, Ahmed El mouloua1, Redouane Fizazi1
1Service de traumato-orthopédie pédiatrique, CHU Mohammed VI, faculté de médecine et de pharmacie, université Caddi Ayyad, Marrakech, Morocco
Introduction : Le genu recurvatum congénital est une entité rare en orthopédie pédiatrique, regroupant différentes formes allant de la simple hyperextension à la luxation fémoro-tibiale irréductible. Le traitement du genu recurvatum congénital est essentiellement orthopédique. En cas d'échec ou de prise en charge retardée, plusieurs techniques chirurgicales sont décrites dans la littérature.
Material and methods : Etude rétrospective à propos de 14 enfants (22 genoux) hospitalisés pour prise en charge du genu recurvatum congénital
On a utilisé la lassification de Leveuf et pais pour apprécier la gravité du genu recurvatum congénital.
Les critères de Seringe étaient utilisés pour évaluer les résultats post thérapeutiques cliniquement. Le but de notre travail est d’apportet notre expérience à propos de cette pathologie rare avec revue de la littérature.
Results : L’âge de nos patients variait entre un jour et 7 ans.
4 cas (8 genoux) présentaient un genu recurvatum récalcitrant stade III de Laville, 7 cas (12 genoux) présentaient un genu recurvatum stade II de Laville, 2 cas (3 genoux) présentaient un genu recuravatum irréductible stade IV de Laville, et 1 cas (un genou) présentait un genu recurvatum stade I de Laville.
l’arthrogrypose était l’étiologie la plus fréquente trouvé chez 7 cas, on a noté aussi un cas de syndrome de Larsen. Des malformations associées ont été observés chez 10 patients
Chez les 10 cas (16 genoux) dont le traitement orthopédique a été décidé, les résultats post-thérapeutique étaient jugés comme excellents chez Cinq cas (8 genoux), bons chez deux cas (3 genoux), insuffisants chez un cas (2 genoux) , mauvais chez 2 cas (3 genoux).
Chez les 6 cas (9 genoux) atteints de genu recurvatum congénital et dont le traitement chirurgical (plastie du quadriceps en V-Y) a été envisagé, les résultats post thérapeutiques étaient jugés comme excellents chez deux cas (trois genoux), bons chez 2 cas (3 genoux), insuffisants chez un cas (2 genoux), mauvais un cas.
Discussion : Le genu recurvatum congénital est une malformation rare en orthopédie pédiatrique. Cette malformation touche plus souvent les filles que les garçons. Elle peut être unilatérale ou bilatérale, isolée ou associée à d'autres malformations orthopédiques. Parfois, elle est observée dans le cadre de syndromes polymalformatifs tels que l'arthrogrypose et le syndrome de Larsen. Le traitement du genu recurvatum congénital est essentiellement orthopédique, surtout en cas de prise en charge précoce. En cas d'échec de traitement orthopédique ou de prise en charge retardée, plusieurs techniques chirurgicales sont décrites dans la littérature, avec des résultats parfois décevants.
Conclusion : Le genu recurvatum congénital est une affection rare, dont le diagnostic précoce dès la naissance permet de rechercher des malformations associées fréquentes et de proposer un traitement orthopédique avec bons résultats.
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Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
Communication orale
Pediatrics
ABSTRACT N° SOFCOT24-1385
Le relèvement du plateau tibial médial par cale dans la maladie de Blount.
Zakaria OUMLERGUEB* 1, Assya BENHABILES1, Mahdjoub BOUZITOUNA1
1Orthopédie, CHU, Constantine, Algeria
Introduction : La maladie de Blount est caractérisée par la présence d'un trouble de la croissance de la partie médiale du Cartilage de conjugaison tibial proximal se traduisant par une angulation de la partie médiale de l'épiphyse. Il existe 2 types de Tibia Vara la forme Infantile et la forme de l’adolescent
Son étiopathogénie reste indéterminée. Le traitement est essentiellement chirurgical.
Nous rapportons une série 41 malades présentant un tibia vara suivis et traité dans notre service. 31 malades soit 41 genoux ont été traités chirurgicalement.
Material and methods : Entre 1995 et 2004 pour 13 malades soit 17 genoux nous avons pratiqué 12 ostéotomies de soustraction latérale et 1 seule d’ostéotomie en dôme.
Entre 2005 et 2011 nous avons commencé à pratiquer le relèvement du plateau tibial médial avec greffe cortico spongieuse chez 12 malades.
Depuis 2012 on a introduit la technique du relèvement du plateau tibial médial par cale qui répond aux mêmes principes du relèvement avec greffe mais qui diffère par le substitut utilisé Le siège de notre relèvement a été métaphysaire pour tous les malades.
Results : La boiterie a été retrouvée dans 6 cas par inégalité de longueur des membres inférieurs entre 0,5 et 2 cm; la majorité des genoux sont stables et indolores.
Sur le plan radiologique plus de la moitié des malades ont eu une hypercorrection avec valgus.
Les résultats ont été évalués selon les critères de SCHOENECKER, nous avons trouvés 7 mauvais résultats et 34 entre bon et moyen.
Discussion : Notre série comporte 41 malades, répartis en 28 Tibia Vara infantile et 13 Tibia Vara adolescent. Nous n’avons noté aucun antécédent familial dans notre série.
Avant 1992, le traitement se faisait par des ostéotomies de soustraction latérale ou par des ostéotomies en dôme. Mais depuis les travaux de schoenecker en 1992 et de Catonné en 1997, Le relèvement du plateau tibial médial est devenu presque systématique il permet de corriger l’obliquité du plateau tibial médial, et restaurer la configuration de la surface articulaire. Nous avons pratiqué ce relèvement au début avec mise en place d’une greffe corticospongieuse. Puis, nous avons introduit la technique du relèvement par une cale métallique qui répond aux mêmes principes du relèvement avec greffe mais, qui diffère par le substitut utilisé.
Il s’agit d’une nouvelle technique dans le traitement chirurgical de la maladie de Blount ou le Genu Varum de l’enfant.
Conclusion : Le traitement de la maladie de Blount est essentiellement chirurgical, il doit être adapté à chaque cas. Il dépend de plusieurs facteurs. Le relèvement du plateau tibial médial doit être systématique qu’il soit réalisé seul ou associé à une autre technique.
Nous avons pu montrer qu’en termes de résultats, il n’existe pas de différence entre les deux types de greffon. Par contre la supériorité de l’utilisation d’une cale métallique réside dans certains avantages à savoir, la préservation du capital osseux de la crête iliaque, la diminution du temps opératoire et du risque infectieux.
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Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
Communication orale
Pediatrics
ABSTRACT N° SOFCOT24-638
Effet de l'augmentation de la pente tibiale chez l’enfant : revue systématique de la littérature
Céline Klein1, Francois Deroussen1, Marie-Christine Plancq1, Julien Demester1, Thomas Rouanet2, Richard Gouron* 1
1CHU Amiens Picardie, 2Clinique Victor Pauchet, Amiens, France
Introduction : La littérature s'accorde sur le fait qu'une pente tibiale postérieure (PTP) augmentée accroit notamment le risque le rupture du ligament croisé antérieur (LCA) chez l'adulte. Cependant la valeur moyenne normale n'est pas consensuelle et varie avec la croissance. Nous avons effectué une revue systématique de la littérature pour répondre à 4 questions devant à une augmentation de la PTP chez l'enfant:
-Quels sont les risques de rupture du LCA en cas d'augmentation de la PTP?
- Quels sont les risques de rupture itératives du LCA en cas d'augmentation de la PTP?
- Quels sont les risques de lésions de croissance en cas d'augmentation de la PTP?
- Quels sont les risques de fracture en cas d'augmentation de la PTP?
Material and methods : Nous avons réalisé une revue systématique de la littérature en respectant les critères PRISMA. Les critères d'inclusion étaient toutes les études analysant l’association entre une PTP augmentée et la survenue de pathologies du genou chez les patients en majorité âgés de moins de 18 ans ou à squelette immature. Pour chaque étude, nous avons relevé les caractéristiques démographiques des patients, le type de mesures réalisées, les valeurs de PTP et l’association entre valeur de PTP et survenue des pathologies étudiées.
Results : Au total, 294 études ont été identifiées, après analyse, 13 études ont été inclus (n=1242 patients). Parmi les 13 études, 7 études concernaient l’association entre PTP et survenue d’une rupture (n=6) ou récidive de rupture (n=1) du ligament croisé antérieure (LCA). Trois études ont étudié l’association entre pente tibiale et survenu de fracture de l’extrémité proximale du tibia et 3 études concernaient l’association entre pente tibiale et maladie de croissance (Osgood Schlatter (OSD) ou ostéochondrite disséquante du genou). Parmi les 6 études portant sur le LCA, 5 études retrouvaient une augmentation significative de la PTP chez patients atteints de rupture de LCA (min 2,3° -max 4,3°) par rapport aux sujets sains. Concernant les lésions de croissance, les 3 études retrouvaient une PTP augmentée chez les patients avec OSD ou ostéochondrite. Les 3 études concernant les fractures de l’extrémité proximale du tibia retrouvaient aussi une augmentation de la PTP.
Conclusion : Il existe une association entre une valeur augmentée de la PTP et la survenue des pathologies du genou chez l'enfant. Le lien entre PTP et pathologie du genou n’est pas clairement élucidé, et la PTP ne semble pas être le seul facteur à prendre en compte.
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Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
Communication orale
Pediatrics
ABSTRACT N° SOFCOT24-422
Instabilité fémoro-patellaire en flexion : libération extensive du quadriceps selon Judet et procédures « à la carte »
Nicolas Cance1, 2, Moritz Konkel* 2, Franck Chotel2
1Chirurgie orthopédique - Clinique de la Sauvegarde, Lyon Ortho Clinic, 2Chirurgie orthopédique pédiatrique, HCL, Lyon, France
Introduction : L'instabilité fémoro-patellaire en flexion, due à un raccourcissement et à une malrotation du quadriceps, représente le cas le plus extrême et le plus complexe du large spectre de l'instabilité fémoro-patellaire. Bien qu'il y ait un consensus pour une correction chirurgicale précoce, le traitement n'est pas consensuel. L'objectif de cette étude était d'évaluer les indications et l’efficacité des thérapeutiques : libération extensive du quadriceps selon Judet et interventions combinées "à la carte".
Material and methods : 36 genoux (30 patients) opérés entre 2011 et 2021 ont été inclus dans cette étude rétrospective. 66,7% des genoux présentaient des syndromes associés. Les patients étaient répartis en 3 groupes : luxation congénitale vraie (TCPD) (n=7), luxation permanente (PPD) (n=8) et la luxation habituelle en flexion (HPDF) (n=21). L'âge moyen au moment de l'intervention était de 2,5, 12,2 et 11,9 ans respectivement. Une libération extensive du quadriceps selon Judet a été réalisée pour 33 genoux (92%), et associée à une libération des structures postéro-latérales pour les 7 genoux avec TCPD. La chirurgie "à la carte" comprenait : une reconstruction du MPFL (n=24) ou l'avancement du VMO (n=9), une trochléoplastie (n=10), une procédure distale des tissus mous (n=26) ou osseuse (n=5) sur la tubérosité tibiale et l'ostéotomie de raccourcissement et de dérotation fémorale (n=4, tous TCPD). Les principaux résultats mesurés étaient les complications post-opératoires et les luxations récurrentes. Les résultats fonctionnels ont été évalués à l'aide du score de Kujala et se sont concentrés sur la mobilité active et passive du genou.
Results : Le suivi postopératoire moyen était de 5,3 ans. Quatre genoux ont présenté des complications (11,1%) : 1 nécrose cutanée, 1 désunion au niveau de la cicatrice, 1 trouble de la croissance (lié à la trochléoplastie d'élévation) et 1 neurapraxie du nerf fémoral. Trois genoux (8,3%) ont présenté une luxation récurrente ; la récurrence s'étant produit en flexion en raison d'une libération incomplète du quadriceps (n=2), ou en extension (n=1). Aucun des 7 genoux traités pour TCPD n'a présenté de complication ou de récidive. La majorité des patients ont retrouvé des mobilités complètes, sans déficit d'extension active ; et le score moyen de Kujala était de 91,8. Les enfants opérés avant l'âge de 7 ans avaient de meilleurs résultats et moins de procédures combinées "à la carte" malgré une chirurgie réalisée dans des situations plus complexes, et plus souvent en contexte syndromique.
Conclusion : La libération extensive du quadriceps selon Judet diffère de l'intervention populaire de Stanisavljevic sur de nombreux points. En combinaison avec les procédures combinées "à la carte", la procédure selon Judet rapporte un excellent résultat de mobilité active et passive du genou et de bons résultats fonctionnels. Elle est également associée à un faible taux de complication ou de récidive de luxation patellaire dans la prise en charge des instabilités patellaires en flexion.
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Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
Communication orale
Pediatrics
ABSTRACT N° SOFCOT24-741
Adaptations de la marche après la reconstruction du ligament croisé antérieur chez l’enfant
Monica E. Ursei* 1, Jérôme Briot1, Marino Scandella1, Jérôme Sales de Gauzy1, Franck Accadbled1
1Orthopédie, Hôpital des Enfants , Toulouse, France
Introduction : La reconstruction du ligament croisé antérieur (LCA) est actuellement une pratique courante chez l’enfant, l’intervention permet de limiter l’instabilité du genou et de prévenir les lésions secondaires méniscales et cartilagineuses. Dans une étude précédente, nous avions mis en évidence des anomalies de la marche en cas d’instabilité antérieure du genou. L’objectif de l’étude actuelle était d’analyser chez les enfants les anomalies de la marche et en particulier les stratégies d’adaptation du genou et de la cheville après la reconstruction du LCA
Material and methods : Nous avons réalisé une étude prospective entre 2017 et 2022 sur 50 enfants avec lésion unilatérale du LCA (âge de 9 à 15 ans) nécessitant une reconstruction. Les anomalies de la marche ont été étudiées par analyse quantifiée de la marche (AQM), réalisée en préopératoire et à 24mois post-opératoire. Les données cinématiques du membre inférieur atteint ont été comparées avec celles du membre controlatéral et d’un groupe contrôle de 17 enfants sans pathologie orthopédique (âge de 10 à 15 ans).
Results : : Par rapport au groupe contrôle, les enfants avec lésion du LCA marchaient avant la chirurgie de reconstruction avec une flexion du genou diminuée, tant pour le genou avec instabilité antérieure, que pour le membre controlatéral. La flexion diminuée du genou persistait lors de l’AQM réalisée à 24 mois. Pour la cheville, la flexion dorsale était diminuée tant pour le membre avec lésion du LCA que pour le coté controlatéral avant la chirurgie. Au dernier recul, la cinématique de la cheville était modifiée uniquement pour le coté lésé et uniquement à l’attaque du pas. Pour le membre controlatéral, il n’y avait pas de différence par rapport à la norme
Discussion : Les enfants présentant une instabilité antérieure du genou ont développé des compensations au niveau du genou et de la cheville qui permettent une meilleure stabilisation du genou. Ces modifications persistent à deux ans postopératoires malgré une stabilisation chirurgicale du genou, une rééducation intensive et l’absence de douleur. Des mécanismes de contrôle neurophysiologique pourraient être responsables de ces adaptations.
Conclusion : Chez l’enfant opéré d’une reconstruction du LCA, les anomalies de la marche persistent au niveau du genou et de la cheville à deux ans de la chirurgie. Les résultats de cette étude pourraient être utilisés pour une meilleure adaptation de la rééducation et pour la prévention de la récidive de rupture du LCA
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Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
Communication orale
Pediatrics
ABSTRACT N° SOFCOT24-631
L’IRM en flexion améliore-t-elle le diagnostic de ramp lésion méniscale dans la rupture du ligament croisé antérieur de l’enfant ?
Manon Bolzinger* 1, Julie Vial2, Chloé Ravot1, Jérome Sales de Gauzy1, Franck Accadbled1
1Hopital des enfants, Orthopédie, 2Hopital des enfants, Radiologie, Toulouse, France
Introduction : Les ramp lésions associées à une rupture du ligament croisé antérieur (LCA) sont fréquentes (28% des patients) et sont difficiles à diagnostiquer sur l’IRM. La flexion du genou dans l’IRM permettrait de refouler le liquide articulaire en arrière et de faciliter leur diagnostic.
Objectif : comparer la performance diagnostique de l’IRM genou en flexion et en extension dans une population pédiatrique avec une rupture du LCA.
Material and methods : Etude rétrospective sur 62 patients d’âge moyen 14 ans (10-18). Tous les patients ont eu une IRM en extension et en flexion avant la reconstruction du LCA. Les critères diagnostiques étudiés étaient : interposition de fluide entre la capsule et le mur postérieur du ménisque médial, présence d’une infiltration en arrière du ménisque médial et œdème osseux en regard. Le diagnostic de ramp lésion était déterminé lors de l’exploration arthroscopique.
Results : Onze patients présentaient une ramp lésion : trois ont été diagnostiquées sur l’IRM en extension, neuf ont été diagnostiquées sur l’IRM en flexion. L’association des 2 premiers critères diagnostiques sur IRM en flexion avait une sensibilité de 82% et une spécificité de 65%, alors que pour l’IRM en extension, on retrouvait une sensibilité de 27% et une spécificité de 92%.
Discussion : La position du genou en flexion était entre 60 et 90° de flexion. En utilisant l’association des deux critères sur une IRM en flexion, on a une valeur prédictive positive de 33%, et une valeur prédictive négative de 94%. En utilisant les mêmes critères sur une IRM en extension, on retrouve les valeurs suivantes : VPP 42% et VPN 85%. Une lecture des IRM a été réalisée par les radiologues de façon non spécifique ; on retrouve les valeurs suivantes : Se 82%, Sp 59%, VPP 30% et VPN 94%. Concernant les 11 ramp lésions, 4 ont eu un simple avivement de la lésion par voie postéro-médiale, 1 a eu un avivement par voie postéro-médiale et une réparation all inside par voie antérieure, et 6 ont eu une suture par voie postéro-médiale.
Conclusion : l’IRM genou en flexion permet d’améliorer la sensibilité diagnostic de l’IRM pour les ramp lésions, en utilisant l’association de présence du liquide entre capsule et ménisque médial, et l’infiltration en arrière du ménisque.
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Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
Communication orale
Pediatrics
ABSTRACT N° SOFCOT24-373
Management of neurological flat foot in children : about 17 cases
Ahmed El Mouloua* 1, Amine ELKHASSOUI 1, Tarik SALAMA1, Elmouhtadi AGHOUTANE1, Redouane ELFEZZAZI1
1Orthopédie et traumatologie pédiatrique, CHU Mohamed VI , Marrakech, Morocco
Introduction : Neurological flat foot is a complex and variable three-dimensional deformity, leading to valgus of the hindfoot, loss of the medial longitudinal arch and an abducted and supinated forefoot.
Material and methods : this is a retrospective observational study in the pediatric trauma and orthopaedics department over 12 years [January 2010 to December 2021]. It is about 17 children and 28 feet. The American Orthopedic Foot and Ankle Society (AOFAS) Hindfoot Scale and a patient assessment questionnaire were obtained from all patients at final follow-up.
Results : The sex ratio was 1.125, and the mean age was 9 years [3-16 years]. The most common pathology was cerebral palsy (59%). The deformity (100%) and walking fatigue (35%) were the principal symptoms leading to consultation. The deformity was reducible in 25 feet (89%). The preoperative AOFAS score ranged [50 – 75], with an average of 60,32. Angles measured on standard radiographs of the foot: the talocalcaneal divergence angle and the Dijan-Annonier angle. Orthopaedic Treatment including motor physiotherapy and/or insoles for 10 feet (36%). Surgically, 25 feet (89%) operated using Grice arthrodesis technic and 3 feet (11%) using Evans calcaneal lengthening osteotomy technic. Two cases of complications were noted. The postoperative AOFAS score [ 40 – 100], with an average of 76. The mean follow-up was 20 months. Overall results were favorable for 15 feet (53%), average for 12 feet (43%) and unfavorable for 1 foot (4%).
Conclusion : Grice arthrodesis technic seems giving good results for flexible flatfoot before age of 8 years. We also found that the Evans osteotomy is more adapted after 8 years of age.
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Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
Communication orale
Pediatrics
ABSTRACT N° SOFCOT24-371
Fassier-Duval Rod in Osteogenesis Imperfecta in children: Surgical management
Ahmed El Mouloua* 1, 1, Amine ELKHASSOUI 1, Tarik SALAMA1, Elmouhtadi AGHOUTANE1, Redouane ELFEZZAZI1
1Orthopédie et traumatologie pédiatrique, CHU Mohamed VI , Marrakech, Morocco
Introduction : The Fassier-Duval rod is a type of intramedullary rod used to treat fractures in individuals with osteogenesis imperfecta (OI), a genetic disorder that causes bones to break easily. The aim of this study is to describe the technique application of the Fassier-Duval (FD) rod, review the epidemiological, and radio-clinical characteristics of this pathology
Material and methods : Our study was observational and retrospective in the department of pediatric traumatology-orthopedics, About 20 cases were collected from 2018 to 2022. The Skeletally immature patients with OI who underwent FD rodding on the lower limb were included.
Results : The mean age at rodding was 8 years, and 4 patients had a family history. The fractures or bowing were limited to the femur bone at 58% and the tibia at 32%. All patients had full healing of the fracture or osteotomy, with the functional alignment of their bones. Surgical complications were observed: 15% of cases had a traumatic fracture following a fall that was associated with rod migration in 10%. It was treated with a retrograde FD rodding again. Material infection was noted in 10%. The FD rodding technique in all OI patients was relatively simple with favorable outcomes.
Conclusion : A multidisciplinary approach has been improving OI patient care, producing remarkable gains in functionality and mobility. The use of the Fassier-Duval rod can help reduce the number of fractures and improve mobility.
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Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
Communication orale
Pediatrics
ABSTRACT N° SOFCOT24-359
Evaluation de la mise en place et de l’innocuité d’une nouvelle approche chirurgicale des rétractions musculo-aponévrotiques chez les enfants atteints de paralysie cérébrale.
Mourad Ghouilem* 1, Federico Solla1, Pautin Covi1, François De La Briere2, Emilie Andre1, Gautier De Chelle1, Virginie Rampal1
1orthopédie pédiatrique, 2anesthésie pédiatrique, Hôpitaux pédiatriques de Nice CHU-LENVAL, Nice, France
Introduction : La paralysie cérébrale (PC), une des principales causes du handicap chez l’enfant, entraîne des rétractions musculo-aponévrotiques et tendineuses pouvant aboutir à des déformations ostéoarticulaires. La chirurgie habituelle est multisite, osseuse et tendineuse, comportant des risques liés aux gestes chirurgicaux et au terrain, et des périodes de rééducations longues en structures adaptées.
L’allongement myofascial percutané sélectif (SPML : Selective Percutaneous Myofascial Lengthening), pratiqué depuis plusieurs années dans certains centres aux USA et en Europe est une section percutanée, à la jonction myotendineuse, des fibres musculo-aponévrotiques rétractées. Elle a fait l’objet de quelques publications encourageantes.
L’objectif de cette étude est d’évaluer la mise en place et l’innocuité de la SPML chez les patients essentiellement PC, opérés dans notre service depuis 9 mois.
Material and methods : C’est une étude rétrospective monocentrique qui inclut tous les enfants opérés par SPML au cours des 9 derniers mois dans notre service.
Les rétractions musculo-aponévrotiques sont identifiées lors de l’examen clinique préopératoire à distance des injections des toxines botuliques.
Un protocole anesthésique a été établi pour cette chirurgie : sevoflurane à l'induction de l'AG uniquement, pas de curare, prévention des saignements par acide tranexamique.
Les incisions se font au trocart Mallarmé diamètre 1,6 mm (longueur adaptée à la profondeur des muscles) . Les points d’incision sont choisis selon l’anatomie de surface et les sensations haptiques des fibres rétractées. La mobilisation peropératoire vérifie le gain en mobilité et identifie les fibres rétractées restantes, qu’il faudra sectionner pour améliorer les amplitudes articulaires. Aucune immobilisation n’est réalisée sauf en cas d’allongement du triceps. La kinésithérapie est débutée 1 semaine après la chirurgie.
Results : Ont été inclus 25 enfants (15 garçons) d’âge moyen de 10 ans (2,3-16,1). 23 étaient atteints de PC : 11 étaient tétraparésiques, 2 triparétiques, 7 diplégiques, 1 hémiparétique et 1 monoparétique. Selon la classification GMFCS, 7 étaient stade II, 6 III, 5 IV et 4 V. 2 étaient porteurs de myopathie et 1 de neuropathie périphérique. L’intervention a duré en moyenne 51 mn (15 à 120 mn). Le nombre de sites de sections moyen était 15 (1 à 29). les sites de section les plus fréquents étaient les ischio-jambiers et le rectus femoris Tous les patients sont sortis à J1 post-opératoire.
Les hématomes (n=24) sans nécessité de traitement particulier sont la complication la plus fréquente (pas d’infection ni lésion vasculo-nerveuse). Une escarre stade 2 (patient atteint de neuropathie) a été traitée par soins locaux, et une patiente tétraparétique GMFCS V a été réhospitalisée à J20 pour douleurs mal contrôlées.
Conclusion : La SPML est une technique chirurgicale sûre et relativement facile à mettre en place pour la prise en charge des rétractions musculo-aponévrotiques de l’enfant paralysé cérébral. Une analyse objective des résultats par AQM et qualité de vie est nécessaire pour évaluer son efficacité.
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Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
Communication orale
Pediatrics
ABSTRACT N° SOFCOT24-1415
Kyste osseux anévrysmale du rachis : à propos de 9 cas pédiatrique
Akram Yassine Zaier* 1, Lassaad Hassini1, Sami Chebbi1, wajdi chermiti1, Mahmoud Ben Maitigue1, Karim Bouattour1
1service orthopédie, CHU sahloul, sousse, Tunisia
Introduction : Le kyste osseux anévrysmale est une lésion rare et localement agressive. Elle peut être localisée n’importe où dans le rachis. Elle atteint généralement les enfants et les adultes jeunes. Le tableau Clinique est non spécifique et la prise en charge est jusqu’à ce jour un sujet de controverse.
L’intérêt de notre étude était de mettre en exergue le caractère dévastateur de cette tumeur bénigne au niveau du rachis et de montrer le rôle primordial de l’IRM dans le diagnostic de cette lésion
Material and methods : On rapport notre expérience concernant la prise en charge du kyste anévrysmale du rachis chez l’enfant. Il s’agit d’une étude rétrospective de 9 cas de kyste anévrysmale du rachis sur une période de 20 ans avec un recul moyen de 7,7ans.
Results : 9 enfants ont été inclus dans notre étude dont 6 de sexe féminin et 3 de sexe masculin. L’Age moyen était 11 ans. Le recul moyen était de 7,7 ans. La dorsalgie était le principal signe d’appel. Des signes neurologiques ont été noté chez 3 patients. Une masse paravertébrale a été trouvé dans 2 cas. La biologie était normale chez tous les patients. Le rachis lombaire était la localisation la plus fréquente. L’imagerie préopératoire comportait une radiographie standard, une TDM du rachis et IRM du rachis. Une biopsie chirurgicale a été faite chez tous les patients. Tous les patients ont eu une exérèse chirurgicale de toute la lésion osseuse. Une arthrodèse postérieure a été faite chez 5 patients, une laminectomie a été faite dans 2 cas devant la présence de signes neurologique. Au dernier contrôle, t aucune plainte n’a été rapporté avec une récupération complète et absence de déficit neurologique.
Discussion : Le Kyste osseux anévrysmale est une lésion bénigne qui représente moins de 1% de l’ensemble des tumeurs osseuses. Il atteint essentiellement les sujet jeune avec une prédominance féminine. Sa principale localisation est au niveau de la métaphyse des os long. Le rachis est atteint dans 15% des cas, l’atteinte est généralement au niveau de l’arc postérieur. Le rachis lombaire est le plus fréquemment atteint suivie du rachis cervical et en dernier lieu le rachis thoracique. Le tableau clinique est non spécifique. La douleur est le principal signe révélateur. Des signes neurologiques peuvent être présent. La radiographie standard montre généralement une lésion ostéolytique expansive bien limité. L’IRM est l’examen le plus sensible. Le traitement consiste en une exérèse chirurgicale de la lésion suivie d’une stabilisation du rachis par instrumentation postérieur. D’autre technique tel que le curetage, l’injection intra kystique de l’ethibloc ont été décrite mais sont associé à un taux de récidive élevé.
Conclusion : Le kyste osseux anévrysmale du rachis représente un véritable défit vu le caractère hypervascularisé de la lésion et le risque de déstabiliser le rachis. Une chirurgie minutieuse et une évaluation attentive du patient doit être faite pour minimiser la morbidité et le risque de récurrence.
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Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
Communication orale
Pediatrics
ABSTRACT N° SOFCOT24-285
Les fractures ouvertes de Jambe déplacées chez l'enfant : intérêt de l'embrochage élastique stable
A propos de 69 cas
Elmouhtadi Aghoutane* 1, Amine Khasoui1, Ahmed El mouloua1, Tarik Salama1, Redouane Fizazi1
1Service de traumato-orthopédie pédiatrique, CHU Mohammed VI, faculté de médecine et de pharmacie, université Caddi Ayyad, Marrakech, Morocco
Introduction : L'embrochage centromédullaire élastique stable (ECMES) représente un nouveau principe de fixation endomédullaire des fractures ouvertes de la jambe chez l'enfant. Le but de notre étude est de rapporter notre expérience pour le traitement de ce type des fractures par ECMES et de comparer nos résultats avec ceux des autres techniques.
Material and methods : Il s'agit d'une étude rétrospective concernant 69 cas de fractures ouvertes de la jambe chez des enfants moins de 16 ans, traités par ECMES, du Janvier 2016 au décembre 2022. Nous avons classés ces fractures selon la classification de Gustillo et Anderson, et nous avons utilisé le score flynn pour évaluer nos résultats.
Results : L'âge moyen de nos patients, était de 10.82 ans avec une prédominance masculine (72.4%). l'étiologie principale était les accidents de la vole publique dans 85.5%. La localisation de la fracture occupe le tiers moyen dans 36 cas (52.1%), et le trait est essentiellement oblique dans 34 cas (49.2%).
La fracture ouverte était classée dans 14.5% des cas stade I, dans 81.1% des cas classés stade ll et dans 4.3% classés stade IIIA selon la classification de Gustilo et Anderson,
La durée moyenne d'hospitalisation était de 5 jours et le recul moyen était de 18 mois.
Les résultats étaient analysés chez nos patients selon le score de Flynn. Ils sont jugés excellents dans 57.97% des cas, satisfaisants dans 39.13% des cas et mauvais dans 2.89%.
Discussion : Les fractures ouvertes de la jambe sont fréquentes chez les enfants, et le choix du traitement demeure complexe en raison de la diversité des méthodes thérapeutiques disponibles
Dans cet arsenal, l'embrochage centromédullaire élastique stable se démarque en tant que méthode fiable et reproductible pour les enfants.
L'embrochage centromédullaire offre plusieurs avantages, notamment une technique facile et rapide, une réduction de la fracture à ciel fermé, une approche peu invasive de plus en plus standardisée, une durée d'hospitalisation réduite, et une perturbation minimale de la croissance osseuse. De plus, Elle favorise une consolidation rapide et de qualité, avec un faible taux de complications, généralement mineures, avec réintégration précoce de l'enfant dans son environnement familial et scolaire.
Cette approche contribue à réduire le recours des procédures chirurgicales invasives et à l'utilisation de fixateurs externes qui garde comme même ses indications en cas de fracture type IIIB de Gustillo.
Conclusion : L'ECMES semble démontrer sa supériorité par rapport aux autres techniques chirurgicales et constitue donc un moyen d'ostéosynthèse fiable pour les fractures ouvertes de la jambe chez l'enfant, n’exposant qu'à peu de complications qui sont faciles à éviter ou à contrôler.
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Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
Communication orale
Pediatrics
ABSTRACT N° SOFCOT24-1018
Les fractures pathologiques chez l’enfant : étude rétrospective à propos de 44 cas
Fadwa Chichaoui* 1, amine elkhassoui1, Tarik Salama1, Ahmed Elmouloua1, Aghoutane Elmouhtadi1, Redouane El Fezzazi1
1Service d'orthopédie traumatologie pédiatrique, Hôpital mère enfant, CHU mohamed VI, faculté de medecine et de pharmacie, université Cadi Ayad, Marrakech, Morocco
Introduction : Les fractures pathologiques chez l’enfant sont une solution de continuité qui survient sur
un os remanié. L’élaboration d’une stratégie de prise en charge de ces fractures passe d’abord par la détermination de la lésion causale.
Material and methods : Nous avons mené une étude rétrospective à propos de 44 cas sur une période de 12 ans s’étendant d’Avril 2009 à Avril
2022 au service d’Orthopédie Traumatologie Pédiatrique .Le but de ce travail est de
connaitre le profil épidémiologique et la linique dans notre contexte, de soulever la problématique de la prise en charge de ces
pathologies et d’évaluer nos résultats thérapeutiques à la lumière de ceux de la littérature
Results : L’âge moyen de nos patients était 9 ans avec une prédominance masculine 80.3% Les traumatismes étaient de faible énergie dans 92,1% des cas.
52% des lésions ont touché le fémur et 27,7% l’humérus. Les kystes osseux étaient la principale étiologie causale (65%).
Tous nos patients ont bénéficié d une TDM comme imagerie complémentaire. Le traitement était chirurgical pour 41cas et orthopédique pour 3
cas. Nos résultats ont été évalués après un recul variant entre 8 mois et 48 mois avec une moyenne de 21 mois. Le résultat a été
jugé bon pour 19cas et moyen pour 23cas . Les complications rencontrées étaient la persistance partielle de la lésion sous jacente dans 11 cas
(25%), retard de consolidation dans 5 cas (11.4%), refracture dans 4 cas(9%) , récidive de la lésion après ablation de
matériel dans 2 cas (4.5%) défaut d’axe du fémur pour un autre cas.
Discussion : Dans notre série, plus que la moitié des lésions ont intéressé la métaphyse (63,3% des cas), ce constat rejoint celui de la littérature
Les fractures pathologiques chez l’enfant reconnaissent plusieurs groupes étiologiques de fréquence très inégale, cependant les fractures survenant sur tumeurs osseuses bénignes sont les plus fréquentes
Conclusion : La prise en charge de ces fractures dépend surtout de la maladie causale et des caractéristiques de la fracture. Le diagnostic de la pathologie sous
jacente est donc primordiale, il passe par une approche diagnostic rigoureuse et méthodique.
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Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
Présentation 5 min / Discussion 2 min
Communication orale
Risk management
ABSTRACT N° SOFCOT24-604
Prévention de la transfusion sanguine au cours des PTH chez des patients porteurs d’une anémie préopératoire
Herve Hourlier* 1, 2, Guillaume Fricault3, Peter Fennema4
1Orthopedie, Polyclinique de la Thiérache, 2SERVICE ORTHOPEDIE, POLYCLINIQUE DE LA THIERACHE, Wignehies , 3SERVICE ORTHOPEDIE, CHU de SAINT PIERRE, Saint Pierre, France, 4AMR, Mannehorf, Switzerland
Introduction : Le but de cette étude rétrospective visait à évaluer la perte sanguine et la performance d’un protocole de prévention transfusionnel (PPT) au cours d’une arthroplastie totale de hanche chez des patients porteurs d’une anémie préopératoire.
Material and methods : À partir d'une base de données collectée prospectivement, toutes les PTH unilatérales programmées implantées consécutivement de janvier 2013 à octobre 2023 par le même opérateur ont été incluses. Les critères d’exclusion étaient les révisions et l’absence de données du laboratoire. La cohorte a été divisée en deux groupes selon l’hémoglobinémie de base, inférieure à 12 g/dl (groupe A) ou supérieure ou égale de 12 g/dl (groupe témoin).
Le PPT comportait la prescription préopératoire par le chirurgien d’époétines (EPO) chez les patients à risque de transfusion, l’utilisation d’acide tranéxamique, une anticoagulation préventive postopératoire et l’utilisation de seuils transfusionnels restrictifs.
La perte sanguine a été estimée à l’aide d’un indice hémorragique (IS-7) calculé en additionnant (1) la chute hémoglobinique mesurée en g/dl, entre le jour de l’admission et le septième jour postopératoire (2) au nombre d’unités de sang transfusés durant cette période. La régression linéaire multiple a été utilisée pour évaluer les différences potentielles de IS-7 entre les deux groupes
Results : L’étude a porté sur 1442 patients avec un suivi hémoglobinique complet. Parmi ceux-ci, 104 (7.2%) présentaient une hémoglobinémie de base inférieure à 12 g / dl (groupe A). Dans ce groupe, 46 patients (44,2 %) ont reçu un traitement EPO, mais aucun n’a été transfusé. Les valeurs moyennes ajustées de IS -7 étaient de 2.7 (intervalle de confiance (IC) à 95 % de 2.6, à 2.7) g/dl pour le groupe témoin et de 2,2 (IC à 95 % de 1.9 à 2 .4) g/dl pour le groupe A. La différence de IS-7 (0,5 g/dl,) était statistiquement significative (p < 0,001
Discussion : Au cours des dernières années, la perte sanguine pendant et après la chirurgie de PTH a diminué en raison de l'utilisation de l'acide tranéxamique, de l'amélioration des dispositifs chirurgicaux, de l'avancement des compétences et de l'introduction de la chirurgie mini-invasive. Dans notre série,les patients anémiques avant la pose d’une PTH unilatérale programmée n’ont pas montré de risque accru de saignement ou de complications hémorragiques. Leur perte de sang est réduite. Aucun n’a été transfusé
Conclusion : Le PPT comporte l’administration d’une faible dose d’EPO chez les patients ayant une hémoglobinémie de base inférieure à 11 g/dl. Ce seuil est relevé à 12 g/dl pour les PTH complexes avec ostéotomie d'accourcissement du fémur, mais il doit être validé dans des cohortes plus importantes.
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Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
Communication orale
Risk management
ABSTRACT N° SOFCOT24-755
Prédiction du risque de transfusion après arthroplastie totale de genou : utilisation d’un algorithme de machine learning
Nicolas FAURE* 1, Siam KNECHT2, Pierre TRAN1, Lyna TAMINE1, Jean-Christophe ORBAN3, Nicolas BRONSARD1, Jean-François Gonzalez1, Grégoire MICICOI1
1Service d'Orthopédie, Institut Universitaire Locomoteur et du Sport (IULS), Hôpital Pasteur 2, CHU de Nice, Nice, 2Aix-Marseille Université, CNRS, EFS, ADES, Marseille, 3Département d’anesthésie réanimation et médecine péri-opératoire, Hôpital privé Cannes Oxford, Cannes, France
Introduction : La réalisation d’une arthroplastie totale du genou (ATG) présente un risque hémorragique et de transfusions postopératoires important. La stratégie d’épargne sanguine a évoluée pour permettre de diminuer les pertes sanguines après ATG passant par l’identification préopératoire des facteurs de risque du patient. En pratique, un bilan de numération formule sanguine est souvent réalisé qui modifie rarement la prise en charge ultérieure du patient. L’objectif de cette étude était d’identifier les variables préopératoires permettant la création d’un modèle de machine learning prédictif du risque de transfusion après arthroplastie totale de genou et de réalisation d’une numération formule sanguine.
Material and methods : Cette étude rétrospective monocentrique incluait 774 arthroplasties totales de genou (ATG) opérées entre janvier 2020 et mars 2023. Vingt-cinq variables préopératoires ont été intégrées dans le modèle de machine learning et filtrées par un aglorithme de ‘’recursive feature elimination’’, les variables les plus prédictives sélectionnées permettaient la construction d’un algorithme de ‘’gradient boosting machine’’ pour définir le modèle global de risque de transfusion postopératoire. Deux groupes ont été constitués de patients transfusés et non-transfusés après ATG, les Odds ratio étaient définis et la performance du modèle était évaluée par l’aire sous la courbe.
Results : Sur les 774 patients inclus ayant subi une chirurgie d’ATG, 100 ont été transfusés en postopératoire (12,9%). Cinq variables ont été retenues dans le modèle prédictif de machine learning incluant le sexe, l’âge, l’indice de masse corporelle, l’administration d’acide tranexamique et le taux d’hémoglobine préopératoire. La performance globale était bonne avec une aire sous la courbe à 0,93 [IC95% 0,884 – 0,966], la sensibilité était de 84,5 % [IC95% 79,5 – 89,4] et la spécificité de 94.3 % [IC95% 91.1 – 97.6]. L’outil développé pour l’évaluation du risque de transfusion sanguine après ATG est disponible sur le site [anonymisé].
Conclusion : Le risque de transfusion postopératoire après arthroplastie totale de genou peut être prédit par un modèle qui identifie les patients à risque faible et ceux à risque élevé en fonction de cinq variables préopératoires. Cet outil de machine learning est disponible sur une plateforme web disponible à tous, simple à utiliser et avec une performance élevée de prédiction. L’intérêt du modèle permettrait de limiter la réalisation de bilans de routine systématiques en fonction du risque présenté par le patient.
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Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
Communication orale
Risk management
ABSTRACT N° SOFCOT24-494
Facteurs de risques de dégradation de la fonction rénale après arthroplastie totale de genou :
étude rétrospective de 130 PTG
Giulia De Guio1, Sagi Martinov2, Muregancuro Aimée3, Adonis Safar2, Harkirat Bhogal2, Jacques Hernigou* 2, 2
1Chirurgie orthopédique, Université libre de Bruxelles, Bruxelles, 2chirurgie orthopédique, 3Service d'anesthésie, CH EpiCURA, Baudour, Belgium
Introduction : Les douleurs post PTG sont à l’origine d’un retard dans la rééducation et allongent le séjour. L'antalgie est un des pilier de la récupération rapide. Les opiacés du à leurs éffets indésirables ont disparu au profit des anti-inflammatoires. Le risque d’insuffisance rénale aigue (IRA) lié à ces traitements est difficile à prédire, résultant de plusieurs facteurs : antécédents médicaux, polymédications, et saignement per-opératoire. L’objectif était d’identifier les facteurs liés à une IRA après PTG et ainsi identifier les patients pouvant bénéficier d'anti inflammatoire.
Material and methods : 160 patients opérés d’une PTG entre 01/2020 et 31/12/2021 ont été inclus. L’évolution de la fonction rénale en post-opératoire a été étudiée sur base de la créatinine sérique pré et post opératoire à J1 et J3. Le diagnostic d'IRA était retenu si : une augmentation de 10% de la créatinine était observée entre le pré et le post opératoire à J1 et/ou si une majoration de la créatinine de 0,3mg/dl était observée entre J1 et J3. Différents facteurs de risque d'IRA ont été recherchés et comparés entre le groupe IRA et le groupe controle (pas d'IRA): antécédents médicaux; traitements; saignement; antalgiques, modalité anesthésique.
Results : 130 patients ont été inclus (30 exclus). 30 patients (23%) ont présenté une IRA en post opératoire. 4 facteurs de risque ont été identifiés (p<0.05). La présence d’une insuffisance rénale chronique pré opératoire OR=3.9), le diabète (OR=2.9), l’anémie pré opératoire (OR=14) et l'anesthésie générale (OR=3.6). Le cumul d'au moins deux de ces facteurs de risque augmentait le pourcentage de patient présentant une dégradation de la fonction rénale. L'utilisation d'AINS en post opératoire immédiat n'était pas associé à une dégradation de la fonction rénale chez les patients opérés d'une PTG. Sur base des résultats précédents, nous avons établis un score de risque de dégradation de la fonction rénale après PTG. Ce score permet d’identifier 3 types de patients, les patients à haut risque de dégradation de la fonction rénale, les patients à risque modéré et les patients à risque faible avec une sensibilité et une spécificité de 80 et 89% pour les patients à haut risque.
Discussion : Aucun lien entre la prise d’AINS en pré ou post opératoire et l'IRA a été observé. La littérature est indécise sur le sujet. Notre score a pour avantage de fromer trois groupes, un groupe à risque faible, un à risque élevé et un à risque modéré. Ainsi, pour les groupes à risque faible ou élevé, la question de l’utilisation des AINS en post opératoire ne se pose pas (pas d’AINS pour le risque élevé et AINS pour le risque faible), leur utilisation pour les patients à risque modéré doit s’accompagner de précautions supplémentaires comme la surveillance accrue de la fonction rénale et l’adaptation des doses.
Conclusion : L’utilisation d’AINS après chirurgie prothétique du genou n’était pas lié à une dégradation de la fonction rénale. Les facteurs de risques de dégradation de la fonction rénale mis en évidence et la création d'un score permettent de mieux cibler les patients pouvant bénéficier des AINS.
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Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
Communication orale
Risk management
ABSTRACT N° SOFCOT24-759
Prédiction du risque de trouble de la kaliémie et d’insuffisance rénale aigüe après arthroplastie totale de genou : utilisation d’un algorithme de machine learning
Nicolas FAURE* 1, Siam KNECHT2, Pierre TRAN1, Lyna TAMINE1, Jean-Christophe ORBAN3, Nicolas BRONSARD1, Jean-François Gonzalez1, Grégoire MICICOI1
1Service d'Orthopédie, Institut Universitaire Locomoteur et du Sport (IULS), Hôpital Pasteur 2, CHU de Nice, Nice, 2Aix-Marseille Université, CNRS, EFS, ADES, Marseille, 3Département d’anesthésie réanimation et médecine péri-opératoire, Hôpital privé Cannes Oxford, Cannes, France
Introduction : La réalisation d’une arthroplastie totale du genou (ATG) présente un risque de troubles électrolytiques et de la fonction rénale et qui est rare mais aggravé s’il n’est pas correctement identifié. Un bilan de routine est très souvent réalisé pour évaluer le ionogramme et la fonction rénale après ATG qui nécessite rarement une intervention clinique en cas de perturbation de celui-ci. L’objectif de cette étude était d’identifier les variables péri-opératoires permettant la création d’un modèle de machine learning prédictif du risque de troubles de la kaliémie et/ou d’insuffisance rénale après arthroplastie totale de genou et de la justification d’un ionogramme et d’une créatininémie systématique.
Material and methods : Cette étude rétrospective monocentrique incluait 774 arthroplasties totales de genou (ATG) opérées entre janvier 2020 et mars 2023. Vingt-cinq variables préopératoires ont été intégrées dans le modèle de machine learning et filtrées par un aglorithme de ‘’recursive feature elimination’’, les variables les plus prédictives sélectionnées permettaient la construction d’un algorithme de ‘’gradient boosting machine’’ pour définir le modèle global de risque de trouble de la kaliémie et/ou d’insuffisance rénale aigüe (K+R) postopératoire. Deux groupes ont été constitués de patients K+R et non- K+R après ATG, une analyse univariée était réalisée et la performance du modèle de machine learning était évaluée par l’aire sous la courbe.
Results : Sur les 774 patients inclus ayant subi une chirurgie d’ATG, 46 patients (5,9 %) ont présenté un trouble de la kaliémie postopératoire ayant nécessité une correction et 13 patients (1,7 %) une insuffisance rénale dont 5 patients (0,6 %) ont bénéficié d’un remplissage vasculaire. Huit variables ont été retenues dans le modèle prédictif de machine learning incluant l’indice de masse corporelle, l’âge, la présence d’un diabète, la durée opératoire, la pression artérielle moyenne la plus basse, le score de Charlson, le tabagisme et le débit de filtration glomérulaire.
La performance globale était bonne avec une aire sous la courbe à 0,979 [IC95% 0,938 – 1,02], la sensibilité était de 90,3 % [IC95% 86,2 – 94,4] et la spécificité de 89,7 % [IC95% 85,5 – 93,8]. L’outil développé pour l’évaluation du risque de trouble de la kaliémie et/ou d’insuffisance rénale après ATG est disponible sur le site [anonymisé]
Conclusion : Le risque de trouble de la kaliémie et d’insuffisance rénale postopératoire après arthroplastie totale de genou peut être prédit par un modèle qui identifie les patients à risque faible et ceux à risque élevé en fonction de huit variables pré- et peropératoires. Cet outil de machine learning est disponible sur une plateforme web disponible à tous, simple à utiliser et avec une performance élevée de prédiction. L’intérêt du modèle permettrait de limiter la réalisation de bilans biologiques systématiques en fonction du risque présenté par le patient.
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Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
Communication orale
Theme of the year: Quality of life in the workplace
ABSTRACT N° SOFCOT24-254
Influence de la catégorie socioprofessionnelle sur la durée d’arrêt maladie après arthroplastie de genou
Baptiste Bouyge* 1, 2, Simon Marmor1, Antoine Mouton1, Thomas Aubert1, Luc Lhotellier1, Vincent Le Strat1, Younes Kerroumi1, Wilfrid Graff1
1Groupe Hospitalier Diaconesses Croix Saint Simon, Paris, 2CHU Rouen, Rouen, France
Introduction : Un nombre important (15-45 %) d’arthroplasties de genou est réalisé chez des patients encore en activité professionnelle. La durée de l’arrêt de travail postopératoire est variable, multifactorielle et difficile à prévoir. L’objectif de cette étude était d’évaluer l’influence de la catégorie socioprofessionnelle (CSP) sur la durée d’arrêt maladie (AM) après une arthroplastie de genou.
Material and methods : Il s’agit d’une étude prospective et monocentrique réalisée entre Février 2020 et Juin 2023. Les patients âgés de 18 à 65 ans encore en activité professionnelle rémunérés ou bénévoles et opérés d’une arthroplastie de genou ont été inclus. Les CSP ont été classées selon l’INSEE et la pénibilité selon le Code du travail. Un AM initial médian de 62 jours [59 - 65] a été prescrit à tous les patients. Sa prolongation a été recherchée lors de la consultation postopératoire à 90 jours.
Results : 100 patients ont été classés selon 4 CSP dont 41 % exerçaient une profession considérée comme pénible. L’AM était prolongé au-delà de 90 jours chez 43 % des patients ayant tendance à être particulièrement jeunes (OR = 0,887 ; IC95 % : 0,784 - 1,003 (p = 0,056)), avec un IMC élevé (OR = 1,1 ; IC95 % : 1,005 - 1,236 (p = 0,039)). Les cadres et professions intellectuelles supérieures étaient moins susceptibles d’être prolongés au-delà de 90 jours (OR = 0,338 ; IC95 % : 0,133-0 ,859 (p = 0,023)) que les patients appartenant aux autres CSP (professions intermédiaires, employés et ouvriers). En analyse multivariée, les prolongations de l’AM au-delà de 90 jours ont été observées chez les patients exerçant une profession pénible (OR = 11,049 ; IC95 % : 3,555 - 34,336 (p = 0,0001)).
Discussion : La pénibilité professionnelle est un facteur prédictif de prolongation de l’arrêt maladie au-delà de 90 jours. La littérature retrouve également les emplois physiquement exigeants pour le genou ainsi que les professions manuelles comme facteur influant négativement sur la reprise du travail après arthroplastie de genou (Tilbury 2014, Al-Hourani 2021, Van Leemput 2022, Zaballa 2023).
Conclusion : Réaliser une arthroplastie de genou chez des patients encore en activité professionnelle peut avoir des conséquences socio-économiques importantes pour l’opéré, la société et l’employeur. Les patients doivent en être informés en préopératoire et, dans certains cas, envisager avant arthroplastie un reclassement professionnel ou un aménagement du poste de travail afin de favoriser leur reprise d’activité.
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Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
Communication orale
Theme of the year: Quality of life in the workplace
ABSTRACT N° SOFCOT24-847
Les travailleurs manuels changent-ils de profession après une réparation arthroscopique de la coiffe des rotateurs ? Revue à 9 ans minimum d’une série de 165 cas.
Donald Tedah* 1, Philippe Collin2, 3, Laurent Baverel1
1Centre Hospitalier Privé, Rennes, 2Clinique Victor Hugo, 3Hopital Américain de Paris, Paris, France
Introduction : Nous avons peu de connaissance quant à l’aptitude des travailleurs manuels à continuer leur profession diverses années après une chirurgie de la coiffe de rotateurs. Cette étude a pour objectif d’évaluer le résultat clinique et l’éventuel changement de profession chez des travailleurs manuels ayant subi une réparation arthroscopique de la coiffe avec un recul minimum de 9 ans.
Material and methods : Une étude rétrospective monocentrique était effectuée sur les patients exerçant un travail manuel opérés d’une rupture de la coiffe avec un recul d’au moins 9 ans. Parmi 200 travailleurs opérés, 165 ont été inclus. Ils étaient évalués à 6 mois et au dernier recul avec un score de Constant, un score SSV (subjective shoulder value) et au dernier recul avec un questionnaire concernant leur statut professionnel, un changement de profession et dans le cas échéant une éventuelle corrélation avec l’épaule opérée. Ils étaient distingués en fonction de leur profession (travail de force ou travail répétitif), leur statut (salarié ou indépendant) et de leur âge (< 53 ans et > 53 ans).
Results : Les travailleurs répétitifs avaient des scores légèrement inférieurs à ceux des travailleurs de force mais cette différence n’était pas significative (p=0,117). Cent-vingt-huit (77%) ont gardé la même profession après l’intervention, cependant 37 (23%) ont changé. Parmi ces derniers, chez 25 patients ceci était lié à l’épaule opérée. Trente-un (84%) étaient des travailleurs de force et les 6 autres exerçaient un travail répétitif. Au dernier recul les scores de Constant et SSV moyen étaient respectivement de 82 et 82 pour les patients qui ont gardé la même profession et de 73 et 74 pour ceux qui ont changé avec une différence significative (p<0,05). En outre, Les indépendants semblaient moins enclins à changer de profession après l’intervention comparé aux salariés avec une différence significative (p<0,05). Aucune différence significative n’a été relevée concernant l’âge et le sexe. En associant l’âge à la profession, 82% des patients plus âgés (>53 ans) qui exerçaient un travail de force ont changé de profession contre 55% chez les travailleurs répétitifs du même groupe.
Discussion : Cette étude a montré des résultats cliniques satisfaisants à long terme. La majorité des patients a pu continuer la même profession au moins 9 ans après l’intervention. Les salariés de plus de 53 ans qui exercent un travail de force avec des résultats cliniques moins bons semblent plus à risque de changer de profession après une chirurgie de réparation de la coiffe des rotateurs.
Conclusion : La réparation des ruptures de la coiffe chez les travailleurs de force ou répétitifs détermine de bons résultats cliniques à long terme et garantie une bonne probabilité d’exercer la même profession pendant au moins 9 ans après l’intervention.
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Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
Communication orale
Risk management
ABSTRACT N° SOFCOT24-177
Un panneau limitant l’accès aux salles d’intervention permet-il une réduction de la circulation du personnel dans le bloc opératoire ?
Roger Erivan* 1, 1, guillaume villatte1, stéphane descamps1, stéphane boisgard1
1orthopédie, chu clermont ferrand, clermont ferrand, France
Introduction : Les infections en chirurgie orthopédique sont rares mais difficiles à traiter. Parmi les moyens de prévention le seul élément ayant obtenu 100% dans le consensus de la MSIS était le contrôle des entrées et sorties de salle opératoire. Cette proposition relève du bon sens mais à notre connaissance n’a pas été évaluée dans une étude comparative. Aussi nous avons mené une étude prospective observationnelle « avant après » application d’un panneau destiné à limiter les entrées sorties afin : 1) de préciser l’effet d’un panneau d’information sur l’ouverture des portes d’une salle d’intervention et sur le nombre de personnes présentes en salle d’intervention en chirurgie orthopédique, 2) d’évaluer le risque d’infection de site opératoire à distance de l’utilisation de ce panneau d’information.
Hypothèse : Ce type de panneau permet de diminuer le nombre d’ouverture des portes.
Material and methods : Il s’agissait d’une étude prospective observationnelle. Nous avons inclus les patients opérés dans une de nos salles d’intervention pendant 6 semaines. Nous avons comptabilisé le nombre d’entrées, de sorties, et les temps d’ouverture de porte. Au bout de 3 semaines, nous avons mis en place un panneau d’information sur les portes de bloc opératoire informant les personnes que le risque d’infection était majoré s’ils entraient en salle sans en avoir besoin, relevé le type d’intervention, la durée des interventions, le nombre de personnes en salle à l’incision, le nombre d’entrées et de sorties. Enfin nous avons suivi les patients pendant deux ans pour vérifier si une infection péri-opératoire était survenue. Le critère de jugement principal était le nombre d’ouvertures de porte de la salle d’intervention, le critère secondaire était le nombre d’infections à deux ans postopératoires.
Results : Les deux groupes (avant et après mise en place du panneau) étaient homogènes. Le nombre moyen d’ouvertures de porte dans toutes les salles était de 28,9±19,6 [2 – 90]. Dans le groupe sans panneau, il était de 33,3±20,9 [3 - 90], dans le groupe avec panneau, il était de 21,0±14,7 [2 - 50] (p = 0,011). Le nombre de personnes maximal en salle à un même moment était de 8,32±1,84 [4-12] dans le groupe sans panneau et de 8,44±1,98 [5-12] dans le groupe avec panneau (p=0,8). Le nombre d’infections postopératoires au recul de 2 ans était au total de 3. Tous les patients ayant eu une infection étaient dans le groupe sans panneau, aucune infection n’est survenue dans le groupe avec panneau. Le taux d’infection était de 6,4% (3/47) dans le groupe sans panneau versus 0% (0/25) dans le groupe avec panneau (p= 0,197).
Discussion : Notre étude prospective permet de mettre en avant un moyen simple de diminuer les nombres d’entrée et de sortie, le nombre de personnes en salle d’intervention et probablement le risque infectieux lié à la chirurgie
Conclusion : Il serait nécessaire de faire une autre étude de plus grande ampleur pour évaluer exactement l’effet de ce type de panneau, notamment sur le risque infectieux.
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Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
Communication orale
Risk management
ABSTRACT N° SOFCOT24-276
Intérêt d’une batterie spécialisée de tests épicutanés dans une cohorte de patients adressés pour hypersensibilité à leur implant orthopédique. Une étude multicentrique du Groupe de Dermato-Allergologie (DAG) de la Société Française de Dermatologie (SFD).
Camille Gautier* 1, Françoise Giordano-Labadie2, Pierre Marcant3, Florence Castelain4, Brigitte Milpied5, Corina Bara6, Flore Kurihara1, Nadia Raison-Peyron7, Haudrey Assier8, Marie-Christine Ferrier Le Bouëdec9, Justine Pasteur9, Florence Tétart10, Cécile Morice11, Juliette Delaunay12, Aude Valois13, Claire Bernier14, Claire Boulard15, Marie-Noëlle Crépy16, Camille Leleu17, François Chasset1, Alexandre Hardy18, Annick Barbaud1
1Dermato-Allergologie, Hôpital Tenon, Paris, 2Dermatologie, CHU Toulouse, Toulouse, 3Dermatologie, CHU Lille, Lille, 4Dermatologie, CHU Besançon, Besançon, 5Dermatologie, CHU Bordeaux, Bordeaux, 6Dermatologie, CH du Mans, Le Mans, 7Dermatologie, CHU Montpellier, Montpellier, 8Dermatologie, Hôpital Henri Mondor, Créteil, 9Dermatologie, CHU Clermont-Ferrand, Clermont-Ferrand, 10Allergologie, CHU Rouen, Rouen, 11Dermatologie, CHU Caen, Caen, 12Dermatologie, CHU Angers, Angers, 13Dermatologie, HIA Toulon, Toulon, 14Dermatologie, CHU Nantes, Nantes, 15Dermatologie, Groupe Hospitalier du Havre, Le Havre, 16Dermatologie, Hôpital Hôtel Dieu, Paris, 17Dermatologie, CHU Dijon-Bourgogne, Dijon, 18Chirurgie Orthopédique, Chirurgie du Sport, Paris, France
Introduction : Rares, des complications à type de douleurs, inflammation, impotence locale, surviennent parfois après la pose d’un implant orthopédique (IO). Un mécanisme allergique est parfois suspecté. Les patch tests (PT) font partie des explorations allergologiques les plus fréquentes dans ce contexte. Des batteries variées comportant des allergènes présents dans le matériel orthopédique ont été évaluées sur des petites séries de patients. Notre objectif était d'évaluer la prévalence de sensibilisation aux composants des IO, grâce à une batterie de PT, chez des patients ne tolérant pas leurs implants, adressés par leur chirurgien.
Material and methods : Adressés par 15 centres de dermato-allergologie, 253 patients ont été inclus rétrospectivement pour suspicion d’hypersensibilité retardée à leur IO, les causes infectieuses ou mécaniques ayant été éliminées. La batterie proposée par le DAG sur les données de la littérature comportait 14 allergènes dont les 3 métaux et le 2-HEMA de la Batterie Standard Européenne en plus de 10 allergènes supplémentaires (métaux, composants des ciments). Les données cliniques des patients étaient recueillies grâce au « Questionnaire Allergie » de la Société Française de Chirurgie Hanche et Genou (SFHG).
Results : 81,3% avaient une intolérance à une prothèse de genou. 47,4% avaient au moins un PT positif à l’un des allergènes de la batterie Prothèse. 97,5% patients sensibilisés étaient positifs à au moins l’un des métaux testés. La prévalence de sensibilisation était de 30,8% pour le nickel, de 7,1% pour le chrome et 10,3% pour le cobalt. Il y avait 1 cas de sensibilisation au molybdène, 10 cas au titane. 4% des cas étaient sensibilisés à l’un des composants du ciment (acrylates, aminosides...).
Discussion : Sur une large population de patients intolérants à leurs IO, le pourcentage de sensibilisés aux métaux est élevé et supérieur à celui rapporté dans la population générale européenne (2,7 fois supérieure pour le nickel, 3,9 fois pour le chrome et 3,8 fois pour le cobalt). Cela ne permet pas d’affirmer qu’une hypersensibilité aux composants provoque l’intolérance.
Conclusion : Même si certaines études n’ont pas montré d’amélioration systématique quand un nouvel IO sans haptènes sensibilisants est posée, le bilan allergologique avec une batterie ciblée peut aider le chirurgien dans son choix de matériel en cas de ré-intervention.
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Communication orale
Research / Innovation
ABSTRACT N° SOFCOT24-179
Les études prospectives contrôlées randomisées respectent-elles les protocoles déposés ? Etude des spins à propos de 206 études du JBJS entre 2010 et 2023
Roger Erivan* 1, bastien michon2, guillaume villatte1, stéphane descamps1, stéphane boisgard1, pierre martz2
1orthopédie, chu clermont ferrand, clermont ferrand, 2orthopédie, chu dijon, dijon, France
Introduction : Les études prospectives randomisées contrôlées sont des études avec une méthodologie forte. Certains protocoles peuvent ne pas être accessibles au moment de la lecture de l’article. Certains auteurs peuvent changer la méthodologie décrite entre le protocole déposé avant la réalisation de l’étude et l’étude réellement publiée. D’autres déforment les résultats afin de parvenir à des résultats plus attractifs et des conclusions favorables à leurs hypothèses. Le but de cette étude était de faire un point sur les études randomisées contrôlées publiées dans le JBJS afin d’évaluer :
1) Le taux d’études ayant un protocole déposé accessible au lecteur
2) Si les études suivaient scrupuleusement les protocoles déposés
L’hypothèse était que les protocoles étaient disponibles dans plus de 80% de cas et que les protocoles étaient suivis pour plus de 80% des études pour le critère de jugement principal.
Material and methods : Il s’agissait d’une étude rétrospective portant sur l’ensemble des articles publiés dans le journal JBJS entre le Janvier 2010 et Novembre 2023. Les critères d’inclusion étaient toutes les études prospectives randomisées (RCT) publiées dans le journal JBJS. Des différences entre les protocoles et les articles concernant le critère de jugement principal et les critères de jugement secondaires ont été recherchées
Results : Parmi les 206 articles étudiés qui concernaient des RCT, 113 (54.9%) décrivaient des critères de jugement clairs et identifiables, 93 (45.1%) n’étaient pas identifiables et ont été déduits dans les résultats (voir méthodologie). 184 (89.3%) articles identifiaient un protocole d’étude déclaré dans le texte et 22 (10.7%) n’en n’avaient pas ni dans le texte ni dans les annexes. Parmi les 184 articles (89.3%) déclarant un protocole d’étude dans le texte, 23 (11.1%) n’étaient pas accessible. Au final pour 45 articles (21.8%), le protocole n’était pas accessible sur internet donc non accessible au lecteur car non cité dans le texte ou non disponible. Le taux de protocole accessible était donc de 161/206= 78.2%.
Concernant notre critère de jugement principal, le critère principal des articles était resté le même dans 97 articles (47.1%) sur les 206 étudiés, il avait été changé dans 64 articles (31.1%) et était manquant (protocole non accessible) dans 45 articles (21.8%).
Concernant le critère secondaire, les critères secondaires des articles étaient inchangés dans 61 articles (29.6%) sur les 206 étudiés. Ils étaient différents dans 100 articles (48.5%) et étaient manquant dans 45 articles (21.8%). Il s’agissait d’un retrait de critère secondaire dans 10 cas (4.9%), un rajout de critère dans 26 cas (12.6%), d’un changement des critères secondaires (ajout et retrait) dans 64 cas (31.1%).
Discussion : Notre hypothèse n'était pas vérifiée.
Conclusion : A l’instar d’autres journaux de premier ordre, les articles RCT du JBJS comportent une part non négligeable de différences entre les protocoles préopératoires et les méthodes utilisées dans la recherche.
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Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
Communication orale
Theme of the year: Quality of life in the workplace
ABSTRACT N° SOFCOT24-362
Quels sont les facteurs étiologiques des amputations de membres dans notre contexte : étude prospective à propos de 72 cas
Badarou CHAIBOU* 1, Mahaman Bachir ABDOULAYE2, François FERCHAUD3
1Chirurgie orthopédique et traumatologique, hôpital de référence de Mardi, 2Chirurgie Générale, Université Dan Diko Dankoulodo de Mardi (UDDM), Maradi, Niger, 3Chirurgie orthopédique et traumatologique, Hôpital Saint-Louis de La Rochelle, La Rochelle, France
Introduction : Les causes des amputations de membres sont multiples et l’un des facteur le plus souvent impliqué est le retard de prise en charge.
Le but de cette étude était de déterminer les facteurs étiologiques des amputations de membres dans notre contexte.
Material and methods : Il s’agissait d’une étude prospective sur 30 mois (d’Aout 2021 à février 2024), portant sur les patients des deux sexes, de tout âge, chez qui une amputation de membre était réalisée dans notre formation.
Results : Au total 72 cas d’amputation étaient enregistré sur 996 interventions durant la période d’étude soit 7,2%. L’âge moyen était de 41,3 ans (7- 98 ans) , avec un sex-ratio homme/femme de 2 (48/24). Parmi nos patients 19,4% (n=14) étaient diabétiques. 37, 5% (n= 27) étaient instruits. 48,6% (n= 35) étaient sans emploi, 41,6% (n= 30) commerçants ou cultivateurs et 9,7% (n=7) fonctionnaires. Ces patients venaient des zones rurales dans 62,5% (n= 45). 52,8% (n=38) étaient référés contre 41,2% (n=34) ayant consulté directement. Le délai d’admission moyen était de 168,8 jours (26h – 4ans). 45,8% (n=33) avaient consulté au-delà de 30 jours après le début. Les causes d’amputation étaient traumatique dans 44,44%(n=32), vasculaires dans 29% (n= 21, dont 19,44% (n=14) diabétiques), tumorales dans 18% (n=13). 54,1% (n=39) des patients auraient fait un traitement traditionnel en premier, dont 19,4% (n= 14) par manque de moyens et 34,7% (n= 25) pour raison de croyances populaire. Les amputations intéressaient le membre pelvien dans 79% (n=57), dont 36% (n=26), Trans-fémorale et 41,7% (n=30) Trans-tibiale. Les complications enregistrées était à type d’infection du site opératoire chez 18% (n=13) , récidive tumorale chez 1 cas. Seuls 6,9% des amputés avaient bénéficié d’une prothèse de marche.
Discussion : Dans notre étude, le retard de prise en charge occupe une part importante dans les facteurs étiologiques des amputations de membres. En effet, l’ignorance, le manque de moyens financiers, les croyances populaires sont tout autant des facteurs qui influencent les patients a entreprendre un traitement traditionnel, plus tôt que dans les structures hospitalières. Pour une part moins important, la précarité des plateaux techniques hospitaliers intervient aussi.
Conclusion : Selon les résultat de notre étude, les causes des amputations de membres sont multiples. Le plus souvent le retard de prise en charge hospitalière est incriminé. Plus de la moitié des patients avaient entrepris un traitement traditionnel, un phénomène qu’il faudrait combattre.
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Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
Communication orale
Risk management
ABSTRACT N° SOFCOT24-260
Décomposition des étapes peropératoires de la fixation externe par complexité, incidents, durée, facteurs externes et facteurs de risque : une étude observationnelle
Zakaria Chabihi* 1, 2, Brahim Demnati3, Ahmed Idoukitar1, Yassine Fath El Khir1, El Mehdi Boumediane1, Mohamed Amine Benhima1, Imad Abkari1
1Traumatologie orthopedie B, CHU Mohamed VI, 2Laboratoire de recherche clinique et épidemiologique de la pathologie osteoarticulaire, Université Cadi Ayyad, Marrakech, 3Université Hassan II , Casablanca, Morocco
Introduction : La prise en charge des fractures des membres inférieurs par fixation externe a été largement étudiée, en mettant l'accent sur les complications postopératoires. Cependant, il existe un vide critique dans la compréhension des facteurs préopératoires et peropératoires affectant le succès et la complexité de ces interventions. Cette étude vise à combler ce vide en examinant les difficultés des étapes de fixation externe au-delà des complications postopératoires.
Material and methods : Une étude observationnelle prospective portant sur 80 cas de fractures des membres inférieurs a été menée. Des données sur l'étapes de la fixation externes ont été collectées, notamment des parameters sur les durées, les facteurs des risque, les incidents per-operatoires et les facteurs de complexité.
Results : L’étude a examiné des patients avec un âge moyen de 23,6 ans (SD = 7,4) et un score ASA moyen de 1,7. 62,5% avaient des fractures ouvertes, surtout au tibia (57,5%). La procédure durait en moyenne 56,8 minutes. La réduction de la fracture (35,7 minutes) etait l'étape la plus chronophage. La rachianesthésie était fréquente (47,5%), avec des fiches de 4,8 mm (SD = 0,7) et des composants de cadre moyens de 8,4 (SD = 5,9). Les réductions fermées représentaient 66,2% et le nombre moyen d’images fluoroscopiques était de 13,2 (SD = 7,5). Des corrélations ont montré que les patients plus âgés ou avec un score ASA plus élevé avaient plus de complications d’anesthésie (tau = 0,42, p < 0,001), et ceux avec un IMC plus élevé avaient plus souvent une anesthésie générale (tau = 0,35, p = 0,002). Les fractures complexes augmentaient les incidents de stérilisation (tau = 0,44, p = 0,001) et les fractures comminutives nécessitaient plus de broches (tau = 0,42, p < 0,001) et un temps de placement plus long (tau = 0,37, p = 0,001). Les fixateurs complexes allongeaient le temps d’assemblage (tau = 0,48, p < 0,001) et augmentaient les incidents (tau = 0,32, p = 0,003). Une bonne qualité d’image fluoroscopique réduisait les incidents (tau = -0,29, p = 0,01).
Discussion : Notre étude met en exergue l’importance des facteurs pré et peropératoires dans la gestion des fractures des membres inférieurs par fixation externe. Elle révèle que la réduction de la fracture est une phase complexe, influençant l’efficacité chirurgicale. Les patients âgés ou avec des scores ASA élevés présentent plus de risques de complications. La recherche souligne aussi le besoin de simplifier les fixateurs pour diminuer les infections et insiste sur l’amélioration de la qualité des images fluoroscopiques pour un meilleur résultat opératoire.
Conclusion : Cette étude apporte une perspective holistique sur le processus de fixation externe peropératoire, comblant ainsi le fossé de la littérature. Les résultats soulignent l'importance de prendre en compte les facteurs préopératoires et peropératoires pour améliorer l'efficacité des procédures et les résultats pour les patients. Malgré ses limites, cette recherche jette les bases d’une exploration et d’un perfectionnement plus approfondis de la prise en charge des fractures des membres inférieurs.
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Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
Présentation 5 min / Discussion 2 min
Communication orale
Hip
ABSTRACT N° SOFCOT24-354
Aller plus vite que les PROM : Évaluation anticipée de la récupération post-PTG/PTH grâce à des marqueurs d’activité physique
Julien Lebleu1, Bruno Bonnechère2, 3, Kim Daniels4, Andries Pauwels1, Hervé Poilvache* 5
1moveUP, Bruxelles, 2REVAL Rehabilitation Research Center, 3Technology-Supported and Data-Driven Rehabilitation, Hasselt University, 4Department of PXL—Healthcare, PXL University of Applied Sciences and Arts, Hasselt, 5Orthopedic Surgery Department, CHIREC, Braine L'alleud, Belgium
Introduction : La MCID (Minimal Clinically Important Difference) des PROMs (Patient Reported Outcome Measures) est un critère important dans l’étude des résultats des prothèses totales de genou (PTG) et de hanche (PTH), permettant d’évaluer l’effet de l’intervention ainsi que la vitesse de rétablissement post-opératoire des patients. Le développement d’outils de mesure de l’activité physique sur smartphones offre de nouvelles possibilités, comme la réalisation de tests de marche non intentionnels, pouvant venir en complément de la collecte de PROMs classiques. Dans cette étude, nous proposons l’utilisation de mesures automatiques d’activité dans les suites de PTG et de PTH en complément du Forgotten Joint Score (FJS).
Material and methods : 1144 patients ayant subi d’une PTG (N=461) ou d’une PTH (N=683) ont bénéficié d’un suivi à l’aide d’une application numérique pendant au moins 6 semaines post-opératoires. L'âge moyen était de 62 ans, avec un indice de masse corporelle (BMI) de 29. La répartition par genre était de 51% de femmes et de 49% d'hommes. Les données d’activité physique ont été collectées à l’aide de smartwatchs Garmin Vivofit 4, permettant d’extraire plusieurs paramètres importants avant et après l’intervention : le nombre de pas par jour, le pic de cadence sur 1 minute (P1M) et le pic de cadence consécutive sur 6 minutes (P6MC). Les patients ont été divisés en deux groupes sur base de la MCID du FJS à 3 mois post-opératoires (PTG/MCID+ : patients opérés d’une PTG ayant atteint la MCID ; PTG/MCID- : patients opérés d’une PTG n’ayant pas atteint la MCID ; PTH/MCID+ : PTH ayant atteint la MCID ; PTH/MCID- : PTH n’ayant pas atteint la MCID) afin de comparer ces deux paramètres.
Results : Les patients du groupe PTH/MCID- (N=243) ont mis plus de temps à atteindre leur niveau d’activité pré-opératoire (PTH/MCID+ (N=440): 33 jours, PTH/MCID- : 40 jours). Ils n’ont par ailleurs pas retrouvé leurs valeurs pré-opératoires de P1M au cours du suivi, tandis que les patients du groupe PTH/MCID+ l’ont atteint à 35 jours post-opératoires. Concernant le P6MC, les patients du groupe PTH/MCID+ ont eu une récupération plus rapide (29 jours, PTH/MCID- : 32 jours).
Les patients du groupe PTG/MCID- (N=266) n’ont pas retrouvé leur niveau d’activité pré-opératoire au terme du suivi, et ont mis plus de temps pour normaliser le P1M (PTG/MCID+ (N=195) : 38 jours, PTG/MCID- : 50 jours) et le P6MC (PTG/MCID+ : 29 jours, PTG/MCID- : 39 jours).
Conclusion : Les résultats de notre étude montrent l’intérêt du P6MC et du P1M dans l’étude de la récupération post-opératoire dans les suites de PTH ou de PTG et semblent associés aux résultats du FJS à 3 mois.
Ces paramètres ont l’avantage de pouvoir être collectés quotidiennement, sans supervision, et de manière automatique dans le cadre du suivi post-opératoire et offrent de nouvelles perspectives dans le cadre de la surveillance post-opératoire et du suivi des résultats fonctionnel, en complément des PROMs.
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Conflits d’intérêts :
J. Lebleu Research support/Scientific studies: moveUP,
B. Bonnechère: Pas de conflit déclaré ,
K. Daniels: Pas de conflit déclaré ,
A. Pauwels Research support/Scientific studies: moveUP,
H. Poilvache: Pas de conflit déclaré
Communication orale
Hip
ABSTRACT N° SOFCOT24-566
Intérêt des cupules doubles mobilités dans la prévention de l’instabilité post-opératoire après prothèse totale de hanche de première intention.
Résultats d’une série prospective continue de plus de 1000 prothèses totales de hanche
Rahifa Hassanati* 1, Bertrand Boyer2, Frederic Farizon3, Remi Philippot4
1Chirurgie orthopédique (CHU), Rahifa Hassanati, 2Chirurgie orthopédique (CHU), Bertrand Boyer, 3Chirurgie orthopédique (CHU), Frederic Farizon, 4Chirurgie orthopédique (CHU), Remi Philippot, Saint Etienne, France
Introduction : La luxation prothétique est une complication précoce fréquente après une arthroplastie totale de la hanche (PTH), avec des taux allant de 2 % à 5 % dans la plupart des séries. Il a été démontré que l'utilisation d'une cupule à double mobilité (DMC) réduit le risque de luxation en chirurgie primaire et de reprise. Dans notre institution, nous avons utilisé exclusivement une cupule à double mobilité monobloc pour l'arthroplastie de première intention au cours des 20 dernières années. L'objectif de cette étude est de rapporter le taux de luxation postopératoire dans une large série prospective continue d'arthroplasties de première intention utilisant une DMC.
Material and methods : Cette étude monocentrique continue et prospective inclue 1062 PTH de première intention (Les PTH sur fractures du col fémoral et sur échecs d’ostéosynthèse ont été exclues de l’étude) réalisées entre 2009 et 2019 en utilisant la même DMC monobloc sans ciment de dernière génération (DMC cylindro-hémisphérique press fit avec double revêtement associant un spray titane et de l’Hydroxyapatite).
Le suivi moyen est de 4,4 ±3 ans , et l'âge moyen à l'implantation est de 68,3 ±12,7 ans.
Les patients ont fait l'objet d'un suivi clinique et radiologique à 45 jours, 1 an, 5 ans et 10 ans. Les complications et les révisions ont été rapportées prospectivement.
Results : Lors du dernier suivi, 117 patients sont décédés et 73 sont perdus de vue.
Le taux de luxation au dernier recul est de 0,6 % (6 cas).
L’étiologie ostéonécrose apparaît comme un facteur de risque de survenue d’une instabilité.
Nous rapportons au dernier suivi : 15 fractures fémorales, 5 infections précoces nécessitant un lavage, 7 infections tardives nécessitant une explantation et une révision en deux temps, 1 changement isolé du liner en polyéthylène et 2 révisions aseptiques de cupules.
Le taux de survie à 10 ans selon Kaplan Meyer en prenant comme critère la reprise pour cause aseptique de la cupule était de 99%.
Discussion : Notre étude confirme que l'utilisation d'une DMC monobloc dernière génération permet de réduire le taux de luxation postopératoire dans les arthroplasties de première intention. Les cupules dernière génération avec un double revêtement en spray titane et hydroxyapatite présentent un risque de descellement aseptique plus faible que les générations précédentes. Les progrès réalisés au niveau de la géométrie, de la résistance et de la composition du liner en polyéthylène réduisent les problèmes d’usure et font disparaître les risques de luxations intra-prothétiques.
Conclusion : la DMC monobloc moderne permet de conjuguer stabilité post-opératoire et fixation pérenne et peut être utilisé en toute sécurité dans l'arthroplastie de première intention.
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Conflits d’intérêts :
R. Hassanati: Pas de conflit déclaré ,
B. Boyer: Pas de conflit déclaré ,
F. Farizon Consultancy, Expert: SERF,
R. Philippot Consultancy, Expert: SERF
Communication orale
Hip
ABSTRACT N° SOFCOT24-763
Etude comparative du taux de luxations après arthroplastie intermédiaire de hanche par voie antérieure et par voie postérieure en traumatologie.
Theo Verdier* 1, Marie Le Baron2, Maxime Fabre1, Xavier Flecher2, Jean-noël Argenson1, Christophe Jacquet1
1Service du Pr. Argenson, 2Service du Pr. Flecher, APHM, Marseille, France
Introduction : Associé au vieillissement de la population, le nombre d’arthroplasties intermédiaires de hanche dans le domaine de la traumatologie ne cesse d’augmenter. Ce type d’intervention concerne une population âgée particulièrement à risque. Une des principales complications redoutées est représentée par la luxation prothétique (6 à 17% selon les séries) et ses conséquences. L’objectif de cette étude était de comparer les hémi-arthroplasties réalisées par voie postéro-externe de Moore et celles réalisées par voie antérieure directe de Hueter.
Material and methods : Etude prospective multicentrique randomisée incluant des patients opérés entre novembre 2021 et mars 2023 d’une arthroplastie intermédiaire de hanche pour fracture du col par voie antérieure directe sans table orthopédique ou par voie postérieure.
Les données péri-opératoires ont été recueillies permettant d’analyser le temps opératoire, l’estimation des pertes sanguines et la durée de séjour. La survenue de complications per et post-opératoires (fractures, luxations, infections et reprises chirurgicales) ainsi que la mortalité ont également été analysés.
294 patients (160 dans le groupe voie postérieure (P) et 134 dans le groupe voie antérieure (A)) ont pu être inclus dans cette étude avec un âge moyen de 86,4 ans et un suivi moyen de 1,7 ans. Dans les 2 groupes des tiges cimentées ont été utilisées
Results : L’analyse des caractéristiques démographiques retrouvait comme seule différence significative un BMI supérieure dans le groupe voie postérieure (23.7 vs 26.1).
Le temps opératoire était significativement plus long de 16,3 minutes dans le groupe A. Aucune différence significative n’a été observé en terme de saignement, de fracture per-opératoire et de durée de séjour hospitalier.
Les taux de luxation prothétique était significativement différent ( 7.8 %dans le groupe P contre 2,4% dans le groupe A) de même que le taux de reprise chirurgicale pour instabilité (reprise tige ou conversion en PTH) (4.1% groupe P vs 0.7 % groupe A).
Aucune différence n’a été observée entre les deux groupes concernant la mortalité hospitalière et la mortalité globale.
Conclusion : Le recours à la voie antérieure dans le cadre des arthroplasties intermédiaires de hanche par un chirurgien formé à cette technique présente un intérêt pour réduire le risque de luxation.
Bien qu’aucune différence n’ait pu être observée sur la mortalité, cette stratégie chirurgicale est à adapter à l’état clinique du patient du fait d’une augmentation du temps opératoire.
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Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
Communication orale
Hip
ABSTRACT N° SOFCOT24-545
Evaluation de cinq différentes voies d'abord dans la prothèse totale de hanche de première intention : une méta-analyse en réseau
Anne-Marie Schofield* 1, Simon Corsia1, Georgio Nahed1, Jules Descamps1, Pascal Bizot1, Rémy Nizard1, Pierre-Alban Bouché1
1Chirurgie orthopédique, Hôpital Lariboisière, Paris, France
Introduction : La coxarthrose est une maladie courante et invalidante présentant une incidence de 241 pour 100 000 habitants. Son traitement ultime est la prothèse totale de hanche (PTH). Ce sont plus d'un million de prothèse posées en France sur six ans. Chaque voie d'abord présente ses avantages et ses inconvénients et il n'y en a pas une qui semble largement supérieure aux autres en termes de complications et de suites opératoires. L'objectif de cette étude est de comparer cinq différentes voies d'abord afin de déterminer si une d'entre elle présente de meilleurs résultats sur les plans fonctionnels, radiologiques et sur les variables péri-opératoires.
Material and methods : Nous avons inclus les essais contrôlées et randomisés comparant au moins deux voies d'abord entre elles. Nous avons recherché parmi les bases de données électroniques, les grands congrès et revues orthopédiques, ClinicalTrials.gov et la plateforme des registres des études cliniques internationales de l'OMS entre le 1er janvier 2010 et le 1er octobre 2022. Ceci a conduit à l'inclusion de 73 études contrôlées randomisées et de 9360 PTH de première intention (fractures exclues). Deux chercheurs ont sélectionné les études et extrait les données de façon indépendante. Les critères de jugement principaux sont les résultats cliniques précoces (score fonctionnel relevé entre 3 et 6 mois post-opératoires) et le taux de luxation de hanche. Les critères secondaires sont les résultats radiologiques (inclinaison frontale de la pièce cotyloïdienne et position en varus ou valgus de la tige) et les variables péri-opératoires (fracture, infection, inégalité de longueur des membres, durée opératoires, pertes sanguines, durée d'hospitalisation, douleur selon l'EVA, les autres complications).
Results : Il n'y a pas de différence significative sur les scores cliniques post-opératoires entre les différentes voies d'abord ni en terme de luxations de hanche. Il n'y a pas de différence significative dans la position des implants prothétiques sur les radiographies de contrôle. Il existe plus de pertes sanguines per-opératoires avec la voie d'abord latérale. Les durées opératoires semblent plus courtes en cas de voie d'abord postérieure. Il n'y a pas de différence sur les complications en dehors des neurapraxies fémoro-cutanées qui sont plus fréquentes dans la voie antérieure.
Discussion : Cette méta-analyse en réseau ne permet pas de confirmer de façon évidente la supériorité d'une voie d'abord par rapport à une autre dans la PTH de première intention. Il semble exister un saignement plus abondant dans la voie latérale et une durée d'intervention écourtée pour une voie postérieure conventionnelle.
Conclusion : Il paraît raisonnable de recommander à tous les chirurgiens de maîtriser au moins deux voies et de faire son choix en fonction des contraintes techniques et anatomiques du patient. La chirurgie prothétique de hanche s'est rendue indispensable dans le quotidien des malades. La question de la voie d'abord reste essentielle, car celles-ci sont de plus en plus nombreuses avec la recrudescence des voies modifiées qui cherchent à devenir le moins invasives possible.
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Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
Communication orale
Hip
ABSTRACT N° SOFCOT24-786
Intérêt de la cupule double-mobilité non cimentée dans les révisions en deux-temps d’arthroplastie totale de hanche
Justine Bidard* 1, Bertrand Boyer1, Nicolas Zadel1, Thomas Neri1, Rémi Philippot1, Frédéric Farizon1
1Chirurgie orthopédique, CHU , Saint-Etienne, France
Introduction : La principale complication après arthroplastie totale de hanche demeure la luxation. En cas de révision, le taux de luxation est plus important, particulièrement chez les patients ayant bénéficié d’une révision en deux-temps pour une infection ostéo-articulaire. L’intérêt de la cupule double-mobilité lors des reprises chirurgicales a déjà été démontré, mais avec un faible niveau de preuve scientifique. Nous avons émis l’hypothèse que le taux de luxation chez les patients bénéficiant d’une cupule double mobilité non cimentée est identique pour les révisions en un temps versus deux temps.
Material and methods : Nous avons conduit une étude cas-témoins, monocentrique et rétrospective de Janvier 2011 à Décembre 2020. Durant cette période, 220 patients ont bénéficié d’une révision de prothèse totale de hanche. Parmi eux, 40 patients ont bénéficié d’une révision en deux temps. Ce groupe constitue le groupe de cas. Chaque cas a été apparié avec deux patients-contrôle correspondant aux révisions de prothèse totale de hanche en un temps. L’appariement a été effectué sur le sexe et l’âge. Le critère de jugement principal correspond au taux de luxation après révision chirurgicale.
Results : Aucune différence significative sur le taux de luxation n’a été mise en evidence entre les deux groupes (7.5 % vs 3.8 %, p = 0.40). En analyse univariée, une maladie auto-immune et la présence d’un traitement immunosuppresseur étaient des facteurs de risque de luxation. Il n’y avait pas de différence significative sur le taux de survie sans luxation (log-rank test, p = 0.38) ou sur le taux de re-révision (log-rank test, p = 0.78) entre les deux groupes. A 36 mois, la mortalité était similaire entre les deux groupes. Aucune instabilité chronique n’a été rapportée à la fin du suivi pour l’ensemble des patients.
Conclusion : L’utilisation d’une cupule double-mobilité semble efficace pour prévenir la luxation dans les révisions chirurgicales en deux temps d’arthroplastie totale de hanche en cas d’infection ostéo-articulaire.
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Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
Communication orale
Hip
ABSTRACT N° SOFCOT24-1203
Les tiges à collerette sont un facteur de protection contre les fractures périprothétiques précoces dans l'arthroplastie totale de la hanche. Une analyse multivariée dans une cohorte de 1623 patients.
Florian VOIRIN1, Constant Foissey1, Cécile Batailler* 1, Elvire Servien1, Sébastien Lustig1
1Hopital Croix Rousse, Lyon, France
Introduction : Le design des tiges fémorales dans la prothèse totale de hanche (PTH) est en constante évolution. L'impact de la collerette sur le risque de fracture périprothétique reste controversé. Cette étude avait pour objectif de déterminer si l'ajout d'une collerette à la tige fémorale avait un impact sur le risque de fracture périprothétique précoce dans les 90 jours suivant l'intervention chirurgicale.
Material and methods : Cette étude rétrospective, monocentrique, incluait 1623 patients ayant bénéficié d'une PTH primaire entre janvier 2010 et décembre 2020. Les critères d'inclusion étaient une tige non cimentée avec ou sans collerette, en première intention, sans antécédent de chirurgie de la hanche. Les données évaluées étaient les caractéristiques démographiques (âge, sexe, nombre d'obèses (indice de masse corporelle > 30kg/m2)), la simple ou double mobilité, la voie d’abord chirurgicale, les complications précoces, en particulier les fractures fémorales périprothétiques, et leurs types. Sur les 1623 patients, 1380 ont reçu une tige avec collerette (85%), et 243 une tige sans collerette (15%). Une analyse multivariée a été réalisée pour déterminer l'effet de la collerette sur le risque de fracture périprothétique précoce (<90 jours).
Results : Neuf fractures périprothétiques précoces ont été identifiées dans l'ensemble de la cohorte (0,55%). Il y a eu quatre fractures (1,65%) dans le groupe des tiges sans collerette et cinq fractures (0,36%) dans le groupe des tiges avec collerette (p=0,005). Un patient a dû subir une reprise chirurgicale dans le groupe tige avec collerette, tandis que deux patients ont dû subir une reprise chirurgicale dans le groupe tige sans collerette. Le modèle de régression logistique multinomiale a indiqué un risque statistiquement significatif (p<0,05) plus faible de fracture périprothétique précoce dans les 90 jours suivant l'intervention chirurgicale dans le groupe des tiges avec collerette. Aucun autre facteur de risque de fracture périprothétique précoce n'a été identifié.
Conclusion : L'utilisation de tiges fémorales avec collerette dans la PTH primaire était un facteur protecteur contre les fractures fémorales périprothétiques précoces dans les 90 jours suivant l'intervention chirurgicale.
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Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
Communication orale
Hip
ABSTRACT N° SOFCOT24-1260
Comparaison du positionnement et du taux de complications entre une cupule acétabulaire en céramique préassemblée et modulaire dans l'arthroplastie totale de la hanche : une étude prospective randomisée sur 302 hanches.
Philippe Gerard* 1, Antoine Mouton1, Guillaume Auberger1, Thomas Aubert1, Vincent Le Srat1, Younes Kerroumi1, Simon Marmor1
1Hopitial de la Croix Saint Simon, Paris, France
Introduction : La quatrième génération de céramique des prothèses totales de hanche (PTH) a permis de réduire considérablement le taux de fracture de céramique. Une des causes de fracture est le mauvais positionnement de l’insert dans la cupule en peropératoire, de sorte que des cupules préassemblées ont été développées pour éviter cette complication. Ces implants peuvent être plus difficiles à positionner en raison du porte cotyle plus volumineux et la qualité de l’impaction ne peux être vérifiée qu’en périphérie de l’implant en l’absence de trou accessible au fond du cotyle. L’objectif de notre étude est de comparer la qualité de positionnement et d’impaction des cotyles préassemblés et modulaires.
Material and methods : Il s’agit d’une étude prospective randomisée incluant 302 patients opérés d’une PTH avec couple de frottement en céramique. 151 patients ont reçu une cupule modulaire et 151 une cupule préassemblée dont 75 avec l’impacteur original et 76 avec une nouvelle version d’impacteur moins encombrant. La qualité d’impaction était évaluée en mesurant la distance entre le fond de la cupule et le fond de la cavité préparée sur les radiographies postopératoires. Le taux de complication et la qualité d’implantation (inclinaison, antéversion) étaient comparés puis une recherche de facteurs de risque d’impaction incomplète réalisée.
Results : La distance entre le fond de la cupule et le fond de la cavité préparée était plus importante avec la cupule préassemblée positionnée avec le nouvel impacteur qu’avec l’impacteur original ou la cupule modulaire (p<0,001). L’inclinaison de la cupule était similaire entres les deux types d’implant (42,7° ± 4,8° versus 43.2° ± 5.8°, p=0,44), les cupules préassemblées moins antéversées (18,8° ± 9,4° versus 21,0° ± 8,4°, p=0,01).
Aucune fracture de céramique n'a été observée. En revanche, une fracture acétabulaire et 5 échecs d'implantation avec la cupule préassemblée (4%) ont conduit à implanter une cupule modulaire en peropératoire. L’analyse multivariée retrouve l’ostéocondensation importante (OR = 3,7) et le nouvel impacteur comme facteur de risque d’impaction incomplète (OR = 3,3).
Discussion : Si les cotyles préassemblés sécurisent l’assemblage de l’insert en céramique, leur impaction est plus délicate et ont conduit à 4% d’échec d’implantation en peropératoire. Les défauts d’impaction observés avec le nouvel impacteur pourraient être expliqués par son manque de rigidité par rapport à la version d’origine, responsable d’une déperdition de transmission des forces. Une impaction incomplète peut engendrer une latéralisation excessive et un abaissement du centre de rotation du cotyle responsable d’un allongement du membre inférieur ou d’un conflit péri prothétique. En cas d’ostéocondensation importante du cotyle, un fraisage plus important en périphérie pourrait limiter le risque d’impaction insuffisant.
Conclusion : L’implantation d’une cupule préassemblée est délicate, nécessite un impacteur rigide et un fraisage généreux de l’entrée du cotyle si celui-ci est scléreux.
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Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
Communication orale
Hip
ABSTRACT N° SOFCOT24-323
Utilisation d’implants poreux non cimentés en tantale pour gérer les pertes de substance acétabulaires et restaurer le centre de rotation de la hanche lors d'une révision acétabulaire : une étude clinique et radiologique à dix ans de recul minimum.
Alessandra Cipolla* 1, Martinique Vella-Baldacchino2, Jean-Noël Argenson3, Xavier Flecher3
1CTO Hospital (C.T.O. Centro Traumatologico Ortopedico) , University of Turin, Torino, Italy, 2Department of Surgery & Cancer, Sir Michael Uren Hub, MSk Lab – Imperial College London, London, United Kingdom, 3Sainte-Marguerite Hospital, Institute for Locomotion, Department of Orthopedics and Traumatology, Aix-Marseille University, Marseille, France
Introduction : La gestion de la reconstruction des pertes de substance (PDS)acétabulaires et la restauration du centre de rotation de la hanche (COR) en cas de reprise de prothèse totale de hanche (RPTH) rendent techniquement difficile cette intervention chirurgicale. Parmi les nombreuses options existantes, les implants en tantale ont montré des résultats encourageants sur une période de suivi à court et moyen terme. Le but de cette étude était de décrire les résultats cliniques et radiographiques au recul minimum de 10 ans (moyenne x, 10 à 17 ans) des RPTH à l'aide d'une cupule en tantale modulaire accompagnées ou non d’augments.
Material and methods : Les patients ayant bénéficié de l’utilisation de cupules en tantale lors de révisions acétabulaires entre 2006 et 2013 ont été inclus dans une étude monocentrique observationnelle rétrospective continue. Les résultats cliniques ont été mesurés à l’aide du Harris Hip Score. Les résultats radiologiques ont été analysés à l’aide des signes d’ostéointégration selon les critères de Moore, en évaluant les signes de radiotransparence dans les zones de Charnley et la stabilité de la cupule acétabulaire selon Massin. Le centre de rotation de la hanche et l’angle d’inclinaison de la cupule acétabulaire ont été mesurés à l’aide de la méthode Callaghan.
Results : 98 patients (49 hommes et 49 femmes) ont été inclus et 73 patients ont été analysés (8 décédés et 17 perdus au follow-up). L'âge moyen au moment de l'intervention chirurgicale était de 59 ans (extrêmes : 24-86). Les pertes de substance acétabulaires ont été classés selon Paprosky en 18 IIA (24,6 %), 17 IIB (23,2 %), 11 II C (15 %), 13 IIIA (17,8 %) et 14 IIIB (19 %). Une reprise fémorale associée a été nécessaire chez 31 patients (43 %). Aucune greffe osseuse n'a été réalisée mais des augments supplémentaires au tantale ont été nécessaires chez 50 patients (68 %). 3 hanches (4,1%) ont été repris pour descellement aseptique, la survie de l'implant était donc de 96 % au recul moyen de 14 ans (range : 10-17). La survie globale était de 83,6 % si toutes les raisons de révisions étaient considérées comme critère d’évaluation (5 révisions pour luxations, 1 pour infection, 1 pour fracture et 1 pour ossifications hétérotopiques). Les complications les plus fréquentes étaient la luxation (13,7 %) et les infections (12 %). Le HHS moyen était de 81 (range : 39-100). L'inclinaison acétabulaire moyenne était au recul de 43,3° (range 25°-63°). Plus de 80 % des hanches présentaient des signes radiologiques d'ostéointégration et aucun changement de la position du COR au dernier recul.
Conclusion : L'utilisation des implants acétabulaires poreux non cimentés en tantale dans les RPTH peut être considérée comme une solution favorable pour gérer les pertes de substance acétabulaires et restaurer le centre de rotation de la hanche avec des résultats cliniques et radiologiques satisfaisants dans un suivi à long terme.
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ABSTRACT N° SOFCOT24-278
La cupule RM Pressfit Cup® à 10 ans de recul minimum
Adrien P. M. Portet* 1, marion besnard2, Louis-Romée Le Nail1
1Orthopédie , CHU Trousseau, Tours , 2Orthopédie , Centre hospitalier Robert Debré, Amboise , France
Introduction : Depuis plus de 10 ans, nous utilisons dans le service la cupule RM Pressfit cup™ qui est un implant monobloc, élastique, sans ciment, conçu avec un polyéthylène (PE) de très haut poids moléculaire recouvert d’un mince revêtement de particules de titane. JUSTIFIER Il n’existe à ce jour aucune étude évaluant cette cupule à plus de 10 ans de recul. Nous avons mené une étude rétrospective afin de : 1) évaluer la survie de l’implant avec un recul minimum de 10 ans, 2) évaluer les scores fonctionnels au dernier recul, 3) mesurer l’usure du PE, 4) identifier les descellements radiologiques, 5) rechercher des facteurs de risque de dépose de la cupule, 6) identifier les complications ayant nécessité une prise en charge au bloc opératoire.
Hypothèse :
L’hypothèse de travail était que la survie de cet implant était supérieure à 95% à 10 ans de recul en accord avec les critères NICE (National Institute for Health and Care Excellence).
Material and methods : Il s’agissait d’une étude rétrospective monocentrique, incluant des patients majeurs opérés d’une PTH (prothèse totale de hanche) de première intention avec une cupule RM Pressfit cup™ pour coxarthrose (primaire ou secondaire) ou ostéonécrose de la tête fémorale. Les critères d’exclusion étaient un suivi de moins de 10 ans, une dépose de l’implant suite à une fracture de l’acetabulum post-traumatique (n=1) ou la mise en place d’une cupule RM Pressfit cup™ en seconde intention d’une PTH (n=5). Au total, 163 patients (182 hanches) d’âge médian (Q1-Q3) de 63 (56-68) ans, avec un sexe ratio H/F de 1,7 ont été inclus. Les scores fonctionnels étaient évalués par les scores de Harris et d’Oxford. Les radiographies étaient analysées en postopératoire immédiat et à 10 ans.
Results : La médiane de suivi était de 10,5 (10-11,5) ans. Sur les 182 hanches incluses, 7 cupules ont été déposées correspondant à une survie de 96,1%. Les scores de Harris et d’Oxford médians à 10,5 ans étaient respectivement de 95 (90-98) et de 19 (17-23) points. L’usure médiane du PE était de 0,058 (0,039-0,087) mm/an et le sexe masculin était un facteur associé à l’usure (p=0,012). Dix (6%) cupules montraient une instabilité radiologique avec migration supérieure à 3mm et/ou variation d’inclinaison supérieure à 8° et seulement 9 (6%) hanches présentaient une raréfaction de la trame osseuse. Aucun facteur n'a été associé à la dépose de la cupule. La luxation de prothèse représente 71% des causes de dépose de la cupule. L’augmentation de l’inclinaison de la cupule était un facteur associé à la luxation prothétique (p=0,0003). Les complications globales ayant nécessité une prise en charge au bloc opératoire représente 8,3% des cupules implantées.
Conclusion : La cupule RM Pressfit cup™ donne de bons résultats cliniques et radiologiques à long terme avec une survie globale de 96,1% et un taux de complications faible à plus de 10 ans. Sa pose nécessite de l’expérience et une technique chirurgicale rigoureuse.
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Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
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ABSTRACT N° SOFCOT24-236
Excellents résultats cliniques à 10 ans de recul minimum des arthroplasties totales de hanche basées sur une planification 3D et une tige anatomique incluant une double courbure sagittale et une hélitorsion.
Sena Boukhelifa* 1, Elhadi Sariali1
1Chirurgie Orthopedique, Hôpital la Pitié Salpêtrière, APHP, Paris, France
Introduction : Récemment, certains auteurs ont rapporté une meilleure précision de reconstruction de l’anatomie de hanche après arthroplastie totale de hanche (PTH) avec une tige anatomique spécifique incluant une hélitorsion et une double courbure sagittale (SPS Evol) par comparaison à une tige droite standard doublement conique qui reste le dessin le plus utilisé au monde. Cependant, Il n’existe aucune étude dans la littérature analysant les résultats à dix ans de recul des PTH utilisant cette tige. L’objectif de notre étude était d’évaluer les résultats cliniques à long terme des PTH utilisant ce concept de tige anatomique.
Material and methods : Une étude de cohorte prospective consecutive longitudinale a inclus 135 patients consécutifs (63 femmes et 72) hommes) âgés en moyenne de 62±12 ans (32 à 90), opérés par un seul chirurgien entre décembre 2011 et décembre 2013, avec une PTH basée sur une planification préopératoire 3D scanner. Une tige anatomique (SPS Evolution) avec traitement de surface proximal exclusif, un composant acétabulaire sans ciment (APRIL) et un couple de frottement céramique-céramique Delta ont été utilisés chez tous les patients. Au dernier recul, 24 patients étaient décédés. Au total, 111 patients (55 femmes/56 hommes) correspondant à 127 hanches, âgés en moyenne de 55 ±12 ans le jour de l’intervention, ont été évaluées avec un suivi moyen de 10,6 ± 0,6 ans (de 10 à 12 ans), en utilisant le score de hanche de Harris et un auto-questionnaire de qualité de vie d'Oxford. La fixation et la stabilité de la tige fémorale ont été évaluées avec le score d'Engh. La survie de la tige a été calculée à l'aide de la méthode Kaplan-Meier.
Results : Une seule reprise précoce a été effectuée chez une femme de 69 ans, sur le versant fémoral, suite à une fracture post-traumatique précoce du fémur à 3 semaines de recul. En considérant le descellement aseptique comme critère de révision, le taux survie était de 100 % (95,4-99,9) à 10 ans. D’excellents résultats cliniques ont été obtenus avec un score de Harris moyen de 97.6 (± 6.1 ; de 69 à 100) et un score OHS de 44.7 (± 5.3 ; de 23 à 48). Toutes les tiges étaient considérées comme stables et intégrées.
Discussion : Peu d’études rapportent les résultats à long terme de tiges à fixation courte. Cette étude démontre qu'un excellent taux de survie à 10 ans a été obtenu avec la tige SPS Evolution, qui bénéficie d'une fixation proximale métaphysaire exclusive. Malgré un angle cervico-diaphysaire faible, la rapprochant des tiges varus à offset fémoral élevé, aucun descellement tardif n'est survenu, contrairement aux tiges droites latéralisées, pour lesquelles des défaillances mécaniques ont été rapportées à moyen terme.
Conclusion : Un excellent taux de survie à 10 ans a été obtenu avec la tige SPS évolution dont le dessin comprend une large expansion médio-latérale, une double courbure sagittale et une torsion. Elle permet en plus d’une reconstruction de hanche précise, une fixation proximale durable et d’excellents résultats cliniques, prouvant que la tige SPS évolution est un implant "conservateur" fiable.
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Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
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ABSTRACT N° SOFCOT24-146
Arthroplastie de hanche : que nous a appris le registre multicentrique de la SOFCOT après 18 années d’existence ?
Christian Delaunay* 1, Christian BRAND2, SOFCOT SOFCOT3
1RENACOT, Paris, France, 2Université de Berne, ISPM, Berne, Switzerland, 3CNP-COT, Paris, France
Introduction : Le registre multicentrique des Prothèses de hanche (PH) de la SOFCOT a collecté les données de près de 100 centres en France depuis 2016.
Material and methods : En décembre 2023, 58 314 PH primaires ont été enregistrées, principalement pour coxarthrose primitive (76,4%) puis fracture du col (8,4%). L’âge moyen était de 71 ans avec une 57% de femmes. 73% des implants étaient non cimentés. 170 noms de marque ont été répertoriés.
Sur la même période, 5 853 réinterventions ont été répertoriées. La correspondance du numéro de sécurité sociale et du sexe des patients a permis d’en identifier 777 (13,3%) concernant une PH 1aire déjà enregistrée. Le calcul de l’indice de révision pour 100 composants observés année (IRp100coa) permet de comparer les résultats des implants (seuil d’alerte >1,3).
Results : Les causes de ces 777 révisions précoces à un recul de 1,4 ans était la luxation (24,6%), une fracture péri-prothétique (22,5%), un descellement aseptique (13,3%) et une infection aigüe (13%).
L’IRp100coa de l’ensemble des PH 1aires était de 0,25 à 5,4 ans de recul moyen. Cet indice était de :
Selon le type d’implant :
-0,23 pour les PH à CDM à 4,7 ans ;
-0,25 Pour les PH à tiges fémorales courtes à 4,4 ans ;
-0 révisions pour les resurfaçages à 2,5 ans.
Selon le mode de fixation :
-0,21 pour les PTH totalement cimentées à 7,8 ans ;
-0,29 pour les PTH totalement non cimentées à 4,9 ans ;
Selon le couple de frottement :
-0,12 pour les PTH métal-métal conventionnelles à 9,7 ans ;
-0,29 pour les PTH couples alumine-alumine à 5,1 ans.
Enfin, sur 170 modèles enregistrés, 1 cup et 3 tiges non cimentées indiquent un IRp100coa >1,3 et 1 seule tige cimentée un IRp100coa >3.
Discussion : Après 18 années d’observation, quelques points interpellent :
-Quoique l’IRp100coa des PH à tiges fémorales conventionnelles cimentées ne soit que de 0,18 à 5,9 ans de recul moyen alors que celui des tiges conventionnelles non cimentées est de 0,34 à 4,4 ans, la tendance au non-cimentage fémoral n’a cessé de s’affirmer.
-La survie à 10 ans des PH à tiges fémorales courtes se compare favorablement avec celle des PH à tiges conventionnelles
-Les resurfaçages donnent d’excellents résultats du fait d’une sélection drastique des implants et d’opérateurs habilités
-Le couple métal-métal conventionnel continue de donner d’excellents résultats à près de 10 ans de recul moyen
-Il n’y a pas encore de différence significative entre la survie des PH avec insert en polyéthylène conventionnel versus hautement réticulé.
Conclusion : Malgré sa faible représentativité (3%) ce registre interroge quant aux techniques et aux implants utilisés en France comparativement aux données d’autres registres. On peut anticiper que l’adjonction d’un suivi clinique et de PROMs au sein du nouveau registre SOFCOT RENACOT ainsi que les obligations de re-certification participent à sa promotion.
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ABSTRACT N° SOFCOT24-158
Resurfaçage de hanche chez les moins de 30 ans : étude à 10 ans de recul.
antoine Urbain* 1, sophie putman1, henri migaud1, philippe alexandre faure1, Julien Girard1
1Orthopédie C, CHU, Lille, France
Introduction : Le resurfaçage de hanche (RTH) est une alternative aux traditionnelles prothèses (PTH) pour une population de patients jeunes et actifs étant donné ses nombreux avantages : usure réduite, absence d’instabilité, préservation du stock osseux fémoral, absence de contre-indication fonctionnelle mêmes pour les sports à impact. Pour les très jeunes patients (moins de 30 ans), les PTH montrent des résultats fonctionnels satisfaisants mais avec une faible survie et un taux de complication élevé. Nous avons donc voulu évaluer, au travers d’une étude rétrospective, les résultats des RTH implantés chez des patients de moins de 30 ans.
Material and methods : Durant la période d’inclusion (2007-2021), nous avons collecté au sein d’une basse de données mono-opérateur, tous les RTH effectués chez des patients âgés de moins de 30 ans lors de la chirurgie avec un suivi minimal de 2 ans.
Results : 103 RTH chez 93 patients (77 hommes et 16 femmes) ont été inclus. L’âge moyen lors de la chirurgie était de 27.7 ans (18-29,9). Les 2 diagnostics préopératoires les plus fréquents étaient la coxarthrose (54 RTH (52.2%) et la dysplasie ou luxation congénitale de hanche dans 20 cas (19.4%). 41 hanches avaient eu des chirurgies préalables (8 ostéotomies fémorales, 7 Chiari, 9 ostéosynthèses, 6 arthroscopies, 5 butées, 3 ostéotomies pelviennes et 1 forage. Des gestes complémentaires au RTH ont été effectués dans 20 cas (ostéotomies fémorales, arthrolyse...). Aucun patient n’a été perdu de vue et 3 patients sont décédés (5 RTH) de causes indépendantes de la chirurgie. Il y a eu 2 révisions d’implant avec conversion en PTH (une pour descellement aseptique fémoral et une pour récidive septique chez une patiente aux antécédents d’ostéoarthrite néonatale). Aucune luxation ou réaction adverse aux ions métalliques n’a été retrouvée. Au recul moyen de 10,4 ans (2-17,4), les scores moyens d’activité d’UCLA et d’Oxford (OHS) étaient respectivement augmentés de 5,4 (1-7) et 39,9 (25-55) en préopératoire à 7,9 (3-10) et 15,8 (12-34) (p<0.001). De même, le score moyen d’Harris passait de 41,6 (22-63) à 91,8 (72-100) (p<0.001). Il n’y a pas eu d’observation radiologique d’ostéolyse ou de migration d’implants et 2 liserés autour de la tige fémorale stables dans le temps ont été retrouvés. Le taux de survie de Kaplan-Meier, en prenant comme critère une révision d’implant quel qu’en soit la cause, était de 98% à 10,8 ans (pour un taux de survie attendu selon les critères NICE de 95%).
Discussion :
Conclusion : Cette série de RTH effectués chez des patients de moins de 30 ans a le recul le plus long de la littérature. Malgré une cohorte de patients présentant des challenges chirurgicaux, le taux de survie excède les critères stricts de survie du NICE. Le RTH est donc une alternative fiable et validée par le temps aux PTH dans cette catégorie de patients avec d’excellents résultats fonctionnels et un taux de complications extrêmement faible.
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ABSTRACT N° SOFCOT24-225
Étude comparative d’implants de prothèses de hanche chez les moins 30 ans : prothèse totale de hanche ou resurfaçage de hanche ?
Nathan Alloun* 1, Pierre Martinot1, Philippe-Alexandre Faure1, Julien Girard1
1Orthopédie C , CHU Lille, Lille, France
Introduction : Introduction : La prothèse totale de hanche (PTH) est une intervention peu fréquente chez des patients très jeunes (moins de 30 ans) qui expose à de nombreuses complications et de faibles taux de survie. Une alternative à la PTH consiste en un resurfaçage total de hanche (RTH) bien que peu de séries ont étudié ces techniques pour cette population spécifique. Nous avons donc voulu analyser et comparer au travers d’une étude rétrospective une série de RTH et de PTH implantés chez des patients de moins de 30 ans dans le but d’évaluer la survie et de déterminer les résultats fonctionnels ainsi que que les complications. Notre hypothèse était que le RTH présentait une meilleure survie que les PTH classiques, avec également, de meilleurs résultats fonctionnels et d’activité.
Material and methods : Matériels et méthode : Cent treize patients correspondant à 62 RTH et 51 PTH réalisés chez des patients âgés de moins de 30 ans ont été appariés et inclus. Nous avons analysé le nombre de reprises chirurgicales ainsi que leurs causes pour en déterminer la survie. De plus nous avons analysé différents scores (scores de Merle d’Aubigné, UCLA, FJS, Oxford-12, Harris et Devane). A partir du score d’Oxford-12 le PASS a été étudié.
Results : Résultats : Il y avait 11,8% (6/51) de reprises dans le groupe PTH contre 1,6% (1/62) dans le groupe RTH (p=0,002). L’analyse du taux de survie à 8 ans était en faveur du groupe RTH avec 98,4% versus 85,6% (IC : 0,85935 ; 0,96682) (p=0,02). Au recul, le score FJS était meilleur dans le groupe RTH avec 83 points versus 67,9 points (p=0,02). Au dernier recul, les scores d’Oxford, Harris et Devane étaient systématiquement meilleurs dans le groupe PTH avec respectivement : 15,5 points(IQR : 14 à 19) versus 14 points (IQR : 12 à 17) (p = 0,0301) ; 96,4 points (IQR : 91,5 à 100) versus 91,5 points (IQR : 86 à 97) (p=0,005) et 4 points (IQR : 4 à 5) versus 4 points (IQR : 3 à 5) (p=0,02). Cependant, l’analyse du PASS ne démontrait pas de différence entre les deux groupes (p= 0,79).
Discussion : Le RTH permet de s’affranchir de certaines complications des PTH (telle que l’instabilité) et d’afficher d’excellents résultats fonctionnels. Cependant, cette technique, qui démontre une supériorité chez les sujets de moins de 30 ans par rapport aux PTH, n’est pas systématiquement envisageable car plusieurs contre-indications existent (nécrose massive, petit diamètre de tête fémorale…).
Conclusion : Nos données confirment que le RTH semble être une option pertinente à long terme pour les patients de moins de 30 ans, quand cette technique est réalisable.
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ABSTRACT N° SOFCOT24-409
Les mesures de la version fémorale varient significativement entre les méthodes couramment utilisées - Implications pour le diagnostic et la prise en charge
Camille Vorimore* 1, Kevin Smit2, Kawan Rakhra2, Jeroen Verhaegen3, Marco Schneider4, Paul Beaulé5, Andrew Speirs6, George Grammatopoulos5
1Orthopédie, La Croix Saint Simon, 2Orthopédie, Ottawa hospital, Paris, France, 3University Hospital Antwerp, Antwerp, Belgium, 4Auckland university, Auckland, New Zealand, 5Orthopédie, Ottawa hospital, 6Carleton University, Ottawa, Canada
Introduction : La mesure précise de la torsion fémorale est essentielle pour diagnostiquer les déformations torsionnelles, déterminer la nécessité d'une intervention chirurgicale ou établir l'étendue de la correction requise. Cependant, dans la littérature, de nombreuses techniques de mesure ont été décrites. Cette étude vise à 1) Évaluer la variabilité entre différentes techniques bidimensionnelles (2D) et tridimensionnelles (3D) pour mesurer la version fémorale ; 2) Étudier la fiabilité intra- et inter-observateurs parmi les chirurgiens orthopédistes et les radiologues ; et 3) Évaluer l'effet de la version sur les différences entre les techniques de mesure.
Material and methods : Il s'agit d'une étude rétrospective, monocentrique, universitaire. 100 patients/fémurs (50 gauches/50 droits) ayant subi une chirurgie de préservation de la hanche (75 % arthroscopie ou 25 % OPA) ont été analysés (70 % de femmes ; âge : 36,1 ± 8,9). Des scanners pelviens, incluant le fémur distal, ont été utilisés pour mesurer la torsion fémorale, en utilisant différents ensembles de repères selon différentes définitions - deux pour le fémur proximal et deux pour le fémur distal. La version fémorale était mesurée à partir de coupes axiales (2D) (méthodes Murphy et Reikeras), ou à partir de reconstructions 3D de fémurs segmentés (méthodes Sugano et Lee). Quatre évaluateurs ont effectué les mesures axiales (1 fellow en chirurgie de préservation de la hanche ; 2 chirurgiens orthopédistes et 1 radiologue). Les mesures ont été effectuées par rapport aux axes condyliens postérieurs et inter-épicondyliens.
Results : La version moyenne selon les 4 méthodes variait entre 8,9° ± 11,6 (Reikeras ; le plus bas) et 16,3° ± 12,2 (Murphy ; le plus élevé), avec une différence maximale de 12,6° ± 4,2. L'utilisation de l'axe épicondylien réduisait en moyenne les mesures de version de 5,2° ± 2,6, par rapport à l'axe condylien postérieur. Des corrélations inter-observateurs significatives dans les mesures ont été observées, mais l'accord était meilleur pour la méthode de Murphy (ICC : 0,80 ; IC 95 % : 0,72-0,86), comparé à Reikeras (ICC : 0,74 ; IC 95 % : 0,63-0,82). La version fémorale était positivement corrélée avec la différence dans les mesures de version fémorale avec les différentes méthodes (ρ=0,34, p<0,001).
Discussion : Des différences significatives dans les valeurs de version fémorale en fonction de la méthode utilisée pourraient conduire à des évaluations erronées de la variance anatomique présentée en clinique si la technique utilisée est différente des techniques décrites pour les données normatives (principalement définies sur la base des méthodes 3D). Dans le cadre clinique, les mesures 2D sont plus faciles à réaliser que les mesures 3D qui nécessitent une segmentation. Parmi les quatre observateurs, la méthode de Murphy a montré le meilleur accord mais a illustré la plus grande version par rapport au reste, ce qui doit être pris en compte car négliger ces différences peut entraîner des erreurs dans la prise de décision chirurgicale.
Conclusion : Les versions fémorales mesurées présente de grande variation en fonction de la méthode utilisée.
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ABSTRACT N° SOFCOT24-504
Douleur sacro-iliaque après une arthroplastie totale de la hanche : analyse combinée des données cliniques et EOS en position debout et assise.
Jean-Yves Lazennec* 1, Aidin Eslam Pour2
1orthopédie La Pitié, Sorbonne médecine Université Assistance Publique Hopitaux de Paris, Paris, France, 2Yale University, New Haven CT, United States
Introduction : Les douleurs sacro-iliaques DSI sont volontiers sous estimées après une PTH. Cette étude explore les explications avancées pour les DSI en particulier la laxité, les troubles posturaux et l’inégalité de longueur des membres.
Material and methods : Dans cette étude cas-témoins rétrospective, 94 patients opérés d’une PTH et avec DSI ont été comparés à 94 patients témoins sans DSI après PTH. Le diagnostic de DSI a été affirmé par les tests cliniques validés . Les patients ont été évalués par imagerie EOS® debout et assis. Les paramètres 3D analysés comprenaient l'incidence pelvienne IP, la pente sacrée PS, la lordose lombaire LL, l’inégalité de longueur fonctionnelle des membres intégrant la hauteur de l’arrière-pied, l'inclinaison pelvienne coronale, le Sagittal Vertical Angle SVA, l’angle de rotation pelvienne axiale.
Results : Une partie significative (28,7 %) du groupe DSI avait déjà une arthrodèse du rachis. Les patients sans DSI présentaient une différence moyenne de -1,5° (-8° à 5°) pour l’IP entre les positions debout et assise, tandis que ceux avec DSI avaient une différence moyenne de -3,3° (-12° à 0°) (p<0,0001), indiquant une mobilité accrue du complexe articulaire sacro-iliaque. Les patients avec DSI avaient moins de changement de LL debout/assis (moyenne 6,3°, -8° à 27°) par rapport à ceux sans DSI (moyenne : 9,5°, -12° à 28°) (p=0,006). La PS associée était plus faible. Il n'y avait pas de différence d’écarts de longueur fonctionnelle des membres entre les patients avec DSI (moyenne 7 mm, 0-12 mm) et sans DSI (moyenne 7 mm, 0 -11 mm) (p=0,973).Les variables significatives dans la régression logistique univariée ont été incluses dans l'analyse de régression logistique multiple. La différence d'IP debout/assis (OR 0,74, IC : 0,616 à 0,8702, p<0,0001), la différence d'inclinaison pelvienne coronale (OR 1,12, IC : 1,009 à 1,2415, p=0,033), la rotation pelvienne axiale (OR 1,29, IC : 1,148 à 1,448, p<0,0001), la différence de SVA (OR 0,952, IC : 0,914 à 0,992, p=0,02) et l'IMC (OR 1,2, IC : 1,038 à 1,372, p=0,012) étaient prédictifs de DSI
Discussion : Cette étude rétrospective présente des limites car nous n'avions pas d'EOS préopératoire pour tous les patients, ce qui nous aurait permis d'investiguer l'effet de la PTH sur l'équilibre global, les paramètres pelviens et la longueur des membres pour leur corrélation avec la DSI. Ce travail révèle qu'en position assise, le sacrum se déplace plus postérieurement par rapport à l'ilium, indiquant un mouvement sacral anormal, en particulier chez les patients avec une fusion vertébrale. L'absence de clichés en flexion antérieure n’a pas permis l’évaluation d'un éventuel mouvement sacral antérieur excessif.
Conclusion : En cas de DSI post-PTH, cette étude rapporte une mobilité significativement plus importante du complexe articulaire sacro-iliaque exprimée par les changements d’IP entre les positions debout et assise. La posture sagittale dynamique est particulière avec moins de changements de LL. Contrairement aux idées courantes, la DSI n'est pas corrélée à une disparité exagérée de longueur des membres inférieurs par rapport aux cas témoins.
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Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
Présentation 5 min / Discussion 2 min
Communication orale
Knee
ABSTRACT N° SOFCOT24-1103
Analyse Morphotypique 3D des Genoux avant PTG. Bases Anatomiques pour un algorithme de planification 3D robotisée dans l’alignement cinématique restreint. A propos de 209 patients.
Elhadi Sariali* 1, Sena Boukhelifa1
1Chirurgie Orthopédique, Hôpitaux Universitaires La Pitié Salpêtrière-Charles Foix, AP-HP, Paris, France
Introduction : L’alignement cinématique restreint (ACR) permet d’obtenir un équilibrage ligamentaire lors des arthroplasties totales de genou tout en évitant les releases ligamentaires. Par ailleurs, certains auteurs ont montré que l’ACR permettait de diminuer les moments d’adduction du genou et donc le risque de descellement. La précision obtenue avec la robotique permet de sécuriser l’ACR en évitant les valeurs aberrantes d’alignement qui sont corrélées à un risque d’échec plus élevé. Cependant, un algorithme décisionnel de planification 3D est nécessaire pour choisir les objectifs à réaliser lors des procédures robotisées. Le but de notre étude était d’obtenir une classification morphotypique 3D des genoux pour servir de base à la planification des PTG avec ACR. Notre hypothèse était que le paramètre initial à implémenter était l’angle tibial mécanique.
Material and methods : 209 patients consécutifs ont été opérés pour gonarthrose primaire avec implantation d'une PTG basée sur une planification 3D scanner. Les repères anatomiques étaient déterminés par repérage directe sur des reconstructions 3D. Le plan d'élection fémoral frontal était défini comme le plan passant par l'axe mécanique fémoral 3D et parallèle à l'axe biépicondylien (BEC). Le plan d’élection tibial était celui passant par l’axe mécanique tibial et parallèle au bord postérieur des plateaux tibiaux. Les angles mécaniques fémoral (AFM) et tibial (ATM) ont été calculés (moyenne ±DS°) dans leur plan d’élection. L’angle hanche-genou-tibia (HKA) était calculé comme AFM+ ATM. Les varus étaient définis comme une déviation angulaire inférieure à (Moyenne-DS), et les valgus comme une déviation angulaire supérieure à (Moyenne +DS). Les genoux étaient classifiés en fonction du caractère valgus, varus ou neutre sur les versants fémoraux (F-Varus, F-Neutre, F-Valgus) et tibiaux (T-Varus, T-Neutre, T-Valgus) donnant ainsi 9 morphotypes possibles.
Results : 91 patients étaient varus (HKA 171° 6°), 40 valgus (185° 3°) et 78 neutres (177.5° +/-3°). Les 3 morphotypes les plus fréquents étaient F-Neutre/T-Neutre (36%) ; F-Neutre/T-Varus (19%) et F-Valgus/T-Neutre (16%). En fonction du morphotype, 3 alignements CR se détachaient avec un couple AFM/ATM de : 95°-90° pour les valgus, 92°-87° pour les neutres et 90°-85°pour les varus. L’AFM était significativement corrélé à l’ATM (0.3, p=0.03). L’axe BEC était corrélé à l’AFM mais pas à l’ATM
Discussion : Nos résultats suggèrent de prendre comme paramètre initial dans l’algorithme de P3D avec ACR, l’angle mécanique tibial ATM dans un intervalle de 87° à 90°. L’équilibrage se fait d’abord en flexion en adaptant la rotation fémorale puis en extension en choisissant l’angle fémoral mécanique dans l’intervalle 90°-93°.
Conclusion : Un algorithme de planification 3D simplifié pour l’alignement cinématique restreint a été établi en fonction des données morphotypiques 3D obtenu sur un groupe de 209 patients. Cet algorithme sera implémenté pour les PTG réalisées avec le robot ROSA.
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Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
Communication orale
Knee
ABSTRACT N° SOFCOT24-326
La restauration de l’axe biépicondylien dans les PTG ne requiert une adaptation de l’angle HKS que dans les genu valgum. Analyse 3D de 209 patients.
Elhadi Sariali* 1, Sena Boukhelifa2
1Chirurgie Orthopédique, 1Hôpitaux Universitaires La Pitié Salpêtrière-Charles Foix, AP-HP, 2Chirurgie Orthopédique, Hôpitaux Universitaires La Pitié Salpêtrière-Charles Foix, AP-HP, Paris, France
Introduction : La restauration de l’axe bi-épicondylien (BEC) est recommandée lors d'une arthroplastie totale de genou afin de maintenir une tension ligamentaire moyenne constante et donc une fonction correcte. Certains auteurs ont montré que cet axe était orthogonal à l’axe mécanique fémoral sauf dans les valgum ou il était valgus de 2°. Cependant, les recommandations concernant l’adaptation de l’angle HKS à utiliser lors des PTG réalisées avec un ancillaire mécanique restent variables selon les auteurs. Le but de notre étude était de comparer les angles HKS à utiliser lors des PTG faites avec un ancillaire mécanique entre l’alignement mécanique et l’alignement cinématique restreint. Notre hypothèse était que l’angle HKS à utiliser devait être plus élevé dans le genou valgus en cas d’alignement cinématique restreint.
Material and methods : 209 patients consécutifs ont été opérés pour gonarthrose primaire avec implantation d'une PTG. Une planification 3D basée sur scanner a été faite à l'aide d'un logiciel spécifique. L'axe bi-épicondylien était ensuite déterminé par repérage directe des épicondyles sur les reconstructions 3D. L’axe anatomique du fémur joignait le centre du genou, défini par le croisement des lignes de Whitside et de Blumensath, et le centre de la coupe axiale du fémur passant à la base du col fémoral. Le plan d'élection fémoral frontal était alors défini comme le plan passant par l'axe mécanique fémoral 3D et parallèle à l'axe BEC. Une simulation de la position de l'implant fémoral était alors faite soit parallèlement à l'axe BEC dans le plan frontal et également dans le plan axial (Alignement cinématique) soit orthogonalement à l’axe mécanique fémoral (alignement mécanique). L'angle fémoral HKS à utiliser lors de la chirurgie était alors calculé dans les 2 cas.
Results : L'angle HKS moyen planifié était de 5.7°± 3° en cas d’alignement cinématique et de 5.6°± 1° en cas d’alignement mécanique. Il n’y avait pas de différence significative d’angle HKS planifié entre les sous-groupes Varus et neutre (5.8° vs 5.4° p=0.2) alors que dans le sous-groupe Valgus, l’angle HKS était significativement plus faible en cas d’alignement mécanique (5.2°, p=0.03) et significativement plus élevé (7°, p=0.05) en cas d’alignement cinématique.
Discussion : Les résultats suggèrent de ne devoir adapter l’angle HKS que pour les genu valgum. Ceci peut expliquer en partie les résultats cliniques moins satisfaisant rapportés dans la littérature pour les PTG sur genu valgum étant donné que le plus souvent un angle HKS constant de 6° est utilisé.
Conclusion : Un angle HKS constant de 6° permet de restaurer l’axe biépicondylien en cas de varus ou d’alignement neutre quel que soit le type d’alignement souhaité. En revanche, le genu valgum nécessite une adaptation de cet angle avec une valeur plus faible de l’ordre de 5° pour obtenir un alignement mécanique et plus élevé de l’ordre de 7° en moyenne en cas d’alignement cinématique.
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Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
Communication orale
Research / Innovation
ABSTRACT N° SOFCOT24-667
Maximiser les bénéfices de la préhabilitation avant une prothèse totale du genou : une approche stratifiée des soins
Julien Lebleu* 1, Daphné Piron1, Medhi Matray2, Younes Amezian2, Philippe Anract3, Anissa Belbachir4
1moveUP, Bruxelles, 2Université catholique de Louvain, Louvain-la-Neuve, Belgium, 3Service de Chirurgie Orthopédique, 4Service d’Anesthésie, Réanimation et Médecine Périopératoire, Hopital Cochin, Paris, France
Introduction : Malgré la chirurgie après la mise en place de la prothèse de genou (PTG), certains patients restent insatisfaits et présentent des déficiences persistantes en termes de douleur, de fonction, et d'équilibre au cours de la première année post-opératoire. Les périodes d'attente avant l'opération représentent une opportunité manquée pour initier des plans de soins adaptés. La préhabilitation préopératoire fait référence à un processus de préparation physique, psychologique et éventuellement nutritionnelle avant une intervention chirurgicale planifiée. Des études ont démontré que la préhabilitation préopératoire peut significativement améliorer la fonction et diminuer la douleur, chez les patients subissant une PTG. En identifiant les besoins, les capacités et les attentes individuelles des patients, les professionnels de santé pourraient élaborer des programmes d'exercices spécifiques et personnalisés en préopératoire, optimisant ainsi les résultats post-opératoires et réduisant les complications.
Material and methods : Une revue de la littérature a été réalisée pour évaluer l'efficacité de la préhabilitation avant mise en place d’une PTG. Les études ont été sélectionnées et évaluées par deux évaluateurs. Les bases de données PubMed et Embase ont été consultées en août 2023.
Results : Au total, 11 articles sur 36 ont été inclus après la sélection, dont 6 étaient des méta-analyses et 5 des revues systématiques. La taille des échantillons se situe entre 252 et 1499 patients, avec un âge moyen compris entre 60 et 70 ans. La préhabilitation par l'exercice avant une PTG semble bénéfique, bien que les preuves de son efficacité varient selon les revues. Les résultats montrent des effets positifs significatifs, sur la douleur et la fonction du genou, tant en préopératoire qu'à court terme (≤1 mois postopératoire) après l'opération. Cependant, les effets à moyen (6 semaines à 3 mois postopératoire) et long terme (6 mois à 12 mois postopératoire) nécessitent une évaluation plus approfondie pour déterminer l'efficacité à ces stades postopératoires. Les programmes de préhabilitation durent généralement entre 4 et 12 semaines avant l'opération, avec une fréquence de séances allant de de 3 à 5 séances par semaine.
Discussion : Une stratification des patients en fonction de leurs scores de douleurs préopératoires ou de tests fonctionnels pourrait permettre d'offrir ces soins aux patients les plus susceptibles d'en profiter. De plus, la préhabilitation peut aider les patients à mieux faire face à la douleur postopératoire et à réduire leur dépendance aux analgésiques après la chirurgie. Une approche multidisciplinaire impliquant des professionnels de la santé, tels que des kinésithérapeutes, et des spécialistes de la douleur, peut être nécessaire pour concevoir des programmes de préhabilitation efficaces et personnalisés.
Conclusion : En conclusion, la préhabilitation par l'exercice semble bénéfique en préopératoire et à court terme après mise en place d’une PTG, améliorant la douleur et la fonction du genou. Cependant, son efficacité à moyen et long terme nécessite une investigation supplémentaire.
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Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
Communication orale
Knee
ABSTRACT N° SOFCOT24-668
Préhabilitation avant la prothèse du genou : Qui devrait en bénéficier ?
Algorithme de triage pragmatique pour une personnalisation des soins
Julien Lebleu1, Medhi Matray2, Younes Amezian2, Hervé Poilvache3, Philippe Anract* 4, Anissa Belbachir5
1moveUP, bruxelles, 2Université catholique de Louvain, Louvain-la-Neuve, 3CHIREC, Braine-L'alleud, Belgium, 4Service de Chirurgie Orthopédique, 5Service d’Anesthésie, Réanimation et Médecine Périopératoire, Hopital Cochin , Paris, France
Introduction : La préhabilitation avant la mise en place d'une prothèse de genou (PTG) est souvent standardisée et son efficacité est contestée. Une approche possible pour améliorer son efficacité est de stratifier les risques postopératoires en fonction de facteurs tels que les attentes des patients, la douleur, le risque de chute, le poids et la fonction du genou en préopératoire. Un algorithme de triage simple pourrait aider à identifier les patients bénéficiant le plus de la préhabilitation avant la PTG, simplifiant ainsi le processus pour les patients et les prestataires de soins.
Material and methods : Nous avons sélectionné divers questionnaires validés pour évaluer différents aspects avant la mise en place d'une PTG, en fonction de la littérature scientifique et des avis d'experts, visant à minimiser le nombre de questions.
Results : Nous avons sélectionné plusieurs questionnaires pour évaluer différents aspects avant une PTG : le questionnaire de l'Hospital for Special Surgery pour les attentes postopératoires du patient, l'échelle Visuelle Analogique (EVA) et la section "douleur" du PROMS Knee Injury and Osteoarthritis Outcome Score (KOOS) pour évaluer la douleur, le questionnaire FROP-COM pour évaluer le risque de chute, l'Indice de Masse Corporelle (IMC), et la section "fonction, vie quotidienne" du KOOS.
Les patients à haut risque sont définis comme ceux ayant un score KOOS douleur ≤ 25 et une EVA ≥ 7, un score entre 4 et 9 au FROP-COM, un IMC ≥ 35, ou un score KOOS fonction ≤ 25. Ces patients à haut risque recevraient une préhabilitation spécifique et personnalisée ciblant les facteurs de risque identifiés.
Notre algorithme utilise des intervalles de score pour classifier les patients à risque moyen, avec une décision partagée entre les prestataires de soins et le patient pour déterminer la nécessité de la préhabilitation. En cas d'incertitude sur le risque de chute ou la fonction, des tests tels que le Timed Up and Go ou le 30-second chair rise sont réalisés.
Tous les questionnaires, ainsi que les deux tests fonctionnels, peuvent être réalisés à distance via des applications mobiles.
Discussion : Malgré l'ambiguïté entourant l'efficacité de la préhabilitation avant une PTG, une approche stratifiée des risques pourrait bénéficier aux patients à risque de récupération tardive. L'utilisation de questionnaires validés permet une évaluation efficace des risques. L'algorithme de triage développé constitue une étape cruciale dans la personnalisation des soins et l’amélioration des résultats postopératoires et de la récupération pour les patients bénéficiant d'une PTG.
Conclusion : L'adoption d'un algorithme de triage stratifié avant une PTG pourrait améliorer les résultats postopératoires et la récupération des patients. Cet algorithme représente une avancée significative dans la personnalisation des soins et mérite une attention particulière dans la pratique clinique.
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Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
Communication orale
Knee
ABSTRACT N° SOFCOT24-355
Optimisation de l'adhérence à la collecte des PROM après arthroplastie du genou : L'effet crucial du feedback personnalisé
Julien Lebleu* 1, Andries Pauwels1, Daphné Piron1, Hervé Poilvache2, Pierre Laboudie3
1moveUP, Bruxelles, 2Orthopedic Surgery Department, CHIREC, Braine L'alleud, Belgium, 3Clinique du Sport - Bordeaux Merignac, Bordeaux, France
Introduction : La collecte des résultats rapportés par les patients (PROM) est essentielle pour évaluer l'efficacité des interventions médicales, mais maintenir une forte adhérence à la collecte des PROM reste un défi. Cette étude visait à évaluer l'impact du feedback sur l'adhérence à la collecte des PROM chez les patients subissant une arthroplastie du genou.
Material and methods : Une analyse rétrospective a été réalisée sur 510 patients opérés par un seul chirurgien, ayant subi une arthroplastie du genou du 1er janvier 2021 à la date actuelle. Tous les patients ont utilisé une application mobile pour la collecte préopératoire des PROM (KOOS, score d'Oxford, FJS, EQ5D), avec des rappels. Les patients ont été répartis en deux groupes : le Groupe STANDARD a reçu une éducation numérique et des exercices standardisés via l'application, tandis que le Groupe FEEDBACK a reçu des retours réguliers d'un fournisseur de soins via la télésurveillance, comprenant des recommandations d'exercices personnalisées, des messages et un soutien pour les trois premiers mois postopératoires.
Results : Le taux d’adhérence aux PROM était de 43% dans le Groupe STANDARD et de 76% dans le Groupe FEEDBACK. L'adhérence à la collecte des PROM a diminué avec le temps dans les deux groupes mais est restée plus élevée dans le Groupe FEEDBACK à chaque point de collecte après la chirurgie. L'adhérence est tombée à 45% après un an dans le Groupe FEEDBACK et à 35% dans le Groupe STANDARD.
Discussion : Le feedback d'un fournisseur de soins via le télé soin améliore significativement l'adhérence à la collecte des PROM chez les patients ayant subi une arthroplastie du genou. Les retours personnalisés contribuent à maintenir l'engagement dans la collecte des PROM au fil du temps. Cependant, l'adhérence à long terme reste suboptimale. La mise en œuvre d'interventions de télésurveillance pourrait améliorer l'efficacité des plateformes de santé numériques dans la capture des résultats rapportés par les patients.
Conclusion : Le feedback améliore considérablement l'adhérence à la collecte des résultats rapportés par les patients (PROM) chez les patients après une arthroplastie du genou. Les retours personnalisés maintiennent l'engagement des patients dans la collecte des PROM au fil du temps.
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Conflits d’intérêts :
J. Lebleu Research support/Scientific studies: moveUP,
A. Pauwels Research support/Scientific studies: moveUP,
D. Piron: Pas de conflit déclaré ,
H. Poilvache: Pas de conflit déclaré ,
P. Laboudie Consultancy, Expert: moveUP
Communication orale
Knee
ABSTRACT N° SOFCOT24-450
Étude Des Facteurs Psycho-Sociaux Prédictifs De La Douleur Chronique Post-Chirurgicale D’Une Prothèse Totale De Genou
Clara Croppi* 1, 2, Violaine Récopé de Tilly- Blaru1, 3, Fanny Delaigue1, Jules Descamps1, Jawad Rahal1, Flore Devriese1, Pascal Bizot1, 3, Rémy Nizard1, 3, Pierre-Alban Bouche1, 3
1Hôpital Lariboisière, Paris, 2UVSQ, Montigny-le-Bretonneux, 3Université Paris Cité, Paris, France
Introduction : La gonarthrose est une maladie articulaire invalidante dont l’incidence ne cesse d’augmenter.
Bien que la prothèse totale du genou (PTG) en soit un traitement courant, de nombreux patients (20 à 40%) continuent de ressentir des douleurs chroniques post-chirurgicales (DCPC). Ces douleurs, souvent multifactorielles, peuvent être liées à des facteurs psycho-socio-économiques qui restent peu étudiés.
L’objectif de notre étude était d’identifier les facteurs de risques psycho-socio-économiques influant sur les DCPC.
Material and methods : Il s’agit d’une étude prospective mono-centrique menée de septembre 2022 à septembre 2023. Tous les patients opérés d’une PTG primaire ont été inclus. Un questionnaire a été administré avant l'intervention pour évaluer : le contexte social, l’anxiété et la dépression (échelle HAD, STAI-YB, APAIS), le catastrophisme (PCS), l’intensité et le type de douleur (EN, DN4, FJS-12). L’évaluation de la douleur a été recueillie en postopératoire à 3 mois et 6 mois à l’aide de l’échelle EVA. Notre critère de jugement principal était d’évaluer les différents facteurs de risques psychos-socio-économiques entre les patients présentant une faible douleur (EVA <4/10 ) à ceux présentant des douleurs moyennes à fortes (EVA>3/10) à 6 mois postopératoire.
Results : Au total 204 patients ont été inclus. L'âge moyen était de 69,7 ans (± 8.59), avec une majorité de femmes (70,6%). L’IMC moyen était de 30,5 kg.m2 (± 5.29).
En préopératoire, l’anxiété (HADS et STAI-Y2) était en moyenne de 7.13 (± 4.02) et 39.67 (±9.61). La dépression (HADS) affichait une moyenne de 4.85 (±3.59). L’intensité moyenne de la douleur (EVA), était de 6.34 (±2.16). L'évaluation de la douleur neuropathique (DN4) présentait une moyenne de 3.09 (±2.23),
A 3 mois de suivi, 58 patients (28,4%) avaient un score > 3/10 et ils étaient encore 36 (17,6%) à 6 mois.
A 6 mois, les facteurs significativement liés à la DCPC étaient : l’anxiété HADS (avec un score moyen pré-opératoire de 8,74 contre 6,80 (p = 0,014)), la dépression HADS (6 contre 4,62 (p=0,048)), l’anxiété STAI (44,52 contre 38,58 (p=0,007)), le désir d’information APAIS (5,94 contre 4,82 (p=0,030), le catastrophisme (22,88 contre 15,93 (p=0,009)) et l’intensité de la douleur (7,14 contre 6,16 (p= 0,028)). Seul l’échelle DN4 n’était pas significativement liée au risque de DCPC (3,58 contre 2,96 (p = 0,25)).
Discussion : Les DCPC après une PTG sont un problème relativement courant. Si de nombreux facteurs de risque ont déjà été identifiés, peu d'études se sont concentrées spécifiquement sur les facteurs psycho-socio-économiques. Cette étude montre que le profil psycho-social des patients est un facteur de risque de DCPC.
Conclusion : Cette étude souligne l'importance d'une approche multidimensionnelle dans l'évaluation et la prise en charge des patients. Ainsi, on peut supposer qu’un dépistage systématique par le chirurgien en pré-opératoire de ces facteurs permettrait d’améliorer les résultats post-opératoires et la qualité de vie des patients à long terme.
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Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
Communication orale
Knee
ABSTRACT N° SOFCOT24-427
Complex Regional Pain Syndrome Recurrence in Total Knee Arthroplasty
Jacques Hernigou* 1, 1, Sagi Martinov1, Esfandiar Chahidi2, Gauthier Gamela3, Antoine Callewier1, Olivier Bath1
1chirurgie orthopédique, CH EpiCURA, Baudour, 2Chirurgie orthopédique, Université Libre de Bruxelles, Bruxelles, 3Service d'anesthésie, CH EpiCURA, Baudour, Belgium
Introduction : The etiology of postoperative complex regional pain syndrome (CRPS) is multifaceted and largely elusive. Risk factors for CRPS have been extensively studied, yet none have been conclusively identified. As reported in case reports, one potential risk factor could be a history of CRPS in patients. However, most studies investigating CRPS after orthopedic surgery have excluded patients with a history of CRPS. This work explores the risk of CRPS recurrence after total knee arthroplasty.
Material and methods : From January 2017 to December 2021, this retrospective study included 998 patients who were operated on TKA. Comprehensive reviews of each patient's medical records were conducted to determine any prior incidence of CRPS. A history of CRPS was established if the medical records provided sufficient evidence to confirm a positive score according to the Budapest criteria. Patients with pre- or postoperative infections, fibromyalgia, hard drug addiction, less than 6 months of follow-up (for any reason), or diagnosed psychiatric disorders were not considered for inclusion in the study. Multiple data were analyzed: including demographic information, body mass index, history of diabetes, cardiovascular and pulmonary past conditions, toxic substance use (alcohol and tobacco), vitamin C supplementation, anesthesia modality, use of tourniquet, use of cemented or cementless implants and patella resurfacing.
Results : A total of 940 TKA were included in the study (58 patients excluded). 45 had a history of CRPS, and 895 did not have a history of CRPS. Among the patients with a history of CRPS, 40% (18/45) experienced CRPS after their TKA, compared to 10.7% (96/898) in the group without a history of CRPS. After multivariate regression, history of CRPS was found to be an independent risk factor of CRPS post-TKA (p<0.001; OR=4.5 CI95[2.3 ;8.9]). In patients with a history of CRPS, vitamin C supplementation was found to reduce the frequency of CRPS after TKA: 20% (4/20) compared to 56% (14/25) in patients without vitamin C (p<0.018). This difference was also observed in the whole population. The only other identified factor for CRPS was the use of a tourniquet during surgery (p<0.05).
Discussion : This retrospective study is the first to investigate the risk of CRPS post TKA in patients with a history of CRPS. The frequency of CRPS in patients without a history is documented in the literature and is around 10 to 15% after wrist trauma, foot surgery, TKA, or arthroscopic shoulder surgery. The risk appears to be much more significant in patients with a history of CRPS. Vitamin C supplementation after has demonstrated its benefits in preventing CRPS in the various locations mentioned above. Our work is the first to demonstrate its effectiveness in patients with a history of CRPS.
Conclusion : The risk of recurrence is higher in patients with a history of CRPS (OR=5). 40% of patients experience a recurrence of their CRPS, regardless of the primary location of the pathology. Vitamin C appears to reduce this risk by 50% in patients with a history of CRPS.
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Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
Communication orale
Knee
ABSTRACT N° SOFCOT24-393
Tibial tubercle osteotomy in revision total knee arthroplasty: evaluating safety procedure. Through a monocentric, retrospective and comparative study.
Arnaud Meylan* 1, Alexandre Terrier2, Sylvain Steinmetz1
1Service de chirurgie orthopédique et traumatologique, Centre hospitalier universitaire vaudois (CHUV), 2École Polytechnique Fédérale de Lausanne (EPFL), Lausanne, Switzerland
Introduction : Revision Total Knee Arthroplasty (RTKA) poses considerable challenges to exposure the joint who may require a Tibial Tubercle Osteotomy (TTO).
TTO is a useful and well-established technique on your hands but various reports have described potential osteotomy-related complications such as extensor lag, tibia fracture, nonunion and tibial tubercle migration.
This study aims is to assess the clinical and radiological outcomes of patients undergoing one-stage RTKA with and withoutTTO, thereby examining the safety and efficacy of this approach.
Our hypothesis was that TTO represents a safe and effective strategy of RTKA.
Material and methods : A retrospective, single-center cohort study was conducted, including patients who underwent one-stage RTKA with or without TTO between September 2009 to October 2020. Patient demographics, clinical outcomes (e.g., range of motion), radiographic alignment (osteotomy consolidation, tibial tubercle migration and patellar height), and complication rates (reoperation and non-reoperation) were extracted from electronic medical records for comprehensive analysis.
Results : We included 128 patients with a mean age of 66.3 years (SD ±9.23) and 59.4% of female.
The TTO’s group with 50 patients experienced TTO-related complications in 14% of cases (4 had discomfort related to osteosynthesis material; 2, fracture-displacement; 1, non-union). TTO-related revisions were necessary in 8% of knees for osteosynthesis material ablation (3) and tibial tubercle osteosynthesis (1). Five patients (10%) were revised for non-TTO related causes; 3 had diffuse pain; 2, wound debridement. At the time of 14 weeks union of the osteotomy was attested on X-ray in 98% (49) of cases.
In the noTTO group with 78 patients, revisions were necessary in 15.38% (12) of cases. The reasons for revision included extensor mechanism rupture (3 patients), wound debridement (2 patients), patellar dislocation (2 patients), nickel allergies (2 patients), infection (1 patient), luxation of prosthesis (1 patient), arthrolysis (1 patient).
Postoperative flexion at the last follow-up increased to 106.8° from a baseline of 96.1° in the TTO group and to 120.12° from 109° in the noTTO group, with no significant difference observed in flexion progression between the groups (p = 0.97).
Comparative radiological assessment scores, including Insall-Salvati, Caton-Deschamps, and Blackburn, showed no statistical differences between the two groups.
Conclusion : Our study suggests the use of TTO to improve the surgical approach in difficult one-stage RTKA.
This surgical technique presents a viable strategy for improving postoperative knee flexion with low risk of complications.
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Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
Communication orale
Knee
ABSTRACT N° SOFCOT24-1212
Risque transfusionnel après PUC bilatérale versus PTG bilatérale
Jean-Luc Raynier* 1, Gilles Clowez1, Patrice Weber2, Christophe Trojani1
1Chirurgie du genou, 2Anesthésie, Institut de Chirurgie Réparatrice Locomoteur & Sport, Clinique Kantys Centre, Groupe Kantys, Nice, France
Introduction : L’objectif de cette étude était de comparer le risque transfusionnel d’un échantillon de patients opérés par prothèse uni-compartimentale bilatérale en une session opératoire (PUC Bi 1S) au risque transfusionnel d’un échantillon de patients opérés par Prothèse Totale du Genou bilatérale en une session opératoire (PTG Bi 1S). L’hypothèse était que le risque transfusionnel serait significativement inférieur dans le groupe PUC Bi 1S.
Material and methods : Entre Janvier 2021 et Décembre 2023, 28 patients consécutifs étaient opérés par PUC Bi 1S et 50 patients consécutifs étaient opérés par PTG Bi 1S.
Dans le groupe PUC Bi 1S, il s’agissait de 13 femmes et 15 hommes, d’âge moyen 67,3 ans (50 à 84 ) et d’IMC moyen 27,6 (20,9 à 36,3). Sept patients étaient ASA 1, 16 ASA 2 et 5 ASA 3. Le taux d’hémoglobine préopératoire était de 14,9 g/dl (12,3 à 16,9)).
Dans le groupe PTG Bi 1S, il s’agissait de 25 femmes et 25 hommes, d’âge moyen 69,8 ans ( 49 à 80) et d’IMC moyen 28,6 (20,7 à 42,7). Vingt et un patients étaient ASA 1 et 29 ASA 2.
Le taux d’hémoglobine préopératoire était de 14,4 g/dl (13 à 15,6).
Tous les patients bénéficiaient d’un suivi du taux d’hémoglobine à J1 et J3, permettant de calculer le pourcentage de pertes sanguines et d’un suivi transfusionnel jusqu’à J90. La morbi-mortalité précoce, dans les 90 premiers jours, était également observée ainsi que la survie au dernier recul.
Results : Dans le groupe PUC Bi 1S, le pourcentage de perte sanguine était de 14,9 % (1,6 à 34). Aucun patient n’a été transfusé dans les 3 premiers jours post-opératoire, aucun autre patient n’était transfusé jusqu’aux 90 premiers jours post-opératoire.
Dans le groupe PTG Bi 1S, le pourcentage de perte était de 35 % (13,1 à 52). Onze patients étaient transfusés dans les 3 premiers jours post-opératoire et 2 autres patients étaient transfusés jusqu’aux 90 premiers jours post-opératoire, soit un total de 22,5 % (13/50) des patients transfusés.
La différence entre les deux groupes était significative.
Discussion : Cette étude montre que le risque transfusionnel est significativement inférieur après PUC Bi 1S par rapport aux PTG Bi 1S. Dans les conditions de cette étude, le remplacement prothétique par PUC bilatérale en une session opératoire ne nécessite pas un fréquent recours à la transfusion homologue.
Conclusion : La PUC Bi 1S n’expose pas au risque transfusionnel.
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Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
Communication orale
Knee
ABSTRACT N° SOFCOT24-134
Meilleurs Résultats Fonctionnels de la PUC versus OTV dans l'Arthrose Fémoro-Tibiale Médiale du Genou.
Étude comparative, randomisée, prospective et en double aveugle
Bilel Tebib* 1, Ahlem Belhanafi1, Ahmed Mohamed Lazar1, Yacine Naceri1, Rabah Benkhlil1, Aissa Saadou1, Abdelmalek Bouchouicha1, Chahid Safi1
1Orthopédie / HCA, SACOT, Alger, Algeria
Introduction : Le traitement chirurgical de la gonarthrose unicompartimentale est encore une question controversée. Les options therapeutique sont soit: médicales ou chirurgical tel que l'arthroscopie, ostéotomie tibiale de valgisation, arthroplastie unicompartimentale et la PTG. Le débat demeure quant à savoir si l'(OTV) ou la (PUC) est plus bénéfique pour le traitement de l'arthrose unicompartimentale du genou. Le but de cette étude était de comparer les résultats fonctionnels, les scores du genou, les niveaux d'activité et les complications entre les deux procédures.
Material and methods : Il s'agit d'une étude clinique prospective, comparative, randomisée et en double aveugle effectué sur 70 patients scindé sur deux groupes: OTV et PUC de manière équitable. Les critères d'inclusion étaient: L'âge: 50-70 ans; BMI inf à 30 ; Varus moins 15°, Intégrité du pivot central, AHLBACK: 2 à 3 et IWANO 1. Toutes les ostéotomies ont été réalisées par fermeture latérale. PUC (plateau fixe métal-back, cimenté). Aucune différence significative entre les deux groupes n'a été notée en ce qui concerne les caractéristiques démographiques à savoir : l’age (OTV :61 ; PUC :60), sexe (p=0.130), BMI : OTV :27.8 et PUC :26.9 . Pas de différence significative concernant les caractéristiques cliniques ou fonctionnelles ; mobilité moyenne préopératoire est de 97°: OTV et 99°: PUC; HSS moyen (60-69) dans les 2 groupes; 97.1% des patients du groupe OTV et 85.7% du groupe PUC ont un KOOS moyen à modéré (60-69). Le score d’Oxford OTV est de 28.6 (25-31) et le score PUC de 28.7 (26-31) ; 82.9% des patients du groupe OTV et 85.7% des PUC ont une arthrose grade III d’Ahlback, Le recul moyen est de 26 (14-36) mois.
Results : En post-operatoire et au dernier recul, on ne note pas de différence significative entre les deux groupes concernant le score de Charneley, l’oxford ainsi que les complications post-operaoires, aucune détérioration du compartiment controlatéral ou fémoro-patellaire dans les 2 groupes, Cependant, la PUC produit de meilleurs résultats par rapport à l'OTV en termes de résultats fonctionnels, concernant le score de Devane, mobilité post-operatoire, le flessum, l’HSS et Koos,par contre le taux de survie est 100% chez les OTV et 97% pour les PUC, mais cette différence n’est pas significative.
Discussion : Les PUC donnent de meilleurs résultats fonctionnels et permettent une réadaptation plus rapide. Leurs désavantages résident dans une technique opératoire exigeante pour le positionnement des implants au risque de voir une dégradation rapide de la prothèse ou du compartiment opposé. Notre étude a permis, d’introduire des scores fonctionnels modernes comparant OTV et PUC et de préciser les indications de chacune des deux techniques.
Conclusion : Nous pensons que les deux techniques sont efficaces à conditions de respecter leur cahier des charges respectif. Sur la base de nos résultats et l'analyse des études récentes, la PUC semble être aussi efficace et aussi sûre et produit de meilleurs résultats fonctionnels que l'OTV dans le traitement de la gonarthrose médiale.
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Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
Communication orale
Knee
ABSTRACT N° SOFCOT24-1199
Préservation du ligament croisé antérieur dans l’arthroplastie totale de genou avec 2 hemi-plateaux tibiaux : résultats prospectifs à moyen terme d’une série de 19 patients sélectionnés
Philippe Massin* 1, 2
1CMC Ambroise Paré, Neuilly Sur Seine, 2Clinique Saint Louis, Poissy, France
Introduction : Introduction. Nous avons décrit une technique de préservation des 2 ligaments croisés dans l’arthroplastie totale de genou consistant à utiliser 2 hemi-plateau tibiaux. L’avantage est de préserver l’os tibial métaphysaire et le massif des épines tibiales, tout en réglant séparément les compartiments femoro-tibiaux interne et externe.
Nous rapportons une expérience à moyen terme de 18 patients actifs (19 genoux). L’hypothèse était que la préservation du ligament croisé antérieur permettait d’obtenir un pourcentage de genoux oubliés supérieur à 60%.
Material and methods : Matériel et Méthodes. Dix-huit patients (14 femmes et 6 hommes) d’âge moyen 48 ans (37-69) ont été opérés d’une prothèse totale de genou pour arthrose tricompartimentale invalidante après un consentement éclairé. Une technique d’alignement cinématique avec coupe fémorale première a été effectuée. Dix genoux étaient en valgus (Moyenne 4°, 1 à 10°) et 9 en varus (moyenne 7°, 2 à 18°). Les patients ont été revus avec un recul moyen de 5 ans (8 à 80 mois) et évalués par score IKS, Womac, FJS, et contrôle radiographique.
Results : Résultats. Une patiente été reprise à 4 mois pour raideur mixte (30° de flexum et 75° de flexion) en partant de 10° de flexum et 90° de flexion preopératoires. Une révision unipolaire tibiale a été effectuée pour implanter un composant tibial classique deep-dished après résection du LCA. Chez les 17 patient restants, les corrections angulaires ont permis d’aligner les genoux à 2° de varus en moyenne Les plus grosses corrections concernaient la patiente avec un varus bilatéral qui partait de 18 et 13° de varus pour se retrouver avec 6 et 9° de varus. Neuf patients déclaraient avoir un genou oublié dont 2 après 2 années postopératoires douloureuses (flexion finale moyenne 130° ; 115 à 140°). Sept patients sont très satisfaits mais rapportent des douleurs à la fatigue, ayant nécessité chez 3 d’entre eux des infiltrations du tendon poplité, chez 2 d’entre eux des infiltrations au niveau de la patte d’oie (Flexion finale 122° ; 90 à 140°). Deux restent mécontents l’un malgré un gnou stable et mobile et l’autre multiopéré pour une ostéochondrite, gardant une flexion limitée à 90°. Les radiographies n’ont pas montré de mobilisation des implants ni de liséré d’interface.
Discussion : Discussion. Le taux de genoux oubliés (47%) n’est pas supérieur à celui des prothèses conventionnelles. Le taux de reprise (5%) est en rapport avec une raideur post-opératoire. Le résultat définitif ne s’est avéré acquis qu’après plusieurs mois voire années selon les patients, ce qui retentit sur le degré de satisfaction même si le résultat final est bon
Conclusion : Conclusion : cette chirurgie garde des résultats peu prévisibles, nécessitant des techniques d’équilibration encore mal codifiées avec risque de tension excessive de l’espace en flexion. Des techniques de navigation permettant de chiffrer la cinétique notamment la rotation automatique permettraient d’affiner la balance ligamentaire et la mesure des tiroirs.
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Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
Communication orale
Knee
ABSTRACT N° SOFCOT24-163
Résultats fonctionnels des nouvelles indications de prothèse uni-compartimentale : Age > 75 ans, BMI > 30, Déformation > 8°
Fernando Vanoli1, Corentin Pangaud* 1, Matthieu Ollivier1, Jean-Noël Argenson1, Sylvain Guy1, Christophe Jacquet1
1Bouches du Rhône, Institut du Mouvement et de l'Appareil Locomoteur, Marseille, France
Introduction : Les indications des prothèses uni-compartimentales sont restreintes par de multiples critères. Ces critères originaux sont actuellement débattus et se pose la question de les élargir pour augmenter l'accessibilité aux prothèses unicompartimentales (PUC). L'objectif de cette étude est d'étudier les résultats fonctionnels des prothèses uni-compartimentales médiale dans une population ne correspondant pas aux critères d'Oxford originaux.
Material and methods : Une population de 129 patients ayant bénéficié d'une PUC pour arthrose médiale entre 2017 et 2020 a été incluse. Deux groupes de patients ont été comparés, ceux répondant aux critères d'Oxford et ceux présentant au moins une contre-indication : âge > 75 ans, IMC > 30 ou déformation coronale du membre >8°. L'implant utilisé était une PUC médiale à plateau fixe cimenté. Le suivi minimal était de 3 ans. Le critère de jugement principal était les résultats fonctionnels selon l'International Knee Society Score et les résultats secondaires étaient les taux de complication et de révision.
Results : 62 patients étaient inclus dans le groupe avec indication (groupe 1) et 67 dans le groupe sans indication (groupe 2). Aucune différence significative n'a été observée entre les deux groupes en ce qui concerne la taille, le sexe ratio, le côté opéré, la localisation de l'arthrose ou le stade de l'arthrose (valeur p > 0,05). Il n'y avait pas de différence significative entre l'IKS dans les deux groupes (valeur p = 0,96). Après 3 ans de suivi, le taux de survie sans révision était de 100 % dans le groupe avec indication et de 95,38 % dans le groupe sans indication (p = 0,57). Le taux de complications était de 12,9 % dans le groupe avec indication et de 8,96 % dans le groupe sans indication (p = 0,47).
Discussion : Cette étude s'inclue dans un objectif scientifique global d'élargissement des indications des prothèses unicompartimentales. Cavaignac et al avaient publié en 2013 une absence de différence de survie des PUCS chez les patients obèses à 12 ans de suivi. L'équipe d'Oxford a montré en 2018 une absence de différence de survie concernant l'age des patient opéré de prothèse uni compartimentale à plateau mobile. En 2017, Seng et al publiaient dans KSSTA une survie et des résultats fonctionnels satisfaisant chez les patients avec une déformation coronale de 15°. Ces données scientifiques rassurante sur la survie des PUC en dehors des critères d'Oxford nous ont conduit à étudier les résultats fonctionnels dans ces indications. Les limites de notre étude sont son caractère rétrospectif et monocentrique. Ses forces sont sa large population incluse et l'analyse en sous groupe des 3 paramètres étudiés.
Conclusion : Les PUC pour arthrose médiale permettent d'obtenir les mêmes résultats fonctionnels chez les patients présentant au moins une contre-indication théorique entre un IMC >30, un âge >75 et une déformation coronale du membre >8° sans altérer le taux de complications ou de révisions à 3 ans de suivi.
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Conflits d’intérêts :
F. Vanoli: Pas de conflit déclaré ,
C. Pangaud: Pas de conflit déclaré ,
M. Ollivier: Pas de conflit déclaré ,
J.-N. Argenson Consultancy, Expert: Zimmer, Adler, Symbios,
S. Guy: Pas de conflit déclaré ,
C. Jacquet: Pas de conflit déclaré
Communication orale
Knee
ABSTRACT N° SOFCOT24-1033
Les allogreffes d’appareil extenseur après prothèse totale du genou : une procédure efficace mais avec un risque de complications non négligeable.
Martin Ecki* 1, Deroche Etienne1, Cécile Batailler1, Elvire Servien1, Sébastien Lustig1
1Hopital Croix Rousse, Lyon, France
Introduction : La rupture de l’appareil extenseur est une complication redoutée après une prothèse totale du genou (PTG), avec un taux d’incidence moyen allant de 0,1 % à 2,5 %. La tendance actuelle pour les ruptures chroniques est le traitement chirurgical, notamment grâce aux allogreffes d’appareil extenseur. L’objectif de cette étude était d'évaluer le taux de survie et les résultats fonctionnels des allogreffes d’appareil extenseur après PTG.
Material and methods : Cette étude rétrospective, monocentrique, incluait tous les patients opérés d’une allogreffe d’appareil extenseur sur PTG, entre Février 2011 et Juillet 2022, avec un suivi minimum de 12 mois. Les critères d’exclusion étaient les allogreffes sur genoux natifs et les allogreffes partiels d’appareil extenseur. Cinquante allogreffes d’appareil extenseur ont été inclues (50 patients). L’âge moyen était de 65,8 ans ±9. Les ruptures d’appareil extenseur étaient majoritairement situées sur le ligament patellaire (36,0%) et sur le tendon quadricipital (34,0%). Vingt-un patients ont bénéficié d’une allogreffe d’appareil extenseur en même temps qu’une révision de PTG (42%). Vingt-neuf patients ont bénéficié d’une allogreffe d’appareil extenseur isolé sans geste sur la PTG (58%). L'analyse a porté sur le taux de complications mécaniques et septiques, la survie sans révision de l'allogreffe et les résultats fonctionnels.
Results : Le déficit moyen d'extension du genou était de 17,8° (±29,5°) après un suivi moyen de 20,4 mois (12 à 53 mois). Le taux de complications était de 30% (n=15), dont 6% de complications septiques (n=3) et 24% de complications mécaniques (n=12). La cause la plus fréquente d'échec mécanique était la rupture du tendon quadricipital (n=7). Le taux de survie sans révision de l'allogreffe était de 81,5 %, avec un délai moyen de révision de 11,3 mois. Les résultats fonctionnels, les taux de complications mécaniques et la survie de l'allogreffe n'ont pas été influencés par la révision simultanée de la PTG. Dans le sous-groupe rupture de tendon quadricipital préopératoire, il y avait 29,4% de re-ruptures au même niveau sur le tendon quadricipital.
Conclusion : Les allogreffes d’appareil extenseur sur PTG représentaient une solution thérapeutique raisonnable et fiable, bien que considérée comme une opération de " dernier recours ". Cette procédure était associée à une morbidité significative et à des résultats fonctionnels modestes, mais à un taux de survie de l’allogreffe satisfaisant à moyen terme. Le tendon quadricipital était une zone de vulnérabilité spécifique de ces allogreffes. La révision concomitante de la PTG n'augmentait pas les complications et ne compromettait pas la survie de l'allogreffe.
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Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
13h00 - 15h20
Pause 15h20 - 15h50
15h50 - 17h40
Présentation 5 min / Discussion 2 min
Communication orale
Pediatrics
ABSTRACT N° SOFCOT24-214
Traitement chirurgical d’une déformation congénitale de la colonne vertébrale chez les patients atteints des hémivertèbres cervicales
Anastacia Gabrielyan* 1, A.V Evsyukov1, D.M Savin1, E. Yu Filatov1, O.M. Sergeenko1, P.V. Ochirova1, A.V. Burtsev1
1Centre national médical de recherches en orthopédie et traumatologie académicien G.A. Ilizarov, Kurgan, Russia
Introduction : L'hémivertèbre de la colonne cervicale est une malformation vertébrale rare mais complexe, avec une incidence estimée d'environ 0,3 pour 1000 naissances vivantes. Les hémivertèbres latérales entraînent classiquement le développement d'une scoliose congénitale. L'objectif de cette étude est de présenter notre expérience dans le traitement de la scoliose cervicale congénitale et d'évaluer différentes méthodes d'intervention chirurgicale chez les patients atteints d'hémivertèbres cervicales.
Material and methods : Cette étude a examiné 20 patients opérés pour une scoliose congénitale causée par une hémivertèbre au cours des 10 dernières années (2014-2024). Les examens neurologiques pré- et postopératoires, les études de neuro-imagerie incluant IRM, TDM et radiographie, ont été évalués.
Results : 20 patients atteints d'hémivertèbres cervicales ont été opérés, avec un âge moyen de 7,9 ans (3 à 13 ans), avec une ratio femme/homme de 1,25:1. Des hémivertèbres cervicales étaient associées à d'autres anomalies dans 17 cas (85%). Le niveau C3 était le plus fréquemment affecté (40%). Quatre types d'interventions ont été effectuée: 1) la fixation postérieure avec manœuvre de correction; 2) l'extirpation de l’hémivertèbre par approche antérieure; 3) la fixation postérieure avec la résection transpédiculaire postérieure de l’hémivertèbre; 4) l’accès combiné avec l'extirpation de corps vertébral à l'avant et la résection les structures postérieures à l'arrière. L'angle de Cobb moyen est passé de 30,4° avant à 15,9° après l'intervention. Des complications ont été notées chez 3 patients (2-divergences des bords des plaies et 1-hypesthésie) au début de la période postopératoire.
Discussion : La scoliose congénitale causée par une hémivertèbre est rare mais potentiellement sévère, souvent associée à d'autres anomalies. L'analyse de la littérature souligne le manque d'études sur un plus grand nombre de patients.
Conclusion : Le traitement chirurgical des hémivertèbres cervicales est réalisé de plusieurs manières. Le choix de la méthode dépend de la localisation, de la taille de l'hémivertèbre, de la présence d'anomalies concomitantes, et d'autres facteurs. Cette approche individualisée permet d'obtenir une correction de la déformation satisfaisante et de bons résultats clinique.
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Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
Communication orale
Pediatrics
ABSTRACT N° SOFCOT24-228
Évaluation des capacités de réserve cutanées du dos chez les patients atteints d’une scoliose idiopathique
Elena N. Shchurova* 1, Alena P. Gorbach1, Elena N. Gorbach1
1Centre national médical de recherches en orthopédie et traumatologie académicien G.A. Ilizarov, Kurgan, Russia
Introduction : L'étude des caractéristiques de l'état structurel et fonctionnel de la peau du dos chez les adolescents atteints de scoliose idiopathique est nécessaire pour planifier le traitement et réduire le risque de complications après une correction chirurgicale de la déformation rachidienne.
Le but a été d’évaluer les capacités de réserve de la peau du dos des patients atteints de scoliose idiopathique avant et après la correction chirurgicale de la déformation de la colonne vertébrale.
Material and methods : L'étude a impliqué 20 adolescents (âgés de 12 à17 ans) atteints de scoliose idiopathique. On a mesuré la perfusion (microcirculation) de la peau, les propriétés élastiques le long des lignes paravertébrales et scapulaires sur le côté concave et convexe dans la région proximale, au niveau du sommet de la déformation et dans la région distale avant et après la correction chirurgicale de la déformation de la colonne vertébrale. Dans le travail, la floumétrie Doppler au laser, l'élastométrie ont été utilisées.
Results : Après des études de microcirculation de la peau du dos le long des lignes paravertébrales et scapulaires sur le côté concave et convexe dans la région proximale, au niveau du sommet de la déformation et dans la région distale, sa perfusion a été évaluée et par des valeurs de perfusion sanguine ne dépassant pas 2,0 ml/min*100 g de tissue la zone à risque élevé a été déterminée. Aux mêmes endroits, la plasticité et l'élasticité cutanée a été mesurée, la région de l'élasticité la plus faible selon l'indice d'élasticité inférieur ou égal à 7 g/(cm*deg.) a été identifié.
Discussion : L'étude des capacités de réserve cutanées dans différentes zones du dos en projection de l’instrumentation de rachis étendue permettra de déterminer la zone à risque avec la perfusion sanguine et l’élasticité réduites (réserve tissulaire) et d'éviter d'éventuelles complications.
Conclusion : L’évaluation objective des capacités de réserve de la peau du dos chez les patients atteints de scoliose idiopathique permettra d'assurer un cours favorable de la période postopératoire après la correction chirurgicale de la déformation et de réduire la période d'hospitalisation.
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Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
Communication orale
Pediatrics
ABSTRACT N° SOFCOT24-252
« Ancrage » pédiculaire postérieur (« APP ») comme solution pour certaines scolioses idiopathiques de l'adolescent - suivi d'au moins un an d’une série de 6 patients
Joao Lameiras Campagnolo* 1, Jorge Mineiro2, Pedro Bizarro3, Pedro Jordão1
1Orthopédie, Hospital Dona Estefânia - USL São José , 2Orthopédie, HDE/CUF Descobertas, Lisbonne, 3Orthopédie, Hospital de Vila Franca de Xira, Vila Franca de Xira, Portugal
Introduction : L'ancrage pédiculaire vertébral par voie postérieure est une nouvelle technique moins invasive utilisée pour le traitement de la scoliose idiopathique thoraco-lombaire et lombaire de l'adolescent en croissance. Elle utilise le même principe de Heuter-Volkmann (utilisé pour corriger les déformations des membres inférieurs du squelette en croissance), en comprimant la convexité de la colonne vertébrale en croissance et en limitant la croissance, tout en stimulant la croissance sur la concavité de la courbe.
Material and methods : Nous présentons le suivi des 6 premiers cas avec un minimum d'un an de suivi (suivi moyen de 14,4 mois). Il s'agit d'adolescentes, post-ménarches, dont l'âge moyen était de 12 ans (11 à 13 ans). D'un point de vue radiologique, les six cas étaient des scolioses Lenke 5C, avec un angle de Cobb moyen de 51,6° (46° à 60°), flexibles (> 50%), avec un apex situé à T10 (1cas), T12 (2cas), et L1 (3cas); selon la classification de Sanders (phase de croissance), un cas était au stade 2, trois au stade 3A et deux au stade 4.
Results : Avec un minimum d'un an de suivi, notre principale préoccupation, à savoir que les malades puissent développer une hyperlordose, n'a été observée sur aucune des radiographies - la lordose lombaire supérieure (L1-L3) était de 18,8º en préopératoire et de 24º à un an de suivi. En ce qui concerne l'angle de Cobb (51,6º avant l'opération), il s'est amélioré de 81 % (atteignant 9.8º) au cours du suivi et, en ce qui concerne l'allongement de la colonne vertébrale dans le segment instrumenté, il est passé de 183 mm à 198 mm au cours de la même période. Sur ces six cas, deux ont eu besoin d’une intervention mineure sous anesthésie locale pour couper la corde (une fois en proximal et l’autre en distal), en raison d'une sur-correction ; ce furent les seules complications.
Discussion : En ce qui concerne l'alignement et la croissance de la colonne vertébrale, il y a eu une amélioration de tous les paramètres dans les six cas, bien qu'il ait été difficile de trouver une corrélation claire entre l'amélioration de la déformation de la colonne vertébrale et la classification de croissance de Sanders, car même au même stade de Sanders, certains ont obtenu de meilleurs résultats que d'autres.
Conclusion : Nous pensons que l’«ancrage pédiculaire postérieur» est une bonne alternative de modulation de la croissance pour la colonne vertébrale en croissance avec des courbes thora-colombaires et lombaires dans un groupe sélectionné de patients. Les complications mécaniques sont probablement le résultat d'une courbe d'apprentissage qui devrait s'améliorer avec une sélection plus précise des patients et une meilleure planification chirurgicale. Cependant, des séries plus importantes et un suivi plus long sont nécessaires pour valider cette technique.
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Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
Communication orale
Pediatrics
ABSTRACT N° SOFCOT24-349
Les tiges sur mesure peuvent-elles aider à restaurer la cyphose thoracique chez tous les patients atteints de scoliose idiopathique de l'adolescent (SIA) ?
Jean-Baptiste Odent* 1, 2, Louise Ponchelet1, David Gadoin1, Anne-Laure Simon1, Mikael Finoco1, Brice Ilharreborde1
1Service de chirurgie orthopédique pédiatrique, CHU Robert-Debré, 2Université Paris-Cité, Paris, France
Introduction : Les tiges sur mesure (TSR) sont une technologie émergente visant à optimiser la correction des déformations et la restauration de l'alignement sagittal. Cependant, à ce jour, peu de preuves existent dans la littérature pour déterminer si la correction chirurgicale finale correspond à la planification préopératoire dans la scoliose idiopathique de l'adolescent (SIA). L'objectif de cette étude était donc d'évaluer si l'alignement sagittal thoracique postopératoire obtenu après une fusion postérieure de la SIA à l'aide de TSR correspondait à la planification chirurgicale validée.
Material and methods : Après approbation du comité d'éthique (IRB), tous les patients atteints de scoliose idiopathique de l'adolescent (SIA) subissant une fusion postérieure à l'aide de tiges sur mesure entre 2021 et 2022 ont été consécutivement inclus de manière prospective, avec un suivi d'au moins 1 an. Les radiographies préopératoires et postopératoires ont été analysées, et les paramètres radiographiques les plus pertinents ont été comparés à la planification initiale. Les patients ont été répartis en 3 groupes en fonction de leur cyphose thoracique (TK) préopératoire T4-T12 : hypocyphose si TK <20°, normocyphose entre 20° et 40°, et hypercyphose >40°. La correction sagittale a été définie comme excellente si la TK postopératoire correspondait à la TK prévue ± 5°, bonne si ± 10°, acceptable si > ± 10° avec une normocyphose postopératoire, et médiocre si > ± 10° ET/OU une hypokyphose postopératoire avec une TK <10°.
Results : Quatre-vingt-neuf patients ont été inclus. La cyphose thoracique (TK) s'est améliorée de manière significative chez les patients hypocyphotiques et hypercyphotiques (p < 0,001 et p = 0,001 respectivement). Des résultats excellents ont été obtenus dans 29 % des cas, bons dans 35 %, acceptables dans 33 % et médiocres dans 3 % des cas. Dans le groupe hypocyphotique le plus difficile (n = 23), la TK moyenne est passée de 12 ± 6° à 21 ± 6° (p < 0,001), et 2 patients sont restés hypocyphotiques lors du dernier suivi. La différence moyenne entre la TK planifiée et postopératoire était significativement plus importante chez les patients hypocyphotiques par rapport aux patients normocyphotiques (-10 ± 6° vs -7 ± 7°, p = 0,05) et aux patients hypercyphotiques (-10 ± 6° vs -4 ± 6°, p = 0,008). Aucune différence n'a été trouvée dans le sous-groupe de patients avec des courbures de tiges différentiels (hypercorrection concave). Aucune complication ni révision n'a été signalée.
Conclusion : Les tiges sur mesure ont contribué à restaurer ou maintenir la cyphose thoracique (TK) dans cette population atteinte de SIA. La TK postopératoire est restée dans l'écart de 10° par rapport à la planification validée dans 64 % des cas, avec une différence significativement plus grande dans la population hypocyphotique. La courbure différentielle avec surcorrection concave de la tige ne semblait pas avoir d'impact sur les résultats radiologiques postopératoires.
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Conflits d’intérêts :
J.-B. Odent: Pas de conflit déclaré ,
L. Ponchelet: Pas de conflit déclaré ,
D. Gadoin: Pas de conflit déclaré ,
A.-L. Simon: Pas de conflit déclaré ,
M. Finoco: Pas de conflit déclaré ,
B. Ilharreborde Consultancy, Expert: Medtronic, Implanet
Communication orale
Pediatrics
ABSTRACT N° SOFCOT24-402
Facteurs de risque d'infection du site opératoire après arthrodèse vertébrale postérieure longue chez l'adolescent
Sébastien Pesenti* 1, Julie Leschiera1, Diane Di Gioia1, Elie Choufani1, Emilie Peltier1, Solene Prost2, Benjamin Blondel2, Jean Luc Jouve1
1Orthopédie pédiatrique, 2Chirurgie rachidienne, Timone, Marseille, France
Introduction : Les infections du site opératoires (ISO) représentent la complication la plus fréquente après arthrodèse vertébrale postérieure. Dans la littérature, on retrouve de nombreux facteurs de risques, y-compris chez les adolescents. Cependant, certains paramètres, comme l’utilisation de bandes sous-lamaires ou l’ajout d’antibiotiques locaux en fin d’intervention, restent d’influence incertaine quant à la survenue d’une telle complication. Notre objectif était d’évaluer les facteurs de risques dans la survenue d’une ISO après arthrodèse vertébrale postérieure chez l’adolescent.
Material and methods : Il s’agit d’une étude rétrospective monocentrique. Les dossiers des patients opérés d’une arthrodèse vertébrale postérieure de 2016 à 2022 ont été revus. La survenue d’une ISO, son délai et les germes responsables ont été recueillis. L’influence de plusieurs paramètres cliniques et chirurgicaux sur la survenue d’ISO a été évaluée par le calcul d’odds ratio.
Results : Sur 617 patients opérés sur la période d’inclusion, les dossiers de 497 patients ont été inclus (âge moyen 15 ans, 19% données manquantes). Il y avait 353 scolioses idiopathiques, 87 neuromusculaires, 41 syndromiques et 16 congénitales. Le taux global d’infection était de 7,2% et le délai médian de survenue de 25 jours. Le germe le plus fréquemment retrouvé était Staphylococcus Aureus sensible à la méticilline (63%). L’étiologie de la scoliose constituait un facteur de risque d’infection (neurologique : 16%, congénitale : 13%, idiopathique : 5% et syndromique : 5%, p=0,004). Il n’y avait pas plus d’ISO lorsque des liens sous-lamaires étaient utilisés (8% vs 7%, OR=1,1145, p=0.7875). La mise en place de vancomycine dans le lit opératoire en fin d’intervention avait un effet protecteur dans la série globale (2% vs
11%, OR=0,1961, p=0,008), mais aussi dans le groupe des scolioses idiopathiques (1% vs 7%, OR=0,1253, p=0,045).
Conclusion : Dans cette large série rétrospective, il semble que le type d’implant utilisé n’a pas d’influence sur le risque d’infection du site opératoire, même lorsqu’il s’agit d’implants en tissu. Nos résultats confirment que la mise en place d’antibiotiques en poudre dans le lit opératoire permet de nettement réduire l’incidence des ISO après arthrodèse vertébrale postérieure chez l’adolescent.
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Conflits d’intérêts :
S. Pesenti Consultancy, Expert: Implanet, Stryker,
J. Leschiera: Pas de conflit déclaré ,
D. Di Gioia: Pas de conflit déclaré ,
E. Choufani: Pas de conflit déclaré ,
E. Peltier: Pas de conflit déclaré ,
S. Prost: Pas de conflit déclaré ,
B. Blondel: Pas de conflit déclaré ,
J. L. Jouve: Pas de conflit déclaré
Communication orale
Pediatrics
ABSTRACT N° SOFCOT24-405
Influence de la forme du rachis fusionné sur la survenue de cyphose jonctionnelle dans la scoliose idiopathique de l'adolescent
Sébastien Pesenti1, Bastien Mandon* 1, Elie Choufani1, Solene Prost1, Jean Luc Jouve1, Benjamin Blondel1
1Orthopédie Pédiatrique, Timone, Marseille, France
Introduction : Les cyphoses jonctionnelles proximales (CJP) sont des complications mécaniques du traitement chirurgical des scolioses idiopathiques de l’adolescent (SIA) survenant dans environ 15 à 25% des cas. Notre objectif était d’étudier l’impact de l’alignement sagittal en post-opératoire et des paramètres chirurgicaux sur la survenue de CJP.
Material and methods : Il s’agit d’une étude rétrospective monocentrique. Les patients ayant bénéficié d’une arthrodèse postérieure pour SIA incluant le rachis thoracique entre 2013 et 2021 ont été inclus. Les radiographies biplanaires ont été analysées en pré-opératoire, post-opératoire et à au moins 2 ans de recul. Les paramètres radiographiques analysés étaient : Angle de Cobb, cyphose thoracique T1-T12 divisée en cyphose proximale T1-T5, intermédiaire T5-T9 et distale T9-T12, lordose lombaire L1-S1 divisée en lordose proximale L1-L4 et distale L4-S1 et angle de cyphose jonctionnelle. Le critère de jugement principal était la survenu d’une CJP radiographique au dernier recul.
Results : Au total, 202 patients ont été inclus (âge moyen : 15 ans). Le risque de survenu de CJP était significativement associé à une UIV en dessous de T2 (OR = 3.11, p=0,002), à une LIV en dessous de L3 (OR = 2.11, p=0.044), à une cyphose T5T12 post-opératoire inférieure à 10° (OR=2.8, p=0.035), à une cyphose distale post-opératoire inférieure à 15° (OR=2.13, p=0.047) et à une LL L1S1 supérieure à la lordose théorique (OR = 2.09, p=0.048). A 2 ans de recul, il y avait une corrélation significative entre la lordose proximale postopératoire et l’angle de cyphose jonctionnelle (R=-0,197, p=0,005).
Conclusion : Les CJP radiographiques sont une complication fréquente du traitement chirurgical. Dans notre étude l’UIV en dessous de T2 et la LIV en dessous de L3 sont positivement corrélés au risque de CJP. L’alignement sagittal post-opératoire est associée au risque de CJP, particulièrement une CT T5-T12 inférieure à 10° et une LL L1-S1 supérieure à la lordose théorique. L’angle de CJP était proportionnel à la lordose proximale L1-L4. Il semble donc important de respecter un alignement postérieur le plus physiologique possible pour diminuer l’incidence des CJP.
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Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
Communication orale
Pediatrics
ABSTRACT N° SOFCOT24-575
Peut-on proposer une chirurgie aux patients atteints de scoliose idiopathique de l'adolescent (SIA) présentant des courbures lombaires structurelles associées à un angle iliolumbaire non réductible ?
Laurentiu Cosmin Focsa* 1, Louise Ponchelet1, Anne-Laure Simon1, Mikael Finoco1, Brice Ilharreborde1
1Service de Chirurgie Orthopédique Pédiatrique, CHU Robert Debré, AP-HP, Université Paris Cité, Paris, France
Introduction : L'angle iliolumbar (AIL, mesuré entre le plateau supérieur de L4 et la ligne de la crête bi-iliaque) est un paramètre important dans les courbures thoraco-lombaires ou lombaires. Évaluer sa flexibilité préopératoire est crucial pour définir la stratégie chirurgicale et déterminer le niveau distal de fusion (LIV). Les taux de réduction du SIA ont récemment progressé avec une meilleure flexibilité et des techniques d'instrumentation modernes. Cette étude évalue les résultats postopératoires chez les patients souffrant de SIA, avec des courbures lombaires structurelles et un ILA non réductible.
Material and methods : Tous les patients consécutifs atteints de SIA avec des courbures Lenke 5 ou 6, traités par une fusion postérieure se terminant sur L4 entre janvier 2017 et janvier 2022 ont été inclus. Un groupe avait un ILA non réductible (NR) (>10° debout, réductibilité <50% en flexion), et un groupe témoin avait un ILA réductible (R). Les résultats postopératoires étaient excellents si l'AIL postopératoire était <5°, acceptables entre 5°-10° avec un équilibre coronaire (T1-CSVL) <2 cm, et médiocres si >10° ou déséquilibre coronaire >2 cm. Les scores SRS au suivi ont été comparés.
Results : Un total de 122 patients ont été inclus, dont 36 patients (30%) dans le groupe NR. L'AIL préopératoire était significativement plus élevé dans le groupe NR (20±4° vs 15±6.°, p<0.001). Les courbures lombaires ont été significativement réduites dans les deux groupes, sans différence significative entre les groupes NR et R (p=0,2). L'AIL a été significativement réduit dans les deux groupes après la chirurgie (de 20±4° à 5,7±3° dans le groupe NR, p<0.05, et de 15±6° à 5,1±3° dans le groupe R, p<0.05). Aucune différence significative n'a été trouvée entre les groupes concernant l'AIL postopératoire (p=0.2). Dans le groupe NR, des résultats excellents ont été obtenus chez 52%, des résultats acceptables chez 32%, et des résultats médiocres chez 16%, sans impact significatif sur les scores SRS. Aucune corrélation n'a été observée entre la correction de l'AIL et les mesures démographiques ou radiologiques préopératoires.
Discussion : Lorsque le LIV est au-deus L4, le bassin est plus mobile, compensant l'équilibre du tronc. Pour éviter le pincement discal sous-jacent (DWA) et améliorer l'équilibre coronaire, étendre la fusion jusqu'à L4 est envisageable permettant une meilleure correction DWA, prévenant la dégénérescence accélérée du disque et le déséquilibre coronal. L'ILA a été significativement réduit sur les radiographies postopératoires, avec d'excellents et acceptables résultats obtenus chez 84% des patients initialement ayant un angle iliolombaire non réductible.
Conclusion : La chirurgie est efficace pour restaurer l'inclinaison frontale de L4 chez les patients atteints de SIA avec des courbures lombaires principales, et une fusion jusqu'à L4 peut encore être proposée même si l'AIL semble non réductible sur les radiographies préopératoires.
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Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
Communication orale
Pediatrics
ABSTRACT N° SOFCOT24-634
Résultats et complications des patients scoliotiques pris en charge en France par montage de croissance avec implant Nemost avec un recul de 2ans minimum
Matthieu Baudoux* 1, Sebastien Pesenti2, Antoine Laquievre3, Audrey Angelliaume4, Toul la Alhada5, Petre Neagoe6, Tristan Langlais7, Federico Solla8, Jeremie Nallet9, Kim Bin10, Louis Boissiere5, Thierry Haumont1, Vincent Cunin1, Marion Delpont6
1CHU, Lyon, 2Timone, CHU, Marseille, 3CHU, Caen, 4clinique Saint Leonard, Angers, 5CHU, Bordeaux, 6CHU, Montpellier, 7CHU, Toulouse, 8Fédération Lenval, Nice, 9CHU, Besançon, 10CHU, Angers, France
Introduction : La prise en charge chirurgicale de la scoliose à début précoce nécessite la réalisation d' montages de croissance. Des techniques chirurgicales sans fusion osseuse sont utilisées afin de préserver la croissance vertébrale et thoracique. L'utilisation de tiges de croissance électro-magnétique a permis l'amélioration de la prise en charge car elle est censée éviter des interventions chirurgicales à répétition. Cependant, quelques complications liées aux tiges ont été relatées (casse, manque d'expansion de la tige). En alternative, les tiges auto-expansibles (Nemost) sont prometteuses : il s'agit d'une tige libre coulissante également conçue pour éviter les interventions chirurgicales répétées et préserver la croissance.
Le but de cette étude multicentrique est de rapporter les résultats préliminaires de 91 patients scoliotiques traités par montage de croissance avec Nemost dans 9 hôpitaux français.
Material and methods : Une étude rétrospective, multicentrique a été menées sur les patients scoliotiques ayant bénéficié d'une chirurgie avec pose de Nemost et ayant un suivi minimal de 2ans.
Les modifications de l'angle de Cobb, de l'obliquité pelvienne, de la cyphose thoracique, de la lordose lombaire, de la longueur T1-S1 et T1-T12, de l'expansion de l'implant ont été évaluées en préopératoire, post-opératoire immédiat, à 1an et au dernier recul. Les complications hémorragiques, infectieuses et mécaniques ont également été examinées.
Results : L'âge moyen lors de l'intervention chirurgicale était de 10,8 ans. Le suivi moyen était de 2,2 ans. L'obliquité pelvienne moyenne s'est améliorée de 17° en préopératoire à 7° en postopératoire et à 6° au dernier recul. L'angle de Cobb moyen s'est amélioré de 81° en préopératoire à 45° en postopératoire et à 41° au dernier recul. La cyphose préopératoire moyenne était réduite de 54° à 31° au dernier recul. La lordose moyenne était de 48° en préopératoire et de 32° au dernier recul. Le taux global de complications était de 78 % (21 infections du site opératoire, 38 cas d'absence d'expansion des implants, 12 cas de désunion cicatricielle).
Conclusion : Le montage de croissance avec NEMOST est efficace pour maintenir la croissance et la correction chirurgicale des déformations de la colonne vertébrale pour les patients scoliotiques à 2 ans de suivi. Un suivi plus long est nécessaire pour obtenir des résultats à long terme ainsi que sur les données sur la courbe d'apprentissage des chirurgiens sur cet implant de conception récente.
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Communication orale
Pediatrics
ABSTRACT N° SOFCOT24-644
Etablissement, par méthode Delphi, d’un consensus multidisciplinaire concernant la prise en charge des déformations de la colonne vertébrale chez les patients atteints de SMA et traités par thérapies géniques
Mathilde Gaume* 1, Lisa Viallard2, Pascal Rippert 2, Martin Bail2, Raphael Vialle1, Isabelle Desguerre3, Capucine De lattre 2, Vincent Cunin2, Carole Vuillerot2
1CHU A Trousseau, Paris, 2Chu Lyon, Lyon, 3CHU Necker, Paris, France
Introduction : L'amyotrophie spinale infantile (ASI) affecte les motoneurones de la corne antérieure, provoquant une atrophie musculaire progressive. L’apparition de nouveaux phénotypes liés aux thérapies géniques innovantes et la diversité des options thérapeutiques, conduisent à une incertitude dans le traitement de la scoliose chez ces patients. L'objectif est de fournir des lignes directrices pour aider les cliniciens dans leur décision.
Material and methods : 31 experts (orthopédie, neuropédiatrie et rééducation) se sont réunis à Lyon pour des réflexions et échanges de bonnes pratiques sur la prise en charge des scolioses chez les enfants ASI. A l’issue de cette journée, un questionnaire anonyme a été soumis par voie électronique aux experts, sur l’évolution des phénotypes, le suivi respiratoire, l’appareillage, et les approches chirurgicales. Les experts devaient indiquer leur accord avec chaque proposition, sur une échelle de 1 (pas du tout d’accord) à 9 (tout à fait d’accord). Le consensus était atteint si la valeur des réponses était ≥ 7. Sur la base des commentaires reçus, les propositions n’ayant pas obtenu un consensus étaient reformulées pour être plus précises et étaient soumises à nouveau.
Results : La fonction respiratoire doit être contrôlée tous les 6 mois. Une oxycapnographie doit être réalisée un à deux fois/an si FVC<40% ou <1LUne trachéotomie doit être discutée en cas de CV<20%; ventilation>16 heures et/ou atteinte bulbaire avec manque d'efficacité de la VNI; ou décompensations fréquentes nécessitant une intubation. L. Le corset Garchois peut être une alternative pour les enfants sitter avec évolutivité de leur scoliose. Si d'autres corsets sont utilisés, ils ne doivent pas comporter d'appui thoracique. Une anticipation >3 mois permet la réalisation d'une évaluation préopératoire pluridisciplinaire (respiratoire, nutritionnelle, prévention de l'anémie, prévention de la constipation, assouplissement rachidien). Il n'y a pas d'indication systématique des biphosphates.
En préopératoire, les possibles diminutions fonctionnelles touchant le port de tête, la déglutition, la station assise et les membres supérieurs doivent etre évoqués avec la famille. Elles sont le plus souvent transitoires.
L'arthrodèse vertébrale postérieure n'est pas indiquée <10 ans. Le monitoring moteur et somesthésique sont recommandés. En cas de scoliose précoce, les tiges et les guides de croissance permettent d'accompagner la croissance jusqu'à la période pubertaire. Elles ne doivent pas être réalisée en dessous de 15kg.
La fixation thoracique étagée sur 3 à 5 vertèbres renforce la solidité du montage. La fixation costale n’est pas recommandée. La fixation pelvienne est discutée au cas par cas. L'ablation des tiges de croissance en fin de programme doit être discutée au cas par cas. Un séjour en USC postopératoire doit être envisagé chez les patients non sitter et sitter, si la CV<40-50%.
Conclusion : Les recommandations proposées suite au questionnaire fournissent un cadre de référence et une aide consensuelle pour la prise en charge pluri disciplinaire des patients atteints d’ASI.
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Communication orale
Pediatrics
ABSTRACT N° SOFCOT24-726
Does radiographic malilgnment correlate with poor clinical outcomes In Adolescent idiopathic scoliosis
mohamed nizar aouinti* 1, Ahmed Amine Mohseni1, rim boussetta1, Walid saied1, sami bouchoucha1, Mohamed Nabil Nessib1, mohamed zairi1
1Orthopedie infantile, hopital d'enfants Bechir Hamza, tunis, Tunisia
Introduction : Corrective surgery for pediatric spinal deformity (AID) is known to carry a risk of complications yet it is unclear which complications have the greatest impact on outcomes.
Material and methods : Operative AIS patients (scoliosis≥40°) with 2Y radiographic follow-up. Complications grouped as: intraoperative/perioperative, medical, mechanical, or neurological. Multivariable analysis (MVA) controlling for age, baseline deformity, invasiveness, and baseline disability assessed impact of complications on HRQL outcomes. A conditional inference tree (CIT) stratified complications in a hierarchal manner based on impact on HRQLs.
Results : 122 AID patients (14.9yrs±4.0, 85%F ) with a mean level fused of 13.1±1.4. 6 categories were included: 5 (4%) medical complications, 5 (4,9%) neurological, 9 (7.3%) mechanical after discharge, 3 (2,4%) radiographic related to PJK, and 7 (5,7%) surgical infection related complications MVA and CIT ranking showed radiographic complications had the most impact on ODI and SRS, followed by neurological complications. None of the other 4 categories led to significant long-term effects. For individual complications, CIT ranked remaining severe in any SRS-Schwab modifier by 2Y as the largest contributor to worse outcomes in SRS, followed by implant failure, development of a motor deficit, and PJK, and implant failure.
Discussion : Despite a significant portion of patients experiencing intraoperative/perioperative, medical, mechanical, and many neurological complications, the most detrimental contributors to poor long-term outcomes were almost exclusively related to poor radiographic correction, loss of correction post-operatively, and mechanical failure.
Conclusion : The most detrimental contributors to poor long-term outcomes were almost exclusively related to poor radiographic correction, loss of correction post-operatively, and mechanical failure, among many categories of complications
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Communication orale
Pediatrics
ABSTRACT N° SOFCOT24-735
Complication rates following adolescent idiopathic scoliosis (ais) surgery
mohamed nizar aouinti* 1, Ahmed Amine Mohseni1, rim boussetta1, Walid saied1, sami bouchoucha1, Mohamed Nabil Nessib1, mohamed zairi1
1Orthopedie infantile, hopital d'enfants Bechir Hamza, tunis, Tunisia
Introduction : Adolescent idiopathic scoliosis is surgery reputed with good prognosis. But complication such as infection, neurologic and posterior non fusion can worst prognosis and complicate the management.
Material and methods : We collect patients from 2012 until 2021. Inclusion criteria were age <16 years, AIS, and minimum 2-year follow-up. Date and type of complication were collected and classified into three severity groups (minor, major, major leading to a reop). Only complications occurring before the 2-year visit were retained for analysis.
Results : 657 patients were analysed. The mean age at the time of surgery was 14,7yo±2.3, 81.3% were female, and 13,5% had a history of previous spine surgery. Surgical data were typical of AIS surgery (95,7% posterior fusion, 15,7% osteotomy).
The overall complication rate was 8,11% (N=81). 12 patients (1,8%) experienced at least one complication the day of surgery (including intra-op), 29 (4,4%) between POD1 and 6-weeks post-op, 21 (3,1%) between 6 weeks and 1-year post-op, and finally 20 (3%) between 1-year and 2-years post-op. Stratification by type of complication demonstrated that most of the medical complications occurred within the first 2 months. Surgical complications : operative, wound, and infection occurred early (within 60 days), while implant-related and radiographic complications happened at a constant rate over the 2-year period. Neurologic complications had a high occurrence with the first 60 days, followed by a continuous increase up to the 2-year visit.
Discussion : 10 percent of AIS patients remained complication-free by 2 years, and 1 patient out of hundred will have had a complication requiring a reoperation/revision. Estimation of timing and type of complication associated with surgical treatment is crucial when counseling patients and planning treatment cost-effectiveness
Conclusion : Complication in AIS is surgery as infection, neurologic and posterior non fusion can worst prognosis and complicate the management
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Communication orale
Pediatrics
ABSTRACT N° SOFCOT24-794
Différentes stratégies cinématiques de marche sont adoptées par les sujets ayant une scoliose idiopathique à l'adolescence en fonction du type de Lenke.
Maria Karam1, Emmanuelle Wakim1, Maria Asmar1, Mohamad Karam1, Abir Massaad1, Aren Joe Bizdikian1, Georges El Haddad1, Marc Boutros1, Marc Mrad1, Gilles Prince1, Ibrahim Hamati1, Guy Awad1, Moustapha Rteil1, Joe Azar1, Nadim Freiha1, Claudio Vergari2, Hélène Pillet2, Ismat Ghanem1, Rami Rachkidi1, Ayman Assi* 1, 2
1Faculté de Médecine, Université Saint Joseph de Beyrouth, Beyrouth, Lebanon, 2Institut de Biomécanique Humaine Georges Charpak, Arts et Métiers, Paris, France
Introduction : Gait function requires meticulous coordination between the spine and adjacent segments. This can be affected in the setting of Adolescent Idiopathic Scoliosis (AIS) or after posterior spinal fusion, a procedure known to limit spine mobility and therefore affect movement. This study aims to investigate pre-operative kinematic strategies and compensation mechanisms in AIS during walking.
Material and methods : 10 AIS Lenke-5 (major Cobb: 26±7°), 23 AIS Lenke-1 patients (major Cobb: 40±13°) and 24 controls underwent biplanar X-rays with calculation of 3D radiographic spinopelvic parameters. 3D gait analysis was then performed, with the calculation of kinematic parameters of the head, trunk, pelvis, lower limbs, and spinal segments. Kinematic parameters were compared between groups.
Results : AIS Lenke 5 patients had a lumbar segment bending while walking: T12L3-L3L5 (5±8° vs. -2±7°) to the concave -right- side of the scoliosis. They walked with an increased pelvic axial mobility (18±7° vs. 13±4°), with an internal rotation of the right foot (-2±7° vs. -11±8°; all p<0.05). In relation to their primary thoracic deformity, AIS Lenke 1 patients increase their thoracic & lumbar segment bending while walking: T3T6-T6T9 (-6±8° vs. 0±6° in controls) to the concave (left) side of the scoliosis and T12L3-L3L5 (9±13° vs. -2±7°) to the opposite side. However, they tend to reduce their lumbo-pelvic mobility (L3L5-Pelvis bending ROM=8±5° vs. 12±5°; all p<0.05).
Conclusion : AIS Lenke 5 patients seem to compensate at the lower limbs level due to the inherent stiffness in their scoliotic lumbar segment. In response to their lumbar bending, they tended to increase their pelvic axial mobility and to develop a homolateral internal foot rotation, ensuring a dynamic alignment during forward gait progression. AIS Lenke 1, by producing opposite bending movement at the thoracic and lumbar segments, tended to reduce lumbo-pelvic mobility and ensure coronal dynamic alignment. This further emphasizes the role of selective fusion in Lenke 1 patients in order to preserve adaptation mechanisms in the lumbar segment during gait.
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Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
Communication orale
Pediatrics
ABSTRACT N° SOFCOT24-773
Adaptation radiographique entre la position debout et la position assise chez les sujets ayant une scoliose idiopathique de l'adolescent
Maria Asmar1, Emmanuelle Wakim1, Maria Karam1, Mohamad Karam1, Abir Massaad1, Aren Joe Bizdikian1, Georges El Haddad1, Marc Boutros1, Marc Mrad1, Gilles Prince1, Ibrahim Hamati1, Guy Awad1, Moustapha Rteil1, Joe Azar1, Nadim Freiha1, Claudio Vergari2, Ismat Ghanem1, Rami Rachkidi1, Ayman Assi* 1, 2
1Faculté de Médecine, Université Saint Joseph de Beyrouth, Beyrouth, Lebanon, 2Institut de Biomécanique Humaine Georges Charpak, Arts et Métiers, Paris, France
Introduction : Routine evaluation of the spinal deformity of subjects with Adolescent Idiopathic Scoliosis (AIS) is based on standing radiographs. Assessing how subjects cope with different functional positions of daily life is essential to better understand the underlying pathological processes, such as the sitting position. A better understanding of such adaptation mechanisms would provide insight on spinal flexibility.
Material and methods : 43 primary AIS (40F) and 22 controls (12F) underwent bi-planar radiographs in both standing and sitting positions from which 3D spino-pelvic and global postural parameters were calculated. AIS subjects were grouped according to the Lenke classification. Skeletal changes between the 2 positions were compared between Lenke groups and controls.
Results : Subjects with AIS were divided into 2 groups: 29 Lenke 1 (Cobb=35±16º, 27F) and 14 Lenke 5 (Cobb=22±9º, 13F). The severity of the scoliotic deformity remained unchanged in both AIS groups between the standing and sitting positions. Adaption strategies used by AIS subjects when transitioning from standing to sitting were similar to controls, notably increase in pelvic retroversion (PT: standing=9° vs. sitting=29°), reduction of lumbar lordosis (L1S1: 58 vs. 30°) and thoracic kyphosis (T4T12: 31 vs. 24°) while preserving their head over the pelvis (Sagittal ODHA: -2° vs. -4°). Although control subjects preserved T10L2 values when transitioning from standing to sitting (4°), the thoracolumbar junction of Lenke 1 and Lenke 5 subjects tended to increase in kyphosis (Lenke 1: -1 to 2°, Lenke 5: -4 to -1°; p<0.001 for both).
Conclusion : This study showed that both AIS Lenke 1 and Lenke 5 patients were able to acquire a normal sitting position similar to controls. The overall flattening of the spine in AIS subjects required a slight recruitment of the thoracolumbar junction for optimal adaptation to the seated position, without significantly affecting their sitting posture. Future work should investigate how adaptation strategies vary when transitioning from standing to sitting in subjects with AIS after spinal fusion.
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Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
Session interactive : l'outil Slido sera à votre disposition grâce à un QR code et vous permettra d'exprimer vos opinions en direct et de prendre part au débat
Présentation 10 min + 5 min de discussion
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Communication orale
Pediatrics
ABSTRACT N° SOFCOT24-629
Épidémiologie des infections ostéoarticulaires pédiatriques à streptocoques du groupe A (GAS) en France entre 2010 et 2023
Edouard Haumont1, 2, Manon Pigeolet1, 3, Mathilde Gaume4, Alina Badina* 1, Zagorka Pejin1, Stéphanie Pannier1
1Orthopédie et traumatologie pédiatrique, Necker - Enfants Malades, Paris, France, 2Chirurgie orthopédique et traumatologie, Université Libre de Bruxelles, Bruxelles, Belgium, 3Department of Global Health and Social Medicine, Harvard Medical School, boston, United States, 4Service d'orthopédie pédiatrique, Hôpital Trousseau - Sorbonne Université, Paris, France
Introduction : La fréquence des infections à Streptocoque du groupe A chez l’enfant est en augmentation à l'échelle mondiale. Les atteintes ostéo-articulaires sont souvent sévères avec des formes polyarticulaires voire multisystémiques, pouvant générer une morbidité importante si le traitement est retardé. L’objectif de cette étude est de mettre en évidence les modifications épidémiologiques et cliniques des infections ostéoarticulaires à Streptocoque du groupe A (GAS) chez l’enfant à l’échelle nationale.
Material and methods : Il s'agit d'une étude nationale rétrospective multicentrique récoltant les données de 13 centres d’orthopédie pédiatrique français entre janvier 2010 et décembre 2023.
Les données démographiques, opératoires et de suivi de 180 patients de moins de 15 ans, ayant un diagnostic d'ostéomyélite ou d’arthrite septique à streptocoque du groupe A, confirmé soit par prélèvements peropératoires soit par hémocultures, ont été étudiés.
Results : Les résultats démographiques montraient un âge moyen de 4 ans avec un sex-ratio en faveur des garçons (1,45:1). L'infection ostéoarticulaire était précédée d'une infection ORL dans 30 % des cas et d'une varicelle dans 20 % des cas.
La CRP était supérieure à 50 à l’admission dans 80 %. La présentation était articulaire dans 75% des cas, associée à une ostéomyélite dans 20% des cas avec une atteinte des grosses articulations du genou et de la hanche. Les formes polyarticulaires étaient rencontrées dans 15% des cas.
Une chirurgie a été réalisée dans 90% des cas. Le streptocoque du groupe A a été identifié sur culture des prélèvements peropératoires dans 75 % des cas, 10 % sur PCR uniquement et 8% uniquement sur hémoculture. Une reprise chirurgicale a été nécessaire chez 30 % des patients avec un maximum de 9 interventions chirurgicales itératives. La durée moyenne de l'antibiothérapie intraveineuse était de 7,5 jours. Parmi les complications à distance, on retrouvait 15 lyses osseuses, 6 épiphysiodèses, 1 nécrose de la tête fémorale, 1 nécrose de la tête humérale et 1 lyse complète des tendons fléchisseurs des doigts.
Discussion : Une forte hausse de la fréquence des GAS est retrouvée à partir de 2021 pour tous les centres étudiés. Les formes étaient moins sévères par rapport à la période antérieure et les enfants plus âgés. Dans la littérature, cette augmentation de fréquence est en lien avec les infections Covid et la grippe à l’origine d’une destruction bronchique et d’une plus grande sensibilité au GAS. L'émergence d'une nouvelle lignée de Streptocoque A depuis 2016 en Angleterre et en Europe, est également associée à une augmentation de la transmission du GAS.
Conclusion : Les infections ostéoarticulaires à GAS sont plus fréquentes depuis 2021. Ce sont des infections sévères, souvent polyarticulaires, parfois multisystémiques Leur prise en charge est urgente, souvent à l’origine de gestes chirurgicaux itératifs et sont pourvoyeuses d’un nombre de complications élevé.
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Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
Communication orale
Pediatrics
ABSTRACT N° SOFCOT24-918
Manifestations orthopédiques dans l’insensibilité congénitale à la douleur type III et IV
Charlotte Duclos* 1, Georges Finidori1, Christine Barnerias2, Isabelle Desguerre2, Stephanie Pannier1, Frank Fitoussi3, Alina Badina1
1Orthopédie, 2Neurologie, Hôpital Necker , 3Orthopédie, Hôpital Trousseau, Paris, France
Introduction : L’insensibilité congénitale à la douleur (ICD) est une affection rare. Les atteintes orthopédiques sont particulièrement invalidantes et leur prise en charge chirurgicale est habituellement compliquée d’échecs d'ostéosynthèses, d’infections et de non-consolidations.
L’objectif de cette étude a été d’établir une stratégie de prise en charge.
Material and methods : Notre étude comprend 20 patients ICD type III et IV. Ont été relevé les différentes lésions orthopédiques : fractures, arthropathies, infections. Les traitements entrepris, les résultats, les complications et l’évolution finale ont été analysés. Le score fonctionnel « Lower Extremity Functional Scale » (LEFS) a été évalué lors de la dernière consultation ou par téléphone.
Results : L’âge moyen des patients lors du dernier suivi est de 18 ans (entre 7 et 36 ans). 18 patients sur 20 ont eu des fractures (2 en moyenne par patient). 95% des fractures ont été traitées orthopédiquement ou non traitées car découvertes tardivement. 7 hanches ont des nécroses, des luxations ou des fractures du col fémoral qui n’ont pas consolidé. Aucune intervention chirurgicale n’a été effectuées pour ces hanches. 9 patients ont développé une arthropathie de Charcot des genoux et 7 des chevilles. 5 genoux ont eu des épiphysiodèses asymétriques par des plaques en 8 et 5 ostéotomies de réaxation ont été effectuées. 7 patients ont eu des infections ostéoarticulaires. 10 patients sont capables de marcher à l’extérieur avec ou sans aide, 5 ont une marche d’intérieur, 5 sont non-marchants. Le score LEFS a été évalué entre 10 et 68 (moyenne de 35).
Discussion : La rareté de la maladie fait que peu de séries supérieures à dix patients existent dans la littérature et la prise en charge des atteintes orthopédiques est peu codifiée. Notre attitude thérapeutique a été l’abstention ou le traitement orthopédique pour la plupart des fractures, des lésions de la hanche et des arthropathies de Charcot. Pour les déviations axiales minimes aux genoux, chez l’enfant en croissance nous privilégions l’épiphysiodèse asymétrique temporaire; pour des déformations plus importantes des ostéotomies de réaxation ont été réalisées. Le port d’orthèses cruro-pédieuses est utile étant donné les instabilités articulaires et l’hyperlaxité. Comme pour les maladies osseuses constitutionnelles, les corrections axiales des membres facilitent la déambulation même si les lésions épiphysaires sont importantes. Les scores fonctionnels sont meilleurs qu’attendus en raison de l’absence de douleurs.
Conclusion : Le traitement est essentiellement conservateur, étant donné les complications de la chirurgie. Les précautions générales sont importantes dans un but préventif pour essayer d’éviter les microtraumatismes qui entrainent les dégradations ostéoarticulaires. Les corrections précoces des déformations axiales par modulation de croissance et pour les déformations importantes par ostéotomie, permettent de préserver au moins transitoirement le pronostic fonctionnel.
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Conflits d’intérêts :
C. Duclos: Pas de conflit déclaré ,
G. Finidori: Pas de conflit déclaré ,
C. Barnerias: Pas de conflit déclaré ,
I. Desguerre: Pas de conflit déclaré ,
S. Pannier: Pas de conflit déclaré ,
F. Fitoussi: Pas de conflit déclaré ,
A. Badina Consultancy, Expert: Newclip Technics
Communication orale
Pediatrics
ABSTRACT N° SOFCOT24-923
Les facteurs techniques de stabilité de l'embrochage percutané latéral dans les fractures supracondyliennes du coude en extension chez l'enfant
Ahmed Msakni1, Mohamed Nizar Aouinti* 1, Amine Soussou1, Rim Boussetta1, Mohamed Zairi1, Sami Bouchoucha1, Mohamed Nabil Nessib1
1Hôpital d'enfants de Tunis, Tunis, Tunisia
Introduction : L’embrochage percutané latéral et parallèle de Judet est le plus utilisé dans le traitement des fractures supracondyliennes du coude en extension de l'enfant avec des résultats globalement satisfaisants.
Cependant, nous avons remarqué des cas avec une évolution anatomique et clinique défavorable malgré un résultat radiologique post opératoire immédiat jugé satisfaisant.
Ce constat nous a motivé à identifier les éléments techniques influençant le résultat anatomique final.
Material and methods : Il s’agissait d’une étude descriptive, rétrospective et longitudinale. Du premier janvier 2014 au 31 décembre 2019 à propos de 573 enfants d’âge inférieur à 14 ans traités chirurgicalement pour des fractures supracondyliennes du coude en extension.
Nous avons utilisé la cartographie de la palette humérale de face selon Ji X et al pour identifier la position des différents critères étudiés.
L’étude du positionnement des broches a été réalisée sur le plan coronal par l’étude du niveau d’entrée et de sortie de la broche la plus latérale et la plus médiale, l’analyse de la convergence des deux broches (angle α) et la distance entre les deux broches.
Sur le plan sagittal, nous avons étudié le niveau d’entrée et de sortie de la broche la plus antérieure et la plus postérieure.
Results : Le trait de fracture était situé au niveau de la zone 4 dans 325 cas . Le niveau d’entrée de la broche la plus médiale correspondait à la zone 2 et 3 dans 28,4% chacune. L’analyse de la convergence a révélé des broches convergentes dans 42,4% . Le niveau de sortie de la broche latérale se situait entre la zone -1 et 1 dans 66% des cas. L’analyse de sortie de la broche médiale correspondait à la zone -2 dans 43,1% des cas. Dans le plan sagittal, l’étude du niveau d’entrée de la broche la plus antérieure correspondait à la zone 4 dans 49,4% des cas .
l’entrée de la broche latérale a tendance d’être médialisée pour les traits de fracture les plus bas .
La position de la première broche mise en place, qu’elle soit la plus latérale ou la plus médiale influence la pose de la deuxième broche . Le risque de translation secondaire lorsque les broches convergeaient sur le plan coronal était multiplié par 1,7 (p=0,02) . Concernant la bascule postérieure, elle était multipliée de 2,21 pour les stades 4 des fractures . Le risque de déplacements secondaire en rotation était multiplié par 4 pour les stades 4, par 4,08 pour les niveaux de sorties de la broche médiale <-2, par 1,5 pour les broches convergentes et 4,5 pour les distances inter broche <1/3 du trait fracturaire.
Discussion : L’embrochage latéral percutané est une technique très répondue et donne une stabilité similaire à l'embrochage croisé.
La configuration divergente confère la meilleure stabilité dans l'embrochage latéral.
Le déplacement secondaire est dépendant des imperfections techniques.
Conclusion : Notre étude avait montré que la configuration divergente était la plus stable. A la lumière de nos résultats et ceux de la littérature, nous proposons une zone d’entrée de la broche la plus latérale plus médiale et une zone de sortie plus haute.
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Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
Communication orale
Pediatrics
ABSTRACT N° SOFCOT24-1069
La correction du cubitus varus post traumatique ne doit pas se heurter à une bonne fonction car l’évolution vers l’arthrose invalidante du coude est inéluctable A propos de 7cas adultes non opérés et 21 corrigés
Rabah Atia* 1
1Faculté de Médecine, Université Badji Mokhtar , Annaba, Algeria
Introduction : La correction du cubitus varus post traumatique ne doit pas se heurter à une bonne fonction car l’évolution vers l’arthrose invalidante du coude A propos de 7cas adultes non opérés et 21 corrigés
Material and methods : 17 filles / 4 garçons 21 patients opérés (1987-2017) Âge 9-13 ans ATCD Fracture humérus distal Evolution 3-16 ans (moyen 4-6ans) Plusieurs consultation Récusés première consultation Sept patients non opérés contrôlés et comparés Clinique Déformation visible Inesthétique Gênante Handicap physiologique cachée manches longues De face coude loin du corps Varus net Main pronation regarde en arrière disgracieuse De profil coude décalé en avant Mobilité non perturbée Stabilité bonne Radiologie Déformation de l’humérus distal Ossification à terme Atrophie condyle médial Fossettes moins visualisées Interligne perturbé RX controlatérale Profil du patient et ses parents Déformation mal acceptée si fille Accepte cicatrice et risque chirurgical Traitement Jamais première consultation Insistance enfant Bon QI But Geste esthétique Aspect disgracieux Corriger déformation Fonction conservée Risque perte mobilité Infection Ossification Paralysie ulnaire Déformation en baïonnette Cicatrice chéloïde Echec Ostéotomie supra condylaire de soustraction latérale Pointe du coin près épitrochlée Abord externe Montage 2 vis parallèles aux traits d’ostéotomie Fermeture fil métallique Difficultés Solution tranquillité Repérage facile Deux broches moins solide Plâtre post-opératoire Rééducation différée. Quand opérer Pourquoi jamais de suite, Laisser la famille bien réfléchir Tentative de dissuasion bien expliquer les risques fonctionnels Geste purement esthétique Opérer si patient même mineur et parents acceptent les risques.
Results : Immédiats 2 corrections baïonnette 18 cas correction parfaite Montage 18 cas vissage 1 cas vis et broche 2 cas broches Pas de sepsis Pas atteinte neurologique Moyens termes Suivi deux ans Fonction parfaite Satisfaction parentale Gène patient cicatrice Radiographie perturbée Profil acceptable.
Discussion : Un geste chirurgical bien réglé est sans risque et lève l’handicap psychologique de la déformation Sept patients jamais opérés ont consulté à l’âge de 41 à 53 ans pour douleurs du coude présentent des lésions ostéoarticulaires importantes arthrosiques du au déséquilibre articulaire.
Conclusion : Le cubitus varus est un échec du traitement fracture non réduite surtout décalage ou épiphysiodèse, L’abstention pour des raisons fonctionnelles cautionnerait le résultat fonctionnel à long terme.
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Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
Communication orale
Pediatrics
ABSTRACT N° SOFCOT24-224
Faisabilité et sécurité des ponctions écho-guidées dans le traitement des arthrites septiques de l'enfant.
Jeffrey Michaud* 1, Sarah Dutron2, Julien Pico3, Clément Jeandel1, Pauline Joly-Monrigal1, Petre Neagoe1, Fanny Alkar1, Thomas Sarradin1, Léa Domitien1, Olivier Prodhomme4, Eric Jeziorski2, Marion Delpont1
1Chirurgie orthopédique pédiatrique, 2Service post-urgences pédiatriques, 3Anesthésie pédiatrique, 4Radiologie pédiatrique, CHU Montpellier, Montpellier, France
Introduction : L'arthrite septique est une urgence médicale et chirurgicale fréquente chez l'enfant. Le traitement consiste en une ponction et un lavage articulaire (par ponction-lavage ou arthrotomie) avec réalisation de prélèvements bactériologiques, suivis d'une antibiothérapie intraveineuse puis per os. Pour les articulations comme la hanche, l'épaule et la cheville, habituellement la ponction se fait sous amplificateur de brillance, parfois complétée d'une arthrographie. Chez les jeunes patients peu de structures osseuses sont visualisables et ce procédé est irradiant.
Des chirurgiens de notre équipe se sont formé à l'écho-chirurgie et ont commencé à la développer dans le traitement des arthrites septiques.
L'objectif était d'objectiver si la ponction voire le lavage des arthrites septiques était faisable et sûr chez l'enfant.
Material and methods : Nous avons mené une étude monocentrique rétrospective qui incluait les enfant de 0 à 15 ans traités pour une arthrite septique de la hanche, de l'épaule ou de la cheville par ponction-lavage ou ponction puis arthrotomie réalisée par guidage échographique ou fluoroscopique, avec un recul minimal de 2 ans.
Results : Nous avons inclus 67 enfants (âge moyen 3 ans; extrêmes 1 mois à 12 ans) avec un recul moyen de 4,4 ans (extrêmes 2 à 10 ans). Vingt-quatre patients avaient eu un guidage échographique pour la ponction voire le lavage (14 hanches, 7 chevilles, 3 épaules), et 43 patients avaient été traités de façon classique (19 hanches, 14 chevilles, 10 épaules). Il n'y avait pas de différence significative entre les groupes. Trois échecs de ponction ont nécessité une arthrotomie (deux sous guidage échographique). Trois patients ont nécessité une reprise chirurgicale en urgence : une ponction-lavage sous échographie, une sans échographie, et une arthrotomie. Au dernier recul il n'y avait aucune séquelle clinique mais une calcification asymptomatique est survenue dans deux arthrotomies de hanche.
Discussion : L'échographie nous permettait de vérifier le bon positionnement de l'aiguille dans l'articulation et l'efficacité du lavage articulaire tout en localisant les structures vasculo-nerveuses et cartilagineuses. Quand le liquide était trop épais la ponction était difficile et une arthrotomie-lavage était réalisée. Alors qu'il est établi que l'échographie est indispensable au diagnostic des arthrites, à ce jour peu d'équipes l'ont utilisée pour leur traitement. Dans deux cas nous avons même positionné sous échographie un drain articulaire en percutané. Le lavage arthroscopique est en développement dans les arthrites mais le lavage sous échographie peut être une alternative intéressante.
Conclusion : Le guidage échographique est faisable et sûr pour traiter les arthrites septiques de l'enfant, permettant de visualiser des structures invisibles aux rayons X et évitant une exposition aux radiations pendant la chirurgie.
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Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
Communication orale
Pediatrics
ABSTRACT N° SOFCOT24-284
Comment évolue la morphologie de la hanche chez les enfants opérés d’exstrophie vésicale ?
Yannis Bonnin1, Clément Jeandel2, Pauline Joly-Monrigal2, Djamel Louahem2, Petre Neagoe2, Fanny Alkar2, Paula Borrego3, Marc-David Leclair4, Nicolas Kalfa1, Marion Delpont* 2
1Chirurgie pédiatrique viscérale et urologique , 2Orthopédie pédiatrique, CHU Montpellier, Montpellier, 3Chirurgie pédiatrique viscérale et urologique , Hôpital Bicêtre, Le Kremlin-Bicêtre, 4Chirurgie infantile, CHU Nantes, Nantes, France
Introduction : L’exstrophie vésicale nécessite une chirurgie de fermeture précocement dans la vie qui peut associer une ostéotomie bilatérale des ailes iliaques mais l’évolution de la morphologie des hanches de ces patients est peu décrite dans la littérature. L’objectif de cette étude était d’analyser la coxométrie et l’antéversion des hanches de ces enfants.
Material and methods : Cette étude rétrospective monocentrique incluait les enfants opérés d’une exstrophie vésicale entre 2007 et 2021 avec minimum 2 ans de recul. Nous avons colligé l’âge, le sexe et l’antécédent d’ostéotomie. Au dernier recul, les mesures cliniques incluaient l’antéversion fémorale mesurée par l’angle de Netter, les rotations des hanches et l’angle d’attaque du pas. Sur une radiographie du bassin de face et des hanches de profil, nous avons mesuré les angles de couverture acétabulaire (VCA, VCE et HTE) et l’angle cervico-diaphysaire (CC’D). La comparaison des valeurs a été réalisée grâce aux tests de Wilcoxon et de Pearson. Une valeur de p<0.05 était considérée comme significative.
Results : Nous avons inclus 15 patients âgés en moyenne de 10 ans (extrêmes : 2 à 15 ans), tous opérés dans les 6 premiers mois de vie. Six patients avaient eu une ostéotomie. L’antéversion fémorale moyenne était de 32,8° (extrêmes : 10° à 70°, écart-type : 15,9). Les rotations étaient équilibrées. Deux patients présentaient une marche en rotation externe et un patient une marche en rotation interne. L’angle VCA moyen était de 37,5° (extrêmes : 18,5° à 58°, écart-type : 8,3). L’angle VCE moyen était de 34,4° (extrêmes : 17,7° à 46°, écart-type : 7,7). L’angle HTE moyen était de 9,9° (extrêmes : 0,8° à 20,1°, écart-type : 4,3). L’angle CC’D moyen était de 136° (extrêmes : 121° à 149,7°, écart-type : 6,5). Malgré des différences d'antéversion entre les deux côtés pouvant aller jusqu’à 50°, nous n’avons pas retrouvé de différence significative. L’ostéotomie n’avait pas de répercussion significative.
Discussion : Nous avons été étonnés de la discordance entre les valeurs élevées d’antéversion alors que la marche restait normale. Il est possible que les troubles torsionnels soient complexes chez ces patients. Nous avions envisagé de réaliser des EOS mais difficilement réalisables et interprétables chez les jeunes patients et il n’était pas question de les irradier avec un scanner des membres inférieurs alors qu’ils n’ont aucune plainte orthopédique.
Conclusion : L’augmentation de l’antéversion fémorale constatée chez ces patients nous met sur la piste de troubles torsionnels pour l’instant non décrits dans cette pathologie ce qui pourrait modifier le suivi orthopédique de ces malades.
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Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
Communication orale
Pediatrics
ABSTRACT N° SOFCOT24-288
Le transfert musculaire du grand rond (GR) et grand dorsal (GD) selon la technique d’Episcopo associé au décollement du subscapulaire dans la prise en charge des séquelles de la paralysie obstétricale du plexus brachial chez l'enfant : A propos de 30cas
Elmouhtadi Aghoutane* 1, Amine Khasoui1, Ahmed El mouloua1, Tarik Salama1, Redouane Fizazi1
1Service de traumato-orthopédie pédiatrique, CHU Mohammed VI, faculté de médecine et de pharmacie, université Caddi Ayyad, Marrakech, Morocco
Introduction : Le déficit en rotation externe de l’épaule est une séquelle fréquente au cours de l’évolution de la paralysie obstétricale du plexus brachial (POPB) chez l’enfant. Le transfert musculaire grand rond et grand dorsal sur le la face postéro-latérale de la diaphyse humérale associé ou non à la désinsertion du sous-scapulaire est une technique qui vise à corriger cette séquelle chez l’enfant. Le but de cette étude est d'évaluer les résultats de cette ancienne technique ainsi que ses complications, de la comparer avec d’autres techniques et d'approuver son intérêt thérapeutique et ses indications dans la prise en charge de la POPB.
Material and methods : 30 enfants suivis pour POPB et traités chirurgicalement par transfert musculaire GR et GD avec désinsertion du sous scapulaire associée ou non à d'autres gestes, sur une durée de 11 ans (entre 2009 et 2019), ont été étudiés rétrospectivement. L'évaluation fonctionnelle a été basée sur la classification de Mallet modifié.
Results : L’âge moyen au moment de la chirurgie était de 2,3 ans avec un recul moyen de 31 mois. L'analyse des résultats globaux montre que 46 % des patients avaient un excellent résultat fonctionnel, 20 % de bon résultat, 17 % de résultat moyen et 17%de mauvais résultat.
L’analyse de nos données a montré que l’amélioration de la rotation externe était plus marqué chez les patients opérés ǎ l'âge inferieur 2 ans. Toutes fois, nous avons noté que huit de nos patients avaient bénéficié d'une ODH vu la persistance du déficit de la r rotation externe après le transfert musculaire.
Discussion : Le défaut de rotation externe de l’épaule représente une séquelle fréquente au cours d’évolution de la POPB, altérant le score de Mallet chez ces enfants.
Avant l’installation de déformation osseuse de la tête humérale plusieurs gestes chirurgicaux sont proposés, allant de la désinsertion du muscle sous scapulaire seule ou souvent associée au transfert du grand rond grand dorsal soit sur la face postérolatérale de la diaphyse humérale selon Episcopo ou sur la coiffe des rotateurs selon Hoffer avec des résultats assez comparables pour ces deux dernières techniques. L’intervention d’episcopo nous parait facile et donnant moins de complications post opératoires.
Conclusion : Le transfert musculaire GR et GD selon Episcopo avec décollement du subscapulaire est une technique chirurgicale efficace qui a approuvé sa place dans la chirurgie des patients suivi pour POPB et ayant une limitation de la rotation externe à condition de respecter ses indications et ses contre-indications.
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Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
Communication orale
Pediatrics
ABSTRACT N° SOFCOT24-695
Le syndrome de loge post-Jbira: une forme de maltraitance de l'enfant !
Amine El Khassoui* 1, Ahmed El mouloua1, Tarik Salama1, El mouhtadi Aghoutane1, Redouane El Fezzazi1
1Service de d'orthopédie traumatologie pédiatrique , hôpital mère enfant, CHU mohamed VI , université Cadi Ayad, faculté de medecine et de pharmacie, Marrakech, Morocco
Introduction : Le syndrome de loge aigu post « jbira » chez l’enfant est une affection grave et encore fréquente dans notre cotexte, il survient suite à l’application par un guérisseur traditionnel de bandage serré sur le membre traumatisé parfois associé à un mélange de plantes et d’œufs rendant cette contention encore plus rigide.
Material and methods : Notre étude est rétrospective et descriptive, à propos de 30 cas d’enfants avec syndrome de loge aigu post jbira, colligés durant une période de 6 ans de Janvier 2017 à décembre 2022, avec un recul minimal de 1an
Results : Jbira représentait 60 % des causes de syndrome de loge aigue chez l’enfant dans notre département. L’étude a comportait 20 garçons et 10 filles, dont l’âge variait entre 1 et 14 ans avec un âge moyen de 8 ans et ½. L’avant-bras et la main étaient le siège électif dans 80% des cas. Le côté gauche était le plus concerné dans 2/3 des cas. L’origine rurale était retrouvée dans ¾ cas. Ces enfants ont été amenés au Jebbar intialement par un membre de la famille autre que les parents dans 50% des cas, puis accompagnés à l’hôpital après un délai moyen de 3 jours. Le diagnostic était clinique et la douleur constituait le signe le plus fréquent et précoce à apparaitre. Trois cas ont été admis au stade d’ischémie avérée. La radiographie standard face et profil avait objectivé 8 cas de fractures déplacées, 12 cas de fracture peu ou non déplacée et 10 cas sans fracture. Le traitement du syndrome de loge était une aponévrotomie élargie réalisée chez 21 malades dans un délai moyen de 36H, avec 3 amputations qui n’ont pas pu être évitées vu la nécrose étendue déjà installée. Six malades ont bien répondu à un traitement médical conservateur. Le résultat thérapeutique global était excellent dans 45 % des cas, bon dans 30%, et médiocre dans 25 % des cas.
Conclusion : La déclaration obligatoire a été faite auprès des autorités locale via le service de médecine légale pour entamer les procédures judiciaires pour faire face à ce fléau qui ne cesse d’exister de nos jours.
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Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
Communication orale
Pediatrics
ABSTRACT N° SOFCOT24-717
Compartment syndrome after viper bite in children: About 72 cases
Amine El Khassoui* 1, Ahmed El mouloua2, Tarik Salama2, El mouhtadi Aghoutane2, Redouane El Fezzazi2, Houssam Eddine Sahraoui3, Youssef Mouaffak4, Said Younous5
1Service de d'orthopédie traumatologie pédiatrique , hôpital mère enfant, CHU mohamed VI , université Cadi Ayad, faculté de medecine et de pharmacie, 2Service de d'orthopédie traumatologie pédiatrique , hôpital mère enfant, CHU mohamed VI , Faculté de médecine et de pharmacie, université Cadi Ayad, 3Service d'anesthésie réanimation pédiatrique, Hôpital mère enfant, 4Service d’anesthésie réanimation pédiatrique, Hôpital mère enfant, CHU mohamed VI, faculté de médecine et de pharmacie, université Cadi Ayad, 5Service d’anesthésie réanimation pédiatrique, Hôpital mère enfant, CHU mohamed VI , faculté de médecine et de pharmacie, université Cadi Ayad, Marrakech, Morocco
Introduction : Compartment syndrome is a serious complication after viper bite, the similarity between the clinical signs of envenomation and those of the compartment syndrome poses a diagnostic problem. The aim of our study is to detail the epidemiological elements of viper bites in children, to detail their management and to create a profile of patients at risk of developing compartment syndrome.
Material and methods : Viper bites in children were studied retrospectively over a period of 11 years from January 1, 2009 to December 31, 2020. The severity of envenomation was assessed according to the Audebert classification: Grade 0 (fang marks on the bite, absence of oedema or local reaction); Grade 1 (local oedema, lack of general signs); Grade 2 (regional oedema of the limb and/or moderate general symptoms); Grade 3 (extensive oedema reaching the trunk and/or severe general symptoms).
Results : 72 children were included in our study, 52 of whom were boys. The median admission was 10 hours. 68% of the bites in our series were at the lower limb. 27% of patients were admitted with a grade 1, 51% a grade 2 and 21% a grade 3. 53% of our patients received at least one vial of antivenom serum and 44% underwent a type of traditional treatment by traditional practices. 36% of the children in our series developed compartment syndrome. 52% of upper limb bites developed this complication compared to 28% of lower limb bites. 73% of patients with a Grade 3, 38% of patients with a Grade 2 and 5% of patients with a Grade 1 developed a compartment syndrome. The diagnosis of compartment syndrome was purely clinical, the swelling of the extremities and lodges tense to palpation were the most common signs. 65% developed a compartment syndrome in less than 24 hours. 55% of these patients received at least one vial of antivenom serum. We recorded 4 amputations and 5 deaths in our series.
Discussion : The specific treatment based on antivenom is the treatment of choice after viper bites, traditional treatments such as pressure bandaging are not indicated and aggravate the local lesions of the venom. High-grade bites at admission and those at the upper limb level are at higher risk of developing compartment syndrome. The measurement of intra-compartmental pressure, not available in our department, is a necessary tool for the diagnosis of this complication in this context given the similarity between the local effects of venom and the early clinical signs of compartment syndrome. Surgical treatment with fasciotomy is the only effective treatment when this complication is already installed it allows a melting of oedema and the recovery of vascularization in the affected limb.
Conclusion : viper bites in children continue to be a public health problem seasonally, which requires good preparation of local medical teams in rural areas as well as in intensive care and surgical hospital.
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Communication orale
Pediatrics
ABSTRACT N° SOFCOT24-1237
La pathologie non traumatique de la clavicule chez l'enfant
Hatim Jabri* 1, Mohammed Tazi Charki1, Hicham Abdellaoui1, Karima Atarraf1, Moulay Abderrahmane Afifi1
1Service de Chirurgie Pédiatrique Orthopédique et Traumatologique, CHU HASSAN 2 , FES, Morocco
Introduction : La clavicule chez l'enfant est le siège de multiples lésions; la pathologie post-traumatique étant prédominante et ne pose pas de problème diagnostique; en revanche, les lésions non traumatiques de la clavicule sont rares et peuvent poser un problème diagnostique et thérapeutique au chirurgien orthopédique. L'objectif de ce travail est de montrer que la clavicule chez l'enfant peut être le siège de lésions infectieuses, congénitales et tumorales mettant en jeu le pronostic fonctionnel et parfois vital.
Material and methods : On a mené une étude rétrospective incluant 9 patients sur une période de 9 ans allant de Janvier 2013 à Janvier 2022. 4 garçons et 5 filles ont été admis dans notre formation avec un âge moyen de 11 ans. La clavicule droite a été touchée chez 8 patients, sans aucune atteinte bilatérale.
Results : Deux garçons ont été diagnostiqués avec une pseudarthrose congénitale de la clavicule et traités par une reconstruction osseuse selon la technique de Masquelet avec un bonne évolution sur un recul de 4 ans. Le scanner thoracique a été réalisé chez 7 patients pour orienter le diagnostic, montrant différents types de lésions. Une biopsie a été pratiquée chez ces 7 cas pour confirmer le diagnostic, les résultats était comme suit:
- 2 cas de dysplasie fibreuse, la décision était une abstention thérapeutique vu que les patients avaient une petite tuméfaction sans autres signes associés.
- Kyste osseux anévrismal chez un cas, une résection en bloc du kyste a été réalisée avec reconstruction en utilisant la technique de Masquelet. Les résultats étaient satisfaisants avec un bon remodelage osseux malgré un défect osseux de 1 cm au niveau de l'extrémité médiale sur un recul de 2 ans.
- Ostéochondrome chez un garçon de 13 ans qui a bénéficié d’une résection chirurgicale. Les résultats étaient bons sur un recul de 2 ans.
- Sarcome d'Ewing métastatique chez une fille de 16 ans, la patiente a bénéficié d’une chimiothérapie et une radiothérapie, mais elle est décédée après deux mois.
- Ostéomyélite chez deux cas, on a démarré une antibiothérapie avec bonne évolution sur un recul de 3 ans.
Discussion : La pathologie non traumatique de la clavicule chez l'enfant est rarement rapportée dans la littérature, l'incidence est de 0,38 pour 100 000/an. La majorité des études qui se sont intéressées à l’étude de la pathologie claviculaire non traumatique sont sous forme d’étude de cas isolé. Cette étude rétrospective est intéressante vu qu'on a abordé un sujet peu rapporté dans la littérature, en plus il s'agit d'une série hétérogène regroupant différents types de lésions.
Conclusion : Les lésions tumorales de la clavicule sont souvent bénignes. Le diagnostic d'ostéomyélite claviculaire repose sur une combinaison de résultats cliniques, biologiques et radiologiques, vu que la biopsie n'étant pas toujours spécifique. La pseudarthrose congénitale de la clavicule survient à un âge plus précoce par rapport aux lésions tumorales et infectieuses. Si un traitement chirurgical est indiqué, une reconstruction par la technique de Masquelet trouve son intérêt .
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Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
Communication orale
Pediatrics
ABSTRACT N° SOFCOT24-274
Evaluation et indication radiographique de l'ostéotomie de réaxation dans la prise en charge des duplications du pouce
Thomas Sarradin* 1, Guillaume Captier1, Marion Delpont1, Federica Maggiuli1
1Chirurgie plastique et orthopedique pédiatrique, CHU Lapeyronie, Montpellier, France
Introduction : La chirurgie de la duplication congénitale du pouce consiste à reséquer un pouce surnuméraire. Peut s’y associer une ostéotomie sous-capitale de réaxation en cas de clinodactylie. Cette étude a pour but d’évaluer les indications et résultats radiographiques de l’ostéotomie de réaxation sous-capitale chez les patients opérés d’une duplication du pouce.
Material and methods : Nous avons réalisé une étude rétrospective, monocentrique, réalisée dans un centre tertiaire. L’angulation radiographique osseuse et la clinodactylie pré et post-opératoire, la technique de résection utilisée, les gestes associés, la survenue d’une reprise chirurgicale ont été évalués. Les résultats ont été analysés selon la réalisation ou non d’une ostéotomie, également selon le type de duplication retrouvée.
Results : 35 patients ont bénéficié d’une résection avec capsuloraphie entre 2006 et 2021 : 19 garçons et 16 filles (22 mois en moyenne). Parmi 36 cas de duplication du pouce opérés, Il s’agit d’un type I, 8 type II, 4 type III, 21 type IV et 2 type V.
11 ostéotomies de réaxation ont été réalisées d’emblée. L’angulation ulnaire moyenne dans ce groupe était de 28° [-2; 47] contre 28,3° [-6 ; 45] dans le groupe sans ostéotomie d’emblée. Avec un recul moyen de 67 mois [1 ; 169]. l’angulation moyenne à distance était de 2° [-29 ; 19] d'inclinaison ulnaire pour le groupe avec ostéotomie contre 5,9° [35 ; -15] d'inclinaison radiale dans le groupe sans ostéotomie. Aucune ostéotomie secondaire n’a été réalisée. Il n’y avait pas de complication dans les deux groupes.
Conclusion : la décision de réalisation d’une ostéotomie de réaxation améliore discrètement l’alignement du pouce conservé. La décision de réaliser cette ostéotomie est principalement peropératoire, selon la capacité de réaxation du pouce conservé. L’angulation radiographique ne semble pas être un bon critère. L’évaluation fonctionnelle du pouce à distance entre les deux groupes est à l’étude.
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Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
Communication orale
Pediatrics
ABSTRACT N° SOFCOT24-962
Incarcération du nerf médian dans les fractures de l’épicondyle médial associées à une luxation du coude chez l’enfant : présentation d'une courte série.
Laure Prasil* 1, Louis-Charles Castel1, Manon Bachy-Razzouk1, Franck Fitoussi1
1Chirurgie Orthopédique et Réparatrice de l'Enfant, Hôpital Armand Trousseau, Paris, France
Introduction : Les fractures de l’épicondyle médial représentent 11-20% des fractures du coude de l’enfant et sont souvent associées à une luxation. Le déficit du nerf médian est une complication rare. L’objectif de cette série de cas est de présenter les difficultés diagnostiques et thérapeutiques pouvant être rencontrées en cas d’incarcération du nerf médian dans les fractures de l’épicondyle médial associé à une luxation du coude en pédiatrie.
Material and methods : Sur près de 100 fractures de l'épicondyle médial traitées au cours d'une période de 5 ans, nous reportons les dossiers de 3 patients opérés dans notre service d’une incarcération articulaire du nerf médian suite à une fracture de l’épicondyle médial avec luxation du coude.
Results : Nous présentons 3 cas d’incarcération du nerf médian dans ce contexte pris en charge chirurgicalement dans notre service. Le diagnostic d’incarcération a été réalisé par imagerie IRM dans 2 cas et en aigu, lors de la prise en charge chirurgicale initiale, dans un cas. Dans les deux cas opérés secondairement, le délai diagnostic était respectivement de 6 mois et 1 an. Les trois patients ont bénéficié d’une neurolyse-transposition en position anatomique du nerf médian avec une récupération motrice et sensitive complète à 2 ans de suivi. Dans la littérature, 32 cas similaires ont été décrits. Le délai moyen de prise en charge chirurgicale du déficit neurologique était de 11 mois après les premiers symptômes. Dans 50 % des cas un ENMG avait été réalisé et pour seulement 10 % des cas une imagerie (IRM ou échographie) avait été demandée. Dans les autres cas, une exploration chirurgicale a été décidée sans examen complémentaire. Dans la littérature 50% des patients ont bénéficié d’une neurolyse-transposition du nerf médian et 50% d’une résection-greffe. La récupération sensitivo motrice diminuait avec l’augmentation du délai de prise en charge.
Discussion : Dans les traumatismes du coude de l'enfant, un déficit du nerf médian initial peut être considéré à tort comme une simple neurapraxie. Ceci pourrait expliquer le retard de prise en charge des incarcérations du nerf médian associé aux fractures de l’épitrochlée. L’IRM est l’examen d'imagerie de choix pour la visualisation d’une incarcération du nerf médian au coude. Elle peut être réalisée précocement afin de réduire le délai diagnostic de cette complication. L’échographie a elle aussi sa place dans le bilan d'imagerie mais sa réalisation peut être difficile à cause de l’immobilisation. De plus, la qualité de cet examen est opérateur dépendant. Un diagnostic précoce pourrait permettre une meilleure récupération neurologique dans ces traumatismes.
Conclusion : L'incarcération du nerf médian au cours d'une fracture de l'épicondyle médial est une entité à connaître et surtout à ne pas négliger chez l’enfant. Nous recommandons de réaliser un bilan d'imagerie précoce (IRM, échographie) devant un déficit du nerf médian associé à une fracture de l’épicondyle médial afin de réduire le délai de prise en charge de cette complication et d’en limiter les séquelles.
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Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
Communication orale
Pediatrics
ABSTRACT N° SOFCOT24-339
Le « pansement-chat » : un compagnon précieux pour le chirurgien pédiatre !
Malek Jabbes* 1, manon Bachy Razzouk 1, Raphael Vialle1, Franck Fitoussi 1, Alexandra Alves1, Elie Saghbini 1
1Service de Chirurgie Orthopédique et Réparatrice de l'Enfant, Hopital armand trousseau, Paris, France
Introduction : Les lésions traumatiques de la main représentent l'une des principales causes de consultation aux urgences et nécessitent souvent une prise en charge chirurgicale. Dans la population pédiatrique, spécifique par son absence de coopération et les difficultés de communication chez les plus jeunes enfants, la chirurgie comme la réfection des pansements peut-être une expérience traumatisante. Diverses stratégies sont utilisées pour réduire la douleur et l'anxiété liées aux blessures et à leurs soins. Dans cette objectif, l’hypothèse de cette étude était d’analyser l’effet d'un pansement distrayant post-opératoire appelé « pansement-chat » dans les chirurgies de la main.
Material and methods : Il s’agit d’une étude prospective randomisée monocentrique réalisée entre janvier et mai 2023. 50 patients ayant nécessité une chirurgie en urgence au niveau de la main (plaie de main, panaris ou doigt de porte), âgés de 18 mois à 6 ans ont été inclus, et répartis par un logiciel de randomisation en 2 groupes : groupe contrôle avec un pansement classique et groupe « pansement-chat ». La réalisation du pansement était standardisée au sein du département.
Les paramètres étudiés comprenaient une évaluation de la douleur de l’enfant par échelle visuelle analogique des visages ; un questionnaire à destinée des parents évaluant l'anxiété, la douleur et la satisfaction globale concernant les soins, réalisé juste avant la sortie et à une semaine lors de la réfection du pansement ; ainsi qu’un questionnaire d’hétéroévaluation type « Child Observation Form » rempli par le personnel soignant lors de la réfection du pansement.
Results : Un seul patient a été perdu de vue. Si en salle de réveil, il n’y avait pas de différence entre les deux groupes pour la consommation d’antalgiques, il y avait une différence significative sur la douleur avant sortie (p=0.001) et à 1 semaine (p<0.05), le niveau d'anxiété (p<0,05) et la satisfaction des parents (p<0,05).
Discussion : Chez le petit enfant, il est courant d’immobiliser tous les doigts de la main pour faciliter la gestion de la période de cicatrisation. Les enfants ont souvent du mal à accepter cette pratique pouvant majorer l’anxiété générée par le traumatisme puis par la chirurgie et la réfection du pansement. La notion de prise en charge multimodale de la douleur repose sur une approche holistique qui combine diverses interventions pour offrir un soulagement efficace et adapté à chaque situation. Les techniques non pharmacologiques sont très efficaces quand elles sont adaptées à l’âge et aux besoins de l’enfant.
Conclusion : L'utilisation d'un « pansement-chat » est une méthode abordable et facile à utiliser permettant une diminution de la douleur et de l'anxiété dans la population pédiatrique de moins de 6 ans et devrait être connue des soignants en pédiatrie.
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Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
Présentation 5 min / Discussion 2 min
Communication orale
Traumatology
ABSTRACT N° SOFCOT24-1090
Impact d'une nouvelle plaque pour fracture de l'humérus proximal sur la stabilité de la position du fragment : une étude cas-témoin
Xhulio Prifti* 1, Julien Chapleau2, Rocio Branes3, G-Yves Laflamme2, Dominique Rouleau2
1Faculté de médecine, Université de Montréal, 2Chirurgie orthopédique , CIUSSS Nord de l'ile de Montréal, Montréal, Canada, 3Chirurgie orthopédique , Hospital del Trabajador ACHS, Santiago, Chile
Introduction : La fixation de l'humérus proximal est liée à un risque élevé de perte de réduction et de perforation de vis en raison de déplacement secondaire. La plupart des études publiées au cours des 20 dernières années utilisent la plaque Philos mais de nouveaux modèles sont proposés afin d'améliorer la stabilité osseuse, incluant la plaque Ortholoc caractérisée par une plaque verrouillée avec des vis plus proximales à pointe émoussée et une aile postérieure pour soutenir la grosse tubérosité. Notre étude voulait évaluer si ces nouvelles caractéristiques aident ou non à maintenir la réduction.
Material and methods : Il s'agit d'une étude rétrospective de toutes les fractures proximales de l'humérus opérées entre 2007 et 2023 dans un centre de traumatologie de niveau 1 pour adultes. Les critères d'inclusion étaient : fracture du tiers proximal de l'humérus avec radiographies préopératoires, postopératoires et de suivi disponibles, opérée avec l'une des 2 plaques étudiées. L'arthroplastie et l’enclouage ont été exclus. Neuf chirurgiens ont été impliqués au cours des années. Les données démographiques ont été recueillies dans la base de données sur les traumatismes et les mesures radiologiques ont été effectuées par un évaluateur indépendant (qui n'était pas le chirurgien). Les paramètres mesurés étaient les suivants : Angle cervico-diaphysaire, déplacement du calcar, hauteur de la grosse tubérosité, offset de la tête humérale et position de la plaque.
Results : Au total, 142 patients ont répondu aux critères d'inclusion, avec une majorité de femmes (n=96, 62%), un âge moyen de 59 ans et un suivi moyen de 2 ans. Il y a eu 120 cas Philos, et 22 cas Ortholoc avec plus de patients masculins dans le groupe Ortholoc (64% vs 31%). Il n'y avait pas de différence d'âge, de tabagisme, de suivi, ou de type de fracture. La réduction initiale était comparable pour toutes les variables. Lors du suivi, il y avait une différence significative concernant la hauteur de la plaque, plus proche du sommet de la tête humérale dans la plaque Philos (11 mm vs 15 mm p=0.001), un angle de varus de 125 degrés pour Philos contre 132 degrés pour Ortholoc (p=0.037) et un offset de la tête humérale de 7 mm pour Philos par rapport à 4 mm pour Ortholoc (p=0,007). Nous avons comparé les hommes et les femmes concernant le déplacement des fragments pour chacun des paramètres mesurés et n’avons trouvé aucune différence significative (p entre 0,192 et 0,862).
Discussion : Ces résultats à moyen terme ont montré une position plus favorable du fragment avec la plaque Ortholoc avec moins de varus, une tête humérale moins basse et moins déplacée. Le sexe masculin était plus représenté dans le groupe avec la nouvelle plaque, ce qui pourrait contribuer à ces résultats, mais aucune différence significative par rapport au sexe n’a été trouvée entre les variables mesurées.
Conclusion : Une comparaison des résultats fonctionnels et des complications chirurgicales dans un groupe plus important doit être effectuée pour voir si une meilleure stabilité correspond à un meilleur résultat pour le patient.
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Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
Communication orale
Traumatology
ABSTRACT N° SOFCOT24-1110
Un Nouveau Modèle de Formation Pour l'Imagerie Fluoroscopique Pelvienne en Traumatologie Orthopédique
Henry Shu1, Diane I. Ghanem* 1, Justin Hellwinkel2, Nicholas Tucker3, Benjamin Pesante3, Marc Greenberg1, Chima Nwankwo2, Babar Shafiq1, Cyril Mauffrey3
1Department of Orthopaedic Surgery, The Johns Hopkins Hospital, Baltimore, 2Department of Orthopaedic Surgery, Columbia University, New York, 3Department of Orthopaedic Surgery, University of Colorado Anschutz Medical Campus, Colorado, United States
Introduction : The purpose of this study is to examine the effectiveness of a novel, affordable, and easily accessible pelvis training model, and a web-based educational platform in teaching residents about obtaining fluoroscopic images of the pelvis and acetabulum.
Material and methods : This is an open-label randomized controlled trial done with orthopedic surgery residents recruited across 3 US orthopaedic surgery residency programs. The 24 orthopedic surgery residents were randomized into two groups. The control group was not asked to review any specific resources whereas the OrthoAcademy group received educational materials from the website (www.theorthoacademy.com). All participants completed pre- and post-test knowledge surveys. During testing, residents were asked to obtain 7 fluoroscopic views of the pelvis and acetabulum on the model. Survey scores, radiograph scores, overall time taken, number of fluoroscopic shots taken, and overall radiation exposure were compared (1) between control and OrthoAcademy groups and (2) between junior and senior residents.
Results : After testing, the OrthoAcademy group had significantly improved scores on the knowledge surveys (9.3±3.7 vs. 8.5±3.4, P=0.045) whereas the control group did not (8.7±3.2 vs. 8.6±3.3, P=0.544). Overall, residents had significantly improved radiograph scores (15.8±2.7 vs.14.3±3.1, P=0.004). Comparing results across postgraduate-year levels, junior residents had significantly improved radiograph scores (14.8±4.0 vs. 11.4±3.5, P=0.005) and survey scores (9.1±3.9 vs.7.4±3.7, P=0.006) compared to seniors. Overall, only 3 (13%) residents reported using AO Foundation resources and 2 (8%) residents reported using the OTA resident lectures.
Conclusion : Our results demonstrate that this novel accessible and affordable pelvis model and web-based platform improved residents’ ability to understand and obtain fluoroscopic images of the pelvis and acetabulum, especially at the junior level. This suggests that the model and the web-based platform may be useful adjuncts in residents’ training. Furthermore, this study highlights the need for more widely available resources for residents across all levels to learn about obtaining intraoperative views of the pelvis and acetabulum.
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Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
Communication orale
Traumatology
ABSTRACT N° SOFCOT24-1142
Tensions enregistrées par le nerf sciatique durant l’exposition de la paroi acétabulaire postérieure
par voie de Kocher-Langenbeck: étude expérimentale
Léonard Duporté* 1, Joris Ruffin1, Faustine Nogaret1, Mazen Hamoui1, Patrick Fauré1, Louis Dagneaux1
1Département de chirurgie orthopédique du membre inférieur , Laboratoire d'anatomie, Montpellier, France
Introduction : Une atteinte iatrogène du nerf sciatique peut survenir lors de l’ostéosynthèse d’une fracture de la paroi ou de la colonne postérieure du cotyle. Si les recommandations de Judet et Letournel ont permis de diminuer ce risque, les étapes à risque de tension nerveuse excessive lors de l’exposition acétabulaire restent influencées par le positionnement du membre inférieur. L’objectif de cette étude expérimentale était d’évaluer la tension enregistrée par le nerf sciatique lors de l’exposition de la paroi postérieure, selon la flexion de genou et la rotation de la hanche.
Material and methods : Cette étude incluant 7 pièces anatomiques permettait de mesurer à l’aide d’un tensiomètre et de manière standardisée, les variations de tension (en newtons, N) retrouvée au niveau du nerf sciatique lors de l’exposition pour ostéosynthèse d'une fracture de la paroi postérieure du cotyle par voie de Kocher-Langenbeck. La tension était mesurée de manière séquentielle, selon les étapes de la technique chirurgicale (répartie en 5 étapes) et la position du membre inférieur, comprenant le degré de flexion du genou (0°, 45°, 90°, 120°) et la rotation de la hanche (neutre, rotation médiale 30°, rotation latérale 30°).
Results : Lors de l’exposition, la section de l’expansion du muscle grand fessier et la section des muscles pelvitrochantériens permettaient une diminution progressive de la tension sciatique (1,3 à 0,8 N, p=0,18), jusqu’à la mise en place d’écarteurs dans la petite et grande échancrure ischiatique. Cette dernière étape était associée à une augmentation significative de la tension sciatique moyenne comparativement à celle enregistrée après l'étape de section des muscles pelvitrochantériens (tension passant de 0,8 à 2,1 N; p=0,03), une flexion du genou ≥ 90° permettant une diminution significative de la tension sciatique (p<0,0001). La rotation latérale de hanche avait tendance à diminuer la tension sciatique après mise en place des écarteurs comparativement à la rotation neutre (2 versus 0,9 N; p=0,02).
Discussion : Afin de limiter la tension appliquée au nerf sciatique, la flexion de genou et la libération progressive des rotateurs latéraux incluant l’expansion aponévrotique du muscle grand fessier doivent être recommandées. L’introduction de deux écarteurs dans l’espace ischiatique est particulièrement à risque d’augmenter la tension sciatique, tension qui doit être limité par la flexion du genou en évitant la rotation médiale de hanche, et par la durée de positionnement de ces écarteurs.
Conclusion : Cette étude confirme expérimentalement plusieurs recommandations ayant pour but de limiter la tension exercée sur le nerf sciatique lors de l’exposition pour ostéosynthèse d’une fracture du cotyle par voie de Kocher-Langenbeck.
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Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
Communication orale
Traumatology
ABSTRACT N° SOFCOT24-1411
Reprise d'appui précoce après ostéosynthèse des fractures bimalléolaires chez les personnes âgées
Guillaume Soudé* 1, Matthieu Cermolacce1, 2, Xavier Flecher1, Marie Le Baron1
1AP-HM, 2ICOS, Marseille, France
Introduction : Les fractures bimalléolaires chez les personnes âgées sont en constante augmentation et restent un défi thérapeutique pour préserver leur autonomie. Différentes stratégies peuvent être proposées, mais une mobilisation précoce et un retour à la marche sont essentiels dans cette population. L'objectif de cette étude était de déterminer si autoriser une reprise de l'appui immédiat permettait d’obtenir la consolidation des fractures sans plus de complications chez ces patients.
Material and methods : Tous les patients de plus de 65 ans ayant été opérés pour une fracture bimalléolaire entre 2014 et 2023 ont été inclus rétrospectivement dans une étude monocentrique multi opérateurs. Deux groupes ont été constitués, le premier avec l'appui autorisé d'emblée, le second avec une reprise de l'appui à 6 semaines. Les données démographiques, les schémas de fracture, le taux de consolidation, les complications (retard de cicatrisation, désunion, infection, algodystrophie, pseudarthrose), les ostéosynthèses et le retour effectif à la marche étaient recueillis.
Results : 103 patients ont été inclus, 79 sans appui et 24 avec appui. Le suivi moyen était de 46 mois ± 45 (4-121). Les deux groupes étaient comparables sur l'âge, le sexe, l'IMC, la démence, la consommation de tabac, d'alcool et de corticoïdes (p>0,05) ni sur l'atteinte cutanée associée. L'appui était plus fréquemment suspendu dans les groupes où les patients présentaient une luxation (p=0,29), une fracture de la malléole postérieure (p<0,001), mais pas dans les autres schémas de fracture. Le taux de consolidation était de 97%. Il n'y avait pas de différence significative entre les deux groupes en terme de complications. Le taux de complications était de 14% (11,7% dans le groupe appui contre 16% dans le groupe sans appui), dont 3% de pseudarthroses (0% dans le groupe appui contre 4% dans le groupe sans appui), 7% d'infections (4,1% dans le groupe appui contre 8,6% dans le groupe sans appui), 9,5% de désunions (16% dans le groupe appui contre 8% dans le groupe sans appui).
Conclusion : L'autorisation d'appui d'emblée en tant que protocole de rééducation postopératoire semble permettre d’obtenir la consolidation des fractures bimalléolaires chez les patients de plus de 65 ans sans augmenter le taux de complications.
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Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
Communication orale
Traumatology
ABSTRACT N° SOFCOT24-150
Hématome expansif du muscle crural : à propos de 2 footballeurs et revue de la littérature
Montassar Wadia* 1, Wael Lahssini1, Malek Ben chaalia1, marouene arsi1, Hassen Makhlouf1, Med Ritha Cherif1, Med Amine Bennour1
1Hopital Habib bougatfa , Bizerte, Tunisia
Introduction : Les lésions musculaires sont fréquentes dans la pratique du sport et certaines lésions peuvent engager l'avenir du sportif. Dans ce cadre, l'hématome décollement expansif du muscle crural (HEDC) constitue une entité anatomoclinique méconnue et qui reste mal explorée.
Material and methods : Nous rapportons le cas de deux footballeurs d’élites de 20 et 24 ans qui ont eu un traumatisme par coup de béquille au niveau de la face antérieure de la cuisse.
Results : Dans les deux cas le traumatisme initial est passé inaperçue et ce n’est que secondairement que les signes sont apparus ; le diagnostic a été fait par l’IRM qui a montré un hématome soufflant le muscle crural. L’hématome a été respecté dans le premier cas et il est drainer chirurgicalement pour le deuxième.
L’évolution était favorable dans les cas et les deux patients ont repris le sport au bout de 12 et 8 semaines respectivement.
Discussion : le décollement hématome expansif du crural se définit comme une désinsertion du muscle crural et de son périoste sur toute son étendue responsable d’un hématome expansif sans lésion des fibres musculaires.
Le traumatisme entraine un décollement initial limité du périoste à la face antérieure de la cuisse. Cette lésion initiale n’entraine qu’une gêne relative du sportif . La poursuite de l’activité sportive entraine une expansion du décollement du périoste et de l’hématome secondaire aux mouvements de flexion et d’extension du genou .
Conclusion : L’HEDC est une désinsertion du muscle crural et de son périoste sur toute son étendue responsable d’un hématome expansif sans lésions des fibres musculaires.
Le piège est de considérer à tort « Le coup de béquille » au niveau de la face antérieure de la cuisse comme de simples lésions.
La place de l’IRM est de grande importance quand il faut affirmer ce diagnostic ;
Le traitement est chirurgical et consiste à une évacuation compète de l’hématome.
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Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
Communication orale
Traumatology
ABSTRACT N° SOFCOT24-197
Validation et élaboration d'une Version Courte du Parisian Hamstring Avulsion Score (PHAS) : une approche précise et efficace pour l'évaluation postopératoire des ischiojambiers
Reda El Alami1, 2, Nicolas Lefevre1, Eugenie De bertier1, Mohamad Moussa* 1, Yoann Bohu1, Alain Meyer1, Antoine Gerometta1, Frederic KHIAMI1, Alexandre Hardy1
1chirurgie orthopédique, Chirurgie du sport, 2chirurgie orthopédique, AP-HP Pitié Salpêtrière , Paris, France
Introduction : Introduction : Cette étude se concentre sur la création du SHORT PHAS, une version ajustée du score
PHAS, avec pour objectif de simplifier et d'optimiser l'évaluation postopératoire des patients ayant subi une réinsertion
d'avulsion proximale des ischiojambiers (IJ).
Objectif : Développer et valider une version courte de 10 items du score PHAS.
Material and methods : Méthodes : Le score PHAS, composé de 36 items, a été administré à 156 patients ayant subi une réinsertion d'avulsion
proximale des ischiojambiers entre janvier 2019 et mars 2022. Pour élaborer le SHORT PHAS, une version courte de 10
items, un processus de sélection systématique a été appliqué pour éliminer les items en fonction de leur pertinence. Un
groupe de trente patients ayant également subi une réinsertion d'avulsion proximale d'IJ durant la même période a été
inclus. Ces patients ont évalué la pertinence des questions du SCORE PHAS spécifiquement en lien avec l'état de leurs
ischiojambiers. L'objectif était de développer un score SHORT PHAS ciblé, évaluant la douleur, la faiblesse musculaire,
les irritations du nerf ischiatique, et l'impact sur la vie quotidienne et sportive, tout en conservant les propriétés
psychomotrices du score PHAS initial. La cohérence interne des différentes versions du score PHAS short et leur
corrélation à la version longue a été évaluée.
Results : Résultats : La version initiale du PHAS comprenant 36 items a révélé une cohérence interne élevée ,
suggérant une redondance potentielle d'items. Suite à une sélection rigoureuse, une version courte de 10 items a été
développée, présentant une cohérence interne de 0.84 qui correspondait a un score optimal. À six mois postopératoires,
les versions courtes et initiales du PHAS ont démontré une bonne valeur prédictive similaire pour le retour au sport à 12
mois sans différence significative.
Conclusion : Conclusion : La version courte du SCORE PHAS s'est avérée valide, discriminante, cohérente et reproductible ,
notamment pour le retour au sport pré-lésionnel sans affecter aucunement les caractéristiques psychométriques du score
long . Nous croyons fermement qu'elle serait utile pour la population française.
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Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
Communication orale
Traumatology
ABSTRACT N° SOFCOT24-233
Etude comparative de la voie de Stoppa et ses variantes à la voie ilio-inguinale dans le traitement des fractures de l’acétabulum.
Guillaume Riouallon1, Guillaume Samwing* 1, Elias Melhem1, Peter Upex1, Pierre-Emmanuel Moreau1, Mourad Zaraa1
1orthopédie, Groupe Hospitalier Paris Saint joseph, Paris, France
Introduction : Les fractures de l’acétabulum sont des fractures rares en orthopédie dont la prise en charge reste complexe. L’objectif premier de la prise en charge chirurgicale de ces fractures articulaires est l’obtention d’une réduction anatomique stable. La voie d’abord ilio-inguinale est longtemps restée la voie de référence, mais elle est peu à peu remplacée par des voies moins délabrantes. Ces abords antérieurs peuvent être uniques ou combinés (Stoppa +/- fenêtre externe et/ou moyenne). Cette étude propose de comparer la voie de Stoppa et l’ensemble de ces variantes à la voie ilio-inguinale.
Material and methods : Il s’agit d’une étude comparative rétrospective et monocentrique menée sur des fractures de l’acétabulum abordées par voie de Stoppa (associée ou non à ses variantes) ou ilio-inguinale entre 2015 et 2022. Le critère principal d’évaluation était la qualité de la réduction appréciée par le score de St Joseph. Les critères de jugement secondaires comportaient les complications opératoires.
Results : La population était composée de 201 fractures avec une prédominance du sexe masculin (80%). Le type de fracture majoritairement retrouvé était la colonne antérieure et hémi-transverse postérieure (37%). Il n’a pas été retrouvé de différence significative entre les différentes voies d’abords concernant le score de Saint Joseph (p=0.19, IC 95%). En revanche, la comparaison de 2 groupes de voies d’abord selon qu’elles comprenaient ou non une fenêtre endopelvienne type Stoppa retrouve une amélioration du score de Saint Joseph d’un point (IC 95% 0.4-1.7, p=0.005) avec les voies de Stoppa. L’évaluation des critères de jugement secondaires retrouve une prévalence plus importante de lésion du nerf cutané latéral de la cuisse (p=0.0004, IC 95%) et un saignement per opératoire plus important (p=0.0003, IC 95%) dans le groupe ilio-Stoppa.
Discussion : La population étudiée semble identique aux populations retrouvées dans la littérature. L’absence de différence significative concernant le critère de réduction lors de l’étude des différentes voies et un saignement per opératoire plus important lors de la réalisation des voies extra-péritonéales semblent correspondre aux données fournies par la littérature. Les atteintes du nerf cutané latéral de la cuisse étaient également plus fréquentes dans le groupe ilio-Stoppa.
En revanche, la voie de Stoppa et toutes ses variantes confondues permettent une meilleure adaptabilité per opératoire et sont corrélées à une amélioration du score de réduction post opératoire.
Conclusion : La voie de Stoppa modifiée, seule ou combinée pourrait bientôt détrôner la voie ilio-inguinale dans la prise en charge des fractures de l’acétabulum. Même si cette étude ne permet pas clairement de définir la place de chacune des fenêtres, elle représente la première étude comparant la voie de Stoppa à la voie de référence et à utiliser un score scannographique comme critère de jugement de la qualité de l’ostéosynthèse.
D’autres études seront nécessaires pour affiner les choix des fenêtres à combiner en fonction du type de fracture.
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Conflits d’intérêts :
G. Riouallon Consultancy, Expert: Euros, Medtronic, Invitation to national or international congresses: Euros, Medtronic,
G. Samwing: Pas de conflit déclaré ,
E. Melhem: Pas de conflit déclaré ,
P. Upex: Pas de conflit déclaré ,
P.-E. Moreau: Pas de conflit déclaré ,
M. Zaraa: Pas de conflit déclaré
Communication orale
Traumatology
ABSTRACT N° SOFCOT24-234
Lésions traumatiques de la symphyse pubienne: facteurs de risques de faillite radiologique
Guillaume Riouallon1, Sarah El Yahiaouni* 1, Elias Melhem1, Pomme Jouffroy1
1Orthopédie, Groupe Hospitalier Paris Saint Joseph, Paris, France
Introduction : Les fractures de l’anneau pelvien représentent entre 1 et 2% des fractures de l’adulte. Les lésions de la symphyse pubienne ne font l’objet que de peu d’études, mais l’on estime leur incidence à 20% dans les traumatismes sévères de l’anneau pelvien.
Selon la littérature, la mobilisation, le démontage et la casse de matériel d’ostéosynthèse auraient une incidence de 74%, mais ne nécessiteraient une reprise chirurgicale que dans moins de 1% des cas.
L’objectif de notre étude est de définir les facteurs de risque de déplacement secondaire et de reprise chirurgicale des lésions de la symphyse pubienne ostéosynthésées.
Material and methods : Entre 2015 et 2023, tous les patients ayant été opérés d’une lésion antérieure de l’anneau pelvien et revu avec un recul minimum 45 jours ont été inclus.
Le critère de jugement principal était l’évaluation du déplacement secondaire sur un cliché radiologique de contrôle comparativement aux radiographies post-opératoires.
Les variables étudiées comme potentiel facteurs de risque de déplacement secondaire étaient: l’âge, le sexe, l’indice de masse corporelle (IMC), un antécédent de diabète, le type de lésion antérieure, la classification Tile, le nombre total de lésions synthésées et enfin le type de synthèse réalisée.
Results : La cohorte étudiée comportait 94 patients, dont 81,9% d’hommes, opérés d’une lésion de la symphyse pubienne d'âge moyen de 50,9 ans.
La lésion était une disjonction de la symphyse dans 78,9% des cas, une fracture parasymphysaire Nakatani 1 dans 9,6% des cas, l’association des deux dans 5,3% des cas, et enfin une lésion de type closebook de la symphyse dans 6,4% des cas.
La série était composée de 67% de lésions de type B, 31,9% de type C et 1,1% de type A selon la classification de Tile.
La synthèse était réalisée par plaque unique (91,5%), par deux plaques (2,1%) ou par vissage seul (6,4%).
L'analyse a pu être réalisée à un recul moyen de 5,5 mois (1,5-85). Quarante patients (42,6%) ont présenté un déplacement secondaire, survenu à un délai moyen de 79 jours (5-1817). Dans 10,6% des cas, une reprise chirurgicale a été nécessaire.
Le seul facteur de risque significatif associé au déplacement est l’âge (p=0,004); l'âge moyen des patients ayant présenté un déplacement secondaire étant de 57,5 ans contre 46 ans pour les patients sans déplacement.
Discussion : Cette série souligne le fort taux de d'échec radiologique de synthèse de l'arc antérieur. Il est certainement d'autant plus important compte tenu du taux de perdus de vue inhérent à ce type d'étude rétrospective. Le délai de survenue et les facteurs de risque du déplacement secondaire doivent aussi être considérés à la lumière de ce biais.
Conclusion : les synthèses de lésions antérieures symphysaires et parasymphysaires sont sujettes à un taux élevé de déplacement secondaire avec un risque majoré chez le sujet âgé. le risque de reprise étant important, le type de synthèse de ces lésions doit nécessiter la plus grande attention.
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Conflits d’intérêts :
G. Riouallon Consultancy, Expert: Euros, Medtronic, Trainings, Teaching: Euros, MEdtronic,
S. El Yahiaouni: Pas de conflit déclaré ,
E. Melhem: Pas de conflit déclaré ,
P. Jouffroy: Pas de conflit déclaré
Communication orale
Traumatology
ABSTRACT N° SOFCOT24-257
Résultats d’une étude multicentrique comparant trois techniques de cadrage dans le traitement des ruptures du tendon patellaire
Paul Sempere* 1, Maxime Fabre-Aubrespy1, Matthieu Ollivier1, Jean Noël Argenson1, Christophe Jacquet1
1Sainte Marguerite, AP-HM, Marseille, France
Introduction : La rupture du tendon patellaire est une blessure grave pouvant compromettre la fonctionnalité du genou. A ce jour, le choix de la technique à utiliser reste controversé. Cette étude multicentrique vise à comparer les résultats de trois techniques de réparation chirurgicale d’une rupture du tendon patellaire : le cadrage aux ischio-jambiers, au fil d’acier ou au fil non résorbable.
Material and methods : L’ensemble des patients majeurs ayant été opéré pour une rupture du tendon patellaire ou fracture de la pointe de la patella dans 2 centres de chirurgie du sport de janvier 2014 à février 2023 avec un recul minimum de 1 an ont été identifiés et analysés. 46 patients ont pu être inclus.
Ils ont été répartis en trois groupes selon la technique chirurgicale utilisée : cadrage aux ischio-jambiers (21 patients), cadrage au fil d'acier (15 patients) et cadrage au fil non résorbable « SutureTape » (10 patients).
Les données suivantes ont été analysées : taux de re-ruptures et de ré-opérations, complications, score KOOS, IKDC, UCLA, l’arc de mobilité ainsi que le délai de reprise du sport et du travail.
Le recul moyen était de 20 mois.
Results : Aucune différence significative n’a été observée concernant les caractéristiques démographiques des patients dans les trois groupes.
Aucune différence significative également concernant les taux de re-ruptures (1/21 – 1/15 – 2/10 p > 0,05) n’a été observée entre les groupes. Les taux de réinterventions varient de manière significative (2/21 – 15/15 – 3/10 p < 0,05).
Par ailleurs les critères secondaires révèlent des délais raccourcis de reprise du sport (3,2 – 5,1 – 3,9 mois p < 0,05), des meilleurs scores KOOS (78 – 56 – 67 p < 0,05) et IKDC (76 – 60 – 64 p < 0,05). Il n’y avait pas de différence significative concernant le score UCLA (6,1 – 5,9 – 6,3 p > 0,05), le degré de flexion et les délais de reprise du travail (2,1 – 1,9 – 2,4 mois p > 0,05).
Conclusion : Cette étude suggère que le cadrage aux ischio-jambiers ne montrait pas de différence significative en comparaison au cadrage au fil d’acier ou fil non résorbable en termes de re-rupture mais que les taux de réinterventions demeurent plus faibles. Cette technique semble supérieure sur certains paramètres fonctionnels étudiés (KOOS et IKDC), ainsi que sur les délais de reprise du sport.
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Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
Communication orale
Traumatology
ABSTRACT N° SOFCOT24-457
Nouvelle technique de réduction par ballonnet de cyphoplastie des impactions ostéochondrales dans les fractures de l’acétabulum
Lorenzo L. SERFATY* 1, Pierre-Emmanuel MOREAU 1, Guillaume RIOUALLON1, Elias MELHEM1, Pomme JOUFFROY1
1Chirurgie Orthopédique et traumatologique , Hôpital Paris Saint Joseph , Paris , France
Introduction : L’incidence des fractures de l’acétabulum sur os porotique a presque doublé en 10 ans. Ces fractures se caractérisent notamment par une impaction supéro-médiale ostéochondrale du toît de l'acétabulum ; facteur de mauvais pronostic, avec un taux important de recours à une arthroplastie totale de hanche. L’obtention d’une réduction anatomique de cette impaction est un challenge opératoire. L’objectif de notre travail est d’évaluer une nouvelle technique de réduction utilisant un ballonnet de cyphoplastie.
Material and methods : Il s’agit d’une étude rétrospective monocentrique descriptive. Elle inclut les patients opérés d’une fracture de l’acétabulum avec une impaction supéro-médiale du toît, depuis juin 2022. La technique consiste, sous contrôle scannographique, à l’introduction d’une sonde avec ballonnet de cyphoplastie par une fenêtre iliaque externe. Cette technique est associée, soit à une réduction et ostéosynthèse par plaque par une voie de Stoppa modifiée, soit à une ostéosynthèse percutanée par vissage.
L’évaluation des patients comprenait : le type de fracture ; un scanner pré et post-opératoire sur lesquels sont mesurés en millimètres la marche d’escalier et l’écart interfragmentaire.
Results : Sept patients ont été inclus : une femme et six hommes. Leur âge moyen est de 57 ans. Il y avait 2 fractures de colonne antérieure avec hémi-transverse postérieure, une fracture tricolonne, une fracture de la paroi postérieure, une fracture en T, une fracture transverse et une fracture de la paroi antérieure. Trois patients ont été opérés par réduction ostéosynthèse par voie de Stoppa associée au ballonnet et quatre par une ostéosynthèse percutanée par vis associée au ballonnet. Pour cinq patients, la marche d’escalier et l’écart interfragmentaire est compris entre 0 et 1 mm, pour un entre 1 et 2 mm et pour un entre 2 et 3mm.
Discussion : Cette nouvelle technique de réduction par ballon de cyphoplastie des impactions ostéochondrales dans les fractures de l’acétabulum donne de bons résultats radiographiques avec une réduction anatomique pour la majorité des patients. La technique conventionnelle par abord direct de l’impaction, par une voie de Stoppa modifiée, montre encore un taux de recours à une arthroplastie totale de hanche à 30%.
Conclusion : Les résultats préliminaires de cette nouvelle technique sont encourageants. L’étude doit être poursuivie en intégrant un plus grand nombre de patients avec un suivi plus important afin d’évaluer son retentissement clinique et la comparer à la technique conventionnelle.
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Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
Communication orale
Traumatology
ABSTRACT N° SOFCOT24-514
Impact de l’obésité sur les fractures de la région trochantérienne
Jean-Claude Lahoud* 1, 2, Antonios Akiki1, 2, Rita Khalil1, 2, Rami Haroun1, 2, Fadi Hoyek1, 2, Charbel Tauk1, 2, Majd Hage Moussa1, 2, Souheil Hallit2
1Orthopedie, CHU Notre Dame des Secours, Byblos, 2Faculte de medecine, Universite Saint Esprit de Kaslik, Jounieh, Lebanon
Introduction : La relation entre l’obésité et le type de fracture de hanche a toujours été controversée et peu étudiée.
Notre étude cherche à trouver s’il y a une relation d’une part entre l’obésité et le type de fracture péritrochantérienne et d’autre part l’impact de l’obésité sur la récupération post opératoire.
Material and methods : La série étudiée comporte 184 malades dont l’âge moyen est de 73 ans (extrêmes allant de 56 à 90 ans) admis pour une fracture de la région péri trochantérienne entre 2015 et 2023.
La série comporte 84 hommes pour cent femmes.
114 patients présentent un index de masse corporelle (IMC) inférieur ou égal à 25.
70 patients avec un IMC supérieur à 25, avec un IMC extrême à 44.75.
On a utilisé d’une part la classification AO avec 36 fractures de type A1 (20%), 100 A2 (54.5%) et 48 A3 (25.5%), et d’autre part on a classé les fractures en 11 fractures basicervicales (6%), 129 pertrochantériennes (70%) et 44 fractures sous trochantériennes (24%).
Pour l’analyse statistique, le programme SPSS, v.26 a été utilisé.
Results : Sur 44 fractures sous trochantériennes, 35 patients ont un IMC supérieur à 25 (79.5 % avec p=0.001)
Sur 36 fractures type A1, 29 patients ont un IMC supérieur à 25 (80.5 % avec p<0.001)
Dans la série des 184 patients, 21 ont eu un retard de consolidation dont 10 avec un IMC > à 25 (47.5%) sans relation statistiquement significative avec la valeur de l’IMC.
Discussion : La littérature est pauvre concernant le lien entre l’obésité et les fractures de la région trochantérienne.
La distribution des contraintes est plus importante sur la région sous trochantérienne chez les obèses.
Notre étude trouve une relation statistiquement significative entre l’obésité et le type de fracture de la région trochantérienne.
En effet les sujets obèses, ont tendance à présenter d’une part une fracture sous trochantérienne et d’autre part une fracture de la région trochantérienne de type A1 selon la classification de l’AO.
Conclusion : Bien que l’obésité soit un facteur de risque sur l’état général d’un patient, cette étude ne trouve de relation statistiquement significative entre l’obésité et le retard de consolidation post opératoire.
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Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
Communication orale
Traumatology
ABSTRACT N° SOFCOT24-517
Traitement curatif et préventif des douleurs sur moignon d’amputation par la réinnervation musculaire ciblée : expérience d’un trauma center militaire
Claire M. REDAIS* 1, Aurore LEMAIRE-PETIT1, Alexias MILAIRE1, Georges PFISTER1, Anaïs CHATAIGNEAU1, Nicolas De l'ESCALOPIER1, Laurent MATHIEU1
1Chirurgie orthopédique et traumatologique , Hôpital d'instruction des armées Percy , Clamart, France
Introduction : La réinnervation musculaire ciblée (RMC) est une technique qui a prouvé son efficacité dans le traitement et même la prévention des douleurs chroniques après amputation, mais elle reste méconnue en France. Les auteurs rapportent leur expérience d’utilisation de la RMC pour le traitement et la prévention des douleurs du moignon et du membre fantôme.
Material and methods : Une étude prospective a été menée dans un trauma center militaire chez des patients traités par RMC curative ou préventive dans le cadre d’amputations traumatiques. Les données étudiées étaient des échelles visuelles analogiques (EVA) et des scores PROMIS (Patient-Reported Outcomes Measurement Information System). Dans chaque groupe (RMC curative ou RMC préventive) l’évolution des scores de douleurs du moignon et du membre fantôme après intervention a été comparée à celle de patients opérés sur la même période par neurectomie sans RMC.
Results : Un total de 18 patients d’âge moyen a été inclus et suivi jusqu’au recul moyen de 14,5 mois. Le groupe RMC curative comptait 8 patients dont les résultats ont été comparés à ceux de 9 patients traités par neurectomie. Après intervention, il existait une réduction significative des scores EVA et PROMIS avec ou sans TMR, mais la réduction des scores PROMIS était significativement plus importante en cas de TMR pour les douleurs du moignon et celle du membre fantôme. Le groupe RMC préventive comptait 10 patients dont les résultats ont été comparés à ceux de 18 patients traités par amputation conventionnelle. Aucune différence significative n’a été mise en évidence sur l’évolution des douleurs postopératoires du moignon ou du membre fantôme. Des complications spécifiques à la RMC préventive sont survenues dans 3/6 cas chez les amputés trans-tibiaux.
Discussion : Cette étude est limitée par un faible effectif, mais il s’agit d’une série homogène de patients opérés par un seul opérateur et suivis de façon prospective. Nos résultats confirment l’efficacité de la RMC pour le traitement des névromes douloureux et des douleurs du membre fantôme à la phase chronique. En revanche, nous n’avons pas retrouvé d’intérêt de la RMC préventive dans le cadre d’amputations traumatiques. La RMC peut même être source de complications lorsqu’elle est effectuée par un seul abord distal dans les amputations trans-tibiales.
Conclusion : La RMC est un mode de traitement actif des névromes douloureux chez l’amputé qui donne des résultats supérieurs au simple enfouissement. Elle est aussi efficace pour le traitement des douleurs du membre fantôme. Son utilisation à titre préventif est en revanche plus discutable et potentiellement sources de complications.
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Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
Communication orale
Traumatology
ABSTRACT N° SOFCOT24-521
Proximal Femur Geometry: A predictor of hip fracture location and classification
Ana Rita Senra* 1, Fábia Silva1, Miguel Relvas1, Daniel Dias1, Pedro Santos2, Nélson Amorim1, Vítor Vidinha1, 3, João Torres1, 3, António Sousa1, 3
1Centro Hospitalar Universitário São João, 2Hospital Pedro Hispano, 3Faculdade de Medicina da Universidade do Porto, Porto, Portugal
Introduction : Proximal femur geometry (PFG) represents an important risk factor for the occurrence of hip fractures. There are currently few studies regarding the correlation between PFG and the occurrence of specific fracture subtypes, and those that exist have small cohorts and present with different methodologies and contradictory results. This study aimed to establish the contribution of the PFG in the occurrence of different subtypes of proximal femur fractures (PFF): intertrochanteric, neck and subtrochanteric. Additionally, the correlation between PFG and fracture classification was assessed.
Material and methods : Analysis of 1022 anteroposterior pelvic radiographs of patients who presented with PFF and underwent surgical treatment in a 7-year period. Patients were analyzed considering age, gender, subtype of PFF and Garden and Evans classification. Radiological parameters including cervicodiaphyseal angle (CDA), horizontal offset (HO), femoral neck width (FNW), femoral neck length (FNL), great trochanter-pubic symphysis distance (GTPSD), acetabular teardrop distance (ATD) and width of the intertrochanteric region (WIR) were compared between the different subtypes of fractures. Statistical analysis was conducted recurring to absolute measurements and measurements ratios to minimize the risk of bias due to variation in patient size and bone projection. Intertrochanteric and subtrochanteric fractures were analyzed together and compared with the femoral neck fractures group since there were no significant differences between these subtypes.
Results : There were statistically significant differences in PFG between the different subtypes of fractures. Patients presenting with femoral neck fractures had greater CDA (132.5 ± 6.9 vs 130.0 ± 7.3, p<0.001) and lower HO (45.8 ± 7.4 vs 49.0 ± 8.0, p<0.001), HO/ATD (0.34 ± 0.068 vs 0.37 ± 0.072, p<0.001) and HO/GTPSD (0.26 ± 0.049 vs 0.28 ± 0.039, p<0.001) than patients with intertrochanteric/subtrochanteric fractures. Regarding the fracture classification, stable trochanteric fractures presented greater FNL (p=0.022), FNW (p=0.013) e WIR (p=0.028) than unstable fractures. Garden III neck fractures had greater GTPSD (p=0.017).
Discussion : The lower HO/ATD and HO/GTPSD ratios found in patients with femoral neck fractures might be explained by the increasing levering effect that the femoral neck withstands during a fall from their own height, when a short HO and great ATD and GTPSD are present. Therefore, the predisposition to femoral neck fractures in a low energy trauma is correlated with a larger pelvis and a more medialized femur. Stable trochanteric fractures are associated with greater FNL, FNW e WIR. A greater GTPSD is associated with Garden III neck fractures.
Conclusion : PFG stands as an important contributor to the occurrence of different fracture subtypes. Femoral neck fractures are associated with greater CDA and lower HO, HO/ATD and HO/GTPSD when compared to intertrochanteric or subtrochanteric fractures. There is a correlation between PFG and PFF classification.
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Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
E-Posters
Ankle / Foot
ABSTRACT N° SOFCOT24-208
Technique originale de couverture d’une perte de substance étendue de la cheville
Zoubaier Ellouz1, Nizar Sahnoun1, Cyrine Fourati* 1, Mohamed Ali Rekik1, Hassib Keskes1
1Service de chirurgie orthopedique et traumatologie CHU Habib Bourguiba, Sfax, Tunisia
Your abstract : La gestion des pertes de substance cutanée au niveau de la jambe, surtout au tiers inférieur et au pied, représente un défi thérapeutique lorsque la lésion ne peut être suturée, ne cicatrise pas spontanément, et n'est pas propice à la greffe.
Material and methods : Le cas clinique concerne une fillette de 6 ans, sans antécédents médicaux notables, victime d'un accident de la circulation provoquant un traumatisme ouvert isolé au membre inférieur gauche, résultant en un écrasement du pied. L'examen révèle une importante perte de substance cutanée à la cheville gauche, exposant les os du tarse avec effraction corticale. Un fixateur externe a été utilisé, suivi de parages répétés. Face à une perte de substance de 176 cm2, une couverture a été réalisée par deux lambeaux, l'un sural et l'autre de type Cross-leg fascio-cutané, deux semaines après le traumatisme. La zone donneuse a été couverte par une greffe de peau totale en une seule intervention.
Results : Les résultats étaient satisfaisants avec une cicatrisation à deux mois post-opératoire, permettant à l'enfant de reprendre une vie normale, y compris la scolarité.
Conclusion : Par cette illustration on met en avant l'utilisation de deux lambeaux suraux pour traiter une perte de substance étendue à la cheville, expliquant que la cheville n'est pas accessible à un lambeau neuro-cutané standard en raison de la longueur insuffisante du pédicule pour couvrir l'avant-pied. Les principes de réparation des parties molles dans la région de la cheville et du pied sont discutés, privilégiant les lambeaux pédiculés quand possible, avec une préférence actuelle pour les lambeaux fascio-cutanés pédiculés homolatéraux ou le "cross leg", offrant d'excellents résultats. Le lambeau sural à pédicule distal, systématisé par Masquelet en 1992, est présenté comme une option classique pour la reconstruction des pertes de substance au tiers distal de la jambe et du pied, soulignant son intérêt dans la préservation vasculaire et musculaire, son accessibilité aux patients présentant des problèmes vasculaires, et sa rapidité d'exécution sans nécessiter un plateau technique sophistiqué.
Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
E-Posters
Ankle / Foot
ABSTRACT N° SOFCOT24-209
Illustration de couverture des pertes de substance de la cheville et du pied par le lambeau sural : étude de 5 cas.
Zoubaier Ellouz1, Nizar Sahnoun* 1, Cyrine Fourati1, Mohamed Ali Rekik1, Hassib Keskes1
1Service de chirurgie orthopédique et traumatologie CHU Habib Bourguiba , Sfax, Tunisia
Your abstract : La reconstruction des pertes de substance de la cheville et du pied représente un défi clinique majeur, où le lambeau neuro-cutané sural s'est imposé comme une technique classique. Notre étude rétrospective vise à évaluer son efficacité.
Material and methods : Nous présentons une série rétrospective portant sur cinq patients ayant bénéficié d'une couverture des pertes de substance cutanée de la cheville et du pied par un lambeau neuro-cutané sural sur une période de trois ans. Les données ont été collectées à partir des dossiers médicaux dans notre service de chirurgie orthopédique et traumatologique, incluant les caractéristiques démographiques, les étiologies des pertes de substance, la superficie des pertes de substance, les résultats radiologiques, les délais entre la lésion initiale et la réalisation du lambeau, ainsi que les complications postopératoires.
Results : Notre série comprend quatre femmes et un homme, avec un âge moyen de 34,2 ans. Les étiologies des pertes de substance incluent principalement des traumatismes, des ulcères chroniques et des excisions pour pied diabétique. La superficie moyenne des pertes de substance était de 88,4 cm², avec des variations significatives. Les délais entre la lésion initiale et la réalisation du lambeau variaient selon l'étiologie, allant d’une semaine à plusieurs mois. Aucune complication infectieuse ni thrombo-embolique n'a été observée, et la cicatrisation des sites donneurs a été satisfaisante dans tous les cas.
Discussion : Le lambeau sural reste une option privilégiée pour la couverture des pertes de substance de la cheville et du pied, y compris les pertes non portantes du talon. Bien que des alternatives existent, sa fiabilité et sa simplicité d'exécution en font une option préférée malgré certaines limites et complications potentielles.
Conclusion : Le lambeau neuro-cutané sural demeure une méthode fiable pour la reconstruction des pertes de substance du pied et de la cheville. Son utilisation est justifiée par sa préservation du capital vasculaire et musculaire, sa simplicité d'exécution et sa bonne vascularisation, en particulier chez les patients à risque vasculaire accru.
Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
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Ankle / Foot
ABSTRACT N° SOFCOT24-250
Les sutures percutanées dans les ruptures du tendon achiléen. A propos de 36 cas
Ahmed Mohamed Lazar* 1, Bilel Tebib1, Ahlem Belhanafi1, Rym Mammeri Chaal1, CS A.Med Lazar1, Rabah Benkhelil1
1Hôpital Central de l'Armée, Alger, Algeria
Your abstract : Les ruptures aiguës du tendon d’Achille posent un problème thérapeutique entre les adeptes du traitement conservateur et ceux du traitement chirurgical. Ce dernier permet une restitution tendineuse mais peut être grevé de complications cutanées. Le but de notre étude était d’apporter un intérêt en termes de complications postopératoires et de résultats fonctionnels des sutures percutanées.
Material and methods : Nous rapportons une série continue de 36 patients, d’un âge moyen de 40 ans. Le traumatisme sportif était en cause dans 77 % des cas. La rupture était en moyenne 5 cm de l’insertion calcanéenne du tendon. Le délai opératoire était en moyenne à 0 7 heures du traumatisme. Tous les patients ont bénéficié d’une suture percutanée associée à une infiltration du PRP et d’une rééducation précoce avec appui partiel à 3 semaines.
Results : Nous avons un recul moyen de 11 mois sans perdu de vue, aucun cas de rupture itérative et aucun cas de lésion définitive du nerf sural. Le délai moyen de reprise du sport était de 8,6 mois, avec un retour au même niveau dans deux tiers des cas. Le score fonctionnel de l’AOFAS et le score ATRS étaient bon.
Discussion : Il nous a semblé que l’échographie préopératoire, outil non invasif, accessible et précis, a permis de un bilan lésionnel. Elle s’avère être un véritable guide. Il faut également insister sur l’éducation indispensable du patient, sur son protocole de kinésithérapie. Elle nous a permis d’obtenir des résultats fonctionnels solides et fiables pour une population importante de patients sportifs. Nos résultats rejoignent les séries internationales publiées.
Conclusion : La suture percutée des ruptures aiguës du tendon d’Achille chez le sujet jeune permet son réinsertion sportive vu les résultats obtenus comparativement avec la revue de la littérature.
Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
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Ankle / Foot
ABSTRACT N° SOFCOT24-289
Résultat fonctionnel de l’arthrodèse par clou rétrograde dans le traitement de l’arthrose post traumatique de la cheville
Marouene Berriri* 1, Mokhtar Romdhani1, Aymen Ben Fredj1, Islem Chniti1, Hedi Rbai1
1orthopedie, CHU ibn Jazzar, kairouan, Tunisia
Introduction : L'arthrose de la cheville est une pathologie courante qui affecte la qualité de vie des patients. Elle affecte environ 1% de la population mondiale, avec une incidence estimée de 30 cas pour 100 000 habitants. Elle représente 2 à 4% de l’arthrose générale. L'arthrodèse par clou rétrograde est une technique relativement nouvelle qui a émergé comme une alternative plus efficace que les méthodes traditionnelles : arthrodèse par plaque ou par vis.
Material and methods : Nous avons mené une étude rétrospective descriptive incluant 10 patients traités au service de traumatologie et de chirurgie orthopédique pour arthrose post traumatique de la cheville traitée par arthrodèse par clou rétrograde durant une période de 5 ans avec un recul moyen de 37,4 mois. Le score fonctionnel a été évalué par le score de l’AOFAS en pré et en post opératoire.
Results : Dans notre série, l’âge moyen était de 46 ans (25-67), avec un sexe ratio de 1,5. le traumatisme initial était réparti comme suit : 4 cas de fracture du pilon tibial, 3 cas de fracture bimalléolaire, un cas de fracture du talus et 2 cas de fracture luxation tibio-talienne. Sur le plan clinique, la douleur était le principal motif de consultation. Le score de l’AOFAS global a été amélioré en post opératoire d’une façon statistiquement significative. En effet, la moyenne du score de l’AOFAS en post opératoire était à 71,3. Ce score a été évaluée à 40,4 en préopératoire. Dans notre série, la moyenne pour le paramètre PM était 2,1/5 en préopératoire selon le score de l’AOFAS et 4,5 en post opératoire. La moyenne de score de l’AOFAS pour le paramètre de la douleur était de 35/40 en post-opératoire pour notre population. Ce score était initialement à 12.
Discussion : l'arthrodèse de la cheville utilisant un clou rétrograde parait une option chirurgicale efficace dans le traitement de l'arthrose post-traumatique. Les résultats fonctionnels, évalués à l'aide du score AOFAS, montrent une amélioration significative tant en période préopératoire qu'en période post-opératoire. Avant l'intervention, les patients présentent généralement une altération importante de leur fonctionnalité et une réduction de leur qualité de vie en raison de la douleur, de la raideur et de la déformation de la cheville. Cependant, après l'arthrodèse de la cheville, la majorité des patients connaissent une amélioration significative de leur fonctionnalité, avec une diminution de la douleur et une meilleure stabilité de la cheville.
Conclusion : En conclusion, l'arthrodèse de la cheville avec clou rétrograde est une approche efficace dans le traitement de l'arthrose post-traumatique de la cheville, avec des résultats fonctionnels encourageants. Il est essentiel que les patients soient évalués individuellement pour déterminer la meilleure approche chirurgicale en fonction de leur état clinique et de leurs besoins spécifiques, et que les complications potentielles soient prises en compte dans la décision clinique.
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Ankle / Foot
ABSTRACT N° SOFCOT24-291
Facteurs prédictifs de la survenue de l’arthrose post traitement chirurgical des fractures du pilon tibial
Marouene Berriri* 1, Mokhtar Romdhani1, Aymen Ben Fredj1, Islem Chniti1, Hedi Rbai1
1orthopedie, CHU ibn Jazzar, kairouan, Tunisia
Introduction : Les fractures des pilons tibial sont définies par les fractures métaphyso-épiphysaires de la portion renflée de l’extrémité inférieure du tibia atteignant au moins 30% de la surface articulaire. Le traitement chirurgical représente la meilleure option thérapeutique. Il a pour objectif une réduction anatomique pour minimiser le risque d’évolution vers l’arthrose tibio-talienne mettant en jeu le pronostic fonctionnel du membre avec parfois des répercussions socio-économiques.
Material and methods : Etude rétrospective à propos de 56 cas de fractures du pilon tibial traitées et suivies au service de chirurgie orthopédique sur une période de 6 ans allant de janvier 2016 à décembre 2021. La réduction a été évaluée initialement par les critères de réduction de Burwel-charnly. Et au recul, l’évolution vers l’arthrose a été évaluée selon la classification de kellegren et lawrence.
Results : L’arthrose tibio-talienne était de l’ordre de 26,8% des cas(15 cas /56). L’installation de l’arthrose est précoce (moyenne : 23 mois) Un cas d’arthrose stade 4 de Kellgren et Lawrence a nécessité une arthrodèse tibio-talienne. L’âge moyen du groupe présentant une arthrose tibio-talienne était de 43,2 ans. Par ailleurs, le groupe qui n’avait pas développé une arthrose avait un âge moyen de 38,3 ans(p=0,27). Les fractures types C selon la classification de l’AO augmentent le risque d’arthrose post-traumatique(86% des cas). Treize cas d’arthroses tibio-talienne ont été observés chez des patients traités par fixateur externe. Les deux autres cas étaient traités par ostéosynthèse interne (p=0.02). Le risque de survenue de l’arthrose en cas d’une fracture dd péronée associée était élevé pour les groupes traités par embrochage et abstention thérapeutique.
Conclusion : L’arthrose tibio-talienne est la complication la plus redoutable des fractures du pilon tibial. Dans notre série, cette complication était de l’ordre de 26,8% des cas. L’âge avancé, la gravité de la lésion, le type du traitement ainsi que le choix du traitement des fractures du péroné associées sont les principaux facteurs prédictifs de la survenue de l’arthrose.
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Ankle / Foot
ABSTRACT N° SOFCOT24-351
Evaluation des résultats cliniques et radiologiques du traitement chirurgical des fractures du pilon tibial type C
Marouene Berriri* 1, Mokhtar Romdhani1, Aymen Ben Fredj1, Islem Chniti1, Hedi Rbai1
1orthopedie, CHU ibn Jazzar, kairouan, Tunisia
Introduction : Les fractures du pilon tibial sont rares. La difficulté de leur prise en charge est due à la complexité de ce type de fracture et l’association fréquente à des lésions cutanées. En effet, leur traitement doit gérer à la fois la composante osseuse, en réalisant une réduction anatomique, et les parties molles : source de complications infectieuses et cutanées. L’objectif de notre travail est d’analyser les résultats cliniques et radiologiques des fractures du pilon tibial type C.
Material and methods : Etude rétrospective à propos de 29 cas de fractures fermées du pilon tibial type C selon l’AO traitées au service de chirurgie orthopédique sur une période de 6 ans allant de janvier 2016 à décembre 2021. Au recul, les résultats ont été évalués cliniquement selon le score de l’AOFAS et radiologiquement selon les critères de réduction de Burwel-charnly.
Results : L’âge moyen de notre série était de 39,7 ans, avec une prédominance masculine. Les accidents de la voie publique étaient la cause la plus fréquente de ces fractures. Nous avons trouvé une corrélation statistiquement significative entre l’ostéosynthèse interne de fractures type C et les résultats cliniques satisfaisants (p= 0,03). En effet, les fractures du pilon tibial fermées type C traitées par ostéosynthèse interne avaient des résultats cliniques satisfaisants dans 64,7% des cas. Cependant, la fixation externe avait seulement 41,7% des résultats cliniques satisfaisants. Nous avons constaté que 88,2% des patients traités par ostéosynthèse interne avaient des bons résultats radiologiques contre seulement 33,3% des patients traités par fixateurs externes.Tous les mauvais résultats radiologiques pour les fractures fermées type C ont été observés avec le fixateur externe (p= 0,002).
Discussion : Au terme de cette analyse, nous avons conclu à la supériorité de l’ostéosynthèse interne par rapport à la fixation externe. La fixation externe garde son indication devant une grande comminution ou un mauvais état local. Plusieurs auteurs préconisent actuellement que cette fixation ne serait pas le traitement définitif et exigent un deuxième temps opératoire. Carter et al étaient contre la prise en charge en deux temps opératoire et préconisent un seul temps opératoire en encourageant une fixation interne d’emblé. L’ostéosynthèse interne par des plaques anatomiques a des meilleurs résultats que l’utilisation des plaques traditionnelles type DCP. L’objectif de la fixation interne est de rétablir la surface articulaire et d’avoir une réduction anatomique. Par ailleurs, La fixation externe repose sur la réduction des déplacements par traction axiale.
Conclusion : Le pronostic des fractures du pilon tibial est étroitement lié au mécanisme de la fracture et de l’état cutané. Quel que soit le type de fracture et l'état cutané, l’ostéosynthèse interne est considérée comme le meilleur choix thérapeutique. Malgré les avancées des techniques chirurgicales et des outils d'ostéosynthèse, la réussite du traitement de ces fractures dépend d'une évaluation individuelle approfondie et d'une planification préopératoire minutieuse.
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Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
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Ankle / Foot
ABSTRACT N° SOFCOT24-410
Tumeur osseuse maligne du 2ème métatarsien : A propos d’un cas et revue de la littérature.
Mohamed Ali Rekik1, Nizar Sahnoun* 1, Cyrine Fourati1, Khaled Keskes1, Hassib Keskes1
1Service de Chirurgie Orthopédique et Traumatologique, CHU Habib Bourguiba, Sfax, Tunisia
Your abstract : Les tumeurs osseuses malignes primaires du pied sont extrêmement rares et un emplacement phalangien ou métatarsien est considéré exceptionnel. Particulièrement, le sarcome d'Ewing qui peut affecter n'importe quel os, touchant habituellement les os longs, le bassin et les côtes, mais rarement les os de la main et du pied dans 3 à 5% des cas.
Material and methods : Fille âgée de 09 ans aux ATCDS : surdité congénitale. Elle a consulté aux urgences pour une douleur et une tuméfaction rapidement croissante du dos du pied gauche évoluant depuis 04 mois. La radiographie standard du pied a montré une lésion ostéolytique en regard du 2ème métatarsien avec une réaction périostée pluri-lamellaire.
Un examen tomodensitométrique du pied a montré une masse tissulaire hétérogène vascularisée englobant le 2ème métatarsien en faveur d’une lésion tumorale osseuse agressive rapidement évolutive. Une biopsie chirurgicale a été faite concluant à un sarcome d’Ewing du 2ème métatarsien. Le bilan d’extension était négatif.
La patiente a eu une cure de chimiothérapie néoadjuvante et une tomodensitométrie de contrôle qui a montré un épaississement cortical circonférentiel hétérogène de M2 avec une réaction périostée pluri-lamellaire et une régression quasi-totale de la masse anciennement décrite. La patiente a eu une exérèse carcinologique et reconstruction suivie d’une radio-chimiothérapie post opératoire.
Results : L’évolution a été marquée par une bonne fonction du pied et absence de signe de récidive local ou métastatique à un recul de 03 ans.
Discussion : Le sarcome d'Ewing est une tumeur maligne rare affectant d'une façon prédominante les patients jeunes (âgés de 5 à 20 ans). Il affecte la diaphyse des os longs, moins fréquemment les os plats, et rarement les phalanges et les métatarses. L'incidence du sarcome d'Ewing dans le pied s'étend de 1 à 4%. Ces rares cas sont souvent faussement diagnostiqués ce qui mène à un retard thérapeutique déterminant pour le résultat. Le sarcome d’Ewing se manifeste initialement par des symptômes à type de douleur, d'œdème et parfois de fièvre par conséquent une large proportion de patients atteints du sarcome d’Ewing ont été initialement diagnostiqués avec une tendinite ou une ostéomyélite et traités comme telle amenant à un retard diagnostique. L’IRM offre la définition la plus précise de l'extension locale de la maladie ainsi que la relation avec les vaisseaux sanguins et les nerfs de voisinage, aussi elle est largement utilisée pour évaluer la réponse à la chimiothérapie néoadjuvante. L’imagerie seule est insuffisante pour le diagnostic du sarcome d’Ewing. Le diagnostic doit être confirmé par l'histologie. Une thérapeutique multimodale pour le sarcome d’Ewing inclut une association de chimiothérapie, chirurgie et de radiothérapie.
Conclusion : La localisation au niveau du pied reste exceptionnelle. La douleur et le gonflement sont les deux principaux symptômes. La prise en charge doit impérativement être multidisciplinaire.
Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
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Ankle / Foot
ABSTRACT N° SOFCOT24-412
Syndrome du tunnel tarsien dû à un lipome, à propos d’un cas et revue de la littérature.
Mohamed Ali Rekik1, Nizar Sahnoun1, Cyrine Fourati* 1, Khaled Keskes1, Hassib Keskes1
1Service de Chirurgie Orthopédique et Traumatologique, CHU Habib Bourguiba, Sfax, Tunisia
Your abstract : Le syndrome du tunnel tarsien (STT) est une entité pathologique rare décrite en 1960 par Koppel et Thompson.
Keck en 1969 fut le premier à décrire une compression du nerf tibial postérieur par le ligament annulaire interne.
Il désigne la compression du nerf tibial postérieur (NTP) dans un conduit ostéo-fibromusculaire inextensible délimité en dehors par le calcanéum et en dedans par le ligament annulaire interne le plus souvent idiopathique.
A travers un cas de STT dû à une compression intrinsèque par un lipome, nous essayons de décrire les différentes particularités cliniques et paracliniques cette pathologie et de détailler ses modalités thérapeutiques et évolutives.
Material and methods : Femme de 36 ans. Sans ATCDS pathologiques : particulièrement pas de diabète ni de neuropathie. Consulte pour des paresthésies du bord interne du pied droit. L’examen trouve une tuméfaction rétro-malléolaire interne d’allure bénigne. L’électromyographie a objectivé un bloc de conduction sensitif du NTP. Le bilan biologique à visée étiologique ainsi que la radiographie standard de la cheville étaient normaux. Une masse polylobée hyperéchogène d’allure graisseuse et comprimant le NTP a été objectivé à l’échographie de la cheville. L’IRM a objectivé une masse d’allure graisseuse rétro malléolaire interne avec un aspect laminé du NTP. Elle a eu une exérèse de la masse tumorale avec une exoneurolyse du NTP. Le diagnostic d’un lipome a été confirmé par l’examen anatomopathologique de la pièce opératoire définitive.
Results : Au recul d’une année, la patiente retrouve une disparition de la symptomatologie nerveuse, une marche normale avec absence de conflit chaussures pieds et de récidive tumorale.
Discussion : Le STT correspond à une neuropathie par compression ou étirement du NTP ou de ses branches dans ce tunnel. La symptomatologie clinique est dominée par des signes sensitifs à type d’hypoesthésie, de dysesthésies, de paresthésies ou des douleurs de type neurogène dans le territoire des branches concernées. Les signes moteurs sont très exceptionnels. Une tuméfaction doit être toujours recherché en rétro malléolaire interne. Un électromyogramme confirmera la souffrance nerveuse dans au moins 85 % des cas. Ses étiologies sont diverses. Les compressions sont dominées par les kystes synoviaux et les lipomes qui restent rare.
Son traitement fait appel à une décompression chirurgicale du TT par l’exérèse du lipome associée à une exploration et une neurolyse du NTP et de ses branches.
Conclusion : Le STT est une pathologie rare. Ses étiologies sont diverses mais restent le plus souvent idiopathiques ou quadrant des troubles statiques du pied. Le traitement est chirurgical basée sur l’élimination de la cause compressive associé à une exoneurolyse du NTP . L’évolution est en général favorable en respectant le cahier de charge du toute chirurgie nerveuse canalaire décompressive.
Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
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Ankle / Foot
ABSTRACT N° SOFCOT24-478
Les résultats fonctionnels des fractures bimalléolaires
El Hassan Rais* 1, Mohamed Moussadiq1, Tarik Aalil1, Yassine Fath elkhir1, Mehdi Boumdiane1, Said Aziz1, Mohamed Amine Benhima1, Imad Abkari1
1traumato-orthopédie B , CHU Mohamed VI , Marrakech, Morocco
Introduction : Les fractures bimalléolaires sont des lésions articulaires qui désorganisent la pince malléolaire et menacent la stabilité latérale de la cheville. Elles sont fréquentes et occupent la 3ème place de l'ensemble des fractures du squelette. L’objectif de notre étude était de préciser les caractéristiques épidémiologiques et anatomo-pathologiques de ces fractures et d’analyser les résultats fonctionnels à moyens et à long terme.
Material and methods : Nous avons mené un travail rétrospectif portant sur 130 cas de fractures opérés pour une fracture bimalléolaire, sur une période de 5 an. L’âge moyen de nos patients est de 38.8 ans (17-70ans), 68% de nos patients sont de sexe masculin, le côté droit était lésé dans 70% des cas. Les étiologies sont dominées par les accidents de la voie publique dans 61% suivies des chutes avec 39% des cas.
Results : L'ostéosynthèse de la malléole externe a été faite par une plaque vissée dans la majorité des cas (85,5%). L'ostéosynthèse de la malléole interne a consisté en un vissage par deux vis dans la plupart des cas (52%). Avec un recul moyen de 20 mois, les résultats ont été évalués selon les critères de Vidal, avec 84% de bons résultat et 3,25% de mauvais résultats. Les complications sont dominées par l’algoneurodystrophie, le cal vicieux et 3 cas de sepsis repris chirurgicalement
Discussion : Afin d’évaluer les résultats du traitement des fractures malléolaires, de nombreux travaux ont été publiés, leur valeur est très relative car le recul des observations est variable d'une série à l'autre.
Nos résultats sont proches de celles de la littérature.
Conclusion : Les facteurs pronostiques et prédictifs d'arthrose à long terme sont : l’âge avancé, les lésions graves de la syndesmose, l'ouverture cutanée, fragment marginal postérieur, la luxation talo-crurale ainsi que le retard du traitement. La rééducation reste un complément thérapeutique indispensable dont la négligence peut favoriser la survenue de complications graves de traitement plus délicat et de retentissement néfaste sur la cheville. La meilleure prévention des fractures bimalléolaires dans notre contexte reste la lutte contre les accidents de la voie publique.
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Ankle / Foot
ABSTRACT N° SOFCOT24-503
Prise en charge d’une luxation pure fermée péritalienne dans sa forme externe
Salah Belhi1, Mohamed Khiareddine* 1, Mohamed Hasni1, Melek Turki1, Firas Al Omairi1, Christophe Benez1
1Centre Hospitalier Eure Seine, Evreux, France
Your abstract : La luxation péritalienne est une lésion rare et grave qui s’associe souvent à des lésions cutanées et vasculonerveuses. Le pronostic fonctionnel est médiocre, mais peut-être amélioré par la précocité de la prise en charge. L'objectif de notre travail est d’illustrer au travers d’un cas clinique la prise en charge de cette lésion rare et d’insister sur la fréquence des lésions vasculo-nerveuses et capsulo-ligamentaires associées.
Material and methods : Il s’agit d’un patient de 51 ans sportif occasionnel victime d’une chute lors d’un match de foot lui occasionnant un traumatisme isolé fermé de la cheville gauche avec une déformation en valgus de la cheville. Aux urgences, un bilan radiologique complet a été fait, puis le patient a été conduit au bloc opératoire où une réduction par des manœuvres externes a été préconisée. Devant l’échec de la réduction orthopédique, un embrochage à travers un abord antérieur de la cheville a été fait avec la confection d'une botte plâtrée devant la stabilité du montage et l’excellent état cutané.
Results : En post-opératoire, le patient a bien toléré l’immobilisation et à J45, une ablation du plâtre et des broches a été faite sans déplacement secondaire. Une rééducation a été démarrée et à J90, le patient a trouvé une mobilité articulaire quasi complète. À 12 mois post-opératoire, le patient a développé un syndrome neuroalgodystrophique bien jugulé par la prégabaline et la vitaminothérapie. À 1 an et demi post-opératoire, une amélioration neurologique progressive a été notée, avec à l’imagerie une absence de nécrose talienne post-traumatique et quelques lésions dégénératives très modérées médio-tarsiennes et sous-taliennes post-traumatiques.
Discussion : Actuellement, la majorité des auteurs s’accorde sur le traitement conservateur des énucléations et des luxations péritaliennes en urgence et réserve l’arthrodèse aux complications septiques secondaires et aux décompensations arthrosiques tardives. La réduction de la luxation du talus doit être pratiquée en urgence pour prévenir les complications cutanées et vasculaires. Certains auteurs recommandent la réduction à foyer fermé en s’aidant d’une traction trans-calcanéenne. En cas d’échec, la voie sanglante s’impose. Le foyer ouvert permet, une fois le talus réduit, de réparer les structures capsulo-ligamentaires. L’immobilisation post-réductionnelle se fait par plâtre pendant 4 à 8 semaines ou par embrochage.
Conclusion : Il est admis de nos jours que les résultats du traitement des énucléations du talus sont aléatoires. Le traitement conservateur demeure l’une des éventualités thérapeutiques, mais reste tributaire d’une prise en charge rapide et de bon état.
Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
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Ankle / Foot
ABSTRACT N° SOFCOT24-512
Les fractures du calcanéus : à propos d'une série de 31 cas
Rachid Nemmar* 1, Mohamed Derradji1, Ali Mohand Oussaid1
1CHU Mustapha, Alger, Algeria
Your abstract : Decrire les lesions anatomo-pathologiques des fractures du calcanéus et les modalités thérapeutiques Les fractures thalamiques sont graves . Elles relèvent souvent d´un traitement chirurgical qui vise à rétablir l´anatomie de l´articulation sous-talienne
Material and methods : Les auteurs rapportent une série de 31 cas de fractures articulaires du calcanéus on note une predominance masculine avec un âge moyen 38 ans Il s'agit d'une étude rétrospective avec un recul moyen de 3 ans Le bilan radiologique comporte un cliché de cheville de face et de profil et une incidence rétro-tibiale, et un scanner Nous avons utilisé utilisé la classification de DUPARC L'intervention était pratiquée sous anesthésie loco-régionale dans la majorité des cas. L'abord chirurgical est externe avec réduction, et ostéosynthèse par plaque avec une survellance clinique et radiologique jusqu´au dernier recul. L' immobilisation de la cheville pendant 60 jours. La rééducation à la 8ème semaine et l'appui autorisé au 3 mois.
Results : Nos résultats ont été évalués selon l'angle de Bohler post-opératoire et le score fonctionnel de kitaoka. Selon la classification de DUPARC , Les fractures étaient types III de Duparc dans 43% des cas, types IV dans 35% et type V dans 12% des cas. L'enfoncement thalamique était de type vertical dans 10 cas, horizontal dans 8 cas et mixte dans 13 cas. L'ostéosynthèse par une plaque a été pratiquée entre le 3 ème et le 6 ème jour du post-traumatique Nous avons pas eu recours à une greffe cortico-spongieuse Selon la cotation de Kitaoka , Les résultats fonctionnels étaient excellent dans 15 % des cas, bon dans 57% des cas, moyen dans 24 % des cas et mauvais dans 4% des cas . L'angle de Böhler moyen au dernier recul était de 15° La reprise du travail s'est faite à 5 mois Nous avons eu à déplorer deux cas de désunion cutanée et un cas de sépsis traités par antibiothérapie et soins locaux. . Cinq patient ont présenté une une algodystrophie . Deux cas d'arthrose sous-talienne
Discussion : Le traitement des fractures articulaires déplacées du calcanéus reste un sujet controversé L'ostéosynthèse par plaque et le vissage constituent les principaux moyens d'ostéosynthèse La technique de réduction et d’ostéosynthèse par voie d’abord latérale étendue par plaques permet d’obtenir une restitution des paramètres anatomiques du calcanéus Les complications cutanées restent fréquentes
Conclusion : Le traitement chirurgical des fractures articulaires déplacées du calcanéus permet une amélioration des résultats fonctionnel et radiologique après réduction chirurgicale et ostéosynthèse, Le traitement vise à rétablir l'anatomie et la surface articulaire thalamique, et à limiter les complications cutanées et l'arthrose sous-talienne.
Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
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Ankle / Foot
ABSTRACT N° SOFCOT24-525
Revue clinique et étiopathogénique de la maladie de Muller Weiss
Siham Mahchouche* 1, Nasreddine Rouag2, Elrobrini Abderrahim1, Aicha Sayah1, Hayat Cherifi1
1CHU Douera COA, 2EHS Zemirli, Alger, Algeria
Your abstract : Introduction :
La maladie de Muller Weiss est une dysplasie du naviculaire qui se développe pendant l'enfance et qui se manifeste à l'âge adulte.
Objectifs :
- Passer en revue la clinique, l'étiopathogénie et le traitement de Muller-Weiss tout en insistant sur les implications biomécaniques de la lésion.
- La physiopathologie reste un sujet de débat : l’ossification naviculaire retardée est-elle une condition suffisante pour développer la maladie de Muller Weiss ?
Material and methods : Nous rapportons deux cas cliniques, celui d’une femme R.Z., 50 ans, Et celui d’un homme R.M. 29 ans qui rapportaient l’installation progressive d’une douleur de type mécanique au niveau de leurs medio- pied droit. La radiographie standard et la tomodensitométrie de la cheville et du pied mettaient en évidence une ostéonécrose naviculaire avec une compression de l’os naviculaire et une arthrose à ce niveau. Le diagnostic de la maladie de Muller Weiss a été retenu. Le traitement a été chirurgical par une arthrodèse talo-naviculaire avec un greffon cortico-spongieux prélevé au niveau de la crête pour la femme et une double arthrodèse pour l’homme. La voie d’abord a été choisie selon la technique chirurgicale effectuée pour chaque patient.
Results : Les résultats étaient satisfaisants pour les deux malades, la douleur avait disparu et le score AOFAS s'est amélioré.
Discussion : Le syndrome de Mueller–Weiss est une maladie très rare. Le diagnostic est suspecté cliniquement devant l’installation progressive des douleurs au niveau du médio-pied de type mécanique, et confirmé par la radiographie et le scanner, mais la confusion dans le diagnostic clinique d'un pied plat varus paradoxal au lieu d'un pied plat valgus conventionnel conduira à un traitement inadéquat et à une absence de réponse au traitement conservateur et chirurgical. Sur le plan éthiopathologique, Il est nécessaire qu'un facteur mécanique agisse sur le naviculaire à maturation lente pour provoquer une répartition asymétrique de la charge et une dysplasie conséquente, Il s’agit donc d’une affection multifactorielle : il existe différents types de Muller Weiss, qui sont dus aux différents facteurs étiologiques, mais qui partagent tous les mêmes caractéristiques fondamentales de la dysplasie naviculaire et du varus sous-talien.
Conclusion : Muller Weiss est une affection rare, qui entraine un handicap fonctionnel du pied, dont le diagnostic doit être posé précocement pour prévenir les complications et les séquelles.
Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
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Ankle / Foot
ABSTRACT N° SOFCOT24-557
Hémangiome kystique osseux du calcaneum
a propos d'un seul cas
Ilies Hasrouri* 1, Toufik Boussaha1, Hemza Amrane 1, Nouar Boudjouraf1, Nazim Benmayouf1, Chaouki Derdous 1, Hamza Allaoua1, Nacer Khernane 1
1CHU Benflis Touhami, Batna, Algeria
Your abstract : L’hémangiome kystique osseux est une tumeur bénigne très rare, il constitue moins de 1% des tumeurs osseuses primitives et touche essentiellement le rachis . L’atteinte des autres os plats est très rare. Nous rapportons un cas d’hémangiome osseux du calcanéum chez une femme âgé de 34 ans
Material and methods : Il s’agit d’une femme âgé de 34 ans, sans antécédent pathologiques, qui a consulté pour des douleurs au niveau du talon droit évoluant depuis 8 mois dans un contexte apyrétique. L’examen physique retrouve une patiente en bon état général, une tuméfaction du talon droit sans anomalie de la peau . La radiographie a objectivé une lésion ostéolytique au niveau du calcanéum droit, multiloculée . Une TDM a montré une lésion kystique occupant l'os spongieux du corps du calcaneum , amincissant la cortical osseuse évoquant un kyste bénin
Results : La patiente a eu une biopsie exerese chirurgicale avec un evidement totale de la tumeur qui a posé le diagnostic d’un hémangiome osseux. L’évolution était marquée par la disparition de la douleur.
Discussion : L’hémangiome osseux est une lésion rare moins de 1% des tumeurs osseuses primitives. Le crâne et les vertèbres constituent 75% des localisations. Contrairement au rachis et au crâne où l’hémangiome est de découverte fortuite, les autres localisations se manifestent par des douleurs ou une tuméfaction des parties molles. les radiographies standards, l’aspect grillagé ou en rayons de soleil caractéristique des angiomes vertébraux n’est pas observé au niveau des os plats ; il s’agit plutôt d’une lésion ovalaire et solitaire. La présence d' un aspect en nid d’abeille ou de bulles de savons entouré d’une ostéosclérose périphérique résultant d’une prolifération expansive de vaisseaux engorgés de sang avec remodelage des travées osseuses est évocateur . La tomodensitométrie confirme le siège exact de la lésion ( cortical, médullaire, juxta-cortical) sous forme d’une ostéolyse entourée d’une ostéocondensation, la présence de trabéculations épaisses de densité calcique se rehaussant de façon mouchetée par le produit de contraste, ce qui permet de le différencier avec une dysplasie fibreuse qui ne se rehausse pas . Le signal en IRM est celui de lacs sanguins à flux lent, est évocateur d’une composante graisseuse présente qui s’observe dans l’angiolipome. L’extension aux parties molles est mieux précisée. Le diagnostic histologique est facile Le traitement n’est recommandé que pour les formes symptomatiques ou compliquées de fracture ou quand le diagnostic n’est pas posé sur les seules données de l’imagerie .
Conclusion : L’hémangiome osseux des os plats est rare, symptomatique . L’imagerie met en évidence une lésion ayant les caractéristiques d’un processus bénin . Le diagnostic sera posé histologiquement
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Ankle / Foot
ABSTRACT N° SOFCOT24-567
Résultat fonctionnel des fractures-luxations de Lisfranc ? ( À propos de 20 cas )
Alban Cala* 1, Hicham Arfaoui1, Amine Roujdi1, Mehdi Hanbli1, Othmane Baba1, Yasser Sbihi1, Oussama El Adaoui1, Yassir El Andaloussi1, Ahmed Reda Haddoun1, Driss Bennouna1, Mustapha Fadili1
1Service de traumatologie orthopédie Aile 4 , Casablanca, Morocco
Introduction : La fracture luxation de lisfranc décrite la première fois par Monteggia et Dupuytren puis détaillées par Malgaigne en 1855, ce sont des lésions rares et graves. Elles peuvent passer inaperçues, le plus souvent dans le cadre des polytraumatisés dont le traitement reste controversé.
Material and methods : Il s’agit d’une étude rétrospective colligeant 20 cas au sein du service sur une période de 6 ans (allant de janvier 2014 à décembre 2019).
Results : L’âge moyen était de 39 ans avec un sex-ratio de 4, une prédominance des AVP avec 75%, 65% avait une ouverture cutanée et des lésions vasculo-nerveuse dans plus de la moitié des cas. On a noté une prédominance des fractures luxation columno-spatulaire homolatérale dans 50% des cas. Nous avons utilisé le score d’AOFAS après un recueil de 24 mois dont la moyenne était de 76 avec prédominance d’un bon résultat dans 45% des cas, excellent résultat dans 30%, résultat acceptable dans 10% et mauvais résultat dans 15% des cas.
Au long terme, 25% ont présenté une neuro-algodystrophie et 15% une arthrose.
Discussion : Les fractures luxations de Lisfranc sont relativement rare dont le diagnostic passe souvent inaperçu, touchent souvent le sujet jeune actif, dont le mécanisme est le plus souvent à haute vélocité dont témoigne la méta-analyse de Lievers en 2012. Ce sont des lésions de mauvais pronostic, dont le mécanisme indirect et le plus fréquent. Le diagnostic repose sur la radiographie standard et compléter par la tomodensitométrie pour mieux détailler le diagnostic
Conclusion : Les fractures luxations de Lisfranc sont des lésions de mauvais pronostic.
Le délai précoce de la prise en charge et la bonne réduction anatomique sont les préalables nécessaires à un résultat fonctionnel satisfaisant. Cela implique un traitement chirurgical en urgence, un suivi et une rééducation post-opératoire.
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Ankle / Foot
ABSTRACT N° SOFCOT24-569
Evaluation des fractures du calcaneum traitées chirurgicalement (à propos de 32cas).
Alban Cala* 1, Hicham Arfaoui1, Amine Roujdi1, Mehdi Hanbli1, Othmane Baba1, Yasser Sbihi1, Oussama El Adaoui1, Yassir El Andaloussi1, Ahmed Reda Haddoun1, Driss Bennouna1, Mustapha Fadili1
1Service de traumatologie orthopédie Aile 4 , Casablanca, Morocco
Introduction : Les fractures du calcanéum représentent 1 à 2% de l’ensemble des fractures Elles peuvent être soit de type extra-thalamiques ou thalamiques qui sont plus graves et plus complexes. Elles ont un impact fonctionnel considérable et psychologique plus important qu’un infarctus myocardique d’après des auteurs.
L’intérêt de notre travail est d'évaluer le devenir fonctionnel des fractures du calcanéum traité chirurgicalement.
Material and methods : Il s’agit d’une étude rétrospective de 32 cas portée sur des patients présentant une fracture du calcanéum traités chirurgicalement , étalée sur une période de 4 ans ( depuis janvier 2018 jusqu’à Septembre 2022).
Results : L’âge moyen était de 39 ans avec un sex-ratio a prédominance masculine de 5,4, la principale cause était la chute d’un lieu élevé avec un taux de 84%, 37,5% avaient des lésions associées.
50% des malades avaient une atteinte du coté droit et 22% des cas avaient une atteinte bilatérale.
L’analyse radiologique a noté une prédominance des fractures thalamiques avec un taux de 79%, 42% avaient des fractures classées Sanders type IV et 37% un type III. L’angle de BOHLER était inversée chez 33% des malades, avec un angle moyen de 2,42%.
53% des patients ont bénéficié un traitement chirurgical par plaque vissée et 47% par vissage , une greffe osseuse cortico-spongieuse a été effectué chez 2 patients.
L’angle de Bohler post-opératoire était de de 26,21˚, le recul moyen de l’angle de Bohler trouve qu’il est à 20,5°. La perte moyenne était de 5,71°.
Le recul moyen était de 2ans, 18,75% des patients ont développé une arthrose sous talienne et 15,6% ont eu une nécrose cutané.
Nous avons utilisé le score KITAOKA pour l’évaluation fonctionnelle des malades, dont la moyenne était de 66,12 avec prédominance d’un résultat moyen dans 50% des cas, bon résultat dans 40%, et mauvais résultat dans 10% des cas.
Discussion : L’influence d’une bonne réduction avec une restitution de la surface thalamique dans le résultats fonctionnels.
L’utilisation des plaques anatomiques verrouillées dans le traitement chirurgical des fractures thalamique du calcanéum, apportent une meilleure stabilité biomécanique au montage, permettant de diminuer le recours aux greffes osseuses, et autorise une réadaptation plus précoce.
La réalisation d’une arthrodèse sous talienne d’emblée connait une émergence et est de plus en plus utilisée.
Conclusion : Les fractures articulaires du calcanéum déplacées, comme c'est la règle pour toutes les autres fractures articulaires, doivent faire l'objet d'une réduction anatomique, d'une fixation stable et d'une rééducation précoce.
L’étude des résultats fonctionnel au long court des fractures articulaires du calcanéum peut modifier la prise en charge, dans l'ensemble, le pronostic est généralement favorable surtout après l’utilisation d’une plaque anatomique verrouillée.
L’ arthrodèse primitives devant des fractures comminutives stade IV de Sanders permet de réduire le taux d’invalidité.
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Ankle / Foot
ABSTRACT N° SOFCOT24-621
Rupture spontanée bilaterale de tendon d'achille chez un hémodialysé
Kliouat Ahmed* 1, Yacine Kassoul2 and Dr kliouat/ Dr kassoul
1Sacot, Douera, 2Sacot, Alger, Algeria
Your abstract : Les lésions du tendon d'Achille sont plus fréquentes que celles du tendon quadricipital ou patellaire. Les lésions bilatérales sont par contre plus
rares et sont souvent associées à une notion de tendinopathie, d'injection de corticoïdes ou de maladies systémiques tels que le lupus
érythémateux, l'ostéomalacie ou l'insuffisance rénale chronique.Notre cas presente une rupture bilaterale spontanée de tendon d'achille chez un hémodialysé.
Material and methods : Home de 52 ans ,hémodialysé victime d'une rupture des deux tendon d'achille suite a une seance de massage , notion de prise medicamenteuse (corticoide/cirofloxacine)
A l'examen clinique:
marche difficile avec piqués.
se mettre sur la pointe des pieds est impossible.
Une depression bilaterale a 5 cm de l'insertion de tendon d'achille
Signe de Thompson positif et bilateral
L'echographie confirme le diagnostic avec persistence de plantaire grêle des deux cotés. On préconise pour Notre patient une reparation a ciel ouvert par laçage selon Bunnel ,et immobilisation pendant 45jrs , 3semaines avec équin puis correction de l'équin . A 6 semaines, ablation de platre et reeducation fonctionnelle.
Results : Recuperation de la marche apres 45jrs d'immobilisation.
Discussion : La rupture tendineuse spontanée est une complication de l’hémodialyse chronique. Deux principles théories étiopathogéniques de la rupture tendineuse spontanée ont été évoquées: le remaniement dégénératif lié à l’acidose chronique et l’enthésopathie érosive liée à l’hyperparathyroïdie secondaire. Dans la littérature, quelques observations de rupture tendineuse spontanée chez l’hémodialysé ont été rapportées, notamment la rupture du tendon quadricepital, du tendon rotulien, du tendon d’Achille et du tendon tricipital. Dans notre cas le patient presente touts Les facteurs favorisants : sedentarité , prise medicamenteuse (cirofloxacine et corticoide ) et l'insuffisance renale avec ses complications pour developer la rupture de tendon d'achille.
Conclusion : L’hyperparathyroïdie secondaire et le
remaniement dégénératif lié à l’acidose chronique semblent
être les principales étiologies des ruptures tendineuses chez
l’hémodialysé chronique.
Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
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Ankle / Foot
ABSTRACT N° SOFCOT24-627
Traitement des instabilités antero-laterales de la cheville par la technique d'Hemi-Castaing.A propos de 74 cas
Rafik SELLAM* 1 and bourihia.H/Chouiti,A/ Senouci ,MA/Labassi,MH
1Hopital Militaire Universitaire d'ORAN, ORAN, Algeria
Your abstract : cette étude descriptive continue, mono opérateur sont d'analyser le profil épidémiologique et d'évaluer les résultats cliniques et radiologiques d'une série de patients souffrant d'une instabilité chronique antéro-latérale de la cheville et opérés par la technique de "ligamentoplastie" substitutive type Hemi-Castaing.
Material and methods : 74 chevilles ont été inclues pendant 39 mois. Le résultat fonctionnel a été apprécié par le score fonctionnel de la cheville de Karlsson et de Good/Jonnes/Livingstone avec un recul minimum de douze mois. Quarante-six cas ont été étudiés rétrospectivement sur les 74 cas. La rééducation proprioceptive préopératoire systématique reste capitale dans cette pathologie capsulo-ligamentaire. . Le diagnostic de l'instabilité antéro-latérale de la cheville est basé sur la clinique et l'imagerie médicale (arthro-scanner et IRM )
Results : L’âge moyen était de 29,5 ans avec un sexe ratio=15. Le recul moyen était de 26 mois. Les résultats montrent un gain de 47points selon la cotation de Karlsson et le score fonctionnel de Good/Jonnes/Livingstone. 86,6% des chevilles étaient classées au dernier recul comme bon ou très bon résultat . Radiologiquement, nous n'avons observé aucun cas de fracture des tunnels osseux, ni de dégénérescence arthrosique.
Discussion : Au dernier recul, nous avons constaté une amélioration significative de la laxité radiologique avec un angle tibio-talien (ATT) qui reste inférieur à 08° dans plus de 92% des cas, alors que l'angle talo-calcanéen (ATC), calculé chez les patients opérés pour instabilité type 03, était supérieur à 04° dans 07% de l'effectif (03 patients). 86% des patients sont restés au même niveau de performance sportives.
Conclusion : Pratiquée tôt tout en respectant les principes techniques et les indications, la technique chirurgicale de ligamentoplastie substitutive de la cheville type Hémi-Castaing améliore la fonction et la qualités de vie des patients avec des résultats persistant dans le temps. Elle reste un traitement de choix avant la décompensation arthrosique.
Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
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Ankle / Foot
ABSTRACT N° SOFCOT24-648
Ossification de la syndesmose de la cheville : à propos d’un cas
Akram Zaier1, Mohamed Khiareddine* 1, Wajdi Chermiti1, Amir Mhiri1, Mahmoud Ben Maitigue1, Karim Bouattour1
1Centre Hospitalo-Universitaire Sahloul de Sousse, Sousse, Tunisia
Your abstract : L’atteinte isolée de la syndesmose tibio-fibulaire distale est rare. Elle peut se compliquer d’une calcification ou ossification hétérotopique des tissus mous et conduire à une synostose de la synostose tibio-fibulaire distale.
Material and methods : Nous rapportons le cas d’un patient âgé de 21 ans, sans antécédent, sportif amateur, suivi pour douleur de la cheville gauche évoluant depuis 7 ans avec notion de traumatisme à l’âge de 12 ans. La douleur était de type mécanique, accentuée par l’activité physique. À l’examen, la dorsiflexion du pied était limitée, le squeeze test était positif. La dorsiflexion rotation externe du pied entrainait une douleur intense. La radiographie de la cheville montrait une calcification des parties molles en regard de la syndesmose. L’IRM a montré une ossification de la membrane interosseuse tibio-fibulaire à son tiers distal avec irrégularité de la corticale interne de la fibula en regard.
Results : Le patient a eu une résection à ciel ouvert de cette ossification par voie antéro-externe centrée sur la syndesmose tibio-fibulaire distale. Les suites opératoires étaient simples, aucune complication n’a été notée et le patient a repris une mobilité normale de la cheville sans aucune limitation, avec verticalisation et marche sans aide à J1 post-opératoire.
Conclusion : Les lésions de la syndesmose sont souvent méconnues et nécessitent une attention particulière. Lorsque la membrane est ossifiée et que le retentissement fonctionnel est important, une résection chirurgicale peut être envisagée.
Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
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Ankle / Foot
ABSTRACT N° SOFCOT24-697
Correction de la déformation en Dorsal Bunion du pied
par la technique de LAPIDUS modifiée
Fawez Bousaadoun* 1, Ameni Ammar1, Mohamed Samih Kacem1, Oussama Hamdi1, 1, Mahmoud Smida1, Mohamed Samir Daghfous1
1Services des urgences orthopédiques, Institut Mohamed kassab, Tunis, Tunisia
Your abstract : De toutes les désaxassions du premier rayon du pied, le dorsal bunion est le moins connu. Il est définit par une diminution ou une absence d'appui au sol de la première tête métatarsienne et une flexion de l'articulation métatarso-phalangienne de l'hallux. Notre but est de décrire une technique chirurgicale inspirée de la technique de LAPIDUS pour la correction du dorsal bunion.
Material and methods : Il s’agissait d’un patient âgé de 30 ans qui présentait un dorsal bunion du premier rayon d’origine iatrogène (une libération postéro-interne réalisé à l’âge de 18 mois pour pied bot varus équin (PBVE) congénital). Il a eu une intervention associant une ostéotomie d’ouverture dorsale de la Cuneo-métatarsienne du 1er rayon, une incarcération d’un greffon osseux triangulaire à base dorsale à ce niveau et fixation par une agrafe, une désinsertion du tendon distal du long fléchisseur de l’hallux et son transfert sur le col de M1 en l’introduisant dans un tunnel creusé à ce niveau. Le tous a été stabilisé par une botte plâtrée maintenue pendant deux mois.
Results : Les suites opératoires ont été simples et le résultat fonctionnel a été satisfaisant.
Conclusion : Le dorsal bunion est une déformation rare et très mal connue. Elle cause une gêne à la fois fonctionnelle et esthétique. C’est Lapidus qui forgea le terme devenu classique de « dorsal bunion » et a mit au point une technique opératoire qui porte son nom. Plusieurs interventions ont été proposées dans la littérature, et dont la majorité découlent de l’intervention de Lapidus.
Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
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Ankle / Foot
ABSTRACT N° SOFCOT24-738
Ostéoarthrite tarsienne : une localisation inhabituelle de la tuberculose, à propos d'un cas
Nazim Benmayouf* 1, Sofiane Fortas1, Toufik Boussaha1, yahia Yahiaoui1, Hamza Allaoua2, Ilias hasrouri1, Khadidja Benyahia2, Abdallah Boukhentiche1, Chaouki Derdous1, Nacer Khernane1
1service de chirurgie orthopédique, 2CHU Batna, Batna, Algeria
Your abstract : La tuberculose ostéo-articulaire représente 2 à 5% de l'ensemble des tuberculoses et 11 à 15% des tuberculoses extra-pulmonaires, la localisation tarsienne est rare. Nous en rapportons une observation.
Material and methods : Patient âgé de 20 ans, agriculteur de profession, suite à un syndrome d’écrasement du pied gauche a présenté une fracture ouverte du 3ème métatarse classée stade 3 de Cauchois et Duparc après parage soigneux avec cicatrisation dirigée. Les suites opératoires ont été simples.
3 mois après, il s’est présenté pour douleur du pied avec impotence fonctionnelle et présence d’une fistule productive à berges enflammées du dos du pied en regard de la cicatrice. La radiographie objective un aspect cal vicieux avec lyse osseuse métaphysaire avec de multiples images radio-opaques qui pourraient être des corps étrangers.
Le diagnostic d’une ostéite chronique posé, une biopsie chirurgicale et un prélèvement bactériologique, associée à une excision des tissus inflammatoires et nécrotiques et ablation du trajet fistuleux, ont été réalisés. Résultats : Mycobacterium tuberculosis. L’enquête épidémiologique n’a pas retrouvé de notion de contage. Un traitement antituberculeux a été instauré d’une durée de 9 mois. 14 mois après, apparition d’une fistule sur le bord interne du pied, ayant nécessité une seconde mise à plat avec prélèvement bactériologique et biopsie confirmant la présence de Mycobacterium tuberculosis et un traitement spécifique est entrepris
Results : Revu 18 mois près, disparition des douleurs et des signes inflammatoires. Le bilan biologique est calme.
Discussion : La tuberculose ostéo-articulaire représente 2 - 5% de l'ensemble des tuberculoses. La localisation au niveau du pied est plus rare. Les manifestations cliniques aspécifiques, les bilans biologiques et les signes d'imagerie ne permettent pas de confirmer le diagnostic ce qui explique le retard diagnostique. Dans notre cas, le diagnostic s’est fait d’une façon fortuite lors de la prise en charge d’une éventuelle ostéite chronique post traumatique du tarse.
Parfois, le diagnostic de l'ostéoarthrite tuberculeuse est difficile, vu le caractère paucibacillaire. Il est surtout posé par l’étude ana-path et sa confirmation par méthode PCR (mise en évidence de l′ADN mycobactérien : spécificité de 92-98 %).
Il nous a été difficile de nous prononcer sur le 2ème épisode de cette atteinte, s’agit-il d’un échec thérapeutique initial ou d’une nouvelle contamination malgré l’absence de notion de contage ?
18 mois après, aucune récidive n’a été observée.
Conclusion : L'atteinte ostéo-articulaire du pied par le bacille de Koch est rare, c'est pourquoi devant tout tableau clinique traînant ou devant toute lésion osseuse suspecte ou de présentation atypique dans une région endémique, le diagnostic de tuberculose doit être évoqué afin d'éviter un retard diagnostique.
Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
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Ankle / Foot
ABSTRACT N° SOFCOT24-848
Maladie de MUELLER-WEISS : A propos d’un cas et revue de la littérature
Mehdi Bouzidi* 1, Hichem Abid1, Hedi Ezzine1, Ramzi Bouzidi1, Khlil Ezzaouia1
1CHU Mongi Slim, Tunis, Tunisia
Your abstract : La maladie de Mueller-Weiss est une pathologie idiopathique multifactorielle rare caractérisée par une ostéonécrose de l’os naviculaire du tarse. Elle se manifeste souvent chez les adultes par une fragmentation du scaphoïde tarsien, une arthrose péri naviculaire et à long terme par un effondrement progressif de l’arche longitudinale médiale du pied.
Material and methods : Dans ce travail, nous rapportons un cas clinique atteint de cette pathologie de manifestation assez précoce dans le cours évolutif de la maladie. Le terrain, le tableau clinique , radiologique ainsi que la démarche thérapeutique adoptée ont été détaillés. Le suivi à court et à moyen terme a été consigné.
Results : L’indication chirurgicale a été posée à la demande du patient qui n’était pas satisfait des résultats du traitement médical conservateur inefficace sur les douleurs, il a eu une arthrodèse talo-naviculaire isolée. L'évolution a été marquée par un bon résultat fonctionnel à un recul de trois ans.
Discussion : Les douleurs invalidantes constituent la principale plainte aux stades précoces avant l’installation des déformations et des troubles de la marche. Le diagnostic positif est radiologique et simple. L’indication chirurgicale reste de dernier recours après échec des thérapies conservatrices et dépend surtout de la gêne fonctionnelle que du stade évolutif radiologique. Le choix de la technique opératoire fait appel à un large éventail de solutions chirurgicales. C’est un traitement à la carte selon la présence ou non d’une perte de substance osseuse et d’arthroses du médio pied et de l’arrière pied associées.
Conclusion : On souligne que la maladie reste sous diagnostiquée. Sa prise en charge constitue un véritable défi car un diagnostic précoce est le seul garant d’un traitement efficace visant à éviter les séquelles irréversibles.
Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
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Ankle / Foot
ABSTRACT N° SOFCOT24-875
La prise en charge des fracture-luxation ouverte de la cheville ( à propos de 19 cas )
Alban Cala* 1, Mohamed Amine Choukri1, Abdellah Chrak1, Amine Roujdi1, Hicham Arfaoui1, Mehdi Hanbli1, Yasser Sbihi1, Oussama El Adaoui1, Yassir El Andaloussi1, Ahmed Reda Haddoun1, Driss Bennouna1, Mustapha Fadili1
1Service de traumatologie orthopédie Aile 4 , Casablanca, Morocco
Your abstract : Les Fractures-luxations ouvertes de la cheville sont des lésions rares polymorphes et graves. Elles touches souvent le sujet jeune de sexe masculin. C'est une urgence traumatologique qui nécessite un choix thérapeutique rapide et judicieux sur la base d'un diagnostic radio-clinique précis.
Material and methods : Il s'agit d'une étude rétrospective sur une période de 4 ans s'étalant de janvier 2018 à décembre 2021 au niveau de notre service à propos de 19 patients admis pour une fracture luxation ouverte de la cheville.
Results : L'âge moyen de nos patients était de 31 ans avec des extrêmes allant de 25 à 59 ans , on note une prédominance masculine de 84,1%. Les accidents de la voie publie représente la première étiologie chez 16 patients.
La luxation tibio-talienne était retrouvé chez tous les patients associés à une fracture de la pince malléolaire chez 13 cas. Le délai moyen de la prise en charge était de 5 heures avec une réduction et ostéosynthèse en un seul temps chez 11 patients et une réduction puis ostéosynthèse chez les autres 8 patients ( un jeu ou double jeu de fixateur externe + un vissage par des vis spongieuses 4.0 associés à une ostéosynthèse du péroné par une plaque vissée ou un embrochage ).
Le recul moyen était de 16 mois avec 8 complications précoces ( 3 infections superficielles et 5 phlyctènes ) et 9 complications tardives ( 1 pseudarthrose , 4 sd algodystrophique et 4 arthrose talo-crurale ). 8 patients présentaient de bons résultats et 6 patients des résultats moyens selon le score de l'AOFAS.
Discussion : Celle lésion est une urgence chirurgicale qu'il faut opérer en urgence. Le délai d'intervention est un paramètre critique dans le devenir de ces traumatismes. Plus ce délai est important , plus le pronostic est sombre. La plupart des auteurs se fixent comme délai ultime 8 heures et l'atteinte vasculo-nerveuse est souvent associée.
Conclusion : Les fractures-luxations ouvertes de la cheville sont des entités traumatologiques rares et graves vue l'atteinte articulaire et le risque infectieux élevé d'où la nécessité d'une reconstruction anatomique dans les plus brèves délais.
Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
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Ankle / Foot
ABSTRACT N° SOFCOT24-905
la prise en charge des fractures ouvertes de jambe , a propos d une série de 145 cas
Hichem Mohamed Labassi* 1 on behalf of SACOT and SACOT
1SACOT, ORAN, Algeria
Your abstract : Les traumatismes ouverts de jambe constituent une urgence médico-chirurgicale, cette ouverture aggrave le pronostic surtout lorsque les lésions des parties molles sont majeurs, la stratégie thérapeutique obéit a deux objectifs indissociable qui sont la stabilisation du foyer de fracture dans un milieu aseptique et la couverture du foyer de fracture.
notre travail s est établi de 2004 a 2023, qui a consisté en la prise en charge des fractures ouvertes de la jambe, classés type 3 selon la classification de Cauchois, Duparc, Boulez et Gustilo,
L’objectif de ce travail est d’établir la démarche thérapeutique la plus parfaite possible des fractures ouvertes de jambe type 3 de Gustilo, dès la réception de ce type de patients
Material and methods : 145 patients présentant des fractures ouvertes type 3 de Gustilo ont été pris en charge entre 2004 et 2023 dans notre service, la conduite thérapeutique dépendait du type anatomo-pathologique de la fracture.
les critères de réussite dans notre série ete la consolidation osseuse et la cicatrisation après lambeaux de couverture
Results :
Les résultats étaient bons dans 93% et 7 % de mauvais résultats
Discussion : tous nos patient ont bénéficier dans l ordre d antibiothérapie prophylactique ,de parage et de débridement au bloc opératoire , stabilisation par fixateur externe et couverture du defect cutané par lambeaux.
Conclusion : La difficulté de choisir devant un traumatisme ouvert de jambe avec délabrement majeur des parties molles et du squelette entre conservation et amputation demeure un problème crucial , dans ce domaine l’ expérience du chirurgien davantage que la littérature représente encore le meilleure critère de choix entre ces deux indications .
Conflits d’intérêts :
H. M. Labassi Research support/Scientific studies: SACOT, Consultancy, Expert: SACOT, Trainings, Teaching: SACOT
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Ankle / Foot
ABSTRACT N° SOFCOT24-975
An unusual case : Dorsal dislocation of the intermediate cuneiform associated with a lateral cuneiform fracture
Khalid El Khaymy* 1, Youssef Bouzid1, El Fatmi El Hamzaoui1, Mohamed Laffani1, Abdallah Chrak1, Yasser Sbihi1, Oussama Eladaoui1, Mustapha Fadili1
1Traumatologie-Orthopédie et chirurgie réparatrice Aile 4, CHU Ibn Rochd, Casablanca, Morocco
Your abstract : The intermediate cuneiform, positioned between the medial and lateral cuneiform bones, takes on a wedge shape and is firmly connected to the first metatarsal through robust ligaments. It is recessed at the second metatarsal base and forms the “keystone” of the Lisfranc tarsometatarsal joint complex. An isolated dislocation of the cuneiform is an exceedingly uncommon injury. Dislocation of intermediate cuneiform with non-displaced lateral cuneiform fracture is so rare.
Material and methods : A 35-year-old man, presented to the emergency department, after a closed trauma to the left foot resulting from a sport accident, involving a mechanism of plantar hyperflexion. The initial clinical examination of his foot revealed swelling and tenderness on dorsomedial aspect of the left foot. An initial plain radiograph showed dorsal dislocation of the intermediate cuneiform bone and a nondisplaced fracture of the lateral cuneiform.
Results : The patient was taken to the operating room under spinal anesthesia, where closed reduction was performed through external maneuvers under fluoroscopy guidance. Therefore, fixation of the second cuneiform was achieved using two Kirschner wires (K-wires).
Postoperative X-rays showed proper alignment of the intermediate cuneiform with the first and second cuneiforms, and no displacement of the lateral cuneiform fracture . A below knee splint cast was applied without weight-bearing.
K-wires and cast removal took place after 45 days. The active range of ankle motion started at the same time. At 3 months follow-up, radiographs revealed consolidation of the lateral cuneiform without displacement of the intermediate cuneiform. At 12 months post-surgery, the patient had a pain-free foot with normal walking and joint ranges of motion.
Discussion : The dorsal dislocation is more common due to wedge shape and dorsal base position. Isolated intermediate cuneiform dislocation was first described by Clark and Quint in 1933. Bertoldi revealed in his study that out of 17 documented cases of dislocation of the intermediate cuneiform in the sagittal plane, 10 cases were dorsal, and 7 were plantar dislocations
Closed reduction has little chance in these injuries. Although the failure rates of closed reduction are high, it should be attempted before open procedures. In this case, closed reduction was successful. Due to the rarity of this injury and technique, our case adds to the literature a novel reduction method
Conclusion : A thorough clinical examination is essential in the presence of pain and swelling in the anterior tarsus after a trauma. A standard radiological assessment should be systematic in cases where there is suspicion of a Lisfranc injury
Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
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Ankle / Foot
ABSTRACT N° SOFCOT24-1015
La voie d'abord postéro-latérale dans le traitement chirurgical des fractures malléolaires : à propos de 26 cas
Mohamed Wajih Oueslati* 1, Bahroun Sami1, Samih Kacem1, Bouaziz Anis1, Masmoudi Zied1, Daghfous Med samir1
1institut kassab d'orthopédie, tunis, Tunisia
Your abstract : Les fractures malléolaires avec fragment marginal postérieur représentent un défi majeur. Malgré les progrès récents, l'approche chirurgicale optimale reste controversée. Cette étude décrit les résultats de patients traités chirurgicalement par la voie d’abord postéro-latérale.
Material and methods : Il s'agit d'une étude rétrospective descriptive, réalisée entre janvier 2017 et décembre 2022. Elle porte sur des patients ayant une fracture marginale postérieure traitée chirurgicalement par voie d'abord postéro-latérale. La qualité de la réduction de la fracture a été évaluée sur les radiographies postopératoires. Nous avons relevé les complications postopératoires ainsi que le délai de consolidation. Au dernier recul, les résultats fonctionnels (score AOFAS) et la mobilité de la cheville ont été évalués.
Results : Nous avons retenu 26 cas, avec un âge moyen de 36 ans et une prédominance masculine. Les fractures étaient majoritairement trimalléolaires (84.62%). Tous nos patients ont été opérés en décubitus ventral. Dans tous les cas, l'ostéosynthèse du fragment marginal postérieur a été réalisée à l'aide d'une plaque en console. Nous n'avons pas eu de complications infectieuses ou thromboemboliques sur l'ensemble de la série. Il n'y a pas eu d'atteinte des muscles péroniers ou des longs fléchisseurs de l'hallux, ni atteinte du nerf sural. Aux contrôles radiologiques postopératoires, il n'y a pas eu de déplacement secondaire. 21 patients avaient une réduction anatomique. Dans 3 cas, le diamètre sagittal du tibia distal était trop grand en raison d'une compression postéro-antérieure insuffisante résultant d'une position trop proximale de la plaque. Dans 2 cas, il y a eu un diastasis inférieur ou égal à 2 mm. La consolidation des fractures a été obtenue dans un délai moyen de 3 mois. Au dernier recul, nous avons détecté une dorsiflexion normale chez 20 patients et un manque de dorsiflexion de 5 à 10 degrés chez 6 patients par rapport au membre controlatéral non blessé. La moyenne des scores de l'AOFAS était de 90.15, dont 18 patients avec d'excellents résultats.
Discussion : Ces dernières années, la littérature a conclu qu'une réduction précise et une ostéosynthèse interne stable du la malléole postérieur ont un impact positif sur le pronostic fonctionnel de la cheville. La voie d'abord postéro-latérale est privilégiée par de nombreux auteurs. Elle permet de réaliser simultanément l'ostéosynthèse de la malléole externe et du fragment marginal postérieur. Cette technique présente un faible taux de complications et des résultats fonctionnels satisfaisants, ce que confirment nos résultats.
Conclusion : Malgré l'absence de consensus sur la meilleure technique d'ostéosynthèse de la malléole postérieure, l'approche chirurgicale postéro-latérale de la cheville offre une solution prometteuse.
Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
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ABSTRACT N° SOFCOT24-1062
Comparaison du résultats fonctionnels des fractures du pilon tibial traitées par plaque anatomique verrouillée versus fixateur externe
Alban Cala* 1, Mohamed Amine Choukri1, Abdellah Chrak1, Amine Roujdi1, Hicham Arfaoui1, Mehdi Hanbli1, Yasser Sbihi1, Oussama El Adaoui1, Yassir El Andaloussi1, Ahmed Reda Haddoun1, Driss Bennouna1, Mustapha Fadili1
1Service de traumatologie orthopédie Aile 4 , Casablanca, Morocco
Introduction : Les fractures complexes du pilon tibial demeurent un problème d’actualité. Leur traitement doit prendre en compte le versant osseux, qui nécessite une stabilisation avec une reconstruction des surfaces articulaires afin d’éviter l’évolution arthrosique, mais également l’environnement des parties molles, source de fréquentes complications cutanées et infectieuses.
Material and methods : Etude rétrospective de 16 cas de fractures du pilon tibial complexe de 2019 à 2021, classées type II et IV selon VIVES. L’âge moyen était de 40 ans avec une prédominance masculine de 62٪ des cas. L’étiologie était dominée par les chutes suivie des AVP. Dans notre série, 38٪ de nos malades étaient des tabagiques, 20 ٪ diabétiques. Les lésions cutanées à type de phlyctènes étaient présentes chez 5 patients avec 2 cas d’ouverture cutanée de type II selon CAUCHOIX ET DUPARC. Le délai moyen de prise en charge était de 2 jours. 10 cas ont bénéficié d’une ostéosynthèse interne par plaque anatomique verrouillé et 6 cas d’une fixation externe du tibia associée à une ostéosynthèse première de la fibula dans 4 cas.
Results : Les résultats fonctionnels ont été évalués par la cotation de LECHVALLIER, au recul moyen de 18 mois, les résultats globaux sont bons dans 28%, moyens dans 44% et mauvais dans 28% des cas. En fonction du type du traitement on a noté de bons et de moyens résultats dans 78% des cas traités par ostéosynthèse interne mais avec plus de complications cutanées type nécrose dans 24% des cas. Pour le traitement par fixation externe les résultats étaient moyens et mauvais dans 77% des cas, avec 38% de raideur articulaire mais moins de complications cutanées.
Discussion : Les traumatismes à haute énergie du pilon tibial, réalisent des fractures complexes, difficiles à traiter. La reconstruction anatomique et le rétablissement de la congruence articulaire avec une préservation de la couverture de la région sont les seuls garants du résultat. Notre travail a permis d’objectiver de bons resultats fonctionnels avec l’ostéosynthèse interne, au dépend de prévalence de complications cutanées assez significative qui rend le pronostic sombre. La fixation externe a donné moins de resultats fonctionnels satisfaisants, mais a permis de réduire les complications cutanées.
Conclusion : Le traitement des fractures du pilon tibial reste un débat d’actualité qui suscite la recherche sur ce thème.
L'évolution naturels des fractures du pilon se fait le plus souvent vers de l'arthrose, malgré avec une réduction aussi anatomique que possible.
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ABSTRACT N° SOFCOT24-1290
La ténorraphie percutanée dans les ruptures fraîches du tendon calcanéen : à propos de 44 cas
Hadia Haouari* 1, Lyes Ait El Hadj1, Abdeslem Benamirouche1, Mustapha Yakoubi2 and Société Algérienne de Chirurgie Genou Hanche et Arthroscopie SAGHA
1EHS Benaknoun, 2Chirurgie orthopédique, Alger, Algeria
Your abstract : La rupture du tendon calcanéen est une des lésions les plus fréquentes en pathologie du sport, si le diagnostic de la lésion est aisé, son traitement prête aujourd'hui encore à controverse. Les deux méthodes thérapeutiques principales sont le traitement conservateur et le traitement chirurgical à ciel ouvert. Dans le but de minimiser leurs complications, des techniques mini-invasives de ténorraphie percutanée ont été proposées dont les résultats sont encourageants.
Material and methods : Il s'agit d'une étude rétrospective d'une série de cas de rupture sous cutanée du tendon calcanéen s’étalant de Avril 2018 au mois de juin 2023 concernant 56 patients ; 05 femmes et 51 hommes avec un âge moyen de 40 ans. La cause principale était un accident de sport dans 35 cas. Le diagnostic était évident à l'examen chez tous les patients. Tous les patients ont bénéficié d'une radiographie standard de la cheville confirmée par l’échographie.
Results : Une ténorraphie percutanée a été pratiqué chez tous les patients. Le recul moyen est de 48 mois, nous avons noté une reprise des activités professionnelles effective en moyen 90 jours après l'intervention et celle des activités sportives à 6 mois en moyenne. L’état cutané local a été jugé bon dans tous les cas. Par ailleurs les complications ont été marquées par un cas de sepsis superficiel traité par antibiothérapie adaptée après antibiogramme, un cas de rupture secondaire, absence de complication thromboembolique ou neurologique.
Discussion : Alliant simplicité du traitement orthopédique et fiabilité du traitement chirurgical conventionnel, la ténorraphie percutanée représente une technique de choix qui permet l'obtention d'excellents résultats au prix d'une intervention rapide. Cette méthode assure des résultats au moins équivalents à la chirurgie sans en avoir les inconvénients, c'est un geste simple rapide, facile à réaliser et ne provoque pas de complications cutanées significatives avec un risque de rupture itérative à peine supérieur à celui de la chirurgie à ciel ouvert, en plus de la supériorité du traitement percutané sur le plan esthétique.
Conclusion : Cette méthode est simple, efficace, peu coûteuse, facilement transmissible aux plus jeunes et permet d’obtenir des résultats satisfaisants dans la prise en charge des ruptures aiguës du tendon d’Achille.
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Ankle / Foot
ABSTRACT N° SOFCOT24-1377
Traitement arthroscopique d'une fracture de Tillaux chez un adulte : Une approche innovante. A propos du cas 01.
Majdi Ben Romdhane* 1, majdi sghaier1, akrem zaafouri1, haithem kamoun1, rafik elafram1
1Hopital fsi la marsa, Tunis, Tunisia
Your abstract : La fracture de Tillaux est une fracture articulaire de l'épiphyse tibiale distale chez l'enfant et l'adolescent. Cependant, il est exceptionnel de trouver une telle lésion chez l'adulte. Le diagnostic clinique et radiologique est parfois difficile, surtout en l'absence de déplacement, d'où la nécessité de compléter les investigations par un scanner. Le traitement classique est la réduction à ciel ouvert et le vissage, avec un temps de récupération prolongé.
Material and methods : Nous présentons un cas clinique de fracture de Tillaux chez un adulte, traité avec succès par une approche arthroscopique : après avoir bien explorer la fracture sous arthroscopie de la cheville réduction des fragments maintient par une broche et mise en place de deux vis canulées
Results : patient opère avec suite simple une reprise complète de la mobilité a 2 mois post opératoire
Discussion : Cette étude de cas démontre l'efficacité de l'approche arthroscopique dans la prise en charge des fractures de Tillaux. Elle permet d'établir un état lésionnel précis, de contrôler directement la réduction et de restaurer l'espace articulaire de manière anatomique. On peut conclure que cette technique est supérieure à l'approche classique, tout en étant beaucoup moins invasive en termes d'état cutané, d'œdème et de douleur post-opératoire. La récupération post-opératoire est plus rapide avec cette technique, permettant une mobilisation plus précoce.
Conclusion : Bien que les fractures de Tillaux chez l'adulte soient exceptionnelles et que la littérature ne rapporte que des cas sporadiques, elles doivent être prises en charge de façon optimale au vu des complications possibles.
Compte tenu des résultats prometteurs de l'approche arthroscopique par rapport à la chirurgie ouverte, en termes de réduction des lésions des tissus mous, de suivi postopératoire plus simple et de récupération fonctionnelle plus rapide, cette technique pourrait devenir une option thérapeutique privilégiée pour ce type de fracture, et pourrait également être étendue à d'autres types de fractures articulaires.
Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
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Ankle / Foot
ABSTRACT N° SOFCOT24-1398
Une cause exceptionnelle du syndrome du tunnel tarsien.
A propos d’un cas.
Hemza Abdali* 1, Abd malek Bouchouicha1
1HMRUO, Oran, Algeria
Your abstract : Les syndromes canalaires au pied sont très rares. Le plus connu est le syndrome du tunnel tarsien qui est une neuropathie compressive du nerf tibial sous le ligament retinaculum des fléchisseurs à la cheville, ou de ses branches terminales. les étiologies sont multiples ( le plus souvent des lésions post-traumatiques ou de déformations du pied ) et semblent avoir un impact sur les résultats du traitement, avec une meilleure réussite chirurgicale lorsqu’une lésion compressive est mise en évidence en comparaison à des STT idiopathiques ou post-traumatiques.
Material and methods : Nous rapportons le cas d’un patient de 35 ans , sans antécédents particuliers, ayant consulté aux urgences pour une névralgie plantaire droite avec une hypoesthésie plantaire, sans déficit moteur. La douleur était reproduite par la stimulation d’une zone gâchette à la face médiale du calcanéum avec masse palpable immobile de 3cm de grand axe. L’électromyogramme retrouvait une atteinte du nerf tibial droit à prédominance sensitive évoquant un syndrome du tunnel tarsien. L’IRM de la cheville confirmait le diagnostic de kyste mucoïde intra-neural avec une masse graisseuse bénigne .une décompression chirurgicale du nerf tibial postérieur a été faite.
Results : une bonne évolution (régression de la symptomatologie) sans récidive .
Discussion : Le kyste mucoïde intra-neural est un kyste mucoïde développé au sein de l’épinèvre d’un nerf, majoritairement le nerf fibulaire commun dans sa partie proximale. Il a une origine articulaire empruntant le trajet d’un rameau nerveux articulaire. Il concerne plus souvent les hommes jeunes, avec un contexte de surmenage articulaire. La présentation clinique variable et souvent strictement subjective du syndrome du canal tarsien en fait un diagnostic souvent méconnu. Le diagnostic se fait par l’imagerie (échographie ou IRM). L’IRM est un complément efficace de l’électromyogramme (EMG) dans le diagnostic positif et étiologique du syndrome du canal tarsien. Le traitement peut être médical (modification des chaussures, infiltration de corticoïdes, kinésithérapie) ou chirurgical (décompression du nerf tibial postérieur ou de l’une de ses branches, section du rétinaculum des fléchisseurs).
Conclusion : Le kyste intra-neural est une cause exceptionnelle de syndrome du tunnel tarsien, Son diagnostic ne doit pas être méconnu, car il peut relever d’une indication chirurgicale
Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
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Ankle / Foot
ABSTRACT N° SOFCOT24-1276
Transfert du muscle tibialis posterior dans la paralysie des releveurs du pied
Salim Lemmouchi* 1, hichem fridi2, lyes chaal2, zoubir kara2
1CHU Mustapha bacha, université d'alger faculté de medecine , 2chu mustapha bacha, alger, Algeria
Introduction : Le pied tombant est une affection relativement fréquente, marquée par un steppage avec
accrochage du pied lors du lancement du pas, plusieurs techniques ont été décrites pour traiter le pied tombant paralytique, dans notre étude on a utilisé un procédé selon la technique de TOMENO.
L’objectif de ce travail est de décrire les résultats fonctionnels du transfert tendineux du tibial postérieur sur le tibial antérieur dans le pied tombant et d’évaluer le risque de complications.
Material and methods : C’est une étude rétrospective sur 11 malades présentant toute une paralysie du nerf sciatique poplité externe (SPE) avec un pied tombant, traité tous par transfert tendineux du tibial postérieur sur tibial antérieur selon le procédé de Tomeno. Tous les patients ont bénéficié des électromyogrammes périodiques qui ont objectivé une atteinte sévère du nerf sciatique poplité externe, évoluant depuis plus de 12 mois, avec contrôle de la fonction et de la force motrice des muscles tibiaux postérieurs et du fléchisseur commun des orteils. Tous les patients ont bénéficié d’un traitement conservateur par les orthèses de posture et la rééducation avec réhabilitation musculaire sans amélioration fonctionnelle.
L’examen clinique préopératoire base sur la mesure de la mobilité articulaire de la cheville et l’évaluation de la force musculaire par un testing de 0 à 5 était réalisée.
Results : L’âge moyen des patients était de 29 ans (25-34 ans), 9 hommes et 2 femmes. La durée moyenne d’évolution des symptômes avant la chirurgie était de 27 mois (12 - 48 mois). Le recul moyen était de 48 mois (36 - 60 mois).
Après un recul de 4ans, la dorsiflexion active moyenne de la cheville a évolué de -35 ° (-30 à -40 °) en préopératoire à 15 ° (-10 à 20 °) en postopératoire. La flexion plantaire active moyenne a légèrement diminué. Le secteur de mobilité actif de la cheville est nettement amélioré. Aucune complication postopératoire n’a été enregistrée. Au dernier tous les patients étaient satisfaits du résultat fonctionnel.
Discussion : Le transfert tendineux est une technique simple et facile qui permet de restaurer la dorsiflexion de la cheville, la supination du pied, d’avoir un pied équilibré plantigrade et fonctionnel, quand la neurolyse et la greffe nerveuse ne donnent pas des résultats satisfaisants.
Plusieurs critères permettent un résultat fonctionnel optimal après un transfert ; des parties molles de couverture saines, une articulation mobile est stables, une force musculaire du tibial postérieur au moins égale à 4 au Testing musculaire (le transfert perd en général 1 point de force après l’intervention, la synergie entre le muscle transféré et le muscle à réanimer, et un tunnel de passage le plus direct possible.
Conclusion : Le transfert tendineux dans la paralysie des releveurs des pieds est une technique chirurgicale efficace qui permet la restauration de la dorsiflexion, l’amélioration de la fonction du pied et la marche, avec peu de complications.
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Ankle / Foot
ABSTRACT N° SOFCOT24-935
Ostéotomie extra-articulaire du médio-pied dans le traitement du pied creux rigide Résultat clinique et radiologique À propos de 10 cas. The Cole Midfoot Osteotomy
Amel Djerbal* 1, Samir Tebani1, Yousria Akloul1, Kamel Achour1, Abd el Halim Ouldrouis1, Anis Hassam1, Mohamed Yacef1, Reda Harrar1
1Faculté de médecine Alger 1 , hopital,Salim Zemirli, Alger , Algeria
Introduction : L'ostéotomie du medio pied, décrite pour la première fois par Cole , s'est avérée avoir un bon taux de réussite pour la correction du pied creux ces dernières années. C'est une ostéotomie avec une résection d'un coin osseux réalisée, incluant une partie du cunéiforme, du cuboïde et du naviculaire, juste à proximité des première et cinquième articulations tarso-métatarsiennes tout en préservant les articulations du médio-pied. notre but était de réaliser cette ostéotomie extra-articulaire du médio-pied et d'analyser les résultats cliniques et radiologiques.
Material and methods : 10 patients présentant un pied creux raides invalidant avec une déformation modérée sans signe de dégénérescence articulaire. Après échec du traitement conservateur, opérés dans notre service entre 2021 et 2022 , l'age moyen au moment de la chirurgie 15 ans , tous les patients avaient eu une ostéotomie extra-articulaire du médio-pied et fixation par agrafes, associée à un allongement du tendon d’Achille dans sa partie blanche (vulpius), aponévrotomie de l’aponévrose plantaire. Terminer par une confection d’une botte en résine pour une durés de 6 semaines. Puis rééducation après ablation de la résine avec appuis progressif.L'évaluation objective selon le score du pied de l'American Orthopaedic Foot and Ankle Society (AOFAS), l'évaluation subjective selon la douleur, l'apparence du pied, le chaussage facile et la mise en charge et les résultats radiographiques (angle de Meary, pente calcanéenne ,angle tibio-talien et angle de Hibb).
Results : les suites postopératoires étaient simples on a pas eu de nécrose cutanée, d'infection, de lésion neurologique ou de pseudarthrose du site de l'ostéotomie. le recul moyen est de 19 mois . la majorité de nos patients sont satisfait, le score AOFAS et les résultats radiologiques se sont nettement améliorées.
Discussion : La correction chirurgicale du pied creux vise à obtenir l’indolence, à restaurer l’appui plantigrade du pied et à retrouver l'équilibre de l'alignement osseux, des forces musculaires et de la mobilité articulaire. Les gestes chirurgicaux sont nombreux comprennent les gestes sur les parties molles, les transferts tendineux, gestes osseux, arthrodèses. l’indication du geste chirurgicale est fonction du type et de la gravité de la déformation.la littérature récente indique que le pied creux chez l'adulte devraient être généralement traitées avec des ostéotomies extra articulaire qui préservent des articulations associées aux geste sur les parties molles moins qu’avec une triple arthrodèse
Conclusion : L’ostéotomie extra-articulaire du médio-pied, dans le traitement du pied creux raide et modéré donne de bon résultat clinique et radiologique tout en préservant les articulations sus et sous adjacentes. Cette technique chirurgicale efficace avec de faibles taux de dégénérescence et de raideur articulaire de la cheville et du pied.
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Shoulder / Elbow
ABSTRACT N° SOFCOT24-227
Arthroplastie totale d’épaule inversée latéralisée: impact de l’usure glénoïdienne sur l’amélioration fonctionnelle et les complications radiologiques à 1 an post-opératoire
Christophe Kabore* 1, xavier mahieu1, thierry thirion1
1CHU de Liège, liège, Belgium
Your abstract : Avec désormais 3 décennies d’expérience à travers le monde, l’arthroplastie totale inversée d’épaule (PTEI) représente actuellement une indication chirurgicale fiable pour la prise en charge de la pathologie dégénérative terminale de l’articulation gléno-humérale. De la prothèse totale inversée médialisante de Paul-Marie Grammont proposée dès 1985 à l’avènement récent des implants dits “latéralisés” , la PTEI a vu ses indications s’élargir et son nombre d’implantations augmenter, avec un taux de survie atteignant 85 % à 15 ans.
La survenue d’une encoche glénoïdienne (EG), due au contact répété entre le rebord médial du polyéthylène huméral et le col scapulaire en adduction, est également une complication décrite et qui a largement été étudiée dans le cadre de l’implant de Grammont. Elle reste un point de controverses au sein de la communauté médicale, avec l’incertitude quant à sa corrélation avec une mise en contrainte inadaptée de l’implant et le risque accrue de descellement prothétique, en particulier glénoïdien. Il en va de même pour la survenue d’ossifications hétérotopiques (OH), dont les causes de survenue et la signifiance sur l’aspect fonctionnel restent controversées même dans les cas d’aspects radiologiques sévères.
La latéralisation métallique des implants et la diminution de l’angle cervico-diaphysaire (passant de 155° pour l’implant Delta à un angle de 145° ou 135°) ont ainsi pour but la diminution de la survenue d’une EG. Au travers de l’expérience au sein de notre institution vis-à-vis de la PTEI, nous avons voulu étudier, à travers la base de données informatiques des prothèses implantées dans le cadre de l’épaule dégénérative, la corrélation entre l’usure glénoïdienne, la survenue des complications radiologiques sus-citées et leur impact sur la fonction de l’épaule opérée.
Material and methods : Il s’agit d’une étude rétrospective mono-centrique portant sur 46 arthroplasties totales inversées d’épaule implantées dans le service avec comme indication une épaule dégénérative dont la symptomatologie douloureuse s’est avérée résistante au traitement médical pour la période de janvier 2015 à janvier 2022 et répondant à nos critères d'inclusion.
Results : Sur la base de l'échantillon complet et des améliorations fonctionnelles des patients après implantation de la PTEI latéralisé, aucune association significative n'est détectée entre les améliorations postopératoires fonctionnelle et la présence d’une ossification périprothétique ou d’une échancrure glénoïde. Concernant l'usure glénoïdienne, un une amélioration significative de la rotation externe passive a été identifiée en cas d'usure sévère de la glène selon la classification de Walch, notamment en cas d'usure postérieure (B1 et B2).
Conclusion : La latéralisation métallique des PTEI apporte les améliorations nécessaires à la prothèse de Grammont pour limiter les complications précédemment rapportées ainsi qu'une amélioration clinique notamment dans les rotations axiales des épaules opérées.
Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
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Shoulder / Elbow
ABSTRACT N° SOFCOT24-243
Insertion distale du faisceau claviculaire du muscle grand pectoral : étude anatomique
Héléna Guerra Bresson* 1, Charles Schlur1, Jean-David Werthel2, Marc Juvenspan1, Vincent Martinel3, Laurent Bourcheix4, Renaud Guiu1
1Clinique Ambroise Paré, Neuilly sur Seine, 2Hôpital Ambroise Paré, Boulogne Billancourt, 3Polyclinique de l'Ormeau, Tarbes, 4Clinique Victor Hugo, Paris, France
Introduction : Plusieurs descriptions de l'anatomie du grand pectoral (GP) ont été publiées. Cependant, la description précise de son insertion humérale distale, qui est impliquée dans les ruptures traumatiques, reste controversée. Le tendon distal est classiquement décrit comme étant constitué de deux lames, l'une antérieure (LAGP) et l'autre postérieure (LAGP), qui se rejoignent à leur bord distal. Le faisceau claviculaire (FC) participe à la LAGP selon la plupart des auteurs. Cependant, d'autres décrivent une terminaison plus superficielle en relation étroite avec l'insertion humérale deltoïdienne. L'objectif de ce travail anatomique est de décrire précisément l'anatomie du faisceau claviculaire et ses rapports avec le reste du tendon distal du GP et le tendon distal du deltoïde.
Material and methods : Vingt-trois sujets anatomiques frais ont été disséqués (41 épaules). L'ensemble du GP ainsi que le deltoïde ont été exposés. Plusieurs mesures ont été faites pour établir les relations entre le tendon distal du FC et le GP, le deltoïde et les repères osseux.
Results : Dans tous les cas, la portion musculaire du FC reposait sur la LAGP mais ne participait pas à la structure conjonctive du tendon distal du GP. La partie inféro-latérale de son extrémité distale donnait une fine portion tendineuse qui s'insèrait plus bas sur l'humérus conjointement avec le tendon distal du deltoïde. Cette lame tendineuse a été nommée "tendon deltopectoral". Dans 24,4%, il était plus difficile à isoler mais était toujours observé
Discussion : Ces résultats peuvent avoir des conséquences sur la compréhension et la prise en charge des ruptures distales du tendon du GP. La prédominance des ruptures distales complètes ou partielles est controversée. Les ruptures du tendon du GP peuvent concerner toute l'épaisseur des lames antérieure et postérieure tout en laissant le FC et le tendon deltopectoral intacts. De tels cas devraient être considérés comme des ruptures complètes plutôt que partielles du GP et devraient probablement être réparés chez des sujets jeunes et actifs.
Conclusion : Le FC du muscle GP ne participe pas à la constitution du tendon distal du GP. Ce dernier est composé de deux lames : une antérieure provenant de la portion musculaire sternale supérieure et une postérieure provenant de la portion sternale inférieure et abdominale. Le FC adhère à la partie superficielle de la LAGP et possède une structure conjonctive terminale indépendante qui unit la partie médiale du tendon deltoïde distal à la face antérieure de l'humérus : le tendon deltopectoral.
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Shoulder / Elbow
ABSTRACT N° SOFCOT24-244
Description des parcours pré-opératoires des patients opérés pour une tendinopathie non rompue de la coiffe des rotateurs à partir du SNDS
Christel Conso* 1, adeline degremont2, sabine Trellu2, Catherine Bisquay2, Marie Martine Lefevre Colau3, Jordane Saunier4
1Département D'orthopédie, Institut Mutualiste Montsouris, Paris, 2HAS, St Denis, 3Service de rhumatologie, Hopital Cochin, Paris, 4Centre orthopédique Santy, Lyon, France
Introduction : Les atteintes dégénératives de la coiffe des rotateurs sont fréquentes et augmentent avec l’âge. En 2014, l’Assurance Maladie (CNAM) a constaté une augmentation des recours à une intervention chirurgicale dans cette pathologie, ainsi qu’une prise en charge médicale pré-opératoire insuffisante chez 25% des patients. Une recommandation sur le sujet a été commandée à la HAS, qui a alors actualisé l’étude CNAM pour appuyer ses messages de pertinence.
Material and methods : L’étude, menée à partir du système national de données de santé (SNDS) a inclus les patients de 40 ans et plus (sur 66 millions d'assurés), ayant eu une acromioplastie et/ou une arthroplastie acromio-claviculaire sur le deuxième semestre 2022. Les cas de tendinopathies rompues et/ou traumatiques sont hors champ de l’étude. Les patients avec un acte de réparation tendineuse ou un diagnostic de traumatisme associés, ainsi que ceux ayant eu une hospitalisation pour traumatisme dans les 18 mois précédent l’intervention chirurgicale (période de suivi) ont donc été exclus. Pour étudier le parcours pré-opératoire, les séances de kinésithérapie, les actes d’infiltrations, les délivrances de corticoïdes injectables et les actes d’imagerie ont été recensés sur la période de suivi.
Results : En France, 3 629 patients ont eu une intervention chirurgicale au deuxième semestre 2022, dans un contexte supposé de tendinopathie non rompue non traumatique de la coiffe des rotateurs. Ces patients sont âgés en médiane de 55 ans. Dans l’attente des données « consolidées » du SNDS sur l’année 2022, nous présentons aujourd’hui les tendances concernant le parcours pré-opératoire. Durant les 18 mois précédant l’intervention chirurgicale : environ 1/5 des patients n’a eu ni kinésithérapie ni infiltration ; environ 1/3 des patients n’a pas eu d’IRM, arthroIRM ou arthroscanner et ; environ ¼ des patients a eu l’ensemble des événements considérés pertinents (radiographie, kinésithérapie, infiltration, IRM/arthroIRM/arthroscanner).
Discussion : Ces résultats permettent d’actualiser les données sur les parcours pré-opératoires d’arthroscopie de l’épaule de 2014 et d’appuyer les recommandations sur la pertinence publiées par la HAS. Ils montrent que même si le nombre absolu d’interventions chirurgicales a diminué, les tendances sont similaires à 2014, à savoir une prise en charge pré-opératoire incomplète amenant à s’interroger sur la pertinence du geste chirurgical.
Conclusion : Il sera intéressant de reproduire cette étude dans quelques années après la diffusion de la recommandation afin d’évaluer son impact sur les pratiques.
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Shoulder / Elbow
ABSTRACT N° SOFCOT24-381
Le lipofibrome du nerf median
Hemza Amrane* 1, ilies hasrouri1, toufik boussaha1, chaouki derdous1, nacer khernane1, Nazim Benmayouf1
1Chu benflis touhami, Batna, Algeria
Your abstract : Les tumeurs nerveuses périphériques sont relativement rares, moins de 5% des tumeurs de la main et du poignet. L’IRM est l’examen de choix dans l’exploration de ces tumeurs. Nous rapportons un cas de lipo-fibrome du nerf médian.
Material and methods : Un homme âgé de 28ans, droitier, consulte pour une masse au niveau de la face antérieure de son poignet droit, évoluant depuis quelques mois. Tuméfaction de consistance ferme, pas d’adénopathies satellites
Results : Le signe motivant le patient à consulter est le signe de TINEL.
L’exploration per-opératoire sous anesthésie locorégionale objective une boursouflure du nerf sur 1 cm à peu près avec -après epineurotomie- une infiltration graisseuse diffuse rendant difficile l’identification des fascicules nerveux faisant évoqué un lipo-fibrome nerveux.
On a procédé à une neurolyse sur 4 cm d’étendu avec, bien sûr, section du retinaculum des fléchisseurs au poignet. Disparition des acroparesthesies aux doigts avec persistance d’une petite voussure sous la cicatrice opératoire.
Discussion : Traitement controversé. L’exérèse est impossible sans sacrifier le nerf atteint d’où risques de sévères déficits moteurs et sensitifs. Intérêt de la décompression si syndrome canalaire.
Biopsie prohibée.
Conclusion : Les tumeurs nerveuses périphériques sont rares. L’IRM représente l’examen de choix, permet de détecter ces tumeurs, de préciser leur topographie, leur aspect et leur rapport avec les structures voisines.
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Shoulder / Elbow
ABSTRACT N° SOFCOT24-493
What is the value of subscapularis repair in reverse stemless shoulder arthroplasty? The functional analysis of our cases
Nuno Telo Ramos* 1, Fábia Silva1, João Duarte Silva1, Bernardo Nunes1, Maria João Almeida1, António Sousa1, Manuel Gutierres1
1Ortopedia, Centro Hospitalar Universitário São João, Porto, Portugal
Introduction : Reverse shoulder arthroplasty (RSA) began being used as an alternative for anatomic arthroplasty or hemiarthroplasty when there was evidence of rotator cuff arthropathy, however with time and great results the indications quickly expanded to include massive irreparable cuff tears, fractures and sequelae, rheumatoid arthritis and revision of previous failed arthroplasty. The stemless designs became available because they preserve bone stock which is particularly useful if there is need for revision surgery and also minimize stem related problems such as intra-operative or periprosthetic fractures and complications due to stem removal in revision surgery. Comparing with stemmed designs, the results are similar thus making these implants an important alternative to consider.
Subscapularis repair when performing the prosthesis is a controversial topic. There isn’t however any study that studies this topic in stemless designs.
Material and methods : We carried out a retrospective study, with all patients that underwent stemless RSA implantation by the same team of surgeons for a period of 4 years (Between May 2019 and May 2023). The minimum follow-up time was 10 months post-operatively. The prosthesis implanted was the cementless, stemless RSA - SMR® (LimaCorporate, Italy). Arthrotomy was performed by subscapularis tenotomy. After reduction, the subscapularis tendon was repaired by surgeon’s decision. Clinical and radiographic evaluation of patients was carried out. After applying exclusion criteria, 60 patients were included with in-person clinical evaluation of all patients.
Results : There was no significant difference in sex between the repair and non-repair group. There were no statistically significant differences found in any of the ROM measured as well as the scores evaluated (CMS, ASES and SSV) and the pain or instability reported by the patients.
Patients reported good satisfaction in both groups having no statistically significant difference found between both parameters evaluated. There were 4 total complications and no significant difference between repair and non-repair groups.
Discussion : The aim of this study was to assess whether the repair of the subscapularis muscle in stemless RSA provided any functional, satisfaction or radiological benefit.
To our knowledge this is the first study aimed at the impact of the subscapularis repair in stemless RSA, however the results seem to be consistent to what can be found in stemmed designs. There was no functional, satisfaction or radiological result difference found between both groups.
Conclusion : Subscapularis repair failed to show any functional, satisfactory or radiological benefit. Studies with preoperative measures and longer follow-ups should be of the upmost importance to confirm these findings.
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Shoulder / Elbow
ABSTRACT N° SOFCOT24-561
Le résultats fonctionnel de la prise en charge chirurgicale du syndrome du défilé cervico-thoraco brachial ( à propos de 7 cas )
Alban Cala* 1, Amine Roujdi1, Hicham Arfaoui1, Mehdi Hanbli1, Othmane Baba1, Yasser Sbihi1, Oussama El Adaoui1, Yassir El Andaloussi1, Ahmed Reda Haddoun1, Driss Bennouna1, Mustapha Fadili1
1Service de traumatologie orthopédie Aile 4 , Casablanca, Morocco
Introduction : Cooper était le premier à faire la description du défilé cervico-thoraco-brachial pour une compression vasculaire par une cote cervicale.
Les manifestations cliniques dépendent selon qu’il s’agit d’une compression nerveuse, vasculaire ou vasculo-nerveuse. Jusqu’alors ce syndrome constitue un challenge pour le chirurgien en raison de son diagnostic difficile et sa complexité anatomopathologique.
Notre objectif est de décrire certains aspects cliniques particuliers et d’évaluer le résultat fonctionnel après la décompression chirurgicale du paquet vasculo-nerveux.
Material and methods : Notre travail concerne une étude rétrospective, descriptive, mono-centrique et mono-opérateur de 07 patients ayant un syndrome du défilé cervico-thoraco-brachial uni ou bilatéral, opéré au service pour une symptomatologie neurologique.
L’évaluation est basée sur le résultat clinique avant et après décompression ainsi que le score de Dash.
Results : L'âge moyen des patients de notre série est de 39 ans avec un sexe ratio H/F 1/6,
La bilatéralité de la symptomatologie était de 42% avec une égalité entre le côté droit et gauche dans les formes mono-latéral.
Tous les malades ont bénéficié d’une radiographie standard suivi d’une TDM objectivant une cote surnuméraire dans 86% des cas et un cas de méga-apophyse transverse.
L’éléctroneuromyogramme était anormal chez tous les malades avec une atteinte neurogène périphérique.
Tous les malades ont bénéficié d’un abord antérieur sus-claviculaire avec résection de la cote surnuméraire ou de la méga-apophyse avec une durée moyenne d’hospitalisation de 3jours.
Les résultats de la décompression par la technique chirurgicale ont été jugés sur la clinique, aucun de nos patients n'a fait un EMG de contrôle, 06 patients ont été revus en consultation et 01 patient a été perdue de vue, le recul moyen est de 3 ans et 7 mois avec des extrêmes allant d’un an à 7 ans.
Au recul le score de Dash est passé de 60,8 à 11,7, le test de Roos est resté positif chez un patient soit 17%,
Selon les critères de Kelly : Syndrome ayant partiellement ou totalement disparu chez 05 patients soit 83% et un patient avait des symptômes récurrents.
Discussion : La chirurgie à ciel ouvert reste la référence malgré l’émergence de plus en plus de cas opéré par thoraco-scopie vidéo assisté, et assistance robotique.
Dans son étude Gharagozloo a décrit le résultat de 83 résections robotique de la première coté pour une symptomatologie veineuse objectivant 69% de perméabilité alors que 25% présentait une sténose résiduel nécessitant une angioplastie par ballonné, le reste des patients nécessitaient une angioplastie et un stent de la veine sous clavière.
Selon l’étude de Kelly (portant sur 304 opérés avec un recul entre 6 mois et 5 ans 85% ont eu une régression complète de symptômes et 7% une régression partiel et seulement 8% n’ont pas eu d’amélioration clinique.
Conclusion : La forme neurologique du défile cervico-thoraco brachial demeurent la plus fréquente et peu affecté la qualité de vie, le diagnostic reste controversé particulièrement du à l’absence de signe objective et la non spécificité du tableau clinique.
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Shoulder / Elbow
ABSTRACT N° SOFCOT24-605
L’ostéochondromatose primitive du coude : a propos d’un cas et revue de la littérature
Imad Marzak* 1, Mhamed Karrouch1, Mohamed Saleh Berrada1
1Hôpital Cheikh Zaid, Rabat, Morocco
Your abstract : L'ostéochondromatose primitive est une pathologie proliférative rare caractérisée par une métaplasie bénigne de la membrane synoviale. Elle peut être primaire lorsque les chondromes proviennent de la métaplasie du tissu synovial, ou secondaire lorsqu'elles proviennent du cartilage hyalin. Nous présentant dans ce travail un cas d'ostéochondromatose primitive du coude chez un jeûne patient, pour lequel un traitement arthroscopique a été envisagé vu l'état clinique douloureuse, la limitation fonctionnelle et le stade de l’ostéochondromatose.
Material and methods : Il s’agit d’un patient de 45 ans, qui s’est présenté pour des douleurs et une limitation de l’amplitude articulaire du coude gauche ayant débuté il y a 6 mois. Cette douleur est accentuée avec le port de poids donnant un épanchement intermittent. Aucun antécédent traumatique n’a été rapporté, ni de maladie systémique ou d’intervention chirurgicale antérieure. L’examen physique retrouve un léger œdème, sans signes locaux d’inflammation. La mobilité est limité à 25° à 80°, et actives : 30° à 70°, la pronation était de 90° et la supination de 85°. Les radiographies standards ont révélés des calcifications massives antérieurs de forme ovale. Leur siége et leur taille ont été bien étudiés sur le scanner.
Results : Le patient est installé en décubitus latéral. Le compartiment antérieur est abordé par voie antérolatérale et antéro-médiale, pour la réalisation de l'extraction des chondromes suivie d'une synovectomie partielle du tissu synovial hypertrophique. La fosse olécranienne est abordé par les voies postérieur et postéro-latéral. Les corps étrangers libres sont excisé, et une synovectomie partielle est appliquée en orientant le shaver à l’opposé de la capsule pour éviter la lésion du nerf ulnaire. La rééducation est entreprises en post-opératoire incluant des mouvements passifs puis actifs. Le renforcement musculaire est débuté après une semaine. Au recul de 1 an et demi, le résultat était excellent, le coude avait retrouvé une mobilité complète sans notion de récidive.
Discussion : L'ostéochondromatose synoviale est une affection rare. Trois stades peuvent être identifiés dans les formes primitives : le stade I est une synovite active sans chondromes, le stade II est une synovite nodulaire accompagnée de chondromes, et le stade III est caractérisée par la présence de chondromes mobiles avec la disparition de la synovite. Les symptômes peuvent être regroupés en trois catégories : inflammatoires, mécaniques et secondaires à des effets de pression. Le traitement chirurgical est préconisé dans les stades II et III par la grande majorité des auteurs. Il doit être accompagné d'une synovectomie pour éviter la récidive.
Conclusion : L’ostéochondromatose du coude est une affection dans laquelle le cartilage est contaminé par une prolifération synoviale entraînant des symptômes mécaniques. Le traitement arthroscopique est un moyen efficace et sûr de prise en charge thérapeutique pour les stades II et III, avec un retour précoce aux activités.
Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
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Shoulder / Elbow
ABSTRACT N° SOFCOT24-655
Intérêt d'un support mécanique articulé de l'avant-bras dans la chirurgie arthroscopique et traumatologique du coude.
Guillaume Herzberg* 1, Larry D. Field2
1Clinique Parc - Clinique Val Ouest, Lyon , France, 2Mississippi Sports Medicine and Orthopedic Center , Jackson, United States
Your abstract : Le but de ce travail était de démontrer, patient en décubitus latéral, comment un support mécanique articulé de bras disponible dans le commerce (aucun conflits d'intérêts) pouvait être utilisé comme support d'avant-bras, en conjonction avec un support statique de bras, pour maintenir temporairement ou en permanence le coude en position de flexion - extension désirée lors de la chirurgie arthroscopique ou traumatologique du coude.
Material and methods : Nous avons utilisé ce support d'avant-bras lors de nos dernières 25 arthroscopies en décubitus latéral (2 ostéochondrites disséquantes, 10 arthroses, 5 instabilités rotatoires postéro-latérales, 8 épicondylites) ainsi que nos 10 derniers gestes de traumatologie du coude et / ou de la diaphyse humérale. Ce support d'avant-bras initialement conçu pour être un support mécanique articulé du bras, a été fixé stérilement au poignet, pour avoir une action directe sur le coude.
Le bras articulé est entouré par une chemise transparente d'arthroscopie et peut être actionnée très facilement par une poignée par l'opérateur.
Results : Pour chacune des opérations suscitées, les 2 chirurgiens co auteurs expérimentés en chirurgie arthroscopique du coude et traumatologie, ont trouvé que la possibilité d'avoir un coude stable dans l'espace dans une position désirée de flexion extension, était un avantage indéniable facilitateur de la chirurgie. De plus, la pronosupination n'est pas complètement bloquée par la jonction en mousse stérile et le coude peut être replacé dans le vide à la demande à tous moments.
Discussion : L'utilisation d'un bras articulé mécanique n'a pas été décrite à notre connaissance pour maintenir l'avant-bras dans la position désirée de flexion extension, lors de la chirurgie arthroscopique ou traumatologique du coude. Ce maintien est facilement amovible.
Conclusion : Nous pensons que notre expérience de l'utilisation d'un support articulé mécanique d'avant-bras (jusque là utilisé au niveau du bras ou dans la chirurgie de l 'épaule), pour la chirurgie arthroscopique et traumatologique du coude, doit être partagée car elle facilite beaucoup la chirurgie tout en évitant la tache de maintien de l'avant-bras aux assistants.
Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
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Shoulder / Elbow
ABSTRACT N° SOFCOT24-670
Transfert du Latissimus Dorsi sur le trochin pour rupture irréparable du Subscapularis à propos de 6 cas.
Guillaume Herzberg* 1, Marion Burnier2
1Clinique du Parc - Val Ouest, Lyon, 2Médipole, Villeurbanne, France
Your abstract : Les ruptures de la coiffe des rotateurs comportant une atrophie quasi complète du Subscapularis sont rares. Nous considérons ici les ruptures de stade 4 de Lafosse avec une tête humérale qui est restée centrée.
A côté du transfert du Pectoralis Major sous ses différentes formes, qui n'a pas un trajet optimal, du Pectoralis Minor qui est faible, le Latissimus Dorsi transféré directement sur le trochin présent un bon compromis mécanique entre la valeur musculaire et le trajet.
Le but de ce travail était de revoir si ce transfert avait donné satisfaction dans une série préliminaire de 5 patients.
Material and methods : Cinq patients (6 épaules) présentant des ruptures antérieures de la coiffe des rotateurs avec atrophie du Subscapularis ont été opérés.
La moyenne d'âge était de 57 ans.
Il y avait 4 hommes et 1 femme.
Tous étaient des stades 4 de Lafosse avec irréparabilité du Subscapularis.
La chirurgie a été pratiquée par technique mini-invasive, en prélèvement le Latissimus Dorsi isolé par voie antérieure et en l'amenant directement sur le trochin avec fixation par points trans osseux.
L'immobilisation était faite coude au corps et la rééducation suivant les règles habituelles de la chirurgie de coiffe.
Le recul moyen était de 35 mois.
Results : Les résultats étaient analysés en terme de mobilités post-opératoires, en comparant les valeurs pré et post, le SSV, le Score de Constant.
Les résultats radiologiques comportaient le contrôle de l'espace sous acromial.
Tous les patients avaient eu une IRM en préopératoire.
Un score spécifique de coiffe était utilisé et le bras de levier lié à la longueur du membre supérieur rapporté au poids et à la taille était considéré.
Discussion : Sur le plan mécanique, les caractéristiques du Latissimus Dorsi sont bien meilleures que celles du Pertoralis Major ou du Pertoralis Minor.
Cette courte série préliminaire montre l'intérêt et la simplicité du transfert du Latissimus Dorsi dans cette indication ainsi que l'amélioration clinique significative des patients.
Conclusion : Le transfert du Latissimus Dorsi sur le trochin est une technique intéressante, simple et fiable pour traiter les rares ruptures irréparables du Sub Scapularis où il n'y a plus de corps musculaire utilisable. Cette série demande à être confirmée par un nombre plus importants de patients et / ou une étude multicentrique.
Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
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Shoulder / Elbow
ABSTRACT N° SOFCOT24-676
Reconstruction par technique mini invasive de l'instabilité chronique postéro latérale du coude en décubitus latéral.
Guillaume Herzberg* 1, Marion Burnier2
1Clinique Parc - Clinique Val Ouest, Lyon, 2Médipole, Villeurbanne , France
Your abstract : L'instabilité postéro latérale du coude peut faire suite à une luxation vraie ou à un épisode d'instabilité équivalente. En fonction du délai et de l'état des reliquats, une instabilité symptomatique par la douleur et ou le dérobement du coude peut être traitée par réinsertion, plicature ou reconstruction par greffe. L'arthroscopie ,qui est réalisée le plus souvent en décubitus latéral, a pris une place notamment diagnostique essentielle dans cette pathologie. La reconstruction était pratiquée jusqu'à présent en décubitus dorsal. Les auteurs proposent de la réaliser en décubitus latéral par voie mini invasive pour réaliser une unicité positionnelle permettant de faire face à toutes les situations. Une série préliminaire de 5 cas est présentée.
Material and methods : Cinq patients (dont 4 hommes) présentaient une instabilité chronique postérolatérale symptomatique du coude. L'un des patients présentait une instabilité combinée, latérale et médiale. L'âge moyen était de 46 ans. Le délai moyen était de 6 mois. Un tendon gracilis était utilisé dans 2 cas, et une reconstruction par imbrication dans 3 cas. Le recul moyen était de 9 mois. Un support statique de bras classique était utilisé en combinaison avec un support articulé d'avant bras.
Results : Au recul, les patients n'étaient plus instables et les douleurs significativement diminuées. Les mobilités pré et post opératoires en flexion extension et pronosupination sont présentées. Aucune complication n'était à déplorer et un score faisant intervenir la force de pronosupination étai significativement amélioré.
Discussion : La reconstruction des instabilités postérolatérales du coude est faite le plus souvent en position de décubitus dorsal par double voie. Nous proposons de la réaliser en décubitus latéral ce qui offre un nombre significatif d'avantages, notamment de pouvoir répondre aux instabilités combinées latérale et médiale, ainsi que de permettre un couplage facile avec l'arthroscopie.
Conclusion : En conclusion, les auteurs montrent dans cette étude préliminaire qu'une instabilité du coude rotatoire postéro latérale peut être traitée au stade de la reconstruction en position de décubitus latéral par voie mini invasive pour réaliser une unicité positionnelle permettant de faire face à toutes les situations. Cette série préliminaire de 5 cas demande à être confirmée sur un nombre de cas plus importants.
Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
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Shoulder / Elbow
ABSTRACT N° SOFCOT24-713
Traitement chirurgical conservateur dans les fractures-luxations invétérées postérieures de l’épaule « à propos de 07 cas »
Chaouki Derdous* 1, Abdallah BOUKHENTICHE1, Mohamed MIMECHE1, Nazim BENMAYOUF1, Yahia YAHIAOUI 1, Nacer KHERNANE1
1orthopédie, Traumatologie, CHU Touhami Benflis, Batna, Algeria
Introduction : Les fractures- luxations invétérées postérieures de l’épaule, peuvent passer inaperçue devant un œil non averti et des fois à la particularité du mécanisme causal.
Le délai de 3 semaines du passage de la phase aigüe à la phase chronique, proposé par ZARIN et ROWE semble être logique.
L’objectif de ce travail est de montrer la rareté et les difficultés diagnostics de cette lésion ainsi que les limites du traitement conservateur
Material and methods : Notre série comporte 7 fractures-luxations chez 06 patients qui ont bénéficié d’une reposition sanglante avec conservation de la tête humérale durant une période de 10 ans.
Nos patients sont tous des hommes. L’âge moyen est de 49 ans avec des extrêmes (30 à 78 ans). Le délai moyen entre la luxation et l’intervention est de 7 semaines (3 à 14 semaines).
Les fractures-luxation font suite à une électrocution chez 03 patients, une crise convulsive chez 02 patients et coups et blessures volontaires chez un patient.
Le diagnostic initial est passé inaperçu chez 04 de nos patients.
La fracture-luxation postérieure a bénéficié d’un abord postérieur, sous l’épine de la scapula, la réduction est parfois laborieuse, capsuloraphie. Un patient à nécessité la mise en place d’un greffon cortico iliaque comme buté. une contention de l’épaule par un plâtre membre en rotation externe de 10° pendant 4 à 6 semaines est préconisée, suivi d’une rééducation.
Results : Nous avons adopté le score de Constant et Murley pour évaluer nos résultats.
Les patients ont été vus à 6 mois et plus avec une moyenne de 43 mois est des extrêmes de 06 mois à 120 mois.
2 patients sont considérés comme mauvais l’un à fait une reluxation après l’ablation du plâtre, il a nécessité une prothèse totale, l’autre à présenter une nécrose de la tête humérale.
4 résultats sont bons avec un secteur de mobilité supérieure à 140°, les rotations médiales et latérales sont appréciables. Les douleurs sont minimes, des fois aux mouvements extrèmes et à l’effort chez 02 patients.
Discussion : Les fractures- luxation invétérée postérieures ne sont pas exceptionnelle. On les observe surtout chez les épileptique et les électrocutés.
Les séries traitant ce sujet sont rares, comportant peu de patient. la conduite thérapeutique dépend de l'expérience du chirurgien.
Nous n’avons pas essayé de combler la perte de substance par le tubercule mineur pédiculé au tendon du subscapularis tel-que préconisé par Mclaughlin modifié par Hughes et Neer chez 02 de nos patients.
La reposition sanglante nous semble avoir ses limites au-delà de la 08ème semaines post traumatique à cause des difficultés de réduction et les complications qui peuvent en survenir.
Conclusion : Le traitement de la luxation invétéré postérieure de l’épaule reste difficile.
Y penser lors des crises convulsives et les électrocutions. Un examen clinique et radiologique comparatif et répété devant tout traumatisme pouvant entraîné une luxation postérieure est la règle.
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Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
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Shoulder / Elbow
ABSTRACT N° SOFCOT24-795
Intérêt de la réunion de concertation pluridisciplinaire dans la prise en charge de synovialo sarcome de l’épaule : à propos d’un cas
Chedi Saadi* 1, Mohamed Chaker1, Oussema Benmohamed1, Ahmed Mzid1, khalil Habboubi1, Mondher Mestiri1
1Institut Mohamed Kassab d'orthopédie, manouba, Tunisia
Your abstract : Le synovialo sarcome représente environ 8 % de tous les sarcomes des tissus mous. Il peut survenir à tout âge, avec une préférence pour les extrémités chez les jeunes adultes. Dans ce cas , nous présentons l’intérêt de la planification de prise en charge en réunion de concertation pluridisciplinaire afin de préserver le pronostic vital et fonctionnel du membre.
Material and methods : Nous rapportons le cas d’un étudiant âgé de 22 ans droitier qui s'est présenté à notre consultation avec une masse située sur la face postérieure de son épaule droite, qui a évolué depuis 4 mois progressivement .L’examen clinique a montré une tuméfaction ferme ,indolore, faisant 11* 7 cm ,sans limitation des mouvements de l’épaule et sans compression vasculo nerveuse .
L’imagerie par résonance magnétique a montré une masse de la partie postéro médiale de l’infra-épineux faisant 8*4*7 cm avec un signal hétérogène et des plages de nécrose hémorragique en antérieur ; le bilan d’extension était sans anomalies , une biopsie a été faite qui a montré un synovialo sarcome monophasique de haut grade de malignité.
Le cas a été discuté dans la réunion de concertation pluridisciplinaire qui a aboutit à une résection carcinologique avec une radiothérapie adjuvante. L'histopathologie a confirmé le synovialosarcome monophasique de haut grade avec des marges de résections saines mais proches ,le patient a eu des séances de radiothérapie adjuvante
Results : Il a été revu à 8 mois postopératoire et à 4 mois après la fin de radiothérapie. Il n'y avait aucun signe de récidive et sans aucun retentissement fonctionnel.
Discussion : Les synovialo sarcomes de grande taille autour de l'épaule représentent un défi. Ces tumeurs doivent être complètement excisées. La préservation du membre est toujours l'objectif, en particulier compte tenu de la disponibilité de la chimiothérapie et de la radiothérapie.
La chimiothérapie ne joue un rôle que dans les cas avancés de synovialo sarcome. La chimiothérapie (adjuvante ou néo adjuvante) pour la tumeur primaire est controversée. La radiothérapie est recommandée lorsque les marges de résection sont proches. Ces tumeurs peuvent envahir l'os voisin dans 10 à 20 % des cas, mais cela ne justifie pas toujours une amputation.
Conclusion : La clé d'une chirurgie réussie réside dans un examen physique détaillé, l'utilisation de différentes études d'imagerie, une planification de prise en charge dans une réunion de concertation pluridisciplinaire.
Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
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Shoulder / Elbow
ABSTRACT N° SOFCOT24-832
Resultats cliniques et radiologiques de l'embrochage combinée des fractures supracondyliennes chez l'enfant : a propos de 51 cas
Farouk Chatbouri* 1, aymen ben fredj1, islem chniti1, zied mensi1, marouene berriri1, hedi rbai1
1faculte de medecine de sousse, sousse, Tunisia
Your abstract : Les fractures supracondyliennes chez les enfants sont connues pour leur taux élevé de complications nécessitant ainsi une prise en charge chirurgicale urgente. Fondamentalement, il existe deux méthodes de fixation des fractures : la technique des broches latérales et la technique des broches croisées. Cependant, la meilleure technique reste débattue. Le but de cette étude était d'évaluer les résultats cliniques et radiographiques de notre méthode de fixation combinée utilisant une broche centromedullaire et une autre laterale pour le traitement des fractures supracondyliennes chez les enfants
Material and methods : Cinquante et un patients ont été traités chirurgicalement pour des fractures supracondyliennes déplacées. La méthode de fixation des fractures utilisée consiste en deux broches de Kirschner insérées l'une centromédullaire et l'autre latéralement. Les résultats cliniques et radiographiques ont été évalués au dernier recul.
Results : Selon la classification de Gartland, 17 fractures (33 %) étaient de type 2 et 34 (67 %) de type 3. La durée moyenne de suivi était de 7,8 mois. Le résultat fonctionnel selon les critères de Flynn était satisfaisant dans tous les cas avec 92 % d'excellents ou de bons. Le résultat esthétique selon les critères de Flynn était satisfaisant dans tous les cas. Radiologiquement, au dernier recul, l'angle de Baumann moyen était de 69° (63-82°) et l'angle capitello-huméral latéral moyen était de 41° (32-50°).
Discussion : Les fractures supracondyliennes du coude sont le type le plus frequent des fractures du coude chez les enfants. Les fractures non déplacées sont généralement traitée avec un plâtre. Cependant, en examinant la littérature récente, le debat est encore ouvert qunt a la meilleure technique chirurgicale
Dans la présente étude, nous avons obtenu un résultat fonctionnel et radiologique satisfaisant grace a cette configuration d'embrochage. Ainsi, nous considérons cette technique comme une méthode fiable, permettant une stabilisation suffisante sans risque de blessure au nerf cubital. D'après notre expérience, cette technique convient pour fractures infrafossales où le fragment distal est trop petit pour permettre le placement de deux broches latérales. De plus, notre Cette technique peut être tentée pour les fractures avec deplacement antérieure. .
Conclusion : Les patients traités avec l'embrochage combiné ont obtenu des résultats satisfaisants. De plus, cette technique, sans risque pour le nerf ulnaire, peut être intéressante dans le traitement des fractures infrafosses et des fractures avec déplacement antérieur.
Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
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Shoulder / Elbow
ABSTRACT N° SOFCOT24-861
Liposarcome intra subscapulaire, à propos d'un cas .
Alem Douadi * 1, Mohammed Yacef 1, Doulache Kamel 1, Nacereddine Rouag1, Kamel Achour 1, Amel Djerbal1, Rachid Azoug 1, Samir Tebani1, Lakhdar anis Hassam1, Reda Harrar 1
1EHs Salim zemirli , Alger , Algeria
Your abstract : Les liposarcomes sont des tumeurs dérivées de cellules primitives qui ont suivi une différenciation adipocytaire. C'est une maladie qui touche généralement les d'adultes dont l'incidence atteint un sommet entre 40 et 60 ans.
Nous présentons le cas d'une femme chez qui un liposarcome intra-subscapulaire a été diagnostiqué, Le but de notre travail est de mettre le point sur cette localisation rare, les problèmes diagnostique et thérapeutique.
Material and methods : Une analyse du dossier de la patiente a été menée, incluant les résultats des examens d'imagerie, les détails de la chirurgie ainsi que les données cliniques et histopathologiques
Results : La patiente, âgée de 58 ans, présentait une masse papable douloureuse dans la région subscapulaire sans altération de l'état général . L'imagerie a révélé un liposarcome intra-subscapulaire de 90*64*47mm de diamètre. Une résection chirurgicale complète a été réalisée, suivie d'une évaluation histopathologique confirmant le diagnostic.
Discussion : Le liposarcome intra-subscapulaire représente une entité rare mais agressive parmi les tumeurs des parties molles de l'épaule. Sa localisation profonde et sa proximité avec des structures neurovasculaires importantes présentent des défis diagnostiques et chirurgicaux.
Dans ce cas, la présence de symptômes douloureux associés à une masse palpable dans la région subscapulaire a rapidement éveillé les soupçons sur une tumeur de la région. L'imagerie par résonance magnétique (IRM) a joué un rôle essentiel dans le diagnostic.
La résection chirurgicale complète reste le pilier du traitement des liposarcomes, visant à obtenir un contrôle local de la maladie et à éviter les récidives. Dans ce cas, une résection large avec des marges oncologiques saines a été réalisée pour minimiser le risque de récidive locale. Cependant, en raison de la localisation profonde de la tumeur et de sa taille importante, une approche chirurgicale complexe a été nécessaire pour préserver les structures environnantes, notamment les nerfs et les vaisseaux.
L'évaluation histopathologique postopératoire a confirmé le diagnostic de liposarcome, en identifiant le grade histologique et en évaluant le statut des marges chirurgicales. Cette information est cruciale pour orienter la prise en charge postopératoire, notamment la décision d'une éventuelle radiothérapie adjuvante ou d'une surveillance étroite.
La surveillance à long terme de la patiente est maintenant nécessaire pour détecter précocement toute récidive locale ou métastatique, car les liposarcomes ont un potentiel de récidive même après une résection chirurgicale complète.
Conclusion : le cas présenté souligne l'importance de reconnaître et de traiter rapidement les liposarcomes intra-subscapulaires pour optimiser les résultats cliniques. Une approche multidisciplinaire, impliquant des chirurgiens orthopédiques, des oncologues et des pathologistes, est essentielle pour assurer une prise en charge complète et appropriée de ces tumeurs rares mais agressives.
Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
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Shoulder / Elbow
ABSTRACT N° SOFCOT24-922
Les luxations négligées du coude : à propos de 16 cas
Khalid El Khaymy* 1, Youssef Bouzid1, El Fatmi El Hamzaoui1, Hicham Mountassar1, Abdallah Chrak1, Yasser Sbihi1, Oussama Eladaoui1, Mustapha Fadili1
1Traumatologie-Orthopédie et chirurgie réparatrice Aile 4, CHU Ibn Rochd, Casablanca, Morocco
Introduction : La luxation négligée du coude n'est pas rare dans notre contexte, où le recours aux traitements traditionnels est fréquent en raison du taux élevé d'analphabétisme et de la difficulté d'accès aux soins. La prise en charge de ses lésions est délicate. C’est un Véritable challenge thérapeutique pour les chirurgiens orthopédistes.
Material and methods : Notre étude rétrospective porte sur 16 cas de luxations négligées du coude pris en charge entre 2009 et 2018 au service AILE IV de CHU ibn Rochd de Casablanca.
Pour évaluer le secteur fonctionnel de mobilité, nous avons adopté le secteur fonctionnel de mobilité de Morrey, et pour juger les résultats postopératoires chez nos patients nous avons adopté le score de MEPS (Mayo Elbow Performance score)
Results : L'âge moyen de nos patients était de 35 ans, avec une prédominance du sexe masculin. Le côté droit était plus touché. Le délai moyen de consultation était de 3 mois. 75% de nos patients avaient été manipulés initialement par un guérisseur traditionnel. Les circonstances étiologiques étaient dominées par les chutes.
Nos 16 patients présentaient une raideur non fonctionnelle du coude, La gravité de la raideur du coude (flexion/extension) en préopératoire a été évaluée en fonction du secteur de mobilité du coude en quatre grades selon la classification de la SOFCOT.
Avec un recul de recul moyen de 25 mois, l’évaluation des résultats fonctionnels été jugé le score MEPS. Nous avons obtenu des résultats très satisfaisants dans 67% des cas opérés, acceptables dans 26% des cas. L’arc de mobilité est passé d’une moyenne de 14.86 en préopératoire à une moyenne 64.68, tant que l’indice de mayo est passée d’une moyenne de 29.37 à une moyenne de 78.75
Discussion : Les luxations invétérées du coude sont fréquentes dans les pays en voie de développement. Les patients passent d’abord chez des guérisseurs traditionnels « jebbar ». Cette attitude retarde non seulement le diagnostic et la prise en charge mais aussi entraine des complications à type de formation d’ossification hétérotopique, d’incarcération du nerf médian, de constitution de syndrome de loge avec des séquelles invalidantes.
Pendant longtemps, les auteurs se sont opposés à leur traitement chirurgical. Après de nombreuses séries dans la littérature faisant état de bons résultats de la réduction sanglante, le traitement chirurgical semble avoir la faveur des chirurgiens. L’indication chirurgical va dépendre de la tolérance ou non de la raideur du coude et de la durée de luxation.
Conclusion : Le pronostic de ces lésions graves reste réservé, plusieurs procédés techniques existent pour le traitement de ces lésions. Les techniques de reconstructions et stabilisations ligamentaires, rapportées dans la littérature, donnent de meilleurs résultats, en permettant une mobilisation précoce, seul moyen de lutte contre la raideur du coude
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Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
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Shoulder / Elbow
ABSTRACT N° SOFCOT24-982
Le KST (Knee-Shoulder-Test) radiographique: Qu'est-ce que c'est ? Peut-on utiliser un angle pour quantifier la laxité antéroinférieure de l'humérus ?
Philipp Schippers* 1, Mark Mouchantaf1, Manon Biegun1, Gregorio Secci1, Caroline Cointat2, Juan David Lacouture3, Pascal Boileau1
1Chirurgie de l'epaule, Institut de Chirurgie Réparatrice, Locomoteur & Sports, 2Saint Jean Hospital, Nice, France, 3Hospital Serena del Mar, Cartagena, Colombia
Introduction : L’épaule douloureuse et instable (EDI) est un diagnostic difficile touchant principalement les jeunes athlètes, souvent suite à un traumatisme de l'épaule, mais pas nécessairement avec une luxation enregistrée. À l'examen clinique, ils ne présentent pas toujours une hyperlaxité ou une appréhension, et l'imagerie par SCAN et IRM peut être trompeuse. Le KST peut aider à guider le diagnostic cliniquement : Alternativement, les patients tiennent leur genou gauche ou droit avec les deux mains en position assise et abaissent le genou créant une traction passive sur l'épaule. Le KST est considéré positif lorsque la douleur est reproduite, lorsque le patient ressent son épaule glisser hors de l'articulation, ou lorsqu'un tiroir antéroinférieur est visible. L’objectif de cet étude était de décrire un test radiographique simple pour quantifier la laxité antéroinférieure chez les patients suspectés d'avoir une EDI.
Material and methods : Vingt-cinq patients avec confirmation intra opératoire d'une EDI, manifestant avec déchirure labrale et distension capsulaire, ont reçu un KST radiographique bilatéral en préopératoire. Un nouvel angle, Glenoid-Inferior-Subluxation-Angle (GISA), a été mesuré bilatéralement et la différence entre gauche et droite a été calculée. GISA a été défini par l'axe du bord supérieur au bord inférieur glénoïdien et l'axe partant du bord inférieur glénoïdien tangent à la tête humérale. Les mesures ont été effectuées à l'aveugle et deux fois par plusieurs observateurs utilisant l'outil en ligne Tyche®. Les résultats ont été comparés avec vingt-deux sujets sains. Des corrélations intra-classes (ICC), des tests de Mann-Whitney et des régressions logistiques ont été réalisés.
Results : La fiabilité inter et intra-observateur de GISA était excellente (ICC > 0.9). Chez les patients EDI, la différence moyenne de GISA entre droite et gauche était de 13,7° (SD = 10,5). La différence moyenne chez les sujets sains était de 6,8° (SD = 6,7). La différence entre EDI (13,7°) et les sujets sains (6,8°) était statistiquement significative. En utilisant la régression logistique, la probabilité d'avoir une EDI relative à la différence de GISA a été calculée : À 5° de différence, la probabilité d'avoir une EDI était de 31%, à 15° elle était de 53% et à 25° elle était de 75%.
Conclusion : Les mesures d'angles peuvent être combinées avec un KST radiographique bilatéral pour quantifier la laxité gléno-humérale chez les patients suspectés d'une EDI et aider à guider le diagnostic.
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Conflits d’intérêts :
P. Schippers: Pas de conflit déclaré ,
M. Mouchantaf: Pas de conflit déclaré ,
M. Biegun: Pas de conflit déclaré ,
G. Secci: Pas de conflit déclaré ,
C. Cointat: Pas de conflit déclaré ,
J. D. Lacouture: Pas de conflit déclaré ,
P. Boileau Consultancy, Expert: Stryker, Smith&Nephew, Trainings, Teaching: Stryker, Smith&Nephew
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Shoulder / Elbow
ABSTRACT N° SOFCOT24-1221
Butée coracoïdienne open de Latarjet avec fixation par endo bouton : Technique chirurgicale et résultats précoces
Hugo Barret* 1, Pascal BOILEAU2, Yoann DALMAS1, Pierre MANSAT1, Nicolas BONNEVIALLE1
1CHU, Toulouse, 2ICR, Nice, France
Introduction : La butée coracoïdienne selon Latarjet a montré son intérêt pour stabiliser des épaules chez des patients présentant une instabilité antérieure chronique. Le moyen de fixation (endo bouton et vis) et la voie d’abord (open versus arthroscopique) restent débattus. L’endo bouton a été utilisé majoritairement sous arthroscopie. L’objectif de cette étude était d’analyser les résultats précoces et la technique chirurgicale d’une butée coracoïdienne open avec fixation par un endo bouton.
Material and methods : Il s’agit d’une cohorte de 19 patients (âge moyen : 26±10 ans, 14 hommes, 5 femmes) qui présentaient une instabilité antérieure chronique d’épaule symptomatique sans antécédent chirurgicaux sur l’épaule opérée avec une lésion osseuse glénoïdienne antéro inférieure. Une lésion à la partie postéro supérieure de l’humérus était présente dans 79% (n=15). La technique chirurgicale était standardisée : voie d’abord delto pectorale, ostéotomie de la coracoïde avec préparation de la partie inférieure, capsulotomie horizontale et split du sous scapulaire, fixation par un endo bouton en position couchée de la butée après préparation de la glène et contre incision postérieure ainsi qu’une réinsertion du labrum par 2 ancres (position 3h et 5h). La durée de la chirurgie a été analysée ainsi que les complications per opératoires. Les 19 patients ont été suivis cliniquement avec des radios et un scanner en post opératoire immédiat et à 6 mois. Le suivi clinique minimum était de 1 an.
Results : Le taux de consolidation de la butée coracoïdienne à 6 mois était de 74% (14/19). Un patient présentait une récidive clinique : subluxation sur placage au rugby associé à un déplacement secondaire de la butée nécessitant une reprise chirurgicale (5%). Les mobilités étaient comparables au pré opératoire sans limitation de la rotation externe de façon significatif. Sur les 5 patients avec des pseudarthroses de la butée, 4 patients étaient des hommes jeunes de moins de 20 ans qui pratiquaient le rugby. Le SSV était de 90% et le SSV sport de 80%. Le taux de retour au sport était de 89% (17/19) avec un retour au même niveau de 74% (14/19).
La butée était en position flush dans 89% des cas (17/19) et sous équatoriale chez 100% des patients (19/19).
La durée opératoire moyenne était de 75 minutes avec une diminution du temps opératoire entre les 10 premiers patients et les 9 derniers (p<0.005). L’utilisation du tenseur au niveau de la voie delto pectorale ou de la contre incision postérieure pour fixer la butée coracoïdienne n’a pas montré de différence sur la consolidation osseuse ou la position de la butée.
Conclusion : La technique de fixation par endo-boutons de la butée coracoïdienne selon Latarjet par voie delto pectorale est une technique reproductible avec des résultats cliniques et radiologiques satisfaisants à très court terme. Une courbe d’apprentissage est nécessaire sur une chirurgie réputée comme difficile. Un suivi à plus long terme avec un nombre de patients inclus plus importants sont nécessaires.
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Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
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Shoulder / Elbow
ABSTRACT N° SOFCOT24-1037
Retour au sport après butée coracoidienne sous arthroscopie
Philippe Teissier* 1, Jacques Teissier1, Yannick Cloquell1
1Orthosud, Montpellier, France
Introduction : La stabilisation de l’épaule du sportif a pour objectif un retour au sport RAS au niveau de performance antérieur. Le RAS a été largement publié, et apparait régulièrement inférieur à nos attentes subjectives. L’objectif était d’évaluer le RAS d’une série de butées arthroscopiques et de le comparer à la littérature.
Material and methods : En 2020 a été débutée une étude prospective. Les critères d’inclusion étaient la réalisation d’une butée coracoïdienne sous arthroscopie fixée par endobouton sur un patient pratiquant au moins un sport avant la chirurgie. 106 cas ont pu être inclus à 2 ans de recul. L’évaluation fonctionnelle comportait les scores de Rowe et de Walch Duplay. Le RAS était évalué selon 4 niveaux : retour au niveau antérieur, retour à un niveau inférieur, changement de sport, arrêt du sport. Des facteurs pronostiques ont été recherchés.
Results : 75 patients ont pu être revus à ce recul. Le score de Rowe était de 92 points (82-100), le Walch Duplay de 92 points (80-100). Concernant le RAS, 57 patients (76%) ont pu reprendre leur sport au niveau antérieur, 15 (20%) à un niveau inférieur, 3 (4%) ont dû changer de sport. Aucun n’a dû arrêter tous les sports. Les facteurs de risque de ne pas reprendre le sport au même niveau étaient la consommation de tabac (p=0,036), la durée préopératoire de l’instabilité (tendance), et la taille de l’encoche humérale (p=0,021).
Discussion : La stabilisation de l’épaule du sportif a pour objectif un retour à la pratique sportive au niveau de performance antérieur, impliquant l’absence de récidives de luxation et l’absence d’appréhension. Nos pratiques chirurgicales ont évolué au cours des 2 dernières décennies, avec une nette prédominance des techniques de butée type Latarjet sur les réparations arthroscopiques de Bankart. Le Latarjet arthroscopique a été validé notamment par le symposium de la SFA de Grenoble. Les premières études sur le RAS après butée arthroscopique étaient très variables selon les auteurs, souvent inférieurs au RAS après butée à foyer ouvert. Nos résultats de RAS étaient équivalents ou supérieurs à ceux publiés dans la littérature par butée à foyer ouvert.
Conclusion : En dépit de très bons résultats de positionnement et de consolidation des butées, il semble logique d’informer les patients en pré-opératoire que le RAS au niveau antérieur interviendra globalement dans 70-80% des cas. En cas de présence d’une encoche, un comblement peut être associé pour améliorer ces résultats.
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Conflits d’intérêts :
P. Teissier: Pas de conflit déclaré ,
J. Teissier Research support/Scientific studies: orthosud research,
Y. Cloquell Research support/Scientific studies: Orthosud Research
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Shoulder / Elbow
ABSTRACT N° SOFCOT24-1065
PCY HSA after Latarjet
Louis Lajoinie* 1, Arnaud Godenèche1, Mo Saffarini2, Jérôme Garret3
1Unité Epaule, Centre Orthopédique Santy, Lyon, France, 2Resurg SA, Nyon, Switzerland, 3Chirurgie orthopédique et traumatologique, Clinique du Parc Lyon, Lyon, France
Introduction : L'intervention de Latarjet à ciel ouvert est une procédure couramment pratiquée. Cependant, à long terme, l'arthrose ne peut être évitée et certains patients peuvent nécessiter une prothèse d'épaule telle que la prothèse totale inversée (RSA), la prothèse totale anatomique (TSA) ou l'hémiarthroplastie (HSA). Dans les cas où seule la tête humérale présente des signes d’arthrose, une hémiarthroplastie peut être réalisée. Pour prévenir l'érosion glénoïdienne, des têtes humérales en pyrocarbone ont été utilisées. L'objectif de cette étude est d'évaluer les résultats cliniques et radiographiques, avec un suivi minimum de 4 ans, après une hémiarthroplastie d'épaule avec une tête en pyrocarbone chez des patients ayant eu antérieurement une intervention de Latarjet à ciel ouvert.
Material and methods : Les auteurs ont étudié les dossiers de 61 patients consécutifs ayant subi une hémiarthroplastie avec une tête humérale en pyrocarbone dans 2 centres entre décembre 2013 et octobre 2019.
Huit patients (9 épaules) avaient bénéficié d'une butée coracoïdienne selon Latarjet à ciel ouvert antérieurement sans autres antécédents chirurgicaux. Une évaluation clinique (score de Constant, Subjective Shoulder Value, EVA, amplitudes) et radiologique a été réalisée.
Results : La cohorte initiale de 9 épaules comprenait 1 femme et 7 hommes (1 bilatéral), âgés en moyenne de 52,5 ± 5,2 ans à l'intervention, réalisée 27,7 ± 9,3 ans après la procédure de Latarjet à ciel ouvert. Une épaule a nécessité une conversion en prothèse totale d'épaule inversée, 3 ans après. Le recul moyen des 8 épaules restantes est de 6,1 ± 1,6 ans (extrêmes : 4-8). L'érosion glénoïdienne n'a progressé que dans 1 épaule, passant de légère à modérée selon Sperling.
Au dernier recul, le score de Constant était de 79,6 ± 12,7, la douleur à l'EVA de 1,0 ± 2,1 et la SSV de 80,0 ± 25,6. L'élévation antérieure active s'est améliorée de 96°±41° à 151°±29° et la rotation externe de type RE1 de 11°±17° à 32°±8°.
Conclusion : L'hémiarthroplastie d'épaule avec tête en pyrocarbone après un Latarjet à ciel ouvert avaient des scores cliniques satisfaisants avec peu d'érosion glénoïdienne. De plus, un seul patient a nécessité une conversion en prothèse totale d'épaule inversée. C'est une solution chirurgicale fiable dans cette population.
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Conflits d’intérêts :
L. Lajoinie: Pas de conflit déclaré ,
A. Godenèche Consultancy, Expert: Arthrex, Conmed, Move-Up, VIMS, Stock shareholder: Striker, Move-up,
M. Saffarini: Pas de conflit déclaré ,
J. Garret Consultancy, Expert: Move-Up Ortho, Biomet Zimmer
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Shoulder / Elbow
ABSTRACT N° SOFCOT24-1115
Isolated posterior dislocation of radial head in an adult, a new case
Sami Chebbi* 1, Mohamed Hedi Gharbi1, Youssef Souayah1, Mohamed Yassine Belhedi1, Mouadh Nefiss1, Khelil Ezzaouia1
1Hôpital Mongi Slim, La Marsa, Tunis, Tunisia
Your abstract : Isolated posterior radial head dislocation is an extremely rare injury in adults. While it is frequently described in children, in aduIts it is usually associated with ulnar fractures. The diagnosis may be easily missed on radiographs.
Material and methods : We report the case of a 20-year-old man who consulted the emergency department following a direct impact by a chair on the redial side of the forarm. He presented with a restricted range of motion of the right upper limb, swelling and pain of the elbow. On examination the elbow was held in flexion and partial supination with pain in the lateral region of the elbow .The radial head protruded posteriorly. The forearm and distal radioulnar joint were painless.
Neurovascular examination did not reveal any abnormalities.
X-rays showed an isolated posterior dislocation of the radial head with normal humeroulnar congruence. There was no evidence of fractures or other concomitant injuries, neither lesions on homolateral shoulder or wrist.
Close reduction was performed under general anesthesia, light traction, pronation and posterior pressure were applied to the radial head. The elbow was stable from 0° to 130° of flexion and in complete pronosupination. Immobilisation in a long arm cast was carried out for 3 weeks in neutral rotation. Further screening was done weekly to make sure that the radial head was in a reduced position.
Results : Active elbow mobilization was started after removal of the cast and the patient underwent a supervised physiotherapy program.
At 3 months of follow-up, the patient had recovered clinically and functionally, with complete range of motion: complete flexion-extension, 0–90° of supination, 0–80° of pronation
Discussion : Isolated dislocation of the radial head in adults without concomitant ulnar fracture, like in the setting of a Monteggia lesion, is a rare injury. Most cases occur in children. Only 23 cases have been reported in adults in the literature over a period of 45 years with predominantly posterior cases.
Most authors have described an indirect mechanism, but in our case the patient received a direct shock to the forearm in pronation and hyper-extension.
There are no guidelines for treatment. In the literature, 15 cases were treated conservatively with no recurrence. This is an additional case treated conservatively with a good outcome.
Conclusion : In conclusion, posttraumatic isolated radial head dislocations are extremely rare in adults and require a high index of suspicion. The diagnosis may be easily missed on radiographs and a CT-scan is often required. Early reduction is important to avoid the necessity for surgical treatment and its associated complications. If managed promptly and under a regular and supervised physiotherapy regime, the patient can restore normal range of motion and elbow function.
Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
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Shoulder / Elbow
ABSTRACT N° SOFCOT24-1159
L’instabilité antérieure de l’épaule entraine un handicap majeur nécessitant une prise en charge dans cadre des urgences car elle perment une reprise fonctionnelle très précoce A propos de 427 patients
Rabah Atia* 1, Soumaya Remel1, Ilhem Labidi1
1Faculté de Médecine , Université Badji Mokhtar, Annaba, Algeria
Introduction : Les équipes de garde refusent de prendre en charge les luxations récidivantes (LRE) sous prétexte de l’œdème post traumatique. Ceci n’est pas du tout vrai, on est en face d’une articulation indemne de tout hématome
Material and methods : 427 patients présentant une LRE avec au moins 5 répétitions ont été pris en charge (1995-2020); 94,71% Hommes ; 91,23% âge 20-30 ans, 72,87 % droite, 87,11% membre dominant, 58,87% 5e luxation, 97% sport occasionnel, 100% angoisse. Les patients ont été mis au courant d’une intervention dès la 3e luxation. Au 5e épisode les patients sont pris en charge en urgence différé de 24 heures. Chirurgie à ciel ouvert. Après l’exploration une butée à la manière de Latarget a été faite. Le suivi est simple. La rééducation est entamée au service par des mouvements actifs de rotation buste penché sous une simple écharpe. A la 3e semaine les mouvements en rotation sont entamés. A la 6e semaine le membre est libéré.
Results : Les patients ayant une luxation scapulo-humérale récidivante arrivent souvent aux urgences très angoissés et demandent un geste pour arrêter leur maladie. Les luxations se reproduisent après un intervalle libre variable pour des traumatismes de plus en plus bénins et les patients parviennent à les réduire spontanément. L’intervention est reproductible faite par tous les chirurgiens dans le cadre de l’urgence. Le test de l’appréhension est toujours présent. L'hyper laxité inférieure par le sulcus test était absente. Les lésions de la coiffe des rotateurs ne sont pas recherchées. Les lésions du bourrelet étaient quasi présentes ainsi que le décollement de Broca. Une encoche postérieure de Mac Laughlin a été retrouvé dans 77,12%. Les patients opérés en urgences ne présentent pas d’hématome, l’articulation est sèche en per opératoire; A court terme 94,21% retrouvent une activité plus sereine seulement 52,32% continue à appréhender la rotation externe. La butée consolide à 98,89%. Un cas particulier a présenté de multiples récidives avec bi latéralisation de la lésion a fini par une arthrodèse de l’épaule droite et une dé rotation à gauche. 3 sepsis maitrisés, 3 pseudarthroses sans conséquence sur la stabilité. A long terme, recul minimum de 3 ans (moyen 3A9M) une stabilisation globale a été retrouvé chez 97,74% des patients
Discussion : L’opération de Latarget reste une bonne indication dans le cadre de l’épaule instable. Le geste proposé dans le cadre de l’urgence est plus convaincant et à la portée de tous les chirurgiens. Les suites sont simples et les résultats à court et à longs termes sont très bons. Il faut faire attention aux luxations dans un contexte d’hyper laxité et ne pas se précipiter
Conclusion : Il faut profiter du contexte de l’urgence et prendre en charge le patient handicapé et angoissé. L’intervention est simple et reproductible faite par l’ensemble des chirurgiens .
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Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
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Shoulder / Elbow
ABSTRACT N° SOFCOT24-1166
La suspensioplastie arthroscopique de l'épaule est-elle une option thérapeutique dans la subluxation inférieure douloureuse de l'épaule hémiplégique ?
Olivier Bozon1, Vittoria Casamenti2, Flavia Coroian2, Isabelle Laffont2, Bertrand Coulet* 1
1Département de chirurgie orthopédique et traumatologie, 2Département de médecine physique et réadaptation, CHU Lapeyronie, Montpellier, France
Introduction : La subluxation glénohumérale inférieure (GHS) est une cause de douleur invalidante chez l’hémiplégique. Les traitements conservateurs n’ont pas fait preuve de leur intérêt et du maintien de leur efficacité dans le temps. Quelques études ont montré l’intérêt du traitement chirurgical. L’objectif de notre étude était d’évaluer les résultats cliniques et radiologiques à moyen terme d’une chirurgie de suspensioplastie glénohumérale arthroscopique par ténodèse au biceps, dans le cadre d’une GHS douloureuse chez l’hémiplégique.
Material and methods : Nous avons mené une étude rétrospective chez les patients opérés d’une suspensioplastie glénohumérale arthroscopique. L’évaluation au recul minimum de 1 an, comprenait une évaluation clinique (spasticité du grand pectoral, douleur, mobilités, satisfaction) et une évaluation radiographique (classification de Dursun, hauteur de l’espace sous acromial).
Results : Cinq patients, de 51 ans d’âge moyen (36-72 ans) ont été inclus au recul moyen de 40 mois (12-70). La satisfaction était bonne chez 80% des patients. Il existait une diminution de la douleur chez l’ensemble des patients mais non significative. Quatre patients (80%) referaient l’intervention si elle était à refaire. Chez l’ensemble des patients, un maintien de la réduction de la GHS dans le temps a été observée, avec réduction de la hauteur sous acromiale, hormis chez une patiente ayant présenté une rupture de la ténodèse après une chute.
Conclusion : Nos résultats suggèrent que la technique de suspensioplastie arthroscopique glénohumérale par ténodèse au biceps peut être une option thérapeutique chez les patients hémiplégiques présentant une GHS douloureuse.
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Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
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Shoulder / Elbow
ABSTRACT N° SOFCOT24-1170
Intérêt de la chirurgie assistée par ordinateur sur les résultats cliniques dans le cadre des prothèses totales d’épaules naviguées ou planifiées.
Yannis Yahiaoui* 1, Michel Chammas1, Bertrand Coulet1
1Service de Chirurgie orthopédique du membre supérieur et des nerfs périphériques, Montpellier, France
Your abstract : Le mauvais positionnement des implants peut être source de complications postopératoires, pouvant aboutir à un moindre résultat fonctionnel dans la chirurgie prothétique de l’épaule. La planification 3D et la navigation peropératoire sont des moyens d’améliorer le placement de l’implant glénoïdien.
L’objectif de cette étude est d’évaluer l’impact de la navigation peropératoire sur le bénéfice clinique de la chirurgie, comparativement à une planification 3D seule. Notre hypothèse est que l’utilisation de la navigation peropératoire permet une amélioration des mobilités postopératoires.
Material and methods : Cette étude, monocentrique, multi-opérateurs porte sur 114 patients opérés entre 2018 et 2022, d’une PTE (Exactech Equinoxe®). Tous les patients ont bénéficié d'une navigation peropératoire. La répartition aléatoire a permis de former deux groupes : les prothèses naviguées, et les prothèses seulement planifiées. Étaient inclus, les patients opérés et bénéficiant d’un recul post opératoire de 1 an.
Les critères de non-inclusion comportaient l’absence de données cliniques pré opératoire. Étaient exclus les patients décédés au recul inférieur à 1 an, et les patients ré-opérés sur le même membre dans l’année ou ayant bénéficié d’une révision prothétique.
Les patients (67% de femmes, d’âge moyen 72,5 ans) étaient comparables entre les groupes. Nous avons comparé dans les deux groupes les mobilités cliniques, la présence de douleurs (EVN), la force en abduction, les scores fonctionnels de Constant et du quickDASH, ainsi que l’incidence des complications post opératoires. Une étude en sous-groupe a été réalisée en fonction du type de prothèse.
Results : 45 prothèses (35 naviguées et 10 planifiées) ont été incluses, au recul moyen de 24,1 mois. 25 patients (36%) ont été perdus de vue à un recul inférieur à un an.
Notre étude regroupait 27 prothèses inversées et 18 prothèses anatomiques.
Nous retrouvions des résultats similaires dans les deux groupes sur les mobilités postopératoires, sans différence significative, de même que les scores fonctionnels malgré une amélioration du score de Constant dans le groupe navigué (63.4 vs 56.5, P=0.450).
Le taux de complications (reprise chirurgicale, révision, descellement prothétique) était similaire dans les deux groupes.
Discussion : L’utilisation d’une navigation peropératoire produit des résultats similaires à une planification seule, sans risque accru de complications post opératoire. Notre série reste cependant limitée par l’absence de randomisation et la proportion de perdus de vue.
Conclusion : Cette étude retrouve des résultats similaires quant à l’utilisation de la navigation
peropératoire, comparativement à une planification seule, sur l’amélioration clinique après chirurgie.
Nous n’avons pas observé, lors de cette étude, d’augmentation du taux de
complications après réalisation d’une chirurgie naviguée.
D’autres études seront nécessaires pour déterminer les résultats cliniques à long terme de la navigation per opératoire.
Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
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Shoulder / Elbow
ABSTRACT N° SOFCOT24-1213
Le rôle de la consolidation des tubérosités dans la prothèse inversée de l'épaule : une analyse rétrospective
Anis Bouaziz* 1, Med Samih Kacem1, Sami Bahroun1, wajih oueslati 1, Alaa Aloui1, Med Samir Daghfous1
1institut kassab d'orthopédie, Manouba, Tunisia
Your abstract : La fracture de l'ESH à trois ou quatre fragments est une lésion traumatique complexe de plus en plus fréquente, en particulier chez les sujets âgés de plus de 65 ans. Le traitement chirurgical de cette fracture est souvent difficile en raison de l'ostéoporose et de la mauvaise qualité de l'os, avec des résultats décevants avec les moyens conventionnels d'ostéosynthèse. La prothèse totale inversée de l'épaule (PTIE) a révolutionné la prise en charge de cette fracture, améliorant les scores fonctionnels et les amplitudes articulaires. Cependant, le rôle de la consolidation des tubérosités dans l'amélioration des résultats cliniques reste controversé dans la littérature.
Material and methods : Nous avons mené une étude de type cohorte rétrospective monocentrique sur des patients âgés de plus de 65 ans ayant subi une PTIE dans le cadre traumatique. Les critères d'inclusion ont porté sur les fractures céphalotubérositaires à trois et quatre fragments ainsi que sur les luxations récentes. Les résultats cliniques et radiologiques ont été collectés à trois semaines en postopératoire et au dernier recul. Nous avons établis les scores fonctionnels de l’EVA , constant et ASES au dernier recul et nous avons mesuré l’amplitude articulaire active comprenant l’antépulsion et les rotations.
Results : La cohorte comprenait 32 patients, avec une moyenne d'âge de 77 ans et une prédominance féminine de 72 %. Tous les patients ont bénéficié d'un abord deltopectoral avec réinsertion systématique des tubérosités. Le taux de consolidation osseuse a été de 59 %.
Concernant les scores fonctionnels, le groupe avec consolidation des tubérosités a présenté les valeurs suivantes : ASES (76.42) versus ASES (65.62), Constant (62.89) versus Constant (52.77), et EVA (1.89) versus EVA (1.92). Les amplitudes articulaires étaient en moyenne de 126.05° en antépulsion versus 109.23°, 26.23° en rotation externe versus 8.08°, et 50% de rotation interne par rapport à L3 versus 50% de rotation interne par rapport à la face latérale de la cuisse.
Les tests statistiques ont montré une nette amélioration significative (p < 0.001) pour les scores fonctionnels et les amplitudes articulaires dans le groupe avec consolidation des tubérosités, à l'exception du score EVA qui n'a pas été influencé par la consolidation.
Discussion : Malgré une réinsertion systématique, la consolidation des tubérosités n'a été complète que chez 59 % des patients. Ce taux est cohérent avec la littérature. Nous avons observé une forte relation entre la consolidation des tubérosités et les scores fonctionnels, en accord avec d'autres études. Cependant, le score EVA n'a pas été influencé par la consolidation des tubérosités, comme rapporté précédemment.
Conclusion : notre étude confirme l'importance de la consolidation des tubérosités dans l'amélioration des résultats cliniques de la PTIE dans le cadre traumatique.
Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
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Shoulder / Elbow
ABSTRACT N° SOFCOT24-1348
Arthroplastie versus résection dans la fracture de la tête radiale
Imad Eddine Badreddine* 1, Saadedine hichem Amouri1, Billel Benzergua1, Ryad Bourouba1, Mustapha Yakoubi1
1Orthopedie, Ehs benaknoun, Alger, Algeria
Introduction : la fracture de la tête radiale reste fréquente au pavillon des urgences sa prise en charge dans les formes complexes est souvent chirurgicale et cela par différentes techniques comme la résection et l'arthroplastie de la tête radiale alors y a t il réellement une différence dans les résultats des deux techniques opératoires ?
Material and methods : il s'agit dune étude retrospective sur 40 fractures de la tête radiale traitées entre 2017 et 2022 25 entre elles traitaient par résection et les autres par arthroplastie de la tête nous avons compare les résultats fonctionnels et radiologiques ainsi que la survenue des complications chez ces patients
Results : l âge moyen des patient était de 23 ans et la majorité des fractures était classe mason 3 les patients traitaient par résection presentais moins de complications immédiates mais évolue plus rapidement vers la raideur au dernier recul nous n avons pas trouve de différence sur le plan fonctionnel entre la résection et l'arthroplastie de la tête radiale
Conclusion : Le traitement par arthroplastie lors des fractures de la tete radiale donne des meilleurs resultats fonctionnels les premiers temps mais a long terme est équivalent au traitement par resection .
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Shoulder / Elbow
ABSTRACT N° SOFCOT24-1362
Résultats du traitement chirurgical des fractures de l’extrémité supérieure de l’humérus : plaque vissée versus embrochage
Aymen Fekih* 1, Ikram Haddada2, Hatem Belgacem1, Atef Ltifi1, Bilel Faizi1, Habib Haj Taieb1, Said Abid1, Jacem Saadana1, Issam Aloui1, Firas Chaouch1, Abderrazak Abid1
1Service d'orthopédie CHU Fattouma Bourguiba, Monastir, 2Service de médecine physique CHU Tahar Sfar, Mahdia, Tunisia
Your abstract : Les fractures de l’extrémité supérieure de l’humérus sont fréquentes et touchent préférentiellement les sujets âgés. Seulement 15 à 20 % sont traitées chirurgicalement. L’ostéosynthèse de ces fractures fait encore l’objet de nombreuses discussions entre l’embrochage en palmier selon Kapandji et l’ostéosynthèse par plaque vissée
Material and methods : Nous rapportons une série de 90 cas de fractures de l’extrémité supérieure de l’humérus colligés sur une période de 8 ans.
Pour l’appréciation des résultats fonctionnels, nous avons utilisé la «Cotation fonctionnelle de Constant ». Les résultats radiologiques ont été évalués selon les critères du symposium de la SOFCOT 1997.
Results : Les patients revus étaient âgés entre 16 et 73 ans avec une moyenne d'âge de 43 ans et une légère prédominance féminine. Les fractures étaient extra-articulaires dans 58 cas soit 64.4% :
• 38 fractures de fractures du col chirurgical soit 42.2%.
• 20 fractures de fractures sous tubérositaires associée à une fracture du trochin ou du trochiter soit 22.2%.
Les fractures articulaires étaient au nombre de 32 soit 35.6% :
• 2 cas de fractures du col anatomique soit 2.2 %.
• 30 cas de fractures céphalo tubérositaires soit 33.3%.
L’ostéosynthèse a été faite par un embrochage type Kapandji chez 42 patients et par une plaque vissée anatomique chez 48 patients.
La prise en charge chirurgicale précoce avant le 4ème jour était un facteur de bon pronostic et elle était liée à un résultat fonctionnel satisfaisant.
Quelque soit l’âge, l’ostéosynthèse par plaque vissée donne un meilleur résultat fonctionnel avec un score de Constant moyen de 86.3 contre 75.4 pour l’embrochage Kapandji.
On a conclu que le traitement par plaque vissée permet d’avoir un résultat radiologique immédiat meilleur par rapport à l’embrochage Kapandji avec une corrélation statistiquement significative.
Par contre, on n’a pas trouvé de différence significative en termes de délai de consolidation entre les deux techniques.
Conclusion : 80 %à 85 % des fractures de l’extrémité supérieure de l’humérus sont peu ou non déplacées et peuvent être traitées orthopédiquement.
Pour les 15 à 20 % restants, les fractures sont instables ou à grand déplacement et le traitement chirurgical s’impose dans ce cas. Plusieurs techniques et moyens ont été décrits et font encore l’objet de nombreuses discussions qui témoignent des difficultés rencontrées.
Dans notre étude on a essayé de comparer l’embrochage Kapandji à l’ostéosynthèse par plaque vissée qui avait de bons résultats.
Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
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Shoulder / Elbow
ABSTRACT N° SOFCOT24-1371
La technique de Metaizeau, rapporte-t-elle de bons résultats dans le traitement des fractures du col du radius chez l’enfant ?
Sami Chebbi* 1, Lassaad Hassini1, Ibrahim Najjar1, Wajdi Chermiti1, Mourad Mtaoumi1, Karim Bouattour1
1CHU Sahloul, Sousse, Tunisia
Your abstract : Les fractures du col du radius représentent 1 % des fractures de l'enfant. La réduction par enclouage centromédullaire élastique stable (ECMES) selon la technique de Metaizeau est l'intervention de référence utilisée dans les bascules de plus de 30º.
Le but de cette étude est de dégager les principales caractéristiques cliniques de la fracture du col du radius chez l'enfant, d'évaluer les résultats anatomiques et fonctionnels de la technique de Metaizeau et de proposer un schéma thérapeutique pour cette fracture.
Material and methods : Il s'agit d'une étude retrospective et analytique concernant 22 dossiers de patients âgés de moins de 16 ans hospitalisé pour une fracture du col du radius sur une période de 16 ans. Les patients ont été répartis en fonction de la bascule radiologique initiale (classification de Métaizeau). L'évaluation clinique à distance se faisait sur le Mayo Elbow Performance Score (MEPS) et l'évaluation radiologique par la mesure de la bascule résiduelle.
Results : L'âge moyen était de 8.68 ans. La répartition des fractures était de 54%. 32% et 14% respectivement pour les stades II, III et IV. La réduction a été effectuée à foyer fermé, par poinçonnage percutané et à foyer ouvert dans respectivement 16, 3 et 3 cas.
En postopératoire immédiat, les mesures radiologiques montraient une bascule résiduelle de la tête radiale moins de 20° dans 86,3 % et plus de 20° dans 13,7 % des cas.
Au recul moyen de 13 mois et demi, le score MES était excellent et bon pour 17 patients. Quatre types de complications ont été retrouvés : une nécrose de la tête radiale dans 1 cas, une pseudarthrose dans 1 cas, une calcification péri-articulaire dans 2 cas et une raideur du coude dans 3 cas.
Discussion : Les fractures du col du radius constituent une lésion rare chez l'enfant, les caractéristiques épidémiologiques de notre étude sont comparable à celle des autres séries. Il existe une controverse quant à l'indication chirurgicale en fonction de l'angle de la bascule . La plupart des auteurs s'accordent à dire qu'une angulation de plus de 30° nécessite un traitement chirurgical chez les enfants de moins de 10 ans et de plus de 15° en fin de croissance .
Pour les complications dans notre série, après une revue de la littérature, des taux élevés de raideur du coude et de nécrose de la tête radiale ont été notés après une réduction à ciel ouvert. La raideur du coude après technique de Metaizeau se voit surtout dans les formes traitées tardivement et en cas de lésion associée, en particulier une luxation du coude qui constitue un facteur pronostique important. Certaines études ont noté que le pronostic était d'autant plus mauvais que l'enfant était plus âgé. Ainsi, une réduction incomplète des fractures du col du radius peut être tolérée chez les enfants plus jeunes.
Conclusion : L'ECMES selon la technique de Metaizeau représente une option chirurgicale élégante et efficace pour le traitement des fractures déplacées du col radial avec un résultat satisfaisant.
Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
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Shoulder / Elbow
ABSTRACT N° SOFCOT24-1372
Traitement chirurgical versus traitement orthopédique dans les fractures de l'extrémité proximale de l'humérus
Seyfeddine Kantour* 1, Abdesslam Ghorma1, Mustapha Yakoubi1, Mohamed el hadi Djoudi1, Badreddine Imadeddine1, Hicham Amouri1, Sabrina Messaoudi1, Fouad Bourenane 1
1Chirurgie orthopédique Ehs Benaknoun, Ehs Benaknoun, Alger, Algeria
Introduction : Les fractures de l'extrémité proximale de l'humérus sont fréquentes au pavillon des urgences, l'intérêt d'une prise en charge chirurgicale chirurgicale reste peu clair dans ces fractures, cependant le recours a ma chirurgie est en augmentation. Notre objectifs est d'évaluer l'efficacité clinique du traitement chirurgical contre le traitement orthopédique.
Material and methods : Il s'agit f'une étude rétrospective sur 100 fractures de l'extrémité proximale de l'humérus impliquant le col chirurgical traitées entre 2016 et 2020 ,50 entre elles traitées chirurgicalement led autres par immobilisation (traitement orthopédique) . Nous avons comparé les résultats fonctionnels et radiologiques ainsi que la survenue des complications chez ces patients avec in recul de 3 ans, une réadaptation standardisée ambulatoire et communautaires a été effectué à ces deux groupes.
Results : L'age moyen des patients était de 63 ans et la majorité des fractures était Classés NEER 3. Le critère d'évaluation principal était le score de l'épaule d'Oxford, qui évaluait la douleur ey les activités de la vie quotidienne par 12 éléments, avec des scores totaux allant de 0( pire) à 56 ( meilleur) . Le critère d'évaluation secondaire s'agissait de la formule courte 12 (SF -12) qui englobe les complications liées à la chirurgie et aux fractures. Les résultats des deux groupes étaient très proches que ce soit sur le score OSS pu la formule SF-12.
Conclusion : Le traitement chirurgical lors des fractures de l'extrémité proximale de l'humérus donne de meilleures résultats fonctionnels les premiers temps maisa long terme est équivalent au traitement orthopédique.
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Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
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Shoulder / Elbow
ABSTRACT N° SOFCOT24-1399
Résultats du traitement chirurgical du compression du nerf cubital au coude : mini incision Vs voie classique
Amine Soussou* 1, Ashref Mestiri1, Doha Laamarti 1, Hichem Msek 2, Mohamed Faouzi Hamdi3, Abderrazek Abid4
1Service de chirurgie orthopédique et traumatologie CHU fattouma Bourguiba Monastir, Resident , 2Service de chirurgie orthopédique et traumatologie CHU fattouma Bourguiba Monastir, Assistant hospitalo universitaire, 3Service de chirurgie orthopédique et traumatologie CHU fattouma Bourguiba Monastir, Professeur, 4Service de chirurgie orthopédique et traumatologie CHU fattouma Bourguiba Monastir, Professeur et chef de service, Monastir, Tunisia
Introduction : Le traitement chirurgical du syndrome du tunnel cubital par diverses techniques donne souvent des résultats décevants. Dans le cadre d'initiatives visant à réduire la morbidité opératoire, les complications et les coûts associés, les techniques d'incision minimale ont trouvé un rôle de plus en plus important.
Material and methods : Une étude rétrospective incluant 10 patients : 4 hommes et 6 femmes entre la période de janvier 2020 et décembre 2021 faite par l'équipe de chirurgie plastique et réparatrice du service orthopédie CHU Fattouma Bourguiba Monastir ont eu une décompression du nerf cubitale par mini incision
Results : 9 patients ont présenté une récupération fonctionnel complète avec disparition totale de la symptomatologie dont 2 patients ont nécessités un élargissement et exploration complète car il n'y avait pas de compression au niveau de l'arcade d'Osborne . 1 patient a garder la même symptomatologie et dont l'exploration ultérieure à montrer un double crush syndrome .
Discussion : De nombreux rapports ont démontré que le succès de la libération in situ du nerf ulnaire par division du fascia d'Osborne est équivalent aux taux de réussite d'opérations plus invasives pour la neuropathie ulnaire. Ce point de vue est préférable dans la majorité des cas de neuropathie cubitale . Cette technique peut être élargie, si nécessaire, sur la base des résultats chirurgicaux, avec seulement quelques indications pour les procédures de grande épicondylite ou de transposition.
Conclusion : La décompression in situ est réalisée en tenant compte des diverses causes potentielles de la neuropathie cubitale.
La mini incision permet une exposition adéquate et des résultats reproductibles et satisfaisant.
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Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
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Shoulder / Elbow
ABSTRACT N° SOFCOT24-1406
Luxation traumatique de la scapulo-humérale chez un nourrisson : à propos d’un cas
Sami Chebbi* 1, Lassaad Hassini1, Akrem Zaier1, Wajdi Chermiti1, Mourad Mtaoumi1, Karim Bouattour1
1CHU Sahloul, Sousse, Tunisia
Your abstract : La luxation traumatique de l’épaule chez le nourrisson sain est exceptionnelle. A cette tranche d’âge, un nombre négligeable de luxation a été rapporté dans la littérature contrairement à ce que l’on observe dans la population adulte. Cette atteinte est généralement sous jacente à un conflit neuromusculaire, une paralysie obstétricale du plexus brachiale ou des séquelles d’ostéoarthrite. Le traitement de cette lésion est extrapolé de celui destiné à la luxation de l’épaule de l’adulte et de l’adolescent.
Le but de ce travail est de rapporter un cas rare de luxation antéro-interne de l’épaule chez un nourrisson de 20 mois et de discuter en se basant sur la littérature les modalités thérapeutiques et le taux de récidive.
Material and methods : Nous rapportons le cas d’un nourrisson âgé de 20 mois, sans antécédents pathologiques notables, qui a présenté une luxation pure post-traumatique de l’épaule de mécanisme inconnu. La fillette n’avait pas d’antécédents d’épisodes similaires ni de laxité ligamentaire.
La luxation a été réduite sous anesthésie générale, ensuite immobilisée par un bandage de type Mayo-clinc pendant deux semaines.
Results : Le dernier bilan clinique a trouvé une mobilité complète de l’épaule, sans aucune laxité ligamentaire aux différentes articulations.
Aucune récidive de la luxation n’a été notée.
Discussion : La luxation traumatique de l’épaule chez l’enfant est rare, voir exceptionnelle chez le nourrisson bien portant. Très peu de cas de luxations de l’épaule chez l’enfant d’âge inférieure à 5 ans ont été rapportés à travers le monde. Les cas cités dans la littérature sont généralement due à des pathologies sous jacentes. La luxation post traumatique de l’épaule a été rarement observée chez l’enfant de bas âge et ce ci parce que le traumatisme provoque souvent un décollement épiphysaire au niveau de l’extrémité supérieure de l’humérus au lieu de la luxation.
Le taux de récidive rapporté dans la littérature après le premier épisode chez l’enfant est plus important que chez l’adulte.
Le consensus de prise en charge thérapeutique de la luxation traumatique de l’épaule de l’enfant est controversé, en effet il y a des partisans du traitement conservateur et d’autres de la chirurgie.
Conclusion : La luxation traumatique de l’épaule chez l’enfant de bas âge est rare. Le mécanisme en cause diffère de celui de l’adulte.
La prise en charge thérapeutique est extrapolée de celle de l’adulte.
La majorité des auteurs s’accordent sur le principe du traitement conservateur de la luxation avec une immobilisation de courte durée.
Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
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Shoulder / Elbow
ABSTRACT N° SOFCOT24-1410
Place de l’arthroplastie de la tête radiale dans les triades terribles du coude
Sami Chebbi* 1, Lassaad Hassini1, Houcine Bagga1, Wajdi Chermiti1, Mourad Mtaoumi1, Karim Bouattour1
1CHU Sahloul, Sousse, Tunisia
Your abstract : La triade terrible du coude pose, souvent, un problème de prise en charge en termes de choix des options thérapeutiques pour chaque composante de la triade. La prothèse de la tête radiale représente une option pour les fractures complexes comminutives de la tête radiale permettant de restaurer la longueur du radius ainsi que la continuité de la colonne huméro-radiale, élément important de la stabilité du coude. Cependant, cette prothèse nécessite une évaluation aussi bien anatomique que fonctionnelle afin de prouver son intérêt et de revoir les indications dans cette entité.
Material and methods : Nous avons mené une étude rétrospective sur une période de 07 ans allant de 2014 à 2020, incluant 20 cas de prothèses de la tête radiale réalisés dans le cadre d'une fracture non reconstructible de la tête radiale dans la triade terrible du coude. Nous avons adopté la classification de Mason modifiée par Morrey et Broberg pour la fracture de la tête radiale et celle de Regan et Morrey pour la fracture de processus coronoide. Les résultats cliniques (douleur et mobilité du coude), fonctionnels (score de MEPS, score de QUICK DASH) et radiologiques ont été recueillis au dernier recul. Une analyse multi variée a été réalisée pour identifier les facteurs pronostiques.
Results : L'âge moyen était de 41 ans, avec un sex-ratio (H/F) à 4. L’accident de travail était le mécanisme le plus fréquent (55%). La fracture de la tête radiale a été classé stade IV, alors que le stade 1 a dominé les fracture de processus coronoide (50%). Le recul moyen était de 39 mois. La mobilité moyenne était : flexion à 121,5 (110-128), extension à 13,8 (40-5), pronation à 72,35 (20- 76) et supination à 73 (65-78). Les scores de MES et QUICK DASH moyens étaient respectivement à 82,5 (60-100) et 18,2 (2-56). La stabilité du coude a été corrélée à la synthèse de processus coronoide (p< 0,001). Les résultats cliniques et fonctionnels (score de MEPS) ont été corrélés à la durée d'immobilisation (p<0.01). Les complications ont été dominées par les ossifications hétérotopiques (15%) dont un seul cas a eu une résection chirurgicale. Le taux de reprise chirurgicale était de 10 % des cas (deux patients).
Discussion :
Conclusion : Selon notre étude et les données de la littérature, les résultats de cette prothèse dans la littérature sont fort encourageants et les complications inhérentes peuvent être évitées moyennant une bonne technique chirurgicale; le rétablissement de longueur et la courbure pronatrice du radius, ainsi que le traitement des lésions associées si l'instabilité persiste.
Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
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Shoulder / Elbow
ABSTRACT N° SOFCOT24-1417
La fracture-décollement de l’épiphyse médiale de la clavicule avec déplacement postérieur : A propos d’un cas
Omar Mokaddem* 1, Ahmed Amine Lahmar1, Youssef Jaballah1, Mohamed Amine Khelil1, Ahmed Belhajmessaoud1, Mohsen Trabelsi1, Sabri Mahjoub1
1Chirurgie orthopédique et traumatologique, Centre de traumatologie et des grands brulés de Ben Arous, Ben Arous, Tunisia
Your abstract : Les fractures-décollements épiphysaires proximales de la clavicule restent une entité méconnue.
Du fait de l’apparition puis de la fusion tardive du noyau épiphysaire entre 22 et 25ans, elles se rencontrent essentiellement chez l’adolescent et chez l’adulte jeune réalisant une perte de contact entre la clavicule et son noyau épiphysaire simulant une luxation sterno-claviculaire.
Material and methods : Il s’agit d’un patient de 16ans qui consulte suite à une chute de vélo avec réception sur le moignon de l’épaule.
A l’examen le patient présentait un œdème en regard de l’articulation sterno-claviculaire avec diminution de la mobilité de l’épaule et une douleur à la palpation, sans trouble respiratoires ni de trouble de la déglutition.
Devant le tableau clinique et des radiographies non concluantes le patient a eu un angio-scanner qui a confirmé le diagnostic de fracture-décollement de l’épiphyse médiale de la clavicule avec déplacement postérieur sans atteinte de la veine sous clavière, ni du tractus oeso-trachéale.
Results : Le patient a eu une réduction à ciel ouvert sous AG avec un abord direct de l’articulation sterno-claviculaire suivie une immobilisation par un bandage coude au corps pendant 6semaine
L’évolution a été bonne avec une reprise de l’activité sportive à3 mois.
Le scanner de contrôle à 1mois montre une bonne réduction de l’articulation.
Discussion : La fracture-décollement épiphysaires proximale de la clavicule est rare, elle fait suite généralement à un traumatisme de haute énergie.
Devant un tableau clinique peu évocateur et une superposition des structures anatomiques à la radiographie conventionnelle, le recours à la tomodensitométrie est indispensable pour confirmer le diagnostic et éliminer d’éventuelles complications.
Pour la fracture à déplacement antérieur, le traitement est généralement fonctionnel. Par contre pour celles à déplacement postérieur le traitement est chirurgical avec réduction à ciel ouvert et stabilisation de l’articulation selon une des techniques décrites dans la littérature.
Conclusion : Le décollement épiphysaire de l’extrémité médiale de la clavicule mime la luxation sterno-claviculaire chez l’enfant et l’adolescent.
Il peut être grave en raison du risque de compression viscérale et vasculaire. La tomodensitométrie reste irremplaçable et le traitement chirurgical est indiqué pour les déplacements postérieurs et pour les instabilités antérieures symptomatiques.
Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
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Shoulder / Elbow
ABSTRACT N° SOFCOT24-1427
Compression du nerf ulnaire au coude par une pseudotumeur hémophilique
Lina Benkharfallah* 1, Salim Fourmas1, Hichem Amouri1, Mustapha Yakoubi1
1EHS Benaknoun, Alger, Algeria
Your abstract : L’évolution normale de l’hémophilie est étayée d’hémorragies musculaires et d’arthropathies. N’engageant que rarement le pronostic vital, elles impactent parfois les structures adjacentes ; à savoir les nerfs, induisant des compressions, menaçant la fonction à long terme. La pseudotumeur hémophilique représente une des complications les plus rares.
Material and methods : Nous avons opéré un patient de 43 ans, hémophile A, qui a présenté un hématome du coude évoluant depuis plusieurs années, compliqué d’une compression du nerf ulnaire objectivée cliniquement par des paresthésies de la face palmaire du 4ème et 5ème doigts sans troubles moteurs, et confirmée à l’EMG. L’échographie a retrouvé un hématome encapsulé se développant aux dépens des muscles épicondyliens médiaux. Nous avons procédé, après substitution à 100% en facteurs et dégression progressive sur une durée de 15 jours, à une résection de la pseudotumeur avec transposition du nerf ulnaire.
Results : La disparition des signes nerveux a été obtenue dans les 03 semaines suivant la chirurgie. Par ailleurs, le patient était porteur d’une arthropathie chronique du coude bien tolérée, avec des amplitudes articulaires correctes. A 03 ans de suivi, le patient conserve sa mobilité, sans signes cliniques en faveur d’une récidive de la pseudotumeur.
Conclusion : L’hémophilie de par ses manifestations musculosquelettiques peut menacer le pronostic fonctionnel de l’articulation et du membre atteints. Le meilleur traitement repose sur la prévention. Il faut savoir évoquer le diagnostic de pseudotumeur hémophilique, malgré sa rareté, et enclencher une prise en charge adéquate avant l’apparition de complications.
Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
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Shoulder / Elbow
ABSTRACT N° SOFCOT24-1392
Ténotomie ou ténodèse isolée du biceps en cas de rupture massive et irréparable de la coiffe des rotateurs : l'intervention oubliée
Jules Descamps* 1, Pierre-Alban Bouché1, Mikael Chelli2, Michel Azar2, Pascal Boileau2
1Chirurgie orthopédique, Hôpital Lariboisière, Paris, 2ICR Nice, Nice, France
Introduction : La ténotomie ou ténodèse isolée du biceps (TIB) est un traitement efficace pour soulager les symptômes et améliorer la fonction de l’épaule chez les patients qui présentent ruptures massives et irréparables de la coiffe des rotateurs (MIRCT) avec épaule fonctionnelle. Notre objectif est d'évaluer la survie à long terme et les résultats de cette procédure arthroscopique dans une grande cohorte monocentrique de patients consécutifs traités par TIB pour une rupture massive et irréparable de la coiffe des rotateurs symptomatique.
Material and methods : Au total, 1028 patients consécutifs ont été opéré par une chirurgie conservatrice pour des MIRCT symptomatiques entre janvier 2005 et juin 2021, 283 patients ont été traités par TIB ; 211 patients (âge moyen, 68 ± 10 ans) étaient disponibles pour un suivi à long terme, ce qui donne une durée moyenne de suivi de 10 ± 4,8 ans. Les MIRCT concernaient généralement les tendons supra-épineux et infra-épineux, avec une arthropathie minime ou nulle de la coiffe des rotateurs (grade 1 ou 2 de Hamada) et un muscle deltoïde fonctionnel (pas de pseudoparalysie de l'épaule). Des scores cliniques (SSV, EVA, Auto-Constant, amplitude articulaire) ont été recueillis. Des analyses de survie ont été réalisées en utilisant le risque compétitif, l'échec chirurgical (défini comme tout besoin de réopération) et l'échec clinique (défini comme un score de valeur subjective de l'épaule < 60 %). Des analyses univariées ont été réalisées.
Results : Une ténotomie a été réalisée dans 124 cas (59%) et une ténodèse dans 87 cas (41%). Onze acromioplasties associées ont été réalisées. Le taux de survie de l'intervention à 5 ans était de 97% et de 94,6% à 10 ans. Au total, 15 patients (7 %) ont été considérés comme des échecs chirurgicaux et ont été réopérés pour réaliser une arthroplastie inversée de l'épaule après une moyenne de 7,4 ans. En outre, 35 patients (17 %) ont été considérés comme des échecs cliniques (SSV < 60 %) ; cependant, aucun de ces patients n'a souhaité être réopéré. Le risque d'échec de l'intervention (chirurgical et clinique) était de 3 % à 2 ans, 4 % à 5 ans, 9 % à 10 ans et 14 % à 14 ans. Le risque compétitif de décès du patient au cours de la période d'étude était de 2 % à 2 ans, 7 % à 5 ans, 18 % à 10 ans et 35 % à 14 ans. Au dernier suivi, la SSV était de 72,4 % ± 22,9 , le score de douleur était de 2,4 ± 3 , et le score de Constant ajusté de 79,8 ± 17,3 .
Conclusion : La TIB reste un traitement efficace des MIRCT symptomatiques avec une survie à long terme, une fonction de l'épaule maintenue dans le temps et d'excellents résultats subjectifs, ce qui permet de retarder ou d'éviter le recours à la prothèse inversée. Les résultats subjectifs favorables et la faible incidence des échecs à long terme renforcent le rôle de la TIB comme "procédure de référence" par rapport aux alternatives plus récentes pour le traitement chirurgical des MIRCT (Ballon, SCR,...).
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Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
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Shoulder / Elbow
ABSTRACT N° SOFCOT24-558
Optimisation de l'amplitude de mouvement dans l'arthroplastie inversée de l'épaule : Le rôle crucial de l'inclinaison et de la latéralisation glénoïdiennes
Mark Mouchantaf* 1, Marco Parisi1, Gregorio Secci1, Manon Biegun1, Mikael Chelli1, Phillip Schippers1, Pascal Boileau1
1Chirurgie de l'epaule, Institut de Chirurgie Réparatrice, Locomoteur & Sports, Nice, France
Introduction : Un positionnement optimal de la glène dans l'arthroplastie inversée de l'épaule (RSA) est important pour fournir une amplitude de mouvement (ADM) sans conflit. La latéralisation et la correction de l'inclinaison ne sont pas encore utilisées de manière systématique. En utilisant un logiciel de planification, nous avons simulé les positions d'implants glénoïdiens les plus utilisées. L'objectif principal était de déterminer la configuration offrant la meilleure amplitude de mouvement théorique sans conflit.
Material and methods : En utilisant un logiciel de planification tridimensionnelle (Blueprint®) pour la RSA, 41 épaules chez 41 patients consécutifs (17 hommes et 24 femmes ; âge moyen de 73 ±7 ans) subissant une RSA ont été planifiées. Pour le même positionnement antéropostérieur et la même rétroversion de l'implant glénoïdien, quatre configurations différentes de plaque de base glénoïdienne ont été utilisées sur chaque épaule pour comparer l'ADM : (1) Pas de correction de l'angle RSA et pas de latéralisation (C-L-), (2) correction de l'angle RSA avec médialisation par évidement inférieur (C+M+), (3) correction de l'angle RSA sans latéralisation par compensation supérieure (C+L-), et (4) correction de l'angle RSA et latéralisation supplémentaire (C+L+). Le même implant huméral inversé et le même positionnement ont été utilisés du côté huméral pour les 4 configurations glénoïdiennes différentes avec un insert en polyéthylène incliné symétrique de 3 mm à 135°.
Results : La configuration avec latéralisation et correction de l'angle RSA (C+L+) a conduit à une meilleure ADM en flexion, extension, adduction et rotation externe (p≤ 0,001). Seule la rotation interne n'était pas significativement différente entre les groupes (p=0,388). La configuration où la correction de l'inclinaison était réalisée par médialisation (C+M+) a conduit à la pire ADM en adduction, extension, abduction, flexion et rotation externe de l'épaule
Conclusion : Notre étude logicielle montre que, lors de l'utilisation d'un implant huméral inversé incliné à 135°, la correction de l'inclinaison glénoïdienne (angle RSA=0°) et la latéralisation du composant glénoïdien en utilisant un augment osseux ou métallique incliné de 8 à 10 mm fournissent une ADM optimale sans conflit.
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Conflits d’intérêts :
M. Mouchantaf: Pas de conflit déclaré ,
M. Parisi: Pas de conflit déclaré ,
G. Secci: Pas de conflit déclaré ,
M. Biegun: Pas de conflit déclaré ,
M. Chelli: Pas de conflit déclaré ,
P. Schippers: Pas de conflit déclaré ,
P. Boileau Consultancy, Expert: Smith and Nephew and Stryker, Trainings, Teaching: Smith and Nephew and Stryker, Invitation to national or international congresses: Smith and Nephew and Stryker
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Shoulder / Elbow
ABSTRACT N° SOFCOT24-796
Morpho-anatomie de la région acromio-humérale chez la population Marocain
El Mehdi Boumediane* 1, brahim Demnati2, yassin Fath elkhir1, mohamed amine benhima1, imad abkari1
1Service de Chirurgie Orthopédique Traumatologie B, CHU Mohammed VI, , Marrakech, 2Laboratoire de chimie, biochimie, nutrition et environnement, faculté de Médecine et de Pharmacie, Université Hassan 2, Casablanca, Morocco
Introduction : L’atteinte de la coiffe des rotateurs est une cause fréquente de douleur de l’épaule chez l’adulte. L’étiologie
spécifique de cette atteinte n’est pas complètement élucidée, mais reste considérée comme résultante d’une
combinaison de facteurs intrinsèques et de facteurs extrinsèques. Les facteurs extrinsèques reconnus comprennent
essentiellement la morphologie de cette région anatomique.
Material and methods :
Notre travail a pour but d’étudier la morpho-anatomie de la
région acromio-humérale chez la population Marocaine et Déterminer le retentissement de cette morphologie sur la
survenue de lésions de la coiffe des rotateurs.
Results : L'âge de nos patients variait entre 16 et 77 ans avec une moyenne de 51.17ans. Il existait une prédominance
féminine (70%). Le côté droit était étudié dans 61.1% des cas. Le groupe témoin comptait 11 sujets (20%) tandis que le
groupe des cas atteints de pathologies de la coiffe des rotateurs en comptait 43 (80%).
- Notre série a noté des différences morphologiques de part la signification statistique et la logique biomécanique entre le
groupe des cas atteints de pathologies de la coiffe des rotateurs et celui des témoins
•La moyenne de l’angle de la grande tubérosité (GTA) était plus grande chez les patients présentant une lésion de la
coiffe des rotateurs comparés aux patients témoins (56.53° vs 48.97° et p=0.002).
•Le type 1 suivi du type 2 d’acromion selon la classification de Bigliani étaient les plus fréquemment rencontrés chez
notre population que ce soit pour le groupe atteint de lésions de la coiffe des rotateurs ou pour celui des témoins.
D’autres différences morphologiques statistiquement moins significatives émanent de notre étude :
• La moyenne de l’indice acromial (AI) chez les patients avec atteinte de la coiffe des rotateurs était plus élevée par
rapport à celle des témoins (0.74 vs 0.69 et p=0.25).
• La moyenne de l’angle latéral de l’acromion (LAA) était plus petite comparée à celle du groupe témoin (71.38° vs 79.55°
et p= 0.088).
• La moyenne de longueur de la petite tubérosité (LLT) était plus petite chez le sous groupe présentant des lésions du
sous scapulaire et /ou de la LPB par rapport aux témoins (24.73mm vs 26.33mm et p=0.098).
Conclusion : Notre étude a noté certaines différences morphologiques de la région acromio-humérale entre la population
atteinte de lésions de la coiffe des rotateurs et celle des témoins.
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Shoulder / Elbow
ABSTRACT N° SOFCOT24-577
Résultats à long terme de la réparation de la coiffe des rotateurs par technique Suture Bridge chez les patients jeunes : une étude de suivi à 5 ans.
Laurentiu Cosmin Focsa* 1, Faisal Adi1, Marc-Antoine Rousseau1, Patrick Boyer1
1Service de chirurgie Orthopédique et Traumatologique, CHU Bichat-Beaujon, AP-HP, Université Paris Cité , Paris, France
Introduction : Moins fréquent chez les patients jeunes, les ruptures de la coiffe des rotateurs (RCT) représentent une cause significative de douleur et de dysfonctionnement de l'épaule. La réparation arthroscopique est le traitement de référence, offrant de faibles taux de complications et permettant d'éviter les conséquences dégénératives de la lésion primaire. La réparation arthroscopique en double rangée, notamment la technique Suture Bridge offre une cicatrisation tendineuse supérieure et des taux de révision réduits par rapport aux méthodes en simple rangée. L'objectif de la présente étude était d'évaluer les résultats cliniques et radiologiques après réparation arthroscopique d'une RCT chez des patients de moins de 40 ans en utilisant une technique Suture Bridge.
Material and methods : Soixante-trois jeunes patients (< 40 ans) ayant subi une réparation arthroscopique de la RCT ont été prospectivement inclus. Les ruptures complètes ou partielles avec une infiltration graisseuse < 2 selon Goutalier-Bernageau et une IRM à 12 mois étaient incluses. Les épaules raides, les ruptures massives avec rétraction proximale non réductible des tendons et/ou arthrose classée Hamada > 2 étaient exclues. La réparation utilisait une technique Suture Bridge avec des bandelettes. Les résultats étaient évalués à l'aide du score de Constant, du score de l'ASES, d'un score de force et d'une EVA. La cicatrisation tendineuse était évaluée selon la classification IRM de Sugaya à 12 mois.
Results : Le score Constant moyen a augmenté de 39,8 (écart, 29 à 52) à 88,9 (écart, 34 à 100) points après l'opération (p < 0,001). De même, le score ASES s'est amélioré de 41,8 (écart, 30 à 64) à 90,2 (écart, 35 à 100) (p < 0,001). Les scores objectifs de force musculaire ont évolué de 10,8 (écart, 0 à 16) à 19,5 (écart, 10 à 25) points (p < 0,001) et la douleur a diminué l'EVA descendant de 6,3 (écart, 3 à 10) à 1,3 (écart, 0 à 9) (p < 0,001). 85 % des sportifs de loisir et 67 % des athlètes d'élite ont repris leur activité antérieure en moyenne après 10,7 mois (écart : 9-12).
Discussion : La technique Suture Bridge chez les patients jeunes a été peu étudié dans la littérature. La présente étude a mis en évidence une amélioration significative des scores cliniques (Constant et ASES), de douleur et de la satisfaction des patients jeunes (< 40 ans) après réparation arthroscopique des lésions de la coiffe des rotateurs. L'incorporation de bandelettes de suture à haute résistance assure une distribution efficace des contraintes à travers l'interface fil-tendon, minimisant ainsi le risque de déchirure tendineuse et optimisant le résultat de la réparation.
Conclusion : L'utilisation d'une technique Suture Bridge avec bandelettes dans la réparation arthroscopique des RCT chez les patients de moins de 40 ans a prouvé d'excellents résultats à long terme, comprenant une bonne cicatrisation tendineuse, soulagement de la douleur, amélioration de la fonction de l'épaule et une satisfaction élevée des patients.
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Shoulder / Elbow
ABSTRACT N° SOFCOT24-873
Impact de la Covid-19 sur la chirurgie prothétique de l’épaule : à propos d’une série de 37 cas opérés sous bloc interscalénique et sédation
Donald Tedah* 1, Philippe Collin2, 3, Laurent Baverel1
1Centre Hospitalier Privé, Rennes, 2Clinique Victor Hugo, 3Hopital American de Paris, Paris, France
Introduction : La chirurgie prothétique d’épaule est généralement effectuée sous anesthésie générale associée à une anesthésie locorégionale (ALR) à but antalgique. La pandémie de la Covid-19 a déterminé d’importants bouleversements dans l’activité chirurgicale. En effet dans ce contexte de crise, le rôle de l’ALR a été réévalué afin d’être considérée comme technique principale d’anesthésie associée à une sédation. cette étude vise à démontrer l'efficacité du bloc interscalénique avec sédation comme alternative à l’anesthésie générale pour la prothèse d'épaule.
Material and methods : Il s’agissait d’une étude rétrospective des patients opérés pour une prothèse d'épaule entre 2021 et 2023 par le même chirurgien. Seuls les patients opérés sous bloc interscalénique et sédation ont été inclus (37 patients). La moyenne d'âge était 74 ans. Le critère d’évaluation principal était la satisfaction des patients évaluée à travers le questionnaire EVAN-LR, les critères d’évaluation secondaires étaient la douleur (score VAS) à J+2 et les complications liées à l’anesthésie. La présence de douleur peropératoire et la volonté des patients de recevoir la même anesthésie étaient évaluées. Les données démographiques, le score ASA, les médicaments utilisés pour l’anesthésie et la durée du séjour en salle de soins post-interventionnelle étaient relevés.
Results : Trente-sept patients étaient inclus dont 11 hommes et 26 femmes, 28 patients (75,6%) avaient un score ASA 3. La satisfaction globale des patients était élevée avec un score moyen de 78,3. L’attention était l’item avec le meilleur score 89,6, cependant l’inconfort estimé à 67,9 était celui avec le plus faible score. Concernant la douleur, un pourcentage significatif de patients (75,6%) n'a ressenti aucune douleur ou une légère douleur pendant l'intervention. A J+2 le score VAS (Visual Analogue Scale) moyen était 3,6. Environ 16,2% ont ressenti une douleur modérée et 13,5% une douleur sévère contrôlée grâce à la thérapie orale. Environ 86,4% des patients a eu un vécu positif, exprimant une préférence pour l'ALR lors d'éventuelles futures interventions de l’épaule. Néanmoins, une minorité (13,5%) a répondu négativement, au regard d’une gêne liée aux bruits, la confusion et une sensation douloureuse transitoire. Environ 60% des patients séjournaient en SSPI pendant 30 à 60 minutes. Aucune complication majeure directement liée à l'ALR n'a été notée.
Discussion : Nos résultats indiquent une réception très positive à l’anesthésie interscalénique associée à une sédation avec un taux de satisfaction très élevé et la majeure partie des patients exprimant une préférence pour la même anesthésie lors d’une éventuelle future chirurgie de l'épaule. En outre les données de la douleur postopératoire et l’absence de complications révèlent la validité et la sécurité de l‘ALR pour cette intervention.
Conclusion : Dans le cadre la chirurgie prothétique d'épaule, l’association du bloc interscalénique et sédation est une alternative valable à l'anesthésie générale autant pour l’anesthésie peropératoire que pour l’analgésie postopératoire.
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Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
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Hip
ABSTRACT N° SOFCOT24-144
Hématome surinfecté de la hanche et la fesse sur lésion de l’artère fessière (pseudo anévrisme) post-injection intra-musculaire. A propos d'un cas.
Sofiane FORTAS* 1, Nazim BENMAYOUF1, Yahia YAHIAOUI1, Nacer KHERNANE1
1CHU, Batna, Algeria
Your abstract : L’abcès de la fesse est une complication fréquente après une injection intramusculaire et elle survient rarement après des semaines en post-injection. Cependant pour notre cas, une discordance radio-clinique et biologique de l’abcès sème une confusion diagnostic.
Et on se retrouve devant une complication exceptionnelle de découverte peropératoire par hémorragie de l'artère fessière supérieure sur probablement rupture d'un pseudo-anévrisme à son niveau. Les pseudo-anévrismes ont été rapportés moins de 150 fois dans la littérature.
Material and methods : Patient de 62 ans, admis pour hématome surinfectée de sa fesse droite survenu 28 jours après une injection intramusculaire de corticoïde. Conscient, état général conservé, fébrile, pale. Une TA à 120/60 mmHg et FC a 95 P/M.
Une tuméfaction mole douloureuse, rouge étendu à sa fesse droite est apparu depuis 10 jours. Infiltration œdémateuse au niveau de sa fesse et de sa hanche droite.
À la palpation un placard marbré d'ecchymoses étendue au niveau de la totalité du membre inférieur.
Les pouls périphériques parallèles et symétriques.
Une anémie à 8 g/dl d’hémoglobine et hyperleucocytose à 13300 éléments.
L’échographie a objectivé avec une double collection hétérogène de la région fessière droite profonde (des hématomes surinfectés). Au doppler : absence d'anomalies vasculaires des membres inférieurs. L’angioscanner non réalisé par manque.
Results : L'exploration chirurgicale a évacués 2 hématomes surinfectés de grande abondance, subitement un saignement très actif de sang rouge, incontrôlable, malgré les multiples tentatives de clampage et d'hémostase. Ce qui nous a fait évoquer une atteinte de l'artère fessière supérieure qui s'est rétracté en haut. Une hémostase temporaire par des tampons et des transfusions.
On a sollicité l’aide de l'équipe de chirurgie générale. Un abord inguinal est réalisé pour la ligature de l'artère hypogastrique droite, ce qui a abouti à une diminution significative du saignement de la région fessière, suivit de la mise en place d'un packing dans l’abord fessier, et la fermeture des 2 abords.
Le patient a été repris 48 h pour l’ablation du packing et le contrôle de l’hémostase.
Une amélioration des marbrures et régression des infiltrats durant les jours suivants.
Discussion : Un pseudoanévrisme par brèche ou amincissement de la paroi artérielle est causé par des traumatismes contondants, pénétrants, ou rarement par des infections et l'athérosclérose. Dans ce cas un traumatisme par une injection intramusculaire qui s'est aggravé reste une étiologie trés pertinente devant la cause infectieuse. La nécessité d'exploration radiologique vasculaire est indispensable pour éviter les surprises peropératoires.
Conclusion : Les pseudoanévrismes sont rares, d’étiologie variable et d’expression clinique différente. Elles peuvent induire la mortalité si elles sont mal diagnostiquées et prise en charge. Il faut toujours veiller à de meilleure exploration vasculaire par les médecins traitants pour une chirurgie plus adapté et prévisible.
Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
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Hip
ABSTRACT N° SOFCOT24-151
Une revue systématique des études comparatives entre les tiges recouvertes d’hydroxyapatite (Corail®) avec collerette d’une part, et sans collerette d’autre part, pour l’arthroplastie totale de la hanche de première intention sans ciment. Y a-t-il une différence de survie, des résultats fonctionnels et des signes radiologiques ?
Vasileios Giovanoulis* 1, 2, Eustathios Kenanidis1, Eleftherios Tsiridis1, Florence Aïm2, Simon Marmor2
1Academic Orthopaedic Department, Aristotle University Medical School, General Hospital Papageorgiou, Ring Road Efkarpia, Thessaloniki, Greece, 2 Orthopedic Surgery Department, Groupe Hospitalier Diaconnesses Croix Saint-Simon, Paris, France
Your abstract : Cette revue systématique vise à évaluer de manière critique la littérature des études comparatives examinant les tiges Corail avec et sans collerette en cas de PTH primaire afin de trouver des différences dans les taux de révision, les résultats radiographiques et fonctionnelles, et les complications postopératoires entre ces deux types de la même tige.
Material and methods : Les études éligibles ont été trouvées en effectuant des recherches sur PubMed, Science Direct/Scopus et la base de données Cochrane des revues systématiques depuis la conception jusqu'à mai 2023. Les directives PRISMA ont été suivies. L'enquête comprenait des essais contrôlés randomisés, des séries de cas, des études comparatives, de cohorte et observationnelles qui évaluaient au moins un résultat comparatif ou une complication entre les tiges Corail avec et sans collerette.
Results : Douze études comparatives portant sur 90 626 patients subissant une PTH primaire ont été incluses. Il y avait 40 441 tiges avec collerette et 58 543 tiges sans collerette. Le suivi allait de 12 à 360 mois. Notre étude a démontré qu'il n'y avait pas de différence significative dans le risque relatif de révision de la tige [RR = 0,68 ; Intervalle de Confiance (IC) à 95 %, 0,23, 2,02 ; p = 0,49], le nombre de liseré [RR = 0,3, IC à 95 % 0,06, 2,28 ; p = 0,29] et le risque global de complication (RR = 0,62 ; IC à 95 %, 0,22, 1,76 ; p = 0,37) entre les tiges avec et sans collerette. Les tiges avec collerette ont montré un enfoncement significativement moindre [différence moyenne : 1,01 mm, 95 % -1,77, -0,25 ; p = 0,009] et un risque réduit de fractures périprothétiques [RR = 0,52 ; IC à 95 % 0,29, 0,92 ; p = 0,03].
Conclusion : Les études comparatives entre les groupes de tiges avec et sans collerette ont montré des taux de survie similaires et des taux de complication globaux et des résultats fonctionnels similaires. Les taux de révision similaires entre les groupes rendent l'impact d'un enfoncement plus élevé pour les tiges sans collerette incertain. Le risque plus faible de fractures périprothétiques dans le groupe de tiges avec collerette doit être clarifié davantage, mais pourrait être lié à une stabilité rotationnelle élevée
Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
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ABSTRACT N° SOFCOT24-166
Intérêt de l'Acide Tranexamique dans L'Arthroplastie Totale Primaire du Genou
Bilel Tebib* 1, Ahmed Mohamed Lazar1, Ahlem Belhanafi1, Yacine Naceri1, Rabah Benkhlil1, Aissa Saadou1, Abdelmalek Bouchouicha1, Chahid Safi1
1Orthopedie / HCA, SACOT, Alger, Algeria
Introduction : L'arthroplastie totale du genou (PTG) est une solution efficace pour traiter la gonarthrose au stade terminale, des rapports encourageants concernant ses résultats cliniques à long terme ont été publiés.Environ 24 % des patients subissant une arthroplastie totale élective présentent une anémie préopératoire et, par conséquent, nécessitent une quantité importante de transfusion sanguin, qui est parfois associée à un séjour hospitalier prolongé et à de mauvais résultats cliniques.L'application d'agent antifibrinolytique tell que l'acide tranexamique (TXA) dans les PTG peut diminuer considérablement la perte sanguine totale et le besoin transfusionnel sans augmenter l'incidence de la thrombose veineuse profonde.Par conséquent, nous avons conçu la présente étude pour effectuer une évaluation préliminaire de l'efficacité et de la sécurité du TXA pour les patients ayant subi une PTG primaire.
Material and methods : Notre objectif était de discuter l'efficacité de l'administration d'acide tranexamique (TXA) pour contrôler la perte de sang chez les patients subissant une PTG primaire. Nous avons examiné rétrospectivement les données cliniques concernant une série consécutive de patients atteints d'une PTG unilatérale primaire. Les patients ont été divisés en groupe TXA (ayant reçu du TXA en périopératoire) et groupe témoin (n'ayant pas reçu de TXA). Les mesures des résultats comprenaient le volume de drainage ; taux d'hémoglobine et d'hématocrite enregistrés en préopératoire et au cours des 5 premiers jours postopératoires ; quantité de transfusion sanguine et la présence de la thrombose.
Results : 96 cas ont été inclus dans l’étude. Les données démographiques, l'état de santé général et les conditions préopératoires étaient comparables entre les deux groupes. Cependant, un volume de drainage significativement plus faible (P < 0,001), les pertes sanguines (P < 0,001) et un volume de transfusion sanguine (P = 0,046) ont été notés dans le groupe TXA. Les taux d'hémoglobine et d'hématocrite étaient significativement plus élevés dans le groupe TXA le premier jour postopératoire (P = 0,006), mais globalement, la baisse des taux d'hémoglobine et d'hématocrite au cours des 5 premiers jours postopératoires était similaire entre les groupes (P = 0,763), tout comme l'incidence des TVP (P = 0,794).
Conclusion : Le TXA a un rôle positif pour les patients dans le cadre d'une arthroplastie totale primaire du genou, le TXA diminue les pertes sanguines et le besoin de transfusion sanguine, qui semble principalement efficace le premier jour postopératoire d'une PTG.
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Knee
ABSTRACT N° SOFCOT24-182
Fixation des fragments ostéochondraux instables par des greffons ostéochondraux dans les ostéochondrites du genou. A propos de 24 cas
Ahmed Mohamed Lazar* 1, Bilel Tebib1, Ahlem Belhanafi1, CS A.Med Lazar1, Rym Mammeri Chaal1, Rabah Benkhelil1
1Hôpital Central de l'Armée, Alger, Algeria
Your abstract : Plusieurs traitements ont été proposé dans l'ostéochondrite disséquante à commencer par la séquestrectomie jusqu’à la greffe des chondrocytes en passant par la fixation du fragment ostéochondral et la mosaïcoplastie : Le but de ce travail est d’évaluer les résultats de cette technique et le taux d’intégration des fragments ostéochondraux.
Material and methods : 24 patients présentant des ostéochondrites disséquantes des condyles fémoraux classés stade 2 et 3 de BEDOUELLE qui ont bénéficié d’une fixation du fragment ostéochondral par des greffons ostéocartilagineux de 2,5 cm sur 4,5 mm de diamètre, entre 2009 et 2021. L’âge moyen des patients était de 30 ans (entre 17 et 41 ans).
La surface moyenne des ostéochondrites était de 1,4 cm² avec une minimale de 1 cm² et une maximale de 2,2 cm².
Les patients ont bénéficié d’une fixation du fragment ostéochondral par 1 ou 2 greffons ostéocartilagineux prélevés de la rampe condylienne médiale. 12 patients ont bénéficié, en plus de fixation du fragment ostéochondral de perforations tranchondrales.
Les résultats ont été évalués sur le plan fonctionnel en utilisant les scores d’IKDC subjectif ainsi que le score de Hughston modifié.
Les patients ont tous bénéficiés de radiographies de contrôle, une IRM et ou un arthroscanner, ce qui a permis de les classer selon le score radiologique de Hughston et le score MOCART.
Sur le plan morphologique, on a évalué nos résultats selon l’ICRS après une arthroscopie de contrôle.
Results : Les résultats ont été évalués avec un recul de 47 mois en moyenne On note une amélioration sur le plan fonctionnel avec un IKDC subjectif à 75,56 %. Il y a eu 84% d’excellents et bons résultats pour le score fonctionnel de Hughston.
Sur le plan radiologique, on a eu un bon score de MOCART avec 75 % de bons résultats.
On note qu’il y a eu une amélioration du score ICRS ; on n’a pas eu de complications.
Discussion : Les fixations sont indiquées pour les ostéochondrites disséquantes instables avec un bon os sous chondral sous-jacent.
On a utilisé pour ces fixations des broches, des vis et des vis sans tête. Actuellement certains utilisent des vis et des broches résorbables mais la résorption forme un milieu acide qui souvent ne permet pas l’intégration du fragment ostéochondral.
Donc pour notre série, on a fixé le fragment par des greffons ostéochondraux prélevés au dépend de la rampe condylienne médiale.
Les résultats de ces fixations sont satisfaisants à 4 ans de recul moyen. Avec une une intégration du fragment et une reconstruction de la surface articulaire.
Conclusion : La fixation des ostéochondrites disséquantes par des greffons ostéochondraux est une bonne indication pour les lésions classées stade 2 et 3 de BEDOUELLE.
Cette technique permet une fixation stable avec un apport sanguin à la base du fragment ostéochondral sans utiliser de matériel d’ostéosynthèse.
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Hip
ABSTRACT N° SOFCOT24-205
Fractures de hanches periprotetiques type B2 osteoporotiques - révisions fémorales avec tiges Revitan non cimentés, câbles, plaques Dall Milles
Stefan Cristea* 1, 2, Florin Groseanu1, 2, Yanis Hamaz1, Mihai Nicolae Cristea3
1Chirurgie Orthopedique,, Hopital d’Urgences Saint Pantelimon , Bucarest, Roumanie, 2Faculte Medecine, UMF Carol Davila, Bucharest, Romania, 3Saint Joseph Mons Hellora, Orthopedie, Mons, Belgium
Introduction : la synthese par plaque et plusieurs câbles renforce la structure ostéoporotique fémorale, dans les revisions non cimentée de hanches.
Material and methods : Nous avons examiné 245 révisions fémorales consécutives implantées dans notre clinique (2006-2023). Dans cet article, nous ne présentons que des révisions avec le stock osseux ostéoporotique et la fracture fémorale type B2 diaphysaire à l’aide de tige Revitan incurvée - 80 cas. Nous avons utilisé une tige épaisse et courte verrouillée distalement d’au moins 6 cm dans une structure fémorale forte. Dans la dépendance, nous avons utilisé des plaques et des câbles Dall Milles pour obtenir une stabilité primaire. Ces 80 hanches à 2 à 15 ans de suivi (moyenne de 63 mois; intervalle, 24 à 114 mois) ont survécu sans autres révisions. Les indications de révision comprenaient le relâchement aseptique de la tige (60 %), les révisions en deux étapes (13,84 %), le relâchement acétabulaire (12,31 %), les luxations récurrentes (3,08 %), les fractures périprothétiques (10,77 %). Les plaques doubles Dall Milles dans 14 cas, et les plaques simples dans 31 caisses étaient avec 7 trous, en 17 avec 9 trous et en 3 avec 5 trous et nous avons ajouté 3-9 câbles pour obtenir un ensemble solide.
Results : Les patients ont fait l’objet d’un suivi actif à intervalles réguliers pour déterminer l’état de révision et les mesures de résultats, y compris le Merle d’Aubigné , les questionnaires WOMAC et les radiographies . Les radiographies ont été évaluées pour l’affaissement de la tige (mm). Au cours de la période de suivi, 3 hanches se sont disloquées (4,61 %). Chaque événement s’est produit avant six mois après la chirurgie. Un seul de ces cas s’est disloqué deux fois. Une réduction fermée a été effectuée dans tous les cas. Aucun n’a nécessité une chirurgie de reprise par la suite, et ils sont tous restés stables.
Discussion : La tige Revitan fémorale courbée offre une bonne stabilité en utilisant une tige épaisse et courte verrouillée distalement et synthetise par des plaques et des câbles Dall Milles. On choisi la longueure et les nombres des plaques et des câbles, justqu'on obtienne une stabilité primaire.
Conclusion : La tige Revitan fémorale courbée offre une bonne stabilité en utilisant une tige épaisse et courte verrouillée distalement d’au moins 6 cm dans une structure fémorale forte. Malheureusement, ces clous ne peuvent être verrouillés distalement que s’ils mesurent plus de 18 mm. Dans la structure osseuse fragile, la stabilité doit être augmentée avec des plaques et des câbles. Seule la stabilité de rotation pendant l’opération pouvait décider du nombre de câbles et de la longueur des plaques de Dall Milles, ou de la nécessité de plaques supplémentaires.
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ABSTRACT N° SOFCOT24-215
Ischemic deformity of the femoral head: surgical treatment
Mikail P. Teplenky* 1
1National Ilizarov Medical Research Centre for Traumatology and Ortopaedics, Kurgan, Russia
Introduction : Ischemic deformity of the femoral head entails incongruent articular surfaces and is considered to be the leading cause of progressing arthritis in young people. The possibilities with salvage procedures are rather limited with the patients.
Review short and middle term results of intraarticulare hip reconstruction in adolescents and young adults with ischemic deformity of femoral head.
Material and methods : Treatment outcomes of 25 patients with ischemic deformity of femoral head were analyzed. Mean age at intervention was 17,3 years (13-22). The grade of arthrosis in joints were assessed according to Tonnis: I – 22, II - 3. The congruence of all the hips was evaluated as Coleman grade IV. The mean acetabulum-head index (AHI) was 0.57±0.03. The patients were treated with Ganz head reduction osteotomy (17 joints) and heilectomy (8 joints).
Results : Outcomes were followed from 1,5 to 5 years. Functional outcomes according to d'Aubigne-Postel were: Pain 4,9±0,1 points. ROM – 4,4±0,2 points. Walking ability – 4,6±0,1 points. Joint surface congruence according to Coleman showed: type I - 3, type II - 4, type III - 15, type IV - 3. The mean AHI was 0.9 ± 0.02. The grade of arthrosis progressed one grade in 2 joints. The positive outcomes made up 88%.
Discussion : In conditions of pronounced discongruence of articular surfaces due to deformation of the head, the possibilities of extra-articular centering interventions are limited, and their outcome is unpredictable. Operations aimed at changing the shape of the head can be a supplement or alternative to well-known palliative surgery, such as shelf osteoplasty or Chiari osteotomy
Conclusion : Differentiated application of intraarticular hip reconstruction in young patients with ischemic deformity of the femoral head allows for improved function of the hip joint and delayed total hip replacement.
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Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
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Knee
ABSTRACT N° SOFCOT24-230
Fracture unicondylienne du fémur : étude radio-clinique portant sur 26 cas
Fedi Dahech1, Nizar Sahnoun* 1, Cyrine Fourati1, Hassib Keskes1
1Service de Chirurgie Orthopédique et Traumatologique, CHU Habib Bourguiba, Sfax, Tunisia
Your abstract : Les fractures unicondyliennes de l’extrémité distale du fémur sont des lésions rares affectant une articulation portante. Elles présentent parfois des difficultés diagnostiques et peuvent être confondues avec des entorses graves, particulièrement lorsque la fracture est peu déplacée et que le genou est globuleux. Le traitement est le plus souvent chirurgical. La réduction anatomique est nécessaire pour restaurer la surface articulaire et prévenir les complications, principalement la pseudarthrose, les cals vicieux et surtout la raideur articulaire.
Material and methods : Nous avons mené une étude rétrospective portant sur 26 cas de fractures unicondyliennes du fémur Nous avons utilisé la classification de Nordin et exigé un suivi d'au moins un an pour évaluer les résultats. Les critères de Megy ont été utilisés pour étudier les résultats fonctionnels et les complications survenues.
Results : L'âge moyen était de 51 ans, avec des extrêmes de 21 à 81 ans et une prédominance masculine. L'ostéosynthèse a été réalisée par vissage dans tous les cas. La qualité de la réduction était jugée bonne dans 42 %, moyenne dans 46 % et mauvaise dans 3 cas (raideur articulaire). Une récupération d’une marche normale a été observée dans 42 % des cas.
Discussion : En raison de leurs mauvais résultats fonctionnels, le traitement orthopédique doit être réservé aux fractures unicondyliennes non déplacées chez les sujets âgés, ostéoporotiques ou alités. L'utilisation de vis larges est recommandée pour les fractures sagittales et coronales déplacées, tandis que le vissage antéropostérieur de rappel est indiqué pour les fractures de Hoffa.
Conclusion : Une réduction parfaite, une ostéosynthèse solide avec des vis larges et une rééducation précoce permettent d’obtenir de bons résultats dans le traitement des fractures unicondyliennes du fémur.
Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
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Hip
ABSTRACT N° SOFCOT24-232
Le verrouillage d’un crochet trochantérien dans la tige de reprise permet l’appui postopératoire après trochantérotomie élargie dans les reprises de prothèses totales de hanche
Philippe Massin* 1, 2
1CMC Ambroise Paré, Neuilly Sur Seine, 2Clinique Saint Louis, Poissy, France
Introduction : Introduction. En chirurgie de révision des prothèses totales de hanche, l’abord de la diaphyse fémorale peut être facilité par la pratique d’un volet trochantero-diaphysaire. Un des clés du succès est une fixation stable. Les crochets trochantero-diaphysaires ont été proposés, nécessitant une fixation par câbles métalliques et vis, mais les suites opératoires comportent une restriction d’appui de 6 semaines à 2 mois.
Nous rapportons ici une expérience où le trochanter a été fixé par un crochet trochantero-diaphysaire verrouillé dans la tige de reprise. L’hypothèse était que ce dispositif permettait la consolidation du grand trochanter tout en autorisant l’appui postopératoire.
Material and methods : Patients et Méthodes. Chez onze patients (7 femmes, 4 hommes) d’âge moyen 77 ans (36-97), la reprise a concerné le seul composant fémoral dans 3 cas : un descellement fémoral unipolaire aseptique avec pseudarthrose d'une ostéotomie métaphysaire, et 2 fractures périprothètiques. Dans 8 cas, les 2 composants ont été changés : 4 révisions cotyloïdiennes sans ciment (2 conversions au couple céramique/céramique et 2 changements de cupules suite à une cassure de bille en céramique), et 4 reconstructions cotyloïdiennes sur croix de Kerboull et cupule à double mobilité. Les tiges ont été reprises par le système modulaire Prius (Evolutis Briennon France). Dans 7 cas, un volet trochantéro-diaphysaire été pratiqué. Dans 3 cas, une longue fenêtre fémorale a été effectuée sans ostéotomie du trochanter mais une fracture peropératoire a nécessité la fixation par crochet. Dans un cas, il s’agissait d’une désostéotomie pseudarthrosée d’une ancienne ostéotomie de varisation. Les crochets de 20 ou 25 mm de longueur, fournis avec le système Prius ont été verrouillés dans la tige. Un viseur vissé sur la partie métaphysaire de la tige permettait de positionner les 2 vis de 4,5 métaphysaires dans la bonne direction. Le reste de la plaque était appliqué sur la diaphyse par des câbles métalliques (cable ready, Zimmer, Warsaw Indiana).
Results : Résultats. Avec 6 mois de recul minimum (6-21) , aucun des grands trochanters ne s’est mobilisé , malgré la reprise d’un appui immédiat total. Les complications étaient: un descellement fémoral aseptique, qui a nécessité une réimplantation d’une tige sans ciment plus courte avec déverrouillage mais conservation du crochet, et deux luxations antérieures précoces sans récidive. Un décès est survenu à 4 mois causé par une pneumopathie d’inhalation.
Discussion : Discussion. Ce dispositif semble de nature à simplifier les suites de ces reprises difficiles chez les patients âgés sans compromettre la consolidation du grand trochanter. Il faut au préalable s’assurer de la parfaite stabilité primaire de la tige avant de verrouiller le crochet. Le crochet doit être de longueur suffisante pour ponter le volet osseux.
Conclusion : Conclusion: Outre une solide fixation, cette technique permet le positionnement anatomique automatique du grand trochanter et apparait compatible avec l’appui complet précoce.
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Conflits d’intérêts :
P. Massin Consultancy, Expert: Veodis, Patent or product inventor: Evolutis
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ABSTRACT N° SOFCOT24-238
Fracture-avulsion de la tubérosité tibiale antérieure chez l'adolescent . A propos de 3 cas .
Sofiane FORTAS* 1, Fadila BENDAOUD1, Nazim BENMAYOUF1, Chaouki DERDOUS1
1CHU, Batna, Algeria
Your abstract : Une lésion rare, décrite la 1ère fois en 1950, apanage de l’adolescent sportif. Représente 0,4 à 11 % de toutes les lésions épiphysaires. La réception d’un saut est la cause plus fréquente. Multi-étiologiques mais sa relation avec la maladie d’Osgood-Schlatter, beaucoup plus fréquente.
Material and methods : 03 Cas. 1er cas : adolescent de 15 ans victime d’accident sportive par flexion brusque du genou avec contraction du quadriceps lors d’atterrissage en saut ; entrainant une avulsion de la TTA associée a une désinsertion distale du tendon patellaire de la TTA type OGDEN 2B avec inversion de TTA. Cette association rend l’entité encore plus grave et plus rare. Bénéficiant de traitement par réduction de la TTA et fixation par monovissage extraconjugale et réinsertion du tendon sur la TTA et fixation par des points trans-osseux multiples. Le montage est protégé par cadrage au fil métallique. Une ablation du cadrage a 60 jours est marqué par la redésinsertion de la TTA obligeant un renforcement du montage et prolongation de son immobilisation a 45 jours suivie de rééducation active.
2eme cas : adolescent de 17 ans suite à un accident sportif par contraction violente du quadriceps avec un pied fixe de son genou droit occasionnant une facture avulsion de la TTA type OGDEN 3B ,bénéficiant de traitement chirurgicale par réduction de la TTA et sa fixation par double vissage épiphysaire et métaphysaire extra conjugale cependant des refonds de la TTA a entrainer des petits diastasis lors du serrage des visses surtout métaphysaire ce qui a motiver une prolongation de l’immobilisation avant d’entamer la rééducation a presque 3 mois. 3eme cas un adolescent de 14 ans lors d’un accident de jeu et une mauvaise réception après un saut entrainant une fracture avulsion de sa TTA type OGDEN 3B. Il a bénéficié de réduction et fixation par triple vissage dont un épiphysaire et les autres métaphysaire, après 60 jours le patient a entamé sa rééducation.
Results : Le 1er cas un retard de consolidation a été constaté à cause de redésinsertion de la TTA secondairement ce qui a prolongé l’immobilisation ainsi que la rééducation, dont une raideur en flexion a nécessité une rééducation plus prolongée. Le 2 et le 3ème cas ont eus des suites rapidement favorables entretenu par une rééducation active et une récupération complète du second et en cours de finalisation du 3ème.
Discussion : Prédominance masculine nette, son traitement chirurgical sans compromettre la croissance future de cette région. Le maintien de la réduction de l’avulsion contre la force de traction constante du quadriceps reste difficile, heureusement que l’âge survient en fin de croissance.
Conclusion : Une lésion assez rare. Un diagnostic précoce et un traitement chirurgical précis ont permis de bons résultats fonctionnels et un retour à la pratique sportive dans les cas simple mais l’association lésionnelle est particulièrement difficile a traité. Le genurecurvatum constitue une des complications envisageables et a évité.
Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
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Knee
ABSTRACT N° SOFCOT24-248
Plastie au fascia lata sous arthroscopie dans les reconstructions du ligament croisé antérieur du genou, à propos de 176 cas.
Ahmed Mohamed Lazar* 1, Karim Riad Ami moussa1, Ahlem Belhanafi1, Bilel Tebib1, CS A.Med Lazar1, Rabah Benkhelil1, Rym Mammeri Chaal1
1Hôpital Central de l'Armée, Alger, Algeria
Your abstract : Les reconstructions du ligament croisé antérieur utilisant le fascia lata ont pour la première fois été décrites par Hey-Groves en 1917, quelques modifications techniques ont été apportées par Mac intosh en 1972 et par Jaeger plus récemment. L’outil arthroscopie a contribué à améliorer la technique .
Material and methods : Il s’agit d’une série prospective continue monocentrique mono opérateur de patients opérés selon la technique au fascia lata sous arthroscopie avec prélèvement mini invasif.
Critères d’inclusion : sujets jeunes entre 18 et 36 ans, des sportifs de compétition, chirurgie de première intention, opérés dans des délais de 6 à 24mois ,avec un bilan préopératoire complet : cliniquement ces patients sont positifs ++ au test de Lachman–trillat, un pivot shift positif à deux croix. IRM, laximétrie radiologique.
Critères d’exclusion : nous avons exclu du protocole : les reprises de ligamentoplastie et les lésions multi ligamentaires. Technique chirurgicale : prélèvement de la plastie avec incision de 5cm en regard de l’épicondyle fémoral qui remonte le long de la partie postérieure de la face latérale de la cuisse. La plastie doit mesurer entre 16 et 18cm et avoir une largeur de 2cm en distalité vue l’épaisseur de la partie distale à ce niveau et de 4cm à sa portion proximale plus fine à ce niveau pour augmenter le diamètre du transplant pour la partie intra articulaire.
Results : Notre série comprend 176 patients de sexe masculin des sportifs de compétitions. L’amélioration fonctionnelle de l’ensemble des patients était fortement significative entre le préopératoire et le dernier recul. Le score IKDC concernant la laxité a été classé A dans 82 % et B dans 14 %. L’engouement pour ligament antero latéral LAL ces dernières années et sa reconstruction nous ont poussé à travailler sur cette technique et de la moderniser notamment avec l’outil arthroscopique.
Discussion : Le fascia lata constitue un transplant de très haute résistance mécanique comparable aux autres transplants couramment utilisés, il permet une reconstruction du ligament antéro latéral (ténodése extra articulaire) et du ligament intra articulaire avec préservation de l’appareil extenseur et fléchisseur. Les écueils techniques apportés par Jaeger résident dans le prélèvement et la fermeture après section de la cloison intermusculaire externe et sa translation en dehors ainsi que par l’effet mixte extra articulaire et intra articulaire.
Nos résultats se rapprochent des résultats des séries publiées notamment celles de Jaeger, Burgot, Witvoët, Bahuaud ...
Conclusion : La ligamentoplastie au fascia lata sous arthroscopie présente d'excellents résultats. Les détracteurs rapportent le site de prélèvement avec sa grande cicatrice, mais on note qu'on peut y remédier avec l'astuce de Jaeger et qu'avec le fascia lata on peut reconstruire le Ligament Antéro Latéral.
Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
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ABSTRACT N° SOFCOT24-249
Association de la synovectomie chirurgicale et de la synoviorthèse dans le traitement des synovites villo-nodulaires du genou, à propos de 25 cas
Ahmed Mohamed Lazar* 1, Ahlem Belhanafi1, Bilel Tebib1, Rym Mammeri Chaal1, CS A.Med Lazar1, Rabah Benkhelil1
1Hôpital Central de l'Armée, Alger, Algeria
Your abstract : La synovite villo-nodulaire est une pathologie proliférative de la synoviale, relativement rare, dont les conséquences douloureuses et fonctionnelles peuvent altérer la qualité de vie. Le traitement n'est pas codifié et l'intérêt de la synoviorthèse isotopique reste à préciser.
L'objectif de cette étude est d’analyser les aspects évolutifs de la synovite villo-nodulaire sur une série de 25 cas.
Material and methods : C’est une étude rétrospective sur 25 patients présentant des synovites villo-nodulaires du genou colligées sur 10 ans. L’âge moyen était de 25,6 ans. Le sex-ratio était de 14 femmes pour 11 hommes.
85% des patients ont été orientés par les rhumatologues. Tous ont bénéficié d’une IRM. Ces patients ont été traités par synovectomie chirurgicale suivie dans 65% par une synoviorthèse à l'yttrium 90.
La forme était diffuse dans 84%, et les signes cliniques les plus fréquents étaient la douleur (80%), l'épanchement (79%) et l'hémarthrose (75%).
Des anomalies radiologiques sont retrouvées chez 7 cas. L’IRM a montré des signes caractéristiques des synovites (dépôts d’hémosidérine).
Results : Le recul moyen était de 22 mois. Les patients traités par l’association chirurgie et synoviorthèse n’ont présenté que 6 récidives avec un intervalle de 13
mois. Contrairement aux patients qui ont bénéficié d’un seul traitement.
Discussion : La synovite villo-nodulaire est une pathologie assez grave de par son évolution et sa prise en charge.
En effet, cette prise en charge doit être multidisciplinaire, elle doit être pratiquée par le rhumatologue, le radiologue, le rééducateur et le chirurgien orthopédiste avec chacun son traitement (synoviorthèse, synovectomie).
Conclusion : L’IRM et l’arthroscopie ont amélioré le diagnostic précoce ainsi que la prise en charge des synovites villo-nodulaires, dont la prise en charge doit réunir le rhumatologue et le chirurgien.
Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
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ABSTRACT N° SOFCOT24-265
Infection tuberculeuse périprothétique de la hanche : diagnostic, prise en charge, défis et résultats
Zakaria Chabihi* 1, 2, Tariq Aalil1, Brahim Demnati3, Abdelwahed Soleh1, Yassine Fath El Khir1, El Mehdi Boumediane1, Mohamed Amine Benhima1, Imad Abkari1
1Traumatologie orthopedie B, CHU Mohamed VI, 2Laboratoire de recherche clinique et épidemiologique de la pathologie osteoarticulaire, Université Cadi Ayyad, Marrakech, 3Université Hassan II , Casablanca, Morocco
Introduction : L'infection tuberculeuse sur prothèse de hanche (HPPTI) est une complication rare mais grave de l'arthroplastie de la hanche, qui pose un défi diagnostique et thérapeutique, en particulier dans les régions endémiques. La littérature sur l'HPPTI est rare et se compose principalement de rapports de cas isolés ou de petites séries de cas, sans examen complet du sujet.
Material and methods : Nous avons rapporté une série de cas de 17 patients atteints d'HPPTI, traités dans notre centre entre 2020 et 2023. Nous avons décrit les caractéristiques cliniques, radiologiques, microbiologiques et histologiques, ainsi que les stratégies thérapeutiques et les résultats.
Results : L'étude a inclus 17 patients d'un âge moyen de 54,8 ans (± 12,4), majoritairement de sexe masculin (64,7 %). Des antécédents de tuberculose ont été notés chez 23,5 % des patients, dont 17,6 % présentaient une tuberculose pulmonaire active au moment du diagnostic. Le délai moyen entre l'arthroplastie de la hanche et le diagnostic d'HPPTI était de 18,2 mois (± 14,6). Les manifestations cliniques comprenaient principalement des douleurs (100 %), des serosités (88,2 %) et de la fièvre (70,6 %). Les tests de laboratoire ont indiqué des valeurs élevées de VS, CRP et WBC chez la plupart des patients. Les résultats radiologiques ont montré un descellement de la tige (88,2 %) et une ostéite fémorale irrégulière (70,6 %). Les résultats microbiologiques ont donné des cultures négatives dans 70,6 % des cas. L'examen histologique a confirmé une inflammation granulomateuse chez 17,6 % des patients. Le traitement impliquait un régime antituberculeux standard d'une durée moyenne de 13,2 mois (± 2,4), et l'intervention chirurgicale comprenait le remplacement de la prothèse par un spacer en ciment. Le taux de guérison après traitement était de 88,2 %, avec un score moyen de Harris Hip (HHS) de 82,4 (± 12,6) au dernier suivi, indiquant un résultat majoritairement positif.
Discussion : Notre série de cas, la plus grande rapportée à ce jour, et la première du Maroc et de l’Afrique du Nord. Elle met en évidence les caractéristiques épidmiologiques et note une prédominance masculine et une moyenne d’âge plus jeune que celle des infections articulaires prothétiques typiques. La discussion aborde également la prévalence élevée de la tuberculose dans la région et l’absence d’un protocole de traitement anti-TB, malgré les recommandations de certains auteurs. Les auteurs soulignent la présentation précoce et la détection de la HPPTI dans leur population, ainsi que l’efficacité du traitement médical standard et l’option chirurgicale d’échange en deux étapes, qui a montré un taux de réussite de 88.2%.
Conclusion : À notre connaissance, il s'agit de la première série de cas d'HPPTI du Maroc et d'Afrique du Nord, et la plus grande série de cas de la littérature. Nous soulignons l'importance d'une approche multidisciplinaire et coordonnée, impliquant des chirurgiens orthopédistes, des spécialistes des maladies infectieuses, des microbiologistes, des pathologistes, des radiologues et des physiothérapeutes, pour une prise en charge et des résultats optimaux de l'HPPTI.
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Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
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Hip
ABSTRACT N° SOFCOT24-279
Cupule cimentée double mobilité dans les fractures médiales de la hanche
Mariano Pastor Luna* 1, Nicolas Bonin2, Erick Geovanni Tarifa Meriles 3
1Hopital Clinic UBA, Buenos Aires, Argentina, 2lyon-ortho-clinic, lyon-ortho-clinic, Ville lyon, France, 3Service Traumatología clinique, Hospital de Clínicas José de San Martin , Buenos Aires, Argentina
Introduction : Les fractures médiales de la hanche ont une incidence élevée chez les patients âgés, constituant ainsi un chapitre très important dans la pratique de la traumatologie et la rééducation interdisciplinaire précoce d'un patient présentant une fracture de la hanche est d'une importance vitale, puisque la survie diminue dans les 12 premiers mois postopératoires.
L'objectif est de montrer la méthode et les résultats du scellement par cupule à double mobilité chez les patients âgés présentant une fracture de la hanche.
Material and methods : 'alésage du cotyle est réalisé avec des forets progressifs et ascendants. La cupule à implanter aura 2 diamètres plus petits que le dernier foret travaillé, ce qui nous permettra de cimenter avec une épaisseur de 2 à 4 mm.- Obtenant ainsi un manteau de ciment approprié à la biomécanique de l'interface os, ciment, métal, polyéthylène.- Trois trous d'ancrage, supérieur, antérieur et postérieur, de 6 à 8 mm, avec lavage pulsatile la surface est laissée conditionnée pour une bonne interdigitation ciment-os. - le ciment est posé manuellement, technique de cimentation de première génération. La pression exercée lors de la pose doit être suffisante pour assurer une couche de ciment homogène entre 2 et 4mm.- L'évaluation a été réalisée avec des radiographies frontales des deux hanches à un mois, 3 mois, 6 mois et un an ; recherche de zones de radiotransparence et de démarcation dans les zones de Grüen.
Results : Sur les 278 patients opérés, 201 répondaient aux critères d'inclusion, parmi eux 41 ne sont pas entrés dans l'étude pour cause de décès (20 %) et 20 ont été perdus de vue (10 %), laissant 140 patients évalués chez lesquels nous n'avons pas eu de démarcation, de descellement mécanique, ni d'arrachement de ces cupules DM cimentées.-
Discussion : Le patient âgé souffrant de hanches représente un problème de santé dans le monde entier. Dans notre pays, pour les fractures médiales déplacées de la hanche chez le patient âgé, le traitement de choix est une arthroplastie totale de hanche cimentée dans les deux composants. - Dans notre service et constatant les excellents résultats de l'école française avec la cupule double mobilité dès un an En 2018, nous avons développé un produit national avec des caractéristiques similaires pour le ciment.-
Dans notre environnement, le scellement d'une cupule continue d'être une option valable dans la population étudiée en raison de l'altération de la qualité osseuse, et du coût global de l'implant national dans ce type de pathologie.
Conclusion : les résultats obtenus dans notre série nous confortent dans la conclusion que la technique de cimentation manuelle de la cupule continue d'être une option valable chez les patients âgés présentant une fracture de la hanche , qui devrait être dans l'arsenal de tout spécialiste pour sa mise en œuvre.
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Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
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ABSTRACT N° SOFCOT24-312
Thromboprophylaxie et reconstruction chirurgicale du ligament croisé antérieur du genou. A propos d’une étude prospective.
Reida R. Doumi* 1, Mouloud Tair1, Abdelatif Beguiret2, Fatikha Kheira Lahouel3
1Hôpital militaire universitaire spécialisé en chirurgie orthopédique rééducation fonctionnelle et appareillage, 2Hôpital militaire universitaire spécialisé en chirurgie orthopédique rééducation fonctionnelle et appareillage, Alger, 3centre hospitalier universitaire d'oran, Oran, Algeria
Your abstract : La chirurgie de reconstruction du ligament croisé antérieur du genou est la chirurgie ligamentaire la plus réalisée en Algérie. Dans notre pratique quotidienne, on a remarqué que les complications thromboemboliques sont rares. Dans la littérature, la ligamentoplastie du genou est considérée comme une chirurgie orthopédique à risque thromboembolique modérée, la poursuite de la prophylaxie après le dixième jour postopératoire n’étant pas considérée comme nécessaire.
Material and methods : Nous avons colligé 74 patients présentant une rupture du ligament croisé antérieur et opérés par autogreffe libre du tendon rotulien intra-articulaire . Tous les patients ont bénéficié d’un protocole de prise en charge précoce en Médecine Physique et Réadaptation. Ils ont reçu aussi un traitement par héparine de bas poids moléculaire pendant 10 jours. Un suivi clinique régulier a été effectué en consultation. Nous avons fait chez tous les patients, un dépistage clinique des évènements thromboemboliques symptomatiques. L’analyse statistique était faite par le logiciel Statistical Package for Social Sciences version 20.
Results : Aucun cas d’incident thromboembolique clinique symptomatique n'a été retrouvé chez les 74 patients répondant aux critères d’inclusion. Tous les patients étaient de sexe masculin. L’âge moyen au moment de l’intervention chirurgicale était de 29 ans avec un indice de masse corporelle moyen de 24,96 Kg/m2. La notion de tabagisme était retrouvée chez 28.4 % des patients. Le genou droit était le plus touché par l dans 52.7 % des cas et 56,7% des sujets ont été opérés au niveau de leur membre inférieur dominant. La durée moyenne d'hospitalisation dans le service de chirurgie orthopédique était de 05 jours.
Discussion : Dans la littérature l’incidence de survenu d'un incident thromboembolique clinique symptomatique après reconstruction du ligament croisé antérieur du genou est très variable selon les études. Dans notre étude aucun incident thromboembolique clinique symptomatique n’a été signalé malgré la réduction de la durée du traitement par héparine de bas poids moléculaire à 10 jours. Ces résultats nous obligent de revoir nos pratiques concernant la thromboprophylaxie après reconstruction du ligament croisé antérieur et de proposer une réduction de la durée à moins de 10 jours, surtout chez les sujets jeunes sans facteurs de risque.
Conclusion : La reconstruction du ligament croisé antérieur du genou est considérée comme une chirurgie orthopédique à risque thromboembolique modérée. La durée de la thromboprophylaxie en Algérie n’est pas codifiée. La thromboprophylaxie est utilisée systématiquement après cette chirurgie, mais sa durée n’est pas encore bien précise. Ces résultats nous interpellent sur la durée de la prise en charge préventive des accidents thromboemboliques déjà utilisée dans les services de chirurgie orthopédiques après RCLCA, surtout chez les sujets jeunes sans facteurs de risque.
Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
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ABSTRACT N° SOFCOT24-314
Comparaison entre la prothèse unicompartimentale du genou personnalisée et classique : Analyse biomécanique de la marche à différentes vitesses
Haithem M'barki* 1, 2, Étienne L. Belzile3, 4, Katia Turcot1, 2
1Département de kinésiologie, Université Laval, 2Centre interdisciplinaire de recherche en réadaptation et intégration sociale (Cirris), 3Faculté de médecine, Université Laval, 4Hôpital Enfant-Jésus, CHU de Québec-Université Laval, Québec city, Canada
Introduction : Le choix de la taille des compartiments et la pose sont des facteurs cruciaux pour la réussite et la survie des prothèses unicompartimental du genou. Les prothèses unicompartimentales personnalisées (PUCP) à l’anatomie du patient ont montré un meilleur positionnement des compartiments et des résultats cliniques proche du genou sain. Toutefois, aucune étude biomécanique n’a comparé leur différence d’un point de vue fonctionnelle.
Le but de cette étude est de déterminer si la PUCP de Bodycad UKS (BUKS), mène à une amélioration supérieure de la fonction articulaire du genou en comparaison à une prothèse classique (Oxford UKA) lors de la marche à vitesse confortable et rapide.
Material and methods : 19 patients ont participé à cette étude jusqu’à présent. 12 patients opérés avec la prothèse Oxford UKA (OUKA) et 7 patients opérés avec la prothèse BUKS. Les patients ont été invités à marcher dans un couloir de 10m à deux vitesses : confortable et rapide. Un système d’analyse de mouvement (Vicon) et quatre plateformes de force (AMTI) sont utilisés pour quantifier la cinématique et la cinétique du membre inférieur. Les maximums des angles de flexion et d'extension (lors des phases de mise en charge, milieu d'appui et oscillante) ont été calculés, ainsi que les pics des moments au genou dans les plans sagittal et frontal. Le Knee injury and Osteoarthritis Outcome Score (KOOS) a aussi été utilisé afin d’évaluer la fonction du genou opéré. Une analyse de variance à mesure répétées est utilisée pour comparés les variables entres les différentes prothèses et sous les deux conditions de marche.
Results : Les résultats montrent aucun effet de groupe sur les conditions de marche (p=0.75). Sur le plan sagittal, aucun effet de groupe n’est observé sur la flexion maximale du genou à la mise en charge (p=0.13) et la phase oscillante (p=0.35). Un effet de groupe est montré à l’extension maximale au milieu d’appui (p=0.049). Sur le plan frontal, aucune différence n’est observée sur l’angle maximal d’adduction durant la phase d’appui (p=0.79). Pour la cinétique et sur le plan sagittal, un effet de groupe est observé au maximum du moment fléchisseur (p=0.007) ainsi qu’au 2ème pic du moment extenseur (p=0.028). Sur le plan frontal, aucune différence n’est observée (p=0.27). Aucune différence sur le score total du KOOS n’est observée (p=0.68).
Discussion : À un suivi à moyen terme, les PUCP ont démontré des résultats similaires à ceux des prothèses classiques en termes de biomécanique de marche dans les deux conditions, ainsi qu’aux résultats cliniques du KOOS. Cependant, les patients OUKA ont montré une diminution de l’extension du genou à la fin de la phase d'appui par rapport aux patients BUKS, suggérant un mécanisme protecteur développé par les patients OUKA.
Conclusion : Des analyses additionnelles sont nécessaires pour valider ces résultats dans d'autres tâches fonctionnelles plus complexes afin de montrer l’efficacité des PUCP pour la prise en charge des patients.
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Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
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ABSTRACT N° SOFCOT24-316
Prise en charge en médecine physique et réadaptation d’une ligamentoplastie du genou type KENNETH JONES : protocole accéléré versus protocole classique.
Reida R. Doumi* 1, 1, Mouloud Tair1, beguiret abdelatif2, Fatikha Kheira Lahouel3
1Hôpital militaire universitaire spécialisé en chirurgie orthopédique rééducation fonctionnelle et appareillage, 2hôpital militaire universitaire spécialisé en chirurgie orthopédique rééducation fonctionnelle et appareillage, alger, 3centre hospitalier universitaire d'oran, Oran, Algeria
Your abstract : La rupture du ligament croisé antérieur entraîne des conséquences neurophysiologiques. L’intervention chirurgicale est préconisée pour rétablir la stabilité. La rééducation peut être longue. Le choix de notre problématique de comparaison (protocole classique versus protocole accéléré) se base sur les nouvelles connaissances en matière de plasticité cérébrale.
Material and methods : Notre étude porte sur une série de 178 patients présentant une laxité antérieure chronique symptomatique opérée par autogreffe libre du tendon rotulien intra-articulaire type KENNETH JONES. La population étudiée est répartie en deux groupes : 104 patients opérés et ayant bénéficié d’un protocole classique de rééducation , 74 patients opérés et bénéficiant d’un protocole accéléré . Les instruments métriques utilisés ont été le système CLAS de la classification ARPEGE, l’échelle de Lysholm. Pour l’analyse statistique, le programme Statistical Package for Social Sciences version 20 a été utilisé.
Results : Résultats fonctionnels à 12 mois selon l’échelle LYSHOLM : différence statistiquement très significative (P < 0,000) entre les patients des deux protocoles ; protocole accéléré, 0% de mauvais résultats fonctionnels, 2,7 % de bons résultats, et 97,3 % de résultats excellents. Le taux de survenu d’une douleur résiduelle chez les patients qui ont bénéficié d’un protocole classique (59,8 %) est significativement (p< 0,000) plus élevée par rapport à celui du protocole accéléré (12,4 %). La raideur de la flexion du genou opéré touche 32,3 % des patients du protocole classique contre 2,7 % des patients soumis au protocole accéléré, avec une différence statistique très significative (p< 0,000). La raideur de l’extension a été notée chez 4,5 % des patients appartenant tous au groupe du protocole classique, avec une différence statistique significative (p < 0,02). L’activité sportive antérieure a été reprise dans 58,1% en cas de protocole accéléré, ce qui est significativement (p <0,000) plus élevée par rapport au protocole classique (32,9 %).
Discussion : Les résultats fonctionnels retrouvés chez les patients du groupe protocole accéléré, selon l’échelle de Lysholm, rejoignent ceux de la littérature. Par contre, les résultats des patients soumis au protocole classique et ceux de la littérature sont largement inférieurs à ceux du groupe soumis au protocole accéléré. Ceci s’explique par l’importance des complications retrouvées chez les patients du protocole classique. Ces complications interviennent directement et indirectement dans les items constituant l’échelle de Lysholm et donc sur les résultats finals
Conclusion : En Médecine Physique et Réadaptation, nous avons opté pour le programme accéléré au stade postopératoire en fonction des résultats favorables par rapport à ceux du protocole classique. La priorité repose sur l’éviction de la mise en place de la plasticité négative ou mal adaptative qui conduit à des stratégies de non-utilisation et de déconditionnement.
Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
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ABSTRACT N° SOFCOT24-320
Y a-t-il une différence du point de vue de l’ostéointégration entre cotyle Press fit vissé et cotyle Press fit seul ?
Ahlem Belhanafi* 1, Billel Tebib1, Adlen Cherfi1, Ahmed Mohamed Lazar1, camélia soltani1
1Hôpital central de l'armée, Alger, Algeria
Your abstract : Notre étude concerne la PTH à couple de frottement CoC, à revêtement complet en HA chez les sujets jeunes, avec pour but de démontrer la nécessité d’une fixation complémentaire par ajout de vis pour un cotyle « press-fit », où la rigidité de ce couple fait craindre une non ostéointégration par excès de contraintes à la jonction os-métal back et un risque de descellement aseptique à la longue.
Material and methods : Etude prospective, comparative, monocentrique, mono operateur, qui concerne 60 patients (31 hommes pour 29 femmes), 21 patients présentent une atteinte bilatérale opérés simultanément, soit 81 hanche au total. Avec un recul de 3 ans. L’évaluation clinique s’est faite selon les scores de PMA et Harris. L’analyse radiologique de l’interface os-métal back de nos deux groupes de cotyles a été effectuée, selon la classification topographique de De Lee et Charnley et les critères de Moore et al pour l ostéointégration qui comprennent cinq signes radiologiques dont la mesure des angles de renforcements supérolatéral et inféromédial (RSL,RIM). Des mesures confirmées par étude scanographique utilisant la technique MAR.
Results : Série homogène, qui inclue 47 hanches gauches et 34 droites, opérées entre 2020 et 2021. Avec un recul de 3ans.La moyenne d’âge est de 41ans (18 à 59 ans). 43 cotyle implantés en pressfit, et 38 en pressfit vissé. Le score de PMA est passé de 8.45 en pré op a 17,44 (14-18) .Le gain moyen du score de Harris est de 56 pts, atteignant un score de 97.18 pts. L’étude radiologique de l’ostéointégration des cotyles, retrouve une meilleure croissance osseuse avec une différence significative en faveur du groupe des cotyles vissés avec des RSL, RIM plus étendus (RSL de 32.29°±5.17(24°,47°) /25.89°±5.60°(16°,38°) dans le Groupe pressfit et RIM de 21.91°±4.48(12°,31°)/ 18.60°±4.52°, (11°, 30°) pour le Groupe Press fit
Discussion : De nombreuses études ont suggéré que le sous-fraisage de l'acétabulum et l'utilisation d’un implant surdimensionné autorise une fixation acétabulaire en press fit, suffisante pour obtenir la stabilité initiale, Cependant en pratique, les chiffres diffèrent, quant au taux d’apposition osseuse (Cook, Collier, Harris) qui reste insuffisant, de plus ,en raison des propriétés viscoélastiques du cotyle il existe une réduction de la qualité du press fit prévu( Hanmann). Le rajout de vis améliore la stabilité locale (Hsu) avec une croissance osseuse autour des vis et des renforcements périphériques plus importants (Pidhorz, notre série).Ce qui permet de retarder les reprise(Naterra)
Conclusion : Sur la base de nos résultats, pour assurer une stabilité et meilleure ostéointégration de la cupule d’un jeune patient actif, nous pensons que l’indication de vissage supplémentaire doit être plus qu’une mesure de protection, mais plutôt effectuée de manière systématique.
Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
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ABSTRACT N° SOFCOT24-353
Fracture-luxation obturatrice de la tête fémorale associée à une fracture du grand trochanter et de la branche ischio-pubienne homolatérale
A propos d’un cas (Revue de la littérature)
Latifa Tehir* 1, 2 and Bensaada.MC, Belaref.S, Naili.R, Afaifia.M, Lahat. T, Trad H.
1Faculté de médecine Badji Mokhtar, 2Centre hospitalo-universitaire Ibn Rochd, Annaba, Algeria
Your abstract : Les luxations traumatiques de la hanche sont le résultat d’un mécanisme traumatique à haute énergie (1,2). Les luxations antérieures de la hanche sont rares 10 à 15%, (2,3).Les associations lésionnelles sont rares; fracture de la tête fémorale (5–8) , fracture du col fémoral (1,9). L’association à une fracture du grand trochanter est rare , peu de publications dans la littérature (10–15).
Nous présentant un cas de luxation obturatrice de la hanche, fracture de la tête fémorale en plus d’une impaction ostéochondrale, fracture du grand trochanter et une fracture de la branche ischio-pubienne homolatérale.
Les auteurs attirent l’attention sur l’association lésionnelle rare d’une telle luxation et les mécanismes impliqués.
Le but : apporter de nouvelles données aux classifications et aux mécanismes de ces lésions rares.
Material and methods : Patiente âgée de 31 ans, victime d’un accident de la route, bilan radio-clinique : luxation antéro-inférieure de la hanche gauche , fracture de la tête fémorale , du grand trochanter et du cadre obturateur homolatérales.
Results : Réduction à foyer fermé, en tenant compte du risque de fracture du col fémoral et ou d’irréductibilité par incarcération du fragment céphalique (16). Ostéosynthèse chirurgicale à J5 d’une fracture détachant un fragment antérieur dépassant le tiers et prenant toute la circonférence de la tête fémorale dans le plan coronal, trans fovéal détachant une partie du ligament rond, fracture du grand trochanter détachant de multiples fragments avec un refond cervico-trochantérien et une fracture de la branche ischio-pubienne homolatérale .
Discussion : Les différentes classifications des luxations antérieures décrivent la position céphalique fémorale ; Epstein et Wiss (5,(19). Delee et al (6) (9). La fracture de la tête fémorale a donné lieu à diverses classifications (Pipkin, Brumback ,Yoon, Lafosse et Chiron). (7,3,10,11,20).
La description du fragment céphalique se fait uniquement dans le plan sagittal ou axial, supra ou infra-foveal.
Dans notre cas la fracture de la tête fémorale s’est faite dans le plan coronal, interessant toute la circonférence de la tête.
L’association à une impaction ostéochondrale est très rare. (24,25).
L’association à une fracture du grand trochanter est rare , peu de publications dans la littérature (10–15),(26,27).
Conclusion : Les fractures luxation traumatiques antérieures sont rares. Chez notre patiente, fracture luxation obturatrice de la tête fémorale détachant un fragment antérieur, prenant toute la circonférence de la tête dans le plan coronal, oblique par rapport au col fémoral et trans-foveal, prenant la moitié de l’insertion du ligament rond. Impaction supéro-externe de la tête fémorale. Fracture du grand trochanter et de la branche ischio-pubienne homolatérale. Aucun cas similaire n’a été décrit dans la littérature.
À notre connaissance, il n’existe pas encore de classification détaillée pour ce type de lésion ainsi que son mécanisme lésionnel.
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ABSTRACT N° SOFCOT24-413
Double ostéotomie d'un cal vicieux du plateau tibial avec grande déformation en recurvatum
Ahmed El Amine Mebarki* 1, abdelbaki meslem2
1chuo, oran, 2privé, mascara, Algeria
Your abstract : La fracture du plateau tibiale concernent le bloc metaphyso-epiphysaire de l’extrémité supérieure du tibia, il s’agit d’une fracture articulaire qui doit être traitée en urgence et dont la réduction ne doit souffrir d’aucune imperfection afin d’éviter des séquelles grave comme le cal vicieux.
Material and methods : a propos d'un patient, victime d’un accident de la voie publique ayant occasionné une fracture complexe du plateau tibial gauche classée schatzker V.
Celle-ci est traitée orthopédiquement par un plâtre cruro-pédieux et le patient décide seul d ôter sans platre à 30 jours
le patient est revu à 06 mois de la fracture, il présente un cal vicieux avec une déformation très importante du genou en recurvatum
on réalise des radiographies standard et un angio-scanner
on réalise un traitement chirurgical par double ostéotomie du cal, par deux voies d'abords médial et latéral et une ostéosynthèse par deux plaque autobloquantes, pas de greffe osseuse associée
Results : nous avons pu obtenir une bonne réduction et reaxation du membre
pas de complication majeurs : vasculaire, nerveuse, cutanée
infection de la voie latéral traitée par antibiotique seulement
mobilités articulaire du genou 0/0/140
appui sans béquille avec consolidation complète à 06 mois
Discussion : le cal vicieux du plateau tibial est une complication grave, il est responsable d'une mauvaise tolérance fonctionnelle.
le choix du traitement est difficile entre traitement palliatif par ostéotomie du cal plus ou moins associée à une ostéotomie intra-articulaire ou un traitement radical par prothèse totale du genou.
plusieurs techniques d'ostéotomies ont été décrites dans la littérature, nous avons choisi de faire une ostéotomie du cal décrite par judet par rapport a la grande déformation
Conclusion : Le traitement orthopédique des fractures bi-tubérositaires du plateau tibial déplacées n’est pas un bon choix thérapeutique, il peut être responsable de cal vicieux avec grande déformation
Le traitement chirurgical dépend de la tolérance fonctionnelle du patient, le choix reste difficile en proposant soit un traitement palliatif par des ostéotomies soit un traitement radical par prothèse total du genou.
Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
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Knee
ABSTRACT N° SOFCOT24-428
L’AMI existe-t-il pour un genou arthrosique ? Nécessité d’une classification spécifique à la gonarthrose
Alexandre TRAPE* 1, Henri FAVREAU1, Mekki TAMIR1, François BONNOMET1, Matthieu EHLINGER1, 2
1Service de Chirurgie Orthopédique et de Traumatologie, Hôpital de Hautepierre II, 1 avenue Molière, 67098 Strasbourg cedex, 2Laboratoire ICube, Université de Strasbourg – CNRS, 4 rue de la Manufacture des tabacs, 67000 Strasbourg, France
Introduction : L’AMI a été décrite par B.Sonnery-Cottet pour un genou agressé (traumatisme, chirurgie). 4 stades existent, en relation avec une réaction musculaire secondaire d’origine centrale, induite semble-t-il par la douleur. Le maitre mot rapporté par les patients consultant pour gonarthrose est la douleur. L’objectif de ce travail prospectif observationnel était 1/ d’identifier l’AMI pour cette population arthrosique et 2/ d’adapter au besoin la classification. L’hypothèse était qu’il existe une AMI en présence d’une gonarthrose mais que cette classification doit être adaptée
Material and methods : par un suivi prospectif, les patients vus en consultation pour gonarthrose étaient classés (si bilatéral = 1 fiche par genou). Était relevé : côté, âge, sexe, infiltration dans les 3 derniers mois, amplitudes articulaires, douleur, importance de l’arthrose (globale, isolée), stade de l’arthrose si isolée (Ahlback, Iwano)
Results : 52 patients (35 femmes) pour 61 genoux (9 bilatéraux), pour 34 côtés droits étaient analysés. L’âge moyen était de 68,5 ans, la douleur moyenne de 6,4/10 (médiane 7/10). 17 arthroses globales pour 44 isolées (6 latérales, 32 médiales, 6 fémoro-patellaires). Étaient observés 48 stades AMI 0, 13 AMI 2 dont 8 flessum totalement réductibles ce qui correspond à des AMI 2a, et 5 flessum partiellement réductibles par des exercices de fatigabilité des ischio-jambiers (IJ) réalisés en consultation qui sont inclassables selon la proposition princeps. Le stade 3 n’a pu été identifié car il s’agit d’un flessum nécessitant un geste chirurgical dans la description originelle. Lorsqu’il existait un flessum (AMI 2) l’ascension de la patella était systématiquement présente et 5 fois le VMO était actif (4 des 8 patients AMI 2a, 1 des 5 flessum partiellement réductibles) ce qui diffère de la description princeps
Discussion : Le stade 0 était facilement identifiable. Le stade 2 signe un flessum secondaire à une contracture réflexe des IJ dans la description princeps. Le flessum est beaucoup plus difficile à appréhender ici car il est multifactoriel (raideur, ostéophyte, contracture des IJ). Ici le flessum est totalement réductible 8 fois et partiellement 5 fois. La réduction partielle du flessum n’est pas retenue dans la version originelle. Ainsi nous proposons une nouvelle classification : stade 0 pas de flessum et quadriceps et VMO actifs, stade 1a pas de flessum et réveil du quadriceps et du VMO après exercices, stade 1b pas de flessum et réveil VMO et du quadriceps nécessitant une rééducation, stade 2a flessum complètement réductible, stade 2b flessum partiellement réductible en consultation par des exercices, stade 2c flessum réductible avec de la rééducation (le stade 2 étant avec ou sans VMO actif), stade 3 flessum non réductible
Conclusion : L’hypothèse a été confirmée et une nouvelle classification adaptée à la gonarthrose doit être proposée. Une étude à plus grand échelle est nécessaire pour confirmer ces données préliminaires
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Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
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Hip
ABSTRACT N° SOFCOT24-438
Résultats des reprises par tiges longues des fractures péri-prothétiques de hanche .
SAADEDINE H. AMOURI* 1, Mohamed Fouzi DJIDI1, Salim FOURMAS1, Abdelhamid BENDIFALLAH1, Mustapha YAKOUBI1
1ORTHOPEDIE, EHS BENAKNOUN, ALGER, Algeria
Introduction : Les fractures péri-prothétiques de hanche sont de plus en plus fréquentes avec l'augmentation des prothèses de hanche de première intention et l'utilisation de plus en plus fréquentes des tiges non cimentées. Elles confrontent les chirurgiens à de multiples difficultés dont le choix du bon implant de reprise. les tiges longues donnent-elles des résultats satisfaisants ?
Material and methods : Nous avons réalisé une études rétrospective sur 20 fractures péri-prothétiques de hanche reprisent par tige longue de janvier 2018 à juin 2023. Nous avons évalué les suites opératoires immédiates et tardives, la durée de consolidation , le score fonctionnelle HSS et PMA post opératoire et les signes de descellement radiologique à moyen terme.
Results : la moitié des fractures étaient classées B2 , huit patients ont été repris par une tige cimentée et 12 par une tige sans ciment verrouillée. Les suites opératoires ont été marqué par deux sepsis ayant nécessité une révision, et 18 patients ont consolidé dans des délais disparates.
Conclusion : Les tiges longues reste une solution acceptable pour la prise en charge des fractures péri-prothétiques de hanche malgré l'escalade chirurgicale qu'elles engendrent .
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Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
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Hip
ABSTRACT N° SOFCOT24-452
L’intérêt de l’arthroplastie totale dans le traitement de la dysplasie de la hanche : à propos de 45 cas
Mohamed Moussadiq* 1, El hassan RAIS1, Abdewahd Soleh1, Mohamed Haddou1, Yassine Fath El Khir1, El mehdi Boumediane1, Said Aziz1, Mohamed Amine Benhima1, Imad Abkari1
1Service de traumatologie orthopédie B HôpitalAR-RAZI, Centre hospitalier universitaire Mohammed VI, Marrakech, Morocco
Introduction : La dysplasie de la hanche est un défaut architectural de l’articulation de la hanche. Elle constitue une étiologie de coxarthrose précoce chez le sujet jeune.
Le but de notre travail est d’étudier l’intérêt de l’arthroplastie totale dans le traitement de la dysplasie de la hanche, ses différentes techniques opératoires et ses complications et d’étudier le profil épidémiologique, clinique, radiologique et évolutif.
Material and methods : Etude rétrospective monocentrique d’une série de 45 cas qui ont bénéficié d’un traitement prothétique pour une dysplasie de la hanche entre 2019 et 2023.
Analyser le profil épidémiologique, clinique, radiologique et évolutif de la dysplasie la hanche et l’intérêt du traitement arthroplastie et de comparer notre étude avec les données de la littérature.
Results : •L'âge de nos patients était de 50 ans avec une prédominance féminine.
•La répartition selon CROWE était : stade 1 : 19 patients - stade2 : 21 patients - stade 4 : 5 patients.
•Tous les patients ont bénéficiée d’une radiographie du bassin face et un scanner du bassin dans le but de la planification pré opératoire .
•La voie d’abord : Voie d’Harding : 25 patients - Voie de Moore : 18 patients - une trochanterotomie chez 2 patients.
•Type de Prothèse : Standard : 10 patients et double mobilité : 35 patients
•Type de fixation : Cimenté : 13 patients - non cimenté : 23 patients - Hybride : 9
•Une butée osseuse : 6 cas.
•Un anneau de soutien : 4 cas
•Une ostéotomie était réalisée chez 4 patients dont 2 était sous trochantérienne de dérotation, une de raccourcissement et l’autre de varisation.
•Tous les patients avaient bénéficié d’une rééducation postopératoire.
•Sur un recul moyen de 18 mois :
-L’évaluation fonctionnelle clinique était estimée par le score de Postel merle d’Aubigné, qui passait de 9 en préopératoire à 14.28 en post opératoire.
-Nous avons noté les complications suivantes : 2 cas de surinfection de la cicatrice opératoire, 2 cas de thrombophlébite et un seul cas de descellement aseptique.
Discussion : La dysplasie de la hanche est un trouble du développement de l’articulation coxofémorale, qui se traduit par des anomalies anatomiques architecturales à l’origine d’une mauvaise répartition des pressions au niveau de la hanche.
L’arthroplastie totale de la hanche chez des patients atteints de Dysplasie présente des défis en matière de reconstruction, consécutifs à un stock osseux acétabulaire déficient à une anatomie fémorale anormale, à une différence de longueur du membre inférieur, à une insuffisance d'abducteurs et à des contractures des tissus mous.
La PTH a montré son intérêt dans la Prise en charge de la dysplasie, en permettant l’amélioration considérable de la qualité de vie de ces patients, malgré les difficultés techniques et les complications que l’on peut rencontrer dans ce type de chirurgie.
Conclusion : La PTH représente un gold Standard dans la prise en charge des hanches dysplasiques, faisant appel à une programmation et une technicité adaptée. Cependant son bénéfice est limité par le taux élevé de révisions surtout chez la population jeune.
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Hip
ABSTRACT N° SOFCOT24-468
The Advantages of Dynamic Hip Screw in Functional Rehabilitation: A Study of 30 Cases
Badreddine Benali* 1, 2 and Remel Soumaya, Triki Walid
1SACOT, 2SAMER, Annaba, Algeria
Your abstract : Elderly individuals are highly susceptible to hip fractures, leading to increased morbidity, mortality, and financial burden. This study investigates the effectiveness of Dynamic Hip Screw (DHS) fixation in trochanteric fractures, emphasizing its role in patient rehabilitation
Material and methods : The Dynamic Hip Screw (DHS) technique is an extramedullary osteosynthesis and fixation method for cervico-trochanteric fractures, pioneered before the Proximal Femur Nail (PFN). Currently, it has regained its position as the leading technique for fixing trochanteric fractures, as confirmed by several studies in this field. In this study, 30 patients with trochanteric fractures were treated using the minimally invasive DHS technique. The advantages of this technique were evaluated using the Harris Hip Score (HHS).
Results : Positive outcomes were observed in 94% of the cases, as assessed by the HARRIS functional score. Two cases experienced screw loosening due to uncontrollable factors
Discussion : Despite the availability of various osteosynthesis materials, DHS remains a standard technique, providing stable fixation, ideal compression for consolidation, and significant rehabilitative benefits, as confirmed by numerous authors. However, successful hip functional recovery depends on factors like bone condition and fracture type
Conclusion : In accordance with other findings, this study further validates the advantages of the DHS method. Surgical records and follow-up data highlighted its efficacy in functional rehabilitation, emphasizing its relevance in contemporary orthopedic surgery practices
Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
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Knee
ABSTRACT N° SOFCOT24-471
Gonarthrose et Cellules Souches Mésenchymateuses:une nouvelle dimension pour la qualité de vie des patients
Siham Dkhissi* 1, Brahim Demnati2, Fahd Idarrha3, Fatimaezzahra Marhoum4, Hamza Khattab4, Maryam Hakkour4, Youness Abdelfettah1, 5, Anass Belbachir4, Mohamed Amine Benhima1, 3
1Laboratoire de recherche clinique et épidémiologique de la pathologie ostéoarticulaire, Université Cadi Ayyad, Marrakech, 2Laboratoire de chimie, biochimie, nutrition et environnement et santé, Faculté de Médecine et de Pharmacie, Université Hassan II, Casablanca , 3Service de Chirurgie Orthopédique Traumatologie B, Faculté de Médecine et de Pharmacie,CHU Mohammed VI, 4Centre de médecine Régénérative, CHU Mohamed VI, 5Service de médecine physique et réadaptation fonctionnelle, CHU Mohammed VI, Marrakech, Morocco
Your abstract : La prévalence mondiale de la gonarthrose, affectant 350 millions d'individus, se caractérise par des douleurs persistantes et des limitations fonctionnelles, entraînant une détérioration significative de la qualité de vie. Dans ce contexte, cette introduction explore de manière prospective la convergence prometteuse entre la gonarthrose et les cellules souches mésenchymateuses, ouvrant ainsi la voie à des traitements novateurs visant la réhabilitation de la fonction articulaire et l'amélioration du bien-être des patients.
Material and methods : Dans le cadre de notre essai clinique prospectif, mené auprès de 34 patients souffrant de gonarthrose, notre méthodologie repose sur l'injection de CSM autologues, prélevées tant de la moelle osseuse que du tissu adipeux. L'objectif principal de cette étude est d'analyser les évolutions de la qualité de vie des participants à différents points temporels, soit 1 mois, 3 mois, 6 mois et un an après l'injection. Pour évaluer ces changements, nous utilisons les scores KOOS, WOMAC, SF36 et EVA, des outils standardisés reconnus pour leur précision dans la mesure des aspects fonctionnels, symptomatiques et de la douleur liés à la gonarthrose.
Results : Les résultats préliminaires de notre essai clinique sont porteurs d'encouragements significatifs. Parmi les participants, 22 ont bénéficié d'une injection de concentré d'aspiration de moelle osseuse (BMAC) et 12 d'une injection de tissu adipeux micro-fragmenté et du concentré de moelle osseuse (BMAC+MFAT). Une majorité de patients a enregistré une amélioration significative des scores KOOS, WOMAC et SF36, particulièrement notable au sixième mois. De plus, 92% des participants ont rapporté une réduction de la douleur selon l'échelle visuelle analogique (EVA). Les effets secondaires étaient principalement des douleurs localisées et temporaires au site d'injection, sans aucun cas grave.
Discussion : L'étude confirme l'efficacité des injections de CSM dans le traitement de la gonarthrose, en accord avec la littérature. Des améliorations significatives, notamment au sixième mois selon les scores KOOS, WOMAC et SF36, ainsi qu'une réduction de la douleur évaluée par l'EVA, soulignent un impact positif sur la qualité de vie. Le pic d'amélioration à ce stade suggère un point critique de récupération, indiquant des bénéfices optimaux stabilisés. Cependant, des investigations supplémentaires, incluant des études longitudinales et des analyses biologiques, sont nécessaires pour approfondir la compréhension des mécanismes temporels sous-jacents à ces résultats.
Conclusion : Les cellules souches mésenchymateuses montrent un potentiel prometteur pour améliorer la qualité de vie des patients souffrant de gonarthrose.Les résultats des études expérimentales suggèrent des effets bénéfiques sur les symptômes et la régénération tissulaire,ouvrant la voie à des avancées significatives dans la médecine régénérative pour traiter cette affection de manière plus ciblée et personnalisée.
Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
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Knee
ABSTRACT N° SOFCOT24-490
Influence de l’obliquité de l’interligne articulaire post-ostéotomie tibiale proximale sur le pronostic biomécanique et clinique
Charles David* 1, 2, Katia Turcot1, 2, Étienne Belzile3
1Université Laval, 2Cirris, 3Centre Hospitalier de l'Université Laval, Québec, Canada
Your abstract : L’ostéotomie tibiale proximale (High tibial osteotomy, HTO) soulage les patients atteints d’une déformation varum du genou arthrosique en répartissant équitablement les forces compressives au sein du genou. Une correction excessive de l’angle du genou peut entraîner une obliquité de l’interligne articulaire (knee joint line obliquity, KJLO). Une hypothèse proposée dans le contexte est qu’une KJLO supérieure à quatre degrés suite à la procédure entrainerait davantage de complications que lorsqu’elle est inférieure à quatre degrés, mais les études à ce sujet sont insuffisantes et contradictoires. Cette étude rétrospective vise à comparer des patients post-HTO dont la KJLO résultante est inférieure ou supérieure à quatre degrés d’un point de vue biomécanique et clinique.
Material and methods : Quinze participants sains et 15 patients post-HTO seront invités à participer à l’étude. Les participants seront équipés de marqueurs réfléchissants et effectueront des tâches fonctionnelles, soit la montée d’escalier, la marche confortable/rapide, le squat et le lever de chaise. Elles permettront de mesurer leur cinématique (flexion et extension de la hanche, du genou et de la cheville) et cinétique articulaires (par ex. : moment d’adduction du genou, force de réaction au sol). Ces mouvements seront enregistrés par caméras infrarouges et plateformes de force. Les questionnaires du Knee injury and osteoarthritis outcome score (KOOS) et la UCLA activity scale seront administrés pour caractériser la douleur et la fonction. Les radiographies du genou post-opératoires seront évaluées afin de mesurer la KJLO des participants et les séparer entre deux groupes, selon si la KJLO est inférieure ou supérieure à quatre degrés. Les données anthropométriques seront vérifiées pour la normalité par test de Shapiro-Wilk et soumises à un test-t indépendant pour confirmer la comparabilité des échantillons. La détection d’évènements et la normalisation des cycles de marche seront effectuées via les logiciel Motion Monitor et Matlab. Pour les variables cinétiques et cinématiques, une analyse par cartographie statistique paramétrique sera conduite entre les groupes, notamment pour les paramètres de poussée varus, de moment total de support et de moment d’adduction du genou. Les pics de poussée varus et du gait deviation index seront comparés par test-t.
Results : La collecte des données est toujours en cours.
Discussion : Notre hypothèse préliminaire est que les données biomécaniques et cliniques présenteront une différence significative entre les participants sains et opérés, et seront significativement plus favorables pour les patients dont la KJLO est inférieure à quatre degrés.
Conclusion : Ces données visent une optimisation des soins en arthrose médiale du genou en produisant des données probantes sur le paramètre de la KJLO. Elles pourront servir à personnaliser le plan de réadaptation post-opératoire et permettre des choix plus éclairés pour cliniciens et patients.
Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
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Genou ligamentaire
ABSTRACT N° SOFCOT24-528
Reconstruction du ligament croisé antérieur aux ischios-jambiers : Résultats fonctionnels et laximétriques d’une technique au demi-tendineux pédiculé comparée à une technique au demi-tendineux pédiculé combinée à une reconstruction du ligament antéro-latéral
Grégoire Vaz* 1, Guillaume André2
1Centre Chirurgical Emile Gallé, Nancy, 2Clinique Claude Bernard, Metz, France
Introduction : Le ligament antéro-latéral (LAL) joue un rôle clé dans la biomécanique du genou et la stabilité rotatoire. Sa reconstruction associée à la reconstruction du ligament croisé antérieur n’est pas systématique. Elle dépend des habitudes du chirurgien et du contexte clinique. Nous avons émis l'hypothèse qu'une reconstruction du LCA au semi-tendineux pédiculé combinée à une plastie de reconstruction du ligament antérolatéral au gracilis (groupe 2 : ST ped + LAL) donne de meilleurs résultats fonctionnels et laximétriques (en translation antérieure et en rotation interne) qu’une reconstruction isolée du LCA (groupe 1 : ST ped isolé).
Material and methods : Il s’agit d’une étude rétrospective monocentrique incluant 89 patients. Les scores fonctionnels pré et post-opératoire (KOOS 12, Lysholm, ACL-RSI, échelle de Tegner) ont été recueillis ainsi qu’une mesure de laximétrie automatisée (Genourob Dyneelax) au dernier recul. Le recul minimum était de 18 mois. Les patients ont été revus entre 18 et 24 mois.
Results : Au dernier recul, les patients du groupe 2 (ST peu + LAL) avaient des scores cliniques et laximétriques statistiquement supérieurs à ceux du groupe 1 (ST peu isolé). Le score ACL-RSI était de 77.93 (± 17.71) pour le groupe 2 (DT ped + AAL DI) contre 62.5 (± 23.04) pour le groupe 1 (DT ped), p = 0,008. Le score sur l’échelle de Tegner était de 6.42 (± 1.8) pour le groupe 2 contre 5.6 (± 2.32) pour le groupe 1, p = 0,032. La différence pré/post opératoire sur l’échelle de Tegner était de -0.0233 (± 1.71) pour le groupe 2 contre -0.417 (± 0.647), pour le groupe 1, p = 0,008. Le KOOS 12 était de 41.33 (± 5.63), pour le groupe 2 contre 39.31 (± 6.75), p = 0,178. La différence entre le pré et le post opératoire était de 19.4 (± 7.87) pour le groupe 2 contre 14.08 (± 10.07) pour le groupe 1, p = 0,005). Le Lysholm était de 89.21 (± 13.47) pour le groupe 2 contre 83.9 (± 13.69) pour le groupe 1, p = 0,048, avec une différence pré post opératoire de 42.67 (± 18.94) pour le groupe 2 contre 33.52 (± 23.83) pour le groupe 1, p = 0,047). La mesure postopératoire de la laxité antérieure, comparativement au genou controlatéral, sur dyneelax était de 0,677 (± 1,59) pour le groupe 2 contre 1,44 (± 2,13) pour le groupe 1, p = 0,02. La mesure postopératoire de la rotation interne, comparativement au genou controlatéral, sur dyneelax, était de -0,671 (± 2,3) pour le groupe 2 contre 1.64 (± 2.98) pour le groupe 1, p < 0,001. Le taux de rupture de plastie du LCA était de 6,98% dans le groupe 1 contre 18,75% dans le groupe 2.
Conclusion : La reconstruction du LCA par prélèvement du semi tendineux pédiculé combinée à une reconstruction du ligament antérolatéral par le gracilis donne de meilleurs résultats qu’une reconstruction isolée du LCA au semi tendineux pédiculé.
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Knee
ABSTRACT N° SOFCOT24-532
L’arthropathie tabétique la mangeuse de l'os silencieuse: à propos de 02 cas
Ahmed El Amine Mebarki* 1, mohammed elambri1
1chuo, oran, Algeria
Your abstract : l'objectif de notre observation est de décrire les caractéristiques épidémiologiques, cliniques, biologiques, radiographiques et thérapeutiques de l'Arthropathie tabétique qui reste des lésions très rares.
Material and methods : A propos de 02 cas atteints d'AT; le diagnostic a été retenu sur des critères cliniques (discordance entre déformations articulaires et l'indolence), radiologiques (lésions destructrices et constructives), biologiques (sérologie syphilitique "+" dans le liquide articulaire, sang et/ou LCR).
Results : Il s’agissait de 02 patients ; un homme et une femme âgés respectivement de 57 ans et 48 ans. Le chancre syphilitique rapporté chez l’homme avec des rapports sexuels non protéger, pas d’autres IST. Les deux patients avaient une tuméfaction articulaire avec déformation indolore qui était le principal mode révélateur de la maladie, arthralgie légère et mécanique, un retard de diagnostic de 25 ans, le genou était le site quasi constant avec atteinte de la cheville en 2ème ordre puis la hanche ; Le TPHA était "+" dans le sang et le liquide synovial des 02 patients, VDRL "+" que dans le sang. Les examens radiologiques ont montré des lésions destructrices et constructives avec la présence de fragments intraosseux et périarticulaires, avec atteinte monoarticulaire ( genou) chez l’homme et atteinte bilatérale symétrique (genou, hanche et cheville) chez la femme, l’homme a reçu la péniG par voie intraveineuse, la femme non diagnostiquée et non traitée avant ; une synovectomie du genou droit a été réalisée chez elle, une biopsie ostéo-articulaire réalisée chez l’homme, pas de notion d’immobilisation dans les 02 cas.
Discussion : l'arthropathie tabétique est une arthropathies neurogène destructrice avec une incidence inconnue en Algérie, se voient dans 5 à 10% des cas de tabès et apparaissent (10-20 ans) après les premiers signes du tabès. Elle est devenue rare grâce à l’efficacité du traitement précoce de la syphilis. Cependant, elle peut constituer le signe révélateur d’un tabès à symptomatologie discrète. L’atteinte est habituellement mono ou polyarticulaire et prédomine aux membres inférieurs (60 à 75%), touchant par ordre décroissant le genou, la cheville, le tarse, la hanche, le rachis dorsolombaire, l’épaule et le coude. Enfin, il existe de rares formes polyarticulaires. Sa pathogénie reste discutée et 02théories sont évoquées :la théorie trophique : perturbation de la trophicité ostéoarticulaire et a théorie mécanique : l’anesthésie articulaire supprime toute protection de l’articulation qui est soumise à des traumatismes répétés
Conclusion : l'arthropathie tabétique, une des complications exceptionnelles de la neurosyphilis, mais reste encore d’actualité du fait de la fréquence de la syphilis. Il faut savoir les évoquer devant toute atteinte articulaire destructrice et indolore. Vu la difficulté de prise en charge de cette forme articulaire, une prévention basée sur la prise en charge de la syphilis à un stade précoce avant la survenue de complications est indispensable.
Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
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Knee
ABSTRACT N° SOFCOT24-548
Résultat fonctionnel d’une fracture avulsion de la tubérosité tibiale antérieure traitée chirurgicalement (À propos d’un cas)
Alban Cala* 1, Amine Roujdi1, Hicham Arfaoui1, Mehdi Hanbli1, Othmane Baba1, Yasser Sbihi1, Oussama El Adaoui1, Yassir El Andaloussi1, Ahmed Reda Haddoun1, Driss Bennouna1, Mustapha Fadili1
1Service de traumatologie orthopédie Aile 4 , Casablanca, Morocco
Your abstract : Les fractures avulsions de la tubérosité tibiale antérieure (TTA) sont rares et représentent 3 % de toutes les fractures de l’extrémité proximale du tibia.
La classification d’Ogden identifie six types en fonction du siège du trait de fracture et du déplacement.
L'intérêt est de rapporter le cas d’une fracture avulsion de la TTA traitée chirurgicalement.
Material and methods : Nous rapportons le cas d’un sujet âgé de 18 ans qui s’est présenté à la suite d’un traumatisme fermé du genou gauche causé par un accident de sport et dont l’examen clinique objectivait une impotence fonctionnelle totale du membre inférieur gauche, un œdème de la face antérieure du genou, une douleur exquise de la TTA ainsi qu’un déficit de l’extension active du genou gauche sans ouverture cutanée.
Le bilan radiologique fait d’une radiographie du genou gauche face profil associé à une TDM du genou objective d’une fracture avulsion de la TTA de type IIIA d’Ogden, on notait également une persistance du cartilage de croissance.
Results : Le patient avait bénéficié d’une ostéosynthèse à foyer ouvert par une voie d’abord antérieur du genou. L’exploration chirurgicale a mis en évidence une fracture avulsion de la TTA. Nous avons procédé par un vissage de la TTA par 3 vis spongieuses 4.0 antéro-postérieur parallèles avec rondelles, le tout sous contrôle scopique.
Le résultat fonctionnel était une récupération des amplitudes articulaires et reprise d’une marche indolore avec une force musculaire à 5/5.
Discussion : Le mécanisme de la fracture avulsion de la TTA est une flexion brutale et forcée du genou contre un quadriceps tendu et contracté.
Les arrachements de la tubérosité tibiale nécessitent un traitement chirurgical par ostéosynthèse dans 88% des cas.
La fixation de la fracture peut se faire par vissage ou brochage en fonction de la taille et de la comminution du fragment osseux.
Conclusion : Les fractures de la TTA sont rares et touchent l’adolescent sportif en fin de croissance, lors d’un saut ou d’une prise d’impulsion brutale.
Le traitement chirurgical est systématique pour tous les arrachements déplacés afin de permettre la restauration anatomique et fonctionnelle du genou.
Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
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Knee
ABSTRACT N° SOFCOT24-674
Résultats d’une prise en charge en Médecine Physique et Réadaptation des ruptures du LCA opérées.
Rachid Hebhoub* 1, Reida Doumi1
1MPR. Hôpital Militaire Universitaire Spécialisé, Alger, Algeria
Your abstract : La rupture du ligament croisé antérieur post traumatique est une pathologie relativement fréquente. Le traitement est le plus souvent chirurgical associé à une prise en charge en MPR.
Material and methods : Notre expérience se fonde sur l’étude de 178 dossiers, concernant des patients opérés pour une entorse grave du genou pour lesquels nous avons appliqué prospectivement un suivi, une prise en charge en MPR et une évaluation fonctionnelle.
Results : L’âge moyen au moment de la rupture du LCA est de 26,82 ans.
Tous les patients sont de sexe masculin (100 %).
L’indice de masse corporel (IMC) moyen est de 24,96 Kg/m2
La notion de tabagisme a été retrouvée chez 31 % des patients.
Le genou droit est le plus concerné par l’entorse grave du genou dans 59 % des cas.
Tous nos patients présentaient une rupture totale du ligament croise antérieur à l'IRM.
La lésion du ligament collatéral médial a été constatée à l’IRM dans 1,7 % des cas.
Le taux des lésions du ménisque latéral est de 15,2 %.
Le taux des lésions du ménisque médial est de 44,4 %.
Tous les patients ont bénéficié d’une ligamentoplastie type Kenneth Jones.
Une méniscectomie partielle y a été associée dans 23 % des cas.
Les résultats fonctionnels selon l’échelle de LYSHOLM, après au minimum un an de la ligamentoplastie et la prise en charge en MPR étaient : bon à excellent dans 48,9 % des cas, moyen dans 36,5 % et mauvais dans 14,6 % des cas.
L’arrêt complet de l’activité sportive concerne 40 % des patients. 34,2 % des patients ont changé le type de sport pratiqué, pour un sport sollicitant moins leur genou, contre 25,8 % des patients qui ont gardé le sport favori après le traitement.
84,8 % des patients ont repris leur activité professionnelle antérieure. L’aménagement de l’activité professionnelle a concerné 4 % des patients et le reclassement professionnel a été constaté chez 11,2 % des patients.
L’étude analytique entre le résultat fonctionnel et les facteurs suivant : poids, taille, IMC, âge, niveau socio-économique, niveau d’instruction, tabagisme, latéralité, côté opéré, grade scientifique et l’ancienneté du chirurgien ainsi que le type d’anesthésie, a montré que ces facteurs n’ont pas intervenu sur le résultat fonctionnel final dans notre étude.
Discussion : Après la chirurgie, la majorité des patients s’attendent à pouvoir reprendre leur activité sportive habituelle sans aucune restriction. Malheureusement, dans notre série seule 25,8% des patients ont pu reprendre le sport antérieur à 12 mois de recul. Les patients qui obtiennent des scores plus élevés à l’échelle de LYSHOLM ont plus de retrouver leur niveau sportif d’avant la blessure.
Conclusion : Malgré le développement de la chirurgie des ruptures du LCA et des techniques de prise en charge en MPR, les résultats fonctionnels restent inferieurs aux attentes des malades et des médecins et le retour au même niveau d’activité physique et sportive reste un problème pour nos jeunes patients.
Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
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Knee
ABSTRACT N° SOFCOT24-681
Ablation arthroscopique d'un ostéome ostéoïde chez une fille de 13 ans: À propos d'un cas
Kamal Doulache* 1, Douadi Alem1, Lakhdar Anis Hassam1, Rachid Azoug1, Kamel Achour1, Mohammed Yacef1, Reda Harrar1
1EHS Salim Zemirli Alger, Alger, Algeria
Your abstract : L'ostéome ostéoïde est une tumeur osseuse bénigne mais douloureuse chez les jeunes. Traditionnellement traité par chirurgie ouverte, l'ablation arthroscopique mini-invasive offre des avantages potentiels. L'objectif de ce travail est de présenter un cas d'ablation arthroscopique réussie chez une patiente de 13 ans, d'évaluer les résultats et de discuter des avantages, de la sécurité et des applications futures de cette approche
Material and methods : Cas clinique d'une fille de 13 ans avec ostéome ostéoïde du genou. Évaluation préopératoire par imagerie. Procédure d'ablation arthroscopique , sous anesthésie locorégionale. Exérèse complète de la lésion à l'aide d'instruments arthroscopiques. Évaluation postopératoire de la résolution des symptômes, récupération fonctionnelle et complications sur un suivi prospectif
Results : Résolution complète de la douleur liée à l'ostéome ostéoïde dans les semaines suivant l'intervention.
Récupération progressive et satisfaisante de l'amplitude articulaire du genou à 3 mois postopératoires.
Reprise des activités quotidiennes normales et de la pratique sportive à 4 mois.
Absence de complications majeures postopératoires (infection, névralgie, raideur).
Contrôles radiologiques ne montrant aucun signe de récidive de la lésion.
Satisfaction élevée de la patiente et de ses parents concernant les résultats fonctionnels.
Discussion : L'approche arthroscopique s'est avérée efficace et sûre, avec des avantages sur la chirurgie ouverte: procédure mini-invasive, récupération accélérée, préservation de la mobilité articulaire et diminution des risques de complications. Cependant, elle requiert une expertise en arthroscopie et imagerie guidée précise. Un suivi prolongé est nécessaire pour détecter les récidives tardives. Cette étude de cas soutient l'utilisation de l'arthroscopie pour l'ostéome ostéoïde pédiatrique, où la préservation articulaire est cruciale. Davantage d'études comparatives aux traitements standards sont requises. L'arthroscopie pourrait également être appliquée à d'autres tumeurs osseuses bénignes accessibles. En résumé, ce cas illustre les bénéfices potentiels de l'arthroscopie pour une prise en charge optimale et préservante de l'ostéome ostéoïde pédiatrique.
Conclusion : L'ablation arthroscopique de l'ostéome ostéoïde est une approche mini-invasive prometteuse, alliant efficacité et préservation articulaire chez l'enfant. Ce cas illustre ses bénéfices: résolution des douleurs, récupération fonctionnelle rapide, sans complication ni récidive. Ces résultats concordent avec les avantages démontrés: taux de guérison élevé, mobilité préservée, hospitalisation réduite. Une expertise spécifique est requise. Cette option pourrait s'appliquer à d'autres tumeurs osseuses bénignes accessibles
Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
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Hip
ABSTRACT N° SOFCOT24-682
Rééducation pour optimiser les résultats sous-optimaux après une arthroplastie de la hanche ou du genou : Une revue narrative pour la compréhension actuelle, les questions sans réponse et les orientations futures
Stéphane Poitras* 1, Motahareh Karimijashni1, Paul Beaulé 2
1Université d'Ottawa, 2Hôpital d'Ottawa, Ottawa, Canada
Introduction : Bien que l'arthroplastie de la hanche ou du genou soit généralement une intervention réussie, conduisant à une amélioration des niveaux de douleur et de l'état fonctionnel, il est documenté que 15% à 30% des patients subissant une arthroplastie rapportent peu ou pas d'amélioration. Plusieurs facteurs démographiques et cliniques se sont avérés être des facteurs de risque de moins bons résultats. Cette revue narrative vise à fournir une vue d'ensemble des principaux résultats des concepts dans la gestion des résultats sous-optimaux après une arthroplastie de la hanche ou du genou.
Material and methods : Les articles ont été recherchés dans Medline, Embase et CINAHL jusqu'en novembre 2023, en combinant les termes clés suivants : joint replacement, joint arthroplasty, poor outcomes, factors, predictive factors, prognostic factors, outcome measures, psychometrics properties, patients need, patient priority, functional priority, rehabilitation, physiotherapy. L'inclusion était limitée à l'arthroplastie totale de la hanche et du genou due à l'arthrose. Les essais cliniques, prospectives et rétrospectives, transversales, les commentaires et les revues systématiques ont été retenus. Google Scholar et les articles trouvés dans les références des articles extraits des bases de données ont fait l'objet d'une recherche manuelle.
Results : Il a été suggéré que la réadaptation pré et postopératoire devrait cibler les patients qui ne se rétablissent pas bien et/ou qui risquent de mal se rétablir, au lieu d'une prise en charge globale pour tous. Cependant, il faut d'abord identifier la manière appropriée d'évaluer la récupération après une arthroplastie de la hanche ou du genou. Bien qu'il existe plusieurs outils pour mesurer les résultats de l'arthroplastie de la hanche ou du genou, il n’est pas clair quels sont les instruments et les méthodes les plus appropriés.
Discussion : Le fait de ne pas savoir quels sont les résultats les plus importants pour les patients constitue un obstacle à l'évaluation d'un rétablissement significatif centré sur le patient. Des interventions personnalisées et adaptées gérant les facteurs prédictifs et associés modifiables d'un moins bon rétablissement pourraient être une solution pour optimiser les résultats après une arthroplastie. Cependant, des variations importantes dans les facteurs affectant les résultats ont été identifiées, ce qui rend difficile l'identification des facteurs à prendre en compte. En outre, la manière dont ces facteurs devraient être gérés n'est pas claire.
Conclusion : Malgré les nombreuses interventions de réadaptation disponibles, la manière la plus efficace de fournir une réadaptation aux patients à risque ou qui se rétablissent mal après une arthroplastie n'a pas encore été déterminée. Les lacunes actuelles dans les connaissances concernant les concepts de mesures des résultats centrés sur le patient, la définition d'un mauvais résultat, les facteurs affectant les résultats après une arthroplastie et la gestion de ces facteurs doivent être comblées afin de prendre en charge les patients à risque ou dont la récupération n'est pas optimale.
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Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
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Genou ligamentaire
ABSTRACT N° SOFCOT24-683
Évaluation de l’impact des caractéristiques morphométriques de la fracture d’impaction du condyle fémoral sur l'échec de réparation du ligament croisé antérieur : une étude rétrospective
François Vaillancourt* 1, Sonia Bédard2, 3, Yoan Bourgeault-Gagnon1, François Vézina1
1Chirurgie orthopédique, 2École de réadaptation, Université de Sherbrooke, 3Centre de recherche, CIUSSS de l'Estrie-CHUS, Sherbrooke, Canada
Introduction : Lors du mécanisme de pivot provoquant une rupture du ligament croisé antérieur (LCA), une fracture par impact peut survenir dans la région latérale du condyle fémoral médian. Cette lésion, communément appelée Lateral Femoral Notch (LFN), est décrite depuis 1977, mais son influence sur les résultats cliniques, en particulier le risque d'échec de la reconstruction du LCA, demeure peu étudiée. Cette étude visait à vérifier s’il existe un lien entre les lésions LFN et le taux de récidive de rupture ou d’élongation du greffon après reconstruction du LCA. De façon secondaire, la fidélité inter-évaluateurs des mesures radiologiques de morphométrie du LFN (longueur, profondeur, position) a été vérifiées.
Material and methods : Il s'agit d'une étude rétrospective incluant des patients opérés pour une reconstruction du ACL entre 2008 et 2019, avec un suivi minimal de 2 ans. Les données cliniques telles que l'âge, le sexe, la stabilité (Lachman, Pivot), la taille du greffon et les déchirures méniscales associées ont été collectées à partir des dossiers médicaux. Les données radiologiques, comprenant la profondeur, la longueur et la position de la région latérale du fémur (par rapport à la ligne de Blumensaat), ont été collectées à partir des radiographies et des IRM pré-opératoires. Une analyse descriptive et une comparaison des données cliniques et radiologiques ont été réalisées entre 2 groupes de patients : stable et instable (re-rupture confirmée, chirurgie de révision ou Lachman de grade 2, Pivot de grade 2). La fidélité inter-évaluateurs a été analysée entre un orthopédiste expérimenté et un résident d’orthopédie sénior pour valider la méthode de mesure de la morphométrie du LFN.
Results : De 2008 à 2019, 730 patients ont été inclus dans cette étude dont 75 ont été classés avec un genou instable. Un appariement des patients avec genou instable a été réalisé dans un rapport de 3:1 avec des patients ayant un genou stable en fonction du sexe, de l'âge et du diamètre du greffon totalisant 221 stables/ 75 instables.
L'analyse des données radiologiques n'a pas démontré de différences entre les 2 groupes pour la morphométrie du LFN, y compris la profondeur (p = 0,746), la longueur (p = 0,781) et la position (distance par rapport à la ligne de Blumensaat) (p = 0,989).
La fidélité des mesures radiologique à la radiographie et à l’IRM a été confirmée avec une corrélation inter-évaluateurs variant de 0,80 à 0,97, considérée bonne à excellente.
Discussion : Cette étude nous a permis d’observer que le LFN, peu importe sa morphométrie, a peu d’impact sur le taux de récidive d’instabilité après une reconstruction du LCA. Malgré son devis rétrospectif, la pertinence clinique de cette étude revêt son importance, reliée à la rareté d’études antérieures sur le sujet et de sa puissance statistique.
Conclusion : Les caractéristiques morphométriques de la fracture d’impaction du condyle fémoral, engendrée lors du mécanisme de pivot dans les lésions du ligament croisé antérieur, n'ont pas d'incidence sur le taux de récidive de l'instabilité après une reconstruction du LCA.
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Conflits d’intérêts :
F. Vaillancourt Research support/Scientific studies: Le service d’orthopédie de Sherbrooke reçoit des subventions non restrictives à la fondation de recherche et enseignement d’orthopédie de Sherbrooke (FREOS) de la part de: DePuy, une société de Johnson & Johnson; Wright Medical Technology, Inc; Zimmer; Medtronic,
S. Bédard Research support/Scientific studies: Le service d’orthopédie de Sherbrooke reçoit des subventions non restrictives à la fondation de recherche et enseignement d’orthopédie de Sherbrooke (FREOS) de la part de: DePuy, une société de Johnson & Johnson; Wright Medical Technology, Inc; Zimmer; Medtronic,
Y. Bourgeault-Gagnon Research support/Scientific studies: Le service d’orthopédie de Sherbrooke reçoit des subventions non restrictives à la fondation de recherche et enseignement d’orthopédie de Sherbrooke (FREOS) de la part de: DePuy, une société de Johnson & Johnson; Wright Medical Technology, Inc; Zimmer; Medtronic,
F. Vézina Research support/Scientific studies: Le service d’orthopédie de Sherbrooke reçoit des subventions non restrictives à la fondation de recherche et enseignement d’orthopédie de Sherbrooke (FREOS) de la part de: DePuy, une société de Johnson & Johnson; Wright Medical Technology, Inc; Zimmer; Medtronic
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Hip
ABSTRACT N° SOFCOT24-691
Rupture de l'implant céramique avec déformation du col morse dans une prothèse totale de hanche : à propos d'un cas
Nour Benkharfallah* 1, Hichem Amouri1, Mustupha Yakoubi1
1EHS Benaknoun, Alger, Algeria
Your abstract : Dans la quête du matériau idéal pour les remplacements prothétiques de hanche, le couple de frottement céramique-céramique a pendant un temps représenté une solution de choix, de par ses propriétés tribologiques, sa faible réaction tissulaire, et sa forte résistance à l’usure. Cependant, ses complications redoutables telles que les fractures freinent son utilisation.
Material and methods : Patiente de 33 ans, opérée 10 ans auparavant pour ostéonécrose avasculaire des 02 têtes fémorales par 02 prothèses totales de hanche céramique-céramique. Les suites opératoires immédiates étaient favorables, à part un squeaking bilatéral bien toléré. A 09 ans post-op, suite à un traumatisme minime, la patiente a rapporté un craquement à gauche avec notion d’instabilité de la hanche, boiterie, douleur et augmentation du squeaking. Une TDM est revenue en faveur d’une fracture de la tête en céramique gauche.
Results : La patiente a été reprise. A l’exploration, nous avons objectivé une importante métallose, une fracture de la tête en céramique, une usure de l’insert et une déformation du col morse. Nous avons procédé à l’extraction des débris, à l’ablation difficile de la prothèse et à un remplacement prothétique par une tige et une pièce cotyloïdienne cimentées double mobilité, en optant pour un couple de frottement métal-polyéthylène. Les suites opératoires ont été favorables. L’appui total fut autorisé à 48h, disparition du squeaking à gauche, amplitudes articulaires correctes à 06 mois de recul. Score PMA à 17.
Conclusion : Le couple céramique-céramique offre de nombreux avantages. Cependant, ce couple de frottement n’est pas à l’abri de la fracture. Et toute reprise chirurgicale dans ce cas devient laborieuse. Le squeaking est une complication gênante et fréquente, à ne pas négliger.
Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
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Knee
ABSTRACT N° SOFCOT24-696
Enraidissement des articulations adjacentes aux cours des allongements osseux
N.A. Gorodtsov* 1, A.V. Popkov 1, D.A. Popkov1, T.A. Auassa1
1Centre national médical de recherches en orthopédie et traumatologie académicien G.A. Ilizarov, Kurgan, Russia
Introduction : Pour la régénération osseuse réparatrice, la stabilité de l'ostéosynthèse, le traumatisme de l'intervention chirurgicale, l'approvisionnement en sang complet au niveau du segment du membre allongé, le rythme et le taux de distraction optimaux, la fonction du membre pendant l'allongement sont très importants. Les complications et l'ostéosynthèse longue ont été critiqués. La limitation de la liberté des muscles, des fascias et de la peau lors de l'allongement par fixateur externe provoquait un enraidissement articulaire. Cela a été l'une des raisons de l'apparition de distracteurs cinétiques intramédullaires qui ne limitaient pas la fonction articulaire. Le but est d'étudier les complications de l'allongement automatique de membres inférieurs par fixateur externe équipé de distracteurs intramédullaires
Material and methods : L’experience de la clinique est l’allongement automatique des membres inférieurs chez 126 patients: un allongement de la jambe 56, du fémur58, du fémur et de la jambe en même temps 12 patients. L’âge moyen de patients était de 17,2 ans, l'inégalité moyennes de femur était de 2,4 cm, de la jambe de 2,8 cm.
Results : Les enraidissements des articulations adjacentes ont été attribuées à des complications légères disparaissant à la fin de l'allongement sans intervention chirurgicale. Pendant la période de distraction et de fixation, les mouvements dans les articulations adjacentes étaient limités par des éléments du fixateur externe. Ces enraidissements ont disparu dans les 2-3 mois suivant le retrait du fixateur chez 83,3% des patients.
Discussion : Les points de vue sur formation des enraidissements des articulations adjacentes sont associés à des changements dans la capsule du tissu conjonctif du muscle, dont les angles d'intersection des fibres sont réduits au maximum sous l'influence de la tension de traction et étirés à la limite, se déplaçant distalement par rapport aux fibre musculaires. Simultanément, la réduction du périmètre du muscle provoque une compression transversale des fibres musculaires, leur atrophie et des changements destructeurs réactifs.
Conclusion : L'ostéosynthèse par distraction associée des broches centromédullaires revêtus d'hydroxyapatite augmente le volume et la vitesse du flux sanguin au segment du membre soumis à l’allongement. Augmentation du débit sanguin dans le membre allongé, y compris en raison de la néoformation de capillaires vers les fibres musculaires, ce qui peut être considéré comme un phénomène compensatoire: le taux d'allongement automatique jusqu'à 3 mm/jour, ne modifie pas ni la morphologie, ni l’anatomie des muscles allongés. La stimulation de la formation osseuse permet de raccourcir la période de fixation lors de l'allongement à 15 jours/cm.
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Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
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Hip
ABSTRACT N° SOFCOT24-708
La luxation postérieure de la hanche dans sa variété ischiatique, à propos d’un cas
Nazim Benmayouf* 1, Toufik Boussaha1, Sofiane Fortas1, yahia Yahiaoui1, Ilias hasrouri1, Hamza Allaoua2, Abdallah Boukhentiche1, Chaouki Derdous1, Nacer Khernane1
1service de chirurgie orthopédique, 2CHU Batna, Batna, Algeria
Your abstract : Les luxations natives de la hanche sont la conséquence d’un traumatisme violent (62-93% lors d’accidents de la circulation). La variété postérieure représente 90 % des luxations. Souvent associée à d’autres lésions qu’il faut rechercher : une fracture acétabulaire dans 70 % des cas (dont 25% sont de parois postérieures), des lésions fémorales et patellaires ainsi que des lésions nerveuses. Les complications tardives restent la nécrose avasculaire de la tête fémorale et la coxarthrose. Peu de luxations dans leur variété ischiatique ont été décrites dans la littérature dont nous rapportons un cas.
Material and methods : Patient de 23 ans, victime d’un accident de la circulation (syndrome du tableau de bord). L’examen clinique objective des douleurs de la hanche gauche, membre raccourci, fixé en flexion, en adduction et en rotation interne et ecchymose à la face antérieure du genou. La radiographie du bassin objective une luxation postérieure de la hanche dans sa variété ischiatique avec la présence d’un fragment osseux sous le bord inférieur de la tête fémorale. Réduction orthopédique douce sous anesthésie générale, 4 heures après la survenue de l'accident. La hanche est stable. L’examen vasculo-nerveux du membre est sans particularité. Une TDM est demandé qui confirme la fracture du bord inférieur du cotyle qui a repris sa place après réduction. Une décharge du membre pendant 45 jours, avec reprise de la marche progressivement.
Results : Revus à 18 mois, absence totale de la douleur, sans limitation de la mobilité articulaire. La radiographie ne retrouve pas de signes de nécrose céphalique.
Discussion : Les luxations postérieures de la hanche surviennent fréquemment lors de collisions automobiles (62-93% des cas). La variété ischiatique survient lors d’un choc direct du genou contre le tableau de bord, la hanche en hyperflexion-adduction-rotation interne. Le diagnostic est radio-clinique et permet de rechercher les lésions associées. La TDM permet une meilleure analyse des lésions osseuses (fracture acétabulaires ou fémorales).
La complication la plus courante est une lésion du nerf sciatique, qui a été rapportée dans environ 20 % des cas, chose que nous n’avons pas retrouvée.
La nécrose de la tête fémorale survient dans 10-15% des cas. Ce risque augment à 50% si la réduction se fait au-delà des 12 heures. Ceci n’a pas été retrouvé chez notre patient qui a été réduit 4 heures après son accident.
Conclusion : Les luxations traumatiques de la hanche surviennent suite à un traumatisme violent dont les accidents de la circulation sont la cause la plus fréquente actuellement. Un diagnostic précis et une prise en charge rapide de moins de 6 heures permettent de prévenir les complications tardives (nécrose céphalique et coxarthrose).
Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
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Hip
ABSTRACT N° SOFCOT24-742
Maladie pré-arthritique de la hanche : une pathologie labrale isolée constitue un diagnostique valable
Paul Beaulé* 1, Marc-Antoine Martin Ricard1, Lissa Pacheco-Brousseau1, Koorosh Kashanian1, Stéphane Poitras2, Sasha Carsen1
1Division de Chirurgie Orthopédique, 2Faculté des sciences de la santé, Université d’Ottawa, Ottawa, Canada
Introduction : Les connaissances sur la maladie préarthritique de la hanche ont considérablement évolué, mais il y a encore plusieurs défis qui compliquent la catégorisation du diagnostique ainsi que le choix de traitements. Cette étude vise à comparer les mesures rapportées par les patients (PROM) de quatre conditions différentes dans le cadre d'une chirurgie conservatrice de la hanche.
Material and methods : De 2018 à 2021, 380 patients ont bénéficié d’une chirurgie de préservation de la hanche. 134 hommes (35,3 %) et 246 femmes (64,7 %) ont été inclus dans l’analyse, avec un âge moyen de 33,0 et un IMC (indice de masse corporelle) moyen de 26,4. Au total, 380 patients ont été classés en cinq groupes de pathologies; dysplasie : 82 (21,6 %), conflit fémoro-acétabulaire (FAI) : 173 (45,4 %), déchirure labrale isolée : 103 (27,1 %), échec de préservation de la hanche : 20 (5,3 %) et antécédents de maladie infantile et autre : 2 (0,5 %). Les mesures rapportées par les patients collectés avant l’intervention, 3 mois et 1 an après l’opération inclus l’outil i-Hot-12, PROMIS, et le score numérique de douleur. Un suivi de 94% au 3 mois et 82% à 1 an a été compilé.
Results : L'arthroscopie (75,5 %) était l'intervention la plus courante, suivie de l'ostéotomie péri-acétabulaire (PAO) (22,4 %) et de la dislocation chirurgicale (2,1 %). Les taux de réopération selon les groupes de pathologies étaient respectivement de 18,3 % (15), 5,8 % (10), 4,9 % (5), 30 % (6) et 0 %. De ces 36 réopérations : 14 (39 %) pour des conséquences involontaires de la chirurgie initiale, 10 (28 %) pour une mauvaise correction conduisant à une nouvelle opération, 8 (22 %) pour une progression d’arthrose et 4 (11 %) pour un diagnostic/intervention initial incorrect. Les réopérations les plus fréquentes étaient ablation de matériels 31 % (7 PAO, 3 dislocations chirurgicales et 1 ostéotomie fémorale de dérotation, l'arthroscopie 31 % (11) et l'arthroplastie 28 % (10). Tous les groupes ont présenté des améliorations significatives de leurs échelles de douleur physique et numérique IHOT-12 ainsi que PROMIS, à l'exception de ceux dont la préservation de la hanche a échoué. Le groupe de patients dysplasiques a montré une récupération plus lente.
Discussion : L’ensemble de cette étude démontre une relation claire entre les groupes de pathologies, leurs interventions respectives et les améliorations significatives des PROMs, une pathologie labrale isolée étant donc un diagnostic valide.
Conclusion : Un suivi plus long est nécessaire pour surveiller la survie globale de ces différentes procédures.
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Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
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ABSTRACT N° SOFCOT24-746
Taux de survie élevé et résultats fonctionnels satisfaisants des cupules à double mobilité cimentées dans la chirurgie de révision de la prothèse totale de hanche avec un recul minimum de 5 ans
Mathilde Cochonat* 1, Guillaume Mesnard1, Cecile Batailler1, Elvire Servien1, Sebastien Lustig1
1Croix-Rousse-HCL, Lyon, France
Introduction : L'utilisation des cupules à double mobilité (CDM) est un atout majeur pour éviter les luxations, qui reste l'une des principales complications dans la chirurgie de révision de prothèse totale de hanche (RPTH). Dans les cas de reprise avec perte de substance osseuse acétabulaire, la cimentation d’une CDM dans un anneau de soutien acétabulaire peut être nécessaire. Compte tenu du nombre croissant de PTH réalisées chaque année et de l’augmentation de l’espérance de vie, le nombre de RPTH devraient également augmenter. Cette étude avait pour objectifs d’évaluer la survie des CDM cimentées dans la chirurgie de reprise et leurs résultats à moyen terme.
Material and methods : Cette étude rétrospective monocentrique incluait toutes les CDM cimentées dans un anneau de soutien acétabulaire et implantées durant une RPTH entre 2010 et 2019, avec un suivi minimum de 5 ans. Cinquante-neuf patients ont été inclus. Le score Harris Hip préopératoire (HHS), les indications de RPTH et le type de reconstruction acétabulaire ont été recueillis. L'âge moyen était de 69,8 ±12,8 ans, l’indice de masse corporelle moyen était de 26,1 ± 5,2 kg/m2 et 63,3 % étaient des femmes. Toutes les interventions ont été réalisées par voie postérieure. Un anneau de soutien acétabulaire était nécessaire pour tous les patients. Les complications et les révisions post-opératoires ont été recueillies lors du suivi. L'échec a été défini comme une révision avec changement de l'implant. Lors du dernier suivi, le HHS postopératoire a été recueilli.
Results : Lors du dernier suivi, dix échecs ont été observés (16,9 %) : 6 dus à une infection chronique profonde (10,2 %), 3 à un descellement acétabulaire aseptique (5,1 %) et 1 à une luxation (1,7 %). La survie de l'implant CDM à 5 ans, toutes causes confondues, était de 81,5 % (IC à 95 % : 68,3-89,6). La survie de l'implant CDM à 5 ans pour cause mécanique était de 93,2 % (IC à 95 %, 82,9-97,4 %), et pour cause septique était de 88,1 % (IC à 95 %, 76,7-94,2 %). Le délai moyen avant la reprise était de 9,9 ± 9,3 (1-32) mois. Six complications sans changement d'implant ont été rapportées (10,2 %), dont un hématome (1,7 %), un retrait de vis (1,7 %), trois luxations (5,1 %) et un descellement aseptique sans indication de reprise (1,7 %). Lors du dernier suivi, le HHS moyen était de 82,7 ± 13,6 (37-100).
Conclusion : L'utilisation des CDM cimentées avec anneau de soutien acétabulaire dans les RPTH complexes avec défects osseux est une option intéressante pour obtenir de bons résultats fonctionnels sans risque élevé de luxation ou de défaillance mécanique.
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Conflits d’intérêts :
M. Cochonat: Pas de conflit déclaré ,
G. Mesnard: Pas de conflit déclaré ,
C. Batailler: Pas de conflit déclaré ,
E. Servien Consultancy, Expert: Corin ,
S. Lustig Consultancy, Expert: Revenus de Stryker, Smith and Nephew, Consultant pour Heraeus, Depuy Synthes et Serf. Soutien financier à la recherche pour Lepine et Amplitude. Membre du comité éditorial du Journal of Bone and Joint Surgery (Am).
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Hip
ABSTRACT N° SOFCOT24-756
L'identification des facteurs pré-opératoires indiquant un séjour hospitalier suite à une prothèse de hanche et genou
Paul Beaulé* 1, Stéphane Poitras1, Koorosh Kashanian1, Antoine Bureau1
1Division de Chirurgie Orthopédique, Université d’Ottawa, Ottawa, Canada
Introduction : Il y a un nombre croissant d'arthroplasties de la hanche et du genou qui sont exécutées sur une base ambulatoire. Un séjour hospitalier non nécessaire est associé à un poids économique accru. L'objectif principal de cette étude est d'identifier des caractéristiques chez les patients qui peuvent prédirent la durée de séjour (DS) à l'hôpital.
Material and methods : Une étude de cohorte rétrospective a été faite; les PTH/PTG réalisées entre le 1er janvier 2019 et le 1er novembre 2021 ont été identifiées. Les données démographiques de chaque patient ont été enregistrées, ainsi que les scores préopératoires tels que l'indice de comorbidité fonctionnelle (FCI), le score d'Oxford et l'échelle de santé mondiale PROMIS. Les patients ont été rassemblés en 3 groupes, selon la durée de leur séjour; 0, 1 et 2+ jours. Les caractéristiques des patients ont été rapportées en utilisant la moyenne et l'écart type pour les variables continues ainsi que la fréquence et les pourcentages pour les variables catégoriques. Le test T et les tests du chi carré ont été utilisés, pour comparer les groupes.
Results : Un total de 1197 hanches et 865 genoux ont été inclus dans l’analyse. Il y avait 954 articulations dans le groupe SDD, 571 dans le groupe d'un jour et 537 dans le groupe de 2 jours et plus. Les patients avec un âge plus jeune, un indice de masse corporelle plus faible, un taux d'hémoglobine plus élevé, un score ASA de 1 ou 2 ainsi que les patients vivant avec un membre de la famille et les patients avec un score FCI inférieur avaient une probabilité plus élevée de recevoir leur congé le jour même. Il n'y avait aucune différence dans les scores d'Oxford et PROMIS entre les patients du groupe SDD et LOS d’un jour. Les facteurs associés à une durée de séjour de 2+ étaient le sexe féminin, un score ASA de 3 ou 4, des scores Oxford et PROMIS inférieurs, ainsi qu'un score FCI plus élevé.
Discussion : Il n'y a pas de différence dans les scores fonctionnels préopératoires entre les patients opérés sur une base ambulatoire et ceux demeurant une journée à l'hôpital. Les facteurs modifiables identifiés pour diminuer la durée de séjour comprennent l'optimisation de l'hémoglobine et le soutien social à domicile.
Conclusion : Les résultats de cette étude aident à filtrer davantage les candidats appropriés pour une sortie le jour même après une arthroplastie totale. De plus, l'anémie préopératoire apparaît clairement comme le risque majeur d'hospitalisation prolongée après une arthroplastie.
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Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
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ABSTRACT N° SOFCOT24-771
Ostéotomie péri acétabulaire en ambulatoire : rêve ou réalité?
Paul Beaulé* 1, Stéphane Poitras1, Ariane Parisien1, Alexandra Marshall1
1Division de Chirurgie Orthopédique, Université d’Ottawa, Ottawa, Canada
Introduction : L'accès rapide aux traitements chirurgicaux pour jeunes patients souffrant de dysplasie de la hanche est essentiel. Cependant le manque de lits et le taux d’occupation >100% dans les hôpitaux publiques est un obstacle. Cette étude évalue la faisabilité de réaliser une ostéotomie péri acétabulaire (PAO) suivi d’un séjour de moins de 24 heures.
Material and methods : 24 patients on reçut une PAO suivi d’un séjour de moins que 24 heures, 18 femmes et 6 hommes [âge moyen de 28,7 ans (17-46) ; IMC moyen 25,15 kg/m2 (18,9-37,1)], a été apparié à un groupe de 24 patients hospitalisés, 18 femmes et 6 hommes [âge moyen de 28,7 ans (17-44) ; IMC moyen 26,37kg/m2 (98,4-34,6)].
Un protocole standardisé de gestion de la douleur a été utilisé pour tous les patients : infiltration locale de ropivacaïne/épinéphrine/kétorolac et kétorolac systémique, 10 mg de dexaméthasone et 1g d'acide tranexamique IV. La gestion de la douleur préopératoire comprenait : du célécoxib et de l'acétaminophène avec l'ajout de Tramadol, de dexaméthasone pendant 3 jours et d'Hydromorphone en postopératoire. Tous les patients ont été évalués par un physiothérapeute.
Results : Groupes ambulatoires, 19 patients ont reçu leur sortie le jour même, 5 patients ont eu un séjour de < 24 heures (séjour moyen de 11,8 heures), un échec de sortie en raison de la douleur et une durée de séjour de 4 jours. La durée de séjour moyenne pour les patients hospitalisés était de 3,13 jours (2-8). Les patients ambulatoires ont eu une perte de sang moyenne de 531 ml (250-900 ml) et une durée moyenne d'intervention de 113 minutes (83 - 158 minutes), versus 698 mL (300-1 500 mL) et 139 minutes (79-260 minutes) pour les patients hospitalisés. À 90 jours, il y a eu une réadmission dans chaque groupe : déhiscence de la plaie nécessitant une irrigation et un débridement en ambulatoire ; un saignement épigastrique inférieur nécessitant une embolisation chez le patient. Dans le groupe ambulatoire, 50% on reçut une procédure complémentaire : arthroscopie (33%), ostéochondroplastie (13%) ; décompression (4%). Dans le groupe de patients hospitalisés, 87,5% ont reçu de la PAO seule et 12,5% ont subi une arthroscopie.
Discussion : Cette étude démontre que les PAO ambulatoires/séjour <24 heures sont sécuritaires et efficaces. Depuis le rajour de la dexamethasone, nous avons complété 25 PAO ambulatoire consécutive sans échec. Une optimisation de la gestion de la douleur ainsi ouvre la porte à une utilisation plus répandue de la PAO ambulatoire.
Conclusion : L'analyse de cette étude a permis d’évaluer la sécurité et l'efficacité de la réalisation d'une ostéotomie péri-acétabulaire en ambulatoire.
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Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
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Hip
ABSTRACT N° SOFCOT24-775
Taux de complications entre une fracture précoce du fémur après resurfaçage de la hanche ou après prothèse totale de la hanche
Paul Beaulé* 1, George Grammatopoulos1, paul Kim1
1Division de Chirurgie Orthopédique, Université d’Ottawa, Université d’Ottawa, Canada
Introduction : La fracture périprothétique du col fémoral est une complication du resurfaçage de la hanche (RH) qui nécessite une PTH. De façon similaire une fracture précoce du fémur proximal après PTH nécessite une reprise. L’étude a pour but d’évaluer l'incidence des fractures périprothétiques postopératoires précoces et comparer les résultats de la révision à une cohorte de fractures périprothétiques après PTH.
Material and methods : L’étude rétrospective regroupe 1875 patients ayant subi un resurfaçage entre 2002 et 2021 (N = 1875). Toutes les fractures périprothétiques du col fémoral dans les 90 jours suivant le resurfaçage ont été identifiées. Une série consécutive de 1145 PTH a été examinée pour les fractures périprothétiques du fémur autour d'une tige courte sans ciment. Les fractures intraopératoires et postopératoires du fémur qui n'ont pas subi de chirurgie ultérieure ont été exclues. Les fractures avec implants stables ayant une fixation ont été exclues. Les fractures Vancouver B2 et B3 nécessitant une révision ont été incluses dans la cohorte comparative. Les morbidités associées à une révision chirurgicale précoce ont été considérées.
Results : Parmi les 1875 HRA (90 % d'hommes, âgés de 50,3 ans [19-74]). 9/14 ont eu un diagnostic de fractures périprothétiques du col du fémur et une incidence globale de 0,5 % dans les 90 jours suivant la chirurgie. 39 patients sur 1145 (3,4 %) ont subi une fracture périprothétique du fémur. 9/39 (23 %) répondaient aux critères d’inclusion. Les groupes différaient significativement selon le sexe et l'âge [RH 89 % d'hommes, âge moyen 55,7 contre PTH 22 % d'hommes, âge moyen 72,6 ; p < 0,05]. Les scores ASA préopératoires étaient équivalents entre les groupes (p < 0,05). 2/9 (22 %) et 5/9 (56 %) resurfaçage et la PTH, respectivement, ont nécessité une réopération. Les réopérations comprenaient deux infections dans la cohorte resurfaçage. Dans la cohorte PTH, il y a eu une infection, une instabilité récurrente et un affaissement de la tige.
Discussion : L'incidence de l'échec précoce d'un resurfaçage de la hanche due à des fractures périprothétiques du col fémoral est marginale. La conversion en PTH est une procédure sûre qui peut être réalisée via l'approche chirurgicale initiale avec une morbidité limitée. À l’inverse, l’échec précoce d’une PTH secondaire à une fracture périprothétique du fémur est associé à une morbidité significative.
Conclusion : Cette étude clarifie la différence entre le taux de complications des arthroplasties totales de la hanche et des resurfaçage de la hanche.
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Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
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Hip
ABSTRACT N° SOFCOT24-798
Traitement arthroscopique du conflit fémoro-acétabulaire antérieur chez les sportifs
Amine Chabchoub* 1, Mehdi Meddeb1, Med Ali Triki1, Yahia Aissaoui1, Khalil Habboubi1, Mondher Mestiri1
1Service Adultes, Institut Kassab, Mannouba, Tunisia
Your abstract : Le conflit fémoro-acétabulaire antérieur (CFA) est une cause fréquente de douleurs antérieures de la hanche chez les sportifs. Afin de corriger ce conflit, plusieurs approches chirurgicales sont dénombrées, dont l’arthroscopie. Le but de notre travail est de décrire les résultats à court et moyen terme de l’arthroscopie dans le traitement CFA.
Material and methods : Il s’agissait d’une étude rétrospective transversale réalisée entre 2018 et 2022 incluant les patients opérés d'une arthroscopie de la hanche pour CFA soit par effet came ou par effet tenaille permettant d’étudier un total de 9 hanches. Tous les patients ont été explorés sur le plan épidémiologique, clinique et radiologique en préopératoire et au dernier recul. Nous avons évalué les résultats cliniques en utilisant 3 scores fonctionnels et la reprise sportive ainsi que les paramètres radiologiques.
Results : L’âge moyen de la chirurgie était de 26,8 ans. Le recul moyen était de 2,7 ans. Nous avons retrouvé une amélioration significative des scores fonctionnels (score PMA, Oxford-12-score et score de Harris) et un taux de retour au sport au même niveau de 67%. Nous avons rapporté une diminution significative de l’angle alpha de 13,3° mais l’évolution des paramètres coxométriques n’était pas significative. Deux complications ont été rapportées : une atteinte du nerf cutané latéral de la cuisse et une ossification hétérotopique. Nous n’avons rapporté aucune reprise chirurgicale.
Discussion : Le CFA désigne un ensemble d’anomalies morphologiques osseuses de l’articulation de la coxofémorale qui se traduit par un contact anormal durant le mouvement. En cas d’abstention thérapeutique, ces conflits peuvent entrainer des lésions cartilagineuses et labrales et aboutir à une coxarthrose. Un consensus international a d’ailleurs été établi, en 2016, pour mieux appréhender cette pathologie. Le traitement chirurgical conservateur arthroscopique, après échec du traitement médical, est préconisé. Des améliorations significatives cliniques et radiologiques ont été retrouvées par la majorité des auteurs dans la littérature. Cela démontre que le traitement arthroscopique des CFA est une technique efficace dans la prise en charge de cette pathologie surtout chez les sportifs. Les complications retrouvées étaient peu nombreuses et le taux de reprises était relativement bas dans la littérature.
Conclusion : L’arthroscopie de la hanche est une technique efficace dans le traitement des CFA. Les bons résultats clinico-radiologiques et les taux élevés de retour sportifs dépendaient d’une bonne indication en respectant les préalables. L’Imagerie par résonance magnétique et l’arthroscanner ont permis une meilleure planification préopératoire. Le dépistage reste les meilleurs garants d’un bon résultat clinique et prévenir l’évolution arthrosique.
Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
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Knee
ABSTRACT N° SOFCOT24-816
Traitement de l’Instabilité rotulienne par la technique MPFL , à propos de 07 cas.
Nadir Mahdi* 1, ibrahim Delloul1, mohamed Boussad1
1sacot, bejaia, Algeria
Your abstract : L’instabilité rotulienne est l’apanage de l’adolescent et l’adulte jeune, avec une prédominance féminine, elle est la conséquence de facteurs multiples d’ordre osseux, capsulo-ligamentaires et musculaires.
Material and methods : Nous rapportons sept cas de patients, cinq femmes et deux hommes ,l’âge moyen est de 26 ans, qui présente une instabilité rotulienne du genou, marquée par la survenue de plusieurs épisodes de luxations, devenues invalidantes et justifiant d’une prise en charge. On a réalisé chez ces patients une plastie MPFL avec le tendon droit interne fixée par une vis d’interférence au niveau du condyle fémoral et suture du tendon sur lui-même après avoir passé le tunnel au niveau de la rotule, suivi d’une immobilisation par attelle en genouillère, puis rééducation fonctionnelle.
Results : Avec un recul de deux ans, les résultats sont satisfaisants avec une rotule stable, disparition des luxations, Sur le plan subjectif, disparition des douleurs et de l’appréhension
Discussion : L’instabilité rotulienne objective est une pathologie peu commune. La TDM permet de préciser différents facteurs nécessaires pour adopter l’indication chirurgical, sachant que l’instabilité rotulienne objective relève d’un acte chirurgical à la carte seul capable de stabiliser la rotule.,la plastie MPFL est une excellente technique qui a donné de bons résultats.
Conclusion : La plastie MPFL est une excellente technique, elle est de plus en plus utilisée dans le traitement de l’instabilité rotulienne.
Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
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Hip
ABSTRACT N° SOFCOT24-837
La Luxation obturatrice de la hanche ( a propos de 4 cas )
zied mansi 1, Abdelkader Tounsi* 2, ines sboui3, islem chneti 1, hedi rbai 2
1hopital kairouan - service orthopédie , 2hopital kairouan - service orthopedie , kairouan , 3service de chirurgie de la main et chirurgie reparatrice institut mohamed taieb kassab , tunis, Tunisia
Your abstract :
La luxation antérieure de la hanche, rare mais grave, se produit généralement lors d'accidents à haute énergie. Son traitement privilégié est la réduction non chirurgicale. La principale complication est la nécrose avasculaire de la tête fémorale, avec un risque de coxarthrose ultérieure
Material and methods : 4 cas cliniques avec un recul de 24 mois
Results :
Dans le premier cas, M. BA, âgé de 29 ans, a été hospitalisé après un accident de la route en octobre 2000. Il présentait une luxation obturatrice de la hanche droite associée à une fracture ouverte supracondylienne gauche. Le traitement a consisté en une réduction fermée suivie d'une traction au lit pendant 6 semaines. Après 39 mois, la hanche droite était mobile et normale sur les radiographies
Dans le deuxième cas, M. CA, âgé de 26 ans, a été hospitalisé en février 2004 pour une luxation obturatrice de la hanche droite après un accident de la route. La réduction fermée a été réalisée 24 heures après l'accident, suivie de 10 jours de traction au lit. Après 24 mois, aucune nécrose avasculaire n'a été observée
Dans le troisième cas, M. SA, âgé de 33 ans, a été admis pour des blessures multiples après un accident de la route en septembre 2005. Il présentait une luxation obturatrice de la hanche droite avec un fragment intra-articulaire. La réduction de la hanche a été réalisée, mais le fragment a persisté en raison de contraintes financières et de l'absence d'équipement adéquat. Après 15 mois, des signes précoces de coxarthrose ont été observés
Dans le quatrième cas, M. DS, âgé de 31 ans, a été hospitalisé en septembre 2013 après un accident de la route. Il présentait une luxation obturatrice de la hanche gauche, traitée par réduction fermée et traction au lit. Après 20 mois, aucune nécrose avasculaire n'a été détectée à l'IRM
Discussion :
Les luxations antérieures de la hanche, survenant généralement dans des accidents à haute vélocité, constituent une blessure rare mais grave, représentant 5% à 18% de toutes les luxations de hanche. Elles sont souvent associées à des lésions ostéoarticulaires et des complications neurologiques et abdominales. Le traitement de choix est la réduction fermée sous anesthésie générale, idéalement dans les 6 heures suivant le traumatisme. La stabilité de la hanche après réduction doit être confirmée, et les lésions intra-articulaires doivent être traitées pour éviter la coxarthrose à long terme. Un suivi à long terme est nécessaire pour surveiller la nécrose avasculaire de la tête fémorale et la coxarthrose, principales complications associées
Conclusion : La luxation obturatrice de la hanche est une urgence orthopédique rare, généralement causée par des traumatismes de haute énergie et associée à d'autres lésions traumatiques. Le traitement implique généralement une réduction fermée sous anesthésie générale. Cependant, la complication principale est la nécrose avasculaire de la tête fémorale, nécessitant un suivi attentif à l'aide de scintigraphies osseuses ou d'IRM pour évaluer son évolution
Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
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Knee
ABSTRACT N° SOFCOT24-846
Est-ce que la reconstruction du MPFL agit sur la hauteur rotulienne ? A propos de 08 cas et revue de la littérature
Mohammed Barrached* 1, Achraf Tebbaa El Hassali1, Adnane LACHKAR1, Najib ABDELJAOUAD1, Hicham YACOUBI1
1Centre Hospitaliser Universitaire Mohammed VI d'Oujda, Oujda, Morocco
Your abstract : La reconstruction du MPFL pour l'instabilité rotulienne est considérée comme une reconstruction anatomique dont les premiers résultats ont été encourageants. Cependant, son effet sur la hauteur rotulienne n'a pas été étudié. L'objectif de cette étude était d'évaluer les changements radiographiques de la hauteur de la rotule après une reconstruction du MPFL chez de jeunes patients.
Material and methods : Une étude rétrospective de 08 patients traités pour une instabilité rotulienne par reconstruction du MPFL au sein de notre structure 2017 et 2023. Des radiographies standard de profil préopératoires et postopératoires (en flexion d'au moins 30 degrés) ont été mesurées par un examinateur pour 3 indices de hauteur rotulienne : Index de Caton-Dechamps, Index d'Insall-Salvati, et l’angle plateau rotule. Toutes les mesures ont été calculés par le même examinateur.
Results : 08 patients (04 hommes, 04 femmes), un âge moyen de 14,5 ans . Tous nos patients ont été opéré pour une instabilité rotulienne par reconstruction du MPFL avec comme choix de greffon le droit interne. Il y avait une diminution statistiquement significative dans les 3 indices la de hauteur rotulienne mesurés, suggérant une diminution postopératoire de la magnitude de la hauteur rotulienne.
Discussion : L'étude actuelle a montré l'hypothèse que la reconstruction du MPFL était associée à une amélioration de la hauteur patellaire dans le cadre d'une instabilité rotulienne, ce qui signifie que la reconstruction du MPFL peut fonctionner à la fois en restaurant le principal stabilisateur dynamique médial de la rotule et en restaurant la stabilisation statique en dirigeant la rotule médialement et distalement dans le sillon trochléen. Dans l’étude cadavérique réalisée par W. Jeffrey Grantham et Al qui ont montré qu’en cas de rupture du MPFL il y aura un déplacement supérieur significativement important de la rotule. La patella alta en tant que facteur de risque indépendant ou résultat de l'instabilité fémoro-patellaire reste peu clair, Bien que de nombreux auteurs ont rapporté que les patients présentant une instabilité fémoro-patellaire ont un risque plus élevé de rotule haute. ykissas et al. Ont montré une amélioration de la hauteur rotulienne dans les limites de la normale en postopératoire ce qui confirme nos résultats. Dans l’étude de Jarret M. Woodmass et al. qui ont montré que La reconstruction du MPFL réduit de manière prévisible la hauteur patellaire selon 3 mesures radiographiques déjà cités et que les mesures préopératoires de la patella alta peuvent revenir à la normale après la reconstruction du MPFL.
Conclusion : La reconstruction anatomique du MPFL n'est pas strictement médial mais médial et inférieur. Ainsi, une reconstruction du MPFL, en plus de limiter la translation latérale, diminuerait également la hauteur de la rotule.
Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
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Knee
ABSTRACT N° SOFCOT24-867
Place de l'Arthroplastie Unicompartimentale du Genou dans l'Ostéonécrose Avasculaire du Genou :
Étude cas-témoins
Bilel Tebib* 1, Ahlem Belhanafi1, Ahmed Mohamed Lazar1, Yacine Naceri1, Rabah Benkhlil1, Aissa Saadou1, Abdelmalek Bouchouicha1, Chahid Safi1
1Orthopédie / HCA, SACOT, Alger, Algeria
Your abstract : Les ostéonécroses primitive (ou spontanées) (ONPG) et secondaires du genou peuvent conduire à une gonarthrose sévère , affectant principalement le compartiment médial, pour laquelle une arthroplastie totale ou unicompartimentale peuvent être envisagées.
Notre objectif était de déterminer si l'ostéonécrose primitive pouvait être traitée efficacement par une arthroplastie unicompartimentale du genou (PUC).
Material and methods : Il s'agit d'une étude cas témoin dans laquelle nous avons examiné les résultats fonctionnels de six patients (4 : hommes et 2 : femmes) qui ont bénéficié d'une PUC à plateau fixe dans notre centre,opérés par le mème chirurgien entre 2018 et 2020. L'indice de masse corporelle moyen des patients était de 28,2 et qui étaient diagnostiqués ONPG par radiographie et confirmé par (IRM). Le suivi moyen était de 47 mois.
Results : Les scores Oxford Knee et HSS suite à une PUC ont démontré des améliorations fonctionnelles significatives, et aucun problème particulier n'a suivi les interventions. Survie sans aucune révision pour tous nos patients au dernier recul.
Discussion : Lors du traitement des patients atteints de ONPG, les chirurgiens orthopédistes ont la PUC comme un outil précieux. Les résultats fonctionnels et une bonne capacité de survie donnent du crédit à cet argument. Bien que des investigations supplémentaires soient nécessaires pour comprendre pleinement la genèse et l'évolution du processus de la maladie, la PUC reste un choix réalisable et plus cinématiquement raisonnable qui peut avoir un taux de réussite plus élevé que les autres options chirurgicales.
Les résultats à long terme de la PUC dans l'ostéonécrose sont comparables à ceux de la PUC dans la gonarthrose.
Conclusion : L'arthroplastie unicompartimentale est une option durable et efficace pour traiter les patients atteints d'ostéonécrose unicompartimentale du genou.
Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
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Hip
ABSTRACT N° SOFCOT24-914
Epiphysiloyse femorale superieure apres osteosynthese d'une fracture sous trochanterienne du femur chez l'enfant
Farouk Chatbouri* 1, mohsen chamakh1, aymen ben fredj1, ahmed mahmoudi1, ali hagui1
1faculté de medecine de sousse, sousse, Tunisia
Your abstract : L'épiphysiolyse femorle superieure chez les enfants après osteosynthese d'une fracture sous-trochantérienne est une entité exceptionnelle qui pose d'importants défis thérapeutiques.
Ce type de fracture doit être traité précocement et de manière adéquate pour éviter cette complication inhabituelle.
Material and methods : nous rapportons le cas d'un garçon agé de douze ans operé pour fracture sous trochanterienne du femur gauche par osteosynthese par lame plaque qui a guéri et consolidée au bout de 3 mois sans incident.
6 mois après l'opération, il nous a consulté pour une douleur aiguë à la hanche operée avec une boiterie d'esquive.
L'examen clinique a révélé une impotence fonctionnelle douleureuse de la hanche gauche avec attitude en rotation externe en rotation externe. Les radiographies ont montré une épiphysiolyse femorle superieure .
le patient a subi une intervention chirurgicale où la plaque à lames a été retirée et l'epiphysiolyse a été réduite et fixé avec 2 vis canulées.
Results : a 9 mois post operatoire aucune compliction n' a été noté , le patient marchait correctement avec une mobilité complete et indolore de la hanche
Discussion : Bien que le nombre de cas similaires rapportés dans la littérature soit encore très faible, le lien entre fracture du fémur proximal et l'epiphysiolyse femorale superieure reste vague.
la Pseudarthrose , le retard de consolidation , l'irritation des implants , la nécrose avasculaire de la tete femorale sont parmi les facteurs prédictifs de cette complication
Dans notre cas, nous avons retenu que la mise en charge précoce et l'altération des forces de cisaillement sur la plaque épiphysaire étaient responsables du l'epiphysiolyse femorale superieure apres l'osteosynthese de la fracture sous trochanterienne homolaterale.
Conclusion : l'epiphysiolyse femorale superieure après le traitement d'une fracture sous-trochantérienne du femur chez l'enfant est une complication très rare qui doit être reconnue et traitée rapidement.
Les soins postopératoires et la mise en charge retardée sont importants pour éviter les complications.
Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
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Knee
ABSTRACT N° SOFCOT24-916
Résultats d'une prise en charge chirurgicale de la dégénérescence mucoïde du ligament croisé antérieur
Nadir Mahdi* 1, ibrahim Delloul1, mohamed Boussad1
1sacot, bejaia, Algeria
Your abstract : La dégénérescence mucoïde du ligament croisé antérieur (LCA) est une pathologie mal connue. Il s'agit d'une lésion infiltrante qui s'intègre dans le cadre de la pathologie mucoïde de la tente des croisés. Le tableau clinique habituel d'un LCA mucoïde symptomatique est celui d'une douleur postérieure du genou avec limitation de la flexion.
Material and methods : Nous rapportant deux cas de patients l’un âgé de 35 ans et l’autre de 40 ans, présentant une dégénérescence mucoïde du LCA symptomatique, dont la clinique retrouve une douleur postérieure du genou et une limitation de la flexion. L’IRM montre les images de dégénérescence mucoide qui siège a la partie moyenne du LCA. Les deux patients ont été opérés sous arthroscopie ayant bénéficié d’une résection totale du LCA avec ligamentoplastie aux ischio-jambier (DIDT) et un suivi postopératoire comportait une évaluation clinique et un bilan radiographique standard.
Results : Les deux patients ont bénéficiés d’une résection totale du LCA emportant la lésion mucoide et remplacement par une ligamentoplastie aux ischio-jambiers (DIDT) avec fixation par des vis d’interférence, l’exploration arthroscopique n’a pas retrouvé de lésion méniscale et de lésion cartilagineuse.
La douleur postérieure disparaissait pour les deux patients, en moyenne à 4semaines après l'intervention. Le gain de flexion moyen était de 25°. Le test de Lachman ne trouve pas de laxité postopératoire. Actuellement a deux aux de recul en moyenne les patients sont satisfait des résultats.
Discussion : La résection arthroscopique des dégénérescences mucoïdes du LCA entraîne une amélioration rapide de la douleur postérieure, de la limitation de la flexion, la ligamentoplastie aux ischiojambiers peropératoire permet d’éviter la laxité clinique qui peut devenir symptomatique, avec un risque d'instabilité. Les indications de résection du LCA doivent donc être posées avec soin. Le patient jeune et actif devra être prévenu du risque de ligamentoplastie.
Conclusion : Le diagnostic de dégénérescence mucoïde du LCA doit être suspecté devant une douleur postérieure inhabituelle avec limitation de la flexion. L'IRM confirme le diagnostic. La résection arthroscopique des LCA dégénératifs symptomatiques et remplacement par une ligamentoplstie aux ischio-jambiers donnes de bons résultats subjectifs.
Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
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Hip
ABSTRACT N° SOFCOT24-943
Résultats des tiges fémorales accourcies cimentées dans les arthroplasties de hanche de première intention
Khalil Fendri* 1, Mohamed Amine selmene2, Mohammed Mallat2, mourad zaraa1, hedi annabi1, sabri mahjoub1
1orthopédie, centre de traumatologie de ben arous, Ben arous , 2orthopédie, centre de traumatologie de ben arous, Ben Arous , Tunisia
Introduction : Le design et la longueur des tiges fémorales connaissent d'énormes progrès au fil des années. La littérature a été riche en ce qui concerne les tiges courtes et standards, contrairement aux tiges accourcies, notamment cimentées, qui font actuellement l'objet de nombreux débats.
Nous avons évalué les résultats cliniques et radiologiques des tiges fémorales accourcies cimentées dans les arthroplasties totales de hanche de première intention.
Material and methods : C’était une étude descriptive rétrospective étendue de 2016 à 2022 portant sur 74 arthroplasties totale de hanche (ATH) avec une tige accourcie cimentée. Nous avons recueilli les données démographiques des patients, les données cliniques préopératoires et postopératoires (EVA,marche, le score PMA (Postel-Merle-d'Aubigné) et le score de hanche de Harris (HHS)) et les données radiographiques postopératoires (qualité de cimentation, évaluation de l'enfoncement de la tige, la position de la tige dans le plan frontal, l’index de remplissage diaphysaire et l’inégalité de longueur des membres inférieurs) et enfin les complications peropératoires et postopératoires. Les résultats ont été évalués à 6 mois postopératoires et au dernier suivi.
Results : L'âge moyen était de 60 ans. La cause traumatique était incriminée dans 31 cas. Le suivi moyen était de 60 mois. Une amélioration significative de tous les scores cliniques a été notée. La qualité de la cimentation a été classée grade A dans 51 cas et B dans 23 cas au dernier suivi, l’enfoncement moyen des tiges était de 0mm à 6 mois et de 2mm au dernier suivi, l’inégalité de longueur moyenne était de 4mm à 6 mois et de 5mm au dernier suivi. Nous n'avons pas noté de complications per-opératoires ou postopératoires. Les patients étaient satisfaits et très satisfaits à 6 mois et au dernier suivi.
Discussion : Notre série constitue, à notre connaissance, la première étude des résultats cliniques et radiologiques des tiges cimentées accourcies dans la littérature. Les résultats à moyen terme (60 mois) sont satisfaisants. Ces tiges offrent, d'une part, les avantages de la cimentation : stabilité primaire, évitant les complications possibles des tiges impactées : collapsus, stress shielding, douleurs de cuisse, et d'autre part, les avantages des tiges accourcies : la facilité de mise en place par voie antérieure et un meilleur remplissage métaphysaire avec un bon alignement axial.
Conclusion : Les tiges accourcies cimentées pourraient être une alternative intéressante pour les patients candidats à l'ATH. Elles combinent les avantages des autres modèles de tiges et évitent leurs inconvénients. Ceci devrait être attesté dans des séries plus importantes avec un suivi plus long.
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Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
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Knee
ABSTRACT N° SOFCOT24-953
L’ostéotomie dans les grandes déviations du genou : notre expérience
Mohammed Barrached* 1, Achraf Tebbaa El Hassali1, Adnane LACHKAR1, Najib ABDELJAOUAD1, Hicham YACOUBI1
1Centre Hospitaliser Universitaire Mohammed VI d'Oujda, Oujda, Morocco
Your abstract : L'ostéotomie est considérée comme une technique chirurgicale visant à préserver l'articulation du genou pour traiter les désaxassions dans le plan frontal et/ou sagittal, avec ou sans instabilité associée. c’est une opération pratiquée depuis longtemps, tient encore une place importante malgré les progrès de l’arthroplastie uni-compartimentale et totale du genou.
Material and methods : Il s’agit d’une étude rétrospective porté sur 6 cas d’ostéotomies auteur du genou pour des grandes déviations, réalisées au sein du service de chirurgie orthopédique et traumatologique de notre structure sur une durée de 7 ans s’étalant de 2015 jusqu’à 2023. Les différents patients ont été retrouvés à l’aide du système d’archivage informatisée de notre service. Les malades ont été contactés et convoqués par téléphone. L’exploitation des données s’est basée des observations cliniques englobant toutes les données épidémiologiques, cliniques, radiologique et thérapeutiques ainsi que le suivi post- opératoire
Results : 6 cas ont été notés durant cette période, nous avons noté un âge moyen à 23 ans avec des extrêmes allant de 17 à 32 ans, une prédominance féminine avec sexe ratio de 0,42, La douleur et Le préjudice esthétique étaient le motif de consultation chez tous les patients, 5 cas avaient une atteinte bilatérale, 1 cas avait une atteinte unilatérale du côté droit. La déviation était d’origine tibiale dans 4 cas et mixte dans 2 cas . Tous les patients ont été régulièrement suivis en consultation, le recul moyen était de 26 mois, L’évolution était favorable dans la majorité de nous cas avec aucune complication.
Discussion : Même si les prothèses du genou ont une courbe de survie de 95 % après 10 à 15 ans, leurs performances à l’effort ne sont pas suffisantes pour que l’on propose régulièrement cette solution à des sujets jeunes et actifs, chez lesquels les résultats se sont d’ailleurs dégradés plus rapidement que pour les sujets âgés dans toutes les séries publiées.
Conclusion : Le traitement par ostéotomie s’est imposé depuis plus d’un demi-siècle comme un traitement de choix pour les déviations axiales du genou et il reste actuellement une solution thérapeutique chirurgicale très utilisée dans l’attente du remplacement prothétique.
Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
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Knee
ABSTRACT N° SOFCOT24-957
Apport de l'Abord Posteromédial du Genou dans la Prise en Charge des Fractures du Plateau Tibial avec un Fragment Posteromédial
Anis Bouaziz* 1, Med Samih Kacem1, Sami Bahroun1, Alaa Aloui1, wajih oueslati 1, Med Samir Daghfous1
1institut kassab d'orthopédie , manouba, Tunisia
Your abstract : Les fractures du plateau tibial, bien que relativement fréquentes, présentent un défi significatif dans la préservation de la fonction du genou. Le fragment posteromédial est fréquemment associé, retrouvé dans 28 à 70% des fractures bicondyliennes. Malheureusement, il est souvent sous-estimé et mal traité, malgré sa forte incidence. Notre étude se concentre sur l'apport de l'abord posteromédial dans la gestion des fractures du plateau tibial avec un fragment posteromédial.
Material and methods : Douze cas de fractures fermées et non compliquées du plateau tibial avec un fragment Postéromédial ont été analysés par scanner préopératoire. L'âge moyen des patients était de 42.3 ans, avec des mécanismes de survenue variés : 6 accidents de la voie publique, 4 accidents de travail, et 2 accidents domestiques. Tous les cas présentaient une fracture séparation de la colonne posteromédiale, avec 7 cas d'atteinte bitubérositaire et 5 cas d'atteinte de la colonne externe uniquement.
Tous les patients ont subi une ostéosynthèse par double abord, avec une plaque LCP pour la colonne externe. L'abord posteromédial selon Lobbenhofer a été réalisé pour exposer et réduire le fragment posteromédial, avec la possibilité d'une ostéosynthèse de la colonne médiale si nécessaire.
Results : À un an de recul, toutes les fractures ont consolidé en position anatomique. Une infection du site opératoire a été observée chez un patient, traitée avec succès par lavage et antibiothérapie.aucun cas de nécrose cutanée n’était observé . La mobilité articulaire moyenne était de 5° d'extension et 110° de flexion. Les scores fonctionnels Lysholm étaient en moyenne de 87.4.
Discussion : Les fractures du plateau tibial présentent un défi majeur, impactant la fonction future du genou. Les classifications conventionnelles telles que Dupar et Schatzcker ne prennent pas en compte les fractures de la colonne postérieure, souvent négligées mais responsables de réductions imparfaites et de séquelles d'arthrose.
Les abords conventionnels, qu'ils soient externes ou internes, ne permettent pas toujours un accès adéquat au fragment posteromédial. L'abord posteromédial selon Lobbenhofer a montré son efficacité en offrant une meilleure exposition et une réduction anatomique du fragment. De plus, il offre la possibilité d'une ostéosynthèse de la colonne médiale si nécessaire, offrant ainsi une approche plus complète dans la prise en charge de ces fractures complexes du plateau tibial.
Conclusion : l'abord posteromédial émerge comme une stratégie chirurgicale décisive, souvent négligée, mais cruciale dans le traitement des fractures du plateau tibial avec un fragment spécifique, offrant ainsi une voie prometteuse pour une récupération fonctionnelle optimale.
Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
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Hip
ABSTRACT N° SOFCOT24-960
Complication vasculaire lors d’une reprise de prothèse totale de hanche : Comment l’éviter ?
Mohamed Habib Sanaa* 1, Ahmed Ben Abid2, Souha Bennour2, Mohamed Seddik Akermi2, Mondher Kooli2, Mohamed Ben Salah2
1Service d'orthopedie, 2Service d'orthopédie, Hôpital Charles Nicolle, tunis, Tunisia
Your abstract : La chirurgie de reprise de prothèse totale de hanche est une chirurgie complexe avec un taux de complications non négligeable.
Parmi ces complications, les lésions vasculaires sont exceptionnelles mais doivent être redoutées car elles engagent à la fois le pronostic vital et le pronostic fonctionnel du membre.Il est donc essentiel de réaliser une évaluation préopératoire minutieuse de l'anatomie vasculaire et de prendre des mesures préventives pour éviter ces complications.
Material and methods : Nous rapportons le cas d’un homme âgé de 48 ans, aux antécédents de prothèse totale de la hanche droite en 2017 et de la hanche gauche en 2018, qui consulte pour des douleurs de la hanche gauche évoluant depuis 1 an d’aggravation progressive avec retentissement sur la vie quotidienne.
Results : L’examen clinique a révélé une marche avec aide, une cicatrice opératoire propre et solide avec une douleur à la mobilisation de la hanche gauche.La Radiographie du bassin a montré un décèlement bipolaire de la prothèse avec présence d'une vis de la pièce cotyloïdienne saillante dans le bassin.Devant ce tableau, une reprise de la prothèse a été décidée.
Dans le cadre de la planification préopératoire, une angioTDM du bassin a été faite montrant la présence d’une vis de la pièce acétabulaire gauche ayant un trajet endopelvien et rasant le bord inferieur de l’artère glutéale supérieure homolatérale sans extravasation de PDC.
Afin d’éviter une complication vasculaire peropératoire, un avis des chirurgiens vasculaires a été demandé.
La décision était de faire une embolisation de l’artère glutéale supérieure gauche.Le patient a eu son embolisation puis il a été opéré sans incidents.
Discussion : Les complications vasculaires lors d’une chirurgie prothétique de la hanche sont rares avec une fréquence moyenne de 0,3 % selon les séries de littératures.
Dans les situations à risque, essentiellement les chirurgies de reprises, l'évaluation paraclinique devrait comprendre, outre la radiographie habituelle, un angioscanner pour définir le rapport anatomique entre les éléments prothétiques et les structures vasculaires. Cette exploration, en collaboration avec des chirurgiens vasculaires, devrait nous permettre d'identifier la conduite à tenir thérapeutique.
De nos jours, L'embolisation préopératoire des vaisseaux représente une avancée significative dans la prévention des complications vasculaires lors de la chirurgie de reprise de prothèse totale de hanche. Son intérêt principal réside dans sa capacité à réduire le risque de complications graves, telles que les hémorragies massives ou les lésions artérielles, en diminuant le flux sanguin dans les vaisseaux adjacents à la zone chirurgicale.
Conclusion : L'embolisation préopératoire des vaisseaux présente un intérêt significatif dans la prévention des complications vasculaires lors de la reprise de prothèse totale de hanche. Cette approche permet de réduire les risques de saignement excessif et de lésions vasculaires, et favoriser une récupération plus rapide des patients.
Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
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Hip
ABSTRACT N° SOFCOT24-961
Résultat à long terme des révisions acétabulaires de prothèse totale de hanche par implant monobloc augmenté non cimenté à double mobilité.
Antoine A. Piercecchi* 1, Pierre Martz1
1CHU Dijon, Dijon, France
Introduction : La révision acétabulaire chez les patients avec une perte de substance osseuse est associée à un risque important d’instabilité et de descellement mécanique.
Peu d’études ont rapportées les résultats à long terme des implants monobloc à double mobilité non cimentés chez les patients avec perte de substance osseuse modérée à majeure.
Nous avons émis l’hypothèse que ce type d’implant permettrait de limiter le risque de luxation et favoriser une bonne ostéo-integration sur le long terme malgré le défect osseux acétabulaire.
Material and methods : Il s’agit d’une étude mono-centrique rétrospective dont la période d’inclusion s’étend de 2009 à 2019. Les critères d’inclusions étaient la révision acétabulaire par l’implant monobloc à double mobilité non cimenté COPTOS du laboratoire SERF. Nous avons exclu les patients dont la durée de suivi était inférieure à 5ans. La perte de susbtance osseuse était évaluée par la classification de Paprosky. Le critère de jugement principal était le descellement aseptique acétabulaire. Les critères secondaires étaient le taux de complication (luxation, infection, reintervention) l’évaluation clinique au dernier recul par le score de Harris (HHS) et Postel Merle d’Aubigné (PMA), l’évaluation radiographique (mesure du centre de rotation de la hanche, ossifications hétérotopiques, zone d’ostéolyse).
Results : La population d’étude était composée de 60 patients dont 55% d’hommes (n= 33/60). L’âge moyen est de 77,2 +/- 12,4 ans. Le suvi moyen était de 7,7 ± 3,5 ans. Le suivi à plus de 5ans concerné 80% de la population d’étude (n=48/60).Les indications de révisions comprenaient : 40 descellements aseptiques dont 12 descellements acétabulaires isolés, 11 révisions sur sepsis chronique, 3 pour usures du polyéthylène, 4 fractures acétabulaires et 1 pour instabilité. La perte de susbtance osseuse était évaluée par la classification de Paprosky dont la répartition était 2A= 20% ; 2B= 26,5% ; 2C=36,5% ; 3A=5% ; 3B= 12%. Durant notre étude, il y a eu 47 révisions bipolaires et 13 révisions acétabulaires. Au dernier suivi nous avons observé 9 descellements : 5 acétabulaires et 4 fémoraux. Sur les cinqs descellements intéressant l’acetabulum, 3 ont mené à une nouvelle révision. La médiane de survie de l’implant acétabulaire était de 100% à 5ans et de 95,3% à 10ans (95% CI : 82,4-98,8).Le taux d’instabilité isolée était de 7% (n=4/60) et aucune instabilité chronique n’a été constatée durant l’étude. Les scores de Harris et PMA à 10ans étaient respectivement de 89,9 (95% CI 85,7- 94,1) et de 16,5 (95% CI : 15,7-17,3) au dernier suivi.
Discussion :
Conclusion : L’utilisation d’un implant monobloc augmenté à double mobilité non cimenté dans la révision acétabulaire avec pertes de substance osseuses semble permettre des résultats à long terme satisfaisants avec un faible taux de descellement et d’instabilité.
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Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
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Genou ligamentaire
ABSTRACT N° SOFCOT24-1004
Retour au sport après reconstruction du LCA, quel est l’intérêt d’une analyse du mouvement sur tapis instrumenté ?
Rodolphe Testa1, Gregory Morel1, remi Philippot1, Thomas Neri* 1, 2
1service de chirurgie orthopédique , 2LIBM, Saint Etienne, France
Introduction : Après reconstruction du LCA, l’évaluation de l’aptitude du patient à la reprise du sport (RTS) est un critère primordial afin d’éviter la rupture itérative et le risque de blessure du côté controlatéral. L’objectif était de déterminer la place de l’utilisation de l’analyse du mouvement par rapport à des tests classiques de retour au sport à 6 mois post-reconstruction du LCA.
Material and methods : Nous avons inclus tous les patients opérés d’une reconstruction du LCA (n=150, decembre 2022-aout 2023). Dans le cadre d’un suivi de RTS, un protocole d’évaluation à 6 mois a été réalisé et était constitué : d’une analyse des forces à la marche et à la course sur un tapis instrumenté, d’un test de puissance monopodale lors de saut verticaux (CMJ), d’un test sur machine d’isocinétisme, de tests d’évaluation fonctionnels (single hop test, side hope test), de scores fonctionnels (KOOS, IKDC et ACL RSI). Tous les tests étaient effectués en bilatéral et analysés en pourcentage d’écart entre le côté opéré et le côté sain. L’analyse statique recherchait des corrélations entre les éléments mesurés.
Results : Il existait une corrélation entre le CMJ et les scores fonctionnels (R2=0,42) et avec les tests isocinétiques du quadriceps (R2=0,55 à 60°/s, R2=0,63 à 240°/s) et avec le side hope test (R2=0,59). La force verticale maximale était corrélée avec les scores fonctionnels (R2=0,29) et avec les tests isocinétiques du quadriceps (R2=0,46 à 60°/s, R2=0,47 à 240°/s).
Le pic de freinage était faiblement corrélée avec les scores fonctionnels (R2=0,23) et plus fortement corrélé avec les tests isocinétiques du quadriceps (R2=0,5 à 60°/s, R2=0,48 à 240°/s) et des ischiojambiers (R2=0,30 à 60°/s, R2=0,41 à 30°/s en excentrique).
Discussion : Les analyses du mouvement sur tapis instrumenté sont faiblement corrélées aux scores fonctionnels et parfois corrélés à des données de force spécifique d’un mouvement. Ce faible niveau de corrélation montre que les batteries de tests standards sont insuffisants dans l’analyse dans la phase de RTS.
Conclusion : L’utilisation d’une analyse du mouvement sur tapis instrumenté permet d’avoir des données objectives complémentaires aux batteries de test standards dans l’évaluation du RTS après reconstruction du LCA.
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Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
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Genou ligamentaire
ABSTRACT N° SOFCOT24-1010
Quels sont les facteurs prédictifs de la survenue d'une arthrogenic muscle inhibition après une reconstruction du LCA?
Gregory Morel1, Rodolphe Testa1, remi Philippot1, alexandre rambaud1, Thomas Neri* 1, 2
1service de chirurgie orthopédique , 2LIBM, Saint Etienne, France
Introduction : L’Arthrogenic Muscle Inhibition (AMI) est une complication fréquemment retrouvée après une reconstruction du LCA (rLCA). Afin de limiter sa survenue, notre objectif était de déterminer les facteurs de risque entrainant AMI après une reconstruction rLCA.
Material and methods : Il s’agissait d’une étude rétrospective sur une série continue de rLCA (du 01-2023 au 11-2023). La présence d’une AMI était recherchée dans les 3 premiers mois postopératoire et classifiée selon la classification de Sonnery-Cottet et al (1). Étaient analysés les facteurs socio-démographiques (âge, IMC, profession, Tegner), les facteurs préopératoires (délais chirurgie, épanchement, flessum), les facteurs peri-opératoires (temps de garrot, lésion méniscale ou cartilagineuse associée, EVA, consommation morphinique), postopératoire (EVA, gonflement, force musculaire quadriceps homo et controlatéral, les scores fonctionnels : IKDC KOOS, GRS, et ACL-RSI, le score composite au Star Excursion Balance Test bilatéral, le score qualitatif à la réalisation du test de 10 squats unipodaux de chaque côté (nombre de valgus dynamiques) et le score qualitatif au Single Hop Test (échelle QASLS). Les facteurs prédictifs ont été déterminés à partir d'analyses de régression univariées et multivariées intégrant tous ces critères.
Results : Les facteurs influençant la survenue d’une AMI étaient : les catégories socio-professionnels supérieures (profession intellectuelle, étudiants niveau supérieur, cadre), le déficit d’extension et l’épanchement pré-opératoire, la score EVA en postopératoire immédiat, la force du quadriceps controlateral à 3 mois. Les autres facteurs n’étaient pas prédictifs de la survenue d’une AMI.
Discussion : Ce phénomène complexe neuro-musculaire a une origine multifactorielle intégrant des paramètres démographiques (haute catégorie socio-professionnelle), pré-opératoire (flessum, épanchement), peri-opératoire (douleur, épanchement) et post-opératoire (force quadricipes coté sain).
Conclusion : L’ensemble de ces facteurs pré, péri et post-opératoire sont à identifier dans la prévention de la survenue d’une AMI après reconstruction du LCA.
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Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
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Hip
ABSTRACT N° SOFCOT24-1011
Découverte fortuite d'une ochronose lors d'une arthroplastie totale de hanche
Hamida Bouchachia* 1, Saadedine Hichem Amouri1, Mustapha Yakoubi1
1Ehs benaknoun, Alger, Algeria
Your abstract : L’ochronose est une maladie héréditaire autosomique récessive rare, due a l’absence de l’enzyme acide homogentisique oxydase, entrainant l’accumulation de l’acide homogentisique dans le cartilage et les tissus conjonctifs. Son diagnostic est souvent tardif mais le dépistage doit être fait dès l’apparition des 1ers signes (cutanés et oculaires)
Nous rapportons l’observation d’une patiente de 57ans atteinte d’ochronose (de diagnostic tardif) chez qui nous avons réalisé une arthroplastie totale de la hanche.
Material and methods : Notre patiente se plaignait de douleurs chroniques mécaniques de la hanche rebelles aux antalgiques usuels, une limitation du périmètre de marche et des amplitudes articulaire
Le bilan radiologique a témoigné d’une arthropathie dégénérative, et l’indication opératoire fut posée.
Celle-ci a révélé la présence de pigment noirâtre sur le cartilage et la capsule articulaire, une étude anatomo-pathologique des tissus a été faite revenant en faveur d’une ochronose.
Results : L’appui fut autorisé à j01 POST OP, l’ablation du redon à j 02 et des fils à 15 jours.
les séances de rééducation fonctionnelle ont débuté à21 jours
la marche normale sans tuteur était possible avec un score de PMA de 16 à partir du 03ème mois.
Par ailleurs nous avons adressé la malade en rhumatologie a la recherche d’atteinte d’autres articulation, en cardiologie pour le dépistage d’une éventuelle valvulopathie pourvoyeuse d’une endocardite infectieuse ainsi qu’en ophtalmologie et en dermatologie.
Conclusion : L’ochronose reste une pathologie peu commune mais il est impératif pour le chirurgien orthopédiste de la dépister avant tout geste opératoire car elle nécessite une prise en charge multidisciplinaire.
Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
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Knee
ABSTRACT N° SOFCOT24-1055
Arthroplastie totale d’emblée sur genu varum. Pourquoi l’ostéotomie n’a pas été planifiée ? Enquête auprès de 100 femmes
Seif Eddine Mahjoubi* 1, Mehdi Ben Ayed1, Med Ali Khlif1, Maher Barsaoui1, Khaled Zitouna1
1Chirurgie orthopédique et traumatologique, CHU La Rabta, Tunis, Tunisia
Your abstract : L’ostéotomie tibiale de valgisation est une intervention conservatrice qui a montré ses preuves pour l’usure débutante sur déviation d’axe. Malgré sa place de choix, nombre de patients atteignent des stades évolués sans en bénéficier et seule l’arthroplastie devient salvatrice. Le but de ce travail était de relever les causes qui expliqueraient que des patientes avec une arthrose peu évoluée sur un varum n’aient pas eu à temps une ostéotomie.
Material and methods : Nous avons enquêté auprès de 100 femmes atteintes d’une gonarthrose primitive sur un varum et ayant eu une prothèse totale du genou d’emblée.
Results : Notre enquête a révélé que nos patientes avaient des conditions socio-économiques assez favorables puisque 73% d’entre elles étaient citadines, 95% étaient propriétaires de leur logement, 91% habitaient près d’un hôpital. La gêne occasionnée a motivé nos patientes à consulter précocement : 48% ont consulté à moins d’un an de l’apparition des gonalgies et toutes ont été prises en charge avant 5 ans. L’enquête sur le volet thérapeutique a par contre montré que les recommandations sur la prise en charge n’ont que très peu été respectées. Bien que toutes les patientes aient eu une médication, 65 n’ont pas eu de conseil diététique et 60 ont eu une arthroplastie sans aucune rééducation. Sur 100 femmes potentiellement candidates à une ostéotomie, seules 3 ont été informées de cette option. L’examen physique de ces patientes lors de la mise en place de la prothèse reflétait les insuffisances de la prise en charge puisque le périmètre de marche était réduit chez 77 femmes, un flessum été retrouvé chez 27 %. Le varus moyen était de 13,8°.
Discussion : Dans cette étude sur la gonarthrose primitive, l'absence fréquente d'ostéotomie tibiale de valgisation (OTV) préventive chez les patientes a été examinée. Une enquête auprès de 100 femmes ayant subi une arthroplastie totale du genou (PTG) a révélé des défauts dans le cheminement thérapeutique, notamment le manque d'information sur l'OTV et la sous-utilisation de la rééducation. Des recommandations ont été proposées, telles que des formations pour les médecins généralistes, la création d'un suivi régulier du patient et une sensibilisation accrue sur l'OTV comme option thérapeutique précoce.
Conclusion : La gonarthrose est une pathologie dont l’évolution peut être ralentie par une chirurgie conservatrice. En pratique cette prise en charge reste insuffisante et plusieurs lacunes ont été relevées. Un suivi clinique et radiologique organisé et une hiérarchisation des moyens thérapeutiques doivent être institués.
Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
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Knee
ABSTRACT N° SOFCOT24-1085
Déformation en tibia valga bilatéral chez une patiente de 22 ans insuffisante rénale chronique hémodialysé
Borchani Nizar* 1, Achraf Abdennadher1, Ghrissi Sirine1, Khalil Amri1
1hôpital militaire de Tunis, Tunis, Tunisia
Your abstract : L'insuffisance rénale chronique entraine des déformation de l'appareil locomoteur chez les jeunes patients probablement due à une combinaison de facteurs, notamment un retard de croissance osseuse, une faiblesse musculaire et une diminution de la densité osseuse.
Parmi ces déformations, le tibia valga. Il est dû à une courbure interne du tibia. Il entraine un préjudice fonctionnel ( gonalgie, instabilité, fatigue musculaire) et esthétique ( genu valgum important)
Quand la déformation est importante, un réalignement chirurgical des membres s'impose. La difficulté réside dans la planification de l'ostéotomie, le choix du matériel d'ostéosynthèse et la nécessité d'une greffe associée.
Material and methods : Il s'agit d'un Case Report, à propos d'une patiente de 24 ans, insuffisante rénale chronique, hémodialysée depuis 06 ans, présentant un genu valgum bilatéral important sur déformation en valgus du tibia en bilatéral, s'accentuant progressivement, et entrainant un préjudice fonctionnel et esthétique, obligeant la patiente à utiliser une canne béquille. L'examen radiologique comprenant un pangonogramme montre un tibia valga bilatéral. Un traitement chirurgical a été envisagé chez ce patient après planification. Une première ostéotomie péronière suivie d'une ostéotomie trapézoïdale de correction tibiale avec fixation par un clou intramédullaire sur mesure a été réalisée bilatéralement dans le même temps opératoire.
Results : La patiente a été suivie de près car elle présentait un retard de consolidation (8 mois). Lors du dernier suivi, la patiente est très satisfaite de son résultat fonctionnel et surtout esthétique. Elle marche sans boiter sans assistance. Elle ne présente plus d'inégalité de longueur de jambe et n'a plus de handicap fonctionnel
Discussion : Le genu valgum est une déformation courante qui peut entraîner des douleurs, des handicaps et des problèmes esthétiques. La correction chirurgicale est une option intéressante pour les patients présentant une déformation sévère qui ne répond pas aux traitements non chirurgicaux.
Dans ce cas, la patiente présentait une grave déformation du genu valgum qui lui causait d'importants problèmes fonctionnels et esthétiques. Elle présentait également un risque élevé d'arthrose du genou.
L'intervention chirurgicale a permis de corriger la déformation et d'améliorer les symptômes de la patiente. Elle a pu reprendre ses activités normales de la vie quotidienne et son travail.
La technique chirurgicale décrite dans ce cas est une approche relativement nouvelle de la correction du genu valgum. Elle présente l'avantage d'être peu invasive et de permettre une mise en charge précoce.
Conclusion : Les déformations osseuses liées à l'insuffisance rénale constituent un handicap majeur dans la vie des patients.
Lorsque ces déformations sont sévères, il ne faut pas hésiter à recourir au traitement chirurgical qui peut redonner la fonction, et améliorer la qualité de vie des patients.
Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
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Hip
ABSTRACT N° SOFCOT24-1089
Fractures de l’extrémité supérieure du fémur chez les sujets âgés: études des facteurs prédictifs de la mortalité
El Ayachi Montassar* 1, Chedi Saadi1, Mohamed Chaker1, Khalil Habboubi1, Mondher Mestiri1 and Institut Kassab d'orthopédie - Service Adultes
1Institut Kassab d'orthopédie, Tunis, Tunisia
Your abstract : Les fractures de l'extrémité supérieure du fémur sont de plus en plus fréquentes chez les sujets âgés en raison du vieillissement de la population et de la dégénérescence osseuse.
L'objectif de notre étude est d'identifier les facteurs prédictifs de mortalité par les fractures de l'extrémité supérieure du fémur selon le type de fracture : fracture du col versus fracture du massif trochantérien.
Material and methods : Etude rétrospective et descriptive, des patients pris en charge dans notre service pour une fracture de l’extrémité supérieure du fémur sur une période de deux ans
La mortalité a été recensée à 1mois, entre 1-3mois, entre 3-12mois et après plus qu’une année.
Results : Nous avons inclus 328 sujets âgés de plus de 65 ans. Le taux de mortalité à 1 an était de 23%.
Les facteurs prédictifs de mortalité à 1 an pour la fracture du col de fémur étaient : les antécédents d’autre fracture, le milieu de vie, le score de Parker, le score d’ASA, la classification GARDEN, letype du traitement et l’appui à la sortie.
Les facteurs prédictifs de mortalité à 1 an pour la fracture du massif trochantérien étaient : l’âge, l’antécédent de néoplasie, le score de Parker et d’ASA et la transfusion.
Discussion : Les fractures de l'extrémité supérieure du fémur sont associées à un taux élevé de mortalité à un an pouvant atteindre les 30% %.
Les grandes études épidémiologiques ont montré une diminution relativement peu importante de la mortalité depuis 20 ans malgré une attitude active de prise en charge chirurgicale et médicale de plus en plus précoce. Ces études ont montré que le taux de mortalité pourrait être réduit de moitié en prévenant les comorbidités
Conclusion : La prise en charge médicale des fractures de l’extrémité supérieur du fémur en milieu orthopédique est caractérisée par des taux élevés de mortalité et de morbidité.
L'amélioration de cette prise en charge médicale passe par un meilleur contrôle des facteurs de fragilité avec une approche multidisciplinaire impliquant la participation de tous les intervenants avec une prise charge gériatrique.
Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
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ABSTRACT N° SOFCOT24-307
Collecte des PROMS dans la chirurgie de remplacement articulaire : Application mobile ou site web ?
Julien Lebleu1, Andries Pauwels1, Marianne Sarazin2, Ahmed BAKALI EL KASSIMI2, Pierre-Luc Fresard2, Bertrand Semay* 2
1moveUP, Bruxelles, Belgium, 2Clinique mutualiste Saint Etienne, Saint-Etienne, France
Introduction : La collecte des PROMS (Patient-Reported Outcome Measures) est essentielle pour évaluer l'efficacité des interventions chirurgicales orthopédiques telles que les prothèses totales de genou et de hanche. L'utilisation des applications mobiles offre une nouvelle approche pour recueillir ces données de manière efficace et efficiente. Cette étude vise à comparer l'utilisation des applications mobiles et des sites web pour la collecte des PROMS chez les patients ayant subi une chirurgie de remplacement articulaire.
Material and methods : Un total de 1953 patients ayant subi une prothèse totale de genou (965) ou de hanche (859) dans une clinique ont été inclus dans cette étude rétrospective. Les patients ont été invités à remplir les scores Oxford, KOOS/HOOS, Forgotten Joint Score, Knee Sociery Score, et EQ5D, soit via une application mobile, soit via un site web sécurisé. Les données démographiques ont été collectées et comparées entre les deux groupes. Des statistiques descriptives ont été utilisées pour analyser les caractéristiques des patients et leur préférence pour l'application ou le site web.
Results : Parmi les patients inclus, 381 ont utilisé l'application mobile pour remplir leurs PROMS, tandis que 1572 ont préféré utiliser le site web. L'âge moyen des patients utilisant l'application mobile était de 67 ans (+/-8), tandis que celui des utilisateurs du site web était de 72 ans (+/-9). Aucune différence significative n'a été observée en termes de sexe ou de type de chirurgie entre les deux groupes. Cependant, une différence d'âge statistiquement significative a été observée (p <0,001), avec les patients plus jeunes montrant une préférence pour l'application mobile.
Discussion : Bien que la majorité des patients aient opté pour le site web, les patients plus jeunes ont montré une préférence pour l'application mobile. Ces résultats soulignent l'importance de proposer des options de collecte de données variées pour répondre aux préférences individuelles des patients, ce qui peut améliorer l'adhésion.
Conclusion : Cette étude met en évidence une différence dans la préférence des patients pour la collecte des PROMS via une application mobile ou un site web dans le contexte de la chirurgie de remplacement articulaire
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Knee
ABSTRACT N° SOFCOT24-1132
Que reste-il des ostéotomies tibiales dans le traitement de l’arthrose fémoro-tibiale et fémoro-patellaire d’origine mécanique (à propos de 217 ostéotomies tibiale d’addition)
Rabah Atia* 1, 1, Soumaya Remel1, Ilhem Labidi1
1Faculté de Médecine, Université Badji Mokhtar, Annaba, Algeria
Introduction : L’avènement de l’arthroplastie du genou à fait régresser de façon excessive les indications des ostéotomies dans les gonarthroses. L’objective de ce travail est de monter les effets positifs de l’ostéotomie tibiale d’ouverture d’addition sur l'arthrose fémoro-tibiale et patellaire
Material and methods : Etude rétrospective, 217 patients (1996-2020), Age 42-77 ans (46,58%, / 55-65), 163 femmes (ratio 3,97), Morphotype, pangonogramme, calque de l’ostéotomie, Chirurgie sous garrot pneumatique, coussin fesse controlatérale, préparation de la crête controlatérale, chirurgien côté controlatéral, Ostéotomie de bas en haut de dedans en dehors passant au-dessus de la tubérosité tibiale en direction de l’articulation tibio--fibulaire, Contrôle peropératoire souhaité mais pas nécessaire Synthèse plaque spécifique ou agrafe, Contention limitée antidouleur, rééducation du genou au 8e jour et appui progressif à partir du 21e jour, Suivi à court et moyen terme et évaluation à 18 mois
Results : Age moyen 58 ans, sans antécédents 58%, 42% Citadins Motif 100% douleurs et gène à la position assise, 78% Bilatéralité, 95% Genu Varum, 60% genou stable Syndrome rotulien, 76% des cas, signes méniscaux 78% ; Classification d'Ahlback 67% I et II avec 72% d’arthrose fémoro-patellaire. 217 Ostéotomies dont 13 bilatérales en un seul temps opératoire ; 69% des patient sont normo-corrigés, 12% hypercorrigés ; Effet de la translation latérale de la tubérosité tibiale à 100% ;Au dernier contrôle 61% régression de la douleur et 32% ablation du matériel ; 8% de complications, infection, dé bricolage de matériel, et consolidation aléatoire ; 75% de genou mobile et 63% sont normoaxés ; 87% souhaite être opéré de l’autre cote ; Les opérés de deux cotés ont eu du mal à reprendre la marche mais sont très soulagés ; L’aspect radiographique a été amélioré dans 87% dans le type II d'Ahlback, Au quotidien 77,16 % pensaient avoir un meilleur résultat
Discussion : Les échecs sont dus au morphotype tridimensionnel du patient pour une correction dans le plan frontal et une sous-estimation de la lésion initiale ; L’activité physique étant diminué chez certaines patients font qu’elles sont sujette à une insuffisance de préparation et au non-respect des contraintes de la rééducation souvent décalée. Le spectre de la prothèse ne les quitte pas mais les patients préfèrent le geste conservateur ; L’ostéotomie d’ouverture a un avantage sur la fermeture concernant le raccourcissement du membre et les suites opératoires du fait que l’attelle fibulaire ; reste intacte mais 17 % se plaignent du site donneur
Conclusion : L’indication d’une ostéotomie d’addition d'ouverture dans les gonarthroses en genu varum doit être discutée et préférée à la fermeture avant la prothèse
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Hip
ABSTRACT N° SOFCOT24-1153
L’impact de chirurgiens droitiers sur les résultats des arthroplasties totales de hanche
Khalil Fendri* 1, Mohamed Amine selmene1, Mohammed Mallat1, 1, mourad zaraa1, hedi Annabi1, sabri mahjoub1
1orthopédie, centre de traumatologie de Ben Arous, Ben Arous, Tunisia
Introduction : L'appareil locomoteur est réparti de manière symétrique, de sorte que le côté dominant du chirurgien peut avoir un impact sur la qualité de la chirurgie orthopédique et plus précisément dans l'arthroplastie totale de la hanche (ATH).
L'objectif de cette étude était d'examiner si le côté dominant du chirurgien pouvait affecter le résultat clinique et le positionnement de l’implant acétabulaire lors d'une ATH réalisée par des chirurgiens droitiers.
Material and methods : Il s'agissait d'une étude rétrospective comparative monocentrique portant sur des patients opérés par une ATH par trois chirurgiens droitiers entre Janvier 2019 et Décembre 2023. Nous avons réparti nos patients en deux groupes selon le côté opéré : côté droit (DT) et côté gauche (G). Nous avons exclu les causes traumatiques de l’ATH de notre série.
Nous avons comparé le score fonctionnel de Harris à 6 semaines postopératoire, et évalué la longueur des membres inférieurs en postopératoire immédiat. Radiologiquement, nous avons comparé le positionnement de la cupule acétabulaire.
Results : Nous avons recensé 120 patients, 60 dans chaque groupe. Nos deux groupes étaient statistiquement comparables en termes d'âge, de sexe et d'IMC.Les voies d’abord utilisées étaient les voies antérieure (n=82) et postéro-latérale (n=38).
Nous n’avons pas noté de différence sur le plan fonctionnel ni en termes d’inégalité de longueur des membres inférieurs. Le temps opératoire moyen était respectivement de 78,8 min pour l'ATH gauche et de 83,8 min pour l'ATH droite.
L'antéversion moyenne de la cupule était de 20.1° et de 18,6°pour respectivement le groupe G et DT sans différence significative.
L'inclinaison frontale moyenne était de 42° et de 45,5° dans les groupes G et DT respectivement (p = 0,012). La cupule a été positionnée dans la zone de sécurité de Lewinnek dans 85 % et 95% des cas pour l'antéversion et 72 % et 74% des cas pour l'inclinaison pour les groupes G et DT respectivement. Aucun cas de luxation n’a été recensé.
Discussion : L'impact du côté dominant du chirurgien sur la position de l'implant acétabulaire dans l'arthroplastie totale de la hanche (ATH) n'est pas bien étudié. Cette étude a démontré que le côté dominant du chirurgien est probablement un facteur contribuant à l'inclinaison et à l'antéversion de la cupule lors d'une arthroplastie de la hanche. En effet lors d'une ATH droite, le chirurgien se place du côté droit du patient ce qui sera confortable et pratique pour aléser et implanter le composant acétabulaire pour un droitier. Cependant, lors d'une ATH gauche, cette situation se complique. Ce changement de position spatiale des chirurgiens peut entraîner une différence d'orientation de l'implant acétabulaire.
Conclusion : Le côté dominant du chirurgien semble influencer la position de l’implant acétabulaire dans les ATH primaires selon qu’il s’agit d’un côté droit ou gauche. Ce facteur serait sans impact sur le plan fonctionnel.
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Knee
ABSTRACT N° SOFCOT24-1176
Les genoux raides. La mise en place d’une prothèse totale du genou est-elle une bonne décision.
Lyes Ait El Hadj* 1, Hadia Haouari1, Ayoub Touati1, Abdesselam benamirouche1, Mustapha Yakoubi1
1chirurgie orthopedique EHS benaknoun, SAGHA, Alger, Algeria
Introduction : Implanter une prothèse totale sur un genou raide pose des problèmes techniques, variables en fonction du type et du degré de la raideur. Le but de l’arthroplastie est d’obtenir la correction aussi complète que possible du flexum. Le but général est l’obtention d’un genou indolore, stable et mobile, des gestes techniques particuliers, à effectuer dans un certain ordre, peuvent être nécessaires dès que le flexum atteint une dizaine de degrés. Il faut insister sur la difficulté de ces interventions pour lesquelles il faut effectuer des libérations majeures tout en préservant au maximum le capital osseux.
La problématique de ces cas : Est-ce que l’arthroplastie totale permet un gain en mobilité de ces genoux enraidis par l’arthrose, une arthrite inflammatoire, ou une l’hémophilie, ou encore par des séquelles de traumatismes ?
Material and methods : Au cours de ces 10 dernières années dans notre service 32 patients, soit 43 prothèses (28 hommes ,4 femmes) ont bénéficié d’un remplacement prothétique sur genou enraidie voir ankylosé.18 cas d’arthropathies hémophiliques,7 cas d’arthrodèses, 4 enraidissements sur arthrose et 3 cas post arthrite. Tous nos patients avaient un score de Cleveland inferieur a 65 points en pré opératoire et un score IKS inferieur a 50 points.
Types de prothèses posées ;22 prothèses de première intention, 4 prothèses a contraintes type CCk et 16 prothèses a charnière
Results : Un gain de mobilité moyenne d’environ 32 degrés a été obtenu, mais le principal gain était que la mobilité était dans le secteur fonctionnel chez 90% des patients avec réduction nette du flexum. Le résultats sur la douleur chez les hémophiles était spectaculaire avec 14 patients sont très satisfaits, 1 satisfait et un peu satisfait (il attendait plus), ce qui nous donne 90% de satisfaction au dernier recul.
Les complications sont particulièrement élevées, nous avons eu 3 hémarthroses post opératoire survenu toutes entre la 2eme et la 3eme semaine post opératoire probablement suite à la chute d’escarres. Une nécrose cutanée qui a bénéficié d’une nécrectomie et d’un lambeau de couverture. Dans la série charnière 3 complications majeurs a type de sepsis qui ont nécessité 2 re arthrodèses et une amputation.
Discussion : L’arthroplastie totale du genou (PTG) dans les genoux raides pose d’immenses défis techniques, qui incluent la difficulté à obtenir une bonne exposition et à atteindre un bon équilibre ligamentaire. La correction du flexum fait systématiquement partie des objectifs de l’arthroplastie totale de genou, au même titre que le soulagement de la douleur.
Conclusion : L’établissement d’un contrat clair avec le patient privilégiant le soulagement de la douleur sur la récupération de la mobilité apparait moins risqué.
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Hip
ABSTRACT N° SOFCOT24-1182
La Qualité de vie après le traitement chirurgical conservateur de l'ostéonécrose aseptique de la tête fémorale.
El Mehdi Boumediane* 1, yassine fath el khir1, brahim demnati2, amine benhima1, Imad abkari1
1CHU Mohammed VI ,Service de Chirurgie Orthopédique Traumatologie B, Marrakech, 2Université Hassan 2, Laboratoire de chimie, biochimie, nutrition et environnement, faculté de Médecine et de Pharmacie, Casablanca, Morocco
Your abstract : L’ostéonécrose aseptique de la tête fémorale se caractérise par une perturbation de la
perfusion de la tête fémorale provoquée par plusieurs facteurs étiologiques. Il s'agit d'une
maladie insidieuse et progressive qui peut conduire à la détérioration complète de l'articulation
de la hanche et qui survient le plus souvent chez des individus âgés de 30 à 50 ans.
Material and methods : L’objectif du traitement chirurgical conservateur est de préserver l'articulation de la hanche
et d'éviter ou de retarder le recours à la PTH, en particulier chez les sujets jeunes.
Nous avons réalisé une étude rétrospective sur 16 hanches de 10 patients présentant des
ONATF stade I, II et III selon la classification d’Arlet et Ficat et traitées par forage simple ou
amélioré.L’âge moyen était de 34,4 ans. Le sexe féminin était le plus prédominant avec un sex-ratio
de 4. L’ONTF était d’origine idiopathique chez la moitié de nos patients. La douleur moyenne
initiale était de 6.93 sur l’échelle visuelle analogique (EVA). Le périmètre de marche moyen initial était réduit à 440 mètres. Le score de Postel-Merle d’Aubigné (PMA) moyen initial était de 10.3/18. D’après la classification d’Arlet et Ficat, 3 hanches étaient stade I, 4 hanches étaient
stade IIa, 3 hanches étaient stade IIb et 6 hanches stade III.
Le forage simple a été pratiqué pour 6 hanches, le forage avec greffe cortico-spongieuse
pour 6 hanches et le forage avec instillation du PRP pour 4 hanches.
Results : A un recul moyen de 28.4 mois, aucune complication liée au traitement n’est survenue et
la majorité de nos patients ont objectivé une nette diminution de la douleur avec un score moyen de 3.6 sur l’EVA. La majorité des patients ont vu leur périmètre de marche s’améliorer dont deux cas avec un périmètre de marche illimité. Le score de PMA moyen après traitement a été de 13.9/18.
La répartition des hanches selon les stades radiologiques d’Arlet et Ficat au dernier recul
est comme suit : 1 hanche stade I, 5 hanches stade IIa, 2 hanches stade IIb, 3 hanches stade III et 5 hanches stade IV.
La technique du forage a été considérée comme réussie, avec un taux de survie global de
69 %. Le taux survie des hanches selon les stades radiologiques était de 100% pour le stade I,
75% pour le stade IIa, 66% pour le stade IIb et 50 % pour le stade III.
Conclusion : Le forage de décompression est une méthode bonne et sûre qui peut être utilisée aux
stades débutants (Stades I et II d’Arlet et Ficat) où il trouve sa meilleure indication, mais en plus
dans les stades avancés, son efficacité est prouvée dans un but antalgique en attendant le
recours à la PTH.
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Genou ligamentaire
ABSTRACT N° SOFCOT24-1205
Résultats cliniques et fonctionnels de la ligamentoplastie du croisé antérieur par le long péronier
Sirine Ghrissi* 1, 1, Nizar Borchani1, Khaled Khelil1, Achraf Abdennadher1, Talel Znagui1
1HMPIT, Tunis, Tunisia
Introduction : De nombreuses techniques de plasties du ligament croisé antérieur (LCA) ont vu le jour depuis la première reconstruction chirurgicale au début du 20eme siècle et ont été depuis, couramment utilisées. Néanmoins, l’autogreffe du tendon long péronier a été peu étudiée et son indication est actuellement un sujet de controverse.
Material and methods : Nous recensons 22 patients ayant un âge moyen de 27ans, pris en charge par un même opérateur pour une rupture du ligament croisé antérieur. Tous les patients ont eu une plastie par autogreffe du tendon long péronier. Les paramètres cliniques d’évaluation étaient la laxité sagittale et la trophicité de la cuisse. Les paramètres d’évaluation fonctionnelle étaient le score de Tegner Lyscholm et IKDC pour le genou, ainsi que le score AOFAS pour la cheville.
Tous nos patients ont été opérés sous arthroscopie, Un premier temps d'exploration était systématique. Le prélèvement du long péronier s’est fait par un mini abord rétro malléolaire au strippeur fermé. L’extrémité distale du long péronier était suturée bout a bout au court péronier avec protection du rétinaculum des extenseurs.
Le recul minimal était de 10 mois.
Results : Deux de nos patients ont été perdus de vue.
Un patient a nécessité un geste de suture méniscale et a été exclus de l’étude.
Au dernier recul 16 patients ont repris les sports de contact. Le score de Tegner Lyscholm était bon à excellent pour 15 patients et le score IKDC était de grade A pour 16 patients.
A l’évaluation clinique tous nos patients avaient un Trillat lachman négatif.
Deux patients avaient une amyotrophie de la cuisse comprise entre 1 et 2 cm.
Le score AOFAS pour évaluer la fonction du site donneur était de 96% en moyenne pour tous nos patients.
Discussion : L’évaluation de la ligamentoplastie par le tendon du long péronier a été peu décrite dans la littérature. Néanmoins nos résultats étaient comparables aux études retrouvées, mettant en évidence les propriétés biomécaniques de ce tendon.
Moins de complications liées au site donneur des autres plasties ont été notées comme l’amyotrophie quadricipitale et les douleurs antérieures du genou.
L’évaluation clinique et fonctionnelle de la cheville était par ailleurs sans anomalie, ceci peut être expliqué par l’action synergique des péroniers et à l’importance du court péronier dans la cinématique de la cheville.
Conclusion : La ligamentoplastie du LCA par autogreffe du long péronier permet de donner d’excellents résultats cliniques et fonctionnels avec moins de complications liées au site de prélèvement.
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Knee
ABSTRACT N° SOFCOT24-1216
Association des lésions du ligament croisé antérieur et des rampes méniscales: sont elles aussi fréquentes?
Youssef Souayah1, Hichem Abid* 1, Ahmed Zendaoui1, Anis Bousrih1, Yassine Belhedi1, Khlil Ezzaouia1
1CHU Mongi Slim, Tunis, Tunisia
Your abstract : Les lésions de la rampe méniscale interne sont définies comme un type particulier de lésion de la corne postérieure du ménisque médial et ses attaches méniscocapsulaires. Associées aux lésions du ligament croisé antérieur (LCA), elles sont de plus en plus décrites dans la littérature.
Nous étudions l’incidence et le type de ces lésions chez les patients opérés pour une rupture du LCA ainsi que les caractéristiques de ces patients et les facteurs associés.
Material and methods : Deux cent quatre-vingt-neuf patients qui ont subi une reconstruction du LCA de janvier 2016 à décembre 2021 ont été étudiés rétrospectivement. Un formulaire préétabli a été rempli pour chaque dossier et nous avons relevé: les caractéristiques épidémiologiques, cliniques dont le pivot shift,radiologiques surtout les signes IRM ainsi que thérapeutiques. Les données arthroscopiques ont été notées et analysées.
Results : Quarante-trois patients présentaient des lésions de rampe avec une incidence de 14,9 %.
Le délai entre le traumatisme et la chirurgie était plus long chez les patients présentant des lésions de rampe. Le pivot shift explosif était associé aux lesions completes des rampes.
Trente-quatre lésions sur quarante-trois ont été réparées et neuf ont été respectées.
Conclusion : Les lésion de la rampe méniscales doivent être recherchées car leur absence à l’IRM n’exclut pas leur présence. Elles ne sont pas visibles par les voies arthroscopiques classiques. Leur réparation influe sur la stabilité du genou.
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Knee
ABSTRACT N° SOFCOT24-1253
Luxation de l’appareil extenseur associée à une fracture ostéochondrale coronale de la rotule chez l’adolescent, à propos d’un cas.
Aymeric Deygas* 1, Gratiana Georgescu1, Younes Ouchrif1, Charles Court1
1Service de chirurgie orthopédique et traumatologique, Assistance Publique des Hôpitaux de Paris, GH Université Paris-Saclay, CHU Bicêtre, Le Kremlin-Bicêtre, France
Introduction : L'instabilité rotulienne est une pathologie fréquente chez les adolescents. Une luxation de la rotule s'accompagne souvent de lésions associées, comme une lésion ostéochondrale de la rotule, retrouvée dans près de la moitié des IRM réalisées après une luxation, ainsi qu'une image en miroir sur le condyle fémoral latéral. Une atteinte constante du ligament fémoropatellaire médial (MPFL) est associée. Nous présentons le cas d'un adolescent de 14 ans ayant eu une luxation de la rotule accompagnée d'une fracture ostéochondrale coronale emportant la totalité de la surface cartilagineuse. L'objectif de cette étude est de rapporter une technique de réduction et de fixation par arthrotomie de cette fracture.
Material and methods : Il s'agit d'un patient de 14 ans ayant subi un traumatisme du genou au football. Il présente un antécédent de Syndrome de Kakubi, une malformation congénitale rare, responsable notamment d'hyperlaxité. Le bilan effectué à son admission a révélé une fracture coronale de la rotule avec luxation. Sur le scanner le fragment ostéochondral emportait la totalité du cartilage rotulien, et la TAGT était augmentée à .20 mm. Il s’agissait du premier épisode de luxation. Malgré plusieurs tentatives de réduction par manœuvres externes, le fragment portant le cartilage est resté luxé latéralement. Une réduction par arthrotomie parapatellaire médiale a été réalisée, avec section partielle de l'aileron rotulien latéral. Le fragment a été repositionné et fixé par des sutures transosseuses avec des points dans l'épaisseur de la rotule avec du fil PDS™., noués sur la face antérieure de la rotule. Une plastie du vaste médial par abaissement et suture en paletot a également été effectuée pour réduire le risque de récidive.
Results : La réduction était anatomique et le fragment était stable sans récidive de luxation jusqu'à 120° de flexion testée peropératoire. Le patient a été immobilisé en postopératoire avec une attelle en extension, autorisant l'appui et la mobilisation passive jusqu'à 60° de flexion. Un an après l'intervention, la consolidation était obtenue sans récidive d'instabilité.
Discussion : Il s’agit du second cas de fracture coronale de la rotule rapporté dans la littérature. Le choix d'une suture transosseuse a permis une fixation stable tout en préservant le cartilage central de la rotule ; de plus, il s'agit d'un matériel résorbable. Parmi les autres techniques d'ostéosynthèse discutées, le vissage enfoui par vis canulée à double filetage n'a pas été retenu en raison du risque arthrogène. L'arthrotomie par voie patellaire médiale a été préférée pour permettre une réduction et une exposition adéquates de la rotule. Nous avons opté pour une plastie du vaste médial plutôt qu'une translation de la TTA (cartilages de croissance non fusionnés) ou une reconstruction du MPFL pour stabiliser la rotule.
Conclusion : La suture transosseuse est une option chirurgicale satisfaisante pour les fractures avec luxation coronale de la rotule.
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Hip
ABSTRACT N° SOFCOT24-1297
Chondrosarcome myxoïde de la hanche, de l'arthroplastie totale à l'arthrodèse : à propos d'un cas
Mohamed Ali Triki* 1, amine chabchoub1, ahmed mzid1, mehdi meddeb1, khalil habboubi1, mondher mestiri1
1adulte, institut Med Kassab d'orthopédie, mannouba, Tunisia
Your abstract : Le chondrosarcome est l'une des tumeurs osseuses les plus fréquentes chez les adultes. Cette tumeur peut atteindre une taille importante, surtout pour les patients vivant dans des zones rurales. Les sites les plus fréquents de chondrosarcome sont le bassin, le fémur et le tibia. Après la résection d'une tumeur pelvienne, la reconstruction est extrêmement difficile en raison de la structure complexe de l'os iliaque et de la présence des organes pelviens. On peut faire soit l'arthroplastie totale, soit l'arthrodèse de la hanche.
Material and methods : Il s'agit de présentation d'un cas clinique d'une femme diagnostiquée d'un chondrosarcome myxoide de l'aile iliaque multi-opéré dans notre service de 2019 à 2023. Le but de ce travail est de préciser la complexité de la prise en charge et les différentes modalités thérapeutiques.
Results : Il s'agit d'une femme âgée de 64 ans sans antécédents particuliers qui s'est présentée à la consultation pour des douleurs de la hanche. Les explorations radiologiques confirment la présence d'une tumeur de l'aile iliaque gauche. Le diagnostic d'un chondrosarcome myxoïde de haut grade est retenu à l'histologie. Le staff multidisciplinaire opte pour la chirurgie de résection carcinologique suivie de chimiothérapie. On a fait une résection en bloc de la tumeur et une reconstruction sur prothèse totale de la hanche (PTH) avec greffe du toit par la tête fémorale. L'évolution était marquée par l'apparition d'une infection tardive à Candida compliquant la prise en charge. On a décidé de faire une dépose de la PTH et de la mettre sous antifongique pendant 6 mois. L'infection est jugulée avec une bonne évolution, mais sur le plan fonctionnel, elle reste limitée et s'ajoute aussi une éventualité intra-pelvienne. La patiente a été opérée en collaboration avec les chirurgiens viséralistes. Dans un premier temps antérieur, on a fait une cure de l'hernie et une ablation du reste du matériel et du spacer. Puis, en 2e temps, par un abord postérieur, on a fait une arthrodèse à l'aide d'une plaque LCP en titane pré moulée conçue après planification par reconstruction tridimentionnelle et greffe par péroné et aile iliaque controlatérale. Le montage a été protégé par un Hemi-burmuda pendant les deux premiers mois. Au dernier recul, elle va bien avec une marche autonome et une bonne qualité de l'arthrodèse au scanner.
Conclusion : La prise en charge des tumeurs osseuses est difficile et longue, nécessitant une collaboration multidisciplinaire afin de garantir le meilleur résultat. Les progrès scientifiques et la planification assistée par les ingénieurs nous apportent une aide importante pour améliorer la prise en charge.
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Hip
ABSTRACT N° SOFCOT24-1316
Reprise des activités sportives et niveau satisfaction après ostéotomie péri-acétabulaire pour dysplasie de
hanche
Guillaume Soudé* 1, Marie Le Baron1, Jean-Noël Argenson1, Xavier Flecher1
1AP-HM, Marseille, France
Introduction : La dysplasie de hanche est souvent découverte chez des patients jeunes et sportifs. L'une des options
thérapeutiques consiste en une ostéotomie péri-acétabulaire, permettant la réorientation de l’acetabulum. Dans
cette population, le niveau et les facteurs influençant la reprise sportive et le niveau de satisfaction sont peu
détaillés dans la littérature. L'objectif principal de cette étude était d'évaluer le taux de reprise des activités
sportives, les objectifs secondaires de définir les facteurs influençant cette reprise et la satisfaction du patient.
Material and methods : Dans une série rétrospective monocentrique, 46 patients (84% de femmes) âgés de 29,7 ± 9,7 ans (13-52) ont
été suivis avec un recul allant jusqu'à 12 ans après une ostéotomie périacétabulaire (dont 13% avec une chirurgie
antérieure). L'évaluation clinique était réalisée à l'aide de scores fonctionnels (UCLA, mHHS, HOOS) et du type
d’activités sportives pratiquées. L'état symptomatique acceptable (PASS) était défini selon les données de la
littérature. L’analyse radiologique incluait les angles VCE et HTE pré et postopératoire et l'évolution de l'arthrose
selon la classification de Tönnis.
Results : Les score UCLA, mHHS et HOOS sont passés respectivement de 6,7 ± 1.1 à 8.5 ± 1.3, de 55,9 ± 18.4 à 80.9 ±
14,6 et 49.5 ± 18.5 à 80.9 ± 14.6 (p<0,001). 61 % des patients étaient « extrêmement satisfaits », 19 % « très
satisfaits », 6 % « satisfaits » et 6 % « peu satisfaits ». 92% des patients ont pu reprendre une activité sportive :
52% dans une meilleure condition qu'en pré-opératoire, 40% des activités sportives identiques à leur début de
symptômes (fitness, course, escalade, natation, football, danse ski). La reprise des activités sportives était
corrélée à la satisfaction globale de la prise en charge, ainsi qu'à atteindre l'état symptomatique acceptable.
Discussion : Notre étude confirme les excellents résultats de reprise d’activité sportive au-delà de 80%. La reprise du sport est
un facteur influençant la satisfaction du patient . La reprise des activités sportives n'influençait pas la progression
radiologique arthrosique, un angle VCE < 0° en préopératoire semblait être le seul facteur de risque ayant une
influence négative sur la reprise sportive.
Conclusion : L'ostéotomie périacétabulaire est une procédure efficace dans le traitement de la dysplasie de hanche,
permettant une reprise des activités sportives, avec 9 fois sur 10 une amélioration des capacités fonctionnelles.
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Hip
ABSTRACT N° SOFCOT24-1322
Choice of implants in hip replacement
Wiem Guibane* 1, Mariem Gargouri1
1Centre de Traumatologie et Des Grands Brûlés , Ben Arous , Tunisia
Your abstract : During 2021, 140 hip prostheses were placed in the orthopedic and traumatological surgery department of the traumatology center.
Our objective is to assess whether the recommendations of the High Health Security are respected and to analyse their average costs in order to optimize pharmaceutical validation by creating a prescription sheet for orthopedic implants.
Material and methods : Census of the various interventions carried out during the year 2021 by type of act: Total Hip Prostheses (THP); Intermediate Prosthesis (IHP); Repeats (REP); Rebuilds (REB); Analysis of the different friction couples (head/insert): Ceramic/polyethylene (C/PE); Metal/PE (M/PE); C/C. The software used for data collection is ACCESS and for statistical analysis is SPSS.
Results : 140 hip interventions including: 34 HIP; 88 THP; 16 REP; 2 REB
Ages according to the type operations carried out: 25.71% (≤50 years); 12.85% (50-70 years); 61.44% (≥70); with the distribution according to the type of prosthesis: THP (mean age 75 years); PIH (82 years); REP (47 years).
Clinical indications: coxarthrosis 39.23% (THP); Femur fracture 14.28% (HIP, THP); Osteonecrosis 7.14% (THP); Rheumatoid arthritis 10.71% (IHP); Dislocation 17.81% (REP);
Friction couples used: C/PE 3.57%; M/M 13.71%; C/C 82.72% distributed according to CLAS rating: competition (100% C/C), activity (78.7% C/C), leisure (80.8% M/PE), sedentary (100% M/PE)
Breakdown of the average cost according to the allocated budget: 62.85% THP, 24.28% HIP, 8.57% REP, 1.42% REB.
Discussion : The most frequent interventions are IHP and THP.
IHP are placed in very elderly patients in whom osteosynthesis is not possible.
The most costly intervention is THP;
The C/C couple is reserved for people under the age of 50, with a level of activity and a life expectancy.
Results are in accordance with the recommendations of the HAS.
Conclusion : This study allowed us to create a prescription sheet from the analysis of these data indicating: identification of the patient specifying age and activity; clinical indication and type of prosthesis and friction.
This procedure optimises the pharmaceutical validation by directing the clinician towards the right medical and pharmacoeconomic choice of the prosthesis.
Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
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Hip
ABSTRACT N° SOFCOT24-1358
L’épiphysiolyse fémorale supérieure de l’adolescent : à propos de 20 cas
Aymen Fekih* 1, Ikram Haddada2, Said Abid1, Hatem Belgacem1, Atef Ltifi1, Bilel Faizi1, Habib Haj Taieb1, Jacem Saadana1, Issam Aloui1, Firas Chaouch1, Abderrazak Abid1
1Service d'orthopédie CHU Fattouma Bourguiba, Monastir, 2Service de médecine physique CHU Tahar Sfar, Mahdia, Tunisia
Your abstract : L’épiphysiolyse fémorale supérieure correspond à un glissement de l’épiphyse par rapport au col fémoral. Le but de ce travail est d’étudier les particularités cliniques et radiologiques de cette pathologie et les différentes modalités de prise en charge ainsi que les résultats à court et à moyen terme.
Material and methods : Il s’agit d’une étude rétrospective s’étendant sur une période de 9 ans portant sur 20 patients présentant une épiphysiolyse fémorale supérieure.
Nous avons adopté deux types de classifications : la classification de Loder basée sur le type de glissement (stable, instable) et la classification de Carlioz basée sur l’importance du glissement en calculant l’angle de glissement formé par l’axe de l’épiphyse fémorale supérieure et l’axe cervical (3 stades).
Nous avons analysé nos résultats cliniquement et radiologiquement avec un recul moyen de 4 ans, en se basant sur la grille en 4 catégories proposées par Schmitt.
Results : L’âge moyen au moment du diagnostic était de 14 ans chez les garçons et 12 ans et 8 mois chez les filles avec une prédominance masculine (85%). La notion de traumatisme minime révélateur et d’obésité ont été fréquemment notées avec un taux respectivement de 55% et de 50 %.
L’épiphysiolyse était stable dans 13 cas (65%) et instable dans 7 cas (35%). Le mode évolutif était aigu 5 fois (25%), chronique 8 fois (40%) et aigu sur un fond chronique 7 fois (35%).
Le déplacement était stade I dans 10 hanches (50%), stade II dans 8 (40%) et stade III dans 2 cas (10%).
Tous les enfants ont eu un traitement médical à base d’antalgiques et d’anti-inflammatoires. Toutes les hanches ont été opérées par un vissage, in situ dans 80% des cas et après réduction dans les autres 20%.
Nos résultats ont été évalués après un recul moyen de 4 ans. L’évolution a été jugée très bonne dans 8 hanches (40%), bonne dans 9 autres (45%), moyenne dans 1 cas (5%) et mauvaise dans 2 cas (10%).
Les complications rencontrées étaient la cassure du matériel d’ostéosynthèse dans un cas
(5%) et l’effraction articulaire dans un autre (5%). L’atteinte du côté controlatéral a compliquée l’évolution de 3 hanches opérées (16%) avec un délai moyen de 1an et 4 mois.
Conclusion : L’épiphysiolyse fémorale supérieure n’est plus une pathologie rare, il faut savoir la rechercher chez un adolescent en surpoids. Elle pose encore de problèmes étiopathogéniques.
Le traitement diffère selon le stade de déplacement épiphysaire. Deux principaux paramètres influencent le pronostic de l’épiphysiolyse fémorale supérieure : le diagnostic précoce et la prise en charge adéquate.
Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
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ABSTRACT N° SOFCOT24-1364
Les lésions méniscales dégénératives : à propos de 15 cas
Aymen Fekih* 1, Ikram Haddada2, Atef Ltifi1, Bilel Faizi1, Habib Haj Taieb1, Said Abid1, Hatem Belgacem1, Jacem Saadana1, Issam Aloui1, Firas Chaouch1, Abderrazak Abid1
1Service d'orthopédie CHU Fattouma Bourguiba, Monastir, 2Service de médecine physique CHU Tahar Sfar, Mahdia, Tunisia
Your abstract : Le concept de lésion méniscale dégénérative (L.M.D) est apparu pour la première fois en 1970 et la reconnaissance de cette lésion a été sujette à controverse.
L’objectif de notre étude est d’étudier et d’analyser les résultats du traitement arthroscopique des L.M.D à court terme et de poser les indications des méniscectomies en cas de L.M.D.
Material and methods : Il s’agit d’une étude rétrospective sur 15 patients présentant une lésion méniscale dégénérative diagnostiquée sur l’IRM et traitée par arthroscopie du genou.
Le traitement chirurgical n’était retenu qu’après échec d’un traitement médico-rééducatif bien conduit.
Les différents types de lésions méniscales ont été répertoriés en fonction des constatations per opératoires, selon la classification de la Société Française d’Arthroscopie.
Les éventuelles lésions cartilagineuses contemporaines des lésions méniscales, constatées lors de l’intervention, ont été classées selon la classification de Béguin et Locker
Results : Notre population est majoritairement masculine avec un âge moyen de 51 ans. Le principal motif de consultation est une gonalgie sans contexte traumatologique connu. Sur le plan clinique, il existe un syndrome méniscal interne dans la majorité des cas avec lésion méniscale sur l’IRM.
L’arthroscopie a confirmé la nature dégénérative de la lésion méniscale et dans deux tiers des cas, on a réalisé une méniscectomie partielle afin de régulariser la lésion.
Au recul moyen de 2 ans, l’évolution était bonne dans 10 cas avec diminution de la douleur et amélioration de la fonction du genou.
Discussion : La lésion méniscale dégénérative (L.M.D) se définit comme une altération dégénérative de la structure méniscale qui entraîne une perte des qualités mécaniques des structures fibro-cartilagineuses du ménisque.
Le diagnostic est orienté par l’examen clinique et confirmé par l’IRM.
Le traitement peut être conservateur ou chirurgical. L’option conservatrice reste quand même la plus utilisée tandis que l’opération est réservée aux patients qui ont des symptômes rebelles au traitement conservateur. La méniscectomie partielle sur L.M.D apparaît comme une solution chirurgicale améliorant initialement la symptomatologie mais ses résultats semblent se dégrader dans le temps et son impact sur le développement de l’arthrose reste incertain.
Conclusion : La L.M.D est reconnue actuellement comme un facteur de risque indépendant dans la survenue d’une arthrose et la méniscectomie a un impact “arthrogène” démontré. Il est donc impératif de bien sélectionner les cas pour lesquels ce geste s’impose sachant que l’abstention chirurgicale et/ou la prise en charge médicale seront toujours de mise dans un premier temps.
Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
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Hip
ABSTRACT N° SOFCOT24-1365
Troubles du sommeil chez les sujets âgés opérés pour une fracture de l’extrémité supérieure du fémur.
Aymen Fekih* 1, Ikram Haddada2, Bilel Faizi1, Habib Haj Taieb1, Said Abid1, Hatem Belgacem1, Atef Ltifi1, Jacem Saadana1, Issam Aloui1, Firas Chaouch1, Abderrazak Abid1
1Service d'orthopédie CHU Fattouma Bourguiba, Monastir, 2Service de médecine physique CHU Tahar Sfar, Mahdia, Tunisia
Your abstract : Les troubles du sommeil sont fréquents chez les personnes âgées, ils constituent un enjeu appréciable dans le domaine orthopédique, vue que ces troubles peuvent non seulement augmenter le risque de chutes et d’accidents de la route, mais également diminuer la densité osseuse.
Notre but est d'évaluer la prévalence des troubles de sommeil chez les patients âgés ayant subi une fracture de l’extrémité supérieure du fémur, ainsi que les facteurs de risque associés.
Material and methods : L’étude a regroupé des patients ayant été pris en charge pour une fracture de l’extrémité supérieure du fémur (col de fémur ou massif trochantérien).
Les données ont été recueillies à l'aide d'un questionnaire comprenant des informations concernant les antécédents médicaux, les circonstances du traumatisme, la durée du temps passée au sol, la disponibilité de l'entourage, l'estime de soi et la qualité du sommeil évaluée à l'aide du score PSQI (Pittsburgh Sleep Quality Index).
Results : Notre étude a inclus 40 patients (28 femmes et 12 hommes) âgés de 59 à 94 ans. Pour 78,9 % de ces patients, il s’agit de leur première chute à l'origine de la fracture.
Dans 47,4 % des cas, la glissade était la cause de la chute, tandis que la syncope était la cause dans 5,3 % des cas. Dans 15,8 % des cas, la durée du temps passé au sol était supérieure à une heure. L'entourage était disponible dans 57,9 % des cas. L'estime de soi était très faible dans 37,1 % des cas, faible dans 21,1 % et moyenne dans 21,1 % des cas. 94,7 % des patients ayant une mauvaise qualité du sommeil.
Discussion : Les résultats de notre étude montrent que la plupart des patients ont eu leur première chute à l'origine de la fracture de l’extrémité supérieure du fémur, ce qui suggère que la prévention des chutes est importante pour prévenir ces fractures chez les personnes âgées. De plus, la qualité du sommeil était mauvaise chez la plupart des patients, ce qui est cohérent avec les études antérieures montrant que les fractures de l’extrémité supérieure du fémur sont souvent associées à des troubles de sommeil. Il est important de souligner que la disponibilité de l'entourage a été rapportée dans seulement 57,9 % des cas, ce qui souligne la nécessité d'une évaluation plus approfondie des besoins en matière de soins des personnes âgées après une fracture de l’extrémité supérieure du fémur.
Conclusion : Les troubles de sommeil chez les sujets âgés après une fracture de l’extrémité supérieure du fémur sont courants et peuvent affecter leur qualité de vie. Cette étude montre que la qualité du sommeil était mauvaise chez la plupart des patients, et que la prévention des chutes et l'amélioration de la disponibilité de l'entourage peuvent être importantes pour améliorer la qualité de vie de ces patients.
Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
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ABSTRACT N° SOFCOT24-1388
L’Ochronose endogène : A propos d’un cas
Omar Mokaddem* 1, Mohamed Amine Selmene1, Skander Hamila1, Mourad Zaraa1, Hedi Annabi1, Sabri Mahjoub1
1Chirurgie orthopédique et traumatologique, Centre de traumatologie et des grands brûlés de Ben Arous, BEN AROUS, Tunisia
Your abstract : L'ochronose endogène ou alcaptonurie est une affection bénigne héréditaire autosomique récessive rare. Elle a été décrite pour la première fois en 1908 par Garrot.
Dû à un déficit en acide homogentisique-oxydase, elle est caractérisée par le dépôt de pigment d'ochre, notamment au niveau de la peau, des articulations et des tissus conjonctifs.
Material and methods : Nous rapportons le cas d’un patient âgé de 67 ans, opéré d’une gonarthrose tri-compartimentale gauche par une arthroplastie totale du genou.
Il s’agissait d’un ancien travailleur de mine avec notion d’exposition à plusieurs métaux dont le fluor, le plomb, la silice, l’amiante ... Le patient avait comme antécédents pathologiques, une silicose pulmonaire, une ochronose exogène diagnostiquée en 2004 et des lithiases rénales à répétition avec néphrectomie droite en 2019.
Results : Cliniquement, le patient présentait une coloration bleuâtre au niveau de la face, des sclérotiques, des lobes des oreilles et du nez. Ses plaintes fonctionnelles étaient des lombalgies chroniques de type mécanique avec des gonalgies mixtes prédominantes.
Les radiographies ont montré une gonarthrose tri-compartimentale bilatérale avec un pincement complet des interlignes fémoro-tibiaux.
En per-opératoire nous avons constaté un dépôt noirâtre au niveau du cartilage articulaire, de la synoviale et du tendon patellaire.
L’examen anatomopathologique réalisé sur les coupes osseuses n’a pas montré d’arguments en faveur d’une pathologie particulière.
Le patient a été adressé à la consultation de médecine du travail pour enquête étiologique. L’origine de ces dépôts était l’ochronose endogène éventuellement associée à un syndrome de Caplan-Colinet (silicose fibrogène) et à l’exposition chronique au fluor.
Discussion : L'ochronose endogène est une maladie familiale rare de diagnostic tardif.
Elle se manifeste cliniquement par des dépôts noirs au niveau cutanéomuqueux et par un ensemble de symptômes, notamment articulaires, conduisant à une destruction des grosses articulations.
Pour le cas de notre patient, le diagnostic d’Alcaptonurie a été évoqué devant ses antécédents pathologiques, l’aspect de la face, les arthralgies, les constatations per opératoire des dépôts noirâtres et la notion d’urine noirâtre évoquée en post opératoire.
Néanmoins devant ce tableau clinique et surtout devant les antécédents d’exposition du patient, nous pouvons également évoquer une affection provoquée par l’exposition au fluor ou bien une association à un syndrome de Caplan-colinet.
Conclusion : L’ochronose endogène est une pathologie rare de découverte souvent tardive. En cas d’atteinte articulaire, elle s’accompagne de dépôts noirâtres sur le cartilage articulaire et les tendons qui ne devraient pas faire craindre l’évolution et la réussite de la chirurgie de remplacement prothétique. Sa prise en charge reste avant tout pluridisciplinaire.
Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
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ABSTRACT N° SOFCOT24-1418
Bilateral fibular hemimelia associated with hip dislocation and femoral head necrosis
zied mansi 1, Abdelkader Tounsi* 1, ines sboui 2, hedi rbai 1
1hopital ibn jazzar, kairouan , 2institu kassab , tunis , Tunisia
Your abstract : An 8-year-old girl with fibular hemimelia, who had been limping since birth, was examined clinically and diagnosed with hip dislocation in addition to the fibular condition. X-rays confirmed fibular hemimelia along with femoral head necrosis. Treatment involved femoral head replacement surgery followed by physiotherapy, resulting in a successful outcome
Material and methods : We report the case of an 8-year-old girl issued from a consanguineous marriage; the parents complained of a foot deformity observed since the birth and limping.
Results : Physical examination revealed antalgic limping. The left foot was smaller than the right with the absence of two external toes and equinovalgus ankles. We found also a valgus deformity of the knee and anteroposterior laxity, straight tibias with painful and limited movements of the hip especially internal rotation and abduction, the limbs were equal in length.
Conventional radiographs show bilateral agenesis of the fibula, the absence of two external digital rays of the left foot and dislocation of the right hip complicated with femoral head avascular necrosis
The child was treated with surgical replacement of the femoral head by prosthesis associated with physiotherapy; the follow-up was marked by the acquisition of walking.
Discussion : It is almost always present with other bone abnormalities of the lower limb, suspected in case of gait disorder, and requires a complete clinical and radiological evaluation of the lower limbs with full-length radiography; the upper limbs can be explored when a particular syndrome is evoked , and a hip dislocation can be associated
Conclusion : The case involves an 8-year-old girl born of consanguineous parents presenting with fibular hemimelia, hip dislocation, and femoral head avascular necrosis, resulting in antalgic limping and foot deformity. Diagnosis was confirmed through clinical examination and radiographs. Treatment comprised surgical femoral head replacement and physiotherapy, leading to successful walking acquisition. This case underscores the importance of early detection, comprehensive evaluation, and multidisciplinary management in pediatric orthopedics, particularly for complex musculoskeletal conditions like fibular hemimelia.
Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
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ABSTRACT N° SOFCOT24-825
La prothèse totale de genou avec assistance robotisée répond-elle au défi des déformations en valgus ?
Pierre-Henri Vermorel1, Justine Bidard* 1, Vincent Genestoux1, Bertrand Boyer1, Thomas Neri1, Rémi Philippot1
1Chirurgie Orthopédique et Traumatologique, CHU Nord, Saint-Etienne, France
Introduction : La prothèse totale de genou (PTG) dans le cadre du genou valgum est un défi chirurgical. L’obtention d’un équilibre ligamentaire optimal, d’un alignement des implants neutre ou en valgus modéré sont essentiels, mais les ancillaires conventionnels peuvent conduire à des positionnements erratiques. Les avantages offerts par la PTG avec assistance robotisée (PTGAR) pourraient répondre à ce défi. Les objectifs de notre étude étaient d'évaluer 1.) la précision de la PTGAR pour le positionnement des implants dans le plan frontal pour les genoux valgum, 2.) la fiabilité du positionnement rotatoire de l’implant fémoral, 3.) le taux de chirurgie de révision 4.)les résultats fonctionnels pour cette population.
Material and methods : Cette étude est basée sur une série continue de 454 RATKA. Les implants ont été positionnés selon un alignement spécifique et des inserts postéro-stabilisés ont été utilisés. Les valeurs de valgus, l'amplitude de mouvement, le KOOS et les taux de reprise chirurgicale ont été évalués un an après l'opération. Le positionnement rotatoire du composant fémoral a été analysée en peropératoire.
Results : Le système de navigation MAKO a confirmé un valgus préopératoire chez 34 patients. La valeur moyenne du valgus postopératoire était de -1,5°±1,53 [-5 à 1], 85% des patients avaient un valgus résiduel entre 0 et -3°, 97% des patients avaient une différence <3° entre le valgus planifié et le valgus mesuré à un an postopératoire. La rotation moyenne de la pièce fémorale était de +2,65°±1,87 [0 à 6,8°] de rotation externe liée à l'angle condylien postérieur. Aucune reprise chirurgicale n'a été effectuée. La valeur moyenne du KOOS à un an était de 80,79. Soixante-seize pour cent des patients (n=26) avaient un bon (70-80) ou un excellent (>80) score KOOS. La valeur moyenne de la flexion était de 133°±12 [100 à 140].
Conclusion : Dans le cadre du valgus, la PTGAR améliore la précision du positionnement de l'implant et réduit significativement le risque d’outliers. La PTGAR facilite également le contrôle du positionnement en rotation du composant fémoral. Les résultats fonctionnels et l'amplitude des mouvements à un an sont excellents.
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Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
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ABSTRACT N° SOFCOT24-793
Évaluation de la qualité de vie des patients après pose d’une prothèse totale du genou
El Mehdi Boumediane* 1, brahim Demnati2, yassin Fath elkhir1, mohamed amine benhima1, imad abkari1
1Service de Chirurgie Orthopédique Traumatologie B, CHU Mohammed VI, , Marrakech, 2Laboratoire de chimie, biochimie, nutrition et environnement, faculté de Médecine et de Pharmacie, Université Hassan 2, Casablanca, Morocco
Introduction : Ce travail est une étude rétrospective concernant 250 cas d'arthroplasties totales du genou, réalisées chez 165 patients au sein de notre service de chirurgie orthopédique et traumatologique sur une durée de 10 ans s'étalant de janvier 2006 jusqu'à la fin de décembre 2017. L'objectif de notre travail est de démontrer l'intérêt de l'arthroplastie totale du genou dans l'amélioration de la qualité de vie des patients, notamment à travers le soulagement de la douleur et l'amélioration de la mobilité articulaire.
Material and methods : L'âge moyen de nos patients était de 63.91 ans, la prédominance féminine était marquée avec 72 femmes soit 77 % et 22 hommes soit 23 %. L'indication opératoire était posée devant la douleur invalidante et/ou la limitation articulaire. L'indice algofonctionnel de Lequesne et le score IKS ont été utilisés pour évaluer l'état du genou avant et après l'intervention de chaque patient. La qualité de vie des patients a été évaluée par le score de Parker et l'indice de Jensen. L'acte opératoire a consisté en une arthroplastie totale du genou semi-contrainte dans 96.67% des cas et de type contrainte dans (3.33%). Tous nos patients ont été suivis pendant une durée moyenne de 28 mois.
Results : Les complications postopératoires ayant été objectivées sont : 3 cas de retard de cicatrisation, 2 cas d'infection cutanée superficielle, 2 cas d'hématome, 3 cas de thrombose, 1 cas de désunion cutanée, 2 cas de raideur résiduelle, et 1 cas de descellement. Chez tous ces patients, il a été constaté une amélioration spectaculaire de la douleur, et une augmentation considérable du périmètre de marche, ainsi qu'une amélioration de leurs activités quotidiennes. Les résultats de notre étude rejoignent les données de la littérature, et confirment l'apport bénéfique de la prothèse totale du genou dans l'amélioration de la qualité de vie des patients. La qualité du résultat fonctionnel obtenu dépend de la qualité du geste chirurgical, de l'état articulaire initial et de la bonne adaptation de la rééducation postopératoire.
Conclusion : notre étude met en lumière les bénéfices significatifs de l'arthroplastie totale du genou dans la gestion de la douleur et l'amélioration de la mobilité articulaire chez les patients. Les résultats obtenus soulignent l'importance d'une approche chirurgicale précise et d'une rééducation postopératoire adaptée pour optimiser les résultats fonctionnels et la qualité de vie postopératoire
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Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
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ABSTRACT N° SOFCOT24-1060
L'arthroplastie totale du genou robotisée ne se traduit pas par une durée de séjour plus courte ni par des scores de douleur plus bas dans les premiers jours suivant l'opération.
Stefaan Van Onsem* 1, Alex Demurie1, Hans Van den Wyngaert1, Maxime Van de Veegaete2, Cindy Buyle2, Ignace Ghijselings1
1AZ Alma, Eeklo, 2Ghent University, Gand, Belgium
Introduction : L'arthroplastie totale du genou robotisée prend d'assaut les salles d'opération du monde entier. Une des revendications est qu'elle devrait entraîner une durée de séjour plus courte après la chirurgie et également moins de douleur postopératoire au cours des premiers jours suivant l'intervention chirurgicale. L'intention de cette étude était d'évaluer cette affirmation. L'étude compare une technique de balance de rotule conventionnelle (patella in place balancing technique: PIPB) réalisée par des chirurgiens à haut volume, par rapport aux mêmes chirurgiens utilisant une technique assistée par robot.
Material and methods : Au total, 99 cas de patients subissant une TKA ont été analysés. L'âge moyen au moment de la chirurgie était de 66,7 ans (SD 9,8, plage 45,5-84,9). De tous les cas, 52,5% étaient des femmes et 50,5% concernaient des genoux droits. L'IMC moyen était de 28,9 (SD 5,2, plage 22-56,9). Le chirurgien 1 a opéré 37,4% des patients (n = 37), le chirurgien 2 36,4% (n = 36) et le chirurgien 3 26,3% (n = 26). Tous les cas ont été analysés en deux groupes selon la méthode de chirurgie utilisée : Patella in Place Balancing comparé à RATKA. Les mesures de résultats dans cette partie de l'étude sont les scores VAS les jours 1, 2, 3 et 4 (1 étant le jour de la chirurgie et 4 étant 3 jours après la chirurgie). La durée de la chirurgie ainsi que la durée du séjour à l'hôpital ont également été prises en compte, ainsi que les notes pertinentes des dossiers infirmiers.
Results : La durée moyenne de la chirurgie pour le groupe BRP était de 85,47 minutes (SD 19,2), tandis que pour le groupe RATKA, la durée moyenne était de 97,88 minutes (SD 18,6). Le test t de Student sur échantillons indépendants n'a révélé aucune différence significative entre les deux techniques.
La durée moyenne du séjour à l'hôpital pour le groupe RATKA était de 2,7 jours (SD 1,49), tandis que la moyenne pour le groupe BRP était de 3,0 jours (SD 1,29). Un test U de Mann-Whitney n'a montré aucune différence significative entre les deux groupes (p = 0,123).
Aucune différence statistiquement significative n'a été trouvée en comparant les moyennes des scores VAS du jour 1 au jour 4 entre les deux groupes.
Conclusion : Lors de la comparaison entre la RATKA et la technique BRP, aucune différence dans la durée du séjour ni dans les scores de douleur plus bas n'a été rapportée. Cependant, cela ne signifie pas que le robot ne procure aucun avantage. Les données recueillies pendant la chirurgie peuvent être utilisées pour améliorer le flux de travail et les résultats futurs.
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ABSTRACT N° SOFCOT24-899
Déterminer la pertinence d'une arthroplastie totale pour l'arthrose de la hanche et du genou : un modèle conceptuel centré sur le patient
Lissa Pacheco-Brousseau1, Stéphane Poitras* 1, Dawn Stacey1
1Université d'Ottawa, Ottawa, Canada
Introduction : L'arthroplastie totale de la hanche et du genou est l'une des nombreuses options thérapeutiques présentant des avantages et des inconvénients que les patients apprécient différemment. Cependant, le processus de détermination de la pertinence de cette chirurgie élective ne tient pas suffisamment compte des préférences des patients. Nous proposons un modèle conceptuel centré sur le patient pour déterminer l'opportunité d'une arthroplastie totale élective pour l'arthrose de la hanche et du genou.
Material and methods : Le modèle conceptuel s'appuie sur une analyse documentaire et une série d'études, dont un examen systématique des instruments de mesure permettant de déterminer la pertinence de l'arthroplastie totale, une étude qualitative visant à comprendre le processus de détermination de la pertinence dans la pratique clinique et une analyse environnementale des ressources en ligne destinées aux patients et aux professionnels de la santé qui participent à la décision, réalisée par le premier auteur. En outre, une analyse documentaire dans sept bases de données électroniques (CINAHL, Medline, Embase, PsycINFO, Pubmed, PEDro, Cochrane Library) à la recherche d'études sur la pertinence de l'arthroplastie totale élective pour l'arthrose primaire de la hanche et du genou. Les articles ont été recherchés jusqu'en février 2024 en utilisant diverses combinaisons de termes clés (par exemple, "osteoarthritis", "appropriateness", "criteria", "indication", "joint replacement", "joint arthroplasty", "osteoarthritis", "decision-making", "guidelines", "shared decision-making", "decision aids", "physiotherapy", "physical therapy"). Aucune limite de temps n'a été appliquée. Les lacunes dans la détermination de l'adéquation de l'arthroplastie totale pour l'arthrose, révélées par l'analyse de la littérature et par la série d'études, ont été synthétisées. Le modèle conceptuel a été élaboré pour combler les lacunes identifiées par le premier auteur et édité par l'équipe de recherche interdisciplinaire.
Results : Les concepts clés sont l'éligibilité à l'arthroplastie totale, la voix du patient et l'état de préparation du patient. Selon le modèle conceptuel proposé, l'adéquation est déterminée à l'aide d'une série d'étapes interdépendantes dans lesquelles l'éligibilité minimale est déterminée, suivie de l'avis du patient indiquant les valeurs des résultats des options et les attentes, et si les préférences pour la chirurgie déterminent l'état de préparation du patient. L'arthrose étant une maladie chronique, ces étapes peuvent être revues au fil du temps avec les patients pour parvenir à une approche plus inclusive de la détermination de l'adéquation.
Conclusion : Un processus décisionnel davantage centré sur le patient peut permettre d'améliorer la qualité des décisions et des résultats de l'arthroplastie totale.
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ABSTRACT N° SOFCOT24-130
Résultats à 5 ans des ténotomies endoscopiques de l'iliopsoas sur prothèse totale de hanche
Julien Erard* 1, Maria-Roxana Viamont-Guerra1, 2, Sonia Ramos-Pascual3, Mo Saffarini4, Nicolas Bonin1
1Lyon Ortho Clinic, Clinique de la Sauvegarde, Lyon, France, 2Hospital Israelita Albert Einstein, São Paulo, Brazil, 3ReSurg, Nyon, Switzerland, 4ReSurg, Nyon, France
Introduction : L'objectif était d'évaluer les résultats cliniques à moyen terme de patients ayant bénéficié d'une ténotomie endoscopique de l'iliopsoas (TEI) pour tendinopathie de l'iliopsoas après prothèse totale de hanche (PTH), et de les analyser en fonction de l'inclinaison, de l'antéversion et/ou du débord de la cupule acétabulaire.
Material and methods : Nous avons recontacté une série consécutive de patients ayant bénéficié entre 2014 et 2017 d'une TEI pour tendinopathie de l'iliopsoas sur PTH, réalisée entre le petit trochanter et la vallée du psoas. La cohorte initiale comprenait 16 hommes (17 hanches) et 32 femmes (33 hanches), âgés de 60,8±10,5ans. Les indications de TEI sur PTH étaient posées devant des douleurs du pli inguinal lors de la flexion active de hanche après exclusion des autres causes de douleur sur PTH et devant l'absence de rémission de la douleur après 6 mois de traitement conservateur.
L'inclinaison et l'antéversion de la cupule acétabulaire avant la ténotomie ont été mesurées sur les radiographies; le débord axial et sagittal de la cupule acétabulaire ont été mesurés sur les coupes tomodensitométriques passant par le bord antérieur du cotyle. Le score de hanche d'Oxford (OHS), le score de Harris modifié (mHHS) et la douleur inguinale ont été enregistrés avec un recul ≥5 ans.
Results : 5 hanches ont subi une révision bipolaire, 2 ont subi une révision acétabulaire isolée, 1 a subi une ténotomie itérative de l'iliopsoas et 2 ont été perdues de vue. 40 hanches ont été inclues dans l'analyse. L'inclinaison et l'antéversion du cotyle étaient respectivement de 46,2±6,2º et de 14,6±8,4º, tandis que le débord axial et sagittal de la cupule était respectivement de 4,4±4,0mm et de 6,9±4,5mm. A minimum 5 ans de recul, l'OHS s'est amélioré de 23±10 points et le mHHS s'est amélioré de 31±16 points. La douleur post-ténotomie était minime dans 20.0%, légère dans 17.5%, et modérée dans 12.5%. 92.5% des patients étaient satisfaits ou très satisfaits et 70% ne présentaient aucune douleur ou des douleurs minimes. Aucune complication n'a été notée. Les analyses de régression ont montré que l’amélioration du score mHHS diminuait avec l’augmentation du débord sagittal acétabulaire (β=-3,1;95%CI=-4,6- -1,7;p<0,001), mais qu'il n'existait pas d'association entre la position de la cupule et la variation de l'OHS.
Conclusion : La ténotomie endoscopique de l'iliopsoas donne de bons résultats cliniques à moyen terme chez les patients souffrant de tendinopathie de l'iliopsoas sur PTH. L'amélioration du score mHHS diminuait avec l'augmentation du débord sagittal de la cupule acétabulaire.
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ABSTRACT N° SOFCOT24-992
La prothèse totale de hanche robotisée bilatérale en un temps limite l’inégalité intra-articulaire post-opératoire comparativement au deux temps.
Abdullah Alrubaie* 1, Remy Coulomb1, Pascal Kouyoumdjian 1
1Chirurgie orthopédique, CHU Nîmes, Nîmes, France
Introduction : La prothèse totale de hanche (PTH) bilatérale en un temps offre un confort logistique avec un seul séjour à l'hôpital, une unique anesthésie, période de rééducation, de mobilité réduite. Toutefois peu d’études s’intéressent à son avantage sur la gestion de l'inégalité de longueur intra-articulaire (LIA) entre les deux hanches. L’objectif principal de cette étude était de comparer la LIA post-opératoire entre des PTH robotiques mises en 1 temps versus 2 temps. Les objectifs secondaires étaient de comparer les éléments de morbi-mortalité, de couts et de scores fonctionnels entre les deux groupes.
Material and methods : Il s’agissait d’une étude rétrospective monocentrique, de patients opérés de PTH bilatérales robotisées par voie antérieures en 1 ou 2-temps, par deux opérateurs. Il y avait 20 patients dans le groupe 1-temps (40 PTH) et 40 dans le groupe 2-temps (80 PTH). Un observateur indépendant a mesuré sur les radiographies le delta de LIA controlatéral (entre les deux hanches) en préopératoire, après la première chirurgie (groupe 2-temps) et à 1 an postopératoire de la seconde chirurgie. Les données démographiques, de complications, d’hospitalisation cumulée, de temps de vacation opératoire cumulée, de saignement cumulée, d’irradiation cumulée et de cout pour la société cumulée (GHS) était colligées. Les scores fonctionnels de Harris, Oxford et Forgotten Joint Score (FJS) étaient comparés au recul de 1 an postopératoire.
Results : Les groupes étaient comparables sur le score ASA (p=0.079), l’IMC (p=0.935) et le sexe (p=0.176) mais pas sur l’âge (p=0.002). Le delta LIA controlatéral après la première chirurgie (2-temps) 5.1 mm +/- 3.8 était significativement supérieure à celle après 1-temps, 1.2 mm +/-1.9 (p<0.001). Le delta LIA controlatérale après la deuxième chirurgie en 2-temps, 2.9 mm +/- 4.0 était significativement supérieure à celle après 1-temps, 1.2 mm +/-1.9 (p=0.038). Toute les données cumulées de durée d’hospitalisation (8.1 jours versus 5.6 jours, p=0.006), de perte sanguine cumulée (5.2 versus 3.8 point d’hémoglobine ; p = 0.044), d’irradiation (1679.8 versus 845.5 Gy.cm2 ; p<0.001) et de cout pour la société (10230.9€ versus 5258.4€ ; p<0.001). Il n’y avait pas de différence concernant le temps de vacation opératoire (185.1 minutes versus 201.3 minutes ; p=0.198), le taux de complications per et postopératoires (p=0.107 et p=0.291) et les scores fonctionnels au recul (Harris, p=0.342 ; Oxford, p=0.763 ; FJS, p=0.707).
Conclusion : La PTH bilatérale robotisée en 1-temps est supérieure au 2-temps pour la gestion de l'égalisation des longueurs intra-articulaires des PTH. Cette étude confirme l’intérêt logistique mais aussi financier, pour la société, du 1-temps.
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Conflits d’intérêts :
A. Alrubaie: Pas de conflit déclaré ,
R. Coulomb Consultancy, Expert: Stryker,
P. Kouyoumdjian Consultancy, Expert: Stryker, Lepine
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Hip
ABSTRACT N° SOFCOT24-404
Impact de l'offset et de la longueur des membres sur les résultats fonctionnels post-PTH - À quel point la reconstruction coronale doit-elle être précise ?
Camille Vorimore* 1, Moritz Innmann2, Sebastian Mavromatis3, Andrew Speirs4, Jeroen Verhaegen5, George Grammatopoulos3
1Orthopédie, La Croix Saint Simon, Paris, France, 2Orthopédie, Heidelberg University, Heidelberg, Germany, 3Orthopédie, Ottawa hospital, 4Carleton University, Ottawa, Canada, 5University Hospital Antwerp, Antwerp, Belgium
Introduction : Une reconstruction précise de la hanche est associée à une meilleur biomécanique après une arthroplastie totale de la hanche (PTH). Cependant, il est inconnu si cela est associé à une amélioration des résultats rapportés par les patients (PRO).
Cette étude visait à : 1) Décrire la capacité de reconstruire la géométrie coronale après une PTH, sans recourir à une technologie avancée ; 2) Évaluer si la restauration de l'offset global (GO) et de la longueur des membres inférieurs (LL) est associée à une amélioration des PRO ; 3) Examiner si l'augmentation de l'offset fémoral (FO) pour compenser la réduction de l'offset acétabulaire (AO) influence les PRO.
Material and methods : Il s'agit d'une étude de cohorte prospective, multicentrique, consécutive, portant sur 500 patients traités par PTH primaire sans robotique ni navigation. Le Oxford Hip Score (OHS) a été obtenu préopératoirement et lors du suivi à 1 an. Les radiographies pelviennes antéropostérieures (AP) en position allongée ont été analysées pour déterminer AO, FO, GO et LL, par rapport au côté controlatéral natif. Des contour graphs pour ΔOHS basées sur ∆LL et ∆GO ont été créées, et ΔOHS a été calculé dans et en dehors de différents intervalles (±2,5, ±5 ou ±10mm).
Results : Les différences de GO et de LL entre les côtés étaient de 0±7 mm et 0±8 mm respectivement. Dans la hanche opérée, le FO a augmenté jusqu'à 3±6 mm (range : -16–27), tandis que l'AO diminuait jusqu'à 2±4 mm (range : -17–10). Le contour graph pour les zones de ±2,5 mm a montré les meilleurs résultats (ΔOHS > 25) avec GO et LL centrés sur 0±2,5 mm (p < 0,01). Cependant, seuls 10% ont atteint une telle reconstruction. Lorsque les différences de GO et de LL étaient dans ±10 mm, ΔOHS était supérieur lorsque AO et FO étaient tous deux dans l'intervalle ±5 mm (24±10 ; range: -5–40) par rapport à lorsque FO était supérieur à 5 mm pour compenser une réduction de AO (22±11 ; range : -10–46 ; p = 0,040).
Discussion : La reconstruction moyenne de GO et de LL était de 0 mm, avec une précision de 7 et 8 mm respectivement, en utilisant des techniques manuelles. Les PRO étaient associés à la reconstruction biomécanique, et la meilleure amélioration clinique peut être attendue lorsque les différences de GO et de LL étaient toutes deux dans 2,5 mm. Le maintien de AO est important, car la compensation par une augmentation de FO est associée à un OHS inférieur
Conclusion : La reconstruction coronale de la biomécanique de la hanche améliore les résultats cliniques.
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Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
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ABSTRACT N° SOFCOT24-337
Impact du Morphotype Rachidien sur la mobilité pelvienne sagittale entre la position debout et la position allongée lors des arthroplasties totales de hanche. Conséquences pour le risque d’instabilité des PTH par voie antérieure.
Elhadi Sariali1, Danilo Casasola* 2, Sena Boukhelifa2
1Chirurgie orthopédique, 1Hôpitaux Universitaires La Pitié Salpêtrière-Charles Foix, 2Chirurgie orthopédique, Hôpitaux Universitaires La Pitié Salpêtrière-Charles Foix, Paris, France
Introduction : Il existe peu d’études dans la littérature analysant la mobilité du bassin entre les positions debout et en décubitus dorsal. Récemment, certains auteurs ont rapporté qu’en préopératoire d’une PTH, lors du passage de la position debout à la position allongée, le bassin s’antéversait de 5° en moyenne sauf dans 4% des cas générant ainsi un risque accru d’instabilité antérieure. Cependant, il n’existe aucune étude analysant l’impact du morphotype rachidien sur cette mobilité. Le but était d’analyser l’influence du morphotype rachidien sur la mobilité debout-couché du bassin en préopératoire des PTH par voie antérieure directe afin d’évaluer les conséquences sur la planification de l’antéversion acétabulaire.
Material and methods : Une étude rétrospective sur données collectées prospectivement a inclus tous les patients opérés de Janvier 2021 à Décembre 2022 avec PTH basée sur une planification 3D scanner et ayant eu un EOS préopératoire en position debout. Les paramètres suivants ont été mesurés : la pente sacrée (PS), l’incidence pelvienne (IP), le tilt pelvien (PT), la lordose Lombaire (LL), et la gite en T9. Ces mesures ont été faites sur l’EOS en position debout et sur la scout-view en position allongée. Le morphotype rachidien des patients a été déterminé selon la classification de Roussouly.
Results : Ont été inclus 97 patients consécutifs (45 femmes/52 hommes) âgés en moyenne de 60 ±13 ans. La pente sacrée (SS) moyenne était significativement augmentée en position allongée (45.5° ± 8°) comparativement à la position debout (41 ± 9°, p=0.0004). SS était significativement augmentée dans 64%, inchangée dans 22% et diminuée dans 13.6% des cas. L’augmentation était significativement corrélée à : une SS préopératoire faible (cc=-0.7), un tilt pelvien élevé, une LL préopératoire faible (-0.24) et au morphotype de Roussouly. Le sous-groupe de patients ayant un morphotype Roussouly IV avait une augmentation de SS significativement plus faible (2.3 ± 6°, 5 ± 5°, p=0.01).
Discussion : Une rétroversion paradoxale du bassin lors du passage en décubitus dorsal était retrouvée dans 13.6% des patients, ce qui génère théoriquement un risque plus élevé d’instabilité antérieure par augmentation de l’antéversion acétabulaire. Cependant, bien que l’effectif de la cohorte soit plus élevé que ceux publiées, il reste relativement faible et ne permet pas de mettre en évidence de facteurs de risque.
Conclusion : La mobilité du bassin lors du passage de la position debout à la position couchée dépend du morphotype rachidien. Les facteurs de risque de faible mobilité sont une pente sacrée élevée et une lordose élevée soulignant l’importance d’analyser l’équilibre rachidien en préopératoire d’une PTH.
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Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
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ABSTRACT N° SOFCOT24-386
Évaluation de l’activité sexuelle avant et après arthroplastie totale de hanche à Dakar
Badara Diop* 1, Amadou Ndiassé Kassé1
1Hopital Idrissa Pouye, dakar, Senegal
Introduction : Les pathologies de la hanche entrainent douleur et raideur qui perturbent l’activité sexuelle des patients et que l’arthroplastie permet, en principe, de corriger. L’activité sexuelle après arthroplastie de hanche reste un sujet tabou en Afrique ou très peu d’études existent. Le but de cette étude est d’évaluer l’activité sexuelle avant et après arthroplastie totale de hanche.
Material and methods : Nous avons mené une étude rétrospective sur une période de cinq ans incluant tous les patients porteurs de PTH, âgés de 18 à 70 ans, ayant une vie sexuelle active et qui ont accepté de répondre au questionnaire. Sur une population de 239 patients opérés d’une ATH, cent patients ont été retenus. En plus des données sociodémographiques et sur l’arthroplastie, l’activité sexuelle avant et après prothèse a été étudiée.
Results : L'âge moyen était de 42,7. Les adultes jeunes et les grands adultes étaient les plus représentés (86 %). Notre population d'étude était caractérisée par une prédominance masculine (56 %). Les mariés étaient les plus représentés (87%).
La coxarthrose était la principale indication de l'arthroplastie totale de hanche avec 88 %. Il s’agissait principalement de prothèses non cimentées (92%).
Avant la pose de la prothèse, les patients qui avaient plus d’un rapport par semaine étaient les plus représentés (61 %) avec des patients qui rencontraient des difficultés sexuelles liées à la raideur et à la douleur articulaire. La position du missionnaire (position n°5) était la plus adoptée (53%).
Le délai moyen de reprise des activités sexuelles était de 5,75 mois. La fréquence de l’activité sexuelle des patients était inchangée après PTH mais la peur de luxation et la faiblesse musculaire du membre inférieur ont conduit à un changement de position observé chez 82 % des patients après l'arthroplastie. La position 8 était la plus utilisée avec 31 %. La satisfaction sexuelle était augmentée chez 49 % des patients.
Discussion : Les patients rencontrent souvent des difficultés avant d'envisager une arthroplastie pour soulager leurs douleurs articulaires.
Selon les études, une amélioration théorique significative est attendue après une arthroplastie, offrant aux patients un soulagement durable.
L'information des patients avant une arthroplastie est cruciale pour qu'ils comprennent les bénéfices, les risques et les attentes liés à la procédure.
Les brochures informatives sont un outil précieux pour aider les patients à comprendre le processus de l'arthroplastie et à prendre des décisions éclairées.
Il est essentiel d'intégrer l'activité sexuelle dans l'évaluation fonctionnelle post-arthroplastie, car cela fait partie intégrante de la qualité de vie des patients et de leur rétablissement global.
Conclusion : La prise compte de l’activité sexuelle dans l’arthroplastie de hanche en Afrique doit être amélioré par un meilleur dialogue malade-chirurgien avant et après la procédure.
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Conflits d’intérêts :
B. Diop Research support/Scientific studies: Hopital Idrissa Pouye,
A. N. Kassé Research support/Scientific studies: Hopital Idrissa Pouye
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ABSTRACT N° SOFCOT24-790
Évaluation de la qualité de vie des patients après une prothèse totale de hanche
El Mehdi Boumediane* 1, Brahim DEMNATI2, Yassine Fath elkhir 1, Mohamed amine benhima1, imad abakri1
1Service de Chirurgie Orthopédique Traumatologie B, CHU Mohammed VI, , CHU MOHAMED 6, Marrakech, 2Laboratoire de chimie, biochimie, nutrition et environnement, faculté de Médecine et de Pharmacie, Université Hassan 2, Casablanca, Morocco
Introduction : Malgré un début difficile dans le monde de la chirurgie orthopédique moderne, l’arthroplastie non cimentée de la hanche a désormais acquis une place très importante dans l’arsenal thérapeutique des pathologies affectant la hanche. Il semble même qu'il y ait eu une tendance universelle vers ce type de fixation dans les pays occidentaux, témoignant de la satisfaction des chirurgiens vis-à-vis de la fixation sans ciment.
Material and methods : Notre travail est une étude rétrospective de 55 patients (69 prothèses) colligés au sein de notre formation (Service de traumatologie orthopédique) durant la période allant du 1er janvier 2013 au 31 décembre 2017. La moyenne d'âge de nos patients au moment de l'intervention était de 46 ans. Les coxopathies d'origine inflammatoire et traumatique représentaient les principales indications de pose de la prothèse.
Toutes les tiges implantées dans notre série étaient non cimentées (100%), avec des tiges de type 1 (droites) dans 84% des cas. Les cupules étaient non cimentées dans 77% des cas (47% impactées, 32% à vis, 17% à double mobilité). Quatre-vingt-neuf pour cent (89%) des couples de frottement utilisés étaient en métal-polyéthylène.
Les patients ont été évalués cliniquement et radiologiquement au dernier recul par le Harris hip score, cotation PMA, SF-36, score ARA, score Engh, et la classification de Brooker.
Results : L'analyse radiologique postopératoire du positionnement des cupules a objectivé un angle d'inclinaison de 45.6°±5°, un angle d'antéversion de 13°±5°. Plus de 80% des cupules avaient un angle d'inclinaison et d'antéversion correct.
L'analyse du positionnement des tiges dans notre série dans le plan frontal a objectivé 81% de tiges axées, 12% varisées et 7% valgisées. L'analyse de l'enfoncement de la tige a objectivé 77% de tiges en place, 13% trop enfoncées et 10% suspendues.
Au dernier recul (25 mois), 97% des tiges étaient ostéointégrées ou suspectées ostéointégrées, avec une ostéointégration excellente ou bonne dans 94% des cas (on a retrouvé un liseré).
Conclusion : Les résultats cliniques et radiologiques des prothèses non cimentées de la hanche sont prometteurs. Malgré un début difficile, cette technique s'est affirmée comme une option thérapeutique satisfaisante pour les pathologies de la hanche, avec des résultats favorables au dernier recul.
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Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
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ABSTRACT N° SOFCOT24-1184
La Qualité de vie après le traitement chirurgical conservateur de l'ostéonécrose aseptique de la tête fémorale.
El Mehdi Boumediane* 1, yassine fath elkhir1, brahim demnati2, amine benhima1, Imad abkari1
1 Service de Chirurgie Orthopédique Traumatologie B, CHU Mohammed VI, Marrakech, 2Laboratoire de chimie, biochimie, nutrition et environnement, faculté de Médecine et de Pharmacie, Université Hassan 2, Casablanca, Morocco
Introduction : L’ostéonécrose aseptique de la tête fémorale se caractérise par une perturbation de la
perfusion de la tête fémorale provoquée par plusieurs facteurs étiologiques. Il s'agit d'une
maladie insidieuse et progressive qui peut conduire à la détérioration complète de l'articulation
de la hanche et qui survient le plus souvent chez des individus âgés de 30 à 50 ans.
Material and methods : L’objectif du traitement chirurgical conservateur est de préserver l'articulation de la hanche
et d'éviter ou de retarder le recours à la PTH, en particulier chez les sujets jeunes.
Nous avons réalisé une étude rétrospective sur 16 hanches de 10 patients présentant des
ONATF stade I, II et III selon la classification d’Arlet et Ficat et traitées par forage simple ou
amélioré.L’âge moyen était de 34,4 ans. Le sexe féminin était le plus prédominant avec un sex-ratio
de 4. L’ONTF était d’origine idiopathique chez la moitié de nos patients. La douleur moyenne
initiale était de 6.93 sur l’échelle visuelle analogique (EVA). Le périmètre de marche moyen initial était réduit à 440 mètres. Le score de Postel-Merle d’Aubigné (PMA) moyen initial était de 10.3/18. D’après la classification d’Arlet et Ficat, 3 hanches étaient stade I, 4 hanches étaient stade IIa, 3 hanches étaient stade IIb et 6 hanches stade III.
Le forage simple a été pratiqué pour 6 hanches, le forage avec greffe cortico-spongieuse
pour 6 hanches et le forage avec instillation du PRP pour 4 hanches.
Results : A un recul moyen de 28.4 mois, aucune complication liée au traitement n’est survenue et
la majorité de nos patients ont objectivé une nette diminution de la douleur avec un score moyen de 3.6 sur l’EVA. La majorité des patients ont vu leur périmètre de marche s’améliorer dont deux cas avec un périmètre de marche illimité. Le score de PMA moyen après traitement a été de 13.9/18.
La répartition des hanches selon les stades radiologiques d’Arlet et Ficat au dernier recul
est comme suit : 1 hanche stade I, 5 hanches stade IIa, 2 hanches stade IIb, 3 hanches stade III et 5 hanches stade IV.
La technique du forage a été considérée comme réussie, avec un taux de survie global de
69 %. Le taux survie des hanches selon les stades radiologiques était de 100% pour le stade I,
75% pour le stade IIa, 66% pour le stade IIb et 50 % pour le stade III.
Conclusion : Le forage de décompression est une méthode bonne et sûre qui peut être utilisée aux
stades débutants (Stades I et II d’Arlet et Ficat) où il trouve sa meilleure indication, mais en plus
dans les stades avancés, son efficacité est prouvée dans un but antalgique en attendant le
recours à la PTH.
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Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
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ABSTRACT N° SOFCOT24-300
Application des techniques neorac et ci-thérapie aux programmes de réadaptation chez patients après une pose d’une prothèse totale de la hanche
Levan Nugzarovich Nachkebiia* 1, Martirosian Artur Averisovich1
1Établissement budgétaire de santé public "Hôpital municipal № 8 de la ville de Sotchi" ministère de la santé du territoire de Krasnodar, Sotchi, Russia
Introduction : Les lésions dégénératives dystrophiques des articulations sont parmi les maladies les plus courantes de la seconde moitié du 20ème début du 21ème siècle. La pathologie est répandue principalement dans la population adulte; les patients plus âgés sont à risque. Les complications après la pandémie de covid19 ont réduit l'âge des personnes souffrant de coxarthrose. Le choix des approches et des méthodes de traitement de ces patients porte caractêre médico-social.
Material and methods : Les résultats de la rééducation chez 126 patients après la pose d'une prothèse totale de la hanche (PTH) ont été étudiés. Chez 67% des patients (n 85 ) âgés de 22 à 73 ans, l'évolution de la période postopératoire tardive et éloignée a été compliquée. Un programme de réadaptation des patients après PTH était basé à l'évaluation de leur état clinique et fonctionnel à l'admission. L’échelle visuelle analogue, des méthodes biomécaniques et physiologiques ont été utilisés. Les mesures de récupération comprenaient la thérapie médicamentause, la kinésithérapie, le massage et la physiothérapie. Récemment, l'activation neuro-musculaire est largement utilisée. Cette technologie offre des possibilités supplémentaires pour renforcer les stabilisateurs dynamiques principaux de l'articulation de la hanche. Avec renforcement des muscles impliqués à la phase d'appui et de transfert, cette technique permet au patient de contrôler la position du bassin et d'effectuer une résistance dosée ou d'initier des mouvements à 3D. En outre, le système de suspension “Redcord” fait la thérapie PNF dans le processus de réadaptation plus facile.
Results : Les 126 patients ont suivi un cours de réadaptation sous notre contrôle, dont les 110 ont amélioré leurs indicateurs : la fonction du membre opéré et l'amplitude des mouvements sont proches des normes physiologiques, les 16 patients après 1-ere étape ne sont pas venus pour réadaptation.
Discussion : L'état psycho-émotionnel du patient est d'une grande importance dans la réadaptation des patients. La tâche principale de résoudre un problème possible est la rupture de l'anneau sensorimoteur. Le moyen idéal est l'application de la thérapie ci, après laquelle les patients augmentent l'utilisation des membres endommagés dans les activités quotidiennes. La durée du programme n'est que de 23 jours, le patient assiste quotidiennement à des cours de développement moteur. Le travail est effectué sur la motricité fine et grande, les exercices continuent à la maison.
Conclusion : Les avantages du traitement combiné avec la thérapie ci et la technique neurac sont: une approche étudiée et très fiable du traitement. L'activité cérébrale est restaurée et il y a une réorganisation de la matière grise dans l'activité motrice primaire, les couches corticales et l'hippocampe.Les patients reviennent plus rapidement à la normale dans la société. Plus tard dans la vie, ils dépensent moins pour les services médicaux
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Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
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ABSTRACT N° SOFCOT24-736
Comparaison des contenus des mesures des résultats fonctionnels après une arthroplastie du genou ou de la hanche à l'aide de la Classification internationale du fonctionnement, du handicap et de la santé (CIF) : Une revue systématique.
Stéphane Poitras* 1, Motahareh Karimijashni1, Paul Beaulé 2
1Université d'Ottawa, 2Hôpital d'Ottawa, Ottawa, Canada
Introduction : Le type de mesure des résultats sélectionné a un impact sur l'évaluation de l'efficacité du traitement, et le fait de ne pas savoir quels sont les résultats les plus importants pour les patients rend difficile l'évaluation d'une amélioration significative de la santé centrée sur le patient. Bien qu'il existe plusieurs PROM pour mesurer les résultats fonctionnels de l'arthroplastie de la hanche ou du genou, on ne sait pas exactement quels PROM sont les plus appropriés. Cette étude systématique a évalué le contenu des mesures de résultats existantes utilisées pour l'arthroplastie du genou et de la hanche chez les adultes souffrant d'arthrose en utilisant la Classification internationale du fonctionnement, du handicap et de la santé (CIF) modifiée pour l'arthrose.
Material and methods : Quatre bases de données ont fait l'objet d'une recherche systématique afin d'identifier les instruments de mesure des résultats utilisés pour évaluer la fonction après une arthroplastie du genou et de la hanche. Au moins deux évaluateurs ont indépendamment vérifié et extrait les données des études incluses. Nous avons ensuite évalué le contenu des PROM éligibles en les reliant à l'ensemble de base modifié de la CIF pour l'arthrose, sur la base des règles de liaison établies par la CIF.
Results : Sur les 421 études incluses dans cette revue, 48 mesures de résultats rapportés par les patients. La composante "activités et participation" de la CIF était la plus fréquente, suivie par les fonctions corporelles. Les catégories les plus fréquentes de la CIF étaient d4104 (se tenir debout), d4509 (marcher, sans précision), d451 (monter et descendre les escaliers), d4701 (utiliser un moyen de transport motorisé privé) et d640 (faire des travaux ménagers). Les facteurs environnementaux ont été peu abordés. Une perspective descriptive a été adoptée dans la plupart des items PROM, souvent en combinaison avec une évaluation de l'intensité.
Conclusion : Bien qu'aucun des PROM ne représente toutes les activités de l'ensemble de base modifié de la CIF pour l'arthrose, ce qui pourrait limiter leur applicabilité clinique, cette étude fournit une analyse du contenu des mesures de résultats pour l'arthroplastie du genou ou de la hanche qui peut aider les cliniciens à sélectionner les PROM sur la base des catégories couvertes liées aux objectifs cliniques poursuivis.
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ABSTRACT N° SOFCOT24-737
Interventions de réadaptation postopératoire chez les patients risquant d'obtenir de moins bons résultats après une arthroplastie du genou ou de la hanche : Une revue systématique
Stéphane Poitras* 1, Motahareh Karimijashni1, Paul Beaulé 2
1Université d'Ottawa, 2Hôpital d'Ottawa, Ottawa, Canada
Introduction : Bien que l'arthroplastie totale de la hanche ou du genou soit un traitement réussi, des résultats sous-optimaux ont été observés chez 15 à 30 % des patients. L'efficacité de la rééducation postopératoire pour les patients qui risquent d'obtenir de moins bons résultats n'est pas connue. Cette revue systématique a évalué l'efficacité des interventions de rééducation postopératoire pour les patients qui risquent d'obtenir de moins bons résultats après une arthroplastie.
Material and methods : Six bases de données électroniques ont été consultées jusqu'en décembre 2023, et seuls les essais contrôlés randomisés ont été inclus. Deux examinateurs ont procédé à la sélection et à l'extraction des données. La qualité méthodologique des études incluses a été évaluée à l'aide du Cochrane Risk of Bias Tool.
Results : Les 32 études incluses (2 723 patients) ont utilisé divers facteurs associés à de moins bons résultats, notamment la douleur, le déficit d'amplitude de mouvement, la différence de longueur des jambes, la limitation fonctionnelle, les comorbidités multiples, le soutien à domicile insuffisant, un indice de masse corporelle élevé, la catastrophisation de la douleur, la kinésiophobie et l'âge avancé, la majorité d'entre eux ayant été évalués avant l'opération. La plupart des interventions ont débuté dans les deux premières semaines suivant l'opération, et la majorité d'entre elles ont duré moins de six semaines. Des preuves limitées appuient la thérapie cognitivo-comportementale pour la douleur chez les patients souffrant de kinésiophobie, et le conseil pour la qualité de vie à court terme chez les patients plus âgés. Certaines données montrent que le mouvement passif continu pour les patients présentant un déficit de l'amplitude des mouvements ne serait pas bénéfique pour la fonction. L'efficacité des autres interventions de rééducation n'est pas concluante en raison de la grande hétérogénéité des interventions et des mesures de résultats utilisées dans les études, et du risque de biais élevé ou peu clair pour la plupart des éléments dans la majorité des études.
Conclusion : Bien qu'il y ait des preuves limitées pour certaines formes de thérapie sans exercice, il n'y a pas suffisamment de preuves pour évaluer l'efficacité des interventions de réadaptation sur la récupération fonctionnelle postopératoire chez les patients qui risquent d'avoir de moins bons résultats après l'arthroplastie. Des preuves solides sont nécessaires pour informer la pratique clinique future et la recherche sur les interventions personnalisées ciblant les facteurs de mauvais résultats et la normalisation des mesures de résultats.
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ABSTRACT N° SOFCOT24-897
Abord antérieur versus abord posterolatéral dans l'arthroplastie totale de la hanche
Khalil Fendri* 1, Mohamed Amine Selmene1, Houssem Eddine Kraiem2, malek bachar1, Hedi Annabi1, Wael Chebbi1
1orthopédie, centre de traumatologie de ben arous , Ben Arous, Tunisia, 2orthopédie, centre hospitalier de valence, valence, France
Introduction : L'arthroplastie totale de la hanche (ATH) est une intervention qui a prouvé son efficacité sur le plan fonctionnel à court et à long terme. Plusieurs voies d’abord permettent de réaliser ce type de chirurgie avec des avantages et des inconvénients pour chacune d’elles.
L'objectif de notre étude était de comparer les résultats cliniques et radiologiques des ATH primaires réalisées par voie antérieure et par voie postéro-latérale.
Material and methods : Il s'agissait d'une étude rétrospective comparative à propos de patients opérés d’une ATH de première intention entre Janvier 2016 et Décembre 2020. Nous avons divisé nos patients en deux groupes : patients opérés par voie antérieur (ANT) et par voie postéro-latérale (PL). Nous avons comparés les suites opératoires, les résultats fonctionnels à court et à moyen terme via le score de Postel Merle d'Aubigné (PMA) et le score de Harris, le positionnement radiologique de l'implant ainsi que les complications.
Results : Nous avons recensé 200 patients, 100 pour chaque groupe. Le recul moyen de suivi était de 30 mois. Le groupe ANT était associé à moins de douleur postopératoire précoce, moins de saignement, un temps opératoire plus court,un séjour hospitalier plus court et des scores PMA et Harris meilleurs au recul de 6 semaines. Ces scores étaient similaires à 6 mois et à un an. Radiologiquement, un meilleur positionnement de la cupule cotyloïdienne, un sous dimensionnement de la tige fémorale, plus de fractures iatrogènes peropératoires du fémur proximal, plus de complications cutanées et nerveuses (nerf cutané latéral de la cuisse) ont été notés dans le groupe ANT. Nous n’avons pas noté de différence en termes d’ossifications hétérotopiques, d'infections et de descellement. Par ailleurs, nous avons noté plus de luxations dans le groupe PL.
Discussion : Les résultats cliniques et radiologiques après une ATH dépendent de divers facteurs, notamment l'abord choisie. Les études ont montré que l'abord antérieur est associée à une récupération plus rapide, moins de douleur postopératoire avec une prothèse stable.
L'abord postérieur est associé à une période de récupération plus longue, mais les résultats à long terme peuvent être similaires.
Conclusion : Les données actuelles comparant les résultats d'une ATH primaire par voie antérieur et postérieure ne démontrent pas clairement la supériorité d'une approche. Nous recommandons le choix de l'approche chirurgicale basées sur les caractéristiques du patient et les habitudes et la préférence du chirurgien.
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Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
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Hip
ABSTRACT N° SOFCOT24-999
Impact du côté dominant du chirurgien sur l'orientation de la cupule acétabulaire dans l'arthroplastie totale de la hanche
Fandri Khalil* 1, Amine Selmene1, melek Bachar1, mourad zaraa1, hedi annabi1, sabri mahjoub1
1orthopédie, centre de traumatologie de ben arous , Ben arous, Tunisia
Introduction : L'appareil locomoteur est répartie de manière symétrique, de sorte que le côté dominant du chirurgien peut avoir un impact sur la qualité de la chirurgie orthopédique et plus précisément dans l'arthroplastie totale de la hanche (ATH).
L'objectif de cette étude était d'examiner si le côté dominant du chirurgien pouvait affecter le positionnement de la cupule lors d'une ATH réalisée par des chirurgiens droitiers.
Material and methods : il s'agissait d'une étude rétrospective portant sur 120 PTH de première intention répartis en deux groupes : côté gauche versus côté droit réalisées par 3 chirurgiens droitiers, au centre de traumatologie et des grands brulées de ben Arous entre 2018 et 2021.
nous avons comparé la position de la cupule sur la radiographie standard réalisée en postopératoire immédiat par la mesure de l'inclinaison frontale et de l'antéversion et quelle cupule pourrait être la plus adaptée à la zone de sécurité de Lewinneck.
Results : Nos deux groupes étaient statistiquement comparables en termes d'âge, de sexe et d'IMC.
Le temps opératoire moyen était respectivement de 87,8 min pour l'ATH gauche et de 83,8 min pour l'ATH droite.
L'antéversion moyenne était de 20.11° pour l'ATH gauche et de 18,61° pour l'ATH droite, cette différence n'était pas significative ( p < 0.327).
L'inclinaison frontale moyenne était de 42° dans l'ATH gauche et de 45,94° dans l'ATH droite (p = 0,012). Du côté gauche, la cupule a été positionnée dans la zone de sécurité de Lewinnek dans 85 % des cas pour l'antéversion, 72 % pour l'inclinaison et 63 % pour l'antéversion et l'inclinaison.
En revanche, le positionnement de la cupule dans la zone de sécurité de Lewinnek était respectivement de 95% et 73 % pour le côté droit.
Aucun cas de luxation ne s'est produite dans les deux groupes.
Discussion : Nos données démontrent que le côté dominant du chirurgien est probablement un facteur contribuant à l'inclinaison et à l'antéversion de la cupule lors de la réalisation d'une ATH. En effet les paramétrés radiologiques de la pièce condylienne réalisée par la main dominantes sont plus précis.
Conclusion : Le côté dominant du chirurgien a montré une tendance à avoir un impact sur le positionnement de la cupule dans l'ATH. La chirurgie robotique pourrait aider le chirurgien à éliminer l'impact négatif.
Cependant, l'impact du côté dominant du chirurgien sur les résultats cliniques doit encore faire l'objet d'une observation plus approfondie
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Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
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Hip
ABSTRACT N° SOFCOT24-1330
Intérêt de l utilisation de la WALANT pour réduire le risque hemmoragique lors de chirurgie de la hanche chez le sujet âgé
Oussama Deham* 1, Kamel Achour1, Samir Tebani1, Nacer Rouag1, Rachid Azoug1, kamal Doulache1, Douadi Alem1, Mohamed Sohaib Mekideche1, Lakhdar Anis Hassam1, Mohammed Yacef1, Reda Harrar1
1EHS Salim Zemirli, Alger, Algeria
Introduction : La chirurgie de la hanche est une intervention complexe souvent associée à des risque hémorragique important et à des temps opératoires prolongés surtout chez les sujets âgés .L'anesthésie locale avec adrénaline ou la technique de WALANT est de plus en plus utilisée pour diverses procédures chirurgicales, a émergé comme une méthode prometteuse pour aborder ces défis. Cette étude prospective vise à évaluer l'intérêt de l'utilisation de la technique WALANT dans la chirurgie de la hanche, en mettant l'accent sur ses avantages hémostatiques et sa capacité à réduire le temps opératoire.
Material and methods : Soixante-dix-huit patients ont été inclus dans cette étude prospective. Tous ont subi une intervention chirurgicale de la hanche sous rachi-anesthésie associée à la technique WALANT. Les données démographiques, les caractéristiques chirurgicales, les résultats hémostatiques et la durée opératoire ont été recueillis et analysés.
Results : Nous avons observé une maîtrise efficace de l'hémostase , avec une réduction significative du saignement per-opératoire. De plus, la durée opératoire moyenne a été réduite de manière significative par rapport aux techniques conventionnelles.Nous n’avons pas mis en évidence de majoration des complications.
Discussion : Les résultats de cette étude suggèrent que l'utilisation de la technique WALANT dans la chirurgie de la hanche offre des avantages significatifs en termes de contrôle hémostatique et de temps opératoire réduit. Cette approche pourrait potentiellement améliorer les résultats chirurgicaux tout en minimisant les complications associées au saignement et a la durée de l intervention .
Conclusion : Cette étude prospective confirme l'intérêt de l'utilisation de la technique WALANT dans la chirurgie de la hanche, offrant à la fois un contrôle hémostatique efficace et une réduction du temps opératoire. Ces résultats incitent à poursuivre la recherche et à envisager cette approche comme une option sûre et efficace pour les interventions chirurgicales de la hanche.
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Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
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Pediatrics
ABSTRACT N° SOFCOT24-463
Madelung's deformity: Prophylactic bilateral section of the Vicker's ligament
Ricardo Sousa* 1, Bárbara Costa1, André Guimarães2, José Araújo3, Sofia Dantas4, Armando Campos5, Ângelo Encarnação5
1Orthopaedics, CHUCB, Covilhã, 2CHTMAD, Vila Real, 3ULS Nordeste, Bragança, 4ULS Litoral Alentejano, Santiago do Cacém, 5CHUdSA, Porto, Portugal
Your abstract : Madelung's deformity is predominantly an autosomal dominant disease described as congenital dyschondrosis of the growth cartilage of the distal radius. It leads to partial deficiency of physeal growth, resulting in radial deviation, volar inclination and ulnocarpal impactation. It commonly occurs bilaterally and with a higher incidence in female adolescents, the majority of which being asymptomatic until skeletal maturity. There is a decisive tensional action exerted by the Vickers ligament; a thickened volar fibrous band with insertion in the distal radius, triangular fibrocartilage and semilunar bone. Prophylactic release of the Vickers ligament in children at risk has been described but it is not the usual approach. The aim of the following description is to illustrate a successful case of prophylactic release of the Vicker's ligament.
Material and methods : We bring you un otherwise healthy 7-year-old female patient followed in the outpatient clinic due to positive family history of Madelung’s deformity (mother and sister). The girl presented without any evident clinical symptoms or deformities. Owing to her family’s background, the patient underwent prophylactic bilateral Vickers ligament section and distal radioulnar joint release.
Results : Two months after surgery, she had slight loss of wrist dorsiflexion and, at six months postoperative, full range of painless motion was achieved. The radiographs showed bilateral remodeling of the ulnar aspect of the distal radial epiphysis. The following evolution of radiological angles measured on the right and left, respectively, was observed after a 3-year follow-up period: 23º and 24º of radial inclination, 2º and 0º of volar tilt, preoperatively; 27º and 40º of radial inclination, 2 and 0º of volar tilt. The ulnar variance always remained negative.
Discussion : Vickers and Nielsen proposed the early diagnosis of children with skeletal immaturity and family history of Madelung's disease, arguing that they are candidates for prophylactic release of the Vickers ligament, with the aim of preventing the progression of the deformity. Even though the outcomes obtained in this single clinical case were good, the literature regarding the medium and long-term results of this prophylactic procedure is still scarce.
Conclusion : In conclusion, sectioning of the Vickers ligament is a valid surgical solution for the treatment and prophylaxis of Madelung's deformity in the skeletally immature individuals.
Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
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Pediatrics
ABSTRACT N° SOFCOT24-495
Déformation rachidienne secondaire à une résection d’un ostéochondrome costal
Houssem Eddine Chahed* 1, Wajdi Arfa1, Mohamed Amine Ben Amara1, Khaled Anis Kamoun1, Zied Jlailia1, Mourad Jenzri1
1Service d’orthopédie infantile - Institut Kassab d’orthopédie, Ksar Said, Tunisia
Your abstract : Les tumeurs costales primitives sont des tumeurs rares. L’ostéochondrome, représente la tumeur costale bénigne la plus fréquente et touche souvent l’adulte jeune et l’enfant. La résection chirurgicale est le traitement de choix. L’objectif de ce travail était de rapporter les particularités de l’évolution postopératoire d’une résection d’un ostéochondrome costal étendu au rachis dorsal.
Material and methods : Il s’agissait de l’étude d’un cas d’un ostéochondrome costo-vertébral traité chirurgicalement dans notre service d’orthopédie pédiatrique.
Results : Nous rapportons le cas d’une fille âgée de 15 ans, aux antécédents d’ostéochondrome de l’arc postérieur de la dixième cote droite étendu aux côtes adjacentes, au rachis dorsal, et aux foramens intervertébraux droits de T10-T11 et T11-T12. Elle a eu, à travers une thoracotomie droite, une exérèse de la tumeur en réalisant une résection des arcs postérieurs de la neuvième, dixième et onzième côte avec une hémi-laminectomie droite de T10. L’évolution a été marquée par l’installation, en quelques mois, d’une cyphoscoliose thoracique importante avec une gibbosité droite. L’angle de Cobb était à 45° avec une cyphose à 110°. L’enfant a été tractée par halo crânien pendant quinze jours suivie d’une arthrodèse vertébrale postérieure instrumentée T2-L5. En postopératoire, l’angle de Cobb résiduel était à 15° et la cyphose thoracique était à 66°.
Discussion : La laminectomie est responsable chez l’enfant de troubles de croissance du rachis dans plus de 50% des cas. La cyphose est la déformation la plus fréquente. Selon Langenskiold et Michelson, la résection costale associée à une laminectomie peut induire une scoliose comme dans notre cas. Une instrumentation postérieure d’emblée peut être discutée si la chirurgie programmée est à haut risque de déstabilisation rachidienne.
Conclusion : La laminectomie et la résection costale chez l’enfant, peuvent causer une cyphose ou une cyphoscoliose en postopératoire. Cette évolution doit être prise en considération lors de l’élaboration de stratégie thérapeutique, afin de prévenir l’installation de cette déformation par une instrumentation postérieure préventive.
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Pediatrics
ABSTRACT N° SOFCOT24-712
Growing rods for early-onset scoliosis in Ehlers-Danlos disease
mohamed nizar aouinti* 1, Ahmed Amine Mohseni1, rim boussetta1, Walid saied1, sami bouchoucha1, Mohamed Nabil Nessib1, mohamed zairi1
1Orthopedie infantile, hopital d'enfants Bechir Hamza, tunis, Tunisia
Introduction : To study the results and complications of Traditional Growing Rods (TGR) for the treatment of Early-Onset Scoliosis (EOS) in patients with Ehlers-Danlos syndrome (EDS).
Material and methods : This is a retrospective study of patients with EDS treated for EOS between 2012 and 2018 by TGR. For each patient, we evaluated the evolution of the Cobb angle of the main coronal curve before the first surgery, postoperatively and at the last follow-up. We also noted every complication.
Results : Four patients have been evaluated. Age at the index surgery ranged from 3- to 6-year-old. All the patients had a Kyphoscoliosis. The preoperative Cobb angle of the main coronal curve ranged from 70° to 104°. Prior to surgery, a progressive correction of the spinal deformity by Halo-gravity traction was performed for all patients. One patient had several complications with a poor result after final fusion. Three patients did not sustain any complication and presented good results. Follow-up ranged from 3 to 8 years. For two of our patients, further lengthening procedures are still needed.
Conclusion : TGR is a good surgical option for the treatment of EOS in EDS. A progressive preoperative correction is recommended. Anchor-related complications must be minimized in these patients with an important kyphosis. Level of evidence Level IV.
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Pediatrics
ABSTRACT N° SOFCOT24-725
La pseudarthrose post-traumatique du col du fémur chez l’enfant : à propos d’un cas
Hamdi Abdelhamid Ziadi* 1, wajdi arfa1, Mohammed Ghammem1, Zied Jlailia1, Khaled Kamoun1, Mourad Jenzri1
1Institut Med Taieb Kassab, Tunis, Tunisia
Your abstract : Les fractures du col du fémur sont rares chez l'enfant et représentent moins de 1 % de toute la traumatologie infantile. La nécrose de la tête fémorale, la coxa vara, le raccourcissement du membre et la pseudarthrose constituent les principales complications. L’objectif de ce travail était de décrire la prise en charge de la pseudarthrose du col du fémur chez l’enfant.
Material and methods : Il s’agissait de l’étude d’un cas de pseudarthrose ayant compliqué une fracture du col du fémur opérée dans notre service d’orthopédie pédiatrique.
Results : Nous rapportons le cas d’un garçon âgé de 13 ans qui a eu une fracture du col du fémur droit classée type 2 de Delbet suite à accident de la voie publique.
La fracture a été réduite sur table de traction et fixée par un vissage percutané à l’aide de 2 vis sous contrôle scopique.
Une interdiction d’appui sur le membre inférieur droit a été indiquée pendant 3 mois.
Après reprise de la marche, l’enfant se plaignait de douleur mécanique d’aggravation progressive au niveau de la hanche opérée. L’examen physique a objectivé une boiterie et une réduction de la mobilité de la hanche droite.
La radiographie standard et la TDM ont confirmé le diagnostic d’une pseudarthrose du col du fémur droit.
Une ablation des vis a été réalisée, suivie d’une ostéotomie inter-trochantérienne de valgisation maintenue par une vis plaque DHS.
A 8 mois de recul, la hanche droite était indolore avec une mobilité complète comparable au coté gauche. La radiographie a montré une consolidation du foyer de pseudarthrose sans signes de nécrose de la tête fémorale.
Discussion : La pseudarthrose complique 6 à 10% des fractures du col du fémur chez l’enfant. C’est une complication grave. Elle est plus fréquente dans le type 2 de la classification de Delbet comme dans notre cas. Les facteurs de risque principaux sont : un défaut de réduction ou d’ostéosynthèse, le retard de la prise en charge, l’orientation verticale du trait de la fracture et le déplacement de la fracture. Son traitement est basé essentiellement sur l’ostéotomie inter trochantérienne de valgisation qui permet de transformer un trait de fracture vertical pseudarthrosé en un trait horizontal. Cette nouvelle situation transforme les forces de cisaillement génératrices de pseudarthrose en forces de compression bénéfiques pour la consolidation.
Conclusion : La pseudarthrose est une complication grave des fractures du col du fémur chez l’enfant. Une réduction anatomique et une synthèse stable permettent de diminuer le risque de sa survenue. Une fois installée, l’ostéotomie inter trochantérienne de valgisation est la meilleure option thérapeutique.
Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
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Pediatrics
ABSTRACT N° SOFCOT24-744
Arthrite septique du coude chez l’enfant révélatrice d’une affection hématologique : à propos d’un cas
Hamdi Abdelhamid Ziadi* 1, wajdi arfa1, Mohammed Ghammem1, Zied Jlailia1, khaled kammoun1, Mourad Jenzri1
1Institut Med Taieb Kassab, Tunis, Tunisia
Your abstract : Les infections ostéoarticulaires chez l’enfant constituent un motif d’hospitalisation fréquent. Leur prise en charge doit être rigoureuse non seulement à cause de leur gravité mais aussi car elles peuvent être révélatrice d’autres pathologies sous-jacentes. L’objectif de ce travail était de rapporter le cas d’une arthrite septique révélatrice d’une affection hématologique chez un enfant.
Material and methods : Il s’agissait de l’étude d’un cas d’arthrite septique du coude chez un enfant opérée dans notre service d’orthopédie pédiatrique.
Results : Nous rapportons le cas d’un nourrisson âgé de 16 mois, sans antécédents, présentant depuis 4 jours une tuméfaction fébrile du coude gauche sans notion de traumatisme. L’examen physique a objectivé une fièvre à 39º et une douleur à la mobilisation douce du coude. La palpation des métaphyses était indolore. La radiographie standard était normale. L’échographie a objectivé un épanchement articulaire. La CRP était à 48 mg/l, les GB à 18000 /mm3 et l’hémoglobine à 9g/dl. La ponction articulaire a ramené du pus. Le diagnostic d’une arthrite septique du coude a été retenu. L’enfant a eu une arthrotomie, un lavage et un drainage articulaire. Une antibiothérapie probabiliste à base d’amoxicilline et d’acide clavulanique a été démarrée. L’examen bactériologique a isolé une salmonelle. L’antibiothérapie était adaptée et l’enfant était mis sous sulfaméthoxazole triméthoprine. Étant donnée la forte association entre les hémoglobinopathies et les infections à salmonelle, une électrophorèse d’hémoglobine a été demandée. Une béta thalassémie mineure a été retenue chez l’enfant puis chez sa mère. L’évolution clinique et biologique était favorable sous antibiotique.
Discussion : L’association des affections hématologiques notamment les hémoglobinopathies à des infections ostéoarticulaires est largement rapportée dans la littérature. Les germes les plus incriminés sont les salmonelles. Dans l’arthrite septique, les articulations les plus atteintes sont la hanche, le genou et l’épaule. La particularité de notre cas est la présence de béta thalassémie dans sa forme mineure avec une atteinte du coude qui est une localisation rare. L’évolution post opératoire est habituellement favorable après un traitement chirurgical bien conduit et une antibiothérapie adaptée.
Conclusion : Ce cas clinique montre que l’association entre les hémoglobinopathies et les infections ostéo articulaires doit toujours être recherchée. Une électrophorèse d’hémoglobine doit être pratiquée devant toute infection à salmonelle.
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Pediatrics
ABSTRACT N° SOFCOT24-829
Résultats anatomiques et fonctionnels du traitement chirurgical des ostéochondrites primitives de la hanche chez l'enfant
Ahmed Msakni1, Mohamed Nizar Aouinti* 1, Ahmed Amine Mohsni1, Rim Boussetta1, Mohamed Zairi1, Sami Bouchoucha1, Mohamed Nabil Nessib1
1Hôpital d'enfants de Tunis, Tunis, Tunisia
Your abstract : L'ostéochondrite primitive de la hanche est une affection pédiatrique complexe. Son traitement a évolué vers des interventions chirurgicales ciblées pour maintenir une articulation congruente, réduisant le risque d'arthrose. Cette étude évalue l'efficacité des techniques chirurgicales courantes et explore les facteurs de succès ou d'échec. Elle contribue ainsi à optimiser la prise en charge de cette maladie complexe, améliorant la qualité de vie des patients et ouvrant la voie à de futures améliorations cliniques.
Material and methods : Notre étude était rétrospective et longitudinale sur huit ans. Nous avons analysé le traitement chirurgical de l'ostéochondrite primitive de la hanche en se basant sur les résultats anatomiques et fonctionnels.
Results : Nous avons colligé 42 patients et 49 hanches. La prédominance masculine était nette (ratio de 3,28) avec des symptômes se manifestant en moyenne à l'âge de 6,77 ans. Les antécédents étaient marqués par l'hyperactivité (82%) et le tabagisme passif (68%), tandis que tous les patients présentaient boiterie, douleur et limitation de la mobilité avant la chirurgie. L'évaluation radiologique a révélé des variations dans les stades de Catterall, Hering et Stulberg, tout en montrant des améliorations significatives en termes de sphéricité de l'épiphyse fémorale et d'angle de Wiberg après la chirurgie. Comparativement aux ostéotomies du bassin, la varisation a été associée à une réduction significative de la boiterie.
Discussion : Il est crucial de prendre en compte l'individualité de chaque patient pour choisir la meilleure technique chirurgicale. Le diagnostic précoce et une intervention appropriée sont essentiels pour des résultats optimaux à long terme.
Nos résultats fonctionnels ont montré une amélioration significative de la boiterie et de la mobilité articulaire après le traitement chirurgical de l'ostéochondrite primitive de la hanche. De plus, des corrélations significatives ont été observées entre les résultats fonctionnels et les stades radiologiques de Catterall et Herring. Ces résultats soulignent l'importance de l'évaluation clinique et radiologique conjointe dans l'évaluation de l'efficacité du traitement chirurgical. Cependant, il est important de noter que les résultats peuvent varier en fonction de l'âge de début des symptômes, et un début de la symptomatologie à un grand âge est associé à un pronostic moins favorable.
L'évaluation anatomique de nos patients a révélé des améliorations significatives de la couverture externe, de l'angle de Wiberg et du débord externe. Ces résultats sont essentiels pour prévenir la déformation de la tête fémorale et réduire le risque d'arthrose précoce à long terme.
Conclusion : Le choix de la technique chirurgicale dans le traitement de l'ostéochondrite primitive de la hanche est une décision complexe qui dépend de plusieurs facteurs, notamment l'âge du patient, le stade radiologique de la maladie et la sévérité des déformations.
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Pediatrics
ABSTRACT N° SOFCOT24-834
Apport de l’IRM dans le stratégie opératoire de la main bote radiale congénital
Amel Dehou-Mahmoudi* 1, nassima AZZOUZ2
1EHS Boukhrofa AEK Canastel , Oran, 2EHS mère-enfant Tlemcen, Tlemcen, Algeria
Your abstract : La main bote radiale est une attitude vicieuse permanente de la main liée à l'hypoplasie ou à l'absence de radius.
Sa prise en charge relève de différentes techniques qui dépendent de l’état anatomiques des muscles.
Material and methods : c’est une étude est prospective comprenant 23 mains botes radiales qui ont été prises en charge à l’EHS Canastel sur une durée de 2014 à 2024.
Il s’agit de 56% de sexe féminin et 44% de sexe masculin
17,4 % rentraient dans le cadre d’un syndrome polymalformatif
L’indication opératoire a été posée chez tous nos patients avec le même abord chirurgical, par contre la décision d’une centralisation ou d’une radialisation a été décidée en fonction de la présence ou non des muscles extenseurs radiaux du carpe.
Le but de cette communication est de voir la fiabilité de l’IRM concernant la présence ou non des muscles radiaux et leur aspect puisque ceci détermine le choix entre radialisation et centralisation.
Le bilan pré opératoire de tous nos patients a été muni d’un examen IRM.
Results : L’IRM a été fiable à 100% concernant la présence ou l’agénésie des muscles radiaux.
Mais, en cas d’hypoplasie importante les reliquats fibreux qui sont très fins surtout quand l’enfant à moins de 12 mois n’ont pas pu être mis en évidence .
Discussion : La fiabilité de l’IRM concernant la présence ou non les structures musculaires à transférer pourrait modifier l’abord, puisque en cas de centralisation qui se fait sans transfert musculaire, un mini abord centré sur l’articulation du poignet est suffisante pour cette indication ; alors qu’en cas de radialisation qui nécessite des des transferts musculaires, un large abord est nécessaire et donc l’incision classique en S italique sera réalisée puisqu’elle permet un bon jour sur les structures anatomiques nécessaires au transferts.
Conclusion : Chez tous nos patients, une concordance radio-clinique versus per opératoire a été constatée,
Cela peut ouvrir à la discussion de la voie d’abord qui pourra être décidée en pré opératoire.
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Pediatrics
ABSTRACT N° SOFCOT24-871
DEGA acetabuloplasty in children with cerebral palsy: Percutaneous approach versus conventional approach
Yamina Ouadah Oussadit* 1, 2, Boumediene Aboubekr1, 2, nassima azzouz1, 2, nassima azzouz1, 2, amel dehou mahmoudi3
1Faculté de médecine Dr Benzerdjeb, 2EHS mère enfants de Tlemcen, 3Hopital pédiatrique de Canastel, Tlemcen, Algeria
Your abstract : The impact of neuromuscular damage on the hip joint in cerebral palsy, is frequent, exceeding 70% and can be a source of severe complications ranging from a simple vicious attitude making perineal hygiene care difficult, to subluxation or dislocation source of pain in more than 30% and osteoarthritis. Hip surgery is necessary, even for bedridden spastic children, the goal is to obtain a reduced, painless and stable hip.
We compared the results of the minimally invasive Dega acetabuloplasty versus the classic approach to demonstrate the value or not of this new percutaneous approach described by Canavese in the treatment of subluxations and dislocations of the hip with acetabular dysplasia.
Material and methods : We conducted an open-label clinical trial including 21 children with spastic tetraparesis cerebral palsy, presenting acetabular dysplasia with subluxation or dislocation of the hip treated by classical and percutaneous Dega pelvic osteotomy, associated with varization-shortening-derotation femoral osteotomy. The primary endpoint was measurement of the Reimers index and the secondary endpoints studied were acetabular angle, pain intensity, intraoperative data including level of intraoperative irradiation, blood loss, operating time as well as the length of hospitalization.
Results : A total of 25 hips were operated on (21 patients), 12 hips by percutaneous Dega osteotomy and 13 hips by conventional pelvic osteotomy. The mean age of the patients was 7 years-old, 16 patients were GMF-CS IV level and 5 GMF-CS V patients. The mean operating time was 28 minutes during percutaneous pelvic surgery and 58 minutes lord of the classic first. The percentage of Reimers migration went from 70 ± 28% preoperatively to 13 ± 28% after OPP and from 93 ± 12% to 10.27% after OPC and the acetabular angle went from 37 ± 7 ° to 15 ° after OPP and 45 ± 6 ° at 21 ° after OPC at the last follow-up
Conclusion : The two percutaneous and conventional approaches give similar results with regard to the correction of acetabular dysplasia, on the other hand the minimally invasive pelvic approach has clear advantages: Shortened operating time, less blood loss, duration of shorter hospital stay. The disadvantage of this first method is the higher irradiation for the surgeon
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Pediatrics
ABSTRACT N° SOFCOT24-942
Ostéonécrose chez les patients drépanocytaires: analyse multicentrique des facteurs de risque
Clara Van Vyve* 1, Simon Koulischer2
1Université libre de Bruxelles (ULB), 2CHU Saint-Pierre, Bruxelles, Belgium
Your abstract : L'ostéonécrose constitue une complication majeure de la drépanocytose, une des maladies génétiques les plus répandues au monde. La drépanocytose altère le flux sanguin vers les articulations en raison de l'agrégation des globules rouges déformés et favorise le développement de zones nécrotiques. Cette complication peut considérablement affecter la qualité de vie des patients. Notre étude vise à identifier les facteurs de risque associés à cette affection, afin de faciliter le développement de stratégies préventives et thérapeutiques efficaces.
Material and methods : Il s’agit d’une étude de registre basée sur le registre national belge des patients drépanocytaires. Nous avons calculé les Odds Ratio (OR) pour chaque facteur de risque étudié.
Results : Notre cohorte comprend un total de 882 patients, dont 146 sont atteints d’ON (16,5%). Parmi les facteurs de risque analysés, nous retrouvons la survenue de crises vaso-occlusives (CVO) et de syndromes thoraciques aigus (STA). Parmi les 607 patients n’ayant jamais présenté de CVO, 8,5% ont développé une ON, contre 34,1% parmi ceux ayant souffert de CVO (OR=5,5; p<0,0001). Pour le STA, nous retrouvons 14,8% d’ON parmi les 796 patients non atteints contre 32,5% chez les patients ayant présenté un STA (OR=2,77; p<0,0001). Nous avons également étudié le génotype du patient, SS ou SC selon le type de mutation du gène codant pour la ß-globine (OR=1,41 pour les patients SS; p>0,2), ainsi que le sexe du patient (OR=1,33 pour le sexe féminin; p>0,1), mais ces résultats n’ont pas montré d’association statistiquement significative.
Discussion : Nos résultats soulignent l’importance du rapport entre la survenue d’ON et la sévérité de la DC, évaluée par la survenue de CVO et de STA. Cette association souligne le rôle critique des mesures de prévention de ces complications fréquentes, telles que la prévention de la déshydratation, de la désaturation ou de l’acidose. Nos résultats ne suggèrent pas de corrélation entre l’apparition d’ON et le génotype SS de la maladie. En effet, nous savons que les patients SS souffrent d’une forme clinique plus sévère que les patients SC, mais peu d’études expliquent l’impact des variabilités génétiques de la DC sur l’occurrence d’ON. Contrairement aux conclusions de l'étude de Mahadeo et al, qui portait sur une cohorte de 182 patients et indiquait une association significative (p=0,02) entre le sexe masculin et un risque accru d’ON, nos résultats ne suggèrent pas que le sexe masculin est associé à un risque plus élevé.
Conclusion : Dans notre étude incluant 882 patients, des associations entre la survenue de CVO et de STA et l’ON soulignent l'importance de stratégies de prévention et de dépistage de l’ON. Cependant, pas de corrélation significative avec le génotype SS ni avec le sexe féminin n’a été mis en évidence. Ces résultats éclairent la voie vers une prise en charge améliorée des patients drépanocytaires, avec un potentiel d'impact significatif sur leur qualité de vie.
Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
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Pediatrics
ABSTRACT N° SOFCOT24-967
Pseudarthrose congénitale du radius traitée par la technique de la membrane induite à propos d’un cas et revue de la littérature
Ahmed Oussama Boushaba* 1, houssem salah eddin bouarrata1, Zakaria Oumlergueb1, ASSIA BENHABILES2, Mahdjoub BOUZITOUNA1
1orthopédie et traumatologie B, 2orthopédie et traumatologie A, centre hospitalo-universitaire constantine, constantine, Algeria
Your abstract : La pseudarthrose congénitale de l’avant-bras représente une entité rare qui est souvent associée à la neurofibromatose de type 1
L’ulna est le plus touché, suivie du Radius et des deux os de l’avant-bras.
Material and methods : Il s’agit d’un enfant âgé de 04 ans qui a présenté une déformation évolutive du membre supérieur droit en main botte radiale sans notion de traumatisme, ni syndrome infectieux la Rx a montré une pseudarthrose atrophique importante du radius , le Dg de pseudarthrose congénitale est ainsi posé .
Results : La PEC était chirurgicale ou en a procédé dans un premier temps à une décortication avec comblement par du ciment suivie d’une greffe ultérieure corticospongieuse selon la technique de la MEMBRANE INDUITE. Suivie dans un 2ème temps d’une ostéotomie ulnaire de raccourcissement. Les résultats ont été très satisfaisants.
Discussion : Le traitement orthopédique par plâtre et les électrostimulations, essayées dans certains cas, ne peuvent aboutir à la Consolidation
Les techniques de greffes conventionnelles de même que la technique de greffe utilisant un lambeau libre de périoste vascularisé enroulé en cylindre et rempli d’os spongieux n’ont pas fait preuve de grande efficacité
La reconstruction par transfert fibulaire vascularisé mène pratiquement toujours à la consolidation, mais reste de pratique très difficile
Conclusion : la technique de la membrane induite est une méthode accessible et donne des résultats satisfaisants
Conflits d’intérêts :
A. O. Boushaba: Pas de conflit déclaré ,
H. S. E. bouarrata: Pas de conflit déclaré ,
Z. Oumlergueb Consultancy, Expert: centre hospitalo-universitaire Constantine, Trainings, Teaching: centre hospitalo-universitaire Constantine,
A. BENHABILES Consultancy, Expert: centre hospitalo-universitaire Constantine, Trainings, Teaching: centre hospitalo-universitaire Constantine,
M. BOUZITOUNA Consultancy, Expert: centre hospitalo-universitaire Constantine, Trainings, Teaching: centre hospitalo-universitaire Constantine
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Pediatrics
ABSTRACT N° SOFCOT24-970
Post-burn first web contracture in pediatric patients: How to simplify the surgical procedure to obtain the proper functional result
Doha Laamarti* 1, Meriem Ben Khedher1, Iheb Taieb1, Mariem Chaieb1, Nidhal Mahdhi1
1CHU Sahloul, Sousse, Tunisia
Your abstract : The opposed thumb is one of several particularities that marked the evolution of humans from primates. This concept explains the importance that thumb injuries hold in hand surgery. Post-burn first web-space contracture can significantly reduce the hand’s ability to grasp and the first digit motion which consequently diminish the hand function.
In our study we aim at assessing the results of surgery in post-burn contracture of first web space and propose a therapeutic scaffold.
Material and methods : It consists on a retrospective study about 42 patients and 43 hands treated in the plastic surgery department between 2000 and 2022. Preoperative assessment included the measurements of the first web opening, the function of extrinsic and intrinsic muscles of the thumb. X ray was systematically prescribed for all patients.
Surgical methods included skin grafts, random flaps and pedicled flaps. Associated tendon tenolysis was decided during the procedure. Immobilization was carried by splinting or pinning.
Results : In total 43 retractions were operated. The average age of our patients was 10 (1 to 13 years old). Cutaneous contractures with a range of motion superior to 45° were observed in 37 hands, 8 of them have undergone full thickness skin graft, 13 Z plasties, and 15 trident plasties. The rest of our patients presented severe contractures with tendon entrapment and to whom tenolysis and local flaps were performed. Pinning was indicated in 12 cases. All our patients were attended by a physiotherapist.
Our results were judged excellent in all stage 2 contractures and good to excellent in stage 3 contractures.
Discussion : The study's success in treating post-burn first web space contractures emphasizes the significance of timely intervention and varied surgical approaches. The outcomes, particularly in stage 2 contractures, affirm the effectiveness of local plasties and skin grafts when coupled with diligent postoperative physiotherapy. These findings underscore the importance of a multidisciplinary approach in optimizing functional outcomes for patients with hand contractures.
Conclusion : In this study, we proved that local plasties and skin grafts can have excellent results in advanced first web post-burn contractures as long as the patient is followed regularly by a physiotherapist.
Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
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Pediatrics
ABSTRACT N° SOFCOT24-1030
Manifestations orthopédiques de la neurofibromatose de Von Recklinghausen chez l'enfant : A propos d'un cas rare.
Nassima S. Azzouz* 1 on behalf of Dehou-Mahmoudi Faiza Amel, Faiza Amel Dehou-Mahmoudi2
1EHS mère et enfant , Tlemcen, 2EHS Canastel , Oran, Algeria
Your abstract : La neurofibromatose-1 (NF-1) est une maladie neuro-cutanée affectant principalement la peau et le système nerveux. Une atteinte de plusieurs systèmes est possible. Les atteintes orthopédiques chez les patients NF-1 concernent principalement le rachis et le tibia. D'autres localisations exceptionnelles sont possibles. Les manifestations orthopédiques de NF-1 sont un domaine peu étudié et sous-estimé, ce qui souligne l'importance de ce rapport de cas.
Material and methods : Une jeune fille de 14 ans s'est présenté avec un pied déformé en pied convexe par un gonflement indolore du pied droit, qui a été confirmé comme étant une masse dysplasique à la biopsie. L'examen physique a également révélé des macules café au lait et des taches de rousseur au niveau des plis mammaires, conduisant à un diagnostic de NF-1.
Results : Les lésions osseuses chez les patients NF-1 concernent principalement le rachis et le tibia. Des localisations orthopédiques exceptionnelles peuvent s'associer à la NF-1 et peuvent évoluer vers une déformation si une prise en charge précoce n'est pas débutée.
Conclusion : Des recherches plus approfondies sont nécessaires pour avoir une vision plus complète de la NF-1 et de l'orthopédie, afin de diagnostiquer et de gérer ces complications osseuses à un stade précoce
Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
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Pediatrics
ABSTRACT N° SOFCOT24-1086
L’évolution des fractures du col du fémur de l’adolescent de plus 12ans se rapproche de celles de l’adulte A propos de 48 cas
Rabah Atia* 1
1Faculté de Médecine, Université Badji Mokhtar, Annaba, Algeria
Introduction : les fractures du col du fémur de l’adolescent (12-16 ans) sont rares et exceptionnelles elles posent les mêmes problèmes que celle de l’adulte
Material and methods : Série homogène même service 48/141patients (1987-2017) Diagnostic posé à la radiographie standard. Classement selon Rigault et Touzet. L'extension continue, expectative du traitement définitif non réalisable en urgence Traitement chirurgical en urgence; Réduction par manœuvres externes douces sous scopie. Ostéosynthèse à foyer fermé mais arthrotomie si nécessaire L'ostéosynthèse par vis et/ou des broches. L'évacuation de l'hématome supposé compressif n'a pas été systématique.
Results : 31,75% des fractures du col de l'enfant. 0,03% de toutes les fractures; 78,70% garçons ; 57,14% à droite ; 56% Chute lieu élevé. 25% accidents voie publique ; 11 % polytraumatisés ; Type 01: 00%, Type 02: 42.85%;. Type 03: 57.14% ; Synhèse à foyer fermé 83% ;arthrotomie nécessaire 14% ; Réduction anatomique 92,55% ; 2 après reprise précoce ; 41 Vissages ; Un sepsis sévère. Recul moyen 5à2m (3 à 18 ans). Évaluation selon Ratliff plus un facteur pronostic et l’inégalité de longueur des membres. 73% de bons résultats
Discussion : Le type un n’a pu être isolé des epiphysiolyses et un cas de complication d’ostéoarthrite de la hanche La réduction doit être le plus possible anatomique, réalisée à foyer fermé autant et particulièrement associée à une évacuation de l'hématome intra capsulaire. L'ostéosynthèse la plus sûre reste le vissage simple sans trop de manipulation (forage excessif du col et lésion du cartilage de conjugaison et du cartilage articulaire). La date du traitement, l'avantage de son urgence reste la facilité de la réduction et l'opportunité de l'évacuation d'un éventuel hématome intra capsulaire. L'hématome compressif reste une utopie, parce que la plupart des fractures déplacées s'accompagne d'une brèche capsulaire et, c'est seulement quand la fracture est peu ou pas déplacée (type 3) que cette théorie se discute. Il semblerait que plus le trait est plus proche de la tête et en cas de déplacement important (tête folle) que le résultat soit plus péjoratif.
Conclusion : Les enfant de plus de douze ans la plupart des filles ont entamés leur puberté et l’anatomie radiologique de l’épiphyse ressemble à celle de l’adulte font de cette catégorie une entité à part
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Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
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Pediatrics
ABSTRACT N° SOFCOT24-1088
La chirurgie des fractures du fémur de l’enfant ne doit pas se justifier ni pour le déplacement des fragments ni pour le confort du patient A propos de 487 cas
Rabah Atia* 1, Soumaya Remel1, Ilhem Labidi1, 1
1Faculté de Médecine, Université Badji Mokhtar, Annaba, Algeria
Introduction : Depuis l’avènement de l’embrochage élastique, le traitement orthopédique recule de façon significatif à cause du confort et de la pratique publique-privée
Material and methods : Etude rétrospective, 487 cas (1996-2020); Bilan clinique et radiologique standard, Traitement orthopédique, réduction, ambulatoire ou hospitalisation Traitement chirurgical, ciel fermé ou ouvert, ostéosynthèse broches, plaque, clou Complications, suivi à court terme, consolidation, cals vicieux. Inconvénients et avantages des traitements Analyse à long terme et à la fin de la croissance
Results : âge 1-15 ans (52,23% moins 6 ans), 336 garçons (sexratio 2,24), Côté gauche 53,9% Evacuation médicalisées seulement 4,52%, 30,45 % de citadins ; 6,17% avec antécédents L'accident de la voie publique représente 27,57% ; la chute de sa hauteur lors des jeux 27,16% dont 15,22% de mécanisme direct ; Consultation en urgence à 100 % avec une symptomatologie bruyante Répartition selon les lésions associées Les lésions associées sont retrouvées dans 13,58% (le traumatisme crânien surtout). L’anatomie pathologique retrouve une fracture médio-diaphysaire dans 74,48% à trait transversal (33%) ; Le déplacement est angulaire à 44,03 %. Patients hospitalisés 54 % (2 jours) ; Le traitement orthopédique touche 68,72 % des cas Le traitement chirurgical s’est fait à foyer ouvert à 97,36 avec 56,57% d’embrochage A court terme, 6 sepsis Avec un recul 47,52 mois le plus âgé de nos patient à 19 ans et le plus jeune a 5A2M. 78% des fractures ont très bien évoluées tout âge, tous types et traitements confondus. 15 patient ont un cal vicieux angulaire sans conséquence fonctionnelle actuellement. L’inégalité de longueur n’a jamais dépassé les 15 millimètres sans conséquence. Les cals vicieuses rotatoire concernent les fractures du tiers supérieur Des épiphysiodèses fémorales inférieures provoquées par l’embrochage
Discussion : La chirurgie des fractures du fémur n’est pas justifiée sous le prétexte du confort. Il y a eu des dépassements lors de l’avènement de la plaque vissée et du clou centromédullaire et avec l’avènement de l’ECMES. Le traitement orthopédique trouve sa place pour toute les fractures mais il faut réduire la fracture, surtout la rotation qui peut être difficile dans les fractures du tiers proximal. Pour l’enfant en face d’adolescence et au cas par cas la chirurgie peut être indiquée Pour les enfants de moins de 7 ans le traitement doit être orthopédique Pour les enfants de 7 à 12 ans, une traction bien faite de quelques jours pourrait faciliter un traitement orthopédique. Un plâtre pelvi-pédieux pourrait être confectionné sous anesthésie générale et contrôle scopique
Conclusion : Le traitement des fractures de la diaphyse fémorale de l’enfant est avant tout orthopédique
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Pediatrics
ABSTRACT N° SOFCOT24-1091
L’évacuation en urgence de l’hématome traumatique n’empêche pas les complications dues à la compression supposée dans les fractures du col du fémur de l’enfants de moins de 12 ans A propos de 94 cas
Rabah Atia* 1, Hanène Ayoub1
1Faculté de Médecine, Université Badji Mokhtar, Annaba, Algeria
Introduction : Pertinence de l’urgence du traitement et de l'évacuation de l'hématome intra-articulaire.
Material and methods : Série homogène même service 141 patients; 94 âgés de un à onze (1987-2017). 68,25% des fractures du col de l'enfant. 0,1% de toutes les fractures; 3% des fractures du fémur proximal ; 58,70% garçons ; 57,14% à droite ; 56% Chute lieu élevé. 25% accidents voie publique ; 11 % polytraumatisés. Diagnostic posé à la radiographie standard. Classement selon Rigault et Touzet. L'extension continue, expectative du traitement définitif non réalisable en urgence.Traitement chirurgical en urgence; Réduction par manœuvres externes douces sous scopie. Ostéosynthèse à foyer fermé 83% mais arthrotomie nécessaire dans 14%. L'ostéosynthèse par vis et/ou des broches. L'évacuation de l'hématome supposé compressif n'a pas été systématique. Le traitement par plâtre pelvi-pédieux a été réalisé dans 3 cas (3,19%).
Results : Type 01: 06.30%, âge 14 mois - 12 ans. Type 02: 42.85%, âge moyen 10,92. Type 03: 50.79%, âge moyen 09,75. Très voisin de la littérature. Réduction anatomique: les fractures plâtrées étaient et sont restées anatomiques ; les fractures opérées, 87 cas anatomiques (92,55%) dont 6 après reprise précoce. 4 fractures très déplacées traitées à foyer fermé n'ont pas été réduites. 22 embrochages, 42 visages et 3 associations. Un sepsis sévère. Recul moyen 7A5M (3 à 18 ans). Évaluation selon Ratliff plus un facteur pronostic et l’inégalité de longueur des membres. 63% de bons résultats. Toutes les complications décrites dans la littérature ont été rencontrées sauf deux: la coxa vara isolée et la pseudarthrose.
Discussion : La réduction doit être le plus possible anatomique, réalisée à foyer fermé autant et particulièrement associée à une évacuation de l'hématome intra capsulaire. L'ostéosynthèse la plus sûre reste le vissage simple sans trop de manipulation (forage excessif du col et lésion du cartilage de conjugaison et du cartilage articulaire). La date du traitement, l'avantage de son urgence reste la facilité de la réduction et l'opportunité de l'évacuation d'un éventuel hématome intra capsulaire. L'hématome compressif reste une utopie, parce que la plupart des fractures déplacées s'accompagne d'une brèche capsulaire et, c'est seulement quand la fracture est peu ou pas déplacée que cette théorie se discute. Il semblerait que plus le trait est plus proche de la tête et en cas de déplacement important (tête folle) que le résultat soit plus péjoratif.
Conclusion : Même faite à temps l'arthrotomie pour évacuer un éventuel hématome n’empêche pas les complications car d’autres facteurs aussi grave les uns que les autres y participent
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Pediatrics
ABSTRACT N° SOFCOT24-1151
Neglected Femoral Neck Fracture In Children : Is Free Fibular Graft A Good Therapeutic Option?
Ibrahim Najjar* 1, Amine Sioud1, Issam Khalifa1, Maher Teka1, Hazem Ben Ghozlane1, Faouzi Abid1
1CHU Tahar Sfar, Mahdia, Tunisia
Your abstract : Paediatric femoral neck fractures are rare lesions. Usually, diagnosis is easily made. However, it could be unnoticed. Treatment should be estabished urgently to avoid complications such as avascular necrosis (AVN). Therapeutic options include closed or open reduction through different techniques.
The aim of this study was to highlight the outcome of free fibular graft when treating neglected femoral neck fracture in children
Material and methods : We report the case of an 8-year-old girl with a medical history of epilepsy and autism spectrum disorder who presented at our hospital with closed hip trauma. The child has fallen from a three-meter distance a month ago.
Physical examination excluded any head,thoracic or abdominal injuries. Nevertheless, it revealed a deformity of a swelling lower limb, without any neurological,vascular or cutaneous complications.
X-rays revealed a displaced femoral neck fracture classified Delbet 2.
Results : Based on these findings, the patient was immediatly admitted to our department. She underwent an open reduction through lateral approach. A 70 mm non vascularised fibular graft was harvested and fixed using cannuated screws. Spica cast was held for three motnhs. The child was allowed to full weight bearing four months after surgery, date of consolidation.
At the last follow-up, there was neither a sign of infection nor AVN. However, we noticed a 1 cm length discrepancy which was well tolerated.
Discussion : The two major complications of this neglected fracture are AVN of the femoral head and non-union. The Delbet 2 type is suspected to increase the risk of pseudarthrosis due to retinacular vessels lesions.
Grafting is not always necessary and still controversial, but fibular graft is the most used technique when necassary. It offers not only biological union stimulation,but also mechanical strenth and stability. Valgus osteotomy could be associated to the graft.
Conclusion : Femoral neck fracture in children are uncommun injuries. They usually result from high-energy trauma. Diagnosis is easy most of the time but could be delayed if the fracture is not displaced.
A complete and careful examination of the child is mandatory to detect and treat in time this lesion.
Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
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ABSTRACT N° SOFCOT24-1158
Bénéfice de la Chirurgie dans la luxation congénitale de la hanche (LCH) aprés l’âge de la marche A propos de 439 cas (286 traitement orthopédique et 153 cas traitement chirurgical)
Rabah Atia* 1, Soumaya Remel1, Ilhem Labidi1
1Faculté de Médecine , Université Badji Mokhtar, Annaba, Algeria
Introduction : La découverte d’une luxation congénitale de la hanche (LCH) à l’âge de la marche est un drame sociétaire. L’étude condamne l’échec du dépistage et une chirurgie couteuse aboutissant à une prothèse
Material and methods : Etude de type rétrospectif (1996 à 2020). 439 cas découverts après l’âge de la marche (286 traitement orthopédique et153 traitement chirurgical) comparés à 1087 nouveaux nés pris en charge à la naissance Les données anamnestiques, cliniques et radiologiques Traitement à la naissance par simple langeage en abduction grâce à un molleton arrangé Traitement orthopédique par traction suivi d’un plâtre Chirurgie complète klisix Suivi jusqu’à la reprise de la marche et 5 ans de recul et Coxométrie
Results : Taux élevé en campagne, 50% découverte à la marche 89% filles, 90% unilatérale, 17% consanguinité, 25% premier enfant 100% grossesse suivi, 61% à terme, 64% facteur de risque 60% accouchement eutocique, 8% siège 39% poids de naissance normal 36,11 % découverte entre 2 et 5 ans Chirurgie 2 à 5 ans avec 38,88% à 5 ans Radiologie : HTE 50% 25-50° VCE 72,72ù% inférieur 30° CC’D 59,09% inférieur 130 ° Sphéricité 22,22% bonne Concentricité absente 36,11% Selon Tonnis 24% stade IV Néo cotyle présent 41,66% 41,66% traction avant chirurgie, 13,33% 6 semaines, 16,66% opérés 6-12 mois 25% Klisic avec 6% repris 25% boiterie, 16,66% abduction correcte, 25% rotation interne correct, 16% Inégalité, 8% Ostéochondrite Amélioration nette de la coxométrie 33,33% bons résultats selon Séverin groupe I et II Selon la classification de Severin 33,32% de bons et très bon résultats groupes I et II. 50% bon et très bon résultat traitement orthopédique contre 33,32% chirurgie Traitement à la naissance coxométrie quasi normale. 5e mois hanche réduite ; 0,22% deux nécrose sévères, dysplasie cotyloïdienne corrigée, 0,22% 02 cas mis sous traction 0,34% 03cas dysplasie résiduelle opérée
Discussion : Les études de Seringe, Ghanem et Wicart (Paris), de C. Benez et J. Le Chevallier (Rouen), de Ghandour, Mallem et Petit plaide pour le dépistage et l’échec de la chirurgie au stade invétéré et ce quelques soit la technique Toute les hanches seront prothésées
Conclusion : La maladie luxante motive depuis très longtemps l’un des soucis majeurs de la chirurgie orthopédique Le dépistage néonatal reste à l’heure actuelle la solution idéale pour traiter la maladie luxante. Par conséquent, il est de notre devoir d’instaurer un réseau de dépistage Informer tout le monde et à tous les niveaux
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Pediatrics
ABSTRACT N° SOFCOT24-1162
La Rétronychie : Une Complication Rare de l'Immobilisation Plâtrée chez l'Enfant. A propos d’un cas
Yamina Ouadah Oussadit* 1, 2, Mehdi Driss Oussadit3, nihad Benour2, Manel bouchaour2
1Faculté de médecine Dr Benzerdjeb, 2EHS mère enfants , 3Clinique médico chirurgicale pédiatrique Dr Oussadit, Tlemcen, Algeria
Your abstract : La rétronychie se caractérise par l'incarnation de l'ongle dans le lit unguéal, entraînant diverses complications. Bien que peu fréquente, elle peut survenir comme une complication de l'immobilisation plâtrée. Cette présentation vise à sensibiliser les soignants à cette complication rare et à discuter des mesures préventives.
Material and methods : Il s’agit d’un garçon de 14ans qui se présente pour paronychie sub aigue, prise à tort pour un abcès unguéal, à l’examen le patient présentait une paronychie ainsi qu’une rétronychie des 2éme, 3éme et 4éme rayon de la main gauche. A l’interrogatoire, fracture des deux os de l’avant-bras homolatéral remontant à 10 mois, immobilisé par plâtre brachio-anté brachio palmaire pendant 04 mois.
Results : Le patient a été opéré pour panaris péri unguéal du 3éme et 4éme rayon de la main gauche, sans issu de pus lors de la mise à plat. Devant la persistance de la symptomatologie une concertation avec les dermatologues a conduit au diagnostic de rétronychie. Le patient a été mis sous traitement local à base de corticoïdes, qui a conduit à une récupération totale.
Discussion : Les résultats mettent en évidence une corrélation entre l'immobilisation prolongée et le développement de la rétronychie chez l'enfant. Les facteurs tels que la durée d'immobilisation, l'âge et l'emplacement du plâtre sont susceptibles d'influencer le risque de rétronychie.
Conclusion : La rétronychie demeure une complication rare mais significative de l'immobilisation plâtrée chez l'enfant. Les facteurs tels que la durée d'immobilisation, l'âge et l'emplacement du plâtre sont susceptibles d'influencer le risque de rétronychie. Cette présentation souligne l'importance d'une vigilance accrue, de la prévention et d'une prise en charge appropriée pour réduire les risques liés à cette condition.
Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
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ABSTRACT N° SOFCOT24-1169
La prise en charge du pied bot varus équin idiopathique à la naissance n’a pas beaucoup de concequences fontionnelles et esthétiques sur sa prise en après l’âge de la marche A propos de 1751 cas idiopathiques
Rabah Atia* 1
1Faculté de Médecine, Unversité Badji Mokhtar, Annaba, Algeria
Introduction : Le traitement du pied bot varus équin idiopathique (PBVEI) est long et astreignant pour les patients et leurs parents. Le résultat ne sera connu qu’en fin de croissance et les séquelles à l’âge adulte ne sont pas négligeables. L’unanimité à été faite pour la prise en charge à la naissance mais la méthode a été longtemps discutée
Material and methods : Le bilan est basé sur la réductibilité du pied. Les PBVEI invétérés sont classés en trois groupe selon l’appui : appui partiel antéro-externe ; appui bord externe, et appui dorso-externe. Les PBVEI vus à la naissance ont était classé au début selon la réductibilité résiduelle de l’équin (Inférieur 20°, 20-40° supérieur 40°) Le traitement du PBVEI invétéré a commencé par trois plâtres d’assouplissement suivi d’une libération chirurgicale suivi de plâtre de marche. Le traitement du PBVEI vu à la naissance consiste en plâtres successifs avec une correction progressive. La chirurgie est faite vers le troisième mois pour les ténotomies ou vers le 18eme mois pour la grande libération. Le résultat est apprécié sur le bilan clinique fonctionnel et radiologique ostéo articulaire
Results : Pour le PBVEI invétérés, il est bon dans 68% des cas sans aucune influence par le sexe. Les unilatéraux sont meilleurs et les groupes 01 et 02 sont mieux que le 03. Quatre complications cutanées graves. Les plus de 10 ans sont satisfaits. Pour les PBVEI vus à la naissance 61 % sont corrigés. Pour les PBVEI vus à la naissance, les 2/3 des pieds sont corrigés et les plus difficiles sont nettement améliorés. La chirurgie complémentaire est souvent nécessaire, elle a été rendu facile sur un pied assez bien réduit. Le sexe, la latéralité n’ont pas eu beaucoup d’influence sur le résultat mais plutôt le revenu des parents et la sévérité de la déformation. Les anomalies ostéoarticulaires sont pratiquement identiques même si le pied a et pris en charge très tôt
Discussion : Le plâtre d’assouplissement a réglé le souci majeur de la chirurgie celui de la fermeture cutanée et surtout la nécrose secondaire pour le PBVEI invétéré. La prise en charge à la naissance par les plâtres correcteurs donne un résultat aussi satisfaisant que la méthode fonctionnelle mais les complications dû aux manipulations et le plâtres posent le problème de la prise en charge trop tôt entrainant un écrasement des structures ostéo-cartilagineuses
Conclusion : Il n’est pas nécessaire de se précipiter de prendre en charge dès la naissance le pied bot varus équin congénital
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ABSTRACT N° SOFCOT24-1250
La ténotomie tripolaire du musculus sternocleidomastoideus (sterno-cléido-mastoïdien) dans le torticolis musculaire congénital assure un résultat sur la fonction, l’esthétique et la croissance harmonieuse à propos de 26 patients
Rabah Atia* 1, 1
1Faculté de Médecine, Université Badji Mokhtar , Annaba, Algeria
Introduction : Le muscle sterno-cléido-mastoïdien augmente légèrement la capacité thoracique d'où son rôle de muscle inspiratoire accessoire en dehors de sa fonction dans ans la mobilité tridimensionnelle du cou . Sa Rétraction unilatérale entraîne une position asymétrique de la tête et du cou par raccourcissement d’un des chefs du muscle dont la pathogénie exacte de la maladie reste inconnue. Elle se fait toujours vers l’aggravation. Aucune guérison n’est possible sans chirurgie. A ne pas confondre avec le torticolis congénital postural qui se corrige par de simples manipulations dès la naissance.
Material and methods : 26 patients (1995-2020), âgés de 2 à 4 ans, Diagnostic clinique, rechercher des associations (LCH) et les complications (rachis) La rétraction, souvent mal vue de face, est visible en corrigeant la posture de la tète L ’obliquité du regard reste un très bon repère avant et après la chirurgie. Anesthésie général, cousin sous les scapulas, repérage du sterno-cléido-mastoïdien au niveau de ses trois insertions qui sont mises sur des pincettes, sections en même temps au bistouri froid, fermeture Mise en place d’une attelle en inclinaison pré préparée. Rééducation douce à 21 jours
Results : Aucune complication et aucune récidive. Aucun problème esthétique ; discrète asymétrie musculaire. Le regard devient horizontal dans les 24 mois. Trois patients âgés de plus de sept et deux en pré adolescence ont gardé un regard oblique.
Discussion : Les ténotomies doivent se faire avant les cinq ans. L’allongement musculaire laisse une cicatrice et ne permet pas au muscle atrophie de prendre du volume aggravant le profil du cou.
Conclusion : La chirurgie précoce et à minima donne un profil presque normal si ce geste est fait avant la cinquième année
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Pediatrics
ABSTRACT N° SOFCOT24-1353
Manifestations ostéoarticulaires révélant un neuroblastome. À-propos de 2 cas.
Anis Lassoued* 1, Wajdi Arfa1, Malek Fakhfakh1, khaled Anis Kamoun1, Zied Jlalia1, Mourad Jenzri1
1Institut Taieb Kassab service d'orthopédie infantile , Mannouba, Tunisia
Your abstract : Le neuroblastome est une tumeur maligne fréquente chez l’enfant. Dans 50 % des cas, la tumeur est disséminée au moment du diagnostic avec des métastases osseuses fréquentes. Ceci explique la fréquence des signes ostéoarticulaires qui peuvent révéler cette tumeur. L’objectif de notre travail était de rappeler les manifestations cliniques du neuroblastome métastasé au niveau de l’os
Material and methods : Nous rapportons les cas de 2 enfants pris en charge dans notre service pour une symptomatologie ostéoarticulaire qui a révélé un neuroblastome
Results : 1er cas : Il s’agissait d’une fille âgée de 4 ans qui a consulté pour une boiterie fébrile. L’examen a objectivé une douleur et une limitation à la mobilisation de la hanche droite. La radiographie du bassin et la biologie étaient normales. L'échographie a révélé un épanchement de la hanche droite. L'IRM a montré deux anomalies de signal en hypo T1 situées au niveau des parois du cotyle droit. Une origine infectieuse ou tumorale primitive a été suspectée. Cependant, on a découvert une exophtalmie et une ecchymose périorbitaire droite. Le scanner cérébral a révélé une lésion lytique sphénoïdale envahissant le muscle oculomoteur externe droit. Une origine métastatique a été suspectée. Le scanner abdominal a mis en évidence une masse rétropéritonéale et la biopsie a confirmé le diagnostic de neuroblastome.
2eme cas : Il s’agissait d’une fille âgée de 3 ans qui a consulté pour une douleur du coude gauche sans traumatisme ni fièvre. L’examen a objectivé une tuméfaction et une impotence du coude gauche et des adénopathies axillaires homolatérales. La radiographie puis le scanner ont révélé une image lytique mal limitée de la palette humérale. La protéine C-réactive était à 30 mg/L. La scintigraphie a montré une hyperfixation. Une origine infectieuse ou tumorale primitive a été suspectée. Une biopsie de la lésion et de l’adénopathie axillaire était pratiquée. L’examen anatomopathologique a retenu le diagnostic d’une métastase de neuroblastome
Discussion : Le neuroblastome est la tumeur solide maligne extracrânienne la plus fréquente chez l’enfant. La symptomatologie est souvent atypique, et varie en fonction de la localisation de la tumeur primaire et des métastases. Les métastases osseuses induisent des douleurs osseuses et une limitation de la mobilité articulaire et par conséquence elles peuvent simuler certaines affections notamment l'ostéomyélite et les tumeurs osseuses primitives. Nous discutons dans ces deux cas le problème diagnostic que nos patients ont été confronté et le fait qu’une simple échographique ou TDM abdominale à la recherche de la tumeur primitive aurait permis de poser le diagnostic
Conclusion : Le neuroblastome peut se révéler par des métastases osseuses. Les orthopédistes doivent évoquer cette éventualité chez des enfants qui présentent des lésions osseuses atypiques présumées tumorales primitives ou infectieuses. L’apport de l’imagerie abdominale est fondamental pour orienter le diagnostic vers le neuroblastome en montrant la tumeur
Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
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ABSTRACT N° SOFCOT24-1389
Un cas pédiatrique exceptionnel d'une triable terrible du coude associée à une avulsion du condyle latéral
Hatim Jabri* 1, Mohammed Tazi Charki1, Hicham Abdellaoui1, Karima Atarraf1, Moulay Abderrahmane Afifi1
1Service de Chirurgie Pédiatrique Orthopédique et Traumatologique, CHU HASSAN 2 , FES, Morocco
Your abstract : La triade terrible du coude est définie comme une luxation du coude associée à une fracture de l'apophyse coronoïde et de la tête radiale.Cette lésion est exceptionnelle chez l’enfant. L'avulsion de l'épicondyle latéral est une particularité du squelette immature.Un scanner post-réduction est nécessaire pour un bilan plus précis. La réduction à foyer ouvert est indiquée en cas d'instabilité en extension. L'objectif est de presenter la prise en charge d'un cas très rare d'une triable terrible du coude associée à une fracture de l'épicondyle latéral.
Material and methods : Un garçon de 14 ans a était admis aux urgences pour un traumatisme du coude droit. L'examen clinique a révélé un coude déformé douloureux avec un examen vasculo nerveux sans anomalies. La radiographie standard a révélé une luxation postéro-interne avec une fracture déplacée de la tête radiale et des fragments osseux dont l'origine était difficile à identifier. Une réduction fermée a était tentée sous sédation,mais le coude était instable en extension. L'arthoscanner a montré une fracture de la tête radiale déplacée avec fracture complexe du processus coronoïde (Type 2 de Morrey et Regan) et une avulsion de l'épicondyle latéral. Après un abord latéral du coude, la tête radiale et l'épicondyle latéral ont été fixés par des broches de Kirchner et le fragment du processus coronoïde a été fixé par une ostéosuture.
Results : Le patient a bénéficié d'une immobilisation pendant 4 semaines. Le patient a gardé une légère limitation de la mobilité ayant bénéficié d'une kinésithérapie. Sur un recul de 1 an le patient était asymptomatique avec mobilité normale du coude.
Discussion : La luxation du coude est rare chez l'enfant avec une incidence de seulement 3à6 % de toutes les atteintes du coude et est associée à des fractures et des avulsions autour du coude dans 64à75 % des cas.La triade terrible du coude est exceptionnelle dans un squelette immature. Peu de cas ont été rapportés dans la littérature. Chez les enfants, cette lésion présente certaines particularités dans son évaluation et sa gestion liées aux propriétés de l'os immature. Dans notre cas, cette atteinte était associée à une avulsion de l'épicondyle latéral.
L'identification des fragments osseux sur une radio standard est difficile ainsi un scanner doit être réalisé après la réduction pour planifier le traitement.
Le but du traitement de cette lésion est de restaurer une stabilité parfaite et une congruence articulaire.Plusieurs voies d’abord sont possibles.
Conclusion : La prise en charge de la triade terrible chez l'enfant est similaire à celle de l'adulte avec quelques particularités liées aux propriétés des os et des ligaments.Après une réduction et un test de stabilité en extension sous anesthésie, un scanner post-réduction est nécessaire.Le traitement non opératoire est autorisé si le coude est stable en extension avec une fracture de la tête radiale non déplacée et une fracture du processus coronoïde de Type 1. Dans le cas contraire, une intervention chirurgicale est indiquée.
Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
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ABSTRACT N° SOFCOT24-688
Reprise de l'activité sportive apres Dunn. Notre exeperience.
mohamed nizar aouinti* 1, Ahmed Amine Mohseni1, rim boussetta1, Walid saied1, sami bouchoucha1, Mohamed Nabil Nessib1, mohamed zairi1
1Orthopedie infantile, hopital d'enfants Bechir Hamza, tunis, Tunisia
Introduction : L’opération de Dunn dans le traitement des épiphysiolyses est une chirurgie difficile réputée avoir des suites post opératoire longues pour éviter le risque de nécrose épiphysaire.
Le but de ce travail est d’étudier la reprise sportive chez ces malades d’apres notre expérience.
Material and methods : Il s’agit d’une étude rétrospective monocentrique incluant 36 malades.
Nous avons analysé nos résultats cliniquement et radiologiquement avec un recul moyen de 36 mois, avec des extrêmes allant de 24 à 56 mois.
L’installation se faisait en décubitus dorsal sur table avec contrôle scopique. La voie d’abord était antérieure. L’ostéotomie sous-capitale était trapézoïdale. La réduction de la tête était contrôlée par scopie, de même que la fixation.
L’évaluation clinique était faite selon le score (PMA) et l’évaluation radiographique était basée sur l’angle de South Wick et l’étude de la viabilité de l’épiphyse.
Pour évaluer le traitement, nous avons adopté la classification de Rey
la reprise de l'appui est variable, selon les operateurs, entre quelques jours et trois mois de décharges prolongées. Le sport quand a lui est interdit pour au moins six mois en dehors de la natation qui pourra être reprise plus vite.
Results : l’âge moyen était de 12,5 (entre 11 et 15 ans) avec une prédominance masculine 25. Elle était dans sa forme stable dans 32cas 88% et instable dans 4cas. Le déplacement était stade II dans 15 cas et en stade III dans 16 cas. Tous les enfants ont eu un traitement médical à base d’antalgiques. Une traction pratiquée en pré op pour toutes les hanches et en post op pour 5 cas . Vint cinq hanches ont été opérées par osteotomie de dunn avec mise en place de deux vis et 11 cas vis + broche . La reprise de l’appui était instauré dans 3mois pour 15 malades(Grade1) et dans 6mois pour 21malades(Grade2). Nous avons trouvé 3 cas de nécroses épiphysaire : 2 dans Grade1 et un cas pour Grade 2. Donc la durée de reprise sportive n’influe pas la probabilité de nécrose épiphysaire après 3mois.
Conclusion : L’opération de Dunn semble une chirurgie assez fiable qui permettras une reprise sportive précoce chez les adolescents à condition d’être sous surveillance médicale.
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Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
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ABSTRACT N° SOFCOT24-117
RESULTAT DE LA CHIRURGIE PALLIATIVE DANS LA PARALYSIE OBSTETRICALE DU PLEXUS BRACHIAL
Ismahal Halima Beressa * 1, Alaa Hamidou1
1Université Médecine Oran 1 , Oran, Algeria
Your abstract : La paralysie obstétricale du plexus brachial (POPB) est le traumatisme obstétrical le plus fréquent durant la période néonatale. Si la réparation nerveuse et admise pour les paralysies totales , l'attitude vis-à-vis des formes incomplètes reste controversée. En effet , le traitement conservateur à lui aussi sa place, il associe la rééducation à la chirurgie palliative .
Objectif: Evaluer les résultats de la chirurgie palliative .
Material and methods : Etude rétrospective sur dossier incluant des enfants pris en charge pour des séquelles de POPB par la chirurgie palliative .
L’étude est clinique, radiologique et électrique dans certains cas.
L’évaluation clinique a été basée sur: la classification des formes anatomo-cliniques selon Narakas, l’évaluation des amplitudes articulaires et le score fonctionnel de Mallet .L’évaluation radiologique est basée sur des radios standards et sur des IRM ou TDM des épaules classées selon le score de Friedman.
Results : Nous avons recensé 40 enfants dont 17 filles et 23 garçons. Il y avait 26 cas de paralysie C5C6 et 14 cas de paralysie C5,C6,C7 .
Nous avons pratiqué 57 actes opératoires. Dans notre étude 86% de cette chirurgie visait l'épaule à savoir (19 libérations postérieures du muscle sous scapulaire ,15 transferts du muscle grand dorsal et 15 ostéotomies de derotation humérale) et 7 % visait le poignet il s’agissait essentiellement de transfert de réanimation de l'extension du poignet.
Discussion : La libération postérieure du muscle sous scapulaire a permis dans tous les cas d'obtenir une rotation externe coude au corps supérieur à 60 degrés. Ce résultat a été maintenue grâce au transfert du muscle grand dorsal pratiqué en second temps.
Le transfert du muscle grand dorsal a donné une amélioration du score de Mallet , ces résultats se sont détériorés pour 4/15 ; ceci serait lié à l’abandon précoce de la rééducation par les parents chez des enfants qui avaient une raideur en rotation interne initiale de l’épaule, ou bien aux déformations initiales de l’articulation gléno-humérale qui étaient déjà très évoluées (Friedman IV). L’ostéotomie de dérotation doit être pratiqué avec prudence car elle ne doit pas faire perdre au malade sa rotation interne nous pensons qu’elle ne doit pas dépasser les 20 degrés et doit être pratiqué en fin de croissance pour éviter les récidives .
Le transfert du fléchisseur ulnaire du carpe (FCU) sur les radiaux a permis obtenir une extension active du poignet et au minimum un effet ténodése .
D'autres interventions ont été pratiquées telles que l'intervention de Steindler (transpositions des epithrochléens ) et l'intervention d'Oberlin ( la neurotisation du nerf musculo-cutané par des fascicules du nerf ulnaire ) mais le nombre restreint de malade ne nous permet pas de tirer des conclusions
Conclusion : Dans notre étude la chirurgie palliative à court et moyen terme a donné de bons résultats et a permis dans tous les cas une amélioration de la fonction du membre.
Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
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ABSTRACT N° SOFCOT24-231
Ostéomyélite aigu chez l’enfant: localisations inhabituelles à propos de deux cas
Fedi Dahech1, Nizar Sahnoun1, Cyrine Fourati* 1, Mohamed Ali Rekik1, Wassim Zribi1, Hassib Keskes1
1Service de Chirurgie Orthopédique et Traumatologique, CHU Habib Bourguiba, Sfax, Tunisia
Your abstract : L’ostéomyélite aiguë hématogène est une pathologie de moins en moins fréquente. Bien que rare, elle peut parfois se manifester à des localisations inhabituelles, ce qui peut compliquer le diagnostic. À travers deux observations médicales, nous tentons de clarifier cette entité rare.
Material and methods : Nous rapportons un premier cas d’un enfant âgé de 14 ans présentant une douleur à l’épaule accompagnée d'une fièvre à 39°C. Les radiographies standards étaient normales, mais les analyses biologiques ont révélé un syndrome inflammatoire. L’enfant a été hospitalisé et des examens complémentaires d’échographie et de tomodensitométrie ont été réalisés, mettant en évidence un abcès sous-périosté de l’acromion.
Le deuxième cas concerne une fille de 12 ans consultant pour douleur et rougeur dorsale de la main évoluant depuis 4 jours après un traumatisme. Les radiographies initiales étaient normales, mais une analyse biologique a montré un syndrome inflammatoire. Un scanner a révélé un abcès sous-périosté au niveau du troisième métacarpien.
Results : Les deux enfants ont été traités par une chirurgie urgente associée à une antibiothérapie par voie générale. L'examen bactériologique a identifié un staphylocoque doré méthi-sensible dans les deux cas. Les suites opératoires ont été marquées par une amélioration clinique et biologique. Lors du dernier suivi, les patients n’ont pas présenté de récidive et ont retrouvé une fonction normale.
Discussion : L’ostéomyélite aiguë hématogène affecte principalement les métaphyses des os longs. Les localisations scapulaires ou métacarpiennes sont exceptionnelles et représentent moins de 5 % des cas d'ostéomyélite. Elles peuvent souvent être confondues avec une arthrite septique. La mobilisation douce est un élément crucial de l'examen et peut parfois permettre de différencier les deux pathologies.
Conclusion : L’ostéomyélite aiguë hématogène doit toujours être envisagée chez les enfants présentant une douleur osseuse associée à de la fièvre. Il s'agit d'une urgence vitale nécessitant un drainage chirurgical associé à une antibiothérapie parentérale.
Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
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ABSTRACT N° SOFCOT24-251
Luxation congénitale de hanche récurrente au traitement chirurgicale traiter par fixateur externe. A propos d'un cas.
Sofiane FORTAS* 1, Fadila BENDAOUD1, Toufik BOUSSAHA1, Nacer KHERNANE1
1CHU, Batna, Algeria
Your abstract : L'échec récurrent du traitement chirurgical de la luxation congénital de hanche constitue un véritable drame. Devant cette situation on se retrouve désarmée et en bord de l'arrêt thérapeutique.
Plusieurs causes peuvent être incriminées notamment mauvaise libération capsulaire et mauvaise ostéotomie fémorale.
Une conduite thérapeutique atypique parfois permettent de palier à cette récurrence.
Material and methods : Une fille née en 2015, sans antécédent particuliers, diagnostiquée de luxation congénital de hanche (LCH) à l'âge de 4 mois bénéficiant d'un traitement orthopédique par coussin d'abduction relié par harnais de Pavlick. La patiente est perdue de vue pendant la suite de son traitement.
Ramener par ses parents à l'âge de 4 ans pour boiterie sur LCH marchante avec la radio un acétabulum très dysplasique, tête déformée, coxa valga en Tonnis 4.
1er traitement : Ténotomie, capsulorraphie, Ostéotomie de Salter et plâtre pelvi-pédieux 45 jours. Résultat : Reluxation après ablation du plâtre.
2ème traitement : par traction axiale collée pendant 20 jours en abduction. Résultat : aucun changement.
3éme traitement : révision de la hanche luxée par nettoyage acétabulaire très encombrés. Saignement diffus en nappe (difficultés opératoires). Remise en tension de la capsule supérieur et libération de sa partie inférieure, révision du ligament transverse. Plâtre pelvi-pédieux.
Résultat : Un vrai drame, toujours luxée et instable.
4éme traitement : reprise orthopédique de la luxation par réduction et plâtre pelvipédieux.
Résultats : reluxation sous plâtre et difficile de confronter la tête fémorale face au cotyle.
Constat : reluxation récurrente ; la hanche est devenue très instable.
Results : 5éme traitement : réduction et stabilisation par fixateur externe type F.E.S.S.A a montage ilio-fémoral sur hanche en abduction et légère rotation interne. Sous contrôle scopique. Durée : 45 jours.
Résultat : hanche réduite et stable, entretenue par attelle d’abduction pendant 45 jours.
Le recul a 20 mois : Clinique : MC KAY Grade 1 (excellent). Radiologique : SEVERIN groupe 2 (bon). Cicatrices chéloïdes iliaque.
Discussion : L’échec thérapeutique récurrent de la luxation congénitale de la hanche, une vraie expérience qui nous a épuisé toutes notre arsenal thérapeutique pour à la fin recourir à la fixation externe comme ultime recours, ce qui a permis aux structures anatomiques de cicatriser et stabiliser la hanche.
Conclusion : Peut-être que nous devrions songer à introduire ce dispositif dans le traitement de la L.C.H ?, à condition d’avoir de bonnes prises iliaques et fémorales des fiches du fixateur.
Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
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ABSTRACT N° SOFCOT24-268
L'IRM de la dysplasie acétabulaire résiduelle chez l’enfant, un double defect osseux et cartilagineux antéropostérieurs. A propos de 21 cas.
Sofiane FORTAS* 1, Fadila BENDAOUD1, Nazim BENMAYOUF1, Nacer KHERNANE1
1CHU, Batna, Algeria
Your abstract : La radiographie ne mesure que des repères osseux, l’acétabulum n’est pas complètement ossifié qu’à maturité. L'imagerie par résonance magnétique (IRM) permet les mesures des structures osseuses et cartilagineuses. Des valeurs normatives des indices IRM ont été établies (Bos et col) pour le diagnostic de la dysplasie de hanche. Notre étude de 21 IRM a permis d'étudier la complexité de la dysplasie acétabulaire résiduelle.
Material and methods : Des rapports de couverture de la tête fémorale cartilagineuse et osseuse par l’acétabulum cartilagineux et osseux dans les plans coronal et sagittal (Domenech.B, Baunin.C). Le plan de coupe est celui passant par le plus grand diamètre de la tête fémorale, en coronal et sagittal.
Plan coronal :
-Indice de couverture osseux coronal (BCAHI). Sa moyenne est 96,4%.
-Indice de couverture cartilagineuse coronal (CCAHI). Sa moyenne est 87%.
Plan sagittal :
-Indice de couverture osseuse sagittale (BSAHI). Sa moyenne est 106,2 % +/- 4,8%.
-Indice de couverture cartilagineuse sagittale (CSAHI). Sa moyenne est 98,3 % +/- 4,1%.
Results : Pour nos résultats 21 IRM :
L’indice de couverture cartilagineuse coronale (C.C.A.H.I) = Sa moyenne de 73 +/-12 %.
L’indice de couverture osseuse coronale (B.C.A.H.I) = Sa moyenne de 60 +/-15 %.
L’indice de couverture cartilagineuse sagittale (C.S.A.H.I) = Sa moyenne de 95 +/- 8 %.
L’indice de couverture osseuse sagittale (B.S.A.H.I) = Sa moyenne de 98 +/-9 %.
La comparaison de tous les indices IRM avec les valeurs de références avait montré des différences significatives de leurs valeurs sur le plan statistique (P =0,000).
Discussion : Plan coronal :
•L’indice C.C.A.H.I : confirme la présence d'une découverture cartilagineuse acétabulaire coronale.
•L’indice B.C.A.H.I : confirme la présence d'une découverture osseuse acétabulaire coronale.
Plan sagittal :
•L’indice C.S.A.H.I : confirme la présence d'une découverture acétabulaire cartilagineuse sagittale.
•L’indice B.S.A.H.I : confirme la présence d'une découverture osseuse acétabulaire sagittale.
En récapitulant ; les hanches de notre série présentaient une dysplasie acétabulaire à double composante cartilagineuse et osseuse (convergente) bien marquée dans les deux plans coronal et sagittal.
Conclusion : La dysplasie de l’acétabulum cartilagineux était la plus touchée dans notre étude, ce qui va rendre la correction spontanée de la dysplasie acétabulaire très insuffisante pendant la croissance.
Ainsi dans notre série, la correction des hanches de dysplasiques résiduelles ne pourrait se faire que par une ostéotomie acétabulaire.
La complexité de la dysplasie acétabulaire résiduelle devrait justifier le recours à des explorations radiologiques spécifiques pour un meilleur bilan lésionnel.
Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
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ABSTRACT N° SOFCOT24-372
Avulsion fracture of the anterior tibial tuberosity in children: A report of 8 cases
Ahmed El Mouloua* 1, Amine ELKHASSOUI 1, Tarik SALAMA1, Elmouhtadi AGHOUTANE1, Redouane ELFEZZAZI1
1Orthopédie et traumatologie pédiatrique, CHU Mohamed VI , Marrakech, Morocco
Introduction : Fractures of the anterior tibial tuberosity are rare in children. They are mostly seen in adolescent aged between 13 and 16 years old. The aim of this study is to better understand the mechanisms of these fractures and to assess the long-term outcomes of different therapeutic options.
Material and methods : This is a retrospective study conducted on 8 children who presented with an avulsion fracture of the anterior tibial tuberosity over a period of 7 years, from 2016 to 2022, at the pediatric orthopedic and trauma departmet. The radiologicaly, to evaluate displacment we used the classification of Watson-Jones modified by Ogden.
Results : The mean age of our patients was 12.6 years. The circumstances of the trauma for all patients were sports-related accidents. The tibial tuberosity fracture was isolated in all patients, it was non-displaced (stage IA) in 3 case treated orthopedically, and displaced in the other 5 cases requiring osteosynthesis: two screws with washer for stage IIB fracture, and a single screw with washer for stage IB fracture. Immobilization was maintained for an average of 6 weeks. The functional outcome was excellent in all our patients afetr minimum of 12 months follow-up.
Conclusion : The circumstances and mechanisms of anterior tibial tuberosity fractures are stereotyped and should guide diagnosis. The functional prognosis of the knee depends mainly on associated injuries.
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ABSTRACT N° SOFCOT24-396
Expulsion Spontanée d’un séquestre osseux suite à une ostéomyélite de la jonction diaphyso-métaphysaire proximale de l’humérus . Chez un enfant .A propos d’un cas (Revue de la littérature)
Latifa Tehir* 1, 2 on behalf of Bensaada.MC, Ayadi.N, Belaref.S, Maghlout.M, Chitioui. and Bensaada.MC, Ayadi.N, Belaref.S, Maghlout.M, Chitioui R.
1Faculté de médecine Badji Mokhtar, 2Centre hospitalo-universitaire Ibn Rochd, Annaba, Algeria
Your abstract : La plupart des infections post-opératoires chez l’enfant sont causées par une contamination du site chirurgical .
Les broches de Kirchner sont l’implant le plus utilisé en chirurgie traumatologique pédiatrique, et l'inoculation infectieuse, pouvant aller de l'infection superficielle à l'infection ostéo-articulaire profonde , dont la prise en charge est médico-chirurgicale.
Les auteurs rapportent un cas d’expulsion spontanée d’un séquestre osseux suite à un trajet fistuleux d’une ostéomyeilite chronique, secondaire à une chirurgie orthopédique métaphysaire humérale post-traumatique chez un enfant.
Les auteurs attirent l’attention sur l’évolution et le potentiel de guerisson de ces infection redoutables chez l’enfant.
Material and methods : Enfant âgé de 5 ans ayant présenté en 2022, suite à une chute ,une fracture de la jonction métaphyso-diaphysaire proximal de l’humérus. Pris en charge par une réduction et un embrochage percutané .
Results : L’évolution à trois mois s’est faite vers la consolidation et le remodelage osseux, d’où l’ablation du materiel.
A six mois, ostéomyélite chronique, avec formation d’un abcès de Brodie et trajet fistuleux vers le revêtement cutané.
A neuf mois, expulsion spontanée du séquestre osseux à travers le trajet fistuleux.
Actuellement guerisson totale sans sequelles.
Discussion : Très peu d’études ont décrit l’infection musculosquelettique pédiatrique secondaire à la chirurgie ; les taux rapportés des infections consécutives à l’utilisation des broches de Kirschner est très faible, se situe entre 1-2%.
Le matériel d'ostéosynthèse représente un corps étranger où peuvent se développer des foyers d'infection, par inoculation directe, de façon précoce ou à distance, pouvant aller de l'infection superficielle à l'infection ostéoarticulaire. Sans un traitement chirurgical adéquat, qui vise à éxciser le séquestre osseux, et l’ensemble des tissus dévitalisés, l’évolution naturelle est caractérisée par des alternances d’épisodes aigus, puis abcédation et fistulisation; selon l’agressivité du germe et la réaction immunitaire du patient, de longues périodes de suintement chronique et un risque de septicémie dans 1 à 2 % des cas.
Conclusion : L’ostéomyélite chronique pédiatrique nécessite une prise en charge avec combinaison de chirurgie et d’antibiotiques adaptés, mais il ne faut pas sous-estimer la capacité innée du corps à guérir surtout chez l’enfant.
Dans notre cas, guérison spontanée avec expulsion naturelle du séquestre à travers le trajet fistuleux et remodelage osseux sans séquelles.
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ABSTRACT N° SOFCOT24-425
Coude flottant chez l’enfant, quelle stratégie thérapeutique ?
Adem Rassouli* 1, seif eddine amiour1, sami maouche1, Islam Garoui1, mohamed khenfri1, nadjib othmani marabout1, assya benhabiles1
1chu constantine , constantine, Algeria
Your abstract : le coude flottant est l’association d’une fracture de l’humérus et d’une fracture d’un ou des deux os de l’avant-bras homolatéral. Il s’agit d’une association lésionnelle rare qui survient dans un contexte de traumatisme de forte énergie. L’objectif de cette étude vise à évaluer la fonction du membre et la stratégie thérapeutique.
Material and methods : Il s’agit une étude rétrospective, qui a inclus les enfants moins de 16 ans présentant un coude flottant. Le bilan initial : clinique et radiologique. Au recul, l’évaluation clinique a recherché la présence de douleur, cubitus valgus, limitations articulaires et le retentissement sur le poignet. Les résultats ont été évalués selon les critères de Flynn modifiés par Templeton et Graham.
Results : L’étude a concerné 10 dossiers entre 2012-2022. L’âge moyen était de 8 ans. Le mécanisme était indirect, le côté gauche était intéressé dans 2/3 des cas. Les associations lésionnelles étaient diverses, 9 fractures Supra-condyliennes, une fracture du condyle latéral, 3 fractures de l’avant-bras, 7 fractures du ¼ distal du radius. Le traitement était chirurgical dans 90% des cas. La stratégie régulière était de commencer par la lésion de l’humérus distal.7 cas embrochage percutané selon judet pour l’humérus.2 cas de fractures de l’avant-bras stabilisé par ECMES, 5 cas d’embrochage percutané pour le radius distal. Les complications observées: 2 cas de paralysie radial initiale, un cas de syndrome des loges. Le recul moyen a été de 24 mois.
Discussion : Le coude flottant est une lésion étagée du membre supérieur. La stabilisation par embrochage percutané des fractures supra-condyliennes est recommandée par l’ensemble des auteurs, par contre la prise en charge au niveau de l’avant-bras reste controversée, aucun consensus pour la chronologie de la stabilisation des lésions. Le taux de lésions neurologiques aiguës dans ces coudes flottants est presque deux fois supérieur à celui observé chez les patients présentant des fractures supra-condyliennes isolées.
Conclusion : le coude flottant est une lésion rare et grave. La réduction et l’embrochage percutané des deux lésions sont la technique de choix. La stratégie thérapeutique reste discutée en absence d’études à haut niveau de preuve.
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ABSTRACT N° SOFCOT24-431
Voluminous Plexiform Neurofibroma of the Foot in a Newborn - A Case Report
Nacer Khernane* 1, Hemza Amrane1, Ilies Hasrouri1
1CHU, BATNA, Algeria
Your abstract : Neurofibromas are the cardinal dermatological signs of neurofibromatosis type I (NF1) also, they are benign tumours of the nerve sheaths. We report a rare case of a voluminous congenital plexiform neurofibroma (PN) in a 7-month-old infant at his left foot, to whom a surgical resection was performed.
Material and methods : A 7-month-old baby was oriented for a tumour of the left foot for surgical management. The tumour, including both lobes, measures 110 × 70 × 90 mm. We also noted the presence of many café-au-lait macules. The father and the sister also presented café-au-lait macules and several cutaneous neurofibromas. Ultrasound and MRI were performed, the biological tests are very disturbed. Additionally, the diagnosis of bilateral renal nephrocalcinosis was established. However, due to the Covid-19 pandemic, the management was disrupted. The diagnosis of PN is confirmed by anatomopathological study.
Results : After the resection of the tumour, there was a minimal and diffuse bleeding on the dorsal side. The wound healed in 21 days. The mobility of the ankle and toes was normal. The child began to walk at the age of 12 months.
Unfortunately, after the ninth post-operative month, another painless mass of 2 cm appeared under the skin in the same surgical site. We then decided to resect it again, at the age 19-months-old; fortunately, we did not have another relapse.
Discussion : The actual case of PN in neurofibromatosis is exceptional. Before discussing this, we refer to the literature to define the word voluminous. Berlit used the term Giant to refer to neurofibromas weighing 20% or more, of the body weight. From our part, we did not weigh the tumour, but its dimension is important in relation to the infant's body. In both cases, the tumour is uncontrolled and sometimes it is of a rapid growth, and it has harmful effects at the local, regional, and distant levels. This tumour has two particularities: it has never been described in the literature and it is congenital.
About the medical treatment, the United States Food and Drug Administration (FDA) recently approved the MEK inhibitor selumetinib for use in children with PN. As for surgery, it still has a place in the treatment. As for the postoperative haemorrhage, it was reported by the same authors, it did not cause us any problem.
Conclusion : we conclude that the spontaneous evolution of PN is harmful, especially in new-born babies, and that early surgical resection remains the most important option. However, we remain confused about the association of NF1, PN, nephrocalcinosis and phosphocalcic disorder, which remains an area of further research.
Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
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Pediatrics
ABSTRACT N° SOFCOT24-451
Le test de concordance de script dans l’évaluation de la compétence clinique en orthopédie pédiatrique
Yamina Ouadah Oussadit* 1, nassima azzouz1, Manel bouchaour2, Boumediene Aboubekr1, Samir Azzouni1
1Faculté de médecine Dr Benzerdjeb, 2EHS mère enfants Tlemcen, Tlemcen, Algeria
Your abstract : Les outils de mesure actuellement appliqués dans l’évaluation sanctionnante des résidents de chirurgie pédiatrique en fin de cursus, semblent imparfaits et insuffisants (Questions ouvertes, cas cliniques), ils ne permettent pas une bonne discrimination en fonction du raisonnement clinique qui est la clé de voute de la compétence professionnelle. L’objectif de ce travail et d’apporter les résultats du TSC appliqué dans l’évaluation formative des résidents de dernière année de chirurgie pédiatrique, aussi de démontrer l’intérêt de sa faisabilité pour l’évaluation formative et sommative de la compétence clinique d’un futur chirurgie pédiatre.
Material and methods : Ainsi 06 résidents de chirurgie pédiatrique ont été soumis à une double évaluation formative (TCS et questions ouvertes). Les 02 épreuves portaient sur les mêmes thématiques. . Le TCS était composé de 40 questions à deux ou 3 hypothèses, soumis à un panel de 10 experts de 03 centres différents, alors que la deuxième épreuve portait sur 15 questions à réponses ouvertes courtes (CROQ).
Results : 100% des résidents ont obtenu une note supérieure à 14/20 à l’épreuve théorique (Questions ouvertes), à l’inverse 50% des résidents ont obtenu la moyenne au TCS.
Discussion : Le TCS évalue non seulement les connaissances théoriques des résidents mais aussi le processus de raisonnement clinique et de mobilisations de ces connaissances. Ainsi il permet de discriminer les apprenants selon leurs compétences cliniques.
Conclusion : Les questions théoriques gardent leurs intérêts en début de cursus alors qu’en fin de cursus il semble important d’évaluer le degré de raisonnement des apprenants, par ailleurs cette double évaluation montre l’intérêt de l’acquisition d’un raisonnement clinique adéquat tout au long du cursus de formations des résidents.
Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
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ABSTRACT N° SOFCOT24-185
Modification de la technique de Sauvé-Kapandji avec ténodèse de l'extenseur ulnaire du carpe
Rym Mammeri Épouse Chaal* 1, c s1, ahmed mohamed lazar1
1hopital, alger, Algeria
Your abstract : depuis l'introduction de la technique de Sauvé-kapandji (SK) en 1936 associant une arthrodèse de l'articulation radio ulnaire inferieure à une pseudarthrose intentionnelle de l'extrémité inferieure de l' ulna , de nombreuses modifications ont été créées comme stabilisateurs dynamiques pour résoudre les séquelles douloureuses post opératoires et l'instabilité du moignon ulnaire proximal créées par l'ostéotomie ulnaire distale . parmi ces techniques , la ténodèse de l'extenseur ulnaire du carpe (ECU: extensor carpi ulnaris)est celle adoptée par nos équipes
Material and methods : patient âgé de 30ans ,consultant pour une raideur de la pronosupination de l’avant-bras gauche suite à une intervention chirurgicale (résection de la tête radiale suite à une fracture complexe de cette dernière ) , à l’origine d’une synostose radio-ulnaire supérieure ,visualisée à la radiographie standard
le patient a bénéficié d’un SK associé une ténodèse de l’ECU
le suivi du patient c’est effectué sur 24 mois
Results : on note chez notre patient une amélioration significative de la pronosupination postopératoire ainsi que la flexion ,extension du poignet avec persistance d'une douleur juste à la pression directe du moignon ulnaire
le patient à présenté une perte de la force de préhension , récupérée après des séances de rééducations accrues
les différents bilans radiologiques chronologiques de contrôle ont démontrés un alignement de l'ulna proximal dans un plan coronal et latéral
Discussion : a stabilisation du moignon ulnaire proximal associé à la technique de Sauvé-Kapandji est une intervention utile afin de prévenir une complication de la technique telle créée en 1936 à savoir un moignon ulnaire proximal douloureux et instable
cette stabilisation fait appelle dans notre cas à la ténodèse de l'ECU
Conclusion : la technique de Sauvé-Kapandji est une option de traitement des raideurs de la pronosupination de l'avant bras. les séquelles douloureuses et d'instabilité du moignon ulnaire proximal ont incité à développer une méthode de stabilisation du moignon ulnaire proximal en utilisant entre autre la ténodèse de l'ECU
Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
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ABSTRACT N° SOFCOT24-319
Schwannome des Nerfs Périphériques des Membres :
Une étude rétrospective d'une tumeur rare
Bilel Tebib* 1, Ahlem Belhanafi1, Ahmed Mohamed Lazar1, Yacine Naceri1, Rabah Benkhlil1, Aissa Saadou1, Abdelmalek Bouchouicha1, Chahid Safi1
1Orthopédie / HCA, SACOT, Alger, Algeria
Your abstract : Un schwannome ou neurinome est une tumeur bénigne, isolée, non invasive et encapsulée provenant des cellules de Schwann de la gaine nerveuse périphérique. L'incidence d'un schwannome est rare. Les schwannomes n'ont pas de prédilection sexuelle et surviennent généralement chez les patients de la quatrième décade. La transformation maligne est inhabituelle ; cependant, il est important de noter qu’il existe des variantes malignes des schwannomes et qu’elles représentent environ 5 à 10 % de tous les sarcomes des tissus mous.
Bien qu'il s'agit d'une tumeur des nerfs périphériques la plus fréquente, le schwannome est souvent mal diagnostiqué ou méconnu en raison de sa faible incidence, de sa croissance lente et de ses symptômes ambigus.
L’objectif de l’étude est de présenter une série de schwannome des membres supérieurs et inférieurs, dont certains sont extrêmement rares.
Material and methods : Une étude rétrospective monocentrique a été réalisée chez 26 patients, présentant un schwannome périphérique isolé opérés entre 2017 et 2024. L'examen clinique, des explorations électrophysiologiques et d'imagerie ont été réalisés pour poser le diagnostic ; aucune biopsie préalable n’a été réalisée. L'indication chirurgicale a été posé devant des symptômes neurologiques ou des signes déficitaires des membres . Le diagnostic de schwannome a été confirmé dans chaque cas par des études histologiques et immuno-histochimiques.
Results : Une énucléation complète de la tumeur a été réalisée sous microscope ou loupes grossissante pour chaque patient. Après deux ans de recule, il n’y avait aucun signe de récidive. La satisfaction des patients était élevée et chaque patient a bénéficié d'une pleine insertion socioprofessionnelle. Le volume tumoral moyen préopératoire mesuré à l'IRM était de 2,36 cm. Les symptômes préopératoires les plus fréquents étaient des paresthésies (86 %), un pseudo-Tinel (78 %) et des hypoesthésies (29 %). En revanche, les manifestations neurologiques motrices préopératoires étaient exceptionnelles (3 %). Les taux de nouveaux déficits moteurs postopératoires, de paresthésies et de déficits sensitifs étaient nuls.
Discussion : Face à une masse des tissus mous, il faut envisager la possibilité d’une tumeur neurogène. La plupart de ces tumeurs sont bénignes. Les petits schwannomes sont particulièrement rares et, comme elles sont généralement asymptomatiques, un diagnostic tardif se produit souvent. Cependant, un interrogatoire, l'examen clinique et l’imagerie approprié peuvent faciliter le diagnostic.
Conclusion : La résection chirurgicale peut être une procédure sûre pour le traitement du schwannome des nerfs périphériques avec des résultats fonctionnels satisfaisants et un risque acceptable de complication postopératoire.
Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
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ABSTRACT N° SOFCOT24-342
Place de la Colle de Fibrine dans la Réparation des Nerfs Périphériques
Étude contrôlée, comparative, et prospective
Bilel Tebib* 1, Ahlem Belhanafi1, Ahmed Mohamed Lazar1, Rym Mammeri2, Yacine Naceri1, Rabah Benkhlil1, Aissa Saadou1, Abdelmalek Bouchouicha1, Chahid Safi1
1Orthopédie / HCA, SACOT, 2SACOT, Orthopédie / HCA, Alger, Algeria
Your abstract : La colle de fibrine gagne en popularité dans le domaine de la chirurgie des nerfs périphériques en remplaçant les sutures microchirurgicales traditionnelles . Elle présente les avantages d’être techniquement simple à utiliser, nécessitant moins de manipulations tissulaires et des temps opératoires plus courts pour la reconstruction nerveuse.
L'objectif de cette étude est de comparer les résultats de l'application de la colle de fibrine dans la réparation des nerfs périphériques avec ceux d'une réparation par suture traditionnelle.
.
Material and methods : Il s'agit d'une étude prospective, comparative et monocentrique, réalisée sur 32 patients, opérés pour section post-traumatique des différents nerfs périphériques au niveau de la main et de l'avant-bras, répartis sur 2 groupes, 1ier groupe de 17 patients (micro suture avec colle de fibrine) (C.F)et un groupe contrôle de 15 patients (micro suture traditionnelle) (S.T), l'âge moyen des patients est de 29 ans, 16 nerfs ulnaires, 12 nerfs médians et 4 lésions combinées (médiane et ulnaire). Tous les patients ont été systématiquement surveillés et ont subi une évaluation clinique, radiologique et électrophysiologique. Le suivi moyen est de 18 mois.
Results : Les deux groupes avaient retrouvé des fonctions motrices et sensitives similaires au suivi final, 75 % des (S.T) et 82 % des réparations par colle de fibrine ont retrouvé une motricité utile (c'est-à-dire grade M3 ou supérieur). Pour la récupération sensitive, 61 % des réparations par sutures traditionnelle et 73 % des (C.F) ont atteint une fonction sensitive grade S3 ou supérieur.Par contre, une différence significative a été noté concernant le Tinnel résiduel au niveau de la réparation nerveuse dont 3 patient du groupe (S.T) ont nécessités une reprise par lambeau musculaire de couverture et aucun patient du groupe (C.F). Aucune différence statistiquement significative n'a été trouvée en ce qui concerne, la force de préhension, les résultats électrophysiologiques ou les complications postopératoires.
Discussion : Cette étude vise à fournir un aperçu de l’utilisation de la colle de fibrine pour la réparation des nerfs périphériques et à comparer ses résultats avec la réparation par suture conventionnelle.
Nos résultats indiquent que la régénération nerveuse peut être similaire dans les réparations par la colle de fibrine,sutures traditionnelles ou par combinaison des deux. Cependant, l’utilisation de colle de fibrine seule entraîne une déhiscence accrue. La combinaison de colle de fibrine avec des sutures de positionnement permet une orientation plus précise des fibres nerveuses et produit une résistance suffisante pour empêcher la déhiscence.
Conclusion : Néanmoins, la colle de fibrine semble être une alternative prometteuse à la microsuture dans les cas de coaptation des nerfs périphériques.
Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
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ABSTRACT N° SOFCOT24-376
Kyste anévrismal agressif du métacarpe
Ilies Hasrouri* 1, Hemza Amrane 1, Nouar Boudjouraf1, Nazim Benmayouf1, Hamza Allaoua1, Toufik Boussaha1, Chaouki Derdous 1, Nacer Khernane 1
1CHU Benflis Touhami, BATNA, Algeria
Your abstract : Le Kyste anévrismal est une dystrophie osseuse bénigne. Nous rapportons une localisation rare sur le 1er métacarpien, cette tumeur était volumineuse soufflant presque la totalité de l’os.
Material and methods : Il s’agit d’une femme âgée de 40 ans ; secrétaire ; qui consulte pour une tuméfaction de la main et du pouce apparue suite a un traumatisme banal .Cette tuméfaction est douloureuse même au repos, avec retentissement sur la fonction de préhension.
Bilan Radiographique : On retrouve une tumeur kystique diaphyso-métaphysaire soufflant les corticales et n’épargnant que partiellement les épiphyses du 1er métacarpien. La patiente a été opérée bénéficiant d’une résection de tout le métacarpien avec reconstruction par un greffon iliaque autologue et arthrodèse bipolaire pouce en position physiologique, la fixation était confiée à un faisceau de broches.
Évolution : 12 mois plus tard, On ne note aucune récidive. Le greffon a bien tenu avec fusion aux os du carpe d’un coté et à la première phalange de l’autre ; Le pouce figé en position d’opposition.
Results : Avec un recul de 12 mois, les douleurs ont disparues, l’œdème aussi. La patiente a retrouvé une fonction de préhension acceptable.
Discussion : Le kyste anévrismal a été décrit pour la première fois par JAFFE et LICHTENSTEIN en 1942. C’est une dystrophie osseuse bénigne touchant avec prédilection les os long (50% à 60%). La localisation au niveau de la main est rare (3% à 5%).Le diagnostic de certitude est histologique. A coté du traitement conservateur type curetage comblement, la résection large et totale - dans les formes agressives- reste le seul recours ; mais avec une reconstruction correcte.
Conclusion : Le kyste anévrismal métacarpien, est rare, parfois agressif nécessitant une résection segmentaire et une reconstruction par autogreffe. Dans les localisations métacarpiennes, le pronostic reste bon.
Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
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ABSTRACT N° SOFCOT24-469
Le syndrome de Secrétan : Peut-on enfin l’évoquer ?
Achraf Tebbaa El Hassali* 1, Mohammed Barrached1, Adnane Lachkar1, Abdeljaouad Najib1, Hicham Yacoubi1
1Centre Hospitalier Universitaire Mohammed VI d'Oujda, Oujda, Morocco
Your abstract : Le syndrome de Secrétan a été décrit à travers plusieurs cas rapportés de tunneliers suisses qui présentaient des fractures osseuses et des lésions persistantes des mains ne pouvant par être expliquées par les traumatismes minimes subis . Cette description clinique a été élargie par la suite pour inclure d’autres localisations.
Material and methods : L’ensemble des données cliniques , radiologiques et thérapeutiques proviennent du dossier médical du patient , remplis au cours de leur hospitalisation et suivi ambulatoire ultérieur et utilisées dans ce travail après consentement du patient
Results : Nous rapportons le cas d’un syndrome de Secrétan sans facteur déclenchant chez une jeune patiente de 17 ans. Elle consulte en effet pour une tuméfaction unilatérale et douloureuse de la face dorsale de la main gauche, apparue progressivement depuis une vingtaine de jours sans aucune notion de traumatisme ou facteur ne déclenchant ni autres signes associés. L’examen clinique et les explorations paracliniques ont montré des résultats discordants ne pouvant pas expliquer le tableau clinique .L’évolution après la sortie de l’hôpital a été marquée par une résolution spontanée de l’œdème sans aucun traitement au bout de 5 jours prédite par la patiente qui a exigé un geste chirurgical pour mettre fin à sa douleur. Une évaluation psychiatrique et une thérapie cognitive et comportementale fut indiquée et suivie régulièrement par la patiente après l’annonce du diagnostic du Syndrome de Secrétan comme un appel à l’aide au lieu d’une approche agressive et punitive.
Discussion : Le syndrome de Secrétan caractérisé par l’apparition d’un œdème dur et parfois avec cyanose au niveau de la face dorsale d’une ou des deux mains , a été décrit pour la première fois en 1901 par le médecin suisse Henri François Secrétan (1856–1916). L’étiologie exacte de ce syndrome demeure mal connue. Trois formes cliniques existent actuellement: la forme bénigne, la forme hyperplasique et la forme mixte. Une similitude avec les automutilations et le syndrome de Münchhausen est rapportée dans la littérature. Les soignants doivent être attentifs aux symptômes rapportés et doivent proposer une prise en charge spécialisée à chaque fois qu’une origine factice est suspectée.
Conclusion : Le syndrome de Secrétan est une entité clinique rare et sous diagnostiquée. Considéré comme un diagnostic d’élimination la démarche médicale doit être systématique et minutieuse. Aucun traitement spécifique n’est indiqué. La prise en charge doit être pluridisciplinaire et personnalisée.
Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
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ABSTRACT N° SOFCOT24-470
La Technique de Lasso Zancolli dans le traitement de la griffe cubitale
Achraf Tebbaa El Hassali* 1, Mohammed Barrached1, Adnane Lachkar1, Abdeljaouad Najib1, Hicham Yacoubi1
1Centre Hospitalier Universitaire Mohammed VI d'Oujda, Oujda, Morocco
Your abstract : La Technique de Lasso Zancolli repose sur un transfert actif cravatant une poulie du canal digital et se réfléchissant en aval de l'axe de flexion métacarpo-phalangien. Sa réalisation suppose un environnement médico-chirurgical permettant une prise en charge du patient dans les phases pré et post-chirurgicales pour des soins de rééducation et d'appareillage qui font partie intégrante du traitement et qui conditionnent en grande partie la qualité du résultat final.
Material and methods : Il s’agit d’une série de cas cliniques de 5 patients pris en charge pour une griffe cubitale et ayant bénéficié de la technique de Lasso Zancolli.
’ensemble des données cliniques , radiologiques et thérapeutiques proviennent des dossiers médicaux des patients , remplis au cours de leur hospitalisation et suivi ambulatoire ultérieur et utilisées dans ce travail après consentement du patient
Results : Nous rapportons le cas de 5 patients dont 3 femmes et deux homme et sans antécédents pathologiques notables. Ils ont été hospitalisé et pris en charge pour une griffe cubitale au sein d'un service de traumatologie orthopédie d'un Centre hospitalier universitaire. Le diagnostic étiologique majoritaire est représenté par les plaies traumatiques. Nos patients ont bénéficié d’un transfert tendineux selon la technique de Lasso Zancolli sans aucune complication post opératoire notable. Nos résultats sont relativement satisfaisants.
Discussion : Plusieurs cas similaires ont été rapporté dans la littérature concernant l’usage de la technique de Lasso Zancolli dans la prise en charge chirurgicale des cas de griffe cubitale post traumatique ou même causée par la lèpre. Cette technique autant que moyens de stabilisation passive est très utilisée mais ses difficultés techniques, responsables parfois d’échecs, sont connues de tous. Certains auteurs proposent mêmes des ajustements techniques visant à faciliter au maximum cette stabilisation articulaire tout en gardant l’efficacité des techniques classiques de Zancolli : il s’agit de « la capsuloplastie Trans osseuse à forage antéropostérieur ».
Conclusion : La chirurgie des griffes cubitales des doigts est en large diffusion. Son indication repose sur une analyse sémiologique précise de l'handicap ainsi que des besoins du patient.
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ABSTRACT N° SOFCOT24-499
Etude comparative des résultats cliniques et radiologiques des luxations périlunaires : avec ou sans fracture du scaphoïde
Chaouki DERDOUS* 1, IIies HASROURI1, Nazim BENMAYOUF1, Mohamed MIMECHE1, Sofiane Fortas1, Nacer KHERNANE1
1Orthopédie, traumatologie, CHU Touhami Benflis, Batna, Algeria
Introduction : Ce sont des lésions graves, complexes, rare, passent encore inaperçues.
Notre étude compare les résultats cliniques et radiologiques de deux lésions périlunaires qui associés ou non une fracture du scaphoïde.
L’objectif de cette étude est de faire la différence entre 2 lésions, l’une ligamentaire pure et l’autre osseuse et ligamentaire associées
Material and methods : Notre série se compose 2 types de lésion d’une part : les luxations périlunaires sans fracture du scaphoïde avec 21 cas « dite pure », D’autre part : les luxations périlunaires avec fracture du scaphoïde avec 38 cas.
Notons que les 2 lésions ne comportent pas d’autres fractures des os du carpe.
L’âge moyen des 2 lésions est de 31 ans avec des extrêmes de (17 – 70 ans) dont 85 % ont un âge inférieur à 45 ans. Le sexe masculin prédomine. 42% de nos patients entre dans un cadre de polytraumatisé ou polyfracturés.
La bascule du lunatum a été déterminée selon la classification de Witvoet et Allieu. Les méthodes d’évaluation ont été selon le score de Conney, un bilan radiologique standard et dynamique bilatéral a été demandé.
Results : L’analyse de nos résultats est pragmatique puisqu’elle fait référence à l’état du poignet sain. Nous avons pris uniquement les patients ayant un recul supérieur à 12 mois.
Les luxations périlunaires sans fractures du scaphoïde : le recul moyen est de 59,11 mois. 18 patients ont été revus. On ne note pas d’excellents résultats, la majorité des résultats sont moyens 72,22%. 17 poignets sont douloureux (à des degrés variables, de la simple gène à la douleur intense). La force moyenne est de 77,35% et la mobilité est de 82,94%.
Les luxations périlunaires avec fracture du scaphoïde : 27 cas ont été revus avec un recul de 55,74 mois. 33,33% des résultats sont excellent, 40,7% des poignets ne sont pas douloureux. La force moyenne est de 81,42% et la mobilité est de 84,65%.
Discussion : Notons qu’il existe une différence de 08 à 10% entre les résultats fonctionnels des 02 groupes ; ceux avec fracture du scaphoïde sont meilleurs.
Les 2 lésions présentent une nette différence dans les résultats globaux, Avec absence d’excellents résultats dans les luxations périlunaires sans fracture du scaphoïde, la présence de la douleur est quasi constante dans cette lésion alors qu’elle est absente dans 40,7% dans l’autre lésion. La force et la mobilité sont supérieurs dans la luxation périlunaire avec fracture du scaphoïde.
Plusieurs auteurs incriminent les deux lésions (ligamentaires et/ou osseuses) dans une même série ce qui va biaiser les résultats globaux.
Conclusion : Les luxations périlunaires du carpe restent une pathologie difficile et rare. Chaque type de lésion doit être étudié seul pour avoir des résultats et des indications les plus fiables possibles.
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ABSTRACT N° SOFCOT24-509
Osteome osteoide du capitatum : à propos d’une observation
Rachid Nemmar* 1, Mohamed Derradji1, Ali Mohand Oussaid1
1CHU Mustapha, Alger, Algeria
Your abstract : Rapporter cette localisation rare au niveau du capitatum et decrire notre demarche diagnostique et thérapeutique
Les ostéomes ostéoïdes sont des tumeurs osseuses primitives bénignes fréquentes. Ils représentent 10 à 12 % de l'ensemble des tumeurs osseuses bénignes. La main et le poignet ne sont touchés que dans 6 à 13 % des cas où la lésion tumorale siège d'abord aux phalanges, puis aux métacarpes. La localisation carpienne est exceptionnelle.
Material and methods : Nous rapportons un cas d'ostéome ostéoïde du capitatum chez un patient agé de 30 ans
La symptomatologie clinique est faite de douleurs de la face dorsale du poignet droit à predominance nocturne soulagées par la prise de salycilés evoluant depuis deux ans
Ces douleurs sont associées à une diminution des amplitudes articulaires
La tomodensitometrie est en faveur d’un osteome osteoide avec image de nidus
Le traitement a consisté en un curetage associée a une greffe corticospongieuse iliaque
Results : Nous avons obtenu un bon résultat clinque et fonctionnel avec disparition de la douleur et amelioration des amplitudes articulaires
Sur le plan radiologique , la prise du greffon s’est faite à deux mois et demi
La reprise de travail s’est faite au troisième mois post-opératoire
Discussion : Le carpe est une localisation rare de tumeur osseuse primitive. Il s'agit souvent de lésions bénignes et l'ostéome ostéoïde est la tumeur la plus fréquente .
Le lunatum et le scaphoïde sont le plus souvent atteints , suivi par le capitatum
Le traitement consiste en une exérèse chirurgicale complète de la tumeur associée ou non à une greffe corticospongieuse
L'arthrodèse intracarpienne dans le même temps opératoire est indiquée en cas d'effraction articulaire étendue
Conclusion : L'ostéome ostéoïde du capitatum est rare. La symptomatologie est faite surtout de douleurs de localisation dorsale l'examen le plus spécifique est la tomodensitométrie
Le traitement chirurgical bien conduit permet la guérison en apportant l'indolence
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ABSTRACT N° SOFCOT24-513
Les mélanomes unguéaux : à propos de trois cas
Rachid Nemmar* 1, Mehdi Azouaou1, Mohamed Derradji1, Ali Mohand Oussaid1
1CHU Mustapha, Alger, Algeria
Your abstract : Le but de notre travail est d’établir la démarche diagnostique et thérapeutique des mélanomes unguéaux.
Material and methods : Il s'agit d'une etude retrospective concernant trois cas dont deux patients de sexe feminin et un de sexe masculin L'âge moyen des patients est de 50 ans Sur le plan clinique un des patients a presente une bande mélanique au niveau du majeur, le deuxieme patient a présente un mélanome acromique de l'annulaire et le troisieme patient qui a consulté tardivement a présente une pigmentation diffuse du pouce Nos patients ont bénéficié d'une dermoscopie en dérmatologie.
Results : L'étude histologique apres biopsie a objectivé les varietes anatomo-pathologiques suivantes: un mélanome acrolentigineux, un mélanome achromique et un mélanome nodulaire un bilan d'extension per-opératoire a été pratiqué chez nos patients Le traitement chirurgical a été conservateur dans deux cas et radical dans un cas et a consisté en une désarticulation du pouce.
Discussion : Le mélanome est une tumeur maligne à haut potentiel métastatique développée aux dépens des mélanocytes. C'est la principale cause de décès par cancer cutané. Le mélanome unguéal est une forme rare du mélanome malin. Il représente 1,8 à 8,1% des mélanomes cutanés La première étape de la prise en charge des mélanomes unguéaux est diagnostique L'examen clinique doit donc être rigoureux L'étude histologique après biopsie permet de poser le diagnostic de certitude après biopsie de la lésion mélanique La deuxième étape est thérapeutique grâce au traitement chirurgical qui est soit conservateur soit radical.
Conclusion : Le mélanome unguéal est rare et parfois méconnue Le diagnostic doit être précoce pour améliorer son pronostic. La pise en charge doit être est pluridisciplinaire Dans la prise en charge du mélanome unguéal, la chirurgie est une étape essentielle du traitement curatif.
Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
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ABSTRACT N° SOFCOT24-535
Etude comparative entre l'embrochage et la plaque vissée dans le traitement de la fracture du radius distal (à propos de 181 cas).
H. Lakdim* 1, O. Fallouli1, M. Cheddadi1, R. Hachimi Alaoui1, M. Bensaka1, H. Abid1, M. Elidrissi1, A. Elibrahimi1, A. Elmrini1
1CHU Hassan II, Fès, Morocco
Your abstract : Les fractures de l’extrémité distale du radius sont des fractures fréquentes qui peuvent mettre en jeu le pronostic fonctionnel du membre supérieur. Elles se voient à tout âge mais sont beaucoup plus fréquentes chez la femme en période post-ménopausique.
Le diagnostic est évident cliniquement, la radiographie permettra de préciser le type de fracture et l’indication thérapeutique. Les séquelles sont relativement fréquentes : cals vicieux en main botte radiale, raideur du poignet, raideur des doigts, etc…
Le but de cette étude est de préciser le profil thérapeutique et évolutif des fractures du radius distal traitées par plaques vissées et celles traitées par embrochage.
Material and methods : Il s’agit d’une étude rétrospective portant sur 181 patients colligés au service de chirurgie traumato-orthopédique sur une période de cinq ans (du Janvier 2016 à Décembre 2021). Les patients étaient opérés et revus en consultation post-opératoire. Chaque patient était évalué par le score de DASH.
Results : L’âge moyen des patients était 51 ans (extrêmes : 17-92 ans) avec prédominance féminine : 94 femmes (52%), 87 hommes (48%), soit un sexe ratio H–F à 0.9.
Les fractures à déplacement postérieur étaient les plus fréquentes (64%).
Nous avons noté : 141 cas de fractures extra-articulaires. 38 cas de fractures articulaires simples. 74% de cas opérés par ostéosynthèse par embrochage, 26% de cas opérés par mise en place de plaque vissée.
Plusieurs complications peuvent survenir en postopératoire en fonction du type d’intervention chirurgical. Chez les patients du groupe A (traité par embrochage), les suites étaient marquées par : cal vicieux (24%), déplacement secondaire (20%), infections (20%), migration des broches (13%), syndrome algodystrophique (15%), rupture tendineuse (8%). Chez les patients du groupe B (traité par plaque vissé) : déplacement secondaire (6%), syndrome algodystrophique (6%), cal vicieux (6%), rupture tendineuse (2%), syndrome de canal carpien (2%).
La moyenne du QuickDash était à 24.4 ; le meilleur résultat est celui de la plaque (score à 22.7). Le score QuickDash de l’embrochage était à 26.1.
Discussion : L’étude de cette série permet d’analyser les résultats et les complications, et de définir les indications de ces techniques opératoires.
L’embrochage était indiqué pour le traitement des fractures extra-articulaires de l’extrémité inferieure du radius à déplacement postérieur type Pouteau-Colles, tandis que l’ostéosynthèse par plaque vissée était privilégiée pour le traitement des fractures à déplacement antérieur.
Conclusion : Le choix entre les deux techniques dépend souvent de nombreux facteurs et chaque technique a ses avantages et inconvénients propres. Une prise en charge adéquate et globale assure un minimum de complications.
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ABSTRACT N° SOFCOT24-565
Métastase métacarpienne révélant un cancer du sein masculin : à propos d'un cas
Majd Dellai* 1, Mouna Ounaies1
1Institue Kassab d'orthopédie, Manouba, Tunisia
Your abstract : Les métastases de la main sont rares, la plupart se produisent au niveau des os et dont l'incidence se situe entre 0,1 et 0,3 %. Principalement, les phalanges sont touchées, les métacarpiens sont d'une fréquence secondaire.
Material and methods : Nous présentons le cas d'un homme de 64 ans, ouvrier, tabagique, aux antécédents d’hépatite C chronique , diverticulose colique et œsophagienne , qui a présenté une tuméfaction de la main gauche douloureuse évoluant depuis 5 semaines sans notion de traumatisme ni d’inoculation et rebelle aux antalgiques avec notion d’altération générale et une masse palpable du sein gauche dure, fixe et indolore.
Results : La radiographie de la main gauche a montré une réaction périostée en regard de M3. La TDM TAP a montré une masse du sein gauche associée à des adénomégalies axillaires homolatérales. Le résultat anatomopathologique de la biopsie chirurgicale a évoqué une métastase osseuse d’un carcinome d’origine primitive mammaire.
Le patient a été adressé au service d'oncologie médicale pour prise en charge optimale.
Discussion : Bien que rares, les métastases métacarpiennes du cancer du sein sont d'importance particulière qui mérite une considération attentive. Cette condition atypique, présente des enjeux en termes de diagnostic, de traitement et de perspectives pour les patients.
En général, les métastases osseuses liées au cancer du sein ont tendance à se manifester plus fréquemment au niveau des os longs, de la colonne vertébrale ou des os plats. Toutefois, lorsque ces métastases touchent les os de la main, notamment les métacarpiens, cela peut poser des défis en matière de diagnostic et de traitement.
D'un point de vue diagnostique, l'identification précoce de la métastase métacarpienne revêt une importance cruciale. Bien que des symptômes puissent servir d'indicateurs, la similarité de ces symptômes avec d'autres affections peut compliquer le processus diagnostic. L'utilisation de techniques d'imagerie avancées pourrait s'avérer nécessaire pour une évaluation approfondie.
En ce qui concerne le traitement, la prise en charge des métastases métacarpiennes du cancer du sein requiert une approche multidisciplinaire. Les options thérapeutiques peuvent inclure la chirurgie, la radiothérapie et la chimiothérapie, en fonction de divers facteurs.
Enfin, en ce qui concerne le pronostic, les métastases métacarpiennes sont souvent associées à un pronostic défavorable. La prise en charge de ces cas doit donc intégrer des aspects de soins palliatifs, la gestion de la douleur et un soutien psychologique approprié pour les patients et leurs familles.
Conclusion : Les métastases métacarpiennes du cancer du sein méritent une compréhension et gestion adéquate pour offrir aux patients la meilleure qualité de vie possible et optimiser les résultats cliniques. La recherche continue et la participation à des études cliniques peuvent contribuer à élargir nos connaissances sur cette condition spécifique et à améliorer les options de traitement disponibles.
Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
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ABSTRACT N° SOFCOT24-598
la cheiralgie de wartenberg : a propos d’un cas
Nesrine Rehaimia* 1, Lyes Ait el hadj 2, atika mazari3
1eph hammam bouhadjar , ain temouchent, 2Ehs benaknoun, Alger, 3chu blida, blida, Algeria
Your abstract : décrite initialement par ROBERT WARTENBERG en 1932 reste un diagnostic bel et bien méconnu par beaucoup de praticiens
Material and methods : Nous décrivons le cas d'une dame de 28ans qui se présente avec des douleurs intenses diurnes du bord radial de son poignet ; évoluant depuis deux mois ; vue par plusieurs spécialistes (orthopédistes ; neurologues et rhumatologues ) en vain. L'examen clinique retrouve un syndrome de cheiralgie paresthesique traduisant une irritation de la branche sensitive du nerf radial ..le diagnostic est confirmé par EMG ; et le diagnostic étiologique aboutit a une tendinite de dequervain type 2 perçue a l'IRM après deux échographies normales . La patiente est traitée par trois injections de cortisone avec un intervalle de 21 jours et le port d'une orthese de repos
Results : l'evolution est favorable avec disparition totale des symptômes au bout de deux mois
Discussion : l'irritation de la branche sensitive du nerf radiale peut être due a plusieurs causes a savoir la compression externe par position inadéquate lors d'une sieste par exemple ; un bracelet serré ; ou interne par un processus inflammatoire ou tumoral
Conclusion : bien que rare ; la cheiralgie paresthesique est une pathologie des jeunes a ne pas méconnaître car affectant de manière directe l'activité des patients.
Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
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ABSTRACT N° SOFCOT24-748
Un grave syndrome de Volkmann après une morsure de serpent impose une décompression chirurgicale antérieure et
postérieure et une reconstruction ultérieure .
(a propos d'un cas)
Djillali Guendouz* 1, meyada kemouche 1, rabeh benkhelil1, ahmed mohamed lazar1
1orthopédie , Alger, Algeria
Your abstract : Le syndrome vipérin d'installation rapide après morsure de serpent ,se traduit
la douleur : atroce , résistante
l’œdème :important avec une propriété extensive.
la nécrose :résultant d’une cascade inflammatoire et au pouvoir fortement hydrolytique des enzymes entraînant la destruction des tissus en contact
La morsure du serpent est pourvoyeuse du syndrome des loges :
- à côté de l’ischémie causée par l’interruption du flux artériel vu l’hyperpression compartimentale
- le venin provoque aussi une ischémie musculaire d’où l’installation très rapide du syndrome des loges au décours de l’envenimation,
Material and methods : Il s'agit d'un sujet âgé de 23 ans , victime d'une morsure de serpent au niveau de la face antérieure de la pulpe l'index droit:
une main très œdématié .
mobilité des doigts très réduite.
fourmillements .
décisions de libérer le canal carpien
04 heure post-op le patient a développé :
une nécrose cutané du doigt .
un œdème avec ecchymose de tout le membre supérieur ,
avec un placard ecchymotique de l'hémithorax homolatéral
vu l'étendu de l'œdème prenant tout le membre et toute la circonférence de la main , pouls non perçu décision de faire une aponévrotomie antérieure et postérieure .
Results : diminution puis disparation progressive de l'œdème avec un défecte cutané mettant le fléchisseur a nu ce dernier trouvé nécrosé
avec perte de la mobilité interphalangienne .
Discussion : le retard de prise en charge des envenimations peuvent être très graves voire mortelles si un traitement adéquat n'est pas institué à temps un traitement symptomatique (correction des troubles hémodynamiques, respiratoires, et hématologiques et un traitement spécifique (sérothérapie)
une atteinte des membres est possible à type de nécrose cutanée, de syndrome de loge et même de fasciite nécrosante nécessitant un diagnostic précoce et une prise en charge adéquate .
Conclusion : Le syndrome clinique post envenimation est très grave , le syndrome de Volkmann est très agressive , l'aponévrotomie doit être faite très tôt et très large ( antérieure et dorsale ) seule garant pour éviter l'amputation du membre , et préserver le pronostic vital
Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
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ABSTRACT N° SOFCOT24-758
Chirurgie du canal carpien : impact environnemental de 3 parcours patients différents
Maria Pitard* 1, Olivier Mares1, Ninon Rouvière1, Remi Coulomb1, Pascal Kouyoumdjian 1, Virginie Chasseigne1
1CHU Nimes, Nimes, France
Your abstract : La libération du canal carpien (LCC) dans le cas du syndrome du canal carpien est l'une des interventions chirurgicales les plus fréquentes en France, avec plus de 125 000 chirurgies réalisées en 2018. Bien que fréquente, il existe différentes techniques chirurgicales, générant un nombre variable de déchets. Dans notre établissement de santé (ES), environ 400 patients sont opérés chaque année selon des parcours de soins différents, avec une efficacité clinique équivalente. Les objectifs de cette étude étaient d'évaluer l'empreinte environnementale d'une LCC, depuis la consultation initiale jusqu'aux soins postopératoires, dans un hôpital universitaire, et d'évaluer l'impact économique de la chirurgie.
Material and methods : Une équipe pluridisciplinaire (pharmacien, chirurgien orthopédiste, ingénieur en développement durable) a été constituée. Une analyse du cycle de vie a été réalisée pour chaque parcours de soins à l'aide du logiciel Simapro®. Dix catégories d'impact ont été prises en compte, notamment le réchauffement climatique (kgCO2eq), l'écotoxicité terrestre et aquatique (kg 1,4-DCB). Les trois parcours de soins ambulatoires étudiés étaient les suivants : (1) LCC endoscopique au bloc opératoire (BO) sous anesthésie locorégionale, (2) LCC échoguidée au BO sous Wide Awake Local Anesthesia No Tourniquet (WALANT), (3) LCC échoguidée au bureau des consultations ou office surgery sous WALANT. Quel que soit le parcours de soins, il a été supposé que la distance entre le domicile des patients et l’ES était la même.
Results : Pour (1), l'empreinte carbone pour l'ensemble du parcours de soins était de 75 kgCO2eq, et le coût des consommables était de 197,65€ TTC. Pour (2), l'empreinte carbone pour l'ensemble du parcours de soins était de 45 kgCO2eq, le coût des consommables était de 78,96€ TTC. Pour (3), l'empreinte carbone pour l'ensemble du parcours de soins était de 20 kgCO2eq, le coût des consommables était de 52,24€ TTC. Concernant les autres catégories d'impact étudiées, la tendance était la même : (1) était plus impactant que (2), qui était plus impactant que (3). Les principaux impacts étaient le transport des patients et l'électricité : pour (3) 74% des impacts étaient liés aux transports des patients et 1% étaient liés à l'électricité ; pour (2) 26% des impacts étaient liés aux transports des patients et 54% liés à l'électricité ; pour (1) 40% des impacts étaient liés aux transports des patients et 36% des impacts étaient liés à l'électricité. Les produits de santé représentaient en moyenne 25% de l'impact total pour chaque parcours de soins.
Conclusion : L’office surgery, avec son faible impact, présente les meilleurs résultats environnementaux et économiques et devrait être encouragée. Indépendamment du parcours de soins, le transport des patients était le facteur contribuant le plus aux impacts environnementaux du parcours. Ainsi, une amélioration significative consisterait à favoriser au maximum l'utilisation de la téléconsultation pour les consultations postopératoires.
Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
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ABSTRACT N° SOFCOT24-850
Tumeurs glomiques: localisations exceptionnelles au membre supérieur
Ahmed Adel Bezzaouia* 1, Mouna Ounaies1, Khairi Saibi1, Ryma Ghrouda1, Sirine Soussi1, Sayed Baccari1
1Institut Mohamed Kassab d'orthopédie, Tunis, tunis, Tunisia
Your abstract : La tumeur glomique est un néoplasme vasculaire douleureux quasiement bénin développé à partir d’un shunt artério-veineux destiné à la thermorégulation.
Il s’agit de tumeurs rares. La main est atteitne dans 75% des cas. Les localisations extradigitales sont peu nombreuses et sont rapportées sous forme de cas cliniques.
Nous décrivons 8 cas de tumeurs glomiques extradigitales opérés et suivis dans notre service.
Material and methods : Il s’agit d’une étude rétrospective de 8 cas de tumeurs glomiques extradigitales opérés et confirmés par l’examen histologique.
Nous avons exclus toutes les tumeurs glomiques digitales.
Nous avons recueilli les caractéristiques épidémiologiques, siège, délai de consultation et son motif, signes cliniques, les examens complémentaires, le délai opératoire, les résultats et les complications post-opératoires.
Results : Le recul moyen était de 4 ans et 9 mois.
La médiane d’âge était de 42 ans.
On avait 5 cas de tumeurs glomiques de la paume de la main, un cas au niveau de la face antérieure du poignet, un au niveau de l’avant-bras et un au coude.
Le délai moyen des consultations étaient de 56 mois.
La présomption diagnostique a été correcte dans tous les cas avec un aspect encapsulé et un seul cas de tumeur multilobée.
L’examen anapath a confirmé la nature de ces tumeurs glomiques avec absence de signes de malignité dans tous les cas et on avait un seul cas de récidive au dernier recul.
Discussion : La tumeur glomique a été décrite, pour la 1ère fois, par Masson en 1924 qui a clarifié son aspect histologique.
Récemment, Temiz et al en 2016 ont décrit cinq cas extra-digitaux avec un âge moyen de 35 ans. Tous ont été traités chirurgicalement (deux lésions étaient situées dans la région du bras, deux lésions dans la région crurale et une lésion dans la région sternale).
Lorsqu'un patient atteint d'une tumeur glomique présente une histoire claire de nodule ou de gonflement sous-cutané douloureux la nécessité d'une étude par imagerie par résonance magnétique est injustifiée à moins qu'elle ne soit demandée à des fins académiques ou dans les formes récidivantes et multiopérées.
Le traitement de référence est l’exérèse chirurgicale méticuleuse et complète.
Des récidives ont été rapportées concernant les tumeurs glomiques digitales mais le faible nombre de cas de formes extra-digitales ne permet pas de donner pour ceux-ci une estimation du risque. Leur transformation sarcomateuse maligne est exceptionnelle.
Conclusion : Les tumeurs glomiques extra-digitales sont très rares. Le diagnostic doit être évoqué devant un tableau clinique de douleurs paroxystiques quel que soit leur siège, à fortiori s’il existe une zone gâchette, une hyper-sensibilité au froid ou une coloration violacée des téguments en regard. L’échographie et surtout l’IRM sont d’un grand apport. L’étude anatomopathologique confirme le diagnostic et l’exérèse chirurgicale complète permet de retrouver l’indolence.
Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
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ABSTRACT N° SOFCOT24-866
Schwannomes bénins du nerf médian au poignet : Série de 3 cas
Kamal Doulache* 1, Douadi Alem1, Lakhdar Anis Hassam1, Nacer Rouag1, Samir Tebani1, Mohammed Yacef1, Reda Harrar1
1EHS Salim Zemirli, Alger, Algeria
Your abstract : Cette étude présente une série de 3 cas de schwannomes bénins du nerf médian au poignet, tumeurs rares pouvant provoquer des symptômes invalidants. Les aspects cliniques, diagnostiques et thérapeutiques, notamment l'exérèse chirurgicale, sont exposés et discutés.
Material and methods : Étude rétrospective descriptive portant sur 3 patients âgés de 25 à 56 ans, admises pour une masse douloureuse au poignet. L'examen clinique recherchait des signes de compression nerveuse. Le bilan préopératoire comprenait une IRM et une échographie du poignet. Une exérèse chirurgicale complète de la tumeur a été réalisée en préservant le nerf médian. L'évaluation postopératoire s'est basée sur la régression des symptômes et l'absence de déficit neurologique résiduel
Results : Les 3 patients se sont présentés avec une masse ferme, mobile et bien limitée au niveau de la loge du nerf médian au poignet, associée à des paresthésies dans les territoires cutanés innervés. L'IRM a mis en évidence des lésions ovalaires bien circonscrites en hyposignal T1 et hypersignal T2, évocatrices de schwannomes. A l'histologie, les tumeurs étaient encapsulées, composées de cellules fusiformes organisées en faisceaux denses entremêlés. Après exérèse chirurgicale complète, les symptômes se sont rapidement amendés. Aucune récidive tumorale ni déficit neurologique persistant n'a été observé avec un recul moyen de 12 mois
Discussion : Les schwannomes du nerf médian au poignet sont rares mais doivent être évoqués devant une masse douloureuse avec troubles sensitivomoteurs. L'IRM est l'examen clé pour le diagnostic différentiel avec d'autres tumeurs des gaines et confirmer l'origine nerveuse. Une exérèse chirurgicale complète et atraumatique est recommandée pour prévenir les récidives et les déficits neurologiques. Dans notre série, les résultats postopératoires sont favorables avec une régression complète des symptômes, concordant avec les données de la littérature. Une surveillance prolongée reste nécessaire compte tenu du risque faible mais existant de transformation maligne
Conclusion : En conclusion, bien que rares, les schwannomes du nerf médian au poignet doivent être évoqués devant des symptômes de compression nerveuse chronique. L'imagerie et l'examen histologique permettent de poser le diagnostic. L'exérèse chirurgicale complète reste le traitement de choix, offrant d'excellents résultats fonctionnels et une faible morbidité si elle est réalisée précocement. Une surveillance prolongée est recommandée pour détecter toute éventuelle récidive ou transformation maligne.
Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
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ABSTRACT N° SOFCOT24-920
Les Pseudo Anévrysmes Artériels Du Membre Supérieur : Aspects Cliniques Et Particularités Chirurgicales
Chiraz Mejri* 1, Mouna Ounais1, Hela Bouzouaya1, Khairi Saibi1, sayed Baccari1
1institut Kassab d'othopédie, mannouba, Tunisia
Your abstract : Le pseudo-anévrysme artériel est une pathologie rare au niveau du membre supérieur d’origine essentiellement traumatiques (lésion artérielle) ou dû à des microtraumatismes répétés (syndrome du marteau hypothénar)
Les complications sont à type d’ischémie ou de compression des structures avoisinantes.
Le traitement chirurgical doit être précoce et adapté.
L'objectif de ce travail est de décrire l'aspect clinique et les particularités chirurgicales de cette pathologie.
Material and methods : Notre étude a porté sur neuf cas de faux anévrysmes du membre supérieur.
Il s’agit de six hommes et trois femme, âgés entre 14 et 36 ans, d’étiologie post traumatique avec un délai d’apparition moyen d’un mois et demi. La localisation a concerné l’artère humérale chez une patiente, l’artère radiale pour deux cas et l’artère ulnaire pour le reste avec une compression nerveuse dans cinq cas. Huit patients ont bénéficié d’une exploration préopératoire par écho-doppler.
Le traitement a consisté en une exérèse chirurgicale avec une suture artérielle termino-terminale dans 4 cas, suture de la brèche artérielle dans deux cas, ligature de l’artère radiale pour un cas et interposition d’un greffon veineux pour deux patients
Results : En per-opératoire, la lésion était de couleur veineuse, de forme sphérique et se présentant comme une masse perforée par l'artère.
Au recul moyen de 36 mois on n’a pas noté de récidive, la perméabilité de l’axe vasculaire a été vérifiée par un test d’Allen.
Discussion : Les pseudo-anévrysmes traumatiques sont une rareté en pathologie du membre supérieur.
Les étiologies s’agissent essentiellement d’une rupture partielle de la paroi vasculaire secondaire à une plaie produisant une lésion partielle rendant difficile le processus d'hémostase avec formation d’un hématome en continuité avec la lumière vasculaire.
Cliniquement on retrouve d'une masse souvent pulsatile sur le trajet de l’artère faisant suite à un traumatisme. L'augmentation de volume est constante et s'effectue progressivement pouvant comprimer les structures avoisinantes.
Les faux anévrysmes ont souvent été diagnostiqués à tort comme des abcès, des tumeurs ou des corps étrangers. L’écho-doppler et l'artériographie sont d’un grand apport diagnostic
La chirurgie précoce évite les complications telles que l'embolie distale et les ischémies digitales.
Le traitement chirurgical offre deux possibilités : la ligature et la reconstruction microchirurgicale.
Conclusion : Le faux anévrysme est une pathologie rare, il faut savoir y penser, la diagnostiquer et indiquer un traitement chirurgical précoce pour éviter les complications.
Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
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ABSTRACT N° SOFCOT24-936
Maladie De Madelung De L’adulte : A Propos De Deux Cas Révélés Par Une Rupture Tendineuse
Chiraz Mejri* 1, khairi saibi1, Yacine Houas1, mouna ounaies1, Sayed Baccari1
1institut Kassab d'orthopédie, mannouba, Tunisia
Your abstract : Madelung a décrit en 1878 une déformation congénitale rare du poignet de caractère génétique à prédominance féminine et le plus souvent bilatérale comme une « subluxation palmaire, spontanée et progressive, du poignet » pouvant entraîner une instabilité carpienne, une subluxation de la radio-cubitale inférieure, une diminution de la mobilité et des changements dégénératifs précoces voire même une rupture tendineuse.
Material and methods : Nous rapportons deux cas de deux femmes âgées de 46 et 52 ans , suivies pour une mono arthrite du poignet droit . Les deux patientes nous ont été adressées à la suite de la rupture spontanée des tendons extenseurs de l’annulaire et de l’auriculaire de la main droite. La radiographie du poignet montre aussi bien à gauche qu’à droite une accentuation de la pente radiale avec luxation de la radio-cubitale inférieure, évocateur de la maladie de Madelung.
Il leur a été fait une réanimation des extenseurs des 4ème et 5ème doigts par suture de leurs bouts distaux l’extenseur commun du 3ème doigt et une résection de la tête ulnaire selon Darrach. L’évaluation rétrospective des résultats a concerné la douleur, la fonction et les amplitudes articulaires.
Results : A cinq ans de recul moyen, les deux patientes reviennent avec un excellent résultat de la réanimation tendineuse à droite et une amélioration des amplitudes articulaires du poignet avec un gain de 30° en flexion et de 35° en extension. Elles rapportent également une nette diminution de la douleur selon l’échelle EVA.
Une des patientes a présenté une rupture du coté controlatéral des extenseurs des doigts ulnaires
Discussion : la maladie de Madelung est une affection déformante qui touche l'extrémité inférieure du radius et provoque une subluxation palmaire du carpe et saillie dorsale de la tête ulnaire. Elle provoque également des douleurs du poignet et une limitation des amplitudes articulaires, essentiellement l’extension et la supination du poignet . Le diagnostic est clinique et radiologique avec un radius court,, une luxation ou subluxation dorsale de la tête ulnaire et un aspect triangulaire du carpe. La rupture des extenseurs révélant la maladie de Madelung est rare, son mécanisme semble être d’origine mécanique. La tête ulnaire subluxée dorsalement
présente une surface irrégulière et rugueuse avec des spicules d'os qui érodent le plancher des coulisses dorsales
lors des mouvements. Cela entraîne l'effilochage des tendons extenseurs et leur rupture. La suture directe des extenseurs est difficile et la réanimation par transfert est souvent nécessaire.
Conclusion : Comme décrit, la rupture des extenseurs dans le cadre de la maladie de Madelung est d’origine essentiellement mécanique . l’âge et l’activité des patients contribuent à cette lésion. Vu la rareté de cette atteinte, la chirurgie prophylactique ne semble pas avoir de place dans la prise en charge.
Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
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ABSTRACT N° SOFCOT24-946
Reconstruction du 4éme métacarpe de la main par autogreffe cartilagineuse
costale dans le cadre d'un traumatisme balistique. A propos d'un cas
Mahdi Rahem* 1
1SACOT, Alger, Algeria
Your abstract : La main balistique résulte de la manipulation d’explosifs instables et d’armes à feu induisant des lésions majeures.
L’objectif de ce travail prospectif est de rapporter les résultats cliniques et radiologiques, et d’analyser les complications d’une fracture
métacarpienne comminutive d’une main balistique reconstruite par une greffe de cartilage costal.
Material and methods : Nous rapportons un cas chez un patient de sexe masculin âgé de 23 ans d’une main balistique droite présentant une fracture comminutive de la 4éme métacarpienne droite.
Nous les avons analysés sur la base des critères subjectifs et objectifs : les critères subjectifs étaient la douleur mesurée sur une échelle visuelle verbale et le score fonctionnel du quick DASH. Les critères objectifs étaient cliniques et radiologiques. L’évaluation clinique est établie selon les critères de la société américaine de la chirurgie de la main par la mesure de la mobilité active totale. Les critères radiologiques étaient évalués sur des radiographies de face, profil et trois quarts.
Après un parage chirurgical, le patient a bénéficié d’une reconstruction articulaire par la mise en place d’un greffon ostéocartilagineux prélevé et sculpté aux dépens de la dixième côte homolatérale
Results :
Au recul de 10 ans, le patient présente un poignet stable, indolore avec des amplitudes articulaires satisfaisantes. Les examens paracliniques montraient un greffon intégré
Discussion : La prise en charge d’une main balistique fait appel à 2 principales techniques : le parage et la reconstruction. Obert rapporte dans sa série 144 patients qui ont bénéficié d’une autogreffe chondrale. Dans notre cas, cela nous a permis d’obtenir une reconstruction anatomique dont nos résultats fonctionnels, évalués par la TAM, étaient meilleurs. La technique de prélèvement incision verticale en
regard de la dixième côte, prélèvement en zone cartilagineuse pure selon l’indication, mais sans interrompre la continuité costale.
Une étude radiologique a été réalisée au recul de 10 ans la reconstruction par greffe chondrocostale a permis d’obtenir des
résultats cliniques satisfaisants . Le site donneur (la dixième côte) a une morbidité faible
Conclusion : L’utilisation de greffons cartilagineux costaux fait actuellement partie de l’arsenal thérapeutique, nous avons étendu son indication à d’autres pertes de substance cartilagineuses plus importantes, comme fracture comminutive de la 4éme métacarpienne d‘origine balistique avec un résultat clinique et radiologique intéressant
Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
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Wrist / Hand
ABSTRACT N° SOFCOT24-973
Traitement palliatif par transfert tendineux après paralysie radiale : A propos de 8 cas
Mohammed Barrached* 1, Achraf Tebbaa El Hassali1, Adnane LACHKAR1, Najib ABDELJAOUAD1, Hicham YACOUBI1
1Centre Hospitaliser Universitaire Mohammed VI d'Oujda, Oujda, Morocco
Your abstract : Le nerf radial est un nerf mixte dont l’action motrice est essentielle et prédominante. Sa paralysie est très handicapante sur le plan fonctionnel. Le traitement palliatif peut être discuté d’emblée, si les possibilités de chirurgie nerveuse ne sont pas réalisables, secondairement en cas de lésion prise en charge tardivement, après échec de la chirurgie nerveuse ou après une récupération insuffisante.
Material and methods : une étude rétrospective évaluant les résultats fonctionnels d’une série de 8 patients ayant une paralysie radiale isolée bénéficiant d’une réanimation de l’extension du poignet et des doigts par un transfert tendineux au sein du service d’orthopédie et traumatologie de notre structure entre 2015 et 2023. Le critère d’inclusion était une paralysie du nerf radial traitée par transferts tendineux .
Results : Le recul moyen était de 24 mois . Huit patients ont pu être évalués : 6 avaient une extension axée du poignet, 1 était en inclinaison ulnaire et 1 en inclinaison radiale. Les mobilités du poignet étaient de 54° en extension, 40° en flexion. L’extension des doigts était possible poignet en extension dans 6 cas. L’abduction du pouce était incomplète mais fonctionnelle dans 7 cas et peu fonctionnelle dans 1 cas. La fermeture de la main était toujours complète.
Discussion : La réparation nerveuse initiale ou précoce reste l’attitude initiale à respecter. Ce n’est qu’en cas d’échec que les transferts palliatifs seront indiqués. La plupart des auteurs ont rapporté que le transfert tendineux chez les patients atteints de paralysie du nerf radial peut donner de bons résultats une fois que la réparation nerveuse a échoué. Actuellement, il n'y a pas de consensus sur la meilleure méthode de transfert de tendon chez les patients atteints de paralysie du nerf radial. La gravité des lésions du nerf radial ainsi que l'anatomie et les performances générales d'un patient déterminent souvent la meilleure méthode chirurgicale disponible. Cependant, les chirurgiens utilisent différentes combinaisons de transferts tendineux afin d'atteindre trois objectifs majeurs dans le traitement de la paralysie du nerf radial, notamment la restauration de l'extension des doigts (articulation métacarpo-phalangienne), la restauration de l'extension du pouce et du poignet en cas de paralysie sévère du nerf radial.
Conclusion : Si les règles techniques de réalisation et les consignes de rééducation postopératoires sont respectées, les transferts tendineux pour paralysie radiale donnent régulièrement des résultats très satisfaisants.
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ABSTRACT N° SOFCOT24-990
Brûlures de la main : prise en charge en phase aiguë et challenges
Doha Laamarti* 1, Meriem Ben Khedher1, Samar Ben Mrad1, Iheb Taieb1, Mariem Chaieb1, Nidhal Mahdhi1
1CHU Sahloul, Sousse, Tunisia
Your abstract : Les brûlures représentent un problème de santé publique d'une ampleur significative, constituant l'une des formes les plus prévalentes des traumatismes cutanés.
Avec une prévalence notable, les victimes de brûlures subissent des lésions au niveau des mains, entraînant des répercussions socio-économiques et fonctionnelles importantes qui altèrent profondément leur qualité de vie.
L'objectif de cette étude est de partager les enseignements tirés de l'expérience de notre service en matière de prise en charge des brûlures de la main.
Material and methods : Une étude rétrospective a été menée sur les patients présentant des brûlures de la main qui ont été évalués et traités par notre équipe entre les années 2015 et 2024.
Les brûlures prises en compte dans cette étude étaient soit exclusivement localisées aux mains, soit associées à des brûlures sur d'autres parties du corps.
Sur une période de neuf ans, un total de 1465 patients a été traité pour des brûlures des mains, qu'ils aient nécessité une hospitalisation ou qu'ils aient été pris en charge en ambulatoire.
Results : Parmi ces patients, les deux tiers étaient de sexe masculin, avec une proportion significative de 40 % d'enfants parmi eux.
Dans notre contexte tunisien, les brûlures de la main sont principalement attribuables à des causes thermiques, notamment des brûlures par flammes chez les adultes et des brûlures par ébouillantement chez les enfants.
La prise en charge de ces brûlures a principalement suivi des approches conventionnelles, bien que 15,2 % des patients aient été soumis à un débridement enzymatique et que 38,4 % aient nécessité une intervention chirurgicale pour leur traitement.
Discussion : Les brûlures constituent des lésions traumatiques dévastatrices touchant un large éventail de la population. Les brûlures de la main, en particulier, ont un impact significatif sur la qualité de vie des patients. Notre approche au sein du service a été axée sur le respect des délais de cicatrisation habituels, associé à une utilisation appropriée de dispositifs d'appareillage. Les patients nécessitant une intervention chirurgicale ont été majoritairement traités par des excisions suivies de greffes de peau minces respectant les unités plastiques de la main.
Les brûlures de la main engendrent des séquelles fonctionnelles graves qui compromettent l'autonomie des patients, soulignant ainsi l'importance cruciale d'une prise en charge initiale bien orchestrée, alliant approches médicales, chirurgicales et rééducatives.
Conclusion : La gestion des brûlures en phase aiguë est faite à la carte et doit être individualisée en fonction de la nature, de l'étendue des lésions ainsi que de leur profondeur. Dans ce cadre, l'ergothérapie précoce joue un rôle indéniable dans l'amélioration de la fonctionnalité post-brûlure.
Il est impératif de souligner que la prévention demeure la pierre angulaire de la lutte contre les brûlures, représentant la stratégie privilégiée pour réduire l'incidence de ces traumatismes cutanés dévastateurs.
Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
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ABSTRACT N° SOFCOT24-1002
Luxation post traumatique du tendon extenseur dans la vallée inter métacarpienne à
propos d’un cas.
Nadia Menasri* 1, Amine benzemrane1, zoheir saidi1
1chu douera, alger, Algeria
Your abstract : La luxation appareil extenseur au dos de l'articulation métacarpo-phalangienne (zone 5 de Verdan)
est fréquemment retrouver dans le cadre de la polyarthrite rhumatoïde plus rarement dans un
contexte traumatique se trouve sous le terme de boxer ‘s Knukle par sa relatif fréquence chez le
boxeur
L’instabilité de l'appareil extenseur résulte en effet de défaut de mécanisme de tension des
bandelettes sagittales cette stabilité dépend de l'étendue de la lésion.
Dans la majorité des cas il s'agit d'un traumatisme fermé du majeur dominant lors d’une flexion
forcée (coup de poigne) une rupture de la bandelette sagittale radial et d'une luxation de l'extenseur
dans la vallée inter-métacarpienne les têtes de métacarpienne ulnaire.
Material and methods : Il s'agit d'une patiente âgée de 38 ans boxeuse victime il y a un mois d'un accident sportif
traumatisme fermé de sa main droite membre dominant une flexion forcée du majeur.
Malade consulte 1mois après le traumatisme pour une douleur lors de la flexion et une instabilité du
tendon extenseur de majeur avec un blocage du tendon.
L’examen clinique attentif permet de visualiser une instabilité du tendon extenseur du 3eme doigt de
sa main droite dans la vallée inter-métacarpiennes ulnaire avec un blocage de ce dernier en
extension
La radio de la main droite ne révèle pas de lésion osseuse.
Une échographie dynamique complete par une IRM chez cette patiente on confirmer le diagnostic de
l'instabilité du tendon extenseur et de la lésion de la bandelette sagittale radiale.
Donc on est devant une patiente âgée de 38 boxeuse qui présente une luxation
avec blocage du tendon extenseur du majeur de sa main droite dominante par rupture de la
bandelette sagittale classé type 3 selon Rayan et Murray.
Results : Malade opérée un abord arciforme de 3 cm au niveau de l'espace inter métacarpien après
individualisation de la lésion de la bandelette sagittale ulnaire on a réalisé une suture par un surjet au
fil 3-0 renforcé par des Points séparés.
Une immobilisation par une attelle à 45 degrés de flexion de la métacarpo-phalangienne garder
pendant 3 semaines.
Après une rééducation fonctionnelle une récupération complète et une stabilité du tendon chez
cette malade.
Discussion : . En dehors de la lésion partielle de la bandelette sagittale qui ne déstabilise pas l'appareil extenseur
le traitement est chirurgical consiste à une suture de la bandelette lésée suivie d'une immobilisation
de 3 semaines permettant une récupération fonctionnelle complète après une rééducation bien
conduite.
malade avait repris son activité spotif avec un recul de .3ans
Conclusion : C’est une pathologie rare touchant surtout le boxeur.
. Peu décrite dans littérature donc le diagnostic fait tardivement.
. Le diagnostic il est essentiellement clinique en cas de doute une échographie peut le confirmer une
radiographie pour éliminer le diagnostic différentiel.
Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
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Wrist / Hand
ABSTRACT N° SOFCOT24-1160
L'allongement du radius ou de l'ulna dans les séquelles traumatiques de l’avant-bras préserve la pronosupination
Rabah Atia* 1, Soumaya Remel1, Ilhem Labidi1
1Faculté de Médecine , Université Badji Mokhtar, Annaba, Algeria
Introduction : Les impératifs de la pronosupination (Destot) sont à respecter en traumatologie et en pathologie la longueur des os doit être intacte, la courbure pronatrice du radius intacte, l’absence de décalage d’un des 2 os et un espace interosseux libre et deux articulations radio-ulnaires mobiles
Material and methods : Quatre patients porteurs de dislocation radio ulnaire distale ont bénéficié d allongement du Radius et d une greffe fibulaire libre Cinq patients porteurs de lésions de Monteggia négligées ont bénéficié d un allongement de l ulna et d une greffe fibulaire libre
Results : Le squelette anti brachial est constitué du radius et l’ulna. Les épiphyses donnent les articulations proximale et distale constituant un cadre. La diaphyse radiale double courbure concave en avant et en dedans. La diaphyse ulnaire n’est ni rectiligne, ni fixe lors des mouvements. Les épiphyses radiales très différentes, la proximale, profonde sous les muscles, porte la tête radiale cartilagineuse excluant toute possibilité d’ostéosynthèse . L’épiphyse distale, plus massive et plus superficielle autorise l’implantation de broche. Les épiphyses ulnaires différentes une proximale volumineuse et une distale fine. L’épiphyse proximale porte l’olécrane dans l’axe longitudinal de la diaphyse, prédilection pour la mise en place d’un implant intramédullaire. L’épiphyse distale porte la tête ulnaire, recouverte de cartilage sur faces périphérique et distale Elle devient impliquée dans l’articulation radio-ulnaire distale et l’articulation du poignet. La membrane interosseuse définit la portion réellement diaphysaire de chacun des deux os. Le concept d’axe anti brachial ou d’articulation anti brachiale (forearm axis ou forearm joint des Anglo-Saxons) développé pour mettre en avant l’idée de relation entre anatomie et biomécanique du coude, de l’avant-bras et du poignet, pour en arriver à une notion d’entité et dorsal. L’articulation radio-ulnaire distale est au poignet par de nombreux faisceaux ligamentaires radiocarpiens ventraux et dorsaux. Les muscles contrebalancent les deux pronateurs et les deux supinateurs. En supination, les deux diaphyses sont parallèles délimitant un espace interosseux. En pronation, le radius pré-croisant l’ulna, l’espace s’efface du fait du contact des deux diaphyses. anatomo-fonctionnelle. Le radius et l’ulna sont articulés par leurs extrémités. L’articulation radio-ulnaire proximale est principalement stabilisée par les ligaments annulaire et carré, mais aussi par la capsule articulaire du coude. L’articulation radio-ulnaire distale a pour stabilisateur principal le ligament triangulaire, renforcée par un ligament ventral
Discussion : La mobilité de la pronosupination est assurée par la liberté de la radio-ulnaire proximale et l'intégrité de la radio-ulnaire distale
Conclusion : La réparation des conditions de la prono supination passe par la réparation de la longueur des deux os de l'avant bras et la réparation de articulations radio ulnaires distale et proximale
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Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
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Wrist / Hand
ABSTRACT N° SOFCOT24-1167
Particularités et difficultés thérapeutiques des fractures de la main les quatre métacarpiens A propos 11 Dossiers
Rabah Atia* 1, Soumaya Remel1, Ilhem Labidi1
1Faculté de Médecine, Unversité Badji Mokhtar, Annaba, Algeria
Introduction : Les fractures associées des 4 métacarpiens sont des lésions rares , mais graves , résultant souvent d’une traumatisme violent avec un mécanisme d’écrasement engendrant dans la majorité des cas des lésions cutanées aggravant encore le pronostic fonctionnel . Les options thérapeutiques sont multiples : stabilisation par plaque, vissage embrochage, fixateur externe, amputation
Material and methods : 11 cas de fractures des 4 métacarpiens colligés (1996-2020), syndrome d ’écrasement, avec ouverture cutanée dans 7 cas, chirurgie , embrochage, amputation, pince pouce quatre doigts, suivi et surveillance de hospitalisation
Results : Evolution vers la perte de substance cutanée avec nécessité d’une greffe de peau dans un cas et l’amputation de 3 doigts.
Discussion : Syndrome d'écrasement sévère dont le pronostic dépend des lésions des parties molles surtout le résultat dépend de la cause de l'accident et de l'économie du geste la plus possible lors du premier geste en urgence
Conclusion : Les fractures des 4 métacarpiens sont des lésions graves qui posent problème de choix thérapeutique de la meilleure méthode qui permet à la fois la consolidation mais aussi la reprise d’une fonction satisfaisante cet objectif est souvent limité par l’ouverture cutanée et la complexité de la fracture.
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Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
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Wrist / Hand
ABSTRACT N° SOFCOT24-1183
Les malformations congénitales de la main : A propos de 74 cas
Samar Ben Mrad* 1, Meriem Ben Khedher1, Doha Laamarti1, Iheb Taieb1, Meryem Chaieb1, Nidhal Mahdhi1
1CHU Sahloul, Sousse, Tunisia
Your abstract : Les malformations congénitales de la main sont des anomalies anatomiques présentes dès la naissance, apparues dès la conception ou peu après, souvent sporadiques et isolées ou intègrent parfois un grand tableau syndromique. Ces malformation évoluent avec la croissance de l’enfant. Leur prise en charge est multidisciplinaire impliquant nombreux spécialistes. Le moment de la cure chirurgicale reste controversé
Material and methods : Nous rapportons une série de 74 malades porteurs d’une malformation congénitale de la main. La série comportait 34 cas de syndactylie qui étaient simples dans les plupart des cas. Le type A était le plus fréquent suivi du type B. On a également opéré deux cas de symbrachydactylie, 20 cas de polydactylie intéressant le 1er rayon (11 cas de Duplication du pouce) et le 5ème rayon (9 cas de Duplication du 5e doigt) et 20 cas de doigts à ressaut.
Results : L’âge moyen au moment de l’intervention était de 6,7 ans, avec légère prédominance féminine. Nous avons relevé un syndrome malformatif généralisé associé (le syndrome d’Apert) chez 2 enfants et une malformation cardiaque chez un enfant porteur de syndactylie du 1 er rayon. Les techniques utilisées pour la cure de syndactylie sont celle du lambeau dorsal en Omega dans 22cas et lambeau de Sterling Bunnel dans 12cas. Les résultats étaient favorables pour 29cas, une récidive partielle a été notée chez cinq patients.Pour la chirurgie des polydactylies, le résultat fonctionnel était bon pour les 20cas opérés.Pour la duplication du pouce, une résection du pouce radiale a été réalisée. Pour le 5e doigt, aucun déficit de flexion n'a été noté.Le résultat esthétique a été jugé satisfaisant dans 16cas et moyen dans 4cas en raison de la clinodactylie du 5e doigt. Le résultat de la chirurgie des pouces à ressaut a été favorable dans les 20cas traités par ténolyse.
Discussion : Les malformations congénitales de la main évoluent avec la croissance de l’enfant. Leur prise en charge nécessite une approche multidisciplinaire. La question du timing optimal pour la chirurgie reste un sujet de débat. Dans notre étude portant sur une série de 74 patients, nous avons opéré différentes malformations, notamment la syndactylie, la symbrachydactylie, la polydactylie et les doigts à ressaut avec des résultats globalement favorables. Cependant, quelques cas de récidive partielle ont été observés. Il est important de noter que le traitement chirurgical des malformations congénitales de la main nécessite une expertise spécialisée en microchirurgie. Le moment optimal pour l'intervention il doit tenir compte de la maturation osseuse afin d’éviter certaines déformations osseuses qui peuvent survenir avec la croissance.
Conclusion : Le traitement chirurgical des malformations congénitales de la main est ultra spécialisé, réalisé par des équipes entraînées à la microchirurgie. L’âge idéal de la correction est encore controversé. Le traitement chirurgical doit donc viser à corriger la malformation sans entrainer de retentissement sur la fonction déjà existante.
Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
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Wrist / Hand
ABSTRACT N° SOFCOT24-1186
Post burn wrist contracture: Presentation of one case treated by dorsal ulnar perforator flap
Samar Ben Mrad* 1, Meriem Ben Khedher1, Doha Laamarti1, Iheb Taieb1, Meryem Chaieb1, Nidhal Mahdhi1
1CHU Sahloul, Sousse, Tunisia
Your abstract : Post burn contractures of the hand and wrist are commonly seen worldwide in spite of the great advances in acute burn care. Reconstruction of the burned wrist is both a functional and aesthetic challenge especially for pediatric children.
Material and methods : A 4 year-old boy presented with 72 hours compartment syndrome secondary to a circumferential thermal burn of the forearm. The initial assessment noted an extended edema of the forearm witha fingertip necrosis. A fasciotomy was performed,in order to reduce the tissue damages, followed by hydro surgical debridement and skin grafting. At 2 months delay, the patient developed a wrist contracture associated to second and forth webspace contracture. Questioning revealed the non-appliance to splinting of the patient.
X ray did not reveal articular deformities. The surgical treatment consisted on the contracture release and the coverage by a dorsal ulnar perforator flap. The webspace contractures were released using respectively Ostrowskiand Omega plasties.The donor site was grafted (split skin graft) at 8 days delay. No complications were reported.
Results : A complete wrist extension was obtained immediately after releasing the contracture. Tenolysis was required. No complications were reported.
Discussion : Assessment of any burn contracture involves a detailed history of events and examination, including time since burn injury, the severity of functional limitation, quality of surrounding skin/scar, and involvement of other body parts it is also important to consider post-operative splinting positions after the simultaneous release of contractures and physiotherapy to achieve an ultimate result.
Conclusion : Compartment syndrome secondary to circumferential burns are frequent and impose urgent fasciotomy in order to avoid necrosis and major functional impairments. Splinting and physiotherapy are necessary. Skin contractures must be diagnosed and surgically treated using flaps due to their pliability.
Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
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Wrist / Hand
ABSTRACT N° SOFCOT24-1200
Un cas rare d'arthrite septique non traumatique hématogène du poignet
Mohamed Hedi Gharbi* 1, Sami Chebbi1, Hichem Abid1, Mohamed Yassin Belhedi1, Hedi Ezzin1
1Hopital Mongi Slim La Marsa, Tunis, Tunisia
Your abstract : L'arthrite septique de la main et du poignet est relativement rare. L'infection articulaire survient généralement en raison d'une inoculation directe par perforation ou traumatisme ou d'une propagation contiguë à partir des tissus adjacents. L'arthrite non traumatique hématogène primaire du poignet reste une affection rare pouvant entraîner un retard dans le diagnostic et le traitement. Dans ce travail, nous avons cherché à présenter un cas rare d'arthrite septique non traumatique hématogène du poignet.
Material and methods : Notre patiente était une femme de 62 ans sans antécédents médicaux, qui s'est présentée à notre service des urgences pour une douleur aiguë au poignet gauche et un gonflement débutant deux jours auparavant. L'examen physique a révélé une douleur à la mobilisation passive douce et des signes marqués d'inflammation. Elle n'avait pas de fièvre et le reste de l'examen était normal. La patiente a nié tout traumatisme récent. Les analyses de laboratoire de routine ont montré un taux élevé de marqueurs inflammatoires avec un taux de CRP de 173. Une échographie du poignet a révélé une importante épanchement intra-articulaire. Une ponction de l'articulation radio-carpienne avec une aiguille de calibre 18 insérée dans la capsule dorsale du poignet a révélé un liquide articulaire purulent. Une débridement par arthrotomie ouverte a été indiquée en utilisant une approche dorsale standard et des cultures aérobies et anaérobies ont été obtenues. Nous avons utilisé des antibiotiques à large spectre. Les cultures ont révélé Staphylococcus aureus et nos antibiotiques étaient appropriés. Le poignet a été immobilisé pendant une semaine avec une attelle et les antibiotiques ont été utilisés pendant 45 jours.
Results : Post-opératoire, la patiente a signalé la disparition de la douleur avec une plaie chirurgicale propre. Lors du suivi, une gamme complète de mouvements a été retrouvée et aucune infection récurrente n'a été observée.
Discussion : L'arthrite septique hématogène du poignet est une entité rare, surtout chez les patients sans antécédents médicaux. Elle pose un défi diagnostique dans la pratique clinique. La rareté des cas souligne la faible sensibilisation et le potentiel de reconnaissance tardive, rendant impératif d'être vigilant dans l'évaluation des symptômes liés au poignet. La difficulté à diagnostiquer l'arthrite septique hématogène réside dans sa présentation atypique et l'absence de signes cliniques pathognomoniques. Le potentiel de destruction articulaire rapide et d'impotence fonctionnelle nécessite une prise en charge diagnostique et thérapeutique rapide.
Conclusion : L'arthrite septique hématogène du poignet est rare chez les patients sans antécédents médicaux, ce qui complique son diagnostic. La difficulté réside dans sa présentation atypique et l'absence de signes cliniques spécifiques, nécessitant une prise en charge rapide pour éviter la destruction articulaire et l'altération fonctionnelle.
Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
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Wrist / Hand
ABSTRACT N° SOFCOT24-1317
Reparation des lesions tendineuses et ligamentaires de la main par l’utilisation de l’extensor indicis comme greffon libre.
Meziani Nassima* 1, aimed chemaa1, Serray Hamdi1, bilel boumaraf1, chahine TOUALBI1
1hopital universitaire, alger, Algeria
Your abstract : La réparation des lésions tendineuses et ligamentaires de la main en utilisant l'extenseur de l'index comme greffon libre présente plusieurs avantages.
L'objectif de notre étude prospective était de vérifier l'efficacité de l'utilisation du tendon de l’extensor indicis comme greffon libre dans les réparations secondaires des lésions tendineuses ou ligamentaires de la main et de juger de la morbidité de son sacrifice.
Material and methods : Les auteurs analysent les résultats d’une série de 28 interventions (2010-2019).
ce sont des réparations de 15 lésions tendineuses (greffe de tendons fléchisseurs de la main) et 13 ligamentoplasties (5 lésions de Steiner et 8 rhizarthroses) par l’utilisation de l’extensor indicis comme greffon libre faute de palmaris longus (absent).
Les résultats post-opératoires: la force et la mobilité de la main, sont évalués lors du suivi.
Results : Les résultats ont été évalué avec un recul moyen de 66 mois (100 -7) sur des critères subjectifs (douleur, force, limitation des activités, sensation de faiblesse de l’extensor indicis, ) et objectifs (amplitudes en flexion-extension et signe des cornes).
Nous n’avons eu à déplorer aucune complication post-opératoire au dernier recul. Aucun patient ne se plaignait de phénomènes douloureux, 13 patients avaient l’impression d’une faiblesse de l’extension de l’index par rapport au côté opposé . La majorité des patients étaient satisfaits.
Discussion : Les réparations secondaires des lésions tendineuses ou ligamentaires de la main obligent l’emploi d’une greffe en utilisant le plus souvent le palmaris longus En cas d' absence les auteurs utilisent le plantaire grêle qui nécessite une autre anesthésie.nous avons évalué le retentissement du sacrifice de l'extensor indicis sur la fonction de la main,
Ce prélèvement ne provoque pas de déficit dans la fonction de l' index , c'est une technique simple, lais il existe une certaine faiblesse de l'extension, la recommandation de cette technique chez les travailleurs manuels de force doit etre prudente
Conclusion : Technique de prélèvement simple, d’un greffon de bonne qualité reste une solution de sauvetage quand tous les autres sites de prélèvement ont été éventuellement épuisés. Le déficit d’extension que provoque semble ne pas être très gênant où souvent cette faiblesse de l’extension de l’index peut être améliorée par la rééducation, mais la prudence est de mise quand le patient est un jeune et travailleur manuel.
Ces avantages en font une option chirurgicale attrayante pour de nombreux patients nécessitant une intervention de réparation de la main.
Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
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Wrist / Hand
ABSTRACT N° SOFCOT24-1390
Fracture de fatigue du scaphoïde chez un coiffeur
Sami Chebbi* 1, Lassaad Hassini1, Ibrahim Najjar1, Wajdi Chermiti1, Mourad Mtaoumi1, Karim Bouattour1
1CHU Sahloul, Sousse, Tunisia
Your abstract : Les fractures de fatigue du membre supérieur sont rares et peuvent survenir chez la population militaire ou sportive. L’atteinte du scaphoïde carpien est inhabituelle. En raison de sa rareté, son diagnostic et sa prise en charge optimale n'sont pas encore bien établies.
Material and methods : Nous rapportons le cas d’une fracture de fatigue du scaphoïde carpien droit survenue chez un coiffeur de 35 ans, droitier, exerçant depuis 17 ans, sans antécédents, qui a consulté pour des douleurs du poignet suite à une semaine de travail surchargée.
L'examen initial ne trouvait qu'une simple douleur à la palpation de la tabatière anatomique et la radiographie initiale était normale. Il a été mis sous un traitement symptomatique.
Devant la persistance des douleurs après deux mois, une radiographie de contrôle a objectivé un trait de fracture avec un remaniement osseux au niveau du scaphoïde.
Il a été immobilisé par une manchette plâtrée prenant le pouce pendant de 2 mois.
Results : Au dernier recul, le patient décrit une disparition totale des douleurs et une reprise de son activité professionnelle habituelle.
Discussion : Cette observation présente des particularités par rapport aux cas publiés. En effet, dans notre cas il s'agit d'un adulte de 35 ans alors que l'âge de survenue de cette fracture serait inférieur à 20 ans. De même, la circonstance de survenue, dans le cadre professionnel, est inhabituelle sachant que la population concernée soit celle des gymnastes de compétition.
Par ailleurs, la sollicitation extrême du poignet en hyperextension avec contrainte d'appui ou hyperflexion, retenue comme évènement prédisposant aux fractures de fatigue du scaphoïde n'a pas été retrouvée chez ce patient.
La radiographie conventionnelle est fréquemment normale au début des symptômes. Cette notion, très souvent constatée pour les fractures de fatigue, serait encore plus vraie pour le scaphoïde. L’IRM et la scintigraphie trouvent leur place dans ses cas.
L'image radiologique rapportée est, comme présentée chez notre patient, celle d'une fracture horizontale siégeant au col du scaphoïde. La fracture transversale, située au col du scaphoïde témoigne bien du mécanisme lésionnel, où la sollicitation exercée trouve cette zone de faiblesse osseuse située entre le pôle proximal et la base.
Le traitement des fractures de fatigue du scaphoïde est de principe orthopédique, sachant que la fracture est non déplacée, située au col d'orientation horizontale favorable à la consolidation. Il consiste à immobiliser le poignet dans une résine prenant le pouce durant 6 à 8 semaines. Néanmoins, certains cas ont nécessité le recours à la chirurgie en cas d’absence de consolidation, après 2 mois d'immobilisation.
Conclusion : Les fractures de fatigue du scaphoïde carpien constituent une entité exceptionnelle dans le cadre professionnel. Le meilleur traitement de cette pathologie serait préventif.
Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
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Wrist / Hand
ABSTRACT N° SOFCOT24-1404
The management of the locking of a metacarpophalangeal joint : a serie of 22 cases
Ines Sboui* 1, Mouna Ounaeis1, hela Bouzouaya1, khairi Saibi1, Sayed Baccari1
1Institut Med taeib kassab, manouba, Tunisia
Your abstract : The locking of a metacarpophalangeal joint is an uncommon and poorly known condition. The locking is due entrapment of the accessory collateral ligamentto The main differential diagnosis is trigger finger.
Material and methods : We report a serie of 22 cases, treated between 2005 and 2023 at our departement, we studied the age and the sex of the patients, whether the locking was in flexion or extension. All patients had xrays. The surgery was conducted under local anesthesia. It was either an open reduction or a closed reduction. The reoccurence was studied after a minimum of eight moths of follow-up.
Results : 10 patients were female, four patients were male , the main age was 36 year-old, the locking was spontaneous in 17 cases and post-traumatic in 5 cases. The blockage was in flexion in 18 cases and in extension in 4 cases. The x-rays were normal in 15 cases and showed bump of the head of the metacarpal bone in 7 cases . The reduction was spontaneous in one case, through closed reduction in 17 cases and through open reduction in 4 cases. There were no case of recurrence
Conclusion : The managment of the locking of a metacarpophalangeal joint is usually not complicated a better knowledge of the entity allows a better managment of these cases
Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
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Spine
ABSTRACT N° SOFCOT24-181
Erector spinae plane bloc pour l'analgésie après chirurgie du rachis
Abed Lynda* 1, Mohamed Amine Benzemrane1, Nabil Kadir1
1chu douera, Alger, Algeria
Your abstract : La chirurgie du rachis majeure est pourvoyeuse de douleurs post-opératoires souvent intenses et justifie une stratégie multimodale. L’Erector Spinae Plane (ESP) block ou bloc des érecteurs du rachis est une nouvelle technique d’analgésie locorégionale qui a été décrite initialement en chirurgie thoracique. Plus récemment cette technique a étendu ses indications pour la gestion de la douleur postopératoire en chirurgie du rachis.
L'objectif de ce travail est d'évaluer l'efficacité et la faisabilité de ce bloc chez les patients au décours d'une chirurgie du rachis.
Material and methods : Tous les patients adultes candidats à une chirurgie du rachis sont inclus. Les interventions sont réalisées sous anesthésie générale.
Après l’installation du patient en décubitus ventral, nous réalisons un ESP bloc échoguidé selon l’étage concerné. A l’aide d’une sonde linéaire haute fréquence, nous repérons les côtes puis on déplace la sonde médialement pour repérer les apophyses transverses recouvertes par les muscles érecteurs du rachis. On injecte à ce niveau sous le fascia thoraco-lombaire 20 ml de Bupivacaine 0,25% de façon parallèle en observant le décollement du muscle témoin de la bonne diffusion de l’AL.
Nos patient reçoivent un régime d’analgésie multimodale en post-opératoire. L'intensité de la douleur est évaluée par l'EVA toutes les les 4h durant 24h.
Results : Au total 10 patients ayant subi différents types de chirurgie du rachis (réglée ou traumatique) ont bénéficié de cette approche.
Les scores de douleur à l’EVA sont satisfaisants, inférieures à 40 mm (moyenne= 35mm). Aucun patient n’a nécessité le recours à un supplément antalgique.
Sommeil préservé la première nuit chez plus de la moitié des patients.
Déambulation à J1 chez la majorité des patients (sauf chez deux patientes dont une en raison d’une brèche dure mérienne)
Aucun incident ou complication liés à la technique anesthésique/analgésique n’a été noté.
Discussion : Le bloc des érecteurs du rachis est une nouvelle technique d’anesthésie locorégionale qui a été décrite en premier lieu pour soulager les douleurs thoraciques neuropathiques chroniques. Plus récemment cette technique a étendu ses indications pour la gestion de la douleur postopératoire notamment dans les suites d'une chirurgie du rachis comme le montre quelques « cases reports »
Sous échoguidage, ce bloc est moins invasif et comporte moins de risque de complications comparé aux blocs proximaux.
Conclusion : L’ESP bloc est une technique récente qui est en cours d’évaluation et devra attendre d’autres études pour être définitivement validée. Cependant son efficacité analgésique en l’intégrant dans un modèle d’analgésie multimodale, sa facilité de réalisation et son innocuité semblent être prometteuses.
Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
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Spine
ABSTRACT N° SOFCOT24-282
Évaluation de la stabilisation hybride dans le traitement chirurgical de la pathologie lombaire dégénérative. À propos de 50 cas.
Hichem Chelbi* 1, walid senane1, bachir guerbaai1, amine kerkour1, safi azzouz1
1HMUSCORFA, orthopedie , staoueli, Algeria
Introduction : La fusion d’un ou plusieurs segments intervertébraux lombaires est pourvoyeuse de la dégénérescence du segment adjacent .
La création d'une zone de transition dynamique par un dispositif interépineux (DIE) proximal à la fusion est récemment appliquée pour réduire l'apparition de la dégénérescence. nous rapportons dans cette étude notre expérience avec le DIE implanté au dessus de l’arthrodèse rigide postérieure TLIF dans l’objectif de déterminer son efficacité.
Material and methods : Une étude prospective, monocentrique de 50 patients qui ont bénéficié d’une arthrodèse hybride par une stabilisation dynamique DIE au niveau du segment sus-jacent de l’arthrodèse rigide, l’âge moyen 56 ans, opérés pour pathologie lombaire dégénérative entre juillet 2020 et mars 2023.
L’évaluation de la douleur lombaire et radiculaire selon l’échelle visuelle analogique EVA, et l’incapacité fonctionnelle selon le score d’Oswestry (ODI).
L’évaluation radiologique basée sur l’ EOS, les radiographies dynamiques en flexion extension, et imagerie par résonance magnétique selon Pfirrmann pour étudier le segment stabilisé par le DIE.
Results : La durée moyenne de suivi 13 mois ± 7,6 mois et des extrêmes a permis d’étudier certains paramètres en pré et post-opératoire.
Les résultats cliniques fonctionnels, ont montré la satisfaction des patients par une amélioration significative à l'EVA lombaire et radiculaire, ainsi que le score d’Oswestry (ODI) (p < 0.01).
Les résultats radiologiques objectivent un alignement lombaire bien maintenu dans le plan sagittal avec amélioration de l’angle de cobb sur le plan frontal ; l'amplitude de mouvement global postopératoire au niveau adjacent stabilisé par DIE est de 3° (P < 0,05), la hauteur discale conservée à tous les niveaux (P < 0,05). L’IRM au dernier recul montre la non dégénérescence avec conservation et amélioration du segment vertébrale stabilisé par DIE confirmée par la classification pfirmann (p < 0.02).
Discussion : L'implantation DIE au-dessus d'une stabilisation rigide TLIF à un seul ou plusieurs niveaux pourrait empêcher la perte de la hauteur du disque, assurer une diminution de la mobilité intervertébrale et réduire la progression de la dégénérescence au niveau du segment adjacent. Cliniquement, l’implantation DIE a réduit les douleurs et l'invalidité. Par conséquent, la stabilisation hybride a permis de prévenir et ralentir la progression de la dégénérescence clinique et radiologique du segment adjacent améliorant ainsi la qualité de vie des patients.
Conclusion : La stabilisation hybride nouveau concept dans le traitement chirurgical de la pathologie dégénérative lombaire.
Décomprimer suffisamment par une fixation stable et solide (stabilisation rigide) tout en associant une protection de l’étage adjacent par la stabilisation dynamique.
Décomprimer, stabiliser et protéger le segment adjacent. telle est la devise de la stabilisation hybride.
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Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
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Spine
ABSTRACT N° SOFCOT24-341
Hémangiome vertébral : de l’agressivité à l’atypie : à propos d’un cas litigieux et une revue de la littérature.
Nizar Sahnoun* 1, Yosr Hentati2, Boudour Gargouri2, Cyrine Fourati1, Hassib Keskes1, Zaineb Mnif2
1Service de chirurgie orthopédique et traumatologie, CHU Habib Bourguiba , 2Service d’imagerie médicale, CHU Hedi Chaker, Sfax, Tunisia
Your abstract : L'hémangiome osseux est une lésion primitive bénigne de l'os, caractérisée par la néoformation et l'agglomération de vaisseaux sanguins anormaux. L'atteinte des vertèbres et du squelette crânio-facial est la plus fréquente mais, tous les os peuvent être touchés.Des critères d’agressivité peuvent exister à savoir une extension osseuse, extra osseuse voire épidurale. Bien que ces critères soient typiques dans la majorité des cas,des critères d’atypie peuvent prêter à confusion avec d’éventuelles lésions malignes. Le traitement chirurgical est recommandé pour les formes agressives symptomatiques et rapidement progressives et la biopsie osseuse est indiquée dans la moindre atypie.
OBJECTIFS : - Illustrer, au travers d’un cas clinique documenté par scanner et IRM, les critères diagnostiques et les critères d’agressivité des hémangiomes vertébraux. -Connaître les principaux diagnostics différentiels des angiomes aggressifs et les principaux critères distinctifs. -Préciser l’apport de l’imagerie dans le diagnostic des complications éventuelles des angiomes agressifs.
Material and methods : PRESENTATION DU CAS : Nous rapportant à travers ce travail le cas d’une patiente âgée de 60ans, qui consultait pour des lombosciatalgies.
Results : Un scanner lombaire a été réalisé d’où la découverte fortuite d’une lésion lytique somatique de L2 d’allure maligne. Une IRM médullaire a été réalisée concluant à une lésion lytique associée à des signes d’épidurite et à une infiltration des parties molles en rapport avec un angiome agressif. Les principaux diagnostic différentiels discutés à travers ce cas sont le plasmocytome, le myélome, la maladie de Paget dans sa forme angiomateuse et la métatstase osseuse.
Conclusion : Les hémangiomes vertébraux agressifs représentent une entité très rare et exceptionnelle chez le sujet âgé. Ils se manifestent le plus souvent par des signes de compression médullaire d´installation progressive, le risque majeur est sa présentation d´emblée par une paraplégie ou une tétraplégie nécessitant une chirurgie décompressive urgente.
Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
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ABSTRACT N° SOFCOT24-360
Les paramètres pelvi-rachidiens avant et après instrumentation dans le Mal de Pott aigu
Amin Henine* 1, Hayat Cherifi1
1Service C.O.A CHU de Douèra Faculté de Médecine Université de Blida 1 , Alger, Algeria
Your abstract : L'impact de la tuberculose rachidienne sur l'harmonie de la colonne vertébrale est connu avec la possibilité d'une désorganisation de cette architecture qui à la longue est susceptible d'engendrer des complications à type de déformation voire même de paralysie. L'objectif de ce travail est d'analyser le couple spino-pelvien dans le plan sagittal et de démontrer le bienfait d'une fixation chirurgicale réalisée tôt.
Material and methods : Une étude prospective monocentrique de 21 patients, 19 femmes et 2 hommes, avec une moyenne d'âge de 42 ans (extrêmes 19 et 67) et concernant la localisation, nous avons eu 2 cervicales, 8 thoraciques, 7 thoraco-lombaires et 4 lombaires. 10 cas (47,6%) avaient une angulation régionale supérieure ou égale à 30°. 11 cas (52,4%) avaient 2 ou 3 vertèbres détruites. 12cas (57,1%) avaient une atteinte mixte de la colonne antérieure et moyenne. Tous ont été instrumentés. L’évaluation a été effectuée sur des télémétries du rachis entier incluant le crâne et les genoux, de profil et de face. La lordose cervicale (LC), la cyphose thoracique (CT), l'intervalle thoraco-lombaire T10-L2 et la lordose lombaire (LL) ont été évalués. L'incidence pelvienne (IP), la pente sacrée (PS) et la version pelvienne (VP) ont également été calculées.
Results : La valeur moyenne de la LC était de 18,57 ° ± 6,4 (0°- 26 °) en pré et postopératoire. La CT est passée de 44,57 ° ± 11,4 (26 °- 72 °) à 45,09 ° ± 11,5 (26 °- 72 °). La T10 L2 était de 14,5 ° ± 9 (0°- 44 °) au départ puis de 12,6 ° ± 7,8 (0°- 44 °) au final. La LL était de 41,9 ° ± 15,9 (10 °- 66 °) avant chirurgie et de 42,8 °± 15,2 (10 °- 66 °) après. L'IP était de 49,3 °± 9,1 (28 °- 62 °). La PS initiale était de 32,7 ° ± 8,7 (16 °- 50 °) et finale de 35,0 ° ± 8,9 (20 ° - 54 °). La VP était de 17,1 ° ± 6,4 (10 °- 30 °) au début et de 14,4 ° ± 5,8 (6 °- 26 °) à la fin.
Discussion : Une variété en lordose a caractérisé le rachis cervical de nos patients et elle est demeurée constante. Une forte constitution en cyphose du segment dorsal était notée et le rajout supplémentaire d’une déformation assez tassée en avant, sans une instrumentation aurait pu aboutir à un dos encore plus rond. La perturbation de T10 L2 a été partiellement améliorée et on rappelle que sa valeur normale est de 0° à 10°. On a eu peu de variabilité de la LL et la fixation a permis de conserver cette courbure moyennement accentuée. Selon l'IP, on a eu surtout affaire à un bassin modéré. Une certaine amélioration a été constatée concernant la PS et la VP qui normalement varient de façon inverse pour maintenir la constance du pelvis.
Conclusion : La balance sagittale dans la maladie tuberculeuse vertébrale débutante, n'est pas encore trop modifiée et la chirurgie, notamment l’ostéosynthèse aide à son maintien.
Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
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ABSTRACT N° SOFCOT24-361
Stratégie chirurgicale dans la tuberculose vertébrale aigue
Amin Henine* 1, Hayat Cherifi1
1Service C.O.A CHU de Douèra Faculté de Médecine Université de Blida 1, Alger, Algeria
Your abstract : Les lésions sévères observées dans la tuberculose rachidienne lors de sa phase d'installation sont parfois telles qu'elles sont susceptibles d'engendrer d'emblée des complications à type d'instabilité, de déformation et voire même de paralysie. Les conséquences encourues en sont la perte de l’autonomie, le retentissement sur l’harmonie du rachis et la gêne fonctionnelle occasionnée. La difficulté à opérer les lésions séquellaires est un fait indéniable. L'objectif de ce travail est de proposer un plan de traitement chirurgical anticipé simple dès la phase débutante selon le stade de la maladie.
Material and methods : Une étude prospective monocentrique de 21 patients, 19 femmes et 2 hommes. La moyenne d'âge était de 42 ans avec des extrêmes à 19 ans et 67 ans. Concernant la localisation, nous avons eu 2 cervicales, 8 thoraciques, 7 thoraco-lombaires et 4 lombaires. Le tableau clinique était le suivant: 7 cas neurologiques sans cyphose, 9 cas de cyphose dont 7 avec déficit sensitivomoteur, ainsi que 5 cas instables. Tous ont été opérés. L’abord, la décompression, le drainage, la fixation, la greffe et la correction étaient variables en fonction de chaque catégorie.
Results : L’approche a été antérieure dans 2cas (9,5%), postérieure dans 13cas (61,9%) et combinée dans 6 cas (28,6%). Vidange d’abcès et débridement ont été pratiqués dans 10 cas (47,6%). La libération a été utilisée dans 11 cas (52,4%), dont 7 par voie postéro latérale et 4 par voie antérieure . La greffe a été réalisée par voie antérieure dans 2cas (9,5%), par voie postérieure dans 15cas (71,4%) et par voie mixte dans 4cas (19,0%). L’instrumentation a été antérieure dans 2cas (9,5%), postérieure dans 18 cas (85,7%) et double dans 1cas (4,8%). La réduction de la cyphose a été nécessaire dans 9 cas (42,9%). La récupération a été la règle chez tous les neurologiques avec ou sans cyphose.
Discussion : L’abord a été essentiellement postérieur et il a été aussi antérieur voire combiné chez certains neurologiques ainsi que cyphotiques. Le drainage des collections importantes et l’excision des séquestres compressifs ont été nécessaires notamment chez les neurologiques ainsi que les cyphotiques. La décompression a été réalisée dans les cas neurologiques avec ou sans cyphose, ce qui a permis à tous les patients déficitaires de récupérer. La greffe et l’instrumentation étaient fonction de l’approche. La correction a été indispensable chez tous les cyphotiques.
Conclusion : La chirurgie la plus directe, la moins nocive et répétitive doit être privilégiée dan le Mal de Pott inaugural. La démarche thérapeutique chirurgicale doit être adaptée à la forme présentée, selon qu’il s’agit d’un déficit sensitivomoteur avec ou sans cyphose, ou d’un rachis avec risque d’instabilité. Elle repose principalement sur une instrumentation associée à une greffe, surtout postérieure avec en plus une décompression et reconstruction par abord antérieur ou combiné dans certains cas ayant une altération neurologique associée ou non à une déformation cyphotique.
Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
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ABSTRACT N° SOFCOT24-487
La chirurgie peut-elle améliorer les douleurs des patients atteints de scoliose idiopathique de l’adolescent ?
Arthur Poiri* 1, Louise Ponchelet1, Anne-Laure Simon1, Florence Julien Marsollier1, Mikael Finoco1, Brice Ilharreborde1
1Hôpital Universitaire Robert Debré, Paris, France
Your abstract : La fusion postérieure est l’intervention chirurgicale de référence pour corriger la scoliose idiopathique de l’adolescent (SIA) progressive. L'optimisation de la prise en charge péri-opératoire est cruciale pour améliorer les résultats postopératoires et éviter le risque non négligeable de douleurs chroniques signalées après la chirurgie. Les rachialgies préopératoires ont été associées à de moins bons scores fonctionnels chez les adultes, mais l'influence de ce paramètre reste floue chez les patients atteints de SIA. L'objectif de cette étude était d'évaluer l'incidence de la douleur chez les candidats à la chirurgie dans la SIA et de rapporter les résultats postopératoires des patients présentant une douleur significative avant l'intervention.
Material and methods : Tous les patients atteints de SIA ayant subi une chirurgie de correction fusion postérieure entre 2015 et 2022 ont été inclus, avec un suivi minimal d'un an. Les données démographiques, les scores EVA, SRS-22 et SRS-30 ont été analysés. Le groupe douloureux (D) était composé de patients ayant une EVA > 3 en préopératoire, tandis que le groupe sans douleur dorsale (ND) était composé de patients ayant une EVA ≤ 3 en préopératoire. Des mesures radiologiques ont été effectuées avant et après la chirurgie par un observateur indépendant. Les scores et les mesures radiologiques des deux groupes ont été comparés avant et après la chirurgie.
Results : Au total, 319 patients ont été inclus, dont 120 patients dans le groupe D (incidence de la douleur de 37,6%). Aucune différence n'a été trouvée entre les groupes concernant l’angle de Cobb principal préopératoire moyen et les taux de correction (p = 0,39 et p = 0,25, respectivement). L’EVA préopératoire était en moyenne de 5,7 +/- 1,4 dans le groupe D et de 0,4 +/- 0,9 dans le groupe ND (p ≤ 0,01). Aucune corrélation n'a été trouvée entre la douleur et les paramètres démographiques ou radiologiques. Après la chirurgie, l’EVA a été significativement réduite dans le groupe D (p ≤ 0,01) et 68% des patients ont signalé une douleur mineure (EVA ≤ 3) lors du dernier suivi. Les scores totaux moyens SRS se sont améliorés de manière significative après chirurgie chez les patients du groupe D (de 3,48 +/- 0,41 à 3,89 +/- 0,65, p ≤ 0,01). Les scores de satisfaction du SRS étaient significativement plus élevés chez les patients initialement douloureux (de 3,11 +/- 0,66 vs 4,33 +/- 0,78, p ≤ 0,01). L’EVA post opératoire, les scores totaux du SRS et tous les scores des différents domaines après la chirurgie étaient identiques dans les deux groupes D et ND.
Conclusion : La rachialgie est un symptôme fréquent et sous-estimé chez les candidats à la chirurgie de la SIA, sans corrélation avec l'ampleur de la déformation. Elle peut être significativement améliorée après la chirurgie, ainsi que la satisfaction globale, et sa présence ne devrait pas retarder ou contre-indiquer l'intervention. Une approche globale des facteurs psychosociaux associés reste nécessaire chez les patients douloureux.
Conflits d’intérêts :
A. Poiri: Pas de conflit déclaré ,
L. Ponchelet: Pas de conflit déclaré ,
A.-L. Simon: Pas de conflit déclaré ,
F. Julien Marsollier: Pas de conflit déclaré ,
M. Finoco: Pas de conflit déclaré ,
B. Ilharreborde Consultancy, Expert: Implanet, Zimmer Biomet et Medtronic
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ABSTRACT N° SOFCOT24-564
Spondylodiscite non spécifique de localisation lombaire chez un nourrisson
Ilies Hasrouri* 1, Toufik Boussaha1, Hemza Amrane 1, Nouar Boudjouraf1, Nazim Benmayouf1, Chaouki Derdous 1, Hamza Allaoua1, Nacer Khernane 1
1CHU Benflis Touhami, Batna, Algeria
Your abstract : Intérêt de l’imagerie dans le diagnostic des atteintes rachidiennes du nourrisson chez qui le tableau est pauci symptomatique, souvent frustre et le syndrome inflammatoire peu marqué.
Material and methods : Un nourrisson de 21 mois ramené aux urgences pour douleur lombaire et boiterie à la marche avec refus de la position assise. L’interrogatoire et l’examen clinique : une notion de traumatisme remontant à un mois, hyper-lordose lombaire, point gâchette de L2. L3 et L4, évoluant dans un contexte apyrétique
Le bilan biologique retrouve une hyperleucocytose à 16000 elt/mm3, CRP négative ; VS accélérée. La radiographie du rachis dorsolombaire est normale, l’échographie des hanches : sans particularité.
La TDM du rachis dorsolombaire est en faveur d’un remaniement ostéolytique disco vertébral (Spondylodiscite L3_ L4).
Results : La TDM a montré une atteinte discale et vertébrale alors que les clichés standards étaient normaux. Biologie : GB : 16000 elts /dl. VS accélérée, CRP négative
Clinique était spectaculaire ; 21 jours après ; disparition de la douleur et de l’hyper lordose avec reprise de la marche. La TDM après 2 ans devenait sans anomalie.
Discussion : La spondylodiscite d'origine infectieuse chez le nourrisson est en nette augmentation, se transmet par voie hématogène, le staphylococcus aureus est le germe le plus incriminé. L'IRM est l'examen clé montre œdème vertébral de part et d’autre du disque, perte de limite disque vertèbre, et inflammation des parties molles sur tout le pourtour du disque. Le traitement antibiotique donne de meilleurs résultats
Conclusion : La fréquence de la spondylodiscite chez le nourrisson est en augmentation. Le diagnostic est souvent retardé en raison de signes trompeurs. L’IRM est l’examen clé, confirme le diagnostic. La guérison est la règle sous antibiotiques.
Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
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ABSTRACT N° SOFCOT24-659
A propos d’un cas de malformation congénitale de la charnière cervico-occipitale
Oussama Hamdi* 1, Ameni Ammar1, Mohamed Samih Kacem1, Fawez Bousaadoun1, Mahmoud Smida1, Mohamed Samir Daghfous1
1Services des urgences orthopédiques, Institut Mohamed kassab, Tunis, Tunisia
Your abstract : Les malformations de la charnière cervico-occipitale sont des anomalies congénitales qui peuvent avoir un impact négatif important sur la qualité de vie. Cependant, ces malformations peuvent être méconnues ou passées inaperçues par les orthopédistes. Notre but est de mettre le point sur cette pathologie à travers ce cas rapporté.
Material and methods : Nous rapportons le cas d’une jeune fille âgée de 14 ans, qui consulte aux urgences pour un traumatisme fermé du rachis cervical suite à un accident domestique. L’examen à l’urgence note une mobilisation douloureuse du rachis cervical mais qui persiste mobilisable, la palpation des épineuses était indolore. L’examen neurologique ne note pas de déficit sensitivomoteur des deux membres supérieurs. La radiographies du rachis cervical ne montre pas de lésion décelable de fracture ou d’entorses graves mais montre une image suspecte au niveau C1-C2.
Results : Une exploration par TDM a été faite et qui a conclu à une malformation congénitale de la charnière cervico-occipitale faite d’une pseudarthrose de l’odontoïde qui est lui-même fragmenté avec présence d’un troisième fragment osseux en dessous de l’arc antérieur de C1. Il s’y associe une fermeture de l’arc postérieur de C2
Conclusion : Les déformations de la colonne cervicale sont des problèmes complexes à traiter et peuvent avoir un impact négatif important sur la qualité de vie en provoquant des douleurs, une myélopathie, une radiculopathie, des déficits sensorimoteurs, ainsi que l'incapacité de maintenir le regard horizontal dans les cas graves. La compréhension de la biomécanique rachidienne et la connaissance pratique de divers paramètres radiographiques cervicaux sont des éléments essentiels pour l’élaboration d'un plan chirurgical et l’optimisation les résultats cliniques. Il existe de nombreuses options chirurgicales pour la gestion des déformations de la colonne cervicale. Cependant, en choisissant la bonne approche qui garantit que le résultat clinique optimal peut être difficile et souvent controversé.
Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
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ABSTRACT N° SOFCOT24-686
Arthroplastie discale lombaire visco-élastique : résultats cliniques et leurs facteurs explicatifs
Emilie Bertin1, Baptiste Boukebous* 1, 2, Haroun Bouhali1, 2, Mohamed Zoghlami1, Bilal El Hachache1, Marc-Antoine Rousseau1, 2
1chirurgie orthopédique et traumatologique Bichat - Beaujon, Assistance Publique - Hôpitaux de Paris, 2chirurgie orthopédique et traumatologique Bichat - Beaujon, Université Paris Cité, Paris, France
Introduction : La LP-ESP (Spineway, France) est une prothèse discale lombaire monobloc à noyau viscoélastique commercialisée au milieu des années 2000. Bien qu’elle soit utilisée dans le monde entier, ses propriétés mécaniques et ses résultats fonctionnels ont été peu rapportés. Les objectifs de cette étude étaient 1) de fournir une description complète des résultats cliniques et radiologiques postopératoires et 2) de rechercher des facteurs pronostiques potentiels pouvant influencer les résultats cliniques.
Material and methods : Une série consécutive de 21 LP-ESP monosegmentaires a été analysée : 16 L5S1 et 5 L4L5 (suivi moyen 2,7 ans). Les paramètres cliniques (Oswestry) et radiologiques (lordose segmentaire et lombaire et ROM) ont été mesurés en préopératoire et au dernier recul (DR). Le positionnement de l'implant sur la radiographie de profil a été mesuré en pourcentage par rapport à le centre du plateau inférieur (<50 % signifiait un centrage antérieur). Les statistiques analytiques ont été réalisées avec des tests univariés.
Results : L'Oswestry moyen préopératoire était de 51 [41 ; 60] et descendait à 30 [19 ; 41] au DR, p = 0,0008. La diminution moyenne de l’Oswestry était de 38 % [18 ; 59] au DR. La moitié des patients ont diminué l'Oswestry de 38 % et un quart de 67 %. La lordose lombaire moyenne est passée de 53° [49 ; 58] à 56° [52 ; 60], p=0,02. La lordose segmentaire a augmenté de 6° [3,5 ;9], p=0,0001. L’inadéquation moyenne PI/LL est passée de 7° [5 ; 9] à 5° [3 ; 7] au DR, p=0,05. Le ROM lombaire moyen est passé de 30° [30 ; 39] à 33° [25 ; 41], p=0,09. Le ROM segmentaire moyen est passé de 3,4° [2,3 ; 4,4] à 3,8° [2,5 ; 5,1] au DR, p=0,38. La positionnement de profil était de 45 % [43 ; 47] en moyenne. L'âge, le poids, les grades de Pfirrmann et de Modic n'étaient pas associés aux changements d'Oswestry. Les paramètres suivants ont été associés à la diminution du gain d'Oswestry: l'inadéquation PI/LL préopératoire (diminution de -6 % du gain d'Oswestry par degré d'inadéquation [-11 ; -1,5], p=0,02), le gain de ROM segmentaire du préopératoire au DR (- 12 % de diminution du gain d'Oswestry par degré de gain segmentaire de ROM [-20 ; -3,5], p=0,01), et le positionnement antérieur de la prothèse (-5 % de diminution du gain d'Oswestry par pourcent en dessous de 50 % [1,3 ; 9], p=0,02 ).
Discussion : Les résultats descriptifs sont similaires aux autres séries de prothèse lombaires mécaniques et visco-élastiques, avec une amélioration significative dans la majorité des cas. L'analyse des variables explicatives suggèrent que les paramètres patients préopératoires priment, et que les discopathies serrées engendraient des positionnement prophétiques plus antérieurs et moins d'amélioration fonctionnelle.
Conclusion : LP-ESP a entraîné de bons résultats fonctionnels avec une diminution moyenne de l'ODI de 38 % associée à une restauration partielle de l'équilibre sagittal et de la mobilité. Des investigations complémentaires semblent intéressantes pour améliorer les indications, notamment le degré de dégénérescence préopératoire et la raideur discale.
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Conflits d’intérêts :
E. Bertin: Pas de conflit déclaré ,
B. Boukebous: Pas de conflit déclaré ,
H. Bouhali: Pas de conflit déclaré ,
M. Zoghlami: Pas de conflit déclaré ,
B. El Hachache: Pas de conflit déclaré ,
M.-A. Rousseau Consultancy, Expert: Spineway / Stryker
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ABSTRACT N° SOFCOT24-698
La classification de Schizas prédit elle les symptômes cliniques de la sténose du rachis lombaire ?
Seif Eddine Mahjoubi* 1, Med Ali Khlif1, Mehdi Ben Ayed1, Maher Barsaoui1, Khaled Zitouna1
1Chirurgie orthopédique et traumatologique, CHU La Rabta, Tunis, Tunisia
Your abstract : L'incidence élevée du canal lombaire étroit (CLE) dégénératif chez les personnes âgées en fait une pathologie courante. La classification de Schizas, basée sur l'observation des radicelles dans le sac dural à l'IRM, offre une évaluation radiologique de la sévérité de la sténose.
Notre objectif était d'analyser la relation entre cette classification et les symptômes cliniques associés à la sténose lombaire dégénérative.
Material and methods : Nous avons examiné les dossiers de 40 patients ayant été traités pour un canal lombaire étroit dégénératif sur une période de 5 ans. Nous avons corrélé la classification de schizas à l’examen neurologique, le périmètre de marche et la sévérité de la douleur.
Results : Nous avons trouvé une association significative entre le déficit moteur et sensitif et la sévérité de la douleur d’une part et la classification de Schizas d’autre part. Cependant, il n’avait pas de corrélation significative entre cette classification et la réduction du périmètre de marche.
Discussion : Plusieurs travaux se sont intéressés à corréler la clinique à des paramètres radiologiques quantitatifs (taille et périmètre du canal lombaire). En revanche, peu d’études ont corrélé les symptômes cliniques aux paramètres qualitatifs morphologiques de la moelle épinière. Les résultats radiologiques seuls sont insuffisants pour définir la gravité de la pathologie et pour justifier le traitement d'une sténose canalaire. Par conséquent, nous recommandons que le choix du traitement (chirurgie ou traitement conservateur) chez les patients souffrant d'un CLE doit être basé essentiellement sur le degré d'atteinte clinique.
Conclusion : En conclusion, bien que notre étude n'ait pas montré de corrélation absolue entre la classification de Schizas et tous les symptômes cliniques de la sténose lombaire dégénérative, certaines associations significatives ont été observées. Ces résultats soulignent l'importance d'une évaluation clinique approfondie dans la prise en charge de cette pathologie, aidant ainsi à orienter le choix du traitement.
Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
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ABSTRACT N° SOFCOT24-720
Quels résultats postopératoires pour les tiges spécifiques-patients ? 155 patients à plus de 2 ans
de recul.
Solène Prost* 1, Sarah Bensarsa1, Sébastien Pesenti1, Patrick Tropiano1, Stéphane Fuentes2, Benjamin Blondel1
1Orthopédie, 2Neurochirurgie, Université Aix-Marseille, Marseille, France
Introduction : Dans les chirurgies de correction de déformations rachidiennes la transposition du planning chirurgical en
réalité postopératoire reste un défi. L’industrie médicale a développée des tiges rachidienne pré cintrées « patientspécifique
» dont les rayons de courbures sont créés en fonction de l’équilibre sagittal planifié pour le patient.
Cette étude compare la planification chirurgicale à l’alignement sagittal du patient en postopératoire et après 2 ans
postopératoire.
Material and methods : Les patients étaient inclus de manière prospective selon 2 critères chirurgicaux : Instrumentation
vertébrale de plus de 5 niveaux et incluant la jonction lombosacrée.
L’évaluation radiologique était réalisée sur des radiographies full spine type EOS en post opératoire immédiat (<3mois) et
au dernier suivi (>2ans) et comparée au planning chirurgical correspondant au cintrage industriel des tiges et aux valeurs
normatives déterminées selon l’âge et l’Incidence Pelvienne du patient.
Results : 155 patients ont été inclus (âge moyen 65.5ans) avec un suivi moyen de 41mois (de 24 à 96mois).
L’incidence pelvienne moyenne était de 52.64° (± 13.1), le nombre moyen de niveaux vertébraux instrumentés était de
11.83 (± 3.32), 35.48% ont eu une ostéotomie transpédiculaire.
En post opératoire immédiat, il existait une différence moyenne de 3,98° entre la Lordose planifiée vs. postop (p=0,18),
de 9,69° (p<0,001) entre le PT planifié vs. postop, de 6,67° (p<0,001) entre la TK planifiée vs. postop et de 37,12mm
entre le SVA planifié vs. postop (p<0,001).
Concernant la lordose lombaire :
- En moyenne, elle passait de 30,28° (ET=18,99) en préopératoire à 51,72° (ET=12,24) en postopératoire.
- La LL planifiée avait tendance à surestimer la LL normative pour l’âge et l’incidence pelvienne du malade (différence moyenne =3,75° (p=0,037).
- Il n’existait pas de différence significative entre la LLplan et la LLpostop (différence moyenne = -3,27° (p=0.176).
- Une perte moyenne de 3,79° de lordose survenait durant le suivi (p=0,049)
- L’analyse en sous-groupe selon l’IP des patients mettait en évidence : une surestimation importante de la lordose
planifiée pour les patients à faible IP (moyenne 9,41° p=0,001) et une perte de lordose lors du suivi plus importante pour
les patients à IP moyenne (moyenne -5,07°, p=0,012).
Discussion : L'utilisation de tiges spécifique-patient pour la correction de grandes déformations de la colonne vertébrale
permettent une bonne transposition du planning. La correction de la lordose nécessite une analyse spécifique pour
améliorer les résultats postopératoires
Conclusion : Des travaux ultérieurs seront indispensables pur confirmer ces résultats à plus large échelle
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Conflits d’intérêts :
S. Prost: Pas de conflit déclaré ,
S. Bensarsa: Pas de conflit déclaré ,
S. Pesenti: Pas de conflit déclaré ,
P. Tropiano: Pas de conflit déclaré ,
S. Fuentes: Pas de conflit déclaré ,
B. Blondel Consultancy, Expert: Medtronic, Stryker, Silony Medical
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ABSTRACT N° SOFCOT24-731
Correlation between Central Sacral vertical Line and clinical outcomes
mohamed nizar aouinti* 1, Ahmed Amine Mohseni1, rim boussetta1, Walid saied1, sami bouchoucha1, Mohamed Nabil Nessib1, mohamed zairi1
1Orthopedie infantile, hopital d'enfants Bechir Hamza, tunis, Tunisia
Introduction : There is a paucity of literature demonstrating a reliable relationship between radiographic coronal malalignment and patient reported outcome scores, potentially due to the inadequacy of CSVL to appropriately represent the coronal alignment.
Material and methods : We reviewed 43 deformity patients from 2015-2018. We derived radiographic metrics describing coronal alignment: the horizontal distance between the C7 plumb line and the CSVL (C7-CSVL). We divided patients into coronally aligned (CA) and malaligned (CM) groups based on CM as C7-CSVL>4cm in 2yr follow up. Logistic regression and Chi-square analyses evaluated the relationship between the postop C7-CSVL with SRS (difference between pre and 2 yr postop) scores.
Results : Of the 43 patients, there were 7 with CM when it was defined as postop C7-CSVL>4cm. There were statically insignificant and minimal differences between the SRS total scores (20.5 vs. 9.7, p=0.03) in the CA and CM group when it was defined based on CSVL.
Discussion : CSVL is a radiographic representation of coronal alignment after spine deformity surgery that directly correlates with SRS scores but statistically non insignificant.
Conclusion : There is a paucity of literature demonstrating a reliable relationship between radiographic coronal malalignment CSVL and clinical SRS score. Our study demonstrated the correlation with increase clinical SRS score but not statistically significant
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Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
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ABSTRACT N° SOFCOT24-783
Traitement chirurgical de l'instabilité C1-C2 dans la polyarthrite rhumatoïde par arthrodèse occipito-cervicale
Amine Chabchoub* 1, Mehdi Meddeb1, Hassan hachicha1, Mohamed Chaker1, Khalil Habboubi1, Mondher Mestiri1
1Service Adultes, Institut Kassab, Mannouba, Tunisia
Your abstract : En raison du retard de diagnostic de la polyarthrite rhumatoïde (PR) dans les pays en voie de développement comme la Tunisie, les patients sont souvent identifiés à des stades avancés de la maladie, ce qui représente un défi pour la prise en charge chirurgicale de leurs déformations. L’atteinte cervicale supérieure représente un tournant majeur dans le pronostic de la maladie des patients atteints de cette affection polyarticulaire. L'objectif du traitement de l'instabilité occipito-cervicale est d’arrêter son évolution afin d’améliorer ou au moins de limiter la détérioration neurologique. De nombreuses méthodes chirurgicales ont été documentées, toutes fondées sur les principes communs de décompression et d'arthrodèse.
L’objectif de notre travail est de rapporter notre expérience dans la prise en charge chirurgicale de patients ayant une instabilité C1-C2 et de leur évolution.
Material and methods : Nous avons mené une étude rétrospective sur 22 patients qui ont eu une intervention chirurgicale pour une instabilité C1-C2 associées à la polyarthrite rhumatoïde. Ces patients ont été traités dans notre institut entre 2005 et 2020. La collecte des données a porté sur les évaluations cliniques et radiologiques réalisées en préopératoire, ainsi que sur les résultats postopératoires, avec une période de suivi minimale de deux ans.
Results : La cohorte de patients était majoritairement féminine, avec un âge moyen de 47,2 ans. Une instabilité antérieure a été observée dans 56 % des cas, une instabilité verticale dans 9 % des cas et une instabilité combinée dans 34 % des cas. Tous les patients ont été opérés par une arthrodèse occipito-cervicale. En préopératoire, 40 % des patients étaient classés Ranawat 1. En postopératoire, la classe 0 prédominait, représentant 47 % des cas. L'amélioration neurologique était évidente chez 52 % des patients, tandis que l'autre moitié présentait un état neurologique inchangé. L'indice de Ranawat radiologique préopératoire moyen de 14,2 mm est passé à 13,1 mm lors du dernier suivi.
Discussion : La récupération neurologique d'au moins un Ranawat a été rapportée dans de nombreuses séries et ce résultat doit être comparé à nos conclusions. Le taux de consolidation radiographique de 85% dans notre série se compare favorablement à ceux rapportés dans la littérature, qui varient de 60% à 100%. L'immobilisation du complexe occipito-atlanto-axial diminue la probabilité d'une translocation verticale. Cette arthrodèse peut également réduire la progression du pannus rétrodendal, diminuant potentiellement le risque de myélopathie compressive.
Conclusion : L'arthrodèse occipito-cervicale offre une bonne stabilité, réduit les cas de pseudarthrose et nécessite des périodes d'immobilisation plus courtes sans morbidité significative. Malgré une rigidité accrue, l'arthrodèse occipito-cervicale apparaît comme une procédure plus adaptée à notre population spécifique de patients.
Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
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ABSTRACT N° SOFCOT24-784
Un malalignement frontal et une déformation axiale du rachis pourraient être liées à une fatigue accrue chez les patients atteints de déformation rachidienne de l'adulte.
Georges El Haddad1, Marc Boutros1, Maria Karam1, Maria Asmar1, Emmanuelle Wakim1, Mohamad Karam1, Abir Massaad1, Elio Mekhael1, Nabil Nassim1, Aren Joe Bizdikian1, Wafa Skalli2, Ismat Ghanem1, Rami Rachkidi1, Ayman Assi* 1, 2
1Faculté de Médecine, Université Saint Joseph de Beyrouth, Beyrouth, Lebanon, 2Institut de Biomécanique Humaine Georges Charpak, Arts et Métiers, Paris, France
Introduction : Adult spinal deformity (ASD) patients present with high disability on health-related quality of life questionnaires (HRQoL). They are also known to fatigue rapidly thus limiting their autonomy when performing daily life activities and increasing their risk of falls. This study aims to investigate the underlying static and dynamic processes leading to increased fatigue in these patients.
Material and methods : 53 primary ASD and 17 controls filled HRQoL questionnaires and underwent biplanar X-rays allowing the calculation of classic spino-pelvic and global alignment parameters. Additionally, 3D Gait analysis (normal gait) was performed at the beginning of a set of functional tests lasting 1 hour, and repeated at the end of the session (fatigue gait). Kinematics of the head (dODHA: dynamic odontoid to hip axis angle), trunk, spinal segments, pelvis and lower limbs were calculated for both gait trials. Patients who presented an increase in forward head inclination with fatigue (> mean+2SD in controls) were grouped as ASD-fatigue, otherwise as ASD-mild.
Results : 13 patients were classified as ASD-fatigue and 40 as ASD-mild (increase in dODHA=3.7 vs 0.9°, p<0.001). On the radiographs, both ASD-fatigue and ASD-mild had comparable age (58±15 years) and radiographic ODHA (2.8 & 2° resp.), PI (51°), PT (22°), PI-LL (7°), SVA (42 & 30mm; all p>0.05). However, ASD-fatigue patients had increased coronal malalignment (C7-CSL=20 vs 10mm, p=0.02) and apical vertebral rotation (AVR: 15 vs 6°, p=0.03) without a significant increase in Cobb angle (23 vs 18°, p=0.30). ASD-fatigue had an increased ODI (43 vs 33, p=0.03).
Conclusion : This pilot study showed that ASD patients with increased fatigue have more severe coronal malalignment and axial spinal deformity, despite having a similar Cobb angle. These subjects also had worse quality of life scores. These findings indicate a necessity to better assess the mechanisms behind coronal malalignment and axial deformity and their roles in inducing fatigue in ASD patients.
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Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
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ABSTRACT N° SOFCOT24-805
Déficit neurologique dû à une hypercyphose dorsale à 10 ans postopératoire : Planification préopératoire et traitement chirurgical : à propos d’un cas.
Amine Chabchoub* 1, Mehdi Meddeb1, Med Ali Triki1, Yahia Aissaoui1, Khalil Habboubi1, Mondher Mestiri1
1Service Adultes, Institut Kassab, Mannouba, Tunisia
Your abstract : La maladie de Gorham est une pathologie rare et incurable qui associe des atteintes pulmonaires et orthopédiques, principalement centrées sur la destruction de l'os vertébral.
Le but de cette étude est de rapporter un cas très rare de déficit neurologique 10 ans post-opératoire chez une patiente opérée pour une destruction osseuse des vertèbres D6-D9 avec une arthrodèse précaire et qui a évolué vers une hypercyphose dorsale.
Material and methods : Une patiente âgée de 23 ans aux antécédents médicaux complexes, en raison de la maladie de Gorham qui a entraîné la destruction des vertèbres D6-D9. À l'âge de 13 ans, elle a été opérée par vertebrectomie et arthrodèse antérieure à l'aide d'un greffon au dépend d'une côte, suivie dans un deuxième temps par une fixation postérieure en cyphose. Les suites postopératoires ont montré l'apparition progressive de déficits neurologiques moteurs et sensoriels qui sont devenue au bout de 9 ans évalués à 0. La radiographie standard a montré une cyphose D4-D11 à 88° avec une instrumentation dorso-lombaire postérieure en place et un greffon antérieur qui semblait fusionné. Une tomodensitométrie de contrôle a confirmé cette hypercyphose, dont le sommet se trouve en regard de l'arthrodèse. L'IRM a montré une souffrance médullaire prononcée principalement à l'apex de la cyphose.
Results : La patiente a eu une désarthrodèse par reprise de l'abord antérieur. Les tiges ont ensuite été cintrées in situ par un abord postérieur, suivi d'une nouvelle arthrodèse antérieure et d'un renforcement par une fixation antérieur. Les déficits neurologiques de la patiente se sont légèrement améliorés en post opératoire, avec une cyphose radiologique post opératoire de D4-D11 à 60°, et une correction de 28°.
Discussion : La prise en charge d’une hypercyphose iatrogène est difficile et complexe, avec un taux élevé de morbidité opératoire. Une attention particulière doit être portée à la prévention de cette déformation par le biais d'une évaluation préopératoire et d'une planification de l’arthrodèse, d'un positionnement chirurgical adapté et d'une instrumentation segmentaire appropriée avec le maintien ou la restauration de la lordose lombaire et de l'alignement sagittal. Une correction par voie postérieure est souhaitable avant de procéder par voie antérieure afin d'éviter que l'arthrodèse n'entraîne une cyphose. Mais cette intervention n’est pas dénuée de complications. La technique exacte de correction chirurgicale dépend de la pathologie du patient et de l'expérience du chirurgien.
Conclusion : Les destructions vertébrales dorsales avec hypercyphose doivent être corrigées par voie postérieure avant de procéder par voie antérieure afin d'éviter que l'arthrodèse n'entraîne une cyphose. L'évaluation et la planification préopératoires sont obligatoires pour la chirurgie de reprise des cas compliqués.
Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
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ABSTRACT N° SOFCOT24-811
Les patients ayant une déformation rachidienne de l'adulte avec une rétroversion pelvienne radiographique élevée et un malalignment rachidien modéré peuvent retrouver une rétroversion pelvienne normale en dynamique
Ayman Assi* 1, 2, Georges El Haddad1, Marc Boutros1, Maria Karam1, Maria Asmar1, Emmanuelle Wakim1, Mohamad Karam1, Abir Massaad1, Elio Mekhael1, Nabil Nassim1, Aren Joe Bizdikian1, Wafa Skalli2, Ismat Ghanem1, Rami Rachkidi1
1Faculté de Médecine, Université Saint Joseph de Beyrouth, Beyrouth, Lebanon, 2Institut de Biomécanique Humaine Georges Charpak, Arts et Métiers, Paris, France
Introduction : Pelvic retroversion (measured through PT) is known to be the primary compensatory mechanism in the presence of spinal deformity in order to maintain the head above the pelvis. Latest work on dynamic evaluation of adult spinal deformity (ASD) subjects has shown that some patients with increased radiographic pelvic tilt restore a normal pelvic retroversion during movement, while other patients keep their pelvic retroversion maintained in dynamic. This study aims to investigate possible determinants behind restoration of normal dynamic pelvic tilt in ASD.
Material and methods : 130 primary ASD and 50 controls underwent biplanar X-rays and filled QOL questionnaires. They all underwent 3D gait analysis with calculation of dynamic pelvic tilt (dPT) and the gait deviation index (GDI), a score calculating the deviation of joint kinematics from normal gait (/100, decreases with disability). Only ASD patients with high radiographic PT (>25°) were selected. Then, ASD patients were grouped according to their dynamic PT: high-dPT if their dPT was > mean dPT+2SD in controls, otherwise as norm-dPT. Spino-pelvic, kinematic parameters and QOL scores were compared between the 2 groups.
Results : 63 ASD were found to have a PT>25° (32±6°): 17 as high-dPT (dPT=2±4°) and 46 as norm-dPT (dPT=-12±7°, p<0.001) with similar PI (57±10°). High-dPT patients had an increased PT on static radiographs (35±9° vs 30±4°) with a decreased lumbar lordosis (L1S1=27±22° vs 43±21°, both p<0.05). High-dPT patients also had an increased global tilt (48±18° vs 38±9°) and PI-LL mismatch (29°±19° vs 17°±13°, both p<0.05) compared to norm-dPT. Both groups had similar dynamic ODHA (9±6°) and step length (0.5±0.1m) during walking. However, high-dPT patients had a decreased GDI (77±10 vs 84±12, p=0.04). Interestingly, both groups had similar ODI (42±20) scores.
Conclusion : This study shows that an increased pelvic retroversion evidenced on static radiographs can be restored in the dynamic state when the spinal deformity is still mild. ASD patients who maintained pelvic retroversion during walking were those with a more severe spinal malalignment (increased global tilt) and an increased radiographic PT with a decreased lumbar lordosis. Thus, they had to keep an increased dynamic pelvic retroversion in order to maintain the head above the pelvis (normal dODHA) during walking.
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Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
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ABSTRACT N° SOFCOT24-921
Etude comparative des traitements : chirurgical et non chirurgical dans les burst-fractures thoraco-lombaires
sans déficit neurologique
Abdelhamid Chehili* 1
1Orthopedie, SACOT, SETIF, Algeria
Introduction : Le traitement des Burst fractures du rachis thoracolombaire est un sujet de controverse entre les partisans du traitement conservateur et ceux du traitement chirurgical , surtout en absence d’un déficit neurologique. L’objectif du travail était de comparer les résultats fonctionnels et radiologiques de ces deux méthodes thérapeutiques.
Material and methods : Il s’agissait d’une étude transversale portant sur 88 malades pris en charge pour Burst fracture entre 2010 et 2018.
On a exclu les fractures avec déficit neurologique. La série comporte 43 cas traités orthopédiquement (groupe A) et 45 traités chirurgicalement (groupe B). L’évaluation s’est basé sur des critères fonctionnels : score de Denis et radiologiques :cyphose vertébrale [CV], sagittal index de Farcy [SIF], cyphose régionale[CR], angulation régionale traumatique [ART], tassement vertébral ou index de Beck, angle de Gardner et taux de compression médullaire.
Results : La moyenne d’âge était de 34 ans avec un sex-ratio de 2,5. La chute d’une hauteur a constitué l’étiologie principale (76 %). Ces fractures siégeaient dans 85,3 % à la jonction thoraco-lombaire.
Le groupe A avait une moyenne de 17.46° de CV et 15.44° d’ART à l’admission. En post-thérapeutique : 12.67° de CV et 9.31° d’ART. Au dernier recul : 16.19° de CV et 16.23° d’ART. Le groupe B avait une moyenne de 17.62° de CV et 19.71° d’ART à l’admission. En post-thérapeutique : 7.6° de CV et 4.33° d’ART. Au dernier recul : 10° de CV et 10.93° d’ART. 37,2% des malades du groupe A avaient une douleur moyenne ou importante (P3 ou P4) contre 20% pour les malades du groupe B.
Discussion : On retrouve une différence statistiquement significative des paramètres radiologiques entre les 2 groupes. On ne trouve pas de différence statistiquement significative dans les résultats fonctionnels des deux groupes. La correction de la cyphose est meilleure dans le groupe chirurgical avec une moyenne de10,40° contre 5,53° dans le groupe orthopédique. Le taux de complications est plus importants dans le groupe chirurgical.
Les paramètres anatomopathologiques et radiologiques sont déterminants pour poser une indication thérapeutique
Conclusion : dans les burst fractures. L’amélioration des connaissances biomécaniques et anatomiques de la Burst fracture ainsi que l’évolution des techniques opératoires améliorent le choix du traitement.
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Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
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ABSTRACT N° SOFCOT24-933
Résultats cliniques et radiologiques du traitement des fractures vertébrales ostéoporotiques par cimentoplastie
Mohamed Habib Sanaa* 1, Ahmed Ben Abid2, Souha Bennour2, Mohamed Seddik Akermi2, Mondher Kooli2, Mohamed Ben Salah2
1Service d'orthopedie, 2Service d'orthopédie, Hôpital Charles Nicolle, tunis, Tunisia
Introduction : Les fractures vertébrales ostéoporotiques sont définies par une diminution de la hauteur du corps vertébrale suite à un traumatisme de faible énergie ou en absence de traumatisme.
Ces fractures figurent parmi les fractures ostéoporotiques les plus fréquentes.
Non ou mal pris en charge, ces fractures représentent un tournant évolutif chez le sujet âgé avec comme résultats une perte de l’autonomie et une altération de la qualité de vie.
Le but de notre étude est d’évaluer les résultats cliniques et radiologiques de la cimentoplastie dans le traitement des fractures vertébrales ostéoporotiques .
Material and methods : Il s’agit d’une étude rétrospective descriptive menée sur une période de 8 ans allant de Janvier 2015 à Janvier 2023 intéressant les malades traités par vertébroplastie et / ou kyphoplastie pour des fractures vertébrales ostéoporotiques.
Results : Notre étude comporte 60 patients.
L’âge moyen était de 67 ans avec une prédominance féminine (Sex ratio =2.6).
La charnière dorsolombaire était la région la plus touchée.
La vertébroplastie était réalisée chez 22 patients et la kyphoplastie chez 38 patients.
Le recul moyen était de 16 mois.
L’évaluation clinique montrait une diminution des douleurs en post opératoire chez 55 patients.
L’amélioration des douleurs sur l’EVA était de 2.36 /10 en post op et de 3.42/10 au dernier recul.
Le score de Denis était inférieur à 3 chez 48 patients au dernier recul.
L’évaluation fonctionnelle au dernier recul retrouvait une incapacité minime à modérée chez 55 patients.
Sur le plan radiologique, la réduction de la cyphose vertébrale et régionale était respectivement de 7.3° et 4.3°.
L’index de Beck était passé de 0.66 à 0.8 en post opératoire.
La diminution de la cyphose vertébrale était plus importante pour le groupe traité par kyphoplastie.
Les complications notées étaient une fuite du ciment chez 10 patients sans conséquences cliniques et une seule infection du site opératoire.
Discussion : La prise en charge des fractures vertébrales ostéoporotiques était depuis longtemps conservatrices reposant sur un traitement médical adéquat associé à une contention externe.
L’avènement des techniques percutanées notamment la vertébroplastie et la kyphoplastie a changé la prise en charge de ce type de fracture.
En effet la cimentoplastie permet une nette amélioration des douleurs, une reprise rapide de l’activité quotidienne ainsi qu’une amélioration de la qualité de vie des malades.
Sur le plan radiologique, cette technique chirurgicale permet une correction de la cyphose vertébrale et une restauration ainsi qu’une conservation de la hauteur vertébrale.
Conclusion : La vertébroplastie ainsi que la kyphoplastie représentent une technique fiable dans le traitement des fractures vertébrales ostéoporotiques par leur effet antalgique rapide, l’amélioration fonctionnelle précoce et la restauration de la statique rachidienne.
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ABSTRACT N° SOFCOT24-988
Résultats cliniques et radiologiques du traitement chirurgical des spondylodiscites cervicales
Mohamed Habib Sanaa* 1, Ahmed Ben Abid2, Souha Bennour2, Ben Ammou Adnen2, Mondher Kooli2, Mohamed Ben Salah2
1Service d'orthopedie, 2Service d'orthopédie, Hôpital Charles Nicolle, tunis, Tunisia
Introduction : La spondylodiscite cervicale est une pathologie rare contrairement aux localisations habituelles dans les régions lombaires et thoraciques.
Ses éventuelles complications septiques et neurologiques sont graves et font de cette pathologie une maladie potentiellement mortelle dans laquelle un traitement urgent est obligatoire.
Le but de notre étude est d'évaluer les résultats cliniques et radiologiques du traitement chirurgical de la spondylodiscite cervicale.
Material and methods : Il s'agit d'une étude descriptive rétrospective menée sur une période de 3 ans allant de Janvier 2019 à Janvier 2022 intéressant les patients traités chirurgicalement pour spondylodiscite cervicale .
Results : : Notre étude a inclus 18 patients d'un âge moyen de 58 ans. Le suivi moyen était de 1 an. L’étage le plus touché était C6-C7 dans 40 % des cas. Le germe le plus isolé était le staphylocoque doré. Un abcès épidural était présent dans 70 % des cas. 16 patients ont bénéficié d'une corporectomie, débridement et arthrodèse antérieure et 2 patients ont eu une libération d'arthrodèse postérieure.
30 % des patients présentaient des signes neurologiques en préopératoire avec une amélioration des signes neurologiques notée dans 90 % des cas et aucune détérioration neurologique constatée en post opératoire. Le score EVA a diminué de 8/10 en préopératoire à 5/10 en postopératoire immédiat et à 3/10 à 6 mois postopératoires.
Radiologiquement, la fusion osseuse a été réalisée chez tous les patients et l'angle de lordose cervicale au dernier recul a enregistré une amélioration moyenne de 5°.
Discussion : La spondylodiscite cervicale est une maladie rare mais grave en raison des dimensions anatomiques étroites du canal rachidien cervical.
Le traitement chirurgical semble être la meilleure option thérapeutique pour cette pathologie. En effet le traitement opératoire a un intérêt diagnostique en prélevant directement le disque, un intérêt neurologique grâce à la décompression nerveuse, un intérêt septique par débridement ce qui permet d’accélérer la cicatrisation et la fusion osseuse, et un intérêt mécanique en restaurant la statique rachidienne.
De même, le traitement chirurgical permet d’avoir de bons résultats cliniques et radiologiques avec une résolution partielle ou complète des symptômes neurologiques.
Cependant, ce traitement reste une question controversée lorsqu'il s'agit de la pose d'implants en milieu septique. Ce problème est généralement résolu par l'utilisation d'implants en titane et d'un traitement antibiotique de 15 jours en préopératoire.
Conclusion : Le débridement chirurgical radical et la reconstruction stable associées à l'antibiothérapie sont restés une approche fiable pour obtenir une guérison complète de l'inflammation dans la spondylodiscite cervicale.
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Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
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ABSTRACT N° SOFCOT24-1053
Prévention du surhandicap chez les patients traumatisés vertébro-médullaires
Seif Eddine Mahjoubi* 1, Mehdi Ben Ayed1, Med Ali Khlif1, Maher Barsaoui1, Khaled Zitouna1
1Chirurgie orthopédique et traumatologique, CHU La Rabta, Tunis, Tunisia
Your abstract : Les complications liées aux ulcères de décubitus représentent une source de handicap supplémentaire chez les personnes ayant subi un traumatisme vertébro-médullaire. L'objectif de notre étude était d'évaluer la sévérité de ces complications et de souligner l'importance des mesures préventives dès les premières étapes de la prise en charge médicale.
Material and methods : Nous avons réalisé une étude rétrospective portant sur une cohorte de 35 patients ayant subi un traumatisme vertébro-médullaire, sur 5ans. Nous avons analysé les modalités de prise en charge initiale ainsi que les résultats des examens spécialisés effectués à l'admission. Les principales complications évitables ont été étudiées, ainsi que leurs répercussions fonctionnelles spécifiques et les traitements complémentaires nécessaires.
Results : L'étude a montré une moyenne d'âge de 33,6 ans avec une prédominance masculine de 80%. Les complications les plus courantes étaient les infections urinaires (71,1%), les ulcères de décubitus (60%), les limitations articulaires (31,42%), et les infections respiratoires (11,43%). Des associations significatives ont été trouvées entre plusieurs complications et des facteurs tels que le délai de transfert, l'hypoalbuminémie, et la dépendance fonctionnelle. Les mesures thérapeutiques ont été efficaces dans 46,8% des cas d'ulcères de décubitus et dans 50% des cas de limitations articulaires. L'évolution fonctionnelle a été favorable dans 37,1% des cas, stable dans 60%, et défavorable dans 2,9% des cas.
Discussion : Bien que la prise en charge initiale se soit améliorée, les complications liées aux ulcères de décubitus sont devenues une préoccupation majeure, retardant la réhabilitation et limitant les capacités fonctionnelles des patients. Dans cette étude, nous avons examiné les complications chez les patients traumatisés vertébro-médullaires, en mettant en lumière l'importance de la prévention dès les premières étapes de la prise en charge. Les résultats ont montré que les complications, telles que les escarres, les infections urinaires, les raideurs articulaires et les infections respiratoires, étaient fréquentes et nécessitaient des soins coûteux, avec une efficacité thérapeutique variable. Bien que les complications aient eu un impact sur l'évolution fonctionnelle, aucune corrélation directe avec la réintégration socioprofessionnelle n'a été établie en raison des pertes de suivi. En réponse à ces constatations, des recommandations pour la prise en charge initiale ont été proposées, soulignant l'importance de prévenir ces complications pour améliorer le pronostic des patients.
Conclusion : Les complications liées aux ulcères de décubitus ont eu un impact significatif sur l'état de santé et la fonctionnalité des patients, nécessitant des soins spécifiques coûteux, mais avec une efficacité mitigée. Ces résultats soulignent l'importance cruciale de la prévention dès les premières phases de la prise en charge médicale.
Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
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ABSTRACT N° SOFCOT24-1072
Place de la chirurgie dans le traitement du mal de pott
Salim Lemmouchi* 1, hichem fridi2, lyes chaal2, zoubir kara2
1université d'alger faculté de medecine CHU Mustapha Bacha, 2chu mustapha bacha, alger, Algeria
Your abstract : L’objectif de ce travail est d’illustrer les différents aspects épidémiologiques, diagnostiques et thérapeutiques de la localisation vertébrale de la tuberculose ainsi que l’indication chirurgicale dans les formes compliquées
Material and methods : Il s’agit d’une étude rétrospective de 64cas ; étalée sur une période de cinq ans. Le diagnostic de mal de Pott était retenu sur des preuves histologiques, mais aussi sur des arguments cliniques, biologiques et surtout radiologiques (TDM et IRM).
Results : L´âge moyen de nos patients était de 42 ans, avec une prédominance féminine. La durée d´évolution de la maladie était longue (dix mois en moyenne) ; ceci est expliquée par la symptomatologie initiale insidieuse faite de rachialgies (100%) et une admission des patients au stade de complications neurologiques (92 ,18%). La radiographie standard était réalisée chez tous nos patients, et complétée par la TDM dans 100% des cas. L´IRM était demandée chez tous les malades déficitaires .Tous nos patients ont bénéficié d´un traitement anti tuberculeux associé à une immobilisation du foyer pottique. Une décompression par voie antérieure était réalisée chez 33 patients ; la voie posterieur chez 29 patients ; et 2 patients ayant nécessité une biopsie trans pediculaire. Les complications poste opératoire 3 décès et 10 infections.
Discussion : Les douleurs rachidiennes retrouvées dans 90% des cas. Cette douleur s’accompagne dans la majorité des cas d’un syndrome infectieux modéré , altération de l’état général et à un stade évolué de fatigabilité musculaire voir des troubles neurologiques . L’apport de l’imagerie constitue incontestablement l’un des piliers du diagnostic du mal de Pott ; l’Anatomopathologie permet le diagnostic de certitude. En pratique, le diagnostic de certitude est difficile à porter, et le plus souvent retenu sur des arguments radiocliniques et conduit souvent à privilégier les épreuves thérapeutiques. L’attitude vis-à-vis du foyer vertébral continue à être partagée entre le traitement médical exclusif et le traitement médico-chirurgical. La question qui se pose toujours quand faut-il opérer?, quel abord faut-il réaliser ? Les antibacillaires peuvent guérir la tuberculose vertébrale
Conclusion : le mal de Pott touche souvent l’adulte jeune issu d’un milieu défavorisé ; Malheureusement plusieurs malades sont encore vus à un stade avancé de la maladie. L’imagerie moderne (TDM et l’IRM) permet d’orienter le diagnostic, de donner le bilan morphologique et de planifier la stratégie thérapeutique. Le diagnostic de certitude exige la confirmation histologique, mais il peut être retenu sur des éléments cliniques et paracliniques de présomption. Dans les formes simples, un traitement médical seul bien conduit peut guérir le mal de Pott sans séquelle, alors que dans les formes compliquées, l’association d’un traitement médical à une chirurgie précoce surtout par voie antérieure met le patient dans les meilleures conditions pour une récupération neurologique et stabilisation rachidienne rapide.
Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
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ABSTRACT N° SOFCOT24-1117
Echinococcose cervico-dorsolombaire réfractaire et multi-opérée : à propos d'un cas
Mohamed Ali Triki* 1, amine chabchoub1, mehdi meddeb1, helmi hernandez2, khalil habboubi1, mondher mestiri1
1adulte, 2institut Med Kassab d'orthopédie, mannouba, Tunisia
Your abstract : L'hydatidose est une zoonose parasitaire très répandue qui affecte principalement le foie et les poumons des personnes vivant au Moyen-Orient et dans les régions méditerranéennes. Cependant, certaines complications sont très rares et peu rapportées. La localisation osseuse de l'échinococcose est l'une des manifestations cliniques les moins courantes et qui touche la colonne vertébrale dans la moitié des cas. Cette affection est très invalidante, difficile à diagnostiquer et à traiter.
Material and methods : Il s'agit d'un cas de présentation atypique d'échinococcose rachidienne cervico-dorsolombaire diagnostiquée depuis 2013. Le but de ce travail est de préciser la complexité de la prise en charge et les différentes modalités thérapeutiques.
Results : Un homme de 59 ans a développé des douleurs dorsales croissantes et une impotence fonctionnelle des membres inférieurs avec une paraparésie spastique s'aggravant progressivement. L'imagerie par résonance magnétique (IRM) de la colonne vertébrale et la biopsie vertébrale guidée par scanner ont confirmé une échinococcose vertébrale s'étendant de C3 à L2 avec une compression maximale à T11-T12-L1. Une libération postérieure a été réalisée avec une hémi-laminectomie étagée en alternance gauche-droite de C3 à C7, une laminectomie élargie de T1 à L2 et une stabilisation par un montage T7-L3 en deux temps chirurgicaux. À 7 mois post-opératoires, une infection du site opératoire fistulisé nécessitait un drainage chirurgical à plusieurs reprises. Une thoracophrénotomie antérieure a permis de réaliser une corporéctomie T11 et une reconstruction à l'aide d'un greffon osseux. Sans suivi depuis 7 ans, il consulte pour des fistules chroniques réfractaires et l'exposition d'une vis. L'imagerie confirme la continuité et la bonne qualité de l'arthrodèse antérieure. Nous avons décidé de retirer le matériel d'ostéosynthèse infecté. Le patient est en bonne santé, les fistules ont complètement guéri lors du dernier suivi.
Discussion : Il s'agit d'une pathologie rare avec une réparation géographique observée généralement dans les pays méditerranéens et du Moyen-Orient. De ce fait, peu d'études ont traité ce sujet et il n'existe pas de consensus bien établi. L'examen physique, la biologie et les études radiologiques telles que le scanner et l'IRM sont utiles pour le diagnostic. L'échinococcose du rachis entier est très rare et sa prise en charge est difficile. L'objectif de l'intervention chirurgicale est la décompression de la moelle épinière et, si nécessaire, la fixation de la colonne vertébrale pour compenser l'instabilité résultant de l'extraction des kystes. L'infection du kyste en post-opératoire est une complication qui augmente la morbidité, mais en contrepartie diminue l'évolution de la maladie.
Conclusion : L'échinococcose vertébrale est associée à un risque élevé de complications, d'invalidité et de décès, c'est pourquoi un diagnostic précoce et une intervention chirurgicale rapide pour décomprimer la moelle et stabiliser la colonne vertébrale sont essentiels.
Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
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ABSTRACT N° SOFCOT24-1172
La détresse du chirurgien en zone de conflit face aux traumatismes thoraco-lombaires instables oblige une ostéosynthèse rapide et stable assurée par un clou de Steinmann avec fixation lamaire A propos de 1062 patients
Rabah Atia* 1, Soumaya Remel1, Ilhem Labidi1
1Faculté de Médecine, Unversité Badji Mokhtar, Annaba, Algeria
Introduction : La fixation lamaire et / ou pédiculaire est nécessaire pour la solidité de la synthèse dans la chirurgie du rachis thoraco-lombaire instable . La simplification et la rapidité du geste ainsi que la solidité du montage n’ont pas la même assurance pour les multiples montages proposés
Material and methods : Etude prospective et comparé de 809 rachis thoraco-lombaires instables (1995-2020) , dont 764 adultes de 16 à 81 ans opérés. 208 femmes pour 556 hommes Bilan clinique radiologique et neurologique Instabilité (Margel et Al), les troubles neurologiques (ASIA) polytraumatisme Table ordinaire Ostéosynthèse 3 à 5 étages. Deux clous de Steinmann recourbés en L fixées entre eux et en lamaire ( 254cas). Un clou de Steimann en L et une tige de Harrington et (59cas), Deux tiges de Harrington seules, ou fixées entres elles par des fils de Danis, ou fixées par des fils métalliques lamaires., Plaque de Roy Camile, Tiges de Cotrel-Dubousset ; Laminectomie à la demande Pas de greffe Gestes neurochirurgicaux exceptionnels mais le patch graisseux est obligatoire après laminectomie.
Contention plâtrée et déambulation pour tous les patients sans troubles neurologiques et contention souple et rééducation immédiate pour les autres
Results : 14,92% de troubles neurologiques majeurs. 18,06% poly traumatisé; 4,45% plus de 2 vertèbres thoraco-lombaires; 33,50% lésions stables, 66,49% lésions instables; 47,38% rachis thoraciques; 43,95% lombaires (43,95%) Ostéosynthèse par deux clou de Steinmann avec fils lamaires et fils entre elles (33,24%), une tige de Harrington et un clou de Steimann en L (7,72%), deux tiges de Harrington seules (13,43%) ou fixées entre elles par des fils métalliques (15,18 %) ou fixées par des fils lamaires (3,83%), Plaques de Roy Camille fixées entre elles (14,65 %), Cotrel- Dubousset (11,34 %) Les montages sont stables immédiatement.
Recul moyen 21mois (6mois à 11ans)
A court terme, le démontage a été retrouvé dans toutes les variantes sauf la variante "tiges Harrington fixées entre elle et en lamaires". La consolidation est obtenue dans les délais et la récupération des troubles neurologiques n’a pas été perturbée.
A long terme, les déplacements et les démontages n’ont pas progressé. La raideur du rachis lombaire est constamment notée mais elle n ’est pas une source de revendication: elle serait la seule raison de l’ablation du matériel ; Les dorso-lombalgies ont justifient l’ablation de tous les matériels stables ou démontés
Discussion : La chirurgie n'est pas agressive et se fait sans contrôle per opératoire radiologique et sans aggravation des troubles neurologique ni les contrôles per opératoire des potentielle évoquées ; La fixation du matériel aux lames et/ ou aux pédicules est nécessaire pour la stabilisation de la synthèse. La multitude de matériel proposé actuellement répondre à ces 2 critères: fixation lamaires et/ ou pédiculaire et fixation de 2 matériels entre eux.
Conclusion : La détresse des médecins et des chirurgiens dans les zones de conflits ne les empêchent pas de continuer leur travail et d’ utiliser les methodes les plus anciennes utiles et efficaces ;
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Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
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ABSTRACT N° SOFCOT24-1173
La vulnérabilité de rachis cervical arthrosique lors des traumatismes entraine une confusion entre les douleurs habituelles et l’instabilité antérieure ou postérieure à l’accident à propos de 347 patients
Rabah Atia* 1, Soumaya Remel1, Ilhem Labidi1
1Faculté de Médecine, Unversité Badji Mokhtar, Annaba, Algeria
Introduction : Le rachis cervical arthrosique montre sa vulnérabilité lors des traumatismes. La confusion se fait surtout entre les douleurs habituelles et l’instabilité antérieure et postérieure à l’accident.
Material and methods : Sur les 1839 patients traumatisés du rachis cervical (1996-2021), 347 rachis arthrosiques, 318 atteintes C3-C7 et 29 atteintes C1-C2 dont 02,03% associations, 97,8% ont plus de 50ans. ; La radiographie standard reste l’examen de base et surtout les incidences dynamiques; La tomodensitométrie et l’imagerie par résonance magnétique contribuent au diagnostic et à la classification des lésions. ; L’étude de la stabilité reste la base de l’indication chirurgicale.; Le traitement repose sur l’anatomie pathologique, la stabilité et les troubles neurologiques. L’arthrodèse antérieure avec matériel, permet une stabilité optimale et une mobilisation précoce. La voie postérieure n’est indiquée que dans le cadre de l’association lésionnelle . Le suivi est géré au cas par cas. ; Le traitement chirurgical a été la règle pour le rachis supérieur. Il s’agit d’une arthrodèse postérieure simple avec greffe corticospongieuse
Results : Plus de femmes que d’hommes (Ratio 1,3); Les accidents de la circulation sont au premier plan (59,84%). ; La gravite réside dans la neuro agressivité (54,37% avec troubles). 27,63% des lésions de C1C2 sont associées à un rachis inferieur arthrosique; 9,21% de lésions étagées rachis cervical inférieur et supérieur; Pour le rachis cervical inférieur les entorses bénignes (50.06%), les entorses graves (15.89%) et les lésions Tear-drop (20.16%) sont confondues avec les spicules arthrosiques. ; 10.25% des patients décèdent après hospitalisation. ; Un score établi à 100 points sur 80% des revus retrouve une évolution favorable. La raideur représente le principal souci, l’aggravation de l’arthrose et la non reconstitution anatomique. Deux anomalies radiologiques prêtent à confusion en rapports avec l’arthrose les entorses graves en la lésion Tear drop et les entorses bénignes concomitantes aux anomalies dégénératives
Discussion : La difficulté reste l’analyse des lésions arthrosique anciennes et les lésions traumatiques récentes. En l’absence de bilan antérieur il reste difficile de faire la part des lésions antérieurs au traumatisme surtout les conséquences des dégénérescences arthrosiques sur la stabilité. Les fractures des corps vertébraux sont confondues avec les tassement arthrosiques mais la TDM confirme le traumatisme; Les lésions initiales déterminent le pronostic. Les complications thérapeutiques sont exceptionnelles. C’est un domaine en nette amélioration
Conclusion : Devant tout rachis arthrosique il ne suffit pas de s’appliquer à rechercher une éventuelle hernie discale qui est presque toujours présente mais de rechercher une instabilité afin de palier par un geste salvateur en cas de traumatisme aux conséquences graves
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Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
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ABSTRACT N° SOFCOT24-1194
Traitement chirurgical des spondylodiscites tuberculoses multi-étages à propos de 3 cas
Mohamed Ali Triki* 1, hassan hachicha1, mehdi meddeb1, helmi hernandez2, khalil habboubi1, mondher mestiri1
1adulte, 2institut Med Kassab d'orthopédie, mannouba, Tunisia
Your abstract : La tuberculose rachidienne ou bien le mal de Pott est la manifestation extra-pulmonaire la plus fréquente de la tuberculose. Elle se propage par voie hématogène. La localisation en plusieurs étages expose au risque de compression spinale et à d'autres complications, d'où l'intérêt de préciser les modalités de prise en charge.
Material and methods : Une analyse rétrospective de 3 patients traités de manière conservatrice ou chirurgicale entre janvier et décembre 2022. Les détails concernant la présentation clinique (état de santé général, état ambulatoire, comorbidités), l'état neurologique, les complications médicales ou chirurgicales et les mesures des résultats ont été analysés
Results : Dans le premier cas, le mode de révélation a été l'apparition d'une spasticité et d'un syndrome pyramidal bilatéral avec paraplégie incomplète. La chirurgie a été préconisée avec un abord antérieur par thoracotomie. On a réalisé un drainage de l'abcès et une double corporectomie ainsi que d'une greffe de péroné et d'un montage antérieur.
Dans le deuxième cas, le mode de révélation est original et unique : tuméfaction axillaire droite et signes neurologiques à type de radiculalgie au niveau de D2-D3 droite ainsi que des troubles urinaires et érectiles en rapport avec une spondylodiscite bifocale : D2-D3 latérale droite avec un volumineux abcès émanant d'une costo-vertébrale D2-D3 à droite et une deuxième localisation au niveau D10-D11.
Le 3e cas est représenté par une spondylodiscite à plusieurs niveaux : cervicale, dorsale et lombaire. Le rachis cervical est traité orthopédiquement, pour le rachis dorsal, une fixation percutanée a été réalisée et enfin pour le rachis lombaire, une libération de synthèse postérieure L4-L5 a été réalisée.
Discussion : La prise en charge des spondylodiscites tuberculoses est médico-chirurgicale. Les volets thérapeutiques principaux sont l'antibiothérapie ciblée, l'immobilisation du foyer infectieux par la synthèse interne ou bien le corset externe et la chirurgie décompressive si indiquée.
De nombreuses études remettent en question le bénéfice de la chirurgie par rapport aux traitements médicaux anti-tuberculeux.
De façon générale, la chirurgie est indiquée s'il existe un déficit neurologique, un abcès épidural, une instabilité rachidienne ou bien une grande déformation cyphotique.
Conclusion : La spondylodiscite tuberculeuse multiétagée est une maladie rare avec un risque de complications générales et régionales si elle n'est pas traitée correctement. Le traitement antituberculeux associé à une immobilisation interne ou externe sont les piliers de la prise en charge.
Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
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ABSTRACT N° SOFCOT24-1204
Une association rare de deux mécanismes dans les fractures du rachis cervical supérieur
Mohamed Hedi Gharbi* 1, Mohamed Jlidi1, Sami Chebbi1, Walid Bouaicha1
1Hopital Med Taher maamouri , Nabeul, Tunisia
Your abstract : Les fractures du rachis cervical supérieur sont graves a cause des complications neurologiques qui peuvent engager la vie. Les fractures de C2 sont les plus courantes, et ont fait l'objet de plusieurs classifications basées sur le mécanisme de la blessure. Les fractures des pédicules de C2, connues sous le nom de Hangman’s man fracture d'un côté, et les fractures "Tear-drop" de l'autre, décrites précédemment comme 2 entités distinctes. Notre cas combine 2 entités de fracture différentes par la localisation du trait, et par leur mécanisme de fracture. Ces 2 entités se combinent pour créer une fracture inhabituelle
Material and methods : Un homme de 64 ans amené aux urgences suite à une chute de 2m avec reception sur les paumes des mains. L'examen neurologique était normal. le bilan radiologique (Rx et scanner) a montré une fracture des pédicules de C2 associée à une fracture en "Tear-drop" sur la même vertèbre et une fracture bifocale de l'arc postérieur de C1. Les radiographies des poignets ont révélé une fracture bilatérale du radius distal à déplacement postérieur. Compte tenu de la lésion osseuse sans signes neurologiques, un traitement orthopédique par immobilisation avec une minerve à cinq appui pendant 3 mois a été initié et un brochage des poignets.
Results : Par la suite, l'examen neurologique est resté inchangé. Les radiographies dynamiques réalisées au retrait du collier n'ont pas montré d'instabilité. Un scanner du rachis cervical à 4 mois post-traumatique a montré la consolidation de l'arc postérieur de C1, le coin antéro-inférieur de C2 et la non-union des pédicules de C2. Lors du suivi à 12 mois, le patient ne présentait pas de douleurs, et le dynamique du rachis cervical n’a montré aucune instabilité.
Discussion : Notre cas combine deux entités qui étaient décrites séparément avec différents mécanismes. D'une part, une fracture des pédicules de C2, causée par une hyperextension brutale, et d'autre part, une fracture en "Tear-drop" de la même vertèbre, classiquement causée par une compression axiale. Pour le traitement, les paramètres pris en compte : l'âge, l'absence de signes neurologiques, le manque de données cliniques sur l'évolution à long terme de ce type de déformation, l'absence de cyphose locale de C2, le fait que la fracture du coin antéro-inférieur de C1 soit secondaire à une tension soudaine sur le LVCA et l'absence de rétroolisthésis de C2 par rapport à C3. L'inquiétude dans cette condition rare concerne l'implication du disque intervertébral C2-C3 et du ligament vertébral commun postérieur, définissant une instabilité définitive nécessitant un traitement chirurgical. Dans notre cas, l'instabilité est temporaire, d'où le traitement conservateur.
Conclusion : l'association d'un mécanisme d'extension et de compression axiale semble possible créant 2 entités pathologiques sur les mêmes vertèbres qui étaient auparavant considérées comme différentes : une fracture en "Tear-Drop" et une fracture du pédicule de C2. Le choix du traitement dépend de la stabilité de la fracture.
Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
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ABSTRACT N° SOFCOT24-1256
Tear drop inversée de C2
Majdi Ben Romdhane* 1, Majdi sghaier1, mootez bedoui1, Haithem kamoun1, Rafik Elafram1
1Hopital fsi la marsa, Tunis, Tunisia
Your abstract : Les fractures de l'atlas, notamment la fracture "tear drop inversée" de la deuxième vertèbre cervicale (C2), sont des lésions rares mais potentiellement graves. Elles peuvent résulter d'un traumatisme important du rachis cervical, souvent associé à des accidents de la route ou des chutes. Nous rapportons ici le cas d'un patient de 37 ans présentant une fracture "tear drop inversée" de C2.
Material and methods : Un homme de 37 ans a été admis suite à un accident de la route. À l'examen initial, il présentait des cervicalgies et une limitation de la mobilité du cou. Une tomodensitométrie cervicale a révélé une fracture "tear drop inversée" de la deuxième vertèbre cervicale (C2) avec un déplacement antérieur du fragment osseux. L’examen neurologique était sans anomalies, ASIA 100/100. Le patient a eu une arthrodèse c2/c3 par voie antérieure.
Results : Les suites opératoires étaient simples
Discussion : Les fractures "tear drop inversées" de C2 sont des lésions rares et souvent associées à des mécanismes de traumatisme à haute énergie. Elles peuvent entraîner une instabilité significative du rachis cervical, nécessitant une prise en charge rapide et adaptée pour prévenir les complications neurologiques graves. Le diagnostic de ces fractures est généralement réalisé par imagerie TDM, permettant une évaluation précise de la morphologie de la fracture et de son déplacement. Le traitement peut varier en fonction de la sévérité de la fracture et des lésions associées, allant de la gestion conservatrice avec immobilisation cervicale à la chirurgie de stabilisation.
Conclusion : La fracture "tear drop inversée" de C2 est une lésion rare mais potentiellement grave du rachis cervical, nécessitant une évaluation clinique et radiologique approfondie. Cette observation met en évidence l'importance d'une reconnaissance rapide et d'une intervention adéquate pour optimiser les résultats chez les patients présentant ce type de fracture cervicale.
Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
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ABSTRACT N° SOFCOT24-1257
Prise en charge d'une lésion ostéolytique de C2
Majdi Ben Romdhane* 1, Majdi sghaier1, achref tajouri1, haythem kamoun1, rafik elafram1
1Hopital fsi la marsa, Tunis, Tunisia
Your abstract : Les lésions ostéolytiques du rachis cervicale, bien que rares, posent des défis diagnostiques et thérapeutiques importants en raison de leur localisation anatomique critique. Nous rapportons le cas d'une patiente atteinte d'une tumeur ostéolytique de C2. L'objectif est d'analyser la prise en charge multidisciplinaire de cette pathologie rare, en mettant en évidence les défis rencontrés et les résultats cliniques obtenus.
Material and methods : il s’agit d’une patiente âgée de 56 ans, aux antécédents: thyroïdite de Hashimoto et hystérectomie pour fibrome utérin, qui a présenté des cervicalgies sévères atypiques irradiant au membre supérieur gauche. L’examen clinique montre un rachis souple, une douleur à la flexion et l’extension de la nuque et un examen neurologique sans anomalies. Les examens d'imagerie comprenant une IRM et un scanner ont révélé une lésion ostéolytique au niveau de la masse latérale gauche de C2 sans signes d’extension.
Results : La patiente a ensuite été prise en charge de manière multidisciplinaire, incluant des explorations en ORL, radiologie et biologie. Les principaux diagnostics suspectés étaient ; L’hyperparathyroïdie et le Cancer vésiculaire de la thyroïde. Les résultats de labo ont montré une hyperparathyroïdie sans trouble phosphocalciques, et l’échographie cervicale a montré un nodule parathyroïdien. La biopsie scanno-guidée a été discutée au staff oncologie multidisciplinaire et la décision était de temporiser et de faire un contrôle scanographique dans un mois, qui a montré une lésion stable. La patiente est donc programmée pour une intervention chirurgicale ; biopsie+ cimentoplastie.
Discussion : Ce cas souligne l'importance d'une approche systématique dans les investigations initiales impliquant la clinique, l'imagerie avancée et la biologie pour établir un diagnostic étiologique précis des lésions ostéolytiques du rachis cervicale. La collaboration multidisciplinaire entre les différents spécialistes a permis une prise en charge optimale. Actuellement la patiente garde des cervicalgies avec un examen neurologique strictement normal. On prévoit chez elle une biopsie de la lésion pour confirmer le caractère bénin et une cimentoplastie a titre antalgique, tout en espérant une nette amélioration clinique en post-opératoire.
Conclusion : cette étude met en évidence l'efficacité d'une approche multidisciplinaire dans la prise en charge d'une lésion ostéolytique de C2, soulignant l'importance d'une évaluation approfondie pour un diagnostic précis. La collaboration entre différents spécialistes a permis une gestion optimale de la patiente, avec des perspectives positives pour une amélioration clinique post-opératoire.
Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
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ABSTRACT N° SOFCOT24-1340
Équilibre sagittal et résultats fonctionnels après arthrodèse lombaire intersomatique
Anis Bousrih* 1, Hichem Abid1, Ahmed Zendaoui1, Mahdi Bouzidi1, Ramzi Bouzidi1, Mouadh Nefiss1
1CHU Mongi Slim, Tunis, Tunisia
Introduction : Les facteurs de réussite et d’échec de la chirurgie de fusion et de décompression dans la pathologie dégénérative du rachis lombaire restent un sujet de débat, notamment la relation entre les paramètres spino-plviens et les résultats fonctionnels. L’objectif de notre étude était d’analyser les liens qui existent entre les paramètres sagittaux lombo-pelviens et le résultat fonctionnel après arthrodèse lombaire intersomatique.
Material and methods : Il s’agissait d’une étude rétrospective incluant 40 patients opérés d’une pathologie dégénérative du rachis lombaire par arthrodèse intersomatique entre 2015 et 2021. Ont été exclus les patients ayant eu une complication postopératoire et les dossiers incomplets. Les données anamnestiques, cliniques et les paramètres radiologiques lombo-pelviens (Lordose Lombaire, Lordose L4S1, Incidence Pelvienne, Version Pelvienne, Pente Sacrée, Mismatch Incidence Pelvienne-Lordose Lombaire et le L1 Plumbline) ont été collectées. L’évaluation du résultat fonctionnel a été faite au moyen du score ODI (Oswestry Disability Index) et du score COMI (Core Outcome Measures Index) pour T0 (préopératoire), T1 (à 2 mois), T2 (à 1 an) et T3 (au dernier recul).
Results : Dans l’ensemble, l’équilibre spino-pelvien préopératoire de nos patients était conservé. En Postopératoire nous avons observé une correction significative de la version pelvienne, qui est passée de 21,3° à 18° (p=0,014). La différence pour les autres paramètres n’était pas significative.
La moyenne de l’ODI est passé de 61% en préopératoire à 28% au dernier recul. Quant au COMI, il est passé d’une moyenne de 7,9 à 3,3. Les deux scores fonctionnels étaient significativement corrélés aux différents temps.
Le seul paramètre lombo-pelvien qui avait influencé positivement le résultat fonctionnel était la version pelvienne (p=0,003). Le sexe féminin était le seul facteur non radiologique qui avait influencé négativement ce résultat.
La comparaison de l’approche antérieure versus postérieure a objectivé une amélioration clinique considérable dans les 2 groupes. Cependant les
Conclusion : L’efficacité de la chirurgie du rachis lombaire dégénératif passe par une bonne analyse de l’équilibre sagittal en préopératoire. La correction de la version pelvienne est associée à un meilleur résultat fonctionnel.
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Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
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ABSTRACT N° SOFCOT24-1402
Résultat du traitement chirurgical des fractures séparations des massifs articulaires du rachis cervical : a propos de 8 cas
Sami Chebbi* 1, Lassaad Hassini1, Akrem Zaier1, Wajdi Chermiti1, Mourad Mtaoumi1, Karim Bouattour1
1CHU Sahloul, Sousse, Tunisia
Your abstract : La fracture séparation du massif articulaire du rachis cervical inférieur (FSMA) se définit par deux traits de fracture ; l’un passant par le pédicule, l’autre par la lame homo-latérale entraînant ainsi une libération du massif articulaire. La particularité de cette entité réside dans la difficulté diagnostique puisque la rotation vertébrale n’est pas constante.
Le traitement reste controversé entre le traitement orthopédique et la stabilisation chirurgicale.
L’objectif de cette étude est de dégager les éléments cliniques et radiologiques, discuter le mécanisme lésionnel et évaluer les résultats du traitement chirurgical de cette entité rare.
Material and methods : Notre travail est rétrospectif, concernant 8 cas de FSMA, colligés sur une période de 18 ans. Nous avons adopté la classification de Fuentes qui distingue 4 types. Les résultats anatomo-radiologiques ont été évalués selon le score qualitatif de Kempf.
Results : On a noté une prédominance masculine 6 H / 2 F avec un âge moyen de 37ans. L’étiologie principale était les accidents de la voie publique.
04 patients avaient des signes neurologiques : 3 de type radiculaire et un patient avec une atteinte médullaire (syndrome de Brown-Séquard).
Sur le plan radiologique : on a noté 2 cas avec un Signe du massif carré et 3 cas d’horizontalisation du Massif articualire.
Tous les patients ont bénéficié d’un scanner afin de confirmer le diagnostic.
Le traitement chirurgical a intéressé tous les patients et l’arthrodèse antérieure a été toujours utilisée.
Au recul, Les résultats anatomo-radiologiques ont été bons dans 5 cas et moyens dans 3 cas.
La fusion de l’arthrodèse a été obtenue dans tous les cas.
Deux patients ont gardé des douleurs résiduelles.
La récupération était complète, pour les malades qui avaient des signes neurologiques.
Discussion : Les FSMA sont des lésions rares. L’hyperflexion associée à une composante rotatoire est plus fréquemment à l’origine de FSMA.
L’horizontalisation du massif articulaire est le signe le plus fréquemment retrouvé et la confirmation se fait par le scanner.
Les fractures types 1 et 2 peuvent être traitées orthopédiquement tandis que les FSMA de type3 et 4 relèvent d’un traitement chirurgical.
L’arthrodèse antérieure constitue la technique la plus simple à réaliser et permet les meilleurs résultats anatomiques et fonctionnels.
Conclusion : La revue de la littérature montre que cette entité rare pose encore quelques problèmes : mécanisme lésionnel non encore bien élucidé, diagnostic difficile et un traitement controversé.
Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
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ABSTRACT N° SOFCOT24-122
Évolution de l'alignement postural du corps entier en fonction du sexe et de l'âge
Marc Khalifé* 1, Wafa SKALLI2, Ayman ASSI3, Pierre GUIGUI1, Valérie ATTALI2, Remi VALENTIN2, Olivier GILLE4, Virginie LAFAGE5, Han-Jo KIM6, Emmanuelle FERRERO1, Claudio VERGARI2
1Hôpital Européen Georges Pompidou, 2Institut de Biomécanique Humaine Georges Charpak, Paris, France, 3Université Saint-Joseph, Beyrouth, Lebanon, 4CHU Pellegrin, Bordeaux, France, 5Lenox Hill Hospital, 6Hospital for Special Surgery, New York, United States
Introduction : Bien que des différences d'alignement entre les sexes aient été rapportées, la variation de l'alignement 3D
du corps entier avec l'âge et la manière dont elle diffère entre les sexes n'ont pas été étudiées. L'objectif de cette étude
était d'explorer les variations des paramètres d'alignement globaux liées au sexe et leurs modèles d'évolution distincts à
travers les groupes d'âge.
Material and methods : Cette étude rétrospective multicentrique incluait des volontaires sains ayant bénéficié d'une
radiographie bi-plane du corps entier en position debout. Toutes les données radiographiques ont été collectées à partir
de reconstructions 3D : SVA, TPA, angle spino-sacré (SSA), angle sagittal odontoïde-axe de la hanche (ODHA), IP, PS,
angle sacro-fémoral (SFA), angle de flexion du genou (KA), angle de flexion de la cheville (AA) et pelvic shift (PSh). La
lordose lombaire (LL) maximale, distale et proximale, la cyphose thoracique (CT) et la lordose cervicale (LC) ont
également été évaluées, ainsi que les apex lombaire et thoracique et le point d'inflexion thoraco-lombaire. La population
a été divisée en cinq groupes d'âge : Enfants, Adolescents, Jeunes, Âge moyen et Séniors.
Results : Cette étude a inclus 861 sujets (53% de femmes) avec un âge moyen de 34±17 ans. Dans l'ensemble de la
cohorte, l'IP moyenne était de 49,6±11,1, la LLmax moyenne était de -67,2±12,7°, la CT moyenne de 54,5±11,7° et la LC
moyenne de -4,5±11,9°.
Les femmes ont montré une augmentation de l'IP entre les groupes Jeunes et d'Âge moyen (49±11° contre 55±12°,
p<0,001) alors qu'elle est restée stable chez les hommes (51±10° dans les deux âges). La PS et la LLmax augmentaient
avec l'âge chez les femmes alors qu'elles restaient constantes chez les hommes entre les Enfants et le groupe Âge
moyen, puis diminuent significativement pour les deux sexes entre les Âge moyen et les Séniors. En moyenne, l'apex
lombaire, le point d'inflexion et l'apex thoracique étaient situés une vertèbre plus haut chez les femmes (p<0,001). La CT
distale et la LL proximale n'ont montré aucune variation liée à l'âge. Après la maturité squelettique, les hommes avaient
une CT plus importante que les femmes (64±11° contre 60±12° chez les Séniors, p=0.04), avec une lordose cervicale
compensatrice significativement plus importante (-13±10° contre -8±10°, p=0,03). Tous les paramètres globaux de la colonne vertébrale indiquaient un alignement plus antérieur chez les hommes. Les paramètres des membres inférieurs
évoluaient de façon similaire avec l'âge chez les deux sexes, avec une augmentation du SFA et du KA.
Conclusion : L'évolution de l'alignement postural corps entier avec l'âge dépend du sexe, les hommes présentant un
alignement plus antérieur avec l'âge. Le principal facteur de cette divergence semble être l'augmentation de l'IP chez les
femmes entre l'âge Jeune et Moyen, qui pourrait être attribuée à l'accouchement. En conséquence, la PS et la LL
augmentaient, principalement par le segment distal, avant de diminuer à chez les Séniors.
Merci de
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ABSTRACT N° SOFCOT24-1263
Compressions médullaires lentes d'origine vertébrale dorsolombaire
Salim Lemmouchi* 1, hichem fridi2, lyes chaal2, zoubir kara2
1université d'alger faculté de médecine CHU Mustapha bacha, 2chu mustapha bacha, alger, Algeria
Introduction : Les compressions médullaires lentes constituent une urgence diagnostique et thérapeutique. Le pronostic fonctionnel, la survie et la qualité de vie du patient dépendent essentiellement de la précocité du diagnostic et de la rapidité de la prise en charge. Le but de ce travail est de montrer notre expérience en matière de prise en charge de cette pathologie et de comparer nos résultats à ceux de la littérature.
Material and methods : Notre étude est rétrospective portant sur 36 cas de compression médullaire lente vertébrale dorsolombaire sur une période de 2 ans, s’étendant du 1er janvier 2021 au 31 décembre 2022. Pour cela, une fiche d’exploitation a été établie, visant à préciser les profils épidémiologiques, cliniques, thérapeutiques et évolutifs des malades.
Results : L’âge moyen était de 55 ans. prédominance masculine avec sex-ratio était de(1,5). Le délai moyen entre les premiers signes et la consultation était de 4,5 mois, alors que seulement 19% avaient consulté avant le premier mois. Les douleurs rachidiennes sont révélatrices dans 83% des cas, suivis de Troubles moteurs 22% des cas, les troubles sphinctériens 6% des cas.
L’examen radiologique essentiellement l’IRM réalisée chez 89% des patients. La TDM pratiquée chez 8 cas. L’atteinte intéresse l’étage dorsal dans 21 cas, l’étage lombaire dans 17 cas, et le sacrum dans 4 cas, alors que les formes étagées dans 22 cas. L’étendue de la lésion correspond à la hauteur d’une vertèbre dans 15 cas, de 2 vertèbres dans 14 cas, et plus de 3 vertèbres dans 6 cas.
Le traitement repose sur la chirurgie, l’abord postérieur avec laminectomie est la technique la plus utilisée (97%). La laminectomie avait intéressé 1 étage dans 15 cas, 2 étages dans 15 des cas et 3 étages dans 6 cas. L’abord antérieur a été pratiqué chez un patient présentant un kyste hydatique par lombotomie. 3 patients compliqués d’escarre sacrée .17 cas de mal de pott . 18 cas de métastases . Alors que la rééducation était indiquée chez tous les malades.
Discussion : La compression médullaire lente est une urgence diagnostique et thérapeutique. Le diagnostic doit être rapide, car le traitement est souvent chirurgical.
Une bonne connaissance de l’anatomie rachidienne et neurologique fonctionnelle permet souvent d’orienter les explorations et le diagnostic topographique. L’IRM rachidienne et médullaire est à l’heure actuelle l’examen de référence à réaliser en urgence dans ce Contexte.
Conclusion : La compression médullaire lente nécessite une prise en charge précoce, rapide, adaptée et pluridisciplinaire. Le pronostic fonctionnel, la survie et la qualité de vie des malades dépendent essentiellement de la rapidité du diagnostic et de la prise en charge. Il ne faut pas attendre que le patient développe des troubles neurologiques pour démarrer le traitement. Devant toute suspicion de compression médullaire lente, il faut impérativement et dans le plus bref délai réaliser une IRM médullaire. Les progrès de l’imagerie et des techniques chirurgicales ont nettement amélioré le pronostic de ces patients. Sans oublier la place importante des adjuvants thérapeutiques.
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Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
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ABSTRACT N° SOFCOT24-551
Etude comparative de trois types de cages cervicales : les cages vissées sont-elles le meilleur compromis ?
Léonard S. Chatelain* 1, Flore Devriese2, Pierre Guigui1, Emmanuelle Ferrero1
1Chirurgie Orthopédique, Hôpital Européen Georges Pompidou , 2Chirurgie Orthopédique, Hôpital Lariboisière,, Paris, France
Introduction : Dans le cadre du rachis cervical dégénératif, les cages utilisées seules pour les arthrodèses antérieures se démocratisent. Cependant, la nécessité d'ajouter une plaque pour renforcer la fixation reste débattue, avec de plus des préoccupations concernant les complications associées telles que la dysphagie et le temps opératoire prolongé. L’objectif était donc de comparer les résultats radio-cliniques de trois types de cages cervicales (cages seules, vissées et avec plaque antérieure). L’hypothèse était qu’il n’y avait pas plus de complications post-opératoires avec les cages sans adjonction de plaque.
Material and methods : Dans cette étude rétrospective monocentrique, les patients opérés d’une arthrodèse cervicale antérieure sur un étage ont été inclus. Les critères d’inclusions étaient les pathologies dégénératives (hernie discale, myélopathie) et les spondylodiscites. Les indications traumatologiques et les lésions tumorales n’ont pas été retenues. Les douleurs post-opératoires (cervicalgies, dysphagie à J30) ont été recherchées. Les données chirurgicales (temps opératoire, complications) et les réinterventions pour mobilisation des implants ou pseudarthrose ont été analysées. Sur la radiographie, l’angulation discale, la mobilisation d’implants, l’impaction ou l’apparition d’un liseré ont été recherchés. Un suivi minimum de deux ans était requis.
Results : De janvier 2017 à décembre 2021, 81 patients ont été inclus : cages seules (stand-alone, N=33, 40%), cages vissées (N=28, 35%), ou cages avec plaque (N=20, 25%). Le taux de réintervention était de 3%. A un mois, aucune dysphagie n’a été rapportée. Un patient se plaignant de voix bitonale a été identifié (cage stand-alone). La durée opératoire moyenne était de 70 minutes (SD 20 min.), avec une différence significative entre les trois groupes (p = 0,03), et une durée opératoire significativement plus longue dans le groupe avec plaque (80 min.) par rapport au groupe stand-alone (60 min.). Concernant les complications, un patient a été réopéré à J1 pour repositionnement d’une vis trop longue dans le groupe des cages vissées. Une pseudarthrose symptomatique a été confirmée par scintigraphie dans le groupe des cages stand-alone, et a été réopérée à un an. Sur les radiographies, aucune impaction significative ni mobilisation d’implant n’a été observée dans la cohorte globale à deux ans de recul.
Discussion : Il s’agit d’une des rares études à comparer simultanément dans la même population les trois types de cages. Aucune différence clinique ou radiologique n'a été observée après un suivi moyen de 2 ans. Cependant l'adjonction d'une plaque augmentait significativement la durée opératoire, sans pour autant entrainer plus de dysphagie ou d'atteinte récurrentielle.
Conclusion : L’adjonction d’une plaque ne semble donc pas obligatoire hors contexte traumatique. Les cages en stand-alone n’ont pas montré de mobilisation des implants, mais le seul cas de pseudarthrose était dans ce groupe. Les cages vissées peuvent donc représenter un compromis intéressant entre simplicité d’utilisation et stabilité, sous réserve d’une bonne position des vis.
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Conflits d’intérêts :
L. Chatelain: Pas de conflit déclaré ,
F. Devriese: Pas de conflit déclaré ,
P. Guigui Invitation to national or international congresses: Medtronic, Spineart,
E. Ferrero Consultancy, Expert: Medtronic, Invitation to national or international congresses: Medtronic, Spineart, Implanet
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Spine
ABSTRACT N° SOFCOT24-270
Amélioration de la mobilité clinique après chirurgie d’arthrodèse lombaire sur un niveau : série prospective de 116 patients
Guillaume Lonjon* 1, Matthieu Vassal1, Alexandre Dhenin1, Carlos Aleman2, Nicolas Ross1, Jean-Renaud Certhoux1
1Clinique St Jean Sud de France, Montpellier, France, 2Hôpital privé de Cordoba, Cordoba, Argentina
Introduction : La chirurgie d’arthrodèse lombaire empêche toute mobilité sur les niveaux concernés, ce qui inquiète les patients. Cependant, les arthrodèses sont généralement réalisées sur des niveaux pathologiques dont la mobilité est limitée. De plus, la douleur engendrée par la pathologie a tendance à limiter la mobilité lombaire globale. Ainsi, la réalisation d’une arthrodèse ne limiterait pas forcement la mobilité, voire au contraire pourrait en redonner grâce au soulagement engendré.
L’objectif de cette étude est d’analyser la mobilité clinique par la distance doigts-sol (DDS) avant et après chirurgie d’arthrodèse lombaire sur un niveau, quelle que soit la technique ou le niveau.
Material and methods : Tous les patients opérés d’une chirurgie d’arthrodèse lombaire sur un niveau entre le 01/07/2020 et le 01/03/2023 ont été inclus dans cette étude. Pour l’ensemble des patients, en plus des données standards et des informations sur le type de chirurgie, la mobilité en flexion par la distance doigts-sol a été mesurée par un outil informatique lors d’un bilan de kinésithérapie en préopératoire, à 3 mois et à un an.
Results : 116 patients ont été analysés. L’arthrodèse était réalisée par voie antérieure (ALIF) pour 50 patients (43%), par voie postérieure avec cage (TLIF) pour 28 patients (24%), par voie latérale (XLIF) pour 7 patients (6%) et par double abord (COMB) pour 31 patients (27%).
Les patients des 4 groupes étaient différents et souffraient de pathologies différentes (ALIF et LLIF: discopathie, TLIF: Spondylolisthésis dégénératif, COMB: spondylolisthésis par lyse).
Un an après l’arthrodèse, 60 patients (52%) ont gagné en mobilité. Ceux traités par ALIF étaient ceux qui avaient le plus gagné (31 patients avaient un gain, soit 67% des patients opérés, avec un gain moyen de 15,6 cm, p<0,001). Dans les autres groupes le gain n'était pas significatif.
A noter que l’ensemble des patients avaient de bons résultats à un an : sur la satisfaction (87% de patients satisfaits ou très satisfaits), sur la douleur (baisse de l’EVA lombaire de 3,3 points) et sur la fonction (diminution de 30 points du score Oswestry).
Conclusion : Dans le cadre d’une pathologie avérée et en échec du traitement médical, l’arthrodèse lombaire sur un niveau n’entraine pas de diminution de la mobilité lombaire, et semble même l'améliorer de façon significative dans le groupe des arthrodèses par voie antérieure. Les auteurs alertent sur le fait de ne pas comparer les techniques directement, car elles traitent des patients différents avec des pathologies différentes. Cette analyse permet simplement de rassurer les patients sur leur inquiétude de perte de mobilité en cas de chirurgie d’arthrodèse lombaire.
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Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
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ABSTRACT N° SOFCOT24-1051
Evaluation du saignement des scolioses opérés par voie mini-invasive. Etude comparative.
Elie Saliba1, Yan Lefevre* 1, Pierre Barthes2
1Chirurgie pédiatrique, CHU de Bordeaux, Bordeaux, 2Chirurgie orthopédique, CHU de Poitier, Poitier, France
Introduction : La scoliose est une pathologie très fréquente de l’adolescent. Elle est souvent traitée de manière conservatrice avec succès, mais peut nécessiter une intervention chirurgicale. La chirurgie de la colonne vertébrale est actuellement standardisée mais peux comporter certaines complications dont un risque de saignement per et post-opératoire. Différentes stratégies ont été développées pour pallier les pertes sanguines.
L'arthrodèse postérieure mini-invasive (MIS) a été développée au cours des deux dernières décennies et les patients semblaient présenter moins de risque de saignement. Toutes les publications comparant la MIS à l'approche postérieure standard (APS) ont étudié le saignement à l'aide du volume sanguin estimé (EBV). Nous considérons que l'EBV seule n'est pas précise pour évaluer le saignement relié à l’acte chirurgical.
Le but de cette étude était de comparer les saignements chez les patients opérés par MIS à ceux opérés par SPA en utilisant l’Évaluation de la déplétion du volume sanguine, qui prends en compte l’Hb pré-opératoire et post-opératoire ainsi que le volume cellulaire transféré.
Material and methods : Nous avons revu de façon prospective 88 cas de scoliose opérés entre 2017 et 2012 par le même chirurgien. 42 patients ont été opérés par MIS et appariés à 46 patients opérés par SPA.
Nous avons recueilli des données démographiques et radiologiques notamment : âge, sexe, poids, IMC. Nous nous sommes concentrés sur l'évaluation des saignements en récupérant les données de la feuille d'anesthésie sur la perte sanguine per-opératoire, l’hématocrite avant la chirurgie et au jour 1 après la chirurgie, et le volume de transfusion reçu. Nous avons également recueilli la durée de la chirurgie et la période d'hospitalisation.
Results : Le résultat a montré que la déplétion estimée des globules rouges (ERCD) était statistiquement plus faible dans le groupe MIS. Il existait une différence statistique de durée opératoire plus courte en SPA et une durée d'hospitalisation plus longue en SPA.
Discussion : L'étude a validé que le saignement est statistiquement inférieur, ainsi que la durée d'hospitalisation. Le temps opératoire est encore plus élevé. Il est évident dans la littérature que la courbe d'apprentissage est plus longue pour les voies d'abords mini-invasive. ll faudrait voir si avec le temps et en éliminant le temps d'apprentissage, le temps opératoire pourrait diminuer.
Conclusion : L'estimation de la déplétion des globules rouges a conclu que le MIS dans la scoliose est associé à une diminution des saignements per et post-opératoire ainsi qu’un séjour hospitalier plus court malgré le temps opératoire plus long.
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Spine
ABSTRACT N° SOFCOT24-1393
Anterior fusion for fractures of the lower cervical spine ( about 50 cases)
Abdelkader Tounsi* 1, mansi zied 1, hedi rbai 1
1service orthopedie , hopital ibn jazzar, kairouan , Tunisia
Introduction :
The cervical spine is a dynamic osteodiscoligamentous system tasked with protecting nervous innervation to the entire body while also maintaining a range of motion for the head and neck. Cervical spine trauma can lead to serious damage jeopardizing both vital and functional prognosis. These injuries affect mostly young active people making it a major public health problem. treatment of cervical spine traumatism must meet four imperatives: decompress the spinal cord in the shortest time, prevent any aggravation of the initial spinal cord injury, stabilize the spine, restore spinal static. Our study aims to elucidate the therapeutic management of these injuries.
Material and methods : This is a retrospective descriptive study about 50 cases presenting lower cervical spine injurie treated at the department of orthopedic surgery at the university hospital Ibn Jazzar Kairouan from January 2012 to December 2016 with a minimum of six years follow up
Results : . The average age was 34.5 years old, 74% of the patients were aged between 20 and 40 years old, 36% were female and 64% were male. The two most common circumstances were road accidents (58%) and falling from a height (36%), 50%of the patients had a no neurological injuries, 22% of patients had tetraplegia: 6% grade A, 2% grade B, 4% grade C and 10% grade D of the Frankle classification, 20% had brachial diplegia and 20% had brachial monoparesis. All patients had anterior arthrodesis via intersomatic graft taken from the iliac crete in 56% of the cases, Polyetheretherketone (PEEK) cages in 42%, nothing was used in 2% of the cases. The fusion was monosegmental in 78% of the cases, bisegmental in 14% of the cases, trisegmental in 6% of the cases and quadrisegmental in 2% of the cases. For The postoperative follow up, 88%of the patients and no complications, 10% of presented dysphagia, 2% presented a pneumothorax, there was no cases of infection, thrombophlebitis or dysphonia. There was no worsening of the initial neurological state, 58% had a stationary state and 42% presented an improvement.
the average time for the consolidation of the arthrodesis was four months. For the autologous bone graft, we report 100% rate of fusion while 86%rate when using PEEK cages. Appearance of radiological syndrome in 22% cases (18% multi-segmented arthrodesis and 4% unisegmentary arthrodesis). There were no cases of dynamic cervical instability.
Discussion : Interbody arthrodesis is one of the most commonly used techniques for lower cervical spine injuries. Posterior approaches are rarely indicated in recent traumas. The use of intersomatic cages combined with anterior fixation is a simple, reliable technique with low morbidity. Fusion with cages is rapid and of comparable quality to traditional iliac autografts.
Conclusion : A cervical spine injury is a dramatic event for the patient and his family. It can lead to long-term disability. Lesions of the cervical spine should always be suspected.
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Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
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Research / Innovation
ABSTRACT N° SOFCOT24-262
La taille du pied comme prédicteur de la taille des clous centromédullaires dans les fractures des os longs : une étude de cohorte
Zakaria Chabihi* 1, 2, Mohamed Haddou1, Brahim Demnati3, Yassine Fath El Khir1, El Mehdi Boumediane1, Mohamed Amine Benhima1, Imad Abkari1
1Traumatologie orthopedie B, CHU Mohamed VI, 2Laboratoire de recherche clinique et épidemiologique de la pathologie osteoarticulaire, Université Cadi Ayyad, Marrakech, 3Université Hassan II , Casablanca, Morocco
Introduction : L'enclouage centromédullaire est crucial dans le traitement des fractures des os longs, mais le choix de la bonne taille de clou est essentiel pour éviter les complications. Les méthodes d'estimation préopératoire varient en termes de précision et de fiabilité. Cette étude visait à étudier la corrélation entre la taille du pied et la taille des clous centromédullaires dans les fractures des os longs, en explorant la taille du pied comme prédicteur de la taille des clous.
Material and methods : Une étude de cohorte comprenant 205 patients présentant des fractures du fémur, du tibia ou de l'humérus nécessitant un enclouage centromédullaire a été menée. La taille du pied a été mesurée à l’aide de l’échelle européenne des pointures. L'analyse de régression linéaire a évalué la taille du pied comme indicateur de la longueur des clous. L'étude a évalué la corrélation, la précision et l'exactitude de ce modèle prédictif.
Results : Dans une cohorte de 205 patients, répartis également par sexe, l'âge moyen était de 43,6 ans (± 15,2). Une corrélation significative a été trouvée entre la taille du pied et les caractéristiques démographiques des patients, les patients plus âgés, de sexe masculin, obèses et diabétiques ayant des pieds plus grands. La majorité des fractures sont survenues au niveau du tibia (42,9 %) et étaient le plus souvent de type B. Les fractures du fémur étaient moins graves que les fractures du tibia et de l'humérus. Les longueurs des clous pour le fémur, le tibia et l'humérus étaient en moyenne de 41,9 cm, 35,9 cm et 22,3 cm, respectivement, avec des coefficients de fiabilité élevés pour les rapports entre la hauteur, la longueur du clou et la taille du pied. L'analyse de régression linéaire a révélé que la taille du pied était un puissant prédicteur de la longueur du clou, en particulier pour le fémur, avec un coefficient de détermination (R²) de 0,98 et une erreur standard d'estimation (SEE) de 0,66 cm. Les longueurs des clous du tibia et de l’humérus ont également montré une corrélation avec la taille du pied, bien qu’avec des marges d’erreur plus grandes. Ces résultats soulignent la valeur prédictive de la taille du pied pour déterminer la longueur appropriée des clous pour les procédures orthopédiques.
Discussion : La taille du pied s’est avérée être un indicateur fiable de la longueur des clous, notamment pour les clous du fémur. Sa simplicité et son accessibilité offrent des avantages par rapport aux méthodes conventionnelles, permettant des estimations rapides et fiables. Cependant, les variations dans les types de chaussures et les déformations du pied peuvent limiter sa précision et son applicabilité.
Conclusion : L'étude souligne que la taille du pied est un prédicteur précieux de la longueur du clou centromédullaire, en particulier pour les clous du fémur, offrant une précision et une exactitude élevées. Bien que sa simplicité en fasse un outil d'estimation préopératoire attrayant, les considérations relatives aux variations individuelles et aux limites potentielles doivent être prises en compte, ce qui le suggère comme méthode prédictive supplémentaire plutôt que unique.
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Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
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Research / Innovation
ABSTRACT N° SOFCOT24-293
Where is my dear? Technological innovation to monitor the patient's surgical pathway
Claudio Trotti* 1 and Centro Ortopedico di Quadrante (COQ)_Omegna
1Centro Ortopedico di Quadrante (COQ), Omegna, Italy
Your abstract : The families of patients undergoing surgical intervention need to know how the intervention is going (to manage stress and reduce interruptions of nurses). Our innovation is a customized bracelet (bluetooth technology), allows tracking patient from the ward to the operating theater in real time.
The goals of his project are:
-reduce stress of family members of patients, cause interruptions of nurses and clinicians to have information;
-reduce some errors due to manual data entry (by nurses) in the operating theater;
- recording objective data on intraoperative times.
It will be interesting to propose in the customer relating to the patient and family's experience respect to this innovation.
Material and methods : We tested 20 patients, undergoing hip replacement; each patient wore the bracelet and all the data of his extra and intra-operative path were recorded in real time; a QR code delivered to the care-givers during the patient's hospitalization allows them to follow their loved one's entire journey at any time until they return to the ward; at the same time it automatically sends real-time objective data, allowing specific analysis to the management (% efficiency of the operating theater occupancy, % reduction of nurses interruption); these records data were necessary for the management decision. A satisfaction questionnaire was given to the patients and their relatives.
Results : The satisfaction of the healthcare staff clearly emerged because they were less interrupted by relatives during assistance (was reduced by 50%) and manual data entry has been reduced completely, avoiding errors.
Both relatives and patients showed overall satisfaction with an average rating (at the question of -overall satisfaction with the solution adopted) of "excellent" for 80% of them.
The management recorded all the real times needed to make decisions, in an objective way.
Discussion : This solution may produce economic results because the collection of real-time and reliable data will allow to efficiency the occupancy of operating theater (employment rates) by reducing waste from a lean perspective.
Alongside this more strategic result, we recall the humanisation of care highlighted through greater attention to the patient's relative (reduction of the stress of waiting) and no less important, the 20% reduction in nurses' interruptions to provide information to the relative.
Conclusion : After this first phase, we would like to extend the bracelet tracking solution to the entire surgery, in order to cover at least 90% of patients and acquire increasingly precise data useful for the management of the structure to improve the surgical planning (tailored to the real each surgeon).
This solution appears economical and easy to use, therefore it can be exported to similar organizations.
Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
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Research / Innovation
ABSTRACT N° SOFCOT24-442
Détection de fractures osseuses pédiatriques en radiographie conventionnelle: fiabilité et performances d’un logiciel d’intelligence artificielle et d'orthopédistes juniors face à la lecture d'un radiologue pédiatrique.
Mehdi Tajaoui* 1, Simon Koulischer1, Sara Choab1, France Ziereisen1, Michael Vouche1
1CHU Saint Pierre, Bruxelles, Belgium
Your abstract : Les traumatismes orthopédiques sont fréquents aux urgences pédiatriques. L'intelligence artificielle (IA) est utilisée pour évaluer les fractures sur les radiographies. Notre étude vise à évaluer les performances d’un algorithme d’IA et celles d’un orthopédiste junior dans la détection de fractures osseuses. Elle vise également à évaluer l'impact de l’utilisation de l’IA dans la prise en charge de ces patients.
Material and methods : Il s’agit d’une étude rétrospective portant sur 776 patients de moins de 16 ans admis aux urgences dans le cadre d’un traumatisme non vital. La cohorte contrôle se compose de patients admis entre 01/10/2022 et 15/02/2023 (N=365), avant l’implémentation de l’IA. La cohorte IA se compose de patients admis entre 01/10/2023 et 15/02/2024 (N=411), après l’implémentation de l’IA. Les performances diagnostiques du logiciel d'IA et celles des assistants en orthopédie ont été comparées aux diagnostics d'un expert en radiologie pédiatrique (gold standard).
Results : Au sein de la cohorte contrôle on note 85 fractures (23,4%). L’algorithme a prédit 72 fractures sur 85 soit une sensibilité de 85,7 %, une spécificité de 79,7 % et une valeur prédictive négative de 94,5 %. L’assistant en orthopédie a prédit la survenue des fractures avec une sensibilité de 73,7 % et une spécificité de 94,1%. Quinze corrections de diagnostics initiaux (4,1%) ont été réalisées par le radiologue sénior: 11 fractures n’avaient pas été détectées par les assistants et 4 clichés étaient faussement positifs.
Au sein de la cohorte IA, on retrouve 115 fractures (28%). On dénombre 4 corrections de diagnostic (0,97%). Parmi ces corrections, l’algorithme avait identifié 3 fractures (2,6%) non visualisées par le radiologue junior.
Discussion : La sensibilité retrouvée était similaire aux résultats de récentes publications. Dans une étude multicentrique, un algorithme d'IA différent permettait une amélioration de la détection des fractures avec une augmentation de 8,7 % de la sensibilité et de 4,1 % de la spécificité par rapport à l'analyse non assistée.
De récentes études ont montré qu’un logiciel d’IA retrouvait des fractures non diagnostiquées par un radiologue junior et retrouvées par le senior, prouvant la contribution clinique de ces algorithmes ainsi que leur contribution en termes de formation des assistants.
L'algorithme a également montré une supériorité, en termes de sensibilité, par rapport aux orthopédistes juniors, ce qui suggère un réel bénéfice dans l'utilisation quotidienne de l'algorithme par ces assistants.
On dénombre 3 fois moins de corrections faites par le radiologue senior suggérant un impact important dans la prise en charge de ces patients. A ce jour, aucune étude n’a révélé une diminution significative du nombre de corrections grâce à l’utilisation de l’IA.
Conclusion : Notre étude suggère que l’algorithme d’IA utilisé au sein de notre centre a significativement réduit le nombre d’erreurs diagnostiques et améliore la détection de fractures osseuses au sein d’une population pédiatrique.
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ABSTRACT N° SOFCOT24-472
L’apprentissage de l’arthroscopie: Perception des internes en Traumatologie Orthopédie
Achraf Tebbaa El Hassali* 1, Mohammed Barrached1, Adnane Lachkar1, Abdeljaouad Najib1, Hicham Yacoubi1
1Centre Hospitalier Universitaire Mohammed VI d'Oujda, Oujda, Morocco
Your abstract : L'avènement de l'arthroscopie et le développement rapide de ses techniques a révolutionné la prise en charge des malades en traumatologie orthopédie, en réduisant le séjour hospitalier, le nombre de complications et en améliorant le pronostic des patients. Cependant l'apprentissage de cette technique demeure encore limité et peu abordé, d'où l'intérêt de s'interroger objectivement sur la perception et la satisfaction des résidents vis-à-vis de la qualité de la formation proposée.
Material and methods : Notre étude a concerné 41 internes de divers niveaux de formation en traumatologie orthopédie.
Il s'agit d'une étude transversale à visée descriptive, réalisée au sein d'un service de traumatologie orthopédie d'un centre hospitalier universitaire, Les données concernant leur perception de la qualité de la formation en arthroscopie proposée ont été collectées grâce à un questionnaire préétabli et informatisé grâce à Google forms.
Results : Les internes ont exprimé clairement de grandes lacunes dans leur formation en arthroscopie comparée à la chirurgie conventionnelle, et se sentent incapables de réaliser seuls un tel type de chirurgie. Ceci est dû à certains motifs évoqués : l'accessibilité limitée aux interventions , le nombre réduit d'interventions réalisées particulièrement lors de la pandémie liée au Covid 19 , le nombre modeste de diplômes universitaires d'arthroscopie , ainsi que l'absence de toute technique d'E-Learning ( simulation , réalité virtuelle , Benchtop learning...) .
Discussion : L'insuffisance de formation en arthroscopie semble un fléau mondial puisque prés de 67% des résidents en orthopédie aux états-unis l'ont confirmé, et le même constat a été rapporté dans une étude française récente. Ceci malgré l'accessibilité aux pratiques sur cadavres ou par simulation dans certains centres européens, qui constituent encore un sujet de débat et d'études évaluant leur intérêts.
Conclusion : L'apprentissage de l'arthroscopie nécessite une attention particulière et l'introduction de nouvelles méthodes pédagogiques permettant d'améliorer les compétences des futurs chirurgiens et donc la qualité de la prise en charge des patients.
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ABSTRACT N° SOFCOT24-595
Maquillage Médical Réaliste : Une Approche Artistique pour la Simulation en Traumatologie Orthopédique
Brahim Demnati* 1, Elmehdi boumediane2, siham dkhissi3, zakaria chabihi2, samir ibn moussa4, mohamed rafai5, imad abkari2, Mohamed rahmi5
1Laboratoire de chimie, biochimie, nutrition et environnement, faculté de Médecine et de Pharmacie, Université Hassan 2, , casablanca, , 2Service de Chirurgie Orthopédique Traumatologie B, CHU Mohammed VI,, 3 3 Université Cadi Ayyad, , Marrakech, 4Laboratoire de chimie, biochimie, nutrition et environnement, faculté de Médecine et de Pharmacie, Université Hassan 2, 5Service de traumatologie-orthopédie pavillon 32. Centre hospitalier universitaire Ibn Rochd. , Casablanca, Morocco
Your abstract : L'étude "L’application pratique du maquillage pour la formation médicale en traumatologie orthopédique" explore de manière novatrice l'utilisation du maquillage d'effets spéciaux comme outil pédagogique dans cette spécialité médicale. Mené en traumatologie orthopédique, ce travail vise à enrichir les méthodes traditionnelles en offrant une simulation réaliste des affections cutanées spécifiques à cette discipline, favorisant ainsi une expérience d'apprentissage immersive pour les professionnels de la santé.
Material and methods : La méthodologie a impliqué la formation de groupes reproduisant fidèlement diverses affections cutanées à l'aide de moulages et de maquillage d'effets spéciaux, conformément à des instructions techniques détaillées. L'évaluation des résultats, centrée sur la qualité des reproductions, a inclus une compétition collaborative soulignant l'aspect réaliste de la simulation médicale. Cette approche met en lumière la praticité du maquillage d'effets spéciaux en tant que compétence accessible après une brève formation, spécifiquement dans le domaine de la traumatologie orthopédique.
Results : Les reproductions obtenues à l'aide du maquillage d'effets spéciaux en traumatologie orthopédique ont démontré une qualité remarquable, mettant en évidence la faisabilité et la précision de cette méthode de simulation médicale. Les différentes affections cutanées reproduites ont été évaluées quant à leur fidélité aux conditions réelles de la traumatologie orthopédique. La compétition collaborative a renforcé l'aspect réaliste de ces simulations, soulignant la valeur ajoutée de cette approche dans le contexte spécifique de cette discipline médicale.
Discussion : L'approche novatrice du maquillage d'effets spéciaux en traumatologie orthopédique enrichit significativement l'apprentissage des professionnels de la santé. En reproduisant fidèlement diverses affections cutanées spécifiques à cette discipline, cette méthode offre une représentation réaliste des conditions cliniques rencontrées en traumatologie orthopédique. La compétition collaborative a favorisé l'échange d'idées et souligné l'importance de cette technique comme moyen interactif d'améliorer les compétences pratiques spécifiques à la traumatologie orthopédique.
Conclusion : En conclusion, l'application pratique du maquillage d'effets spéciaux émerge comme une méthode prometteuse pour la formation médicale en traumatologie orthopédique. Cette approche innovante, réalisée spécifiquement en traumatologie orthopédique, offre une simulation réaliste, accessible après une courte formation, et s'adapte de manière flexible aux besoins spécifiques de cette discipline, enrichissant ainsi l'apprentissage des professionnels de la santé dans ce domaine particulier.
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Research / Innovation
ABSTRACT N° SOFCOT24-672
Construction automatique guidée par IA de cohortes de radiologies des membres inférieurs pour la chirurgie orthopédique
Tarik Ait si Selmi * 1, Simona Bottani2, Théo Estienne2, Matthis Maillard 2, Dalale Gueddouri2, Charlotte Pouchy2, Michel Bonnin1
1Centre orthopédique Santy , Lyon , 2Deemea, Paris , France
Introduction : La collecte et la structuration des données d’imagerie, essentielles à leur utilisation dans la recherche biomédicale, sont confrontées à de nombreux freins. L’extraction des images médicales est basée sur les métadonnées qui les contextualisent, or elles sont peu fiables car souvent erronées. Les cliniciens et chercheurs doivent alors réaliser une curation manuelle longue et fastidieuse afin de garantir la pertinence des images sélectionnées. En associant les dernières avancées techniques en intelligence artificielle, nous avons développé un outil capable de collecter et de structurer ces données d’imagerie et surtout d’optimiser leur labellisation et leurs annotations. Les algorithmes de deep learning développés sont en effet capables de qualifier les images dans le PACS en extrayant automatiquement les caractéristiques des images, et ainsi vérifier les métadonnées DICOMS.
Dans ce travail, nous présentons la création automatisée et intelligente de cohortes d’imagerie de radiologies des membres inférieurs pour la chirurgie orthopédique.
Material and methods : Nous avons entraîné plusieurs réseaux de neurones en utilisant la librairie Pytorch pour l’implémentation. Nous avons testé plusieurs architectures et choisi un ResNet50 pré-entraîné. Pour augmenter les performances, nous avons utilisé des fonctions d'augmentation des données (rotation, zoom, changement de contraste, etc..). Enfin chaque base de données a été décomposée en trois parties : jeu d’entraînement (60%), jeu de validation (20%) et jeu de test (20%).
Les cohortes de chirurgie orthopédique ont été extraites d’une base de données de 103.360 radiologies, issues d’un centre orthopédique et suivant la RGPD. 6 professionnels de santé ont labellisé les caractéristiques d’environ 28.000 images : partie du corps présente dans la radio, présence d’une prothèse, qualité de l’image, vue frontale ou latérale, etc.
Results : Chaque modèle a été évalué en calculant la précision, la spécificité, sensibilité et aire sous la courbe ROC (AuROC). Tous les modèles ont obtenu des scores supérieurs à 95%.
A l’aide des modèles algorithmiques entraînés, nous avons créé trois cohortes de radiographies : de genou post-opératoire (12.096 images), de hanches pré et post-opératoire (8.029 images) et de jambes inférieures (3.049 images). Les modèles ont été validés sur un deuxième centre clinique.
Discussion : Ces travaux démontrent pour la première fois l'intérêt d’utiliser l’intelligence artificielle dans le cadre de la collecte et de la structuration
pour la création de bases de données qualifiées et enrichies. Les algorithmes développés ont démontré un très haut niveau de performance sur les différentes tâches réalisées.
Conclusion : Ces travaux ouvrent la voie à une meilleure utilisation des données d’imagerie, autant en recherche clinique que pour la création d’outils innovants d'intelligence artificielle.
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Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
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Research / Innovation
ABSTRACT N° SOFCOT24-702
Amélioration des soins post-opératoires de l’hallux valgus :
Faisabilité de l’utilisation d’une orthèse sur-mesure imprimée en 3D
Alexandre Saconney-Pfister* 1, 2, Laura Peurière1, Elisabeth Schauer1, Victor Dubois-Ferrière1, Mathieu Assal1
1Centre ASSAL de médecine et de chirurgie du pied, Genève, Switzerland, 2ZFab, Paris, France
Introduction : La déformation Hallux valgus (HV) est une des pathologies du pied les plus courantes. Maintenir la correction de l’hallux après l'opération est crucial pour faciliter une cicatrisation osseuse et tissulaire adéquate, un impératif rendu encore plus prégnant avec l'émergence de la chirurgie percutanée sans matériel d'ostéosynthèse. Les solutions actuelles reposant sur des espaceurs et des bandages redresseurs, sont souvent laborieuses et ne garantissent pas un maintien durable de la correction de l’hallux. Les orthèses imprimées en 3D ont démontré leur supériorité en termes d’efficacité fonctionnelle et de confort par rapport aux modèles traditionnels dans le traitement de nombreuses pathologies. Cette étude vise à explorer la viabilité et les avantages de l'utilisation d'une orthèse pour l’hallux personnalisée grâce à la technologie d'impression 3D, chez les patients HV après l'opération.
Material and methods : Les patients planifiés pour une chirurgie de l’HV ont été recrutés de manière prospective à partir de novembre 2023. La forme du pied du patient a été numérisée avant l'opération à l'aide d'un scanner optique 3D et une correction spécifique de l’HV a été réalisée. Le modèle 3D du pied corrigé est utilisé pour la conception de l'orthèse. L'orthèse a été imprimée en 3D dans un polyuréthane thermoplastique flexible (TPU). Un questionnaire a été établis pour évaluer l'efficacité clinique (maintien de la correction, durée de port) ainsi que la satisfaction des patients concernant la douleur et le confort. Le questionnaire a été complété par les chirurgiens orthopédistes et les patients participants lors de suivis réguliers jusqu'à cinq semaines après l'opération.
Results : À ce jour, six patients ont été recrutés. Quatre d'entre eux ont complété un suivi de cinq semaines, tandis que deux autres sont actuellement en phase de suivi. Tous les patients ont signalé une grande satisfaction globale. Deux patients ont noté un inconfort dû à des frottements au niveau de l’O2. Le dispositif est resté bien en place durant tout le traitement, y compris lors de la marche. L’hallux est resté stabilisé dans le bon alignement. L'orthèse s’adaptait facilement à l'œdème grâce à la flexibilité du matériau et à la fermeture Velcro. Sa structure en treillis a permis la respiration cutanée. L'orthèse était facile à enlever et à remettre, facilitant les soins de la plaie.
Discussion : À la suite des frottements sur O2, nous avons adapté la conception de cette zone de l’orthèse. Les patients suivants n'ont mentionné aucune gêne. À notre connaissance, il s'agit de la première description de l'utilisation d'une orthèse imprimée en 3D pour les soins postopératoires d’HV. Les résultats préliminaires suggèrent qu'il s'agit d'une option fiable et confortable. Des études supplémentaires sont nécessaires pour généraliser ces résultats à un plus grand nombre de patients et pour observer les effets à long terme.
Conclusion : L’orthèse sur-mesure imprimée en 3D a le potentiel de se démarquer favorablement des méthodes traditionnelles. A long terme, l’utilisation d’une telle orthèse pourrait également résulter en un taux de révision réduit.
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Conflits d’intérêts :
A. Saconney-Pfister Patent or product inventor: Alexandre Saconney-Pfister ,
L. Peurière: Pas de conflit déclaré ,
E. Schauer: Pas de conflit déclaré ,
V. Dubois-Ferrière Patent or product inventor: Centre ASSAL de Médecine et de Chirurgie du Pied,
M. Assal: Pas de conflit déclaré
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Research / Innovation
ABSTRACT N° SOFCOT24-996
The use of thyme honey in severe traumatic loss of soft tissue
Fadwa Chichaoui* 1, Tarik Salama1, Amine El Khassoui1, Ahmed Elmouloua1, Elmouhtadi Aghoutane1, Redouane El Fezzazi1
1Service d'orthopédie traumatologie pédiatrique, Hôpital mère enfant, CHU mohamed VI, faculté de medecine et de pharmacie, université Cadi Ayad, Marrakech, Morocco
Introduction : Traumatic loss of soft tissue in the foot and ankle are a significant public health issue in our
region, where motorcycles remain the main means of transportation for many people
The aim of this study was to evaluate the benefits of using honey as a biological
wound dressing for the management of severe skin loss in our department
Material and methods : This is a retrospective study including 32 children who were treated with thyme honey over
a 3-year period in our department ( 2020-2022)
Results : The average age of the patients was 9 years old, with a male predominance of 62.5%.
Traumas were caused by a foot being trapped in a motorcycle wheel in 87.5% of cases.
78% of lesions affected the posterior side of the ankle. The average size of skin loss was 30
cm2 .
All of our patients had musculo-tendinous injuries and underwent surgical exploration with
sutures. Honey was applied directly to the clean wound without antibiotics.
The results showed a faster recovery, a decrease in hospital stay, a reduction in the use of
antibiotics, and a decrease in healthcare costs. no wound infections were reported . The
aesthetic results, as evaluated subjectively by the patients, were always satisfactory.
Discussion : Honey ; has been shown to stimulate the growth of new tissue, including fibroblasts, epithelial cells, and blood vessels
Honey also reduces inflammation and helps to clear away dead tissue, which can prevent infection and promote healing
Several clinical studies have shown that honey can be effective in treating traumatic loss of tissue, including burns, surgical wounds, and pressure ulcers
The results of this review suggest that honey may be a promising treatment option for severe traumatic loss of tissue
Honey has several properties that make it effective for wound healing, including antimicrobial, anti-inflammatory, antioxidant, and immunomodulatory effects
Conclusion : Honey has been used as a traditional wound dressing for centuries and its beneficial properties have been demonstrated by modern medicine, its now considered a standard practice in our department
The results of this review suggest that honey may be a promising treatment option for severe traumatic loss of tissue
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Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
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Research / Innovation
ABSTRACT N° SOFCOT24-1074
Le déficit de vitamine D chez les enfants sans antécédents a-t-il une influence sur la survenue de fractures de l'avant-bras autant que la turbulence et la violence des traumatismes en rapport avec les activités sportives et de loisirs A propos de 821Cas /1791Fractures diaphysaires)
Rabah Atia* 1
1Faculté de Médecine, Université Badji Mokhtar , Annaba, Algeria
Introduction : La fréquence des fractures de l'avant pour des traumatismes de violence différente chez des enfant d'apparence en bonne santé serait en rapport avec un déficit de vitamine D
Material and methods : 821Fractures avant-bras (2016-2019 1791 Fractures diaphysaires 147 Humérus, 821 Avant bras, 243 Fémurs, 522 Jambes, 58 Métacarpe et métatarse), Age 1à14 ans (moyen 12ans activité sportive au collège obligatoire, 72% citadins, 78 scolarisés très turbulents, chutes banales peu violente fréquente, 77.6 % garçons, 57.3 % social bas , 57.2% sans activité sportive régulière, les enfants ayant une activité sportive régulière se fracturent à 8ans, pics vacances, accident fin de l’école 15-18h, prise en charge urgente, calendrier vaccinal à jour, sans antécédents ni pathologie viscéral, tous radiographie Standard, 55 % prise en charge ambulatoire, 94% traitement orthopédique en première intention, 85 % maintenu traitement définitif, 11% chirurgie liée à la prévention d’une complication ou le type de déplacement
Results : Le taux de vitamine D globale est bas chez 30% des enfants (moyenne de vitamine D à la limite de 30ng/ml pour tous les enfants), tous les taux de vitamine D bas ne sont pas accompagné d’une baisse du taux de calcium ni du phosphore ni de l’albumine qui présentent l’un des signes cliniques de l’insuffisance Vitaminique D, exposition solaire suffisante tout le long de l’année, l’élimination les antécédents personnels nous oriente vers un déficit d’apport alimentaire de vitamine D. Les fractures du radius proximal peu fréquente chirurgie 2é intention Le taux moyen de Vit D est à la limite de 30ng/ml, le niveau socioéconomique des enfants est bon, l’activité sportive régulière, aucune influence du taux bas sur le traitement mais le déplacement, Les fractures communes des 02 os de l’avant sont majoritaires 75% de tous les âges 1-14 ans, Une fracture l’Ulna isolée pour 4 du Radius isolée, les fracturés des 02 os sont d’un niveau socioéconomique bas, sans antécédent, leur activité sportive régulière différente, 80% chute propre hauteur, 26% hospitalisés, 54 % chirurgie due à la réduction insuffisante orthopédique, Les taux de Vitamine D est le plus faible (27,20ng/ml ), âges 4-12 ans, un niveau socioéconomique bas et une activité sportive régulière , les taux bas ont des conséquences osseuses pouvant se manifester par des fractures Les fractures distales des 02 os touchent surtout le quart inférieur à tout âge et le cartilage de croissance, 20% de taux de vitamine inferieur à 30ng/ml, de niveau socioéconomique différent, une activité sportive régulière différente, les circonstances aussi. Pas d’influence sur la décision thérapeutique
Discussion : Une Exposition solaire suffisante, dès taux de Calcium et Phosphore normaux n’éliminent pas une insuffisance en Vitamine D d'où la nécessite du contrôle régulier des taux de vitamine D chez l’enfant afin d’assurer une croissance osseuse correcte et éviter les lésions liées à sa diminution
Conclusion : Pour les mêmes circonstances avec un taux de vitamine D bas, les fractures des 02 os de l’avant bras sont les plus susceptibles d’avoir lieu.
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Research / Innovation
ABSTRACT N° SOFCOT24-1240
Intégration des techniques de maquillqge à effets spéciaux dans les ECOS en traumatologie orthopédie: une approche innovante pour l'enseignement et l'évaluation clinique.
Brahim Demnati* 1, Elmehdi boumediane2, siham dkhissi3, zakaria chabihi4, yassine fath elkhir2, mohamed amine benhima2, samir ibn moussa1, mohamed rafai5, imad abkari2, mohamed rahmi5
1Laboratoire de chimie, biochimie, nutrition et environnement, faculté de Médecine et de Pharmacie, , Université Hassan 2, Casablanca, 2Traumatologie orthopedie B, CHU mohammed VI , 3laboratoire de recherche épidémiologique et clinique de l'appareil osteoarticulaire, 4Traumatologie orthopedie B, Université Cady Ayyad, marrakech, 5Service de traumatologie orthopedie, Pavillon 32, Université Hassan 2, Casablanca, Morocco
Introduction : La traumatologie orthopédie est une spécialité médicale qui requiert non seulement une connaissance approfondie de la part des praticiens mais également une capacité à évaluer et à réagir de manière adéquate face à des cas cliniques variés. Les Examens Cliniques Objectifs et Structurés (ECOS) représentent une méthode d’évaluation formative et sommative essentielle dans la formation médicale. L’intégration de techniques de maquillage à effets spéciaux dans les ECOS peut potentiellement enrichir cette méthode d’évaluation en rendant les scénarios plus réalistes et en améliorant l’engagement des étudiants.
Material and methods : Pour cette étude, nous avons intégré des techniques de maquillage à effets spéciaux dans dix stations ECOS portant sur divers scénarios de traumatologie orthopédie. Des acteurs professionnels ont été formés pour simuler des blessures réalistes. Les étudiants ont été évalués sur leur capacité à diagnostiquer et à traiter ces cas, ainsi que sur leur réaction émotionnelle et leur prise de décision clinique.
Results : Les résultats ont montré une amélioration significative de l’engagement des étudiants et de leur capacité à poser un diagnostic précis. De plus, les étudiants ont rapporté une expérience plus immersive et éducative, ce qui a contribué à une meilleure rétention des connaissances et à une confiance accrue dans leurs compétences cliniques.
Discussion : L’ajout de maquillage à effets spéciaux dans les ECOS a démontré plusieurs avantages pédagogiques. Cependant, il convient de discuter des défis liés à la mise en œuvre de telles techniques, notamment le coût, le temps de préparation supplémentaire et la nécessité de former les acteurs.
Conclusion : L’intégration de techniques de maquillage à effets spéciaux dans les ECOS en traumatologie orthopédie offre une méthode innovante pour améliorer l’enseignement médical. Cette approche augmente non seulement le réalisme des scénarios cliniques mais contribue également à préparer les étudiants à des situations réelles de manière plus efficace. Des recherches supplémentaires sont nécessaires pour évaluer l’impact à long terme de cette méthode sur les compétences cliniques des étudiants.
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Research / Innovation
ABSTRACT N° SOFCOT24-1300
Évaluation des Cellules CD34+ via les Leucocytes de la Moelle Osseuse : Une Corrélation Émergente
Siham Dkhissi* 1, Brahim Demnati2, Fahd Idarrha3, Fatimaezzahra Marhoum4, Hamza Khattab4, Maryam Hakkour4, Youness Abdelfettah1, 5, Anass Belbachir4, Mohamed Amine Benhima1, 3
1Laboratoire de recherche clinique et épidémiologique de la pathologie ostéoarticulaire, Université Cadi Ayyad, Marrakech, 2Laboratoire de chimie, biochimie, nutrition et environnement et santé, Faculté de Médecine et de Pharmacie, Université Hassan II, Casablanca, 3Service de Chirurgie Orthopédique Traumatologie B, Faculté de Médecine et de Pharmacie,CHU Mohammed VI, 4Centre de médecine Régénérative, CHU Mohamed VI, 5Service de médecine physique et réadaptation fonctionnelle, CHU Mohammed VI, Marrakech, Morocco
Your abstract : Dans le domaine de l'orthopédie, les cellules souches offrent un potentiel thérapeutique prometteur pour la régénération tissulaire, notamment dans le traitement des affections articulaires dégénératives. Notre étude se concentre sur l'exploration d'une corrélation entre les leucocytes dérivés de la moelle osseuse et les cellules CD34+, visant à mieux comprendre les mécanismes sous-jacents et à optimiser le dosage des cellules souches en orthopédie.
Material and methods : L'étude menée est un essai clinique prospectif portant sur un échantillon de 12 patients, avec une moyenne d'âge de 53,25 ans. Une prédominance féminine est observée, avec 75% de femmes et 25% d'hommes. Les prélèvements de cellules souches mésenchymateuses ont été réalisés à partir d'un concentré d'aspiration autologue prélevé au niveau de la crête iliaque postéro-supérieure des patients diagnostiqués avec une gonarthrose, excluant ceux ayant des antécédents traumatiques. Tous les prélèvements ont été soumis à un dosage du nombre de leucocytes et des marqueurs CD34+.
Results : Les premiers résultats de notre essai clinique suggèrent fortement l'existence d'une corrélation significative (p<.001) entre le nombre de leucocytes dérivés de la moelle osseuse et les CD34+ chez les patients de notre cohorte.
Discussion : La corrélation significative entre le nombre de leucocytes et les CD34+ dans notre étude confirme les conclusions de Pabinger et al., soutenant ainsi leur proposition. En effet, elle offre une méthode alternative et économique pour estimer le nombre de cellules souches chez les patients (7,4%), en se basant uniquement sur le dosage des leucocytes. Cette approche simplifiée pourrait avoir des implications majeures en réduisant le besoin de dosages coûteux de marqueurs spécifiques tels que CD45, CD105, CD90.
Conclusion : En résumé, nos premiers résultats préliminaires sur un échantillon limité indiquent que la corrélation entre les leucocytes et les CD34+ pourrait être prometteuse pour estimer le nombre de cellules souches dans la gonarthrose. Cependant, il convient de noter que ces résultats sont préliminaires et doivent être interprétés avec prudence et une généralisation des résultats à l'ensemble de la population de l'étude est nécessaire avant de tirer des conclusions définitives.
Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
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Research / Innovation
ABSTRACT N° SOFCOT24-1321
Jouer pour apprendre : Utilisation des jeux dans la formation des étudiants en traumatologie orthopédie
Brahim Demnati* 1, el mehdi boumediane2, siham dkhissi3, zakaria chabihi4, samir ibn moussa5, mohamed rafai6, mohamed rahmi6
11 Laboratoire de chimie, biochimie, nutrition et environnement, faculté de Médecine et de Pharmacie, Université Hassan 2, Casablanca, 2service de traumatologie orthopédie B, chu mohammed VI, 3laboratoire de recherche clinique et épidémiologique de la pathologie ostéoarticulaire,, 4service de traumatologie orthopédie B, Université cady ayyad, marrakech, 5 Laboratoire de chimie, biochimie, nutrition et environnement, faculté de Médecine et de Pharmacie, 6service de traumatologie orthopedie, pavillon 32, Université Hassan 2, Casablanca, Morocco
Introduction : La traumatologie orthopédique est un domaine complexe qui nécessite une compréhension approfondie de l’anatomie, des pathologies et des techniques chirurgicales. Cependant, l’enseignement traditionnel peut parfois être monotone et peu engageant pour les étudiants. C’est là que les jeux entrent en jeu.
Notre objectif principal est d’évaluer l’efficacité des jeux dans l’apprentissage des étudiants en traumatologie orthopédique. Pour ce faire, nous avons conçu un programme de formation basé sur des jeux interactifs et collaboratifs.
Material and methods :
A. Sélection des participants : Nous avons recruté un groupe d’étudiants en médecine spécialisés en traumatologie orthopédique.
B. Conception du programme : Nous avons développé des jeux spécifiques liés à des cas cliniques, des procédures chirurgicales et des diagnostics.
C. Mise en œuvre : Les étudiants ont participé à des séances de jeu en groupe, où ils ont résolu des problèmes, pris des décisions cliniques et collaboré avec leurs pairs.
D. Évaluation : Nous avons mesuré les connaissances acquises, la rétention d’informations et la satisfaction des étudiants.
Results : Résultats
Nos résultats préliminaires sont encourageants. Les étudiants ayant participé au programme de formation basé sur les jeux ont montré une amélioration significative de leurs compétences en traumatologie orthopédique. De plus, ils ont exprimé une plus grande motivation et un intérêt accru pour le sujet.
Discussion :
Discussion
Cette approche novatrice pourrait être intégrée dans les programmes d’enseignement médical pour améliorer l’apprentissage des étudiants. Cependant, des études à plus grande échelle sont nécessaires pour confirmer ces résultats et explorer davantage les avantages des jeux dans la formation médicale.
Conclusion : En conclusion, l’utilisation des jeux dans la formation des étudiants en traumatologie orthopédique est prometteuse. Elle offre une alternative dynamique et engageante à l’enseignement traditionnel. Nous espérons que nos travaux encourageront d’autres chercheurs et éducateurs à explorer cette voie passionnante.
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Research / Innovation
ABSTRACT N° SOFCOT24-571
Pourquoi faut-il connaitre le scratch collapse test (SCT) ?
Jean-Luc Roux* 1, Gero Meyer Zu Reckendorf1, Bouali Amara1, Frédéric Dussere1, Manu Valverde1, Suheyla Barthes1, Jennifer Soret1, Yves Allieu1
1Clinique Saint Roch, IMM, Montpellier, France
Introduction : Le Scratch Collapse Test (SCT) a été décrit par Suzan Mackinnon en 2008. Il s’agit d’un test clinique simple ne nécessitant aucun instrument, l’examinateur face au patient. Ce test a pour objectif de dépister les compressions nerveuses périphériques et leur niveau. Nous utilisons ce test depuis 2018 et avons évalué la place qu’il pouvait occuper dans notre arsenal diagnostic.
Material and methods : Entre Janvier 2018 et Décembre 2021 nous avons appliqué ce test à tous les patients suspects de compression nerveuse périphérique. Nous avons ainsi dépisté les compressions des nerfs : médian, ulnaire et radial au coude ou au poignet. Le test a aussi été utilisé pour des compressions nerveuses plus rares : plexus brachial, grand dentelé, musculo-cutané, collatéral du pouce et pour les compressions au membre inférieur : sciatique à la fesse, sciatique poplité externe au col du péroné, la branche sensitive du musculo-cutané et les névromes de Morton. Tous les patients opérés ont bénéficié d’un bilan électromyographique (EMG) avant l’intervention.
Results : Tous les patients qui avaient un SCT positifs n’ont pas été opérés mais tous les patients opérés d’une compression nerveuse périphérique avaient un SCT positif. Il s’agissait de 584 canaux carpiens, 64 nerfs ulnaires au coude, 23 nerfs médians au coude, 14 nerfs interosseux postérieurs, 3 nerfs radiaux au poignet ; pour les autres nerfs le nombre de cas était anecdotique. La précision du niveau de compression était de l’ordre de 2 cm. Le SCT a permis de rectifier de faux négatifs électromyographiques probablement en rapport avec des compressions dynamiques, plus rarement de faux positifs. L’importance de la réponse au SCT semblait proportionnelle à l’importance de la compression. Dans tous les cas sauf un, le SCT était négatif après neurolyse.
Discussion : Le diagnostic des compressions nerveuses périphériques repose sur l’interrogatoire, l’examen clinique, l’EMG, l’échographie voire l’IRM. Dans de nombreux cas le diagnostic clinique est évident. Dans quelques cas un doute persiste devant l’absence de concordance entre clinique et EMG, dans ces cas le SCT a été « le juge de paix » avant chirurgie. Cela a été le cas pour 21 des 23 compressions du nerf médian au coude où l’EMG était négatif. Parmi tous les tests que nous utilisons pour dépister les compressions nerveuses périphériques, le SCT est pour nous le plus sensible. Il faut apprendre à réaliser ce test car les résultats discordants rapportés dans la littérature montrent à notre sens une pratique insuffisante.
Conclusion : Depuis 2018 tous les patients que nous opérons d’une compression nerveuse périphérique ont un SCT positif. Le SCT est d’une grande précision pour déterminer le niveau compression. Le SCT est devenu pour nous le test de référence pour le diagnostic et le suivi des compressions nerveuses périphériques.
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Traumatology
ABSTRACT N° SOFCOT24-161
La prise de la décision sur fixation primaire des lésions instables du bassin sans examen radiographique
Alexej A. Grin* 1
1service d'orthopédie et traumatologie #1, Institut Fédéral Budgétaire d’Etat « Centre national médical de recherches en orthopédie et traumatologie académicien G.A. Ilizarov » Ministère de santé publique de FR, Kurgan, Russia
Introduction : De 54 à 80% des lésions pelviennes graves sont dues à l’accident de la voie publique. Elles sont retrouvées dans 53% des polytraumatisés. Malgré une prise en charge médicale précoce la létalité atteint de 20 à 86%. Les principes de "damage control orthopedics" et de déchocage envisage une fixation primaire des lésions pelviennes. Le temps nécessaire pour décider sur fixation primaire est consacré en partie à l'examen radiologique. La connaissance du mécanisme de développement des lésions du bassin (mécanogenèse) lors d'accidents de la voie publique peut aider à établir le diagnostic correct et fixer le basin sans radiographie.
Objectif du travail est de justifier la prise en charge par fixation primaire des lésions pelviennes instables sans radiographie des os du bassin chez un patient victime d'accidents de la voie publique.
Material and methods : Les résultats du traitement de 702 patients blessés aux accidents de la circulation ont été étudiés. Les fractures de l'anneau pelvien représentaient 61,2% (n=430), l'acétabulum 28,5% (n=200). Des lésions de l'anneau pelvien et de l'acétabulum ont été associées chez 10,3% (n=72) des patients. A l’admission tous les patients ont été cliniquement et radiologiquement examenés. Évaluation était selon classification AO. Le délai nécessaire au diagnostic avant la fixation primaire était d'au moins 2 heures. Par traitement statistique on a identifié des dommages typiques chez participants divers des accidents.
Results : Les patients étaient repartis en 3 groupes: les piétons 325 (46%), les conducteurs 194 (28%), les passagers 183 (26%). Les lésions de l'anneau pelvien B de type «livre ouvert», les fractures de l'acétabulum A2 et B étaient typiques pour conducteurs. Pour passagers, les lésions de l'anneau pelvien "compression latérale" de type B et de type C étaient typiques. Des fractures acétabulaires avaient la nature identique aux celles de conducteurs. Des lésions principales de l'anneau pelvien chez piétons et passagers étaient rotatives instables ou stables de type «compression latérale». Les fractures acétabulaires C et B étaient caractéristiques chez piétons. L’association des lésions au niveau du bassin chez différents participants des accidents de voie publique portaient les mêmes caractéristiques.
Discussion : L'examen radiologique est importante pour diagnostiquer des fractures. Notre étude de la mécanogenèse des lésions pelviennes chez les participants aux accidents roitiers montre des caractéristiques statistiquement significatives (p>0,0001). La comparaison des connaissances de lésions pelviennes typiques et de symptômes cliniques caractéristiques pour participants divers aux accidents roitiers permet de définir un traumatisme pelvien instable avec degré de probabilité élevé.
Conclusion : La possibilité d'établir une blessure pelvienne instable chez les participants aux accidents de la voie publique ne réduira pas seulement le temps nécessaire pour decider la fixation primaire mais permet d’effectuer les manipulations médicales nécessaires.
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Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
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Traumatology
ABSTRACT N° SOFCOT24-174
Trans-sacral S1 rescue screw – a case report of hemodynamic and mechanical stabilization and a facilitated reduction of the posterior pelvic ring.
Coraline Zhiti* 1, Kévin Moerenhout1, Daniel Wagner1, 2
1Centre Hospitalier Universitaire Vaudois, 2Université de Lausanne, Lausanne, Switzerland
Your abstract : Combined fractures of the acetabulum and the pelvic ring are rare yet challenging injuries.
They result most often from high-energy accidents; compared with patients who present with isolated pelvic or acetabular injury, they have higher mortality rate (1.5 – 13%), higher injury severity scores and higher transfusion requirements. There is no consensus on treatment-algorithm. We present a case of emergent stabilization.
Material and methods : A 53 year old woman suffer from a mechanical unstable pelvic ring injury, LC3, AO/OTA 61C3 after a suicidal jump from 2 floors: she had bilateral pubic rami fractures, a right sacro iliac dislocation and a left Denis II sacrum fracture associated to a left T-Type acetabular fracture. She responded to resuscitation after receiving 5 packed red blood cells and 3 fresh frozen plasma. An emergent stabilization of the anterior pelvic ring with a supra-acetabular external fixator was performed. To stabilize the posterior pelvic ring we decided to undergo percutaneous trans-sacral S1 screw as a salvage procedure until patient condition was stable enough to perform final fixation of her acetabular and pelvic ring fractures. According to the damage control surgery principles, this temporary salvage stabilization of the posterior pelvic ring allowed a hemodynamic stabilization of the patient combined with a mechanical stabilization to facilitate nursing until definitive fixation.
The patient underwent definitive fixation at day 11 with minimally invasive procedure. To stabilize the posterior pelvic ring we proceeded by percutaneous bilateral 7.3 mm sacro iliac screws to S1 body and totally threated 7.3 mm trans sacral screw. Then we performed minimally invasive open reduction and fixation of the left acetabulum with a 7.3 mm cannulated screw. Finally we fixed the anterior pelvic ring with a partially and a totally threated 7.3 mm screw into the right and left pubic rami respectively.
Results : Unstable pelvic ring injuries are potentially life-threatening and associated with high mortality and complication rates in polytrauma patients. The most common cause of death in patients with pelvic ring injuries is massive bleeding. Early reduction and closing of the posterior pelvic ring is possible with trans-sacral rescue screw. The high deforming force was demonstrated by a bending of the screw within few days.
Once the patient is stable, acetabular fractures and pelvic ring injuries should be assessed individually. Patients with combined injuries may present treatment dilemmas, as acetabular fractures require an anatomic reduction. In the literature, there is no consensus on the choice of treatment.
Conclusion : Combined fractures of the acetabulum and pelvic ring are emergency life- threatening injuries associated with high mortality rate. In the acute phase, the priority is resuscitation and stabilization of the pelvic ring. However, early reduction helps in hemodynamic stabilization and reducing the deforming forces, which may make a later reduction difficult.
Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
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Traumatology
ABSTRACT N° SOFCOT24-211
Couverture des pertes de substance du tiers inférieur de la jambe par le lambeau sural à propos de 15 cas cliniques.
Zoubaier Ellouz1, Nizar Sahnoun1, Cyrine Fourati* 1, Mohamed Ali Rekik1, Hassib Keskes1
1Service de chirurgie orthopédique et traumatologie CHU Habib Bourguiba , Sfax, Tunisia
Your abstract : La reconstruction des pertes de substance cutanée du tiers distal de la jambe pose un défi thérapeutique en raison de la pauvreté de la vascularisation cutanée et du faible environnement musculaire dans cette région. Le lambeau neuro-cutané sural à pédicule distal, décrit par Masquelet en 1992, est devenu une option fiable pour cette indication.
Material and methods : Une étude rétrospective a été menée sur 15 patients ayant subi une couverture des pertes de substance cutanée du tiers distal de la jambe par un lambeau neuro-cutané sural sur une période de cinq ans. Les données démographiques, les étiologies des pertes de substance, les caractéristiques des défauts cutanés, les résultats radiologiques, les délais d'intervention et les complications postopératoires ont été évalués.
Results : La série comprenait dix hommes et cinq femmes, avec un âge moyen de 41,6 ans. La majorité des patients présentaient des comorbidités, et les pertes de substance étaient principalement dues à des traumatismes, notamment des fractures ouvertes de la jambe. La superficie moyenne des pertes de substance était de 73 cm². Les radiographies ont montré des fractures comminutives dans dix cas. Le délai entre la lésion initiale et la réalisation du lambeau était court, de 7 à 10 jours. Deux cicatrices rétractiles et trois interventions de dégraissage ont été observées chez certains patients, mais aucun autre problème postopératoire majeur n'a été noté.
Discussion : Le lambeau sural s'est avéré efficace dans la couverture des pertes de substance du tiers distal de la jambe, en particulier dans les cas de fractures ouvertes, où il contribue à la prévention des infections et à la consolidation osseuse. Le délai entre la lésion initiale et la réalisation du lambeau était conforme aux recommandations pour les pertes de substance traumatiques. Comparativement à d'autres options, telles que le lambeau supra-malléolaire externe, le lambeau sural présente des avantages significatifs en termes de fiabilité et de simplicité d'exécution.
Conclusion : Le lambeau neuro-cutané sural demeure une option privilégiée pour la couverture des pertes de substance du tiers distal de la jambe en raison de sa fiabilité, de sa préservation du capital vasculaire et musculaire, ainsi que de sa rapidité d'exécution. Malgré quelques complications possibles, il offre des résultats esthétiques et fonctionnels satisfaisants, et reste une option valable pour les patients présentant des comorbidités ou des antécédents de traumatismes graves de la jambe.
Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
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Traumatology
ABSTRACT N° SOFCOT24-263
Une alternative low-cost à la TPN commerciale utilisant l’aspiration murale : une étude pilote
Zakaria Chabihi* 1, 2, Tariq Aalil1, Brahim Demnati3, Houcein Dassouli1, Yassine Fath El Khir1, El Mehdi Boumediane1, Mohamed Amine Benhima1, Imad Abkari1
1Traumatologie orthopedie B, CHU Mohamed VI, 2Laboratoire de recherche clinique et épidemiologique de la pathologie osteoarticulaire, Université Cadi Ayyad, Marrakech, 3Université Hassan II , Casablanca, Morocco
Introduction : La thérapie des plaies par pression négative (TPN) est une méthode établie pour gérer les plaies aiguës et chroniques, favoriser la guérison et réduire les complications. Cependant, les coûts élevés associés aux dispositifs commerciaux de TPN limitent l'accessibilité, en particulier dans les contextes aux ressources limitées. Cette étude pilote explore une alternative peu coûteuse utilisant des matériaux couramment disponibles et compare son efficacité dans la gestion des plaies avec la TPN commerciale.
Material and methods : Une étude observationnelle prospective impliquant 10 patients présentant différents types de plaies adaptés à la TPN a été menée dans un hôpital de soins tertiaires marocain. Une alternative à la TPN d'origine locale a été mise en œuvre en utilisant une aspiration murale, de la gaze, des films de polyuréthane OpsiteTM et des tubulures IV. Les patients ont été suivis pendant 4 semaines et les paramètres de la plaie ont été surveillés lors du changement de pansement. Le coût de la méthode alternative NPWT a été calculé sur la base des prix locaux des matériaux.
Results : La méthode alternative de TPN a maintenu efficacement une pression subatmosphérique contrôlée sur les plaies, favorisant la formation de tissu de granulation et réduisant l'œdème et les bactéries. Parmi les 10 patients recrutés, divers types de plaies ont été observés et les paramètres de cicatrisation ont montré une amélioration substantielle. Notamment, la réduction de la surface de la plaie (WAR) était en moyenne de 78,1 %, la réduction du volume de la plaie (WVR) en moyenne de 85,7 %, le tissu de granulation a augmenté de 32,5 % à 86,7 % et l'exsudat a été réduit de modéré à minime. Les scores de douleur ont également diminué de manière significative. Les événements indésirables étaient mineurs et gérables, avec un coût moyen de 12,4 euros par patient.
Discussion : Cette étude démontre que l'alternative à faible coût de la TPN a obtenu des résultats comparables à la TPN commerciale rapportée dans la littérature tout en utilisant des matériaux facilement accessibles. Il réduit efficacement la taille de la plaie, favorise la cicatrisation des tissus, gère les exsudats et contrôle la douleur. Surtout, il offrait une rentabilité, une accessibilité et une adaptabilité à divers contextes cliniques.
Conclusion : L'alternative peu coûteuse à la TPN commerciale utilisant des matériaux standards a montré des résultats prometteurs dans la gestion des plaies, offrant des résultats similaires à la TPN commerciale à un coût nettement inférieur. Cette alternative présente un potentiel d’application dans des contextes aux ressources limitées où la TPN commerciale est inaccessible ou inabordable. Des études contrôlées randomisées de plus grande envergure avec des périodes de suivi plus longues sont justifiées pour valider ces résultats et comparer cette alternative avec d'autres modalités de soin des plaies.
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Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
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Traumatology
ABSTRACT N° SOFCOT24-266
Prise en charge du coude flottant par mécanisme du coup de portière
Zakaria Chabihi* 1, 2, Brahim Demnati3, Tariq Aalil1, Yassine Fath El Khir1, El Mehdi Boumediane1, Mohamed Amine Benhima1, Imad Abkari1
1Traumatologie orthopedie B, CHU Mohamed VI, 2Laboratoire de recherche clinique et épidemiologique de la pathologie osteoarticulaire, Université Cadi Ayyad, Marrakech, 3Université Hassan II , Casablanca, Morocco
Introduction : Les traumatismes du coude flottant, définies comme des fractures simultanées de l'humérus et de l'avant-bras, posent des problèmes en raison de leur extrême rareté et de leur gravité. La gestion implique des évaluations et des interventions complexes, avec des controverses sur le timing et les techniques optimales. Les traumatismes par coup de portière, typiques des pays à faible revenu où les accidents de la route sont nombreux, contribuent à ce type de blessures. L’association lésionnelle est typiquement exceptionnelle, nous visons dans cette étude de rapporter une série de 15 cas, notamment les caractéristiques épidémiologiques, thérapeutiques, les défis et les résultats du traitement.
Material and methods : Une étude rétrospective (janvier 2020 - décembre 2023) impliquant 15 patients présentant des blessures au coude flottant induites par un glissement latéral a été menée. Les données englobaient les données démographiques, les approches chirurgicales, les techniques, les soins postopératoires et les résultats.
Results : L'âge moyen des patients était de 34,7 ans, majoritairement de sexe masculin (80 %). Les lesion les plus fréquentes étaient les fractures de la diaphyse humérale (53,3 %). Le timing chirurgical était en moyenne de 8,3 heures après la blessure, employant des techniques variées (par exemple, clouage, plaques, brochage) avec une durée chirurgicale moyenne de 2,5 heures. Après 18 mois de suivi, les résultats ont révélé des scores de douleur satisfaisants (moyenne : 2,7), une amplitude de mouvement modérée (moyenne : 101,3 degrés) et des scores fonctionnels acceptables (MEPS : 81,7, DASH : 18,3). Les complications (pseudarthrose, cal vicieux, retard de consolidation, défaillance matérielle, ossification, raideur) ont touché 53,3 % des patients, des reprises chirurgicales étant nécessaires dans certains cas. La satisfaction des patients jugée satisfaite ou très satisfaite par 73,3 % des patients.
Discussion : Les traumatismes du coude posent des problèmes dn raison de leur rarté, l'association lesionnelle par méchanisme du coup de portière et d'autant plus exceptionnelle, soulignant l’importance de cette série de cas, la plus grande rapportée à ce jour, et la première du Maroc et de l’Afrique du Nord. L’étude souligne le succès du traitement chirurgical et de la rééducation, mais note ses limites, notamment la petite taille de l’échantillon et le caractère rétrospectif, appelant à des recherches futures plus approfondies.
Conclusion : L’etude s'est concentrée sur 15 cas de traumatismes au coude flottant résultant d'accidents par coup de portière, décrivant les défis et les traitements. Malgré la complexité de la gestion de ces blessures rares, les interventions chirurgicales adaptées aux types de fractures se sont révélées prometteuses. Des complications telles que la pseudarthrose et la raideur ont persisté, mais une intervention chirurgicale et une rééducation opportunes ont conduit à des récupérations satisfaisantes et à une grande satisfaction des patients. Des études plus vastes et plus longues sont nécessaires pour affiner les traitements et obtenir de meilleurs résultats.
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Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
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Traumatology
ABSTRACT N° SOFCOT24-305
Traitement des pertes de substances osseuses diaphysaires tibiales par transport osseux segmentaire dans un pays à ressources limités à propos de 6 cas
Alphonse Daudet Batchom* 1, saidou ARABO2, cyprien MBA MBA3, daniel HANDY EONE4
1faculté de medecine et des sciences pharmaceuticales de daoula, universite de douala, douala, 2faculté de medecine de garoua, universite de ngaoundéré, garoua, Cameroon, 3CHU Owendo, LIBREVILLE, Gabon, 4faculté de medecine et des sciences biomédicales de yaoundé, universite de yaoundé, yaoundé, Cameroon
Introduction : Les pertes de substance osseuse (PSO) des membres difficiles à traiter. Surtout dans nos pays caractérisés par le manque des moyens techniques, infrastructurels et surtout financiers. Le but de cet étude est de décrire notre expérience de reconstruction utilisant une fixation externe adaptée et évaluer nos résultats anatomiques et fonctionnels
Material and methods : Il s’agissait d’une étude rétrospective, 6 patients pris en charge entre 2017 et 2022
L’âge moyen était de 30, 5 ans, il y avait 4 hommes et 2 femmes. La lésion initiale était une fracture ouverte. La PSO était due à la résection d’une ostéite. Sa taille moyenne était de 9 cm, 5 fois elle était diaphysaire et 1 fois diaphysometaphysaire distale. Selon la classification de Masquelet, il y avait 3 cas de type 4 et 3 de type 3. Le transport osseux a été indiqué après échec d’une reconstruction par la méthode de Masquelet 1 fois, de Papineau 1 et d’emblée après excision d’une ostéite 4 fois. Chez 5 des 6 patients. Il s’agissait d’un montage externe hybride monoplan constitué de deux fixateurs et disposés comme suit : un implant dynamique associé à un fixateur Hoffmann I pour les patients 1 et 3 et un fixateur standard AO pour le patient 2. La patiente 4 avait bénéficié d’un fixateur externe composé de 3 anneaux semi circulaires. Les patients 5 et 6 ont bénéficié d’un fixateur externe monoplan sur rail. Les résultats radiographiques et fonctionnels avaient été analysés par le score radiographique et le score fonctionnel de Paley et Maar
Results : Notre recul était de 46,5 mois, la durée moyenne du transport était de 3,96 mois. Le délai moyen de l’appui était de 14,6 mois. Il n’y avait aucune fracture du régénérat. Le score fonctionnel de Paley et Maar était excellent 3 fois, bon 2 fois et 1 fois mauvais. L’appui monopodal est possible et sans douleur. Le score osseux de Paley et Maar était excellent 3 fois, bon 1 fois, il et mauvais 1 fois.
Discussion : Les exofixations adaptées de notre pratique présentaient des résultats similaires en termes de délai de consolidation et de durée de fixation externe que ceux des études de transport n’utilisant que le fixateur externe. Cependant par rapport aux séries de transport par fixation externe guidée par un clou, nos résultats étaient comparables en termes de délai de consolidation, mais la durée de fixation externe était logiquement plus longue. Paley et al. avaient décrit un système d’analyse des reconstructions osseuses en fonction de critères osseux et fonctionnels. Les auteurs utilisant le Fixateur Externe d’Illizarov rapportent 65 à 79 % d’excellents résultats osseux et 0 à 63 % d’excellents résultats fonctionnels. Nous retrouvions cette différence dans notre série avec 2 excellents résultats osseux et 3 excellents résultats fonctionnels. Seuls les patients ayant bénéficier d’une fixation externe sur rail plus adapté avaient des résultats fonctionnels et osseux notés excellents.
Conclusion : La reconstruction par transport osseux segmentaire adaptée est une méthode fiable, reproductible et adaptable. Elle donne des résultats satisfaisants dans notre contexte
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Traumatology
ABSTRACT N° SOFCOT24-399
Retour d’expérience d’une Opex au Tchad en 2022
Christophe Obry* 1, Geoffroy Dubois De Montmarin2, Firas Belatra1
1service de chirurgie orthopédique- Département du membre supérieur, Institut Calot-Fondation Hopale, Berck Sur Mer, 2Service de Chirurgie orthopédique, Hôpital d’Instruction des Armées de Brest, Brest, France
Introduction : Une façon originale et intéressante d’exercer la profession de chirurgien orthopédiste et traumatologue est de le faire dans le cadre de la pratique militaire dans un contexte de conflit en Afrique.
Ce travail représente un retour d'expérience d'une mission Opex offrant un regard approfondi sur la pratique de la chirurgie orthopédique dans un contexte spécifique.
Material and methods : Les auteurs relatent le vécu chirurgical de 5 semaines passés au Tchad à N’Jamena dans une Infirmerie - Hôpital d’une grande et vénérable base militaire française dans le cadre de l’opération Barkhane avec une pratique de chirurgie de guerre.
Results : Nous décrivons ici de nombreuses cas de lésions balistiques, ainsi que diverses lésions traumatiques à haute énergie. En outre, nous mettons en lumière notre importante contribution humanitaire à travers l'Aide Médicale à la Population (AMP), axée plus particulièrement sur le traitement des enfants souffrant d’atteintes orthopédiques et de séquelles de traumatismes vues tardivement.
Conclusion : Ce travail souligne les défis spécifiques rencontrés dans la pratique de la chirurgie orthopédique dans un environnement militaire peu familier par rapport à notre pratique habituelle, tout en mettant en lumière l'importance de contribuer à des actions humanitaires dans de telles circonstances complexes.
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Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
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Traumatology
ABSTRACT N° SOFCOT24-400
La fracture isolée de l’acromion, une entité rare à ne pas méconnaitre: A propos d’un cas et revue de la littérature.
Mohamed Ali Rekik1, Nizar Sahnoun1, Cyrine Fourati* 1, Khaled Keskes1, Hassib Keskes1
1Service de Chirurgie Orthopédique et Traumatologique, CHU Habib Bourguiba, Sfax, Tunisia
Your abstract : La fracture de l’omoplate est une entité rare. L’acromion est la projection latérale de l’épine scapulaire et la fracture de cette région est une affection qui se produit rarement. Elle représente 8% de toutes les fractures de l’omoplate.
Ainsi le traitement de ce type de fracture peut varier en fonction du bilan lésionnel associé.
Nous rapportons le cas d’une fracture isolé de l’acromion chez un jeune agent de sécurité.
Material and methods : Il s’agissait d’un homme âgé de 38 ans, qui s’est présenté aux urgences pour un traumatisme direct de l’épaule gauche survenues suite à une agression.
A l’examen, on note une impotence fonctionnelle totale du membre supérieur, tuméfaction avec des ecchymoses du moignon de l’épaule et une limitation de la mobilité de l’épaule. La radiographie standard a mis en évidence une fracture déplacée de l’acromion. Le traitement orthopédique par mayo clinic a été préconisé pendant une période de 45 jours.
Results : L’évolution a été marquée par la consolidation de la fracture avec restauration quasi complète de la fonction de l’épaule à un recul de 02 mois.
Discussion : Les fractures de l'omoplate sont peu fréquentes, la fracture d'acromion étant une blessure encore plus rare. Les fractures scapulaires représentent 3-5% de toutes les blessures à l'épaule et 0,4 à 1% de toutes les fractures. Les fractures acromiales ne représentent que 8% de toutes les fractures scapulaires.
Il existe 5 types distincts, classés en trois groupes. Fractures de stress, type I avec un déplacement minimal et des fractures d'avulsion de type IA, qui guérissent rapidement. Les fractures de type IB résultent d'un traumatisme direct, avec un déplacement minimal. Les fractures déplacées de type II qui ne réduisent pas l'espace secondaire sont traitées par une technique non opérationnelle tel quel est le cas de notre patient, le type III avec un déplacement inférieur nécessite un traitement chirurgical.
Cette fracture est généralement causée par un traumatisme direct ou une contraction violente des muscles environnants, et peut être isolée ou peut également apparaître avec des blessures associées à l'épaule.
Conclusion : La fracture isolée de l’acromion est une affection rare qui peut résulter d’un choc direct sur l’épaule et dont le traitement orthopédique reste toujours envisageable quel que soit le type de fracture.
Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
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Traumatology
ABSTRACT N° SOFCOT24-479
Le pronostic fonctionnel des fractures comminutives de la rotule après embrochage haubanage : à propos de 80 cas.
Mohamed Moussadiq* 1, Abdewahd Soleh1, El hassan Rais1, Mohamed Haddou1, Yassine Fath El Khir1, El mehdi Boumediane1, Said Aziz1, Mohamed Amine Benhima1, Imad Abkari1
1Centre hospitalier universitaire Mohammed VI, Service de traumatologie orthopédie B Hôpital AR-RAZI, Marrakech, Morocco
Your abstract : Les fractures de la rotule sont des fractures articulaires et graves, mettent en jeu le pronostic fonctionnel du genou.
L’objectif de cette étude était d’analyser l’aspect thérapeutique et évolutif (pronostic) des fractures des fractures comminutives de la rotule et de quantifier l’apport de la prise en charge précoce ainsi que la kinésithérapie dans la prévention de la gonarthrose post traumatique.
Material and methods : Étude rétrospective, monocentrique sur 80 cas opérés pour fracture comminutive de la rotule, sur une durée de 5 ans allant du janvier 2018 au décembre 2022.
Analyse des paramètres épidémiologiques, étiologiques, cliniques, paracliniques, thérapeutiques et évolutifs.
Results : •L’âge moyen était 45 ans, avec une prédominance masculine.
•Les étiologies étaient dominées par les accidents de la voie publique 80 %.
•Le diagnostic positif a été radio clinique, complété́ par la tomodensitométrie dans 20% des cas.
•L’ouverture cutanée était retrouvée chez 29 malades.
•Tous les cas sont des fractures comminutives : Stade 3 selon la classification de Duparc
•Tous nos patients ont été traité chirurgicalement : La technique d’ostéosynthèse utilisée était : l’embrochage haubanage.
•La durée moyenne d’attente de l’ostéosynthèse était de 2 jours avec des extrêmes allant de 1 à 5 jours
•Immobilisation post opératoire était de 15 à 45 jours en fonction de la stabilité du montage.
•La rééducation a été débutée le plus précocement
•L’analyse des résultats fonctionnels était basée sur l’échelle de cotation de BOSMAN :
•Sur un recul moyen de 12 mois nous avons noté́ : 27,3 % d’excellents résultats ; 40,9 % de bons résultats et 31,8 % de mauvais résultats.
• On a noté Les complications suivantes : 3 cas d’infection superficielle, 5 cas de raideur, 7 cas de cals vicieux avec décalage, 3 cas de pseudarthrose et 2 cas d’arthrose.
Discussion : Les fractures comminutives de la rotule sont des lésions articulaires graves mettant en jeu le pronostic fonctionnel du genou et exposant à la gonarthrose posttraumatique.
Le traitement chirurgical adapté pour chaque aspect lésionnel évitera ou au moins retardera l’évolution à long terme vers la gonarthrose post-traumatique pour ces patients souvent jeunes.
La rééducation reste un complément thérapeutique essentiel. Elle doit être précoce et minutieuse pour récupérer le plus vite possible la fonction antérieure du genou.
Les complications redoutables à long terme sont l’arthrose, favorisée par les lésions cartilagineuses, les cals vicieux et les raideurs ; d’où l’intérêt d’une reconstruction articulaire anatomique, stable, rigide et d’une rééducation précoce.
Conclusion : À la lumière de cette étude, il ressort que les fractures comminutives de la rotule résultent des traumatismes violents d’où la complexité des lésions, ce qui explique la difficulté́ de la prise en charge et les résultats obtenus par la plupart des auteurs. Il reste encore des efforts à faire, ainsi que des mesures préventives à instaurer pour réduire le taux de morbidité́ de ces fractures.
Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
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Traumatology
ABSTRACT N° SOFCOT24-518
Stabilisation flexible des luxations sterno-claviculaires postérieures aiguës: une série de cas et revue de la littérature
Stephane Pelet* 1, Théo Pelet2, Emanuelle Villemaire-Côté1, Julien Caron1
1Orthopédie, CHU de Québec-HEJ, 2Faculté de Médecine, Université Laval, Québec, Canada
Introduction : Les luxations sterno-claviculaires (SC) postérieures sont rares. La réduction fermée est proposée lors de lésion aiguë, mais est associée à des taux d'échec variant entre 21 et 100%. Nous présentons une petite série de cas traités par une nouvelle technique de stabilisation flexible de la SC afin d'en démontrer la sécurité et l'efficacité.
Material and methods : Revue de 6 cas non-consécutifs opérés par le même chirurgien sénior pour une luxation sterno-claviculaire postérieure aiguë dans un centre tertiaire de traumatologie. La chirurgie a eu lieu dans les 24 heures du traumatisme et consistait en une réduction ouverte et stabilisation par un système flexible de l'articulation sterno-claviculaire. Mobilisation précoce sans protection autorisée dès le lendemain de la chirurgie. Les patients ont été suivis sur une période de 12 mois avec un score de DASH et le Simple Shoulder test (SST) au dernier suivi. Les résultats cliniques et radiologiques sont comparés à 4 cas traités uniquement par réduction fermée, et discutés à la lumière de la littérature disponible.
Results : La cohorte est constituée de 5 hommes et une femme avec un âge moyen de 37.2 ans (18-64). La chirurgie a duré 31.7 min (20-49). Tous les patients présentaient une compression des structures vasculaires médiastinales et deux patients aussi une compression de la trachée. Aucune complication n'est survenue durant la chirurgie ou dans le suivi post-opératoire.
Le score fonctionnel moyen est de 6.2 (0-15) au DASH et 11.8 (11-12) au SST. Un seul patient présente des douleurs résiduelles non limitantes et une légère réduction des amplitudes articulaires. Aucune perte de réduction radiologique.
Parmi les quatre patients traités par réduction fermée seule (caractéristiques démographiques comparables), trois ont présenté une réduction incomplète au dernier suivi et deux patients ont conservé d'importantes limitations fonctionnelles (DASH 18 et 35, SST 10 et 6).
Discussion : La stabilisation flexible des luxations sterno-claviculaires postérieures aigues permet de repositionner anatomiquement la clavicule en respectant la mobilité de l'articulation. Cette série démontre la sécurité de cette technique, ainsi que l'obtention de résultats cliniques rapidement très satisfaisants. Le traitement chirurgical donne de meilleurs résultats que le traitement conservateur, tant décrit dans notre série contrôle que dans la littérature. Ceci s'explique par la présence fréquente d'une déchirure du disque sterno-claviculaire dont les reliquats empêchent une réduction fermée complète, ou imposent une réduction trop sévère pouvant conduire à une instabilité sterno-claviculaire antérieure séquellaire.
La technique proposée peut aussi être appliquée pour des luxations sterno-claviculaires antérieures aigues ou comme adjuvant lors de reconstruction sterno-claviculaire chronique.
Conclusion : La stabilisation flexible des luxations sterno-claviculaires postérieures aigues est une technique simple, sécuritaire et efficace, qui semble initialement donner de meilleurs résultats que la réduction fermée. De plus grosses séries sont requises pour l'affirmer.
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Conflits d’intérêts :
S. Pelet Research support/Scientific studies: IRSC, CRSH, CRSNG, FRQS, MSSSS, Takeda, Consultancy, Expert: Rédacteur associé OTSR,
T. Pelet: Pas de conflit déclaré ,
E. Villemaire-Côté: Pas de conflit déclaré ,
J. Caron: Pas de conflit déclaré
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Traumatology
ABSTRACT N° SOFCOT24-530
Les fractures de l’humérus proximal à 3 ou 4 fragments : Quels traitements et quels résultats ? Notre expérience
Mohammed Barrached* 1, Achraf Tebbaa El Hassali1, Adnane LACHKAR1, Najib ABDELJAOUAD1, Hicham YACOUBI1
1Centre Hospitaliser Universitaire Mohammed VI d'Oujda, Oujda, Morocco
Introduction : Le traitement des fractures de l'humérus proximal à 3 ou 4 fragments est bien connu pour être difficile et nécessite une bonne expérience pratique et théorique. Les indications sont difficiles à poser et nécessitent une bonne expérience de ce genre de fractures, car il existe de nombreuses techniques opératoires différentes qui ont chacune des taux de complications élevés. C'est dans ce contexte qu'une revue de la littérature et des dernières techniques nous est apparue intéressante pour cela nous présentons notre expérience dans la prise en charge de ce type de fracture .
Material and methods : Nous présentons notre série de 28 cas de fractures de l’humérus proximal à 3 ou 4 fragments pris en charge dans notre structure sur une période de huit ans entre 2015-2023. Une série consécutive de patients ayant subi un traitement différent . Une rééducation postopératoire immédiate a été instauré chez tous les patients, les résultats fonctionnels a été évalué par le score de Constant.
Results : Le rapport H/F est de 4, l’âge moyen était de 50 ans, le côté gauche a été plus touché. Les accidents de circulation représentent la principale cause de survenue de la fracture. on a utilisé la classification de Neer et de Duparc. Huit patients ont été traitées orthopédiquement, un traitement chirurgical a été indiqué dans 20 cas, La fixation interne par réduction chirurgicale a été la méthode la plus utilisée par rapport une arthroplastie. Concernant l'évaluation fonctionnelle, le score maximum était de 94 points. Au cours de la période de suivi, nous avons noté 1 cas de raideur de l'épaule, 2 cas de douleurs résiduelles, 1 déplacements secondaires, aucune infection post-opératoire et 1 cas d'ostéonécrose de la tête humérale.
Discussion : La prise en charge des fractures de l'humérus proximal à 3 ou 4 fragments est difficile. Les techniques sont nombreuses, mais les indications sont mal codifiées et les résultats hasardeux. La conservation d'une bonne vascularisation de la tête humérale et la réduction et la consolidation des tubérosités sont les éléments pronostiques essentiels. Ils nécessitent une parfaite connaissance de l'anatomie et une bonne compréhension de la fracture au scanner. Dans notre étude, la fixation interne par réduction chirurgicale a dépassé l'arthroplastie comme procédure chirurgicale la plus utilisée durant les 5 dernières années, mais en raison de vieillissement de la population, cela pourrait changer dans les années à venir en faveur de l'arthroplastie inversée pour le traitement des fractures de l'extrémité supérieure de l'humérus non reconstruites chez le sujet âgé.
Conclusion : Les fractures de l'humérus proximal à 3 ou 4 fragments restent donc une prise en charge complexe, il a y un consensus pour dire que les fractures non déplacées doivent être traitée orthopédiquement et que les fractures déplacées avec risque de nécrose de la tête doivent être traitées par prothèse inversée. Entre ces 2 extrêmes, il existe de nombreuses techniques avec des indications très variées selon les centres.
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Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
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Traumatology
ABSTRACT N° SOFCOT24-559
Prise en charge chirurgicale d'une fracture sur plaque anatomique verrouillée de l'humérus ( à propos d'un cas )
Alban Cala* 1, Amine Roujdi1, Hicham Arfaoui1, Mehdi Hanbli1, Othmane Baba1, Yasser Sbihi1, Oussama El Adaoui1, Yassir El Andaloussi1, Ahmed Reda Haddoun1, Driss Bennouna1, Mustapha Fadili1
1Service de traumatologie orthopédie Aile 4 , Casablanca, Morocco
Your abstract : Une fracture sur matériel d’ostéosynthèses est une des complications mécaniques qui est les plus rarement rencontrées, et elle est quasiment associée à une déformation permanente ou une rupture du matériel d’ostéosynthèse. A l’heure actuelle, si les problèmes liés à la qualité des matériaux utilisés sont quasiment résolus, il n’en est pas de même des problèmes mécaniques. L’intérêt de notre travail est de rapporter un cas de fracture sur plaque de l’humérus distale.
Material and methods : Nous rapportons le cas d’un sujet âgé de 31 ans, déjà opéré pour une fracture de l’humérus droit en Afrique du Sud traité par une plaque anatomique verrouillée externe de l’humérus distale qui s’est présenté aux urgences dans le cadre d’un traumatisme fermé du bras droit à la suite d’une chute de sa hauteur lors d’une course avec réception sur la main en extension.
L’examen clinique objectivait un patient conscient stable sur le plan hémodynamique et respiratoire dont l’examen de l’appareil locomoteur du membre supérieur droit retrouve une attitude du traumatisé du membre supérieur droit avec impotence fonctionnelle totale, déformation en crosse du bras, douleur à la moindre mobilisation du membre sans déficit vasculo-nerveux en aval notamment le territoire du nerf radial.
Le bilan radiologique objectivait une fracture de la jonction tier supérieur et deux-tiers inférieur de l’humérus droite avec déplacement en chevauchement sur une plaque anatomique verrouillée externe.
Results : Le patient a été admis au service pour une intervention chirurgicale. Le patient a été acheminé au bloc opératoire, en décubitus dorsale sur table ordinaire avec tablette latérale , sous anesthésie générale. Nous avons réalisé une incision selon la voie delto-pectorale avec extension par la voie antéro-externe du bras, après une dissection progression nous avons mis en évidence une fracture sur plaque vissée de l’humérus . Après ablation de la vis proximale , nous avons préparé le foyer de fracture , nous avons maintenu la réduction par davier réalisé un vissage antéro postérieur de compression du fragment distale puis complété par la mise en place d’une plaque DCP étroite à 07 trous dont 06 utilisés.
Discussion : Selon un travail scientifique publié par Lester Chan, une classification de fracture sur matériel d’ostéosynthèse non prothétique a été étudiée. Elle prend en considération : Le type d’ostéosynthèse sur laquelle la fracture est survenue , La position de la fracture par rapport au matériel d’ostéosynthèse et L’état de la fracture initiale. L’humérus est le troisième siège le plus fréquent de fracture sur matériel d’ostésoynthèse retrouvé dans la littérature après le fémur et le tibia.
Conclusion : Les fractures sur matériel d’ostéosynthèse sont des lésions rares polymorphes et graves. L'étiologie de cette pathologie est dominée par les AVP suivi par la chute de hauteur chez les sujets âgés ostéoporotique. Les fractures complexes sont fréquentes et peuvent aggraver le pronostic. Le traitement chirurgical reste le traitement de choix .
Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
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Traumatology
ABSTRACT N° SOFCOT24-614
Le coude flottant : à propos de trois cas clinique.
Abdelwahed Soleh* 1, Mohamed Moussadiq1, elmahdi boumediane1, yassine fathelkhir1, said aziz1, mohamed amine benhima1, imad Abkari1
1CHU Med VI, service de chirurgie orthopédique B, marrakech, Morocco
Your abstract : Le coude flottant associe une fracture de l’humérus et une fracture de l’avant-bras homolatérale. Cette fracture étagée du membre supérieur est peu fréquente en traumatologie. Nous rapportons trois cas cliniques observés dans notre service.
Material and methods : Il s’agit de trois jeunes hommes , âgés respectivement de 40, 54 et 42ans, qui ont présenté un traumatisme du membre supérieur gauche, suite à un accident de la circulation pour les deux premiers et à un accident de travail pour le dernier. Dans les trois cas, il s’agissait de traumatismes fermés, non compliquées de troubles vasculonerveux. Radiologiquement, il s’agit d’une fracture médio-diaphysaire de l’humérus et des deux os de l’avant-bras dans tous les cas. Pour le 3e cas, la fracture de l’humérus était très comminutive. Tous les patients ont été opérés dans le cadre de l’urgence, avec ostéosynthèse interne pour toutes les fractures, associée à une immobilisation postopératoire par une attelle en BABP.
Results : Les suites opératoires immédiates étaient simples, sans troubles cutanés, ni déficit neurologique, ni sepsis. L’attelle a été enlevée au bout de 45jours. Pour les deux premiers patients, avec un recul de 25 et 9 mois respectivement, il y’a une bonne évolution clinique, avec récupération complète des mobilités des différentes articulations du membre supérieur. Pour le dernier cas, avec 5 mois de recul, il existe un retard de consolidation du radius, avec consolidation des autres foyers, notamment de l’humérus. Un traitement chirurgical est à envisager pour son radius.
Discussion : Stanitski et Micheli en 1980 ont été les premiers à utiliser le terme de coude flottant (floating elbow). C’est une association rare en traumatologie et survient souvent après un traumatisme à haute énergie. Le diagnostic doit être rapide et précis. Un traitement chirurgical avec ostéosynthèse des fractures, immobilisation et rééducation fonctionnelle, permettra une récupération de la fonction du membre.
Conclusion : Le coude flottant est une variété rare, mais qui peut compromettre le pronostic fonctionnel du membre. Une prise en charge précoce avec un traitement chirurgical adapté avec ostéosynthèse des différentes fractures permettra la récupération fonctionnelle et met à l’abri des complications.
Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
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Traumatology
ABSTRACT N° SOFCOT24-657
Luxation de l’articulation de Chopart associée à une fracture du col du talus : à propos d’un cas et revue de la littérature.
Mohamed Moussadiq* 1, El hassan Rais1, Abdewahd Soleh1, Mohamed Haddou1, Yassine Fath El Khir1, El mehdi Boumediane1, Said Aziz1, Mohamed Amine Benhima1, Imad Abkari1
1Centre hospitalier universitaire Mohammed VI, Service de traumatologie orthopédie B Hôpital AR-RAZI, Marrakech, Morocco
Your abstract : La fracture luxation du talus est assez rare, elle représente moins de 0.3 % des fractures, de ce fait, son association à une luxation de l’articulation Chopart est exceptionnelle et atypique.
Nous rapportons une observation exceptionnelle de cette association et on discute le mécanisme lésionnel, le traitement et le pronostic de cette lésion rare.
Material and methods : Nous rapportons le cas clinique d’une patiente de 22 ans, admis aux urgences pour un traumatisme fermé du pied gauche suite à un accident de sport.
Results : L’examen clinique a met en évidence une impotence fonctionnelle, une déformation et une tuméfaction du pied gauche, sans ouverture ni souffrance cutanée, l’examen vasculaire et neurologique d’aval étaient sans anomalie.
Le bilan radiologique de la cheville et du pied gauche a objectivé une luxation sous talienne avec fracture comminutive du col du talus et une luxation de Chopart (calcanéo- cuboïdienne et Talo-naviculaire).
La patiente a été admis au bloc opératoire en urgences, sous rachianesthésie, garrot pneumatique à la racine du membre inférieur Gauche.
Réduction par manœuvre externe de la fracture comminutive du col du talus et de la luxation de l’articulation sous talienne postérieur sous contrôle d’amplificateur de brillance.
Mise en place de deux broches naviculo-taliennes perpendiculaire à l’articulation et d’une broche perpendiculaire au foyer fracturaire comminutive du col du talus sous contrôle scopique.
Le contrôle radiologique post opératoire était satisfaisant, une botte plâtrée a été posé pendant 6 semaines.
Après l’ablation du plâtre et la rééducation fonctionnelle, la patiente a été revu après 5 mois. Les fractures avaient été consolidé et la patiente n’a accusé aucune gêne ni douleur au niveau du pied.
Discussion : Les fractures du talus sont rares et représentent 0.3 % de l’ensemble des fractures, elles sont souvent associées à des fractures malléolaires (26 % des cas), et rarement associées aux luxations des articulations du pied.
Les fractures luxations du pied sont souvent causées par un traumatisme violant, l’étude anatomopathologique montre que ce type de fracture est souvent secondaire à un mécanisme lésionnel indirect et complexe.
La souffrance cutanée, le risque de nécrose, et l’ouverture cutanée secondaire constituent les principaux facteurs pronostiques conditionnant la prise en charge à la phase aigue.
Le traitement a pour but de restaurer l’anatomie et l’intégrité de des articulations du pied en urgence pour éviter la souffrance cutanée et prévenir l’arthrose post traumatique.
Conclusion : L’association d’une fracture luxation du col du talus à une luxation de chopart reste rare et atypique. Une prise en charge rapide, une réduction anatomique, et une ostéosynthèse stable sont les garants d’un bon pronostic fonctionnel.
Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
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Traumatology
ABSTRACT N° SOFCOT24-664
Fractures proximales de l’humérus chez les séniores de plus de 70 ans
notre expérience de 2021-2023
LEILA Nebchi* 1
1chirurgie orthopédique SALIM ZEMIRLI alger, faulté de medecine d'ALGER1,, Alger, Algeria
Introduction : L'objectif est de décrire une population âgée présentant des fractures de l’extrémité supérieure de l’humérus sont fréquentes chez les sujets âgés et peuvent être associe les plus souvent à une fracture de l’extrémité supérieure du fémur ou l’évaluation et la prise en charge de ces fractures sont souvent controversées entre traitement orthopédique ou chirurgical. L’objectif de cette étude est de vous exposer nos résultats en fonction du choix thérapeutique de ces fractures dans cette catégorie d’âge.
Material and methods : Étude rétrospective de 125 patients âgés de plus de 70 ans ou plus et présentant des fractures de l’extrémité supérieure de l’humérus traitées dans notre établissement, entre 2021 et 2023 patients. La majorité (85 %) étaient des femmes. L'âge médian était de 75ans. Selon la classification de l'American Society of Anesthesiologists, 30% des patients étaient ASA I,
65 % ASA II et III et 5% ASA IV
la prise en charge des fractures de l’humérus proximal chez les personnes âgées a été réalisée afin de comparer ses deux types de prise en charge thérapeutique orthopédique et chirurgical qu’il soit radical ou conservateur en fonction du type de fracture la problématique réside dans la qualité de l’os puisqu’il s’agit d’une fracture ostéoporotique courante et l’autonomie antérieure
Results : Les fractures les plus fréquentes étaient les fractures du col chirurgical de l’humérus (56%). Un traitement chirurgical a été réalisé dans 35% des cas (ostéosynthèse par plaque et vis et embrochages dans 30 % et 5 % arthroplastie et 65% traite orthopédiquement
Discussion : L’’évaluation à inclue la qualité osseuse du patient, de son indépendance sociale et de ses facteurs de risque chirurgicaux car la plupart des techniques ont des résultats bons qu’elle soit orthopédique comme chez la plupart de nos patients ou chirurgicale. le choix du traitement est en fonction du type anatomopathologique de la fracture de l’ indépendance antérieure du patient et les facteurs de risques chirurgicaux
Conclusion : Le traitement des fractures déplacées doit tenir compte du niveau d’indépendance du patient, de la qualité de l’os et des facteurs de risque chirurgicaux. La fixation par des les broches intramédullaires, les plaques de verrouillage et l’arthroplastie inversée sont toutes des options de traitement acceptables. Le traitement orthopédique par immobilisation suivie d’une rééducation pour les fractures peu ou pas déplacées
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Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
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ABSTRACT N° SOFCOT24-685
Traitement per-cutane des fractures diaphysaires de l’humerus e l’adulte par embrochage retrograde par les deux colonnes (a propos de 30 cas).
Mohamed Larbi Nabil Fouzi Kassouri* 1, sonia benmazouz1, hamza merbai1, oussama boucenna1, sofiane feriak2, zakaria oumlergueb1, mahjoub bouzitouna1, fares dib1
1Service orthopédie B, 2Service chirurgie pédiatrique, SACOT, constantine, Algeria
Introduction : Ce travail a pour but l'évaluation d'une série de 30 patients adultes traités par embrochage percutané rétrograde par les deux colonnes depuis 2008.
Material and methods : Il s'agit d'une étude monocentrique rétrospective homogène, portant sur une série de trente (30) patients adulte opérés par le même auteur qui a initié cette technique pour fractures diaphysaire de l’humérus en percutané sous amplificateur de brillance, d’abord introduction de la broche latérale pré-courbée de 2,5 a 3,5 de diamètre au niveau de l’épicondyle latéral après forage de celui-ci par une pointe carré fine et réduction du foyer par manœuvre externe puis forage précautionneux au niveau de l’épicondyle médial afin de cathétériser la colonne médiale, puis le foyer est traversé selon le principe de l’ECMES et les broches sont fichées dans l’idéal en divergence dans la métaphyse proximale.la contention complémentaire s’est faite par une simple écharpe ,la rééducation débute dès la sédation de phénomènes douloureux, elle se résumait dans la plus part des cas à une auto rééducation.
Trente cas forment cette série, 22 hommes pour 08 femmes dont la moyenne d’âge était de 38,4 ans, les deux côtes ont été atteint de la même fréquence au sein desquels on a relevé deux bilatéralités,pour les étiologies on a relevé 12 chutes, 10 accidents de la circulation, 04 accidents de la voie publique et 04 choc direct, dans cette série on a relevé une paralysie radiale (sidération), sur le plan anatomo- pathologique : 07 fractures spiroïdes, 04 obliques, 11 transversales, 06 complexes à troisième fragment et 04 comminutives. Pour le siège de la fracture : 17 fractures localisées au niveau du tiers moyen, 07 au niveau du tiers supérieur et 08 au niveau du tiers inférieur. Le recul moyen est de 09 années.
Results : 28 malades ont été contrôlés, les résultats de cette série ont été globalement satisfaisants, malgré deux retards de consolidation, cinq cals vicieux sans retentissement important sur la fonction et quatre infections des orifices d’introduction des broches dont l’un ayant occasionné une sidération du nerf cubital, aucun cas de pseudarthrose n’a été relevé.
Conclusion : C’est une technique peu couteuse, fiable et reproductible.
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Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
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ABSTRACT N° SOFCOT24-727
Luxation traumatique de la hanche chez l’enfant (à propos d’un cas)
Houssam Eddine Kechrid* 1, Randa Naili1, teqwa lehat1
1chu Ibn Rochd Annaba, Annaba, Algeria
Your abstract : La luxation traumatique de hanche chez l’enfant est une pathologie rare,elle représenterait seulement 5 % des luxations de hanche, tout âge confondu. La majorité des séries rapportent des cas des enfants de mois de six ans,au cours de ce travail, nous avons procédé à une étude d’un cas du luxations traumatiques de hanche chez un enfant de plus de six, afin de préciser ses particularités épidémiologiques, thérapeutiques et leur évolution à long terme.
Material and methods : Il s’agit d’un garçans de 10 ans, sans antécédents particuliers, victime d’un accident de la circulation, a L’examen physique on notent : un raccourcissement du membre inférieur droit avec une impotence fonctionnelles totales,la radiographie du bassin en incidence de face avait mis en évidence une luxation postérieure isolée de la hanche gauche sans autres lésions associées. La réduction de la luxation a été réalisée sous anesthésie générale, dans un délai de moins de six heures après le traumatisme, la radiographie de contrôle a montré une hanche bien centrée suivi d’une traction collée dans l’axe avec une durée de 10 jours. une attelle plâtrée a été confectionnée pendant 4 semaines, l’appui au sol a été autorisé. après une durée totale de 6 semaines.
Results : L’enfant a été revu avec un recul de 1 an. La hanche a été jugée
normale.
Discussion : La luxation traumatique de la hanche est le déplacement permanent de la tête fémorale hors du cotyle ,elle peut être isolée ou associée à des lésions acétabulaires et/ou du col fémoral. chez l’enfant, la luxation traumatique isolée de hanche n’est pas exceptionnelle. Vialle en a rapporté 35 cas dont 29 n’étaient pas associés à une fracture du cotyle ou de la tête fémorale,La souplesse des structures péri-articulaires chez l’enfant expliquerait cette absence de fracture, à la différence de ce que l’on retrouve chez l’adulte.
Chez le grand enfant, les luxations elles font suite à un traumatisme violent, les complications sont plus fréquentes ; la plus redoutable est l’ostéonécrose de la tête fémorale . Selon Mehlman et al, cette complication survient chez 12 % des enfants et les signes de nécrose deviennent évidents radiologiquement entre deux et 12 mois, avec une influence statistiquement significative du retard de réduction s’il dépasse six heures après le traumatisme
Conclusion : Les luxations traumatiques de la hanche chez l’enfant diffèrent de celles de l’adulte par leur rareté et leur meilleur pronostic. Toutefois, leurs caractéristiques épidémiologiques et thérapeutiques chez l’enfant de plus de six ans rejoignent celles de l’adulte
Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
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ABSTRACT N° SOFCOT24-769
L’ostéosynthèse des fractures de la palette humérale : quels résultats ? A propos de 25 cas
Mohammed Barrached* 1, Achraf Tebbaa El Hassali1, Adnane LACHKAR1, Najib ABDELJAOUAD1, Hicham YACOUBI1
1Centre Hospitaliser Universitaire Mohammed VI d'Oujda, Oujda, Morocco
Introduction : Les fractures de la palette humérale sont définies comme étant toute fracture survenue au-dessous de l’insertion distale du muscle brachial antérieur. Elles représentent 1% de l’ensemble de la pathologie traumatique de l’adulte et un tiers des fractures du coude, elles sont le plus souvent articulaires, leur prise en charge doit répondre au principe des fractures articulaires c'est-à-dire rétablir une interligne articulaire et permettre une mobilisation immédiate, permettant de lutter contre la raideur qui est la complication la plus fréquente et la plus redoutée.
Material and methods : Une étude rétrospective portant sur 25 patients présentant une fracture de la palette humérale traitées au notre structure entre 2015 au 2023. Les critères d’inclusions étaient la survenue d’une fracture de l’extrémité distale de l’humérus, non pathologique, chez des patients de plus de 16 ans. L’objectif de l’étude est d’évaluer et analyser les résultats fonctionnels ainsi que les complications après un traitement chirurgical conservateur chez les patients de plus de 16 ans.
Results : L´âge moyen était de 39 ans, prédominance masculine. Les étiologies sont dominées par les chutes et les accidents de la voie publique. On a utilisé la classification de L’AO où le type C est retrouvé dans 51% des cas. Tous nos patients sont opérés avec réalisation d´une ostéotomie de l´olécrane dans 71% des cas et dans 29% des cas par voie transtricipitale. L´ostéosynthèse par plaque Lecestre associée au vissage ou embrochage est utilisée dans 84% des cas. L´évolution est émaillée de complications observées chez cinq patients dont un cas de sepsis, deux cas de raideur du coude, un cas de cal vicieux articulaire et un cas de pseudarthrose. Nos résultats sont évalués selon la Mayo Elbow Performance Score, ils sont excellents et bons dans 71% des cas, moyens dans 18% des cas et mauvais dans 11% des cas.
Discussion : On constate que dans toutes les séries étudiées les fractures sus et intercondyliennes sont les plus fréquentes des fractures de la palette humérale, suivies par les fractures supracondylienne. nos résultats sont en accord avec ceux décrits par les différentes séries. plusieurs paramètres font que ces fractures posent un réel problème thérapeutique . Si le traitement orthopédique reste parfois de mise pour les fractures non déplacées, ou exceptionnellement, pour les grands fracas, la chirurgie est considérée aujourd’hui comme le traitement privilégié. Elle doit préférer l’ostéosynthèse la plus stable possible, afin d’éviter tout démontage et permettre une mobilisation précoce, seul moyen d’éviter une raideur du coude, complication la plus fréquente. Les ostéosynthèses par broches ou vis isolées ou association des deux ont été progressivement abandonnées du fait de leur précarité et, depuis le consensus de la table ronde de la SOFCOT, les montages par plaques vissées sont reconnus comme étant le traitement de choix.
Conclusion : Les fractures de la palette humérale sont des fractures à pronostic fonctionnel satisfaisant sous réserve d´une restitution anatomique d'une ostéosynthèse solide permettant une rééducation précoce du coude.
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ABSTRACT N° SOFCOT24-777
Peut on enclouer à foyer fermé une jambe sans amplificateur de brillance
Freddy Mertens Bombah* 1, Florent Anicet Lekina2, An Sermon2, 3
1Faculté de Médecine et des Sciences Pharmaceutiques de l'Université de Douala, Douala, Cameroon, 2AO Trauma/AO Alliance, Davos, Switzerland, 3UZ Leuven, Louvain, Belgium
Your abstract : L'Enclouage Centromédullaire verrouillé statique(ECMVS) à foyé fermé sous amplificateur de brillance est le gold standard pour le traitement des fractures diaphysaires fermées de la jambe. Il est encore très difficile de réaliser cette procédure dans les milieux à faible revenu en raison du faible nombre ou de l'absence d'amplificateur de brillance malgré sa nécessité. Le but de cette étude est d’analyser la technique employée et de donner l'évolution à court terme des fractures de jambe traitées par enclouage centromédullaire fermé sans amplificateur de brillance dans une population camerounaise.
Material and methods : Il s'agissait d’une étude prospective incluant des patients adultes traités pour les fractures fermées du tibia sans amplificateur de brillance. Les paramètres recherché :la qualité d’enclouage ; le point d’entrée, l'insertion du clou du fragment proximal au fragment distal, verrouillage distal réussi, consolidation osseuse et le résultat fonctionnel selon les critères de Kalstrom et Olerud.
Results : 22 cas traités dans deux hôpitaux. L'âge moyen des patients était de 34 ans avec une prédominance masculine. Quatre-vingt-dix pour cent des traits de fracture étaient simples ou avec un fragment en coin classés respectivement 42A ou 42B selon la classification AO. La durée moyenne de l'intervention était de 1h26. Les différents aspects évalués étaient : le point d'entrée du clou qui était bon dans 19 cas (86,4 %) ; un bon enfoncement des clous qui a été considéré comme bon dans 15 (68 %) cas ; le verrouillage distal manqué dans 6 (27,3 %) cas. La consolidation osseuse a été obtenue en 4 mois en moyenne dans les 22 cas.
Discussion : Une bonne indication chirurgicale selon l’AO/OTA est primordiale pour réaliser cette technique. Les paramètres analysés ont donnés de bon résultats comparable à la littérature international sauf pour le principal écueil qu’est le verrouillage distal manqué (27,3%). Ce dernier n’a pas eu un impact sur les résultats anatomiques et fonctionnel de nos patients.
Conclusion : L'enclouage fermé du tibia sans guidage par arceau est possible et indiqué dans des cas particuliers.
Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
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ABSTRACT N° SOFCOT24-809
Arthroplastie primaire du genou d’emblée avec enclouage pour le traitement d’une fracture supra condylienne
Amine Chabchoub* 1, Mehdi Meddeb1, Med Ali Triki1, Ahmed Mzid1, Khalil Habboubi1, Mondher Mestiri1
1Service Adultes, Institut Kassab, Mannouba, Tunisia
Your abstract : L'utilisation précoce de prothèse totale du genou (PTG) pour traiter les fractures complexes du coude et de l'épaule est en augmentation. Cette approche, est adoptée lorsque la reconstruction osseuse par ostéosynthèse est difficile en raison de la fracture ou d'une arthrose préexistante. Cette même approche peut être appliquée au genou. En effet, l’arthroplastie totale offre la seule option pour rétablir rapidement la fonction de cette articulation. Toutefois, ces fractures complexes sont moins fréquentes au genou, ce qui rend cette intervention rare dans cette articulation.
Nous rapportons le cas d’une patiente aux antécédents de polyarthrite rhumatoïde opérée pour fracture supra condylienne du genou sur genou arthritique par PTG avec un clou rétrograde.
Material and methods : Il s’agit d’une patiente âgée de 66 ans, Parker 6/9, aux antécédents de polyarthrite rhumatoïde, coronarienne, victime d’un traumatisme du genou avec à l’imagerie une fracture supra condylienne du genou avec une arthrite avancée. Un complément par TDM a permis une meilleure analyse de cette fracture et a montré l’absence de trait inter condylien. La mobilité du genou controlatéral était limitée avec un secteur de mobilité de 30/80. La décision était de faire une PTG et un enclouage rétrograde en même temps opératoire.
Results : La patiente a été opérée. Nous avons procédé par un abord para patellaire externe. Nous avons réduit la fracture, procédée aux coupes du genou puis mis les pièces prothétiques définitives et finalement nous avons fait la synthèse de la fracture par un clou rétrograde. A 3 ans post opératoire, la fracture était consolidée. La patiente a repris une marche normale avec une indolence complète et une mobilité de 0/100. La patiente est préparée pour la PTG du côté controlatéral.
Discussion : Les indications d'un remplacement prothétique initial après une fracture du genou sont les fractures articulaires complexes chez les patients âgés présentant une arthrose préexistante, les fractures complexes du plateau tibial chez les patients âgés où la destruction articulaire et métaphysaire rend la fixation interne dangereuse et la destruction complète du fémur distal chez les patients plus jeunes. Malgré l'urgence de la chirurgie, ces patients nécessitent une planification préopératoire stricte, une prise en charge multidisciplinaire des comorbidités et un contrôle de l'anémie, une analyse de l'état cutané et vasculaire et un accès prothèses de reconstruction.
Conclusion : Face à une fracture complexe du genou difficilement reconstructible ou détruit par l’arthrose chez un patient âgé en bon état général, l'arthroplastie est envisagée. Cette intervention exige une planification préopératoire rigoureuse avec une bonne sélection des implants. Toutefois, elle doit être soigneusement sélectionnée et est complémentaire aux ostéosynthèses traditionnelles, restant ainsi une option précieuse dans ces cas complexes.
Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
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ABSTRACT N° SOFCOT24-886
Un faux équivalent de Galeazzi chez l’enfant de 16 ans à propos d’un cas
Leila Nebchi* 1, Djallel Fadel2
1faculté de Medecine d'Alger1; Hopital publique salim zemirli, 2Hopital public Salim Zemirli, Alger, Algeria
Your abstract : Nous rapportons le cas d’un faux équivalent de Galeazzi chez l’enfant. Cette lésion est caractérisée par un décollement épiphysaire de l’extrémité distale de l’ulna au lieu de la dislocation radio-ulnaire distale.
Nous rapportons dans cette étude un cas de faux équivalent de Galeazzi chez l’enfant et, à travers une revue de la littérature, nous discutons la physiopathologie, la prise en charge thérapeutique et le pronostic de cette lésion.
Elle a été décrite pour la première fois par Reckling, toutefois, seulement 18 cas ont été décrits jusqu’à 2018.
Material and methods : À l’examen, nous avons noté un poignet gauche tuméfié avec douleur exquise au niveau du ¼distal du radius et à l’extrémité distale de l’ulna.
La radiographie a montré qu’il s’agissait d’une fracture du ¼ inferieure de la diaphyse radiale associée à un décollement épiphysaire type 2 de Salter et Harris de l’extrémité distale de l’ulna . L’examen vasculo-nerveux était sans particularité.
Une tentative de réduction à foyer fermé de cette lésion a été réalisée, mais n’a pas été possible. Une réduction à ciel ouvert a été alors préconisée. Une voie d’abord dorsale centrée sur le cubitus distal a permis l’exploration de la radio-ulnaire distale, et a montré une interposition de tissu périosté au niveau du foyer fracturaire de l’ulna distal, qui empêchait la réduction à foyer fermé.
Results : Cet abord a permis la levée de l’obstacle avec réduction du décollement épiphysaire de l’extrémité distale de l’ulna et sa fixation à l’aide d’un embrochage axial (broche de Kirshner de 12mm), ainsi qu’une réduction de la fracture du radius et sa fixation à l’aide d’une embrochage croisé a foyer fermé. Nous avons complété par une immobilisation à l’aide d’une attelle brachio-antibrachio-palmaire pendant quatre semaines.
Discussion : Le faux équivalent de Galeazzi chez l’enfant est une lésion comportant un décollement épiphysaire de l’extrémité distale de l’ulna sans rupture du système ligamentaire distal stabilisant le radius et l’ulna incluant le complexe fibro-cartilagineux triangulaire, l’articulation radio-ulnaire distale, les ligaments interosseux et le tissu périosté de l’ulna. Le mécanisme de cette lésion est probablement semblable à celui de la fracture de Galeazzi résultant d’une hyperpronation . Pourtant, la physiopathologie de ces lésions est différente.
La plupart des auteurs ont conclue qu’une fracture luxation de Galeazzi nécessite une réduction à ciel ouvert et une fixation du radius par une plaque vissée. Cependant, dans le faux équivalent de Galeazzi, la réduction à ciel ouvert et la fixation du radius par plaque vissée est très peu rapportée dans la littérature
Conclusion : Le décollement épiphysaire distal de l’ulna associé à une fracture diaphysaire radiale n’est pas un équivalent de la fracture luxation de Galeazzi chez l’enfant ; c’est une entité à part. Sa physiopathologie, son traitement et son pronostic sont complètement différents.
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ABSTRACT N° SOFCOT24-917
Cure de pseudarthrose de l'olécrane : Une approche inspirée de la technique de Matti Russe
Seif Eddine Mahjoubi* 1, Med Ali Khlif1, Mehdi Ben Ayed1, Maher Barsaoui1, Khaled Zitouna1
1Chirurgie orthopédique et traumatologique, CHU La Rabta, Tunis, Tunisia
Your abstract : La pseudarthrose est une complication rare mais invalidante des ostéotomies de l'olécrane. La difficulté réside dans la consolidation de l'os dans cette zone particulièrement sollicitées par les mouvements. La technique de Matti Russe a fait ses preuves dans la cure de pseudarthrose du scaphoïde. Elle offre une approche intéressante pour résoudre ce défi. Nous avons adapté cette méthode pour la pseudarthrose de l’olécrane.
Material and methods : Nous présentons une technique de cure de pseudarthrose d’une ostéotomie de l’olécrane, inspirée de la méthode de Matti Russe, combinant greffe osseuse et ostéosynthèse, chez une femme âgée de 32 ans. Elle était opérée pour une fracture sus et inter-condylienne du coude droit, nécessitant une ostéotomie de l'olécrane, qui avait été fixé en fin de l'acte par un haubanage.
Results : À trois mois, une consolidation du foyer de pseudarthrose a été confirmée lors du contrôle radiologique. À six mois, une amélioration significative de la mobilité du coude a été observée, permettant à la patiente de reprendre ses activités quotidiennes. Après un an, le matériel d'ostéosynthèse a été retiré avec succès, confirmant une consolidation solide de la pseudarthrose.
Discussion : L'ostéotomie de l'olécrane offre une bonne exposition de la surface articulaire mais présente des complications, dont la pseudarthrose. Notre choix de méthode chirurgicale s'inspire de la technique de Matti Russe, reconnue pour sa consolidation osseuse efficace. Bien que prometteuse, des études supplémentaires sont nécessaires pour confirmer les avantages de cette approche.
Conclusion : Notre technique de cure de la pseudarthrose de l'olécrane, inspirée de la méthode de Matti Russe, offre une option supplémentaire aux chirurgiens orthopédiques. Des études à plus grande échelle seront nécessaires pour confirmer son efficacité.
Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
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Traumatology
ABSTRACT N° SOFCOT24-993
Intéret de la technique de Masquelet dans la prise d’une pseudarthrose rebelle de l’humérus
Mohammed Barrached* 1, Achraf Tebbaa El Hassali1, Adnane LACHKAR1, Najib ABDELJAOUAD1, Hicham YACOUBI1
1Centre Hospitaliser Universitaire Mohammed VI d'Oujda, Oujda, Morocco
Your abstract : Les fractures de la diaphyse humérale représentent moins de 2 % des fractures des os longs. Quels que soient les traitements institués, il semble exister un taux quasi incompressible d’évolution vers la pseudarthrose . Le traitement de cette complication est complexe et comporte un taux de complications et d’échecs non négligeables, dont l’objectif de ce travail est de décrire la technique de Masquelet et les résultats thérapeutiques de la prise en charge d’une pseudarthrose rebelle de l’humérus après échec de traitement initiale bien codifié.
Material and methods : Il s’agit d’une étude rétrospective montre l’intérêt de la technique de Masquelet dans la prise d’une pseudarthrose rebelle de l’humérus chez un patient 65 ans , traité au sein de notre structure.
Results : Un patient âgé de 65 ans ,qui présente une fracture fermée de 1/3 moyen de la diaphyse humérale , traitée par ostéosynthèse interne type plaque DCP, l’évolution a été marque par l’installation de pseudarthrose pour laquelle il a eu deux cure de pseudarthrose par une greffe cortico spongieuse . un an après la dernière cure de pseudarthrose , suite un nouveau traumatisme du membre supérieur le patient a été référé au notre structure pour la prise en charge. Le patient a bénéficié une reconstruction par la technique de la membrane induite. Le patient était immobilisé par fixateur jusqu’au 2ème temps opératoire. Les mobilités du coude, du poignet et des doigts étaient laissées libres. L’évolution post opératoire a été favorable avec une bonne consolidation du foyer de pseudarthrose après 6 mois de recul.
Discussion : Au vu de la littérature, le taux de pseudarthrose des fractures de l’humérus varie de 0 à 10 % . Un certain nombre de facteurs sont régulièrement incriminé par leur rôle dans l’évolution vers la pseudarthrose des fractures diaphysaires de l’humérus. Il s’agit de l’obésité, du tabagisme, de l’alcoolisme, et de l’ostéoporose. Pour la localisation des fractures, les différentes publications sont parfois plus contradictoires. Les grands principes thérapeutiques restent identiques mais chaque localisation présente des risques spécifiques. Il n’existe à ce jour pas de consensus définissant le meilleur moyen de traiter une pseudarthrose. Les conduites à tenir peuvent différer en cas de d’infection active ou ancienne, ou encore en fonction de la taille du defect osseux. Malgré l’inconvénient de prise en charge opératoire en 2 temps ; la technique de la membrane induite nous paraît appropriée au traitement des pseudarthroses rebelles de l’humérus
Conclusion : Un traitement précoce des pseudarthroses d’humérus paraît justifié, cela permettrait d’améliorer la prise en charge des patients en limitant les conséquences sociales et économiques de ces traitements. la technique de la membrane induite nous paraît appropriée au traitement des pseudarthroses rebelles de l’humérus; cependant le meilleur traitement des pseudarthroses d’humérus, reste celui de la prise en charge de la fracture initiale.
Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
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ABSTRACT N° SOFCOT24-1045
Résultats et évolution du traitement par fixateur externe des fractures du pilon tibial : étude de 35 cas
Seif Eddine Mahjoubi* 1, Med Ali Khlif1, Mehdi Ben Ayed1, Maher Barsaoui1, Khaled Zitouna1
1Chirurgie orthopédique et traumatologique, CHU La Rabta, Tunis, Tunisia
Introduction : Les fractures du pilon tibial sont individualisées par leur grande incidence chez le sujet jeune et par leur gravité qui est due à la forte comminution articulaire. Les objectifs de ce travail étaient d’évaluer le profil épidémiologique des fractures du pilon tibial traitées par fixateur externe ainsi que les résultats fonctionnels et radiologiques enfin d’analyser les complications.
Material and methods : Nous avons rapporté, à travers une étude rétrospective, une série de 35 cas de fractures du pilon tibial traitées par fixateur externe, sur une période de huit ans. Notre critère d’évaluation fonctionnelle était la cotation de Le Chevallier et notre critère d’évaluation radiologique était le score arthrose de Kellgren et Lawrence.
Results : La médiane d’âge était de 38.4 ans ± 14.8 ans. Le sex ratio était de 1.9. Les circonstances étiologiques étaient une chute d’un lieu élevé (71.5%), des accidents de la voie publique (22.8%) et des traumatismes minimes (5.7%). Quatre patients (11.4%) avaient une ouverture cutanée cotée à C1 selon la classification de Tscherne et Goetzen. Nous avons constaté l’association des fractures du péroné dans plus de la moitié des cas. Selon la classification de l’AO, nous avons relevé 14.2% de type B1, 20% B2, 20% C2 et 25.8% C3. Le délai opératoire médian était de 1.8 jour. Une ostéosynthèse à minima a été utilisée dans 76% des cas. Un embrochage de la fibula a été pratiqué chez la moitié des patients. La médiane de la durée d’hospitalisation était de 5 jours. L’ablation du fixateur externe a été effectuée au bout de 11 semaines en moyenne. Nous avons noté 5.7% d’infections superficielles et une seule infection profonde. Nous avons constaté une algodystrophie dans 34% des cas, une arthrose dans 25.7% des cas une instabilité dans 2.8% et une pseudarthose dans 2.8%. Nous avons retrouvé 18 (51.5%) bons résultats fonctionnels, 8 (22.8%) résultats moyens et 9 (25.7%) mauvais résultats. Nous avons relevé 28% de bons résultats radiologiques, 43% de résultats moyens et 26% de mauvais.
Discussion : Les faibles taux d'infections étaient dus à notre technique opératoire avec le fixateur externe, évitant ainsi les dommages cutanés. Cependant, le fixateur externe est associé à un risque accru d'arthrose. Un seul cas de pseudarthrose a été observé dans notre étude, contrairement à d'autres études. Le taux d'instabilité était de 2,8%, conforme à la littérature. Les évaluations subjectives dans la littérature rendent la comparaison des résultats délicate. Le taux de bons résultats était différent selon chaque étude. Dans la littérature, la fracture de la fibula ne semble pas être un facteur prédictif de mauvais pronostic.
Conclusion : Haut du formulaire Une prise en charge précoce est recommandée. L’utilisation du fixateur externe associé à une ostéosynthèse à minima est la seule garante d’un bon résultat fonctionnel et anatomique surtout devant les fractures complètes et fortement comminutives. Un embrochage de la fibula est indiqué devant l’association à une fracture de la fibula.
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Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
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ABSTRACT N° SOFCOT24-1075
Une prise en charge chirurgicale ou orthopédique simultanée des fractures bilatérales des membres minimise les séquelles et permet une reprise rapide efficace A propos de 119 patients
Rabah Atia* 1, Soumaya Remel1, Ilhem Labidi1
1Faculté de Médecine, Université Badji Mokhtar , Annaba, Algeria
Introduction : Les fractures bilatérales des membres sont une entité particulaire des Polyfracturés touchant la même anatomie des deux membres pouvant entrainer un handicaps fonctionnel majeur
Material and methods : Etude rétrospective ; 119 patients sur 597 Polyfracturés (1996_2015) 69,74% membre pelvien ; 30,25% membre thoracique Evaluation du contexte général du polytraumatisé Bilan radiographique standard TDM et IRM à la demande Chirurgie de première intention des deux foyers en urgence si autre urgence associée Une seule équipe en cas de chirurgie car champs opératoire restreint : les lésions sont au même niveau Possibilité d’une seule installation mais la position peut obliger un changement d’où la question de changer la table d’instrumentation (pas toujours disponible) Contention complémentaire si nécessaire selon le type de la lésion et de l’ostéosynthèse Levé précoce et mobilisation activo-passive le plus rapidement possible Evaluation précoce, à trois mois et six mois Reprise précoce éventuellement sans hésitation
Results : Age 1jours à 66ans ; 28,12% moins de 16ans ; 56,25% entre 20-50 ans 81,53% Affections isolées Une seule fracture bilatérale de jambe bilatérale 70,58% Atteintes métaphyso-epiphysaires ; 29,41% Diaphyses 31,09% Calcanéum ; 26,05% Diaphyse fémorale ; 22,68% Radius distal Traitement orthopédique pour les 5 enfant de moins de 10ans, les fractures du calcanéum et les luxations et 88,88% des fractures du radius distal Toutes fractures diaphysaires ont bénéficié d’enclouage centromédullaire Les autres lésions ont bénéficié de synthèse au cas par cas mais permettant une mobilisation très précoce Pas de sepsis majeur ayant entrave le résultat a court terme La consolidation a été la règle sauf pour un foyer fémoral 91,35% des patients sont satisfaits
Discussion : L’atteinte des membres inférieurs est plus difficile a prendre en charge Les fractures bilatérales bénéficient d’une attention particulière qui rend le résultat quelque soit la région satisfaisant La prise en charge en urgence est le facteur principal Les lésions associées ont peu d’impact sur la décision thérapeutique et le résultat fonctionnel En cas décision chirurgicale il est toujours préférable de commencer par la lésion la plus simple pour espérer un meilleur résultat immédiat et une meilleure récupération Les atteintes métaphyso-epiphysaires sont théoriquement de pronostic péjoratif mais répondent mieux en cas bilatéralité du fait de la volonté plus accrue des patients à vouloir récupérer Le résultat global n’est pas différent des résultats de chaque lésion prise à part mais il reste meilleur dû probablement à l’attention particulière du chirurgien
Conclusion : Les fractures bilatérales des membres sont une entité rare posant peu de problèmes thérapeutiques
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Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
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ABSTRACT N° SOFCOT24-1076
Les lésions anatomo-pathologiques ostéocartilagineuses des fractures bitubérositaires du tibia proximal ne sont pas réparées par la chirurgie entrainant des conséquences sur le résultat fonctionnel A propos de 112 cas
Rabah Atia* 1, Soumaya Remel1, Ilhem Labidi1
1Faculté de Médecine, Université Badji Mokhtar , Annaba, Algeria
Introduction : L’amélioration du diagnostic et de la classification grâce à la TDM et l’IRM a permis au traitement chirurgical un meilleur résultat anatomique sans Toutefois améliorer le pronostic tributaire des lésions ostéocartilagineuses et ligamentaires
Material and methods : Etude rétrospective, 112 patients (1995-2015), 76 Hommes / 36 Femme (ratio 2,2), 53,57% âgés de 40-60 ans (âge moyen 43 ans) ; Diagnostic gros genou douloureux impotence fonctionnelle. Lésions vasculo-nerveux recherchées Diagnostic radiographie standard ; Classification de Duparc et Ficat : 24 type I, 68 types II, 20 type III ; Traitement 8 orthopédique cadre de Böhler, 104 chirurgie sous scopie (88 abords mixtes,16 abords externes) ; Analyse lésionnelle per opératoire et résultat immédiat radiologique et à long terme (recul minimum 3 ans) selon Thomire (SOFCOT 1987) ; Contention plâtrée et anticoagulants
Results : Tous les cas opérés ont bénéficié d’une arthrotomie sous méniscale : 8 réinsertions et 12 cures méniscales. Une suture ligamentaire. Greffe corticospongieuse : 76 cas. Plaque vissée externe seule 12 cas, associée à un vissage interne 64 cas, une plaque interne, 24 cas et broches 16cas Contention post opératoire et rééducation six minimum tous et Sepsis sévères 12 cas. Seules les fractures type I sont réduites de façon anatomique mais globalement les axes sont respectés dans 81%, A long terme la douleur est présente, le périmètre de marche s’est limité à 100% et l’usage d’un tuteur externe 21 % avec des incidents d’instabilité à 12%; La flexion du genou ne dépasse pas les 110° dans 82% et 92% ont changé leurs habitudes quotidiennes L’anatomie radiologique a été perturbée secondairement avec un de bricolage du matériel dans 21%. Le cal vicieux en varum flexum est retrouvé dans 5% et l’instabilité clinique du genou est présente dans 7% ; Le résultat global est bon dans 47% et 87% sont résignés
Discussion : La réduction chirurgicale doit sa difficulté à la communion et l’enfoncement ; La meilleure stratégie est de faire un seul abord et s’aider de la scopie pour réduire le fragment opposé. L’abord interne n’est pas souhaité ainsi que le matériel qui risque de compliquer le problème en cas de sepsis. La greffe est nécessaire car elle empêche la récidive du déplacement secondaire qui entraînera le de bricolage du matériel par l’instabilité osseuse
Conclusion : Les fractures bitubérositaires du tibia proximal nécessitent une prise en charge en urgence pour limiter les complications tardives en rapport avec les lésions initiales L’arthrose à long terme est redoutée à cause des lésions ostéo-cartilagineuses initiales et secondaires aux désaxassions et à l’instabilité.
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ABSTRACT N° SOFCOT24-1079
La nécessité de la compression permanente du foyer des fractures du col du fémur est assumée par la vis plaque DHS créé à l’origine pour les fractures trochantériennes A propos de 560 cas
Rabah Atia* 1, Soumaya Remel1, Ilhem Labidi1
1Faculté de Médecine, Université Badji Mokhtar , Annaba, Algeria
Introduction : La fracture du col du fémur (FCF) de l ’adulte jeune continue pose les problèmes de la consolidation et de la nécrose de la tété fémorale
Material and methods : Etude rétrospective, 560 cas (20,42% sur 2742 FCF 1995-2020), Age moyen 44,5 ans (27-62 ans), 325 femmes / 235 hommes. Traumatismes violents (Accidents de circulation et de la voie publique, Chute de lieux élevés) Clinique de polytraumatisé ou polyfracturé Bilan standard et complémentaire et classification de Delbet, Pauwels, Garden et de Lamare Traitement à l’aveugle par DHS tout en évaluant le pronostic selon le cas Chirurgie DHS sur table ordinaire ou orthopédique avec ou sans scopie avec arthrotomie à la demande Déambulation sans appui de trois à six mois Résultat immédiat concernant la réduction pronostic Résultat à court terme à six mois avant la reprise de la marche définitive Résultat définitif à 18 mois
Results : Sur 2742 FCF (1995-2020) : 20,41% moins de 62 ans, 26,93% ont 63-72 ans, 52,66% plus 72 ans 63,85% fractures trans-cervicales de Delbet, 82,15% de type II et III de Pauwels, 67,87% de type IV de Garden, 81,37% de fracture déplacées de Lamare Un cas bilatéral et 5% cas des lésions osseuses associés Arthrotomie 10,71%, association d’une vis spongieuse 4,46%, Réduction anatomique 74,84% et 12,93 % imperfection de la DHS reprise dans les 24 heures 86,60% de consolidation, 22,32% de nécrose associée à une pseudarthrose dans 7,14% (13,40%) Toute les nécroses et les pseudarthroses sont du type IV de Garden à grand déplacement de Lamare de type II de Delbet et III de Pauwels
Discussion : La nécrose de la tête est-elle due à l ’origine des lésions anatomiques lors du traumatisme ou aux agressions chirurgicales, ou même la compression n’a pu diminuer son incidence La compression du foyer de fracture dans le col du fémur donnerai une meilleure chance de consolidation. Le phénomène de nécrose autour du trait de fracture est supposé régler par cette compression permanente du foyer par la DHS. Le forage chirurgical du col serait aussi une source de complication associée à la communition propre à la fracture. La nécrose de la tête fémorale peut être en rapport avec la violence du traumatisme et des manipulations en pré er per opératoire
Conclusion : La vis plaque DHS a diminué l’incidence de de la pseudarthrose du col du fémur mais le problème de la nécrose de la tête fémorale d ’origine ischémique reste toujours posé
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Traumatology
ABSTRACT N° SOFCOT24-1082
Le traitement fonctionnel des fracturés du col du fémur ou l’ abandon thérapeutique ont ils une influence sur la morbidité des patients non opérés pour des raisons d'anesthésie A propos de 932 cas sur 2742 dossiers
Rabah Atia* 1, Soumaya Remel1, Ilhem Labidi1
1Faculté de Médecine, Université Badji Mokhtar , Annaba, Algeria
Introduction : L’objectif dans le traitement des facturés du col du fémur est la restitution de l'autonomie de la marche le plus rapidement possible primordial. Ces patients posant un problème médical (délai, type d'intervention), un problème de restauration fonctionnelle et de réhabilitation (retour au lieu d'origine et restauration d'une autonomie identique à celle qui existait en préopératoire) et un problème de santé publique du fait du coût médical de leur prise en charge chirurgicale d'une part, et d'autre part en raison de leur devenir fonctionnel à long terme.
Material and methods : Etude rétrospective 932 patients (1995-2020) Évaluation de l’incidence des fractures, de la population la plus concernée et les circonstances, des différents moyens de prise en charge, de leur devenir et le retentissement fonctionnel. Bilan clinique et radiologique ASA Classification Delbet, Pauwels, Garden, Lamare Traitement toujours différé pour cause de bilan et de préparation Traitement chirurgicale Vissage, vis plaque compression, prothèse Traitement fonctionnel mise au fauteuil Retour au domicile et prise en charge familial Suivi à un mois, 3mois, 6 mois et un an
Results : Sur 2742 Patients Age 33% (71-80 ans), 21% (61-70), 18% (81-90) Pas de prédominance de sexe (Sex-Ratio 0.82), ni de côté (47% Droit), 44% citadins, 75% chute banale dans la matinée 100% vue 24heures, 100% décision thérapeutique dans les 24heures 42% sans antécédents, 19% hypertendus, 17% diabétiques, 59% os normal et 63,85 % trans-cervicale de Delbet, 80% type II et III de Pauwels, 81 % type IV Garden, 80% type déplacé de Lamare 33,98% traitement fonctionnel 66,02 % chirurgie 20,42% DHS 27,93% vissage, 15,72% prothèse 3,2 jours hospitalisation (minimum 2 jours) 471 opérés revus à un an, 23,41% pseudarthroses, 30,14% nécrose Dans les registres des décédés de l’état civil de la ville, sur 2742 patients 128 (13,84%) sont décédés dans l’année dont seulement 3 parmi les non opérés
Discussion : 33,98% traitement fonctionnel suite à un risque anesthésique majeur selon l’équipe concernée Les fractures du col fémoral sont lourdes à prendre en charge tant pour le patient que pour le chirurgien. Les patients sont des sujets âgés, fatigués et tarés. Le chirurgien a la lourde tâche de rendre à ces patients leur état pré traumatique en leur offrant le meilleur confort et l'autonomie par une bonne indication du traitement. Malgré le fort taux de complications le type de traitement n'a pas vraiment une incidence sur la morbidité Les complications osseuses ont un rapport avec le type de la fracture Le remplacement prothétique semble le seul garant sur la reprise éventuelle à une année
Conclusion : La fracture du col du fémur a les mêmes conséquences sur les personnes âgées que l'infarctus cardiaque ou l’accident vasculaire
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Traumatology
ABSTRACT N° SOFCOT24-1120
Le pronostic évolutif de la hanche est intimement lié à l’anatomie pathologique selon le déplacement des luxations associées aux fractures de l’acétabulum en dehors des lésions ostéochondrales et des difficultés thérapeutiques à propos de 357 cas
Rabah Atia* 1, Soumaya Remel1, Ilhem Labidi1
1Faculté de Médecne, Université Badji Mokhtar, Annaba, Algeria
Introduction : L’association d’une luxation de la hanche à une fracture de l’acétabulum est repartie en trois types de pronostic différent en dehors des lésions ostéo-cartilagineuses de la tête et du cotyle. L'objectif du travail est de vérifier l'impact du déplacement de la tête par rapport au toit du cotyle et du U radiologique
Material and methods : 357 cas ; bilan radiographique standard, analyse des distances tête-toit et U radiologique-fond du cotyle ; TDM après réduction de la luxation en urgence ; traitement orthopédique ou chirurgie en fonction des lésions osseuses ; traction post opératoire ; impact de la luxation sur la décision thérapeutique ; évaluation des erreurs de jugement ; résultat immédiat selon Matta à court terme, à la reprise de la marche et à 18 mois selon Merle d’Aubigné
Results : Age moyen 29 ans ; 79,72% 20-40 ans, 64,33% droite ; 88,81% accidents de la circulation ; 67,13% assis siège près du chauffeur ; bilan standard 46,65% D-0 normale, 24,92% D-Toit augmentée, 17,08% D-U augmentée, 12,32% D-toit et D-U augmentée ; la TDM visualise les lésions des parois postérieure et antérieure ; 50,34% fracture de la paroi postérieure ; 18,88% fracture de la colonne postérieure dont 13,28% associée à une paroi postérieure ; 6,29 % fracture de la colonne antérieure ; 21,27% fracture complexe du cotyle ; 2,09% fracture de la tête fémorale ; 0,69% fracture per trochantérienne ; 92% Chirurgie ; selon Matta 48,33% réduction non satisfaisante, 29,03% satisfaisante, 22,58% anatomique ; 82% lésions ostéochondrales ; 74% Tassement ostéo-cartilagineux du cotyle ; 100% mise sous traction en hospitalisation de 21jours ; 100% déambulation sans appui 90 jours ; 49% reprise des activités aménagées à 6 mois ; 62% résultat médiocre à une année
Discussion : Ne pas faire de TDM sur hanche luxée. Dans les luxations postérieures, la paroi postérieure conserve des attaches capsulaires et la tête fémorale a rompu avec le ligament rond et on retrouve toujours des lésions ostéocartilagineuses pouvant être incarcérés. Le cotyle présente des lésions en miroir. Un tassement est retrouvé et doit être relever Il faut tout remettre en place, relever les tassements, fixer les foyers fracturaires, décharger la hanche longtemps, mobiliser passivement et activement. L’agression chirurgical reste souvent obligatoire, le montage doit être simple et solide et la mobilisation en décharge. La médiocrité des résultats relève des lésions ostéo-cartilagineuses et du déplacement de la tête associée ou non avec le toit
Conclusion : Le pronostic fonctionnel dépend du type de luxation et des lésions ostéochondrales et vasculaires, la nécrose de la tête en premier
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Traumatology
ABSTRACT N° SOFCOT24-1128
Y’a-t-il encore une place à la résection posttraumatique de l’épiphyse proximale du radius ; Évaluation du Résultats à moyen et à long terme à propos de 73 cas
Rabah Atia* 1, 1, Soumaya Remel1, Ilhem Labidi1
1Faculté de Médecine, Université Badji Mokhtar, Annaba, Algeria
Introduction : Les fractures touchant l’épiphyse proximale du radius chez l’adulte, posent le problème de sa conservation du fait de sa participation dans la flexion- extension du coude et la pronosupination
Material and methods : Etude rétrospective, 73 cas (1995-2015) ; 54 hommes (sex-ratio 2,8), âge moyen 31 ans) ; 49 droits (58 dominant). Classification selon Duparc : Type II b (13 cas), Type III (III a / 2 cas ; III b / 8 cas): Type IV (IV a / 24 cas ; IV b / 8 cas), Type V (18 cas) Tous les patients ont été opérés : 71 abord latéral et 2 de Cadenat. La décision thérapeutique est prise en peropératoire après une tentative de reconstruction et analyse des lésions associées locales et loco-régionales Rééducation après une court immobilisation Évaluation à moyen terme (3 à 6 mois) et à long terme (18 à 24 mois)
Results : Les lésions anatomo-pathologiques sont au-delà de l’aspect radiologique 5 des type II b sont des types III et 1 de type IV, 3 des types III sont des types IV et 2 de type V, 17 des types IV sont des types V Les lésions associées compliquent la reconstruction et participe à la décision 9 arrachement osseux condyliens, 31 luxations du coude, 17 érosions condyliennes en miroir, 2 fractures de l’épiphyse radiale inférieurs, 1 cas syndrome Essex-Lopresti, 17 fractures de l’ulna proximale, La suture du ligament annulaire déchiré est obligatoire, 7 cas, une synthèse de la coronoïde et 2 cas de broche provisoire trans condylo-radiale Contention 21 jours et ablation de la broche et rééducation A 18-24 mois 07 subluxations antérieure du col, 31 subluxation radio-ulnaires inférieures, 29 diminutions préhension, 3 ossifications moignon, 37 ascensions du radius, 3 instabilités en valgus du coude, 11raideurs sévères du coude, 3 résections excessives 92 % des patients sont résignés, mais tous à longs termes se plaignent de leur poignet
Discussion : La résection de la tête radiale redoutées ne se fait qu’âpres tentative de reconstruction La reconstruction prothétique serait une meilleure indication en urgence mais elle a ses propres aléas La fonction n’est perturbée que par la douleur chez les activités sportives ou les fonctions lourdes Le rétablissement de la longueur du radius permet au poignet de garder sa fonction
Conclusion : La reconstruction de l’épiphyse doit rester l’objectif du chirurgien mais l’aspect per opératoire et les aléas de la chirurgie devant des fragments libres poussent en l’absence de prothèse le chirurgien à la résection
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Traumatology
ABSTRACT N° SOFCOT24-1130
Les fractures trochantero- diaphysaires du fémur proximal une entité particulière posant les problèmes thérapeutiques diaphysaires et métaphysaires à propos de 359 cas
Rabah Atia* 1, 1, Soumaya Remel1, Ilhem Labidi1
1Faculté de Médecine, Université Badji Mokhtar, Annaba, Algeria
Introduction : Les fractures du fémur proximal ne posent pas les mêmes difficultés thérapeutiques. Les fractures trochantero-diaphysaire sont souvent complexes, touchant tous les âges, répondent aux problèmes des fracture proximales et diaphysaires.
Material and methods : Etude rétrospective, 359 cas (1996-2020) sur os normal 292 patients ont moins de 50 ans, 312 hommes, 148 traumatismes violents Fractures instables de Bombard et Ramadier et type VII et VIII de Ender Clinique parlante et diagnostic radiologique standard Chirurgie en urgence et ostéosynthèse antibioprophylaxie et anticoagulant avec lever précoce et rééducation immédiate Revue a une année minimum cotation de la hanche reprise des activités et du travail
Results : 71 comminution sous trochantériennes complexes 67 spire descendante sur la diaphyse 127 ascensions du fragment inférieur 36 clou-plaques, 164 lame-plaques 130°, 104 lame-plaques 95°, 5 DHS, 12 clous verrouillés, 27 clou gamma 12 cas mauvaises synthèse 12 sepsis sévères dont une désarticulation et une pseudarthrose 39 cals vicieux et 18 débricolage du matériel A long terme, à 18 mois de recul, 264 bons et très bons résultats et 196 patients ont repris leur activité antérieure Aucune plainte de la cicatrice mais les opérées à ciel fermé sont plus satisfaites
Discussion : Les fractures complexes doivent prisent en précocement et par des mains entraînées c’est ce qui a justifié le résultat Deux problèmes à considérer: la spire descendante sur la diaphyse et l ascension de fragment distal car ile rendent souvent la chirurgie a ciel ferme difficile voir impossible Le type de matériel ne garantit pas un résultat meilleur sauf s’il est bien argumenter et s’il est applique à chaque type de fracture Le foyer fermé donnerait de meilleur résultat si la réduction est anatomique ce qui n’est pas garanti La chirurgie à ciel ouvert classique nécessite une reconstruction au préalable avant la mise en place du matériel Malheureusement on continuera à faire de grands abords pour aboutir à un résultat car la reconstruction de l’anatomie est une garantie de bon résultat La chirurgie n ’est pas aisée mais elle permet un meilleur résultat.
Conclusion : Ce n’est pas un problème de matériel mais de reconstruction de l’anatomie et la chirurgie à ciel ouvert ne le garantit pas
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ABSTRACT N° SOFCOT24-1138
Évaluation de l'information des patients dans le cadre de l'urgence traumatologique périphérique
Mohamed Taher Ghannouchi* 1, Nessrine Ftirich2, Khaireddine Ben Amor2, Mohamed Ali Nbaya2, Ghaith Bouazzi2, Oumaya Mhamdi2, Hassen Ammar1, Hedi Moez Ben Ayed1, Imen Rejab2
1Service de chirurgie orthopédique et traumatologique, Hôpital Universitaire de Gabès, 2Service des urgences, Hôpital Universitaire de Gabès, Gabès, Tunisia
Your abstract : L’intervention chirurgicale urgente en traumatologie périphérique est prépondérante. Indication souvent annoncée aux urgences, le respect de l’obligation déontologique, éthique et légale d’informer ces patients de la nature de l'acte urgent, des lésions motivants ce dernier, de l’opérateur ainsi que des complications possibles ne sont pas toujours observés. Ces derniers disposent donc généralement d’une information restreinte pour apporter un consentement éclairé.
L’objectif de cette étude était de mesurer le niveau d’information des patient opérés en urgence pour traumatisme périphérique et d’évaluer l’influence du cadre d’urgence sur l’information préopératoire et sur le processus décisionnel des patients ainsi que le degré de satisfaction de ces derniers à l’égard de l’information reçue.
Material and methods : Il s'agit d'une étude prospective menée sur une période de 2 mois, incluant tous les patients pris en charge initialement dans nos urgences puis opérés d’un traumatisme périphérique. Chaque participant de l’étude recevait 2 questionnaires : Le 1er avant l’acheminement au bloc opératoire et le 2ème en postopératoire. On a retenu comme critère principal d’évaluation la proportion des patients ayant une compréhension adéquate de la nature de leurs lésions.
Results : Parmi les 45 patients inclus, 37,8% ont compris quelles était la nature de leurs lésions ainsi que l’acte opératoire prévu. Uniquement 4 patients ont retenu au moins la moitié des complications possibles de l’intervention. Seulement 3 patients connaissaient le nom du résident qui a examiné le patient et posé l’indication du traitement chirurgical urgent. Dans 84,4% des cas, le temps écoulé entre l’indication de l'intervention urgente et le recueil du consentement écrit du patient n’a pas dépassé les 15 minutes. 37,8% des patients ont bien lu le texte du consentement avant de signer. 9 patients ont demandé un délai de réflexion. Les patients inclus estimaient avoir été bien informés (6,4/10). 95,6% estimaient que l’information reçue en préopératoire ne modifie pas leur accord de consentir à la prise en charge urgente et 31,1% estimaient que le consentement au traitement chirurgical à notre établissement était plus dicté par le contexte d’urgence que les informations préopératoires donnés. 20% des patients nécessitaient un complément d’information sur la prise en charge et ses suites à la sortie du service.
Discussion : Notre étude met en évidence une lacune dans la communication d’informations auprès des patients opérés en situation d’urgence. Le cadre d’urgence, l’attitude des soignants et le cheminement des soins des patients ne semblent pas adaptés pour réponde à cette exigence d’information.
Conclusion : Il semble donc essentiel d’envisager des ajustements dans la méthodologie de communication et d’investir dans la formation des soignants dans ce sens, favoriser le travail collaboratif entre chirurgiens, urgentistes, anesthésistes et personnels paramédicaux afin de garantir une communication adéquate envers nos patients.
Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
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Traumatology
ABSTRACT N° SOFCOT24-1148
Le traitement des fractures du pilon tibial complexes ou ouvertes par fixateur externe .
Mohamed Mimeche* 1, yahia yahiaoui1, Chaouki Derdous1, Nacer khernane1
1service d'orthopedie CHU Batna, université Batna2, Batna, Algeria
Introduction : Les fractures du pilon représentent un challenge pour tout orthopédiste. Le fixateur externe est très utilisé dans le traitement de ces fractures. Nous rapportant les résultats de notre expérience avec une série de fractures complexes ou ouvertes traitées par cette méthode.
Material and methods : 51 fractures du pilon tibial ont été traitées par fixateur externe (2015-2022). L’état cutané : stade1 : 40, stade2 : 10, stade 3 : 1. 22 fractures ouvertes : stade I : 14, stade II : 7, stade IIIA : 1dont 19 de siège antéro-médiale. La majorité des fractures étaient totales et les partielles (2 B13 et une B22) étaient complexes. 85% fractures étaient associées à une fracture de la fibula. La fixation était tibio-pédieuse dans 47 cas, un fixateur articulé de cheville a été utilisé dans 4 cas. Une ostéosynthèse associée dans 26 cas par vissage ou brochage. La fibula a été stabilisée dans 27 cas surtout par plaque. La qualité de réduction : bonne : 19 fractures, moyenne : 21, mauvaise : 11. Pour les complications : 2 nécroses cutanées, une infection superficielle, 5 infections autour des fiches dont 2 sévères imposant l’ablation du fixateur, et 8 infections profondes : une a nécessité l’amputation, 2 ont évolué vers une ostéo-arthrite sévère. 6 pseudarthroses dont 3 septiques. 16 cal vicieux majoritairement en varus.
Results : 38 patients revus (74,5%) avec un recul moyen de 35,5 mois. le délai moyen de consolidation est de 26 semaines. 4 patients sont considérés comme mauvais résultats : une amputation, une arthrodèse et deux fusions septiques tibio-taliennes. Pour les 34 patients restants nous avons utilisé le score de Mazur. Le résultat fonctionnel est excellent chez 10,8% des patients, bon chez 31,57%, moyen chez 36,84%, et mauvais chez 21,05%. Tous les patients présentent une arthrose talo-crurale : 30,2% des chevilles classées stade 1, 53,5% : un stade 2, et 11,6% un stade 3.
Discussion : Pour minimiser le taux de complications liés à l’ostéosynthèse par plaque beaucoup de chirurgiens se sont tournés vers la fixation externe avec une ostéosynthèse à minima. Le fixateur externe pontant la cheville trouve son indication dans les fractures ouvertes et/ou comminutives. La réduction anatomique peut être améliorée par une synthèse à minima complémentaire. Nos résultats s’expliquent par le type de fractures traitées par fixateur : les plus complexes, les fractures ouvertes et les fractures avec le plus mauvais état cutané.
Conclusion : Notre étude permet de confirmer la gravité des fractures du pilon tibial. Leur prise en charge reste difficile. Le fixateur externe reste une méthode importante dans le traitement de ces fractures
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Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
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Traumatology
ABSTRACT N° SOFCOT24-1189
Fractures de Monteggia et de Galeazzi ipsilatéral
Lassana Coulibaly* 1, 2, Mamadou Hawa Daffé2, Cheich Oumar Sanogo2, Hanane El Haoury1, Rachid Chafik1, Mohamed Madhar1, Youssef Najeb1
1orthopédie-Traumatologie, Hôpital Ibn Tofail, CHU Mohamed VI, Marrakech, Morocco, 2Orthopédie-Traumatologie, CHU Pr. Bocar Sall, Kati, Mali
Introduction : L’association des lésions de Monteggia et de Galeazzi dans la littérature reste une éventualité extrêmement rare.
Trillat et al. ont évoqué cette association dans leur classification tout en soulignant qu’ils ne l’ont jamais observée.
Il nous a semblé intéressant de rapporter cette observation exceptionnelle.
Material and methods : Mme S. L, âgée de 28 ans, agent de corps droitière, admis aux urgences après un AVP.
L’examen trouve un coude droit œdémateux avec une ouverture punctiforme, une déformation et impotence fonctionnelle du poignet. L’examen neurologique n'était pas réalisable.
La radiographie révélait une fracture comminutive métaphyso-épiphysaire de l’ulna proximal avec luxation antéro-latérale de la tête radiale, associée à une fracture complexe du tiers distale du radius avec luxation radio-ulnaire distale.
Prise en chrage d'urgence au bloc pour une ostéosynthésée par plaque DCP pour le radius et brochage plus deux plaques vissées pour l’ulna proximal. L’olécrane a été renforcée par un haubanage au fil métallique, la fixation par une broche transversale ulno-radiale.
A la fin de la 4ème semaine, la rééducation fonctionnelle débuta après l’ablation de la broche ulno-radial distale.
Results : Les suites ont été marquées par un déficit de la branche postérieure du nerf radial.
Au 3è mois, ce déficit avait complètement disparu ; la flexion-extension du coude et du poignet étaient très réduite en pronation-supination de l’avant-bras.
Au 16è mois, on trouve la consolidation des différents foyers, une limitation de la pronation à 10°, la supination à 50°.
A 6 mois l'ablation de matériel d’ostéosynthèse a été réalisée.
Au 24è mois, la pronation était de 40° et la supination 70°; la flexion-extension du coude et du poignet, ainsi que la force musculaire étaient identiques à celles du côté opposé. La patiente avait changé de poste du travail. La pronation incomplète n’était plus invalidante.
Discussion : Dans la série publiée par Ring et al, les auteurs n’ont trouvé qu’un seul cas d’association de fractures de Monteggia et de Galeazzi.
La plupart des auteurs privilégient le traitement chirurgical. Le restitution de l’anatomie des deux os de l’avant-bras est le seul garant d'une stabilité de l’articulation radio-ulnaire distale.
Mikic’ a proposé de maintenir réduite avec une ou deux broches l’articulation radio-ulnaire distale pendant 4 semaines après ostéosynthèse de la fracture du radius et réduction de la luxation.
Selon Comtet et al, les complications neurologiques, associées à la fracture de Monteggian ne nécessitent pas une exploration chirurgicale que si l’EMG montre une dénervation complète au-delà de la 12è semaine.
Conclusion : Malgré la complexité des lésions ostéo-articulaires de notre observation, a priori de mauvais pronostic, la patiente a obtenu un résultat satisfaisant grâce à une ostéosynthèse exacte et solide de ses deux os de l’avant-bras et à une réduction exacte de sa tête radiale associée à une stabilisation temporaire de sa luxation radio-ulnaire distale.
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Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
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Traumatology
ABSTRACT N° SOFCOT24-1208
bicondylar tibial plateau fracture in below-knee amputation: a rare injury case report
Timothée Helmstetter1, Alexandre De Cannière1, Matthieu Jaen1, Edina Vacariu* 1 and oui
1RHNe, Neuchatel , Switzerland
Your abstract : With current prostheses, below-knee amputees have sufficient mobility to perform activities with a risk of trauma and therefore fracture. However, bicondylar fractures of the tibial plateau are rare in this population and we found no recent literature or consensus regarding the management of these fractures. The aim of this study is to report a case with its surgical management, postoperative follow-up and the specificities inherent in transtibial amputees.
Material and methods : A 33-year-old below the knee amputee male who sustained an ipsilateral tibial plateau fracture after an electric scooter accident. The patient underwent open reduction and internal fixation with postero-medial and anterolateral plate using dual incision. We followed the patient for one year with good clinical and functional outcomes.
Results : Radio-clinical follow-up was carried out at 6 weeks and at 3, 6 and 12 months post-operatively. At the 6-week follow-up, the patient was pain-free and the X-ray showed no secondary displacement. Full weight-bearing was authorised from the 3-month post-operatively. At 6-months, consolidation was complete.
At 1-year follow-up, the patient reported difficulty wearing the prosthesis due to pressure points on the lateral tibial condyle. The material on the lateral side was removed and the patient was pain-free at the 6-weeks follow-up after removal.
Our post-operative protocol enabled our patient to regain his pre-fracture knee range of motion and regain his previous level of mobility with an AMPSIMM score of 6.
Conclusion : Bicondylar fractures of the proximal tibia in below-knee amputees are rare injuries with potentially severe consequences. Nevertheless, appropriate surgical management, and multidisciplinary collaboration with physiotherapists and orthopedic technicians, allow the patient to regain mobility and autonomy without compromising prosthesis fitting in the long term.
Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
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Traumatology
ABSTRACT N° SOFCOT24-1222
Analyse des complications des fractures de la patella traitées par haubanage à partir de 140 cas
Anis Bouaziz* 1, Sami Bahroun1, Med Samih Kacem1, wajih oueslati 1, Alaa Aloui1, Med Samir Daghfous1
1institut kassab d'orthopédie, Manouba, Tunisia
Your abstract : L’haubanage est le traitement chirurgical privilégié de la fracture de la rotule. Les complications sont dominées par le déplacement secondaire, le déplacement du matériel et la raideur. L’objectif de cette étude est d’étudier les facteurs de risque de survenue de ces complications.
Material and methods : Il s’agit d’une étude rétrospective à partir de 140 cas de fracture de patella opérée par haubanage les facteurs analysés étaient: préopératoires: âge, sexe classification et ouverture cutané. Peropératoires: broches courbées d’un ou des deux côtés , parallélisme Post opératoire: rééducation et appui
Results : Les broches recourbées d’un seul côté ou pas courbés étaient le seul facteur peropératoire corrélé à la survenue d’un déplacement du foyer de fracture (P=0,003) et et du matériel (P=0,001).
On a noté 46 cas de raideur, la rééducation a été débutée après 7 jours dans 43 cas de ces patients raides (P=0,001).
Discussion : Il est recommandé de réaliser deux courbures au niveau des extrémités des broches afin de diminuer le risque de déplacement secondaire. La rééducation doit commencer en post opératoire précoce( avant J7) afin de prévenir la raideur.
Conclusion : Les fractures de la patella sont fréquentes, une technique chirurgicale rigoureuse et une rééducation précoce permettent d’obtenir de bons résultats.
Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
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Traumatology
ABSTRACT N° SOFCOT24-1233
Fibula vascularisée homolatérale
Amine Soussou* 1, Hichem Msek 2, Doha Laamarti 3, Ashref Mestiri3, Ayoub Idrissi3, Mohamed Faouzi Hamdi4, Abderrazek Abid5
1Resident , Service de chirurgie orthopédique et traumatologie CHU fattouma Bourguiba Monastir, 2Service de chirurgie orthopédique et traumatologie CHU fattouma Bourguiba Monastir, Assistant hospitalo universitaire, 3Service de chirurgie orthopédique et traumatologie CHU fattouma Bourguiba Monastir, Resident , 4Service de chirurgie orthopédique et traumatologie CHU fattouma Bourguiba Monastir, Professeur, 5Service de chirurgie orthopédique et traumatologie CHU fattouma Bourguiba Monastir, Professeur et chef de service, Monastir, Tunisia
Your abstract : La prise en charge des pertes de substances osseuses tibiaux reste un défi . Cette étude vise à vérifier la viabilité et la fiabilité de l'utilisation d'un péroné vascularisé homolatéral avec une plaque de verrouillage externe dans cette situation difficile.
Material and methods : Un patient âgé de 32 ans qui présentait une perte de substance osseuse a été traité à l'aide de la technique décrite. La longueur de la perte de substance osseuse était de 12 cm. L'évaluation été faite en fonction des résultats cliniques et radiographiques, de l'hypertrophie du greffon fibulaire selon la méthode de DeBoer et Wood et du score fonctionnel SF-36.
Results : La période de suivi moyenne était de 26 mois. Le délai d'union était de 4 mois. Lors du suivi final, le patient avait un greffon complètement unis et marchait sans restriction. L'indice moyen d'hypertrophie du greffon était de 98,2 %. Le score SF-36 était > 75 % . Il n'avait pas d'inégalité de longueur des membres . On a noter une légère déformation en varus .
Discussion : Dans notre cas, l'union osseuse a pu être réalisée et les résultats cliniques étaient satisfaisants. Cela prouve que la technique décrite est un choix alternatif fiable pour traiter les patients présentant une énorme perte de substance osseuse osseux tibial.
Plusieurs études mettent en évidence des facteurs qui augmentent la consolidation , notamment le jeune âge, la charge mécanique et la vascularisation du site du greffon
Conclusion : Le transfert fibulaire vascularisé homolatéral associé à une plaque de verrouillage externe comme technique de fixation offre un traitement simple et confortable , ainsi qu'une charge mécanique et une vascularisation appropriées du site de greffe pour obtenir une hypertrophie de la greffe fibulaire.
Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
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Traumatology
ABSTRACT N° SOFCOT24-1275
Efficacité Comparative des Injections Intra-articulaires de BMAC et d'Acide Hyaluronique dans la Gonarthrose : Résultats préliminaires
Siham Dkhissi* 1, Brahim Demnati2, Fahd Idarrha3, Fatimaezzahra Marhoum4, Hamza Khattab4, Maryam Hakkour4, Youness Abdelfettah1, 5, Anass Belbachir4, Mohamed Amine Benhima1, 3
1Laboratoire de recherche clinique et épidémiologique de la pathologie ostéoarticulaire, Université Cadi Ayyad, Marrakech, 2Laboratoire de chimie, biochimie, nutrition et environnement et santé, Faculté de Médecine et de Pharmacie, Université Hassan I, Casablanca , 3Service de Chirurgie Orthopédique Traumatologie B, Faculté de Médecine et de Pharmacie,CHU Mohammed VI, 4Centre de médecine Régénérative, CHU Mohamed VI, 5Service de médecine physique et réadaptation fonctionnelle, CHU Mohammed VI, Marrakech, Morocco
Your abstract : L'évaluation comparative de l'efficacité des injections intra-articulaires de cellules souches dérivées de la moelle osseuse (BMAC) et d'acide hyaluronique (AH) chez les patients souffrant de gonarthrose est essentielle dans la recherche clinique. Cette étude vise à évaluer et à comparer l'amélioration symptomatique et fonctionnelle induite par ces deux interventions, afin d’éclairer les décisions cliniques et d’optimiser la prise en charge des patients atteints de gonarthrose.
Material and methods : Il s’agit d’une étude prospective, monocentrique, portant sur 34 patients souffrant de gonarthrosene. La méthodologie de cette étude repose sur la comparaison des résultats cliniques et fonctionnels six mois après l'injection d'AH par rapport aux BMAC. Les évaluations des patients ont principalement utilisé des scores de résultats rapportés par les patients, notamment l'indice d'arthrose des universités Western Ontario et McMaster (WOMAC), le Knee Injury and Osteoarthritis Outcome Score (KOOS), l'échelle visuelle analogique (EVA) pour la douleur, et le questionnaire SF-36 pour évaluer la qualité de vie physique et mentale des patients.
Results : Les patients ont tous reçu une injection intra-articulaire de cellules souches mésenchymateuses dérivées de la moelle osseuse (BMAC) et d'acide hyaluronique (AH), avec une évaluation clinique et fonctionnelle effectuée six mois après chaque injection. Les analyses ont révélés des améliorations significatives des scores WOMAC (P < .001), de l'échelle visuelle analogique pour la douleur (P < .01), des Scores KOOS (P < .001), ainsi que du questionnaire SF-36 (P < .001) chez les patients traités au BMAC par rapport à ceux ayant reçu de l'AH.
Discussion : Cette étude souligne les avantages significatifs des injections de cellules souches mésenchymateuses dérivées de la moelle osseuse (BMAC) par rapport à l'acide hyaluronique (AH) pour les patients souffrant d'arthrose du genou. Les résultats, étayés par des analyses statistiques montrant des améliorations dans les scores WOMAC, KOOS, SF-36 et EVA, sont cohérents avec les recherches antérieures, telles que celle de Belk et al. Cela renforce l'argument en faveur de l'utilisation du BMAC comme traitement préférable pour la gonarthrose.
Conclusion : cette étude confirme l'efficacité préférentielle du BMAC sur l'AH dans le traitement de la gonarthrose. Ces découvertes ont le potentiel d'influencer les pratiques cliniques en faveur de traitements plus bénéfiques pour améliorer la qualité de vie des patients arthrosiques.
Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
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Traumatology
ABSTRACT N° SOFCOT24-1352
Fracture bilatérale et simultanée du scaphoïde carpien traitée chirurgicalement.
Aymen Fekih* 1, Ikram Haddada2, Atef Ltifi1, Bilel Faizi1, Habib Haj Taieb1, Said Abid1, Hatem Belgacem1, Jacem Saadana1, Issam Aloui1, Firas Chaouch1, Abderrazak Abid1
1Service d'orthopédie CHU Fattouma Bourguiba, Monastir, 2Service de médecine physique CHU Tahar Sfar, Mahdia, Tunisia
Your abstract : La fracture du scaphoïde carpien vient en première position dans la traumatologie des os du carpe, cependant elle est rare en cas de fracture bilatérale et simultanée.
Material and methods : Il s’agit d’un patient de 24 ans, droitier qui consultait en urgence pour un traumatisme fermé des deux poignets suite à une chute d’une hauteur. L’examen trouvait une douleur en regard de la tabatière anatomique des 2 côtés avec douleur à la pression du tubercule des 2 scaphoïdes.
La radiographie des deux poignets a objectivé une fracture des deux scaphoïdes type B2 de la classification d’Herbert.
La conduite à tenir était d’opérer le patient avec réalisation d’un vissage percutané bilatéral permettant la fixation des deux fractures.
Results : Au dernier recul, les deux fractures sont consolidées avec une mobilité normale des 2 poignets.
Discussion : Les fractures du scaphoïde carpien représentent 70 à 80 % des traumatismes du carpe. La discrétion des symptômes initiaux et leur résolution rapide font qu’elles sont encore souvent découvertes et traitées avec retard malgré l’amélioration des procédés d’imagerie.
Le mécanisme lésionnel principal est une chute sur la paume de la main poignet en extension. La fracture du scaphoïde survient le plus souvent chez l’homme jeune et actif n’acceptant qu’avec réticence le traitement orthopédique surtout en cas de fracture bilatérale.
Bien que les opinions récentes tendent à favoriser une fixation interne pour fractures bilatérales et simultanées des scaphoïdes afin d'éviter l'immobilisation plâtrée prolongée et une perte d'heures de travail, ils peuvent être traités avec succès par immobilisation plâtrée conservatrice avec un retour relativement tôt à la pleine activité. En cas de fracture déplacée, l’ostéosynthèse est la règle, les modalités variant en fonction du siège de la fracture et des habitudes personnelles.
Il faut aussi savoir rechercher et reconnaître l’existence de lésions cartilagineuses car elles assombrissent le plus souvent la qualité du résultat final.
L’évolution des fractures bilatérales du scaphoïde carpien traitées par vissage est favorable avec consolidation des fractures sans limitation de la mobilité du poignet.
Conclusion : La fracture bilatérale et simultanée des scaphoïdes carpiens est rare, elle impose un traitement convenable permettant la consolidation et le retour rapide du patient à son activité normale.
Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
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Traumatology
ABSTRACT N° SOFCOT24-1354
Fracture-énucléation du scaphoïde carpien. A propos d’un cas
Aymen Fekih* 1, Ikram Haddada2, Bilel Faizi1, Habib Haj Taieb1, Said Abid1, Hatem Belgacem1, Atef Ltifi1, Jacem Saadana1, Issam Aloui1, Firas Chaouch1, Abderrazak Abid1
1Service d'orthopédie CHU Fattouma Bourguiba, Monastir, 2Service de médecine physique CHU Tahar Sfar, Mahdia, Tunisia
Your abstract : La fracture du scaphoïde carpien avec énucléation d’un fragment est une lésion très rare en traumatologie du carpe. Elle est dûe le plus souvent à un mécanisme lésionnel de haute énergie.
Material and methods : Il s’agit d’un patient âgé de 38 ans, maçon, droitier qui se présentait aux urgences pour un traumatisme du poignet gauche suite à une chute d’une hauteur de 3 mètres. A l’examen, le poignet était œdématié, figé avec tableau de syndrome du canal carpien aigu. La palpation découvrait une petite masse dure et mobile de la face antérieure du poignet.
La radiographie révélait une fracture corporéale du scaphoïde gauche avec énucléation du fragment proximal. Le patient était opéré par voie palmaire en urgence où l’exploration avait objectivé un hématome péri-neural avec un fragment proximal du scaphoïde libre ayant perdu ses attaches ligamentaires.
La conduite à tenir était de réduire la fracture avec stabilisation par une vis et suture trans osseuse du ligament scapho-lunaire. Les suites opératoires étaient simples avec régression des paresthésies. Une immobilisation par une manchette plâtrée fenêtrée était prescrite pendant 6 semaines suivie de rééducation fonctionnelle du poignet, ayant permis une reprise du travail après 6 mois.
Results : Au recul d’un an, l’évolution est favorable avec un poignet indolore et de mobilité proche de la normale.
Discussion : La fracture du scaphoïde avec énucléation du fragment proximal est rare, voire exceptionnelle. Elle entre dans le cadre des fractures-luxations trans scapho-lunaire du carpe.
Sur le plan thérapeutique, plusieurs techniques peuvent être utilisées tel que le vissage scaphoïdien ou l’embrochage scapho-lunaire. On a opté pour la réduction de la fracture avec stabilisation par une vis et la suture ligamentaire. La littérature a rapporté un cas d’avulsion anté-brachiale du semi-lunaire et du fragment proximal du scaphoïde entrant dans le cadre d’une luxation ouverte trans scapho-retro-lunaire du carpe dont le traitement était une carpectomie proximale et partielle laissant en place le fragment scaphoïdien distal avec un bon résultat anatomique et fonctionnel après un recul de 6 ans.
Sur le plan évolutif, la fracture du scaphoïde avec énucléation du fragment proximal est pourvoyeuse de certaines complications notamment la pseudarthrose, la nécrose ou l’instabilité du carpe.
Conclusion : La fracture du scaphoïde avec énucléation du fragment proximal est une situation rare dans les lésions du carpe. La stabilisation de la fracture par vissage et suture ligamentaire est une alternative intéressante, qui nous a donné dans ce cas un résultat anatomique et fonctionnel satisfaisant.
Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
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Traumatology
ABSTRACT N° SOFCOT24-1387
Intérêt de l’autogreffe osseuse avec la technique Reamer Irrigation Aspiration RIA dans le traitement de pseudarthrose de jambe.
Wael Ben Fadhel1, Boubekeur Ould Mohammed* 1, Haitham Rejeb1, Nizar Ahmad1, Christine Tempelaere1
1Service de chirurgie orthopédique et traumatologie, Groupe Hospitalier Nord Essonne, Longjumeau, France
Introduction : La prise en charge des larges pertes de substance osseuse dans le contexte de pseudarthrose reste un véritable défi chirurgical. La technique de la membrane induite selon Masquelet a un intérêt certain dans le traitement des pseudarthroses segmentaires. La modification de cette technique par un apport osseux endomédullaire diaphysaire avec la technique Reamer Irrigation Aspiration (RIA) offre une source alternative d’os spongieux.
Material and methods : La technique a été utilisée chez un patient ayant une pseudarthrose septique de jambe, dans les suites d’une fracture ouverte diaphysaire distale de jambe (Gustillo Anderson IIIa), traitée initialement par enclouage centromédullaire du tibia et brochage du fibula.
Le premier temps chirurgical consistait à l’ablation de matériels d’ostéosynthèse, la résection du foyer de pseudarthrose en zone saine et reprise de l’ostéosynthèse par plaque antérolatérale distale verrouillée du tibia et la mise en place de l’entretoise de ciment à la gentamycine pour combler la perte de substance osseuse.
Le deuxième temps consistait à une prise de greffon cortico-spongieux par alésage aspiratif du fémur homolatérale selon la technique du RIA. Puis, l’ablation de l’entretoise de ciment et mise en place de l’autogreffe osseuse.
Results : Patient de 43 ans opéré pour une pseudarthrose atrophique septique de jambe avec déviation axiale en valgus. Le délai entre les 2 temps était de 3 mois, avec une fenêtre thérapeutique d’antibiotiques de 2 semaines avant le deuxième temps. La perte de substance osseuse est de 50 mm. La greffe osseuse est réalisée à l’aide du système RIA. L’alésage aspiratif de fémur homolatéral a été réalisé jusqu’à un diamètre 14,5mm, sans recours à un enclouage préventif du fémur. L’appui progressif a été autorisé à partir de j45 postopératoire. A 8 mois postopératoire, la consolidation osseuse était complète sans récidive infectieuse. Aucune complication n’a été notée notamment sur le site de prélèvement.
Discussion : La technique RIA présente plusieurs avantages dans la gestion des pertes de substance osseuse segmentaires du fait de sa nature d’autogreffe, le volume important du greffon et sa faible morbidité. Cette technique semble avoir peu de complication à condition de respecter les recommandations de l’alésage. Par ailleurs, le greffon cortico-spongieux ne pourrait pas assurer un rôle mécanique ce qui nécessite le recours à une ostéosynthèse rigide et une reprise progressive de l’appui.
Conclusion : La technique de la membrane induite décrite par Masquelet semble offrir une solution thérapeutique efficace devant une large perte de substance osseuse. La modification de la technique par l’utilisation du système RIA semble conservée sa fiabilité originelle. La technique RIA pourrait être un outil fiable et peu invasif pour la reconstruction osseuse.
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Traumatology
ABSTRACT N° SOFCOT24-1407
Place de la chirurgie conservatrice dans les traumatismes sévères du membre supérieur
Sirine Ghrissi* 1, Nizar Borchani1, Khaled Khelil1, Achraf Abdennadher1, Khalil Amri1, Talel Znagui1
1HMPIT, Tunis, Tunisia
Introduction : les traumatismes sévères du membre supérieur sont des tournants traumatisants dans la vie du patient, La prise en charge est longue et contraignante et peut nécessiter l’intervention des professionnels de la santé mentale. Elle consiste en un défi chirurgical non codifié, dont la principale complication est l’infection et ou la demande du patient peut s’avérer importante dans les modalités du traitement.
Material and methods : Ils s’agit d’une patiente suivie dans notre service depuis 2023 prise en charge initialement pour une fracture ouverte de l’avant bras gauche Gustilo 3b.
Results : Il s’agit d’une femme âgée de 33ans droitière prise en charge pour une fracture ouverte de l’avant bras gauche Gustilo 3b avec perte de substance de 7 cm de la diaphyse radiale et complication vasculo-nerveuse. Elle a été opérée en urgence par un brochage de sauvetage et fixation externe. Un parage chirurgical et une suture de l’artère cubitale ont été réalisés avec bonne vitalité du membre.
Le suivi a nécessité de nombreux temps de détersion et soins locaux opératoires sans complication septique.
A 15jours post traumatique un lambeau pédiculé inguinal de type Mac Gregor prenant toute la face antérieure de l’avant bras a été fait sevré après trois semaines avec bonne prise de la greffe.
Les suites ont été marquées par l’installation d’un syndrome douloureux régional complexe retardant ainsi la planification opératoire de reconstruction. A 3 mois post opératoire, une reconstruction par autogreffe de péroné inerte a été réalisée par abord dorsal de l’avant bras et stabilisé par deux plaques.
Au dernier recul, l’examen clinique avait noté une bonne mobilité du coude, une raideur du poignet avec un membre aligné et stable. Le quick Dash score était de 35%. La consolidation était totale.
Discussion : Certains auteurs défendent le traitement radical. L’amputation permettrait selon certaines études d’obtenir de meilleurs résultats fonctionnels et d’améliorer la qualité de vie. Cependant la réintégration au milieu professionnel et l’acceptation sur le plan psychologique n’étaient pas favorables.
Aucun consensus n’a été clarifié dans la prise en charge des traumatismes graves du membre supérieur. Dans notre cas, Nous avons opté pour un traitement conservateur guidé principalement par la demande de la patiente.
Conclusion : La prise en charge des traumatismes sévères du membres supérieur est longue, difficile et complexe où l’accompagnement psychologique spécialisé est primordial dans la réadaptation du patient. La stratégie conservatrice peut donner des résultats fonctionnels satisfaisant et améliorer la qualité de vie.
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Traumatology
ABSTRACT N° SOFCOT24-1408
Récupération fonctionnelle après rupture du ligament patellaire
Mohammed Djamal Eddine Abbad* 1, Hichem Saadedine AMOURI1, Mustapha YAKOUBI1, Hamida Bouchachia2, Reda Kahala2, Bilal Benzerga2
1EHS Benaknoun, Alger, Algeria, 2orthopedie, EHS Benaknoun, Alger, Algeria
Introduction : La rupture du ligament patellaire est rare mais très invalidante, elle survient généralement chez des sujets jeunes de moins de 40 ans et est de diagnostic aisé essentiellement clinique
Le traitement est toujours chirurgical et doit être le plus solide possible pour permettre une rééducation précoce avec récupération fonctionnelle satisfaisante.
Material and methods : Il s’agit d’une étude rétrospective descriptive sur une période de 6 ans (2018-2023) qui concerne 40 patients de plus de 16 ans qui ont présenté une rupture du ligament patellaire traitée par suture tendineuse ou par réinsertion (à travers des tunnels trans-osseux) associée à un cadrage au fil d’acier
Nous avons étudié les aspects épidémiologiques, cliniques et thérapeutiques de cette pathologie, afin d'établir les facteurs de risque de sa survenue et d’estimer les résultats fonctionnels de notre prise en charge.
Le score de Lysholm et de IKS ont été utilisés afin d’évaluer les résultats.
Results : L’âge moyen de nos patients était de 37 ans avec des extrêmes de 18 a 66 ans, une prédominance masculine était observée à 81 %, 70% de nos patients étaient sportifs, 5% de nos patients était sous corticothérapie , le côté droit est plus touché que le gauche, la majorité des ruptures était des désinsertions rotuliennes, les complications post opératoires retrouvées sont le démontage du matériel , la raideur et les calcifications péri-tendineuses et la rupture secondaire et le résultat fonctionnel selon le score IKS post opératoire avec un recul de 5 ans était en moyenne de 76.
Conclusion : La rupture du ligament patellaire reste une pathologie délicate touchant essentiellement une population jeune et active, et dont le diagnostic ne doit pas être méconnu afin d'éviter les complications des ruptures négligées, nécessitant un traitement chirurgical adéquat et précoce permettant une bonne récupération fonctionnelle, une extension active satisfaisante et une réintégration socio-professionnelle.
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Traumatology
ABSTRACT N° SOFCOT24-799
Fracture du col femoral associee a une fracture du cotyle homolateraltraitee par arthroplastie totale de hanche
El Mehdi Boumediane* 1, yassin Fath elkhir1, brahim Demnati2, mohamed amine benhima1, imad abkari1
1Service de Chirurgie Orthopédique Traumatologie B, CHU Mohammed VI, , Marrakech, 2Laboratoire de chimie, biochimie, nutrition et environnement, faculté de Médecine et de Pharmacie, Université Hassan 2, Casablanca, Morocco
Introduction : L’association d’une fracture du col fémoral et d’une fracture de l’acétabulum sans luxation de hanche, est
une lésion exceptionnelle. Nous rapportons une telle lésion qui a été traitée par une prothèse totale de hanche cimentée.
Material and methods : Mr H.B âgé de 43 ans, a été admis au service de traumatologie orthopédie . Il a été transféré
d’un hôpital régional pour prise en charge de fractures multiples survenues à l’occasion d’un accident de la voie publique.
Les radiographies montraient une fracture du col fémoral
droit Garden IV, associée à une fracture transversale du cotyle avec luxation de la hanche gauche . une traction
suspension a été mise en place pendant 5 jours puis on a réalisé une ostéosynthèse du fracture de cotyle associe a une
arthroplastie totale de hanche cimentée sans difficulté.
Results : Le patient présente avec un recul de 6 mois, un bon résultat fonctionnel.
Discussion : La fracture du col fémoral associée à une fracture du cotyle sans luxation de hanche, est une lésion
exceptionnelle. Seuls quelques cas ont été rapportés dans la littérature. Par contre l’association fracture du col fémoral a
une fracture- luxation de la hanche (fracture de la paroi postérieure), est une lésion peu commune. La luxation est
causée par une force de compression axiale, associée a une adduction. Si les forces longitudinales sont plus importantes
que les forces d’adduction, il se produit alors une fracture de l’acétabulum. Etant
donne que la tête est fixée par le ligament rond et si les forces d’adduction sont importantes, il se produit alors une
fracture du col fémoral. Meller et al pensent qu’il y a un effet de «coup» et de «contre coup» dans la production de la
fracture du col fémoral.
Conclusion : La fracture de la cotyle associée à une fracture du col fémoral homolatéral, est une lésion rarissime. Une
réduction anatomique des deux lésions avec synthèse solide est une attitude logique pour obtenir la consolidation, mais
au prix d’une chirurgie qui n’est pas toujours facile. L’arthroplastie totale de hanche associe a une ostéosynthèse du
cotyle est une option thérapeutique valable dans ce cas . Elle permet
de traiter les deux lésions avec une récupération fonctionnelle immédiate.
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Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
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Traumatology
ABSTRACT N° SOFCOT24-802
Écrasement du membres: pris en charge et facteurs pronostiques
El Mehdi Boumediane* 1, yassin Fath elkhir1, brahim Demnati2, mohamed amine benhima1, imad abkari1
1Service de Chirurgie Orthopédique Traumatologie B, CHU Mohammed VI, , Marrakech, 2Laboratoire de chimie, biochimie, nutrition et environnement, faculté de Médecine et de Pharmacie, Université Hassan 2, Casablanca, Morocco
Introduction : Le mécanisme d’écrasement provoque des lésions initiales localisées, mais ayant un
grand effet systémique, nommé syndrome d’écrasement. Celui-ci, une fois installé, engage le pronostic vital.
Material and methods : A travers une étude rétrospective, nous rapportons une série de 24 cas de traumatismes du
membre inférieur par écrasement, colligées au service de traumatologie orthopédie , entre janvier 2016 et décembre
2022. Il s’agit de 9 hommes et 3 femmes, âgés de 19 à 52 ans avec un âge moyen de 33,58 ans. Les accidents de la
voie publique étaient la seule cause représentant 100% des cas
Results : La compression isolée, progressive, et la compression associée à d’autres traumatismes représentaient
respectivement 90% et 10%. La radiographie standard du membre inferieur (incidence : en fonction du point d’impact) et
un bilan biologique (NFS, Ionogramme, Fonction rénale, enzymes musculaires et Gaz du sang) sont réalisés chez tous
les malades permettaient le diagnostic, ils étaient complétés par un ECG (33,3%), une échographie-doppler du membre
inferieur (16,7%), une TDM cérébrale (8,3%), et une échographie abdomino-pleurale FAST (8,3%) pour évaluation de la
gravité et recherche de lésions associées. Le traumatisme était isolé dans 10 cas et associé à un traumatisme crânien
dans un seul cas et à un traumatisme du coude dans un seul cas aussi. La prise en charge dans la phase initiale avait
comme objectif la prévention et le traitement de l’hypovolémie (2 cas =16,7%), l’hyperkaliémie (aucun cas), et de
l’insuffisance rénale (aucun cas), dans la phase secondaire après la mise en condition des malades la prise en charge a
consisté sur le traitement des lésions osseuses (traitement orthopédique dans 100% des cas, par fixateur externe dans
83,3%, par ostéosynthèse interne dans 8,3%, et l’amputation dans 8,3%). Le suivi à long terme et la revue des malades
étaient difficile, seul 6 malades ont pu être évalués
Conclusion : L’évaluation des résultats a objectivée : 10 cas ont gardés une douleur spontanée, 6 cas ont présentés un
état de stress post-traumatique, 4 cas avec marche anormale, et 2 seul cas qui n’a pas pu rejoindre son travail.
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Traumatology
ABSTRACT N° SOFCOT24-1188
Traitement des Fractures Complexes du Plateau Tibial par le Fixateur Externe Ilizarov
El Mehdi Boumediane* 1, yassine fath elkhir1, brahim demnati2, amine benhima1, Imad abkari1
1 Service de Chirurgie Orthopédique Traumatologie B, CHU Mohammed VI, Marrakech, 2Laboratoire de chimie, biochimie, nutrition et environnement, faculté de Médecine et de Pharmacie, Université Hassan 2, Casablanca, Morocco
Introduction : Les fractures du plateau tibial représentent l'une des fractures intra-articulaires les plus fréquentes, souvent provoquées par des forces de compression axiale directe ou des forces coronales indirectes. La gravité de ces fractures et la complexité de leur traitement dépendent de l'intensité du traumatisme infligé au membre. Au fil du temps, diverses approches thérapeutiques ont été employées, englobant à la fois des traitements orthopédiques et chirurgicaux, avec une gamme variée de techniques et de modes de fixation. Des méthodes telles que l'utilisation du fixateur externe Ilizarov ont gagné en popularité parmi les chirurgiens orthopédistes, notamment dans les cas de fractures complexes associées à des lésions cutanées.
Material and methods : L'objectif de cette étude rétrospective portant sur 12 patients était d'évaluer les résultats anatomiques et fonctionnels du traitement chirurgical des fractures complexes du plateau tibial par fixateur externe Ilizarov.
Nous avons examiné 12 patients, principalement victimes (88 %) d'accidents de la voie publique, avec un âge moyen de 36 ans. Tous les patients présentaient des lésions cutanées, classées selon Cauchoix et Duparc : 8 cas de type 2 et 4 cas de type 1. Toutes les fractures étaient de type 6 selon la classification de Schatzker. Une ostéosynthèse percutanée a été réalisée dans 6 cas. L'intervention a été effectuée en moins de 72 heures en moyenne. Seuls 6 patients ont nécessité une fixation fémorale. Les complications ont été évaluées, et les patients ont été soumis aux scores fonctionnels IKS et de Rasmussen.
Results : Nous avons observé 2 cas de surinfection au niveau des fiches du fixateur, traités efficacement par des antibiotiques. Toutes les fractures ont consolidé en moyenne après 16 semaines. Selon les critères radiologiques de Rasmussen, tous les patients ont montré une réduction allant de bonne à excellente. La moyenne de mobilité articulaire était de 110°. Le score moyen IKS était de 80 %, et le score de Rasmussen était bon à excellent dans 78 % des cas. Dans l'ensemble 2 des patients ont présenté une arthrose débutante.
Discussion : Notre série présente un faible taux de complications, tant infectieuses que dégénératives, par rapport à la littérature. Les résultats radiologiques selon les critères de Rasmussen sont comparables à ceux de George K et al. Cependant, le délai de consolidation était plus long que la normale. Bien que la réduction ait été acceptable dans tous les cas, un nombre significatif de patients étaient symptomatiques, ce qui pourrait être attribué à des lésions ligamentaires et méniscales. Comparativement aux résultats de l'ostéosynthèse par plaque ou par fixateur de type Hoffman, la qualité de la réduction et les résultats fonctionnels étaient meilleurs avec moins de complication
Conclusion :
Le traitement des fractures comminutives du plateau tibial par fixateur externe Ilizarov offre une réduction anatomique dans la plupart des cas, permettant un appui précoce et une rééducation immédiate.
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Traumatology
ABSTRACT N° SOFCOT24-585
protocole de prise en charge des fractures de la palette humérale technique et astuces à propos de 27 cas .
Kemouche Meyada* 1, djillali guendouz1, ahmed mohamed lazar1
1chu alger, orthopédie traumatologie, alger, Algeria
Introduction : Les fractures de la palette humérale sont des fractures articulaires enraidissante, athrogènes à long terme le plus souvent complexes, en rapport avec les traumatismes de haute énergie.
Notre travail exige une ostéosynthèse stable solide pour autoriser une rééducation fonctionnelle précoce afin d’évaluer notre protocole thérapeutique.
Material and methods : Il s´agit d´une étude rétrospective 27 patients, pris en charge à notre niveau, sur une période de Cinque ans allant de septembre 2018 à aout 2023. L´âge moyen des patients était de 30 ans (17-43 ans) avec prédominance masculine.
Les étiologies sont dominées par les chutes et les accidents sportifs. Les fractures sont classées selon la classification de L’AO dont 71% c’est de type C1. Tous nos patients sont opérés avec une voie d’abord médiane verticale avec désinsertion en sous periosté du triceps brachiale que on a réinséré avec des points trans-osseux à la fin de l’intervention. L´ostéosynthèse par double plaques premoulé médiale et latérale réalisant un montage en tour Eiffel, avec test de stabilité/ mobilité OK.
Par la suite tous nos patients ont bénéficiés d’un cathé axillaire péri nerveux continue, mobilisation passive puis transférés à J2 dans un service de rééducation fonctionnelle pour complément thérapeutique.
Results : L´évolution est marquée de complications observées chez 05 patients (18 %) dont 01 cas de sepsis, 02 cas de raideur du coude (7%), un cas de cal vicieux articulaire et un cas de pseudarthrose.
Discussion : Nos résultats sont évalués selon la Mayo Elbow Performance Score, ils sont excellents et bons dans 80% des cas, moyens dans 14% des cas et mauvais dans 6% des cas
Les fractures de la palette humérale sont des fractures à pronostic fonctionnel satisfaisant sous réserve d´une restitution anatomique ad-integrum et d´une ostéosynthèse solide permettant une rééducation précoce du coude
Conclusion : le montage en tour Eiffel est un montage stable et solide très efficace pour ostéosynthèser les fractures de la palette humérale , la collaboration précoce de la réa-anesthésie et l’accompagnage de la rééducation dès les premières heures ont démystifié le devenir fonctionnel des fractures articulaires de l'humérus distal.
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Traumatology
ABSTRACT N° SOFCOT24-1005
Première expérience d’utilisation de pansement de pression négative avec instillation dans le traitement des plaies complexes en traumatologie. A propos de 18 cas .
Mazen ALI* 1, hichem ISSAOUI2, fredson RAZANABOLA3
1chirurgie orthopédique et traumatologique , 2CHU Od'rléans, 3CHU d'Orléans, orléans, France
Introduction :
Le traitement des pertes de substance cutanée post-traumatiques des membres est souvent long et source d’interventions répétées.
Le traitement par pression négative TPN avec instillation diffère de la TPN avec irrigation et lavage car la solution instillée est introduite lentement dans la plaie et s'imprègne dans le lit de la plaie pour une durée définie avant d'être retirée en appliquant une pression négative.
L’objectif de ce travail était de rapporter notre première expérience avec l’utilisation de pansement de pression négative avec instillation VAC VERAFLO CLEANSE CHOICE™ dans le traitement des plaies complexes en orthopédie et traumatologie.
Material and methods : Il s’agit d’une série prospective de 18 cas . La moyenne d’âge était de 51 ans. Les localisations principales étaient le membre supérieur dans 5 cas, la le genou dans 3 cas , la jambes dans cas la cheville dans 9 cas, et le pied dans 39 cas. Le tissu osseux était exposé dans 5 cas, et le matériel d’ostéosynthèse dans 2 cas.
Le pansement TPN CleanChoice a été appliqué immédiatement après le débridement chirurgical initial ou l’ostéosynthèse des fractures.
Une pression continue a été administrée à –125 mmHg pendant 3,5 heures avec une instillation de 10 ml de solution saline pendant 10 minutes.
Results : Les évaluations se sont révélées très satisfaisantes et apportent un réel bénéfice pour la cicatrisation, une cicatrisation complète a été obtenue dans tous les cas. Le pansement TPN CleanChoice a été toléré chez tous les patients. la durée moyen de séjour a été 5 jours .La durée moyenne de traitement a été de 18 jours (4-35j), un changement du système TPN tous les 3 jours en moyenne.
Discussion : l'utilisation de de pansement deTPN CleanChoice a considérablement restreint les indications de lambeaux pour assurer La couverture des pertes de substance cutanée des membres.
ce système a permis de réduire l’œdème des plaies, de nettoyer les exsudats en les drainant et de réaliser une détersion efficace. Il favorise le drainage des sérosités , la réduction de la taille de la plaie. et il stimule le tissu de granulation indispensable à la réalisation du geste de couverture.
la TPN avec instillation permet un nettoyage régulier du lit de la plaie, qui est particulièrement efficace sur les plaies infectées, voire sur les plaies à fort risque infectieux, tout en stimulant la génération du tissu de granulation.
Conclusion :
Le pansement TPN CleanChoice avec instillation est une procédure sûre et facile à appliquer dans le traitement de plaies complexes des membres et les PDS cutanées. Cette technique facilite la prise en charge initiale, limite les gestes de couverture cutanée complexe ., et permet de solutionner des situations difficiles à traiter dans le cadre des pertes de substances des membres, Elle ne règle pas l’ensemble des problèmes de couverture des fractures ouvertes mais reste un bon complément aux gestes habituellement entrepris. Le coût et le confort pourront être améliorés par l’utilisation à domicile(HAD) .
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Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
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Risk management
ABSTRACT N° SOFCOT24-1022
Traçabilité des dispositifs médicaux implantables orthopédiques : Démarche qualité des soins
Wiem Guibane* 1, Mariem Gargouri1
1Centre de Traumatologie et Des Grands Brûlés , Ben Arous , Tunisia
Your abstract : La mise en œuvre des traçabilités sanitaire, financière et du bon usage des dispositifs médicaux implantables (DMI) constitue un enjeu de sécurité majeur pour les établissements de santé en termes de qualité des soins. Un système de traçabilité fonctionnel et maîtrisé permet de remonter facilement à tout DMI objet de notification de matériovigilance.
L’objectif était donc d’évaluer la qualité du système de traçabilité des DMI au niveau du centre de traumatologie , dans le cadre d’une démarche qualité en santé (Plan-Do-Check-Act);
Material and methods : Il s’agit d’une étude rétrospective sur une période de 1 an d’Octobre 2022 à Septembre 2023.
Recensement des DMI référencés et de leur mode de traçabilité ;
Des audits ont été pilotés par la pharmacie au sein de notre établissement pendant une période de 12 mois.
L’audit a consisté à une évaluation quantitative et qualitative réalisée au moyen des documents dédiés: Le registre de la traçabilité des DMI de la pharmacie, registre du bloc opératoire, ainsi que les dossiers patients.
Les analyses rétrospectives des dossiers patients et des registres des blocs opératoires ont été effectuées par l’équipe de la pharmacie en se basant sur une grille d’évaluation établie à partir des référentiels officiels de la Haute Autorité de santé (HAS).
Les informations collectées ont été complétées par un questionnaire auprès des personnels des blocs.
Results : L’étude a été menée sur 124 dossiers patients ayants reçus des implants orthopédiques ou neurochirurgicaux extraites à partir de notre fichier Excel® Traçabilité des DMI (numéro d’ordre, matricule patient, nom prénom, Type DMI, numéro de lot, Date de péremption).
Evaluation quantitative :
- Le taux de conformité recensé sur la traçabilité des DMI audités a été de 99,5% au niveau de la pharmacie et de 80,8% au niveau du bloc opératoire.
- Seulement 50% des comptes rendu opératoires contiennent des informations complètes: identification médecin, identification du matricule du patient et identification de l’indication et de la date de péremption du DMI.
Evaluation qualitative :
- Absence de procédure rédigée sur la traçabilité des DMI,
- Manque de formation des acteurs,
- Manque de Logiciel développé de traçabilité des DMI.
- Le questionnaire mené auprès des personnels des blocs rapporte qu’aucun service clinique ne remet aux patients un document type de synthèse des éléments de traçabilité sanitaire.
Conclusion : Cet état des lieux ciblé du circuit de DMI a permis de dégager les axes d’amélioration prioritaires:
- Des procédures rédigées, validées et diffusées,
- La mise en place d’un plan de formation du personnel de la pharmacie, du bloc opératoire et des services de soin sur la traçabilité des DMI.
- La sensibilisation des autorités sur l’importance de l’informatisation de la traçabilité par un Logiciel développé et la perte du coût qui en découle.
Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
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Risk management
ABSTRACT N° SOFCOT24-1127
Les fractures ostéoporotiques sont une source majeure de morbidité et de mortalité dans la population âgée et constituent un fardeau significatif en matière de santé et d’économie à propos de 542 femmes menopausées
Rabah Atia* 1, 1, Soumaya Remel1, Ilhem Labidi1
1Faculté de Médecine, Université Badji Mokhtar, Annaba, Algeria
Introduction : La gestion des fractures ostéoporotiques très compliquées et difficile doit être prise charge en au cas par cas mais le cote préventif est primordial
Material and methods : Etude transversal a visée descriptive sur deux année (2014- 2015), 542 femmes fracturées; 40,7%-70-79ans ; 52,02% citadines ; 59,51% au foyer ; 59,3% Mariées ; 44,4% Multipares plus 4enfants ; 63% Antécédents médicaux ;76,5% une pathologie ; 58% HTA la moitié diabète ; 96,3% Ménopause effective ; 57,6% Ménopause plus 20ans ; 34,6 % Ménopausée à 49-52ans ; ATCD fracture 50% (3-6ans) ; fracture poignet 37,5 % accident domestique 87,5% bien évolué 100%; Actuellement 75% Chute domestique ; Aucune fracture identique dans la famille 70,4%, la sœur moitié des cas ; 37% Fémur proximal ; Parents vouté 33,3%, 63% Consommation laitage ; 96,3% non tabagique; Activité quotidienne ménage 96,3% et marche 83,3% ; Prise médicamenteuse 55,6% anti HTA 60% ; un seul médicament 66,5% et à titre préventif 74%, calcium 100% Vit D 43%; Douleur à 100%, Impotence à 100% ; Fracture du col du fémur 37%, poignet; 33,3% ; 40,4% maigres ; Traitement orthopédique 59,3% ; traitement médical 100% Antalgique 89% ; antiinflammatoire 70%
Results : Prévalence de l’ostéoporose 66,7% ; 83% à l’âge de 60, à 100% en milieu rural et 89% retraités, 100% célibataire ;50% chez femmes ayant plus de 4 enfants et identique selon la prise de médicaments ou non ; 67% Diabétique et 100% si plus de 2 pathologies, 100% au-delà de 15 ans de ménopause,75% ATCD fracture récente ; 100% le poignet pour la fracture du col et si atteint de la mère ; 67% risque de chute domestique ;100% tabagisme; Prévalence 90%, fracture du col du fémur, 92% si maigre; Age 33% (71-80ans), Sex-Ratio 0.82, 100% vue 24heures, 100% traitement dans les 24heures, 63,85 % trans-cervicale de Delbet, 80% Pauwels II et III, 81 % Garden IV, 80% déplacée de Lamare ; 64 % chirurgie ; 34,90% vissage, 15,72% prothèse 34% traitement ; fonctionnel ; Revus à un an, 23,41% pseudarthroses, 30,14% nécrose ; Registres des décédés de l’état civil de la ville, 13,84% décédées dans l’année
Discussion : L’ostéoporose doit être dépistée et traitée systématiquement ; Tout une hygiène de vie est nécessaire ; réadaptation particulière des personnes âgées; Les complications osseuses ont un rapport avec le type de la fracture
Conclusion : La fracture du col du fémur sur une ostéoporose souffre d’un problème d’indication donc aucune synthèse ne pourrait permettre la reprise des activités antérieures
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Risk management
ABSTRACT N° SOFCOT24-1161
Luxation récidivante de l’épaule bilatérale sur hyperlaxité constitutionnelle
Rabah Atia* 1
1Faculté de Médecine , Université Badji Mokhtar, Annaba, Algeria
Your abstract :
C’est l’histoire dramatique d’un adolescent de 18 ans qui a présenté une luxation banale de l’épaule gauche juin 2001 suite à un traumatisme presque spontané et traité par un bandage type gill christ. Il a été opéré pour luxations récidivantes bilatérales à huit reprises
Material and methods : Le début remonte a avril 2001 ou il consulte pour une luxation de l’épaule gauche suite à un «faux» mouvement
Une réduction a été faite avec un bandage « Dujarier » classique
Depuis les récidives se sont enchaînés et en juin 2001 il a bénéficié d’une butée type Latarget.
Il présente une maladie asthmatique sous traitement et souvent il reçoit des corticoïdes. Tous les bandages sont source d’angoisse.
Au 6eme mois post opératoire cette même épaule gauche se reluxe
Il quitte l’hôpital publique pour se faire réopérer en privé pour LRE gauche opéré par un greffon iliaque
Dans l’évolution c’est l’épaule droite encore vierge qui se luxe et se met à récidiver
Le patient est parti vers un autre hôpital il est opéré pour une LRE droite le 26.03.2002
Ceci n’a pas évité la récidive à droite d’où la reprise après 3mois par un greffon iliaque
Trois mois plu tard l’épaule gauche qui semblait être stabilisée par la butée iliaque s’est luxée
Les récidives s’enchaînent des deux cotés et le patient fait une dépression qu’il traite en psychiatrie et retourne au CHU ou il consulte pratiquement à chaque garde.
Tous les diagnostics sont évoqués: Hyper laxité ligamentaires; Instabilité multidirectionnelles; Antéversion ou rétro pulsion de la glène humérale; .…
Le patient est devenu un véritable paraplégique des membres supérieurs
Il est orienté vers d’autres CHU et personne ne semble vouloir le prendre en charge pour la difficulté thérapeutique ou l’inexpérience.
Ce patient difficile avec une pathologie difficile est hospitalisé et mis sous rééducation fonctionnelle
On décide de faire un dérotation humérale à droite car c’est un droitier le 25.11.2002
Des la sortie du plâtre la luxation il récidive On décide de lui faire une arthrodèse de l’épaule droite car c’est un droitier le 30.08.2003
La stabilisation à droite a permis la reprise de certaines activité et surtout un effet très positif sur le côté psychosomatique
Le patient demande un geste pour l’épaule qui se luxe sans arrêt et que le patient réduit sur place
On décide en accord avec le patient une arthrodèse de l’épaule gauche En per opératoire on change l’indication pour lui faire une dérotation humérale
Ce geste qui a échoué a droite a stabilisé l’épaule gauche
Results : Depuis le patient a repris un travail décent après des études en paramédicales et a fondé une famille.
Il pratique même un sport très à la mode «la musculation»
Discussion : Diagnostic d'exclusion il faut savoir patienter afin d'éviter la spirale
Conclusion : l'hyperlaxité ostéoarticulaire est difficile a évaluer mais doit être évoqué devant toute luxation
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Risk management
ABSTRACT N° SOFCOT24-1247
Les pathologies chirurgicales bilatérales de l'appareil locomoteur doivent être prise charge en un seul temps opératoire pour des raisons logistiques, économiques sociales et pronostic fonctionnel Etude de 2178 Dossiers
Rabah Atia* 1, 1, Soumaya Remel1, Ilhem Labidi1
1Faculté de Médecine, Université Badji Mokhtar , Annaba, Algeria
Introduction : En pathologie traumatique il est classique que toutes les lésions multiples soient pris en charge en un seul temps opératoire or en pathologie froide les lésions bilatérales souvent identiques sont pris en charge en deux temps ce qui entraine une angoisse pour les patients et leurs familles et surtout une convalescence trop longue.
Material and methods : Etude rétrospective à travers les différentes publications du service : Gonarthrose: 14 patients, Epiphysiolyse fémorale supérieure: 81 patients ; Polyfracturés: 597 patients, Fractures bilatérales: 119 patients ; Hallux valgus: 74 patients, Pieds bots congénitaux: 1193 patients ; Luxations congénitales de la hanche: 92 patients ; Ostéochondrite primitive de la hanche: 5 patients, main congénitale : 3 patients ; anomalies rotatoires du fémur.
Results : Temps opératoire diminué ; duré d'hospitalisation réduite de moitié à une seule ; une seule anesthésie ; temps opératoire diminué ; consommation de matériel réduite ; traitement médical réduit ; Rééducation en seul temps ; reprise des activités identiques à une seule pathologie ; morbidité limitée ; pas de décès per ou post opératoire ; les pertes sanguines ne sont pas multiplient par deux et si’ la transfusion s’avérait nécessaire elle ne se fera qu’une seule fois ; l’angoisse de la date du deuxième côté a disparu au profit de la sensation de fin de mission ; aucun sepsis majeur n’a entaché l’évolution. La satisfaction du patient souvent inquiet au départ se fait ressentir.
Discussion : Un avantage économique important avec reprise précoce de l'activité professionnelle ou scolaire. Le côté économique et social est appréciable. Cela peut paraître assez lourd mais la symétrie de la lésion permet au chirurgien d’être plus rapide et à l’aise pour le deuxième côté. Le risque opératoire n’est pas plus élevé que pour une seule localisation pathologique La prise en charge médicale et la rééducation été simple moins coûteuse.
Conclusion : Conclusion : Devant des patients inquiets ainsi que leur entourage, il ne faut pas hésiter à proposer de tout faire en une seule hospitalisation dans les pathologies bilatérales, le gain est à tous les niveaux et le risque n'est pas plus élevé.
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Risk management
ABSTRACT N° SOFCOT24-1299
Responsabilité du chirurgien en orthopédie devant une plaie vasculaire des membres A propos de 353 patients
Rabah Atia* 1, Soumaya Remel1, Ilhem Labidi1, Hamza Méssalhi1, Adlene Beylaggoune1
1Université Badji Mokhtar, Annaba, Algeria
Your abstract : la coexistence de lésions osseuses et vasculaires témoigne le plus souvent d’un traumatisme violent générateur de lésions graves, aux lésions locales ostéo articulaires des parties molles, des vaisseaux et des nerfs mettant en jeu le pronostic fonctionnel. Les rapports de la chirurgie vasculaire et de l’orthopédie sont nombreux et étroits. La nécessité d’un chirurgien vasculaire n’est plus à démontrer mais le rôle du chirurgien orthopédiste reste prépondérant.
Material and methods : 353 patients présentant une plaie vasculaire des membres avec ou sans fracture associées (1995 / 2020). 312 hommes pour 43femmes, âge moyen 27 ans (5 à 62ans), 82% sujets sains sans antécédents. 100% présente avec une plaie, 65% à droite, 86% au membre supérieur, 18% atteint associée veineuse, nerveuse et tendineuse, 77,5% due à un objet tranchant, 98% sans atteinte thoraco abdominale, 25% présentent une ischémie totale, 96% ne présente pas de fracture. 4 patient ont eu un écho doppler et 1 angiographie. Traitement : 92% des patients sont opérés le jour même de l’admission, 24% sont des lésions artérielles. 35,5% bénéficient d’une suture, 38 % ligature, 25% réparation de la continuité.
Results : le pouls distal a repris dans 98%, 4cas d’ischémie et 6 cas de sepsis
Discussion : la précocité du diagnostic : tout membre traumatisé doit faire l’objet d’un examen vasculaire rigoureux avec palpation des pouls et l’index de pression systolique. Tout pouls périphérique aboli ou douteux doit être considéré comme la preuve d’une lésion artérielle ; de plus, l’existence d’un pouls distal traduit simplement la conservation ponctuelle de la perméabilité artérielle et non l’absence formelle d’une lésion artérielle qui pourra se démasquer secondairement. Tout traumatisme fermé à grand déplacement comme les fractures luxations du coude et du genou et toute plaie des parties molles siégeant sur le trajet d’un axe vasculaire doivent être particulièrement surveillés avec au moindre doute, la réalisation d’un examen écho doppler. L’artériographie est l'examen clé, elle permet de choisir le bon traitement d'emblée, et les procédés de radiologie interventionnelle viennent de plus en plus souvent simplifier le traitement mais sa disponibilité et sa réalisation pose problème en urgence. La qualité de la chirurgie artérielle et de son recouvrement tissulaire conditionne en effet le résultat la nécessité impérative d'un contrôle artériographie du geste réalisé et d'une surveillance rapprochée
Conclusion : Attendre la venue d’un chirurgien vasculaire est préjudiciable le plus souvent. Le pronostic fonctionnel d’un membre revascularisé est, malgré les séquelles , souvent meilleur que celui d’une amputation
Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
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ABSTRACT N° SOFCOT24-1420
L'arthroplastie totale de la hanche chez le patient drépanocytaire
Sirine Ghrissi* 1, Nizar Borchani1, Khaled Khelil1, Talel Znagui1
1HMPIT, Tunis, Tunisia
Your abstract : La drépanocytose est une maladie génétique héréditaire à caractère autosomal récessif. L'infarctus osseux dans cette pathologie peut entraîner une ostéonécrose aseptique de la tête fémorale (ONA). La coxarthrose secondaire à l’ONA qui se manifeste par une altération de la qualité de vie peut nécessiter une arthroplastie totale de la hanche à un jeune âge.
Material and methods : Nous rapportons 5 cas de coxarthrose secondaire à une ONA opérés dans notre service par arthroplastie totale de la hanche, deux prothèses totales de la hanche (PTH) cimentées et trois PTH hybrides. Nous avons comparé nos résultats à ceux rapportés dans la littérature.
Notre recul minimum était de 19mois.
Results : Tous nos patients ont été admis trois jours avant l'intervention chirurgicale. La préparation consistait en une hydratation adéquate pour éviter les crises vaso occlusives. Tous nos patients ont reçu une supplémentation en acide folique et en magnésium. Une exsanguino-transfusion a été nécessaire pour 3 patients 48 heures avant l'intervention avec du sang déleucocyté et phénotypé.
En per opératoire, tous nos patients ont été hydratés et réchauffés. Une fracture du fémur avec une tige non cimentée a été notée. Un autre patient a présenté une crise vaso occlusive prise en charge.
Quatre de nos patients sont actuellement satisfaits de leurs résultats et ont repris une activité normale.
Discussion : Aucun consensus codifié n’a été noté dans la littérature quant à la prise en charge globale du drépanocytaire. Le risque de fausses routes et de fractures de la diaphyse fémorale étaient la complication majeur du à l’ostéosclérose.
Conclusion : L'arthroplastie totale de la hanche chez les patients drépanocytaires est un défi chirurgical en raison du risque accru de complications. La planification chirurgicale rigoureuse est donc requise. La préparation dans un environnement multidisciplinaire est nécessaire afin d’éviter les complications générales liées à cette pathologie.
Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
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ABSTRACT N° SOFCOT24-160
Retour d’expérience d’un pharmacien clinicien en chirurgie orthopédique
Camille Durand* 1, Arezki Oufella1, Abdelkrim Hamouya1, Pauline Chambrin1, Laily Sadozai1, Paolo Palmari1, Bernadette Coret-Houbart1
1Centre Hospitalier Intercommunal Robert Ballanger, Aulnay-sous-bois, France
Your abstract : La pharmacie clinique vise à optimiser l’utilisation des médicaments au travers de plusieurs actions : analyse pharmaceutique des prescriptions, bon usage du médicament, conciliation médicamenteuse, et, depuis l’arrêté du 21/02/23 en application de l’article L.5126-1 du Code de la Santé Publique, renouvellement adaptation des prescriptions. Elle nécessite une approche pluridisciplinaire. Ce travail a pour but de présenter les actions d’un pharmacien clinicien (PC) pour une meilleure prise en charge du patient, dans un service de chirurgie orthopédique.
Material and methods : Il s’agit d’une étude monocentrique descriptive et rétrospective du 01/05/23 au 05/03/24. Le PC réalise une conciliation médicamenteuse sur le logiciel de prescription Pharma pour récupérer les traitements habituels. Cette conciliation se base sur un entretien avec le patient, ses dernières ordonnances et la consultation d’anesthésie. La liste des traitements habituels est ensuite comparée à la prescription hospitalière du chirurgien lors de l’admission. Toute modification est définie comme “divergente”. Depuis le 02/01/24, le PC prescrit les traitements habituels non reconduits et les modifications de prescriptions hospitalières issues de l’analyse pharmaceutique quotidienne. Les prescriptions hospitalières du PC sont suivies dans un tableau Excel renseignant la classe pharmacologique prescrite, la nature de la modification (ajout, arrêt, substitution etc.) et s’il s’agit d’un traitement habituel. Des entretiens pharmaceutiques (EP) pour tout patient rentrant à domicile avec des antibiotiques sont faits et enregistrés dans le dossier informatisé Référence. Un 1er EP a lieu le jour de la sortie où il est remis un triptyque expliquant les modalités de prises et la conduite à tenir en cas d’effets secondaires, d’oubli de prise ou vomissements. Un 2ème EP vérifiant l’observance et la tolérance est réalisé par téléphone à mi-traitement.
Results : Sur les 1 103 traitements habituels des 261 patients conciliés, 225 divergences (20%) sont constatées. 164 d’entre elles (73%) correspondent à une non reprise des traitements habituels, qui ont été prescrits par le PC dans 44% des cas (n=72). 79 prescriptions hospitalières ont été modifiées par le PC à la suite de son analyse pharmaceutique. Les 151 prescriptions du PC concernent majoritairement les analgésiques (n=29, 19%), les antidiabétiques (n=18, 12%) et les antibiotiques (n=15, 10%). Dans 44% des cas il s’agit d’un ajout et dans 22% une substitution. Pour les EP, 9 supports antibiotiques ont été créés, 6 EP ont eu lieu pour des infections d’escarres (n=2), de pieds diabétiques (n=2), de prothèse (n=1) et d’une plaie (n=1). Les patients se sont montrés observants et n’ont pas été réhospitalisés pour leur infection par la suite.
Conclusion : Ce travail illustre les activités du PC dans un service de chirurgie orthopédique, démontrant son rôle dans l’optimisation des prescriptions et la réduction des divergences. L'organisation de la conciliation de sortie est en projet.
Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
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ABSTRACT N° SOFCOT24-240
Evaluation du risque de fracture chez les patients candidats à une arthroplastie totale du genou ou de la hanche
Abdelatif Beguiret* 1, Reida Doumi1
1hopital militaire spécialisé en chirurgie orthopédique et en rééducation fonctionnelle et appareillage, Alger, Algeria
Your abstract : L’arthrose des membres inférieurs est souvent responsable de douleur chronique et de handicap fonctionnel. Elle peut nécessiter parfois le recours à la chirurgie arthroplastique; cependant cette dernière n’est pas épargnée de complications post opératoires en particulier les fractures péri prothétiques. L’objectif principal de cette étude est d’identifier les patients ostéoporotiques candidats à une arthroplastie totale du genou ou de la hanche qui sont à risque fracturaire global et surtout péri prothétiques élevé.
Material and methods : Etude descriptive, transversale à recrutement prospectif chez des patients atteints de gonarthrose ou de coxarthrose primitive sévère candidats à une arthroplastie. Tous les patients ont bénéficié d’un interrogatoire minutieux avec évaluation du risque fracturaire en réalisant une densitomètre minérale osseuse (DMO) au niveau de la hanche et au niveau du rachis. L’interprétation des résultats a été faite selon la classification de l’OMS, les patients ostéoporotiques présentaient un risque de fracture élèvé.
Results : 300 patients ont été recrutés avec un sexe ratio=0,45, l’âge moyen était de 67,97 ± 6,78 ans et l’IMC moyen était de 30,81±5,37 kg/m2. 26,7% (IC à 95% : 21,7%-32,1%) des patients étaient ostéoporotiques, 43,7% (IC à 95% : 38,0%-49,5%) étaient ostéopéniques et 29,7 (IC à 95% : 24,6%-65,2%) avaient un statut osseux normal.
Discussion : Notre étude a permis d'objectiver une prévalence élevée de l'ostéoporose chez les patients atteints d'arthrose sévère des membres inférieurs; ce résultats corrobore celui de plusieurs études publiées et témoigne que le risque fracturaire est considérable chez ces patients.
Conclusion : La prévalence considérable de l’ostéoporose chez les patients atteints d'arthrose primitive sévère des membres inférieurs révélée par notre étude incite a identifier les patients à risque fracturaire en évaluant systématiquement le statut osseux avant la mise en place de la prothèse.
Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
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ABSTRACT N° SOFCOT24-245
Statut vitaminique D et risque de fracture chez des patients Algériens atteints de gonarthrose ou de coxarthrose sévère au stade de prothèse ; y-t-il une relation ?
Abdelatif Beguiret* 1, Reida Doumi1
1hôpital militaire spécialisée en chirurgie orthopédique, rééducation fonctionnelle et en appareillage , alger, Algeria
Your abstract : La vitamine D est élément essentiel pour maintenir l'équilibre de la minéralisation osseuse et le remodelage du tissu osseux. Sa carence est même considérée comme un facteur favorisant le développement de l'arthrose. Cette étude a pour but d'analyser l'impact du statut vitaminique D sur le risque de fracture chez les patients atteints de gonarthrose ou de coxarthrose sévère au stade de prothèse totale.
Material and methods : Nous avons mené une étude descriptive, transversale et analytique à recrutement
Prospectif. Etaient inclus dans ce travail les patients atteints d'arthrose sévère du genou ou de la hanche en attente d’une arthroplastie totale. Les patients ont bénéficié d’un interrogatoire minutieux et d’un examen clinique complet. Les taux sériques de 25-hydroxyvitamine D (vitamine D) ont été mesurés sur des échantillons de sérum sanguin prélevés sur les patients lors de leur consultation en utilisant un dosage immunoélectrochimique. Le risque fracturaire chez ces patients a été évalué en réalisant une densitométrie minérale osseuse (DMO) au niveau de la hanche et au niveau du rachis. L’interprétation des résultats a été faite selon la classification de l’OMS.
Results : Sur une période de 2 ans, 300 patients ont été recrutés avec un sexe ratio=0,45,
âge moyen 67,97 ± 6,78 ans et un IMC moyen de 30,81±5,37 kg/m2. Le
taux sérique moyen de la vitamine D était de 21,41±12,31ng/ml, le statut vitaminique D bas était dominant. 26,7% des malades étaient ostéoporotiques et présentaient donc un risque fracturaire élevé. Il n’y avait pas de relation entre le statut vitaminique D et le risque fracturaire chez ces patients (P=0.153)
Discussion : L’absence de lien entre le risque de fracture et l’hypovitaminose D chez les patients atteints d’arthrose sévère au stade de prothèse pourrait être liée aux modifications physiologiques et architecturales du tissu osseux au cours de l’arthrose.
Conclusion : Le statut en vitamine D émerge comme un facteur indépendant du risque de fracture chez les patients atteints d'arthrose sévère du genou ou de la hanche nécessitant une prothèse. Ces résultats suggèrent la présence d'autres variables pouvant influencer ce risque.
Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
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ABSTRACT N° SOFCOT24-498
Cartographie des risques du circuit des dispositifs médicaux implantables au bloc opératoire : cas de l’orthopédie-traumatologie
Bastoi Ahmed Omar* 1, Dominique Renard1, Stéphanie Wanat1
1Centre Hospitalier Simone Veil, Beauvais, France
Your abstract : Le cadre réglementaire concernant les dispositifs médicaux implantables (DMI) a récemment évolué, avec la parution du nouveau règlement européen sur les DM (UE) 2017/745. Pour répondre à l’arrêté du 8 Septembre 2021 qui impose un management de la qualité du circuit des DMI, notre centre hospitalier a mis en place sa cartographie des risques sur le circuit des DMI en orthopédie-traumatologie.
Material and methods : Un binôme, composé du responsable du système management de la qualité (RSMQ) et de l’interne en pharmacie, a réalisé, avec la contribution active des chirurgiens orthopédiste, d’infirmiers du bloc opératoire, des cadres de santé et d’un logisticien, une analyse des modes de défaillance, de leurs effets et de leurs criticités (AMDEC) sur le secteur de l’orthopédie-traumatologie afin de prioriser les risques et de hiérarchiser les plans d’actions correctifs à mettre en place. Cette AMDEC s’est concentrée sur chaque étape du circuit des DMI, comprenant la demande, la réception, le transport, le stockage, l’utilisation et la traçabilité ainsi que le retour ou élimination.
Results : Au total, ce sont 47 modes de défaillances qui ont été décrits et côtés. A l’issu de cette cotation, 11 risques définis comme modérés ont nécessité l’élaboration de plans d’actions correctifs. Il s’agissait du passage de commande tardif, de la panne informatique, de l’absence de traçabilité sur la journée, de l’absence de check-list matériel à 48h ou de sa mauvaise réalisation, de l’absence du DMI lors de l’intervention, de l’intervention programmée non réalisable par défaut de moyen humain, du prêt inter-établissement sans accord pharmaceutique, de la mauvaise optimisation du tri. Le risque identifié comme le plus critique est l’absence de remise de la carte implant au patient.
Discussion : L’AMDEC est une méthode appropriée aux processus à risques, permettant l’identification qualitative et quantitative des points critiques. Après analyse, c’est le processus d’utilisation et de traçabilité des DMI qui regroupe la majorité des risques identifiés comme modérés. L’absence de remise de la carte implant au patient est un risque critique corrigé par l’édition d’un document adapté issu de l’interopérabilité entre les logiciels et la bonne formation du personnel. Les problèmes de traçabilité et de disponibilité du matériel sont corrigés par un travail sur la check-list matériel regroupant toutes les informations nécessaires au bon déroulement opératoire, et à sa réalisation à 48h avant l’intervention.
Conclusion : Cette cartographie des risques est une première étape dans le système management de la qualité du circuit des DMI. Ce travail a permis l’investissement de tous les acteurs du circuit des DMI. Un suivi des mesures correctrices, via des indicateurs appropriés, et une actualisation de ce travail doivent être réalisés dans le cadre de l’amélioration continue des soins.
Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
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Risk management
ABSTRACT N° SOFCOT24-529
La check List en orthopédie n’est pas du temps perdu, c’est plus de sécurité pour le patient et un confort pour le chirurgien.
Foad Lamnaouar* 1, mihai STANCIULESCU2, Faycel Aloui1, Abdel-Massih ABOU CHAAYA1
1CH argenteuil, paris, France, 2orthopedie, CH argenteuil, paris, France
Introduction : La check-list en chirurgie améliore le travail en équipe et la sécurité des patients, elle permet entre autres une prévention et une récupération des événements indésirables associés aux soins. Elle concourt à améliorer la culture de sécurité des professionnels et par là même la qualité de vie au travail.
Material and methods : Nous allons mener une recherche bibliographique dans PubMed / Google Scholar/ Medline et Science Direct.
Mots clés : qui seront déterminés en analysant les concepts clés liés à la thématique de la recherche
Aucune restriction ne sera appliquée par rapport à la date d’apparition ou de langue.
Results : - Faire un descriptif des Never évents en chirurgie orthopédique.
- Particularité de la chirurgie en orthopédie.
- Les difficultés rencontrées pour l’instauration de la check List.
- Les opportunités existantes pour la check list en orthopédie.
- Rapporter les différentes expériences dans ce domaine.
Discussion : Partant du principe : « Adapter la check-list pour mieux l’adopter », Apres l’analyse des données nous aurons comme objectif d’élaborer une check List adapté a la chirurgie orthopédique, penser aux différents moyens pour une implantation réussie dans la pratique quotidienne.
Conclusion : la securité des patients en chirurgie est un probleme de santé publique, le personnel du bloc operatoire doit etre conscient de l'ampleur du probleme et doit contribuer de facon mutuelle a prevenir les erreurs evitables.
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Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
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ABSTRACT N° SOFCOT24-584
Impact psychologique des fractures péri-implantaires non prothétiques : étude rétrospective de 136 patients
Brahim Demnati* 1, Elmehdi boumediane2, Zakaria Chabihi2, siham Dkhissi3, yassine fathelkhir2, mohamed amine benhima2, Samir ibnmoussa1, mohamed Rafai4, Imad abkari2, Mohamed Rahmi4
1Laboratoire de chimie, biochimie, nutrition et environnement, faculté de Médecine et de Pharmacie, , Université Hassan 2, Casablanca, 2Service de Chirurgie Orthopédique Traumatologie B, CHU Mohammed VI,, CHU Mohamed VI, 3Université Cadi Ayyad, Université Cadi Ayyad,, Marrakech, 4Service de traumatologie-orthopédie pavillon 32. Centre hospitalier universitaire Ibn Rochd. , Université Hassan 2, Casablanca, Morocco
Introduction : Les fractures péri-implantaires non prothétiques (FIPP) sont une complication rare mais sérieuse de la chirurgie orthopédique, ayant un impact potentiel sur le bien-être psychologique et la qualité de vie des patients. Cette étude vise à évaluer l'impact psychologique des FIPP chez 136 patients opérés entre 2019 et 2023, en utilisant des échelles et questionnaires validés.
Material and methods : Les données ont été recueillies auprès de patients ayant subi une intervention pour FIPP, avec une évaluation psychologique à l'aide de divers outils. Des échelles et questionnaires ont été utilisés pour mesurer l'anxiété, la dépression, le stress perçu, le stress post-traumatique, la santé physique et mentale. Des facteurs tels que le nombre d'interventions, le délai depuis le traitement initial, le niveau de douleur postopératoire et les complications postopératoires ont été pris en compte.
Results : Les résultats ont révélé des niveaux plus élevés d'anxiété, de dépression, de stress perçu, de stress post-traumatique, et des niveaux de santé physique et mentale inférieurs chez les patients atteints de FIPP par rapport à la population générale. Des associations significatives ont été observées entre ces résultats psychologiques et des facteurs tels que le nombre d'interventions, le délai par rapport au traitement initial, le niveau de douleur postopératoire et les complications postopératoires.
Discussion : La discussion met en lumière l'impact psychologique significatif des FIPP, soulignant l'importance des facteurs cliniques dans ces résultats. Les stratégies d'adaptation les plus courantes, telles que l'acceptation et le recadrage positif, sont discutées, de même que les moins courantes comme le déni et la consommation de substances.
Conclusion : Cette étude suggère que les patients atteints de FIPP pourraient bénéficier d'interventions psychologiques visant à réduire leur détresse et à améliorer leur qualité de vie. Les résultats soulignent l'importance d'une approche holistique dans la
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Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
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Infections
ABSTRACT N° SOFCOT24-1012
Tuberculose à la main : défis et prise en charge
Doha Laamarti* 1, Hela Bouzouaya1 on behalf of Bouzouaya, Riadh Maalla1
1CHU La Rabta, Tunis, Tunisia
Your abstract : La tuberculose, un défi majeur de santé publique dans les pays en développement, présente rarement des atteintes à la main et au poignet (2 à 4%). En raison de l'évolution silencieuse, son diagnostique est souvent retardé. Bien que le traitement médical soit généralement efficace, le résultat fonctionnel dépend du stade évolutif, justifiant parfois une intervention chirurgicale pour le diagnostique et la gestion des séquelles.
Material and methods : Nous exposons le cas d'une patiente de 54 ans, droitière et agricultrice, ayant manifesté une tuméfaction douloureuse à la face palmaire de l'auriculaire droit, évoluant sur une période de 10 mois dans un contexte d'apyrexie. Une investigation exhaustive des démarches diagnostiques et thérapeutiques afférentes à cette observation a été entreprise en vue d'apporter une compréhension approfondie du cas clinique.
L'évaluation de la patiente a inclus une anamnèse détaillée et un examen clinique approfondi. Les procédures diagnostiques ont impliqué des analyses biologiques et des examens d'imagerie médicale. Le protocole thérapeutique a combiné chirurgie et traitement médical, basé sur les résultats anatomopathologiques. Un suivi régulier a été effectué pour évaluer l'évolution clinique.
Results : La réponse au traitement a été évaluée sur deux aspects principaux. Sur le plan infectieux, la chimiothérapie a démontré une réponse favorable, se manifestant par la résolution complète des signes cliniques. Côté orthopédique, l'état fonctionnel de la main a été un indicateur majeur, soulignant l'efficacité globale des interventions entreprises.
Discussion : La tuberculose à la main présente des défis diagnostiques en raison de sa polymorphie clinique. Les localisations digitales peuvent imiter un rhumatisme inflammatoire, avec douleurs et tuméfactions. Les tests biologiques et l'IDR sont évocateurs mais non spécifiques. L'IRM est précieuse pour diagnostiquer les lésions inflammatoires.
La biopsie osseuse demeure le moyen diagnostique le plus fiable, révélant des caractéristiques histologiques spécifiques. Malgré des difficultés à détecter le bacille, le diagnostic précis guide un traitement efficace.
Le traitement médical seul montre une évolution favorable, mais les séquelles fonctionnelles restent fréquentes.
Conclusion : En conclusion, la tuberculose à la main, bien que rare, nécessite une approche diagnostique précise. Malgré les séquelles fonctionnelles possibles, une détection précoce et un traitement approprié sont essentiels pour optimiser les résultats. Une surveillance continue post-traitement est impérative pour évaluer l'évolution et adapter la prise en charge en conséquence.
Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
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Infections
ABSTRACT N° SOFCOT24-1061
Les séquelles dans les arthrites de la hanches de l'enfant dépendent de la localisation anatomique du foyer microbien initial et de la precocité de son traitement  propos de 126 cas
Rabah Atia* 1
1Faculté de Médecine, Universté Badji Mokhtar, Annaba, Algeria
Introduction : L’objectif du travail est un essai de classification anatomie pathologique de la lésion initiale expliquant les séquelles et une proposition d’une conduite thérapeutique pour limiter les séquelles.
Material and methods : Etude rétrospective : 1987-2017: 126 patients, 127 hanches 79 garçons et 47 filles 38 hanche droites, 45 gauches et 1 bilatéral 41 cas recensés en été La clinique et la biologie ont conduit à une ponction positive. L’arthrotomie est la règle. La biopsie a confirmé la non spécificité. L’antibiothérapie, le drainage et le plâtre ont suivi. Une radiographie est faite les 15e, 30e, 60e, 90e jour, et à long terme
Results : L’analyse de l’image, l’interligne, le cotyle, le noyau céphalique, le col fémoral, la région trochantero-diaphysaire ont permis les conclusions suivantes : atteinte synoviale pure (37%), atteinte du noyau céphalique (18%), atteinte du col anatomique (22%), atteinte iliaque et cotyle (15%), atteinte trochantero- diaphysaire (07%).
Conséquences de la lésion initiale et Classification
Groupe 1: l’atteinte synoviale entraîne l’atteinte du cartilage articulaire et la chondrolyse.
Groupe 2: l’atteinte du noyau céphalique entraîne la nécrose céphalique et l’ostéochondrite
Groupe 3: l’attente du col entraîne la fragilisation, le cisaillement, le décollement épiphysaire, la fracture, la pseudarthrose, la nécrose secondaire du noyau.
Groupe 4: l’atteinte de l’os iliaque entraîne un cotyle fragilisé, une profusion et une luxation centrale.
Groupe 5: l’atteinte trochantero-diaphysaire entraîne une fragilisation, une fracture pathologique et un télescopage. L’atteinte des centres de croissance entraîne une nécrose massive et des complications communes Le traitement le plus précoce possible peut redonner une hanche normale
Discussion : La propagation du germe se fait par voie sanguine. Le hasard y préside, le germe touche la synoviale ou le réseau metaphyso-épiphysaire. Dans les arthrites pures, le germe est apporté directement à l’articulation : les vaisseaux périostes traversent le manchon capsulaire pour irriguer la synoviale. Dans les ostéo-arthrites le germe se localise dans la zone metaphyso-épiphysaire la propagation rapide se fait la cavité articulaire. L’inoculation et la destruction cartilagineuse de proche en proche sont la conséquence des ferments protéolytiques des germes. Seule la théorie vasculaire explique les deux phénomènes. Il y a des arthrites d’une part et des ostéo-arthrites d’autre part.
Conclusion : Au départ on est en face de la même clinique, la même radiographie et la même biologie. A un stade plus avancé, l’atteinte osseuse est toujours présente. Le retard au diagnostic de la prise en charge est très fréquent malgré la symptomatologie riche et parlante. Les phénomènes mécaniques sont une autre source des complications graves.
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Infections
ABSTRACT N° SOFCOT24-1135
Importance de l’infrastructure dans les infections du site opératoire en Orthopédie Aspects epidemio-cliniques et thérapeutiques à propos de 1251 patient
Rabah Atia* 1, 1
1Faculté de Médecine, Université Badji Mokhtar, Annaba, Algeria
Introduction : La chirurgie orthopédique peut être à l’instar de toutes les chirurgies greffée d’infection du site opératoire (ISO) qui évolue vers l’ostéite en raison de la proximité de la plaie opératoire
Material and methods : Etude transversale prospective en orthopédie incluant tout patient opéré au niveau de deux blocs opératoires et appartenant à la classe 1 ou la classe 2 ou la classe 3 selon Altmeier
Results : 1251 patients. 75% masculin. Age moyen 33 ans. 90% opérés en urgence, 90% ostéosynthèse. 85% index NNIS 0.19% Incidence globale 11% Prédominance masculine, age10-50 ans. 21% révélées pendant l’hospitalisation. 70% index NNIS0, 77% ostéosynthèse Profonde, 63%, 13% osseuse. Le staphylocoque aureus est le germe le plus fréquent. Antibiothérapie reprise chirurgicale, 66% Evolution, ostéite chronique 37% (jambe sur ECM). 18% séquelles, raideur, raccourcissement, amputation aucun décès
Discussion : L’index NNIS et l’âge ne sont pas facteurs de risque, l'ostéosynthèse, l'urgence, le bloc opératoire et la durée opératoire le sont. Mulwijk retrouve une incidence de 2.7% et Thul 12.5% Incidence, groupe des urgences, 2 fois plus élevée ; 7.1% versus15.7% un OR de 2.45 et un intervalle de confiance de 1.41 à 4.28 plaidant en faveur du rôle favorisant les ISO des urgences. 46% opérés le jour même et 90% opérés dans un délai de 48 heures. 78.6%% après la sortie (études : 60- 80%) L’incidence passe de 5.8 à 1 mois à 11% à une année En chirurgie propre (classe1) notre incidence est de 2.1 sous une antibioprophylaxie non conforme, systématiquement sous antibiotiques anti staphylococciques juste après l’intervention maintenue pendant 24 à 48 heures (littérature. Inférieur à 1%). Toutes les ISO ASA1 et 2 (pas un facteur de risque septique) Le taux d’ISO est multiplié par 3 si plus heures opératoires (10% versus 26.7%, p< 0.000). 99% ont un index de risque NNIS0. 69% ayant un index NNIS0 soit une incidence de 9%. Type d’ISO : infections superficielles 37% des cas. 63% profonde, 13% atteinte osseuse . Prédominance des formes aiguës bruyantes. Germes identiques aux études allemande et vietnamienne (même recrutement et durée du suivi). Staphylocoque aureus E. coli, Pseudomonas et KES. Traitement en fonction du micro-organisme le plus suspecté. Plusieurs facteurs favorisent l’évolution vers l’ostéite chronique propre à l'orthopédie
Conclusion : La surveillance des ISO en orthopédie et traumatologie doit obligatoirement se faire à long terme en présence de matériel d’ostéosynthèse (1 année)
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Infections
ABSTRACT N° SOFCOT24-1178
Snake bite poisoning and compartment syndrome
Samar Ben Mrad* 1, Meriem Ben Khedher1, Doha Laamarti1, Zmorda Messioui1, Meryem Chaieb1, Nidhal Mahdhi1
1CHU Sahloul, Sousse, Tunisia
Your abstract : Snake bite poisoning is frequent in our country, and while the treatment of general disorders became standardized, local disorders are still unrecognizable and consequently diagnosed lately. Compartment syndrome in poisonings is particular in both its physiopathology and treatment. The purpose of this series is to report the differences between classical and snake bite compartment syndromes and show the functional results of the surgical treatment.
Material and methods : We present in this study 3 cases of snake bite poisoning compartment syndrome managed in the plastic and reconstructive surgery department.
Results : Our patients were adults. They consulted at 6, 14 and 35 hours respectively. The complaint was mainly local cutaneous disorders and severe pain of the injured limb. The compartment syndrome was diagnosed in two cases. Fasciotomies were indicated in all three cases. Cutaneous and muscle necrosis was constant. Congestion and microthrombosis were extended to the whole limb in two cases. Clinical nerve suffering eased gradually in the following 48 hours but did not achieve full recovery.
Discussion :
After a snake bite, there is increased local vascular permeability, leading to fluid accumulation and increased pressure, which can compromise blood flow and potentially result in ischemic contracture and amputation if left untreated. Local symptoms of snake bites include paresthesia, pain, swelling, redness, bruising, lymphangitis, and bullae. These symptoms can evolve individually without developing compartment syndrome, making diagnosis challenging. Preventive incisions are no longer recommended and have been replaced by intensive supervision, proper cleansing, dressing, and limb elevation. The intensity of swelling must be assessed throughout the limb and differentiated from compartment tension, which is the main sign of compartment syndrome. Paresthesia and muscle paralysis are vague parameters because they can be caused by direct venom toxicity. Congestion and micro-thrombosis are directly implicated in the onset of compartment syndrome due to their interference with swelling resorption
Conclusion : Snake bite compartment syndrome is a particular entity that must be assessed differently from the standard post-traumatic compartment syndrome in order to correctly treat it and avoid the functional and aesthetic sequalae deriving from it.
Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
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ABSTRACT N° SOFCOT24-229
Caractéristiques épidémiologiques et fonctionnelles des phlegmons des gaines fléchisseuses : étude de 13 cas et revue de la littérature.
Fedi Dahech1, Nizar Sahnoun1, Cyrine Fourati* 1, Wassim Zribi1, Zoubaier Ellouz1, Hassib Keskes1
1Service de Chirurgie Orthopédique et Traumatologique, CHU Habib Bourguiba, Sfax, Tunisia
Your abstract : Le phlegmon des gaines fléchisseuses est une infection grave entraînant un handicap fonctionnel de la main. Il s'agit d'une urgence thérapeutique. À partir des observations d'une série de patients opérés dans notre service, nous tentons de décrire les aspects cliniques et épidémiologiques de cette pathologie.
Material and methods : Une étude rétrospective a été menée sur 13 patients : 5 femmes et 8 hommes, d'âge moyen de 36 ans, provenant pour 70 % de milieu rural ; tous étaient droitiers. Le délai moyen de consultation était de 6 jours. 75 % des patients n'avaient reçu aucun traitement préalable. Tous présentaient des symptômes évocateurs d'impotence fonctionnelle, d'œdème et de douleur au niveau de la main. Ils ont été traités par excision portale du tissu infecté et nécrotique, suivie d'une immobilisation et d'une antibiothérapie à l'amoxicilline-clavulanique pendant au moins 2 semaines.
Results : 38 % des patients opérés étaient au stade I avec un synovium satisfaisant, et 62 % au stade II nécessitant une synovectomie complète. 23 % des patients ont nécessité une excision supplémentaire. Après 10 jours, l'un des patients a bénéficié d'une intervention de couverture secondaire. Pour les patients consultant plus de 7 jours après le début des symptômes, 80 % provenaient de milieu rural et tous présentaient un phlegmon au stade II. Les examens bactériologiques ont isolé un Staphylococcus aureus dans 4 cas, la culture étant négative pour les autres. La durée moyenne d'hospitalisation était de 5 à 7 jours. La rééducation a commencé en moyenne après 15 jours, et les activités limitées ont repris à partir du 45e jour après la cicatrisation. Lors du dernier suivi, 83 % des patients présentaient une raideur articulaire des interphalangiennes.
Discussion : Le phlegmon des gaines fléchisseuses peut résulter d'une inoculation directe, d'une diffusion à partir d'un site infectieux voisin ou d'une transmission hématogène. Plusieurs facteurs de risque ont été identifiés, tels que le diabète, l'immunosuppression et le tabagisme. Le résultat fonctionnel est d'autant plus mauvais que le stade initial est avancé, que l'infection est due au streptocoque B-hémolytique et que la prise en charge thérapeutique est retardée.
Conclusion : Le phlegmon des gaines fléchisseuses touche une population jeune et active. Un traitement chirurgical le plus rapidement possible, sans prescription aveugle d'antibiotiques, réduirait la durée d'hospitalisation et de convalescence et minimiserait les séquelles fonctionnelles.
Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
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Infections
ABSTRACT N° SOFCOT24-317
Ostéoarthrite tuberculeuse du pied . À propos de six cas
Benattou Belbachir* 1 and SACOT- Algérie
1SACOT, Alger, Algeria
Your abstract : L’ostéo-arthrite tuberculeuse du pied reste une localisation inhabituelle de la tuberculose ostéo-articulaire des membres et pose un problème de retard diagnostique . L’objectif de cette étude prospective est d’analyser les aspects diagnostiques et thérapeutiques à travers d'une série de 6 cas
Material and methods : Il s’agit d’une analyse prospective de six cas cliniques pris en charge 2009 et 2019 pour une ostéo-arthrite tuberculeuse du pied ou de la cheville avec une moyenne d’âge de 32 ans (22 et 54) à prédominance féminine (4/2) avec 4 localisations talo-crurales ,2 tarsiennes, Le retard diagnostique était en moyenne 4mois (11 -02). La notion de contage tuberculeux a été retrouvée chez les 4 patients (tuberculose pulmonaire ; mal de pott, adénite tuberculeuse ..). La lyse osseuse a été le principal aspect radiologique évocateur avec la triade radiologique de Phemister dans les 4 cas. Pauci bacillaire le diagnostic bactériologique était retenu sur une preuve histologique (lésion caséeuse) dans la moitié des cas. Le traitement chirurgical effectué dans un premier temps par biopsie exérèse de la lésion avec « lyophilisation » avec un comblement osseux in situ (2cas) et une arthrodèse était indiquée chez 3 patients dans un deuxième temps opératoire suivie d’une chimiothérapie antituberculeuse avec protocole de neuf mois a été appliqué à nos patients avec une observance de 85%
Results : Au dernier recul de 8 ans (14 -5) sur 4 cas (2perdus de vu) les lésions sont stabilisées avec un score algo-fonctionnel AOFAS moyen de 78,6% (89,2% et 68, %) ; avec deux récidives qui ont révisée par arthrodèse.
Discussion : La tuberculose ostéo-articulaire extra rachidienne est en recrudescence pandémique (immunodépression, brassage des populations) avec retard diagnostique avec tableau clinique atypique subaigu peu évocateur, syndrome infectieux inconstant (réactivation BK) latents. On distingue le plus souvent une ostéo-arthrite qu’une les arthrites pures ou et ostéite fistulisée du pied ; avec un diagnostic tardif pose le problème de prise en charge thérapeutique conservateur, dont l’IRM reste l’examen de choix pour un diagnostic précoce qui repose sur une preuve bactériologique. Le pronostic dépend de la précocité du diagnostic, de la bonne observance thérapeutique et du terrain. La majorité des experts recommandent une durée minimale d'antibiothérapie antituberculeuse de 9 à 12 mois
Conclusion : L’ostéo-arthrite tuberculeuse du pied est une localisation inhabituelle. Ainsi que tout tableau clinique atypique traînant ou toute lésion osseuse suspecte doit faire évoquer le diagnostic . L’examen anatomopathologique est indispensable pour le diagnostic de certitude afin d’éviter tout geste chirurgical agressif intempestif car le traitement est avant tout médical. La sanction est chirurgicale par exérèse –évidement (+ biopsie pour une preuve histologique). La chimiothérapie antituberculeuse selon un protocole rigoureux est une impérative thérapeutique. L’évolution est favorable au détriment parfois d’ankylose articulaire
Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
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ABSTRACT N° SOFCOT24-609
Incisional Negative Pressure Wound Therapy (iNPWT) vs. Standard dressing after total hip arthroplasty revision (rTHA) or total knee arthroplasty revision (rTKA) surgery, a randomized controlled trial (RCT; BERLYTZ Study)
Diane Wernly* 1, Olivier Borens2, Sylvain Steinmetz1
1Orthopédie Traumatologie, CHUV, 2Hirslanden, Lausanne, Switzerland
Introduction : Few studies estimated that each day of persistent wound drainage increases the risk of wound infection after hip or knee arthroplasty revision surgery. The use of iNPWT could reduce wound dehiscence and improve fluid drainage.
This study aims to assess wound healing in patients with primary closed surgical incisions following the iNPWT or standard dry dressings in patients undergoing THA or TKA revision surgery. The primary outcome measure was the absence of oozing by the seventh-day post-operation.
Material and methods : This prospective randomized controlled trial aims to compare the effectiveness of iNPWT with standard dry dressings in patients undergoing rTHA or rTKA. Using block randomization, patients were randomized into iNPWT or standard dressing groups in a 1:1 ratio. Two experimented surgeons performed all revision surgeries. Following surgery, patients in the iNPWT group received an intra-operative application of Prevena® by 3M, maintained sterilely for seven days before being replaced by a dry dressing. Patients in the standard group received a dry sterile dressing. All surgical wounds were evaluated on the seventh-day post-operation, and the dressing stains were examined for drainage.
Results : Between 2020 and 2022, 121 patients underwent an arthroplasty revision surgery, with a mean age of 70 years (+/- 9.9), 52% men. The distribution of arthroplasty revision included 58 rTHA and 63 rTKA. Among them, 61 received standard dry dressings, and 60 received iNPWT. After seven days, iNPWT showed a significant reduction in oozing compared to the dry dressing only (43/59 (72.9%) vs 32/60 (53.3%); p=0.0272). There was no significant difference between the control and iNPWT cohorts regarding blood transfusion, skin complications, postoperative complications, or length of stay. No adverse events were reported in either in each group.
Conclusion : This randomized controlled trial demonstrates that applying iNPWT therapy postoperatively in patients undergoing total hip or total knee arthroplasty revision surgery significantly reduces oozing seven days after the surgery.
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Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
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Infections
ABSTRACT N° SOFCOT24-782
A propos d'un cas d'infection fongique post ligamentoplastie du genou
Oussama Hamdi* 1, Ameni Ammar1, Mohamed Samih Kacem1, Fawez Bousaadoun1, Mahmoud Smida1, Mohamed Samir Daghfous1
1Services des urgences orthopédiques, Institut Mohamed kassab, Tunis, Tunisia
Your abstract : L'arthrite septique est une complication rare de la reconstruction arthroscopique du ligament croisé antérieur (LCA). L'origine fongique est exceptionnelle et touche généralement les patients immunodéprimés. Candida Glabrata est exceptionnellement impliquée. A travers un rapport de cas et une revue de la littérature, nous avons tenté d'élucider les facteurs de risque de cette complication, son traitement et les recommandations pratiques pour l'éviter.
Material and methods : Nous rapportons un cas rare d’arthrite septique à Candida Glabrata compliquant une ligamentoplastie arthroscopique du LCA chez un patient immunocompétent.
Results : Le patient a eu un lavage chirurgical, une synovectomie et un traitement antifongique. L'évolution clinique et biologique a été bonne.
Discussion : Les signes cliniques sont similaires à ceux de l'arthrite septique classique, sauf que l'évolution est beaucoup plus lente dans l'arthrite fongique. Cependant, cela peut provoquer de graves lésions ostéocartilagineuses. La ponction articulaire est la clé du diagnostic. Nous recommandons de faire des recherches mycologiques, en plus des recherches bactériologiques, afin de ne pas manquer un germe fongique qui, bien que rare, peut provoquer de graves lésions ostéoarticulaires s'il n'est pas traité suffisamment tôt et de manière adéquate.
Conclusion : Le traitement est médico-chirurgical. Il n'existe pas de consensus sur la prise en charge thérapeutique. Le premier objectif du traitement est de protéger le cartilage articulaire et de préserver le greffon. Le retard du traitement conditionne le pronostic fonctionnel du genou.
Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
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ABSTRACT N° SOFCOT24-854
Masquerade case et si un petit abcès de la cuisse n'était que la pointe de l'iceberg ?
Fatima_Zohra Cherfi* 1 on behalf of Amghar/Ounas/Saidi/Talantikite/Guedjal/Amimeur/Benzemrane and Amghar/Ounas/Saidi/Talantikite/Guedjal/Amimeur/Benzemrane
1CHU douera, Alger , Algeria
Your abstract : Ce cas clinique illustre de manière poignante la possibilité qu'une affection puisse se manifester à travers des symptômes éloignés de sa localisation initiale. Ce qui semble être visiblement un abcès sur la face interne de la cuisse est en fait la manifestation d'une spondylodiscite infectieuse d’étiologie inconnue.
L’objectif de notre étude est de mettre en lumière l’importance d’une bonne démarche diagnostique dans le but d’arriver à une étiologie bien précise afin d'établir un traitement adéquat.
Material and methods : Nous rapportons le cas d'un patient âgé de 32 ans, toxicomane, avec des antécédents d'un épanchement pleural non documenté, suivi pour une hernie discale L4-L5 traitée médicalement, ainsi qu'une hépatite C. Il se présente aux urgences pour un petit abcès de 2 cm à la face interne de la cuisse droite, accompagné d'une altération de l'état général, d'une psoïtis et d'une fièvre. Les bilans biologiques ont révélé un syndrome inflammatoire marqué
Face à l'aggravation des symptômes, à l'augmentation du volume de l'abcès et à l'apparition d'une pyurie franche, mais surtout devant la discordance entre les symptômes observés et le diagnostic présumé, la nécessité d'une approche diagnostique approfondie s'est imposée.
L'IRM a mis en évidence un abcès volumineux s'étendant depuis la région sous-rénale jusqu'au tiers proximal de la face interne de la cuisse droite, secondaire à une spondylodiscite L4-L5.
Le patient a été admis au bloc opératoire en urgence pour un drainage chirurgical et une mise à plat de l'abcès de la cuisse, où une biopsie a été réalisée pour étude anatomopathologique et des prélèvements ont été effectués pour étude cytobactériologique, afin d'établir un schéma thérapeutique adapté.
Results : Cette exploration nous conduit avec assurance vers le diagnostic d'une spondylodiscite infectieuse d'origine énigmatique.
Discussion : Il convient de souligner que l'étape la plus cruciale dans notre approche diagnostique demeure l'identification de l'étiologie sous-jacente, car cela oriente directement le choix du traitement
En premier lieu, nous considérons les germes spécifiques tels que la tuberculose, qui demeure le plus probable en raison des données épidémiologiques du pays, d'une part, et des antécédents d'épanchement pleural, d'autre part. Cette association, conjuguée à la clinique latente,renforce fortement cette hypothèse.
Ensuite,la brucellose constitue également un diagnostic à considérer, étant donné la nature agricole du pays et la présentation clinique
Et en dernier lieu, nous devons également envisager les germes non spécifiques et opportunistes
Conclusion : Le diagnostic de la spondylodiscite lombaire, bien que souvent évident, peut parfois se révéler dans un tableau clinique totalement atypique, tel qu'un abcès de la cuisse, ou une arthrite du grand trochanter. Ces présentations inhabituelles mettent à l'épreuve notre vigilance et notre démarche diagnostique.
Devant la diversité des étiologies possibles, la tuberculose émerge comme le germe le plus fréquemment rencontré.
Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
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Theme of the year: Quality of life in the workplace
ABSTRACT N° SOFCOT24-1122
Un nouvel outil de gestion des commandes des dispositifs médicaux d'ostéosynthèse orthopédique
Wiem Guibane* 1, Mariem Gargouri 1
1Centre de Traumatologie et Des Grands Brûlés , Ben Arous , Tunisia
Your abstract : Une bonne gestion des approvisionnements des dispositifs médicaux implantables d’ostéosynthèse ( DMIO) implique d’assurer la sécurité du patient, la qualité du circuit des dispositifs médicaux et une immobilisation financière minimale. Un premier travail d'optimisation a été fait durant l'année 2020, afin de diminuer le nombre de commandes tout en répondant aux exigences sécuritaires et financières.
Notre objectif était de suivre à plus long terme l'impact de la méthode mise en place il y a 3 ans.
Material and methods : Les approvisionnements en dispositifs médicaux implantables d’ostéosynthès de notre établissement sont basés sur la méthode au calendrier : commandes à jours fixes avec quantités variables. Les dispositifs détenues en stock dans le dépôt permanent ont été classées de manière décroissante selon leur consommation en valeur. La méthode ABC a permis de déterminer quatre classes pour définir les délais entre les commandes. Classe A : 80% de la valeur annuelle totale, délais entre commandes : 30 j ; Classe B : 10% suivants, 45j ; Classe C : 5% d'après, 60j Classe D : derniers 5%, 120j. Une première réactualisation du palmarès a été faite au cours de l'été 2023 puis en janvier 2024. Une analyse de l'évolution des différents indicateurs d'activités a été réalisée : nombre de commandes, nombre de lignes et nombre de commandes urgentes.
Results : Lors de la dernière réévaluation, 12% des DMIO ont vu leur délai de commande corrigé. Cependant, la répartition globale des DMIO dans les différentes classes reste similaire à celle de 2021 : Classe A = 5,2%, B = 7%, C = 9,3% et D = 78,5%. Diminution de 24% du nombre de lignes commandes entre 2019 et 2022. Baisse de 46% du nombre de commandes urgentes entre 2019 et 2022. Diminution de 10% du nombre de commandes entre 2019 et 2022.
Conclusion : Cette méthode a permis d'améliorer notre gestion des approvisionnements, de diminuer le nombre de commandes (à rapporter à la baisse de 16% du nombre de références) et ainsi de diminuer l'impact économique du stock. Néanmoins, elle exige une mise à jour régulière des fichiers informatiques avec la révision des délais de commandes et des seuils de sécurité en fonction de la criticité du dispositif (d’urgence Traumatologique, nouvelle technique mise en place, dispositifs onéreux…) tout en appliquant les décisions de référencement prises en Commission du Médicament et des Dispositifs Médicaux Stériles.
Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
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Theme of the year: Quality of life in the workplace
ABSTRACT N° SOFCOT24-1215
Lombalgies professionnelles chez le personnel d’orthopédie-traumatologie : Étude descriptive et pronostique
Mohamed Taher Ghannouchi* 1, Mohamed Ali Nbaya2, Jihene Hammadi2, Zeineb Mlik2, Marwa Bouhali3, Ahmed Marouane3, Hassen Ammar1, Hedi Moez Ben Ayed1
1Service de chirurgie orthopédique et traumatologique, Hôpital Universitaire de Gabès, 2Service des urgences, Hôpital Universitaire de Gabès, 3Service d'anesthésie-réanimation, Hôpital Universitaire de Gabès, Gabès, Tunisia
Your abstract : La lombalgie est une atteinte fréquente chez le personnel de santé. Son incidence dépend de plusieurs facteurs environnementaux, socio-économiques et professionnels. Du fait de sa chronicité, leur impact sur la vie professionnelle peut altérer la qualité des soins et le rendement professionnel.
Notre objectif était d’étudier les facteurs dont dépendent les lombalgies chez le personnel de santé et leur impact sur la vie professionnelle au service et au bloc opératoire d’orthopédie-traumatologie.
Material and methods : Il s’agit d’une étude prospective descriptive et pronostique sur les lombalgies chez le personnel exerçant en orthopédie-traumatologie. Les caractéristiques étudiées sont : le sexe, l'âge, l'IMC, les horaires de travail, le secteur d’activité et le délai d’apparition des lombalgies.
Results : 19 agents (2 chirurgiens, 14 cadre paramédical et 3 ouvriers) ont été interrogés dont 11 de sexe masculin et 8 de sexe féminin avec un sexe ratio de 1.3. L’âge moyen était 37 ± 11.83 ans. La moyenne d’IMC était de 26,89 avec un minimum à 20 et un maximum à 36. 12 personnes ayant un IMC supérieur á 25. 31,6% avaient des antécédents médico-chirurgicaux. 68% exerçaient au bloc opératoire d’orthopédie, 26,3% dans le service d’hospitalisation et 5,3% à la consultation externe. Les horaires de travail étaient répartis comme suit : 52,6% travaillaient des journées et des gardes, 15,8% étaient fixes par nuit travaillant pendant 12 heures consécutives et 31,6 travaillaient exclusivement le jour. Le délai d’apparition des lombalgies était corrélé á l’ancienneté au travail. Le délai moyen était de 6 ans avec un délai plus précoce de 4 ans pour le personnel du bloc opératoire. La douleur n’était handicapante chez aucun patient. Elle entrave le travail chez 21.1% des participants, a un impact tolérable chez 68.4% et sans impact chez 10.5%. La majorité des lombalgies étaient des lombosciatiques L5 (52%), suivies des lombocruralgies L4 (21,1%). Une hernie discale a été retenue comme diagnostic étiologique chez 26.3% des participants et une arthrose lombaire chez 15.8% des participants. 68.4% sont sous traitement médicamenteux au long cours. Le nombre de jours de congé de maladie pour ces pathologies était de 3.05 semaines/an avec un minimum de 1 semaine/an et un maximum de 10 semaines/an. La corrélation entre l’augmentation du nombre de jour de congé de maladie et l’affectation au bloc opératoire était significative. La corrélation entre la profession paramédicale et l’augmentation du nombre de jour de congé de maladie était significative.
Conclusion : Le travail au bloc opératoire et la profession paramédicale étaient les facteurs les plus prédictifs d’une apparition précoce de lombalgies chez le personnel d’orthopédie-traumatologie et d’une progression plus sévère plus marquée de la maladie au cours de la carrière professionnelle.
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Theme of the year: Quality of life in the workplace
ABSTRACT N° SOFCOT24-142
Nouveau parcours de soins en chirurgie orthopédique:
aménagement des espaces de rééducation
Yves Y. Michaud* 1
1Haut Rhin, Hôpital Schweitzer, Colmar, France
Introduction : L’état d’esprit et la motivation sont essentiels en chirurgie. Nous avons ainsi souhaité aménager les espaces utilisés pour la rééducation des prothèses de hanche et de genou avec des photos de forêts pour transformer la rééducation dans un couloir d’hôpital en une marche en forêt apaisante et relaxante.
Material and methods : Nous avons utilisé des photos grand format pour créer une ambiance immersive. Un éclairage et une ambiance sonore et musicale sont également à l’étude pour compléter le projet. Le couloir est aménagé sur le thème de la forêt et des lacs et l’escalier sur le thème de la montagne. Les équipes de soins ont été associées à chaque étape du projet. Ces Mesures s’inscrivent dans le prolongement des procédures de récupération améliorée et de l'amélioration de qualité de vie au travail (création d’atelier de bien-être au travail, aménagements des horaires de travail: semaine de 4 à 2 jours en alternance…)
Results : Une enquête de satisfaction a montré que le projet est très bien accueilli par les patients et le personnel.
Discussion : Nous espérons ainsi améliorer les conditions de séjour des patients et de travail du personnel en créant un cadre agréable et rassurant. Diminuer le stress et l’anxiété grâce aux propriétés apaisantes de la nature. Améliorer la communication thérapeutique en créant un climat de confiance pour encourager la participation aux soins qui conditionne parfois la récupération presque autant que la technique chirurgicale. Encourager des démarches de préventions et d’hygiène de vie, notamment la marche en forêt. Faciliter l’expression des émotions et du stress en utilisant la dimension artistique des photos pour faire le lien entre les émotions et le langage médical parfois difficile à comprendre. Proposer aux patients et au personnel soignant l’expérience d’un moment de sérénité et inciter à la rêverie, pour accéder à un état de bien être malgré la maladie et les difficultés. Renforcer le sens du travail du personnel en permettant une prise en charge globale du patient. Renforcer la cohésion des équipes car il s’agit de mesures simples qui ont permis de réunir les équipes autour de valeurs communes. Améliorer les conditions de travail du personnel car le bien être du personnel va de pair avec celui des patients. Enfin c’est une occasion de valoriser et faire connaitre le patrimoine naturel de notre région et l’entreprise locale qui a accepté de prendre en charge notre projet.
Conclusion : En tant que médecin, il nous semble essentiel de ne pas limiter la prise en charge de nos patients à la seule réussite de l’intervention, mais d’essayer d’améliorer la qualité de vie dans son ensemble autant pour les patients que le personnel car il n’est pas cohérent de prendre soin des patients sans tenir compte également du personnel.
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Tumors
ABSTRACT N° SOFCOT24-1017
Tumeur de Masson : défis diagnostiques et approches cliniques
Doha Laamarti* 1, Hela Bouzouaya1 on behalf of Bouzouaya, Riadh Maalla1
1CHU La Rabta, Tunis, Tunisia
Your abstract : La tumeur de Masson, ou hyperplasie endothéliale papillaire intravasculaire (IPEH), est une lésion vasculaire bénigne rare pouvant être confondue avec un angiosarcome. Bien que généralement localisée à la main et aux doigts, elle présente une localisation exceptionnelle au membre inférieur.
Ce cas clinique présente une manifestation rare de la tumeur de Masson au membre inférieur, offrant des insights cliniques précieux pour le diagnostic et le traitement, tout en contribuant à l'expansion des connaissances sur cette pathologie.
Material and methods : Nous décrivons le cas d'une patiente de 42 ans, de sexe féminin, présentant une formation angiomateuse de la cuisse droite évoluant depuis une durée de deux ans. La tuméfaction a engendré une gêne fonctionnelle, motivant ainsi la décision consensuelle d'entreprendre une exérèse chirurgicale.
Results : À la suite de l'exérèse chirurgicale, la patiente a manifesté une amélioration substantielle, caractérisée par la résolution de la gêne fonctionnelle initiale. L'examen anatomopathologique a révélé la présence de vaisseaux thrombosés associés à une prolifération endothéliale à cellules dodues, orientant vers un tableau d'hyperplasie endothéliale papillaire intravasculaire. Les suites opératoires se sont déroulées sans complication, marquées par une cicatrisation de qualité, et aucune récidive n'a été observée.
Discussion : D'un point de vue clinique, les lésions d'hyperplasie endothéliale papillaire intravasculaire se caractérisent par des nodules fermes de petite taille, présentant une couleur allant du rouge au bleu.
Bien que ces lésions se développent généralement dans la peau ou les tissus sous-cutanés à la suite d'une thrombose au sein de diverses structures vasculaires, elles peuvent également émerger au sein de lésions vasculaires préexistantes.
Quoique l'IPEH démontre une localisation préférentielle pour le cou et les extrémités, avec une prédilection particulière pour les doigts, l'IPEH peut apparaître n'importe où dans le corps et à tout âge.
En raison de la non-spécificité et de la variabilité des signes cliniques, le diagnostic de l'IPEH se révèle être un défi. L'interrogatoire du patient, l'examen clinique et, si nécessaire, l'échographie concourent à distinguer l'IPEH d'autres types de lésions vasculaires. Malgré que la pathogenèse exacte de l'IPEH demeure inconnue, elle est hypothétiquement envisagée comme étant d'origine post-traumatique.
Conclusion : En conclusion, la présente étude souligne la complexité diagnostique des tumeurs de Masson en raison de leurs manifestations cliniques variées. Bien que la pathogenèse demeure énigmatique, une approche clinique minutieuse reste cruciale pour une prise en charge adéquate.
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Tumors
ABSTRACT N° SOFCOT24-1143
Panniculite membrano-kystique post traumatique : A propos d’un cas
Achraf Saoudi* 1, Rafed Laouiti1, Alia Zehani2, Mohamed Ali Sbai3, Riadh Maala1
1Service de Chirurgie Plastique, Reconstructrice et Esthétique, CHU La Rabta, 2Service d’Anatomo-pathologie, CHU La Rabta, 3Service de Chirurgie Orthopédique et de Traumatologie, CHU Mohamed Taieb Maamouri, Tunis, Tunisia
Your abstract : La panniculite (Lipodystrophie) membrano-kystique est une entité rare de définition histologique qui correspond à une altération du tissu adipeux se caractérisant microscopiquement par la présence de fentes kystiques bordées par des membranes hyalines acellulaires éosinophiliques Periodic Acid-Schiff (PAS) positif.
Décrite pour la première fois dans le syndrome de Nasu-Hakola associant démence, leucoencéphalopathie sclérosante et lésions osseuses polykystiques, la panniculite membrano-kystique est ensuite rapportée dans d'autres affections : vasculaires, auto-immunes et plus rarement post-traumatique...
Nous rapportons un cas rare d’une patiente âgée de 19 ans, qui s’est présentée avec une tuméfaction légèrement douloureuse de la face postérieure de la cuisse droite avec notion de traumatisme survenu il y a 1 an.
Une échographie a été pratiquée concluant à un lipome avec signes d’atypies.
Les trouvailles per-opératoires ont trouvé une tumeur non encapsulée, adhérente au plan profond qui fait issir un liquide blanchâtre.
L’examen anatomo-pathologique a conclu à une panniculite membrano-kystique.
Material and methods : .
Results : .
Conclusion : La panniculite membrano-kystique est une forme rare et non spécifique de panniculite qui peut se voir dans plusieurs contextes cliniques, rarement en post-traumatique. Son diagnostic est histologique. Sa physiopathologie reste encore mal-élucidée, l’origine circulatoire reste l’hypothèse la plus défendue.
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Tumors
ABSTRACT N° SOFCOT24-1149
Bilateral Elastofibroma Dorsi : A case report and a review of the literature
Naima Baba Ahmed* 1, Moath Al Khawaldeh 1, Omar Farouk Laksari1, Djawad Midas1, Mohamed Medjahed 1
1Chu, Oran, Algeria
Your abstract : L'élastofibrome est une prolifération bénigne rare des tissus mous, avec une localisation typique sous le pôle inférieur de l'omoplate, affectant généralement les femmes âgées.
Son aspect radiologique et sa localisation typique permettent généralement de poser le diagnostic ; une confirmation pathologique est toutefois nécessaire.
Material and methods : Nous rapportons le cas d'une femme de 68 ans. Sans antécédents particuliers. Consultant pour une douleur localisée à la face postérieure de l'épaule droite. L'examen clinique a objectivé des masses bilatérales dans la région infra scapulaire. L'IRM a établit le diagnostic en révélant des tumeurs bilatérales des tissus mous au niveau de la pointe de l'omoplate.
Results : Seule la lésion symptomatique droite a bénéficiée d’une exérèse chirurgicale. L’évolution était marquée par l’apparition des douleurs au niveau de la masse gauche quelques mois après le geste chirurgical d’où l’indication de l’exérèse de cette dernière.
Conclusion : Elastofibrome est une pathologie tumorale bénigne et relativement rare. Dont le diagnostique est habituellement radio-clinique. L'étiologie reste controversée. Nécessitant des études plus en plus approfondies.
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Tumors
ABSTRACT N° SOFCOT24-1150
Les tumeurs à cellules géantes de l’os. Localisations rares.
Mohamed Mimeche* 1, yahia yahiaoui1, Chaouki Derdous1, Nacer khernane1
1service d'orthopedie CHU Batna, université Batna2, Batna, Algeria
Introduction : Les tumeurs à cellules géantes(TCG) siègent souvent dans la région métaphyso épiphysaire des os longs, près du genou. Nous rapportant 10 localisations rares de TCG. L’objectif est de préciser leurs caractéristiques et d’évaluer les résultats du traitement.
Material and methods : Notre série comporte 12 TCG (2012 - 2022). Tous les patients étaient des adultes dont 6 femmes. Les localisations : le calcanéus, le talus, l’os naviculaire, la malléole latérale, le tibia distal, le col fémoral, la région trochantérienne, le radius distal : 3 cas, l’extrémité distale de l’humérus : 2 cas. Le traitement : un curetage large et agressif a été réalisé sans comblement dans : le calcanéus, le col fémoral et la région trochantérienne. Une greffe d’os spongieux en un temps pour les TCG du talus, de la malléole latérale, et 2 parmi les TCG du radius distal. Une reconstruction selon la technique de la membrane induite dans les TCG du radius distal et de l’humérus distal et de l’os naviculaire. Une allogreffe avec substitut osseux dans la TCG du tibia distal à cause du volume important.
Results : L’étude anatomopathologique a confirmé le, diagnostic et nos TCG ont été classée selon LICHTENSTEIN : 10 cas grade I, et 2 cas de grade II. Tous les patients ont été revus. La consolidation des cavités tumorales a été obtenue dans un délai de 3 mois. Le recul minimum est d’une année. Il y’a eu 2 récidives : au niveau du col fémoral, et l’os aviculaire avec extension vers les métatarsiens.
Discussion : Les TCG se localisent aux extrémités des os longs (80%) près du genou, loin du coude. Notre série se compose de plusieurs localisations rares des TCG : L’humérus, le radius, la malléole latérale, le col fémoral, le calcanéus et le talus. Leur diagnostic et leur prise en charge n’a pas posé de problèmes particuliers. Le diagnostic a été évoqué à la radiographie standard, complété par la tomodensitométrie. Nous insistons sur le curetage des cavités pour éviter le risque de récidives locales.
Conclusion : Les localisations rares TCG ne sont pas particulières. L'aspect radiologique doit les évoquer. Le diagnostic positif est purement histologique et le traitement est chirurgical: résection-greffe ou résection-comblement en cas de récidive bénigne.
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Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
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ABSTRACT N° SOFCOT24-1154
Présentation clinico-radiologique atypique d’un sarcome fibromyxoïde de bas grade
Mohammed Mallat1, Mohamed Amine selmene1, Khalil Fendri* 1, mourad zaraa1, hedi Annabi1, sabri mahjoub1
1centre de traumatoogie de ben arous, ben arous, Tunisia
Your abstract : Le sarcome fibromyxoïde de bas grade (SFMBG) ou tumeur d’Evans est une tumeur maligne rare des tissus mous. Il est doté d’un potentiel métastatique à distance et de récidives locales. Une attention particulière doit être attribuée à l’étape diagnostique avant de passer à la chirurgie
Material and methods : Nous rapportons le cas d’une patiente âgée de 17 ans, qui présentait pour tuméfaction de la face latérale de la cuisse droite évoluant depuis 3 mois et augmentant progressivement de taille, sans notion d'altération de l'état général. L’examen a montré l’absence de signes inflammatoires locaux, une tuméfaction de consistance ferme, mobile, légèrement sensible à la palpation et mesurant 4 cm de grand axe.
Results : L’échographie a montré une masse tissulaire de nature non précise. L’IRM a conclu à une masse de 29 mm bien encapsulée sus-aponévrotique de signal central liquidien évoquant une collection d’origine infectieuse.
Une biopsie exérèse a été réalisée. Macroscopiquement, la masse avait un aspect cérébroïde, n’envahissait pas les plans profond et superficiel et facile à réséquer. L’examen anatomopathologique a retenu le diagnostic d'un SFMBG.
Une surveillance périodique sans traitement adjuvant a été proposée à la patiente. Nous n’avons pas noté de plaintes fonctionnelles ni de récidive locale au recul de 24 mois.
Discussion : Le diagnostic de SFMBG dans ce cas n’a pas été évoqué à l’IRM et a été confirmé par l’examen anatomopathologique. L’originalité de cette observation réside dans la discordance clinico-radio-histologique et particulièrement la localisation sus-aponévrotique de la tumeur, dont seuls 2 cas, à notre connaissance, ont été rapportés dans la littérature. Cette tumeur siège en effet habituellement dans les tissus mous profonds des régions proximales des membres ou du tronc. Malgré son évolution lente et son aspect histologique sans atypie, cette tumeur est associée à un haut risque de récidive locale et de métastases à distance d'où l'intérêt d'une surveillance rapprochée et prolongée.
Conclusion : Le SFMBG est une tumeur maligne qui peut avoir une présentation atypique mimant une tumeur bénigne. Sa prise en charge doit répondre aux règles de la chirurgie carcinologique et nécessite une surveillance prolongée.
Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
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ABSTRACT N° SOFCOT24-1181
Le traitement chirurgical des tumeurs glomiques sous unguéales: L’exérèse complète sans dystrophie unguéale
Samar Ben Mrad* 1, Meriem Ben Khedher1, Doha Laamarti1, Zmorda Messioui1, Meryem Chaieb1, Nidhal Mahdhi1
1CHU Sahloul, Sousse, Tunisia
Your abstract : Les tumeurs glomiques sont des tumeurs bénignes rares, se développant à partir du glomus de Masson. La localisation sous unguéale présente un challenge thérapeutique visant une voie d’abord permettant une exérèse complète sans dystrophie unguéale.
Material and methods : Il s’agit d’une étude retrospective. Nous avons revu une série de 14 patients opérés entre 2000 et 2021 pour tumeurs glomiques de la main
Results : L’âge moyen était de 44 ans avec une nette prédominance féminine. Le diagnostic était clinique et radiologique (Imagerie par résonance magnétique). Deux voies d’abord chirurgicales ont été utilisées :La voie trans-unguéale (Pour cinq patients) et la voie péri-unguéale (Pour neuf patients). Une exerèse-biopsie a systématiquement été réalisée. L’examen anatomopathologique a confirmé le diagnostic de tumeur glomique. Après un recul moyen de 3 ans, aucune récidive ni dystrophie unguéale n’a été notée.
Discussion : L’approche chirurgicale des tumeurs glomiques sous unguéales doit tenir compte de l’anatomie vasculaire de l’appareil unguéal ainsi que de l’intégrité du lit unguéal. La voie trans-unguéale a l’avantage de permettre une exérèse macroscopique complète. Cependant elle expose au risque de séquelles inesthétiques.
Conclusion : Le traitement des tumeurs glomiques obéit aux règles générales de la chirurgie tumorale mais aussi celles de la chirurgie de la main. La prise en charge doit tenir compte du risque de récidive et du pronostic fonctionnel et esthétique. L'imagerie par résonance magnétique à haute résolution permet une étude topographique pouvant influencer le choix de l’approche chirurgicale.
Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
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ABSTRACT N° SOFCOT24-1187
Approche Conservatrice en un temps dans le Traitement des Chondrosarcomes de Bas Grade des Os Longs
Ahmed Zendeoui* 1, Hichem Abid 1, Mohamed Hedi Ezzine 1, Yassine Belhedi 1, Khelil Ezzaouia 1, Nefiss Mouadh 1
1CHU Mongi Slim - Marsa , Marsa , Tunisia
Your abstract : Les chondrosarcomes de bas grade des os longs représentent une entité rare mais cliniquement significative, caractérisée par une évolution lente et souvent insidieuse. Leur prise en charge thérapeutique constitue un défi en raison de la nécessité de concilier un traitement efficace tout en préservant la fonctionnalité et la qualité de vie du patient. Nous présentons un cas illustrant la complexité de cette pathologie et la pertinence d'une approche thérapeutique conservatrice.
Material and methods : Nous présentons le cas d'un homme agé de 61 ans présentant une gonalgie d'installation progressive évoluant depuis 1 an rebelle au traitement médicale, associée à une tuméfaction de la face antéro-interne du genou ferme et fixe par rapport au plan profond sans retentissement sur la mobilité du genou et de la hanche, les radiographies montrent une image ostéolytique hétérogène métaphysaire tibiale proximale avec des calcifications intralésionnelles, l'IRM a affirmé la nature cartilagineuse de la matrice; le bilan locorégionale est négatif et une biopsie a été faite montrant un aspect de chondrosarcome de bas grade bien différentié, devant ce tableau nous avons choisi une approche conservateur par résection tumorale et reconstruction osseuse et de l'appareil extenseur.
Results : La chirurgie consistait en une résection de la masse tumorale emportant 3/4 du tendon rotulien et de la tubérosité tibiale antérieure ; Par la suite la reconstruction du défect osseux a été fait à l'aide d'une tablette iliaque corticospongieuse, et la restauration du système extenseur par un greffon type DIDT. Les résultats post-opératoires étaient favorables, avec une reprise satisfaisante de la fonction permettant la marche sans stigmates de récidive jusqu'au dernier recul de 3 ans.
Discussion : Le traitement des chondrosarcomes de bas grade des os longs reste un sujet de controverse. Le curetage intra-lésionnel, seul ou associé à des traitements adjuvants locaux, la résection marginale, et la résection en bloc avec reconstruction biologique ou prothétique sont décrits dans la littérature. En effet, une résection large de ces tumeurs tout en conservant la fonction du membre reste un défi. Notre cas illustre une stratégie thérapeutique intéressante ayant démontré des résultats favorables.
Conclusion : Dans ce cas particulier, l'approche conservatrice a démontré son efficacité, offrant des résultats favorables avec une reprise satisfaisante de la fonction locomotrice, sans récidive à long terme. Cette stratégie thérapeutique représente ainsi une alternative prometteuse dans la gestion des chondrosarcomes de bas grade des os longs.
Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
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ABSTRACT N° SOFCOT24-1217
DERMATOFIBROSARCOME DE DARIER ET FERRAND RÉCIDIVANT DE LA CUISSE : À PROPOS D'UN CAS
Lakhdar Anis Hassam* 1, Mohammed Yacef1, Kamel Achour1, Rachid Azoug1, kamal Doulache1, Douadi Alem1, Samir Tebani1, Nacer Rouag1, Oussam Deham1, Mohamed Sohaib Mekideche1, Reda Harrar1
1EHS Salim Zemirli, Alger, Algeria
Your abstract : Le dermatofibrosarcome de Darier et Ferrand (DFSP) est une tumeur cutanée maligne rare, représentant environ 1% des sarcomes des tissus mous. D'évolution lente mais avec un fort potentiel de récidive locale après exérèse chirurgicale, sa prise en charge reste un défi. Nous rapportons le cas d'une patiente présentant des récidives itératives malgré une chirurgie initiale élargie.
Material and methods : Femme de 46 ans, suivie depuis plus de 15 ans pour un DFSP de la face postérieure de la cuisse initialement traité par exérèse chirurgicale élargie. Deux récidives locales ont été constatées après quelques années, à chaque fois retraitées par reprise chirurgicale élargie. La dernière récidive a été diagnostiquée à 2022, motivant une décision de radiothérapie adjuvante après exérèse.
Results : L'examen anatomopathologique des pièces opératoires a confirmé les récidives de DFSP. Un bilan d'extension réalisé avant radiothérapie était négatif pour une maladie métastatique. La patiente a bénéficié d'une radiothérapie externe sur le lit tumoral à la dose de 60 Gy, bien tolérée. Un suivi par IRM est programmé
Discussion : Le risque de récidive locale du DFSP atteint 60% à 5 ans pour la forme localisée malgré une exérèse chirurgicale initiale complète. Les nouvelles récidives sont difficiles à contrôler par une chirurgie itérative du fait des marges de résection souvent insuffisantes et de l'infiltration locale. Une radiothérapie adjuvante, encore peu étudiée, pourrait permettre un meilleur contrôle locorégional.
Conclusion : Ce cas clinique souligne la difficulté de prise en charge des DFSP récidivants localement au niveau de la cuisse. La radiothérapie constitue une option prometteuse comme traitement adjuvant après exérèse chirurgicale. Un suivi prolongé par IRM reste indispensable pour détecter toute nouvelle récidive locale
Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
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ABSTRACT N° SOFCOT24-1241
Résection large en bloc d'un chondrosarcome myxoïde extrasquelettique du creux poplité : à propos d’un cas et revue de la littérature
Kamel Achour* 1, abdel halim ould rouis1, douadi alem1, samir tebani1, lakhdar anis hassam1, mohamed yacef1, oussama deham1, kamel doulache1, Reda Harrar1
1CHU Salim Zemirli, Alger, Algeria
Your abstract : Les sarcomes des tissus mous constituent un groupe rare et hétérogène de tumeurs malignes qui représentent moins de 1 % de tous les cancers de l'adulte. Le chondrosarcome myxoïde extrasquelettique est une forme rare de sarcome des tissus mous. Malgré son nom, cette maladie n'est pas associée à une différenciation cartilagineuse et se distingue des autres sarcomes des tissus mous par de multiples translocations chromosomiques bien définies impliquant le gène NR4A3 sur le chromosome 9. Le but de ce rapport est de présenter une pathologie peu commune de par sa localisation inhabituelle et son risque élevé de récidive et de métastases.
Material and methods : Nous rapportant le cas d’un patient âgé de 53 ans qui s'est présenté à notre consultation en janvier 2022 pour une tuméfaction douloureuse du creux poplité gauche évoluant depuis 09 mois. L’IRM révèle un processus néoplasique mesurant 130×95 mm à contours lobulés en hyposignal T1 et hypersignal T2 hétérogène avec érosion des condyles fémoraux et refoulant le pédicule poplité. Le reste du bilan d’extension était négatif. Une biopsie chirurgicale faite ; l’examen histologique et immunohistochimique n’était pas concluant au début et a nécessité une relecture avec un bilan cytogénétique pour conclure au diagnostic de chondrosarcome myxoïde extrasquelettique de grade III FNCLCC. Après concertation en RCP, une résection En Bloc emportant les condyles fémoraux a été pratiqué par voie postérieure. L’étude anapath de la pièce confirme le diagnostic histologique et les limites de résection était saine R0. Selon les dernières recommandations une radiothérapie adjuvante du lit tumoral a été réalisée.
Results : Les IRM de contrôle postopératoires à 6, 12 et 18 mois n’ont montré aucune récidive locale au niveau du creux poplité. Cliniquement le patient est stable et Le bilan d’extension reste négatif au dernier recul à 24 mois.
Discussion : Le chondrosarcome myxoïde extrasquelettique, est un néoplasme mésenchymateux malin rare, de différenciation incertaine, qui représente moins de 3% des sarcomes des tissus mous. Il a une prédilection masculine et se présente généralement dans les tissus mous profonds des extrémités proximales et des ceintures (environ 70 %), la localisation au creux poplité dans notre cas reste relativement rare. Actuellement, le chondrosarcome myxoïde extrasquelettique est traité par une résection large, des études récentes ayant montré l'utilité d'une radiothérapie adjuvante et de nouvelles stratégies chimiothérapeutiques.
Conclusion : Le chondrosarcome myxoïde extrasquelettique est une entité rare distincte sur le plan clinique, histologique, immunohistochimique, cytogénétique et évolutif. La clé diagnostique est morphologique, aidée par l'immunohistochimie et l’étude génétique. C'est une tumeur de diagnostic très difficile et souvent retardé, et malgré son agressivité surtout locale nous pensons que le respect du protocole thérapeutique (résection En Bloc associée à une radiothérapie adjuvante) peut améliorer la survie du patient.
Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
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ABSTRACT N° SOFCOT24-1254
Compression de la moelle épinière causée par une tumeur brune au niveau de la jonction thoraco-lombaire
Majdi Ben Romdhane* 1, MAJDI SGHAIER1, mootez bedoui1, HAYTHEM KAMOUN1, RAFIK Elafram1
1hopital fsi la marsa, tunis, Tunisia
Your abstract : Les tumeurs brunes sont des lésions bénignes résultant d'une anomalie du métabolisme osseux dans le contexte d'un hyperparathyroïdie primaire ou secondaire à une insuffisance rénale souvent.
L'atteinte de la colonne vertébrale est extrêmement rare, mais peut être mortelle en fonction de l'emplacement de la lésion et nécessite parfois une intervention chirurgicale urgente pour préserver la fonction neurologique et stabiliser la colonne vertébrale.
Material and methods : Nous rapportons le cas d'une patiente de 38 aux antécédents d’HTA et d'hémodialyse pour IRC suite à un choc hémorragique post-accouchement.
Les plaintes essentielles étaient des lombalgies il y a un an et des radiculalgies bilatérales mal systématisées avec une limitation progressive du périmètre de marche (<500m)
L'examen neurologique révélait un déficit moteur évalué à 2/5 au niveau de la racine L2 gauche sans trouble vésico-sphinctérien.
Les examens biologiques ont confirmé une hyperparathyroïdie secondaire.
Le diagnostic de tumeurs brunes est établi sur un ensemble d'arguments cliniques, radiologiques et histologiques.
Vu l'aggravation neurologiques et le risque d'effondrement des vertèbres, le traitement consistait en une décompression chirurgicale avec une hémiearthrectomie de T12 et L1 ainsi qu'une fusion instrumentée avec greffe osseuse de T11 à L1 via l'approche postérieure.
Results : Les suites postopératoires étaient favorables avec une résolution de la douleur aux membres supérieurs bilatéraux avec légère amélioration de la faiblesse musculaire initialement évaluée à 2/5 selon MRC, avec un score de 3/5 pour le psoas gauche. Aucune preuve histologique de malignité n'a été trouvée. Les bisphosphates sous le contrôle d'un endocrinologue ont été administrés.
Discussion : La tumeur brune est une lésion bénigne rare, non néoplasique. Son étiologie est l'hyperparathyroïdie. Elles peuvent être trouvées dans tout le squelette, en particulier sur le pelvis, le sternum, les côtes, le fémur ou la mandibule. Le traitement consiste généralement à une correction des troubles métaboliques et une parathyroïdectomie. Leur localisation dans la colonne vertébrale représente un danger pour l'axe neural en raison de la fragilité osseuse qu'elles génèrent et de la compression médullaire. L'intervention chirurgicale et le traitement agressif de l'hyperparathyroïdie sont nécessaires pour des bons résultats.
Conclusion : La localisation des tumeurs brunes dans la colonne vertébrale et leur potentiel de croissance, peuvent compromettre la fonction nerveuse. Seule la résection tumorale et la reconstruction de la colonne vertébrale avec stabilisation peuvent fournir une solution permanente
Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
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ABSTRACT N° SOFCOT24-1268
Résultat à moyen terme de traitement médical par dénosumab
Des tumeurs à cellules géantes
Salim Lemmouchi* 1, hichem fridi2, lyes chaal2, zoubir kara2
1Université d'alger faculté de médecine CHU Mustapha bacha, 2chu mustapha bacha, alger, Algeria
Your abstract : Les TCG sont des tumeurs osseuses habituellement bénignes , dont les principales caractéristiques sont l’évolution tout à fait imprévisible et la propension à la récidive .
Le traitement de référence est la chirurgie. Cependant, certaines lésions ne sont pas accessibles à la chirurgie ou le dénosumab a été introduit récemment dans la prise en charge de ces lésions.
Ce travaille illustre la réponse des TCG au traitement médical par denosumab
Material and methods : Il s’agit d’une étude prospective d’une série de 13 cas de TCG traitée par le denosumab . l'indication a été posée en vue de l´impossibilité de réaliser une résection chirurgicale complète, ou la localisation à haute morbidité chirurgicale. Le denosumab a été administré en injection sous-cutanée à la dose de 120 mg les 1er, 8e, 15e et 29e jours puis toutes les 4 semaines. Pour prévenir l'hypocalcémie, une supplémentation quotidienne de 500 mg de calcium et de 400 UI de vitamine D a été administrée. Les malades ont bénéficié d’un suivi rigoureux portant sur l’évolution clinique (effets indésirables, complications, douleur, raideur, volume de la tumeur) et radiologique.
Results : Recul de 6 ans, 13 patients (3homme et 10 femmes) étaient traités par le denosumab ; L’âge moyen était de 29 ans (17 à 47 ans). Les tumeurs siégeaient au niveau, l´extrémité distale du fémur (3 cas), l´extrémité proximale du tibia (3cas) ; au niveau du bassin (2 cas) ; extrémité proximale de l’humérus (2cas) ; rachis (3cas) . la douleur s´est estompée progressivement chez tous nos patients. La taille de la tuméfaction a diminué . Nous avons noté chez tous nos malades une amélioration significative de la mobilité . Radiologiquement on note une ostéocondensation des images ostéolytiques. Un cas d’effet rebond à l’arrêt de traitement après 3 ans. Aucun cas d'ostéonécrose des maxillaires n’a été recensé
Discussion : Sur la base du rôle possible de l’expression du RANKL par les cellules stromales des TCG sur la formation, l’activation et la survenue des cellules ostéoclastes-like responsables de l’ostéolyse dans ces tumeurs, certains auteurs ont proposé l’utilisation d’un anticorps monoclonal humain « DENOSUMAB »qui inhibe spécifiquement le RANKL.
Dans les TCG opérables après traitement par Dénosumab : On peut être tenté de ne pas opérer les bons répondeurs, mais attention à l’effet rebond à l’arrêt du traitement .
Pour les TCG inopérables sous Dénosumab il faut définir la durée : Traitement en continu ; ou bien Espacement des injections avec même dose tous les 2-3 mois ; ou diminution des doses (60 mg)
Conclusion : Le traitement médical par thérapie ciblée anti-ostéoclastique (Denosumab) est toujours en cours d’évaluation, et aura probablement une place importante dans l’arsenal thérapeutique à moyen terme.
Le Denosumab est considéré donc comme une perspective d’avenir, prometteuse pouvant modifier probablement à jamais la prise en charge des TCG. Le risque de récidive étant toujours présent, cette dernière nécessite une surveillance radio-clinique stricte.
Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
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ABSTRACT N° SOFCOT24-1278
La prise en charge précoce des tumeurs malignes de l’appareil locomoteur reste le seul garant pour aboutir à une guérison avec préservation du membre et de sa fonction à propos de 408 patients
Rabah Atia* 1
1Université Badji Mokhtar, Annaba, Algeria
Your abstract : Les tumeurs bénignes ou malignes de l’appareil locomoteur peuvent compromettre la fonction du membre atteint et perturber la vie du patient
Material and methods : Les auteurs rapportent une série de 408 patients opérés (1995-2020) Les 2/3 des patients sont des citadins, 1/3 ont moins de 20 ans, la 1/2 ont moins de 40 ans. L’homme est plus touché que la femme et le 1/3 sont des enfants. Le symptôme d’appel est la douleur (98%), le siège de prédilection reste le genou (52%). L’étude anatomopathologique a révélé, 47% de malignité, 33% d’ostéosarcome, 14% de sarcome d’Ewing. Le traitement conservateur par résection tumorale a concerné 36% des patients et 8% ont été amputé d’emblé. Le reste a bénéficie de geste palliatif. La chimiothérapie adjuvante et le suivi ont été fait par un centre anti cancer garce au staff multidisciplinaire
Results : La prise en charge des tumeurs de l’appareil locomoteur reste multidisciplinaire car il faut assurer une préparation pré opératoire et une prise en charge post opératoire Cette équipe comportera des chirurgiens en orthopédie et en vasculaires, des anesthésistes réanimateurs habitués à cette pathologie lourde, des anatomopathologistes habitués aux tumeurs osseuses , des oncologues, des radiothérapeutes, des psychologues, des ingénieurs et des techniciens en appareillages, des médecins rééducateurs. Le coût de la prise en charge en santé est considérable et une politique en santé est nécessaire pour assurer le tout dans un centre spécialisé pour cette pathologie
Discussion : La prise en charge des tumeurs de l’appareil locomoteur doit obéir à des règles qui commencent par faire l’objet d’un consensus qui devrait éviter certaines erreurs engageant parfois le pronostic vital et souvent le pronostic fonctionnel. Cette prise en charge est facilitée par l’existence d’une structure multidisciplinaire regroupant orthopédiste, radiologues, oncologues et pathologistes Ceci permet une coordination efficace pour établir la chronologie des examens complémentaires, biopsies et traitements médical et chirurgical
Conclusion : La responsabilité incombe essentiellement au chirurgien qui doit s’entourer d’une équipe et contrôler toute les étapes du traitement et car la chirurgie reste la « pierre angulaire » du traitement du cancer de l’appareil locomoteur. L’objectif est d’assurer la guérison grâce à l’étude des dossiers au sein d’un comité multidisciplinaire pour permettre une bonne qualité de la vie
Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
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ABSTRACT N° SOFCOT24-1283
Les échecs du traitement conservateur des tumeurs à cellules géantes sont l’apanage d’une analyse insuffisante de l'imagerie et l’absence de concertation A propos de 42 patients
Rabah Atia* 1
1Université Badji Mokhtar, Annaba, Algeria
Your abstract : Les tumeurs à cellules géantes (TCG) sont rares mais continuées à poser des problèmes diagnostiques, thérapeutiques et fonctionnels au niveau de l’appareil locomoteur. le traitement conservateur est le garant d'un bon résultat. La chirurgie en un seul temps repose sur des données de l imagerie et la concertation avec les pathologistes
Material and methods : 42 TCG (1996-2020) 37 genoux et 5 poignets Bilan clinique et radiologie standard TDM et IRM non disponible au début Concertation avec le pathologiste Chirurgie en un seul temps, curetage, extemporané et comblement avec crête iliaque épiphysaire et spongieuse armée Arthrodèse du genou (Juvara) et du poignet après résection complète de l’épiphyse Confirmation anatomie pathologique Rééducation très rapide et reprise des activités Évaluation a 5 ans clinique et imagerie
Results : L’âge des patients varie entre 17 et 42 ans. Il s’agit de femmes à 74 % n’ayant aucune anomalie osseuse (un cas de drépanocytose). Le tibia proximal est touché dans 67% des cas. La prise en charge a eu lieu une année après le premier symptôme. La douleur reste le maître symptôme (un cas de fracture pathologique). L’imagerie a été le maître fondateur de la chirurgie en un seul temps Tous les patients ont été opérés. Le diagnostic a été donné à l’étude extemporanée. Le traitement a été réalisé en un seul temps opératoire. L’opération de Juvara (résection reconstruction arthrodèse du genou) a été réalisée chez 4 patients et une arthrodèse du poignet Aucune complication inhérente à la chirurgie
Discussion : La Cimentoplastie peut être utilisée seule dans les pertes de substance osseuse, mélangée aux antibiotique(gentamycine) dans les TCG. Elle aurait un double effet toxique sur les cellules géantes par la chaleur capable de les brûler mais faut après procéder au comblement cortico-spongieux La greffe osseuse après curetage se heurte toujours à la récidive La difficulté de mettre une synthèse empêche la rééducation et la raideur séquellaire gâche le résultat sur un processus tumoral bénin Le traitement conservateur nécessite au préalable une étude précise des lésions radiographique, une concertation avec le pathologiste, un curetage adéquat sans effraction articulaires et corticale un comblement complet. Une ostéosynthèse est préférable pour permettre une, mobilisation très rapide Il ne faut rien entreprendre sur des images suspectes stables non évolutives
Conclusion : Les échecs sont dus a une décision par excès il faut prendre une décision concertée en un seul temps en étant le plus conservateur possible. La biopsie préalable est à éviter ainsi la Cimentoplastie source d'échec
Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
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ABSTRACT N° SOFCOT24-1284
Prise en charge des tumeurs de l’appareil locomoteur dans un service d’orthopédie Habitudes et Hiérarchisation des gestes Difficultés et Résultats
Rabah Atia* 1
1Université Badji Mokhtar, Annaba, Algeria
Your abstract : Les tumeurs de l’appareil locomoteur quelles soient bénignes ou malignes peuvent compromettre la fonction du membre atteint et secondairement perturber la vie du patient
Material and methods : Les auteurs rapportent une série de 408 patients pris en charge chirurgicalement entre 1995 et 2020 soit un moyenne de 25 patients par année. Les 2/3 des patients sont des citadins
Results : Le 1/3 des patients ont moins de 20 ans et la 1/ 2 ont moins de 40 ans. L’homme est plus touché que la femme et le 1 / 3 sont des enfants. Le symptôme d’appel est la douleur (98%) et le siège de prédilection reste le genou (52%). L’étude anatomopathologique a révélée 47% de malignité dont 33% d’ostéosarcome et 14% de sarcome d’Ewing. Le traitement conservateur par résection tumorale a concerné 36% des patients et 8% ont été amputé d’emblé. Le reste a bénéficie de geste palliatif. La chimiothérapie adjuvante et le suivi ont été fait par un autre service.
Discussion : La prise en charge des tumeurs de l’appareil locomoteur reste multidisciplinaire car il faut assurer une préparation pré opératoire et une prise en charge post opératoire cette équipe comportera des chirurgiens en orthopédie et en vasculaires, des anesthésistes réanimateurs habitués à cette pathologie lourde, des anatomopathologistes habitués aux tumeurs osseuses , des oncologues, des radiothérapeutes, des psychologues, des ingénieurs et des techniciens en appareillages, des médecins rééducateurs. Le coût de la prise en charge en santé est considérable et une politique en santé est nécessaire pour assurer le tout dans un centre spécialisé pour cette pathologie.
Conclusion : Le coût de la prise en charge en santé est considérable et une politique en santé est nécessaire pour assurer le tout dans un centre spécialisé pour cette pathologie.
Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
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ABSTRACT N° SOFCOT24-1287
Tumeur à cellules géantes du radius distal cimentoplastie ou greffe cortico- spongieuse
Rabah Atia* 1, Soumaya Remel2, Ilem Labidi2, Hamza Messalhi2
1Université Badji Mokhtar, 2CHU Annaba - Service d'Orthopédie - Hôpital Ibn Rochd , Annaba, Algeria
Your abstract : Les tumeurs à cellules géantes (TCG) sont exceptionnelles au niveau du poignet. la fonction du poignet risque d’être perturbée par l"importance de la destruction osseuse qui rend difficile la reconstruction conservatrice
Material and methods : 5 cas de TCG radius distal Curetage complet de la cavité , suivi d’un comblement par du ciment chirurgical pour 2 cas et greffe corticale et spongieuses pour 3 cas. Aucune synthèse Contention plâtrée suivi pendant une année
Results : Aucune complication inhérente à la chirurgie immobilisation prolongée de plus de 3 mois poignet raide pour les cinq cas force diminuée manque de confiance à la préhension les deux de ciment sont aléatoires mais pas de signe de récidive deux cas de greffes osseuses ont bien évolué sans signe de récidive un cas greffé a récidivé
Discussion : La cimentoplastie peut être utilisée seule dans les pertes de substance osseuse , mélangée aux antibiotique(gentamycine) dans les TCG . Elle aurait un double effet toxique sur les cellules géantes par la chaleur capable de les brûler mais faut après procéder au comblement cortico-spongieux La greffe osseuse après curetage se heurte toujours à la récidive La difficulté de mettre une synthèse empêche la rééducation et la raideur séquellaire gâche le résultat sur le processus tumoral
Conclusion : Quelque soit le site touché les TCG posent le problème de la récidive
Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
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ABSTRACT N° SOFCOT24-1343
Traitement de l'osteome osteoide par radiodétection per-operatoire.
A propos d'une série de 54 cas
Hassen Larkem* 1, saleh bouyoucef2
1service orthopédie chu Bab el oued , sacot, 2 chu bab el oued service medecine nucleaire, chu, alger, Algeria
Introduction : L'exerese de l'osteome osteoide nécessite un repérage précis. si cela n'est pas fait l'exerese nécessite une resection large en bloc afin d' emporter le nidus , ce qui expose a des sacrifices osseux pouvant engendrer des pertes de substances et fragilité d'un os portant. Dans ce cas une ostéosynthèse de soutien est parfois nécessaire.
Material and methods : Entre 2004 et 2018 nous avons pris en charge 54 patient.
46 hommes et 08 Femmes, tibia 25, femurs 05, col femoral 06, trochanter 03, calcaneus 04, astragale 05, rotule 01, rachis 02, humérus 03
Recule moyen 41 mois. Age moyen 31 ans
La méthode consiste a faire une scintigraphie au 99mTc, corps entier et centrée sur la region tumorale la veille de l'intervention se qui permet une fixation de la lesion. Le nidus fixe a 75 % et le tissu sain a 25%.
Ce contraste est la base du repérage.
On procède dans un premier temps a un centrage cutané de la voie d'abord au bloc opératoire a l'aide d' une sonde reliée a un compteur de radioactivité a affichage numérique, . Une fois le repérage fait une incision en regard de la lesion est faite et le repérage se fait au contacte de l'os. Le comptage se fait en pré compte (1000 coups) et en pré temps (10 sec) donc le résultat est exprimé en coups par second.
Au contacte du nidus les valeurs sont maximales, après resection ces valeurs chutent de 40% a 60% des valeurs de depart.
Results : clinique: disparition de la douleur chez la majorité de nos patients
echec chez 01 patient (Calcaneus) repris par la meme méthode.
radiologique : disparition du nidus
aucun patient n'a bénéficié d'une ostéosynthèse de soutien
Discussion : Autres méthodes existent
Exérèse au trocart scanno guidée.
Destruction du nidus par photo coagulation.
Injection endo lésionnelle d’éthanol.
MAIS
Difficiles à réaliser
lecture anatomopathologique non fiable
Conclusion : Méthode facile peu couteuse et fiable car nous avons 01 seul échec (chirurgien peu expérimenté) qui a été repris par la meme méthode.
Il s'agit aussi d'une technique peu invasive.
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Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
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ABSTRACT N° SOFCOT24-165
Utilisation de guide de visée sur mesure dans la technique de Harrington modifiée avec mise en place d’une Croix de Kerboull dans le cadre des métastases de l’acétabulum
Louis C. B. Idier* 1, David Biau1, Philippe Anract1, Simon Tournemine1, Tristan Duguay1
1Chirurgie Orthopédique et Traumatologique, Hôpital Cochin APHP, Paris, France
Introduction : La prise en charge des lésions métastatiques de l’acétabulum repose en partie sur une stabilisation chirurgicale de ces lésions. La technique de Harrington est une technique chirurgicale créée en 1981 qui consiste en la mise en place de broches iliaques et d’un comblement de la lésion par du ciment. Cette technique a connu de nombreuses améliorations avec l’adjonction d’une armature type croix de Kerboull et la mise en place de prothèse totale de hanche avec implant à double mobilité. La dernière amélioration de notre centre est la mise en place d’un guide sur mesure 3D aidant à la mise en place des broches.
Material and methods : Nous avons réalisé de Juin 2021 à Décembre 2022 cette technique chirurgicale pour 4 patients. Dans notre série nous avons utilisé des fiches de fixateur externe avec filetage central, une armature type croix de Kerboull, 3 implants double mobilité et un simple mobilité avec polyéthylène hautement réticulé.
Results : Nous avons présenté dans notre série aucune complication infectieuse ni d’instabilité, 1 décès à 1 mois, une reprise chirurgicale pour récidive tumorale.
Conclusion : Nous présentons ici une amélioration de la technique de Harrington modifiée réalisée dans un centre de référence de la chirurgie osseuse tumorale.
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Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
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ABSTRACT N° SOFCOT24-340
Tumeur brune révélant une hyperparathyroïdie primitive: A propos d’un cas
Nizar Sahnoun1, Cyrine Fourati* 1, Oussema Abdelhedi1, Khaled Keskes1, Hassib Keskes1
1Service de chirurgie Orthopédique et traumatologie, CHU Habib Bourguiba, Sfax, Tunisia
Your abstract : L’hyperparathyroïdie primitive est souvent asymptomatique découverte fortuitement à L’occasion d’un bilan sanguin standard. La Tumeur brune représente une manifestation osseuse rare et exceptionnellement révélatrice de l’hyperparathyroïdie primitive (2 à 3%). A travers l’étude d’un cas clinique, nous essayerons de dégager les caractéristiques de cette pathologie.
Material and methods : Nous rapportons le cas d’une patiente, âgée de 57 ans qui a consulté pour des douleurs osseuses de type mécanique, négligées initialement, au niveau du pied gauche et de la main droite datant de quatre mois.
Le bilan radiologique standard a mis en évidence une image lytique du col du cinquième métatarsien gauche et une image lytique étendu diaphyso-métaphysaire soufflant la corticale du deuxième métacarpien droit.
Une biopsie du deuxième métacarpien a été réalisée mais non-concluante. L’évolution a été marquée par l’extension de la lyse osseuse du deuxième métacarpien droit avec apparition d’une tuméfaction au niveau de la face dorsale de la main.
Results : Une amputation trans-métacarpienne a été réalisée.
L’aspect per opératoire a été en faveur d’une néoformation bien limitée, encapsulée, brunâtre, siège d’important remaniement hémorragique, sans signe de malignité macroscopique, l’examen histologique de la pièce a été en faveur d’une tumeur brune. Le diagnostic d’hyperparathyroïdie a été confirmé par le dosage de la parathormone (PTH) montrant un taux élevé de la PTH associé à une hypercalcémie et une hypophosphorémie.
La scintigraphie à la MIBI et l’échographie cervicale ont montré un volumineux adénome parathyroïdien inférieur droit de 10 × 8 mm. Une para thyroïdectomie inférieure droite a été réalisée avec normalisation secondaire du bilan phosphocalcique.Pendant les trois premières années post-opératoires, on a noté une rémission totale. Au recul de 4 ans, notre patiente consulte pour des douleurs de la hanche droite de type mécaniques. La radiographie standard a mis en évidence des lacunes du col et de la métaphyse fémorale droite.
Le bilan biologique a mis en évidence une récidive de l’hyperparathyroïdie primitive nécessitant un complément de prise en charge chirurgicale : parathyroïdectomie subtotale.
Au recul de cinq ans, on note une disparition des douleurs et stabilisation des images radiologiques sans signes de fragilisation des corticales, sans signes de récidive avec une stabilisation du bilan biologique dans des valeurs normales.
Conclusion : La tumeur brune est une lésion bénigne, qui ne doit pas être méconnu afin d’éviter des démarches diagnostiques ou thérapeutiques inutiles en effet le traitement des lésions osseuses est étiologique et la récidive est exceptionnelle.
Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
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ABSTRACT N° SOFCOT24-363
Œdèmes unilatéraux d’un membre pelvien révélant un hibernome de la cuisse : à propos d’un cas et revue de la littérature.
Badarou CHAIBOU* 1, Mathieu SAGET2
1Université Dan Diko Dankoulodo de Mardi (UDDM), Hôpital de référence de Maradi , Maradi, Niger, 2Hôpital Saint-Louis de La Rochelle, La Rochelle, France
Your abstract : L’hibernome est une tumeur bénigne rare et peu connue. Le but de ce cas clinique était de rapporter un tableau clinique rare devant un hibernome.
Material and methods : Les auteurs rapportent un cas clinique et une revue de la littérature
Results : A travers cet article, les auteurs rapportent un cas d’hibernome de la cuisse chez un patient de 36 ans, sans antécédents particuliers, qui présentait des œdèmes unilatéraux du membre pelvien gauche. Une imagerie par résonance magnétique (IRM) avait objectivé une masse à la face interne de la cuisse et le diagnostic d’hibernome était posé par l’examen histologique d’une pièce de biopsie. Le patient avant bénéficié d’une exérèse chirurgicale et une rééducation fonctionnelle avec drainage lymphatique. Au dernier recul, le patient ne présentait aucune complication, ni récidive et a repris effectivement ses activités.
Discussion : La localisation de l’hibernome au niveau de la cuisse fait partie des localisations les plus fréquemment rapportées dans la littérature, bien que la tumeur elle-même soit rare. Mais le tableau clinique que présente notre patient fait des oedèmes unilatéraux, en raison de la compression, est exceptionnel.
Conclusion : Ce cas clinique nous montre que devant des œdèmes unilatéraux d’un membre, il peut s’agir d’une tumeur compressive. La prise en charge suit les mêmes principes que toutes autre tumeur.
Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
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ABSTRACT N° SOFCOT24-370
Le Kyste osseux anévrysmal chez l’enfant : à propos de 22 cas.
Ahmed El Mouloua* 1, Amine ELKHASSOUI 1, Tarik SALAMA1, Elmouhtadi AGHOUTANE1, Redouane ELFEZZAZI1
1Orthopédie et traumatologie pédiatrique, CHU Mohamed VI , Marrakech, Morocco
Introduction : Le kyste osseux anévrismal est une lésion kystique bénigne d’étiologie inconnue. Il est réputé par son caractère potentiellement et localement agressif et il pose un problème de diagnostic et de prise en charge chez l’enfant
Material and methods : Notre étude est rétrospective, descriptive et analytique portant sur 22 cas de kyste osseux anévrismaux pris en charge au service de traumato-orthopédie pédiatrique, durant une période de 16 ans s’étendant de 2005 à 2021
Results : Le sexe ratio dans notre travail est de 1.20 en faveur du sexe masculin; la moyenne d’âge est de 9ans avec des extrêmes allant de 2 à 15 ans. La localisation sur le squelette est principalement représentée par le fémur suivi par la localisation humérale, le tibia et métacarpe. 50% des kystes osseux étudiés sont localisés à la métaphyse. Les circonstances de découverte du kyste osseux anévrismal sont dominées par le traumatisme associé ou non à une fracture osseuse, suivi par la douleur osseuse et la tuméfaction. L’exploration radiologique a été réalisée par des radiographies standard, la tomodensitométrie dans 16 cas et l’imagerie par résonance magnétique dans 2 cas et la scintigraphie osseuse dans un seul cas. Tous les cas de kystes osseux anévrismaux ont été confirmés par biopsie osseuse. La prise en charge thérapeutique a consisté en un curetage du kyste et mise en place à un greffon dont le site de prélèvement est choisi selon la taille de la cavité résiduelle et le matériel d’ostéosynthèse choisi, ce dernier était pratiqué dans 18 cas. Le recul est en moyenne de 19.5 mois ; un seul cas de récidive a été noté dans notre série ; aucune autre complication n ‘est survenue
Conclusion : Le Kyste osseux anévrysmal chez l’enfant pose un problème de diagnostic différentiel avec de lésions tumorales malignes d’où la nécessité d’une biopsie et confirmation anatomopathologique avant d’opter pour une décision thérapeutique.
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Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
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ABSTRACT N° SOFCOT24-415
Nos indications pour la prothèse massive autour du genou dans la pathologie tumorale
Abdelhalim Ould Rouis* 1, kamel achour1
1orthopedie oncologie, CHU, alger, Algeria
Introduction : la prothèse massive offre au genou un degrés de liberté, après résection reconstruction de l'extrémité distale fémorale ou de l'extrémité proximale tibiale, importante selon l'étendue de la lésion tumorale ou du défect osseux pour une pathologie carcinologique .
Material and methods : Nous avons colligé une série de 40 patients, pour une étude rétrospective monocentrique , homogène et non randomisé, entre 2013 et 2018, qui a pour objectif d’analyser les résultats fonctionnels et analytique de la Prothèse Massive du Genou après résection d’une tumeur osseuse autour du genou, ainsi que la survie et le taux d’échec.
Nous avons évaluer nos patients selon la classification d’ENNEKING, basée sur le grade et l’agressivité de la tumeur.
Quand Les tumeurs osseuses malignes primitives sont d’emblée de haut grade de malignité (85%),
Infection précoce, œdème, nécrose du lambeau, sont due souvent a une immunité médiocre et une perturbation de la coagulation (post chimio)
Results : Type II .ISOLS (5%), Type III .ISOLS ( 2,5%), Type IV .ISOLS (2,5%) et Type V .ISOLS (10%)
Cliniquement, la flexion moyenne était de 77 [53–101] degrés et 4 patients avaient une limitation d’extension active (tous ayant subi une résection extra-articulaire).
Le score moyen MSTS, évalué au dernier recul, était de 82 %
taux de complications globale est de 22,5%
Discussion : Durant notre travail, noua avons été confronté a plusieurs soucis, que nous avons essayer de corrigé, d’etudier ou de résoudre a travers cette étude prospective
Les resections larges posent un probleme mecanique, que le verouillage adopter dans notre service nous a permi parfois de palier a cette complication, et dont nous allons exposer ulterieurement
Le descellement septique a été juguler par d’abord une surveillance strict du patient et la couverture de la prothèse par un lambeau du jumeau médial
Conclusion : Au bout de cinq ans de travail, on peut faire un premier bilan de cette chirurgie prothétique après exérèse de la tumeur maligne, ces résultats sont encourageant sur le plan oncologique et fonctionnel,
L’analyse montre un taux de descellement septique ou aseptique en parfaite concordance avec la littérature, 5% d’infection, 2,5% de récidive locale et 5% de descellement aseptique, le MSTS est très encouragent au taux de 75%.
Nos résultats restent cependant modeste comparés à ceux de la littérature du fait du volume tumoral et la non disponibilité des différents modèles récents des prothèses, cependant la survie globale de l’implant a 5ans est de 67%[49,4 – 84,6] , un taux honorable et encourageant, mais reste beaucoup a faire.
Les infections et le descellement aseptique demeurent les deux principales complications fréquentes, nécessitant d’encourager les coopérations afin de tirer profit d’études cohérentes sur le plan comparatif et statistique pour améliorer les connaissances et l’utilisation appropriée de ces implants, en particulier chez les patients jeunes.
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Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
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ABSTRACT N° SOFCOT24-441
Traitement chirurgical des métastases osseuses de l'extrémité supérieure du fémur : Évaluation des résultats et indications
Nasreddine Rouag* 1, siham mahchouche 2, kamel achour1, Rachid Azoug1, Douadi Alem1, Kamel Doulache1, Reda Harrar1
1Orthopédie , Hopital Salim Zemirli, 2Orthopédie , C.H.U Douera , Alger , Algeria
Introduction : Les métastases osseuses siégeant au fémur proximal sont une complication redoutable et malheureusement assez fréquente des cancers primitifs notamment ostéoophiles. Elles sont à l'origine de douleur invalidante, et de fracture pathologique causant ainsi une altération de la qualité de vie. Le traitement chirurgical a pour objectif la stabilisation osseuse, un soulagement de la douleur et une amélioration de la qualité de vie. Cette étude a pour objectif l'évaluation de l'efficacité des différentes techniques chirurgicales dans le traitement des métastases osseuses localisées au fémur proximal.
Material and methods : Nous avons colligé 50 patients de 2020 à 2024, qui ont présenté des métastases au fémur proximal, soit en fracture imminente, ou en fracture pathologique. Les techniques qui ont été utilisées sont la résection-reconstruction, l'ostéosynthèse avec adjonction de ciment et l'arthroplastie. Le choix de la technique était tributaire de certains paramètres, parmi lesquels la localisation de la métastase (tête et col, région trochantérienne ou sous-trochantérienne) , ainsi que l'histotype du cancer primitif et l'estimation de l'espérance de vie du patient .
Results : Concernant notre échantillon d'étude incluant 50 patients, La résection-reconstruction a été réalisée chez dix de nos patients soit 20% de l'effectif global ces derniers étaient oligométastatïques (moins de 03 métastases), ou avait une métastase solitaire avec un bon état général et une bonne estimation de survie. Le reste des patients ont bénéficié soit d'une ostéosynthèse avec ciment soit d’une arthroplastie dans le cadre d'une chirurgie palliative. il est à noter que 70% des patients sont encore en vie au dernier recul
Discussion : Les résultats obtenus montrent de façon incontestable l'efficacité du traitement chirurgical dans l'amélioration du pronostic des patients atteints de métastases du fémur proximal. La technique de résection-reconstruction semble offrir les meilleurs résultats, suivie de près par l'arthroplastie, tandis que l'ostéosynthèse est une option souvent réservée aux patients présentant une espérance de vie plus limitée.
Conclusion : Ces conclusions soulignent l'importance d'adapter la technique chirurgicale en fonction du profil du patient et de son espérance de vie. Cette étude met en avant l'importance d'un diagnostic précoce pour un traitement chirurgical optimal. Pour certain auteurs toutes les métastases sont synchrones et c’est notre incapacité à les identifier au stade le plus précoce qui nous laisse penser qu’elles sont métachrones. D'où l'impératif d'améliorer les outils diagnostiques pour détecter les patients au stade oligométastatique plutôt que polymétastatique. Dans cette perspective, le traitement devrait être envisagé dès le stade des métastases solitaires, car la résection-reconstruction offre alors la meilleure chance de guérison.
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Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
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ABSTRACT N° SOFCOT24-464
Les tumeurs autour de l’épaule
Achraf Tebbaa El Hassali* 1, Mohammed Barrached1, Adnane Lachkar1, Abdeljaouad Najib1, Hicham Yacoubi1
1Centre Hospitaliser Universitaire Mohammed VI d'Oujda, Oujda, Morocco
Your abstract : L’épaule est un siège fréquent de tumeurs malignes et bénignes du membre supérieur. Elles intéressent le plus souvent l’humérus proximal ou la scapula. L’anatomie particulière de la région mets en jeu le pronostic vital du patient et fonctionnel de son membre supérieur. La résection carcinologique prime sur la fonction, elle dicte les possibilités de la chirurgie conservatrice. De nombreuses reconstructions sont possibles et ont pour objectif d’obtenir une mobilité stable sans douleur ni préjudice esthétique considérable.
Material and methods : L’ensemble des données cliniques , radiologiques et évolutives proviennent des dossiers médicaux des patients , remplis au cours de leur hospitalisation et suivi ambulatoire ultérieur.
Il s’agit d’une étude rétrospective à visée descriptive menée au sein d'un service de Traumatologie orthopédie d'un centre hospitalier universitaire sur une durée de 9 ans ( de 2014 à 2023) et incluant 6 cas de patients présentant des tumeurs autour de l’épaule
Results : Nous rapportons une série de six patients présentant des tumeurs variables autour de l’épaule. Les motifs fréquents de consultation de ces patients étaient dominés par la douleur , la tuméfaction et la limitation des mobilités .L’examen clinique et les explorations paraclinique avec analyse histologique ont posé respectivement le diagnostic de deux lymphomes de type B , un chondrocarcinome , un myxome musculaire , un kyste osseux anévrysmal et une localisation secondaire au niveau de l’épaule d’un carcinome mucineux.La prise en charge des patients était variable en fonction du type histologique : remplacement prothétique de l’épaule , scapulectomie
Chimiothérapie , hormonothérapie , radiothérapie
Discussion : La chirurgie conservatrice en cas des tumeurs autour de l’épaule peut être réalisée dans 95% des cas rendant les amputations exceptionnelles mais toujours particulièrement invalidantes, surtout sur un membre dominant.Les options de reconstruction après résection au niveau de l’épaule sont nombreuses mais entraînent toujours des séquelles fonctionnelles du membre opéré. Ces séquelles portent sur la limitation des mobilités actives de l’épaule et la force du membre supérieur. Plus que le choix sur le remplacement osseux (allogreffe ou prothèse), ce sont les possibilités de reconstruction des parties molles qui conditionneront ces séquelles.
Conclusion : Les tumeurs autour de l’épaule constituent une entité carcinologique particulière qui nécessitent une prise en charge spécialisée , pluridisciplinaire et personnalisée.
Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
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ABSTRACT N° SOFCOT24-568
Lipome intra nerveux du nerf sural
A propos de deux cas
Ilies Hasrouri* 1, Toufik Boussaha1, Hemza Amrane 1, Nouar Boudjouraf1, Nazim Benmayouf1, Chaouki Derdous 1, Nacer Khernane 1
1CHU Benflis Touhami, Batna, Algeria
Your abstract : Les tumeurs des nerfs périphériques sont rares, représentant 1 à 2 % des tumeurs des parties molles. Les lipomes intra nerveux le sont encore plus . La majorité des cas ont été décrits au niveau du nerf médian. Nous rapportant deux cas de lipome intra nerveux du nerf sural.
Material and methods : Il s’agit De 02 patients, âgés respectivement de 58 ans et 48 ans, reçus à la consultation pour une petite masse sous cutanée de la face postéro externe du tiers moyen de la jambe gauche. Elle mesure 1 cm de diamètre, douloureuse, mobile par rapport à la peau. Un pseudo signe de Tinnel, Hyperesthésie dans le territoire du nerf sural. Absence de troubles vasculaires. Pas d’adénopathie inguinale. La mobilité de la cheville est conservée.
À l’IRM: Formation sous cutané postéro interne de la partie moyenne de la jambe gauche, à proximité de la veine saphène interne. Elle est de contours réguliers, bien limitée, se rehaussant après injection, mesurant 19/16/10mm appartenant au nerf sural.
Results : Le premier patient a été entrepris au bloc opératoire sous rachianesthésie, sous garrot pneumatique, en position ventrale.
Voie d’abord directe : incision de la peau et du tissu sous cutanée
Exploration : Masse jaunâtre lipomateuse siégeant sous l’épinevre du nerf sural dissociant quelques faisceaux nerveux.
Résection sous microscope du lipome en conservant la continuité du nerf et des autres faisceaux.
Pour le deuxième patient : dans les mêmes modalités clinique, radiologique et de prise en charge thérapeutique,
L’étude anatomopathologique des deux masses a confirmé le diagnostic de lipome intra nerveux.
Les suites opératoires étaient simples. Absence totale de douleurs ou de paresthésies dans le territoire des nerfs suraux à 12 et 24 mois de recul.
Discussion : lipome intra nerveux des nerfs périphériques sont rare. La majorité des cas sont décrit au niveau du nerf médian. Un cas a été décrit au niveau du nerf sciatique et un autre au niveau du nerf inter osseux. Le traitement est la résection chirurgicale sous microscope.
Conclusion : L’existence du lipome nerveux ailleurs que sur le nerf médian reste rare mais possible. La résection chirurgicale permet la guérison totale mais doit être toujours prudente.
Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
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ABSTRACT N° SOFCOT24-591
place des solutions thérapeutiques d’attente dans la prise en charge des tumeurs malignes de l’épaule.
Kemouche Meyada* 1, djillali guendouz1, ahmed mohamed lazar1
1chu alger, orthopédie traumatologie, alger, Algeria
Your abstract : la scapula et l’humérus proximal sont les sites les plus touchés par les tumeurs du membre supérieur, et qui pose un problème de résection carcinologique et de reconstruction fonctionnelle d’emblée.
Material and methods : dans notre série il s’agit de 05 cas clinique :
02 chondrosarcomes de l’extrémité supérieure de l’humérus.
01 sarcome d’Ewing de la scapula.
02 ostéosarcomes de l’humérus proximal.
Les cas que nous rapportons sont soumis à la RCP (réunion de concertation pluridisciplinaire) os et parties molle pour discussion thérapeutique.
Le bilan d’extension était négatif
- Les 03 patients (les 02 ostéosarcomes et le sarcome d’Ewing) ont bénéficiés d’un protocole thérapeutique en sandwich.
- Les 02 cas de chondrosarcome ont été traités chirurgicalement.
Tous nos patients ont été opérés en position demi assise dégageant l’hémi thorax antérieure et postérieure.
La reconstruction a fait appel à un clou centromédullaire cimenté dans 4 cas, une scapulectomie avec suspension cleido humerale dans 01 cas.
Results : L’évaluation a été faite en utilisant le score fonctionnel de la Musculoskeletal Tumor Society (MSTS) et des radiographies standards. Le score MSTS moyen a été de 80 % , avec revu de la littérature .
Discussion : les cinq patients sont vivants et indemnes de toute récidive locorégionale ou de métastase. La perte de la mobilité et de la force constitué la complication la plus fréquente avec un coude et la main jugé utile.
Le résultat fonctionnel des résections - reconstructions de l’extrémité supérieure de l’humérus dépend du type de résection osseuse, mais surtout de l’éventuel sacrifice de la coiffe des rotateurs et du muscle deltoïde.
Conclusion : La discussion des cas au RCP est le seul garant de la bonne prise en charge.
La position assise est la meilleure installation du patient pour une chirurgie maitrisé.
Nous pensons que les solutions d’attente en chirurgie tumorale osseuse constituent un moyen de sécurité et de surveillance à moyen terme pour le patient et un temps de planification définitive pour le chirurgien.
Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
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ABSTRACT N° SOFCOT24-618
La Prolifération OSTEOCHODROMATEUSE PARAOSTEOLE BIZARRE (Lésion de NORA) au niveau de la main
Rami Boumaiza* 1
1Chu, Annaba , Algeria
Your abstract : La lésion décrite par Nora en 1983, dite « Bizarre Par ostéal Osteochondromateuse Prolifération » (BPOP), est une lésion pseudo-tumorale appartenant au groupe des lésions ostéocartilagineuses de surface. Son siège électif est la partie distale des membres (main et pied) le diagnostic est purement clinique est radiographique .L’apport de la tomodensitométrie et l’IRM est parfois nécessaire pour asseoir une attitude chirurgicale. nous rapportons deux cas de localisation de ( BPOP) au niveau de la main de siège phalangien et métacarpien.
Material and methods : • CAS N 1/Patient âge de 42 ans , présentant une tuméfaction apparue il y a deux années de siège dorso palamire au niveau de l’interphalangienne proximal (IPP) du 4°doigt de la main gauche ,dure a la palpation de 1 cm de diamètre, gênante lors de la flexion de IPP, il n’existe pas de lésions cutanées ni troubles vasculo nerveux .Une décision opératoire a été prise après un bilan opératoire, par une voie d’abord dorso palmaire, a l’exploration on trouve une tuméfaction de consistance osseuse implantée sur la base proximale de la phalange proximal refoulant la partie médiale de l’appareil fléchisseur, au ciseau marteau résection de la tuméfaction a sa base, pièce a l’anatomie pathologie
• CAS N° 2
Patient âgé de 36 ANS présentant une tuméfaction du bord ulnaire de la main droite apparue progressivement il y a deux années dure a la palpation de 2 cm de diamètre, dure a la palpation gênante lors des prises pluri digitales , il n’existe pas de lésions cutanées ni troubles vasculo nerveux ,Une décision opératoire a été prise après un bilan opératoire, par une voie d’abord ulnaire, après avoir ménagé la branche sensitive du nerf ulnaire a l’exploration on trouve une tuméfaction de consistance osseuse implantée sur la base distale du 5° métacarpien , au ciseau marteau résection de la tuméfaction a sa base, pièce a l’anatomie pathologie
Results : Après un recul moyen de deux années ,il n’y avait pas de récidive disparition des douleurs et de la gène fonctionnelle
Discussion : La lésion de NORA reste une tumeur bénigne d’allure cartilagineuse, l’apport de l’IRM est parfois nécessaire pour la délimitation des berges de la résection seul garant pour éviter la survenue de récidive.
Conclusion : LA LESION DE NORA EST UNE TUMEUR CARTILAGINEUSE BENIGNE
SON DIAGNOSTIC EST CLINIQUE ET RADIOGRAPHIQUE
LE DIAGNOSTIC DE CERTITUDE EST ANATOMIE PATHOLOGIQUE
Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
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ABSTRACT N° SOFCOT24-684
Gouty tophus of patella –diagnosis and treatment -
A case report
Abderrezzak Chouiti* 1, jalel REDOUANE1, Rafik SELLAM1, BELHADRI ABDELKADER BRAHIM1, ahmed MEBARKI1, ASSIA SEDKA1, MERIEM TOUAIBIA1, Mohammed Hichem LABASSI1
1la société algérienne de chirurgie orthopédique et traumatologique (SACOT), oran, Algeria
Your abstract : La goutte est une arthropathie cristalline causée par une hyper uricémie chronique entraînant le dépôt de cristaux d'urate monosodique autour des articulations et des tendons l’atteinte inaugurale au genou n’est que de 5 %, alors que l’atteinte des tendons extenseurs du genou est majoritaire, l’implication de la patella est rare et sous estimes. Nous rapportons un cas d’un tophus de la patella chez un jeune patient
Material and methods : Un homme de 25 ans, athlète de compétition. Sans antécédents médicaux et aucun antécédent d'arthropathie ou des facteurs prédisposant à la goutte. L'histoire clinique remontait à 05 mois avant son admission par des douleurs de type inflammatoire avec empâtement du genou gauche et boiterie.un bilan biologique correct et des images radiographiques compléter par une TDM du genou ont montré une image ostéolytique de la partie supéro-externe de la patella. Après une décision à la RCP d’une biopsie chirurgicale le patient a été admis au bloc opératoire ou une biopsie exérèse avec curetage ont été réalisées chez lui l’étude anatomopathologique revenant en faveur d’un tophus goutteux. Le patient été orienté en consultation de rhumatologie pour traitement médical avec colchicine et allopurinol
Results : L'évolution à moyen terme était bonne avec une amélioration de la fonction du genou. Les radiographies du genou ont montré le début d’un comblement progressif du vide osseux créé par le curetage
Discussion : La goutte tophacée de la rotule a été signalée pour la première fois en 1955 par Péloquin. a la suite Greenberg a décrit la première fracture pathologique rapportée de la rotule due à une goutte sous-jacente en 1986. Plus loin Recht et al. ont rapporté sept patients avec tophus goutteux de la rotule et a conclu que les lésions ostéolytiques de la partie supérolatérale de la rotule avec une masse de tissus mous associée doit soulever la possibilité de goutte ce pendent une élévation de l’acide urique sérique confirmera le diagnostic cependant chez notre patient l’acide urique sérique était normal d’où la nécessite de la biopsie vu que cette localisation patellaire est rare et peut être le siège d’autre pathologies tel la tuberculose osseuse et les tumeurs
Conclusion : La goutte de la rotule est rare et peut se faire passer pour une tumeur ou une pseudotumeur et il est important de considérer la goutte dans le diagnostic différentiel. Cependant chez les patients avec des niveaux élevés d’acide urique sérique et une imagerie typique, la biopsie n'est probablement pas nécessaire mais, occasionnellement cependant une uricémie peut être normale dans la goutte active et une preuve cytologique ou histologique sera requise dans de tels cas.
Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
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Tumors
ABSTRACT N° SOFCOT24-813
Tumeur à cellules géantes vertébrales : Difficultés diagnostiques et challenges thérapeutiques.
Amine Chabchoub* 1, Mehdi Meddeb1, Med Ali Triki1, Ahmed Mzid1, Hassen Makhlouf1, Mondher Mestiri1
1Service Adultes, Institut Kassab, Mannouba, Tunisia
Your abstract : Les tumeurs à cellules géantes (TCG) de l'os sont des tumeurs relativement rares et qui sont classée comme bénignes. Elles ont pourtant une agressivité locale avec un taux élevé de récidive. Le diagnostic précoce voire initial de métastases pulmonaires semble être rare.
L’objectif de notre travail est de souligner les difficultés thérapeutiques et l’impératif d'éviter une récidive locale ou des métastases à distance.
Material and methods : Nous rapportons une série de 5 patients, traités pour des TCG vertébrales avec différentes présentations cliniques en étayant les diverses stratégies thérapeutiques utilisées. . Ces patients ont été traités dans notre institut entre 2010 et 2022. La collecte des données a porté sur les évaluations cliniques et radiologiques réalisées en préopératoire, ainsi que sur les résultats postopératoires, avec une période de suivi minimale de deux ans.
Results : L’âge moyen était de 42 ans. Il y avait une légère prédominance féminine. Le motif principal de consultation était principalement les douleurs rachidiennes. Nous avons rapporté 3 patients qui avaient initialement un déficit neurologique. Tous les patients ont été explorés par radiographie standard, TDM et IRM. Le diagnostic suspecté initialement était un kyste anévrysmal pour 3 cas. La topographie de la TCG était variable. Trois patients avaient une localisation lombaire, une thoracique et une cervicale. La biopsie a été chirurgicale pour 3 patients et percutanée pour 2. Quatre patients ont eu un traitement chirurgical. Tous les patients opérés ont eu une reprise chirurgicale : 3 récidives et une transformation maligne. L’évolution au dernier recul était favorable pour 3 patients. La patiente ayant eu une transformation maligne est en cours de traitement. Une patiente a eu une métastase pulmonaire et est décédée 4 mois après la reprise.
Discussion : Les TCG de la colonne vertébrale sont estimées à moins de 7% de toutes les TCG osseuses. Le comportement biologique des TCG varie entre métastase latent, patent actif ou encore à des formes localement agressives et parfois à des métastases distantes. L’histopathologie confirme le diagnostic. Le diagnostic différentiel avec un kyste osseux anévrismal est un problème, surtout dans les cas de biopsies à l’aiguille. La résection en bloc n'est possible que si la TCG est limitée à corps vertébral, mais si la tumeur envahit les éléments postérieurs alors la corporectomie ne sera pas suffisante.
Conclusion : La gestion optimale des TCG de l'os réside en une résection complète de la tumeur avec de larges marges si possible. Dans les cas de localisations thoraciques avec une importante extension locale, une résection en bloc semble être très difficile. La chirurgie radicale, dans ces cas, doit être considérée comme le traitement primaire combinée avec des thérapies adjuvantes. Le comportement des lésions pulmonaires est peu imprévisible.
Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
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ABSTRACT N° SOFCOT24-838
Diagnostic and Therapeutic Management of Pilomatricoma on the Leg: A Rare Case Report and Review of Literature
Mohamed Amine Lamris* 1, Omar Hadad1, Khalid Jabbouri1, Abdessamad Rajaallah1, Mohamed Rahmi1, Mohamed Rafai1
1Service de traumatologie orthopédie pavillon 32 du CHU Ibn Rochd, Casablanca, Morocco
Your abstract : Introduction: Pilomatricoma, primarily known for its prevalence in the head and neck region, represents a unique challenge when presented on the leg due to its rarity and potential for misdiagnosis. This work aims to delineate the diagnostic pathway and therapeutic efficacy for a leg pilomatricoma, contributing to the sparse literature on atypical presentations and management strategies for this benign cutaneous tumor.
Material and methods : Materials and Methods: A single-case study approach was adopted involving a 35-year-old patient presenting with a palpable mass on the right leg. The diagnostic process entailed a detailed clinical examination, radiographic imaging, and histological analysis post-surgical excision. Surgical removal of the tumor under local anesthesia was executed as the treatment modality. The patient was observed for signs of recurrence over an 18-month follow-up period.
Results : Results: The surgical procedure resulted in the extraction of a tumor measuring five centimeters in maximum diameter. Histopathological examination confirmed the diagnosis of pilomatricoma through the identification of basaloid and ghost cells, keratinization, and calcification. No recurrence was noted during the follow-up phase.
Discussion : Discussion: The diagnosis of pilomatricoma on the leg necessitates a thorough and multidisciplinary approach due to its uncommon presentation. This case highlights the importance of considering pilomatricoma in differential diagnoses of leg tumors and underscores the effectiveness of surgical excision in preventing recurrence. Comparatively, this case aligns with existing literature on pilomatricoma, emphasizing the novelty of its location on the leg and the critical role of comprehensive diagnostic and therapeutic strategies in management.
Conclusion :
Conclusion: This case study elucidates the significance of recognizing pilomatricoma beyond its common locations, advocating for a systematic approach in diagnosis and treatment. The successful management of this case through surgical excision without recurrence underscores the importance of awareness and clinical acumen in handling rare presentations of pilomatricoma, contributing to the broader knowledge and management practices of this condition. Future research could explore the genetic and environmental factors contributing to atypical presentations of pilomatricoma, enhancing understanding and guiding clinical practice.
Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
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ABSTRACT N° SOFCOT24-856
Tumeur à cellules géantes osseuse de la main : A propos d’un cas agressif et récidivant
Hela Bouzouaya* 1, Khairi Saibi1, Chiraz Mejri1, Mouna Ounaies1, Sirine Soussi1, Sayed Baccari1
1Service « Hichem Bahri » de chirurgie réparatrice, plastique, esthétique et de chirurgie de la main ; Institut M.T. Kassab, Tunis, Tunis, Tunisia
Your abstract : La tumeur à cellules géantes osseuse (TCGO) représente environ 15 à 20 % de toutes les tumeurs osseuses bénignes et environ 4 à 5 % de toutes les tumeurs osseuses. Il s’agit d’une tumeur osseuse bénigne, se caractérisant par une nature localement agressive avec une forte tendance à récidiver localement. Son incidence au niveau de la main demeure rare.
Material and methods : Nous rapportons l’observation d’un cas d’une tumeur à cellules géantes de la main agressive et récidivante, avec l’objectif de détailler les difficultés diagnostiques et surtout thérapeutique pouvant se voir face à ces tumeurs.
Il s’agit d’une femme au foyer âgée de 31 ans, présentant une tumeur osseuse ostéolytique au niveau du cinquième métacarpien évoluant depuis un an. Prise en charge initialement en ville. Il lui a été fait une exérèse osseuse du cinquième métacarpien avec mise en place de ciment et une ostéosynthèse par broche. Le diagnostic histologique était une TCGO. Elle nous a été adressée pour une récidive précoce sous forme d’une tumeur des parties molles du bord cubital de la main augmentant progressivement de taille.
Results : La patiente a été reprise pour une exérèse en monobloc avec à l’examen histologique une tumeur à cellules géantes osseuse avec une extension aux tissus mous adjacents et des limites saines. L’évolution s’est faite vers une deuxième récidive flamboyante à un mois post opératoire. Des biopsies multiples ont été réalisées confirmant toujours le diagnostic de TCGO bénigne. Le bilan d’extension a montré des nodules parenchymateux pulmonaires. Après une réunion de concertation pluridisciplinaire , la décision était d’entamer un traitement médical par DENOSUMAB avec une bonne évolution permettant une réponse complète pour les nodules pulmonaires et une nette stabilisation des lésions de la main. La patiente refuse pour le moment toute chirurgie d’exérèse.
Discussion : Décrite pour la première fois en 1818, la tumeur à cellules géantes osseuse est une tumeur bénigne localement agressive avec une incidence élevée de récidive. La localisation au niveau de la main est rare. La forme maligne d’emblée est extrêmement rare mais une malignité secondaire suite à un traitement antérieur pourrait se voir. Chez notre patiente , la hantise était d’éliminer une transformation maligne devant des récidives précoces et importantes. En revanche, les TCG osseuses localisées à la main ont une prédilection pour les métastases pulmonaires. Les alternatives chirurgicales pour un traitement radical peuvent inclure une exérèse étendue, une résection du rayon ou une amputation associée à un traitement médical : le DENOSUMAB qui est un inhibiteur du RANKL sécrétées par les cellules stromales.
Actuellement, il n’existe pas vraiment de consensus thérapeutique bien établi.
Conclusion : Le traitement des tumeurs à cellules géantes impliquant les os de la main a pour but l’exérèse de la tumeur tout en préservant la fonction de la main, en tenant compte de la nature agressive de ces tumeurs et de son haut potentiel de récidive.
Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
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ABSTRACT N° SOFCOT24-924
Léiomyosarcome osseux primitif,une forme rare: à propos de deux cas
Hassan Hachicha* 1, Meddeb Mehdi1, Amine chabchoub2, Ahmed Mzid1, hassen Makhlouf2, Leila Bouhaja3, Mondher Mestiri1
1SERVICE ADULTES, 2institut Mohamed Kassab d'orthopédie,service adulte, 3institut Mohamed Kassab d'orthopédie,service anatomopathologie, mannouba, Tunisia
Your abstract : Le léiomyosarcome est une tumeur maligne apparaissant entre 50 et 70 ans. Elle prend naissance dans les cellules des muscles lisses. La localisation osseuse est très rare.
Material and methods : Il s’agissait d’une femme de 54 ans, présentant des gonalgies gauches. Une radiographie a objectivé une lacune géographique du 1/3 supérieur du tibia, IC de Lodwick avec réaction périostée. L’IRM a révélé un volumineux processus expansif tissulaire épiphyso- métaphyso-diaphysaire supérieur du tibia. Elle a eu une biopsie concluant à un léiomyosarcome. Le bilan d’extension était négatif. la décision était de faire une chimiothérapie néo-adjuvante. L’IRM après chimiothérapie a objectivé une augmentation de la taille du processus expansif, extension au niveau de l’articulation du genou et envahissement des pédicules et des nerfs.
le deuxiéme cas est un homme de 40 ans qui consultait pour douleurs de la jambe gauche évoluant depuis 1 mois.l'examen clinique ne retrouve qu'une douleur à la palpation de la face antéro externe du tier moyen de la jambe. la radio standard a conclu à une lacune géographique du 1/3 moyen du tibia, IC de Lodwick sans réaction périostée. L’IRM a révélé un volumineux processus expansif tissulaire diaphysaire du tibia . Il a eu une biopsie concluant à un léiomyosarcome suivie d'une exérèse chirurgicale avec enclouage du tibia suivie d'un comblement de la perte de substance osseuse par du ciment
Results : La patiente a eu une amputation mi-cuisse, en zone saine, avec des suites simples et une amélioration considérable de sa qualité de vie après appareillage.
le patient est en période de consolidation avec un suivi régulier à la consultation pour un comblement de la perte de substance osseuse(greffe osseuse).
Discussion : Le terme de léiomyosarcome a été introduit dans la classification histologique par l'OMS en 1993 et défini comme une tumeur maligne à cellules fusiformes. Le premier cas de léiomyosarcome primitif de l’os a été décrit par Evans en 1965. Les os longs sont le siège de prédilection.
L'aspect radiographique est souvent celui d'une lésion agressive. L’IRM n’est pas spécifique, mais indispensable pour établir l'agressivité de la lésion, apprécier l’extension tumorale intra-médullaire, articulaire et dans les tissus mous, et étudier les rapports avec les structures vasculaires et nerveuses avoisinantes. L’examen anatomopathologique permet de suspecter le diagnostic, confirmé par l’immunohistochimie. Le traitement est chirurgical avec résection en zone saine. L’apport de la chimio- et radiothérapie est controversé. L'évolution et le pronostic sont relativement difficiles à établir du fait du nombre réduit de cas décrits dans la littérature. Il s'agit, néanmoins, d'une tumeur hautement maligne.
Conclusion : Le léiomyosarcome osseux doit être suspecté devant une lésion agressive et purement ostéolytique. L’IRM permet le bilan d’extension mais le diagnostic de certitude est basé sur l’examen anatomopathologique. L’exérèse la plus précoce et la plus large possible constitue le traitement.
Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
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Tumors
ABSTRACT N° SOFCOT24-987
Rare Case of Chondrosarcoma of the Manubrium Sterni: Management Challenges and Insights (a surgical case report)
Mohammed Bouhouche* 1, Houssam Eddine Rachidi1, Mohamed Amine Lamris1, Abdessamad Rajaallah1, Abderrahim Rafaoui1, Mohamed Rahmi1, Mohamed Rafai1
1CHU Ibn Rochd, Casablanca, Morocco
Your abstract : Chondrosarcoma of the manubrium sterni is an exceedingly rare localization of chondrosarcoma. Its treatment poses a significant therapeutic challenge due to the tumor's proximity to the mediastinal organs and the clavicles. This challenge is magnified when the inner ends need to be resected due to tumor contact with the sternoclavicular joints and, more critically, during the reconstruction of the thoracic wall.
This study underscores the scientific importance of documenting such a case, shedding light on management challenges and therapeutic insights.
Material and methods : We present the case of a 71-year-old female with a 45x42x51 mm chondrosarcoma of the manubrium sterni, extending to both sternoclavicular joints. The approach included en bloc resection of the manubrium sterni, internal ends of both clavicles, and the first two ribs, followed by thoracic reconstruction.
Results : The diagnosis was confirmed cytologically and histologically after an ultrasound-guided biopsy. A surgical strategy involving en bloc resection of the manubrium sterni, the internal ends of both clavicles, and the first two ribs, followed by sternal reconstruction using a synthetic manubrial plate and titanium costal staples without clavicular bridging, was indicated and executed. At 18 months post-surgery, the patient demonstrated favorable clinical and radiological progress, indicating a positive response to the treatment strategy employed.
Discussion : Currently, there are no definitive guidelines for the managing of the chondrosarcoma of the manubrium sterni. It remains a complex procedure with a risk of serious complications, especially if prosthetic material is used. The indication depends mainly on the extent and anatomical location of the defect. This case outlines the surgical considerations and techniques adopted for this complex procedure, emphasizing the operative planning and interdisciplinary collaboration required for a successful outcome.
Conclusion : The reconstruction of the thoracic wall following the resection of a chondrosarcoma of the manubrium sterni using a synthetic plate and titanium costal osteosynthesis implants without bridging of the clavicular stumps remains a reliable and readily available method.
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Risk management
ABSTRACT N° SOFCOT24-526
Prévention de la transfusion sanguine au cours des PTG chez les patients avec anémie préopératoire
Herve Hourlier* 1, Guillaume Fricault2, Peter Fennema3
1SERVICE ORTHOPEDIE, POLYCLINIQUE DE LA THIERACHE, Wignehies , 2SERVICE ORTHOPEDIE, CHU de SAINT PIERRE, Saint Pierre, France, 3AMR, Mannehorf, Switzerland
Introduction : La transfusion au cours des arthroplasties totales du genou (PTG) est fréquente chez les patients porteurs d’une anémie préopératoire. Notre étude rétrospective visait à évaluer la perte sanguine et la performance d’un protocole de prévention transfusionnel (PPT) chez des patients opérés d’une PTG et porteurs d’une anémie préopératoire.
Material and methods : À partir d'une base de données collectée prospectivement, toutes les PTG programmées implantées consécutivement de janvier 2013 à décembre 2022 par le même opérateur ont été incluses. Les critères d’exclusion étaient les révisions et l’indisponibilité de résultats de laboratoire. La cohorte a été divisée en deux groupes selon l’hémoglobinémie de base, inférieure à 12 g/dl (groupe A) ou supérieure ou égale de 12 g/dl (groupe témoin).
Le PPT comportait la prescription préopératoire d’époétines (EPO) par le chirurgien chez les patients à risque de transfusion, l’utilisation systématique d’acide tranexamique, une anticoagulation postopératoire et l’utilisation de seuils transfusionnels restrictifs.
La perte sanguine a été estimée à l’aide d’un indice hémorragique (IS-7) calculé en additionnant la chute hémoglobinique mesurée en g/dl, entre le jour de l’admission et le septième jour postopératoire, au nombre de culots transfusés durant cette période. La régression linéaire multiple a été utilisée pour évaluer les différences potentielles de IS-7 entre les deux groupes.
Results : L’étude a porté sur 751 patients opérés d’une PTG unilatérale avec un contrôle hémoglobinique pré et post opératoire . Parmi ceux-ci, 68 (9,1 %) présentaient une hémoglobinémie de base inférieure à 12 g / dl (groupe A). Dans ce groupe, 28 patients (49 %) ont reçu un traitement EPO mais aucun n’a été transfusé. Les valeurs moyennes ajustées de IS-7 étaient de 2,3 (Intervalle de confiance ( IC) à 95 % de 2,0 à 2,6 g/dl pour le groupe A et de 3,0 (IC à 95 % de 2,9 à 3,0) g/dl pour le groupe témoin. La différence de IS -7 (0,6 g/dl, IC à 95 % de 0,3-0,9 g/dl) était statistiquement significative (p < 0,001). Aucune complication majeure thrombo-embolique dans le groupe A versus 3 dans le groupe témoin, (p = 1,00).
Discussion : Au cours des dernières années, la perte sanguine a diminué au cours des PTG en raison de l'utilisation de l'acide tranéxamique, de l'amélioration des dispositifs chirurgicaux, de l'avancement des compétences des chirurgiens et des anesthésistes ;Pour autant le taux de transfusion reste élevé chez les patients anémiques chroniques .Dans cette série les patients anémiques n’ont pas montré de risque accru de saignement ou de complications hémorragiques. Leur perte de sang est réduite et aucun n’a été transfusé en utilisant le PPT.
Conclusion :
Lé PPT comporte la prescription préopératoire d’EPO à faible dose pour les patients ayant une hémoglobinémie basale inférieure à 11 g/dl.
Ce seuil ,le plus bas de la littérature, doit néanmoins être validé dans des cohortes plus importantes.
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Infections
ABSTRACT N° SOFCOT24-788
La fasciite nécrosante des membres : un défi diagnostic et thérapeutique
El Mehdi Boumediane* 1, Yassine Fath elkhir 1, Brahim DEMNATI2, Mohamed amine benhima1, imad abakri1
1Service de Chirurgie Orthopédique Traumatologie B, CHU Mohammed VI, , CHU MOHAMED 6, Marrakech, 2Laboratoire de chimie, biochimie, nutrition et environnement, faculté de Médecine et de Pharmacie, Université Hassan 2, Casablanca, Morocco
Introduction : La fasciite nécrosante des membres est une extrême urgence médico – chirurgicale de pratique orthopédique rare et dont le pronostic semble être lié à plusieurs facteurs cliniques, paracliniques et thérapeutiques.
Material and methods : Ce travail est une étude rétrospective, à la fois analytique et descriptive, étalée sur une période de 5 ans (2015– 2010) et portant sur une série de 18 patients admis pour FN des membres au service de traumatologie – orthopédie . Le recueil des données nécessaires à cette étude a été établi sur une fiche d'exploitation sur Microsoft Excel.
Results : Notre série se caractérise par une moyenne d’âge de 48 ans. Le sexe masculin est prédominant dans 55,3%.
L'antécédent de diabète (33%). L’utilisation des anti– inflammatoires non stéroïdiens (17%). La porte d’entrée est
retrouvée dans 75%. 50% des cas avaient bénéficié d’un diagnostic initial correct. Une légère prédominance d’atteinte du
membre inférieur (58%). Un gros membre inflammatoire hyperalgique avec des signes cutanés associés à des
manifestations systémiques est le tableau clinique typique. La thérapeutique repose essentiellement sur la chirurgie.
L’excision, le débridement et la nécrosectomie ayant été, dans cette étude, les interventions les plus pratiquées. Les
reprises étaient nécessaires dans 25% avec une moyenne de 2 reprises. L'antibiothérapie n'est qu'adjuvante au
traitement principal.
Conclusion : Le pronostic est intimement lié au terrain, la sévérité du tableau clinique initial et surtout à la précocité et la
qualité de la prise en charge diagnostique et thérapeutique qui semble être satisfaisante dans notre série ; expliquant
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